D’une rive à l’autre



d’une terre à l’autre,
HOCINE AÏT-AHMED
s’en est allé dans la paix
le 23 décembre 2015 à Lausanne
Son épouse:
Djamila
Ses enfants:
Jugurtha, Salah et Bouchra
Ses petits-enfants:
Aïda, Yalhane, Mina et Badr
Ainsi que les familles parentes, alliées et amies,
vous convient à la cérémonie qui se tiendra le mardi 29 décembre à
11 heures, au Centre funéraire de Montoie, chapelle B à Lausanne,
afin que tous ses amis de Suisse puissent lui rendre un dernier hommage
avant son départ pour l’Algérie.
Sa famille remercie son ami de toujours Dr. Houchang HADJIKHANI ainsi que
les Dr. Marisa PINIZZOTTO, Franco DI BENEDETTO et François REYMOND. Nous
remercions également pour son dévouement attentionné tout le personnel
des urgences du CHUV ainsi que de la Médecine interne (16ème étage)
pour leur prise en charge diligente de Hocine Aït-Ahmed.
«…Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir.
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ; (…)
Tu seras un homme, mon fils.» If, Rudyard Kipling

Cet avis tient lieu de faire-part.

M. Hocine Aït Ahmed s’est réfugié en Suisse après un séjour aux USA. Dans le numéro de juin 2005 de la revue Ensemble, organe de l’Association culturelle d’éducation populaire, il a notamment écrit :

« Chasser les pieds-noirs a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale. » …


« N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les pieds-noirs et leur dynamisme – je dis bien les pieds-noirs et non les Français -, l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. » 

« Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! » sic






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