Ces étonnants « veilleurs » qui occupent les Invalides.

Source: sur un blog de Mediapart
Très beau témoignage d’une jeune qui était hier soir sur l’esplanade des Invalides :

Chers amis,

Voici simplement un petit témoignage de ce qui se passe ici à Paris, en ces jours étranges. Le combat où nous sommes n’est pas anodin. Beaucoup de médias caricaturent et ridiculisent. Voici en toute vérité ce que j’ai vécu hier soir.
Hier après-midi, j’ai rejoint comme la veille la Manif pour tous, qui défile de Sèvres-Babylone à l’Assemblée nationale tous les soirs cette semaine entre 19h et 22h, à grand renfort de chants, de sifflets et de casseroles. L’ambiance était joyeuse comme toujours ; beaucoup de jeunes, peut-être les deux tiers du cortège.
Lors de la dispersion aux Invalides, nous avons rejoint avec deux amis une pelouse, un peu plus loin, sur laquelle se tenaient assis des groupes de jeunes, calmes, avec des bougies. J’avais entendu parlé la veille de cette initiative, dite « Les Veilleurs » : 100 ou 200 jeunes étaient restés calmement sur les Invalides, rejoints par Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson et un autre député. Vers 1h du matin, les CRS les ont sommés de partir. Ceux qui sont restés ont été enlevés de force, poussés dans la bouche de métro ; des bombes lacrymogènes ont été lancées dans la bouche du métro ; 40 jeunes (au hasard, ceux qui étaient les plus proches du bus selon le témoignage d’une amie !) ont été embarqués et emmenés au poste, puis, pour ne pas reproduire une garde à vue contestée, relâchés à 3h du matin à l’autre bout de Paris.
Je ne savais que penser de cette initiative. Ce rassemblement était parfaitement légal et, tant qu’il ne provoquait aucun trouble à l’ordre public, les forces de l’ordre n’ont, selon la loi, aucun droit de le disperser. En même temps, est-ce vraiment utile d’en rajouter, de provoquer des incidents avec les forces de l’ordre ? Après en avoir discuté avec plusieurs amis, j’ai décidé de suivre ceux qui avaient vécu l’expérience la veille.

22h : Nous sommes un peu plus de 800 jeunes, assis par terre dans le calme, sur l’esplanade des Invalides, avec des bougies. Axel, le chef de file du mouvement, explique au porte-voix l’esprit de cette initiative. Il s’agit de résister à ce gouvernement et à ses lois iniques, non par la violence, mais par notre force spirituelle – au sens large, celle qui habite tout homme, ce n’est pas réservé aux croyants. C’est notre vie intérieure, notre paix, notre amour qui constitue la plus grande force de résistance ; à cela le gouvernement ne peut rien opposer. Je connais Axel de vue, il vient à EVEN le lundi soir. Il est d’un calme olympien, il parle d’une voix douce, ni coléreux ni revendicatif ; il sait où il va et tient le cap. Il mène cela avec une jeune fille nommée Alix. Peut-être 25 ans, pas plus.

22h30 : Axel nous parle de la paix intérieure, et nous écoutons des textes (Madeleine Daniélou, Victor Hugo…) sur la France, l’intelligence, l’amour, la liberté… Les CRS sont encore partout sur l’esplanade, où des groupes de manifestants, restés après la dispersion, font du bruit et refusent de partir. Très tôt, les CRS prennent position autour de nous. Axel explique calmement qu’à la deuxième sommation, ceux qui voudront partir partiront ; qu’accomplir demain notre devoir d’état est plus important que de rester ; que ceux qui peuvent rester et résister devront, s’ils aterrissent au poste, demander un avocat commis d’office et un médecin : il sera évidemment compliqué de trouver plusieurs centaines d’avocats et de médecins en même temps ! Nous continuons de rester paisibles ; au bout d’un moment, les CRS nous contournent et partent s’occuper d’autres groupes bruyants et violents.

23h : Ce soir, nous ne resterons que jusqu’à 1h du matin, a encore dit Axel. Ensuite, nous irons tranquillement nous coucher. Arrive un commissaire de police, qui parlemente avec Axel quelques instants. Celui-ci nous informe ensuite au micro : « Ce policier nous demande de nous disperser à minuit et demie, pour que nous puissions prendre les derniers métros. Si nous partons à minuit et demie, nous pouvons rester, nous ne serons inquiétés par aucun policier. Je suis très heureux de ce qu’il se passe, notre paix commence à faire son effet. Nous resterons jusqu’à minuit et demie. » Le policier part.

23h30 : Nous écoutons toujours des paroles et des textes, alternés avec des temps de silence. Ailleurs encore, des pétards, des sirènes… Il est difficile de rester tranquilles, ancrés dans sa « paix intérieure » comme le rappelle Axel, quand les camions de CRS passent et repassent dans tous les sens sur l’esplanade. Des jeunes partent, d’autres se dissipent…Certains, au téléphone, tentent de faire venir leurs amis restés avec des groupes plus violents. Axel garde son calme. Mgr Aillet, évêque de Bayonne, nous rejoint un moment, nous bénit et bénit notre « résistance spirituelle » et notre courage. Xavier Bongibault et un organisateur de la Manif pour tous nous rejoignent aussi. Un garçon récite par cœur un texte de Gramschi sur l’indifférence :
« Je hais les indifférents. (…) Ce qui se passe, le mal qui s’abat sur tous, le bien possible qu’un acte héroïque peut provoquer, tout ça revient moins à l’initiative de quelques personnes qui agissent qu’à l’indifférence, à l’absentéisme de la majorité. Ce qui arrive, arrive non pas parce que certains veulent qu’il arrive, mais parce que la majorité abdique sa volonté, laisse faire, laisse se grouper les nœuds qu’ensuite seule l’épée pourra couper, laisse promulguer les lois qu’ensuite seule la révolte fera abroger, laisse aller au pouvoir les hommes qu’ensuite seul une révolution pourra renverser. La fatalité qui semble dominer l’histoire n’est que l’apparence illusoire de cette indifférence, de cet absentéisme. Des faits mûrissent à l’ombre, juste quelques mains, à l’abri de tout contrôle, tissent la toile de la vie collective, et la masse ignore, car elle ne s’en soucie point. Les destins d’une époque sont manipulés selon des vues étriquées, des buts immédiats, des ambitions et des passions personnelles de petits groupes actifs, et la masse ignore, car elle ne s’en soucie point. »

Axel nous invite encore à examiner pourquoi nous sommes là, ce que nous voulons défendre. Nous voulons montrer notre détermination, de manière pacifique, en s’appuyant sur notre vie intérieure. Nous préférons ce que nous croyons à notre vie, à notre confort. Toujours dans un grand calme, sans exaltation, sans triomphalisme, humblement.

Minuit : Nous voyons brusquement arriver et se ranger juste devant nous dix cars de CRS, ainsi que le bus bien connu qui sert aux arrestations. Le même policier revient parlementer ; son porte-voix ne fonctionne pas, Axel lui prête le sien. « C’est bien, tout s’est bien passé, maintenant vous allez vous disperser et rentrer calmement, si vous ne voulez pas que cela se passe mal. » Axel rappelle, toujours très calmement, qu’on lui avait assuré que nous pouvions rester jusqu’à minuit et demie, et qu’il n’y aurait pas de policiers autour de nous. Il discute un peu avec le commissaire, puis reprend le micro. « Visiblement les ordres ont changé ; nos amis les policiers nous demandent de partir une demie-heure plus tôt. Là il faut que vous m’aidiez, j’ai une décision à prendre. Peut-être vaut-il mieux rester, parce qu’on nous dit minuit et demie, puis minuit, puis 22h, et demain on n’existe plus ; peut-être vaut-il mieux partir, quelques minutes plus tôt, et éviter des incidents avec les forces de l’ordre. » Sur ce, il demande au policier deux minutes de réflexion et, écartant tous ceux qui veulent le conseiller, prend seulement Alix à part. On les voit discuter quelques minutes, rejoints ensuite par deux ou trois autres.

Minuit quinze : Axel et Alix reviennent : « Chacun est libre, mais nous, nous allons rester. Ce quart d’heure qui reste ne changera rien, nous allons seulement montrer que nous sommes libres et déterminés, nous resterons jusqu’à l’heure qu’on nous a dite, dans le silence absolu. Puis, à minuit et demie, nous nous disperserons calmement et nous irons nous coucher. » Approbation muette de la « foule », par les mains.

Minuit vingt : Les CRS sortent des bus, casqués et bouclier en main, et commencent à nous encercler. Nous avons resserré les rangs, rangés en ligne, alternés garçon et fille, nous tenant par les bras, et essayons de rester dans le calme. Axel et Alix restent devant nous, nous exhortent encore à rester ancrés dans notre paix intérieure.

Minuit vingt-cinq : Nous sommes encerclés, ils sont tous proches de nous. Vont-ils nous attaquer pour quelques minutes qui restent encore ? Ils n’avancent plus. Minutes héroïques : des CRS armés face à quelques centaines de jeunes désarmés, assis par terre en silence, qui ne résistent que par la force de leur détermination. Nous sentons que la force est de notre côté, elle est intérieure, elle est dans notre confiance et dans la communauté que nous formons. Certains CRS semblent un peu interloqués ; si on leur avait donné l’ordre de nous attaquer à ce moment-là, je ne sais pas ce qu’ils auraient fait. Il paraît que la veille, l’un d’eux s’est mis à pleurer, en disant : « C’est trop beau ce que vous faites, on nous fait faire du sale boulot ! » Les minutes s’égrènent, une à une ; le moindre cri ou mouvement de panique, et tout peut exploser.
Il reste deux minutes. Quelqu’un entonne « l’espérance », et peu à peu le chant se propage, repris par toutes les voix. Il s’enfle, et devient un chant de victoire. Serrés les uns contre les autres, sans bouger, nous chantons.

Minuit trente : Axel donne le signal du départ. Tous ensemble, chantant toujours, nous nous levons et marchons calmement vers la bouche du métro. Extraordinaire moment : notre paix est victorieuse. Les CRS nous encadrent, ils ne savent pas trop quoi faire de leur force. Des ordres imbéciles fusent, certains empêchent ceux qui veulent partir à vélo ou à pied de passer, d’autres rattrapent avec violence deux filles qui partaient à pied. Certains CRS nous laissent passer, l’un d’eux crie : « Laissez tomber vos boucliers, les gars, il ne va rien se passer. » Ils sont tellement habitués aux rapports de force et à la violence, que notre manière d’agir les dépasse complètement. Ils se croient obligés de pousser ceux qui descendent dans le métro, de repousser ceux qui sont à l’extérieur… S’ils avaient eu confiance en nous, en dix minutes nous nous serions dispersés nous-mêmes dans le calme. Heureusement, pas d’incident grave, et à 1h l’esplanade est déserte.

Expérience faite, je crois que cette initiative est belle, et j’encourage ceux qui le peuvent à la rejoindre. Beaucoup de jeunes, et des moins jeunes, légitimement énervés par le déni et l’injustice dont nous sommes l’objet de la part du pouvoir et des médias, basculent dans la violence. Je crois que la vraie résistance est là, dans la force spirituelle de cette jeunesse de Paris, qui est prête à défendre la vérité, qui ne cède ni à l’indifférence ni à des pulsions de violence, qui fonde sa force sur celle de l’intelligence, celle du cœur, celle de la foi. Ce soir encore, et les jours suivants, de plus en plus nombreux sans doute, « les Veilleurs » seront là, sentinelles de l’aurore. Source: sur un blog de Mediapart

Je retranscris ici le témoignage d’une jeune fille présente jeudi soir aux Invalides. N’ayant pas entendu parler de cette initiative dans les médias, à part sur un blog de Mediapart, je trouve intéressant de la relayer, d’autant que la méthode originale et pacifiste employée par ces jeunes contraste avec les récentes actions violentes qui contribuent à attiser la tension.

Il est 5h30, depuis une heure je ne peux plus dormir, les mots se bousculent dans ma tête : il faut que j’écrive. Ce message n’est pas un manifeste, il s’agit simplement pour moi d’exprimer ce que nous avons vécu, de déposer le poids de ce combat que nous avons mené, hier soir encore, avec les « Veilleurs », ce combat trop grand pour nous. Il s’agit aussi, puisque cela c’est fait comme cela, d’associer tous ceux qui ne peuvent être avec nous, mais dont le soutien et la prière nous ont permis de tenir.


A ceux qui doutent de ce témoignage – doute légitime, lorsqu’on en ignore la provenance – je voudrais juste assurer qu’il est vrai. C’est moi, Marie, qui l’écris ; je ne dis que ce que j’ai vu, de la manière la plus sobre possible, à tel point que ceux qui étaient là avant-hier m’ont jugée parfois « trop gentille ». Je ne cherche ni la polémique – je n’ai pas l’habitude d’en faire, ni à ce qu’on parle de moi – non, vraiment pas.


22h : La manifestation se termine, je rejoins calmement le groupe des Veilleurs. Ils ont changé de pelouse ; bien plus nombreux qu’hier, déjà encadrés par les CRS, qui néanmoins ne nous empêchent pas de les rejoindre. Axel est là, Alix à ses côtés ; ils ont investi dans un haut-parleur plus puissant, avec un micro, pour que tous puissent entendre (hier, nous avions donné chacun un euro à cet effet). Comme hier, ils nous exhortent à la résistance et à la paix intérieure, pendant que nous chantons doucement « l’espérance ». Malgré le nombre, l’ambiance est plus sereine, plus unie qu’hier soir. Certains montrent des portraits de Gandhi imprimés sur des feuilles de papier.


22h30 : Axel nous a annoncé d’emblée que la police a reçu l’ordre de nous déloger. Pour l’instant, les CRS nous quittent, ayant à faire un peu plus loin sur l’esplanade, où des groupes de manifestants refusent de se disperser. Nous écoutons Bernanos, puis Aragon, La Rose et le Réséda… Alix nous lit ensuite un article sur le gender, qui dénonce le projet du ministre Vincent Peillon, intimement lié à celui de la « loi Taubira », d’« arracher » les enfants aux convictions de leurs parents, pour « libérer » leur intelligence en leur enseignant qu’il n’existe pas de sexe biologique, mais seulement une identité de genre à construire librement – ce sont les mots même des textes officiels. Axel nous parle, rappelant que nous sommes forts parce que nous ne sommes pas là pour nous-mêmes, mais pour le plus faible que nous, l’enfant de demain, nos propres enfants, auxquels on veut nous interdire de dire que la complémentarité des sexes existe, et qu’elle est bonne.


23h : Le président des musulmans de Versailles prend le micro quelques minutes, expliquant qu’il nous a rejoints parce que son cœur le lui dictait. « Vous êtes les étoiles du monde ». Ma voisine me montre, à un mètre de nous, Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, un genou à terre, parmi nous. Lui aussi nous encourage brièvement (« Votre silence est plus fort que les mots »), puis encore l’abbé Grosjean, prêtre des environs de Versailles, qui nous a rejoints avec un autre prêtre.


23h15 : Les choses se gâtent. Les jeunes qui s’agitaient plus loin, poursuivis par les CRS, se rabattent brusquement vers nous, arrivent en courant, et se « réfugient » tout autour de notre groupe. Mouvement de panique ou manoeuvre de la police ? Les deux sans doute. Nous reprenons en choeur « l’espérance », pour montrer notre pacifisme et ne pas laisser ébranler notre paix intérieure. Les CRS nous encerclent. Mais cette fois, ceux qui semblent étonnés sont les jeunes qui viennent de nous rejoindre, qui juste auparavant ont peut-être jugé « cucu » notre manière d’agir, et qui maintenant s’asseoient progressivement parmi nous. Il y a quelques minutes, Axel nous a assuré que nous étions bien plus subversifs, plus dangereux pour le pouvoir, parce que notre force est inattaquable.


23h30 : Les CRS nous cernent tout près, avec casques et boucliers. Une seconde ligne se met en place, pour tenir à distance ceux qui nous regardent. De nombreux journalistes sont là, entre les CRS et nous, caméra, appareil photo ou portable en main. Nous chantons dans le calme. Axel nous informe que des policiers en civil sont parmi nous, repérables à leur oreillette (devant à ma droite, je vois quelques mains en désigner un silencieusement). Ils ont pour mission de créer parmi nous la panique. Axel ajoute : « Aujourd’hui, en France, ils sont payés pour cela. Nous leur pardonnons. » Bruit de sirène, première sommation : ceux qui le veulent peuvent se diriger tout de suite vers le métro, les autres seront interpellés. Aucune raison n’est donnée : nous n’avons rien fait d’autre que chanter, assis par terre sur une pelouse. Le gouvernement nous arrête pour des raisons politiques, pour le seul crime de n’être pas d’accord avec lui. Axel a répété les mots d’hier, sur le fait que ceux qui veulent ou doivent partir, le font en toute liberté et sans aucun jugement. Un certain nombre se lèvent, escortés à l’extérieur du cercle par les CRS. Nous resserrons les rangs.



23h45 : Le haut-parleur d’Alix et Axel est au bout de sa batterie, dernières consignes en cas de garde à vue, encouragements… plus rien. Pendant encore trois quarts d’heure, nous allons uniquement chanter en boucle les trois couplets de « l’espérance » pour rester unis. Axel a encore un petit mégaphone, mais très peu d’entre nous l’entendent. Au fil des minutes, des bribes me parviennent : « Demain, promet Axel, nous auront une meilleure sono, nous mettrons de la musique classique. Demain, nous imprimerons le chant de l’« espérance », nous l’imprimerons sur des centaines de papiers, chacun pourra l’apprendre. » Demain, demain… Puis, c’est la voix d’Alix : « vous êtes en train d’écraser le mensonge »… Deuxième sommation : personne ne bouge. Je n’ai rien d’une extrémiste, mais j’ai l’intime conviction qu’il faut rester, nous sommes tellement dans notre bon droit, nous n’avons rien fait, et la disproportion est telle entre leurs moyens et les nôtres ! Nous sommes environ trois cent à être restés. Alors les gendarmes arrivent, et commencent à enlever, un par un, ceux qui sont situés le plus à droite du groupe, et à les traîner jusqu’au « panier à salade ». Accrochés, serrés, toujours nous chantons, couvrant les cris de panique qui jaillissent parfois. Parfois un cri plus fort retentit, pour provoquer la terreur, sans doute celui d’un policier en civil, couvert aussitôt par des « chut » indignés et par le chant : ils ne parviennent pas à nous faire peur.


Minuit : Le bus est plein : une cinquantaine de prisonniers, pris au hasard, ceux qui étaient dans ce coin-là ; d’autres dans les camions de police, environ quatre-vingt en tout semble-t-il. Le chef de la police nous supplie presque de rentrer : « vous pouvez encore vous rendre au métro, et rentrer chez vous ». Peu se lèvent. Nous chantons, et ceux qui sont à l’intérieur du bus nous accompagnent en tapant sur les murs et les fenêtres.


Minuit quinze : Le bus est parti. Les policiers ne savent plus quoi faire de nous. Leurs avertissements sont couverts par le chant. Il ne reste que quinze minutes ; nous leur avons dit, nous partirons dans le calme à minuit et demie. Mais ils ont des ordres ; alors ils continuent à nous emmener de force : ils se mettent à deux, somment un jeune de se lever et, celui-ci n’obtempérant pas, le tirent et le lèvent plus ou moins violemment, selon la résistance qu’il oppose. Plusieurs ont leur matraque à la main. Parfois des coups, je perçois notamment un cri de fille, puis un attroupement de journalistes et de policiers… Il y aura quelques blessés.


Minuit vingt : Des députés nous ont rejoints, paraît-il. Les quelques journalistes qui sont restés se concentrent sur eux. Les CRS continuent de nous emmener un à un, nous continuons de chanter, et nous comptons les minutes en les voyant se rapprocher. Je n’ai pas peur, cela m’est bien égal d’aller en garde à vue : du moment qu’un tiers d’entre nous y sont, autant y aller tous avec eux ! Du moment que nos dirigeants sont capables d’aller jusque là pour nous faire taire… En fait, ceux qui sont enlevés de force lors de cette « deuxième série » sont tout simplement ramenés au métro, nous ne le saurons qu’ensuite. Un CRS s’énerve de la résistance que lui oppose un jeune et s’écrie violemment : « Mais arrêtez ! Vous nous empêchez de faire notre boulot ! » Alors là, c’est très fort ! Quelques exclamations fusent parmi nous, même pas de colère ou de vindicte, plutôt de bon sens, presque d’humour : la situation est tellement absurde ! C’est nous qui empêchons les CRS…


Minuit vingt-cinq : Il reste cinq minutes. Nous ne sommes plus que quelques-uns. Axel et Alix ont été emmenés. Les CRS sont tous proches de moi, ils emportent la jeune fille juste devant, puis s’en prennent au garçon qui était à côté d’elle. Celui-ci résiste, accroché à celui de derrière : un CRS tape avec sa matraque pour le faire lâcher, mais n’y parvient pas. Nous comptons les dernières secondes.


Minuit et demie ! D’un seul homme, nous nous levons, victorieux. Nous reprenons le chant. Nous affirmons calmement que nous allons rentrer : nous n’avons pas cédé à la force, nous partons librement, à minuit et demie, comme nous l’avions décidé. Côté CRS : « resserrez les rangs ! ». Nous sommes peut-être une cinquantaine, au milieu d’un cercle très étroit de boucliers. Nous ne montrons pas d’autre signe de violence que de ramasser dans la bonne humeur les bougies, les papiers et les affaires semés sur place, pour laisser propre la pelouse des invalides. Puis les CRS nous escortent en groupe jusqu’au métro. Chez nous paix incroyable, et même bonne humeur : certains essaient d’échanger quelques plaisanteries avec les CRS… Cette fois, vraiment pas d’autre choix que de prendre le métro, même si on souhaite rentrer à pied ou à vélo. Alors nous obtempérons, espérons que nous pourrons sortir aux prochaines stations, ce dont certains ont été empêchés hier soir jusque bien tard…


Voilà ce qui se passe, en France, le 18 avril 2013. De nombreux quartiers ont besoin des forces de l’ordre pour assurer leur sécurité, mais nos dirigeants ont préféré mobiliser des centaines de CRS pour arrêter des jeunes qui chantaient et écoutaient des textes, assis sur l’herbe. Ils veulent nous discréditer et nous faire taire, parce que nous osons proclamer que nous préférons le bien et la vérité à l’idéologie et au plaisir égoïste du moment.


Ce soir encore, nous sommes victorieux, mais cette victoire a un goût amer. Amer, pour ceux qui ont été emmenés cette nuit au poste, innocents désignés au hasard par l’arbitraire du pouvoir. Amer, pour ceux qui ont reçu des coups, qui ont été blessés, pour rien. Amer surtout, de voir comment répondent nos dirigeants aux aspirations de notre jeunesse qui aime le bien et la concorde, l’intelligence et la culture : par le mensonge et la violence.


à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Les invalides et l’histoire…

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le Pape à l’endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le Pape à l’endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792 en obéissance au Roi, alors qu’ils avaient gagné la première manche et reçu l’ordre de cesser le combat du Roi lui-même.

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux”, a dénoncé Benoît XVI devant plus de 260 000 personnes réunies sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, dans la matinée du 13 septembre 2008. Lors d’une grande messe au cour de Paris, le pape a les fidèles à fuir “le culte des idoles” et a lancé un appel “confiant” aux “jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale”.

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux”, a ainsi affirmé Benoît XVI en reprenant les paroles de l’apôtre saint Paul. “L’argent, la soif de l’avoir, du pouvoir et même du savoir n’ont-ils pas détourné l’homme de sa Fin véritable ?”, s’est demandé le pape devant un parterre d’hommes et de femmes politiques dont le chef du gouvernement français, François Fillon, la garde des Sceaux Rachida Dati, ou encore Bernadette Chirac.

Fuir le culte des idoles

Devant une esplanade comble, Benoît XVI a alors appelé les fidèles à “fuir les idoles” créées par “le monde contemporain”. “L’idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume des apparences”, a-t-il ajouté.

Le pape, près de l’autel réalisé par les jeunes de la Fondation d’Auteuil, a alors mis en garde contre la “tentation d’idolâtrer un passé qui n’existe plus, en oubliant ses carences, tentation d’idolâtrer un avenir qui n’existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l’homme réalisera le bonheur éternel sur la terre !” “Fuyez le culte des idoles, ne vous lassez pas de faire le bien !”, a-t-il lancé.

“Cette condamnation radicale de l’idolâtrie n’est en aucun cas une condamnation de la personne de l’idolâtre”, a ensuite affirmé Benoît XVI au cours d’une messe très recueillie. “Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l’état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon”.

Dans son homélie, le pape a également invité les fidèles à “faire usage” de leur “raison” et de leur “foi” pour “parvenir à Dieu”. “C’est le culte des idoles qui détourne l’homme de cette perspective, et la raison elle-même peut se forger des idoles”, a-t-il affirmé. “Demandons donc à Dieu qui nous voit et nous entend, de nous aider à nous purifier de toutes nos idoles, pour accéder à la vérité de notre être, pour accéder à la vérité de son être infini !”

Répondre au Christ

Devant une foule composée de beaucoup de familles et de jeunes, Benoît XVI a enfin lancé “un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n’ayez pas peur !” N”‘ayez pas peur de donner votre vie au Christ !”, a lancé le pape. “Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l’Église ! Rien ne remplacera jamais une messe pour le Salut du monde ! Chers jeunes ou moins jeunes qui m’écoutez, ne laissez pas l’appel du Christ sans réponse”, a-t-il insisté.

Un chœur majestueux de près de 2000 personnes rassemblant toutes les chorales d’Ile de France avait pris place près du grand podium de bois blanc où 12 oliviers, symboles de paix, avaient été installés.

Comme il est désormais de coutume depuis mai dernier, Benoît XVI a distribué la communion à quelques dizaines de fidèles à genoux et à la bouche.

Plus de 260 000 fidèles

Au début de la messe, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait évoqué devant le pape la présence d’un “groupe important de jeunes” qui, tout au long de la nuit, ont rejoint l’Esplanade des Invalides, traçant “dans la ville endormie un chemin de lumière, signe de l’espérance que représentent leur foi chrétienne et leur engagement dans la cité”.

A 3h du matin, près de 60 000 jeunes avaient déjà rejoint le cadre majestueux des Invalides. Au petit matin, près de 45 000 brioches préparées dans la nuit par les boulangers d’Ile de France leur avaient été distribuées.

Plus de 260 00 fidèles ont participé à cette messe sur l’Esplanade des Invalides ainsi que sur une place proche où avaient été installés des écrans géants. La messe à été concélébrée par 1500 prêtres et quelque 90 cardinaux et évêques.

MS

« Honneur et Fidélité ». la devise des Suisses désarmés et massacrés, morts pour le Roi.

« On a comparé la journée du 10 août à celle des Thermopyles. Les Spartiates combattaient pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leur gloire, pour leur patrie, pour les autels de leurs dieux, les Suisses pour le sentiment du devoir, de la foi aux serments, de l’honneur de leur pays. Les Spartiates et les Suisses savaient d’ avance qu’ils marchaient à une mort inévitable; ils l’ont acceptée de sang-froid, sans délibérer ni se plaindre. »
Colonel Pfyffer.


Plus de 930 signataires à ce jour demandent simplement et tranquillement le transfert de la plaque commémorative à la mémoire des Gardes Suisses assassinés les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 (dévoilée devant le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre 2005) du Musée de l’Armée aux Invalides à la Chapelle Expiatoire.

Les signataires ont tout à fait conscience que l’ ensemble des Gardes Suisses n’ a pas été « inhumé » en ce seul lieu. Il n’ en reste pas moins le plus représentatif et le plus symbolique aux yeux de l’ Histoire.

Plus d’ un million de Gardes Suisses ont servi la France…. La moitié d’ entre eux sont morts pour la France…

http://www.youtube.com/watch?v=cHO9l8YccVM

N’ est-il pas temps de leur rendre un hommage particulier?

« Ὦ ξεῖν’, ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα, τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι »
— Hérodote, 7, 228

« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois. »
” Passant, va dire au monde que les Suisses sont morts pour obéir aux lois de Dieu “

http://www.swissinfo.ch/fre/dossiers/paris/L_horreur_aux_Tuileries.html?siteSect=21201&sid=7320399&cKey=1167893931000&ty=st

Famille et argent

Jean de Siebenthal

Généralités

Celui qui vous parle est mathématicien ; il n’est pas financier.
Cependant, il ne peut s’empêcher d’être stupéfait en considérant certains
certains résultats : la télévision nous apprend par exemple que dans
l’affaire relative au crash de Swissair, un montant supérieur à 700
millions de francs figurait au titre d’une dette portant uniquement sur
des intérêts.
Cela étant, on a là l’indice d’un problème très profond, que
l’on peut considérer dans le cas de la famille qui songe à s’établir ou à
se développer, à bâtir, à acheter une voiture par exemple. Si elle n’arrive
pas à économiser en temps utile, elle se voit dans l’obligation de
contracter un emprunt, auprès d’une banque, ou autrement. Il y a là
matière à réflexion, car aujourd’hui, il est impossible d’emprunter, sans
recourir à un taux fixé par le prêteur, par une banque, avec un plan de
remboursement.
Prenons un exemple aussi simple que possible : M. A
emprunte 100 francs à M. B. La somme due se monte donc à 100 francs
; elle est normalement indépendante du temps ; M.A peut signer un
papier: je dois 100 francs à M. B. Mais B va exiger que le temps soit de
la partie, et qu’au bout d’une année, A lui fournisse 120 francs (intérêt
20 %). En composant, au bout de deux ans, la somme prétendûment due
se monte à 144 francs, etc. Sans rien faire, sans aucun travail de B, ce
dernier s’attend à empocher 44 francs de plus. Seul le calendrier a
fonctionné. B pratique ainsi l’usure, il recueille les fruits d’une terre
qu’il n’a pas cultivée. C’est un usurier. Si vous mettez 100 francs dans
un coffret, et attendez une année, vous retrouverez vos 100 francs :
l’argent, de soi, est stérile.
Réclamer plus a toujours été très mal qualifié par tous les
grands auteurs, par les philosophes, les Conciles (Nicée en 325, Reims
en 1583), les Pères de l’Eglise (Saint Grégoire de Nazianze), accusant
les usuriers de vol, de fraude, de rapine, d’idolâtrie, de simonie, de crime
même, de viol du septième commandement, etc.
Le catéchisme du Concile de Trente est catégorique :
– L’usure est tout ce qui se perçoit au delà de ce qui a été
prêté, soit argent, soit autre chose qui puisse s’acheter et s’estimer à prix
d’argent. – Il est écrit dans le Prophète Ezéchiel (15) : « Ne recevez ni
usure ni rien au delà de votre prêt. » Et Notre-Seigneur nous dit dans S.
Luc (16) : « Prêtez sans rien espérer de là. » Ce crime fut toujours très
grave et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime : Qu’estce
que prêter à usure ? Qu’est-ce que tuer un homme ? pour marquer
qu’à leurs yeux, il n’y avait pas de différence. En effet prêter à usure,
n’est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois la même chose, ou bien
vendre ce qui n’est pas ?
Notre civilisation, hélas caractérisée par le viol systématique
des dix commandements, n’en oublie aucun !
Réfléchissons, si A emprunte à B, c’est qu’il est en position de
faiblesse ; B va en profiter pour hypothéquer les efforts de A. ” Mon
cher, tu vas couvrir les risques que je cours, avec un intérêt, et plus le
temps s’écoule et plus tu me dois. C’est toi qui vas assurer le rendement
de mes 100 francs ; tes risques, je m’en moque. Ainsi A va s’épuiser à
couvrir les risques hypothétiques de B, qui prend ainsi les allures d’un
profiteur.
Notons que l’emprunteur A devient propriétaire des choses qui
lui sont prêtées, et que dans le prêt, celui qui emprunte demeure obligé,
tenu, de rendre la somme même empruntée. De plus, l’emprunteur,
maître de la chose prêtée, est seul chargé de tous les risques, et que le
profit toujours incertain doit lui appartenir.
Prenons divers exemples, avec intérêt 0 d’abord, puis divers
cas avec intérêt composé à 20%, puis un cas avec intérêt composé à 10 %

Situation «normale»

Famille et argent

Considérations diverses

En face du monde nouveau créé par les découvertes
scientifiques, les transformations industrielles et les révolutions sociales,
l’Eglise ne doit rien abandonner de la -doctrine que lui ont léguée les
siècles passés, les Pères de l’Eglise et les grands scolastiques du Moyen
Age sur la grave -question de l’usure. Elle a donné des solutions
pratiques pour les confesseurs, mais elle a refusé de se prononcer
doctrinalement, attendant de juger à ses fruits l’arbre économique
qu’avaient planté, hors de son champ, la Réforme et la Révolution.
Mais voici que ces fruits apparaissent et sont jugés de plus en
plus mauvais. Les économistes eux-mêmes commencent à se demander
avec angoisse quels épouvantables abus et quelles douloureuses misères
va créer le capitalisme moderne, dont l’une des affirmations
fondamentales est le droit absolu de l’argent à produire intérêt.
L’effondrement des deux tours du World Trade Center à New
York ne serait-il pas le signe d’une décadence ?
On commence à se retourner vers la doctrine de l’Eglise
comme vers une doctrine de salut. Il est temps de revenir vers des écrits
solides.

Encyclique Vix pervenit ( Benoît XIV )

…l. – L’espèce de péché qu’on appelle usure réside
essentiellement dans le contrat de prêt (mutuum). La nature de ce contrat
demande qu’on ne réclame pas plus qu’on a reçu. Le péché d’usure
consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu’il n’a reçu
et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit, en plus du
capital rendu. Ainsi tout profit de ce genre, qui excède le capital, est
illicite et usuraire.
La raison qui rend juste ou injuste la perception d’un intérêt
dans le contrat de prêt, ce n’est pas tant que l’emprunteur en tire profit ou
non, mais plutôt que le prêteur se prive d’un profit estimable en argent.
Le titre, qui donne droit à un profit ou à une compensation, doit être
formellement cherché, non pas dans l’utilité que l’autre va tirer de mon
acte, mais dans l’utilité dont je me prive en faveur de cet autre, bien que
ces deux choses soient souvent unies et dépendantes l’une de l’autre.
Aussi formellement et directement le péché d’usure ne résulte pas, … de
ce que le contrat de prêt est un prêt de consommation ou de production
pour l’emprunteur, comme quelques-uns le pensent, mais de ce que, en
général, ou pour le prêteur dans des cironstances particulières où il se
trouve, l’argent est productif ou non. Telles sont les raisons pour
lesquelles celui qui donne de l’argent à un autre peut demander à cet
autre une compensation sans injustice. Il n’importe pas au point de -vue
de la justice que l’emprunteur perçoive un profit ou non ».
En résumé celui qui confie de l’argent à autrui sous la forme
d’un contrat de prêt ne doit vouloir un intérêt que pour se compenser des
pertes qu’il subit du fait de ce contrat. S’il a en confiant cet argent une
autre intention, celle de participer au bénéfice éventuel, réalisé par autrui
avec cet argent, il n’y a pas en réalité un contrat de prêt mais un contrat
dont on peut déterminer la nature. C’est l’intention du propriétaire de
percevoir, ou une indemnité pour pertes subies, ou un profit pour
bénéfice réalisé, qui détermine la vraie nature du contrat passé et les
devoirs qui en résultent.

Une absurdité

J’ai cautionné une somme de Fr 300’000.-que je dois
rembourser, en payant un intérêt fixé à 5% pour simplifier, avec un
amortissement insignifiant. Chaque année, je verse à la banque un intérêt
de 15 000 Fr. En 20 ans, je verse à la banque Fr 300’000, et je n’ai rien
remboursé. La banque empoche sans rien faire, et elle peut continuer
cette opération fructueuse. N’est-ce pas aussi un vol ? Le principe selon
lequel le temps, c’est de l’argent, n’est-il pas immoral ?
Une mutation de civilisation devient urgente. Arrêtons ces
pratiques insensées.
Jean de Siebenthal

Doctrine sociale chrétienne

Nos Pèlerins de saint Michel de Pologne ont traduit dans leur
langue, les trois brochures de notre fondateur Louis Even, qu’ils ont
éditées en un seul livre, et ils lui ont donné le titre : « GLOBALNE
OSZUSTWO 1 D, (L’escroquerie mondiale et le moyen de s’en sortir).
La couverture représente Jésus qui chasse les voleurs du Temple.
Vous lirez ci-dessous la lettre de Mgr Edward Frankowski qui
constitue l’avant-propos de ce livre. Sans aucun doute, ces lignes de Mgr
Frankowski encourageront les « assoiffés de justice » à lire les écrits de
Louis Even; elles auront pour effet de donner une nouvelle ferveur aux
apôtres du Crédit Social, qui mènent le bon combat depuis 65 ans.
Avant-propos de Mgr Edward Frankowski évêque auxiliaire
de Sandomierz en Pologne pour le livre de Louis Even qui contient
« L’Ile des Naufragés », « Qu’est-ce que le vrai Crédit Social » et « Une
finance saine et efficace »
La collection « Autour du Crédit Social » rencontre un plus
grand intérêt alors que la scène politique et économique de notre pays
s’assombrit davantage. Sur les ruines du communisme, occupées par les
gens en place lors de l’écroulement du système, se superpose une vague
toute aussi destructive de postmodernisme provenant de l’Ouest, le
capitalisme sauvage qui vole le peuple, et veut s’accaparer sans scrupule
du pouvoir et de l’argent, non pas pour la nation, mais pour quelques-uns.
L’État s’abaisse davantage, et les puissances d’argent internationales
deviennent plus fortes. Par conséquent, le pouvoir de l’État diminue
continuellement au profit des forces du marché. Il semble que Jean-Paul
II avait ces tendances à l’esprit lorsqu’il déclarait à Sosnowiec, en
Pologne, le 14 juin, 1999 :
« Un peu partout, au nom des lois du marché, on oublie les
droits de l’homme. Ceci survient par exemple lorsque l’on estime que le
profit économique justifie la perte du travail pour quelqu’un qui, en plus
du travail perd la possibilité de vivre et de pouvoir faire vivre sa famille.
Ceci survient aussi lorsque, pour augmenter la production, on refuse à
celui qui travaille le droit de se reposer, de s’occuper de sa famille, de
programmer sa vie de tous les jours. C’est toujours ainsi lorsque la
valeur du travail est définie non pas en fonction de l’effort de l’homme
mais du prix du produit, et ceci a également pour conséquence que la
rémunération ne correspond pas à la fatigue ».
On pourrait dire que notre nation est devenue semblable au
« gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie
et du pauvre Lazare. L’ampleur du phénomène met en cause les
structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et
commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses,
régissent l’économie mondiale : ils s’avèrent incapables de résorber les
injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux
exigences éthiques du présent. » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, n.
16.)
On devrait promouvoir le développement d’un monde meilleur
pour la vie publique de notre pays par l’introduction de principes
chrétiens, surtout dans le domaine économique. L’argent n’est pas le seul
problème, mais c’est le plus urgent à régler, parce que tous les autres
problèmes sont causés par l’argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de
créer l’argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et
gouvernent le crédit et l’administrent à leur gré. Ils veulent nous mener
au point où, pendant la moitié de l’année, nous vivons de ce crédit, et
l’autre moitié, travaillons pour les taxes.
« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme
économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans
leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique
Quadragesimo Anno, n. 106.) « L’État… est tombé au rang d’esclave et
devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les
ambitions de l’intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)
Le pouvoir de l’argent ou, en d’autres mots, le pouvoir des
financiers internationaux, repose dans l’ignorance du peuple. Les
financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira
leur escroquerie. L’Etat retrouvera alors sa force, et toute la société
deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force
publique. L’application de l’esprit chrétien dans la politique est donc la
mission la plus importante et la plus urgente de l’histoire polonaise.
Une réforme économique pourrait être appliquée,
spécialement par l’application du système de Crédit Social, qui est en
accord avec la doctrine sociale de l’Église catholique. Il semble donc que
les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement
dignes d’être considérées par les plus hautes autorités économiques et
politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d’appliquer
ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous
permettront de comprendre et d’élucider au plus haut point la situation
dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des
solutions en accord avec la doctrine sociale de l’Église catholique.
J’exprime ma reconnaissance et mes remerciements aux
membres de la rédaction du journal Vers Demain, ainsi qu’aux auteurs et
à la maison d’édition de la collection « Autour de la doctrine du Crédit
Social », pour tout cela. Ce journal et cette collection n’ont pas seulement
une valeur scientifique, mais aussi une valeur de vulgarisation, pour
rendre ces idées accessibles à la population. C’est ce qu’est la présente
œuvre de Louis Even, « L’escroquerie mondiale et le moyen de s’en
sortir ». A tous les éditeurs, rédacteurs et lecteurs de Vers Demain, je
vous bénis de tout mon cœur !
Mgr Edward M. Frankowski
Evêque auxiliaire de Sandomierz, Pologne

La Suisse aura le dernier mot

« Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot ».

 Victor Hugo

« encore faut-il qu’elle le dise ».

Denis de Rougemont dans son livre


La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux


http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/05/le-plein-emploi-cest-un-revenu-digne.html


 LA  BATAILLE  FINALE  DE  LA  CHRÉTIENTÉ  SE  FERA  AUTOUR  DU PROBLÈME  DE  L’ARGENT,  ET  TANT  QUE  CE PROBLÈME  NE  SERA  PAS  RÉSOLU, IL NE POURRA Y AVOIR  L’APPLICATION  UNIVERSELLE  DU CHRISTIANISME —
 

Honoré de Balzac


Le plein emploi, c’est un revenu digne, selon Syna.

Le Dividende Universel, la nouvelle société


Kurt Regotz, Président du deuxième syndicat Suisse, la SYNA, donne son soutien à l’initiative populaire Suisse pour un revenu de base inconditionnel:

„Peut-être devons-nous, en tant que syndicat, redéfinir le but du plein-emploi. Peut-être devons-nous dire: le plein-emploi n’est pas que chacun bénéficie d’un emploi rémunéré, mais le plein-emploi, c’est que chacun puisse vivre dans ce monde, comme il le souhaite“

Le lien vers la vidéo en Allemand 
http://www.grundeinkommen.ch/gewerkschaft-fur-das-bedingungslose-grundeinkommen/

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.

Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.
Le Dividende Universel, le DU

Le socle d’un nouveau projet de société.

Les robots doivent devenir nos serviteurs et non les hommes esclaves de financiers cupides…






Les bouleversements économiques et sociologiques posent à nouveau de façon aiguë la question de la répartition des richesses et de la sécurisation des personnes face au risque d’exclusion. Le principe du Dividende Universel répond à cette demande, à la fois comme ultime filet de sécurité pour les plus démunis, mais aussi comme reconnaissance de la participation de chacun à la richesse nationale.






Journée Européenne du Revenu de Base


Suivi par la plupart des réseaux en place, la journée européenne du revenu de base à pour but de célébrer et de faire connaître le principe de l’allocation universelle. 
L’ensemble des réseaux européens promoteurs d’un revenu de base inconditionnel (Basic income en anglais, Grundeinkommen en allemand…) a choisi la date du 9 mai, Journée de l’Europe, pour être celle du droit au revenu. 
Cette page, mise en place pour l’opération, est l’occasion d’à la fois d’informer les personnes qui découvrirons le sujet par les tracts distribués et les actions réalisées en France mais aussi de permettre un premier contact avec la plateforme http://www.revenudebase.info qui offrira bientôt un espace privilégié aux acteurs francophones. 
De plus, vous trouverez ci-dessous les outils pour, vous aussi, participer à la promotion de cette journée et, plus généralement, du revenu de base.

www.revenudebase.info

Plateforme pour le Revenu de Base

Co-animé par la communauté des partisans du revenu de base, le site revenudebase.info sera la plateforme phare pour promouvoir le concept dans la sphère francophone. 
Ce site couvrira à la fois l’actualité du revenu de base en France et à l’étranger, mais sera également le repère pour retrouver tous les événements à travers la France, ainsi que pour rentrer en contact avec des groupes locaux d’action ou d’autres projets spécifiques.

Le Revenu de Base, qu’est ce que c’est ?

Pourquoi devient-il nécessaire aujourd’hui ?

Un modèle social à bout de souffle
La France est pourtant un pays riche, non ?
Basé sur la croissance et le plein emploi, notre modèle social construit dans un contexte d’après-guerre est en grave conflit avec la réalité bien différente de notre société d’aujourd’hui.
Développement économique foudroyant, énormes gains de productivité et mondialisation réduisent inlassablement le nombre d’emplois autant que les d’opportunités d’entrepreneuriat.
En conséquences, une partie toujours plus grande de notre population est faiblement rémunérée pour son travail, notamment à cause de la pression du chômage, tandis que d’autres sont tout simplement privés d’emplois et doivent se contenter de quelques aides sociales drastiquement contrôlées.
Ainsi, l’article 25 des droits de l’homme est insidieusement remis en cause.
Bien sûr ! Par le travail et l’inventivité des générations qui se sont succédées, nous possédons aujourd’hui les moyens de nourrir et de loger chacun de nos concitoyens. Un agriculteur produit aujourd’hui autant que 8 agriculteurs il y a 50 ans.
Nous avons ainsi le potentiel permettant de prodiguer à tous les soins vitaux, de donner à tous un accès au logement, à l’éducation, à la justice, à la culture… de rendre nos infrastructures accessibles à tous.
Que nous manque-t-il alors ? Simplement un système social encourageant un développement dans le sens du bien-être de tous, motivant la participation de chacun dans le fonctionnement de la société sous forme d’activités lucratives ou non. C’est ce que propose le revenu de base.

Et concrètement, ça donne quoi ?

Qu’est-ce que c’est ?
Quels impacts ?
Le revenu de base est un revenu versé à chaque membre d’une collectivité pour lui permettre de subvenir à tous ses besoins de base, tels qu’ils ont été décrits dans l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Le revenu de base est de plus :

  • inconditionnel, versé sans contrepartie ;
  • cumulable avec tout autres revenu ;
  • versé de la conception à la mort.
Le revenu de base peut remplacer la majeure partie des dispositifs sociaux et fiscaux actuels tout en conservant certaines aides spécifique.
Son principal atout est de permettre une société où chacun s’investit librement là où il l’entend, dans des activités lucratives ou non :

  • production de biens ou de services ;
  • actions pour la société ou la démocratie, bénévolat ;
  • protection et défense de l’environnement ;
  • projets personnels ou pour la famille, le quartier …
Est-ce réalisable ?
La mise en œuvre d’un revenu de base, concept soutenu par plusieurs prix Nobels d’économie, dépend avant tout de la volonté de chacun de changer de paradigme, de changer son point de vue sur soi-même et les autres. De nombreuses solutions sont envisageables, certaines ayant déjà fait l’objet de publications officielles.

http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html 

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf 

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus: 
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

LA FABRIQUE DE PAUVRES
11 millions en Allemagne, 9 millions en France : c’est le nombre de personnes, comprenant de nombreux enfants, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté dans ces deux pays, pourtant parmi les plus riches d’Europe. Cette misère n’est ni un choix ni une fatalité. Elle est le produit d’un changement de paradigme économique et politique ayant débouché sur un nouveau système. En Allemagne, des mères de famille jonglent entre des allocations chômage dérisoires et des “minijobs” à 400 euros. Dans les cités françaises, l’ascenseur social est en panne. En Espagne, les services sociaux sont asphyxiés par la baisse des crédits et des familles endettées se retrouvent à la rue alors même que les banques ne parviennent plus à vendre les logements vacants qu’elles ont saisis. Autant de témoignages qui illustrent une pauvreté “héritée” dès l’enfance et le sentiment d’impuissance et de honte de ceux qui en sont victimes. Sociologues et politologues mettent en garde : dans des sociétés européennes “en situation d’urgence”, le démantèlement de l’État providence pourrait bien être une bombe à retardement.
(Allemagne, 2012, 52mn)
SWR


Date de première diffusion :
Mar., 27 nov. 2012, 22h48


http://www.youtube.com/watch?v=okY99K-UTA4

La solution:

Le capital social à la suisse…

Ce n’est pas le nombre qui combat et qui triomphe, c’est le courage ! » (Juan de MARIANA)
Courriel : vallet.baux@wanadoo.fr
Souvenons nous :
Le 10 août 1792, le roi Louis XVI est avec sa famille au palais des Tuileries, défendu par 1.100 Gardes Suisses et quelques-uns des Gardes Nationaux et gendarmes restés fidèles au Roi. Danton, qui veut en découdre avec ce monarque qui refuse de signer certains décrets, mobilise environ 17.000 hommes et les envoie aux Tuileries.
Alors que les Gardes Suisses viennent de surmonter victorieusement le premier assaut, Louis XVI leur donne l’ordre de cesser le feu et de regagner leur caserne à Courbevoie. En chemin, ils sont massacrés, assassinés par les assaillants du palais, puis atrocement mutilés par une foule en folie.
630 Gardes meurent ainsi, et 156 sont faits prisonniers. Sans défense, ils seront à leur tour assassinés puis mutilés dans leur prison lors des massacres du 2 septembre 1792. Leurs corps seront jetés dans un vaste charnier, à l’endroit où Louis XVIII fit construire la Chapelle Expiatoire.
C’est une simple goutte de sang, puisque la Révolution française fera entre 600.000 et 800.000 victimes. Mais l’heure de toutes les repentances, du débat sur la colonisation au refus de célébrer le bicentenaire de la victoire d’Austerlitz, est peut-être aussi celle d’assumer entièrement notre passé.
En témoignage de reconnaissance et d’amitié au peuple suisse, les signataires demandent que la plaque à la mémoire des Gardes Suisses, dévoilée en France par le Président de la Confédération Helvétique, Monsieur Samuel SCHMID, le 18 novembre 2005, actuellement conservée aux Invalides et portant l’inscription suivante :
«Invictis pax-per vitam fortes, sub iniqua morte fideles
À la loyauté et au courage des Suisses
En l’honneur de tous ceux qui ont vaillamment combattu et se sont sacrifiés pour rester fidèles à leur serment lors des journées des 10 août, 2 et 3 septembre 1792
Sont tombés en combattant avec vaillance et reposent en ce lieu : 26 officiers, environ 760 soldats
Ont survécu grâce à l’habileté de leurs amis : 16 Officiers, environ 350 soldats»
soit transférée à la Chapelle Expiatoire, construite sur le lieu du charnier qui recueillit leurs dépouilles et y soit fixée, signe visible du devoir de mémoire notre pays.
À transmettre à : « Pétition Gardes Suisses »
Cedex 62 – 21250 CORBERON
(Ou par courriel à : vallet.baux@wanadoo.fr)
Le Conseiller fédéral Samuel Schmid, dans le cadre de ses fonctions, ouvrait il y a peu les journées 2006 des Forces terrestres, à Thoune(Oberland bernois) et déclarait :
« La population suisse veut l’armée, elle veut et doit la voir »
En écho, nous déclarons :
« Les Français veulent et doivent se rappeler les sacrifices des Gardes suisses, leur sens de l’honneur et de la fidélité ! »

Le Lion de Lucerne

A Lucerne, en Suisse alémanique, un monument a été élevé en 1821 en souvenir de ces Gardes Suisses morts aux Tuileries.

Encastré dans la roche, un lion couché, blessé à mort, aux traits marqués par la douleur. Au creux d’une de ses pattes il serre une fleur de lys, symbole de la monarchie française.

Le «morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde», a écrit l’écrivain britannique Mark Twain.

Helvetiorum Fidei ac Virtuti (À la loyauté et à la bravoure des Suisses). Le lion mourant est présenté empalé par une lance, couvrant un bouclier portant la fleur de lys de la monarchie française ; un autre bouclier à côté de lui porte les armoiries de la Suisse. Une inscription sous la sculpture répertorie les noms des officiers et le nombre approximatif des soldats morts (DCCLX soit 760) et survivants (CCCL soit 350).
  1. François de Siebenthal: Le Dividende Universel, la nouvelle société

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-dividende-universel-la-nou…

    15 oct. 2009 – Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée 

  2. François de Siebenthal: Oeuvres à faire avec le dividende

    desiebenthal.blogspot.com/…/oeuvres-faire-avec-le-dividen

    Il y a 2 jours – Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, 

  3. François de Siebenthal: Le Roi bat monnaie:un dividende pour tous 

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-roi-bat-monnaieun-dividen

    24 mars 2013 – Une video en 3mn pour présenter un dividende pour tous, alias revenu de base. Les européens peuvent signer online sur 

  4. François de SiebenthalDividende universel par les robots libérateurs.

    desiebenthal.blogspot.com/…/dividende-universel-par-les-ro…

    1 juil. 2010 – Le principe du Dividende Universel répond à cette demande, à la fois comme ultime filet de sécurité pour les plus démunis, mais aussi comme 

  5. François de SiebenthalDividende inconditionnel en Suisse – Scoop.it

    www.scoop.it/…/francois-de-siebenthaldividende-inconditi…

    Le temps est venu pour un revenu de base inconditionnel en Suisse. La question touche plus de gens, et faire progresser le mouvement revenu de base.

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal 
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.

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