Invitation: «Sauver l’économie réelle et protéger nos économies par la réforme monétaire».

M. Pierre Mottier, ci-dessus, tout à votre gauche.

CONFÉRENCE PUBLIQUE
Par les membres de l’association MoMo
(modernisation monétaire).
Entrée libre
«Sauver l’économie réelle
et protéger nos économies
par la réforme monétaire»

CONFÉRENCE PUBLIQUE
Mardi 4 novembre 2014
à MONTHEY, à 20 heures
À l’Ecole de Commerce et de Culture Générale,
salle polyvalente – avenue de France 4

Non à Ecopop


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Les dominateurs du monde trouvent que la crise ne va pas assez vite vers le bas…

La crise 2008 déjà annoncée en 1989 lors d’un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques.

Le livre: ” Europe: l’hiver démographique” en parlait déjà en 1989. ( Edition l’age d’homme, Lausanne et Paris )

Les courbes de population utilisées qui y étaient utilisées était notamment celles de Jean Bourgeois Pichat.

Ces graphiques mis en conclusion du livre démontrait que si aucune réaction sérieuse n’intervenait, nous aurions un maximum de population vers 8 milliards autour de 2040 puis l’effondrement d’une population vieillie retombant en 2100 bien en dessous du niveau actuel. En vérité nous devons faire face aux deux problèmes à la fois et, sur le plan écologique, aboutir à de vrais efforts en matière de respect de la nature, de lutte contre les gaspillages, d’éducation des populations.

“La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies”…?
(Vladimir Poutine – interview Agence TASS – Septembre 1995)

Vladimir Poutine a dit aussi :

“Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c’est que je suis le seul pur démocrate au monde. Depuis la mort du Mahatma Gandhi, je n’ai plus personne à qui parler”

(Sources: Courrier International, Quid.fr)


Quelques réflexions importantes:

Chute de population et savoir : les exemples dans l’histoire
par
Anselm Zurfluh
Docteur en Histoire
1. Introduction
Le monde industrialisé est accoutumé depuis 40 ans à l’idée que la croissance démographique est une très mauvaise chose et qu’il faut la freiner à tout prix. Ainsi, avec une population en diminution – à la limite, stable – le monde se portera mieux : moins de famines et moins de sous-développement, moins de pollution et peut-être plus du tout de guerres. C’est, à regarder de plus près, le dernier avatar du vieux problème de la promesse du paradis, paradis qui est toujours ailleurs.
L’ennuyeux dans cette description idyllique d’un monde sans trop-plein d’humains est qu’il sera certainement plus près de l’enfer que du paradis. Et ceci parce que l’hypothèse “baisse de population égal meilleure vie” est tout bonnement fausse.
Et contrairement aux tenants et défenseurs de ces théories fausses il est possible de démontrer, d’une façon raisonnable et raisonnée qu’une baisse de population quelqu’elle soit et quelque soit l’endroit où elle est intervenue, a toujours été néfaste pour les hommes.
Ces quelques lignes essayeront de la montrer à travers une seule variable : le savoir.
Reprenons les poncifs à la mode : beaucoup de gens entraveraient le bon apprentissage du savoir, ferait s’appauvrir l’homme culturellement alors que l’éducation serait d’autant plus soignée que dispensée à peu de personnes. Il va sans dire que cette assertion est juste quand il s’agit de l’éducation concrète : une classe de 10 élèves progresse plus rapidement sur le chemin du savoir qu’une de 40. Mais cette idée, telle qu’elle est habituellement entendue, s’applique à l’ensemble d’une population, et là, elle est fausse.
De quoi dépend alors le savoir chez l’homme ? Comme toujours, d’un ensemble de facteurs biologiques et culturels dont nous montrerons les grandes lignes avant de vérifier, dans les faits historiques, leur pertinence.
2. L’homme et le savoir
L’homme n’est pas l’être unidimensionnel auquel maints philosophes veulent toujours le réduire. Pour notre propos, il est essentiel de le voir au moins sous trois aspects – qu’on peut, pour le besoin de l’enquête, dissocier mais qu sont bien entendu intrinsèquement liés : le biologique, le culturel, le social.
la base biologique… (1)
Le naturaliste Linné, en 1758, a défini l’homme comme “animal rationale, loquens, erectum, bimanum”. Bien que cette définition n’englobe pas la totalité des caractéristiques humaines, elle en dessine l’essentiel : l’homme est un animal qui se tient debout ce qui lui permet de se servir de ses deux mains sans entrave et qui est doté d’une langue et d’une rationalité, propre à l’espèce. Or, langue et pensée sont tributaires du cerveau : et celui-ci est le facteur central qui différencie l’animal “homme” de l’animal tout court. Le fonctionnement du cerveau explique donc l’homme.
En effet, chaque animal, et donc l’homme, a à sa disposition deux sortes d’informations. Les unes, contenues dans le code génétique, sont transmises de génération en génération. Il s’agit principalement de l’architecture interne et externe du corps, mais aussi, et ceci est important, d’informations incluses dans l’organisme et qui le feront, le cas échéant, réagir d’une façon pré-déterminée face à des stimulations reçues de l’extérieur.
La deuxième sorte d’informations ne vient pas du code génétique, mais parvient, à travers les récepteurs, au cerveau qui traite cette information d’une manière autonome.

Le propre de l’homme est qu’il fonctionne principalement à travers et avec les informations non-génétiques et donc apprises. Ce qui veut dire que l’homme ne vivra jamais grâce à ses instincts – qui sont d’ordre génétique ou inné – mais uniquement parce qu’il a la faculté de maîtriser le savoir.
… amène des évidences culturelles…
Ce constat banal donne la première clef pour la compréhension de notre problème : si l’homme veut vivre, il doit d’abord se programmer, donc apprendre. C’est ainsi que les enfants sont pendant une longue période tributaires des adultes avant de pouvoir survivre par leurs propres moyens.
Si l’apprentissage par mimétisme suffit dans un premier temps pour faire un homme, très vite, en fait à partir du moment où l’organisation sociale et culturelle d’un groupe dépasse un certain seuil, il est nécessaire d’y inclure une éducation plus poussée, qui passe forcément par l’école. Dans ce cas, le processus de reprogrammation culturelle devient de plus en plus compliqué, long, onéreux, sans que l’homme ait la possibilité d’arrêter ce processus, puisqu’il emporte tout son savoir acquis dans la tombe, ce dernier n’étant pas inscrit dans les gènes. D’autre part, étant donné que l’homme ne peut survivre sans sa mémoire culturelle, les humains sont obligés biologiquement d’avancer culturellement – ou au moins de rester au même niveau. Et ce fait nous contraint pratiquement de remplacer les générations : car il est peu probable que moins d’enfants puissent apprendre globalement la même quantité de savoir que les générations précédentes plus nombreuses; à moins qu’on table sur une intensification de la retransmission du savoir, qui , de toute façon, a aussi ses limites.
Il apparaît donc clairement à partir de ces exigences d’ordre bio-culturelles qu’une population a plutôt intérêt à favoriser une certaine croissance, même légère, qu’une diminution de son nombre, si elle veut accroître – ou même garder – sont potentiel intellectuel.
… qui ne sont réalisables qu’en société.
L’homme n’a jamais vécu seul. Il en est incapable. Même l’ermite isolé a bénéficié, à un moment donné du concours de ses proches, du savoir des ses ascendants, de la société donc.
Si l’apprentissage est une obligation inhérente à la condition humaine, la société en est le support incontournable. Mais, les modalités peuvent être bien différentes : entre une société primitive et industrielle, la comparaison s’avère difficile. Non certes pas en ce qui concerne les hommes en tant qu’hommes : là, aucune différence; mais dans leur organisation propre. Or toutes les différences se trouvent à ce niveau. Aujourd’hui, nous constatons qu’il y a des organisations qui ont amené leur société à l’ère de l’industrie, de la science, à travers un progrès, non linéaire mais néanmoins continu, depuis au moins huit siècles. Tandis que d’autres sociétés essayent de rattraper le retard ou encore, restent complètement à l’écart de ce phénomène.
Si on examine maintenant les causes de ces disparités constatées, on est amené, peu ou prou, à réduire les possibilités à une constante : le savoir.
En effet, nul doute que le degré de civilisation est étroitement corrélé avec la qualité et la quantité du savoir; ou autrement dit, avec l’information susceptible d’exister, de circuler, d’être utilisée dans une certaine région.
Cela est patent si les étapes obligatoires qu’il faut franchir pour accéder à la civilisation moderne (2) sont pris en compte.
1)    La société traditionnelle est agricole et le niveau scientifique est pré-newtonien. La technicité est nécessairement limitée, la différentiation dans le travail également. Cette société peut avoir une certaine croissance économique, mais elle sera faible puisqu’il manque le pôle entraînant et l’utilité pratique. Le savoir, dans une telle société, reste stationnaire.
2)    La condition préalable à un décollage économique est une certaine pression qui se fait à l’intérieur des sociétés elles-mêmes. Cette pression correspond à la mise en place de structures sociales et économiques qui peuvent, éventuellement, intégrer les progrès de la science et de la technologie.
3)    Après quoi, la phase de démarrage devient possible, mu par un groupe social restreint mais essentiel : c’est le rôle de la bourgeoisie en Europe aux XVIII-XIXe siècle, et la bourgeoisie, dans son ensemble, est la couche la mieux éduquée de la population.
4)    L’industrialisation de régions entières se réalise maintenant : l’ensemble des techniques modernes s’intègre dans le processus économique.
5)    La dernière étape est celle de la “consommation de masse”, à partir de 1950 pour l’Europe, où le potentiel technico-économique est utilisé pour satisfaire les besoins sociaux et individuels. Sans entrer dans les détails, il est évident que le pôle dur de ce développement est constitué par un savoir théorique – la science – et pratique – la technique – mis en relation étroite et exploité au niveau production par l’industrie.
3. Les exemples de l’histoire
C’est le savoir qui fait avancer le monde. Le savoir ne se conçoit pas sans homme. D’où la question légitime : est-ce que le savoir est corrélé avec le nombre de cerveaux ou pas ?
Au niveau pratique, (en théorie, les conditions bio-culturelles le suggèrent, comme nous l’avons vu) seul l’histoire peut fournir une réponse et elle est sans équivoque : oui.

Les leçons de l’histoire : augmentation de la population égale progrès, diminution de la population égale décadence… (3)

Si le savoir n’est pas dépendant du nombre des cerveaux disponibles, l’histoire devrait nous apporter, ici et là, les exemples d’une réussite socio-culturelle distribuée au hasard, donc dans de petits ensembles démographiques comme dans les grands.
Or, tel n’est pas le cas : les seules populations qui émergent au-dessus de la moyenne, sont toutes réunies dans des ensembles démographiques conséquents. C’est déjà le cas pour le miracle de l’émergence d’une société sédentaire et stable du Croissant Fertile , entre 9000-8000 ans avant Jésus Christ. C’est la seule région du monde où il y a, à cette époque, 1 million de personnes rassemblées, en contact permanent donc. C’est là où le blé devient la base de la nourriture, où les premières villes se construisent et où des embryons d’états se constituent.
1000 ans avant Jésus Christ, la même région (vallée du Nil, Delta, Croissant Fertil, Mésopotamie, Asie Mineure) compte 20 millions d’habitants et c’est le domaine des grands Empire et des premières grandes cultures.
La Chine, autre foyer de savoir précoce, se construit d’après les même règles, mais avec un retard de près de 4000 ans.
Alors que l’Europe, beaucoup moins densément peuplée, ne se signale par rien, sinon par son état barbare comparé à ces deux ensembles de culture avancée.
Le même phénomène de la concentration des savoirs grâce à une masse de cerveaux au-dessus du seuil critique se renouvelle plus tard pour le monde gréco-romain.
Deux phénomènes s’observent parfaitement. D’une part, l’exception grecque : en effet, la Grèce ne comprend pas seulement la péninsule mais aussi toutes ses colonies et citées indépendantes autour de la Méditerranée. Et ce monde étalé, sur des distances énormes pour l’époque, garde sa cohérence et tire sa force de sa langue commune et de ce fait, du potentiel qu’est un échange continuel de savoir. D’autre part, Rome plus tard, lors de sa décadence, montre qu’il ne peut y avoir de civilisation avancée avec une population déclinante : à l’époque augustéenne avec ces 55/60 millions d’habitants ne suivent que 25/30 millions pour le Bas Empire. Et l’effondrement se poursuit, aboutissant à notre Moyen Age, où la forêt a regagné la majeure partie de l’ancienne Empire Romain : la Gaule par exemple chute de 10/12 million d’habitants vers 150/180 à 3 millions au VIe siècle … Personne n’osera interpréter cette chute comme positive pour l’humanité. Et s’il n’y avait pas eu l’église et ses couvents, les acquis culturels de l’antiquité auraient été irrémédiablement perdus.

Un nouveau départ est pris avec le Monde Plein de l’Europe de la fin du Moyen Age. Le Monde Plein, comme l’aime à dire Pierre Chaunu, c’est une surface de près de 2 millions de km2, défrichée à 80 %, constituée de 150’000 clochers, peuplée d’une densité de 30 à 40 habitants au km2. C’est au XIIIe siècle, pour la première fois après l’effondrement de la civilisation antique, que le seuil de la concentration de l’intelligence et de la communication est de nouveau atteint. Et c’est parti pour la poussée civilisatrice la plus brillante que le monde n’ait probablement jamais connue – et que nous sommes en train de démolir.
Autre et dernier exemple et celui-ci d’une cruauté exemplaire : les empires amérindiens qui s’effondrent sous l’impact du choc viral et bactérien importé par les Conquistadores espagnols. Cet effondrement, somme toute politique et militaire, s’accompagne d’un effacement complet de toute cette culture brillante, liée à ces empires. Les Aztèques, Incas et autres peuples disparaissent jusque dans leurs langues. Rien ne subsiste de leurs acquis scientifiques et culturels. Or, il faut savoir que ceci est directement lié à l’effondrement démographique sans pareil dans l’histoire : l”ensemble de la population du Mexique Central, entre 1518 et 1608, chute, par exemple, de 15 millions d’âmes à moins de 2 millions; l’ensemble des populations américaines passent de 80 millions en 1520, à 10 millions en 1570. Ce qui nous intéresse ici, c’est de constater que le savoir n’a pas pu être sauvé : la culture amérindienne a été anéantie par cette catastrophe démographique.
Pour finir ce rapide survol, résumons la leçon de l’histoire : il faut une certaine densité sur une certaine surface avant qu’une croissance qualitative se fasse déceler, et de l’autre côté, dès que cette densité diminue par suite d’une chute de a population, les acquis culturels, techniques et économiques disparaissent. 
Cette loi ne connaît aucune exception jusqu’à aujourd’hui.
L’explication : Malthus doit être lu à l’envers … (4)
Il est donc acquis que ce n’est pas tellement une augmentation de la population – dans les limites du raisonable, bien sûr – qu’il faut craindre, mais plutôt une réduction. Ce qui mérite une explication, puisqu’à première vue, nous avons tendance à penser que plus il y a de personnes, moins il y a de gâteau à partager.
D’autant plus qu’un penseur connu et estimé, Malthus, a formulé sa fameuse loi qui prétend que les populations ont tendances à augmenter d’une manière exponentielle alors que la production ne le fait que linéairement. D’où bien sûr des famines et la réduction forcée du nombre de la population concernée. Malthus a bien vu, puisqu’il a analysé le cas de l’Irlande de son temps. Seulement, il a étudié l’exception sans le savoir. Et le malheur c’est que les média ont repris et popularisé massivement le raisonnement de Malthus en l’extrapolant sur la terre entière 
En vérité, la loi de Malthus doit être lue exactement à l’envers.
Une poussée continue et pas trop forte de la population amène presque toujours une production proportionnellement plus élevée. Pourquoi ? Tout simplement, parce que tous les investissements deviennent plus rentables.
1)    Le savoir : dans un monde plein, il est plus facile de communiquer, le savoir circule alors plus rapidement et surtout, la quantité de savoir a tendance à augmenter proportionnellement plus que la population. Ceci surtout parce qu’un groupe d’homme restreint est obligé de “réinventer” tout à chaque génération, alors que le groupe élargi a toujours la possibilité de recourir au savoir d’autrui. Le même processus s’applique à l’éducation : à partir d’un certain seuil de concentration du savoir, il y a un saut qualitatif qui s’opère.
2)    Mais le savoir accru ne sert à rien s’il n’est pas appliqué. Or, une poussée démographique oblige le groupe concerné à être inventif pour survivre en même temps que tous les investissements dits d’infrastructure seront plus rapidement rentabilisés.
3)    Il y a enfin une plus grande stabilité de la société touchée par ce processus ce qui est surtout dû à l’augmentation disproportionnelle dans le secteur productif.
Bien sûr, et ici nous rejoignons l’analyse de Malthus, ce processus ne peut être continué à l’infini. Dans le passé, tous ces cycles de grandes croissances se sont cassés à un moment ou à un autre : l’augmentation de la productivité butte un jour à un seuil qu’on ne peut plus franchir – sauf en changeant radicalement les données, ce qui par exemple s’était passé en Europe au XIVe et ensuite au XVIIIe siècle.
Mais si le changement technique ne peut plus s’opérer, c’est la crise, puisque par ailleurs les moyens de productions voient leur progression diminuer : cela peut être le fait de sols sur-exploités qui n’arrivent plus à se reconstituer de sorte que les rendements baissent.
Répétons cependant que c’est seulement le cas dans la phase finale d’un processus largement bénéficiaire à la société avant ce seuil. Prenons comme ultime exemple celui d’aujourd’hui. Les média y compris les organismes officiels parfois, proclament que l’augmentation de la population entraîne une diminution de la production alimentaire par tête d’habitant. En-dehors de quelques régions, pour lesquelles cette assertion est juste – mais il s’agit toujours de causes non-démographiques telles que les guerres ou des régimes politiques inadéquates – cette vision est tout simplement fausse. Les statistiques officielles sont formelles : depuis 1950, la production alimentaire par tête d’habitant est passée de l’indice 100 (1950) à l’indice 137 (1979). Des pays, tels que les Indes, voués à la famine par les experts dès 1950, ont vu augmenter d’une façon quasi-régulière la disponibilité des produits alimentaires par tête d’habitant, même si la population a doublé pendant les derniers 40 ans, de sorte que les Indes, heureusement, ne sont toujours pas dépeuplées par une sous-alimentation aiguë.
Cette augmentation de la production alimentaire a sa source dans le même phénomène constaté dans nos exemples historiques : une augmentation démographique provoque une meilleure exploitation des ressources possibles grâce à une plus grande rentabilité des investissements, parce que les agriculteurs travaillent davantage pour récolter et vendre, et parce qu’ils recherchent les moyens d’accroître la productivité.
La science est dépendante du nombre de cerveaux (5)
Les exemples historiques et actuels prouvent sans équivoque que le savoir est dépendant du nombre des cerveaux disponibles. C’est vrai pour le savoir pratique, qui est nécessaire dans l’agriculture traditionnelle par exemple, mais c’est aussi vrai quant au savoir théorique et scientifique, qui est le pivot de nos sociétés industrialisées.
Aussi ici, l’histoire fournit des exemples éloquents. Les deux graphiques, sur Rome et la Grèce Antique, démontrent clairement qu’il y a une relation très étroite entre les découvertes scientifiques et le nombre global de la population. Bien sûr d’autres facteurs devraient être pris en compte – et cela pourrait se faire. Le phénomène est cependant d’une telle netteté que cela devient quand-même difficile de nier un rapport entre les deux variables.

L’idée de cette dépendance, d’ailleurs, ne date pas d’aujourd’hui. William Petty, en 1682, écrivait déjà que le développement des connaissances utiles dépendait du plus grand nombre d’émules puisqu’il était plus probable de trouver un homme ingénieux et curieux parmi 4 millions de personnes que parmi 400 …
Mais il y a plus : ce n’est pas seulement la masse de la population qui est importante, mais aussi sa distribution interne selon les âges. En effet, la plupart des grandes découvertes se font par des gens n’ayant pas encore fêté leur trentième anniversaire : Einstein, Watson, Cricks, Heisenberg et tant d’autres en sont les exemples. Il semblerait que la créativité, génératrice d’inventions serait plutôt l’apanage des jeunes tandis que les vieux maîtres conservent la faculté de guider.
C’est pour cela, entre autre, que les rendements actuels dans la recherche ne correspondent pas aux attentes formulées il y a 20 ans par les milieux scientifiques. Lesquels n’avaient pas péchés tant par optimisme béat que par méconnaissance des effets secondaires d’une natalité en chute libre.
Un rapide coup d’œil sur les chiffres atteste le phénomène massif depuis 20 ans.
Pour la France, le déficit des générations se situe à plus de 1,2 millions de naissances non réalisées; pour l’Allemagne, ce nombre est encore beaucoup plus élevé, de l’ordre de 5,5 millions de non-naissances; pour l’Europe, le déficit cumulé s’élève au-delà de 13 millions …
Ou si on change de perspective : en 1965 il y avait plus de 1 million de naissance par an en Allemagne, aujourd’hui, c’est la moitié. “L’input” de cerveaux potentiels a donc diminué de 50 %.
Bien sûr, nous sommes seulement au début de ce processus, et si les rendements ont chuté, c’est surtout, parce que le climat psychologique a changé. Cependant, ce changement de mentalité est en relation directe avec la chute de la natalité. Les vrais problèmes, dans ce domaine, comme dans d’autres, sont devant nous. Remarquons simplement, qu’en Suisse, les entrepreneurs sont déjà en train de se lamenter du fait qu’ils ne trouvent plus les jeunes gens en nombre suffisant pour l’apprentissage.
Une telle chute, un tel effondrement est unique dans l’histoire de l’humanité : même la Grèce et Rome, ont étalé leur baisse sur plusieurs dizaines de décénies, voire plusieurs siècles. Le résultat pourtant ne s’était pas fait attendre. On peut donc aujourd’hui craindre le pire de la situation créée par notre propre incapacité à saisir correctement les grands enjeux de notre siècle.
4. Conclusion
L’histoire le démontre, le présent le suggère : savoir et nombre de cerveaux sont liés. Il apparaît donc peu probable que nous allons fabriquer, avec 50 % d’enfants en moins, la société dynamique et généreuse dont les média nous rabattent les oreilles. Il est plutôt vraisemblable que notre avenir sera triste, sans innovations, passéiste.
Généralement, à ce stade, on entend l’inévitable injonction qu’il sera toujours possible de relever le défi en améliorant la scolarisation. Bien sûr, en théorie, c’est possible : en éliminant toutes les matières enseignées et qui ne sont pas directement exploitables (philosophie, littérature, histoire …) au profit des filières scientifiques; en réduisant le nombre d’élèves par professeur, on peut récupérer une partie du terrain perdu.
La question est seulement si ce scénario est réaliste. La société étant ce qu’elle est, il ne semblerait pas trop probable qu’on puisse faire admettre aux élèves et à la société qu’il faille travailler plus. Hédonisme oblige !
En plus, on n’a jamais pu prouver qu’une société avec moins d’enfants les éduquerait mieux : au contraire, les enfants du baby-boom, par exemple, étaient mieux instruits que leurs prédécesseurs pourtant moins nombreux.
Et l’ordinateur, comme ultime recours ? Je vous ferai remarquer que l’ordinateur n’est qu’une machine. Il faut les hommes pour le faire fonctionner. Il y a donc les mêmes contingences dans ce domaine qu’ailleurs. L’ordinateur ne résoudra pas la crise de natalité.
Que faire alors ? Mais les solutions sont connues depuis des lustres ! Il est en effet effarant de devoir constater que le problème ne date pas d’hier et que les responsables ne font que prendre conscience du danger. Pourtant, des chercheurs, des professeurs au-dessus de tout soupçon, tel que Alfred Sauvy ou Pierre Chaunu dénoncent le danger depuis … 50 ans pour le premier, 25 ans pour le second.
Et il est navrant de devoir constater (en même temps que c’est un signe positif) qu’un ouvrage de référence, tel que “l’histoire de la population française, 1914-1988”, Paris 1988, ne reprend qu’aujourd’hui tous les points forts, développés depuis longtemps par d’autres. C’est que, en vérité, le corps politique, médiatique et intellectuel n’a pas voulu voir la réalité pour des raisons strictement idéologiques .. Or, comme je l’ai dit, les solutions existent : il faudrait maintenir la fécondité à un niveau tel que le remplacement des générations soit assuré … et un peu plus. Il n’est pas lieu ici de discuter comment on pourrait y arriver. Les moyens sont connus. Il faut les appliquer.
Reste à convaincre les responsables, les média, les citoyens. Ce qui n’est pas une mince affaire.

Anselm Zurfluh

Références:

(1) L’essentiel de ce qui suit est extrait des différentes oeuvres de Pierre Grasse, une bonne synthèse rapide dans : Maiastra, Paris 1979; (2) Je me sers ici du schéma de Rostow, qui est d’ailleurs, excellemment résumé dans : Norbert Beyrard, “la science ou le cheval emballé”, in : Maiastra, Paris 1979; (*) L’essentiel de ce qui suit est extrait de Pierre Chaunu, Histoire et décadence, Paris 1981; (4) Voir par exemple les études d’Alfred Sauvy, La théorie générale de la population, Paris 1953, Julian Simon, L’homme, notre dernière chance, Paris 1983, ibid., (éditeur), Resarch in population economics, tome 1/2, Greenwich, 1978/9; (5) Les exemples sont surtout tirés de l’excellent ouvrage de Julian L. Simon

Chute de population et savoir

Anselm Zurfluh


Bilderberg au cap Sounion


Livre - Europe L'Hiver Demographique

Europe L’Hiver Demographique

Auteur :

Collectif

 
 

Détails

Auteur : Collectif
Editeur : AGE D HOMME
Collection : L’AGE D’HOMME
Date de parution : 02/02/1990
EAN13 : 9782825100059
Langue : français
Format : 225x155x19
Poids : 375g


Type OUVRAGE, 1989, CHE, FRE
Auteurs PIDOUX (P.) préf.CHAUNU (P.) introd.GEINOZ (F.) compil.de SIEBENTHAL (F.) compil.SUAREZ (A.) compil.TRICOT (M.) compil.
Auteurs moraux Institut Suisse de Démographie et de Développement. Genève. CHE
Titre Europe : l’hiver démographique.
Pages 254p., stat., graph., tabl.
Résumé(s) “Ce livre expose essentiellement les faits principaux de la démographie contemporaine, ses causes et ses conséquences probables.
La première partie traite des aspects purement quantitatifs, la seconde des aspects philosophiques et historiques, la troisième aborde les questions culturelles et familiales. ” (tiré de la présentation).
Editeur Lausanne : l’Age de l’Homme
Mots-clés BDSP DémographieMortalitéNatalitéFéconditéPyramide âgeVieillissement populationMigrationFamilleFemmeMère,Représentation socialeCultureSociologieEnfantDéfinitionEuropeCommunauté européenneSuisseAllemagne
Autres mots-clés COMPARAISON INTERNATIONALE
Mots-clés PASCAL Démographie, Mortalité, Natalité, Fécondité, Vieillissement, Population, Migration, Femme, Mère, Représentation sociale, Culture, Sociologie, Enfant, Définition, Etude comparative, Echelon international, Europe, Suisse, Allemagne(république fédérale), Pyramide âge, Famille, CEE
Demography, Mortality, Natality, Fecundity, Ageing, Population, Migration, Woman, Mother, Social representation, Culture, Sociology, Child, Definition, Comparative study, International scope, Europe, Switzerland, West Germany, Age distribution, Family, EEC
Référence BDSP : 29168
Notice produite par FNG : RAM750204407

Invitation, 24.10.2014, Zürich





Goldinitiative und/oder Vollgeld-Initiative? Ja ?


Podium:
Goldinitiative und/oder Vollgeld-Initiative?

Am kommenden Freitag, 24. Oktober 2014, findet im Kongresshaus Zürich eine kurzfristig einberufene Podiumsdiskussion zur Zukunft des Schweizer Geldsystems statt. Zum ersten Mal sitzen Vertreter der Gold- und Vollgeld-Initiative an einem Tisch und debattieren über die jeweiligen Lösungsansätze, um den Wildwuchs des Finanzsystems in den Griff zu kriegen. 
Zudem bietet der Oktober viele weitere tolle Termine rund ums Vollgeld.

Das Podium am kommenden Freitagabend ermöglicht BesucherInnen einen vertieften Einblick in die Grundsatz-Überlegungen der beiden Volksinitiativen. Nach einer Einführung in die Thematik anhand zweier Impuls-Referate setzen sich die Teilnehmer kritisch mit den Inhalten der Initiativen und den Optionen und Konsequenzen der praktischen Umsetzung auseinander.    

Vertreter Goldinitiative:
Luzi Stamm, SVP-Nationalrat, Initiativkomitee
Claudio Grass, Goldexperte, Geschäftsführer Global Gold

Vertreter Vollgeld-Initiative:
Hansruedi Weber, Präsident MoMo (Monetäre Modernisierung), Initiativkomitee
Daniel Meier, Geschäftsführer MoMo (Monetäre Modernisierung), Initiativkomitee

Programm:
19:30 Uhr: Türöffnung
20.00 Uhr: Impuls-Referat Luzi Stamm

20.15 Uhr: Impuls-Referat Hansruedi Weber
20.30 Uhr: Podiumsdiskussion
21.15 Uhr: Fragerunde
21.45 Uhr: Ausklang

Datum: Freitag, 24. Oktober 2014
Zeit:Türöffnung 19.30Uhr , Anlass 20.00 bis ca. 22Uhr
Ort: Kongresshaus Zürich, Gotthardstrasse 5, Zürich

Hier finden Sie unsere heutige Medienmitteilung.

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Gerne weisen wir Sie auch auf folgende Veranstaltungen hin 
(Klicken Sie auf Veranstaltungen für mehr Infos)

Mi. 22.Okt. 18:30Uhr: Baden AG Regiogruppen-Treffen (Stammtisch)
Do. 23.Okt. 20Uhr: WinterthurRegiogruppen-Treffen
Fr. 24.Okt. 20Uhr: Zürich „The Wall“ ABGESAGT! Stattdessen: Podiumsdiskussion
Fr. 24.Okt. 20Uhr: Zürich Podium Goldinitiative und/oder Vollgeld-Initiative
Sa. 25.Okt. 13Uhr: Winterthur Vollgeld-Stammtisch
Sa. 25.Okt. 14Uhr: Winterthur  „Wirtschaft ohne Wachstumszwang“
                               Referat und Podium mit dem Vollgeldbefürworter Prof. Niko Päech
Sa. 25.Okt. 20Uhr: Sursee  „The Wall“ ABGESAGT!
Mo. 27.Okt. 19Uhr: Zug Vollgeld-Referat von Thomas Brändle (Initiativkomitee)
Mi. 29.Okt. 19:30Uhr: Luzern Regiogruppe Innerschweiz (Stammtisch)
Do. 30.Okt. 18Uhr: St. Gallen Regiogruppe (Stammtisch)
Ausblick: 13.Nov. Reinach AG Vollgeld-Referat von Prof. Ph. Mastronardi

Weitere Veranstaltungen finden Sie hier.
Wir freuen uns, Sie an der einen oder anderen Veranstaltung zu sehen!

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Medienberichte
Bitte beachten Sie in unserem Pressespiegel, dass im “Der Spiegel“, “Tagesanzeiger Magazin“, “Wirtschaftswoche“, uvm. die Vollgeld-Initiative thematisiert wird.

Sammelaktivitäten
Dringender Aufruf: Bitte sammeln auch Sie (noch mehr) Unterschriften!
Hier gehts zum Sammelkalender und den Regiogruppen.

Herzliche Grüsse,
Raffael Wüthrich

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Vollgeld-Initiative
Postfach 3160, 5430 Wettingen
Telefon: 044 586 65 96, Mobile: 079 773 34 50 
info@vollgeld-initiative.ch
www.vollgeld-initiative.ch
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Podium:
Initiative pour le retour de l’or et / ou monnaie-pleine ?

Ce vendredi 24 Octobre 2014, aura lieu au Palais des Congrès de Zurich une réunion-débat impromptue sur l’avenir du système monétaire suisse. Pour la première fois, des représentants des deux initiatives discuteront des solutions respectives pour contrôler la croissance sauvage du système financier devenu fou.
En outre, au mois d’octobre, il y a de nombreux rendez-vous au sujet de la monnaie-pleine dans divers lieux en Suisse.

Le podium de ce vendredi soir permet aux visiteurs de réfléchir sur un aperçu des principales considérations de ces deux initiatives populaires. Après une introduction sur le sujet par l’intermédiaire de deux présentations, les participants examinent de façon critique le contenu des initiatives et les options et les conséquences de leur mise en œuvre.

Les représentants de l’initiative pour l’ or:
Luzi Stamm, vice-président du Comité national d’action-Conseil
Claudio Herbe, expert, Managing Global Gold

Money Initiative représentant:
Hans Ruedi Weber, président MoMo (modernisation de l’argent), Comité d’action
Daniel Meier, directeur général MoMo (modernisation de l’argent), Comité d’action

Programme:
19:30 : ouverture de la porte
20.00 : Luzi Stamm

20.15   Hans Ruedi Weber
20.30  table ronde
21.15  session FAQ 
21.45  fin

Date: Le vendredi 24 Octobre, 2014
Heure: Ouverture de la porte 19h30,
Lieu: Palais des Congrès de Zurich , Saint-Gothard Strasse 5, Zurich

Vous trouverez ici  communiqué de presse .

S'il vous plaît montrer des photos
Nous sommes heureux de souligner également les événements suivants 
(Cliquez sur les événements pour plus d’infos)

Mer 22.Okt. 18 h 30: Baden AG réunion du groupe Regio (Stammtisch)
Jeu Oct.23rd. 20h: Winterthur réunion du groupe Regio
Ven 24.Okt. 20h: Zurich “The Wall” ANNULÉ! Au lieu de cela: table ronde
Ven 24.Okt. 20h: Zurich initiative or Podium et / ou de l’argent d’initiative complet
Sam 25.Okt. 13h: Winterthur plein d’argent Stammtisch
Sam 25.Okt. 14am: Winterthur “la croissance économique sans contrainte”
Présentation et panneau avec les promoteurs de l’argent plein Prof. Niko PAECH
Sam 25.Okt. 20h: Sursee “The Wall” ANNULÉ!
Lun 27 octobre. 19h: le train de l’argent plein-Discours de Thomas Brandle (Comité d’action)
Mer 29.Okt. 19 h 30: Lucerne Regiogruppe intérieure Suisse (Stammtisch)
Jeu 30.Okt. 18h: Saint- Gall Regiogruppe (Stammtisch) 
Un nvironnement. 13.Nov Reinach AG de l’argent plein vocale par le professeur Ph Mastronardi.

Plus d’événements peuvent être trouvés ici .
Nous avons hâte de vous voir à l’un ou l’autre événement! 

S'il vous plaît montrer des photos
Les rapports des médias
S’il vous plaît noter dans notre revue de presse que dans “Der Spiegel”, “Daily Nouvelles Magazine”, “Business Week”, et bien plus encore.

Activités collectives n
Il appelle de toute urgence: S’il vous plaît vous (encore plus) les signatures collectionner!
Cliquez ici pour le calendrier de la collecte et les groupes Regio .

Cordialement,
Raphaël Wüthrich 

S'il vous plaît montrer des photos
 L’argent plein d’initiative
PO Box 3160, 5430 Ingen
Téléphone: 044 586 65 96 , Mobile: 079 773 34 50
info@vollgeld-initiative.ch
www.vollgeld-initiative.ch
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Podium:
Gold initiative and / or full money initiative? 

This coming Friday, October 24, 2014,  at the Kongresshaus in Zurich will occur a panel discussion on the future of the Swiss monetary system. For the first time representatives of gold and full money-initiative will discuss the respective solutions to control the wild growth of the financial system .
In addition, many more great offers will happen all over the country.

The podium on Friday evening allows visitors an insight into the principle considerations of the two popular initiatives. After an introduction to the topic by means of two presentations, the participants will critically examine the contents of the initiatives and the options and consequences of implementation.

Representatives Gold initiative:
Luzi Stamm, SVP-National Council Action Committee
Claudio Grass, Gold expert, Managing Global Gold

Representative Money Initiative:
Hans Ruedi Weber, President MoMo (Money modernization), Action Committee
Daniel Meier, Managing Director MoMo (Money modernization), Action Committee

Pr og ramme:
19:30 : door opening
20.00 :  Luzi Stamm

20.15   Hans Ruedi Weber
20.30  panel discussion
21.15  FAQ
21.45 Clock: End

Date: Friday, October 24, 2014
Time: Door opening 19.30pm, 20.00 to  about 22h
Location: Kongresshaus Zurich , Gotthard Strasse 5, Zurich

Here you find our current press release .

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We are happy to point out also the following events 
(Click on events for more info)

Wed 22.Okt. 18: 30am: Baden AG Regio group meeting (Stammtisch)
Thu Oct.23rd. 20pm: Winterthur Regio group meeting
Fri 24.Okt. 20pm: Zurich “The Wall” ! CANCELLED Instead: panel discussion
Fri 24.Okt. 20pm: Zurich Gold Podium initiative and / or full money-initiative
Sat 25.Okt. 13h: Winterthur full money-Stammtisch
Sat 25.Okt. 14am: Winterthur “economic growth without compulsion”
Presentation and panel with the full money proponents Prof. Niko Päech
Sat 25.Okt. 20pm: Sursee “The Wall” CANCELLED!
Mon Oct. 27. 19h: train full money-Speech by Thomas Brandle (Action Committee)
Wed 29.Okt. 19: 30am: Lucerne Regiogruppe Inner Switzerland (Stammtisch)
Thu 30.Okt. 18h: St. Gallen Regiogruppe (Stammtisch) 
utlook. 13.Nov Reinach AG full money-Speech by Prof. Ph Mastronardi.

More events can be found here .
We look forward to seeing you at one or the other event! 

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Media reports
Please note in our press review that in “Der Spiegel”, “Daily News Magazine”, “Business Week”, and much more. Full money-initiative is discussed.

Collective Activities n
He urgently call: Please collect you (even more) signatures!
Click here for the collection calendar and the Regio groups .

Kind regards,
Raphael Wüthrich 

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 Full money-initiative
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Invitations à Genève.


– Mardi 28 octobre à 19:30 : exposé du Professeur Philibert SECRETAN
RELIGION ET VIOLENCE, la prédication de la non-violence est-elle une invitation à la faiblesse ?” au Théâtre de l’Espérance, rue de la Chapelle 8, 1207 Genève Eaux-Vives.

– Jeudi 30 octobre de 13 à 14:30 : présentation à la Bibliothèque des Nations Unies d’un ouvrage et discussion sur 
La Civilisation de l’Amour. Espérance ou utopie ?” avec Don Patrick de LAUBIER, le Professeur Nicolas MICHEL, le Professeur Jean ZIEGLER, M. André Naftali LEVY, le Dr. Réda BENKIRANE, et Michel VEUTHEY, modérateur,
manifestation co-parrainée par la Mission permanente du Saint-Siège et la Mission de l’Ordre de Malte auprès des Nations Unies à Genève,
avec le soutien de l’Association Internationale de l’Enseignement Social Chrétien (www.aiesc.net)

– Lundi 24 novembre de 8:30 à 13:30 au Palais des Nations (Salle V), 
Conférence-Colloque « La Famille et ses droits ».
Organisation : Caritas Internationalis, Forum des ONG catholiques, Fondation Caritas in Veritate, Novae Terrae Foundation, Centre Catholique d’Etudes de Genève. 
Renseignements et inscriptions : infocaritas@caritas-internationalis.com 

– Mardi 25 novembre à 19:30 : Témoignage personnel de Soeur Angélique NAMAIKA, Lauréate du Prix Nansen 2013, sur “L’ACTION HUMANITAIRE EN FAVEUR DES FEMMES ET DES ENFANTS VICTIMES DE LA GUERRE AU CONGO” au Théâtre de l’Espérance, rue de la Chapelle 8, 1207 Genève Eaux-Vives.

Pour plus d’information sur ces manifestations: www.cceg.ch

Le Système est nu, la pression monte

Le Système est nu, la pression monte

octobre 16th, 2014 | by Mickael – Fondateur de News360x

Le Système est nu, la pression monte

La solution est suisse, la monnaie pleine. 
Le Système est nu, la pression monte

TRIBUNE LIBRE
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Posons le problème : tout le génie du Système néolibéral, à la sauce américaniste, est d’avoir réduit la démocratie à l’opposition théâtralisée des profils gauche-droite d’un même parti politique à sa botte. Seulement, voilà, l’arnaque est éventée : la critique se libère et s’affirme jusqu’à venir parasiter les grands-messes d’enfumage de nos chers merdias de masse.
Moments certes encore rares, mais ô combien savoureux, comme cet exposé décapant du professeur de droit et d’économie Étienne Chouard sur France 2, dont nous vous proposons une transcription commentée. Sa diatribe antiSystème a fait, comme on dit, le buzz sur internet, démontrant s’il en était besoin que sa grille de lecture est de plus en plus partagée par le souverain grugé, le peuple donc. Je vous propose de l’écouter, dans la vidéo ci-dessous, ou de lire la transcription de sa déclaration, puis de lire notre décryptage, qui fait suite à la transcription.
Étienne Chouard dans l’émission Ce soir ou jamais, sur France2, le 5 septembre 2014 – Extrait [1]
Transcription de cet extrait des propos d’Étienne Chouard :
« C’est une erreur de penser que les politiques sont impuissants ou incapables, ou ne comprennent pas, en faisant comme s’ils servaient l’intérêt général. Pour servir l’intérêt général, effectivement, ils ne sont pas bons. Si on renverse la perspective en comprenant que, finalement, ces gens-là servent les intérêts de ceux qui les ont fait élire, et qui sont les 1 % les plus riches de la population, à ce moment-là, ce n’est plus du tout une catastrophe. C’est une réussite formidable. Tout se passe comme prévu. 
La sécurité sociale est détricotée, le chômage se porte à merveille, ce qui permet de tenailler les salaires et d’avoir des bas salaires donc des hauts profits. Donc, tout se passe bien en fait du point de vue des 1 % qui se gavent comme jamais. Les banques qui devraient être en prison pour faillite frauduleuse : leurs patrons se font mieux payer que jamais et arrivent maintenant aux gouvernements des différents pays [2]. Je trouve que la situation n’est pas du tout catastrophique pour ceux qui financent les campagnes électorales des élus. 
Et je trouve que là, de ce point de vue, c’est assez logique, Hollande sert les intérêts de ceux qui l’ont fait élire en le passant à la télé, dans les journaux. 
Pourquoi une banque achète-t-elle Libération ? Pourquoi une banque achète-t-elle Le Monde. Pourquoi le Crédit Mutuel achète-t-il le quart de la presse quotidienne régionale ? C’est pour gagner les élections et qu’ensuite les élus rendent des comptes à ceux qui les ont fait élire. 
Le problème c’est que nos élus ne doivent rien aux électeurs. Que vous votiez ou que vous ne votiez pas, si ce n’est pas vous ce sera un autre. Ceux qui vont voter c’est ceux qui regardent la télévision et qui ne sont pas politisés. 
Il faut qu’ils passent beaucoup à la télévision. Si vous regardez les curseurs, c’est incroyable la similitude entre les courbes de passage à la télé et les résultats aux élections. Il suffit de monter les curseurs des challengers. Vous les montez à 10 ou 15 % et ça va donner l’impression de la pluralité. Et les deux partis qui ont la même politique de droite dure (qui s’appellent gauche et droite, mais en fait ils ont la même politique pour les industriels et les banquiers), des multinationales en fait, eh bien vous mettez leurs curseurs plus hauts et ils vont être élus, l’un ou l’autre en fait peu importe ils vont faire la même politique. 
Alors évidemment les gens sont gentils, ils croient les candidats au moment des campagnes électorales et c’est ça, c’est notre gentillesse qui fait la déception après. Mais enfin, après 200 ans d’échec du suffrage universel qui permet aux riches d’acheter le pouvoir politique… Depuis qu’ils écrivent les Constitutions, ces gens-là ont mis en place un Système, d’abord censitaire (là, au moins, c’était clair), et ensuite universel quand ils se sont aperçus [qu’il n’y avait aucun risque]. Tocqueville disait, très tôt, donc début du XIXe siècle : « Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira ». Et ça fonctionne, ça fonctionne très bien. 
Donc le fait de désigner des Maîtres au lieu de voter des lois est une imposture politique. Nous ne sommes pas en démocratie. En démocratie nous voterions nos lois, nous-mêmes, un vote, une voix pour voter des lois, pas pour désigner des maîtres. Le fait de nous imposer de désigner des maîtres est une supercherie. Ça donne un résultat ploutocratique avec des riches qui dirigent depuis 200 ans. 
Alors aujourd’hui on arrive dans une crise parce que le capitalisme n’arrive pas à verser suffisamment de salaires pour vendre sa camelote. Alors effectivement ils prétendent que le Système est en crise, en crise comme si c’était un accident. Mais ce n’est pas du tout un accident. Les choses se passent comme d’habitude avec une impuissance politique, mais cette impuissance politique est programmée. Il y a un endroit où il est écrit que le peuple n’a aucune puissance : ça s’appelle la Constitution. Le problème c’est que tout le monde s’en fout. Nous nous foutons de la Constitution, c’est bien fait pour nous. Ce n’est pas la faute des affreux qui dirigent, c’est notre faute à nous de ne pas écrire notre Constitution dans laquelle nous prévoirions notre puissance. (…) Notre impuissance tient à notre démission du processus constituant. »
Notre analyse :
Montée en puissance de la critique radicale
Entendre cela sur un merdia de masse comme France2 dans une émission de grande écoute, c’est plutôt inattendu. Ce morceau choisi de l’intervention d’Étienne Chouard a donc fait le buzz, avec quatre millions de vues sur YouTube, Facebook, RuTube et Dailymotion selon les calculs de Rue89. Ce qui témoigne, s’il en était besoin, du fait que ce sentiment, cette intuition d’être face à un Système faussaire et déviant n’habite plus seulement quelques dissidents opportunément étiquetés déclinistes, complotistes et même fachos si besoin, mais rencontre aujourd’hui le sentiment et l’intuition d’une partie toujours plus large du peuple en l’espèce français, mais dont l’intuition fait écho à celle de tous les indignés du monde.
On peut rapprocher la critique d’Étienne Chouard d’autres critiques tout aussi radicales, tout aussi antiSystème, qui rencontrent elles aussi un succès populaire aussi incontestable que dérangeant dans l’Hexagone.
Au risque de froisser les sensibilités de leurs auteurs et/ou de leur public respectif, nous pouvons ainsi mettre en parallèle le succès de la critique de Chouard avec celui rencontré par le site et les bouquins d’Alain Soral [3], notamment Comprendre l’empire, avec celui des quenelles et des spectacles de la bête immonde Dieudonné, avec celui du bouquin de ses avocats, Interdit de rire, et même, dans une certaine mesure, avec celui rencontré récemment par Éric Zemmour [4] et son livre Le suicide français. 
Chacune de ces personnalités navigue bien évidemment dans des eaux idéologiquement différentes. Elles se détestent même parfois, ont des ambitions certainement très diverses et des publics tout aussi disparates. Mais toutes ont en commun une critique absolument décomplexée et radicale du Système. Toutes ont en commun de s’opposer frontalement à la doxa et de tenter de mettre en lumière la nature profondément faussaire du vernis démocratique made in Système. Toutes ont en commun, enfin, de rencontrer une audience de plus en plus large, qui fait vaciller la vertueuse narrative officielle.
C’est la montée en puissance d’une critique radicale libérée, qui braque un projecteur aveuglant sur les mensonges tapis au cœur des ténèbres fondatrices du Système. Un phénomène observé en France bien sûr, mais à des degrés divers partout ailleurs aussi en Occident, y compris dans la matrice étasunienne.
La supercherie, as a whole (comme un tout)
Partout, le Système est donc désormais marqué à la culotte : ses malversations et ses mensonges sont traqués sans relâche par une parole dissidence de plus en plus hardie, de plus en plus soutenue, de plus en plus partagée. Et cela dans tous les champs de son action, dans toutes les dimensions qu’il contamine, qu’elles soient environnementales, économique, sociale ou politique :
  • la marchandisation et la destruction du vivant ;
  • le racket dévastateur imposé aux peuples et aux nations par la prédation bancaire à travers la dette ;
  • l’atomisation sociale visant à faire de chacun l’ennemi potentiel de l’autre, mais l’ami du marché ;
  • la réduction de toute aspiration humaine à la consommation ;
  • les vertueuses guerres froides ou brûlantes permettant au Système de conserver son hégémonie et de propager la contamination.
Toutes ces basses-œuvres sont désormais identifiées comme siennes et dénoncées comme telles. Alors bien sûr, le Système assume assez mal cette nudité et cette contradiction ouverte de sa vertu autoproclamée.
Dès lors, à travers ses représentants politiques, ses journaux dits de référence et ses merdias de masse, il mobilise son armée de petits soldats fanatisés pour opposer un tir de barrage à cette dissidence dans une tentative désespérée de permettre au Système de perdurer dans son être, et à ses serviteurs de conserver leurs privilèges.
Mais rien n’y fait, et rien n’y fera plus. Ni les lynchages médiatiques ni les procès politiques.
Le Système est nu, la pression monte.
Notes :
[1] La vidéo d’Étienne Chouard (YouTube, 05-09-2014)
[3] Chouard s’explique sur Soral (YouTube, 03-10-2014)
[4] Entendre Éric Zemmour proclamer, en pleine hystérie anti-Russie, que « Poutine, c’est mieux que Cohn-Bendit », est un plaisir tout de même assez inédit. (YouTube, 05-10-2014)
Source : Vineyardsaker

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 COMMENTS

  1. psycho says:
    Tout est dit. L’approche ironico-sérieuse choisie par Chouard dans son intervention est d’une grande efficacité démonstrative.
  2. skyhigh says:
    CQFD!!

Swiss monetary policy and the crisis: where do we stand?



We all need to distribute the massive and “unlimited” productions of robots, machines and computers.


How ?

The GOAL is to regain control of money so that each and all can hare in the legacy of our predecessors and the fruits of our solidarity and search for our common good.  

Notice “regain”  control; the goal is to regain the control that has been fraudulently stolen from the sovereign nation which is all of us.  

Our Constitution states this , as do most countries, but we insist it must be even more clearly emphasized

This will include:
The power to “coin” is to rest exclusively with our national sovereign; this exclusive power includes the both the issue and the volume of money and credit created, and when necessary, the same powers controlling the amount to be destroyed (removed from circulation).
Administrative salaries and costs of this service will be allocated of course, but most certainly no interest will be charged for the use of our own money and credit.
The accounting and statistical mechanisms and procedure to insure stability of our medium of exchange will be exercised through coordination of the appropriate public authorities starting, as is our custom, from the commune to the canton to the regional to the national level.  The real wealth of material and intellectual resource of Switzerland, as in your country, are represented by the person, by the small and medium size enterprise and these wealth resources are most easily recognized and accounted for at the local level., as is “counting the economic votes” which is when each individual makes his or her countless buying decisions through purchasing.  Every purchase freely chosen is an “economic vote.”
The stabilization of the dynamic between we the producer (some of us) and we the consumer (all of us) is continually to be re-calibrated and increased  as automation, computerization and robotic enhance the total national production.  These future discrepancies from what exits to what is becoming will be rectified through both reward compensation to all the actors in this production recognizing on an item by item basis the full and true costs of this new production and by increasing purchasing power to each and every consumer-citizen.  This increase is simply an increase in the monthly dividend cheque of each of us as a lifetime shareholder in “Switzerland Incorporated”.  Our dividend producing share is given to each at birth and is annulled at death.
The above initiative will be accomplished immediately.  The information recording algorithms for production are already in use.  The detailed data for all producing enterprises with their myriad of suppliers, distributor and retail outlets, including obviously their virtual or “on-line” stores, are already installed and in use thanks to our sophisticated tax and regulatory reporting requirements.  The difference is now this information gathered from us will be used for us.   
The mechanism to distribute dividends to each and every person and citizen already reside in multiple (too many?) public jurisdictions.  The need for daily sustenance is now, and each day thereafter, and this can be provided immediately with existing records and resources.


OTHER IMPORTANT CONSIDERATIONS AND MODIFICATIONS REQUIRED TO RESTORE PROPER SOVEREIGNTY
Other important considerations must be addressed to restore within our society proper order and perspective.  A fundamental principle is that the earth and all its bounty was created for all,  and in  recognizing private property, that each should have access to a property that can be called their own, a patrimony to pass within  a family from generation to generation to generation.  Restoring this proper order will require much thought and respectful dialogue and discourse respecting both the Spirit and the letter of the Divine Law .  Some of these areas include length of mortgage contracts, right of redress to those who have lost their ancestral home and property, as well as those seeking to acquire public and private property
The existing CHF (Swiss franc) Money Supply created through fictional or non-existent ownership claims and therefore illegal debt obligations will be simply cancelled.  Private individuals and cooperative saving groups will be compensated according to their just claims for monies invested into these instruments, but no recourse will be permitted those who are making claim without just title.
The “reserve” of the National Bank of Switzerland (NBS) will be independent of gold, silver, or other precious metals or commodities which can be fraudulently manipulated by financial consortia internal or external to Switzerland.  The “reserve” will be a real reserve of wealth in the form of seven (7) years worth of edible foodstuffs such as grain, legumes, vegetables etc. and their non-GMO seed stocks
Treaties, international agreements, standard contracts etc. will all be reviewed to insure they are compatible with both the means and desired ends of Swiss sovereignty.  Any that go against one of us or all of us will be identified and denounced at the Commune, Canton, regional and or national level
The gigantic savings immediately available by refusing to pay unjust usurious interest on our own credit will make most if not all of the myriad of direct and hidden taxes shown above (#4) unnecessary.   The most obvious of thee effecting our daily cost of living will be removal of all value added sales tax as well as all the supplementary gasoline taxes   Those employed will no longer have their well earned pay cheque reduced by withholding taxes.  Our municipalities will once again be able to initiate ascetic, artistic, cultural or environment conserving community projects where and when the talent is locally available to undertake these enhancements.  Our police and security forces, once again scaled to community need, not to either “fiscal austerity” nor make work politics, will return to their primary role as peace and security custodians rather than their current  primary role as tax revenue collectors and parking meter maids.


TRANSITIONAL PROVISIONS
A restoration of our society of this magnitude will include transitional provisions.
The Confederation to create on a per family size basis the requisite sized “Solidarity Fund” in a national purse.
This national pure will then be dispersed to the Cantons using the same demographic distribution modelling determining representative seat in the Plenum of the Federal Assembly
A referendum currently underway will determine Yes or No to restricting the highest paid salary in an organization, private, public, or NGO, to a maximum of 12X that of the lowest paid.  Another provision being voted upon could limit the maximum compensation to $500,000 per annum.
To further reposition “money” from it current god-like, idolatrous status ruling mankind to its proper role as a useful tool serving all mankind, a number of provisions will be introduced restricting trading on margin, “short selling” credit default swaps etc.  The key principle to be employed will include i)full existing title of ownership and ii)full payment.  To reduce arbitrage trading {EDITOR; arbitrage trading is the practice of taking advantage of a price difference between two or more markets: striking a combination of matching deals that capitalize upon the imbalance; traders have been known to buy and sell in the same two areas hundred of times in a single day taking advantage of their not paying any transaction costs to capitalize of minute second by second price swings ]) in both stocks and currencies a price will be listed for the day   A number of sophisticated reforms a outlined by Maurice Allais, French Nobel Prize winner in Economics the thrust of which is to return the gambling mindset” from financial instrument and markets, a mindset, that while it ha always been present in the minds and actions of a few, has since the early nineteen seventies grown into endemic proportion to the extent that it may very well being the standard governing principle—the lives and livelihoods of billions of us being determined by a few who look on life as nothing but one giant ,non-top casino.

1.   125’000 signatures for the swiss unconditional basic income

o     
o     

4 oct. 2013 – The + 125’000 signatures collected in Switzerland since April 2012 for the popular initiative for an unconditional basic income has been  …


2.   François de Siebenthal: Swiss basic income, arguments

desiebenthal.blogspot.com/2012/06/swiss-basic-income-arguments.html
o     

3 juin 2012 – http://globalvoicesonline.org/2012/05/07/switzerland-an-initiative-to-establish- … The idea is known as Guaranteed Minimum Income, or Basic  …


3.   François de Siebenthal: New York Times. Receive your …

12 nov. 2013 – On November 8th, the Federal Chancellery announced that the federal popular initiative for an unconditional basic income has formally ended.


4.   Anderson Swiss Propose Basic Income Payment

A bold, unorthodox Swiss initiative has reached a striking new phase: On Oct. 4, …According to de Siebenthal, the UBI, if approved, would mean that the Swiss  …


5.   Swiss Initiative and the world stands for basic … – Facebook

Swiss Initiative and the world stands for basic income on the 4th of October! JoinSave Invite … François de Siebenthal is going. September 16, 2013  …

6.   Swiss Initiative and the world stands for basic income on the …

Let’s all gather in the Swiss capital for this really special day ! Let’s make 4th October a basic income event for Europe and the world. The 4th of October will be a …


7.   Switzerland: An Initiative to Establish Basic Income for All of …

If the initiative to introduce a basic income gathers more than 100,000 signatures before October 11, ….. On May 8, 6:32 am, François de Siebenthal 


8.   Staff | HD Centre

From 2006 to 2012, he was also the facilitator of the project ‘Initiative pour un ….. After studying translation at the University of Geneva, Alexis de Siebenthal worked …working to ensure that income meets the organisation’s needs, both directly  …


9.   Bold Swiss Ballot Plan Tries “Economic Democracy …

12 oct. 2012 – Ajouté par American Free Press
… met with Swiss economist Francois de Siebenthal in Quebec during an annual … The movement consists of a Swiss ballotinitiative that needs at least 100,000 … Swiss Parliament to weigh on unconditional income for all by  …

10.                François de Siebenthal: La Suisse: Le pr… – Scoop.it

www.scoop.it/…/francois-de-siebenthal-la-suisse-le-premier-pays-du-mo…
o     

26 avr. 2012 – C’est ce que propose l’initiative «Pour un revenu de base inconditionnel», publiée mardi dans la … Basic Income Earth Network-Switzerland.


11.                UBI seen from California Switzerland Basic Income …

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21 oct. 2013 – UBI seen from California Switzerland Basic Income Mountain of Money Performance UBI seen from California In Switzerland, a basic income initiative is pending 

12.                Conference: Unconditional Basic Income. Conference …

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10 avr. 2014 – Conference: Unconditional Basic Income – Emancipating European Welfare en direct ou différé. Emancipating European Welfare – UBIE Conference in Brussels 









 

D’un côté de la pièce de 5 .- fr, on peut voir la Croix suisse, qui représente le Royaume du Christ et de l’autre côté, la justice sociale représentée par Guillaume Tell,
le héros national suisse et le libérateur des pauvres. 
Sur le bord, la tranche, on peut lire la date de fabrication en latin et ces mots latins: ” Dominus providebit – Dieu y pourvoira», qui se réfère spécifiquement au verset de l’Évangile de Matthieu et à la  
Genèse. Dieu fournit l’abondance, qu’il est en effet très généreux. 



Madame, Monsieur,

J’ai le plaisir de vous inviter à la conférence que M. le Docteur Attilio Zanetti (Directeur de l’analyse économique à la Banque nationale suisse) tiendra le 7 novembre prochain, de 9h15 à 10h30, intitulée “Swiss monetary policy and the crisis: where do we stand?”

Cette conférence aura lieu à la Faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Fribourg, Boulevard de Pérolles 90, 1700 Fribourg (auditoire G120). L’annonce est ci-jointe à titre d’information.

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzNVExYWU1M3VHWWo4aDJ6YmtkbHRwRDFreWI0/view?usp=sharing


Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.

Sergio Rossi
************************************************************
Prof. Dr Sergio Rossi, Ph.D.

Chaire
 de macroéconomie et d’économie monétaire
Département
 d’économie politique
Université
 de Fribourg
Bd
 de Pérolles 90 (case 22)
CH-1700 Fribourg

Tél
+41.26.300.8245
Fax +41.26.300.9678

Email
 sergio.rossi@unifr.ch
http://www.unifr.ch/mapom






  1. [PDF]« POUR UNE MONNAIE à L’ABRI DES CRISES : éMISSION 

    www.vollgeld-initiative.ch/…/Unterschriftenlliste_A4_Vollgeld-Initiative…

    3 juin 2014 – Initiative «Monnaie pleine» …. droit de vote : François de Siebenthal, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne; Thomas Jenni, Charmilles 14,  …

  2. [PDF]FF 2014 3589 – admin.ch

    www.admin.ch/ch/f/ff/2014/3589.pdf

    20 mai 2014 – (Initiative Monnaie pleine)», présentée le 12 mai 2014, satisfait, … 1. deSiebenthal François, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne. 2.

  3. François de SiebenthalMonnaie pleine, Vollgeld, positive 

    desiebenthal.blogspot.com/…/monnaiepleine-vollgeld-positive-money.h…

    9 juin 2014 – Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, par Francois de Siebenthal. ou encore des explications plus philosophiques de l’ Université de …

  4. François de SiebenthalMonnaie pleine, compliments de 

    desiebenthal.blogspot.com/…/monnaiepleine-compliments-de-france.ht…

    8 juin 2014 – L’initiative “monnaie pleine” vient d’être lancée : si elle réussit, ce sera la fin du privilège exorbitant de CRÉATION MONÉTAIRE dont jouissent …

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  5. INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Amis –

    www.initiative-monnaiepleine.ch/amis/

    L’initiative populaire pour une monnaie pleine a été lancée par l’association MoMo, une … François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.:.

  6. INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Dossier de presse –

    www.initiative-monnaiepleine.ch/dossier-de-presse/

    L’initiative Monnaie pleine vise à obtenir un argent à l’épreuve des crises en … Rede von François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.,  …

  7. [PDF]initiative Monnaie pleine

    www.initiative-monnaiepleine.ch/…/Initiative_Monnaie_pleine_listes_a_…

    2 Elle seule émet de la monnaie, des billets de banque … droit de vote : François deSiebenthal, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne; Thomas Jenni,  …

  8. François de Siebenthal: Initiative pour … – Scoop.it

    www.scoop.it/…/francois-de-siebenthal-initiative-pour-une-monnaieplei

    16 avr. 2014 – François de Siebenthal: Initiative pour une monnaie pleine … dans lamonnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

  9. François de Siebenthal — Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/François_de_Siebenthal

    François Vincent de Siebenthal, né le 16 décembre 1955, est un économiste … et en faveur de la monnaie pleine. http://www.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis453.html et  …

  10.  

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    L’inflexion économique Allemande dans le sens négatif, si elle est confirmée, va dans le sens de la thèse que j’ai avancée il y a peu, la thèse d’une nouvelle phase, d’une nouvelle étape du processus de crise. Le fait que la conjoncture Américaine soit plutôt meilleure permet de valider la thèse qui a été ébauchée par les organismes internationaux, FMI et OCDE, selon laquelle tout irait bien s’il n’y avait pas le mal Européen. C’est la thèse, vous l’avez remarqué, qui a été reprise ces derniers jours, comme par hasard.
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    Cette thèse permet de mettre la pression sur l’Europe bien sûr et sur les pays du bloc Allemand. Elle est parfaitement, clairement, et peu discrètement popularisée par les journaux Britanniques comme le FT et The Telegraph.
    Les anglo-saxons n’ont de cesse de stigmatiser la résistance Allemande. Pour eux, tant qu’il y aura un défenseur de l’orthodoxie bancaire et d’une économie de production, il n’y aura pas de sortie de crise.
    Dans leur conception, une sortie de crise n’est possible que si on va jusqu’au bout dans le « soft », c’est à dire dans l’autonomisation des signes financiers, monétaires, quasi-monétaires et money-like. C’est à dire tant que l’on sera dans le ringard, l’archaïque de l’ancrage. La modernité de la finance, de la monnaie, doivent être comparées à l’évolution dans le domaine des arts: peu à peu on a libéré! Libéré, c’est le grand mot, on a libéré de la contrainte de la représentation du réel. Libéré de la contrainte de n’être que l’expression, que le reflet. Libéré du fil à la patte qui lie au réel.
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    Ce que nous essayons de faire passer est fondamental, les évolutions de l’art préfigurent les évolutions du monde dit « réel ». L’art s’est affranchi, au lieu d’être prisonnier de la représentation, il s’en est d’abord éloigné, il l’a déconstruit, puis puis il l’a rejetée. Ce qui fait que l’œuvre d’art n’est plus devenue que ce qu’elle est, le geste du peintre par exemple et il n’y a plus rien à comprendre que le peintre lui-même. Le Maître ce n’est plus la nature, ce n’est plus le travail de transformation, non le Maître c’est le Projet, le Désir, la Volonté du peintre.
    L’analogie ne vous rappelle rien? C’est exactement le processus de la libération de la monnaie, de la libération des assets: ils perdent le lien avec le réel, on les détache, pour qu’ils puissent devenir pure créature/création des Banquiers Centraux, d’abord, puis de la finance ensuite. Le grand cri des Anglo-saxons, promoteurs de cette modernité, promoteurs de la monnaie d’abord « Fiat », puis ensuite « serve » c’est « libérez les assets ». Libérez la « valeur » de la « richesse » réelle. Cachez ces liens avec le fondamental que nous ne serions voir. Les liens avec le fondamental empêchent de tromper en rond. Ils empêchent de passer à une phase nouvelle, celle dont nous abordons la transition.
    Le Bloc Allemand est la statue du commandeur de la survivance du réel, c’est le point d’ancrage du souvenir du fait qu’avant, c’était autrement, il y avait du figuratif, de la production, du travail, de l’effort. Tant qu’il subsistera un exemplaire, un exemple, un vestige de cet avant, on ne pourra pas libérer entièrement. Or la prochaine phase, celle de la ratification définitive de la financiarisation ou financialisation, c’est à dire de la dictature de l’ordre suprême de la finance, passe obligatoirement par cette libération! On a besoin que la dernière contrainte tombe. Que tout devienne circulaire, que tout se morde la queue, que tout flotte. Parce que si tout est circulaire, si tout se mord la queue, alors il n’y a plus de référent extérieur et c’est gagné, il n’y a plus que l’offre, la demande, les désirs que l’on peut « propagander » et manipuler à l’infini. C’est le pouvoir absolu de la finance et de ses grands prêtres. il n’y a plus rien, rien que le pouvoir des Maîtres puisqu’ils ont réussi à évacuer celui de la nature, de la rareté, ils ont définitivement remplacé le travail et la valeur d’usage et la valeur d’échange par la pure valeur « désirs », « désirs » qu’ils contrôlent.
    Tous ceux qui refusent la modernité, qui propagent la thèse de l’éternel retour, des cycles, bref tous ceux qui ne croient pas que dorénavant ce n’est plus comme avant, tous ceux-là, sont les complices objectifs des Maîtres. Ils empêchent de voir en quoi et comment ce n’est plus comme avant. Nous ne sommes pas à la veille de la Grande Réconciliation, non nous sommes à la veille de l’envol de la Sphère Financière, de son autonomisation, sa libération des lois de la pesanteur.
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    Le combat qui est engagé est un combat formidable et la résistance des Allemands, si ils restent prisonniers de l’euro et de l’UE, n’est que dernier sursaut: Peu de gens en Allemagne voient clairement les enjeux, bien peu ont la capacité de voir le sens des affrontements. Bien peu voient les finalités, ils en restent aux tactiques. Ils ne sont même pas encore parvenus à décoder les stratégies de leurs adversaires. Les concessions qu’ils ont faites depuis 2012 ne plaident pas en faveur de leur clairvoyance, ils n’ont pas compris le gradualisme de leurs adversaires, ils n’ont pas compris que l’on met le doigt, puis le bras, puis le corps et que finalement la tête également y passe.
    La Cour Européenne saisie par les plaignants Allemands qui avait saisi la Cour Constitutionnelle commence à se pencher sur la conformité du « coûte que coûte » de Draghi de 2012. Notre pronostic est que la décision, quand elle viendra sera une sorte de compromis, en forme d’hommage du vice à la vertu. Draghi va gagner avec une petite tape sur la main pour lui dire de mettre les formes. Cette victoire ouvrira la porte, si ce n’est déjà fait entre temps, à la mesure clef, celle qui est tant attendue par les anglo-saxons, les achats de titres souverains, les vrais Quantitative Easing Européens.
    La mise en place de QE en Europe est le préalable absolu à la recapitalisation des Banques mondiales. Elles ont besoin de près de 1 trillion!
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    BRUNO BERTEZ Le Mercredi 15 Octobre 2014
    illustrations et mise en page by THE WOLF

    EN BANDE SON : 


ONU, Jamais plus la guerre : Paul VI et l’abondance.


Jamais plus la guerre…, discours à l’ONU du 

Pape Paul VI.

Ecoutez les paroles lucides d’un grand disparu, John Kennedy, qui proclamait, il y a quatre ans:

« L’humanité devra mettre fin à la guerre, ou c’est la guerre qui mettra fin à l’humanité ». 

Il n’est pas besoin de longs discours pour proclamer la finalité suprême de votre Institution. Il suffit de rappeler que le sang de millions d’hommes, que des souffrances inouïes et innombrables, que d’inutiles massacres et d’épouvantables ruines sanctionnent le pacte qui vous unit, en un serment qui doit changer l’histoire future du monde: jamais plus la guerre, jamais plus la guerre! C’est la paix, la paix, qui doit guider le destin des peuples et de toute l’humanité! 

Pape Paul VI

En vue de sa présentation à la Bibliothèque de l’ONU à Genève le 30 octobre de 13 à 14 h. 30, voici  un résumé de l’ouvrage de Patrick de Laubier…  Un humanisme intégral, ouvert à une dimension spirituelle…  

Et cette citation :

“Pour le pape, la civilisation de l’amour « s’oppose à la contestation, au matérialisme et au conformisme qui est une conséquence de la peur » Et c’est toujours en référence à cette civilisation de l’amour, qui exige la paix, que Paul VI dénonce la course aux armements, la délinquance et le terrorisme”


Paul VI, prophète de « la civilisation de l’amour »

laubier

Paul VI, souvent incompris et calomnié, a en réalité été un prophète dans un temps de grande turbulence tant au niveau des sociétés occidentales qu’à l’intérieur de l’Église. Telle est du moins la thèse que défend le P. Patrick de Laubier dans ce livre (1).

Être chrétien dans un monde d’abondance

Prophète, Paul VI l’aurait notamment été en annonçant la « civilisation de l’amour ». Le pape utilise cette expression pour la première fois le 25 décembre 1975, dans l’homélie de clôture de l’Année sainte, « mais la réalité prophétisée traverse tout son enseignement », écrit le P. Patrick de Laubier. C’est ce qu’il montre en parcourant ses nombreux écrits pontificaux. Il remonte à la longue lettre pastorale de Carême 1963 publiée alors qu’il était encore le cardinal Montini (2).
La question de l’archevêque de Milan est déjà de savoir comment le chrétien, « un porteur de croix », peut « avoir droit de cité dans la civilisation moderne », dans une société d’abondance. Après avoir évoqué les perspectives et les risques de cette civilisation du bien-être et son matérialisme pratique, il parle longuement de la pauvreté chrétienne, conscient du caractère apparemment anachronique d’une telle référence :  » Il semble absurde aujourd’hui de faire l’éloge de la pauvreté. La richesse a pris une telle importance que la louange ou même la simple tolérance de la pauvreté apparaît comme un non-sens. »

La primauté de l’économie désavouée

Cette pauvreté est aussi économique et celle-ci est le reflet d’une autre pauvreté, celle de l’esprit qui elle est indispensable pour le chrétien. La pauvreté en esprit, écrit le cardinal Montini, c’est « la prise de conscience de l’insuffisance humaine et du besoin de Dieu qui en découle, c’est le désaveu de la primauté de l’économie et de la capacité des biens temporels à satisfaire le cœur de l’homme. (…) Nous devrons même d’autant plus connaître et pratiquer la pauvreté chrétienne qu’aujourd’hui, au milieu de l’abondance des biens temporels, nous sommes davantage tentés de l’oublier ou empêchés de la pratiquer. »
Ceci ne l’empêche pas de juger positivement le bien-être économique, tout en exprimant des réserves sur les mentalités qu’il favorise : l’areligiosité, l’égocentrisme et le relâchement moral. Au final, les chrétiens sont « invités à la charité et au sacrifice au plan local et universel de manière à faire du bien-être économique un instrument de la charité évangélique, de la miséricorde », conclut le P. de Laubier.

Un humanisme plénier

Dans son parcours, P. de Laubier s’arrête notamment sur l’encyclique Populorum Progressio (1967). « Cette encyclique est un exposé sur ce que pourrait être la ‘civilisation de l’amour’ », écrit-il. La première partie, qui expose l’anthropologie chrétienne, se conclut par « un appel de note  renvoyant à Humanisme intégral de Jacques Maritain, humanisme ouvert à l’Absolu c’est-à-dire à Dieu ».
« L’humanisme plénier » qu’évoque Paul VI n’est pas un humanisme sans Dieu. Pour Paul VI, l’humanisme chrétien est le seul qui puisse avoir un sens et un avenir. La veille de la publication de l’encyclique Humanae Vitae, lors de l’audience générale du 24 juillet 1968, le pape signifia que « le christianisme n’a pas confiance en l’humanisme naturaliste : il sait que l’homme et un être blessé depuis son origine et que dans la richesse complexe de ses facultés, il est porteur de déséquilibre extrêmement dangereux qui nécessite une discipline austère et permanente (…). Notre humanité triomphe de la grotesque déformation de la beauté humaine, recherchée dans la dolce vita. » « Ce procès de la dolce vita, commente de Laubier, annonçait la décision du lendemain. » En déclarant « intrinsèquement déshonnête » toute méthode artificielle de régulation des naissances, l’encyclique allait à l’encontre de l’air permissif et jouissif du temps et qui prend sens, selon l’auteur, dans une conception d’un humanisme chrétien dont la force vient du Christ et qui contient une part de renoncement de soi.

« La civilisation de l’amour attend la conversion des chrétiens »

Pour le pape, la civilisation de l’amour « s’oppose à la contestation, au matérialisme et au conformisme qui est une conséquence de la peur », écrit encore l’auteur. Et c’est toujours en référence à cette civilisation de l’amour, qui exige la paix, que Paul VI dénonce la course aux armements, la délinquance et le terrorisme.
L’étude des différents textes de Paul VI fait apparaître que cette civilisation est une réalité « non pas utopique, mais surnaturelle. Pour dire les choses autrement ce n’est pas un mythe, mais un mystère qui exige la foi pour être envisagé », écrit le P. de Laubier. Ou encore : « La ‘civilisation de l’amour’ attend la conversion des chrétiens. » Une conversion qui renouvelle en profondeur les capacités d’aimer et de vivre-ensemble. Telle est la conviction à laquelle Paul VI n’a jamais dérogé même au cœur des années de tempête qui ont suivi le Concile. Ce n’est pas le moindre des intérêts de ce livre que de nous faire (re)découvrir cette période difficile pour l’Église à travers des textes et des discours qui méritent d’être mieux connus. Et en lisant P. de Laubier on peut se demander si « l’écologie humaine » dont il est tant questions en ce moment n’est pas une autre manière de parler de cette « civilisation de l’amour ».
(1) Patrick de Laubier, La civilisation de l’amour selon Paul VI, Frédéric Aimard éditeur, 112 p., 13 €.
(2) Voir le texte dans La Documentation catholique du 19 mai 1963, p. 672-692.

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DISCOURS DU PAPE PAUL VI
À L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
À L’OCCASION DU 20ème ANNIVERSAIRE DE L’ORGANISATION*
Lundi 4 octobre 1965
Au moment de prendre la parole devant cet auditoire unique au monde, Nous tenons à exprimer d’abord Notre profonde gratitude à Monsieur Thant, votre Secrétaire Général, qui a bien voulu Nous inviter à rendre visite aux Nations-Unies, à l’occasion du vingtième anniversaire de cette institution mondiale pour la paix et la collaboration entre les peuples de toute la terre.

Merci également à Monsieur le Président de l’Assemblée, Monsieur Amintore Fanfani, qui, dès le jour de son entrée en charge, a eu pour Nous des paroles si aimables.
Merci à vous tous, ici présents, pour votre bienveillant accueil. A chacun d’entre vous, Nous présentons Notre salut cordial et déférent. Votre amitié Nous a convié et Nous admet à cette réunion: c’est en ami que Nous Nous présentons à vous.
En plus de Notre hommage personnel, Nous vous apportons celui du Second Concile Œcuménique du Vatican, actuellement réuni à Rome, et dont les Cardinaux qui Nous accompagnent sont les éminents représentants.
En leur nom, comme au Nôtre, à vous tous, honneur et salut! Cette rencontre, vous en êtes tous bien conscients, revêt un double caractère: elle est empreinte à la fois de simplicité et de grandeur. De simplicité car celui qui vous parle est un homme comme vous; il est votre frère, et même un des plus petits parmi vous, qui représentez des Etats Souverains, puisqu’il n’est investi – s’il vous plaît de Nous considérer à ce point de vue – que d’une minuscule et quasi symbolique souveraineté temporelle: le minimum nécessaire pour être libre d’exercer sa mission spirituelle et assurer ceux qui traitent avec lui qu’il est indépendant de toute souveraineté de ce monde. Il n’a aucune puissance temporelle, aucune ambition d’entrer avec vous en compétition. De fait, Nous n’avons rien à demander, aucune question à soulever; tout au plus un désir à formuler, une permission à solliciter: celle de pouvoir vous servir dans ce qui est de Notre compétence, avec désintéressement, humilité et amour.
Telle est la première déclaration que Nous avons à faire. Comme vous le voyez, elle est si simple qu’elle peut paraître insignifiante pour cette assemblée, habituée à traiter d’affaires extrêmement importantes et difficiles.
Et pourtant, Nous vous le disions, et vous le sentez tous, ce moment est empreint d’une singulière grandeur: il est grand pour Nous, il est grand pour vous.
Pour Nous d’abord. Oh! Vous savez bien qui Nous sommes.
Et quelle que soit votre opinion sur le Pontife de Rome, vous connaissez Notre mission: Nous sommes porteur d’un message pour toute l’humanité. Et Nous le sommes non seulement en Notre Nom personnel et au nom de la grande famille catholique: mais aussi au nom des Frères chrétiens qui partagent les sentiments que Nous exprimons ici, et spécialement de ceux qui ont bien voulu Nous charger explicitement d’être leur interprète. Et tel le messager qui, au terme d’un long voyage, remet la lettre qui lui a été confiée: ainsi Nous avons conscience de vivre l’instant privilégié, – si bref soit-il – où s’accomplit un vœu que Nous portons dans le cœur depuis près de vingt siècles. Oui, vous vous en souvenez. C’est depuis longtemps que Nous sommes en route, et Nous portons avec Nous une longue histoire; Nous célébrons ici l’épilogue d’un laborieux pèlerinage à la recherche d’un colloque avec le monde entier, depuis le jour où il Nous fut commandé: « allez, portez la bonne nouvelle à toutes les nations! ». Or c’est vous qui représentez toutes les nations.
Laissez-Nous vous dire que Nous avons pour vous tous un message, oui, un heureux message, à remettre à chacun d’entre vous.
1. Notre message veut être tout d’abord une ratification morale et solennelle de cette haute Institution. Ce message vient de Notre expérience historique. C’est comme « expert en humanité » que Nous apportons à cette Organisation le suffrage de Nos derniers prédécesseurs, celui de tout l’Episcopat Catholique et le Nôtre, convaincu comme Nous le sommes que cette Organisation représente le chemin obligé de la civilisation moderne et de la paix mondiale.
En disant cela, Nous avons conscience de faire Nôtre aussi bien la voix des morts que celle des vivants: des morts tombés dans les terribles guerres du passé en rêvant à la concorde et à la paix du monde; des vivants qui y ont survécu, et qui condamnent d’avance dans leurs cœurs ceux qui tenteraient de les renouveler; d’autres vivants encore: les jeunes générations d’aujourd’hui, qui s’avancent confiantes, attendant à bon droit une humanité meilleure. Nous faisons Nôtre aussi la voix des pauvres, des déshérités, des malheureux, de ceux qui aspirent à la justice, à la dignité de vivre, à la liberté, au bien-être et au progrès. Les peuples se tournent vers les Nations-Unies comme vers l’ultime espoir de la concorde et de la paix: Nous osons apporter ici, avec le Nôtre, leur tribut d’honneur et d’espérance. Et voilà pourquoi pour vous aussi ce moment est grand. 
2. Nous le savons, vous en êtes pleinement conscients. Ecoutez maintenant la suite de Notre Message. Il est tout entier tourné vers l’avenir. L’édifice que vous avez construit ne doit plus jamais tomber en ruines: il doit être perfectionné et adapté aux exigences que l’histoire du monde présentera. Vous marquez une étape dans le développement de l’humanité: désormais, impossible de reculer, il faut avancer. 
A la pluralité des Etats? qui ne peuvent plus s’ignorer les uns les autres, vous proposez une forme de coexistence extrêmement simple et féconde. La voici: d’abord vous reconnaissez et vous distinguez les uns et les autres. Vous ne conférez certes pas l’existence aux Etats: mais vous qualifiez comme digne de siéger dans l’assemblée ordonnée des peuples chacune des nations; vous donnez une reconnaissance d’une haute valeur morale et juridique à chaque communauté nationale souveraine, et vous lui garantissez une honorable citoyenneté internationale. C’est déjà un grand service rendu à la cause de l’humanité: bien définir et honorer les sujets nationaux de la communauté mondiale; les établir dans une condition juridique qui leur vaut la reconnaissance et le respect de tous, et d’où peut dériver un système ordonné et stable de vie internationale. 
Vous sanctionnez le grand principe que les rapports entre les peuples doivent être réglés par la raison, par la justice, le droit, et la négociation, et non par la force, ni par la violence, ni par la guerre, non plus que par la peur et par la tromperie. 
C’est ainsi que cela doit être. Et permettez que Nous vous félicitions d’avoir eu la sagesse d’ouvrir l’accès de cette assemblée aux peuples jeunes, aux Etats parvenus depuis peu à l’indépendance et à la liberté nationales; leur présence ici est la preuve de l’universalité et de la magnanimité qui inspirent les principes de cette institution. C’est ainsi que cela doit être. Tel est Notre éloge et Notre souhait, et comme vous le voyez Nous ne les attribuons pas du dehors: Nous les tirons du dedans, du génie même de votre Institution.  
3. Votre Statut va plus loin encore: et Notre message s’avance avec lui. Vous existez et vous travaillez pour unir les nations, pour associer les Etats. Adoptons la formule: pour mettre ensemble les uns avec les autres. Vous êtes une Association. Vous êtes un pont entre les peuples. Vous êtes un réseau de rapports entre les Etats. Nous serions tenté de dire que votre caractéristique reflète en quelque sorte dans l’ordre temporel ce que notre Eglise Catholique veut être dans l’ordre spirituel: unique et universelle. On ne peut rien concevoir de plus élevé, sur le plan naturel, dans la construction idéologique de l’humanité. Votre vocation est de faire fraterniser, non pas quelques-uns des peuples, mais tous les peuples. Entreprise difficile? 
Sans nul doute. Mais telle est l’entreprise, telle est votre très noble entreprise. Qui ne voit la nécessité d’arriver ainsi progressivement à instaurer une autorité mondiale en mesure d’agir efficacement sur le plan juridique et politique?  

Ici encore Nous répétons Notre souhait: allez de l’avant! Nous dirons davantage: faites en sorte de ramener parmi vous ceux qui se seraient détachés de vous; étudiez le moyen d’appeler à votre pacte de fraternité, dans l’honneur et avec loyauté, ceux qui ne le partagent pas encore. Faites en sorte que ceux qui sont encore au dehors désirent et méritent la confiance commune, et soyez alors généreux à l’accorder. Et vous, qui avez la chance et l’honneur de siéger dans cette assemblée de la communauté pacifique, écoutez-Nous: cette confiance mutuelle qui vous unit et vous permet d’opérer de bonnes et grandes choses, faites en sorte qu’il n’y soit jamais porté atteinte, qu’elle ne soit jamais trahie. 
4 La logique de ce souhait qui appartient, peut-on dire, à la structure de votre Organisation, Nous porte à le compléter par d’autres formules. Les voici: que personne, en tant que membre de votre union, ne soit supérieur aux autres: Pas l’un au-dessus de l’autre. C’est la formule de l’égalité. Nous savons, certes, que d’autres facteurs sont à considérer outre la simple appartenance à votre organisme. Mais l’égalité aussi fait partie de sa constitution: non pas que vous soyez égaux, mais ici vous vous faites égaux. Et il se peut que, pour plusieurs d’entre vous, ce soit un acte de grande vertu: permettez que Nous vous le disions, Nous, le représentant d’une religion qui opère le salut par l’humilité de son divin Fondateur. 
Impossible d’être frère si l’on n’est humble. Car c’est l’orgueil, si inévitable qu’il puisse paraître, qui provoque les tensions et les luttes du prestige, de la prédominance, du colonialisme, de l’égoïsme: c’est lui qui brise la fraternité. 
5. Et ici Notre Message atteint son sommet. Négativement d’abord: c’est la parole que vous attendez de Nous et que Nous ne pouvons prononcer sans être conscient de sa gravité et de sa solennité: jamais plus les uns contre les autres, jamais, plus jamais! N’est-ce pas surtout dans ce but qu’est née l’Organisation des Nations-Unies: contre la guerre et pour la paix? Ecoutez les paroles lucides d’un grand disparu, John Kennedy, qui proclamait, il y a quatre ans:« L’humanité devra mettre fin à la guerre, ou c’est la guerre qui mettra fin à l’humanité ». Il n’est pas besoin de longs discours pour proclamer la finalité suprême de votre Institution. Il suffit de rappeler que le sang de millions d’hommes, que des souffrances inouïes et innombrables, que d’inutiles massacres et d’épouvantables ruines sanctionnent le pacte qui vous unit, en un serment qui doit changer l’histoire future du monde: jamais plus la guerre, jamais plus la guerre! C’est la paix, la paix, qui doit guider le destin des peuples et de toute l’humanité! 
Merci à vous, gloire à vous, qui depuis vingt ans travaillez pour la paix, et qui avez même donné à cette sainte cause d’illustres victimes! 
Merci à vous et gloire à vous pour les conflits que vous avez empêchés et pour ceux que vous avez réglés. Les résultats de vos efforts en faveur de la paix, jusqu’à ces tout derniers jours, méritent, même s’ils ne sont pas encore décisifs, que Nous osions Nous faire l’interprète du monde entier et que Nous vous exprimions en son nom félicitation et gratitude. 
Vous avez, Messieurs, accompli, et vous accomplissez une grande œuvre: vous enseignez aux hommes la paix. L’ONU est la grande écalé où l’on reçoit cette éducation, et nous sommes ici dans l’Aula Magna de cette école. Quiconque prend place ici devient élève et devient maître dans l’art de construire la paix. Et quand vous sortez de cette salle, le monde regarde vers vous comme vers les architectes, les constructeurs de la paix.  
La paix, vous le savez, ne se construit pas seulement au moyen de la politique et de l’équilibre des forces et des intérêts. Elle se construit avec l’esprit, les idées, les œuvres de la paix. Vous travaillez à cette grande œuvre. Mais vous n’êtes encore qu’au début de vos peines. Le monde arrivera-t-il jamais à changer la mentalité particulariste et belliqueuse qui a tissé jusqu’ici une si grande partie de son histoire? Il est difficile de le prévoir; mais il est facile d’affirmer qu’il faut se mettre résolument en route vers la nouvelle histoire, l’histoire pacifique, celle qui sera vraiment et pleinement humaine, celle-là même que Dieu a promise aux hommes de bonne volonté. 
Les voies en sont tracées devant vous: la première est celle du désarmement. 
Si vous voulez être frères, laissez tomber les armes de vos mains. 
On ne peut pas aimer avec des armes offensives dans les mains. Les armes, surtout les terribles armes que la science moderne vous a données, avant même de causer des victimes et des ruines, engendrent de mauvais rêves, alimentent de mauvais sentiments, créent des cauchemars, des défiances, de sombres résolutions; elles exigent d’énormes dépenses; elles arrêtent les projets de solidarité et d’utile travail; elles faussent la psychologie des peuples. Tant que l’homme restera l’être faible, changeant, et même méchant qu’il se montre souvent, les armes défensives seront, hélas!, nécessaires. Mais vous, votre courage et votre valeur vous poussent à étudier les moyens de garantir la sécurité de la vie internationale sans recourir aux armes: voilà un but digne de vos efforts, voilà ce que les peuples attendent de vous. Voilà ce qu’il faut obtenir! Et pour cela, il faut que grandisse la confiance unanime en cette Institution, que grandisse son autorité; et le but alors – on peut l’espérer – sera atteint. Vous y gagnerez la reconnaissance des peuples, soulagés des pesantes dépenses des armements, et délivrés du cauchemar de la guerre toujours imminente. 
Nous savons – et comment ne pas Nous en réjouir? – que beaucoup d’entre vous ont considéré avec faveur l’invitation que Nous avons lancée pour la cause de la paix, de Bombay, à tous les Etats, en décembre dernier: consacrer au bénéfice des Pays en voie de développement une partie au moins des économies qui peuvent être réalisées grâce à la réduction des armements. Nous renouvelons ici cette invitation, avec la confiance que Nous inspirent vos sentiments d’humanité et de générosité. 
6. Parler d’humanité, de générosité, c’est faire écho à un autre principe constitutif des Nations-Unies, son sommet positif: ce n’est pas seulement pour conjurer les conflits entre les Etats que l’on œuvre ici; c’est pour rendre les Etats capables de travailler les uns pour les autres. Vous ne vous contentez pas de faciliter la coexistence entre les nations: vous faites un bien plus grand pas en avant, digne de Notre éloge et de Notre appui: vous organisez la collaboration fraternelle des Peuples. Ici s’instaure un système de solidarité, qui fait que de hautes finalités, dans l’ordre de la civilisation, reçoivent l’appui unanime et ordonné de toute la famille des Peuples, pour le bien de tous et de chacun. C’est ce qu’il y a de plus beau dans l’Organisation des Nations Unies, c’est son visage humain le plus authentique; c’est l’idéal dont rêve l’humanité dans son pèlerinage à travers le temps; c’est le plus grand espoir du monde; Nous oserons dire: c’est le reflet du dessein de Dieu – dessein transcendant et plein d’amour – pour le progrès de la société humaine sur la terre, reflet où Nous voyons le message évangélique, de céleste, se faire terrestre. Ici, en effet, il Nous semble entendre l’écho de la voix de Nos Prédécesseurs, et de celle, en particulier, du Pape Jean XXIII, dont le Message de Pacem in Terris a trouvé parmi vous une résonance si honorable et si significative.  

Ce que vous proclamez ici, ce sont les droits et les devoirs fondamentaux de l’homme, sa dignité, sa liberté, et avant tout la liberté religieuse. Nous sentons que vous êtes les interprètes de ce qu’il y a de plus haut dans la sagesse humaine, Nous dirions presque: son caractère sacré. Car c’est, avant tout, de la vie de l’homme qu’il s’agit, et la vie de l’homme est sacrée: personne ne peut oser y attenter. C’est dans votre Assemblée que le respect de la vie, même en ce qui concerne le grand problème de la natalité, doit trouver sa plus haute profession et sa plus raisonnable défense. Votre tâche est de faire en sorte que le pain soit suffisamment abondant à la table de l’humanité, et non pas de favoriser un contrôle artificiel des naissances, qui serait irrationnel, en vue de diminuer le nombre des convives au banquet de la vie. 
Mais il ne suffit pas de nourrir les affamés: encore faut-il assurer à chaque homme une vie conforme à sa dignité. Et c’est ce que vous vous efforcez de faire. N’est-ce pas l’accomplissement, sous Nos yeux, et grâce à vous, de l’annonce prophétique qui s’applique si bien à votre Institution: « Ils fondront leurs épées pour en faire des charrues et leurs lances pour en faire des faux » (Is. 2, 4)? N’employez-vous pas les prodigieuses énergies de la terre et les magnifiques inventions de la science non plus en instruments de mort, mais en instruments de vie pour la nouvelle ère de l’humanité? 
Nous savons avec quelle intensité et quelle efficacité croissantes l’Organisation des Nations-Unies et les organismes mondiaux qui en dépendent travaillent pour aider les Gouvernements qui en ont besoin à hâter leur progrès économique et social. 
Nous savons avec quelle ardeur, vous vous employez à vaincre l’analphabétisme et à répandre la culture dans le monde; à donner aux hommes une assistance sanitaire appropriée et moderne; à mettre au service de l’homme les merveilleuses ressources de la science, de la technique, de l’organisation: tout cela est magnifique et mérite l’éloge et l’appui de tous, y compris le Nôtre. 
Nous voudrions Nous aussi donner l’exemple, même si la petitesse de Nos moyens empêche d’en apprécier la portée pratique et quantitative: Nous voulons donner à Nos institutions caritatives un nouveau développement contre la faim du monde et en faveur de ses principaux besoins: c’est ainsi, et pas autrement, qu’on construit la paix. 
7. Un mot encore, Messieurs, un dernier mot: cet édifice que vous construisez ne repose pas sur des bases purement matérielles et terrestres, car ce serait alors un édifice construit sur le sable; il repose avant tout sur nos consciences. Oui, le moment est venu de la « conversion », de la transformation personnelle, du renouvellement intérieur. Nous devons nous habituer à penser d’une manière nouvelle l’homme; d’une manière nouvelle aussi la vie en commun des hommes, d’une manière nouvelle enfin les chemins de l’histoire et les destins du monde, selon la parole de saint Paul: « revêtir l’homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité » (Eph. 4, 23). Voici arrivée l’heure où s’impose une halte, un moment de recueillement, de réflexion, quasi de prière: repenser à notre commune origine, à notre histoire, à notre destin commun. Jamais comme aujourd’hui, dans une époque marquée par un tel progrès humain, n’a été aussi nécessaire l’appel à la conscience morale de l’homme. Car le péril ne vient, ni du progrès, ni de la science, qui, bien utilisés, pourront au contraire résoudre un grand nombre des graves problèmes qui assaillent l’humanité. Le vrai péril se tient dans l’homme, qui dispose d’instruments toujours plus puissants, aptes aussi bien à la ruine qu’aux plus hautes conquêtes. 
En un mot, l’édifice de la civilisation moderne doit se construire sur des principes spirituels, les seuls capables non seulement de le soutenir, mais aussi de l’éclairer et de l’animer. Et ces indispensables principes de sagesse supérieure ne peuvent reposer – c’est Notre conviction, vous le savez – que sur la foi en Dieu. Le Dieu inconnu dont parlait Saint Paul aux Athéniens sur l’aréopage? Inconnu de ceux, qui pourtant, sans s’en douter, le cherchaient et l’avaient près d’eux, comme il arrive à tant d’hommes de notre siècle? . . . Pour nous, en tout cas, et pour tous ceux qui accueillent l’ineffable révélation que le Christ nous a faite de lui, c’est le Dieu vivant, le Père de tous les hommes. 

*AAS 57 (1965), p.877-885.
Insegnamenti di Paolo VI, vol. III, p.507-516.
L’Osservatore Romano, 6.10.1965 p.3, 4.
L’Osservatore Romano. Edition hebdomadaire en langue française n.41 p.1.
La Documentation catholique n. 1457 col.1730-1738.
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Crise et suicides !

Tous les deux jours, un agriculteur se suicide

L’institut de veille sanitaire (INVS) a publié il y a quelques jours une étude sur la surveillance de la mortalité par suicide des agriculteurs exploitants, portant sur les années 2007, 2008 et 2009. Les résultats sont plus qu’alarmants. En France, près de 500 suicides d’agriculteurs ont été enregistrés durant les 3 années étudiées. Autrement dit, c’est un agriculteur qui se suicide tous les deux jours dans le pays. Retour en détail sur les chiffres d’une étude qui fait froid dans le dos.

Tous les deux jours, un agriculteur se donne la mort

Toutes morts confondues, la population des agriculteurs montre une sous-mortalité par rapport à la population française. Cela peut s’expliquer, notamment, par un « healthy worker effect », par une plus faible mortalité par certaines maladies – liées à une moindre consommation de tabac -, ou encore par le fait que la rudesse du travail nécessite une meilleure santé que la population générale.
En revanche, si l’on étudie uniquement la mortalité par suicide, elle est supérieure de 20% par rapport au reste de la population générale française.
La problématique est encore plus flagrante lorsque l’on compare les chiffres avec ceux concernant les cadres. Un agriculteur exploitant présente un risque trois fois plus élevé de se donner la mort qu’un cadre (deux fois plus élevé pour les agricultrices).
Ainsi, l’étude de l’INVS confirme que la catégorie sociale des agriculteurs exploitants possède la mortalité par suicide la plus élevée parmi toutes les catégories sociales.
Cette surmortalité est particulièrement marquée chez les éleveurs âgés de 45 à 64 ans qui ont un risque de décéder par suicide respectivement de 31% et 47% plus élevé que la population générale.
L’étude de l’INVS révèle également que le suicide est la troisième cause de mort dans le monde agricole, après les cancers et les maladies cardiovasculaires.
Tous ces chiffres sont édifiants, mais comment les expliquer ? 

Corrélation directe entre suicide et difficultés économiques

L’isolement social que rencontre un grand nombre d’agriculteurs et les contraintes particulières liées à l’exercice du métier -qu’elles soient physiques, climatiquespolitiques ou sociales- sont avancés pour expliquer ce phénomène.
Mais il faut insister sur la corrélation directe entre suicide et difficultés économiques. Les observations de l’INVS coïncident avec la temporalité des problèmes financiers rencontrés dans ces secteurs sur la période d’étude.
Par exemple, la surmortalité par suicide chez les éleveurs bovins-lait coïncide avec la rupture en 2008 d’un accord tacite entre producteurs et acteurs économiques qui apportait certaines garanties aux agriculteurs (pas de concurrence étrangère, notamment).

Vigilance pour les mois à venir

La Mutualité sociale agricole (MSA), qui est chargée de mettre en oeuvre le plan de prévention du suicide dans le monde agricole de 2011 dont fait partie l’étude de l’INVS, insiste sur le fait que « la vigilance s’impose » pour les mois à venir.
En effet, la colère des agriculteurs s’est à nouveau exprimée ces dernières semaines, notamment dans les filières fruits, légumes et élevage bovin, face à des cours qui s’effondrent et à des contraintes administratives et environnementales que les agriculteurs jugent trop pesantes.
Fin septembre, des centaines de maraîchers bretons ont incendié la Mutualité sociale agricole de Morlaix (Finistère), après avoir déversé leurs légumes invendus devant le bâtiment. Le centre des impôts local a également été visé par ces violences.
Lundi, la MSA a mis en place Agri’écoute, un service téléphonique destiné aux agriculteurs en difficulté. Le numéro (09 69 39 29 19) est accessible 24h/24 et 7j/7 et permet aux agriculteurs qui le souhaitent de discuter de façon anonyme avec des personnes formées aux situations de souffrance ou de détresse.
L’étude de l’INVS était attendue par de nombreux acteurs du secteur. Elle est considérée comme la première étude officielle et exhaustive sur le sujet du suicide chez les agriculteurs. Si ses résultats sont déjà très alarmants, certains acteurs estiment qu’ils sont sous-estimés. Ainsi, le syndicat agricolela Coordination Rurale affirme que de nombreux suicides sont déclarés comme étant des accidents afin que les assurances puissent être touchées par les proches. L’Apli (Association des producteurs de lait indépendants) avançait pour 2009 le chiffre de 800 suicides au sein de la population des agriculteurs…
Elodie S.
Solutions:
  • François de SiebenthalSolutions suisses

    desiebenthal.blogspot.com/2011/06/solutions-suisses.html

    21 juin 2011 – Solutions suisses. Créer une péréquation financière dans la zone euro pour mieux répartir les richesses: l’idée inspirée du modèle helvétique …

  • François de Siebenthal: Le financement par la création 

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-financement-par-la-creation-monetaire.h…

    12 oct. 2013 – François de Siebenthal: Non aux enfers fiscaux, la solution suisse . … François de SiebenthalSolutions innovantes de lutte contre la .

  • Invitation monnaie…, jeudi 13.11, Fribourg

    INVITATION, jeudi 13 novembre 2014 
    Au Parc HOTEL, Route de Villars 37 
    1700 Fribourg 
    Le monde change et nous vivons une époque étonnante, parfois explosive. 
    Tout se discute. Place au débat et aux échanges d’idées. 
    Nous sommes la société et la société nous construit. Comme au temps de Socrate, il serait bien 
    de réintroduire le débat public, sur la place publique. Venez participer à nos soirées conférences. 
    Dès 17 h Accueil et rencontre pour faire connaissance avec les intervenants. Présentation de 
    quelques projets, concepts et entreprises. 
    18’30 h Conférences, exposés, des interventions de 20 minutes maximum selon la formule qui 
    fait le succès de nos soirées. Les thèmes présentés vous aideront à mieux comprendre 
    notre société, le cadre politique et les orateurs répondront à vos interrogations. 
    Thèmes L’économie au quotidien. Les citoyens ont-ils encore des outils pour corriger les 
    faiblesses des politiques ? Qui connaît la musique, qui dirige l’orchestre 
    national ? Sortons des ornières avec un esprit prospectif. 
    Nicole Bardet, présidente de la section du Canton de Fribourg de la Fédération Romande des 
    Consommateurs (FRC). Une association libre, indépendante, au service des consommateurs 
    pour traiter les problèmes de société en lien avec la consommation. 
    Bernard Dugas, ingénieur, présentera à partir de l’analyse du ‘système bitcoin’ quelques aspects 
    techniques et sociaux liés à la création de la monnaie. Le bitcoin est le doigt qui nous montre la 
    Lune du système officiel. Après les déviances, il faut revenir aux fondamentaux : A quoi sert un 
    système monétaire ? 
    Sergio Rossi, professeur ordinaire à l’Université de Fribourg, spécialiste en macroéconomie et 
    économie monétaire, apportera sa vision d’un monde qui tousse et inquiète. Dans son exposé, il 
    livrera quelques clés pour maîtriser l’émission de la monnaie. Il est souvent invité dans les 
    débats publics pour son expérience internationale et ses travaux de recherche. 
    Entrée libre et gratuite mais inscription souhaitée. Fin de la soirée 20 h. Vous pouvez inviter vos 
    amis et connaissances, aussi en ligne sur www.invention.ch/mentorclub/formulaire.php

    Au plaisir d’enrichir vos savoirs et de vous présenter notre club.

    Philippe Maradan Narcisse Niclass 
     responsable projet vice-président 
    Narcisse NICLASS

    Tél. +41 26 476 01 40
    Fax +41 26 476 01 41


    G.M.
    
    INOVATRON by ID group :
    www.invention.ch   www.pme-ch.ch   www.acr-suisse.ch
    www.impi.ch   www.artculte.ch   www.monbestseller.com
    www.lacite.info   www.lameduse.ch   www.wir-reseau.ch
    www.cdeli.org   www.lernu.net   www.tca-sa.ch   www.enlien.ch
    www.colombe-arc-en-ciel.ch   www.initiative-monnaie-pleine.ch
    www.achetezmoins.ch   www.lemaneo.com   www.inno-day-gstaad.ch
    
    
    
    
    Pourquoi un pays aurait-il besoin d'emprunter sa devise monétaire à un taux d'intérêt auprès des banques privées dans le milieu des marchés financier s'il a le pouvoir de la créer lui-même sans intérêt ? Un tel gouvernement met sa population et se met lui-même en état de servitude envers les banques privées. Ce mode de fonctionnement est imbécile. Avant même de placer immédiatement les références sur ce sujet j'aimerais juste ouvrir une parenthèse sur la question naïve que plusieurs se posent à savoir pourquoi aucun recours légal n'a été intenté contre cela. Traîner un gouvernement en justice devant un fait de cette nature pose problème lorsque tout les avocats sont liés par le secret professionnel et la séparation des différents pouvoirs il ne faut pas trop y compter non plus lorsqu'il y a conflits d'intérêts comme on a pu le constater au sujet du coup d'État sur le rapatriement de la constitution canadienne de 1981. La dette souveraine étant un enjeu beaucoup plus élevé, les grosses banques ont les reins tellement solides pour museler n'importe qui avec l'argent (ou au pire par représailles), le silence est facile à négocier dans un tel cas et aucun d'eux ne voudra mordre la main de celui qui le nourrit. L'histoire nous a prouvé que la situation économique était largement favorable au peuple avant que les gouvernements n'abandonnent la création monétaire entre les mains des grands banquiers privés. Alors pourquoi les gouvernements ont-ils abandonnés la création monétaire aux grandes banques privées ? Réponse : gouvernements et banques privées couchent maintenant ensemble. Les gouvernements ont cessés depuis longtemps de prêter serment au peuple ; c'est aux grandes banques privées que les gouvernements ont prêtés serment. Les gouvernements ( et pas seulement le Canada) agissent en complicité avec les banques privées en pleine connaissance de cause parce qu'ils ont des intérêts à protéger et refilent la facture aux contribuables. En d'autres mots nous avons été vendus par nos gouvernements en échange des traitements de faveurs qu'ils obtiennent auprès de ces banques privées. Sinon comment expliquer que les médias télévisés n'en parle jamais, comment ce fait-il qu'il n'y a jamais de débats publics télévisés sur cette question cruciale ? Pourquoi toute cette censure médiatique sur ce qui est la plus grande arnaque du siècle ? Une création monétaire par l'État ne réglera pas définitivement le problème de l'inflation, certes c'est vrai, mais au moins elle peut être contrôlé si l'État gère la monnaie de façon responsable à ne pas en imprimer excessivement des billets de trop ce qui est beaucoup moins pire que mettre sa population au service d'une dette faramineuse sur laquelle courent continuellement les intérêts comme c'est le cas actuellement. Dans l'état de l'économie actuelle on croit avoir fait disparaitre l'inflation par la mondialisation, mais en fait c'est une illusion, elle est juste camouflée derrière un problème énormément plus grand ; celui de l'endettement qui par le caractère inflammatoire de la dette sur le fardeau des intérêts fait que nous sommes enchaînés de plus en plus au service de la dette. Nous faisons fabriquer presque tout ce que nous consommons dans les pays étrangers où les gens travaillent à quelques ¢ par heure et on pense avoir réglé le problème parce que notre chèque de paie nous permet d'acheter des articles à bas prix (made in China, Taiwan etc..) qui rend notre devise confortable mais on a tout simplement déplacé le problème ailleurs créant ainsi un plus grand problème. Si la grande majorité des biens que l'on consomme étaient fabriqués chez nous ici, nous aurions de la difficulté à se nourrir et à se vêtir et nous réaliserions que notre $ ne vaut plus grand chose. C'est pourquoi par exemple que nous ne fabriquons presque plus de vêtements au Canada comparativement aux autres pays où notre devise monétaire est plus forte. Ce système d'endettement ne pourra pas toujours continuer comme ça sans créer des distorsions énormes entre les pays parce que l'économie croissante à l'infini dans un monde fini ce n'est pas possible ; c'est un jeu de chaise musicale qui fait constamment de trop nombreuses victimes. Lorsque la dette est trop élevée et que nous ne sommes plus capable de rembourser même les intérêts on nous impose des mesures d'austérité et l'austérité c'est quand la finance internationale contraint les élus à appauvrir le peuple pour enrichir les banques. Ceci dit voici les références en lien avec la dette publique canadienne. 1. L'article 91 http://pages.videotron.com/article/ Source officielle de l'article 91 (paragraphes 14 à 20) http://lois-laws.justice.gc.ca/fra/const/page-4.html#h-18 La Constitution (AANB) http://en.calameo.com/read/0001117900a4e10182c79 2. Ancienne pétition qui en fait état :http://www.avaaz.org/fr/petition/LIBERATION_DE_NOTRE_ARGENT_ET_ANNULATION_DE_LA_DETTE_CANADIENNE_3/ 3. La Banque du Canada doit financer notre pays sans dette : http://www.michaeljournal.org/annexB.htm 4. Le gouvernement doit créer son argent : http://www.michaeljournal.org/annexB.htm 5. L'arnaque de l'impôt sur le revenu. Voyez à quoi sert essentiellement l'impôt sur le revenu. Le très excellent professeur d'économie et du droit fiscal Étienne Chouard dénonce cette arnaque dans laquelle vos déductions salariales ne servent à rien d'autre que de rembourser les intérêts de la dette que notre gouvernement a contracté auprès des banques privées. Autrement dit les banques privées ont mis au point un système bancaire dans lequel les gouvernements et leur population sont en état de servitude et de dépendance totale envers eux. Nous bossons que pour enrichir les coffres de ces banques privées ! http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg 6. La Mafia bancaire face au peuple Irlandais  https://www.youtube.com/watch?v=jQNJjX4uFRQ 7. Comment les banques ruinent les États https://www.youtube.com/watch?v=WagYKQOWaus L'ultime solution c'est de renoncer à l'escroquerie des banques privées. D'ailleurs l'Islande l'a déjà fait, il est le premier et le seul pays européen à avoir tourné le dos aux banques privées et ainsi annuler leur dettehttp://www.youtube.com/watch?v=9rGNF-C6Xek En Amérique du Sud, 2 autres pays l'ont fait : L'argentine et l'Équateur. L'ancien ministre de l'économie, Roberto Lavagna, a sorti son pays de la crise en 2002, en refusant de soutenir financièrement les banques alors que le FMI leur l'imposait. http://www.liberation.fr/economie/01012390907-nous-avons-sauve-les-gens-plutot-que-les-banques Et le Président de l’Equateur, Rafael Correa, avait annoncé que son gouvernement n’honorera pas le remboursement de 3,8 milliards de dollars d’obligations d’Etat, détenues par des institutions financières étrangères. http://www.alterinfo.net/L-Equateur-resout-l-equation-de-la-dette-illegitime_a27088.html D'autres références se rapportant à l'Islande A. Islande seul pays européen qui tourne le dos aux banques: http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-est-le-seul-pays-qui-a-tourne-le-dos-aux-banques-et-qui-a-gagne/164230.htm B. Nouvelle Constitution en Islande: http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article19708 C. 93% du peuple impose au gouvernement le non-remboursement des banques :http://www.moulinier.info/article-islande-93-du-peuple-impose-le-non-remboursement-des-banques-89608202.html Et pour comprendre d'où vient la dette et comment pousse la monnaie: vidéo documentaire ici (de PeterMoore) http://www.youtube.com/watch?v=sYQ0jYWyaDU #économie #banque #capitalisme #arnaque #dette – avec Ralph Kundig et Anna-Bea Duparc.
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    www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/

    L'initiative populaire pour une monnaie pleine a été lancée par l'association MoMo, une ... François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.:.
  • François de Siebenthal: Initiative pour ... - Scoop.it

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    16 avr. 2014 - Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( ...
  • François de Siebenthal — Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/François_de_Siebenthal

    François Vincent de Siebenthal, né le 16 décembre 1955, est un économiste ... et en faveur de la monnaie pleine. http://www.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis453.html et ...
  • [PDF]FF 2014 3589 - admin.ch

    www.admin.ch/ch/f/ff/2014/3589.pdf

    20 mai 2014 - l'initiative populaire fédérale «Pour une monnaie à l'abri des crises: ... 1. de Siebenthal François, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne. 2.
  • Vivre l’amour comme un don de soi



    Cycle de conférences de Yves Semen,

    “Vivre l’amour comme un don de soi”
    … à Lausanne le samedi 18 octobre 2014 à 19h30
    “Introduction à la Théologie du corps”
    Salle Notre-Dame, rue Pré-du-Marché, Paroisse du Valentin





    des groupes de réflexion, de quoi s’agit-il ?
    Des groupes de réflexion ont été créés en 2013 en Suisse Romande sur les thèmes très actuels de l’amour entre un homme et une femme, la relation, le corps et la sexualité, dans une perspective de foi chrétienne.
    Ces groupes explorent la “théologie du corps” développée par le pape Jean-Paul II, un ensemble de textes sur “l’amour humain dans le plan divin“.
    Dans l’amour humain, le corps prend une place importante : il est le signe visible des profondeurs de chaque personne.
    Jean-Paul II fait découvrir que être humain est fait pour le don sincère de soi dans l’amour. Ses apports font apparaître les fondements de la foi sous un jour nouveau et stimulant.
    comment ça marche ?
    Les groupes de réflexion sur la théologie du corps se réunissent une fois par mois, le soir, durant une année (de septembre à juin). Ils regroupent des couples, des célibataires et des personnes consacrées (prêtre, religieux/religieuse). Ensemble, ils lisent, questionnent et commentent quelques textes, ils échangent en cherchant à faire le lien entre la “théorie” et leur propre vie, et ils prient ensemble.
    L’année suivante, ceux qui le désirent peuvent poursuivre leur réflexion dans l’un des groupes qui sont recomposés pour couvrir d’autres thèmes en lien avec la théologie du corps.
    En septembre 2014, 4 nouveaux groupes de réflexion ont démarré en Suisse Romande.
    Au printemps 2015, de nouvelles séances d’information permettront de créer d’autres nouveaux groupes. Intéressé(e) ? Abonnez-vous dès maintenant à notre lettre d’information pour être tenu(e) au courant.


    Jean-Paul II a notamment comparé le rapport sexuel entre les époux chrétiens à une adoration eucharistique.
    Admiration.
    http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/le-rapport-sexuel-est-comparable.html



    1. à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

    2. Meilleur ? plus de gens devraient lire cet article et venir à cette soirée, tout simplement

      Sur l’Internet les lecteurs ont le pouvoir! Ils décident quelle information fera le tour du globe! Peut-être vous n’en êtes pas conscient, mais si chaque lecteur envoie un lien à trois autres personnes intéressées, il suffit de vingt pas pour atteindre 3,486,784,401 personnes! Vous voulez le voir se produire? Utilisez votre pouvoir !

      3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 = 3,486,784,401



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