Nature.

Pour le climat il faut mentionner  l’urgence en eau potable, la pollution chimique et l’ augmentation des risques de désastres dus a de mauvaises pratiques  ( érosion, déforestation, surconsommation). Avec 5 axes de travail pour la microtaxe :

1) rendre moins attractive la spéculation sur les matières premières  qui est une cause déterminante  

2) permettre d instaurer des mesures dissuasives tels que taxes sur les produits polluants

3)  libérer des fonds pour financer des solutions durables telles que technologies vertes, paiement pour services écosystémiques, assurance sur nos écosystèmes

4) redéfinir la bonne gouvernance des ressources naturelles  

5) s’ associer au rbi et permettre de libérer des forces pour des activités de préservation des écosystèmes, redonner du temps pour la mise en oeuvre de solutions d’économie circulaire, plus de flexibilité de travail y compris a distance réduisant les besoins de mobilité, un mode de consommation  plus économe et la fin de l obsolescence programmée.

Texte de Nadia

Nature humaine, écologie intégrale !

Dans mon travail de psychiatre et psychothérapeute spécialisé en sexologie humaine depuis 25 ans à la fin de ce mois, je constate un changement important des problèmes pour lesquels les patients consultent. Par le passé, les problèmes posés étaient majoritairement fonctionnels, actuellement, ils sont en majorité émotionnels et plus particulièrement liés d’une manière ou d’une autre à d’importants facteurs de stress. Ce constat est partagé par mes collègues psychiatres de l’Association des médecins du canton de Genève.

Je vois dans ce phénomène le reflet d’un stress ambiant lié à notre fonctionnement sociétal local, mais aussi plus largement au fonctionnement économique planétaire. Je postule que ce que je vois au cabinet est directement en lien avec ce que l’on voit à l’échelle planétaire : le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, avec particulièrement la disparition de nombre d’insectes, les feux de forêts en Amazonie, etc. ; à l’échelle humaine : les divers conflits armés ou économiques, l’enrichissement massifs de certains alors que la majorité s’appauvrit, avec toutes les conséquences que cela peut avoir à différents niveaux, tel qu’augmentation de l’endettement des ménages, des faillites, de la désinsertion sociales tant des adultes que des jeunes, de l’augmentation des divorces, de la baisse de la natalité, de la stérilité grandissante de nos populations, etc.

Comme chez mes patients stressés par leur manque de connaissance et de respects des limites dans leur propre fonctionnement, qui s’épuisent à tenter de fonctionner au-delà de leurs limites physiologiques, le fonctionnement de l’humanité actuelle dans son ensemble me semble montrer un emballement dysfonctionnel du même ordre et l’imposer à la planète entière. On s’agite à produire de plus en plus de « biens » (drôle de terme en l’occurrence) à vendre, dont l’obsolescence doit être programmée, sous peine de faillite, en se foutant du fait même qu’il s’agit là d’un emprunt puisé directement dans le capital de vie future de nos enfants, la leur rendant du même coup potentiellement impossible…

Nous vivons à l’évidence une époque de transition nécessaire vers un autre mode de fonctionnement social, sociétal, écologique et planétaire. Il s’agit d’admettre enfin que le capitalisme dans son essence a été très utile à nous donner une capacité d’autonomie des contrainte d’un dur labeur pour vivre, mais qu’en avons-nous fait ? Au lieu d’en bénéficier simplement, nous gaspillons les surplus à qui mieux mieux : guerres destructrice, obsolescence programmée, transports de produits d’un bout à l’autre de la planète pour réduire les coûts de fabrication en délocalisant, etc. Nous vivons sur cette Terre essentiellement parce qu’il y a de l’eau pour nous désaltérer, de la nourriture en suffisance, des habitations et des vêtements pour nous protéger. Le reste est du surplus un luxe que nous pouvons nous permettre car il y a en abondance. Serait-il possible d’admettre enfin que nous vivons maintenant d’abondance ? Pouvons-nous envisager de quitter un monde fait d’économie pour aller vers un monde de partage équitable des surplus ? Cela contribuerait grandement à un apaisement des tensions que nous vivons et faisons vivre à notre environnement.

Cela est possible, mais nous demande de considérer revenir aux vraies valeurs humaines, faite de sens de l’altérité et du partage.

Les moyens technologiques existent nous permettant de répartir les biens de base (eau, nourriture, habitations suffisamment confortables, connaissances, développement technologique) de manière équitable, ce qui ne veut pas dire égalitaire, et de vivre tous dans plus de sérénité plutôt que de stress, en diminuant par ailleurs le stress imposé à notre Terre dans son ensemble.

La première étape est d’en prendre largement conscience. Mon sentiment est que nous en sommes en majorité très proches. Ensuite, il s’agit l’admettant de faire des pas concrets dans le sens d’un changement profond de paradigme.

Dans ce que j’ai pu voir récemment, une initiative comme « Monnaie pleine » était un pas dans la direction de ce changement, pour l’instant, avec son refus, nous ne l’avons pas fait.

Actuellement, des économistes de renom planchent sur une nouvelle initiative « Micro-taxe » qui elle aussi va dans le sens de commencer à modifier drastiquement notre fonctionnement social en ponctionnant plus équitablement ce qui jusqu’ici échappe à toute ponction. Les échanges boursiers ne produisent rien de concret : ni nourriture, ni connaissances ou information, ils semblent de plus en plus s’éloigner de leur rôle premier qui étaient de fluidifier les échanges de biens ou de permettre à des entrepreneurs de fonder de nouvelles entreprises au service d’idées nouvelles et de développement. C’est devenu un grand casino dans lequel nous sommes en quelques sortes pris en otage à devoir miser sans même le savoir pour que d’autres ramassent la mise.

Micro-taxe peut contribuer à diminuer l’intérêt pour des échanges à grande vitesse sans fondement en prélevant au moins une dime au passage.

Les moyens dégagés pour la majorité de la population par le simple fait de ne plus supporter toute la charge des impôts aurait à coup sûr un effet soulageant et bénéfique à terme pour toute l’économie, par le rééquilibrage que cela permettrait.

J’ai de la peine en effet à imaginer un fonctionnement social dans lequel la majorité n’aura plus aucun moyen d’acheter des biens, ni surtout l’avantage que cela pourrait représenter pour les possédants, car il me semble que posséder quelque chose n’a de sens que par l’usage que l’on peut en faire : soit en termes de jouissance personnelle (cela demande du temps), soit en termes de permettre à d’autres d’en jouir, mais il faudrait alors qu’ils en aient les moyens…

C’est ici un début de réflexion pour un changement profond auquel nous avons tous à contribuer. Ma candidature au Conseil national tient pour moi à tenter d’apporter ma part de réflexion et d’action qui s’imposent urgemment.

16 septembre 2019 Dr. Dominique Chatton

5G : Vers la faillite de notre Etat de droit ?


Le problème n’est même pas de débattre des bienfaits ou des méfaits de la 5G. Le
problème est que cela n’est même pas débattu ! Le Conseil Fédéral a vendu des licences
sur sa seule décision. Le Souverain n’a eu mot à dire. L’assemblée nationale, l’autorité
suprême du pays, fière représentante du peuple, ne s’en est nullement ému. La 5G est
l’évidence flagrante de l’échec en mat de notre constitution !
Déjà, le scandale du « Phonegate », qui a démontré que nombre de téléphones portables
ne respectaient pas les valeurs limites pourtant trop généreuses, n’a suscité aucune
réaction en Suisse, ni du conseil fédéral, ni de ses deux chambres. On s’empresse de
rappeler un jouet en bois présentant un risque de blessure, mais concernant un appareil
utilisé quotidiennement par des millions de personnes, pas un mot. L’article 118 de la
Constitution sur la protection de la santé est bien malade.
En 20 ans, la pollution électromagnétique (« électrosmog ») a été multiplié par au moins
100 dans notre pays. « La confédération légifère sur la protection de l’être humain et de
son environnement naturel contre els atteintes nuisibles OU incommodantes. Elle veille à
prévenir ces atteintes. » Mais mêmes nos tribunaux fédéraux sont restés sourds aux
nombreux appels à la précaution de milliers de scientifiques. L’article 74 sur la protection
de l’environnement est en voie de disparition.
« Les dérogations au principe de la liberté économique (…) ne sont admises que si elles
sont prévues par la Constitution fédérale (…) ». Autoriser plusieurs réseaux, multipliant
ainsi inutilement les atteintes à l’environnement et à l’homme, a mis en faillite l’article
94.
« La Confédération veille à ce qu’un service universel suffisant en matière (…) de
télécommunications soit assuré à des prix raisonnables dans toutes les régions du
pays. ». La fibre optique a 50 ans, mais n’est pas encore disponible partout. Elle est au
moins 2 fois plus chère pour le citoyen qu’un numéro de portable. L’article 92 est aux
abonnés absents.
« La Confédération et les cantons œuvrent à l’établissement d’un équilibre durable entre
la nature (…) et son utilisation par l’être humain ». En vendant des licences pour plusieurs
milliards donnant le droit de polluer continuellement notre atmosphère, c’est à l’équilibre
des finances qu’il est œuvré. L’article 73 sur le développement durable peut aller se faire
recycler.
Dans un sursaut du devoir, parmi les ronflements de notre Autorité Suprême, une
parlementaire a finalement posé la question en juin dernier de savoir « quelles sont les
bases légales qui protègent la population de la 5G » (interpellation 19.3696). Réponse du
Conseil Fédéral, tombée ce 4 septembre : « La Loi fédérale sur la protection contre les
dangers liés au rayonnement non ionisant et au son (LRNIS) garantit que les personnes
de moins de 18 ans ne puissent pas utiliser de solariums (sic !) ». Ne manque que la
phrase devenue culte, « Le rire, c’est bon pour la santé », pour se rassurer que la santé
de la population est entre des mains expertes.
En fait, détail subtil, « La protection contre le RNI (…) telles que les antennes de
téléphonie mobile (…) continue d’être réglée par les droits de l’environnement et du
travail et n’est donc PAS concernée par » la LRNIS (comme discrètement expliqué dans le
message du 11 décembre 2015 de Simonetta Sommaruga lors de la présentation du
projet de loi). Le rayonnement des antennes de téléphonie mobile est réglementé par
une ordonnance, l’ORNI, basé sur des normes internationales édictées par des
industriels (ICNIRP), et qui n’a de fait pas été éligible à référendum facultatif. La
Constitution retrouve son sens quand elle ne sert pas le Souverain…
« Le droit est la base et la limite de l’activité de l’Etat ». Quand le Conseil Fédéral viole ce
droit, avec la complicité de l’Assemblée nationale, c’est l’article 5 de notre Constitution
qui va de travers.
Pourtant, le Conseil Fédéral est loin d’agir par ignorance. Il sait en quelques jours
rappeler le droit fédéral aux quelques gouvernements cantonaux qui ont osé voté à
majorité un moratoire sur l’installation des antennes 5G : Les cantons n’ont aucun
pouvoir de décision, a-t-il rappelé avec fermeté, soucieux que les licences vendues par
ses soins ne soient pas entravées à l’utilisation. Notre fédéralisme est bien en berne !
Nos autorités cumulent les « auto-ratés », depuis trop longtemps. La 5G n’en est que la
pointe de l’antenne bien visible. En théorie, notre système est ronronnant. En pratique, il
est ronflant, avec de fréquentes apnées de semailles. Nous avons perdu 50 ans à
attendre que poussent les fruits d’une politique qui n’a jamais planté sérieusement les
graines de l’avenir, et qui n’a plus rien à offrir aux générations futures. Le Souverain est
aujourd’hui le tout dernier rempart pour sauver notre Constitution.
La couleur de notre mouvement est le blanc. Ce n’est pas que pour réunir toutes les
couleurs, être au-delà des divisions de parti pour rien, coûteuses et inutiles, ni que pour
être le drapeau blanc, celui qui annonce la fin des hostilités, mais encore pour être la voix
de ceux qui ne votent plus, ou qui votent blanc. Les abstentionnistes ont compris depuis
parfois longtemps qu’il ne servait à plus rien de recourir aux urnes pour espérer négocier
le virage devenu plus qu’urgent.
Le mouvement « Démocratie Directe, SpiritualitéS et Nature » ne veut pas que pointer les
problèmes, mais apporte des solutions concrètes aux problèmes brûlants. Plus encore,
elle veut favoriser l’intelligence collective, celle du suisse, celle de tous les suisses, par
des méthodes modernes et adaptées à l’ampleur du défi. Internet, malgré tous ses
travers, est un outil de gouvernance collective largement sous-estimé. Nous sommes le
peuple, prêts à reprendre le pouvoir qui nous a été insidieusement volé pour nous mener
à la catastrophe pathétique que nous subissons aujourd’hui.
Le monde est en train de passer de « l’avoir » à « l’être ». Plutôt que d’avoir la dernière
technologie, le Suisse aspire à être heureux dans un monde durable, sûr, sain, qui
protège l’environnement, qui rend l’humain libre et souverain, et qui se soucie de l’avenir
avec vision. Cette élection sera historique, il ne s’agit pas que de ces 4 prochaines
années, il s’agit de la possibilité pour le peuple de redevenir Souverain. Nous en
appelons tous les citoyens, plus encore ceux qui ne votent jamais, à se mobiliser
massivement pour voter pour les listes 11 (VD) et 24 (FR), afin de se réapproprier notre
avenir commun.
Pour Démocratie Directe, SpiritualitéS & Nature,
Olivier Pahud

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