Canada: les étudiants disent la vérité

Les étudiants canadiens, comme ceux de nombreux pays,  ont raison de se plaindre des dettes à intérêts qui remplacent les bourses. 

Les banquiers, par leurs dettes infernales, détruisent les démocraties. 

TOUJOURS PLUS DE TAXES POUR PAYER LES ABUS DES FINANCIERS

Canada: On donne aux juges le mandat de forcer les profs à enseigner. On
donne aux policiers le mandat de casser les manifestations. Et le
pouvoir politique cautionne le tout d’un silence qui en dit long.
Alors que des cônes orange bloquent constamment nos ponts, on en
entend qui sont prêts à envoyer l’armée pour faire dégager des étudiants
qui en bloquent un. On parle de faire
ouvrir les écoles de force.

Le gouvernement a emprunté PAR EXEMPLE 37 milliards $ à un taux de 1043% ( plus de mille pour-cent, SIC 1’000, MILLE… ), voir LA démonstration ci-dessous…

Dans son rapport de novembre 1993,
le vérificateur général du Canada disait que sur la dette nette
de 423 milliards $ accumulée par le gouvernement canadien de
1867 à 1992, seulement 37 milliards $ avaient été dépensés pour
des biens et services, alors que le reste (386 milliards $, ou
91% de la dette) consistait en frais d’intérêt, ce qu’il a coûté
au gouvernement pour emprunter ce 37 milliards $ (c’est comme si
le gouvernement avait emprunté ce 37 milliards $ à un taux de 1043%!).
En novembre 1995, une étude du Mouvement Desjardins arrivait à
la même conclusion: sur la dette fédérale de 543 milliards $ en
date du 31 mars 1995, 487 milliards $ (ou 90%) sont le résultat
d’intérêts composés. En d’autres mots, le capital dépensé pour
des biens et services a déjà été remboursé plus de dix fois!
Tout
cela pour démontrer que tout intérêt demandé sur de l’argent
créé, même à un taux de 1%, est de l’usure, un vol, une
injustice.
dette des Etats-UnisLa dette des États-Unis suit la même courbe que celle du Canada, mais avec des nombres dix fois plus gros:
Comme
c’était le cas pour le Canada, les premières hausses
significatives de la dette publique des États-Unis ont eu lieu
durant les périodes de guerre: Guerre Civile américain
(1861-65), Première et Deuxième Guerres mondiales. De 1975 à
1986, la dette est passée de 533 milliards $ à 2073 milliards $.
En 2004, cette dette atteint les 7000 milliards $.
Pour la même période, 1975-1986, la dette du Canada a donc
augmenté plus rapidement que celle des États-Unis (9,3 fois pour
le Canada, contre 3,8 fois pour les États-Unis). L’explication: les
taux d’intérêts
étaient plus hauts au Canada durant la même période.
Qu’est-ce qu’un milliard?
Quand
nous parlons de millions et de milliards, nous parlons de très
grosses sommes, qui sont peut-être difficiles à se représenter:
Il y a un milliard de secondes, la première bombe atomique
n’avait pas encore fait explosion. Il y a un milliard de
minutes, le Christ était encore sur la terre. Et pour dépenser
un milliard de dollars, un client devrait dépenser 100 $ à la
minute pendant 19 ans.
Mais
quand nous parlons de la dette des Etats-Unis, ce n’est pas de
milliards qu’il faut parler, mais de milliers de milliards, ou
trillions (1 suivi de 12 zéros). En 1986, la dette des
Etats-Unis était de 2 trillions $. 2 trillions de billets de 1 $
placés bout à bout feraient 186 millions de milles de long (300
millions de kilomètres), soit de la terre au soleil
aller-retour. Si une personne avait à dépenser 2 trillions $ à
un taux de 1900 $ à la minute, cela lui prendrait 2000 ans. En 1981,
lorsque la dette des Etats-Unis atteignit le cap du premier
trillion de dollars, le Président Reagan illustra ce chiffre par
cette comparaison: «Si vous aviez dans votre main une pile de
billets de 1000 $ de seulement 4 pouces (10 cm) de hauteur, vous
seriez millionnaire. Un trillion de dollars représente une pile
de billets de 1000 $ de 67 milles (107 kilomètres) de hauteur.»
La pointe de l’iceberg
Si
les dettes des gouvernements représentent des sommes énormes,
elles ne représentent que la pointe de l’iceberg: en plus des
dettes publiques, il existe aussi les dettes privées (individus
et compagnies)! Ainsi, en 1994, la dette totale du Canada était
de 2800 milliards $, avec moins de 600 milliards $ d’argent en
circulation. Et et 1992, aux Etats-Unis, la dette publique était
de 4000 milliards $ (4 trillions $), et la dette totale, 16
trillions $, avec seulement 950 milliards $ d’argent en
circulation.
service de la detteLe service de la dette
En
1996, le gouvernement canadien a dépensé 49 milliards $ pour
payer l’intérêt sur la dette, soit environ un tiers des revenus
du gouvernement. Pour financer cette dette, le gouvernement émet
des obligations, dont la très grande partie est achetée par les
banques et autres institutions financières. 
Concernant la vente de ces obligations aux banques, le gouvernement est un vendeur
imbécile: il ne vend pas ses obligations aux banques, il en
fait cadeau, puisque ces obligations ne coûtent absolument rien
aux banques, car elles créent l’argent pour les acheter. Non
seulement les banques obtiennent ces obligations pour rien, mais
elles en retirent de l’intérêt (payé par les taxes des
contribuables).
Marriner EcclesWright PatmanEst révélateur sur ce sujet l’échange qui eut lieu entre M. Wright Patman (photo de gauche),
Président du Comité de la Chambre des Représentants des
Etats-Unis sur la Banque et le Numéraire, et M. Marriner Eccles (photo de droite),
Président de la «Federal Reserve Board» (Banque centrale des
Etats-Unis), le 30 septembre 1941, au sujet de la création de 2
milliards $ par la «Réserve Fédérale»:
Patman: «Où avez-vous pris l’argent pour acheter ces 2 milliards $ d’obligations du gouvernement?»
Eccles: «Nous les avons créés.»
Patman: «Avec quoi?»
Eccles: «Avec le droit d’émettre du crédit, de l’argent.»
Patman: «Et il n’y a rien d’autre en arrière, sauf le crédit du gouvernement.»
Eccles: «Nous avons les obligations du gouvernement.»
Patman: «C’est exact, le crédit du gouvernement.» 
La solution: un argent sans dette créé par la société
Cela
nous met sur la piste de la solution au problème de la dette:
si les obligations sont basées sur le crédit du gouvernement,
pourquoi le gouvernement a-t-il besoin de passer par les banques
pour faire usage de son propre crédit? 
voir aussi: Thomas Edison
Ce
n’est pas le banquier qui donne la valeur à l’argent, mais le
crédit du gouvernement, de la société. La seule chose que fait
le banquier dans cette transaction, c’est d’apporter une
écriture, des chiffres, qui permettent au pays d’utiliseer sa
propre capacité de production, de faire usage de ses propres
richesses.
L’argent
n’est pas autre chose que cela: un chiffre. Un chiffre qui
donne droit aux produits. L’argent n’est qu’un signe, une
création de la loi (Aristote). L’argent n’est pas la richesse,
mais le signe qui donne droit à la richesse. Sans produits,
l’argent n’a aucune valeur. Alors, pourquoi payer pour des
chiffres? Pourquoi payer pour ce qui ne coûte rien à fabriquer?
Et
puisque cet argent est basé sur la capacité de production de la
société, cet argent appartient aussi à la société. Alors,
pourquoi la société devrait-elle payer les banquiers pour
l’usage de son propre argent? Pourquoi payer pour l’usage d’un
bien qui nous appartient? Pourquoi le gouvernement n’émet-il pas
directement son argent, sans passer par les banques?



dette du Canada


Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à
intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du
néant, c’est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).

.

Pollution www.m-c-s.ch

L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression



Entre
1946 et 1990, aux États-Unis, les revenus d’intérêts sont passés de 3,6
à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s’est accru dans une
proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un
rapport de 1 à 25,7, si bien que l’indice de déflation du PNB a grimpé
dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une
proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté
selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5 (sic).

Si
de nombreux économistes ont écrit au sujet de la « poussée des salaires
», la « poussée des intérêts et des impôts » n’est jamais mentionnée
dans les manuels d’économie…

Syrie: manipulations

En découvrant le cliché, son auteur, le photographe Marco di Lauro,
qui travaille pour Getty Images, a déclaré au Télégraph avoir “failli
tomber de sa chaise”. 

Et pour cause, la photo a été prise le 27 mars
2003 en Irak, au sud de Bagdad. En légende de la photo publiée sur le
site de la BBC, il est écrit que le cliché a été transmis par un
activiste, que son authenticité n’a pu être vérifiée, mais qu’il est
censé montrer les victimes du massacre de Houla.

THE BOREL-DE SIEBENTHAL’S THEOREM

THE BOREL-DE SIEBENTHAL’S THEOREM
P. GILLE, NOVEMBER 2010
This is the following.
0.1. Theorem. Let F be a field of characteristic 6= 2, 3. Let G/F be a
reductive group and let H/F be a reductive subgroup of maximal rank. Then
H = ZG(Z(H))0.
The original theorem [2] is about compact Lie groups and the specialists
know for a long time that is generalizes as stated. Our goal is to present
here a proof of that result. The following is well known in the case of subtori
[3, 15.3.2].
0.2. Lemma. Let G/F be a reductive group and let T/F be a maximal torus.
Let S 1/2 T be a subgroup.
(1) The F–group ZG(S) is smooth and ZG(S)0 is reductive.
(2) If T is split, let U® be the root groups associated to ©(G, T). Then
ZG(S)0 is generated by T and the root subgroups U® for the ® 2
©(G, T) 1/2 T°Ë mapping to 0 in S°Ë.
Proof. (1) Since S is of multiplicative type, the group ZG(S) is smooth [4,
XI.5.2]. We show that G/k is reductive at the end of the proof.
(2) We can assume that F is algebraically closed. The F-group ZG(S)0
is smooth so is a linear algebraic group. The group ZG(S)0 is generated
by T and root subgroups U® of G [1, 13.20]. for ® running over R :=
©(G, T) ker(T°Ë ! S°Ë). Similarly, the radical M of ZG(S)0 is normalized
by T, hence it is generated by (M T)0 and the root subgroups U® of M.
We claim that M = (M T)0. For sake of contradiction, assume that U®
is a root subgroup of M. Its conjugate U−® in ZG(S)0 is then as well a
root subgroup of ZG(S)0, hence M contain a semisimple group of rank one,
which contradicts the solvability of M. Thus M is a torus and we conclude
that ZG(S)0 is reductive. °Ë
We first look at the behaviour of Theorem 0.1 under central extensions.
0.3. Lemma. Under the hypothesis of the theorem, let S be a central subgroup
(of multiplicative type) of G and denote by f : G ! G/S the quotient
map.
(1) S 1/2 H and H/S is a reductive subgroup of maximal rank of G/S.
(2) If H/S = ZG/S(Z(H/S))0, then H = ZG(Z(H))0.
Proof. (1) follows from the fact that the center of G is included in all maximal
tori of G.
1
2 P. GILLE, NOVEMBER 2010
(2) We have an exact sequence of algebraic groups
1 ! S ! ZG(Z(H)) ! ZG/S(Z(H/S))
Since S 1/2 H 1/2 ZG(Z(H))0, we have the following exact diagram
1 −−−−! S −−−−! ZG(Z(H))0 −−−−! ZG/S(Z(H/S))0
|| [ [
1 −−−−! S −−−−! H −−−−! H/S −−−−! 1.
If H/S = ZG/S(Z(H/S))0, it follows by diagram chase that H = ZG(Z(H))0.
°Ë
We can now proceed to the proof of Theorem 0.1.
Proof. Reduction to the case H semisimple: Let S = Z(H)0 be the connected
center of H Then H 1/2 ZG(S) and H/S is a semisimple subgroup
of G/S. If the result is known in the semisimple case, we have H/S =
ZZG(S)/S(Z(H/S))0. Lemma 0.3 shows that H = ZZG(S)(Z(H))0, hence
H = ZG(Z(H))0.
Furthermore Lemma 0.3 applied to Z(G) permits to assume that G is
semisimple adjoint. We can assume moreover that k is algebraically closed.
We consider a maximal (split) torus T of H.
Case H maximal proper semisimple group of G: We choose compatible orderings
on the roots systems ©(H, T) ( ©(G, T) = T°Ë. Since F is of characteristic
6= 2, 6= 3, ©(H, T) is a closed subsystem of ©(G, T) [4, XXIII.6.6].
Let A be the root lattice of H, i.e. the sublattice of T°Ë generated by ©(H, T).
The center Z(H) of H is a diagonalisable group whose character group is
Z(H)°Ë = T°Ë/A.
To show that H = ZG(Z(H))0, we note first that ZG(Z(H))0 is reductive
by Lemma 0.2. Since ZG(Z(H))0 contains the semisimple group H,
ZG(Z(H))0 is necessarily semisimple. We claim that Z(H) 6= 1. For sake of
contradiction, assume that A = T°Ë, i.e. that H is adjoint. Then our basis
for ©(H, T) would be a basis for ©(G, T), contradiction. So Z(H) 6= 1 and
ZG(Z(H))0 is a proper subgroup of G. Since H is a maximal semisimple
subgroup, we conclude that H = ZG(Z(H))0.
General case: By dimension reasons, there is a chain of semisimple groups
H = H0 ( H1 · · · ( Hn−1 ( Hn = G
such that Hi is maximal in Hi+1 for i = 0, …, n − 1. By induction on n, we
can assume that
THE BOREL-DE SIEBENTHAL’S THEOREM 3
H = ZHn−1(Z(H))0
=
3
ZG(Z(H)) Hn−1
´0
=
3
ZG(Z(H)) ZG
¡
Z(Hn−1)
¢´0
[maximal case]
= ZG(Z(H))0 [ Z(Hn−1) 1/2 Z(H) ].
Thus H = ZG(Z(H))0 as desired. °Ë
Acknowledgements. We thank Skip Garibaldi, Simon P´epin-Lehalleur
and Gopal Prasad for their useful comments.
References
[1] A. Borel, Linear Algebraic Groups (Second enlarged edition), Graduate text in Mathematics
126 (1991), Springer.
[2] A. Borel et J. de Siebenthal, Les sous-groupes fermées de rang maximum des groupes
de Lie clos, Commentarii Math. Helv. 22 (1949), 200-221.
[3] T.A. Springer, Linear Algebraic Groups, second edition (1998), Birk¨auser.
[4] Séminaire de G´eom´etrie alg´ebrique de l’I.H.E.S., 1963-1964, sch´emas en groupes,
dirig´e par M. Demazure et A. Grothendieck, Lecture Notes in Math. 151-153. Springer
(1970).
UMR 8552 du CNRS, DMA, Ecole Normale Sup´erieure, F-75005 Paris, France
E-mail address

Philippe.Gille@ens.fr

Togo, expérience alternative.

Togo. ça ReDéMaRe.


A
en croire des informations de sources concordantes et persistantes, la
réouverture de la GIE ReDéMaRe ne serait qu’une question de temps. Il ne
resterait qu’une simple formalité judiciaire à remplir pour ce faire.
Les
mêmes sources révèlent que le Réseau va redémarrer avec les mêmes
activités mais avec des procédures nouvelles liées à la nouvelle
technologie de l’information et de la communication et des méthodes
modernes de distribution et de ravitaillement. Désormais beaucoup se
passera sur Internet. En ce qui concerne les prestations pécuniaires les
adhérents auront chacun, un compte bancaire sur lequel les virements
seront opérés. Pour les prestations matérielles, il est envisagé
d’orienter directement les adhérents vers les fournisseurs. Autant
d’innovations initiées pour rendre beaucoup plus performantes les
prestations du Réseau.


Le
retour prochain aux affaires de ReDéMaRe ne sera pas sans quelques
interrogations par rapport à la série noire que le Réseau avait
traversée et qui a mis un terme à ses activités. Il n’est donc pas sans
savoir qu’alors que le Réseau ne devait le moindre franc à aucun de ses
adhérents, l’Etat togolais, s’inspirant des expériences malheureuses du
Bénin et le cas Madoff survenu aux USA par le fait d’un Réseau à
fonctionnement identique à celui de ReDéMaRe, à savoir des taux
d’intérêts exorbitants au bénéfice des adhérents, a tout simplement
décidé de la fermeture du Réseau.

Et
sous prétexte que le Réseau dans son fonctionnement a dévié du régime
sous lequel il s’est inscrit donc de son cahier de charge, a jeté le
Responsable Sama Essohamlon en prison pour plusieurs mois sans jugement.
M. Sama Essohamlon qui finalement a dû sa libération à la mobilisation
des organisations de la société civile et de la presse qui constamment
s’employaient à démontrer le caractère illégal de la procédure et à
organiser des actions d’envergure, a le droit de se demander comment et
au nom de quelle loi, le patrimoine du Réseau a été dilapidé. Il
cherchera à savoir également pourquoi les adhérents du Réseau n’ont pas
été remboursés à la hauteur de leur épargne. Il s’agit bien sûr des
questions qui mettront en difficulté, le gouvernement qui a fait de ce
dossier, un fonds de commerce.
Si
la justice pouvait jouer sa partition quand tous ceux qui ont été
impliqués dans le reversement des fonds aux adhérents seront invités
pour expliquer devant les tribunaux, comment les choses s’étaient
passées, on en serait très fier. Mais la grande question se pose de
savoir si après ce qui lui est arrivé, ReDéMaRe aura les épaules assez
solides pour recevoir les adhésions. Car pour avoir triomphé du mal et
de la conspiration, c’est tout le peuple qui attend adhérer au Réseau
prochainement.

  1. François de Siebenthal: Les banquiers bloquent la croissance …

    12 août 2011 – Enquête sur le modèle d’économie sociale proposé par Sama Essohamlon ReDéMaRe, un système viable qui réduit la pauvreté, selon un …

  2. Sama Essohamlon libre. 385 jours de prison pour rien !

    www.lynxtogo.info/…/1489-sama-essohmanlon-libre-385-jours-de-p…

    25 août 2011 – Sama Essohamlon,
    c’est 385 jours de prison pour rien, je dis pour rien ! Les pourris de
    juges de la république, n’ont pas eu le courage de dire …

  3. République Togolaise – Essohamlon Sama au trou !

    22 juil. 2010 – Les têtes commencent à tomber dans l’affaire Redemare. Le directeur général, Essohamlon Sama, arrêté et écroué à la prison civile de Lomé …

  4. Sama Essohamlon, le directeur de ReDéMaRe libéré sur décision …

    26 août 2011 – Le directeur général de l’ex ReDéMaRe, Sama Essohamlon, vient d’être blanchi et remis en liberté ce jour par la Cour suprême malgré …

L’usure tue, autres exemples.

Le système de l’épargne commune pour le désendettement n’est pas à confondre avec deux
“parents lointains” du monde de la petite finance: les tontines chinoises, ainsi que les services
d’épargne et de micro-crédit offerts par les IMF (Institutions de Microfinance).

Concernant les tontines, nous empruntons quelques formulations à l’instructive oeuvre
“La tontine”, M. Lelart, Ed. AUPELF-UREF, John Libbey Eurotext, Paris 1990, que nous
recommandons pour lecture. Au fond, la tontine financière permet à des membres d’un groupe
constitué librement et informellement de bénéficier, à tour de rôle (mensuellement), des
contributions de tous les membres. Sans entrer dans les variations existantes, on peut dire que la
tontine s’adresse à des gens qui spéculent sur une action précise, le plus souvent
d’investissement, et qui souvent n’ont pas la discipline de faire des épargnes personnelles. Une
fois tous les membres du groupe tontinier servis à tour de rôle, le système s’arrête, ou doit
reprendre à zéro. Rien à voir donc avec le système Tsinjo Aina de l’épargne commune pour le
désendettement, qui augmente progressivement l’épargne commune pour éviter aux membres, en
cas de besoin, le recours aux usuriers.

Pour ce qui concerne les services d’épargne et de micro-crédit des IMF (exemples à
Madagascar: CECAM, OTIV, TIAVO, etc.), les différences par rapport au système de l’épargne
commune pour le désendettement sont les suivantes:
o Les deux systèmes, les Crédits IMF et les groupements d’Epargne Commune pour le
Désendettement (appelés GECD par la suite), répondent à des besoins différents:
investissement productif ici, sortir de l’endettement là. Autrement dit: les IMF visent
logiquement à (faire) rentabiliser des investissements, tandis que les GECD visent à arrêter
de perdre des valeurs créées (en nature ou en argent)
o Dans les IMF, la concentration est donc sur l’économique (en termes de rentabilité), tandis
que les GECD visent des perspectives de développement communautaire durable, basées sur
des valeurs fortes
o Dans le cas des IMF, l’individuel prévaut, tandis que les GECD sont exclusivement basés
sur l’associatif: le groupement informel organisé autour de l’épargne commune
o Les IMF devraient offrir un banking professionnel et institutionnalisé, tandis que les GECD
représentent l’effort communautaire de gestion auto-responsable
o Les IMF représentent une chance réelle pour les plus dynamiques (capables de profiter des
services offerts), tandis que les GECD peuvent être caractérisés comme filets de sécurité
sociale en faveur des plus faibles
o Les IMF s’adressent donc en premier lieu à des individus disposant d’un certain potentiel
économique et étant capables de gérer des investissements productifs, mais elle ne sont pas
faites des paysans endettés chroniquement et qui vivent essentiellement dans une logique de
subsistance
o Bref: il n’y a pas contradiction entre les deux systèmes, mais plutôt complémentarité dans la
mesure où ils ne visent pas la même clientèle.
La Coordination Nationale de Micro-Finance de Madagascar, comme aussi une étude du Bureau
international “Facet” pour le compte du MCA, voient un rôle éminemment éducatif de l’approche
Tsinjo Aina, qui permettrait d’atteindre des gens peu aptes au système IMF, et de les préparer (entre
autres) comme futurs clients potentiels du système IMF – ce qui peut être le cas, mais qui ne doit
pas forcément l’être.
Par contre, suivant notre conviction, le système de l’épargne commune s’intègre facilement dans
une logique de réduction de la vulnérabilité de ses groupements membres. La mise en place de
groupements d’épargne commune répond parfaitement à la stratégie de sécurité alimentaire et de
gestion des risques. Tout d’abord, parce que arrêter de perdre est, en quelque sorte, synonyme de
gagner – chaque foyer dispose donc d’une meilleure base de départ. Ensuite, l’épargne commune en
riz et en argent représente une certaine garantie pour pallier à des situations de précarité. Et
finalement: le fait d’être organisés en groupements solidaires, le fait de vivre et de pratiquer une
solidarité concrète, prépare les gens à des situations où ce genre d’attitude sera d’une grande utilité.

2.2. Les formes de l’endettement
Nombreuses sont les formes que prend l’endettement chronique – en 1999 déjà, nous en avons
identifié plus d’une vingtaine. Les quatre cas présentés ci-dessous représentent les transactions les
plus répandues, observées dans toutes les régions de Madagascar depuis des années, si on prend la
vanille comme “chiffre” pour “culture de rente”, tout en admettant que les clous de girofle, le café,
le tabac et d’autres produits de rente suivent les mêmes règles.
• riz – riz: on emprunte 10 daba de riz en période de soudure, et on rembourse 20 à 30
daba après la récolte – le taux d’intérêt est donc de 100 à 200% sur une période
allant de quelques semaines à quelques mois
• argent – riz: on emprunte 3.000 MGA en période de soudure, et on rembourse après récolte
sous forme de 1 daba de paddy (13 à 15 kg), qui en vente ouverte vaut 10.000
MGA – le taux d’intérêt se situe donc entre 200 et 300% sur une période allant
de quelques semaines à quelques mois
• argent – vanille: on emprunte 3.000 MGA en période de soudure, et on rembourse après récolte
sous forme de 1 kg de vanille verte, qui en vente ouverte vaut 12.000 MGA – le
taux d’intérêt est donc de 300% sur une période allant de quelques semaines à
quelques mois, souvent même plus
• argent – argent: on emprunte 10.000 MGA pour rembourser 15.000 ou 20.000 MGA à la fin du
mois – le taux d’intérêt est donc de 50% à 100% pour un mois.
Petit crédit mais maxi intérêts…

Programme Tsinjo Aina
“Tsinjo Aina”
Vision 2015
*************
1. Les familles des paysans, organisés dans le cadre du programme
Tsinjo Aina, sont capables d’orienter et de gérer leur propre
développement d’une manière compétente et auto-responsable.
2. L’organisation en groupements d’épargne commune, en réseaux de
groupements (niveau Fokontany) et en réseaux de réseaux (niveaux
Communes et Régions) est devenue un acquis durable.
3. L’épargne commune a permis aux membres des groupements (à
l’exception des groupements créés récemment) de se libérer
entièrement de l’usure, et aussi de ne plus vendre du riz à bas prix
après récolte, pour acheter du riz à prix élevé en période de soudure.
4. Les paysans produisent sur leurs terres sécurisées, tout en ayant
maintenu une souveraineté alimentaire à travers un système de
subsistance solide et en même temps flexible vis-à-vis des forces du
marché.
5. La soudure est maîtrisée, et la vulnérabilité est réduite à un niveau
gérable localement.
6. La paix sociale au sein des Communautés est rétablie, et la solidarité
et l’entraide sont des pratiques usuelles.
7. Les droits civiques de base sont acquis: tous les enfants disposent de
leurs actes de naissance, et tous les adultes de leurs Cartes d’Identité
Nationale.
8. Les paysans sont des citoyens actifs et responsables, ils sont souverains
dans leurs décisions politiques.

fin des extraits.
explications notamment extraites de:
http://www.dial.prd.fr/dial_evenements/conf_scientifique/pdf/dynamiquesrurales_dial/calbazar.pdf

Notre système de capital social polypoly 3C est encore plus efficace car il crée du troc amélioré, notamment de temps, de services, de dividendes universels inconditionnels et de biens monétaires sans intérêts avec en plus des investissements locaux facilités, des escomptes compensés, de l’argent social et des profits locaux.


  1. François de Siebenthal: Pour un capital social local. Le Polypoly.

    10 mai 2011 – Mais pour aider la mémoire et pour fiabiliser le troc amélioré, on a encore …. HEC de Lausanne, siebenthal@gmail.com +41 21 616 88 88.

  2. François de Siebenthal: 01/11/09

    30 nov. 2009 – L’argent survient pour faciliter le troc des marchandises, il sert pour …. s’agit pas seulement d’améliorer les conditions économiques du Peuple,

  3. François de Siebenthal: Le film “the money fix”

    28 oct. 2009 – Dans les systèmes de troc des peuples primitifs,; la pointe de lance …… on veut de s’améliorer;; le développement de l’humain en tant que tout.

Crise économique, crise alimentaire, pour remettre l’église au milieu du village…


Le “miracle monétaire” de Schwanenkirchen

Schwanenkirchen : 1927-1930

Schwanenkirchen
est une petite commune de la forêt bavaroise, une contrée sauvage,
isolée, aux communications difficiles et archaïques. Un pays où le
matériel “roulant’ usagé rend ses derniers services avant sa réforme
définitive, où des centaines de villages ne connaissent ni canalisations
d’eau ni électricité, où les enfants font des kilomètres à pied en
sabots pour aller à une école dont le maître doit s’occuper de sept
classes à la fois…

La région est triste: l’exploitation des
mines est arrêtée, les carrières abandonnées, les artisans chôment, les
commerçants attendent vainement de problématiques clients, les marchands
de bestiaux traînent sur des dizaines de kilomètres avec leurs bêtes in
habituées à la marche par un trop long séjour dans les étables, et
reviennent des “foires” sans avoir pu réaliser la moindre affaire.

La
mine de Schwanenkirchen est abandonnée. Elle avait été exploitée par
une société anonyme avec administrateurs, directeur, contremaîtres et
tout un appareil bureaucratique complexe. Celle mine qui produisait un
charbon de qualité moyenne, avait fait vivre les ouvriers des environs
ainsi que les commerçants et était un des facteurs économiques
principaux de l’endroit… Or, la société fit faillite et l’exploitation
fut abandonnée.

C’est alors que l’ingénieur Hebecker acquit la
mine aux enchères dans le secret espoir de l’exploiter à son compte.
Hélas ! il ne trouva personne pour financer l’entreprise. Qui aurait
voulu investir des capitaux dans une contrée aussi inaccessible.

Ainsi faute d’argent,
plus âme qui vive ne descend dans les galeries, les eaux dépassent le
fond de 50 mètres, les mineurs vont par de tristes sentiers au bureau du
chômage et l’ingénieur habite seul à côté de son puits noyé… Une
misère inhumaine règne dans tout le pays.

En
1919, se forma en Allemagne une association “franchiste” qui avait pour
but l’instauration générale d’une “économie franche”… Finalement, un
ami du défunt Silvio Gesell, Hans Timm, émit un “billet d’échange” qu’il
appela “Wara”, mot symbolique composé avec Ware : marchandise et
Warung: valeur monétaire. Son organisation s’appela: “Société d’Echanges
Commerciaux Wara”

Cette monnaie libre fut émise en valeur
nominale de 0.5, 1, 2 et 5 wara et pouvait être acquise par les membres
de l’association pour un nombre de marks correspondant. C’est seulement
dans des cas d’extrême urgence que la wara devait être reconvertie en
marks. Tout adepte de cette doctrine se devait de faire passer l’intérêt
de la collectivité avant le sien propre mais avec l’espoir de profiter
par la suite des avantages acquis au nom de la collectivité…

L’avantage de l’argent sur la marchandise réside dans le fait que toute marchandise perd de sa valeur avec le temps tandis que l’argent conserve la sienne. D’autre part, les franchistes veulent que l’argent
ne soit autre qu’un moyen d’échange qui a pour seule couverture la
confiance dans le travail et l’activité du peuple qui s’en sert. En
outre, les franchistes sont d’avis qu’une monnaie qui diminue
progressivement de valeur circulera beaucoup plus vite et sera ainsi
plus productive qu’une monnaie qui soi-disant ne perd pas de sa
valeur… mais qui peut être thésaurisée et servir aux spéculations de
toutes sortes…

Pour débuter, les franchistes créèrent dans un
cercle restreint de leur organisation cette monnaie d’échange… Unité
de la wara = un mark. Perte de valeur: 1 % par mois, compensable par le
collage d’un timbre. Jusqu’en 1931, la Wara ne retint pas l’attention du
grand public…

Schwanenkirchen : 1930-1931

La
mine a brusquement repris son activité… Des pompes puissantes aspirent
l’épaisse couche de liquide, des scaphandriers desoendent la tour
d’extraction qui avait été incendiée est reconstruite; à un rythme
régulier les ascenseurs montent et descendent et les wagonnets emportent
le charbon a la gare à une cadenoe jamais connue. Le fonctionnaire du
bureau de chômage ne voit plus ses soixante habitués… les restaurants
sont remplis de consommateurs, les bouchers de Hengersberg vendent tous
les samedis leur quintal de viande, les propriétaires des bureaux de
tabac entendent avec plaisir la sonnette de leur magasin, les
quincailliers font un chiffre d’affaires inaccoutumé, les costumes et
les chaussures se vendent comme jamais auparavant… Toute la contrée a
pris un aspect de gaîté et d’espoir… Et ceci au moment même où le
monde entier subissait les jours sombres de la crise économique générale
(la “crise de 29”).

Que s’était-il passé? Un miracle? Un
mécène? Un magnat américain ? Non ! Mais un magicien a remis en route
les engrenages rouillés de l’economie régionale.

Voici en quelques mots la clé du mystère:

L’ingénieur
Hebecker était franchiste. Voyant les portes de toutes les banques se
fermer devant lui, il s’adressa à ses amis franchistes leur demandant la
possibilité d’une avance de fonds en leur faisant remarquer que c’était
une excellente occasion de propagande pour la société. Ceux-ci
comprirent toute l’importance d’une expérience pratique et donnèrent
50000 wara à Hebecker.

Alors une chose stupéfiante commença.
Pendant qu’à Berlin et dans toutes les capitales du monde, les ministres
s’affairaient vainement sur les problèmes de crise, baisse des prix,
économies, chômage, la petite agglomération de la foret bavaroise,
Schwanenkimhen, en se rendant indépendante, se soustrayait à la misère
mondiale.

Comment cet ingénieur réalisa ce prodige?

lI
fit rassembler les mineurs réduits au repos forcé depuis des années et
leur annonça que le travail dans la mine pouvait reprendre. Il leur
déclara qu’il n’avait pas d’argent
pour les payer mais quelque chose qui pouvait en tenir lieu pour peu
qu’ils fassent confiance à cette “wara”. Les mineurs examinèrent les
“billets jaunes” et répliquèrent à l’ingénieur que leur propre confiance
avait beaucoup moins d’importance que celle du boulanger, du cordonnier
et des commerçants en général… qui devaient leur donner -en échange-
des matières comestibles, des vêtements, etc.

Ne rencontrant
pas assez de compréhension cher les producteurs et les commerçants de la
région, Hebecker organisa alors une cantine alimentée par ses amis
franchistes d’Allemagne centrale qui, eux, acceptèrent la “wara” en
paiement. Quelques semaines plus tard, l’ingénieur eut la visite des
commerçants fort mécontents de ce système qui, d’après leurs doléances,
leur enlevait définitivement- toute possibilité de vivre. Ils voulurent
avoir de plus amples détails sur ces “billets” et l’assurance de gagner
de l’argent en les utilisant. Le
patron de la mine leur expliqua que la plus grande partie du salaire de
ses ouvriers allait au boulanger, puis de celui-ci au boucher qui les
donne à son tour au tailleur, au cordonnier, au forgeron et ainsi de
suite… c’est-à-dire que ces billets peuvent -mieux encore que l’argent
de l’Etat – rester constamment en circulation. Mieux encore que les
billets officiels qui sont thésaurisables. Il leur déclara en outre
qu’au cas où d’importantes sommes de wara devraient s’accumuler, les
franchistes s’engageraient “exceptionnellement” à les rembourser contre
des marks.

A partir de ce moment-là, le “nouveau système
monétaire” fonctionna comme une machine bien réglée. Hebecker a remis an
route la mine, occupé quarante ouvriers et “revitalisé” l’économie dans
trois villages.

Quand après deux ans de chômage consécutifs,
les ouvriers touchèrent leur première paie, aucun d’eux n’avait intérêt à
garder un seul centime. La totalité de leurs appointements alla aux
commerçants pour couvrir les dettes et pour acquérir les denrées de
première nécessité. Les commerçants, réticents et sceptiques d’abord,
durent se rendre à l’évidence qu’aucune autre monnaie n’étant aux mains
des consommateurs, il valait mieux l’accepter que manquer la vente. Ils
ne tardèrent pas à remettre leurs “wara” aux grossistes et producteurs ;
ces derniers cherchaient à placer le plus rapidement possible leurs
billets et s’approvisionnèrent en charbon à la mine Hebecker. Ainsi fut
établi le circuit de la “wara” dont une grande partie retournait à la
mine pour se transformer en salaire tout en contribuant à améliorer le
bien-être général. Quelques mois après, cette petite localité était
méconnaissable. Tout le monde avait payé ses dettes et un air de franc
optimisme soufflait à travers le pays…

Le succès de cette
expérience -au milieu de la crise économique mondiale- se répandit dans
toute l’Allemagne. Des reporters venus de tous les horizons pour être
témoins oculaires du “miracle de Schwanenkirchen” affluèrent dans le
pays. Même les U.S.A. en parlaient dans leurs journaux financiers. Sans
toutefois donner la vraie raison du miracle, ils mentionnèrent
simplement l’essai d’une monnaie dynamique, inthésaurisable. Il n’est
pas douteux que si Hebecker avait tenté de remettre la mine en route
avec 40000 D.M., il aurait abouti à un échec certain. L’argent
serait passé en une ou deux mains seulement et chacun l’aurait gardé
-en réserve- en raison des mauvaises conjonctures économiques…

Pour terminer l’histoire de la “wara” ,
il faut ajouter que dans toute l’Allemagne, des milliers de commerçants
l’acceptèrent et que d’autres communautés comptaient appliquer ce
système monétaire. Disons encore que ce mouvement eut une certaine
influence en Allemagne :il combattit la politique déflationniste du
gouvernement Broning et beaucoup de gens trouvèrent du travail.

Mais
le gouvernement se mit à s’occuper de l’affaire sous prétexte que la
“wara” était une monnaie et son émission en contravention avec un droit
que seul l’Etat possède. Au tribunal, la “wara” gagna le procès. Mais le
gouvernement continua son opposition en prétendant qu’elle pouvait
conduire à une dangereuse inflation… hélas! le gouvernement ne sut pas
faire la distinction entre inflation qui part à zéro pour atteindre des
chiffres astronomiques et la modeste “wara” qui part au bord du
précipice pour ramener l’économie sur la terre ferme sans pour cela
demander une aide extérieure… Finalement, l’arbitraire peut arrêter le
bon sens: la wara fut interdite. Le résultat ne se fit point attendre:
Schwanenkirchen et les autres villages pour lesquels la wara était “le
fluide vital” de la machine économique furent de nouveau réduits au
marasme complet…

Un décret du Chancelier Brûning en date du
30 octobre1931, interdit forrnellement en Allemagne l’usage de la wara,
de la monnaie timbrée et des bons d’échanges en général… La France ne
s’est pas montrée plus libérale que l’Allemagne puisqu’elle interdit le
fonctionnement des “Mutuelles d’échanges” que quelques pionniers
franchistes avaient instituées dans notre pays…

Pour conclure ce bref exposé, voici le point de vue des intéressés:

Les commerçants :
“Nous sommes heureux de perdre 1% par mois du moment que nous pouvons
compter régulièrement sur le salaire de quarante ouvriers. Sans la
“wara”, la mine serait morte, les ouvriers au chômage et notre recette
nulle. Une monnaie “timbrée’ est préférable à une monnaie fantôme”.
Les ouvriers :
“Nous ne perdons pas les 1% mensuels, notre salaire va immédiatement
dans les magasins d’alimentation où nous n’avons plus aucune difficulté à
les placer Nous serions heureux d’avoir beaucoup de “wara”, car sans
leur institution, nous serions encore dans la misère”.
Les franchistes:
“La wara cette petite coupure jaune signée par des inconnus- ne
contrevient à aucune loi car ce n’est pas une monnaie! La wara n’est
qu’un “instrument d’échange” émis par la ” S.E.C. Wara”. Ce n’est pas de
l’argent : la wara n’a pas de
couverture et n’est pas remboursable. D’autre part, la wara ne rapporte
pas d’intérêt et ne se prête pas à la spéculation…”.

++++++++++

4 – Le « miracle monétaire » de Wörgl :

Voici une analyse détaillée du « miracle monétaire » de Wörgl
Dans
L’Illustration du 9 septembre 1933, Claude Bourdet terminait en ces
termes un article sur la métamorphose de Wôrgl : Wôrgl est devenu
aujourd’hui un lieu de pèlerinage pour tous les « économistes libres »
du monde entier…
Le 17 février 1934, dans une conférence
radiodiffusée par plusieurs radios américaines, le professeur Fisher
recommandait Wôrgl comme le meilleur exemple de cette « monnaie datée »
qu’il souhaiterait voir introduire partout. Il la déclarait seule
capable de combattre la pauvreté et le chômage.

Que s’était-il passé ?

Auparavant,
la ville de Schwanenkirchen, dans une situation dramatique due à la
crise (1931), avait retrouvé la prospérité en quinze mois. Grâce à la «
monnaie franche » de S. Gesell. Celle-ci perdait sa valeur si on n’y
apposait pas un timbre de 1 % au 30 de chaque mois. Elle tournait plus
vite et permettait plus d’échanges ; car les possesseurs de billets
cherchaient à éviter de payer cette « taxe à l’inertie ».
La
commune autrichienne de Wôrgl était une petite ville industrielle. En
1932, elle comptait 4300 habitants, dont 1500 étaient chômeurs (60 %).
Les impôts ne rentraient pas et la situation financière de la ville était désastreuse.
Voulant mettre fin à ce marasme, le bourgmestre avait suivi avec
intérêt l’expérience de Schwanenkirchen. Pour vaincre les difficultés de
trésorerie de son administration, il décida de se servir de la «
monnaie franche ».
« L’incitateur » serait la municipalité après
accord avec une majorité de citoyens, ouvriers, commerçants, ainsi que
la Caisse municipale d’épargne.
L’application pratique fut la
suivante : tous les employés municipaux (y compris le maire)
toucheraient 50 % de leurs appointements en « monnaie franche » et les
nouveaux seraient totalement rétribués avec cette monnaie.
Conformément à ce plan, il fut émis 32.000 schillings le 1er août 1932 en billets de 1, 5 et 10…

Les résultats tangibles

Certains
commerçants de Wôrgl, tout comme à Schwanenkirchen, refusèrent au début
d’accepter cette monnaie qui avait une trop grande ressemblance avec la
monnaie légale ; mais quand ils se rendirent compte de l’intensité de
la circulation et constatèrent que les employés et ouvriers municipaux
achetaient dans les boutiques qui acceptaient cette monnaie auxiliaire,
l’esprit de concurrence reprit bien vite le dessus et ils suivirent
l’exemple des autres…
Or, après l’introduction de la « monnaie
franche », non seulement les impôts courants furent payés, mais la ville
réussit à solder tous ses arriérés, elle put faire exécuter, dans le
deuxième semestre 1932, 100.000 schillings de travaux : sept routes
neuves, sept km d’asphaltage ; douze nouvelles rues furent projetées…
On étendit le système de canalisations. On planta des arbres, on reboisa
la forêt… La vie économique prit une intensité incroyable… Et il y
eut du travail pour tous !
Les banques profitaient également de cette activité retrouvée.
Au
1er janvier 1933, Wôrgl avait une nouvelle piste de ski (tremplin) et
une piscine… Un nouveau pont en ciment armé portait l’inscription : «
Construit en 1933 avec de l’argent libre ».
Déjà plusieurs communes voisines allaient être admises par Wôrgl dans
le système. C’est alors qu’une plainte contre le maire de Wôrgl fut
déposée à la Cour suprême de Vienne… Le Conseil municipal
contre-attaqua… en prouvant :
– que la commune avait pu payer tous ses arrérages sur les impôts (120.000 schillings),
– qu’elle avait réussi à exécuter bon nombre de travaux publics de première nécessité,
– que le chômage avait été complètement résorbé,
– que l’économiste américain, le professeur Irving Fisher, de
l’Université de Yale, avait envoyé en décembre 1932 une commission pour
étudier cette expérience,
– qu’il ne s’agissait que d’une « monnaie auxiliaire » et non d’une monnaie véritable.

Rien
n’y fit ! De procès en procès, la Banque d’Autriche plaida l’atteinte à
son privilège d’émission par cette monnaie « hérétique » (sic). La
commune fut obligée de retirer ces « bons »…
La manière dont le
tribunal a débouté Wôrgl de son recours montre qu’elle reconnaissait les
effets très positifs de cette expérience, qui avait conduit à une
reprise économique rapide, mais qu’elle refusait de la laisser
poursuivre, renvoyant de ce fait les citoyens à la misère.

++++++++++

5 – Ithaca : Article du NOUVEL OBSERVATEUR – Jean – Paul Dubois

Cette
ville de l’État de New York a sa propre monnaie et se passe très bien
d’un billet vert qui, selon ses habitants, ne sert qu’à enrichir les
multinationales.
Vous savez la meilleure ? Ça marche !

Ce
que l’on fait? On est au chaud, dans une voiture, et l’on suit un homme
qui pédale sur son vélo par une température proche de zéro. Ce que l’on
voit? Un casque blanc en polystyrène, le bout d’une barbe rousse et le
dos voûté de ce cycliste qui peine sous un voile de pluie et les
bouffées du vent. Sa roue arrière remonte une gerbe d’eau qui ruisselle
en cascade sur son anorak. On a eu beau insister, tout à l’heure, pour
l’emmener dans la berline, il n’a rien voulu entendre : « Je ne conduis
pas les automobiles. Et je ne m’assieds pas davantage dedans. C’est ma
philosophie. » La scène se passe à Ithaca, État de New York. Dans cette
ville, la firme Borg Wagner fabrique, pour le monde entier, les boîtes
automatiques des voitures les plus réputées. Mais pour changer de
vitesse, Paul Glover vous dira que l’on n’a jamais rien inventé de mieux
qu’un bon dérailleur à câble. C’est comme ça. Et il n’y a pas à
discuter : “Je n’aime pas ce qui pollue. Je refuse aussi de prendre
l’avion. À la rigueur, parfois, quand je n’ai pas le choix, j’emprunte
le train. Lorsque, de surcroît, vous apprenez qu’il y a quelques années
cet homme a mis six mois pour effectuer à pied la diagonale Boston-San ?
Diego “afin de découvrir à quoi ressemblaient vraiment les tempêtes,
les orages, les hommes et les animaux de ce pays”, vous pensez avoir
affaire à un flâneur fêlé,

Et vous ne pouvez pas vous tromper
plus allègrement. Car L’homme qui là, devant nous, trempé jusqu’aux os,
mouline dans la tourmente est l’économiste le plus astucieux de l’État,
le “banquier alternatif” le plus populaire, le plus zazou, et le plus à
gauche que la finance ait jamais connu. Le “New York Times”, le “Wall
Street Journal”, “Associated Press” et même le magazine ultracapitaliste
“Across the Board” lui ont consacré de longs articles dithyrambiques.

Cela est d’autant plus surprenant qu’il n’y a sans doute pas au monde quelqu’un qui méprise plus l’argent
en général dollar en particulier que Paul Glover. Au point d’inventer
et de lancer en 1991, dans sa ville, une nouvelle unité monétaire. Dont
il imprime lui-même les billets. Et que la plupart des commerçants, des
administrations et même une banque acceptant. A Ithaca, on estime que 2
millions de dollars de cette « monnaie de singe » sont aujourd’hui en
circulation. Cette devise locale s’appelle l’ “Ithaca hour”. Et,
consécration suprême, George Dentes, le procureur du comté, a récemment
annoncé « qu’il en cuirait aux aigrefins tentés de contrefaire les
talbins bigarrés bricolés par Glover puisqu’ils seraient désormais punis
aussi sévèrement que s ‘ils fabriquaient des faux dollars ». Je dirais
que cela devrait être même plus durement sanctionné, ajoute Paul. Car
l’Ithaca hour est une monnaie réelle dont la contrepartie représente le
travail palpable de gens qui existent, tandis que le dollar est une
monnaie de Monopoly des espèces dépecées de toute matérialité, qui n’ont
plus d’équivalent or ni même argent,
mais seulement celui d’une dette nationale de 5 200 milliards de
dollars. En Amérique, le plus grand fabricant de fausse monnaie, c’est
l’État .
Ne vous y trompez pas. Ce discours n’est pas celui d’un
quelconque milicien antifédéraliste fascisant comme on en rencontre un
peu partout dans ce pays. Paul Glover serait plutôt tenant d’un nouvel
ordre économique bienveillant, reposant essentiellement sur des marches
de proximité, des marques de civilité et des échanges de bons procédés.
Évidemment, une telle théorie mérite d’être explicitée. Ancien
publicitaire et journaliste, diplômé de gestion municipale, Glover se
met en 1991 à observer les mouvements de l’argent
dans sa ville. Ce qu’il voit. Les banalités de base du capitalisme : de
puissantes compagnies, de grandes chaînes nationales de magasins qui
s’installent à Ithaca pour aspirer l’argent local avant de le réinvestir ailleurs.

Glover
n’a plus alors qu’une idée en tête. Désamorcer cette pompe à finance,
diminuer le débit de ce vorace pipe-line, afin de le remplacer par on
système d’irrigation en circuit fermé. Que l’argent
tourne, circule, soit, mais sur place, entre soi. C’est alors que lui
vient l’idée de l’Ithaca hour, cette unité monétaire que l’on ne
pourrait gagner et dépenser que dans la Communauté. En vendant ou en
achetant des services et des biens produits localement. Et voilà
comment, pour lutter contre le capital, Glover se mit à battre monnaie.
Le plus difficile, dans cette histoire, fut bien sûr de convaincre les
30 000 habitants de la ville et les 40 000 étudiants de la toute proche
université Cornell que ce papier singulier, qui sur ses deux faces
proclamait narquoisement “In Ithaca we trust “, était autre chose qu’une
facétie antitrust. Le temps et la nature même de ce séduisant nouveau
système d’échange se chargèrent d’instaurer la confiance.

Comment
ça marche? Le billet de base, l’Ithaca hour, vaut 10 dollars, ce qui
représente en gros le salaire moyen horaire payé dans cette ville,
explique Paul Glover. Prenons maintenant un fermier qui vend pour 20
dollars de fromage. À la place de la monnaie nationale, il reçoit donc
deux heures de travail gratuit. Avec ce petit capital, il achète par
exemple les services d’un menuisier, qui lui-même fait appel au
savoir-faire d’un mécanicien, lequel utilise ces heures pour payer son
chiropracteur, qui lui se sert de ces billets pour s’offrir quatre
places de cinéma, et ainsi de suite. C’est un système sans fin qui
grandit de lui-même, une économie écologique, en vase clos, qui s’écarte
du dollar et où le temps de travail réel remplaces les liquidités
abstraites.”

Au début, l’affaire ne tournait que sur une
centaine de commerces. Aujourd’hui, ce sent 1 450 boutiques et
entreprises qui acceptant cette devise locale, et une revue publiée tous
les deux mois remet à jour la liste des participants. À Ithaca, on peut
pratiquement tout acheter avec ces coupures. Des dîners en ville, des
réparations de toiture, des légumes, du mobilier et même des voitures
d’occasion. La mairie et la chambre de commerce ont avalisé la devise,
et l’Alternatives Federal Credit Union, une banque des plus officielles,
facture certaines de ses charges et quelques frais de crédit en Ithaca
hour, « Je ne suis pour rien dans le succès de cette méthode » insiste
Glover. « Ce sont les gens de la ville qui ont permis que cela
réussisse. Parce qu’ils ont cru en ce système ».

Le plus
étonnant, c’est que ce système de troc moderne fait des émules.
Vingt-cinq villes, dont Hardwick (Vermont), Waldo (Maine), Santa Fe
(Nouveau Mexique) et Kingston (Canada), ont édité, le plus légalement du
monde, leur propre monnaie. Et cela grâce aux conseils que Glover
dispense sur Internet, mais aussi avec l’aide de son kit de lancement,
qu’il vend avec une vidéo pour 40 dollars.
Une banlieue de Mexico
tente, elle aussi, l’aventure, et le jour de notre arrivée, sur son
vélo, notre hôte filait à un rendez-vous que lui avaient fixé des
émissaires zapatistes désireux de s’informer sur cette nouvelle forme
d’économie. “Ils cherchent un moyen de rendre financièrement viable leur
révolution, de sortir des circuits classiques de L’argent,
dit Glover. Vous savez, cette forme de troc est très intéressante pour
des pays pauvres, et j’ai eu plusieurs contacts avec des États
africains.”

En attendant, à Ithaca, on peaufine le système.
La
librairie Autumn Leaves est un peu la banque centrale du système.
(C’est ici que l’on vient changer ses dollars en Ithaca hours, jamais
l’inverse).
“Pas de spéculation, pas d’inflation, observant
Stephany Marx, le gérant. Nous émettons de nouveaux billets quand cela
est nécessaire, a mesure que l’organisation grandit. Et, comme routes
les banques, nous remplaçons les coupures endommagées. Pour faire
basculer les derniers sceptiques, voici un florilège des appréciations
que les habitants de la ville portent sur leur monnaie. Michael,
graphiste : “Les Ithaca hours sont la meilleure chose qui soit arrivée
dans notre cité depuis l’invention du pain en tranche.” Joe, marchand de
disques: “Cela reflète notre philosophie, stimule notre agriculture,
notre artisanat, et responsabilise nos vies.” Danny, électricien :
“Notre argent reste ici et nous
nous entraidons, plutôt que d’enrichir des multinationales.” Dave,
professeur d’économie : Cette organisation parallèle crée un lien de
solidarité et donne notamment la possibilité à des chômeurs de trouver
un emploi.” Eli, rabbin : ‘Les “heures” sont une manière de rendre
l’économie humaine, d’y ajouter une note chaleureuse et fraternelle.”
Charlie, fabricant de tambours: “Cette forme de troc nous permet, à ma
femme et à moi, de manger plus souvent au restaurant.” Bill et Cris,
marchands de légumes: “Grâce à cet argent local,
davantage de gens achètent des produits du terroir. Cela a fait
augmenter nos ventes, et nous nous offrons désormais des petits luxes
que nous n’aurions jamais pu nous payer en dollars. ” Voilà
succinctement résumée l’œuvre magique de Paul Glover, ce cycliste
activiste aimé des zapatistes et célébré par la presse capitaliste.

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6 – En pleine guerre …

Les
gouvernements autour de la planète consacrent 1.000 milliards de
dollars américains à la défense, tandis qu’ils dépensent seulement 50
milliards de dollars pour le développement.

En pleine guerre du
vietnam, les américains ont dépensé jusqu’à 8 milliards de dollars par
jour pour maintenir leur armée dans cette région. Ce fut d’ailleurs une
période d’abondance matérielle et financière sans précédent pour les
américains

Compteur du cout de la guerre en Irak : http://costofwar.com/external link
Le 23 juillet 2004, c’était environ 124 milliards de dollars.

Quelle
différence cela ferait-il pour l’économie américaine si au lieu de
bombes ils avaient “parachuté” (c’est une image, évidemment) de
l’outillage agricole, des réfrigérateurs, des écoles et du matériel
hospitalier?

S’ils avaient proposé ce plan, ne croyez-vous pas que la coalition aurait été beaucoup plus étoffée?

++++++++++

7 – Qu’est ce qui empêche un « plan Marschall Européen ? »

Voir un article …: Éradiquer la pauvreté en Europe et dans les PVD. La nécessité d’un “plan Marshall” européen en support sur le fichier joint à cette page (130 ko en “pdf”) *,
(Proposition retenue au “Congrès Européen Citoyen” – Liège 22 et 23 septembre 2001 – )

Document dont la conclusion est la suivante:

Si
un gouvernement peut émettre des « bons du Trésor » ou des obligations
d’Etat, il peut émettre des crédits sans intérêt. Les deux sont des
promesses de payer, mais l’un plombe les prix, et l’autre aiderait les
populations. C’est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour
augmenter la richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer
des intérêts ruineux à des structures privées qui contrôlent la valeur
fictive de la monnaie. Dans un système où la monnaie est crée par le
système bancaire privé, avec intérêt, chaque fois que nous voulons
augmenter la richesse nationale d’un pays, nous sommes forcés d’accepter
une augmentation de sa dette.

Un Plan Marshall Européen à
destination des PVD et de l’Europe elle-même “est possible” et cela ne
nous appauvrirait en rien, au contraire puisqu’il permettrait de
développer une production écologiquement orientée en créant des emplois.
C’est maintenant aux techniciens de la monnaie et aux économistes de
proposer un “schéma pratique”. Mais il est évident qu’il ne sert à rien
d’un coté d’aider ces pays pauvres par une action telle que celle ci
tout en les étranglant d’un autre en leur réclamant une dette et les
intérêts qu’ils ne peuvent payer sans des sacrifices que nous n’oserions
surement pas demander à nos propres populations.

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8 – Les mythes du déficit public …

Extrait du blog ” econoclaste” http://econoclaste.fr.st.free.fr/blog/html/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=104external link
07/03/05

A
peine installé dans ses nouveaux meubles, T. Breton s’est empressé de
se lancer dans le mélange de mantra et de démagogie qui caractérise tout
ministre des finances qui se respecte : il va relancer la croissance,
chercher à réduire le chômage, préserver le pouvoir d’achat, baisser
l’impôt sur le revenu, et bien entendu, réduire les déficits et
l’endettement public. Dans l’essentiel de ces domaines, le gouvernement
n’a en pratique aucun pouvoir, il s’agit donc là encore de pur brassage
de vent. En matière d’impôt sur le revenu, même si celui-ci est baissé,
cela n’aura aucun effet en pratique : d’autres impôts, ou l’endettement
public, augmenteront en compensation. Il s’agit donc de transferts de
charges, pas de baisses d’impôts.
Et en matière de déficit? le
contrôle du déficit, bien que critiqué, reste considéré comme
indispensable, même en faisant abstraction des contraintes du pacte de
stabilité. La majorité des critiques ne veulent qu’un adoucissement du
pacte. Mais rares sont ceux qui considèrent le déficit public, son
niveau, et la nécessité de sa réduction, comme totalement vide de sens.
Il est plus que nécessaire de démonter les mythes attachés au niveau du
déficit public.

Premier mythe : l’endettement public est une mauvaise chose, un danger pour la “soutenabilité” des finances publiques.

En
réalité, la dette n’est qu’un moyen de financer la dépense publique,
qui ne présente aucune différence avec un autre mode de financement (et
même plutôt des avantages). Pour le comprendre, considérons l’exemple
suivant (extrait de ce livre).
Considérons un individu qui charge
un agent de se charger de ses achats de vêtements. Pour cela, il confère
le droit à cet agent à la fois de décider du montant de ses achats, et
du moyen de financer cet achat. Supposons que l’agent décide d’acheter
pour 100 euros de vetements à l’individu. Le taux d’intérêt des prêts et
emprunts est de 10%. L’individu dispose d’un patrimoine de 1000 euros.
Trois moyens de paiement s’offrent : l’achat au comptant, l’achat à
crédit remboursé au bout d’un an, et l’achat à crédit dans lequel le
crédit n’est jamais remboursé : il faut simplement payer indéfiniment
les intérêts.
– première solution, l’achat au comptant. Il reste
alors 900 à l’individu, qui pourra les placer et en retirer un intérêt :
au bout d’un an, sa fortune est de 990 euros + des vêtements.

seconde solution, l’achat à crédit d’un an : pendant un an, l’individu a
détenu 1000 euros, qui lui ont rapporté des intérêts : il se retrouve
donc avec 1100 euros à la fin de l’année. Il doit payer sa dette et les
intérêts de celle-ci, soit 100(1 + 10%) = 110; il lui reste donc 1100 –
110 = 990 + des vêtements.
– troisième solution, l’emprunt
perpétuel : l’individu détient toujours 1100 euros au bout d’un an, d’où
il déduit 10 euros d’intérêts. Mais il s’est désormais engagé à payer
chaque année 10 euros : pour cela, il doit geler 100 euros, ne pas les
consommer, pour pouvoir indéfiniment payer les intérêts de sa dette. Lui
reste donc 1100 – 10 – 100 = 990 euros + des vêtements.

L’individu
peux trouver que la quantité de vêtements achetés par son agent est
trop élevée, ou trop faible : en tout cas, cet exemple montre qu’il pas
de raison de me préoccuper de la façon dont il finance cette dépense. En
remplaçant l’individu par l’ensemble des contribuables, et l’agent
acheteur de vêtements par l’Etat, ce modèle devient encore plus réaliste
: car si un individu mourra un jour, la population et l’Etat durent
éternellement. D’autre part, si pour un particulier il y a une
différence entre taux de prêt et taux d’emprunt (le second étant plus
élevé que le premier), dans le cas de l’Etat et des contribuables, ce
problème tombe : le coût de la dette publique est exactement égal à ce
qu’elle peut rapporter à un individu qui achète des obligations d’Etat.

Second Mythe : le chiffre du déficit public a une signification.

En
réalité, il s’agit pour une économie dans son ensemble de l’une des
données les moins significatives. Le déficit, rappelons-le, est la somme
de consommation de ressources par le gouvernement, de transferts
(prélever sur Paul pour donner à Pierre), et d’intérêts de la dette,
d’où l’on déduit les recettes publiques (dont les prélèvements
obligatoires). Pour l’économie d’un pays, cette addition n’a aucun sens.
En effet :
– les intérêts de la dette ne constituent pas, pour
l’essentiel, une charge pour la population. Pour la population, la dette
n’en est pas une puisque si elle n’existait pas, il faudrait leur
prélever des revenus sous forme d’impôts. Cette économie réalisée par
les contribuables constitue une forme d’épargne, car c’est comme si nous
n’avions pas eu à réaliser un montant de dépense égal à l’endettement
public. Les intérêts de la dette sont donc compensés par les intérêts
que rapporte ces revenus que les contribuables n’ont pas eu à débourser.
De la même façon, lorsqu’on affirme que chaque français doit supporter
une dette publique de 15 000 euros, on oublie premièrement que cette
dette est d’ores et déjà compensée : on oublie aussi qu’une bonne partie
de cette dette est détenue par les ménages français, il s’agit donc
d’un simple transfert.
– les produits s’échangent contre des
produits, la dépense publique n’est qu’un voile : une dépense publique
consistant à consommer des ressources réelles constitue une charge pour
la population : ce sont autant de facteurs de production qui auraient pu
être utilisés autrement (ajoutons que la valeur réelle de la production
publique issue de cette consommation de ressource n’est pas non plus
prise en compte); par contre, un prélèvement (comme par exemple le
versement d’une pension de retraite à un fonctionnaire) ne réduit pas la
quantité de produits disponibles pour la population dans son ensemble.
– les dettes sous-jacentes ne sont pas comptées. Lorsque l’Etat émet des titres, il reçoit une certaine somme d’argent
contre la promesse de la rembourser plus des intérêts dans l’avenir :
on appelle cela un endettement public. Lorsque l’Etat s’engage à payer
les retraites des salariés d’EDF et reçoit pour cela le versement d’une
soulte, l’opération est exactement la même : une perception immédiate
contre un engagement futur. Pourtant, dans le premier cas, l’émission de
titres est comptée comme déficit, dans le second cas, comme recette. De
la même façon, l’essentiel des engagements publics n’est pas pris en
compte dans la dette : les retraites futures des fonctionnaires, par
exemple, ne sont pas comptabilisées comme engagement. Faut-il croire que
cette dette n’existe pas?
– L’inflation réduit la dette publique
(comme celle de toutes les personnes endettées). La charge de la dette,
de ce fait, est beaucoup plus faible qu’elle n’appararaît.
– La main
droite du gouvernement n’ignore pas ce que fait sa main gauche : on peut
toujours nous effrayer avec une composante du déficit (les retraites
sont en déficit, ou autres “trous de la sécurité sociale”); en réalité,
il s’agit de pures fictions comptables. Par exemple, lorsque la Sécurité
sociale est en “déficit”, celui-ci est financé par émission de titres,
réductions d’autres dépenses, ou prélèvements fiscaux. Au bout du compte
l’opération est un ensemble de dépenses et de recettes publiques, que
l’on lie pour des raisons obscures. C’est comme si on affirmait que les
recettes de TVA servent uniquement à financer l’éducation nationale, que
l’on fasse la différence entre recettes de TVA et budget de l’EN, et
qu’on s’inquiète gravement du terrible problème du “déficit croissant de
l’éducation nationale”.

Troisième Mythe : le déficit public est un fardeau.

Ce
mythe présente diverses formes : parfois, on fera pleurer dans les
chaumières en annonçant que les générations futures seront criblées de
dettes; ou alors, que l’Etat exerce une “éviction” sur l’épargne
nationale en élevant par sa dette les taux d’intérêt.
– les
générations futures hériteront peut-être de notre endettement; mais
elles hériteront aussi de notre épargne accumulée, et de l’ensemble du
patrimoine constitué avec celle-ci et avec les dépenses publiques. On
peut toujours dire qu’une partie de la dépense publique actuelle ne
“sert pas” aux générations futures : mais bien malin qui pourra dire
laquelle. D’autre part, les générations futures seront plus riches que
nous : les contribuables de dans 25 ans seront environ deux fois plus
riches que les contribuables actuels. Le déficit constitue un moyen de
redistribution des riches (les français de demain) vers les pauvres (les
français d’aujourd’hui). C’est une forme particulièrement juste de
redistribution.
– l’endettement public est aussi supposé faire
monter les taux d’intérêt. Les études empiriques ne montrent que
rarement un effet conséquent de forts déficits publics sur les taux
d’intérêt dans un pays. La raison en est simple : l’endettement public
est en même temps un prêt aux contribuables, qui bénéficient de la
dépense publique sans avoir à la payer sous forme d’impôts
immédiatement. En s’endettant, le gouvernement emprunte à Paul, et lui
accorde un prêt du même montant. Cette opération peut être menée
indéfiniment sans effet sur les taux d’intérêt. On l’a bien vu lors du
passage à l’euro : de nombreux pays (à commencer par la France) ont
atteint leur objectif à l’aide d’artifices comptables, voire de
dissimulation de dépenses (si tant est que cela ai un sens). En
pratique, cela n’a eu aucun effet sur les taux d’intérêt en Europe qui
sont déterminés par d’autres variables.

Pourquoi ces élements
ne sont-ils que rarement pris en compte, et pourquoi la mythologie du
déficit survit-elle? Pour plusieurs raisons. La première d’entre elles
est une faute de logique, la fausse analogie : un gouvernement, un pays,
ne fonctionnent pas comme un ménage ou une entreprise. Une entreprise,
un ménage, qui s’endette, le fait auprès d’un tiers; mais le
gouvernement n’est pas séparé de la population de cette façon. Il y a
beaucoup d’irrationnel dans la perspective sur le déficit : La légende
dit même (d’après F. Lordon) que le chiffre des “3% du PIB” a été choisi
par P. Beregovoy en référence au “pire” atteint par les socialistes
durant leurs errements de 1981-1983. Ce chiffre avait une dimension
cathartique, symbolique : sa portée économique est beaucoup, beaucoup
plus discutable.
Mais la seconde raison est le caractère commode de
la discussion sur les déficits qui permet, en s’attachant à un débat
totalement dépourvu d’intérêt, de négliger les vrais problèmes posés par
les finances publiques. La dépense publique est-elle utile, efficace,
juste, correspond-elle à des besoins réels? L’impôt est-il simple, peu
distorsif? Le système fiscal est-il juste? la redistribution
fonctionne-t-elle de façon satisfaisante? N’y-at-il pas des gaspillages
publics? Tous ces aspects, qui permettent de juger l’action concrète du
gouvernement (car il peut agir sur ces variables-là, bien plus que sur
le chômage ou sur la croissance), sont gommés par la mythologie du
déficit. Et pour les gouvernements français, tout ce qui permet de
dissimuler la réalité de l’action publique est bon à prendre. Sinon, les
citoyens pourraient demander des comptes, ça ferait des histoires.

L’ usure tue, invitation à tous pour résister.

                                  Conférence du Docteur Osvaldo CIRNIGLIARDO,
                                                       de Tucumán, Argentine

20 %, celui de collectivités locales en France en 2011 ( Dexia ), des crédits revolving ou des cartes de crédit. Si 10 % sur 50 ans, en faisant le jeu du banquier, on doit jusqu’à 117 fois le capital initial…

Votre Éminence Cardinal Bernard Agré,

Messeigneurs les Évêques, les Directeurs des Pèlerins de Saint Michel et les autres participants.

J’ai le grand honneur d’être présent en cette semaine d”Études, en
en premier lieu, je désir être le transmetteur du salut des habitants
de la Province de Tucumán, Argentine, qui m’ont élu comme législateur du
Parti Travailliste (Partido Laborista).

Ainsi, je crois que je suis l’unique homme politique à participer à
cet événement ici avec l’espoir d’apprendre des méthodes alternatives
qui puissent soulager les maux des peuples. Vous me voyez ravi par tout
ce que j’entends ici, et de constater que lorsque nous pratiquons les
mêmes thèmes et avons des conceptions identiques, nous agissons de la
même manière en n’importe quel endroit du monde, même sans nous
connaître.

Ces jours-ci, nous avons appris ce singulier mécanisme du
Crédit-Spécial qui confirme ce que nous pensons avec d’autres que le
développement intégral de l’homme doit être anthropocentrique, donc le
centre de nos savoirs. En ce sens, aucune doctrine politique,
religieuse, économique ou sociale ne peut avoir d’autre objectif.

Les réalités du manque de ressource et de la pauvreté que j’ai
écouté ici me touchent particulièrement. Mais je dois vous avouer que
quoique je vienne d’un pays riche de toutes sortes de ressources
naturelles, la pauvreté le touche de la même façon. L’Argentine, qui a
la capacité d’alimenter 380 millions d’habitants en est habitée par 40
millions, dont 25 millions vivent sous le seuil de la pauvreté. Parmi
ceux-ci, 10 millions sont indigents.

Alors je me demande pourquoi donc tous les pays ont tant de pauvres
et d’indigents, indépendamment de leurs dotations en ressources
naturelles?

Quelle en est la raison? Y-a-t-il inefficience dans
l’application et l’usage de toutes ces ressources? Existe-il des
problèmes techniques que l’homme ne sache résoudre? Ou peut-être un
système politique, économique ou social injuste qui fait que plus de la
moitié des habitants de la planète sont dans l’impossibilité de
satisfaire leurs besoins minimum de survie?

En tant que professionnel d l’économie, je propose de retourner aux
sources où j’ai étudié, et je me rappelle d’un livre classique, que
tous les étudiants américains en économie ont du étudier. Paul Samuelson
fut un professeur qui laissa gravé dans nos esprits le fruit de ses
meilleurs efforts à nous enseigner que l’économie est une science qui
étudie le comportement humain par la transformation des ressources rares
en biens et services qui seront distribués entre les membres d’une
communauté

Et en outre, il précisa que les problèmes de base que doit résoudre
une société sont: QUE PRODUIRE? COMMENT PRODUIRE? POURQUOI PRODUIRE?
Les réponses à ces interrogations servent pout évaluer si la société a
été capable de résoudre les problèmes centraux que propose n’importe
quelle économie.

Nous savons que se sont développées des techniques tel que produire
tout ce qu’on propose, la seconde question y répond par elle-même. La
réponse à la première question: QUE produire? est plus complexe, car
elle dépend des décisions politiques des peuples; tandis que la
troisième question: POUR QUI PRODUIRE a une réponse qui se base sur
l’injustice plus absolue DU SYSTÈME ÉCONOMIQUE en vigueur. Cette société
est capable de dépenser des quantités colossales d’argent pour la
recherche spatiale et de doter quelques nations d’armements capable de
détruire la planète en une minute. Mais elle exhibe alors le stigmate
déshonorant de laisser mourir de faim des peuples entiers. Cette
conclusion catégorique nous dit que le système a échoué.

Les deux mécanismes qui servent à lier l’existence de ressources
rares face aux besoins des peuples: le libéralisme et le socialisme ont
échoué. Ils ont échoué parce que dans ces deux propositions existe un
effort de domination et d’exploitation de l’homme. Jamais l’on propose
de résoudre les problèmes. Au contraire, le libéralisme et le socialisme
ont démontré un mépris pour la condition humaine, à tel point que
beaucoup de peuples ont succombé par la faim, la guerre, les
déprédations, les tortures et les génocides de masse.

Cela se doit au fait que ces deux doctrines ont une base crûment
matérialiste et régressent par le pouvoir de ce pouvoir lui-même et non
dans la recherche d’une solution. Pour ce type de pouvoir, tout se
concentre dans la force et non dans la raison. Une société humaine qui
nie la Justice, entame un processus inexorable qui la conduit à sa
propre destruction.

À l’intérieur des mécanismes développés, surtout par le
capitalisme, celui du système financier a produit un résultat pervers.
L’usure a servi comme moyen habituel de domination en faisant de
l’argent un instrument satanique de perdition.

L’argent survient pour faciliter le troc des marchandises, il sert
pour exprimer, par des unités déterminées, les valeurs que les choses
ont déjà. L’argent devrait aussi avoir une fonction de réserve de
valeur, c’est à dire que la personne qui a obtenu cet argent possède un
pouvoir d’achat qu’elle pourra matérialiser au moment qu’elle
estime opportun. Et enfin, l’argent sert également comme moyen de
paiement des charges pécuniaires et de transfert de pouvoir d’achat.

Maintenant, nous allons mettre à découvert là où se trouve le piège
des usuriers. L’argent étant un bien intermédiaire, il ne devrait pas
avoir de valeur en lui-même. C’est une condition essentielle que le pain
qui coûte 5 dollars et le lait 2 dollars conservent cette valeur. Je
répète, c’est une condition essentielle que l’argent n’ait pas de prix.
Quant à l’argent qui a un prix, pour beaucoup, c’est le taux d’intérêt.
Nous subissons donc directement de la part de ceux qui manipulent les
fluctuations du prix de l’argent, la manipulation directe de la valeur
de tous les biens produits au monde.

Je ne vais pas m’arrêter sur l’endettement de tous les pays par
l’usure internationale alors que j’ai le droit de le faire, parce que
quand j’exerçais la fonction de ministre de l’économie de Tucumán, je
pus diminuer la dette publique externe de cet État-là de 35% en
seulement dix huit mois de fonction. Si, en tant que ministre de
l’économie, j’aurais cédé aux pressions usuraires et que j’aurais
pratiqué l’endettement de l’État comme action permanente de gouvernement
ainsi que le firent tous mes autres collègues, je dis bien TOUS, je ne
serais pas ici en face de vous en train de vous en parler.

Cela est la raison par laquelle, dans mon pays, pour le
développement et la mise en pratique de ces idées, je fus un politique
poursuivi par la dernière dictature militaire et par l’actuelle
narcodémocratie en vigueur.

Je vous raconte que j’assumai le Ministère dans des moments où l’on
s’endettait jusqu’à cinq moid de salaire personnel de l’État, où les
besoins de financement exédaient les possibilités et il pleuvait alors
des offres des banques du pays et de l’extérieur avec des taux
d’intérêts exagérés, mais avec de bonnes commissions… Alors j’ai
procédé à la création d’argent, ce qui était impensable dans un État
provincial. Et si en plus cet État-là était libéral, créer de l’argent
sans la permission des maîtres, des patrons de l’économie, c’était une
cause d’excommunication. Bon, depuis lors, je suis excommunié de
l’église de Lucifer.

Je m’en tiens à expliquer son fonctionnement de cet argent. J’émis
dix millions de pesos. Je payais les salaires le 30 du mois et ces
bons-là pouvaient être présentés à la banque qui était une
banque d’État, à partir du 18, jusqu’au 28 du mois suivant.

La presse du système nous attaqua furieusement et le peuple
acceptait, méfiant, ces papiers signés par le Gouverneur et par
moi-même. Quand arriva le jour du 18, une multitude se rua sur la banque
et le premier jour les gens changèrent 80% de ces bons pour de l’argent
liquide, mais ils commencèrent à croire que ce mécanisme là
fonctionnait. Les banques et le gouvernement national, qui restaient au
service de l’usure et de l’endettement, me harcelaient. Le mois suivant,
le premier jour donc d’échange, l’on changea seulement 40% du montant
émis. Deux mois après, tout était déjà mélangé, l’argent national et les
bons. Nous avions prouvé que le bon était un instrument de crédit
populaire avec un taux d’intérêt égal à 0.

Durant le temps de ma fonction, le peuple de la Province de Tucumán
épargna 1.750.000 dollars (un million sept cent cinquante mille) qui
autrement auraient été dans les mains des usuriers. Quel a donc été la
base de cette réussite? LA CONFIANCE, comme l’est la base de la réussite
par le Crédit-Social que je suis venu apprendre.

Mais une hirondelle ne fait pas le printemps dit-on chez-moi.

L’Église
Catholique a fait un formidable effort tout au long de deux millénaires
pour racheter l’homme en cherchant à lui arracher son cœur de pierre
pour y mettre un cœur de chair et d’Esprit saint. J’ai lu avec beaucoup
d’attention le COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE paru en
avril 2004, qui, avec un esprit généreux, nous donne à nous les hommes
et les femmes de notre temps une œuvre merveilleuse.

Je me sens fier d’appartenir à l’Église du Christ et de pouvoir
développer ma mission politique dans le Mouvement National Justicialiste
(Movimiento Nacional Justicialista) qui, en tant qu’impulseur d’une
révolution de paix, trouve sa base en une doctrine qui considère l’homme
comme cause et fin de la Vie communautaire, c’est une théorie politique
qui a contribué à mettre cette doctrine en chemin vers des réalisations
pratiques. Le Justicialisme fut le promoteur responsable de la
transformation sociale la plus impoprtante de l’histoire de l’Argentine.

Son initiateur, le Général Juan Domingo Perón, concevait l’homme
comme un être dans ses frontières, en relation vers plus haut que lui.
Avec Dieu. Dans une action portant À SE RELIER à plus haut que soi. Ce
qui signifie l’ouverture de l’homme à la Vie éternelle céleste dans le
déploiement d’une œuvre auto-perfectionnante, qui atteint sa plénitude
par le culte. Ici bas, l’homme se lie au monde des choses de son domaine
avec la nature que Dieu le Créateur y a mis, et ceci dans une relation
de RESPECT obligé.

Aussi l’homme se met en relation avec les autres hommes dans une
action d’INTÉGRATION qui est le fondement et l’origine d’une Communauté
Organisée.

La rupture des relations portant À SE RELIER à plus
haut que soi, de RESPECT, d’ACCEPTATION et d’INTÉGRATION génère une
crise sociale pour avoir détruit l’homme. En ce sens, le Justicialisme
propose une SOLUTION COMPLÈTE qui, restaurant ces relations en relevant
l’homme de ses ruines jusqu’à l’élever aux plus hauts niveaux de son
éminente dignité humaine.

La COMMUNAUTÉ ORGANISÉE est la société intégrée de bas en
haut, qui partage le nœud primaire qui est celui de la famille,
harmonise en un critère de justice les relations individuelles et des
groupes sociaux offrant les conditions nécessaires pour que son mode
d’action soit équilibré et rende possible la concrétisation du BIEN
COMMUN.

Nous devons transformer les habitants d’un territoire comme des personnes intégrantes d’un peuple transcendant.

Je
suis conscient que la mission que Le Christ confia à son Église – ainsi
que le confirme le Compendium de la Doctrine Sociale – n’est pas
d’ordre politique, économique ou social. Le but que Le Christ assigna
est d’ordre religieux. Mais précisément, de cette même mission
religieuse découlent des fonctions, des lumières et des énergies qui
peuvent servir pour établir et consolider la communauté humaine selon la
loi divine. L’Église a la compétence qui lui vient de l’Évangile: du
message de la libération de l’homme annonçant et témoignant par Le Fils
de Dieu fait homme. Pour cela, il doit servir de guide à l’organisation
sociale, économique et politique des peuples.

Cependant malgré tant d’efforts créatifs, développés et propulsés à
travers l’histoire, l’homme et la société sont confrontés aujourd’hui à
une crise des valeurs la plus profonde qu’enregistre son évolution.
Victime d’un profond relativisme sur son échelle des valeurs, l’homme
traverse plein d’angoisse et de désenchantement une vie qu’il se trouve
obligé de vivre. En celle-ci, il ne vit pas, elle dure; en celle-ci, il
ne trouve pas la paix, mais vit angoissé, il ne trouve pas de liberté
car il vit en esclave; il ne reconnaît pas ses semblables et à cause de
cela il vit isolé; ni la beauté, ni l’harmonie n’attirent son attention,
alors il détruit; ses instincts se développent et s’exacerbent comme un
centaure furieux; ses affects ne trouvent ni la paix, ni sa
réalisation, ni dans son travail, ni dans sa famille, il en reçoit de la
prise de drogue en petites doses létales qui l’endorment et le
tranquillise par moment. Sentimental et désespéré, il cherche de vagues
sensations, confondu qu’il est en un état de profonde dégradation. Ni le
sexe débridé, ni la luxure toute puissante ne suffisent à le calmer. Ni
même la douleur que provoque son attitude. Il transite désorienté,
déambulant parmi les morts qu’il provoque, qui lui balisent le chemin de
sa propre mort. Il a perdu irrémédiablement le sentiment de son
immortalité. Déjà il ne veut pas vivre, en aucune manière.

L’homme actuel rendu esclave, désorienté et exclu d’un système
économique cruellement compétitif a besoin de s’incorporer à la vie
sociale, de s’intégrer dans sa communauté et de restaurer ses liens
sociaux. Il lui faut une action décisive de l’État, mais pas de l’État
prédateur actuel existant dans les pays Latino-Américains, ou bien
l’État  confiscatoire du monde développé, mais de l’État organisateur et
promoteur de la vie sociale, économique et politique d’un Peuple dans
le besoin de restaurer son existence.

Cette action de l’État ne doit pas être isolée parce qu’il ne
s’agit pas seulement d’améliorer les conditions économiques du Peuple,
sinon de l’orienter inexorablement vers un chemin de progrès soutenu
et durable.

Les usuriers firent perdre à l’homme son sens de l’immortalité,
tous nous avons le devoir de lui rendre la foi en sa nature infinie.

Je voudrais terminer avec quelque paroles du Pape Jean-Paul II toujours présent dans nos mémoires:

“C’ EST LA NUIT.  JE CONTEMPLE LE CHRIST MORT SUR LA CROIX, JE
PENSE À TOUTES CES INJUSTICES ET CES SOUFFRANCES QUI PROLONGENT SA
PASSION DANS TOUS LES COINS DE LA TERRE.  JE PENSE À TOUS LES ENDROITS
OÙ L’ÊTRE HUMAIN EST OFFENSÉ ET HUMILIÉ, MALTRAITÉ ET EXPLOITÉ.  EN
CHAQUE PERSONNE BLESSÉE PAR LA HAINE ET LA VIOLENCE , OU MARGINALISÉ PAR
L’ÉGOÏSME ET L’INDIFFÉRENCE, LE CHRIST SOUFFRE ENCORE ET MEURE.  SUR
LES VISAGES DES VAINCUS DE LA VIE SE DESSINE LES TRAITS DU VISAGE DU
CHRIST QUI MEURE SUR LA CROIX.
AVE, CROIX, (SPES) ESPOIR UNIQUE. DE LA CROIX POUSSE AUSSI L’ESPÉRANCE POUR TOUS”.

Merci beaucoup

Dr. Osvaldo CIRNIGLIARO
Argentine

 CONGRÈS International des Pèlerins de saint Michel qui a lieu chaque année de la fin août au début du mois de septembre
                              
    précédé de la Semaine d’Études du CRÉDIT-SOCIAL

en 2012, du 23 août au 5 septembre.

                                               28 août au 7 septembre 2009

et en plus une autre Semaine d’Études du CRÉDIT-SOCIALavec un Jéricho en mars-avril de chaque année.

                                          Maison de l’immaculée des Pèlerins de Saint Michel

                            Rougemont, Québec-Canada

Grèce, les mensonges continuent

Les remarques scandaleuses des auditeurs sur la Grèce continuent.Il n’y a pas que Mme Lagarde du FMI.

Je rappelle que
les grecs travaillent 15 % de plus que les français, et qu’ils payent plus
d’impôts que les luxembourgeois et autant que les polonais ou les
tchèques…

Allez construire l’Europe (lentement, démocratiquement,
socialement, et avec les peuples) avec une telle mentalité rabâchée
partout…

http://www.les-crises.fr/

Suisse: la défense des plus faibles.

La civilisation Valser, la défense des plus faibles.

Cathédrale de Lausanne,un embryon humain dans la rosace, à protéger. Oculos humeris, les yeux de l’épaule de Sichem, symbole de St Joseph le protecteur. 

Coupole du palais fédéral avec la devise suisse, un pour tous et tous pour un

Des familles burgondes recherchant l’indépendance et la
liberté sont montées dans la montagne, dans ce qui
s’appelle maintenant le ‘Simmenthal, jadis le Siebenthal,
la vallée (thal) des sept (sources) Brunnen. Sieben Brunnen est
au-dessus de Saanen (en allemand), Gessenay (en français),
Gstaad (en anglais). Ces trois lieux ne sont qu’une seule commune.
Le principal lieu était à Zweisimmen, http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/invitation-tous.html
La principale originalité des Valser est juridique, le dernier garçon hérite du domaine familial, mais
à condition de s’occuper de ses parents (père,
mère, et les frères, et soeurs en cas de
nécessité). Cette coutume donne des fruits
bénéfiques:
1.    Le petit dernier, assurance vie et maladie de
toute la famille est écouté et respecté.
2.    Dès son jeune âge, sa voix compte au
chapitre.
3.    Ce chapitre, Landsgemeinde, sert aussi à la
gestion de l’allmend (ce qui appartient à tous).
4.    Les aînés doivent partir avec une
partie du cheptel dans la vallée voisine. Les Valser ont ainsi
colonisé toutes les hautes Alpes (Suisse, France, Italie,
Allemagne, Liechtenstein, Autriche et même Yougoslavie). Un film
du Club alpin suisse retrace une partie de celle histoire.
C’est la victoire des petits contre les puissants, à l’image de
la plupart des chroniques bibliques.
Leur place forte se nommait Vanel, en fait IOAnel, en l’honneur
de Dieu et du nel, celui qui gagne après le bourg au Joass.
Le jass ( ioass, i o a ss ) est un jeu des valsers. IOA, IEOUA, sur les cinq doigts, cinq voyelles chantées par les bébés et les yodleurs, voix de terre alliée à la voix du Ciel, voie pour le Ciel de la Sippe, la communauté,
on chante I
E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont
donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia,
Abba)  qui était chanté en final pour accepter la
mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en
choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et
répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois
pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de
l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de
L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la
première vraie consomme, comme le chantait St Nicolas de Flüe ( Niké Laos, le patron de la paix mondiale selon le Pape Pie XII en 1947).

Le Shin de l’humanité au milieu
de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne…Ste Anne et St I E O U A Kim ( Joachim), les parents de Marie et donc MURFAR ET MURMUR ( Grand-Papa et Grand-Maman du côté maternel) de Jésus, étaient
priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison
des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).

Leurs jeux sont pleins de philosophie subtile, jass, hâte-toi
lentement…
Le jass donne la priorité au bourg ( Buur, Bauer, paysan,
Burgonde, cf la rue de Bourg à Lausanne, la rue des Burgondes),
puis au neuf, nell, avant l’empereur, le roi et la reine,
à l’initiative de Godomar, Patrice d’occident, qui
s’est caché dans les montagnes et qui a basé le
pouvoir sur l’allmend (toutes les personnes sont prêtres,
prophètes et rois selon le sacerdoce de Melchisédek ).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Melchis%C3%A9dech
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAtes,_coutumes_et_jours_f%C3%A9ri%C3%A9s_en_Suisse
Tous les Valsers (Walser) viennent du Siebenthal, (maintenant Ober und
Nieder Simmental), vallées placées sous le chiffre sept,
sept sources, sept villages…, vallées des routes de refuge des
Rings burgondes. Les Valsers sont les héritiers des Nibelungen
du Royaume de Worms et leur langue reste proche malgré les
siècles. Les vraies Nibelungen, écrites par un
évêque, racontent les batailles des Burgondes contre
notamment Attila et ses Huns, ami d’enfance d’Aetius le
comploteur. Les romains voulaient se venger des légions perdues
à 100 % lors de la bataille du Toten Burg, Attila sera
finalement tué par une princesse Burgonde, Idilco et Aetius par
l’empereur lui-même, après la boucherie des champs
catalauniques, gigantesque champ de bataille de plus de 100km de rayon
où la fourberie des deux amis fera s’exterminer les
« barbares chrétiens burgondes » contre les «
autres barbares », les Huns n’étant à dessein
que rarement face aux Romains.
Vu la coalition des forces qui voulaient les détruire, car
c’était le premier royaume chrétien, les Burgondes,
sur l’ordre de leur roi G odomar se sont réfugiés
autour de G essenay, G Sana, Saanen, autour d’une autre
église St Maurice, G staad, G steig, à une journée
de marche du sanctuaire de St Maurice, qu’ils avaient construits
et financés pour l’éternité de la Laus
perennis de leur roi St SiG Gismond.
Le G est important, Grüss Gott, Gemeinde, Germains, Gemut, Grund,
Genf,
Puis ils se sont répandus au fil des migrations Valsers dans
toutes les Alpes, au-dessus de 1’000 mètres.
www.wir-walser.ch
www.wir.ch
La Suisse des Valsers, des montagnes, des campagnes, malgré des
pressions historiques, résiste selon les valeurs ancestrales qui
ont fait une Suisse libre et neutre.
Ces valeurs sont le respect des minorités, des
différences, la tolérance des autres idées,
religions, langues…
Chez les Valsers, contrairement à tout le reste du monde,
c’est le cadet, le petit dernier qui hérite du domaine des
parents (un peu comme dans toutes les histoires bibliques, David,
Jacob…), avec la responsabilité de s’occuper de leur
vieillesse et des frères et sœurs qui auraient des revers
(Assurance gratuite AVS, risque et maladie).
Leurs habitations sont réparties sur le territoire, les parents
ont un petit chalet près du dernier fils. Les domaines sont
souvent communs ( Allmend) et les décisions sont prises depuis
des siècles démocratiquement, sans droit de veto,
à main levée.
Leur doctrine pratique se résume en fédéralisme,
subsidiarité, corps intermédiaires, communes, cantons,
confédération, fiscalité proche des citoyens.
Hofer le tyrolien a défendu ces valeurs même contre les
troupes napoléoniennes.
La démocratie directe unique en Suisse (initiative
constitutionnelle, référendum) vient de leur histoire.
L’art musical (yodle, tyroliennes, la valse…) et pictural est joyeux.
Les fêtes sont importantes, lors des mariages par exemple, toutes
les familles se rassemblaient et, pendant une fête qui durait
plusieurs jours, le chalet des mariés était construit et
offert gratuitement au jeune couple. Les hommes portent le capet, sorte
de Kipa.
Beaucoup de mots de la langue arpitane franco-provencale de la Comté de Gruyères sont d’origine grecque…
Quand un enfant arrive, on dresse une grande pique ornée de son
prénom pour en informer toute la vallée. Cette grande
pique a servi de modèle pour faire les hallebardes pour la
défense des familles.
Les Valsers ont perfectionné la technique de la montagne dans
toute l’Europe. Il ont colonisé, depuis leur vallée
d’origine, le Siebenthal ( Gstaad, Saanen, Gessenay) la Suisse,
l’Allemagne ( Bavière), l’Autriche, la France,
l’Italie, le Liechtenstein et même des vallées
yougoslaves ( Sbrinz).
Ils sont les spécialistes de la construction des bisses, des
routes de montagne, des ponts ( le pont du diable au Gothard, du
Sanetsch….).
Un des noms de famille est par exemple von Flüe en allemand, de La
Pierre en Français, de la Pierraz en italien…. les von
Flüe étaient des Ponti, faiseurs de ponts…
Le modèle humain Valser est St Nicolas de Flüe, père
de dix enfants et ermite qui a jeûné pendant 20 ans. Il
aimait beaucoup St Maurice et la Vierge d’
Einsiedeln. http://www.kloster-einsiedeln.ch/
Les conseils du Saint  à Stans ont sauvé le pays
d’une guerre civile et gardé la Suisse en paix depuis des
siècles. Voici le secret de la réussite suisse qui se
trouve sur
http://www.finality.ch/texte_n._de_fue.htm
www.bruderklaus.ch   

www.stiftungbruderklaus.ch
Information über die in Zweisimmen 1998 gegründete
‘Stiftung Bruder Klaus’. Sie will die Botschaft von Bruder
Klaus – vor allem den Brief an den Rat zu Bern – den Menschen unseres
Landes nahe bringen.
www.jakobsweg.ch
Beschreibung des Jakobsweges durch die Schweiz mit diversen Bildern.
www.flueliranft.ch
Homepage des Sachseln/Flüeli-Ranft Tourismus

La devise suisse est et restera un pour tous et tous pour un. Puisse le
« monde » être influencé en bien par les
vraies valeurs de la petite Suisse et le préambule de sa
Constitution.
www.admin.ch
Au nom du Dieu tout puissant.
Pour l’ Arménie, voir:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_d%27Arm%C3%A9nie#cite_note-1

    Une aide séculaire.

   la grande prière des
Confédérés suisses, Urgebet,

    prière dont le prototype date probablement de
St Materne, fils de la Veuve de Naïm,

    basée sur le texte stable de 1413.

    Vous pouvez aussi prier en ces temps troublés
St Nicolas de Flüe car il est le patron de la Paix mondiale selon
Pie XII ( 1947) et pour les Suisses qui protègent le Pape au
risque de leur vies.

    Saint Materne de Naïm et le dernier message du
Pape en Suisse à l’Allmend de Berne pour les JMJ 2005.

    Les anciennes traditions, confirmées par de
nombreux théologiens dont

    Saint Pierre Canisius, nous apprennent que Materne
était le fils

    ressuscité par Jésus, de la veuve de
Naïm (Luc 7,11-17) dont le texte

    est exactement celui utilisé par le Pape pour
envoyer les Suisses au

    JMJ  2005. Ayant suivi Saint Pierre dans ses
pérégrinations, celui-ci

    l’envoya dans les régions du nord des Alpes.
Il a commencé à Octodure

    (Martigny) Thun et Lausanne. C’est alors qu’il
rencontra ses deux

    disciples Euchère et Valère. Un jour
Materne, arrivant en Alsace dans

    l’importante cité romaine de Ehl Vet ou
Helvet, épuisé par ses périples,

    s’endormit dans la paix du Seigneur. Ses disciples
ne pouvant se

    résoudre à sa disparition prirent le
chemin de Rome, allèrent voir

    Pierre dans sa prison, et celui-ci leur donna son
bâton pastoral. Ils

    revinrent en Alsace, le déposèrent sur
le corps et Materne ressuscita

    une deuxième fois.

    Saint Materne, évêque et disciple de
Saint Pierre a évangélisé aussi

    l’Alsace et la vallée du Rhin avant de
s’installer à Worms, Trèves et

    meurt à Cologne. Tous trois
arpentèrent la Suisse et la vallée du

    Rhin, évangélisant la population et
construisant des lieux de cultes.

    Nous connaissons celui de Ehl et aussi celui que
nous pouvons encore

    voir de nos jours à Avolsheim prés de
Molsheim: c’est le petit

    sanctuaire appelé Dompeter (Domus-Petri ou
Maison de Saint Pierre).

    Cette église vénérable est
ombragée par un très ancien tilleul sous

    lequel, la tradition veut que l’évêque
Materne y ait prêché et ait été

    arrosé par l’eau de la source Sainte
Pétronille, portant le nom de la

    fille de Saint Pierre. Cette église a servi
pendant tout le Moyen Age

    d’église mère pour toutes les
localités environnantes.

    Il est facile de penser que Materne et ses disciples
ne sont pas

    partis en Allemagne sans avoir laissé
derrière eux un clergé pour

    continuer la mission commencée et
l’église d’Avolsheim (ou une autre)

    a peut-être été plus qu’une
simple église et peut-être une église

    épiscopale pour le siège apostolique
fondé par Materne. Ce qui

    justifierait la construction du baptistère
que nous voyons encore à un

    peu moins d’un kilomètre de là.

    Un ancienne tradition veut aussi qu’il ait construit
l’actuelle église

    Saint Pierre le Vieux à Strasbourg. On peut
bien considérer Materne

    comme l’apôtre et le fondateur du siège
épiscopal de

    Lausanne/Aventicum/Helvétie qui couvrait
toute la région, notamment le

    Mont Pilate selon Voragine et St Nicolas de
Flüe aurait une grande

    importance pour l’Eglise.

    Le royaume burgonde de Worms était

    catholique et ils résistèrent aux Huns
d’Attila dans la grande

    bataille des Nibelungen, décrite par un
évêque catholique sur 7

    parchemins. Les Burgondes, les seuls barbares qui ne
violent pas les

    femmes, venaient de Bornholm, puis de Pologne avec
leurs vaches  blanches et rousses dites du Siebenthal ( simmental).

    A en croire les témoignages concordant de deux

    historiens de l’Eglise vivant au Ve s., Orose et
Socrate, une partie

    au moins des Burgondes du Rhin étaient
catholiques. Ce royaume romano

    germain est attaqué par une coalition
romaine, hunnique (Attila) et

    franque. Cette gigantesque bataille, Les Nibelungen,
écrite par un

    évêque, fit plus de 20’000 morts. Leur
chant était : Christus regnat,

    Christus vincit, Christus imperat, Gloria
Patri…Sicut erat… La langue

    des Valsers est la plus proche de la langue des
Nibelungen. Le complot

    continue aux champs catalauniques, Huns et Romains
liquident par ruse

    le maximum de ” barbares” chrétiens. Idilco,
princesse burgonde, tue

    Atle (Attila) pendant la nuit de “noces”
forcée.

    Une autre preuve de cette christianisation est celle
de St Maurice qui

    avait reçu l’ordre de tuer tous les habitants
près de Octodure (

    Martigny) au Nord des Alpes car ils étaient
tous déjà chrétiens. Son

    refus et celui de sa légion furent la cause
du célèbre martyr. Les

    modèles chrétiens de Zabulon et
Nephtali, existent encore près de Sion

    en Suisse, modèles du
fédéralisme.

    Les premiers rois chrétiens au Nord des alpes.

    Cette période est une des grandes phases de
l’histoire chrétienne. St

    Sigismond, burgonde,  est le premier roi saint
chrétien au Nord des

    alpes, est inhumé à St Maurice.
Godomar, son frère héritier de la

    couronne, ordonna aux Burgondes de se cacher dans
les Alpes à Gessenay

    Gstaad  et donnât la couronne à
tous, car tous sont prophètes, prêtres

    et rois dans les rings burgondes, ancêtres des
Landsgemeinde et de la

    démocratie directe suisse pour gérer
l’Allmend. En 491, Clovis épouse

    la nièce de deux rois burgondes, Clotilde,
dont les parents et les

    frères ont été massacrés
par des proches. Elle est chrétienne, elle

    fera tout pour amener son époux à la
conversion et à la Foi au Christ.

    N’oublions pas que de nombreux historiens situent le
site de la

    Bataille de Tolbiac dans l’actuel Kochersberg au
nord-ouest de

    Strasbourg ou près de Cologne, cette
bataille, dont il avait promis à

    sa femme burgonde Clotilde qu’il se convertirait au
Dieu des Chrétiens

    si celui-ci lui donnait la victoire. La tradition
veut que cette

    promesse eût été
prononcée au château du Frankenbourg entre Strasbourg

    et Colmar. Ne manquez pas d’aller vous promener au
Frankenbourg, il se

    trouve au dessus du village de Neubois. En plus de
faire une visite

    historique, vous y ferez un pèlerinage. En
effet la Vierge-Marie est

    apparue plusieurs fois au 19 ème
siècle sur le sentier et on y trouve

    un beau calvaire, une chapelle et une source

    Les Papes de Lausanne.

    Le duc de Savoie qui avait été
élu et couronné pape, sous le nom de

    Félix V par le concile de Bâle qui
s’est terminé ä Lausanne, après

    avoir voulu promulguer le dogme de
l’Immaculée Conception et pour

    faire la Paix en 1449, déposa la tiare
à Lausanne et, conservant le

    titre de cardinal-évêque de Sainte
Sabine (protodiacre), vint finir

    ses jours à Ripaille la joie, d’où il
administra l’évêché jusqu’à sa mort en

    tant que numéro deux de l’Eglise catholique.

    Le Pape Jules II fût évêque de
Lausanne.

    C’est lui qui a stabilisé les gardes suisses
au Vatican.

    Le visage du St Suaire

    était brodé sur les aubes des
prêtres de Lausanne et la grande rosace

    parle encore des miracles de la résurrection
des embryons morts.

    St Materne ressuscitera une troisième fois
probablement à la fin des temps, si ce n’est déjà
fait.–

    La grande prière était dite par les
armées suisses (Walser-burgondes) la nuit avant les batailles de
défense, dès que 3 étoiles étaient visibles
dans le ciel, femmes et hommes ensembles au combat. Ils ont
sauvé plusieurs fois l’Europe de grandes invasions païennes.

    Chaque unité avait son lecteur
éclairé par des torches si nécessaire.

    Tous, sauf les lecteurs et les luminaires,
étaient de mémoire debout pour les textes, à
genoux pour les deux Notre Père et Ave Maria, couchés
face aux étoiles aux 3 Notre-Père des parties impaires et
couché face à terre pour la 2ème partie, celle du
Christ en croix, et tous debout aux autres prières.

    Chaque fois qu’il y a 5 prières, on chante I
E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont
donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia,
Abba)  qui était chanté en final pour accepter la
mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en
choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et
répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois
pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de
l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de
L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la
première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu
de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne…Ste Anne et

    St I E O U A Kim ( Joachim) étaient
priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison
des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).

    Chaque fois qu’il y a sept prières, on
demande les sept dons du St Esprit.

    Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de
Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de
la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti
en voyant le Christ mourir sur la Croix.

    ( cette lance est à Vienne, une copie est
à Cracovie)

    Il fallait au moins huit personnes en rond pour
donner le ton à l’armée rangée en ordre de
bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines
mélangées.

    Les burgondes étaient connus pour ne jamais
violer les femmes, même à la guerre, ce qui est
miraculeux…

    L’héritage de St SigisMund

    Tous les chrétiens ont reçu de par
l’onction du baptême, complété par la chrismation
ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait «
prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement
de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce
ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et
complémentaires.

    « Alors que le sacerdoce commun des
fidèles se réalise dans le déploiement de la
grâce baptismale, vie de foi, d’espérance et de
charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est
au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de
la grâce baptismale de tous les chrétiens ».
(Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des
fidèles laïcs au ministère des prêtres,
Libreria editrice vaticana, cité du Vatican 1997) .

    Tous sont égaux en démocratie directe
    ahabà (amour agape dans la première
alliance) a a  a, 3 voyelles a plus h et b,

    a, gorge grande ouverte, symbole divin, A, alpha,
allah….

    b, symbole du papa

     aba ( papinou),

    H, inspiration, expiration, vie, lettre
donnée à Abraham et à Sarah…

    abram, abra h am, sara, …

    Que ton Nom soit sanctifié, pour le
sanctifier, il faut le chanter…

    nous savons maintenant que son nom est compris dans
le L io b a suisse, qui est en fait la prière de l’aube à
Dieu, IOA, qui a donné l’aube, LIOBA, est ce fameux chant
attirait les vaches vers le père de famille chaque matin.

    I E O U A,

    que des voyelles de la bouche qui s’ouvre toujours
plus en un souffle et qu’un nouveau né peut dire.

    soit articulé en manière trinitaire

    I O A, le Père,

    I E sh O U A   le Fils, avec sh, le shin
qui signifie l’humanité en Dieu et

    A ll E U I A le St Esprit, avec 2 L, car il souffle
comme il veut

    Malachie, fin de la première alliance, finit
en disant:

    Il ramènera le coeur des pères
à leurs enfants, Et le coeur des

    enfants à leurs pères, De peur que je
ne vienne frapper le pays

    d`interdit.

    et la nouvelle alliance commence par une
généalogie de pères et de fils…

    Le monde moderne fait exactement le contraire, il
tue les lignées, les mariages, l’amour…

    Choisi la Vie, ou la mort…

    De peur que je ne vienne frapper le pays d`interdit

    Et le nouveau Testament commence justement par le
récit d’une lignée…

     I E shO U A, (Matthieu 24.36)

    I E O U A Shalaom….

    I E shO U A Shalaom

    A ll E l UIA Shalaom

    I O A

    SI QUA FATA SINANT , si les providences le permettent ( devise de la Cathédrale
de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos
humeris…)

LA GRANDE PRIÈRE DES CONFÉDÉRÉS
(1413 – Version établie par Arnold Guillet en 1973)
Nous voulons accomplir toutes nos œuvres au nom de Notre
Seigneur Jésus-Christ.
Cette prière s’appelle la “Grande prière” car elle a
déjà été
faite en commun dans des moments difficiles pour notre pays et pour les
besoins de toute la chrétienté. Les moines ont
commencé à le faire, Les
laïcs l’ont apprise ensuite afin que l’amour divin ne les
abandonne jamais.
Tout d’abord, chacun de nous doit faire son examen de
conscience, se remémorer les péchés et les
mauvaises actions par
lesquels il a offensé Dieu Notre Seigneur. Il doit en avoir
repentir et
souffrance et se proposer de toutes ses forces, avec la Grâce de
Dieu, de
ne plus pécher et d’éviter autant que possible, toute
occasion de pécher.
Nous devons aussi constamment avoir le désir de nous confesser
et de
suivre de toutes nos forces les Commandements de Dieu et de Sa Sainte
Église Catholique.
TROIS NOTRE PÈRE
Que cette prière soit à la louange et en l’honneur de la
Très
Sainte Trinité. Nous nous recommandons à la toute
puissance du Père, à
la sagesse du Fils et à la bonté du Saint-Esprit. Dieu
trine et Un, prend
pitié de nous, pardonne-nous nos péchés et
protège-nous de nos ennemis
visibles et invisibles.
TROIS NOTRE PÈRE
1 PREMIÈRE PARTIE
Nous remercions le Dieu tout puissant de son immense
création, de l’existence du Ciel, de la terre et de toutes les
créatures, et
plus spécialement de nos ancêtres ADAM et ÈVE. Dieu
se reposa le
septième jour et le sanctifia. Nous devons regretter d’avoir
désacralisé les
dimanches et les jours de fête. Que Dieu nous aide à
refaire de ces jours
un repos conforme à son plan divin.
TROIS NOTRE PÈRE
Nous remercions le Dieu très bon d’avoir établi ADAM et
ÈVE au Paradis, le plus beau jardin de la terre. Dieu a certes
établi la
domination d’Adam et d’ÈVE sur toutes les créatures pour
leur
conservation et leur plaisir, mais Il leur a interdit le fruit de
l’arbre de la
Connaissance de Bien et du Mal.
TROIS NOTRE PÈRE
Prions et méditons humblement l’incroyable amour que Dieu a
pour nous, les hommes ; Il nous a fait à son image afin que nous
vivions
éternellement avec Lui dans une indicible
félicité. C’est pourquoi Il a
désigné pour chacun de nous l’un de ses anges
fidèles qui doit nous
protéger sur tous les chemins. C’est pourquoi nous en appelons
aux neufs
chœurs des anges et à tous les Saints du Ciel pour qu’ils prient
le Tout
Puissant dans toutes les épreuves et toutes les circonstances de
la
chrétienté toute entière et
particulièrement de la Sainte Église Catholique.
TROIS NOTRE PÈRE
La première chute de nos ancêtres ADAM et ÈVE nous
rend
tristes parce qu’Ils se sont laissés détourner par le
serpent de SATAN et
furent infidèles à Dieu. Pensons profondément aux
affreuses
conséquences du péché. Nos premiers parents furent
chassés du Paradis
par Dieu. Pour cela, eux et nous, leurs successeurs, avons reçu
la misère
2
La grande prière des Confédérés
de ce monde et la punition de la mort éternelle.
Dieu très bon, nous te prions, avec un cœur plein de repentir,
de nous pardonner les atteintes à Tes Commandements.
TROIS NOTRE PÈRE
Implorons la Justice Divine. Les hommes se multiplièrent et
vécurent dans l’immoralité. Toute chair est pourriture.
Les hommes
s’attirèrent la colère de l’Éternel qui
anéantit toutes les créatures de la
terre par le Déluge. Seuls furent épargnés
NOÉ et ses enfants et les
animaux de l’Arche. 0 SEIGNEUR, donne-nous une crainte véritable
de
Ta Grandeur mais aussi un amour pur pour TOI. afin que nous. ne
provoquions pas sur nous, par nos écarts, les effets de Ta
Divine Justice.
TROIS NOTRE PÈRE LES MAINS JOINTES
Au temps d’ABRAHAM et de LOTH, les hommes avaient
déjà oublié la terrible punition du Déluge
; de nouveau, ils vivaient dans
l’immoralité et sans Dieu. En punition de ces horribles
péchés, cinq villes
furent englouties par le feu et le souffre. Vous les hommes, tremblez
devant la Justice divine.
TROIS NOTRE PÈRE
Toutes les plaies et les misères de la terre sont la
conséquence
du péché. Dieu ne voulait que le bonheur de l’homme. Dans
le fracas du
tonnerre et des éclairs il donna à Moïse ses dix
Commandements sur
deux tables de pierre. Cependant le peuple pécheur, dans le
même temps,
fabriquait une idole, lui faisait des sacrifices et dansait autour du
veau
d’or comme les païens. C’est pourquoi à OREB, vingt-trois
mille hommes
périrent. Dieu Tout Puissant, fais nous remarquer les occasions
où nous
nous laissons conduire par la superstition. Nous voulons nous
améliorer
et nous détourner de tout ce que nous aimons plus que Toi.
TROIS NOTRE PÈRE
Quand JOSUÉ conduisit le peuple de Dieu contre ses ennemis,
MOÏSE pendant la bataille, appela le Tout-puissant à l’aide
avec les bras
3
Arnold Guillet
étendus. Aussi longtemps que MOÏSE pria, le peuple de Dieu
fut
victorieux, mais quand il délaissait la prière, les
ennemis gagnaient.
MOÏSE se remit en prière et. ne cessa point jusqu’à
ce que l’armée
ennemie fut écrasée. Nous aussi voulons nous mettre en
prière sans répit
avec flamme et recueillement, jusqu’à ce que le Dieu très
bon nous
entende.
TROIS NOTRE PÈRE
Dans le désert, rien ne manquait aux enfants d’ISRAËL et
pourtant ils grondaient contre Dieu et Moïse. Le Dieu Juste les
punit
avec des serpents venimeux qui mordirent mortellement plusieurs d’entre
eux. Prions le Très Haut d’avoir la patience chrétienne,
de tout prendre
du bon côté, que cela vienne de Dieu ou des hommes.
TROIS NOTRE PÈRE
Les PATRIARCHES vivaient selon la justice et très
pieusement et s’adressaient toujours à Dieu pour obtenir
grâce et
miséricorde. Le Seigneur les écouta et eut pitié
de leur descendance ;
pour nous délivrer de la mort éternelle, Il décida
d’envoyer sur terre Son
propre Fils.
TROIS NOTRE PÈRE
L’Archange GABRIEL annonça à la plus pure des vierges de
NAZARETH la volonté du Seigneur du Ciel et de la terre. MARIE
pria
humblement Dieu, se soumit à Ses décisions et s’appelle
modestement la
Servante du Seigneur. Ainsi, en toute humilité,
reçut-elle le Fils de Dieu,
le SEIGNEUR et Rédempteur du monde.
UN JE VOUS SALUE MARIE
Avec quelle pureté et quelle attente MARIE a accueilli dans
son corps de vierge le FILS de Dieu et avec quelle tranquille assurance
elle porta le Seigneur quand elle passa les montagnes pour rendre
visite à
sa cousine ÉLISABETH.
Pour toutes les femmes, dans l’attente d’un heureux
4
La grande prière des Confédérés
événement, afin qu’elles reconnaissent la grandeur du
miracle qui
s’accomplit en elles.
TROIS AVE MARIA
Quand le Fils du Très Haut est né à
Bethléem dans une étable,
la lumière du Seigneur éclaira toute la terre et
plusieurs prodiges se
passèrent. MARIE, la Mère de Dieu, enveloppa l’enfant
dans des langes
et le coucha dans une crèche. Les anges annoncèrent le
Verbe éternel et
appelèrent le Ciel et la terre à se réjouir :
“Loué soit Dieu au plus haut
des Cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté”.
Seigneur,
fais de nous des hommes de bonne volonté et fais que Ton Fils
bien-aimé
vienne aussi au monde dans nos cœurs. Accorde ta Paix à toute la
chrétienté.
UN NOTRE PÈRE ET UN JE VOUS SALUE MARIE
Homme, viens à la crèche. Admire comme la Mère de
Dieu,
toute transportée d’amour, de joie et de ravissement, regarde
pour la
première fois son Fils bien-aimé, s’agenouille et prie le
Seigneur et
Rédempteur de toute l’humanité.
TROIS AVE MARIA
Écoutez comme les anges chantent dans les Cieux et
annoncent la grande joie et comme ils invitent les bergers et tous ceux
qui ont le cœur pur à aller à la crèche prier leur
Rédempteur qui est aussi
celui du monde entier.
DEUX NOTRE PÈRE
Le Premier-Né, Dieu et Homme en même temps, se soumit
volontairement à la loi, se laissa circoncire et versa ainsi le
premier sang
pour nous. Il reçut le nom de JÉSUS comme l’ange “avait
déjà appelé
avant sa naissance.
Dites avec le Frère NICOLAS “Que votre salutation soit le
5
Arnold Guillet
nom de JÉSUS!”
Afin que nous commencions et accomplissions tout au nom de
JÉSUS.
TROIS NOTRE PÈRE et TROIS AVE MARIA
Regardons la profonde pitié que la Mère de Dieu a
éprouvée
en son cœur lors de la circoncision de son Fils bien-aimé.
TROIS AVE MARIA
Remarquons aussi l’immense joie de la Mère de Dieu quand
elle vit les trois rois conduits à la crèche par une
étoile du Ciel pour y
apporter leurs présents au Divin Enfant. Que Dieu nous aide
à chercher
et à trouver dans notre vie son unique volonté.
TROIS NOTRE PÈRE
Les trois rois mages furent avisés par un ange de ne pas
retourner chez HÉRODE, car il envisageait de tuer le divin
Enfant. Et Ils
s’en retournèrent dans leurs pays par un autre chemin. Que nous
puissions entendre les suggestions de notre ange.
TROIS NOTRE PÈRE
La Sainte Vierge présenta le Fils de Dieu au temple. Le vieux
SIMÉON reconnut immédiatement le Maître du monde,
le prit dans ses
bras et dit : “Seigneur, que ton serviteur s’en aille dans la paix de ta
parole, car mes yeux ont vu le Salut du monde !” Que Dieu Tout-puissant
nous fasse aussi voir son Salut et donne Sa paix à toute la
chrétienté.
TROIS AVE MARIA
Que Marie a été effrayée lorsque SIMÉON lui
révéla qu’une
épée à sept tranchants allait percer son cœur de
mère. Que Notre
Seigneur nous garde de la honte et du chagrin et qu’IL vienne secourir
les
vivants et les morts.
6
La grande prière des Confédérés
SEPT AVE MARIA
Quand HÉRODE ordonna de mettre à mort tous les
garçons de
moins de deux ans, JOSEPH prit l’Enfant avec sa mère et les
emmena en
ÉGYPTE. Les effigies des idoles s’effondrèrent partout
où ils passaient.
Qui peut cependant se représenter la pauvreté et
l’angoisse que la Sainte
Famille dut supporter dans ce pays étranger ? Seigneur,
donnez-.nous la
force et le courage de rester comme JOSEPH attaché à
JÉSUS dans la
persécution et de faire de Sa cause, notre cause.
TROIS NOTRE PÈRE
En faisant tuer tous les enfants innocents de BETHLÉEM,
HERODE croyait avoir éliminé de la surface de la terre le
Roi des Juifs
qui venait de naître. Mais le ciel déjoua cette attaque.
Pensons à tous
ceux qui ont volontairement donné leur vie et souffert le
martyre au nom
de JÉSUS pour que Dieu nous aide à participer à
Ses mérites et à Ses
souffrances.
TROIS NOTRE PÈRE
Marie était inconsolable quand son enfant se perdit au retour
de la Pâque. Tremblante de peur elle revint à
JÉRUSALEM avec
JOSEPH et à sa très grande joie elle retrouva
JÉSUS, son enfant de
douze ans, parmi les érudits du temple et où Il les
étonnait tous par sa
sagesse divine. Mère du Ciel, faites que nous tâchions de
ne Jamais
perdre JÉSUS.
TROIS AVE MARIA
Regardons la vie cachée de NAZARETH, combien JÉSUS
était soumis à ses parents et comment Il sanctifiait
aussi les modestes
travaux de tous les jours. Que nous aussi acquérions
”l’âge et la sagesse
devant Dieu et devant les hommes'”
UN NOTRE PÈRE ET UN AVE MARIA
Quand JÉSUS atteignit la trentième année de son
existence
7
Arnold Guillet
humaine, il se fit baptiser par JEAN-BAPTISTE.
Seigneur, prenez pitié de tous ceux qui sont baptisés en
Votre
Nom et qui portent le nom d’un Saint.
TROIS NOTRE PÈRE
Après le baptême, JÉSUS alla dans le désert
où il jeûna
quarante jours et quarante nuits et fut tenté trois fois par le
Diable. Il a
voulu nous apprendre comment nous pouvons par la prière et le
jeûne
résister aux tentations de la chair, du monde et de l’enfer et
les surmonter
avec la Grâce de Dieu.
TROIS NOTRE PÈRE,
Quand Jésus sortit du désert, il se choisit douze
apôtres et
soixante-douze disciples, les enseigna dans la vraie foi, leur apprit
à
garder les Commandements et leur montra la vie qui conduit à la
Vie
éternelle. ‘ Seigneur, appelez-nous à vous suivre et
faites de nous vos
vrais disciples.
UN NOTRE PÈRE ET UN AVE MARIA
Nous remercions Notre Seigneur adoré de nous avoir
précédé
et enseigné comment être doux et humbles de cœur et
d’avoir accompli
des miracles pour nous détourner, nous les hommes, du
péché, et nous
conduire à la vraie Foi. Il chassa le Diable, ressuscita les
morts, rendit la
vue aux aveugles, la parole aux muets et la santé aux malades
Nous
prions afin qu’IL nous pardonne aussi nos péchés et
veuille nous libérer
de tous les maux de l’âme et du corps.
TROIS NOTRE PÈRE
JÉSUS fit de grands miracles. Il transforma l’eau en vin. Il
ramena à la vie LAZARE qu’il aimait bien. Le Divin
Rédempteur ne
pleura pas tant sur LAZARE mais plutôt sur nous qui gisons si
longtemps dans la tombe du péché. Prions donc le Seigneur
de tout notre
cœur, qu’IL détourne notre âme de la mort éternelle
et veuille par Sa
8
La grande prière des Confédérés
Grâce nous fortifier dans la Vie éternelle.
TROIS NOTRE PÈRE
Le dimanche des RAMEAUX, JÉSUS entra à JÉRUSALEM
sous les hosannas clamés par la foule. La ville toute
entière était en
ébullition et s’interrogeait : “Qui est-il ?”. Les badauds
rétorquaient :
“C’est JÉSUS, te prophète de NAZARETH en GALILEE”, Quand
Il
chassa à coups de fouet les marchands et les changeurs hors du
temple, Il
mit en colère les prêtres et les pharisiens. Accueilli en
triomphe, Il fut
évincé dans la réprobation. Il dut quitter la
ville la nuit même et marcher
une petite heure jusqu’à BETHLÉEM.
Le Divin Rédempteur nous montre que les hommes de ce
monde sont précaires et que nous devons uniquement nous
préoccuper de
l’honneur de Dieu qui ne connaît pas de fin.
TROIS NOTRE PÈRE
Méditez la manière dont Notre Seigneur et Sauveur a pris
congé de sa Mère bien-aimée avant son supplice. Il
Lui a tout dit de ce
qu’II aurait à souffrir pour les péchés du monde
entier. Le ciel et la terre
ont pris le deuil de ce poignant adieu.
DEUX NOTRE PÈRE ET DEUX AVE MARIA
En larmes et le cœur plein de reconnaissance, nous devons
considérer comment JÉSUS s’est laissé trahir par
JUDAS et vendre aux
Juifs pour trente deniers. Le Fils de Dieu que le ciel et la terre ne
pourraient payer a été vendu pour un vil argent !
Demandons au Dieu
Tout Puissant, avec l’assistance du Saint-esprit, que nous puissions
reconnaître si nous avons péché avec le bien
d’autrui, si nous avons été
injustes, corrompus, que nous avons manqué d’amour pour le
prochain et
manifesté trop d’attachement à l’argent.
UN NOTRE PÈRE ET UN AVE MARIA
Regardons notre Sauveur bien-aimé manger l’agneau pascal
avec ses disciples le Jeudi Saint. Après la dernière
cène, il lava les pieds
9
Arnold Guillet
10
La grande prière des Confédérés
de ses disciples et dit : “Car je vous ai donné un exemple afin
que vous
fassiez comme je vous ai fait”.
DEUX NOTRE PÈRE
Après que JÉSUS eut lavé les pieds, il se rassit
à table, prit le
pain dans ses saintes mains le bénit, le rompit, le donna
à ses disciples et
dit : “‘Prenez et mangez, Ceci est mon corps livré pour vous”.
Puis, Il prit
la coupe, remercia son Père du Ciel, la bénit et dit
“Buvez, ceci est mon
sang, versé pour vous et pour la multitude en rémission
des péchés. Vous
ferez cela en mémoire de moi”.
TROIS NOTRE PÈRE
Le Christ qui aimait les siens, les aima jusqu’au bout. Car ce
qu’II possédait de plus précieux au Ciel et sur la terre,
Il le donna à nous,
pauvres pécheurs, c’est-à-dire Lui-même, dans le
Très Saint Sacrement
de l’autel. Il le donna aussi à JUDAS comme à tous les
autres apôtres.
JUDAS ne se laissa cependant pas convertir, ni par l’infinie
bonté, ni par
la bonne parole du Sauveur. L’amertume saisit Jésus et Il dit
à ses disciples
: “L’un de ‘vous me trahira. Le Fils de l’Homme va certes là
où il a
été écrit qu’II irait mais malheur à
l’homme par qui le Fils de l’homme a
été trahi”. Les disciples prirent peur à ce
discours et se regardèrent les
uns les autres avec effroi.
TROIS NOTRE PÈRE
Sur ce, JÉSUS fit ses adieux et récita sa prière.
Il consola et
réconforta ses disciples jusqu’à une heure
avancée. Sondons nos
consciences pour savoir, si nous n’avons pas reçu avec
indifférence, si
nous n’avons pas nui en acte, en parole, en pensée aux
Sacrements, à la
liturgie, au sacerdoce, à la prédication.
TROIS NOTRE PÈRE
DEUXIÈME PARTIE —
Après le repas, JÉSUS s’agenouilla et pria Son
Père du Ciel
pour ses disciples et pour tous ceux Qui reçoivent en
vérité la Foi
chrétienne. Puis il sortit avec ses disciples et se rendit au
Jardin de
GETHSEMANE sur le MONT des OLIVIERS pour y prier.
DEUX NOTRE PÈRE
JÉSUS dit à ses disciples : ”Asseyez-vous ici pendant
que je
vais prier là-bas”, Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean et
se sépara des
autres. Il se tenait devant eux et dit en tremblant de tout son corps :
“Mon
âme est morte de dégoût : restez ici et veillez avec
moi”. Les trois
disciples furent tellement effrayés par ce discours qu’ils se
turent et ne
répondirent rien au Seigneur, Ils commencèrent à
pleurer.
TROIS NOTRE PÈRE
JÉSUS fit quelques pas se prosterna et dit : “Père, si
cela est
possible, éloignez ce calice de moi, mais que Votre
volonté soit faite et
non la mienne !” Sa peur et sa détresse étaient telles
qu’II sua du sang et
que ces saintes gouttes se répandirent sur sa tunique et par
terre,
TROIS NOTRE PÈRE
Le Seigneur revint vers ses disciples et il les trouva endormis.
Il leur demanda : “Ne pouvez-vous donc pas veiller un moment avec
moi ?” Celui qui va me trahir ne dort pas lui.” L’esprit est certes
consentant mais la chair est faible”. Et Il s’éloigna une
troisième fois et
pria comme avant. L’atroce peur et la sueur sanglante devinrent si
affreuses
que le Père du Ciel eut pitié de son Fils et lui envoya
un ange qui
le réconforta et lui dit: “JÉSUS, avec votre martyre,
avec votre sueur
sanglante et avec votre mort, vous sauverez toute l’humanité”.
Demandons au Sauveur qui a craint la mort au Mont des
Oliviers, qu’IL nous envoie, à “heure décisive où
la sueur sanglante
coulera aussi sur nous, son ange pour notre réconfort et qu’IL
nous garde
11
Arnold Guillet
de toute tentation et de toute détresse.
TROIS NOTRE PÈRE
Le Seigneur s’approcha des disciples et leur dit :”Maintenant
dormez et reposez-vous”. Lui aussi voulait se reposer un peu sur son
caillou. Son sommeil fut de courte durée, sa peur et son angoisse
augmentaient encore. Puis Il dit à ses disciples : “Levez-vous
et voyez
que vient maintenant celui qui me trahira. Nous allons à sa
rencontre”.
Ce discours effraya beaucoup ses disciples. Le Seigneur alla vers ses
ennemis, à bout de force et cependant résolu. Il demanda
aux Juifs : “Qui
cherchez-vous ?”, Ils dirent ”Jésus de Nazareth”. Jésus
répondit : “C’est
moi”. Ils tombèrent alors tous à terre comme
frappés par l’éclair. Le
Seigneur les fit se relever. Cette question et cette réponse se
répétèrent
trois fois. Seigneur, donnez aussi à Vos ennemis la grâce
de Vous
reconnaître et de se prosterner devant Vous.
TROIS NOTRE PÈRE
Puis Jésus se livra aux Juifs mais ne livra pas ses disciples, Il
reçut le baiser du traître avec lequel Judas le
précipita dans la mort, se
laissa saisir et ligoter et jeter brutalement à terre. Demandons
au
Seigneur qui a été trahi par ses propres apôtres de
nous libérer des péchés
et des fautes qui nous étouffent et de nous sauver.
TROIS NOTRE PÈRE
Lorsque Pierre vit cela, il tira son épée et coupa
l’oreille droite
d’un des serviteurs du grand prêtre. Alors, le Sauveur dit
à Pierre :
“Remets ton épée au fourreau ! Car ceux qui tiennent
l’épée périront par
l’épée. Ou crois-tu que je ne pourrais pas appeler mon
Père à l’aide et
qu’II ne m’enverrait pas aussitôt plus d’une douzaine de
légions d’anges à
mon secours ? Mais alors, comment pourrait s’accomplir ce qui a
été
écrit-? Mais Il prit l’oreille et la remit à Malchus, o
Seigneur, protégeznous,
nos compatriotes et tous ceux qui nous sont chers, dans le corps et
dans l’âme.
12
La grande prière des Confédérés
TROIS NOTRE PÈRE
Tous les disciples avaient quitté le Seigneur qui n’était
plus
entouré que d’ennemis. Ces derniers étaient si brutaux,
le frappaient,
l’Insultaient tant que Jésus en perdit presque conscience et
qu’II pleura de
l’indescriptible dureté des Juifs. À coups de
lanières ils lui firent
traverser le Cedron et le poussèrent au long des rues
jusqu’à Annas, Je
premier juge, chez qui Il fut à nouveau et de toutes les forces
possibles,
frappé, injurié, humilié.
TROIS NOTRE PÈRE
Qu’a dû ressentir Marie, la Mère de Dieu, quand elle apprit
que Jésus avait été fait prisonnier par les Juifs.
Quelle peur, quel effroi
ont dû submerger la tendre Mère du Seigneur 1 Que la
Mère de Jésus
prie pour nous et nous garde de tout chagrin.
TROIS AVE MARIA
Pierre renia Notre Seigneur trois fois mais regretta amèrement
son péché quand Jésus le regarda avec des yeux
tristes.’ Seigneur,
donnez-.nous le courage d’affirmer notre foi et de nous engager pour
Votre cause !
DEUX NOTRE PÈRE
Jésus est conduit devant le tribunal où Il endure une
grande
humiliation et d’immondes moqueries.
DEUX NOTRE PÈRE
Jésus souffrit d’incroyable façon. Il dut tout endurer
car les
Juifs et les geôliers jouaient à qui ferait le mieux en
matière de coups, de
violences, d’injures. Le roi Hérode le fit revêtir d’un
manteau blanc de
dérision afin qu’II boive la coupe de honte jusqu’à la
lie. C’est ainsi qu’on
mena Jésus du palais d’Hérode à la maison de
Pilate.
TROIS NOTRE PÈRE
Puis on retira les habits de notre Rédempteur. Il se tenait nu
13
Arnold Guillet
devant un peuple, décharné. Il fut attaché
à une colonne et on le fouetta
tellement que plusieurs coups cinglèrent souvent sur la
même blessure.
Des lambeaux de chair restaient attachés au fouet. Que nous
évitions les
péchés, le mépris qui ont valu à notre
Sauveur tant de supplices.
TROIS NOTRE PÈRE
Admirons la patience de Notre Divin Rédempteur pendant la
flagellation. Les gardes-chiourmes frappèrent le Sauveur sans
pitié avec
leurs fouets jusqu’à ce qu’il n’y ait aucune partie de son Saint
corps, du
crâne à la plante des pieds qui soit intacte.
TROIS NOTRE PÈRE
Aucun homme ne peut mesurer les douleurs lancinantes que
ressentit Notre Sauveur dans tous ses membres après la
flagellation. Il
avait perdu tant de sang et était devenu si faible qu’II
s’écroula dans son
sang quand on le libéra de la colonne.
TROIS NOTRE PÈRE
Les rustres cruels saisirent Notre Seigneur par les cheveux et
le relevèrent brutalement. Ils lui firent endosser un manteau de
pourpre.
Ils Lui fabriquèrent une couronne d’épines et la Lui
mirent si violemment
sur la tête que le sang coula de nombreuses blessures. Comme
sceptre, ils
Lui mirent un bâton dans la main. Ils Le battirent de nouveau,
crachèrent
sur sa Sainte Face, le raillèrent, s’agenouillant devant Lui et
disant:
“Salut à toi, Roi des Juifs, si tu es le fils de Dieu, alors
dis.-nous qui t’a
battu ?”. Ils Lui crachèrent de nouveau au visage. Que le
Seigneur,
moqué et maltraité, pardonne notre orgueil.
TROIS NOTRE PÈRE
Notre Seigneur bien-aimé fut amené de nouveau devant
Pilate
qui le fit placer à un endroit surélevé. En
espérant calmer la colère des
Juifs, il dit: “Ecce Homo – voyez quel homme ! Je ne peux lui trouver
aucune faute. Je vais le libérer à la place de Barabas”.
Mais les Juifs
furieux hurlèrent : “Libérez Barabas 1 Crucifiez
Jésus de Nazareth, Si tu
14
La grande prière des Confédérés
ne le fais pas, tu n’es pas un ami de l’empereur !” Comme
l’administrateur
romain craignait d’être destitué de sa charge, le jugement
tomba
qu’on devait crucifier Jésus.
TROIS NOTRE PÈRE
On enleva la tunique pourpre. Les blessures de la flagellation
se rouvrirent car le manteau s’y était collé. Ils lui
remirent ensuite son
propre vêtement et placèrent la lourde croix sur les
épaules meurtries.
Jésus manquait tellement de forces qu’II vacillait à
chaque pas sous la
croix. Les juifs craignirent alors qu’II mourût
déjà et d’être privés du
triomphe de l’avoir fait crucifier. C’est pourquoi ils forcèrent
Simon de
Cyrène à l’aider à porter la croix.
TROIS NOTRE PÈRE
O Jésus, quel lourd fardeau vous avez pris sur vous 1 Le poids
des péchés du monde entier ! Nous Vous remercions d’avoir
supporté
toute cette détresse et tous ces tourments pour faire de nous,
domestiques
de Satan, de libres enfants de Dieu. Jésus, ayez pitié de
nous et de tous
les hommes pour qui Vous avez tant souffert.
TROIS NOTRE PÈRE
Quelle douleur et quelle compassion a dû éprouver Marie,
Mère de Dieu dans Son cœur maternel si doux, quand elle vit son
fils
bien-aimé tituber sous le poids de la croix. Elle, la meilleure
de toutes les
Mères, elle suivit son fils avec le plus grand chagrin, pas
à pas, et cria
enfin, les larmes aux yeux : “Mon fils, mon pauvre, misérable
fils
abandonné ! Tourne encore une fois ton visage habituellement si
beau
vers ta pauvre Mère, triste et soucieuse. Que je Te regarde
encore une
fois, Toi Dieu fait homme, fils de mon cœur ! “Jésus regarda sa
Mère
avec une bonté céleste et lui dit : “Ma chère
Mère, je porte les péchés du
monde et la croix sur laquelle, je dois mourir de la pire des morts. Ne
me
retarde pas afin que j’accomplisse mon sacrifice”,
Marie, bien-aimée Mère de Dieu, intercède
auprès de Ton Fils,
pour que dans ces moments de péril et de nécessité
où nous t’adressons
15
Arnold Guillet
cette grande prière et à l’heure de notre mort, nous
soyons abrités et
sauvés des ennemis visibles et invisibles.
TROIS AVE MARIA
Sur le Calvaire, les gardes enlevèrent la tunique de Notre
Seigneur qui était de nouveau collée à ses plaies,
qui donc s’ouvrirent
encore, Le Sauveur était à nouveau nu et
désemparé devant la populace.
L’homme aux douleurs tremblait de froid de tout son corps.
DEUX NOTRE PÈRE
Les tortionnaires tirèrent le Sauveur par les cheveux et le
jetèrent sur la croix, si violemment que les plaies de la
couronne d’épines
éclatèrent. Puis ils écartèrent brutalement
ses mains Saintes et ses pieds.
Le Seigneur leva les yeux au ciel et commença à prier
pour nous.
TROIS NOTRE PÈRE
La crucifixion commença. On tira et tendit Notre Seigneur
bien-aimé si fort que tous les membres étaient endoloris.
Les mains et les
pieds furent percés avec de gros clous et le corps Divin
cloué au bois de
la croix, à l’indignation du Ciel et de la Terre. En regardant
les Saintes
plaies, d’un cœur ému, prions.
CINQ NOTRE PÈRE ET CINQ AVE MARIA
En l’honneur de la plus pure des Vierges et de la Mère de
Dieu, Marie, en remerciement de la chaleureuse compassion qu’Elle eut
pour son Fils quand elle frémit à chaque coup de marteau.
TROIS AVE MARIA
Puis vint l’horrible instant où sous les hurlements sauvages des
Juifs, ils dressèrent la croix et la mirent dans le trou
préparé à cet effet,
avec son divin fardeau qui fut ébranlé de douleur. O
Christ, pensez au
martyre de Votre Seigneur quand Il était suspendu aux clous
entre Ciel et
Terre, Jésus, notre Dieu et en même temps homme, est
suspendu à la
croix et forme avec son corps désarticulé lui-même
une croix. Jésus,
16
La grande prière des Confédérés
Notre Seigneur, bénissez notre corps et notre âme,
bénissez le pays et les
gens, bénissez toute la Confédération et la
chrétienté toute entière, ainsi
que les fruits de la terre et les saisons.
TROIS NOTRE PÈRE
Les grandes plaies avec leur sang rose sont les cinq stigmates
de Notre bien-aimé Seigneur Jésus-Christ. Qu’II veuille
bien abriter dans
ses cinq plaies saintes qui sont la porte de l’Éternité,
nos cinq sens et nos
âmes à la fin de notre vie. Qu’II soit pour nous et pour
tous les chrétiens,
la lumière, le chemin et le banquet de la Vie éternelle. 1
CINQ NOTRE PÈRE
Jésus-Christ, Notre Sauveur, dit les sept dernières
paroles du
haut de la croix. La première était une prière
pour les pécheurs : “Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”. La
deuxième, ” Dite
au bandit qui était à sa droite : “Je te le dis,
aujourd’hui encore tu seras au
Paradis avec moi”, La troisième quand Il remit à Jean, et
à nous tous, Sa
Mère : “Femme, voici ton fils, Fils, voici ta mère”. La
quatrième, Il
l’adressait à tous : “J’ai soif !”, mais pas de breuvage
corporel, soif de
l’âme de tous les hommes. La cinquième était une
exclamation : “Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?”. La sixième
si attendue :
“Tout est accompli !” La septième, destinée à son
Père du Ciel : “Père, je
remets mon esprit entre tes mains”.
Seigneur, que notre vie soit une réponse et un écho
à Votre
puissant testament sur la croix. Libérez du feu éternel
toutes les âmes
chrétiennes.
SEPT AVE MARIA
La Mère de Dieu, élue entre toutes les femmes,
était debout au
pied de la croix. Quelle déchirante pitié elle a dû
éprouver quand elle
était témoin de la souffrance et de l’abandon de son Fils
qu’elle ne
pouvait pas aider ! Afin que la Mère douloureuse puisse au moins
nous
17
Arnold Guillet
secourir, nous Ses enfants.
TROIS AVE MARIA
Jean était le seul de ses disciples qui était au pied de
la croix et
qui avec Jésus et Marie prit sa part de souffrance. Que le
disciple préféré
ait aussi pitié de nous et intercède pour nous.
TROIS NOTRE PÈRE
La bonté de Notre Rédempteur n’a pas de limite ! Le
Crucifié a
prié sur la croix pour les crucificateurs et pour toute
l’humanité. Jésus a
voulu être suspendu trois heures sur la croix dans la plus atroce
douleur
pour que la justice de Dieu atteigne tous les péchés du
monde.
TROIS NOTRE PÈRE
Quel homme pourrait regarder Jésus sur la croix sans être
profondément ému et sans se repentir de ses
péchés ? Pour lui passer la
soif, on lui tendit une éponge imbibée de vinaigre.
Pendant qu’II prie
pour ses tortionnaires, ils le supplicient et le raillent. Il ne peut
reposer
nulle part sa tête fatiguée. Il ne peut pas alléger
sa détresse, car Il est
cloué par les mains et par les pieds. Il a tout donné de
ce qu’II avait. Il a
tout souffert ce qu’II pouvait souffrir et a ainsi racheté la
faute infinie des
péchés. En reconnaissance éperdue,
TROIS NOTRE PÈRE TROIS AVE MARIA UN JE CROIS
EN DIEU
18
La grande prière des Confédérés
TROISIEME PARTIE
Ce que le Christ a souffert corporellement pour nous a encore
été surpassé par les douleurs de Son âme et
les tremblements de Son
coeur. De la crêche à la croix, sa souffrance
intérieure fut plus grande
que l’extérieure. Il avait prévu que bien des hommes ne
Lui seraient pas
reconnaissants de son sacrifice sur la croix et que pour beaucoup ses
souffrances et sa mort auront été vaines. IJ eut aussi
pitié de nos pieux
ancêtres qui dépuis des millénaires attendent au
purgatoire leur
rédemption tant espérée. Il se préoccupe de
ses disciples dispersés et
désemparés. Et que Son coeur filial a dû être
déchiré par la vue de sa
Mère inconsolable. Plus que tous les hommes Il souffrit pour
leurs
faiblesses.
TROIS NOTRE PÈRE
De tout coeur et éperdu de reconnaissance nous devons
inlassablement méditer sur la détresse et la solitude de
Notre Sauveur
quand Il remit son esprit dans les mains du Père céleste.
Toute la création
se mit en mouvement: la terre trembla, les tombeaux des morts
s’ouvrirent, les morts se relevèrent, rochers et montagnes se
brisèrent.
Toutes les créatures eurent peur et pitié pour leur
Créateur. Le rideau du
Temple se déchira de haut en bas. Le soleil et la lune
s’assombrirent,
toutes les forces célestes se mirent en mouvement. Alors le cœur
de
Notre Rédempteur cessa de battre. Sachons tous répondre
à l’amour de
Son cœur divin.
TROIS NOTRE PÈRE
Longine, l’un des soldats donna un coup de lance dans le flanc
du Rédempteur et il en coula de l’eau et du sang. Ainsi le
Sauveur voulait
nous apprendre à considérer les Sacrements comme la
fontaine
bienfaisante qui coule de la source de la grâce divine pour nous
purifier
du péché et nous permettre de prendre part enfin à
la vie intérieure du
Dieu Tout-Puissant. Remercions Dieu de l’amour et de la
fidélité qu’II
19
Arnold Guillet
témoigne à tous les hommes qui suivent Ses commandements.
TROIS NOTRE PÈRE
Après que le Messie eut quitté cette terre,
dépassé la mort et le
martyre, rejoint Son Père et ainsi sauvé toute
l’humanité de la mort
éternelle, Son âme alla au purgatoire pour en sauver tous
ceux qui
avaient fait la volonté de Dieu pendant leur existence.
TROIS NOTRE PÈRE
Joseph d’Arimathie descendit le corps de Jésus de la croix et le
déposa sur les genoux de la Vierge Marie. Les chaudes larmes, les
soupirs et les plaintes de la Mère de Jésus ne doivent
laisser aucun coeur
de chrétien indifférent, Afin de compenser le grand
chagrin de notre
Mère du Ciel par un amour d’autant plus grand de son Fils.
TROIS AVE MARIA
Qu’a dû éprouver la Mère de Dieu quand elle eut sur
ses
genoux son Fils bien-aimé mort. La douleur lui coupa la parole.
Dans
son cœur elle dut se dire :”Mon Jésus, mon fils
bien-aimé, Toi qui étais
le plus beau et le plus parfait des enfants, j’ai trouvé dans
Ton regard
toute mon espérance, toute ma consolation et toujours la douceur
céleste.
Mais maintenant quel horrible changement, qu’ont fait de Toi les juifs
et
les péchés du monde : si je ne t’avais vu mourir sur la
croix, je ne t’aurais
pas reconnu”. Puissions-nous réjouir par de bonnes actions le
cœur
endolori de Marie.
CINQ AVE MARIA
Puis Jésus fut mis dans le tombeau de Joseph d’Arimathie,

Il resta trois jours. Au troisième jour Il se leva
triomphalement d’entre les
morts. Les trois Marie, Marie- Madeleine, Marie, la Mère de
Jacques et
Marie-Salomé le cherchèrent dans le tombeau. Mais l’ange
leur dit:
“Jésus le crucifié est ressuscité, Il n’est plus
ici”. Que la gloire du
Seigneur ressuscité emplisse nos coeurs de reconnaissance, de
joie et
20
La grande prière des Confédérés
d’espérance.
TROIS NOTRE PÈRE
Quelle joie a dû éprouver la Bienheureuse Vierge et
Mère de
Dieu dans son cœur très pur quand Elle a vu venir son Divin Fils
en
gloire et qu’II la consola et Lui assura qu’II avait vaincu et
dépassé les
souffrances et la mort.
Que Notre-Dame nous assiste jusqu’à notre résurrection.
TROIS AVE MARIA
Le Sauveur apparut ensuite aussi à Marie-Madeleine et
plusieurs fois à ses disciples. Il vint à eux à
travers les portes closes et
leur dit : “La paix soit avec vous !” Pour prouver qu’II était
bien
ressuscité, Il laissa Thomas, qui doutait encore, mettre ses
doigts dans
Ses plaies. Pendant les quarante jours jusqu’à Son Ascension, Il
enseigna
ses apôtres et ses disciples sur le Royaume de Dieu et la
fondation de Sa
Sainte Église. Que nous conservions les enseignements de Votre
Église.
TROIS NOTRE PÈRE
Méditons l’Ascension de Notre Seigneur Jésus Christ qui
est
allé au Ciel devant Sa Mère ses disciples et tous ceux
qui en étaient
dignes. Remercions-Le pour les bénédictions divines qu’II
a répandues
sur le monde entier. Seigneur, bénissez aussi notre âme et
notre cœur,
bénissez le pays et les gens, bénissez toute la
Confédération et toute la
chrétienté, les fruits de la terre et tout ce qui nous
conduit à l’amour de
Dieu_
QUATRE NOTRE PÈRE
Les disciples et les amis de Jésus étaient réunis
dans une
maison où ils attendirent pendant dix jours en priant et en
méditant
l’Esprit Saint promis par le Christ. À la Pentecôte, Notre
Seigneur leur
envoya l’Esprit Saint qui remplissait toute la maison où
trouvaient les
disciples. Une langue de feu vacillait au-dessus de la tête de
chacun, Les
apôtres parlaient toutes les langues grâce auxquelles Ils
purent convertir
21
Arnold Guillet
beaucoup de Juifs à la fol. Le Saint Esprit sera donné
à tous ceux qui
suivent fidèlement les com mandements. Nous voulons aussi
demander
que l’Esprit-Saint nous éclaire, qu’il nous communique ses sept
dons
divins afin que nous retrouvions Dieu, reconnaissions notre prochain,
nous convertissions et visions de toutes nos forces à la vie
éternelle.
SEPT NOTRE PÈRE
Jésus Christ réunit ses apôtres et les envoya dans
le monde
entier pour annoncer la bonne nouvelle à tous les peuples afin
qu’en tout
temps, il y ait de vrais chrétiens catholiques, forts de leur
foi.
TROIS NOTRE PÈRE ET UN JE CROIS EN DIEU
Puis vint finalement le moment où la Vierge et Mère de
Dieu
pleine de grâces dut se séparer de cette terre. Du ciel,
Jésus vint à Marie,
la prit par la main et l’emmena au Royaume des Cieux où elle est
placée
avec Lui, bien au-dessus des neufs chœurs angéliques. Implorons
la
Mère de toutes Grâces. Qu’Elle soit notre
intermédiaire dans tous les be
soins, qu’Elle nous abrite, nous et les nôtres, de son manteau de
compassion, afin que nos ennemis ne nous nuisent pas et que le
péché
mortel ne nous sépare pas de Son Fils très cher. –
TROIS AVE MARIA Pensons aussi au Jugement Dernier.
Seigneur et Rédempteur nous Vous prions par votre grande
souffrance,
par le témoignage du sang des martyrs de recevoir la grâce
d’observer
fidèlement votre loi et de pouvoir au jour du jugement nous
trouver à
Votre droite.
TROIS NOTRE PÈRE
Nous voulons aussi prier pour tous ceux qui ont dit ou qui
vont dire cette grande prière et qui ont cherché et
trouvé, chercheront et
trouveront recours et le conseil.
QUATRE NOTRE PÈRE
Prions aussi pour tous ceux qui sont dans cette église, pour
tous les fidèles, pour tous ceux, vivants ou morts qui nous ont
fait le
22
La grande prière des Confédérés
bien, à qui nous sommes redevables d’une prière ou qui
vont faire le
bien.
TROIS NOTRE PÈRE
Nous implorons la grande armée céleste des neufs chœurs
d’anges et de tous les Saints de prier Dieu pour toute l’Église
Catholique,
Apostolique et Romaine, pour tous les chrétiens, pour que nous
nous
convertissions de tout cœur à Dieu et que nous ne nous
séparions jamais
de Lui.
QUATRE NOTRE PÈRE
Nous prions l’Éternel pour toutes les âmes
chrétiennes du
purgatoire, particulièrement pour ceux qui ont tout tenté
pour nous et !
donné leur vie aux moments des grands périls de notre
patrie.
QUATRE NOTRE PÈRE
Seigneur Dieu nous Vous remercions d’avoir si souvent aidé
nos ancêtres à résister à leurs ennemis et
à les vaincre. Vous leur avez
donné la force et la grâce de protéger la vraie
Église de Rome et son
Chef, le Saint-père il Rome et l’Empereur chrétien ont
confirmé la liberté
de nos ancêtres. Nos Pères ont conclu un pacte en Votre
Nom et ont prêté
serment. Comme signe que nous sommes devenus Vos alliés, le
drapeau
de notre pays porte la Sainte croix. Dieu Tout Puissant, donnez-nous la
grâce et le discernement de toujours protéger et
défendre la chrétienté et
notre chère patrie.
TROIS NOTRE PÈRE
Nous prions le Dieu Tout puissant, Unique en Trois
personnes. Nous reconnaissons Notre Seigneur et Sauveur Jésus
Christ
sur la croix comme notre vrai Roi. Nous Le remercions de toute notre
âme pour l’œuvre de la Rédemption. Nous nous recommandons
aussi il la
protection maternelle de la bonne reine du Ciel, Marie, qui a voulu
habiter dans notre pays, un lieu désigné par Dieu
où Elle nous il
manifesté Sa grâce particulière ; Einsielden. Nous
implorons aussi tous
23
Arnold Guillet
les Saints Patrons de la Confédération : Sainte Anne, la
grand-mère de
Notre Seigneur, Saint Jean-Baptiste, Saint Pierre et tous les
apôtres, Saint
Meinrad, Saint Félix, Sainte Règle, Saint Charles, Saint
Fridolin, Saint
Martin, Sainte Ursula et ses compagnes, les martyrs, les anges gardiens,
Saint Maurice, Saint Beat, Saint Gall, Saint Othmar, Saint Gothard, et
tous les Saints, qu’ils prient Dieu pour nous, afin qu’II conserve en Sa
Sainte garde notre pays et ses habitants, qu’II nous préserve de
tout mal
et nous permette de vivre éternellement se- lon Sa
volonté dans le Bien.
TROIS NOTRE PÈRE
Nous prions Notre Seigneur qu’IL nous protège des maladies,
des pestes et des malheurs qu’II maintienne la paix et l’unité
de nos
familles et fasse prospérer las fruits de la ter- re. Seigneur,
éclairez.nous
de Votre grâce, afin que nous fassions notre examen de conscience,
reconnaissions nos péchés, nous convertissions et ne
retombions plus
dans le mal. DEUX NOTRE PÈRE
Nous voulons aussi prier nos saints anges gardiens et tous les
saints du Paradis qu’Ils nous gardent de tous les ennemis visibles et
invisibles, nous protègent des contrariétés du
corps et de l’âme,
maintenant et jusqu’ à notre mort.
UN NOTRE PÈRE ET UN AVE MARIA
Prions aussi pour nos parents décédés, pour nos
ancêtres, nos
familles, les âmes de tous les croyants, amis ou ennemis, pour
tous ceux
dont nous sommes redevables de prières, afin que le Dieu
Tout-puissant
les aide, les console, les libère de la peur et leur donne la
repos éternel.
DEUX NOTRE PÈRE
En l’honneur et louange du Saint patron de notre pays,
Nicolas de Flüe, prions pour qu’il intercède auprès
de Dieu, qu’II nous
obtienne la grâce de vivre dans notre chère patrie, en
paix et en union,
d’être protégés des ennemis extérieurs, de
conserver nos libertés léguées
par nos ancêtres auxquels elles ont coûté tant de
sang et de sueur et de
24
La grande prière des Confédérés
rester fidèles au serment qui nous a rassemblé.
DEUX NOTRE PÈRE
PRIERE FINALE
Nous recommandons à la toute Puissance du Père, à
la
sagesse du Fils de Dieu, à l’amour et il la bonté du
Saint Esprit, afin que
Dieu nous manifeste son pardon et sa miséricorde. Dieu prenez
pitié de
nous tous et de tous les croyants. Nous nous recommandons aussi
à la
protection de Marie, l’Elue de Dieu, de tous les Saints et de tous les
anges.
TROIS AVE MARIA
Concluons la grande prière avec cinq PATER, cinq AVE, cinq
CREDO.
En l’honneur de la Très Sainte Trinité, le Dieu du
Père, du Fils
et du Saint Esprit.
AMEN
Version allemande établie par Arnold Guillet en 1973
Traduction par Denis HELFER.
Parue ans la revue Finalités no 49 (1979) et no 51 (1980)
composée par Jean Brodard.

Arnold Guillet

On ne peut protéger les plus faibles que si on met son propre dragon intérieur sous sept verrous.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/06/burgondes-et-cranes-deformes.html

Fukushima, golfe du Mexique & Stuxnet ?

Les catastrophes de Fukushima ou du golfe du Mexique, collatérales de Stuxnet ?
Voici des guerres invisibles et imprévisibles, aux conséquences désastreuses et bien réelles, pouvant même aller jusqu’à une explosion nucléaire !
Des guerres cybernétiques totales.
Symantec, société spécialisée dans la protection informatique, écrit dans son 15e rapport annuel qu’elle a répertorié plus de 240 millions (sic) nouveaux programmes méchants rien que cette année.
Ils
sont passés à des campagnes d’espionnage, de chantage et de
destructions très rusées qui visent les plus importantes sociétés
mondiales.
« (…)
Ces attaques constituent un problème d’envergure internationale qui
requiert la coopération du secteur privé et des gouvernements du monde
entier», déclare StephenTrilling, vice-président d’Internet Security
Technology, co signataire du rapport.
Exemple de Stuxnet :
Stuxnet,
qui se reproduit et se diffuse spontanément, vise à reprogrammer, puis à
prendre le contrôle des systèmes de régulation de ces installations,
pour les saboter (PLATFORME PéTROLIèRE, centrale nucléaire, barrage,
CHUV, raffinerie, système de contrôle aérien, élections, votations ).
La
cyber-guerre contre l’Iran continue. Aucune solution n’a apparemment
été trouvée pour l’enrayer. Les tentatives pour contrer le virus n’ont
fait que le renforcer.
L’agence d’information iranienne, a publié le 27 septembre ce texte:  
«Nous
surveillons et contrôlons le développement du virus. Nous avions prévu
de l’éliminer en deux mois, mais il n’est pas stable, et au moins trois
nouvelles versions sont apparues depuis que nous avons commencé les
opérations de nettoyage».
Il
y aurait plus de 30.000 ordinateurs infectés en Iran. Le virus
attaque les systèmes Siemens qui contrôlent des oléoducs, des centrales
électriques et nucléaires notamment. On se pose aussi la question si la
catastrophe du golfe du Mexique n’est pas due à ce virus en mutation ?
Le virus a déjà modifié le fonctionnement de nombreuses installations et peut même provoquer leur destruction !
On
n’arrive plus à maîtriser vraiment et à coup sûr ces virus mutants qui
se tapissent dans l’ombre des claviers, des imprimantes, de
périphériques divers, des couches et sous-couches multiples, des clés
USB, des BIOS, des prom etc.
Des observateurs pensent qu’il n’a pu être créé que par une équipe militaire.
On sait qu’Israël ne cachait pas sa volonté de ralentir le programme nucléaire iranien…
Voici
une guerre invisible, on passe sous silence cette guerre aux
conséquences désastreuses et bien réelles, pouvant même aller jusqu’à
une explosion nucléaire….
Indices probants :
La reine Esther frappe Aman, pardon, Ahma(n) dinejad, alias Ahmadinejad, par le biais d’un virus destructeur.
Israël a bien implanté Stuxnet dans les systèmes informatiques iraniens, afin de notamment paralyser centrifugeuses et autres centrales nucléaires.
STUXNET
est programmé pour provoquer notamment l’autodestruction d’une fonction
critique particulière, par exemple le déverrouillage de la vitesse de
rotation des turbines, ou provoque aussi notamment l’arrêt du processus
de lubrification ou encore le blocage de systèmes de vannes, tout ceci à
un instant programmé pour provoquer le maximum de dégâts.
Dans ce programme, une ligne a notamment mis la puce à l’oreille des biblistes. Il s’agit de: c:myrtussrcobjfre_w2k_x86i386guava.pdb
Voici une symbolique biblique dans le virus.
Selon
le New York Times, on y retrouve le myrte , soit myrtus en latin, un
terme présent dans l’Ancien Testament pour décrire la façon dont le
peuple juif a déjoué un projet d’invasion des Perses.
Des
chercheurs de Symantec y ont depuis découvert d’autres références,
notamment à l’un des leaders de la communauté juive iranienne, Habib
Elghanian, exécuté en 1979. La date de son exécution permettrait
notamment d’ agir sur ce virus.
Selon
plusieurs spécialistes des attaques informatiques, le virus Stuxnet est
le malware le plus sophistiqué jamais mis au point. Il vise
majoritairement le réseau iranien avec 60% des infections.
Esther est appelée aussi Hadassa.
Le mot « סטוקסנט », en hébreu Stuxnet, ressemble à AKAMASOAD selon le clavier QWERTY.
Myrte se dit Hadass qui est concaténé dans AKAMASOAD. comme b:myrtussrcobjfre_w2k_x86i386guava.pdb s’est infiltré dans Stuxnet.
Voici
un rappel subtil et trinitaire des trois patriarches, vu la façon dont
poussent les feuilles du myrte, d’un même point sortent trois feuilles
et proviennent chacun d’une même source qui est l’image d’ Hachém.
Pour les juifs, ce nom — dont la vocalisation…n’est plus connue par eux — ne doit pas être prononcé. 

En revanche, les chrétiens (comme le chanoine Crampon)
l’ont parfois transcrit dans les traductions par « Yahvé », « Yahweh »
ou « Jehovah », en le prononçant. Cependant, depuis le début du
xxie siècle, l’Église catholique préconise de remplacer “YHWH” par l’appellation « le Seigneur »5,6

Pour les Suisses burgondes grâce à st Materne, la pronociation est IEshOUA, IOA, en cercle.
La
grande prière était dite par les armées suisses (Walser-burgondes) la
nuit avant les batailles de défense, dès que 3 étoiles étaient visibles
dans le ciel, femmes et hommes ensembles au combat. Ils ont sauvé
plusieurs fois l’Europe de grandes invasions païennes.

Chaque unité
avait son lecteur éclairé par des torches.




Tous,
sauf les lecteurs et les luminaires, étaient debout pour les textes, à
genoux pour les deux Notre Père et Ave Maria, couchés face aux étoiles
aux 3 Notre-Père des parties impaires et couché face à terre pour la
2ème partie, celle du Christ en croix, et tous debout aux autres
prières.

Chaque
fois qu’il y a 5 prières, on chante I E O U A avec les 3 noms des 3
personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U
A, Alleluia, Abba)  qui était chanté en final pour accepter la mort et
obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois
voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge
qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A
en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5
voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut
et donne la première vraie consonne.
Le Shin de l’humanité au milieu de IE sh OUA est à la fois voyelle et consonne…
Ste
Anna et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour
accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne
dans les alpes).

Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.

Au
nom Longin, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient
un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire
originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la
Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie au moins est à Cracovie)


Il
fallait huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en
ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines
mélangées.


Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux…




L’héritage de St SigisMund


Tous
les chrétiens ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la
chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait «
prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à
certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces
sont différents et complémentaires.
« Alors que le sacerdoce commun des
fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de
foi, d’espérance et de charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce
ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au
déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens ». (Instruction
sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au
ministère des prêtres, Libreria editrice vaticana, cité du Vatican
1997) .


Tous
sont égaux en démocratie directe



ahabà (amour agape dans la première
alliance) a a  a, 3 voyelles a plus h et b,

a, gorge grande ouverte,
symbole divin, A, alpha, allah….

b, symbole du papa

aba (
papinou),

H, inspiration, expiration, vie, lettre donnée à Abraham et à
Sarah…

abram, abra h am, sara, …


Que
ton Nom soit sanctifié, pour le sanctifier, il faut le chanter…
nous
savons maintenant que son nom est compris dans le L io b a suisse, qui
est en fait la prière de l’aube à Dieu, IOA, qui a donné l’aube, LIOBA,
est ce fameux chant attirait les vaches vers le père de famille chaque
matin.


I
E O U A,
que des voyelles de la bouche qui s’ouvre toujours plus en un
souffle et qu’un nouveau né peut dire.
soit articulé en manière
trinitaire

I O A

le Père,

I E sh O U A   le Fils, avec sh, le shin
qui signifie l’humanité en Dieu et

A ll E U I A le St Esprit, avec 2 L,
car il souffle comme il veut


Malachie,
fin de la première alliance, finit en disant:
Il ramènera le coeur des
pères à leurs enfants, Et le coeur des
enfants à leurs pères, De peur
que je ne vienne frapper le pays
d’interdit.
et la nouvelle alliance
commence par une généalogie de pères et de fils…
Le monde moderne fait
exactement le contraire, il tue les lignées, les mariages,
l’amour…
Choisi la Vie, ou la mort…
De peur que je ne vienne frapper
le pays d’interdit



Et le nouveau Testament commence justement par le récit d’une lignée…


I E shO U A, (Matthieu 24.36)
I E O U A Shalaom….
I E shO U A Shalaom
A ll E l UIA Shalaom
I O A



SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 3 heures…)

Cette
simplicité, c’est l’Abbé Bovet lui même qui en parle le mieux lorsqu’il
évoque sa Suisse natale : « Mon Pays que j’ai servi à ma manière, de
tout mon coeur, en le célébrant par mes chansons. Mon Pays que je
continue à chanter jusqu’au dernier souffle de ma vie. Car il est vrai
de dire que ce peuple, je l’ai aimé et je l’aime profondément. Mon but,
en écrivant des chansons pour lui, a été de lui donner de la joie, de
l’aider dans son labeur de tous les jours, de faire luire à ses yeux
sans qu’elle s’éteigne, la flamme généreuse de l’espérance, du courage,
de l’optimisme. C’est cela que j’ai voulu. J’y ai mis tous mes efforts
et toute ma foi. J’y ai mis une sincérité rigoureuse. Ai-je réussi ma
tâche ? Il est encore trop tôt pour le dire. En tout cas, mes chansons,
je ne les ai pas écrites comme un simple compositeur, mais comme un
prêtre aussi, et ce fut là mon ministère et mon apostolat. »

Le
compositeur des alpages ne devrait pas éclipser le compositeur de
Musique Sacrée, mais son succès en a décidé autrement. On se fera une
opinion avec « Nouthra Dona di Maortse » (Notre-Dame des Marches, lieu
de pélerinage suisse), pièce toute empreinte de piété populaire, mais ô
combien priante. L’Abbé Bovet y révèle un phrasé à la fois coulant,
dynamique, et plein de dévotion [La Procure peut vous fournir une
version bilingue de cette pièce].

Nouthra Dona di Maortse
vivement
recommandé de l’écouter…

NOUTHRA DONA DI MAORTSE – Joseph Bovet (1879 – 1951)


Nouthra
Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Nous avons raison de compter
sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre
fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon
chemin.


Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Il a
beaucoup passé dans votre petite chapelle,
des gens qui y ont prié, de
ceux qui y ont pleuré.
Sur votre belle hauteur, ils ne vous laissent pas
seule,
ceux qui ont des soucis ils viennent vous appeler.


Nouthra
Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Venez nous aider nous avons
très besoin,
pour faire toujours bien comme il faut ce qu’il faut.
Il
nous semble quelquefois que le ciel est tellement haut,
que nous
pourrons jamais grimper jusque làhaut.

Nouthra Dona di Maortse! Nouthra
Dona di Maortse!

Quand il faudra mourir c’est vous qui faut nous
prendre,
nous vous avons tant dit qu’il faut pas nous oublier.
D’ici pas
trop longtemps laissez nous attendre,
devant le paradis sans y nous
faire entrer.


Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Nous
avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais
moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous
garder dans le bon chemin.

Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di
Maortse!

La grande prière des confédérés suisses
Histoire d’ Esther ou de Pourim
La
troisième année de son règne, Assuérus (Xerxès Ier, fils de Darius) a
répudié sa femme Vachti sur les conseils d’Aman. Il cherche une
nouvelle femme et fait réunir plusieurs belles jeunes filles. Parmi
celles-ci, Esther, la seule à ne faire aucun effort pour plaire au
roi, attire les sympathies de tous et est choisie. C’est une orpheline
juive, élevée par son oncle Mardochée. Elle devient reine et, suivant
le conseil de Mardochée, ne fait pas connaître son origine.
Mardochée
découvre un complot contre le roi et l’en prévient par le truchement
d’Esther. Or Assuérus a élevé Aman au plus haut rang de la hiérarchie,
et tout le monde doit se prosterner devant lui. Mardochée refuse.
Courroucé contre Mardochée, Aman veut exterminer tous les Juifs. Il
procède à un tirage au sort qui désigne le 13 Adar comme date propice
au massacre. Il les dénigre auprès du roi, le persuade de donner son
accord, et, le manipulant, obtient de lui les pleins pouvoirs et un
décret royal d’extermination de tous les Juifs. Ce décret est publié
dans la totalité de l’empire et annonce que toute la population doit
se tenir prête à la date susdite (il y eut en fait 2 décrets : un à
destination des notables, qui demandait de préparer minutieusement
l’extermination totale des Juifs, et l’autre adressé à toute la
population, lui enjoignant de se tenir prête à la date fixée, sans autre
précision).
Mardochée
fait dire à Esther d’intercéder auprès du roi pour sauver son peuple.
Après quelques hésitations, elle accepte mais lui demande de faire
décréter d’abord un jeûne de trois jours dans la communauté juive de
Suse. Le troisième jour, Esther, au péril de sa vie (ne peut se
présenter devant le roi que celui qui y est appelé), invite le roi et
Aman à une fête intime. Au cours du banquet, Assuérus lui demande ce
qu’elle désire et Esther ne répond pas. Elle lui dit qu’elle lui fera
connaître sa requête le lendemain, lors d’un autre banquet où elle
invitera également Aman.
Aman
sort du banquet royal gonflé d’orgueil et de joie. Croisant Mardochée
qui ne s’incline pas devant lui, il est pris d’une fureur
irrésistible. La nuit même, il érige une potence et attend le lever du
jour pour recevoir du roi l’autorisation d’y pendre Mardochée. La
même nuit, Assuérus, ne comprenant rien à la signification du dîner
offert par Esther, est inquiet et ne parvient pas à s’endormir. Il
ordonne à ses serviteurs de lui lire les Annales. Comme par hasard, le
livre est ouvert à la page où est consigné le bienfait de Mardochée,
c’est-à-dire la découverte d’un complot contre le roi.
Le
roi veut le récompenser au plus tôt. A l’aube, Aman se présente
devant le souverain qui, ne lui laissant pas le temps de formuler sa
requête, veut connaître quelle rétribution il proposerait pour un
homme de mérite. Aman, croyant qu’il s’agit de lui-même, propose qu’on
le fasse chevaucher en tenue royale dans la capitale pendant qu’un
dignitaire proclamerait à ses côtés : « Voilà ce qui se fait pour
l’homme que le roi veut honorer ! » Assuérus dit à Aman que les
honneurs sont destinés à Mardochée et que le dignitaire sera Aman en
personne. L’ordre est exécuté.
Sans
avoir eu le temps de se remettre de sa honte, Aman doit se rendre au
deuxième banquet d’Esther. Au cours de celui-ci, Esther révèle au roi
qu’elle est juive et accuse Aman de tramer un complot contre la reine
et son peuple. Assuérus, sous l’effet de la surprise, est pris d’une
rage folle (il avait déjà donné son accord à Aman). Dans son désarroi,
il quitte la salle. Aman, saisi de panique implore la pitié d’Esther
et trébuche sur le divan. Le roi revient et, croyant qu’Aman faisait
la cour à la reine, se fâche de plus belle. Un serviteur révèle
qu’Aman avait préparé une potence pour Mardochée (qui avait sauvé la
vie du roi) et, immédiatement, Aman y est pendu. Assuérus, apprenant
que Mardochée est l’oncle de la reine, le nomme premier vizir à la place
d’Aman.
Sous
l’influence d’Esther et de Mardochée, le roi établit de nouveaux
décrets proclamant le 13 Adar comme journée d’autodéfense pour les
Juifs. Le 14 Adar, lendemain de la victoire, devient, à la place d’un
jour de deuil, un jour de fête. Tous ces faits sont consignés par
Mardochée et Esther dans un mémoire s’intitulant la Meguila (le
rouleau) d’Esther.
Source :


Embryon humain sauvé et racheté dans les vitraux de la rosace de la cathédrale de Lausanne. Oculos humeris.

La science a établi de manière certaine que l’embryon est un homme, une personne au moins dès la fécondation.

1.
L’être humain, avec son individualité et toutes ses potentialités, est
présent dès le premier instant de la vie embryonnaire (ovule fécondé,
accidentellement son équivalent uni- ou pluricellulaire). Il s’agit
d’une évidence pour l’homme de science contemporain.
2.
L’être humain se distingue des autres êtres vivants par le fait qu’il
est corps et esprit. À ce titre, chaque être humain est une personne
unique pleine de dignité et de liberté, qu’on ne peut réduire à un
animal ou un objet matériels.
3.
L’embryon humain possède la dignité et les droits fondamentaux reconnus
à l’être humain. On ne peut porter atteinte à son intégrité ni le
détruire, que ce soit intentionnellement ou par négligence. Construire
pour l’embryon un statut artificiel, au gré de nos désirs, d’une
idéologie, au gré des besoins de la science ou de ceux de la société,
constitue un détournement irrecevable de la raison.
4.
Toute destruction ou atteinte à l’intégrité d’un être humain sous le
prétexte de son âge, de son sexe, de sa race, religion, maladie ou
infirmité, est à rejeter et prohiber.
5.
La science et la technique ne sauraient s’engager dans une recherche
qui ferait fi de la dignité et des droits fondamentaux d’un être humain.
Une prouesse de la médecine, si prometteuse qu’elle puisse paraître,
n’est pas, en tant que telle, licite. L’admettre reviendrait à consacrer
le droit du plus fort.
6.
La législation en ces matières ne peut se satisfaire de faits accomplis
ou de perspectives séduisantes. Elle doit prendre en considération
aussi des normes éthiques, compatibles avec les exigences de l’être
humain.
7. Le
mariage et la famille sont le cadre naturel de la transmission et du
développement de la vie humaine. Ces institutions donnent à l’enfant
protection, sécurité et la formation qui lui sont indispensables.
Garantir leur valeur demeure la tâche fondamentale de la société.
8.
Finalement, ces principes ne ressortissent pas à telle croyance, telle
morale, ou telle éthique particulières; ils s’appuient avant tout sur un
bon usage de la raison.
La science a établi de manière certaine que l’embryon est un homme, une personne au moins dès la fécondation.
Les personnes spirituelles vont même plus loin, notamment St Thomas d’Aquin:
Dès qu’il y un corps humain, il y a une âme, donc une personne humaine.
Voir les démonstrations scientifiques dans le livre:
L’embryon : un homme, de la Société suisse de bioéthique (SSB).
Par exemple, selon St Thomas d’ Aquin, il y a âme humaine dès qu’il y a un corps humain.
Cf. Prof. Jean de Siebenthal : L’animation selon Thomas d’Aquin (p. 91-98).”
Le raisonnement scientifique est encore juste, les connaissances de l’époque étaient fausses.
En cas de doute, celui-ci profite à “l’accusé”, en l’occurence innocent.
En
1991, on a affirmé au parlement qu’il n’y aurait pas d’embryons
surnuméraires et que le don de sperme pourrait toujours être interdit
ultérieurement.

… on avoue désormais l’existence de milliers d’ embryons surnuméraires et que ceux-ci peuvent être utilisés à des fins de recherche.

Vote par internet ?

Des failles de sécurité découvertes dans le vote par internet aux législatives

L’examen de l’application de vote par internet que 700 000
électeurs peuvent utiliser depuis mercredi pour les élections
législatives révélerait la présence de failles de sécurité qui
compromettent la confidentialité, voire l’intégrité du vote.

… qui compromettent la confidentialité, voire l’intégrité du vote.

Mercredi, le ministère des affaires étrangères a ouvert la plateforme
de vote par internet pour les électeurs établis hors de France, qui
sont encouragés à voter à distance pour les 11 députés des
circonscriptions des Français de l’étranger. Numerama a déjà fortement
critiqué le dispositif, en faisant remarquer que l’arrêté ministériel
encadrant le vote par internet relevait d’une négligence ahurissante, ou
en s’indignant de ce que le gouvernement a refusé que les délégués
pourtant désignés par les candidats aux Législatives pour contrôler le
vote aient accès au code source de la plateforme (laquelle a été
sous-traitée auprès d’une société privée espagnole).

… le gouvernement a refusé que les délégués pourtant
désignés par les candidats aux Législatives pour contrôler le vote
aient accès au code source de la plateforme (laquelle a été sous-traitée
auprès d’une société privée espagnole).

Les premiers éléments semblent prouver qu’il est possible
d’intercepter les données d’un vote lorsque le HTTPS n’est pas activé,
ce qui est autorisé par l’application malgré la position de la CNIL qui
avait demandé que le HTTPS soit exigé pour garantir la confidentialité
du vote.

L’algorithme de chiffrage du bulletin reposerait en effet sur des
données transmises au navigateur, donc faciles à découvrir, à
l’exception du mot de passe de l’électeur. Cependant celui-ci
n’est composé que de six caractères alphanumériques en minuscule, ce qui
rend sa découverte par « bruteforce » relativement aisée
. Un hacker pourrait ainsi découvrir les identifiants de l’électeur par une attaque dite de « man in the middle ».

Selon ces experts, la façon dont le code de l’applet
Java est rédigé poserait aussi de sérieux doutes sur les compétences des
auteurs du système de vote.

Or même à considérer que l’applet serait parfaitement sécurisée, le
problème reste entier s’agissant du serveur sur lequel sont recueillis
les bulletins. L’opacité du traitement des bulletins étant déjà totale,
il est difficilement admissible d’avoir ne serait-ce que des doutes sur
la sécurité des données stockées dans les serveurs espagnols.


Invitation to join us, every year, two periods, either March or August-September.

The next week of study in 2012 will be held in Rougemont, Canada in four languages ​​from August 22 up to the 31 followed by the Congress in September 1-2-3, with a pilgrimage on September 4.

So there must be at least one trip from August 21 to September 5.

Free meals and rooms for all our guests from countries outside of Canada.La
prochaine semaine d’étude 2012 aura lieu à Rougemont au Canada en 4
langues du 22 au 31 août suivie du congrès les 1-2-3 septembre, avec un
pèlerinage le 4 septembre. Donc il faut prévoir un voyage au moins du 21
août au 5 septembre. Repas et couchers gratuits pour tous nos invités
des pays hors du Canada.

http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

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