Mobilisation générale … UBS, USA …tricheries démocratiques et bancaires.

Mobilisation générale. Pour le respect et l'honneur de nos valeurs démocratiques. la résistance aux  corruptions

Ce lundi et surtout ce mardi sont les pires jours pour faire voter, surtout contre l'accord UBS USA, pour de multiples raisons.
Avancer ce vote est inadmissible et cette modification doit être refusée. Le vote était prévu pour ce vendredi.
Les manipulateurs jouent de l'agenda pour leurs sinistres dessins de tricheries honteuses et irrespectueuse de nos valeurs démocratiques.

Personne de bonne foi ne peut accepter cette tentative de coup d'état contre le Souverain et nos élus.

Même les partisans du oui se doivent de refuser cette honteuse manipulation.

« Accord » UBS USA ? Un oui est une haute trahison contre la Suisse.  Nous vous prions de faire circuler largement ce texte et de contacter vos amis, afin de montrer les résistances des vrais amoureux de la démocratie directe suisse. Envoyez des mails, de lettres express, faîtes des téléphones, sms, allez bloquer les entrées du Palais fédéral ou même murez toutes les entrées… etc…Voir ci après quelques raisons qui nous incitent à vous demander de ne pas réélire en octobre 2011 les parlementaires qui auront voté oui à un « accord » illégal, rétroactif et déshonorant et qui auront refusé un referendum primordial au Souverain suisse..   1)      Trop d'impôts tuent l'impôt dans le monde entier. Trop d'impôts abusifs, c'est du vol. Tenter d'y échapper, c'est humain et légal en Suisse. 2)      Livrer en pâture des Suisses et des milliers de clients étrangers trompés par l'UBS en violant notre constitution et nos lois est une trahison. ( articles CPS… Le gouvernement suisse et l'UBS se sont trompés en signant ce torchon de papier. Le tribunal administratif fédéral l'a confirmé avec courage etc…) 3)      Un oui scélérat des plus hautes autorités exposera la Suisse en tant que telle à toujours plus de chantages des USA et d'autres pays qui profiteront de la brèche. Bruxelles attaque déjà nos fiscs cantonaux. 4)      Les clients trahis feront des plaintes collectives en milliards et seront en plus tentés de se faire justice eux-mêmes par la violence, contre les institutions et intérêts suisses partout dans le monde. 5)      La Suisse souffrira d'une perte de crédibilité et de confiance mondiale. Un Banks grounding de beaucoup de banques en Suisse suivra. 6)      Ce qui provoquera une fuite de capitaux en milliards, donc un chômage énorme et une hausse des taux d'intérêts et de tous les loyers. 7)      De graves représailles US sont peu vraisemblables, comme l'a démontré notamment l'affaire historique Interhandel. Les Américains respectent la résistance. 8)      D'autant plus que les USA et la City de Londres blanchissent des milliards de la drogue et des armements, notamment au Delaware. Il n'ont aucune leçon à nous donner. 9)      MM. Pelli et Darbellay mentent. L'IRS n'est pas le fisc US. L'IRS ne dépend pas du parlement US. C'est une structure privée basée à Puerto-Rico, dont les actionnaires sont les mêmes banques qui ont fomenté notamment les crises financières, comme la FED ( soi-disant la banque centrale « étatique » US « Federal » Reserve «  System »), 12 banques avec les mêmes actionnaires privés souvent « européens » basées aux USA (sic), auprès de laquelle M. Couchepin a emprunté à nos frais des dizaines de milliards pour « sauver » l'UBS. 10) L'UBS n'est plus suisse. C'est un cheval de Troie notamment aux mains de la famille Warburg et des mêmes actionnaires anonymes, chevilles ouvrières de nombreuses guerres et révolutions.   Ce terrorisme financier fait déjà plus de victimes innocentes que l'autre. Un oui y contribue. Beaucoup trop de consciences sont achetées ou manipulées par ces anonymes. Ce qui mérite déjà des enquêtes sérieuses  et des démissions, vu la trahison du serment fédéral sacré juré sous la coupole. Le Souverain, c'est nous. Un NON courageux ou un referendum est donc indispensable vu l'enjeu.http://desiebenthal.blogspot.com/2010/06/ubs-usa-le-deshonneur-la-guerre.html
S.Exc. Mgr Vincent Michael CONCESSAO, Archevêque de Delhi (Inde).Archbishop Concessao
Il y a quelques jours tout le monde a été étonné lorsque la télévision a annoncé la destruction du World Trade Center et la mort de plus de six mille personnes innocentes. Aujourd'hui, dans le monde, c'est une affaire de tous les jours, et souvent un signe d'un désespoir résultat de l'impuissance. Il existe une autre forme de terrorisme, subtil, caché, dont on parle peu. Je me réfère au terrorisme d'un système économique injuste qui écrase et fait mourir des milliers de personnes chaque jour. Selon une étude internationale sur la dette qui a été publiée il y a deux ans, 11 millions d'enfants au-dessous de cinq ans meurent chaque jour dans le monde principalement par manque d'aliments et de soins pour la prévention des maladies. Avec la présente orientation vers la globalisation la situation des pauvres va s'aggraver. De petites industries ont été fermées, privant des milliers de personnes d'un emploi rémunéré: Les dépenses de l'Etat pour les nécessités des pauvres ont été réduites à cause des programmes d'ajustement structurel, ainsi les pauvres sont de plus en plus marginalisés et amenés au désespoir, ils deviennent des victimes faciles pour les politiciens et les fondamentalistes. Est-ce que nous avons un message d'espérance à leur donner, non seulement en paroles, mais plutôt en programmes concrets d'action? Dans ce troisième millénaire, la situation statistique de la pauvreté est épouvantable. Alors qu'un milliard de personnes sont analphabètes et plus de 110 millions d'enfants en âge scolaire ne fréquentent pas l'école, presque 1,3 milliard de personnes manquent d'eau potable et presque la moitié de la population mondiale n'a pas accès à un système sanitaire adéquat, le monde dépense 400 milliards en narcotiques et 780 milliards pour la défense, et l'Europe à elle seule dépense 50 milliards en cigarettes et 105 milliards en boissons alcooliques. Il y a une phrase qui fait peur dans le Concile Vatican II (Gaudium et spes) qui provient du Décret de Gratien: donne à manger à l'homme qui est en train de mourir de faim, parce que si tu ne le nourris pas, tu es en train de le tuer. C'est un cas de meurtre par omission. Dans le monde actuel il y a assez de ressources pour les besoin de tous, mais il n'y a pas assez pour leur avidité, (Mahatma Gandhi). Ne devrions-nous pas prendre une claire position avec et pour les pauvres et contre le système dans lequel ils ne comptent pas? Ce sera une partie de notre engagement pour la culture de la vie et la civilisation de l'amour. Les raisons de l'espérance doivent se refléter dans notre célébration de la Parole et des Sacrements et encore dans notre interaction de tous les jours avec les personnes. Mathieu était un percepteur d'impôts, de rang social élevé. Jésus l'appela: Viens, suis-moi. Mathieu le suit et une transformation se produit en lui. Zachée est un autre exemple. Émerveillé par l'invitation de Jésus, il est changé. Notre ministère est celui de donner l'espérance à tous.http://www.vatican.va/news_services/press/sinodo/documents/bollettino_20_x-ordinaria-2001/03_francese/b12_03.html#S.Exc.%20Mgr%20Vincent%20Michael%20CONCESSAO,%20Archev%C3%AAque%20de%20Delhi%20%28Inde%29
[00143-03.05] [in118] [Texte original: anglais]http://ferraye.blogspot.com/2008/10/la-banque-corrompt-la-majorit-des.html
http://desiebenthal.blogspot.com/2009/10/le-dividende-universel-la-nouvelle.html
http://desiebenthal.blogspot.com/2009/01/les-usa-terroristes-notamment-lopration.html

http://pavie.ch/


Il y a de plus en plus de "lois" immorales. Avortement, FIVETE, recherches sur les embryons humains et vaccins composés de foetus humains, euthanasie active, aides au suicides, "mariages" de même sexes, "adoptions" par des pedo-criminels, sélections eugéniques, peines de prison sans limites pour des prétextes débiles et morts de prisonniers sous des rires sardoniques et même diaboliques, salaires et bonus déments, lois agricoles absurdes, tricheries électroniques, vols légaux, impôts exagérés, taxes, amendes, émoluments, primes, bonus, malus, mesquineries et rapacités avaricieuses "légales"… Les lois financières violent allégrement l' encyclique Vix Pervenit et la simple raison.
La seule solution pour s'en sortir, une robotisation massive et le dividende universel pour tous qui seul permettra de distribuer la productivité incroyable des robots. Prudence avec les terroristes financiers qui produisent tous les autres terrorismes. L'amour de l' argent est la source de tous les maux…

Avec mes meilleures salutations .

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.  

François de Siebenthal
On October 5, 2001, Most Rev. Vincent Michael Concessao, Archbishop of Delhi, India, gave the following speech at the general Assembly of the Synod of Bishops, in the Vatican (taken from the Oct. 31, 2001 issue of the Vatican weekly, L'Osservatore Romano):

A few days ago, we were all stunned when we saw on the television the destruction of the World Trade Center, and heard about the death of over dox-thousand innocent people. In some countries of the world today, it is a daily affair, and often a sign of despair stemming from helplessness.

There is another kind of subtle, hidden, little spoken of terrorism. I mean the terrorism of an unjust economic system which grinds to death thousands of people every day. According to a study on international debt published two years ago, eleven million children under the age of five die every year the world over mainly for lack of food and health care against preventable diseases.

With the present trend of globalization, the situation of the poor is getting worse. Small industries are closed down, depriving thousands of people of gainful employment; the state-spending on the basic requirements of the poor is reduced as part of the structural adjustment programme; the poor are getting further marginalized and driven to despair. They become easy victims to politicians and fundamentalists. Do we have a message of hope for them, not just in words but in concrete action programs?

The statistical situation of poverty in the third millennium is frightening. While nearly one billion of the people of the world are illiterate… nearly 1.3 billion people lack safe potable water, and about half of the world's population is without access to adequate sanitation.

There is a frightening sentence in the Second Vatican Council (Gaudium et spes) from the Decree of Gatian: Feed the man dying of hunger, because if you are not feeding him, you are killing him. It is a case of murder by omission.

There is enough in the world today for all that people need, but not enough for their greed (Mahatma Gandhi). Should we not take a clear stand with and for the poor, and against the system in which they do not count? It will be part of our commitment to a culture of life and a civilization of love.

“The worst form of terrorism:
the economic and financial mechanisms”

In the first week of January, 2002, a meeting took place in Delhi, India, organized by the Justice, Peace and Development Commission of the Indian Conference of Catholic Bishops, which was reported by Vatican Radio on January 9. In his speech, the Archbishop of Delhi, Most Rev. Vincent Concessao, developed on the subject he had mentioned at the Synod of Bishops in the Vatican last October (see page 5), defining social injustice as the worst form of terrorism. He stressed the fact that the terrorist attacks of September 11 made much ado in the world, but that one continued to keep silent on another type of terrorism that makes, every day, thousands of victims, and which does not seem worth the attention of governments. Archbishop Concessao referred to the economic and financial mechanisms that rule the globe and which, according to statistics, are more deadly than terrorism in its common interpretation. “We live in a state of scandalous social injustice,” he said, “and the tendency goes towards an aggravation of the situation. The Church must therefore fight for social justice, without which peace and harmony cannot exist.”

Most Rev. Vincent Michael Concessao
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

VON SIEBENTHAL; documents, 3 examples 7thal & Cie

Connections with USA.

Hello Chuck Francis von Siebenthal

Thank you very much.

Uncle Walterli from Thun ( son of Walther on the picture ) was in contact with von Grünigens and Dufours near Madison. He went there and met them.

Our great-grandmother was Esther von Grünigen who came from Siebenthal Bissenstalden (Saanen) for treatment. Her father was a von Grünigen. The elder brother of Esther, Johan von Grünigen, studied theology at Richama (Basel) 1880 and went to America where he became pastor of the Salt City area, near Madison. Where he was buried.

The eldest daughter of the pastor died December 12, 1976 at the age of 103 years. She fell asleep on her birthday, when the sisters of the nursing home where she lived, were reading the letters and telegrams of congratulations.
The von Grünigen’s wife of John , bore him five son and a daughter: Walter, Daniel, Emmanuel, (our grandfather), Elizabeth (died in 1917, Ms. Zumbrunnen), Benjamin &  Clement.

We are interested by all data and pictures you could have from the von Siebenthal family & allies.

If you have contacts with some, tell them we are organizing a feast in 2015 here in Switzerland and in Bornholm.

François et famille de Siebenthal

http://www.de-siebenthal.com/

Clément ( inventeur d’un hélicoptère ), Walter, Arrière Grand-Maman Esther von Grüningen de Gstaad, Daniel, Emmanuel ( notre Grand-Père ), Arrière Grand-Papa Jean de Siebenthal, Benjamin, Elisabeth.
Clement, Walter, Grossmutter Esther von Grüningen, Daniel, Emmanuel, Grossvater Jean ( Johan ) von Siebenthal ( 1832, + 1916) fils de Balthazar Gottlieb avec 16 enfants, Benjamin, Elisabeth.

UBS & USA, le déshonneur, la guerre économique & le chantage généralisé.

Livrer des milliers de noms au fisc soi-disant US ( en fait une société privée, sic, comme le FED ) est scandaleux. Ces milliers de trahisons nous coûteront toujours plus. Le gouvernement suisse et l'UBS se sont trompés en signant ces torchons de papier. Le tribunal administratif suisse l'a confirmé avec courage et panache. Le conseil national peut encore dire non ou exiger le referendum du peuple suisse qui dira NON.
Les américains aiment la résistance. Ils ne nous respecteront qu'à ce prix, surtout si nous rendons public le caractère inique de l'IRS et du FED, qui sont privés ( sic ).http://desiebenthal.blogspot.com/2010/06/suisse-irs-le-deshonneur-et-la-guerre.html De plus, le caractère rétro-actif de ces viols est à vomir:Si nous cédons, les autres pays participeront à cette curée ignoble, livrez de manière retro-active les noms de personnes qui osent résister à ces états vautours qui écrasent les citoyens sous des taxes iniques et toujours plus exagérées.
Les personnes lésées, qui nous avaient fait confiance,  se retourneront aussi contre la Suisse avec des plaintes collectives et des milliards quitteront notre pays.
L'affaire Interhandel donne une preuve que la résistance est possible.Nous savons que plusieurs partis suisses sont achetés par les banques, le prix de leur conscience est-il si bas ? La résistance paie toujours, selon le maréchal finlandais Mannerheim.http://www.ww2-history.com/2009/11/article-historique-linvasion-de-la-finlande-par-lunion-sovietique-la-guerre-dhiver/
L'UBS déjà… Le holding suisse de IG Farben et ses métamorphoses – une affaire traitant de propriété et d'intérêts (1910-1999).

par Mario König Résumé En 1928/29, le groupe allemand IG Farben fonda à Bâle le holding IG Chemie, à travers lequel il gérait des parts centrales de ses filiales internationales, à commencer par un complexe important de fabriques chimiques aux Etats-Unis, réunies à partir de 1939 au sein de la General Aniline & Film Corporation (GAF). Les liens entre IG Farben et IG Chemie à Bâle furent dénoués en 1940. Les Suisses qui détenaient des parts de l'entreprise revendiquèrent dès lors un droit de propriété inconditionnel sur les fabriques américaines. Les autorités des Etats-Unis refusèrent de reconnaître ces prétentions, considérant que l'entreprise bâloise dissimulait des intérêts allemands, et mirent les fabriques américaines sous séquestre en 1942. Il en résulta une des plus longues affaires financières du XXe siècle, doublée de litiges diplomatiques, juridiques et journalistiques, qui ne prirent fin que dans les années 1960 et dont les répercussions se font sentir aujourd'hui encore. La présente enquête porte sur la fondation, le financement et l'évolution d'IG Chemie (Société internationale pour entreprises chimiques S.A.), qui changea de raison sociale à la fin de 1945 pour s'appeler Interhandel (Société internationale pour participations industrielles et commerciales S.A.). L'analyse s'étend aussi à la banque rattachée au holding, qui portait à l'origine le nom d'Eduard Greutert & Cie, puis, à partir de 1940, celui de Sturzenegger & Co. Le mandat attribué par la Commission Indépendante d'Experts devait aussi permettre de déterminer le type de liens qui unissait IG Farben et les sociétés helvétiques, d'éclaircir les transactions de fortune qui ont eu lieu dans ce contexte, d'identifier le cercle de personnes intéressées et d'examiner le bien-fondé du reproche de dissimulation. IG Chemie fut fondée en 1928 à l'initiative du conseil d'administration d'IG Farben, notamment du directeur des finances Hermann Schmitz, président du conseil d'administration à partir de 1935. Il ne s'agissait pas d'une société écran, mais d'une société de participation créée par Schmitz avec l'aide de la banque Ed. Greutert & Cie. Fondé en 1920 à l'initiative et avec les fonds de la Frankfurter Metallgesellschaft (Société métallurgique de Francfort), l'établissement s'était mis, à partir de 1925, à travailler essentiellement pour le compte d'IG Farben, dont il assurait les transactions internationales. La fondation d'IG Chemie ne passa pas inaperçue, car cette société était dotée d'un capital de 290 millions de francs, soit le plus important, et de loin, détenu par une société helvétique. Il est difficile aujourd'hui de retracer toutes les transactions financières ayant eu lieu au moment de la fondation d'IG Chemie. Il est toutefois certain qu'après une phase transitoire, IG Farben ne détenait plus, dès le début des années 1930, de participation directe au capital d'IG Chemie. Avec les moyens à sa disposition, IG Chemie acheta les filiales américaines d'IG Farben ainsi qu'une participation minoritaire dans le groupe norvégien Norsk Hydro. Par un système de participations croisées, ces sociétés étaient quant à elles actionnaires minoritaires d'IG Chemie. Les liens entre ce complexe et le groupe allemand n'étaient un secret pour personne. Au contraire, ils constituaient même une garantie de succès, la fondation d'IG Chemie ayant eu pour but essentiel de mobiliser du capital supplémentaire pour IG Farben: le groupe vendit ses participations à l'étranger tout en en conservant le contrôle. Il assura ses arrières par un contrat de garantie de distribution de dividende et d'option, qui d'une part assurait aux actionnaires d'IG Chemie un dividende équivalent à celui d'IG Farben et d'autre part donnait droit à IG Farben de racheter en tout temps les participations d'IG Chemie à leur valeur comptable. Le contrôle sur IG Chemie fut renforcé par l'émission d'actions privilégiées qui, malgré leur valeur nominale peu importante, donnaient à leurs titulaires des droits de vote multiples. Ces actions furent déposées dans toute une série d'entreprises fictives à participations réciproques, contrôlées par une poignée d'hommes de confiance d'IG Farben et par le cofondateur suisse Eduard Greutert. Les liens entre IG Farben et le holding helvétique s'établissaient à trois niveaux: l'engagement contractuel de 1929, les relations de confiance personnelles et étroites entre les principaux acteurs, permettant aussi le contrôle des actions privilégiées, et les intérêts économiques communs. Les contacts entre les diverses personnes impliquées dataient pour la plupart de bien avant 1933, et remontaient même, dans certains cas, aux années ayant précédé la Première Guerre mondiale. A partir de la fin des années 1930, IG Chemie et la Banque Greutert cherchèrent à se libérer des liens étroits qui les unissaient à IG Farben. Le contrôle des changes instauré, puis resserré par les autorités allemandes avait en effet rendus caducs les accords d'origine. La pénurie de devises qui régnait en Allemagne empêchait pratiquement IG Farben d'assurer la garantie de distribution de dividende et, plus encore, de profiter de son option de rachat. La politique agressive du régime national-socialiste et la détérioration des relations internationales qui s'ensuivit à partir de 1937/38 transformèrent les liens si prometteurs avec IG Farben en un fardeau, qui pesait particulièrement lourd dans les relations avec les Etats-Unis. La direction allemande du groupe hésitait toutefois à accéder à la demande d'IG Chemie et à renoncer à son engagement contractuel puisque celui-ci était la pièce maîtresse du contrôle qu'elle exerçait. Il fallut de longues négociations pendant la première partie de la guerre pour aboutir, en mai 1940, à la dissolution inconditionnelle des liens contractuels. Cette décision précéda de peu le triomphe militaire allemand en Europe occidentale. Toutefois, le moment de la rupture des liens n'avait pas été déterminé par la situation militaire, mais par la pression des autorités américaines, qui voulaient connaître les propriétaires des filiales d'IG Chemie aux Etats-Unis ainsi que les intérêts qu'ils représentaient. L'élément-clé qui a motivé la rupture des liens était la préoccupation de voir les autorités américaines mettre les fabriques sous séquestre. Il n'existe aucune preuve que la résiliation de l'engagement contractuel ait été assortie d'une réserve secrète, écrite ou orale. Tout tend à indiquer au contraire que la dissolution devait être inconditionnelle pour paraître crédible aux yeux des Américains. IG Farben espérait pouvoir renouer des liens étroits après la guerre. Cet espoir n'était d'ailleurs pas irréaliste au vu des contacts que le groupe entretenait depuis des années avec ses hommes de confiance helvétiques et l'intérêt de ceux-ci à voir se poursuivre l'alimentation des usines américaines en savoir-faire technique et scientifique. Il ne semble pas pour autant adapté de parler de dissimulation. Il s'agissait plutôt d'une option d'avenir sur laquelle IG Farben perdit tout contrôle dès avant 1945 suite au déroulement de la guerre. Cette conclusion n'est pas remise en question par les services que les Suisses intéressés avaient continué de fournir à IG Farben pendant la guerre en contribuant à dissimuler – car il s'agissait bien là de véritables opérations de dissimulation – certains intérêts internationaux du groupe. Ces services, en tant qu'aspect de la collaboration économique, mettent en évidence la force des anciens liens et la confiance qu'IG Farben plaçait dans les Suisses. En ce qui concerne les rapports entre le groupe allemand IG Farben et la société suisse IG Chemie, suspendus au plan juridique, force est de constater qu'une issue différente de la guerre aurait eu aussi des conséquences sur l'avenir d'IG Chemie et de ses participations. Tout ce que l'on pourrait dire à ce sujet ne serait toutefois que pure spéculation. Les fabriques américaines du groupe furent mises sous séquestre en 1942. La diplomatie suisse ne manifesta qu'une disponibilité très réduite pour défendre les intérêts d'IG Chemie aux Etats-Unis, car les autorités helvétiques partageaient dans le fond le soupçon des Américains quant aux éventuelles réserves en jeu lors de l'annulation du contrat en 1940. Le manque de transparence du holding au niveau financier et le manque de volonté de ses dirigeants à fournir des informations ne firent qu'accroître la méfiance alimentée par les nombreux intérêts économiques allemands dissimulés en Suisse. Ce n'est que vers 1945/46 que le conflit avec les Etats-Unis devint inévitable: deux vérifications comptables de grande envergure réalisées en 1945/46 permirent à l'office suisse de compensation d'accumuler de nombreuses preuves des relations étroites entre IG Farben, IG Chemie et la banque Greutert/Sturzenegger. Les enquêteurs n'avaient en revanche trouvé aucune trace d'un accord secret ou d'un contrôle du holding bâlois par le groupe allemand après 1940. Pour la Suisse, ces preuves représentaient un moyen de s'assurer ces capitaux très importants. La Suisse n'a jamais pris en considération le fait que les efforts de guerre des alliés avaient contribué de manière décisive à rendre irréversible la séparation juridiquement correcte de 1940. Dès 1948, ils prétendirent que la GAF était propriété helvétique. De leur côté, les Américains étaient prisonniers de leur propre propagande et ne voyaient dans IG Chemie qu'un simple instrument de dissimulation. Au vu de la fâcheuse tendance des deux parties à trouver une justification morale à leurs prétentions matérielles, le conflit juridique devint inévitable. La voie du compromis extrajudiciaire proposée à maintes reprises par les Etats-Unis était condamnée tant que les contrôleurs helvétiques d'Interhandel croyaient pouvoir mettre la main sur l'ensemble du complexe. Ils avaient placé leurs espoirs dans les forces politiques américaines les plus conservatrices, qui avaient le vent en poupe en cette période de Guerre froide. A partir de 1950, l'affaire Interhandel devint en Suisse l'objet d'une bataille journalistique publique. De nombreuses histoires abracadabrantes apparurent dans le contexte de ce conflit médiatique. Au plan commercial, les responsables du holding avaient vendu une partie de leurs actions pour constituer après la guerre un cercle d'actionnaires helvétiques. Ils espéraient que ce groupe de pression allait leur donner suffisamment de crédibilité pour leur permettre de s'imposer en tant que société suisse à cent pour cent. Ces actionnaires servaient de fers de lance aux personnes désireuses de prendre le contrôle de la société, qui représentait potentiellement d'énormes valeurs en capital. Il s'ensuivit une lutte féroce qui se termina en 1957 par l'abandon du banquier Hans Sturzenegger, qui renonça aux droits que lui conféraient les actions privilégiées. Ce n'est qu'à ce moment-là que les grandes banques suisses entrèrent en jeu en reprenant l'administration du holding. En même temps, l'Union de Banques Suisses commença à acheter des actions Interhandel, en partie pour son propre compte, mais surtout pour un consortium international de clients importants. Les revendications helvétiques – on n'entendait pas se contenter de moins de deux tiers de GAF, continuaient toutefois à empêcher la conclusion d'un compromis avec les autorités américaines. Les perspectives incertaines de cette affaire entraînèrent le retrait du Crédit Suisse et de la Société de Banque Suisse en 1961, de sorte que l'Union de Banques Suisses (UBS) continua seule à contrôler le holding. Après le changement de gouvernement aux Etats-Unis en 1961, les négociateurs de l'UBS acceptèrent finalement une solution à 50 : 50. Après déduction des impôts et taxes, 40% du produit de la vente de GAF en 1965 alla aux propriétaires d'Interhandel et 60% à l'Etat américain. Au vu de l'évolution favorable de la conjoncture durant les années d'après-guerre, cette part représentait la coquette somme de 122 millions de dollars, soit à peu près 500 millions de francs au cours de l'époque. Ces fonds revinrent à l'UBS suite à sa fusion avec Interhandel en 1967. Par la suite, à partir de 1983, l'UBS a été impliquée dans un long procès avec IG Farben en liquidation, qui aujourd'hui encore gère la succession du groupe allemand démantelé. Depuis les années 1950, IG Farben en liquidation avait à plusieurs reprises fait valoir des exigences injustifiées par rapport à Interhandel. Elle demandint en effet une participation au produit de la vente de GAF sous prétexte qu'IG Chemie et Interhandel avaient continué à être liées au plan fiduciaire à IG Farben après la dissolution de l'engagement contractuel en 1940. La preuve d'un tel lien ne put pas être apportée. Le fait que l'UBS exerça une pression considérable sur les autorités suisses, les incitant à mettre sous clef tous les documents importants des archives fédérales, en particulier le volumineux rapport de révision de 1946 (dit rapport Rees) ne joua pas un rôle déterminant dans ce contexte. La mise sous clef du rapport ne fut pas motivée par les éventuelles «preuves» qu'il aurait contenues, mais par l'insistance avec laquelle les représentants de la Confédération avaient affirmé, dans le conflit avec les Américains, que ce rapport démontrait l'absence de lien entre IG Chemie et IG Farben. Or, tel n'était pas le cas. Comme le montre la présente étude, le rapport de révision n'a pas apporté de réponse claire à cette question. Il contenait en revanche des informations substantielles sur l'étroitesse des liens entre IG Farben et le holding suisse jusqu'en 1940 et même après. Par ailleurs, conformément à l'état d'esprit qui régnait en 1945, il était teinté de méfiance vis-à-vis des affirmations des représentants de l'entreprise. Les réviseurs s'étaient en effet efforcés de rassembler tous les éléments à charge. L'interdiction de consulter ce document-clé jusqu'à récemment avait donné lieu à de nombreuses spéculations. Le fait est que, dans le cadre du litige tranché dans les années 1980, il n'aurait pas apporté de preuves décisives d'un contrôle juridique d'IG Chemie par IG Farben après 1940. Nul doute en revanche que sa présentation aurait renchéri la procédure pour l'UBS. La publication de la présente étude, qui résume toutes les informations-clés contenues dans le rapport Rees, rend caduques les raisons du secret dans lequel celui-ci est tenu. (Texte original en allemand,
Interhandel. Die schweizerische Holding der IG Farben und ihre Metamorphosen – eine Affäre um Eigentum und Interessen (1910-1999)
Interhandel.
)(Publications de la CIE, volume 2, commandes directement auprès de la maison d'édition Chronos)

Suisse & IRS. Le déshonneur et la guerre financière. 4500 trahisons !

Winston Churchill avait déclaré, après la rencontre de Berchtesgaden, donc avant les accords de Munich:

« Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre.

Source;  hebdomadaire français Match du 29 septembre 1938, p. 4 et wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Munich


L'IRS provoque des guerres. IRS, FMI, Banque mondiale, même combats, planificateurs de conflits.
http://ferraye.blogspot.com/2009/10/copenhague-les-mensonges-au-pouvoir.html
http://versdemain.org/images/Compte-Goutte.gif

Pétain sous la Coupole fédérale

Extrait de www.commentaires.com, ce texte de Philippe Barraud :

Peut-on monnayer politiquement un acte déshonorant? C'est la pantalonnade à laquelle on a assisté sous la coupole fédérale: livrons des gens piégés par leur banque au fisc américain, mais en échange, donnez-nous une taxe sur les bonus. Quelle ignominie!

Le seul débat digne, dans cette affaire, eût été de s'interroger sur ses dimensions éthiques et morales: a-t-on le droit, en tant qu'Etat souverain, de livrer des personnes jouissant de la présomption d'innocence, à une administration quasi totalitaire telle que l'IRS, l'agence responsable du fisc aux Etats-Unis? Et cela, sachant que des citoyens suisses sont concernés?

Le côté abstrait de la question – ce ne sont pas des réfugiés à la frontière – masque malheureusement ces questions essentielles. Ce qui est sûr, c'est qu'on ne règle pas une question morale en demandant une compensation pour son déshonneur, ni en brandissant des risques de représailles. Dans le premier cas, c'est de la prostitution (l'histoire du plat de lentilles), dans le second, c'est une capitulation devant les pressions.

Hélas la Suisse, ces derniers temps, est devenue experte en écrasement face aux menaces extérieures, qu'il s'agisse du psychopathe de Tripoli, des dirigeants aux abois de l'Union européenne, ou des Vopos de l'IRS. Il est à craindre que cette fois encore, elle pliera, se vautrera dans le déshonneur – qu'importe, pourvu qu'on sauve nos contrats! Et pas question que le peuple ait l'opportunité de sauver l'honneur: on fera tout pour empêcher un référendum.

En réalité, nous nageons en plein pétainisme, qu'on pare des oripeaux un peu moins dégueulasses du pragmatisme. Mais le fait est là: nous cédons, nous plions toujours sur les questions moralement essentielles, et livrerons ainsi à l'IRS, sans recours possible, 4′500 individus dont le seul tort est d'avoir fait confiance à nos institutions. Oui, nos institutions: il est trop facile de se défausser sur l'UBS, qui trahit ses clients pour sauver sa peau. Le secret bancaire est bel et bien une responsabilité politique, preuve en soit le fait que c'est le gouvernement et le parlement qui le torpillent aujourd'hui en toute bonne conscience, de peur de se faire taper dessus. Quelle honte!

 

  1. François de Siebenthal: Complots pour détruire la Suisse ? La

  2. François de Siebenthal: Etats, des milliards de dettes imbéciles.

     ….. L'IRS est aussi illégal et privé, basé à Puerto Rico (sic).

Manipulations vers une nouvelle guerre… Prudence…


Une crise voulue et planifiée, pour tout centraliser en quelques mains avides et cupides.
Ils feront tout pour empêcher une vraie réforme, même des guerres et des révolutions.
Réformes Obama ? Attentats ? Assassinats ?

Goldman Sachs et JP Morgan profitent honteusement de la crise après l'avoir provoquée. Ils veulent tout concentrer en quelques mains de plus en plus rares. Il faut savoir que Goldman Sachs est la principale des deux banques d'affaires qui ont participé à la titrisation des crédits subprime en connaissant très bien leur toxicité. A fin 2007, alors que les principales banques étaient dans le rouge, Goldman Sachs a réalisé plusieurs milliards de gains sur des produits dérivés liés aux subprime… En outre les dirigeants de cette banque sont régulièrement présents aux réunions des Bilderberg, dont l'ex secrétaire aux trésor US, H. Paulson (membre Bilderberg qui s'est mis à genoux (sic) devant le Congrès US pour gagner ses milliards…) était auparavant PDG de Goldman Sachs. Sachant aussi que Warren Buffet était prêt à investir plusieurs milliards dans Goldmann Sachs, il paraît évident que Goldmann Sachs ait été désignée par l'oligarchie financière pour mener cette crise.

Trop souvent, nous avons perdu le contact avec la réalité,observons la croissance du maïs.

Si vous plantez un grain de maïs; il vous donnera normalement trois épis de maïs: Un grain meurt et il pousse trois épis de ce seul grain. Il donne une plante, cette plante vous donne donc environ deux cents grains de maïs. Ce qui veut dire que si vous avez dix grains de maïs, vous en obtiendrez 2,000, cent grains de maïs, vous en avez 20,000.

À Madagascar ou aux Philippines, vous pouvez faire trois récoltes par année, donc vous avez du 60,000 % (sic), 20,000 fois 3 pour 100 grains fait 60,000 %.
Voilà pourquoi la Corée voulait "louer" à très long terme plus de 1,3 millions d'hectares à Madagascar…
Ceci est la générosité de Dieu dans de nombreux domaines.

On produit trop de blé, trop de lait, de beurre, de fromage, trop de viande, trop de tout.

On est capable de surproduire de tout.

Donc, nous sommes actuellement à une époque de surabondance. Le vrai problème est de distribuer cette surabondance, qui peut être de plus en plus grande grâce aux robots et aux nouvelles techniques et connaissances…
Ce sont les hommes qui font monter les prix et qui jettent des montagnes de produits pour pouvoir payer leurs dettes fabriquées du néant par le monopole bancaire privé du FED US.

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=765

Ils jettent du lait, de la viande, du beurre et même du vin par tonnes.

L'homme a une bouche pour consommer mais deux mains pour produire et distribuer. Il est capable de surproduire de tout.

L'Argentine bien exploitée pourrait nourrir l'Europe entière.

Le Texas pourrait loger le monde entier actuel dans des villas avec jardin bio et piscine, le reste de la terre serait vide…

La terre est très généreuse, le pharaon croyait aussi que l'Égypte était surpeuplée mais il se trompait déjà.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/07/chute-de-population-et-savoir-les.html

L'économiste Julian Simon affirme qu'il avait été payé pour prouver que la terre est surpeuplée, ce qu'il croyait sincèrement au début de son étude. Il raconte, dans son livre " the ultimate ressource", qu'il lui a fallu deux ans pour se prouver à lui-même qu'il avait tort et finalement il démonte dans ses plus récents ouvrages le mensonge pour lequel il était censé travailler. Voilà enfin un intellectuel honnête.

Par contre, la croissance des crédits à intérêts exponentiels par les masses monétaires m1 m2 et m3 est énorme, ce qui crée de graves problèmes écologiques…

http://desiebenthal.blogspot.com/2008/03/scandales-bancaires-ordures-pollution.html

http://www.youtube.com/watch?v=YDEe0Ai6lTM

celle de m3 par la FED, est secrète depuis 2006…La FED est une banque privée (sic)

http://www.vimeo.com/1711304

http://www.vimeo.com/2095828

L'IRS est aussi illégal et privé, basé à Puerto Rico (sic).

http://www.illuminati-news.com/irs.htm

Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).

[Europe-hiver.jpg]

Les dominateurs du monde trouvent que la crise ne va pas assez vite vers le bas…

La crise 2008 déjà annoncée en 1989 lors d'un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques.

Le livre: " Europe: l'hiver démographique" en parlait déjà en 1989. ( Edition l'age d'homme, Lausanne et Paris )

Les courbes de population utilisées qui y étaient utilisées était notamment celles de Jean Bourgeois Pichat.

Ces graphiques mis en conclusion du livre démontrait que si aucune réaction sérieuse n'intervenait, nous aurions un maximum de population vers 8 milliards autour de 2040 puis l'effondrement d'une population vieillie retombant en 2100 bien en dessous du niveau actuel. En vérité nous devons faire face aux deux problèmes à la fois et, sur le plan écologique, aboutir à de vrais efforts en matière de respect de la nature, de lutte contre les gaspillages, d'éducation des populations.

"La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies"…?
(Vladimir Poutine – interview Agence TASS – Septembre 1995)

Vladimir Poutine a dit aussi :

"Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Depuis la mort du Mahatma Gandhi, je n'ai plus personne à qui parler"

(Sources: Courrier International, Quid.fr)

la patate a augmenté de + de mille quatre cents pour cent, 1435 %.! plus de 14 fois plus cher…

La crise économique tout le monde en parle…….mais concrètement qu'elle a été l'augmentation des prix depuis… 2000 à …2008 ? L'aliment de base … « le pain du pauvre » la pomme de terre a augmenté entre 200 et 2008 de…. + 1435 %…… en Europe…!!!  plus de 14 fois plus cher…

Plusieurs produits en hausse ne sont pas dans le "panier de la ménagère" qui sert à calculer le taux "officiel" d'inflation…Beaucoup trop de tricheries…

Goldman Sachs et JP Morgan profitent de la crise après l'avoir provoquée. Ils veulent tout concentrer en quelques mains de plus en plus rares. Il faut savoir que Goldman Sachs est la principale des deux banques d'affaires qui ont participé à la titrisation des crédits subprime en connaissant très bien leur toxicité. A fin 2007, alors que les principales banques étaient dans le rouge, Goldman Sachs a réalisé plusieurs milliards de gains sur des produits dérivés liés aux subprime… En outre les dirigeants de cette banque sont régulièrement présents aux réunions des Bilderberg, dont l'ex secrétaire aux trésor US, H. Paulson (membre Bilderberg qui s'est mis à genoux (sic) devant le Congrès US pour gagner ses milliards…) était auparavant PDG de Goldman Sachs. Sachant aussi que Warren Buffet était prêt à investir plusieurs milliards dans Goldmann Sachs, il paraît évident que Goldmann Sachs ait été désignée par l'oligarchie financière pour mener cette crise. En ce qui concerne JP Morgan celle-ci serait en mains des Rockefeller.

"Le pire est à venir dans le secteur financier.

Il faut se tenir loin des valeurs bancaires", déclare à l'AFP Stuart Plesser de Standard & Poor's.

Inflation, baisse du pouvoir d' achat, augmentation des prix, etc… INSEE, experts, OCDE, gouvernement, droite, gauche tout le monde en parle mais concrètement pour quelqu'un de normal QUELLE EST L'AUGMENTATION DES PRIX DEPUIS 2000 ?
Voici les chiffres réels de l'augmentation des prix concrète (entre 2000 et 2006) des choses qu'achètent les gens normaux.
(Un prochain article actualisera ces prix avec leur situation en 2008 et on verra que l'augmentation constatée en 2006 était de la rigolade )

A la fin de la liste des augmentations de prix du lait, du beurre, du fromage, du fuel domestique, des pommes de terre, du pain, du café, vous verrez aussi la variation du salaire moyen entre 2000 et 2005 ainsi que la variation du salaire présidentiel entre 2000 et 2007 (ainsi que celle du budget de l'Elysée)..

Une conclusion s'impose: le président de la république actuel, Mr Sarkozy, peut consommer du beurre, du lait, des pommes de terre, du café en même quantités que son prédécesseur de 2000 …
Inflation du prix de la baguette de pain entre 2000 et 2006 : + 85%

http://blog.aufeminin.com/blog/seeone_323218_7439103/La-femme-aux-semelles-de-vent/Un-petit-comparatif-2000-2008

http://www.impots-utiles.com/les-vrais-chiffres-de-l-inflation-et-de-l-augmentation-des-prix-depuis-2000.php

Pour de vraies démocraties économiques polyarchiques:

Près d'un millier de délégués de l'institut Louis Even pour la Justice Sociale et Pèlerins de saint Michel, réunis en congrès international  à Saint Michel de Rougemont, Canada, forts de l'appui de presque tous les citoyens qu'ils visitent ou de leurs près de 100'000 abonnés et de leurs millions de lecteurs-sympathisants, présentent aux membres des gouvernements de tous les pays, la résolution suivante: Attendu que les biens de la terre ont été créés par Dieu pour tous les êtres humains et qu'ils doivent être à la disposition de tous et chacun, pour le développement de tout l'homme et de tous les hommes , selon la sainte Volonté de Dieu; Attendu que tous les chrétiens doivent travailler à changer les structures du système économique actuel, afin de le rendre serviteur de chaque personne humaine, sans exception; Attendu que la grande pauvreté actuelle des peuples ne provient pas d'un manque de biens réels, mais du système financier contrôlé par les financiers internationaux; Attendu que le pouvoir de créer l'argent des pays est concédé inconstitutionnellement par les gouvernements aux banques privées; alors que ce pouvoir souverain relève des véritables représentants des peuples; Attendu que nos gouvernements et nos peuples sont littéralement écrasés sous le fardeau des dettes publiques et privées, des taxes et des impôts; Il est proposé; Que les congressistes et les sympathisants prient instamment leurs gouvernements à: Stopper toutes démarches visant à instaurer un gouvernement mondial qui aurait pour effet d'établir une dictature sans égale, sur l'univers entier; Reprendre leur droit souverain de créer l'argent de leur pays, sans dette et sans intérêt, en le basant sur la production du pays. Cesser d'emprunter des banques privées et de prendre les mesures pour effacer immédiatement leur dette nationale, dont plus de 90% est attribuable aux intérêts composés, qu'ils considèrent comme de l'usure outrancière inacceptable pour un honnête gouvernement et ses citoyens; De distribuer un dividende mensuel à chaque être humain, de la conception à la tombe, pour la prospérité de chaque personne et pour la bonne marche de l'économie du pays. Ce qui aurait pour effet de mettre fin au scandale de la pauvreté et répondrait au désir de toutes les personnes de bonne volonté.
Que les congressistes prient aussi les gouvernements inférieurs et les municipalités de se servir de tout leur pouvoir pour obliger le gouvernement de leur pays à agir dans ce sens. Un système d'argent national permettrait à tous les gouvernements de s'administrer sans dettes, sans taxes et sans impôts. Que copie de cette résolution soit envoyée aux Membres des gouvernements de chaque pays, ainsi qu'aux média d'information pour publication.L'économie du salut:
J'aime bien montrer une pièce de monnaie de la Confédération helvétique. C'est 5 Fr, la plus grosse pièce suisse. D'un côté, vous avez la croix suisse: le Royaume du Christ; de l'autre côté vous avez la justice sociale: l'image de Guillaume Tell, le libérateur des pauvres et des opprimés; et sur le long de la tranche de la pièce écrit en latin: Dominus providevit (Dieu vous donnera tout le reste par surcroît). C'est vraiment une monnaie qui est encore chrétienne, qui explique l'Évangile sous forme d'argent.

Un autre élément important à signaler: rappelez aux gens que Dieu est généreux. Ce «Dominus providevit» c'est vraiment un Dieu généreux.

http://desiebenthal.blogspot.com/2008/09/ami-chicago-du-2509-fte-de-st-nicolas.html

Les assassins et terroristes financiers de la pire espèce, des dictatures sournoises.

http://euroracket.blogspot.com/2009/05/derriere-le-da-vinci-code-et-anges-et.html

RFID. Les banques nous tondent toujours plus.


Identification électronique RFID.
Obligatoire pour les ovins et caprins nés en France à partir du 1er juillet 2010

http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/identification-electronique-obligatoire-pour-les-ovins-et-caprins-nes-a-partir-du-1er-juillet-2010-20177.html
Publié le lundi 07 décembre 2009 – 18h14

Les ovins et caprins nés à partir du 1er juillet 2010 devront être identifiés électroniquement. L'arrêté du 27 novembre 2009, paru au Journal officiel du 4 décembre 2009, précise que le délai d'identification est de six mois pour les caprins et de sept jours pour les ovins, à partir de leur naissance et avant leur livraison.
Par dérogation, le délai d'identification est porté à six mois pour les ovins nés en cours de transhumance et ceux appartenant à une race dont les particularités anatomiques ne permettent pas l'identification à sept jours. Par ailleurs, l'identification est facultative pour les caprins destinés à être abattus avant l'âge de douze mois.
A.Ca.

Sieben­thal F dette par­tie 2

 

http://ferraye.blogspot.com/2008/12/les-cupides-ne-reculent-devant.html

Des moutons &  des hommes
contre l’identification électronique des animaux et des humains

http://infokiosques.net/spip.php?article414
L’identification électronique des animaux consiste à associer à chaque animal une puce électronique RFID. On commence par nous encourager à pucer les animaux. Aucun inconvénient, que des avantages. Puis on nous propose de pucer les humains. Tous les dispositifs qui s’appliquent au bétail s’appliqueront un jour aux hommes, avec pour objectif que le troupeau humain se comporte normalement, et non librement.
Il est possible de refuser de pucer ses animaux, comme d’autres refusent le prélèvement ADN malgré les poursuites judiciaires. Il ne tient qu’à nous de nous insoumettre pour enrayer ces processus. Nous avons les moyens de nous y opposer, individuellement ou collectivement.

Contre l' identification électronique des animaux et des humains

http://infokiosques.net/lire.php?id_article=414

Cet été, j’étais berger. A deux, nous gardions un troupeau de 1700 brebis dans les Alpes de Haute-Provence. Cinq éleveurs et éleveuses rassemblés en groupement, qui envoient leurs bêtes à 2000 mètres d’altitude de fin juin à mi-octobre. Au final, les brebis ne dorment en bergerie que de janvier à mai.

Les brebis nées avant 2006 portent à l’oreille une boucle en plastique qui indique le numéro de l’exploitation où elles sont nées et leur numéro personnel. Idem pour celles nées en 2006, sauf qu’elles portent deux boucles, une à chaque oreille, et que la numérotation a changé (1). Je savais déjà qu’un jour il ne s’agirait plus d’un simple « bouclage  », mais d’un dispositif électronique, peut-être implanté sous la peau. Beaucoup d’éleveurs attendent cette réforme avec impatience, vu le côté contraignant et inesthétique des boucles aux oreilles (les trous aux oreilles s’infectent fréquemment, la numérotation des boucles a récemment changé et beaucoup d’éleveurs ne comprennent pas pourquoi on les embête avec ces satanées boucles). Il paraît que les puces électroniques vont permettre d’en finir avec ces boucles. Peut-être. En tous cas, cette réforme sera mise en place dans un an seulement, en janvier 2008.

Un sujet monopolise toutes les discussions de bergers, toutes les conversations dans les foires et les tee-shirts édités par les chambres d’agriculture. Ce sujet c’est le loup. Pourtant je crois que ces puces devraient bien plus inquiéter les éleveurs. Parce que « mille milliards de mouchards  » (2) sont peut-être beaucoup plus dangereux que quelques gros prédateurs.

Je ne suis pas éleveur, juste un berger occasionnel. Peut-être que ça ne me concerne pas directement. N’empêche, ça me tracasse. Je voulais vous expliquer pourquoi, alors j’ai pris le temps d’écrire ce texte. Ne vous attendez pas à un catalogue de toutes les raisons de refuser ces puces : j’ai simplement mis des mots sur mon refus.

Le puçage des animaux

L’identification électronique des animaux (domestiques ou d’élevage) consiste à associer à chaque animal une puce électronique miniature. Il s’agit d’une puce électronique un peu particulière, appelée « transpondeur RFID » (pour Radio Frequency Identification Device, du nom de la technologie utilisée). A la différence d’une puce de carte bancaire ou de téléphone, pas besoin de coller le lecteur contre elle pour lire les données : une puce RFID est lisible « à distance », de quelques centimètres à plusieurs centaines de mètres. Souvent comparée à un code-barre amélioré, « il s’agit en fait d’un minuscule ordinateur communicant, d’une puissance équivalente à celle des PC produits en 1985 » corrige Le Monde (3).

L’identification des carnivores domestiques (chiens, chats et furets) est obligatoire (4). En juillet 2001, deux arrêtés ont fixé les moyens d’identification : l’un pour le tatouage classique, l’autre pour la puce électronique (implantée sous la peau). Pour les animaux domestiques le puçage est donc possible, mais non obligatoire. On constate cependant que l’identification électronique prend le pas sur le tatouage : en France 1,5 millions d’animaux domestiques sont pucés électroniquement. Cela représente un animal sur deux. De plus, le nombre de puçages augmente chaque année (200 000 en 2002, 500 000 en 2005). C’est le syndicat des vétérinaires qui gère le fichier.

Mais alors, pour les animaux d’élevage ? Avec l’augmentation de la taille des troupeaux et les scandales alimentaires récents (vache folle, grippe aviaire,…) la « traçabilité », s’impose comme incontournable (5). La loi imposera bientôt aux éleveurs de pucer leurs bêtes, sous peine d’interdiction de vente, comme aujourd’hui pour les boucles. Ainsi en janvier 2008 pour les ovins et les chevaux (6). Les modalités de cette identification électronique ne sont pas encore fixées. « Différents supports de ces transpondeurs ont été développés pour s’adapter aux diverses caractéristiques des animaux et des produits consommés. La solution la plus simple en élevage consiste à intégrer un transpondeur aux marques en matières plastiques traditionnelles placées à l’oreille des animaux et lisibles par l’éleveur. Le second système, davantage utilisé pour les animaux de compagnie, consiste à injecter, sous la peau de l’animal, le transpondeur intégré dans une enveloppe en verre ou en matière plastique inerte. Un troisième système, spécifique aux ruminants, est désigné sous le terme « bolus ». Le bolus est un cylindre en céramique (haute densité) de masse et de taille variables selon les espèces qui est placé par intubation dans les pré-estomacs du ruminant où ils y restent séquestrés. Enfin un quatrième système, utilisé chez les porcins, consiste à injecter un transpondeur dans la cavité péritonéale. A terme, tous les animaux d’élevage de la Communauté Européenne devront être identifiés par un des quatre types de support » (7).

La technologie semble efficace, quoique le professeur Gilbert Mouthon (Ecole vétérinaire de Maison-Alfort) prétende que les puces soient facilement sabotables (8). De nombreux pays européens l’ont déjà rendue obligatoire pour les animaux domestiques. Actuellement, chiens, chats et furets se font implanter la puce à la base gauche du cou. Par contre, les tests « grandeur nature » menés sur le cheptel ovin français consistent à poser des boucles électroniques aux oreilles des animaux (9), c’est-à-dire des boucles comme celles d’aujourd’hui, qui conserveraient le même numéro, avec une puce RFID à l’intérieur contenant elle aussi ce numéro. Quoi qu’il en soit, les éleveurs hériteront de lecteurs, fixes ou portables, qui leur permettront « d’identifier » chaque animal.

Blanquette la chèvre

Je me rappelle de Blanquette, la seule chèvre avec notre troupeau de 1700 brebis. Elle avait sa petite boucle n°4013 à l’oreille. Pour ce grand troupeau, les boucles ne me choquaient pas (pas facile de distinguer la 3065 et la 3075 sans regarder leur boucle), mais pour Blanquette le ridicule et l’absurdité de cette « traçabilité » industrielle et bureaucratique sautaient aux yeux : on la connaît par son nom, c’est notre copine (elle nous réveille quand on fait la sieste et que les brebis se barrent en douce), elle est la seule chèvre à des kilomètres à la ronde… Pourquoi lui avoir foutu une boucle comme ça à l’oreille ? Ridicule, absurde… mais aussi inquiétant, quand on sait que la manière dont les humains traitent leurs animaux préfigure souvent la manière dont ils vont se traiter entre eux.

Le problème avec les puces

Pour me faire comprendre, je vais vous faire quitter le monde de l’élevage un instant. En Grande-Bretagne, le Ministère de l’Intérieur a annoncé en juillet son intention de pucer certains criminels sexuels pour suivre leurs déplacements par satellite. Réservées aux volontaires, les puces utilisées seront également capables de suivre le taux de pression sanguine et le rythme cardiaque des individus. On a fait appel à une entreprise qui produit déjà des dispositifs de suivi de voitures par GPS. Arguments des promoteurs du projet : « Si nous sommes préparés à suivre les voitures, pourquoi ne suivrions nous pas les individus ? » (10), mais surtout « des puces de repérage similaires sont déjà utilisées de manière intensive sur les animaux et le bétail » (11).

Pour moi, le cœur du problème est là. On commence par nous encourager à pucer les animaux. Aucun inconvénient, que des avantages. Puis on nous propose de pucer les humains. Pas seulement les pédophiles, l’entreprise américaine Applied Digital Solutions s’étant fait une spécialité du puçage des humains avec sa puce sous-cutanée Veri-Chip. « Début 2006, plus de 2000 personnes avaient un VeriChip dans le bras » (12). Clients de boîtes de nuit à Barcelone et Amsterdam, policiers à Mexico, personnes hospitalisées aux Etats-Unis et à Rome… la liste est longue. Aux Etats-Unis, Mickey Sklar, 28 ans, qui habite Brooklyn, a choisi de vivre avec un chip RFID dans la main gauche. « C’est un modèle bas de gamme, un peu gros, fabriqué en série pour le bétail. Je l’ai payé 2 dollars, et les lecteurs 40 dollars pièce. (…) J’ai connecté un lecteur RFID à mon Macintosh. Il se met en marche dès que j’approche la main du clavier. J’ai aussi fabriqué un petit écran sans fil : quand je passe la main devant, il me reconnaît et affiche mes e-mails ou mes sites favoris » (13). Un modèle « fabriqué en série pour le bétail ? » Oui : même pour son fameux VeriChip, Applied Digital Solutions « a simplement amélioré un système couramment utilisé aux Etats-Unis pour marquer le bétail et les animaux de compagnie » (14). Simplement.

Un jour il s’agit d’un puçage volontaire pour le dossier médical dans certains hôpitaux, un autre jour d’un puçage obligatoire mais restreint à certaines catégories (criminels, sans-papiers,…) puis sans doute, au final, d’une pratique généralisée à chacun et chacune d’entre nous. « Imperceptiblement, notre société se transforme et elle va se réveiller engluée dans un réseau de fichiers et de contrôles, et au final, on aura laissé amputer notre vie privée et notre identité » (15). Celui qui tient ces propos n’a rien d’un contestataire. Il s’agit d’Alex Türk, sénateur non-inscrit de la majorité, également président de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), l’institution chargée d’officialiser chaque nouveau réseau, chaque nouveau fichier, chaque nouveau contrôle et de tirer de temps en temps la sonnette d’alarme. A aucun moment nous n’aurons été consultés, et nulle part ni vous ni moi n’aurons trouvé le courage ou l’énergie de nous insoumettre à ce totalitarisme rampant, fait de petites choses qui s’additionnent et se multiplient « simplement » les unes les autres…

Vers la traçabilité universelle

J’exagère ? Vous trouvez ça absurde ? Vous êtes convaincus que jamais nous n’en viendrons à pucer l’ensemble de la population ? Vous pensez que ce n’est pas parce qu’on puce les animaux, quelques criminels dangereux, et que quelques férus de technologie choisissent de se faire implanter des mouchards sous la peau que ce modèle se généralisera à toute la population ? Vous pensez que la CNIL, les comités d’éthique et les consultations citoyennes nous protégeront des éventuelles « dérives » ? Je voudrais bien croire ça. Mais j’ai fait quelques recherches, et des exemples historiques m’ont rendu sceptique.

Exemple 1 : comment la carte d’identité s’est généralisée.

Les papiers d’identité sont une invention récente, concomitante du développement des grandes villes et des moyens de déplacements. Au XIXè siècle, la pièce d’identité unique n’existait pas. Il était courant de voir des gens, pour justifier leur identité, produire passeport intérieur, livret ouvrier, livret militaire, livret de famille, permis de chasse, acte de naissance, certificat d’identité, certificat de bonne vie et mœurs, certificat de domicile, puis carte d’usager de chemin de fer, carte d’association d’étudiants…

En 1880, Alphonse Bertillon du service de l’Identité Judiciaire, invente l’anthropométrie, technique qui mesure les particularités dimensionnelles des personnes. Il ajoutera les empreintes digitales à ses fiches anthropométriques en 1890. Dans le même temps, en 1888, obligation est faite aux étrangers de se déclarer en mairie. Quelques années plus tard, le carnet anthropométrique est imposé aux nomades (1912) puis aux étrangers (1917). De la même manière, le bertillonage qui concernait initialement les délinquants récidivistes, s’étend à tous les délinquants puis à tous les prévenus du dépôt. Bertillon, qui est à l’époque un scientifique aussi honoré que Pasteur, suggère de ficher « tous les adultes sans exception ».

L’idée d’une « carte d’identité » qui permettrait de distinguer les vagabonds des honnêtes gens se dessine ainsi tout au long de la Troisième République. Elle est partiellement appliquée par le préfet de police de Paris en septembre 1921.

C’est le 18 Août 1940 que l’idée d’une Carte d’Identité de Français va vraiment prendre forme sur tout le territoire. Ce jour-là, les autorités allemandes imposent une carte d’identité préfectorale à tous les français de la zone occupée. En zone française, le régime de Vichy va lui aussi rendre la carte d’identité obligatoire, mais il peinera à l’imposer. Sous la pression des autorités allemandes, qui voient d’un œil intéressé l’instauration de cette carte, elle est imposée en priorité dans les zones où peuvent se trouver juifs et hommes mobilisables.

Aujourd’hui la carte d’identité est pleinement rentrée dans les mœurs en France, et on oublie souvent qu’elle n’est toujours pas obligatoire, les citoyens étant simplement tenus de pouvoir « justifier leur identité ». Ces habitudes sont très récentes : le XIXè siècle voyait parfois d’honnêtes ouvriers affronter les gendarmes qui osaient leur demander leurs papiers. Au Royaume-Uni (où la carte d’identité n’existe pas encore) le National Council for Civil Liberties a dénoncé en 1995 le projet de carte nationale d’identité britannique comme « une intolérable atteinte à la liberté individuelle des Anglais et comme un encouragement au développement des pires instincts autoritaires de l’Etat ». Même l’association des Chiefs Police Officers s’est montrée défavorable au projet (16). Mais les parlementaires britanniques ont tranché durant l’été 2005 : en 2007 ou 2008 leurs concitoyens auront bien une carte d’identité électronique, biométrique et obligatoire.

En un siècle, cette idée absurde, cette « intolérable atteinte à la liberté individuelle », cet « encouragement au développement des pires instincts autoritaires de l’Etat » est devenue une évidence.

Exemple 2 : comment le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques s’étend.

A sa création, ce fichier génétique de la police concernait exclusivement les délinquants sexuels. C’est d’ailleurs bien le caractère révoltant des agressions sexuelles qui, seul, pouvait être utilisé comme cheval de Troie pour mettre en place ce nouveau type de fichage de la population. Comme chaque fois, il ne s’agissait que d’une exception : seules 1300 personnes étaient fichées, déjà condamnées pour crimes sexuels. Mais l’usage s’est vite élargi. Premier temps : le vote de la Loi sur la sécurité quotidienne, en 2001 (Daniel Vaillant, PS). Le champ d’application s’est étendu aux terroristes, meurtriers et auteurs de braquages et vols avec violence (23 000 personnes). Deuxième temps : la Loi sur la sécurité intérieure (votée en mars 2003, appliquée par les décrets de mai 2004). Le fichage a alors passé un cap : « Avant [cette date], seul le profil des personnes définitivement condamnées étaient conservé. Ceux des suspects étaient comparés avec ceux des échantillons non identifiés prélevés sur la scène d’infraction et ceux des individus déjà dans le FNAEG. Depuis, ils sont tous insérés dans la base et conservés de vingt-cinq à quarante ans. De plus, les crimes et délits sont presque tous intégrés. » (17).

Ainsi, on peut aujourd’hui se faire prélever son ADN lors d’une garde à vue, pour un vol en supermarché ou même pour de simples soupçons. Des personnes se retrouvent ainsi fichées sans avoir commis de délit. Au 31 octobre 2006, le FNAEG comptait près de 350 000 profils (18).Objectif affiché par le gouvernement lors du vote de la LSI : en obtenir 700 000, y compris ceux des mineurs de 13 à 18 ans. « Il faudra recruter du personnel » avait-on alors judicieusement fait remarquer à l’Assemblée Nationale. Certes.

Mais pourquoi s’arrêter à 700 000 personnes alors qu’on est si bien lancé et que la population ne se plaint guère ? Toujours lors du vote de la LSI, Jean-Christophe Lagarde (député UDF) déclarait à l’Assemblée Nationale : « A l’origine, le groupe UDF souhaitait déposer un amendement tendant à étendre le FNAEG à l’ensemble de la population. (…) Nous avons cependant renoncé au dépôt d’un tel amendement car nous ne disposons pas aujourd’hui des moyens – financiers et autres – nécessaires. Mais je souhaite que le Gouvernement y réfléchisse pour l’avenir. » (19).

Fichier génétique, carte d’identité : au début réservés à des populations « marginales » (pédophiles, terroristes, récidivistes, étrangers,…), ces dispositifs s’étendent en quelques années à l’ensemble des crimes et délits et, pour finir, à l’ensemble de la population. Ceci malgré toute l’attention des commissions d’éthique et autres conférences de citoyens. Il en sera sans doute de même pour les puces RFID sous-cutanées.

Vous rappelez-vous de William Harwin, ce chercheur cité au début qui se voulait rassurant en nous expliquant que « des puces de repérage similaires sont déjà utilisées de manière intensive sur les animaux et le bétail » ? Je voudrais vous présenter un des ses collègues du département de cybernétique de l’Université de Reading : Kevin Warwick. Il s’est lui-même fait implanter, en 1998 et 2002, des puces sous la peau, pour qu’à son approche certaines portes s’ouvrent et que la lumière s’allume. Son épouse s’étant fait elle aussi implanter une puce, les deux tourtereaux échangent maintenant leurs émotions électroniquement. Et il affirme « [qu’] à long terme cette technologie permettra de communiquer par la pensée. C’est la prochaine étape de l’évolution. Les puces implantées vont améliorer l’homme et augmenter ses capacités. (…) Je pense qu’il y aura un monde à deux vitesses, avec une sorte de sous-espèce : ceux qui n’auront pas ce type d’implants seront laissés pour compte » (20). Un monde à deux vitesses qui fait terriblement penser à l’effrayant « Meilleur des Mondes » décrit par Aldous Huxley (21). Après les eugénistes, voici le mouvement « transhumaniste », qui prétend dépasser l’espèce humaine. Au lieu de quoi il va simplement ravaler l’humanité au rang de bétail. Pendant ce temps, on prend doucement l’habitude de traiter les animaux comme des machines à viande.

Alors, que penser de tout cela ? Pucer les animaux est-il finalement plus choquant que d’élever des centaines de brebis pour abattre et manger leurs petits ? Personnellement, je ne mange pas de viande. Je frissonne déjà quand des gens parlent d’abattre un lapin ou une poule. Mais ce que j’ai appris cette année, c’est que certains éleveurs font leur métier de façon plus humaine que d’autres. Connaissent chacune de leurs bêtes, leur donnent des noms. Sont prêts à arpenter la montagne pendant des heures plutôt que de se dire qu’ils en ont perdu une. Et se foutent bien que les brebis bouffées par les loups soient remboursées X euros. C’est peut-être ça la différence entre « paysan » et « exploitant agricole ». Ces éleveurs-là, accepteront-ils de pucer leurs animaux ?

Le puçage des ovins deviendra obligatoire en janvier 2008. C’est mauvais signe pour les paysans, qui se laissent petit à petit imposer des choses dont on n’a pas besoin (OGM, élevages de poules en batterie, agriculture intensive…). Et petit à petit le monde agricole disparaît…

Mais ça signifie surtout que le filet se resserre autour de moi, autour de nous. Cette mesure s’ajoute à bien d’autres dispositifs (technologiques ou administratifs) et au contexte politique et juridique actuel. C’est une maille de plus dans une société déjà bien quadrillée, où celles et ceux qui n’ont « rien à se reprocher » se retrouvent tracés, surveillés, contrôlés comme les pires criminels. Où tout comportement anormal, tout regroupement collectif, toute initiative subversive est qualifié de « terroriste ». Cette normalisation de la société va-t-elle dans le sens d’une humanisation ou d’une animalisation ? Les bénéfices de cette pacification seront-ils pour la population, ou plus sûrement pour les élites qui gouvernent notre oligarchie ? (22) Sommes-nous prêts à sacrifier toutes nos libertés pour vivre en sécurité ? Dans ce cas il faudra arrêter d’employer le mot de démocratie, reconnaître le caractère totalitaire de ces tendances à la normalisation et nous demander quelle « sécurité » nous aurons gagnée.

Mon oncle Philippe, éleveur de brebis à la retraite, me disait que cette « traçabilité », bonne pour le bétail, devient dangereuse utilisée sur des humains. Je crois qu’il se trompe : la question à poser n’est pas celle des usages, mais celle des mondes. Je m’explique. Bien sûr, toutes ces technologies ont leurs côtés « positifs » et leurs côtés « négatifs ». Mais elles ne sont pas neutres : elles sont indissociables du monde qui les produit et qu’elles viennent renforcer : le monde moderne, gouverné par la marchandise. Ici, les sciences et les techniques servent avant tout à renforcer le pouvoir de la classe dominante. Elles sont mises au service de la production aliénée et du contrôle social. Tous les dispositifs qui s’appliquent au bétail s’appliqueront un jour aux humains, avec pour objectif que le troupeau humain se comporte normalement, et non librement. Voulons-nous d’un monde prêt à pucer les humains ?

Moi je n’en veux pas. Parce que j’ai des rêves plus grands que cette vie « sans frottement, sans arrêts ni incidents, dépourvue de toute saute d’intensité, (…) [sans] aventures, [sans] rencontres non plus » (23), la seule vie que ce monde nous autorise encore. Une vie qu’on nous impose, à coups de caméras, de puces RFID, de fichage ADN. Une vie misérable que nous intériorisons, à force de travail salarié, de télévision abrutissante, de relations sociales normées. C’est au nom de mes rêves que je refuse les puces RFID et le monde qui les produit et qu’elles viennent renforcer.

Mais comment s’opposer à ce pouvoir diffus ? Comment savoir à quoi faire front, à qui, à quel moment ? Il est si facile de se dire qu’on a déjà tout accepté, alors pourquoi pas ça ? Oh, et puis finalement ce n’est pas si grave, on s’opposera quand ce sera vraiment dangereux, franchement totalitaire. Hélas, de nos jours même le totalitarisme n’est plus franc, tout fout le camp. Mieux vaut donc prendre les devants.

Nous opposerons-nous quand il faudra faire pucer les enfants à la naissance ? Eh non ! Ce ne sera pas plus scandaleux que le fichage ADN ou le puçage des animaux aujourd’hui, car on s’habitue à tout.

Il est possible de refuser de pucer ses animaux, comme d’autres refusent le prélèvement ADN malgré les poursuites judiciaires (24). Mais si nous ne réagissons pas, si pour commencer les éleveurs ne réagissent pas, il y a gros à parier que dans une dizaine d’années ce texte fera sourire. « Ah bon ? En 2007, tous les humains n’étaient pas pucés ? »

Nicolas Bonanni
10, rue Yves Farge
38 600 Fontaine
04.38.02.99.49

Janvier 2007

Notes :

(1) Nouvelles règles d’identification et d’enregistrement des ovins de juillet 2005, en application du règlement ovin européen 21/2004 du 17/12/2003.

(2) Selon le terme du Monde (02/06/2006) à propos des puces RFID.
(3) « Mille milliards de mouchards », Le Monde, 02/06/2006.
(4) Lois de 1991 et 1999.
(5) Sur la traçabilité universelle, lire Pièces et Main d’Oeuvre, « Nanotechnologies, maxiservitude », L’Esprit Frappeur, 2005.
(6) Dans le cadre du programme européen IDEA : Identification Electronique des Animaux d’Elevage.
(7) Description d’un « Procédé et dispositif de détection automatisée des chevauchements entre animaux », sur le site de l’Office Européen des Brevets.
(8) http://perso.orange.fr/bouledoguefr….
(9) Projets pilotes menés par le Comité de pilo-tage national de l’identification électronique (FNO, Office de l’élevage, Ministère de l’agriculture, Assemblée permanente des Chambres d’agriculture et Institut de l’élevage) dans 110 élevages, sept centres d’allotement, un marché et dix abattoirs, pour 110 000 boucles en 2005. Plaquette « L’identification électronique ovine en France », disponible sur le site de l’institut de l’élevage, http://www.inst-elevage.asso.fr/.

(10) Ken Jones, responsable du projet, http://www.timesonline.co.uk, juillet 2006.

(11) William Harwin, département de cybernétique de l’université de Reading, http://www.timesonline.co.uk, juillet 2006.

(12) Le Monde, 17/04/2006.

(13) Le Monde, 11/04/2006.

(14) Le Monde, 17/04/2006.

(15) Politis, 02/11/2006, qui boit les paroles de M. Türk sans émettre une seule critique sur le rôle de la CNIL.

(16) Les informations ci-dessus sont tirées de « Histoire de la carte nationale d’identité » de Pierre Piazza, Odile Laffont, 2004 et de « Du papier à la biométrie. Identifier les individus », sous la direction de Xavier Crettiez et Pierre Piazza, Presses de Sciences Po, 2006. On se reportera à ces ouvrages pour une histoire plus complète.

(17) Intérieur Magazine, juin 2005.

(18) Le Monde, 24/11/2006.

(19) Discussion générale du projet de loi « Sécurité Intérieure » (LSI) à l’Assemblée Nationale, séance du 16/01/2003.

(20) Kevin Warwick, Ca m’intéresse, 02/2005.

(21) Aldous Huxley, « Le Meilleur des Mondes », 1932.

(22) « Nous ne vivons pas dans des démocraties. Nous ne vivons pas non plus dans des camps (…). Nous vivons dans des Etats de droit oligarchiques, c’est-à-dire dans des Etats où le pouvoir de l’oligarchie est limité par la double reconnaissance de la souveraineté populaire et des libertés individuelles ». C’est-à-dire un régime où quelques élites politiques et économiques exercent le pouvoir de « police », tandis que les mouvements démocratiques doivent constamment se battre pour conserver ou élargir la sphère de la « politique ». Selon Jacques Rancière, « La haine de la démocratie », La Fabrique Éditions, 2005.

(23) Tract « Détruisons les caméras », Lyon, octobre 2006.

(24) http://refusadn.free.fr.

Nicolas Bonanni

P.S.

Pour Micheline, Marcelline, Gwendoline, Blanquette, Peugeot, Loulou, Princesse, Marylin, Choupette, Mona et quelques autres. Et pour Frédéric.

Le ventre des femmes – Arte

1.1 L'écologie de l'amour

Les plus récentes découvertes scientifiques démontrent que, grâce à la raison et à une volonté librement orientée, le couple peut espacer les naissances de manière purement naturelle. Nous pouvons être, au sens plénier du terme, des écologistes de l'amour. La science vient donc vraiment appuyer un héritage de plu-sieurs siècles, et ce climat ne peut éclore que dans une civilisation où l'homme et la femme se respectent mutuellement et sont prêts à restreindre librement, pour quelques heures par mois, leur instinct sexuel. Cette méthode, que j'appelle méthode de Mère Teresa, (car elle en est le héraut dans les pays du tiers-monde) ou méthode Billings, nous a été expliquée par Mme le Dr Pinguet. De plus, la SSB tient à votre disposition un film de 16 mm, qui, sous forme d'un dessin animé, l'explique très simplement. Des groupes M.A.O. se sont formés en Suisse romande pour expliquer cette méthode. M.A.O. signifie Méthode d'Auto Observation. Le secrétariat de la SSB tient à votre disposition des adresses de contact, afin de permettre l'organisation en divers lieux de séances informelles d'explications. Rappelons, pour prouver l'efficacité de tels moyens, que l'Inde exige, lors de chaque votation, que les citoyens établissent par certificat leur connaissance d'une méthode d'espacement des naissances ef-ficace. Les milliers d'Indiens ayant suivi les cours organisés par Mère Teresa de Calcutta peuvent bénéficier de ce statut civique sans utiliser la pilule, le stérilet ou d'autres systèmes chimiques ou mécaniques.

1.2 L'amour sans raison

Les excès actuels du langage reflètent un climat malsain. Ce mot amour, si beau et si évocateur, est chanté et galvaudé dans tous les cercles de la population. Un amour sans raison devient une passion conduisant aux excès que nous déplorons actuellement. Le corps de l'autre et le sien propre deviennent des objets de consommation et les enfants, "désirés" comme l'on désire une voiture ou un chien, deviennent des objets de consommation que l'on programmera bientôt selon le schéma ci-dessous. Bulletin de livraison : Date désirée : poids : couleur des yeux : grandeur : couleur des cheveux : coefficient intellectuel : sexe : coefficient physique : autres remarques : forme du nez : forme des yeux : Tout objet non conforme à la commande peut être retourné dans les 3 mois.

1.3 La raison sans amour :

1.3.1 La terre est-elle sous-peuplée ? La grande majorité des Européens croit sincèrement que la terre est surpeuplée. Cette affirmation semble à leur yeux "raisonnable" et indiscutable. Or, à l'instar d'autres grandes croyances qui ont démontré n'être que des illusions, voici que notre siècle, soi-disant éclairé, participe de ce mythe. En effet, suite à une étude pluri-disciplinaire sérieuse de savants et d'universitaires, apparaissent les éléments suivants : 1) Toutes les prévisions démographiques se sont montrées exagérées. 2) L'Europe manque cruellement de naissances. 3) Les analyses dynamiques de la démographie prévoient de graves dangers sociaux et géopolitiques a) Les pyramides des âges deviennent d'instables champignons: il y a de plus en plus de personnes âgées, pour des jeunes de moins en moins nombreux. b) La sécurité sociale est incontrôlable. c) Le vide démographique de l'Europe va appeler d'autres populations. 4) De plus, la terre, grâce aux techniques actuelles d'agronomie et de pisciculture, pourrait nourrir plus de 100 milliards d'hommes. Pour avoir une bonne compréhension de cet aspect de la problématique, nous vous recommandons notre film vidéo, "La grande farce", qui démontre scientifiquement que la terre reste sous-peuplée. 1.3.2 La fécondation in vitro Pour certains, cette méthode reflète le grand amour du couple stérile qui veut à tout prix un enfant. Mais considérons les moyens. La fin justifie-t-elle les moyens? De plus, le principal intéressé, l'enfant, est-il vraiment consulté ? 1.3.2.1 Eléments de base : La stérilité d'un couple signifie déjà, de soi, quelque chose. En effet, il a été démontré que de nombreuses stérilités ont une raison objective qui bloque le cycle féminin. Il vaut souvent mieux pour le couple et pour l'enfant, vu les conditions de vie du moment, qu'aucune naissance n'ait lieu. Forcer la providence, sans changer ces circonstances objectives, ne pourra souvent qu'aggraver la situation. 1.3.2.2 L'enfant objet L'enfant est parfois un symbole social. Il n'est pas accepté en tant que tel, personne à part entière digne de respect et d'amour ; mais en tant que propriété par rapport à d'autres, moyen de s'affirmer et de revendi-quer un statut dans son milieu. De plus, il sera "fabriqué" grâce à un en-semble complexe d'autres objets (seringue, pipette, éprouvette, li-quides, azote…) et sera manipulé par un ensemble de spécialistes qui le considéreront souvent en tant qu'objet de laboratoire. On peut aussi penser à une satisfaction d'apprenti sorcier se complaisant d'un senti-ment de "maître" de la vie. 1.3.2.3 L'amour à plusieurs Ce tiers ou ces tiers rompent un des éléments essentiels à l'amour humain, l'échange confiant et personnel dans l'intimité secrète d'un couple qui s'isole pour exprimer un don total ouvert à un nouvel être éventuel. L'unité amour et sexualité se brise et le principal lésé ne peut pas donner son avis. Le romantisme de l'amour fait place à une science calculatrice, source de profits juteux. On a voulu "faire" l'acte sexuel sans accepter l'arrivée éventuelle d'un enfant et maintenant on veut "faire" des enfants sans passer par un acte sexuel. 1.3.2.4. Les enfants sacrifiés De plus, pour obtenir un enfant viable, la technique actuelle re-commande, pour augmenter les chances de succès, de féconder plusieurs ovules. Les embryons "surnuméraires" après sélection des "plus beaux", seront purement et simplement "oubliés". Le frère ou la sœur, choisi par un technicien, pourra penser à sa chance personnelle et se féliciter de n'avoir pas été sacrifié comme les autres. Mais il pourra regretter de n'avoir pas connu ces frères ou sœurs. 1.3.2.5. Conclusion partielle : La raison sans véritable amour devient folle. La passion techni-cienne se prend au jeu et écrase sans pitié les plus faibles de notre so-ciété. Le règne du plus fort, le technicien bardé de diplômes, s'instaure et le pauvre couple ne se rend pas compte de cette intrusion complète et destructrice dans son bien le plus précieuse, l'intimité de ses amours.

2. L'amour et la raison

2,1 L'amour sait souffrir pour les autres.

Le galant homme qui se lève pour laisser sa place à une gente dame accepte la "souffrance" de rester debout. Le petit enfant qui partage son gâteau accepte la "souffrance" d'être moins rassasié. La mère qui se lève la nuit pour nourrir son petit qui gémit de faim accepte la "souffrance" du sommeil interrompu. En effet, la raison et le cœur leur démontrent que ces actions sont bonnes, pour eux et pour l'autre. À tout amour correspondent un ou plusieurs autres, et la preuve réelle et tangible de l'amour réside dans ce fait unique que nous sommes prêts à souffrir pour cet autre, en le respectant en tant que personne unique et irrem-plaçable. L'amour est une relation unique, entre au moins deux personnes uniques, qui dure dans le temps et qui apporte un plus. L'amour est renforcé par la raison, qui reste indispensable pour établir les éléments nécessaires à la durée et à la qualification de la rela-tion. Un amour déraisonnable mène à une impasse. Une raison sans amour conduit au mépris de la nature humaine. Seul l'amour éclairé par la raison est humain, car il respecte les plus faibles, accepte d'éventuelles souffrances et prouve ainsi sa solidité et sa qualité.

3. Éléments pour agir

3,1 Formation

Ces éléments, qui reflètent une crise très grave de nos sociétés, mé-ritent une étude approfondie et persévérante. Dans ce dessein, nous nous proposons de tenir à intervalles réguliers des séminaires de forma-tion en bioéthique. L'aspect audio-visuel sera favorisé.

3,2 Démographie :

Certains pays ont démontré que des mesures politiques précises apportaient une amélioration de la situation. La Société Suisse de Bioé-thique devrait tenter d'établir une liste de ces mesures possibles et pro-poser un plan d'action pour les réaliser. La matière pour un futur Congrès ne manque pas.

3,3 Droit et politique :

Nos systèmes juridiques doivent définir de manière précise le dé-but de la personnalité. De plus, les faibles et les "anormaux" seront protégés des per-sonnes sans scrupule, ne sachant plus respecter la dignité de chaque être humain, dès la conception. La famille sera protégée dans son rôle de cellule de base de la société.

Conclusion :

Face à une philosophie de chosification des autres et souvent de la déification de celui qui parle ; face à la primauté absolue d'une civilisation du désir qui prône l'assouvissement immédiat du moindre besoin, en polluant souvent sans remords notre milieu vital et en prenant des risques exagérés, à l'image de Tchernobyl qui n'aurait jamais dû exploser, à l'instar du Titanic qui n'aurait pas dû couler, il existe une vision du monde qui démontre rationnellement que la porte de sortie réside dans le respect de la personne. La base de tout droit est la vie qui débute dès la conception. Cette philosophie nous ouvre la voie des vertus humaines, tant louées par les philosophes antiques, et par la plupart des civilisations, par les Grecs, les Juifs, les Romains, les Chinois, les Arabes… Ces vertus encouragent à l'entraide, au respect, au pardon, au partage, à la confiance, à la bonne foi… Tout n'est pas toujours facile mais derrière chaque difficulté, on peut trouver au moins une solution ; derrière chaque tristesse, des joies ; derrière chaque maladie, l'occasion de découvrir des chemins nouveaux. Un cœur généreux et raisonnable et une raison charitable et pondérée sont indispensables pour conserver à notre monde trop technicien un climat de liberté et d'humanisme. Le vaste univers s'ouvre devant nous. Pourquoi prendre le risque de se perdre en croyant qu'il n'y a plus de place pour les fruits de nos amours ? Ayons confiance dans l'esprit inventif de l'espèce humaine et partons à la conquête d'espaces nouveaux. François de Siebenthal Solutions possibles:
http://desiebenthal.blogspot.com/2010/03/haiti-persecute-par-le-fmi.html

http://veritasincaritate.blogspot.com/2010/04/manipulations-vers-une-nouvelle-guerre.html

Le ventre des femmes – vendredi 4 juin à 22h45 sur Arte     http://www.arte.tv/i18n/Import/APIOS/Descriptions-Beschreibungen/3/6/images/040436-000/3203068,templateId=scaled,property=imageData,v=1,CmPart=com.arte-tv.www.jpg ARTE F © Temps Noir

vendredi, 4 juin 2010 à 22:45

Rediffusions : 
08.06.2010 à 03:00
Le ventre des femmes
(France, 2009, 88mn)
ARTE F
Réalisateur: Mathilde Damoisel
16 / 9HD natif
Au nom du progrès et du développement, des centaines de milliers de femmes ont été stérilisées de force au Pérou. Retour sur une tragédie occultée. En cinq ans, au Pérou, plus de 300 000 femmes et près de 30 000 hommes ont été stérilisés de force par le gouvernement d'Alberto Fujimori, soutenu par les instances internationales. Au nom de la lutte contre la pauvreté, les Indiennes quechua en ont été les premières victimes. "Ils ne m'ont rien demandé… Ils m'ont emmenée comme un animal dans la salle d'opération", témoigne Yoni. Comme des milliers d'autres femmes, ses trompes ont été ligaturées de manière irréversible dans des conditions dangereuses. Nombreuses sont celles qui sont mortes des suites de leur stérilisation ou qui lui doivent, aujourd'hui encore, de lourdes séquelles. Responsabilité internationale
Ce documentaire d'investigation donne en priorité la parole aux victimes. Face à la caméra, elles témoignent avec dignité de la brutalité de l'opération imposée qui a bouleversé leur vie. Autour de ce choeur de femmes, le film resitue le cas du Pérou dans une histoire globale du contrôle des naissances. Il met en lumière le rôle fondamental de la Banque mondiale, des Nations unies et de l'USAID (l'agence américaine d'aide au développement) qui l'ont érigé en instrument de lutte contre la surpopulation, fût-ce au prix de milliers d'existences brisées. Si le cas des 8 millions d'Indiens stérilisés de force sous Indira Gandhi, dans les années 1970, a été dénoncé depuis comme un immense abus de pouvoir, la tragédie des femmes péruviennes était jusqu'ici restée dans l'ombre.

Réunion Bilderberg

Bonjour François,
 
Ces trois prochains jours, 4, 5 et 6 juin, se tiendra la réunion annuelle du groupe de Bilderberg (ce groupe informel occidental au dessus des gouvernements et qui détermine la "politique mondiale" jusqu'à sa prochaine réunion). Cette année c'est en Espagne, à Sitgès (Catalogne non loin de Barcelone, c'est une station touristique très sophistiquée). Chaque année la ville, ou l'endroit choisi par les Bilderberg, a toujours une signification "politique", celle de leur "politique" à eux, politique induite par tous ces dirigeants présents.
 
Ci-dessous ce lien du blog Médiapart (qui est un blog, en principe, payant, mais dont la réputation d'honnêteté est réelle)
On y trouve beaucoup d'autres liens concernant Bilderberg. Il appert, effectivement, que ce serait en France que l'information circulerait le moins bien. Ça m'a été dit et confirmé par des sources très différentes. La France devient l'un des pays où l'information, souvent retenue, circule le moins bien. 
 
http://www.mediapart.fr/club/blog/scientia/310510/trilaterale-bilderberg-pourquoi-il-faut-en-parler

www.pavie.ch

Trilatérale, Bilderberg… pourquoi il faut en parler

31 Mai 2010 Par Scientia
Les chercheurs doivent-ils se poser des questions à propos des activités de la Commission Trilatérale, du Cercle de Bilderberg et d'autres rassemblements de personnes influentes, think tanks, réseaux et cercles divers… ? Nous pensons que tel est le cas, et que la communauté scientifique est effectivement concernée à plusieurs titres. Notre article de ce jour « Bilderberg 2010, à Sitges du 3 au 6 juin » sur notre blog La Science au XXI Siècle constate notamment : http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/1970/01/01/bilderberg-2010-a-sitges-du-3-au-6-juin.html Le 31 mai, un « silence exemplaire » règne toujours dans les grands médias français autour de la réunion du cercle de Bilderberg qui doit avoir lieu cette semaine à Sitges (Catalogne). Pourtant, la situation n'est pas pareille dans tous les pays, à commencer par l'Espagne. (…) Dans l'ensemble, on constate qu'un certain nombre d'informations ont circulé en Espagne permettant aux citoyens de connaître l'existence du cercle de Bilderberg. Il en est de même en Roumaine, pays très durement touché par des mesures « d'austérité ». (…) En revanche, à l'instar de leurs homologues français, les « principaux » médias des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Russie restent pour l'essentiel silencieux à propos de la conférence de Bilderberg de cette semaine. Quels en sont les enjeux ? D'après les déclarations du 28 mai de Daniel Estulin pour The Corbett Report : http://www.corbettreport.com/articles/20100528_bilderberg… http://www.corbettreport.com/mp3/2010-05-28%20Daniel%20Es… la réunion du groupe Bilderberg à Sitges examinera : l'avenir de l'euro et la question de sa survie ; la situation en Europe et l'actuelle stratégie européenne de « sortie de crise » ; la question de la « gouvernance économique » mondiale ; la situation de la Grèce le bilan à en tirer ; l'agenda pratique pour l'OTAN en Afghanistan ; les rapports actuels entre l'Iran et la Russie, et les points faibles de leur alliance ; le bilan et les conséquences de la « guerre contre le terrorisme » ; l'influence exercée par les affaires « domestiques » des Etats-Unis sur la politique étrangère de cette puissance ; les perspectives de l'économie japonaise ; l'avenir du dollar et les « scénarios alternatifs ». L'importance stratégique des affaires qui seront débattues à Sitges en dehors de tout cadre institutionnel ni contrôle citoyen, à huis clos dans un cercle restreint comprenant des « décideurs » publics et privés au plus haut niveau mondial, paraît donc évidente. (…) (fin de l'extrait) Des thématiques telles que l'avenir de l'euro, la stratégie de l'Union Européenne, la « gouvernance économique », les « politiques d'austérité » en cascade… concernent très directement l'avenir de la recherche dans un pays comme la France en pleine période de démantèlement des services publics. Il en est de même de la politique internationale, dans un contexte où la recherche française est poussée vers des structures de plus en plus supranationales avec un nivellement par les bas progressif du statut et des conditions d'emploi des chercheurs. Le même article rappelle l'intervention de Herman Van Rompuy à l'occasion de sa désignation à la présidence du Conseil Européen, mettant l'accent sur la « première année de gouvernance mondiale » qu'était pout lui l'année 2009 : http://www.europa-eu-un.org/articles/fr/article_9245_fr.htm Intervention of H.E. Mr. Herman Van Rompuy, New President of EU Council Sommaire: 19 November 2009, Brussels – Intervention of H.E. Mr. Herman Van Rompuy following his appointment as President of the Council of the European Union (…)
We are living through exceptionally difficult times: the financial crisis and its dramatic impact on employment and budgets, the climate crisis which threatens our very survival. A period of anxiety, uncertainty and lack of confidence. Yet these problems can be overcome by common efforts in and between our countries. 2009 is also the first year of global governance, with the establishment of the G20 in the middle of the financial crisis. The climate conference in Copenhagen is another step towards the global management of our planet. Our mission is one of hope, supported by acts and action. (…) (fin de l'extrait, © Union européenne, 1995-2010)   Des « théories du complot » ? Ainsi donc, la notion de « gouvernance mondiale » a été officiellement utilisée en novembre dernier par l'actuel président du Conseil Européen. C'est une réalité objective. On est très loin des caricatures sur les « théories du complot » brandies deux mois plus tôt dans une interview de Pierre-André Taguieff publiée par le Nouvel Observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090715.OBS4283/des_illuminati… A noter également que la Commission Trilatérale dispose d'un site officiel public : http://www.trilateral.org qui n'est pas une fabrication des « complotistes » de la littérature de Taguieff. On trouve, sur le site de la Trilatérale, une partie du matériel de sa réunion européenne annuelle tenue à Paris, à l'Hôtel Westin, en novembre 2008 : http://www.trilateral.org/EURGp/REGMTGS/08paris.htm http://www.trilateral.org/EURGp/regmtgs/pdf_folder/paris08/paris08booklet.pdf Qui a informé les citoyens en temps utile de cette réunion ? Pourtant, la Commission Trilatérale annonce publiquement ses réunions avec des mois d'avance : http://www.trilateral.org/recent.htm Voir également l'article de Ronald Quinlan intitulé « No crisis for Cowen as he keeps the economic big-wigs waiting », diffusé par Independent.ie : http://www.independent.ie/national-news/no-crisis-for-cow… ainsi que notre article : Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (III) Or, une « gouvernance économique mondiale » aurait inévitablement des conséquences très directes sur le fonctionnement et la nature même des institutions scientifiques françaises. La « bonne gestion » et la « rigueur » étant utilisées pour exiger des Etats la liquidation de leurs services publics et des acquis sociaux de l'après-guerre. C'est déjà le cas au niveau des recommandations de l'OCDE, de l'application des accords de l'Organisation Mondiale du Commerce ou de la « gouvernance européenne » qui s'est progressivement mise en place depuis les années 1980. Par le biais de la « gouvernance économique », on cherche à contraindre les Etats souverains à opérer leur propre démantèlement, à démolir et privatiser leurs services publics (dont la recherche publique et des organismes comme le CNRS font partie), à supprimer progressivement les acquis sociaux de l'après-guerre… Le 21 mai, Herman Van Rompuy a déclaré dans une conférence de presse à la fin d'une réunion au sein de l'Union Européenne intitulée en anglais « first meeting of the Task force on economic governance » : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/press… http://vloghvr.consilium.europa.eu/?p=1437 We discussed sanctions, and I could say that one of the conclusions of our debate is that it is very clear, that was a broad consensus, on the principle of having sanctions : financial sanctions and non-financial sanctions. So, I was really not suprised, but I was pleased that everyone is ready to go ahead with the strong Stability and Growth Pact and that we need to implement this, and if we need sanctions, we will provide new sanctions, more than it is now provided in the Stability and Growth Pact (…) (fin de citation) Voir, pour plus de détails sur les différentes déclarations de responsables présents à cette réunion : http://uk.finance.yahoo.com/news/highlights-of-european-u…   Des pressions en réseau sur les Etats souverains La casse sociale et le démantèlement des services publics comme la recherche et l'enseignement supérieur seront donc imposés sous la menace de sanctions contre les Etats. A noter la satisfaction exprimée par Christine Lagarde, participante à la conférence de Bilderberg de 2009 : http://publicintelligence.net/official-list-of-participan… Sur cette liste officielle de participants à la réunion du groupe de Bilderberg de mai 2009 à Athènes, on trouve également, entre autres, le directeur général de l'Organisation Mondiale de Commerce Pascal Lamy et le président de la Banque Mondiale, Robert B. Zoellick. Un autre participant à la conférence de Bilderberg à Athènes fut le directeur du think tank Bruegel Jean Pisani-Ferry, ancien conseiller économique de Dominique Strauss-Kahn et de Christain Sautter au au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie et membre du conseil d'administration du think tank Notre Europe fondé par Jacques Delors en 1996. Ancien président, et fondateur, de Bruegel, l'ex-commissaire européen Mario Monti, était également présent à la réunion de Bilderberg de 2009. Monti, qui participe très souvent aux conférences de Bilderberg, est devenu en mai 2010 président européen de la Commission Trilatérale d'après la dernière liste officielle des membres de cette Commission : http://www.mediapart.fr/files/TrilateraleMembresMai2010.doc Un « Senior Fellow » de Bruegel, l'ancien conseiller de la présidence de la Commission Européenne André Sapir, a été l'un des auteurs du « rapport Aghion » remis à Valérie Pécresse fin janvier et qui ignore l'existence même du CNRS au bénéfice de l'ANR et du Conseil de Recherche Européen. En novembre 2009, la nomination de Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil Européen avait déclenché quelques vagues à cause de ses relations avec le groupe de Bilderberg : http://www.rtbf.be/info/economie/m-van-rompuy-se-devoile-… http://www.tijd.be/nieuws/binnenland/Van_Rompuy_steekt_ne… http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF… http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/eu/65828… http://www.rtbf.be/info/economie/van-rompuy-na-pas-plaide… http://www.brusselsjournal.com/node/4175 A cette occasion, Van Rompuy n'avait pas démenti avoir plaidé pour un « financement structurel au niveau européen » à un dîner du cercle de Bilderberg le jeudi 12 novembre 2009. De même, d'après une dépêche Reuters en anglais du 17 mai :  http://www.reuters.com/article/idUSTRE64G12W20100517 les membres de la Commission Trilatérale réunis à Dublin du 7 au 9 mai ont jugé nécessaire une union économique beaucoup plus étroite entre les pays de l'Union Européenne. Le 9 mai au soir, coïncidant avec la fin de cette réunion, le « plan euro » était annoncé au public. Penser que la recherche et l'enseignement supérieur français ont la moindre chance de sortir indemnes de cette « union économique » européenne si on la laisse mettre en place, serait parfaitement illusoire.   Une stratégie de marginalisation des scientifiques et de la recherche indépendante A l'examen de la composition de la « commission Aghion », chargée pourtant d'élaborer un rapport sur les perspectives d'avenir de la recherche et de l'enseignement supérieur français, nous avions déjà souligné l'exclusion de la communauté scientifique à l'exception d'économistes,  « politiques » et  « gestionnaires ». On retrouve pour l'essentiel la même situation dans la compostion d'instances comme la Commission Trilatérale, le cercle de Bilderberg et les différents think tanks. C'est ainsi, par exemple, que le nouveau président européen de la Commission Trilatérale, Mario Monti, est le président d'une université privée, l'Università Commerciale Luigi Bocconi : http://www.unibocconi.it/wps/wcm/connect/SitoPubblico_IT/…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Université_Bocconi Sur l'activité de recherche de Monti, on peut lire dans Wikipédia : http://it.wikipedia.org/wiki/Mario_Monti Uno dei risultati più importanti della sua attività di ricerca è il modello di Klein-Monti che descrive il comportamento di una banca in regime di monopolio (fin de citation) Le coût de la scolarité à l'Université Bocconi varie entre 4.000 et presque 10.000 euros par an. Le coût de la vie pour un étudiant est estimé entre 350 et 700 euros par mois. Voir, par exemple : http://www.astarfuture.co.uk/where_can_you_go/italy/bocco… Mario Monti est aussi membre d'un groupe de réflexion de l'Union Européenne sur l'avenir de l'Europe (Horizon 2020-2030) : http://www.reflectiongroup.eu http://www.reflectiongroup.eu/members/ La composition de ce groupe de réflexion annonce clairement la continuité de la même stratégie qui a conduit à la crise actuelle. Mais précisément, quelle a été l'essence de cette politique ? Depuis les années 1980, les cercles de « décideurs » des pays occidentaux fonctionnent systématiquement à base de « grands consensus transversaux » autour d'une « politique unique » appliquée par « droites » et « gauches », et tant pis pour les « alternances » de façade. Ce fut le cas de la théorie fumeuse, et aux conséquences néfastes, de la « division internationale du travail » destinée à justifier les exportations massives de capitaux qui ont accompagné la privatisation du secteur public et la marchandisation des « services ». Une telle collection d'absurdités, que l'histoire a infirmées au détriment des populations des pays  jadis « riches », ne semble s'être heurtée en temps utile à aucune critique de la part des « spécialistes » influents. Où était passée l'indépendance de la recherche et des « expertises » ? Malgré son bilan destructeur, tel est le mode de fonctionnement qui plaît aux actuels détenteurs du pouvoir économique et politique, et le seul qu'ils tolèrent. Pas seulement dans le domaine économique, mais plus globalement dans toute activité susceptible de comporter des enjeux financiers ou de société.   Voir aussi nos articles :  OCDE, Europe, France, "dette publique", emploi, retraites… CNRS et piège européen (I) CNRS et piège européen (II) CNRS, universités, LRU et "managérisation" (VII) Privatisation de la recherche et "Grand Emprunt" (I) Trilatérale 2010, à Dublin début mai Bilderberg 2010, en Catalogne début juin Bilderberg 2010, à Sitges du 3 au 6 juin Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (I) Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (II) Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (III) Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (IV) Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (V) Bilderberg, la Trilatérale… et le monde (VI) M. Monti, président européen de la Trilatérale Grèce : la faillite planifiée des Etats souverains Monti, Grèce, Barroso, "réfractaires", "nationalistes"… (I) Monti, Grèce, Barroso, "réfractaires", "nationalistes"… (II) Disparition accélérée des fonctionnaires et mort programmée de l'Etat français La Commission Trilatérale et les services publics français (I) La Commission Trilatérale et les services publics français (II) Services publics et adversaires innommables (I) Services publics et adversaires innommables (II) Groupe de Bilderberg et silence des médias français Bilderberg, Trilatérale et transversalité de « gauche » Bilderberg 2009 : une rencontre des "élites" ? CNRS, Bilderberg, Trilatérale… et faillite de l’idéologie « gestionnaire » (I) Sarkozy, G8, Bilderberg, "sortie de crise" rapide et casse sociale La loi sur les fonctionnaires, définitivement adoptée (II) Rapport Aghion et recherche prolétarisée Rapport Aghion, "destruction créatrice", CNRS et universités Universités françaises et OPA patronale (I) Universités françaises et OPA patronale (II) Universités françaises et OPA patronale (III) Universités françaises et OPA patronale (IV) Universités françaises et OPA patronale (V) Jules Ferry, CNRS, universités et colonialisme (I) Jules Ferry, CNRS, universités et colonialisme (II) Jules Ferry, CNRS, universités et colonialisme (III) Jules Ferry, CNRS, universités et colonialisme (IV) Jules Ferry, CNRS, universités et colonialisme (V) Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique Recherche scientifique et technologique : où est la « guerre économique » ? La Chine et la débâcle de la "division internationale du travail" CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (I) CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (II) CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (III) CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (IV) Elections régionales, Europe et services publics Elections régionales, crise, abstention record et système politique Elections régionales, "gauche solidaire" et avenir   Indépendance des Chercheurs indep_chercheurs@yahoo.fr
http://science21.blogs.courrierinternational.com http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia Groupes de discussion : http://groups.yahoo.com/group/problemes_des_scientifiques http://groups.yahoo.com/group/combatconnaissance

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