M. Pierre Mottier, ci-dessus, tout à votre gauche.
Non à Ecopop
![[Europe-hiver.jpg]](https://4.bp.blogspot.com/_9ROxT7kEIAo/ShKiYeb27HI/AAAAAAAAAIk/Bpt3SIIT55A/s1600/Europe-hiver.jpg)
Les dominateurs du monde trouvent que la crise ne va pas assez vite vers le bas…
La crise 2008 déjà annoncée en 1989 lors d’un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques.
Le livre: ” Europe: l’hiver démographique” en parlait déjà en 1989. ( Edition l’age d’homme, Lausanne et Paris )
Les courbes de population utilisées qui y étaient utilisées était notamment celles de Jean Bourgeois Pichat.
Ces graphiques mis en conclusion du livre démontrait que si aucune réaction sérieuse n’intervenait, nous aurions un maximum de population vers 8 milliards autour de 2040 puis l’effondrement d’une population vieillie retombant en 2100 bien en dessous du niveau actuel. En vérité nous devons faire face aux deux problèmes à la fois et, sur le plan écologique, aboutir à de vrais efforts en matière de respect de la nature, de lutte contre les gaspillages, d’éducation des populations.
“La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies”…?
(Vladimir Poutine – interview Agence TASS – Septembre 1995)
Vladimir Poutine a dit aussi :
“Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c’est que je suis le seul pur démocrate au monde. Depuis la mort du Mahatma Gandhi, je n’ai plus personne à qui parler”
(Sources: Courrier International, Quid.fr)
Quelques réflexions importantes:
Chute de population et savoir : les exemples dans l’histoire
par
Anselm Zurfluh
Docteur en Histoire
1. Introduction
Le monde industrialisé est accoutumé depuis 40 ans à l’idée que la croissance démographique est une très mauvaise chose et qu’il faut la freiner à tout prix. Ainsi, avec une population en diminution – à la limite, stable – le monde se portera mieux : moins de famines et moins de sous-développement, moins de pollution et peut-être plus du tout de guerres. C’est, à regarder de plus près, le dernier avatar du vieux problème de la promesse du paradis, paradis qui est toujours ailleurs.
L’ennuyeux dans cette description idyllique d’un monde sans trop-plein d’humains est qu’il sera certainement plus près de l’enfer que du paradis. Et ceci parce que l’hypothèse “baisse de population égal meilleure vie” est tout bonnement fausse.
Et contrairement aux tenants et défenseurs de ces théories fausses il est possible de démontrer, d’une façon raisonnable et raisonnée qu’une baisse de population quelqu’elle soit et quelque soit l’endroit où elle est intervenue, a toujours été néfaste pour les hommes.
Ces quelques lignes essayeront de la montrer à travers une seule variable : le savoir.
Reprenons les poncifs à la mode : beaucoup de gens entraveraient le bon apprentissage du savoir, ferait s’appauvrir l’homme culturellement alors que l’éducation serait d’autant plus soignée que dispensée à peu de personnes. Il va sans dire que cette assertion est juste quand il s’agit de l’éducation concrète : une classe de 10 élèves progresse plus rapidement sur le chemin du savoir qu’une de 40. Mais cette idée, telle qu’elle est habituellement entendue, s’applique à l’ensemble d’une population, et là, elle est fausse.
De quoi dépend alors le savoir chez l’homme ? Comme toujours, d’un ensemble de facteurs biologiques et culturels dont nous montrerons les grandes lignes avant de vérifier, dans les faits historiques, leur pertinence.
2. L’homme et le savoir
L’homme n’est pas l’être unidimensionnel auquel maints philosophes veulent toujours le réduire. Pour notre propos, il est essentiel de le voir au moins sous trois aspects – qu’on peut, pour le besoin de l’enquête, dissocier mais qu sont bien entendu intrinsèquement liés : le biologique, le culturel, le social.
la base biologique… (1)
Le naturaliste Linné, en 1758, a défini l’homme comme “animal rationale, loquens, erectum, bimanum”. Bien que cette définition n’englobe pas la totalité des caractéristiques humaines, elle en dessine l’essentiel : l’homme est un animal qui se tient debout ce qui lui permet de se servir de ses deux mains sans entrave et qui est doté d’une langue et d’une rationalité, propre à l’espèce. Or, langue et pensée sont tributaires du cerveau : et celui-ci est le facteur central qui différencie l’animal “homme” de l’animal tout court. Le fonctionnement du cerveau explique donc l’homme.
En effet, chaque animal, et donc l’homme, a à sa disposition deux sortes d’informations. Les unes, contenues dans le code génétique, sont transmises de génération en génération. Il s’agit principalement de l’architecture interne et externe du corps, mais aussi, et ceci est important, d’informations incluses dans l’organisme et qui le feront, le cas échéant, réagir d’une façon pré-déterminée face à des stimulations reçues de l’extérieur.
La deuxième sorte d’informations ne vient pas du code génétique, mais parvient, à travers les récepteurs, au cerveau qui traite cette information d’une manière autonome.
Le propre de l’homme est qu’il fonctionne principalement à travers et avec les informations non-génétiques et donc apprises. Ce qui veut dire que l’homme ne vivra jamais grâce à ses instincts – qui sont d’ordre génétique ou inné – mais uniquement parce qu’il a la faculté de maîtriser le savoir.
… amène des évidences culturelles…
Ce constat banal donne la première clef pour la compréhension de notre problème : si l’homme veut vivre, il doit d’abord se programmer, donc apprendre. C’est ainsi que les enfants sont pendant une longue période tributaires des adultes avant de pouvoir survivre par leurs propres moyens.
Si l’apprentissage par mimétisme suffit dans un premier temps pour faire un homme, très vite, en fait à partir du moment où l’organisation sociale et culturelle d’un groupe dépasse un certain seuil, il est nécessaire d’y inclure une éducation plus poussée, qui passe forcément par l’école. Dans ce cas, le processus de reprogrammation culturelle devient de plus en plus compliqué, long, onéreux, sans que l’homme ait la possibilité d’arrêter ce processus, puisqu’il emporte tout son savoir acquis dans la tombe, ce dernier n’étant pas inscrit dans les gènes. D’autre part, étant donné que l’homme ne peut survivre sans sa mémoire culturelle, les humains sont obligés biologiquement d’avancer culturellement – ou au moins de rester au même niveau. Et ce fait nous contraint pratiquement de remplacer les générations : car il est peu probable que moins d’enfants puissent apprendre globalement la même quantité de savoir que les générations précédentes plus nombreuses; à moins qu’on table sur une intensification de la retransmission du savoir, qui , de toute façon, a aussi ses limites.
Il apparaît donc clairement à partir de ces exigences d’ordre bio-culturelles qu’une population a plutôt intérêt à favoriser une certaine croissance, même légère, qu’une diminution de son nombre, si elle veut accroître – ou même garder – sont potentiel intellectuel.
… qui ne sont réalisables qu’en société.
L’homme n’a jamais vécu seul. Il en est incapable. Même l’ermite isolé a bénéficié, à un moment donné du concours de ses proches, du savoir des ses ascendants, de la société donc.
Si l’apprentissage est une obligation inhérente à la condition humaine, la société en est le support incontournable. Mais, les modalités peuvent être bien différentes : entre une société primitive et industrielle, la comparaison s’avère difficile. Non certes pas en ce qui concerne les hommes en tant qu’hommes : là, aucune différence; mais dans leur organisation propre. Or toutes les différences se trouvent à ce niveau. Aujourd’hui, nous constatons qu’il y a des organisations qui ont amené leur société à l’ère de l’industrie, de la science, à travers un progrès, non linéaire mais néanmoins continu, depuis au moins huit siècles. Tandis que d’autres sociétés essayent de rattraper le retard ou encore, restent complètement à l’écart de ce phénomène.
Si on examine maintenant les causes de ces disparités constatées, on est amené, peu ou prou, à réduire les possibilités à une constante : le savoir.
En effet, nul doute que le degré de civilisation est étroitement corrélé avec la qualité et la quantité du savoir; ou autrement dit, avec l’information susceptible d’exister, de circuler, d’être utilisée dans une certaine région.
Cela est patent si les étapes obligatoires qu’il faut franchir pour accéder à la civilisation moderne (2) sont pris en compte.
1) La société traditionnelle est agricole et le niveau scientifique est pré-newtonien. La technicité est nécessairement limitée, la différentiation dans le travail également. Cette société peut avoir une certaine croissance économique, mais elle sera faible puisqu’il manque le pôle entraînant et l’utilité pratique. Le savoir, dans une telle société, reste stationnaire.
2) La condition préalable à un décollage économique est une certaine pression qui se fait à l’intérieur des sociétés elles-mêmes. Cette pression correspond à la mise en place de structures sociales et économiques qui peuvent, éventuellement, intégrer les progrès de la science et de la technologie.
3) Après quoi, la phase de démarrage devient possible, mu par un groupe social restreint mais essentiel : c’est le rôle de la bourgeoisie en Europe aux XVIII-XIXe siècle, et la bourgeoisie, dans son ensemble, est la couche la mieux éduquée de la population.
4) L’industrialisation de régions entières se réalise maintenant : l’ensemble des techniques modernes s’intègre dans le processus économique.
5) La dernière étape est celle de la “consommation de masse”, à partir de 1950 pour l’Europe, où le potentiel technico-économique est utilisé pour satisfaire les besoins sociaux et individuels. Sans entrer dans les détails, il est évident que le pôle dur de ce développement est constitué par un savoir théorique – la science – et pratique – la technique – mis en relation étroite et exploité au niveau production par l’industrie.
3. Les exemples de l’histoire
C’est le savoir qui fait avancer le monde. Le savoir ne se conçoit pas sans homme. D’où la question légitime : est-ce que le savoir est corrélé avec le nombre de cerveaux ou pas ?
Au niveau pratique, (en théorie, les conditions bio-culturelles le suggèrent, comme nous l’avons vu) seul l’histoire peut fournir une réponse et elle est sans équivoque : oui.
Les leçons de l’histoire : augmentation de la population égale progrès, diminution de la population égale décadence… (3)
Si le savoir n’est pas dépendant du nombre des cerveaux disponibles, l’histoire devrait nous apporter, ici et là, les exemples d’une réussite socio-culturelle distribuée au hasard, donc dans de petits ensembles démographiques comme dans les grands.
Or, tel n’est pas le cas : les seules populations qui émergent au-dessus de la moyenne, sont toutes réunies dans des ensembles démographiques conséquents. C’est déjà le cas pour le miracle de l’émergence d’une société sédentaire et stable du Croissant Fertile , entre 9000-8000 ans avant Jésus Christ. C’est la seule région du monde où il y a, à cette époque, 1 million de personnes rassemblées, en contact permanent donc. C’est là où le blé devient la base de la nourriture, où les premières villes se construisent et où des embryons d’états se constituent.
1000 ans avant Jésus Christ, la même région (vallée du Nil, Delta, Croissant Fertil, Mésopotamie, Asie Mineure) compte 20 millions d’habitants et c’est le domaine des grands Empire et des premières grandes cultures.
La Chine, autre foyer de savoir précoce, se construit d’après les même règles, mais avec un retard de près de 4000 ans.
Alors que l’Europe, beaucoup moins densément peuplée, ne se signale par rien, sinon par son état barbare comparé à ces deux ensembles de culture avancée.
Le même phénomène de la concentration des savoirs grâce à une masse de cerveaux au-dessus du seuil critique se renouvelle plus tard pour le monde gréco-romain.
Deux phénomènes s’observent parfaitement. D’une part, l’exception grecque : en effet, la Grèce ne comprend pas seulement la péninsule mais aussi toutes ses colonies et citées indépendantes autour de la Méditerranée. Et ce monde étalé, sur des distances énormes pour l’époque, garde sa cohérence et tire sa force de sa langue commune et de ce fait, du potentiel qu’est un échange continuel de savoir. D’autre part, Rome plus tard, lors de sa décadence, montre qu’il ne peut y avoir de civilisation avancée avec une population déclinante : à l’époque augustéenne avec ces 55/60 millions d’habitants ne suivent que 25/30 millions pour le Bas Empire. Et l’effondrement se poursuit, aboutissant à notre Moyen Age, où la forêt a regagné la majeure partie de l’ancienne Empire Romain : la Gaule par exemple chute de 10/12 million d’habitants vers 150/180 à 3 millions au VIe siècle … Personne n’osera interpréter cette chute comme positive pour l’humanité. Et s’il n’y avait pas eu l’église et ses couvents, les acquis culturels de l’antiquité auraient été irrémédiablement perdus.
Un nouveau départ est pris avec le Monde Plein de l’Europe de la fin du Moyen Age. Le Monde Plein, comme l’aime à dire Pierre Chaunu, c’est une surface de près de 2 millions de km2, défrichée à 80 %, constituée de 150’000 clochers, peuplée d’une densité de 30 à 40 habitants au km2. C’est au XIIIe siècle, pour la première fois après l’effondrement de la civilisation antique, que le seuil de la concentration de l’intelligence et de la communication est de nouveau atteint. Et c’est parti pour la poussée civilisatrice la plus brillante que le monde n’ait probablement jamais connue – et que nous sommes en train de démolir.
Autre et dernier exemple et celui-ci d’une cruauté exemplaire : les empires amérindiens qui s’effondrent sous l’impact du choc viral et bactérien importé par les Conquistadores espagnols. Cet effondrement, somme toute politique et militaire, s’accompagne d’un effacement complet de toute cette culture brillante, liée à ces empires. Les Aztèques, Incas et autres peuples disparaissent jusque dans leurs langues. Rien ne subsiste de leurs acquis scientifiques et culturels. Or, il faut savoir que ceci est directement lié à l’effondrement démographique sans pareil dans l’histoire : l”ensemble de la population du Mexique Central, entre 1518 et 1608, chute, par exemple, de 15 millions d’âmes à moins de 2 millions; l’ensemble des populations américaines passent de 80 millions en 1520, à 10 millions en 1570. Ce qui nous intéresse ici, c’est de constater que le savoir n’a pas pu être sauvé : la culture amérindienne a été anéantie par cette catastrophe démographique.
Pour finir ce rapide survol, résumons la leçon de l’histoire : il faut une certaine densité sur une certaine surface avant qu’une croissance qualitative se fasse déceler, et de l’autre côté, dès que cette densité diminue par suite d’une chute de a population, les acquis culturels, techniques et économiques disparaissent.
Cette loi ne connaît aucune exception jusqu’à aujourd’hui.
L’explication : Malthus doit être lu à l’envers … (4)
Il est donc acquis que ce n’est pas tellement une augmentation de la population – dans les limites du raisonable, bien sûr – qu’il faut craindre, mais plutôt une réduction. Ce qui mérite une explication, puisqu’à première vue, nous avons tendance à penser que plus il y a de personnes, moins il y a de gâteau à partager.
D’autant plus qu’un penseur connu et estimé, Malthus, a formulé sa fameuse loi qui prétend que les populations ont tendances à augmenter d’une manière exponentielle alors que la production ne le fait que linéairement. D’où bien sûr des famines et la réduction forcée du nombre de la population concernée. Malthus a bien vu, puisqu’il a analysé le cas de l’Irlande de son temps. Seulement, il a étudié l’exception sans le savoir. Et le malheur c’est que les média ont repris et popularisé massivement le raisonnement de Malthus en l’extrapolant sur la terre entière
En vérité, la loi de Malthus doit être lue exactement à l’envers.
Une poussée continue et pas trop forte de la population amène presque toujours une production proportionnellement plus élevée. Pourquoi ? Tout simplement, parce que tous les investissements deviennent plus rentables.
1) Le savoir : dans un monde plein, il est plus facile de communiquer, le savoir circule alors plus rapidement et surtout, la quantité de savoir a tendance à augmenter proportionnellement plus que la population. Ceci surtout parce qu’un groupe d’homme restreint est obligé de “réinventer” tout à chaque génération, alors que le groupe élargi a toujours la possibilité de recourir au savoir d’autrui. Le même processus s’applique à l’éducation : à partir d’un certain seuil de concentration du savoir, il y a un saut qualitatif qui s’opère.
2) Mais le savoir accru ne sert à rien s’il n’est pas appliqué. Or, une poussée démographique oblige le groupe concerné à être inventif pour survivre en même temps que tous les investissements dits d’infrastructure seront plus rapidement rentabilisés.
3) Il y a enfin une plus grande stabilité de la société touchée par ce processus ce qui est surtout dû à l’augmentation disproportionnelle dans le secteur productif.
Bien sûr, et ici nous rejoignons l’analyse de Malthus, ce processus ne peut être continué à l’infini. Dans le passé, tous ces cycles de grandes croissances se sont cassés à un moment ou à un autre : l’augmentation de la productivité butte un jour à un seuil qu’on ne peut plus franchir – sauf en changeant radicalement les données, ce qui par exemple s’était passé en Europe au XIVe et ensuite au XVIIIe siècle.
Mais si le changement technique ne peut plus s’opérer, c’est la crise, puisque par ailleurs les moyens de productions voient leur progression diminuer : cela peut être le fait de sols sur-exploités qui n’arrivent plus à se reconstituer de sorte que les rendements baissent.
Répétons cependant que c’est seulement le cas dans la phase finale d’un processus largement bénéficiaire à la société avant ce seuil. Prenons comme ultime exemple celui d’aujourd’hui. Les média y compris les organismes officiels parfois, proclament que l’augmentation de la population entraîne une diminution de la production alimentaire par tête d’habitant. En-dehors de quelques régions, pour lesquelles cette assertion est juste – mais il s’agit toujours de causes non-démographiques telles que les guerres ou des régimes politiques inadéquates – cette vision est tout simplement fausse. Les statistiques officielles sont formelles : depuis 1950, la production alimentaire par tête d’habitant est passée de l’indice 100 (1950) à l’indice 137 (1979). Des pays, tels que les Indes, voués à la famine par les experts dès 1950, ont vu augmenter d’une façon quasi-régulière la disponibilité des produits alimentaires par tête d’habitant, même si la population a doublé pendant les derniers 40 ans, de sorte que les Indes, heureusement, ne sont toujours pas dépeuplées par une sous-alimentation aiguë.
Cette augmentation de la production alimentaire a sa source dans le même phénomène constaté dans nos exemples historiques : une augmentation démographique provoque une meilleure exploitation des ressources possibles grâce à une plus grande rentabilité des investissements, parce que les agriculteurs travaillent davantage pour récolter et vendre, et parce qu’ils recherchent les moyens d’accroître la productivité.
La science est dépendante du nombre de cerveaux (5)
Les exemples historiques et actuels prouvent sans équivoque que le savoir est dépendant du nombre des cerveaux disponibles. C’est vrai pour le savoir pratique, qui est nécessaire dans l’agriculture traditionnelle par exemple, mais c’est aussi vrai quant au savoir théorique et scientifique, qui est le pivot de nos sociétés industrialisées.
Aussi ici, l’histoire fournit des exemples éloquents. Les deux graphiques, sur Rome et la Grèce Antique, démontrent clairement qu’il y a une relation très étroite entre les découvertes scientifiques et le nombre global de la population. Bien sûr d’autres facteurs devraient être pris en compte – et cela pourrait se faire. Le phénomène est cependant d’une telle netteté que cela devient quand-même difficile de nier un rapport entre les deux variables.
L’idée de cette dépendance, d’ailleurs, ne date pas d’aujourd’hui. William Petty, en 1682, écrivait déjà que le développement des connaissances utiles dépendait du plus grand nombre d’émules puisqu’il était plus probable de trouver un homme ingénieux et curieux parmi 4 millions de personnes que parmi 400 …
Mais il y a plus : ce n’est pas seulement la masse de la population qui est importante, mais aussi sa distribution interne selon les âges. En effet, la plupart des grandes découvertes se font par des gens n’ayant pas encore fêté leur trentième anniversaire : Einstein, Watson, Cricks, Heisenberg et tant d’autres en sont les exemples. Il semblerait que la créativité, génératrice d’inventions serait plutôt l’apanage des jeunes tandis que les vieux maîtres conservent la faculté de guider.
C’est pour cela, entre autre, que les rendements actuels dans la recherche ne correspondent pas aux attentes formulées il y a 20 ans par les milieux scientifiques. Lesquels n’avaient pas péchés tant par optimisme béat que par méconnaissance des effets secondaires d’une natalité en chute libre.
Un rapide coup d’œil sur les chiffres atteste le phénomène massif depuis 20 ans.
Pour la France, le déficit des générations se situe à plus de 1,2 millions de naissances non réalisées; pour l’Allemagne, ce nombre est encore beaucoup plus élevé, de l’ordre de 5,5 millions de non-naissances; pour l’Europe, le déficit cumulé s’élève au-delà de 13 millions …
Ou si on change de perspective : en 1965 il y avait plus de 1 million de naissance par an en Allemagne, aujourd’hui, c’est la moitié. “L’input” de cerveaux potentiels a donc diminué de 50 %.
Bien sûr, nous sommes seulement au début de ce processus, et si les rendements ont chuté, c’est surtout, parce que le climat psychologique a changé. Cependant, ce changement de mentalité est en relation directe avec la chute de la natalité. Les vrais problèmes, dans ce domaine, comme dans d’autres, sont devant nous. Remarquons simplement, qu’en Suisse, les entrepreneurs sont déjà en train de se lamenter du fait qu’ils ne trouvent plus les jeunes gens en nombre suffisant pour l’apprentissage.
Une telle chute, un tel effondrement est unique dans l’histoire de l’humanité : même la Grèce et Rome, ont étalé leur baisse sur plusieurs dizaines de décénies, voire plusieurs siècles. Le résultat pourtant ne s’était pas fait attendre. On peut donc aujourd’hui craindre le pire de la situation créée par notre propre incapacité à saisir correctement les grands enjeux de notre siècle.
4. Conclusion
L’histoire le démontre, le présent le suggère : savoir et nombre de cerveaux sont liés. Il apparaît donc peu probable que nous allons fabriquer, avec 50 % d’enfants en moins, la société dynamique et généreuse dont les média nous rabattent les oreilles. Il est plutôt vraisemblable que notre avenir sera triste, sans innovations, passéiste.
Généralement, à ce stade, on entend l’inévitable injonction qu’il sera toujours possible de relever le défi en améliorant la scolarisation. Bien sûr, en théorie, c’est possible : en éliminant toutes les matières enseignées et qui ne sont pas directement exploitables (philosophie, littérature, histoire …) au profit des filières scientifiques; en réduisant le nombre d’élèves par professeur, on peut récupérer une partie du terrain perdu.
La question est seulement si ce scénario est réaliste. La société étant ce qu’elle est, il ne semblerait pas trop probable qu’on puisse faire admettre aux élèves et à la société qu’il faille travailler plus. Hédonisme oblige !
En plus, on n’a jamais pu prouver qu’une société avec moins d’enfants les éduquerait mieux : au contraire, les enfants du baby-boom, par exemple, étaient mieux instruits que leurs prédécesseurs pourtant moins nombreux.
Et l’ordinateur, comme ultime recours ? Je vous ferai remarquer que l’ordinateur n’est qu’une machine. Il faut les hommes pour le faire fonctionner. Il y a donc les mêmes contingences dans ce domaine qu’ailleurs. L’ordinateur ne résoudra pas la crise de natalité.
Que faire alors ? Mais les solutions sont connues depuis des lustres ! Il est en effet effarant de devoir constater que le problème ne date pas d’hier et que les responsables ne font que prendre conscience du danger. Pourtant, des chercheurs, des professeurs au-dessus de tout soupçon, tel que Alfred Sauvy ou Pierre Chaunu dénoncent le danger depuis … 50 ans pour le premier, 25 ans pour le second.
Et il est navrant de devoir constater (en même temps que c’est un signe positif) qu’un ouvrage de référence, tel que “l’histoire de la population française, 1914-1988”, Paris 1988, ne reprend qu’aujourd’hui tous les points forts, développés depuis longtemps par d’autres. C’est que, en vérité, le corps politique, médiatique et intellectuel n’a pas voulu voir la réalité pour des raisons strictement idéologiques .. Or, comme je l’ai dit, les solutions existent : il faudrait maintenir la fécondité à un niveau tel que le remplacement des générations soit assuré … et un peu plus. Il n’est pas lieu ici de discuter comment on pourrait y arriver. Les moyens sont connus. Il faut les appliquer.
Reste à convaincre les responsables, les média, les citoyens. Ce qui n’est pas une mince affaire.
Anselm Zurfluh
Références:
(1) L’essentiel de ce qui suit est extrait des différentes oeuvres de Pierre Grasse, une bonne synthèse rapide dans : Maiastra, Paris 1979; (2) Je me sers ici du schéma de Rostow, qui est d’ailleurs, excellemment résumé dans : Norbert Beyrard, “la science ou le cheval emballé”, in : Maiastra, Paris 1979; (*) L’essentiel de ce qui suit est extrait de Pierre Chaunu, Histoire et décadence, Paris 1981; (4) Voir par exemple les études d’Alfred Sauvy, La théorie générale de la population, Paris 1953, Julian Simon, L’homme, notre dernière chance, Paris 1983, ibid., (éditeur), Resarch in population economics, tome 1/2, Greenwich, 1978/9; (5) Les exemples sont surtout tirés de l’excellent ouvrage de Julian L. Simon
Chute de population et savoir
Anselm Zurfluh
Bilderberg au cap Sounion
Europe L’Hiver Demographique |
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Détails
Auteur : | Collectif |
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Editeur : | AGE D HOMME |
Collection : | L’AGE D’HOMME |
Date de parution : | 02/02/1990 |
EAN13 : | 9782825100059 |
Langue : | français |
Format : | 225x155x19 |
Poids : | 375g |
Type | OUVRAGE, 1989, CHE, FRE |
Auteurs | PIDOUX (P.) préf., CHAUNU (P.) introd., GEINOZ (F.) compil., de SIEBENTHAL (F.) compil., SUAREZ (A.) compil., TRICOT (M.) compil. |
Auteurs moraux | Institut Suisse de Démographie et de Développement. Genève. CHE |
Titre | Europe : l’hiver démographique. |
Pages | 254p., stat., graph., tabl. |
Résumé(s) | “Ce livre expose essentiellement les faits principaux de la démographie contemporaine, ses causes et ses conséquences probables. La première partie traite des aspects purement quantitatifs, la seconde des aspects philosophiques et historiques, la troisième aborde les questions culturelles et familiales. ” (tiré de la présentation). |
Editeur | Lausanne : l’Age de l’Homme |
Mots-clés BDSP | Démographie, Mortalité, Natalité, Fécondité, Pyramide âge, Vieillissement population, Migration, Famille, Femme, Mère,Représentation sociale, Culture, Sociologie, Enfant, Définition, Europe, Communauté européenne, Suisse, Allemagne |
Autres mots-clés | COMPARAISON INTERNATIONALE |
Mots-clés PASCAL | Démographie, Mortalité, Natalité, Fécondité, Vieillissement, Population, Migration, Femme, Mère, Représentation sociale, Culture, Sociologie, Enfant, Définition, Etude comparative, Echelon international, Europe, Suisse, Allemagne(république fédérale), Pyramide âge, Famille, CEE Demography, Mortality, Natality, Fecundity, Ageing, Population, Migration, Woman, Mother, Social representation, Culture, Sociology, Child, Definition, Comparative study, International scope, Europe, Switzerland, West Germany, Age distribution, Family, EEC |
Référence | BDSP : 29168 |
Notice produite par | FNG : RAM750204407 |
Invitation, 24.10.2014, Zürich
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Invitations à Genève.
Le Système est nu, la pression monte
Le Système est nu, la pression monte
Le Système est nu, la pression monte
- la marchandisation et la destruction du vivant ;
- le racket dévastateur imposé aux peuples et aux nations par la prédation bancaire à travers la dette ;
- l’atomisation sociale visant à faire de chacun l’ennemi potentiel de l’autre, mais l’ami du marché ;
- la réduction de toute aspiration humaine à la consommation ;
- les vertueuses guerres froides ou brûlantes permettant au Système de conserver son hégémonie et de propager la contamination.
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COMMENTS
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Tout est dit. L’approche ironico-sérieuse choisie par Chouard dans son intervention est d’une grande efficacité démonstrative.
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CQFD!!
Swiss monetary policy and the crisis: where do we stand?
1. 125’000 signatures for the swiss unconditional basic income
2. François de Siebenthal: Swiss basic income, arguments
3. François de Siebenthal: New York Times. Receive your …
4. Anderson Swiss Propose Basic Income Payment
5. Swiss Initiative and the world stands for basic … – Facebook
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7. Switzerland: An Initiative to Establish Basic Income for All of …
8. Staff | HD Centre
9. Bold Swiss Ballot Plan Tries “Economic Democracy …
10. François de Siebenthal: La Suisse: Le pr… – Scoop.it
11. UBI seen from California Switzerland Basic Income …
12. Conference: Unconditional Basic Income. Conference …
D’un côté de la pièce de 5 .- fr, on peut voir la Croix suisse, qui représente le Royaume du Christ et de l’autre côté, la justice sociale représentée par Guillaume Tell,
le héros national suisse et le libérateur des pauvres. Sur le bord, la tranche, on peut lire la date de fabrication en latin et ces mots latins: ” Dominus providebit – Dieu y pourvoira», qui se réfère spécifiquement au verset de l’Évangile de Matthieu et à la Genèse. Dieu fournit l’abondance, qu’il est en effet très généreux.
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzNVExYWU1M3VHWWo4aDJ6YmtkbHRwRDFreWI0/view?usp=sharing
Prof. Dr Sergio Rossi, Ph.D.
Chaire de macroéconomie et d’économie monétaire
Département d’économie politique
Université de Fribourg
Bd de Pérolles 90 (case 22)
CH-1700 Fribourg
Tél. +41.26.300.8245
Fax +41.26.300.9678
Email sergio.rossi@unifr.ch
http://www.unifr.ch/mapom
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[PDF]« POUR UNE MONNAIE à L’ABRI DES CRISES : éMISSION …
www.vollgeld-initiative.ch/…/Unterschriftenlliste_A4_Vollgeld-Initiative…3 juin 2014 – Initiative «Monnaie pleine» …. droit de vote : François de Siebenthal, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne; Thomas Jenni, Charmilles 14, …
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20 mai 2014 – (Initiative Monnaie pleine)», présentée le 12 mai 2014, satisfait, … 1. deSiebenthal François, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne. 2.
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INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Amis –
www.initiative-monnaie–pleine.ch/amis/L’initiative populaire pour une monnaie pleine a été lancée par l’association MoMo, une … François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.:.
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INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Dossier de presse –
www.initiative-monnaie–pleine.ch/dossier-de-presse/L’initiative Monnaie pleine vise à obtenir un argent à l’épreuve des crises en … Rede von François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur., …
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[PDF]initiative Monnaie pleine
www.initiative-monnaie–pleine.ch/…/Initiative_Monnaie_pleine_listes_a_…2 Elle seule émet de la monnaie, des billets de banque … droit de vote : François deSiebenthal, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne; Thomas Jenni, …
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François de Siebenthal: Initiative pour … – Scoop.it
www.scoop.it/…/francois-de-siebenthal-initiative-pour-une-monnaie–plei…16 avr. 2014 – François de Siebenthal: Initiative pour une monnaie pleine … dans lamonnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).
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François de Siebenthal — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/François_de_SiebenthalFrançois Vincent de Siebenthal, né le 16 décembre 1955, est un économiste … et en faveur de la monnaie pleine. http://www.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis453.html et …
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L’inflexion économique Allemande dans le sens négatif, si elle est confirmée, va dans le sens de la thèse que j’ai avancée il y a peu, la thèse d’une nouvelle phase, d’une nouvelle étape du processus de crise. Le fait que la conjoncture Américaine soit plutôt meilleure permet de valider la thèse qui a été ébauchée par les organismes internationaux, FMI et OCDE, selon laquelle tout irait bien s’il n’y avait pas le mal Européen. C’est la thèse, vous l’avez remarqué, qui a été reprise ces derniers jours, comme par hasard.Cette thèse permet de mettre la pression sur l’Europe bien sûr et sur les pays du bloc Allemand. Elle est parfaitement, clairement, et peu discrètement popularisée par les journaux Britanniques comme le FT et The Telegraph.Les anglo-saxons n’ont de cesse de stigmatiser la résistance Allemande. Pour eux, tant qu’il y aura un défenseur de l’orthodoxie bancaire et d’une économie de production, il n’y aura pas de sortie de crise.Dans leur conception, une sortie de crise n’est possible que si on va jusqu’au bout dans le « soft », c’est à dire dans l’autonomisation des signes financiers, monétaires, quasi-monétaires et money-like. C’est à dire tant que l’on sera dans le ringard, l’archaïque de l’ancrage. La modernité de la finance, de la monnaie, doivent être comparées à l’évolution dans le domaine des arts: peu à peu on a libéré! Libéré, c’est le grand mot, on a libéré de la contrainte de la représentation du réel. Libéré de la contrainte de n’être que l’expression, que le reflet. Libéré du fil à la patte qui lie au réel.Ce que nous essayons de faire passer est fondamental, les évolutions de l’art préfigurent les évolutions du monde dit « réel ». L’art s’est affranchi, au lieu d’être prisonnier de la représentation, il s’en est d’abord éloigné, il l’a déconstruit, puis puis il l’a rejetée. Ce qui fait que l’œuvre d’art n’est plus devenue que ce qu’elle est, le geste du peintre par exemple et il n’y a plus rien à comprendre que le peintre lui-même. Le Maître ce n’est plus la nature, ce n’est plus le travail de transformation, non le Maître c’est le Projet, le Désir, la Volonté du peintre.L’analogie ne vous rappelle rien? C’est exactement le processus de la libération de la monnaie, de la libération des assets: ils perdent le lien avec le réel, on les détache, pour qu’ils puissent devenir pure créature/création des Banquiers Centraux, d’abord, puis de la finance ensuite. Le grand cri des Anglo-saxons, promoteurs de cette modernité, promoteurs de la monnaie d’abord « Fiat », puis ensuite « serve » c’est « libérez les assets ». Libérez la « valeur » de la « richesse » réelle. Cachez ces liens avec le fondamental que nous ne serions voir. Les liens avec le fondamental empêchent de tromper en rond. Ils empêchent de passer à une phase nouvelle, celle dont nous abordons la transition.Le Bloc Allemand est la statue du commandeur de la survivance du réel, c’est le point d’ancrage du souvenir du fait qu’avant, c’était autrement, il y avait du figuratif, de la production, du travail, de l’effort. Tant qu’il subsistera un exemplaire, un exemple, un vestige de cet avant, on ne pourra pas libérer entièrement. Or la prochaine phase, celle de la ratification définitive de la financiarisation ou financialisation, c’est à dire de la dictature de l’ordre suprême de la finance, passe obligatoirement par cette libération! On a besoin que la dernière contrainte tombe. Que tout devienne circulaire, que tout se morde la queue, que tout flotte. Parce que si tout est circulaire, si tout se mord la queue, alors il n’y a plus de référent extérieur et c’est gagné, il n’y a plus que l’offre, la demande, les désirs que l’on peut « propagander » et manipuler à l’infini. C’est le pouvoir absolu de la finance et de ses grands prêtres. il n’y a plus rien, rien que le pouvoir des Maîtres puisqu’ils ont réussi à évacuer celui de la nature, de la rareté, ils ont définitivement remplacé le travail et la valeur d’usage et la valeur d’échange par la pure valeur « désirs », « désirs » qu’ils contrôlent.Tous ceux qui refusent la modernité, qui propagent la thèse de l’éternel retour, des cycles, bref tous ceux qui ne croient pas que dorénavant ce n’est plus comme avant, tous ceux-là, sont les complices objectifs des Maîtres. Ils empêchent de voir en quoi et comment ce n’est plus comme avant. Nous ne sommes pas à la veille de la Grande Réconciliation, non nous sommes à la veille de l’envol de la Sphère Financière, de son autonomisation, sa libération des lois de la pesanteur.Le combat qui est engagé est un combat formidable et la résistance des Allemands, si ils restent prisonniers de l’euro et de l’UE, n’est que dernier sursaut: Peu de gens en Allemagne voient clairement les enjeux, bien peu ont la capacité de voir le sens des affrontements. Bien peu voient les finalités, ils en restent aux tactiques. Ils ne sont même pas encore parvenus à décoder les stratégies de leurs adversaires. Les concessions qu’ils ont faites depuis 2012 ne plaident pas en faveur de leur clairvoyance, ils n’ont pas compris le gradualisme de leurs adversaires, ils n’ont pas compris que l’on met le doigt, puis le bras, puis le corps et que finalement la tête également y passe.La Cour Européenne saisie par les plaignants Allemands qui avait saisi la Cour Constitutionnelle commence à se pencher sur la conformité du « coûte que coûte » de Draghi de 2012. Notre pronostic est que la décision, quand elle viendra sera une sorte de compromis, en forme d’hommage du vice à la vertu. Draghi va gagner avec une petite tape sur la main pour lui dire de mettre les formes. Cette victoire ouvrira la porte, si ce n’est déjà fait entre temps, à la mesure clef, celle qui est tant attendue par les anglo-saxons, les achats de titres souverains, les vrais Quantitative Easing Européens.La mise en place de QE en Europe est le préalable absolu à la recapitalisation des Banques mondiales. Elles ont besoin de près de 1 trillion!BRUNO BERTEZ Le Mercredi 15 Octobre 2014illustrations et mise en page by THE WOLF -
ONU, Jamais plus la guerre : Paul VI et l’abondance.
Paul VI, prophète de « la civilisation de l’amour »
Paul VI, souvent incompris et calomnié, a en réalité été un prophète dans un temps de grande turbulence tant au niveau des sociétés occidentales qu’à l’intérieur de l’Église. Telle est du moins la thèse que défend le P. Patrick de Laubier dans ce livre (1).
Être chrétien dans un monde d’abondance
Prophète, Paul VI l’aurait notamment été en annonçant la « civilisation de l’amour ». Le pape utilise cette expression pour la première fois le 25 décembre 1975, dans l’homélie de clôture de l’Année sainte, « mais la réalité prophétisée traverse tout son enseignement », écrit le P. Patrick de Laubier. C’est ce qu’il montre en parcourant ses nombreux écrits pontificaux. Il remonte à la longue lettre pastorale de Carême 1963 publiée alors qu’il était encore le cardinal Montini (2).
La question de l’archevêque de Milan est déjà de savoir comment le chrétien, « un porteur de croix », peut « avoir droit de cité dans la civilisation moderne », dans une société d’abondance. Après avoir évoqué les perspectives et les risques de cette civilisation du bien-être et son matérialisme pratique, il parle longuement de la pauvreté chrétienne, conscient du caractère apparemment anachronique d’une telle référence : » Il semble absurde aujourd’hui de faire l’éloge de la pauvreté. La richesse a pris une telle importance que la louange ou même la simple tolérance de la pauvreté apparaît comme un non-sens. »
La primauté de l’économie désavouée
Cette pauvreté est aussi économique et celle-ci est le reflet d’une autre pauvreté, celle de l’esprit qui elle est indispensable pour le chrétien. La pauvreté en esprit, écrit le cardinal Montini, c’est « la prise de conscience de l’insuffisance humaine et du besoin de Dieu qui en découle, c’est le désaveu de la primauté de l’économie et de la capacité des biens temporels à satisfaire le cœur de l’homme. (…) Nous devrons même d’autant plus connaître et pratiquer la pauvreté chrétienne qu’aujourd’hui, au milieu de l’abondance des biens temporels, nous sommes davantage tentés de l’oublier ou empêchés de la pratiquer. »
Ceci ne l’empêche pas de juger positivement le bien-être économique, tout en exprimant des réserves sur les mentalités qu’il favorise : l’areligiosité, l’égocentrisme et le relâchement moral. Au final, les chrétiens sont « invités à la charité et au sacrifice au plan local et universel de manière à faire du bien-être économique un instrument de la charité évangélique, de la miséricorde », conclut le P. de Laubier.
Un humanisme plénier
Dans son parcours, P. de Laubier s’arrête notamment sur l’encyclique Populorum Progressio (1967). « Cette encyclique est un exposé sur ce que pourrait être la ‘civilisation de l’amour’ », écrit-il. La première partie, qui expose l’anthropologie chrétienne, se conclut par « un appel de note renvoyant à Humanisme intégral de Jacques Maritain, humanisme ouvert à l’Absolu c’est-à-dire à Dieu ».
« L’humanisme plénier » qu’évoque Paul VI n’est pas un humanisme sans Dieu. Pour Paul VI, l’humanisme chrétien est le seul qui puisse avoir un sens et un avenir. La veille de la publication de l’encyclique Humanae Vitae, lors de l’audience générale du 24 juillet 1968, le pape signifia que « le christianisme n’a pas confiance en l’humanisme naturaliste : il sait que l’homme et un être blessé depuis son origine et que dans la richesse complexe de ses facultés, il est porteur de déséquilibre extrêmement dangereux qui nécessite une discipline austère et permanente (…). Notre humanité triomphe de la grotesque déformation de la beauté humaine, recherchée dans la dolce vita. » « Ce procès de la dolce vita, commente de Laubier, annonçait la décision du lendemain. » En déclarant « intrinsèquement déshonnête » toute méthode artificielle de régulation des naissances, l’encyclique allait à l’encontre de l’air permissif et jouissif du temps et qui prend sens, selon l’auteur, dans une conception d’un humanisme chrétien dont la force vient du Christ et qui contient une part de renoncement de soi.
« La civilisation de l’amour attend la conversion des chrétiens »
Pour le pape, la civilisation de l’amour « s’oppose à la contestation, au matérialisme et au conformisme qui est une conséquence de la peur », écrit encore l’auteur. Et c’est toujours en référence à cette civilisation de l’amour, qui exige la paix, que Paul VI dénonce la course aux armements, la délinquance et le terrorisme.
L’étude des différents textes de Paul VI fait apparaître que cette civilisation est une réalité « non pas utopique, mais surnaturelle. Pour dire les choses autrement ce n’est pas un mythe, mais un mystère qui exige la foi pour être envisagé », écrit le P. de Laubier. Ou encore : « La ‘civilisation de l’amour’ attend la conversion des chrétiens. » Une conversion qui renouvelle en profondeur les capacités d’aimer et de vivre-ensemble. Telle est la conviction à laquelle Paul VI n’a jamais dérogé même au cœur des années de tempête qui ont suivi le Concile. Ce n’est pas le moindre des intérêts de ce livre que de nous faire (re)découvrir cette période difficile pour l’Église à travers des textes et des discours qui méritent d’être mieux connus. Et en lisant P. de Laubier on peut se demander si « l’écologie humaine » dont il est tant questions en ce moment n’est pas une autre manière de parler de cette « civilisation de l’amour ».
(1) Patrick de Laubier, La civilisation de l’amour selon Paul VI, Frédéric Aimard éditeur, 112 p., 13 €.
(2) Voir le texte dans La Documentation catholique du 19 mai 1963, p. 672-692.
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DISCOURS DU PAPE PAUL VI
À L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES À L’OCCASION DU 20ème ANNIVERSAIRE DE L’ORGANISATION*
Lundi 4 octobre 1965
Au moment de prendre la parole devant cet auditoire unique au monde, Nous tenons à exprimer d’abord Notre profonde gratitude à Monsieur Thant, votre Secrétaire Général, qui a bien voulu Nous inviter à rendre visite aux Nations-Unies, à l’occasion du vingtième anniversaire de cette institution mondiale pour la paix et la collaboration entre les peuples de toute la terre.
Merci également à Monsieur le Président de l’Assemblée, Monsieur Amintore Fanfani, qui, dès le jour de son entrée en charge, a eu pour Nous des paroles si aimables.
Ici encore Nous répétons Notre souhait: allez de l’avant! Nous dirons davantage: faites en sorte de ramener parmi vous ceux qui se seraient détachés de vous; étudiez le moyen d’appeler à votre pacte de fraternité, dans l’honneur et avec loyauté, ceux qui ne le partagent pas encore. Faites en sorte que ceux qui sont encore au dehors désirent et méritent la confiance commune, et soyez alors généreux à l’accorder. Et vous, qui avez la chance et l’honneur de siéger dans cette assemblée de la communauté pacifique, écoutez-Nous: cette confiance mutuelle qui vous unit et vous permet d’opérer de bonnes et grandes choses, faites en sorte qu’il n’y soit jamais porté atteinte, qu’elle ne soit jamais trahie.
4 La logique de ce souhait qui appartient, peut-on dire, à la structure de votre Organisation, Nous porte à le compléter par d’autres formules. Les voici: que personne, en tant que membre de votre union, ne soit supérieur aux autres: Pas l’un au-dessus de l’autre. C’est la formule de l’égalité. Nous savons, certes, que d’autres facteurs sont à considérer outre la simple appartenance à votre organisme. Mais l’égalité aussi fait partie de sa constitution: non pas que vous soyez égaux, mais ici vous vous faites égaux. Et il se peut que, pour plusieurs d’entre vous, ce soit un acte de grande vertu: permettez que Nous vous le disions, Nous, le représentant d’une religion qui opère le salut par l’humilité de son divin Fondateur. Impossible d’être frère si l’on n’est humble. Car c’est l’orgueil, si inévitable qu’il puisse paraître, qui provoque les tensions et les luttes du prestige, de la prédominance, du colonialisme, de l’égoïsme: c’est lui qui brise la fraternité. 5. Et ici Notre Message atteint son sommet. Négativement d’abord: c’est la parole que vous attendez de Nous et que Nous ne pouvons prononcer sans être conscient de sa gravité et de sa solennité: jamais plus les uns contre les autres, jamais, plus jamais! N’est-ce pas surtout dans ce but qu’est née l’Organisation des Nations-Unies: contre la guerre et pour la paix? Ecoutez les paroles lucides d’un grand disparu, John Kennedy, qui proclamait, il y a quatre ans:« L’humanité devra mettre fin à la guerre, ou c’est la guerre qui mettra fin à l’humanité ». Il n’est pas besoin de longs discours pour proclamer la finalité suprême de votre Institution. Il suffit de rappeler que le sang de millions d’hommes, que des souffrances inouïes et innombrables, que d’inutiles massacres et d’épouvantables ruines sanctionnent le pacte qui vous unit, en un serment qui doit changer l’histoire future du monde: jamais plus la guerre, jamais plus la guerre! C’est la paix, la paix, qui doit guider le destin des peuples et de toute l’humanité! Merci à vous, gloire à vous, qui depuis vingt ans travaillez pour la paix, et qui avez même donné à cette sainte cause d’illustres victimes! Merci à vous et gloire à vous pour les conflits que vous avez empêchés et pour ceux que vous avez réglés. Les résultats de vos efforts en faveur de la paix, jusqu’à ces tout derniers jours, méritent, même s’ils ne sont pas encore décisifs, que Nous osions Nous faire l’interprète du monde entier et que Nous vous exprimions en son nom félicitation et gratitude. Vous avez, Messieurs, accompli, et vous accomplissez une grande œuvre: vous enseignez aux hommes la paix. L’ONU est la grande écalé où l’on reçoit cette éducation, et nous sommes ici dans l’Aula Magna de cette école. Quiconque prend place ici devient élève et devient maître dans l’art de construire la paix. Et quand vous sortez de cette salle, le monde regarde vers vous comme vers les architectes, les constructeurs de la paix.
La paix, vous le savez, ne se construit pas seulement au moyen de la politique et de l’équilibre des forces et des intérêts. Elle se construit avec l’esprit, les idées, les œuvres de la paix. Vous travaillez à cette grande œuvre. Mais vous n’êtes encore qu’au début de vos peines. Le monde arrivera-t-il jamais à changer la mentalité particulariste et belliqueuse qui a tissé jusqu’ici une si grande partie de son histoire? Il est difficile de le prévoir; mais il est facile d’affirmer qu’il faut se mettre résolument en route vers la nouvelle histoire, l’histoire pacifique, celle qui sera vraiment et pleinement humaine, celle-là même que Dieu a promise aux hommes de bonne volonté.
Les voies en sont tracées devant vous: la première est celle du désarmement. Si vous voulez être frères, laissez tomber les armes de vos mains. On ne peut pas aimer avec des armes offensives dans les mains. Les armes, surtout les terribles armes que la science moderne vous a données, avant même de causer des victimes et des ruines, engendrent de mauvais rêves, alimentent de mauvais sentiments, créent des cauchemars, des défiances, de sombres résolutions; elles exigent d’énormes dépenses; elles arrêtent les projets de solidarité et d’utile travail; elles faussent la psychologie des peuples. Tant que l’homme restera l’être faible, changeant, et même méchant qu’il se montre souvent, les armes défensives seront, hélas!, nécessaires. Mais vous, votre courage et votre valeur vous poussent à étudier les moyens de garantir la sécurité de la vie internationale sans recourir aux armes: voilà un but digne de vos efforts, voilà ce que les peuples attendent de vous. Voilà ce qu’il faut obtenir! Et pour cela, il faut que grandisse la confiance unanime en cette Institution, que grandisse son autorité; et le but alors – on peut l’espérer – sera atteint. Vous y gagnerez la reconnaissance des peuples, soulagés des pesantes dépenses des armements, et délivrés du cauchemar de la guerre toujours imminente. Nous savons – et comment ne pas Nous en réjouir? – que beaucoup d’entre vous ont considéré avec faveur l’invitation que Nous avons lancée pour la cause de la paix, de Bombay, à tous les Etats, en décembre dernier: consacrer au bénéfice des Pays en voie de développement une partie au moins des économies qui peuvent être réalisées grâce à la réduction des armements. Nous renouvelons ici cette invitation, avec la confiance que Nous inspirent vos sentiments d’humanité et de générosité. 6. Parler d’humanité, de générosité, c’est faire écho à un autre principe constitutif des Nations-Unies, son sommet positif: ce n’est pas seulement pour conjurer les conflits entre les Etats que l’on œuvre ici; c’est pour rendre les Etats capables de travailler les uns pour les autres. Vous ne vous contentez pas de faciliter la coexistence entre les nations: vous faites un bien plus grand pas en avant, digne de Notre éloge et de Notre appui: vous organisez la collaboration fraternelle des Peuples. Ici s’instaure un système de solidarité, qui fait que de hautes finalités, dans l’ordre de la civilisation, reçoivent l’appui unanime et ordonné de toute la famille des Peuples, pour le bien de tous et de chacun. C’est ce qu’il y a de plus beau dans l’Organisation des Nations Unies, c’est son visage humain le plus authentique; c’est l’idéal dont rêve l’humanité dans son pèlerinage à travers le temps; c’est le plus grand espoir du monde; Nous oserons dire: c’est le reflet du dessein de Dieu – dessein transcendant et plein d’amour – pour le progrès de la société humaine sur la terre, reflet où Nous voyons le message évangélique, de céleste, se faire terrestre. Ici, en effet, il Nous semble entendre l’écho de la voix de Nos Prédécesseurs, et de celle, en particulier, du Pape Jean XXIII, dont le Message de Pacem in Terris a trouvé parmi vous une résonance si honorable et si significative. Ce que vous proclamez ici, ce sont les droits et les devoirs fondamentaux de l’homme, sa dignité, sa liberté, et avant tout la liberté religieuse. Nous sentons que vous êtes les interprètes de ce qu’il y a de plus haut dans la sagesse humaine, Nous dirions presque: son caractère sacré. Car c’est, avant tout, de la vie de l’homme qu’il s’agit, et la vie de l’homme est sacrée: personne ne peut oser y attenter. C’est dans votre Assemblée que le respect de la vie, même en ce qui concerne le grand problème de la natalité, doit trouver sa plus haute profession et sa plus raisonnable défense. Votre tâche est de faire en sorte que le pain soit suffisamment abondant à la table de l’humanité, et non pas de favoriser un contrôle artificiel des naissances, qui serait irrationnel, en vue de diminuer le nombre des convives au banquet de la vie.
*AAS 57 (1965), p.877-885.
Insegnamenti di Paolo VI, vol. III, p.507-516.
L’Osservatore Romano, 6.10.1965 p.3, 4.
L’Osservatore Romano. Edition hebdomadaire en langue française n.41 p.1.
La Documentation catholique n. 1457 col.1730-1738.
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Crise et suicides !
Tous les deux jours, un agriculteur se suicide
Invitation monnaie…, jeudi 13.11, Fribourg
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Pourquoi un pays aurait-il besoin d'emprunter sa devise monétaire à un taux d'intérêt auprès des banques privées dans le milieu des marchés financier s'il a le pouvoir de la créer lui-même sans intérêt ? Un tel gouvernement met sa population et se met lui-même en état de servitude envers les banques privées. Ce mode de fonctionnement est imbécile. Avant même de placer immédiatement les références sur ce sujet j'aimerais juste ouvrir une parenthèse sur la question naïve que plusieurs se posent à savoir pourquoi aucun recours légal n'a été intenté contre cela. Traîner un gouvernement en justice devant un fait de cette nature pose problème lorsque tout les avocats sont liés par le secret professionnel et la séparation des différents pouvoirs il ne faut pas trop y compter non plus lorsqu'il y a conflits d'intérêts comme on a pu le constater au sujet du coup d'État sur le rapatriement de la constitution canadienne de 1981. La dette souveraine étant un enjeu beaucoup plus élevé, les grosses banques ont les reins tellement solides pour museler n'importe qui avec l'argent (ou au pire par représailles), le silence est facile à négocier dans un tel cas et aucun d'eux ne voudra mordre la main de celui qui le nourrit. L'histoire nous a prouvé que la situation économique était largement favorable au peuple avant que les gouvernements n'abandonnent la création monétaire entre les mains des grands banquiers privés. Alors pourquoi les gouvernements ont-ils abandonnés la création monétaire aux grandes banques privées ? Réponse : gouvernements et banques privées couchent maintenant ensemble. Les gouvernements ont cessés depuis longtemps de prêter serment au peuple ; c'est aux grandes banques privées que les gouvernements ont prêtés serment. Les gouvernements ( et pas seulement le Canada) agissent en complicité avec les banques privées en pleine connaissance de cause parce qu'ils ont des intérêts à protéger et refilent la facture aux contribuables. En d'autres mots nous avons été vendus par nos gouvernements en échange des traitements de faveurs qu'ils obtiennent auprès de ces banques privées. Sinon comment expliquer que les médias télévisés n'en parle jamais, comment ce fait-il qu'il n'y a jamais de débats publics télévisés sur cette question cruciale ? Pourquoi toute cette censure médiatique sur ce qui est la plus grande arnaque du siècle ? Une création monétaire par l'État ne réglera pas définitivement le problème de l'inflation, certes c'est vrai, mais au moins elle peut être contrôlé si l'État gère la monnaie de façon responsable à ne pas en imprimer excessivement des billets de trop ce qui est beaucoup moins pire que mettre sa population au service d'une dette faramineuse sur laquelle courent continuellement les intérêts comme c'est le cas actuellement. Dans l'état de l'économie actuelle on croit avoir fait disparaitre l'inflation par la mondialisation, mais en fait c'est une illusion, elle est juste camouflée derrière un problème énormément plus grand ; celui de l'endettement qui par le caractère inflammatoire de la dette sur le fardeau des intérêts fait que nous sommes enchaînés de plus en plus au service de la dette. Nous faisons fabriquer presque tout ce que nous consommons dans les pays étrangers où les gens travaillent à quelques ¢ par heure et on pense avoir réglé le problème parce que notre chèque de paie nous permet d'acheter des articles à bas prix (made in China, Taiwan etc..) qui rend notre devise confortable mais on a tout simplement déplacé le problème ailleurs créant ainsi un plus grand problème. Si la grande majorité des biens que l'on consomme étaient fabriqués chez nous ici, nous aurions de la difficulté à se nourrir et à se vêtir et nous réaliserions que notre $ ne vaut plus grand chose. C'est pourquoi par exemple que nous ne fabriquons presque plus de vêtements au Canada comparativement aux autres pays où notre devise monétaire est plus forte. Ce système d'endettement ne pourra pas toujours continuer comme ça sans créer des distorsions énormes entre les pays parce que l'économie croissante à l'infini dans un monde fini ce n'est pas possible ; c'est un jeu de chaise musicale qui fait constamment de trop nombreuses victimes. Lorsque la dette est trop élevée et que nous ne sommes plus capable de rembourser même les intérêts on nous impose des mesures d'austérité et l'austérité c'est quand la finance internationale contraint les élus à appauvrir le peuple pour enrichir les banques. Ceci dit voici les références en lien avec la dette publique canadienne. 1. L'article 91 http://pages.videotron.com/article/ Source officielle de l'article 91 (paragraphes 14 à 20) http://lois-laws.justice.gc.ca/fra/const/page-4.html#h-18 La Constitution (AANB) http://en.calameo.com/read/0001117900a4e10182c79 2. Ancienne pétition qui en fait état :http://www.avaaz.org/fr/petition/LIBERATION_DE_NOTRE_ARGENT_ET_ANNULATION_DE_LA_DETTE_CANADIENNE_3/ 3. La Banque du Canada doit financer notre pays sans dette : http://www.michaeljournal.org/annexB.htm 4. Le gouvernement doit créer son argent : http://www.michaeljournal.org/annexB.htm 5. L'arnaque de l'impôt sur le revenu. Voyez à quoi sert essentiellement l'impôt sur le revenu. Le très excellent professeur d'économie et du droit fiscal Étienne Chouard dénonce cette arnaque dans laquelle vos déductions salariales ne servent à rien d'autre que de rembourser les intérêts de la dette que notre gouvernement a contracté auprès des banques privées. Autrement dit les banques privées ont mis au point un système bancaire dans lequel les gouvernements et leur population sont en état de servitude et de dépendance totale envers eux. Nous bossons que pour enrichir les coffres de ces banques privées ! http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg 6. La Mafia bancaire face au peuple Irlandais https://www.youtube.com/watch?v=jQNJjX4uFRQ 7. Comment les banques ruinent les États https://www.youtube.com/watch?v=WagYKQOWaus L'ultime solution c'est de renoncer à l'escroquerie des banques privées. D'ailleurs l'Islande l'a déjà fait, il est le premier et le seul pays européen à avoir tourné le dos aux banques privées et ainsi annuler leur dettehttp://www.youtube.com/watch?v=9rGNF-C6Xek En Amérique du Sud, 2 autres pays l'ont fait : L'argentine et l'Équateur. L'ancien ministre de l'économie, Roberto Lavagna, a sorti son pays de la crise en 2002, en refusant de soutenir financièrement les banques alors que le FMI leur l'imposait. http://www.liberation.fr/economie/01012390907-nous-avons-sauve-les-gens-plutot-que-les-banques Et le Président de l’Equateur, Rafael Correa, avait annoncé que son gouvernement n’honorera pas le remboursement de 3,8 milliards de dollars d’obligations d’Etat, détenues par des institutions financières étrangères. http://www.alterinfo.net/L-Equateur-resout-l-equation-de-la-dette-illegitime_a27088.html D'autres références se rapportant à l'Islande A. Islande seul pays européen qui tourne le dos aux banques: http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-est-le-seul-pays-qui-a-tourne-le-dos-aux-banques-et-qui-a-gagne/164230.htm B. Nouvelle Constitution en Islande: http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article19708 C. 93% du peuple impose au gouvernement le non-remboursement des banques :http://www.moulinier.info/article-islande-93-du-peuple-impose-le-non-remboursement-des-banques-89608202.html Et pour comprendre d'où vient la dette et comment pousse la monnaie: vidéo documentaire ici (de PeterMoore) http://www.youtube.com/watch?v=sYQ0jYWyaDU #économie #banque #capitalisme #arnaque #dette – avec Ralph Kundig et Anna-Bea Duparc.
Vivre l’amour comme un don de soi
Admiration.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/le-rapport-sexuel-est-comparable.html
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité. -
Meilleur ? plus de gens devraient lire cet article et venir à cette soirée, tout simplement
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