Fraudes électorales avec le matériel de réserve



Il faut aussi examiner ce qui reste du matériel de réserve dans chaque greffe communal.


Effectivement, la fraude est possible avec la plupart du matériel de vote existant. De plus les enveloppes de vote par correspondance sont stockées dans des endroits sans surveillance pendant des semaines et je pense qu’il ne serait pas trop difficile d’obtenir l’accès via des employés d’entreprises de sécurité qu’un groupe d’intérêt aurait placé là, quand on connait l’affaire de l’infiltration d’attac par Nestlé, rien est à exclure et il faudrait en effet vérifier les processus de stockage et de sécurisation du matériel de vote pour éviter de tenter ceux qui seraient tentés de le faire. Quand à la technologie pour scanner et trier les enveloppes en fonction de ce que le lecteur aura détecté, c’est un jeu d’enfant, surtout avec les marques de calibrage. Après je ne dis pas que ça se fait, je dis que ce n’est pas à exclure et qu’il vaudrait mieux s’en préoccuper un jour pour régler tout risque de fraude par ce biais. Mais c’est une autre histoire que celle sur les épidémies, là, s’il y a eu fraude, il est trop tard.

… Au vu de toutes ces preuves et indices, nous avons l’intime conviction que tout le système facilite les manipulations de la façon suivante.
9.1. L’imprimeur imprime un surplus de réserve de matériel de vote, soit, par exemple dans le canton de Vaud,  45’000 plus 15 % de 397’928 ( maculature permise ), en tout près de 100’000 matériels de votes de réserve…
9.2 Une partie est distribuée dans toutes les communes, l’autre est centralisée.
9.3 Les enveloppes des votants arrivent dans chaque commune, qui les ouvre et vérifie avec les codes barres, not. les signatures et les dates de naissances si elles sont valables.
9.4 A n’importe quel moment, de nuit de préférence, surtout le samedi soir avant le dépouillement selon nos témoignages, des inconnus ouvrent les urnes, peuvent voir par flux lumineux le contenu de tout ou partie des enveloppes jaunes fermées et remplacer certaines enveloppes par les leurs, remplies selon leurs besoins.
9.5 Les urnes sont alors refermées avec les faux sceaux, comme prouvé par 23 sur 44 d’entre eux dans un seul local de vote.
9.6 Le tour est joué, la votation est “gagnée” de manière sournoise…
9.7 On peut aussi faire remarquer qu’il suffit de changer un certain nombre d’enveloppes par d’autres, sans même en voir le contenu, ce qui fausse aussi les résultats dans le sens désiré.
9.8 Voici donc notre principale plainte, il n’y a plus dans le canton de Vaud de secret de vote ni de sécurité du respect de chaque vote interchangeable vu que plus de 90 % des votes ont lieu par correspondance. En effet, vu la transparence des enveloppes jaunes sous simple spot lumineux à 200 watts, transparence jamais corrigée depuis des années malgré les promesses des autorités, le rapprochement nominatif avec nos bulletins nominatifs gris signés et l’échange d’enveloppe est possible dans chaque greffe municipal pendant des semaines. Ce problème est possible au niveau de chaque commune et un postulat parlementaire, Réf : 03/POS/086 ( voir l’annexe ), a été déposé au niveau cantonal pour changer la procédure du vote de chaque greffe. On peut même penser à un fichage politique dans certaines communes, vu qu’ils peuvent faire le rapprochement avec la fiche d’envoi signée.


…L’imprimeur imprime un surplus de réserve de matériel de vote, soit 45’000 plus 15 % de 397’928 ( maculature permise ), en tout près de 100’000 matériels de votes de réserve… il suffit de vérifier les factures payées par le canton de Vaud… notamment lors de la fausse alerte anthrax qui a permis le remplacement de caisses entière d’enveloppes jaunes… Rappelons que les preuves ont été détruites pendant le délai de notre plainte, ce qui est un aveu de culpabilité, car les empreintes digitales sur les enveloppes étaient toutes les mêmes, celles des tricheurs……


À mon avis, la meilleure chose à faire pour l’instant est de sensibiliser la scène politique à ce thème – sans tomber dans la paranoïa sinon vous allez vous faire décrédibiliser – pour qu’ils demandent un audit complet du processus de vote par correspondance pour détecter les failles et possibilités de fraudes encore ouvertes, et prendre des mesures pour corriger ces risques….


Fraudes démocratiques et clés passe-partout.


 

Danger, les clés passe-partout  par exemple KABA donnent accès à tous les bureaux de Suisse.

Tous les chefs pompiers ou des polices ont ces passes-partout…


Un passepartout (ou passe-partout1) est une clé permettant d’ouvrir de nombreuses serrures, idéalement n’importe laquelle d’entre elles….
Les plus connus restent les fameuses clefs squelette; certaines personnes disent que certaines de ces clefs ont été créées par Antoine Rossignol pour Louis XIV et qu’elles étaient censées ouvrir toutes les serrures du royaume…


Sceaux trafiqués et vrais sceaux.


Nous avons un certificat du fabricant des pinces à sceller qui affirme que près de la moitié des sceaux utilisés pour les urnes sont faits avec des pinces à sceller sans l’inscription officielle !
  

Rappel de fraudes démocratiques à Lausanne


 LSI
M. le Préfet Jacques Nicod 
Préfecture du district de Lausanne

pl. du Château 1

1014 Lausanne Adm cant

Lausanne, le mercredi 5 avril 2006.

Elections communales- Preuves de fraude électorale. Plaintes contre x, y z

Monsieur le Préfet,

Tout d’abord, je vous remercie sincèrement de m’avoir reçu et écouté attentivement lors de notre dernière entrevue. A titre d’observateur politique lors du dépouillement, je souligne aussi le travail admirable de tous ceux qui y consacrent leur dimanche.

Durant et après le deuxième tour des communales du 2 avril dernier, j’ai dû constater certains faits inadmissibles :


En effet, contrairement aux accords pris devant vous sur votre recommandation , nous avons été notamment exclu du bureau électoral, malgré notre insistance devant ce bureau in corpore et notre recours auprès de M. Zutter le jour même. De plus, il nous a été interdit de voir de près et toucher les sceaux pour en vérifier la qualité.

Or, vu notre recours lors du premier tour pour fraudes électorales, une séance avait été organisée par vous-même avec Mme Bücher, MM Zutter, Mühl et de Siebenthal. Il avait été notamment décidé avec l’accord de toutes les parties que Lentente.com pouvait assister aux séances du bureau électoral et à l’arrivée et à l’ouverture des urnes ou caisses en plastique, notamment des sceaux plombés.

Nous avons aussi constaté avec témoins que des lumières ont brillé toute la nuit et seulement dans le vestibule devant le local de dépôt de toutes les caisses en plastique de votes par correspondance (en fait, des boîtes en plastiques appelées « urnes »), dont la sécurité est « garantie » par des témoignages contradictoires sur le nombre de copies des clés du local et du nombre et lieu de garde des pinces à sceller et de la manière de les protéger. La forte lumière et sa variation donne le modus operandi du ou des fraudeurs.

Vous trouverez en annexe des photographies des sceaux qui prouvent la mauvaise qualité de ceux-ci. Nous pouvons fournir de nombreux sceaux qui démontrent comment il est facile d’en faire des faux. Nous avons aussi diverses pièces qui viendront compléter le dossier lors d’une séance à agender avec nos témoins.

Les résultats officiels de tous les bureaux de quartiers ne nous accordent que 11 listes…alors que nous avons déposé 16 listes devant témoins uniquement à Chailly et que plusieurs centaines de personnes parmi les plus de 1000 signataires de la pétition à ce jour avaient promis de voter pour nous, surtout au bureau de la Sallaz. Ce local de vote a été déplacé à Vennes, et rendu difficile d’accès aux voitures par une chaîne, comme presque tous les bureaux de vote à Lausanne pour « favoriser » la participation (autres exemples, bureaux au premier étage, pour ennuyer les personnes âgées ou handicapées).

Notre liste a reçu « officiellement « au moins 2′ 933 voix pour 13 candidats lors du 2ème tour de ce dimanche et nous remercions toutes les personnes qui ont appuyé et partagé nos idéaux.

Lentente.com a recommandé depuis des mois de voter au dernier moment, notamment par des affiches posées dans la nuit de vendredi,  pour éviter les fraudes trop faciles lors du vote par correspondance, fraudes tellement évidentes que M. Jaquemet a déposé un postulat au Grand Conseil pour souligner ce problème.

Des listes de référendums et initiatives ont disparu par le passé dans la poste et tout le processus de vote par correspondance n’est pas du tout sécurisé de manière sérieuse, un enfant peut comprendre comment échanger les enveloppes jaunes discrètement.

Nous sommes clairement victime du même esprit de manipulation et fraude électorale qu’en 2003, où une partie des preuves qui étaient en mesures provisionnelles urgentes  ( tout le matériel électoral) ont été brûlées illégalement pour faire croire à notre marginalité, alors que nous avions près plus de 10 % des voix. Notre demande en révision en toujours en suspens, ce qui est un déni de justice. Nous mettre en dessous du quorum afin de nous facturer Frs 6’000.- des frais du matériel électoral est une volonté mesquine et avaricieuse avec un mépris absolu de la démocratie.

La fraude est un ensemble complexe qui a commencé par un lynchage médiatique, suivi d’une politique de silence et de boycott. Nous n’étions plus  invités ni aux débats publics, ni à la radio, ni à la TV, soi-disant car nous n’avions pas le quorum…Nous sommes le seul mouvement politique actuellement à être contre le monstre mortel Tri-del alias Tri-deg qui nous intoxique avec des dioxines et des particules cancérigènes…Ce projet est celui des socialistes et des verts, il serait vraiment étonnant que la grande majorité des Lausannois donnent une si confortable majorité à ceux qui sont responsables de l’intoxication par dioxines mortelles car cancérigènes…Lausanne a voté à l’époque pour Tri-deg avec seulement environ 400 voix de différence, et le doute plane déjà sur les fraudes électorales, vu les intérêts en jeu et les gros montants de commissions à se partager…sur le dos des citoyens dont les maladies chargeront encore plus le système de santé et la Lamal qui avait été « acceptée » grâce à 18 voix de « Glaronais ». Voir http://union-ch.com/news.php?lng=fr&pg=279

Si on veut vraiment favoriser la démocratie, il vaudrait mieux donner un peu plus la parole aux petits partis qui commencent et organiser les élections quand le climat est plus clément.
La situation actuelle favorise les partis en place. Les nouveaux partis doivent se geler dans la bise tous les jours à la Palud, à St François ou à la Sallaz pour faire leur campagne.

Il y a un côté ridicule que de se lamenter du manque de participation quand on ne donne par exemple qu’une minute de parole par question aux nouveaux partis lors du débat de TVRL et que cette minute devient 30 secondes sans aucune réplique possible.
Pire encore, M. Décaillet nous donne moins que ce qui est légal à la radio car c’est un service public et il se fait chasser comme un malpropre de l’émission fétiche Forum. La situation est très grave pour la liberté d’expression. Nous arrivons à la démocrature, une dictature sournoise de tricheurs et pollueurs.
Les ministres occultes franc-maçons gauchistes de la désinformation exercent un pouvoir sans aucun scrupule.
Et ils continuent de tricher avant le dépouillement en ouvrant les enveloppes grises à l’avance afin de pouvoir échanger une partie des enveloppes jaunes par celles préparées en cachette avec leurs candidats. 
Des fraudes ont donc aussi lieu à Lausanne. Nous ne sommes pas à l’abri sans une réaction sérieuse de votre part. Je m’oppose donc aux deux derniers scrutins.

A votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’expression de mes sentiments respectueux pour vos hautes fonctions et responsabilités.
Annexes : Photographies, dossier 2003 et article de la fraude à Pully. 
 

annexes:

21.2: Sceaux réels en métal collé avec du scotch sur une feuille, un 
trafiqué sans inscriptions et un vrai sceau avec inscriptions 
officielles. Le métal est différent, les fils de scellements sont plus 
gros sur les faux. 2006.



Macro photographies couleurs des sceaux valables et trafiqués.

Macro photographies couleurs des sceaux valables et trafiqués.




Sceaux trafiqués et vrais sceaux.


Nous
 avons aussi un certificat à rajouter du fabricant des pinces à sceller 
qui affirme que près de la moitié des sceaux utilisés pour les urnes 
sont faits avec des pinces à sceller sans l'inscription officielle ! 
Voir en annexe 21.4


Annexe 21.3:  Postulat Réf : 03/POS/086

demandant au Conseil d'Etat une modification de la LEDP
( loi sur l'exercice des droits politiques ) ou de son règlement d'application

concernant les votations ou élections.

Développement

Le système de votation par correspondance», généralisé depuis un peu plus d'une année dans
notre canton, semble donner entière satisfaction. Le vote par correspondance est en vigueur

depuis bon nombre d'années dans d'autres cantons et se déroule de manière performante.

Chaque citoyenne et citoyen reçoit son matériel de voté à domicile, et tout est prévu pour le
cas ou une personne l'aurait égaré; l'administration communale dispose de tout le matériel:


Enveloppes de transmission, cartes d'électeurs, enveloppes jaunes et les bulletins électoraux
officiels.

Actuellement, le vote anticipé par correspondance peut se faire soit par envoi postal, ou en
déposant l'enveloppe de transmission dans une boîte, prévue à cet effet, devant le greffe

municipal. Par mesure de facilité, toutes les enveloppes de transmission arrivent donc au
même endroit, au secrétariat municipal,

C'est donc au secrétaire municipal qu'incombe la tâche de relever la boîte et de rassembler

toutes les enveloppes de transmission; mais son travail ne s'arrête pas là. Il doit encore ouvrir
les enveloppes de transmission, contrôler la carte d'électeur afin que celle-ci porte bien la
date de naissance et la signature de l'électeur. Ce travail accompli, il répertorie les cartes

d'électeurs et classe les enveloppes de vote.

Dans toutes les communes du canton, les secrétaires municipales sont des personnes
assermentées, à l'égard desquels-les une grande confiance est accordée. Cependant, si l'on

veut éviter qu'une commune de notre canton ne se trouve un jour face à un problème de
fraude électorale, il serait judicieux de modifier cette manière de procéder.

Plus de rigueur, concernant la séparation des pouvoirs, voudrait que le dépouillement des

votations et élections se réalise de A à Z par le bureau du conseil communal ou général. Par
contre, si une partie du travail de dépouillement doit, pour diverses raisons, être accompli par
le secrétariat municipal, celui-ci devrait disposer de matériel de remplacement de couleur

différente; ceci permettrait de pouvoir justifier, le cas échéant, des commutations éventuelles.
Mieux encore, le matériel de remplacement pourrait être à disposition des citoyennes et des
citoyens, non pas au greffe municipal, mais dans les préfectures.


Au vu de ce qui précède, je demande par voie postulat; une modification de la LEDP ou de
son règlement d'application, par l'adjonction d'un article permettant d'éviter tout
désagrément, de lever toute ambiguïté et permettre ainsi au personnel des administrations

communales, de pouvoir effectuer leur travail en toute sérénité,

Corcelles-près-Payerne, le 23 octobre 2003    Edouard Jaquemet

Réf : 03/POS/086      Edouard Jaquemet

Annexe 21.4

Déclaration du fabricant des pinces à sceller de 2006









Annexes 21.5  Déclaration des témoins, MM Jean Streit et Adrien Englert


Attestation                                                                           Lausanne, le 8 juin 2009





Concerne : Sceaux trafiqués (urnes) et autres fraudes électorales à Lausanne 2006



Le
 soussigné certifie l'exactitude des faits décrits ci-après, entre 
autres, comme témoin direct, mais aussi comme protagoniste citoyen.


Lorsque
 Monsieur François de Siebenthal était observateur officiel du 
dépouillement des votes aux élections communales de la ville de Lausanne
 du 12 mars 2006, il lui a été fait interdiction - en présence du 
soussigné - de s'approcher, lors de l'ouverture des urnes et d'en 
examiner, notamment les sceaux.

De ce fait, Monsieur de 
Siebenthal m'a alors demandé de prendre le sac poubelle dans lequel 
l'équipe ad hoc avait jeté divers matériaux. Nous y avons alors 
découvert une supercherie, notamment 44 sceaux dont 23 étaient sans 
l'empreinte officielle.

Monsieur de Siebenthal dispose d'un 
certificat du fabricant des pinces à sceller qui affirme que près de la 
moitié des sceaux utilisés à Lausanne, du moins à cette occasion ( 23 / 
44 sceaux fermant les urnes furent faits avec des pinces à sceller sans 
ladite inscription ! L'on peut aussi constater la différence de qualité 
du plomb, ainsi qu'une différence dans la qualité des liens métalliques 
utilisés.

Par ailleurs, et le même jour (12 mars 2006), toujours 
au Casino de Montbenon, j'ai été le témoin d'un autre incident - 
répétitif avec divers tiers - dont Monsieur Daniel Brélaz, Syndic de 
Lausanne, qui bredouilla des explications obscures, tellement il 
semblait sincèrement choqué par cette différence (sic !) mathématique.

Faut-il
 ici préciser que Monsieur de Siebenthal leur signalait, sans jamais 
recevoir de réponse concluante (re-sic !), que le total officiel de tous
 le Bureaux de vote de Lausanne, lui donnait moins de voix (en sa 
qualité de candidat), que le nombre de voix acquises au seul Bureau de 
Chailly, où des partisans de Monsieur de Siebenthal avaient 
intentionnellement été voter le matin même en groupe… alors que rajouter
 ?

Ces témoins existent et copie de la liste de consolidation trafiquée également.

Je
 déclare n'avoir aucun lien de parenté et d'alliance avec Monsieur de 
Siebenthal, ni ne faire parti d'aucun Parti, ni groupe d'intérêts au 
Canton de Vaud et en Suisse.

Enfin, je suis parfaitement conscient que toute déclaration mensongère est à même d'entraîner des poursuites pénales.


xx
Attestation de témoin :


Je, soussigné,

yy

Je certifie l'exactitude des faits ci-après pour en avoir été le témoin direct :

Lorsque
 M. de Siebenthal était candidat et observateur officiel du 
dépouillement des votes aux élections communales de la ville de Lausanne
 du 12 mars 2006, j'ai constaté avec lui, dans la nuit du samedi 11 mars
 2006 au dimanche 12 mars 2006, par deux fois dans le bâtiment 
administratif de la commune à la place Chaudron à Lausanne, de la 
lumière dans le couloir provenant des bureaux situés à l'opposé. Nous 
avons sonné plusieurs fois au milieu de la nuit pour discuter avec les 
personnes qui s'y trouvaient, mais personne n'est jamais venu.

En
 outre, j'ai été témoin de la collecte d'une quinzaine d'enveloppes par 
François de Siebenthal parmi ses militants en vue de les déposer au 
bureau de vote de Chailly, celles qui par la suite manqueront au 
décompte.

J'ai été également présent au moment de l'ouverture du 
sac poubelle récolté le jour-même par Jean Streit et puis attester que 
toutes les pièces y figuraient.

Je déclare n'avoir aucun lien de 
parenté ou d'alliance avec aucune des parties et ne pas être sous leur 
dépendance économique. Lien pouvant exister entre le témoin et l'une des
 parties.


J'ai parfaitement connaissance de ce que toute déclaration mensongère serait susceptible d'entraîner des sanctions pénales.


Lieu et date : 2006


Signature :





Annexe 21.6  Les dix critères minimaux et les bases juridiques du droit suisse.

http://www.kroepfli.ch/xVote/20080705_2125.html#justesse




22 Autres informations diverses et utiles pour mieux comprendre cette affaire:

22.1.
 Nous avions alors déjà fait recours en 2003 et ils ( notamment M. 
Christian Zutter, adjoint administratif au secrétariat municipal, tél.  +41 21 315 22 21  
 à Lausanne) ont détruit tous les bulletins de vote pourtant sous 
séquestre, alors qu'il y avait péril en la demeure pour tricherie par 
tri sous spots lumineux, parce qu'ils savaient que nous pouvions prouver
 leurs tricheries. C'est un aveu honteux pour notre démocratie. Nous 
aurions pu le prouver par les empreintes digitales des tricheurs sur les
 bulletins détruits illégalement.

22.2. Nous avons prouvé que des
 tricheries électorales ont été organisées déjà en 2003 ...et très 
probablement bien avant, notamment un rappel du 11 avril 1999 avec la 
nouvelle constitution où il fallait la double majorité...Les résultats 
de Lucerne ont été probablement inversés, comme en 1999, les résultats 
de Lucerne et du Tessin avaient simplement été inversés. Je suis 
moi-même sûr d'avoir vu en 1999 ces deux cantons comme NON sur télétexte
 pendant au moins 30 minutes...
Doutes à Lucerne, Vaud ( distribution
 trop tardive des documents notamment en 1999...) ou au Tessin, forts 
soupçons de tricheries, Valais avec 50,2 % (seulement 168 voix de 
différence) et d'Argovie avec 50,9 %., Grisons, par 51,8 % des voix, et à
 Soleure, par 52,7 %

22.3. La plupart des citoyens croient qu'il 
est impossible de tricher les votes. Alors qu'en fait c'est très facile 
justement à cause de cette certitude, voici quelques autres éléments.

LAMAL : Ainsi, lors de la votation du 4 décembre 1994, une poignée de 18 Glaronnais auraient pu changer le destin de la Suisse !

Si la première majorité a été marquée par la victoire de


1'020'763 " Oui " contre  950'074 " Non,"

Il en est tout autrement de la deuxième majorité.

En
 effet, en cas de votation, les 26 cantons sont répartis en 20 cantons 
et 6 demi-cantons (OW-NW-BS-BL-AR-AI), soit en 23 cantons. Le résultat 
du scrutin a fait apparaître que 11 cantons étaient " contre " et 12 
cantons étaient " pour " la LAMal. Si le canton de Glaris était alors 
dans le canton des " pour ", il ne l'était que par le vote de 18 
Glaronnais!

Résultat du canton de Glaris :

4'558 voix " pour " et  4'524 voix " contre "

Taux de participation : 37.3 %

Dans l'hypothèse où 18 Glaronnais auraient choisi de voter " Non ", le score aurait été de


4'540 voix " pour " et  4'542 voix " contre "

Résultat:
 le canton de Glaris aurait basculé dans le camp des " contre ". Dès 
lors, nous aurions eu 11 cantons " pour " et 12 cantons " contre ". La 
double majorité n'aurait pas été atteinte et de ce fait, l'introduction 
de la LAMal aurait été rejetée ! Signalons aussi que le taux de 
participation de ce canton était étonnant à 37 %. ( 30 % par exemple en 
2004 ), avec un nombre étrange de votes de l'étranger...

22.4. Le
 22 décembre 2003, nous avons la confirmation par un courrier du Lecteur
 de 24 Heures, en l'occurrence par M. Alfred Graf, scrutateur du Conseil
 communal à Lausanne, que le Conseil d'État a effectivement fraudé les 
résultats de la Ville de Lausanne après que le responsable lui ait 
transmis les chiffres...
http://www.marcburdet.ch/index1.html

22.5.
 Le non tient aussi, après leurs tricheries à l'échelle suisse, surtout 
sur les milliers de votes électroniques probablement truqués par les 
polices fédérales secrètes et illégales Tiago et Tigris, à seulement 
2'753 voix, soit la moitié de l'écart plus une voix...
22.6. Au 
niveau fédéral, à la demande du conseiller national Jean-Claude Rennwald
 (PS/JU), il est nécessaire de lancer une vaste enquête sur les risques 
de fraude lors de votations et d'élections en Suisse.

«On m'a 
rapporté des cas où des employeurs auraient soudoyé des employés pour 
voter pour tel ou tel candidat, explique le député. Le vote par 
correspondance favorise aussi la fraude: dans certains cantons un peu 
claniques, comme le Jura ou le Valais, il n'est pas rare d'entendre que 
certains font la tournée des homes pour récolter les enveloppes de 
personnes âgées influençables. Ou, pire, des enveloppes de vote 
inutilisées sont récupérées au vieux papier!» Fort de constat et du 
risque aussi lié à l'introduction du vote électronique, Jean-Claude 
Rennwald estime nécessaire de mener une enquête approfondie à l'échelle 
nationale et de voir comment élimer le risque de pression en particulier
 sur les personnes fragilisées et peu mobiles.

Le Conseil fédéral dit «suivre la situation avec attention et être prêt à établir le rapport demandé»

plus sur
http://www.union-ch.com/articles.php?lng=fr&pg=45

et notamment : http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=3126

22.7.
 N'oublions pas le dépouillement récent avec une alarme à l'anthrax 
(sic), avec le port obligatoire de masques à gaz par tous les présents, 
ce qui a permis un remue-ménage propice à d'autres manipulations...qui 
méritent aussi une enquête, à savoir quels étaient les objets soumis au 
vote à ce moment ?
 
2003
Deux partis ont demandé à être scrutateurs, notamment à Lausanne et au niveau cantonal. La convocation était fixée à 8h00, à la caserne des pompiers. Or, deux témoins, dont M. Jean de Siebenthal, Dr ETHZ et Prof. EPFL, peuvent certifier que le travail a commencé à 5h00 du matin afin de ne remettre que les enveloppes jaunes au dépouillement. Ce qui signifie que toutes ou une grande partie des enveloppes jaunes ont très probablement été trafiquées pour plusieurs dizaines de milliers de voix.

Une entrevue avec M. Mühl, responsable cantonal, a fait apparaître que ce problème était possible au niveau de chaque commune et qu’une motion postulat parlementaire Jaquemet avait été déposée au niveau cantonal pour changer la procédure du vote par correspondance. Ces enveloppes jaunes sont à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe. On peut même penser à un fichage politique dans certaines communes, vu qu’ils peuvent faire le rapprochement avec la fiche d’envoi signée.
Il est apparu aussi que les signatures des initiatives et référendum sont aussi saisies par informatique…
On a aussi connaissance d’un rapport faisant état d’irrégularités aux élections fédérales.

L’alarme anthrax de 2001 a été notamment racontée au café lors de ce dépouillement…
Autopsies de notre père Jean de Siebenthal, Prof. Et Dr. EPFL, EPFZ,
Les droits de copyright sur les livres de mon père, notamment l’école globale et intégrée, photocopié indûment par l’État de Vaud, notamment par le séminaire pédagogique, et jamais honoré pendant plus de 30 ans de copies. Ce vol de copyright est aussi à situer dans un cadre plus large: Mes deux parents sont morts dans des circonstances très étranges. Le décès de mon père le le 5 février 2006 est vraiment suspect. Nous n’avons toujours pas reçu le rapport final de l’autopsie que nous attendons des autorités vaudoises depuis le mois de février 2006. ..qui a été demandé plusieurs fois sur recommandation du médecin qui a trouvé louche ce décès au milieu de la nuit et les deux médicaments antagoniste.
Hospitalisé au CHUV pour un très grave refroidissement sur demande d’un médecin, il est renvoyé quelques heures plus tard dans une ambulance glaciale à St Loup, hospitalisé loin des siens pour des motifs sordides et faux d’économies, vu les pressions des banques et de leurs bénéfices honteux par de la « création » monétaire du néant, qui violent la morale…( voir la démonstration ci-dessous ). Il est alors « parqué » dans une chambre d’angle et au coin Nord glaciale, fenêtre presque toujours ouverte et sans chauffage. Il lui était impossible de dormir tellement il avait froid. Le chauffage n’est ouvert que 3 jours plus tard (témoin externe à la famille). On lui fait une interdiction d’employer des plantes qu’ils utilisait depuis des mois avec succès ( not. l’épilobe), probablement pour favoriser vos copains de la pharmacie bâloise. Vu le froid, il s’infecte et il est opéré en urgence pour vider la vessie d’un drain qui reste extérieur et ouvert jusqu’à sa mort, porte ouverte aux infections. Il est à nouveau infecté et transféré à Béthanie qui n’est pas un hôpital où il subit un traitement tardif de cette infection avec forte fièvre seulement sur ma demande insistante. Re-transfert sans nous consulter à Sylvana d’un vieux Monsieur qui n’aime pas être transbahuté comme un colis au plus froid de l’hiver, tout ceci à quelques jours d’intervalles, et voici un décès très suspect vu l’administration de médicaments contradictoires ( notamment par un fort diurétique et une forte hausse de tension provoquée) et la visite d’une femme docteur qui insistait fortement et longuement pour faire de l’euthanasie active. Il faut rappeler que tout ceci se déroule lors d’ une élection où mon père était candidat aux élections en 2006.

Accueil Vaud – Votations et élections – Votations cantonales du 23 septembre 2001

Votations cantonales du 23 septembre 2001 

Loi sur la Banque Cantonale Vaudoise (BCV) TRIDEL, installation d’incinération et de valorisation des déchets
Tous les documents concernant la BCV Tous les documents concernant TRIDEL
Résultats finaux

OUI NON % de OUI Taux de participation
33161 41206 44.6 21.3

Les résultats BCV en détail

Résultats finaux

OUI NON % de OUI Taux de participation
44141 30810 58.9 21.3

Les résultats TRIDEL en détail

Téléchargement des résultats :
Format Excel (132 ko)
Format texte (30 ko)
Format pdf  (32 ko)
Téléchargement des résultats :
Format Excel (132 ko)
Format texte (30 ko)
Format pdf  (30 ko)

Dernière mise à jour 23.09.2001 14:55 .
Le dossier oublié de l’anthrax, 18 septembre, date de la première attaque
N’oublions pas le dépouillement avec à Lausanne, une alarme grotesque, imprévue et ridicule à l’anthrax (sic) en 2001, avec le port obligatoire de masques à gaz par toutes les personnes en train de dépouiller les votes, ce qui a permis un remue-ménage propice à d’autres manipulations, soit un changement des urnes…qui méritent aussi une enquête, notamment à savoir quels étaient les objets soumis au vote à ce moment, c’était justement Tridel !
Voir le tableau Tridel ci-joint et les nombreuses communes où les tricheurs ont osé mettre plus de 90 % de oui à ce projet polluant et dangereux au milieu de Lausanne, ne respectant pas l’initiative des Alpes, avec des ordures venant notamment d’Italie, de France et d’Allemagne ( plus de 100’000 tonnes par année en tout….)

  1. François de Siebenthal: Elections…Fraudes trop faciles. Machines à 

    desiebenthal.blogspot.com/…/electionsfraudes-trop-faciles-…

    21 avr. 2012 – François de SiebenthalFraudes démocratiques, Tridel, dioxines et … desiebenthal.blogspot.com/…/fraudes-democratiques-tridel-dioxines.

  2. François de SiebenthalTridel avoue ses importations. Les 

    desiebenthal.blogspot.com/…/tridel-avoue-ses-importations-…

    18 janv. 2011 – Tridel intoxique ses fans et les usagers du M2 notamment avec ses feux d’ artifice… Depuis …. Votes sur les armes, fraudes massives en cours.

  3. François de SiebenthalTridel, importantes quantités de dioxines et 

    desiebenthal.blogspot.com/…/tridel-importantes-quantites-d…

    15 mai 2009 – Tridel Fumées noires à midi et pendant la nuit. Des habitants notamment de la tour de la Route  Posted by François de Siebenthal at 08:52:00 

  4. François de SiebenthalTridel, Gilly, incinérateurs incinératueurs 

    desiebenthal.blogspot.com/…/tridel-gilly-incinerateurs.html

    15 nov. 2010 – Tridel (VD), le plus récent incinérateur, pollue dix fois plus que Bienne ou Thoune, selon …. Posted by François de Siebenthal at 10:33:00 

  5. François de Siebenthal

    23 févr. 2012 – 2011 – François de SiebenthalTridel, 5 milliards de m3 de …… François de SiebenthalFraudes démocratiques, Tridel, dioxines et 

Le dossier oublié de l’anthrax, 18 septembre, date de la première attaque
Tous se souviennent des attentats terroristes du 11 septembre 2001, mais peu ont encore en mémoire les attaques à l’anthrax qui ont fait cinq morts au lendemain du massacre de septembre. Neuf ans plus tard, personne n’a été incarcéré en relation avec ces événements, et l’enquête piétine.

Les attentats

Des informations ont néanmoins été glanées par le FBI. L’une d’elles confirme que l’anthrax inséré dans les enveloppes provenait de la souche d’Ames, développée par l’Institut de recherche médicale pour les maladies infectieuses (US army’s medical research institute for infectious diseases), qui appartient à l’armée américaine. Cette souche a été distribuée à une quinzaine de laboratoires aux États-Unis et à une douzaine ailleurs dans le monde, à une époque où les mesures de sécurité n’étaient pas celles d’aujourd’hui. En utilisant une technique de datation au carbone, des experts du Lawrence Livermore National Laboratory ont réussi à démontrer que les échantillons utilisés en 2001 avaient été fabriqués un an plus tôt.

Selon les enquêteurs, les terroristes n’avaient pas l’intention de faire de nombreuses victimes. Les expéditeurs des lettres qui contenaient le bacille avaient pris soin de rédiger des conseils aux destinataires, suggérant même de prendre des antibiotiques. Ces fameuses lettres d’ailleurs témoignaient a priori d’une intervention étrangère; sur au moins l’une d’elles était écrit « Allah is Great », comme pour préciser l’origine ethnique des terroristes.

Précisons que les spores contenues dans les lettres ne possédaient pas toutes le même degré de pureté; les premiers échantillons étaient moins purs que les seconds, ce qui démontre que le ou les terroristes ont pu procéder à de nouvelles expériences de purification entre le 18 septembre, date de la première attaque, et le 9 octobre, date de la deuxième. Cette évidence a fait dire aux spécialistes que ceux qui ont manipulé le bacille du charbon et expédié les lettres aux personnalités américaines devaient avoir été vaccinés au préalable. Enfin, selon le FBI, les attentats à l’anthrax ont été planifiés bien avant ceux du 11 septembre.

50% de ton salaire aux plus riches …



Plus de 50% de nos revenus vont directement enrichir les actionnaires privés des banques …
Et cela ne fait réagir personne.
Il semble que personne n’essaye de comprendre l’arnaque.
Pas même les passionnés des nouvelles idées économiques (Gérard FoucherFrançois de SiebenthalBlaise RossellatÉtienne Chouard) ne semble aborder la question !

Et pourtant, si l’on veut une solution, comme par exemple celle proposée par l’ Initiative monnaie pleine, ne faudrait-il pas commencer par comprendre l’étendue de l’arnaque ?



Plus de 50% de ton salaire part chaque mois directement dans les poches des quelques plus riches …



Et ça ne fait réagir personne ?


—————————–
* Et en Suisse, grâce à nos superbes stratèges politiques, les allègements fiscaux pour dettes font que ces hypothèques durent très très longtemps !



Message de

Paroz Cedric à Cardiocratie



Il y a aussi le travail de Margrit Kennedy et Helmut Kreutz, que je présente régulièrement en conférence :


L’argent et ses intérêts, une croissance exponentielle
Connaissez-vous l’histoire du Cent de Joseph? Si à l’époque de la naissance du Christ, Joseph avait investi la masse d’un cent en or et qu’une banque lui avait accordé un taux d’intérêt annuel de 5%, 2000 ans plus tard, le cent lui aurait rapporté 967.000 milliards de lingots d’or pesant chacun autant que la Terre! (voir calcul ici) Le même calcul simple d’un euro-cent placé en l’an 0 avec un taux de 5% rapporte 2,5 x 10 Exp 40 euros en l’an 2000, soit 25.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000 ou encore 25 milliard, de milliard, de milliard, de milliard, de milliard… Joseph & Jésus multi-milliardaires! Les Grecs appelaient ça hybris, la démesure.




Comme pour le climat, la démographie ou l’extinction des espèces, nous sommes face à une croissance exponentielle, typique d’un système malade (cancer). La croissance exponentielle commence lentement pour ensuite s’incurver à un tel point qu’elle devient verticale. Comprendre la courbe exponentielle.
L’application d’intérêts composés (les intérêts des intérêts rapportent des intérêts) aboutit invariablement à ce type de courbe.

Par ailleurs, tout ce qui existe sur terre fini toujours par se dégrader, à dépérir. Par quelle alchimie, l’argent, non seulement ne dépérit pas, mais«gagne en valeur»? L’agent, déjà vecteur de tous les échanges et donc déjà pourvu de «supers-pouvoirs», se voit, en plus, décerné le pouvoir de gagner de la «valeur» avec le temps. Mieux que l’immortalité! Tout système fondé sur ce principe n’est pas viable sur le long terme. Si ce principe a pu perdurer, c’est uniquement parce qu’il nous restait du temps et de l’espace. Or, tout porte à croire que «la mondialisation à fait son temps».

Comment peut-on parler de développement DURABLE avec un tel système? D’autant que la croissance ne profite pas à la société mais a une minorité. Cfr. La Décroissance, l’Argent et Moi


Dans la nature, la croissance quantitative se limite à une certaine période, au bout d’un certain temps, la courbe s’infléchi pour développer une AUTRE croissance: une croissance QUALITATIVE!
Une croissance immatérielle plutôt que matérielle (Être ou avoir?)

Le jour où l’humanité aura compris cela, elle franchira un très grand pas.
La plus grande déficience de la race humaine réside dans son incapacité à comprendre la fonction exponentielle. [Albert A. Bartlett, physicien]

Un système vital, dogmatique et inégalitaire
Nous sommes dans l’héritage d’un passé qui est parvenu à rendre acceptable un abus. Il faut comprendre que nous sommes passés d’une monnaie marchandise à une monnaie dématérialisée. Quand la monnaie était une marchandise la confiance résidait dans la valeur de cette marchandise existante et l’intérêt représentait le loyer légitime dû au prêteur qui se privait de l’usage de cette “marchandise”. L’abus a commencé au moment où la monnaie a commencé à se dématérialiser, lorsque les banquiers se sont aperçus qu’ils pouvaient émettre plus de monnaie papier qu’ils n’avaient d’or en réserve. On sait que des crises sont survenues lorsque, la confiance étant ébranlée, les clients des banques sont venus en masse réclamer le remboursement de leur monnaie papier en or. Mais le processus de dématérialisation à poursuivi sa route et les banques centrales sont devenues une nécessité pour trois raisons principales :

* Créer aux yeux du public une institution assez crédible pour donner confiance dans un système qui ne reposait plus sur l’or (ancien objet de confiance)
* Contrôler le “marché” en réservant strictement le pouvoir d’émission monétaire (entreprise fort juteuse) aux banques
* Rendre légale la pratique consistant à émettre de la monnaie au dessus de la valeur de couverture.

Aujourd’hui, nous sommes dans un système monétaire totalement dématérialisé. Nous sommes en face d’une immense escroquerie, rendue légale par “héritage” mais non avouable, ni au public, ni même aux personnels des banques, car si elle était connue, la confiance, essentielle à la survie du système, s’effondrerait.

L’escroquerie ne réside pas dans le mécanisme de la création monétaire ex-nihilo (à partir de rien), il réside dans le fait qu’il est privatisé et qu’au lieu d’être au service de tous, il maintient le plus grand nombre sous dépendance d’une dette pour le seul profit de quelques uns. Cela n’est acceptable par personne, pas même par les agents bancaires qui n’ont aucune envie de se découvrir complices de cette escroquerie. Le système s’est donc organisé “plus ou moins consciemment” au fil du temps pour noyer le poisson aux yeux de tous, le rendre assez opaque et ambigu pour faire survivre artificiellement la seule pratique acceptable: celle de prêter l’argent qui existe avec un intérêt qui ne laisserait aux banques que la différence entre celui qu’elle verse au déposant et celui qu’elle encaisse de l’emprunteur. [par Philippe Derudder]

Livres

Helmut KREUTZ, Le syndrome de la monnaie
Internet
Helmut KREUTZ
Margrit KENNEDY

Etienne CHOUARD
André Jacques HOLBECQ, Philippe DERUDDER

Bernard LIETAER

La monnaie, à l’image des écosystèmes : plus de diversité S.V.P. !

Le Chiemgauer, une monnaie proche du citoyen

Jean-François NOUBEL

Open Money : bientôt chacun créera sa propre monnaie


Paul GRIGNON
Texte de la très controversée vidéo «Money as Debt».
Controversée sur le principe de création monétaire «ex-nihilo» mais pas sur le côté pervers et intrinsèquement inégalitaire de la pratique de l’intérêt sur capital.
Consulter aussi
ALOE (alliance pour une économie plurielle et solidaire)
money.socioeco.org/fr/ (devenu ALOE)

Éléments de réflexion sur la monnaie, l’argent, la richesse, la valeur(disponible en pdf ici)
L’argent n’est pas la valeur, il est la représentation subjective que nous en avons. La valeur est elle-même subjective. La valeur n’existe pas. C’est une notion abstraite propre aux sociétés humaines. C’est l’homme, dans son désir d’échange mais de manque de confiance en son prochain, qui à toujours éprouvé un besoin de comptabilité par la fixation d’une valeur d’échange commune. Un étalon valeur commun alors que la notion de valeur est subjective, n’est-ce pas contradictoire ? Toute l’économie est pourtant fondée sur la quantification de la valeur. Toute la science économique est caractérisée par la conviction de l’existence de la valeur et la quantification de celle-ci. Attardons nous donc à cet immense paradoxe des toutes sociétés fondées sur un référentiel commun pour l’échange. Mais gardons bien à l’esprit qu’il n’y aura jamais d’échange plus juste et honnête que celui qui s’opère selon les modalités et vecteurs de ceux qui participent à cet échange.
La “monnaie” est un mélange conceptuel formulé la première fois par Aristote. Une monnaie unique, centralisée et monolithique ne peut avoir d’existence stable pour trois raisons. 1. Une raison structurelle provenant de la centralisation et donc l’absence d’alternative permettant au système de retomber sur ses pattes en cas de problème (résilience). 2. Une raison humaine liée à nos limites de perceptions dans l’espace et le temps. Les dommages collatéraux liés aux activités économiques ne sont donc pas perçus de la même manière lorsqu’ils se produisent loin ou dans le futur. 3. Et enfin, le caractère intrinsèquement contradictoire de deux des trois fonctions de la monnaie : échange et  réserve de valeur. La fonction d’échange suppose un intérêt négatif pour promouvoir la fonction de circulation. La fonction de réserve de valeur suppose un intérêt positif pour promouvoir la fonction d’épargne et de prévoyance(2).
La troisième fonction communément admise est la fonction d’étalon valeur avec la recherche d’équité dans l’échange. Le capitalisme a cette prétention. Est-il plus éthique? Est-ce que n’importe quelle comptabilité ne risquerait pas de nous mener à la même naturalisation de l’exploitation ?(1)
Si Aristote avait dit ; “il faut une diversité de monnaies” pour gérer l’économie, il aurait vu juste: des monnaies d’échange aux côtés de monnaies de réserve, des monnaies locales aux côtés de monnaies internationales. Donc une “monnaie” remplissant correctement les trois fonctions n’existe pas et n’existera jamais.
Par ailleurs, 80% de la “valeur ajoutée” est immatérielle (cf. observatoire de l’immatériel) et représenter l’immatériel par du matériel (monnaie marchandise) est un non-sens conceptuel. Lorsque je vends un bien, je dois m’en séparer, ce qui n’est matériellement pas possible pour une idée ou un concept.
L’argent n’est pas produit dans les entreprises en même temps que les biens et services, il est produit dans les banques suite à une demande de crédit à rembourser avec intérêts. Tous les agents économiques (Banque, État, Entreprise, Citoyen) doivent rembourser leur emprunt avec intérêt. Le système est donc juste? Pas vraiment car le taux d’intérêt appliqué varie selon les agents économiques: de 0 à 4% pour les banques et les États (0% droits de tirage spéciaux), de 2 à 20 % pour les États et les grandes entreprises et de 4 à 250% pour les petites entreprises, les pauvres et les particuliers.
 « Chaque somme que nous payons comprend une part d’intérêt » et au final, « en Allemagne, les intérêts représentent 12% du coût des déchets, 38% dans le prix de l’eau et 77% dans les prix de location des logements publics. L’intérêt bancaire représenterait en moyenne 30 à 40% du prix des produits hors taxes»(3)
« Si on répartit la population allemande en dix groupes, on constate que chaque groupe reçoit et paie des intérêts. Par contre, 10% de la population reçoivent la quasi-totalité des intérêts, alors que 80% de la population paient deux fois plus d’intérêts qu’ils n’en reçoiventLa somme redistribuée aux détenteurs de plus 500.000€ de patrimoine représente un milliard d’euros par jour ».(3)
Cette différenciation de taux d’intérêt réalise un transfert permanent de “richesses” de la base (travail) au sommet (capital) selon l’actuelle hiérarchisation pyramidale de la société fondée sur le principe de l’argent roi (égoïsme, avidité, possessivité).
En dehors de toute considération sur l’appartenance du pouvoir de création monétaire à l’État ou aux banques(4), la différenciation des taux d’intérêt implique des inégalités de traitement. L’intérêt est-il légitime? Est-il normal que l’argent fasse des petits tout seul sous prétexte que celui qui en possède et en prête prend un risque ou s’en prive? D’autant plus que sans ajustements, cette somme d’intérêts additionnels à rembourser (obligation légale) est à la base de l’instabilité de notre système monétaire.
Les banques créent en effet l’argent nécessaire aux emprunts (argent-dette créé sur base de demande de création ou d’obtention de biens et services monnayables) mais elles ne créent pas l’argent nécessaire au remboursement des intérêts de ces mêmes emprunts. D’un point de vue global, puisque l’argent des intérêts n’existe pas dans la masse monétaire existante, d’autres agents économiques sont bien obligés de contracter d’autres emprunts pour venir combler le manque de liquidités nécessaire au   remboursement d’intérêts. A cause de l’absence d’argent nécessaire aux remboursements des intérêts, les emprunts appellent les emprunts et la dette de tous les agents, sauf les plus riches, ne fait qu’augmenter. Le montant d’argent dû aux banques excédera toujours le montant d’argent disponible en circulation. C’est une des raisons pour laquelle l’économie subit toujours une certaine inflation. Si nous parvenions à correctement corréler l’approvisionnement monétaire à l’approvisionnement en biens et services à l’économie, il n’y aurait pas d’inflation en dehors de problèmes conjoncturels et de lenteur d’adaptation de la demande.
Une économie saine est une économie qui fournit autant d’argent qu’il existe de bien et services en circulation. Pour ce faire, il faudrait, dès aujourd’hui, nous atteler à un rapprochement aussi rapide que progressif entre la fonction de production des biens et services et la fonction de production monétaire(5).
La proposition de la New Economic Foundation en Angleterre(6) et du mouvement duSociétalisme en France(7) consiste à tendre progressivement vers un organisme monétaire public indépendant qui deviendrait la quatrième branche de pouvoir au même titre que l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Un organisme transparent parfaitement informé de la croissance et de l’état de l’économie afin d’émettre autant d’argent qu’il y a de biens et services produits. Cet argent pourrait même demander un intérêt s’il est pris en compte dans l’émission de masse monétaire et s’il est d’utilité publique (fonctionnement du système).
Cette réforme n’est bien sûr pas incompatible avec le principe de diversification, régionalisation, territorialisation, responsabilisation et d’appartenance de systèmes monétaires alternatifs et complémentaires proposés et documentés par Bernard LIETAER(8) et Margrit KENNEDY(3) dans leur dernier livre “Monnaie Régionales”(9). Autant de projets monétaires diversifiés sont autant de chances de rattrapage de l’économie en cas de mauvaise de gestion de l’un ou l’autre système de valeur. La diversité est gage de résilience et de durabilité.
  
NOTES:
(3) www.margritkennedy.de Margrit KENNEDY, www.lesyndromedelamonnaie.fr Helmut CREUTZ
(5) “Dividende monétaire” ou “Credit social”: théorie économique développée par Clifford Hugh DOUGLAS: http://economiedistributive.free.fr/ http://www.creationmonetaire.info/
(9) Monnaies régionales : De nouvelles voies vers une prospérité durable. Editions Charles Léopold Mayer. 242 p.

François de Siebenthal: Qui sont les vrais profiteurs ? Trop, c’est trop.

desiebenthal.blogspot.com/2009/12/qui-sont-les-vrais-profiteurs-trop-cest.html

30 déc. 2009 – De façon générale, Helmut Creutz et M. Kennedy nous démontraient, chiffres et tableaux à l’appui, que plus de 40% des coûts proviennent des …

François de Siebenthal: Projet de loi d’application de monnaie-pleine

desiebenthal.blogspot.com/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

4 déc. 2015 – Remarques et améliorations à siebenthal at gmail . com ou ++ 41 21 652 …… HelmutCreutz pourtant démontre l’horreur économique des taux …

François de Siebenthal: Voleurs de foules, voleurs de poules par …

desiebenthal.blogspot.ch/2009/08/voleurs-de-foules-voleurs-de-poules-par.html

20 août 2009 – De façon générale, Helmut Creutz et M. Kennedy nous démontraient, chiffres et tableaux à l’appui, que plus de 40% des coûts proviennent des …

François de Siebenthal: TAHRIR, PUERTA DEL SOL, BELLECOUR

desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/tahrir-puerta-del-sol-bellecour.html

25 mai 2011 – selon Helmut Creutz, car les taux d’intérêt volent beaucoup de productivité partout. Comment pouvons-nous faire une telle banque?



François de Siebenthal: L’ écart entre les prix et le pouvoir d’achat

desiebenthal.blogspot.com/2017/01/l-ecart-entre-les-prix-et-le-pouvoir.html

25 janv. 2017 – L’ écart entre les prix et le pouvoir d’achat est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts composés exponentielles, …

François de Siebenthal: Solutions économiques pour les plus pauvres.

desiebenthal.blogspot.ch/2009/11/solutions-economiques-pour-les-plus.html

6 nov. 2009 – La seconde partie de l’article, publiée dans l’édition Août-Septembre, traitait en détail du diagnostic de la déficience du pouvoir d’achat des …


François de Siebenthal: Les grandes fortunes et même les autorités …

desiebenthal.blogspot.com/2009/01/les-grandes-fortunes-et-mme-les.html

14 janv. 2009 – Margrit Kennedy(lien en allemand et anglais), architecte allemande, est une de peu de personnes dans le monde qui ont jamais essayé de …

François de Siebenthal: Libérer l’argent de l’inflation et des taux d …

desiebenthal.blogspot.com/2015/07/liberer-largent-de-linflation-et-des.html

26 juil. 2015 – par + MARGRIT KENNEDY + http://www.kennedy-bibliothek.info/data/bibo/media/GeldbuchFranzoesisch.pdf. Créer un moyen d’échange que …


Hildebrand à Lausanne

M. P. Hildebrand, membre du groupe suspect des Thirty, comme M. Draghi !


https://fr.wikipedia.org/wiki/Group_of_Thirty

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hildebrand.png#/media/File:Hildebrand.png

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/entretien-avec-philipp-hildebrand-vice-president-de-blackrock?id=8500480

https://www.rts.ch/play/tv/pardonnez-moi/video/philipp-hildebrand?id=8512353

Darius Rochebin reçoit Philipp Hildebrand, banquier suisse et ex-président de la BNS.


Blackrock ?


François de Siebenthal: 600 milliards cachés dans la comptabilité de …

desiebenthal.blogspot.com/2016/04/600-milliards-caches-dans-la.html

30 avr. 2016 – Hildebrand: Ce sont tous types d’investisseurs. La plupart de nos grands clients institutionnels comprennent des compagnies d’assurance, …


François de Siebenthal: 01/04/16

desiebenthal.blogspot.com/2016_04_01_archive.html

30 avr. 2016 – M. Hildebrand, BlackRock vous permet de gérer de grands clients … François deSiebenthal: Vote électronique douteux et non secret, votons …

François de Siebenthal: BlackRock conseille la BNS RTS 19h30 2013 …

desiebenthal.blogspot.com/2016/06/blackrock-conseille-la-bns-rts-19h30.html

13 juin 2016 – Image des rings burgondes. Donner à chaque souverain, le peuple est le souverain en Suisse, sa part des créations monétaires volées …

La BNS pollue autant que toute la Suisse

Écologie et création monétaire.

Lettre ouverte à la Direction générale de
la Banque Nationale Suisse (BNS)

Pour une exclusion
des investissements dans les entreprises fossiles.
Un rapport des Artisans de la Transition publié
récemment[1]
démontre que le portefeuille d’actions d’entreprises côtées en Bourse aux
Etats-Unis détenu par la BNS est investi à 10,8 % dans l’industrie fossile. Si
on attribue les émissions de
CO2 causées
par ces entreprises proportionellement à ces actions américaines, la BNS est
responsable d’une quantité de gaz à effet de serre avoisinant celle des
émissions annuelles de la Suisse entière.
Avec ces
investissements la BNS finance l’exploration, la mise en valeur et l’extraction
de nouveaux gisements de charbon, de pétrole et de gaz naturel. Cela induit
davantage d’émissions de
CO2.
La présente politique de placements de la
BNS n’est pas cohérente avec l’Accord de Paris sur le climat de 2015. Elle est
en contradiction avec l’objectif de rendre les flux financiers compatibles avec
la limitation du réchauffement à bien au dessous de 2°C.
La BNS doit conduire ses activités dans
l’intérêt général du pays[2].
Or, le rapport des climatologues suisses[3]
de 2016 montre que notre pays subira un réchauffement deux fois plus fort que
la moyenne mondiale. Les conséquences pour l’économie, l’environnement et la
santé pourraient être graves. Les investissements de la Banque Nationale dans
les énergies fossiles vont donc à l’encontre des intérêts généraux de la
Suisse.
En septembre 2016, la conseillère fédérale
Doris Leuthard a demandé aux investisseurs de déterminer les émissions de CO2  générées par leurs placements[4].
Grâce au rapport mentionné, les émissions de CO2 du portefeuille des
actions de la BNS aux Etats-Unis sont maintenant connues. Elles sont une menace
pour le climat global et pour notre pays.
De surcroît elles
sont en contradiction avec les directives de placements de la BNS excluant les
investissements dans les entreprises causant de manière systématique de graves
dommages à l’environnement[5].
Les placements dans les entreprises fossiles disposant des plus grandes
réserves de charbon, pétrole et gaz naturel[6],
ainsi que dans celles actives dans l’extraction de gaz de schiste et très
impliquées dans le charbon[7]
causent de manière systématique de graves dommages à l’environnement au niveau
global comme en Suisse.
Le rapport mentionné met en évidence la
simplicité et le coût modeste d’une détermination des émissions de CO2  du portefeuille. La mise en route d’un
scénario de sortie aboutissant à l’exclusion totale de ces entreprises fossiles
et à leur substitution avec des placements plus compatibles avec le climat ne
demande qu’un effort[8]
minime.
Les personnes et organisations signataires
demandent à la BNS de:
     déterminer et publier les émissions de CO2  du portefeuille investi globalement,
    
développer un scénario de
sortie aboutissant à l’exclusion de tous les investissements dans les
entreprises qui sont de façon prouvée les plus grands pollueurs, à savoir
celles avec les plus grandes réserves de charbon, pétrole et gaz naturel6,
ainsi que celles actives dans l’extraction de gaz de schiste et très impliquées
dans le charbon8.
Signataires:
Personnalités du monde de l’éducation et
de la science, de diverses communautés religieuses, d’ ONG actives pour le climat
et l’environnement, d’ anciens membres du Parlement fédéral, etc.
Liste actualisée le 01.04.2017:
Dr. Christoph Albrecht, Leiter des
Jesuiten-Flüchtlingsdienstes, Schweizer Jesuiten
Markus Allemann, Co-Geschäftsleiter
Greenpeace Schweiz
Prof. Adrian Altenburger, Leiter Institut
für
Gebäudetechnik und Energie, Dept. Technik und
Architektur, Hochschule Luzern
Prof. Dr. Christian Arnsperger,
Géographie et durabilité, Faculté des géosciences et de l’environnement,
Université Lausanne
Jacqueline Badran, Nationalrätin SP ZH,
Mitglied
Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung
und Energie
UREK-N, Unternehmerin
Prof. Dr. Christophe Ballif, Directeur du
Laboratoire de Photovoltaique, EPFL Lausanne
Prof. Dr. Andrea Baranzini, Economie politique, Haute Ecole de Gestion, Genève, HES-SO Genève
Prof. Dr. Thomas Beschorner, Direktor Institut für Wirtschaftsethik, Universität St.Gallen
Pfr. Lic. theol. Sabine Boser,
Hochschulseelsorge „Horizonte“ Universität Luzern
Prof. Dr. Dominique Bourg, Géographie et
durabilité, Université Lausanne
Prof. em. Dr. Pierre Bühler, Theologie,
Universität Zürich
Cécile Bühlmann, Präsidentin des
Stiftungsrates von Greenpeace, Alt Nationalrätin Grüne LU
Prof. Dr. Paul Burger, Head
Sustainability Research Group, Departement of Social Science, Universität Basel
Dr. iur. Elisabeth Bürgi, Entwicklungsrecht
und Völkerrecht, Interdisziplinäres Zentrum für Nachhaltige Entwicklung und
Umwelt, Universität Bern, Vizepräsidentin Brot für Alle
PD Dr. Matthias Bürgi, Leiter
Landschaftsdynamik, Eidg. Forschungsanstalt WSL
Marcos Buser, Geologe und
Sozialwissenschafter, Experte für Entsorgung und Endlagerung
Prof. em. Dr. François Cellier,
Computerwissenschaften, ETH Zürich
Dr.
Isabelle Chevalley, Conseillère nationale vert’libérale VD, Membre Commission
de la science, de l’éducation et de la culture SCEC-N, Présidente Suisse-Éole
Prof. Dr. Mark Chesney, Head of Dept of
Banking and Finance, Universität Zürich
Dr. Katharina Conradin, Geschäftsleiterin
mountain wilderness, Präsidentin Internationale Alpenschutzkommission CIPRA
Dr.
Michael Dittmar, Institut für Teilchenphysik, Mitautor Zukunftsblog, ETH Zürich
Prof.
Dr. Thomas Dyllick, Direktor Institut für Wirtschaft und Ökologie, Delegierter
für Verantwortung und Nachhaltigeit, Universität St. Gallen
Prof. Dr. Matthias Finger, Management of
Network Industries, EPFL Lausanne
Dorothea Forster, Präsidentin Evangelischen
Frauen Schweiz EFS
Chloé Fra, Membre du collectif Assemblée
des Actionnaires Actifs Positifs AAA+ de la BNS
Dr. sc. nat. ETH Claudia Friedl, Nationalrätin
SP SG, Mitglied Aussenpolitische Kommission APK-N, Umweltnaturwissenschafterin
Dr. Thomas Frölicher, Dozent, Ozeanograph,
Umweltphysik, ETH Zürich
Dr. h.c. Remo Galli, Alt-Nationalrat CVP BE, Vorstandsmitglied aquaviva (vorm. Rheinaubund,
für dynamische Gewässer)
Prof. Dr. Hubert Girault, Electrochimie
Physique et Analytique, EPFL Valais
Prof. Dr. Laurent Goetschel,
Politikwissenschaft, Universität Basel, Direktor Schweizerische
Friedensstiftung Swisspeace
Dr. Stefan Grotefeld, Titularprofessor für
Systematische Theologie (Ethik), Universität Zürich
Prof. Sébastien Guex, Histoire contemporaine, Faculté des Lettres, Université Lausanne
Dr. med. Paul Günter, Alt-Nationalrat SP
BE, ehem. Chefarzt Spital Interlaken
Prof. Dr. Anton Gunzinger, Unternehmer und
Dozent Informationstechnologie und Elektrotechnik, ETH Zürich

Prof. em. Dr. Heinz Gutscher, Chair ProClim,
SCNAT
(Akademie der Naturwissenschaften Schweiz),
Sozialpsychologie, Universität Zürich
Thomas Hardegger, Gemeindepräsident
Rümlang, Nationalrat SP ZH, Mitglied Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen
KVN-N, Mitglied Alpenrat/Alpen-Initiative
Prof. Dr. Janet Hering, Umweltchemie
und -Biochemie, Direktorin Wasserforschungsinstitut EAWAG
Beat Jans, Nationalrat SP BS, Mitglied
Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-N
Prof. TP em. Helmut Kaiser, Sozial- und
Wirtschaftsethik Universität Zürich, Betreiber Plattform Argument Ethik, gew.
Pfarrer in Spiez
Dr. med. Peter Kälin, Präsident
Ärztinnen und Ärzte für Umweltschutz AefU
PD Dr. Thomas Kesselring, Universität Bern,
vormals Prof. für Ethik und Philosophie, Pädagogische Hochschule Bern &
Universidade Pedagógica, Moçambique
Prof. h.c. Peter Knoepfel, Politiques publiques et durabilité, Institut de hautes études en
administration publique, Université Lausanne
Prof. Dr. Christoph Küffer,
Siedlungsökologie, Hochschule Rapperswil, Integrative Biologie, ETH Zürich
Jean-Claude Lalou, Co-président des
Grand-parents pour le climat, Président d’honneur de la Société suisse de
spéléologie
Prof. em. Dr. Wolf Linder,
Politikwissenschaften, Universität Bern
Prof. Dr. Ulrike Lohmann,
Atmosphärenphysik und Klima, ETH Zürich
Anne Mahrer, Ancienne conseillère
nationale Les Verts GE, Co-présidente Ainées pour la protection du
climat/Klimaseniorinnen
Yvan Maillard Ardenti, Dipl. sc. nat
ETH Zürich, Chargé de programmes chez Pain pour le Prochain, Vice-président des
Artisans de la Transition
Laurence Martin-Monod, Co-présidente
Grand-parents pour le climat
Nadine Masshardt, Nationalrätin SP BE,
Mitglied Staatspolitische Kommission SPK-N
Dr. phil. Carola Meier-Seethaler,
Philosophin und Psychotherapeutin, Buchautorin
Rudolf Meyer, Ehrenpräsident Actares,
actionnariat responsable/AktionärInnen für nachhaltiges Wirtschaften
Markus Mugglin, Journalist und Ökonom,
Buchautor
Verena Mühlberger, Co-Geschäftsleiterin
Greenpeace Schweiz
Prof. em. Dr. Hans-Peter Müller,
Ethnologie, Universität Zürich
Martina Munz, Nationalrätin SP SH,
Mitglied Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur (WBK-N)
Prof. em. h.c. Jacques Neirynck, Sciences et techniques de l’ingénieur, EPFL Lausanne, Ancien conseiller
national et député au Grand conseil vaudois, PDC
Prof. Dr. med. Andreas Nidecker, Radiologie, Universität
Basel,
Vorstand & Past President PSR/IPPNW
(Ärztinnen für Soziale Verantwortung / Internatl. Aerzte zur Verhütung des
Atomkriegs) Schweiz, Vorstand & Past President sun21
Prof. Dr. Henrik Nordborg, Institut für
Energietechnik, Hochschule Rapperswil HSR
Roger Nordmann, Conseiller
national PS VD, membre de la Commission Environnement, énergie et aménagement
du territoire (CEATE-N), Président de swissolar (l’association suisse des
entreprises de la branche).
Eric Nussbaumer, Nationalrat SP BL,
Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-N
Dr. Boris Orlowsky, Senior Consultant
Climate Change and Data Analysis climate-babel.org, Senior Advisor Climate
Change Adaptation, CARITAS
Prof. Dr. Anthony Patt, Klimaschutz und
-anpassung, Vorsteher Institut für Umweltentscheidungen, ETH Zürich
Fabio Pedrina, Ex Consigliere nazionale
PS TI, Presidente onorario Iniziativa delle Alpi/Alpen-Initiative
Vroni Peterhans-Suter,
Vorstandsmitglied Schweizerischer Katholischer Frauenbund SKF und
Vorstandsmitglied/design. Präsidentin Oeku/oeco Kirche und Umwelt
Marco Piffaretti, Elektromobilität-Pionier,
Owner Protoscar SA “CleanCar Shapers”
Jon Pult, Präsident Alpen-Initiative,
Grossrat Graubünden, SP
Prof. Dr. Martine Rahier, Institut de
Biologie, Université Neuchâtel, Membre du conseil de fondation du WWF
Prof. Dr. Martine Rebetez, Climatologie
appliquée, Université Neuchâtel, Senior Scientist Eidg. Forschungsanstalt für
Wald, Schnee und Landschaft WSL
Matthias Reynard, Conseiller national
PS VS, Membre du Comité Initiative des Alpes, Président de l’Union syndicale
valaisanne
Prof. Urs Rieder, Vizedirektor Hochschule Luzern – Technik & Architektur
Dr. Ueli Rippmann, Vorstandsmitglied
aquaviva (vorm. Rheinaubund, für dynamische Gewässer), Inhaber bachundfluss.ch
Büro für Gewässerökologie und Fischbiologie
Dr. Dominic Roser, Lehr- und
Forschungsrat für Umwelt- und Wirtschaftsethik, Institut interdisciplinaire
d’éthique et des droits de l’homme, Université Fribourg
Prof. Dr. Sergio Rossi, Chaire de
macroéconomie et d’économie monétaire, Université Fribourg
Prof. em. Dr. Hans Ruh, ehem. Direktor
Institut für Sozialethik, Universität Zürich
Regula Rytz, Nationalrätin Grüne BE,
Präsidentin Grüne Schweiz, Mitglied Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen
(KVF-N)
Lic. theol. Andreas Schalbetter,
Schweizer Jesuiten, Hochschulseelsorge „Horizonte“ Universität Luzern
Kurt Schmid, Stiftungsratspräsident WWF
Schweiz, Social Entrepreneur, Präsident der Stiftung Domicil
PD Dr. Irmi Seidl, Leiterin Wirtschaft- und Sozialwissenschaften Eidg. Forschungsanstalt WSL, Dozentin
Ökologische Ökonomik ETH Zürich / Universität Zürich
Silva Semadeni, Nationalrätin SP GR,
Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-N
Prof. Dr. Didier Sornette, Entrepreneurial Risks, Management, Technology and Economics, ETH
Zürich
Eric Sottas, Vice-président
Conseil de fondation Fastenopfer/Action de Carême; ancien directeur et
fondateur de l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture)
Prof. em. Dr. Hans Stalder,
Anciennement chef de service du Département de Médecine communautaire des HUG,
Genève.
Sara Stalder, Geschäftsleiterin
Stiftung für Konsumentenschutz
Peter Stutz, Inhaber “Alles wird
gut Solar GmbH”, Co-Präsident NWA Schweiz, Co-Präsident Allianz
Atomausstieg Schweiz, Stiftungsrat Schweizerische Energiestiftung
Prof. em. Dr. Jakob Tanner,
Forschungsstelle für Sozial- und Wirtschaftsgeschichte, Universität Zürich
Prof. Dr. Philippe Thalmann, Economie
de l’environnement, EPFL Lausanne
Verena Tobler Linder, Psychologin und Ethnologin, Kernkultur Interkulturelle Integration –
Transkulturelle Kommunikation
Prof. em. Dr. Peter Ulrich, Gründer und ehem. Direktor
Institut für Wirtschaftsethik, Universität St. Gallen, ehem. Vorsitzender des
Ethikkomitees der “Prime Values” Ethikfonds (Hauck & Aufhäuser
Schweiz)
Thomas Vellacott, CEO WWF Schweiz, Mitglied
der Kommission für Wirtschaftspolitik des
Eidgenössisches
Departementes für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF)
Prof. em. Mario von Cranach,
Psychologie, Universität Bern
Dr. med. Martin
Vosseler, Initiant PSR/IPPNW Schweiz, Mitgründer sun21,
Solarkatamaran-Atlantikquerer
Prof. em. Dr. Heinz Wanner, Oescher
Centre for Climate Change Research, Universität Bern
Prof. Dr. Florian Wettstein, Direktor
Institut f. Wirtschaftsethik, Universität St.Gallen, Stiftungsrat Brot für Alle
Prof. h.c. Dr. Walter Wildi, Géologie,
Université de Genève, Experte für Entsorgung und Endlagerung
Rosmarie Wydler-Wälti, Co-Präsidentin
Klimaseniorinnen/Ainées pour la protection du climat
Roberto Zanetti, Ständerat SP SO, Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-S
Emil Zopfi, Schriftsteller
Une action coordonnée par l’Alliance
climatique suisse



http://www.alliance-climatique.ch/

Alliance climatique Suisse
c/o Alliance Sud
Monbijoustrasse 31
3011 Berne

Lundi à vendredi

+41 76 580 44 99

team@klima-allianz.ch


[2]    Loi
sur la Banque nationale, art. 5, al. 1
[3]    Coup de
projecteur sur le climat suisse
(2016), Académie suisse des sciences naturelles SCNAT
[6]    Carbon
Underground 200TM
,
Fossil Free Indexes LLC (actualisé périodiquement)

Revenu universel en Suisse, comme au Koweït…






M. T. Jordan, le 

président de la Direction générale de la BNS à Zurich

 BNS = Banque Nationale Suisse, a obtenu l’accord de la 


Direction générale de la BNS

Autres Membres de la Direction générale:


Fritz Zurbrügg, vice-président de la Direction générale, Berne


Andréa M. Maechler, membre de la Direction générale, Zurich

La BNS injecte au moins un milliard directement et immédiatement dans l’économie suisse par un QE1, un Quantitative Easing ou assouplissement quantitatif sous forme d’un dividende, alias revenu universel ou revenu de base, directement aux habitants de la Suisse, comme au Koweït, au Quatar, en Iran ou en Alaska.




Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot » 
selon Victor Hugo…

« … encore faut-il qu’elle le dise »…

selon Denis de Rougemont 

dans son livre 
La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux.
Nous le disons 🙂
 … ci-dessous…


L’exemple suisse qui fonctionne déjà et qui va encore être amélioré par www.monnaie-pleine.ch

Bilan de la BNS à fin février, de 2001 à 2017
Actif / Passif de la Banque Nationale Suisse, BNS.

Total du bilan 725’200.3 en millions, donc plus de 725 milliards.

Si on se distribue ce montant à  7 millions de suisses, ceci représente un capital de près de Fr 100’000 Francs suisses ou Euros  par personne, y compris les bébés suisses.

Cette distribution relancerait toute l’économie, on pourrait aller en dépenser une partie par exemple pour des vacances en Grèce, les francs reviendraient en Suisse pour nos PME qui exporteraient en Grèce, donc une bonne relance.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/07/liberer-largent-de-linflation-et-des.html

C’est quand même mieux que de soutenir le $ et l’ € et diluer les francs suisses, donc affaiblir notre pouvoir d’achat et provoquer une inflation réelle ( Lamal, immobilier), par centaines de milliards ( bientôt mille milliards, sic…), montants qui reviennent en Suisse pour acheter et contrôler nos meilleures entreprises, qui partent en délocalisation sous d’autres cieux et dans les mains de capitalistes qui ne sont pas suisses, et qui fomentent des guerres atroces !

Hollande l’a compris il y a quelques jours…

Il faut non seulement un revenu universel mais aussi un capital universel… Tous capitalistes, on peut enfin se distribuer les fruits des robots…
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/manque-de-pouvoir-dachat-obsolescence.html?m=0


LA ROBOLUTION EST EN MARCHE !

Pour les journalistes, embargo de cette nouvelle, ce soir, dès 18h00. merci


Conférence de presse où il sera répondu à toutes les questions à 18h00 à l’Hôtel Bellevue de Berne, 
https://www.bellevue-palace.ch/en
avec buffet dinatoire qui suivra.
Inscriptions gratuites obligatoires pour toute personne intéressée  avec noms et prénoms sur edsa@sunrise.ch

Vu les excellents résultats de la Banque nationale suisse et du pays tout entier, pour supprimer les intérêts négatifs et leurs conséquences néfastes pour les rentiers et pensinnées âgés en Suisse et pour affaiblir le franc suisse qui est trop fort par rapport à toutes les autres monnaies mondiales, la BNS versera au moins de un à dix milliards de Francs aux peuples suisses chaque année et le même montant aux cantons et communes suisses.

Ceci est rendu possible par la fondation d’une Coopérative bancaire intégrale citoyenne et donc une dissolution de l’actuelle Société Anonyme BNS S.A.

L’actuelle BNS S.A. perd des milliards au profit des banques commerciales qui ont le monopole des créations monétaires par les crédits à intérêts composés exponentiels.

La reprise de la souveraineté monétaire profitera à tous, le seigneuriage doit nous être distribué de manière égale, ce n’est que justice, nous sommes le Souverain.

Nous avons donc dès le premier mai de cette année 2017:
Une coopérative bancaire intégrale suisse citoyenne avec:
Une structure familiale, communale, cantonale, et fédérale.
La fin des monnaies-dettes impossibles dans la durée. De simples écritures sans taux d’intérêts
Un compte gratuit et régulièrement alimenté chaque mois au moins par personne.
Plus besoin d’ouvrir un compte coûteux dans une banque commerciale risquée.
Une sécurité totale
Une simplification
Une égalité totale
Une distribution automatique des créations monétaires en milliards de francs suisses aux personnes, ce qui relancera l’économie et les robots, nos esclaves modernes, par la robolution.

Unis, un pour tous, tous pour un !


Chaque personne habitant la Suisse recevra proportionnellement ce montant sur un compte automatiquement ouvert à la BNS à son nom, dès sa conception.
Le contrôle des habitants a déjà fourni les noms et adresses de tous les habitants de la Suisse.
Les parents sont priés de signaler immédiatement par écrit, si possible dès la conception, les prénoms de leurs enfants avec un certificat médical de grossesse à la succursale de la BNS dans son Canton ou à sa banque cantonale. Le montant sera versé chaque mois automatiquement aux parents et aux enfants.





Ce projet a été préparé lors de l’ assemblée générale de la banque nationale suisse ( voir les vidéos ci-dessous, un respect admirable de toutes les règles suisses …




L’ assemblée générale de la BNS… 

Art. 36, alinéa f. ( oublié par le Président et la direction ! ).

 … peut soumettre au Conseil fédéral, à l’intention de l’Assemblée fédérale, des propositions de révision de la présente loi ou de liquidation de la Banque nationale.




Heure, min
01:21:54
01:23:15
01:21
François de Siebenthal: Vote électronique …




Le Président de la BNS Jean Studer confirme

Confirmé par Me Patrick Dimier plus tard dans la même vidéo en 3 langues !

https://www.youtube.com/playlist?list=PLYVUaeJf8OAAZZpO0Eq1Smzwd4LPh6C9s


Dix demandes déposées …

« … elle ( l’Assemblée Générale ) peut soumettre au Conseil fédéral, à l’intention de l’Assemblée fédérale, des propositions de révision de la présente loi ou de liquidation de la Banque nationale.” 

Ceci est exactement ce à quoi sont destinées les dix demandes., à savoir un changement dans la Loi sur la Banque Nationale…



  Art. 36 Attributions
L’assemblée générale a les attributions suivantes:

a.
elle élit cinq membres du conseil de banque;
b.
elle élit l’organe de révision;
c.
elle approuve le rapport annuel et les comptes annuels;
d.
elle décide de l’affectation du bénéfice porté au bilan;
e.
elle donne décharge au conseil de banque;
f.
elle peut soumettre au Conseil fédéral, à l’intention de l’Assemblée fédérale, des propositions de révision de la présente loi ou de liquidation de la Banque nationale.





Ce cadeau est une réaction au scandale que la BNS a des milliards dans les armes nucléaires US

BanquesLa banque centrale a visiblement accru ses participations dans au moins 14 entreprises fabriquant des armes nucléaires.


et le coeur du sujet…

“Un émetteur de titres publiquement cotés a l’obligation légale de publier toutes ses créations d’actions. Or, les créateurs d’unités monétaires, de titres monétaires, sont les seuls à n’avoir aucune obligation de publication.”
M. Bernard Dugas


http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/05/cooperatives-bancaires-la-suisse.html

Ceci est la solution à la méga crise financière qui se profile à l’horizon: achetez du foncier pour transformer votre épargne constituée de fausse monnaie scripturale bancaire en biens tangibles via une coopérative citoyenne… 

Blaise.

Coopératives intégrales avec créations monétaires locales, monnaies libres.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

Les 10 propositions de décision pour l’Assemblée générale de la BNS du 29 avril 2016 imaginées avec bienveillance dans les Salons du Général Dufour par notre collectif AAA+ d’actionnaires sont des solutions possibles à toutes les crises financières mondiales. La Suisse peut et doit devenir un modèle pour le monde.
Pour que la BNS protège efficacement l’appellation «franc suisse» (CHF)!

Pour que la BNS applique la définition des banques en tant que pratiquantes exclusives du dépôt de la monnaie légale «franc suisse»(CHF).
Pour que chaque citoyen suisse qui le demande puisse disposer d’un compte de virement à la BNS, comme les employés de la BNS.
Pour que la BNS mesure et publie le cumul de la création d’unités monétaire distinctement du stock d’unités monétaires.
Pour que la BNS explicite, formalise et publie la méthode de calcul du taux de change de la monnaie légale «franc suisse» (CHF) par rapport aux devises internationales.
Pour que la BNS sépare sa comptabilité interne de la comptabilité de la monnaie légale suisse, comme pour des «actifs sous gestion».
Pour que la BNS étende et applique effectivement la «Charte de la BNS sur l’environnement» pour toutes ses activités y compris lors de ses placements.
Pour que chaque actionnaire qui le demande puisse accéder au registre des actionnaires et puisse recevoir le procès-verbal de l’Assemblée Générale.
Pour que chaque citoyen suisse qui le demande dispose gratuitement d’une action de la BNS.
Pour que chaque citoyen suisse qui le demande dispose gratuitement d’un compte de financement souverain de l’économie réelle suisse.
Nos 10 propositions.


 La Web TV de la BNS. 

Projet de loi d’application de monnaie-pleine

— LA BATAILLE FINALE DE LA CHRÉTIENTÉ SE FERA AUTOUR DU
PROBLÈME DE L’ARGENT, ET TANT QUE CE PROBLÈME NE SERA PAS RÉSOLU,
IL NE POURRA Y AVOIR L’APPLICATION UNIVERSELLE DU CHRISTIANISME —



                                                    (Honoré de Balzac)




                                USURE de L’USURE

Le conseiller national Geri Müller avait déjà posé 4 de nos questions au Conseil fédéral en 2012 ! Et que ces questions avaient été classées sans suite… Merci Gérard Foucher 😘

Face à la crise de l’euro et de la dette, je prie le Conseil fédéral de prendre position sur la question de la création de monnaie en Suisse. Selon la théorie économique qui prévaut, la plus grande part de la masse monétaire M1 est créée par l’accroissement de la somme des bilans des banques commerciales et non par la Banque nationale suisse (BNS), ce que confirme d’ailleurs le lexique de cette dernière: “Les banques créent de la monnaie en accordant des crédits; cf. lexique de la BNS”.

Partant de ce constat, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes:

1. Aux termes de l’article 2 de la loi fédérale sur l’unité monétaire et les moyens de paiement (LUMMP), seuls sont considérés comme moyens de paiement, les espèces métalliques, les billets de banque et les avoirs à vue auprès de la BNS. Sur quelle base légale se fonde la pratique générale (suivie également par les autorités) de considérer les avoirs à vue auprès des banques comme des moyens de paiement légaux, alors qu’ils ne constituent qu’une créance sur ceux-ci, qui sera honorée ou non par les banques selon leur solvabilité?

2. La création de monnaie scripturale des banques commerciales est-elle conforme au droit régalien de la Confédération, selon l’article 99 de la Constitution, qui dispose que “la monnaie relève de la compétence de la Confédération”?

3. Comme le Conseil fédéral l’a relevé dans son message du 26 mai 1999 concernant la LUMMP, “Les avoirs à vue auprès d’une grande banque, d’une banque cantonale ou régionale, ou encore d’une organisation de cartes de crédit, ne sont effectivement pas la même chose que ceux déposés à la BNS, qui est le seul établissement du pays … à pouvoir créer de l’argent à son gré”. L’Etat ne peut donc déclarer la monnaie scripturale des banques comme moyen de paiement légal (99.051). Or vu qu’elle est considérée dans les faits comme telle, le Conseil fédéral ne pense-t-il pas qu’il serait nécessaire de préciser cette distinction dans la loi parce que la majorité de la population continue de penser que la mise en circulation de moyens de paiement libellés en francs est exclusivement du ressort de la BNS et par conséquent garantie?

4. Comment le Conseil fédéral légitime-t-il ce droit des banques commerciales de créer de la monnaie, sans qu’elle soit entièrement garantie par un capital, en accordant des crédits, qui augmentent la somme de leur bilan, alors que les particuliers ne peuvent consentir des prêts que s’ils disposent de l’argent?

15.06.2012
CONSEIL NATIONAL
La discussion est reportée.
BULLETIN OFFICIEL
21.03.2014
En suspens depuis plus de deux ans; classement.

https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20123305

Suisse : Récupérons la Monnaie Pleine !

Leopoldo Salmaso
Cet article est aussi disponible en: ItalienAllemand

Lettre ouverte à la Direction générale de
la Banque Nationale Suisse (BNS)
Exclusion
des investissements dans les entreprises fossiles
Un rapport des Artisans de la Transition publié
récemment[1]
démontre que le portefeuille d’actions d’entreprises côtées en Bourse aux
Etats-Unis détenu par la BNS est investi à 10,8 % dans l’industrie fossile. Si
on attribue les émissions de
CO2 causées
par ces entreprises proportionellement à ces actions américaines, la BNS est
responsable d’une quantité de gaz à effet de serre avoisinant celle des
émissions annuelles de la Suisse entière.
Avec ces
investissements la BNS finance l’exploration, la mise en valeur et l’extraction
de nouveaux gisements de charbon, de pétrole et de gaz naturel. Cela induit
davantage d’émissions de
CO2.
La présente politique de placements de la
BNS n’est pas cohérente avec l’Accord de Paris sur le climat de 2015. Elle est
en contradiction avec l’objectif de rendre les flux financiers compatibles avec
la limitation du réchauffement à bien au dessous de 2°C.
La BNS doit conduire ses activités dans
l’intérêt général du pays[2].
Or, le rapport des climatologues suisses[3]
de 2016 montre que notre pays subira un réchauffement deux fois plus fort que
la moyenne mondiale. Les conséquences pour l’économie, l’environnement et la
santé pourraient être graves. Les investissements de la Banque Nationale dans
les énergies fossiles vont donc à l’encontre des intérêts généraux de la
Suisse.
En septembre 2016, la conseillère fédérale
Doris Leuthard a demandé aux investisseurs de déterminer les émissions de CO2  générées par leurs placements[4].
Grâce au rapport mentionné, les émissions de CO2 du portefeuille des
actions de la BNS aux Etats-Unis sont maintenant connues. Elles sont une menace
pour le climat global et pour notre pays.
De surcroît elles
sont en contradiction avec les directives de placements de la BNS excluant les
investissements dans les entreprises causant de manière systématique de graves
dommages à l’environnement[5].
Les placements dans les entreprises fossiles disposant des plus grandes
réserves de charbon, pétrole et gaz naturel[6],
ainsi que dans celles actives dans l’extraction de gaz de schiste et très
impliquées dans le charbon[7]
causent de manière systématique de graves dommages à l’environnement au niveau
global comme en Suisse.
Le rapport mentionné met en évidence la
simplicité et le coût modeste d’une détermination des émissions de CO2  du portefeuille. La mise en route d’un
scénario de sortie aboutissant à l’exclusion totale de ces entreprises fossiles
et à leur substitution avec des placements plus compatibles avec le climat ne
demande qu’un effort[8]
minime.
Les personnes et organisations signataires
demandent à la BNS de:
     déterminer et publier les émissions de CO2  du portefeuille investi globalement,
    
développer un scénario de
sortie aboutissant à l’exclusion de tous les investissements dans les
entreprises qui sont de façon prouvée les plus grands pollueurs, à savoir
celles avec les plus grandes réserves de charbon, pétrole et gaz naturel6,
ainsi que celles actives dans l’extraction de gaz de schiste et très impliquées
dans le charbon8.
Signataires:
Personnalités du monde de l’éducation et
de la science, des communautés de la réligion, des ONG actives pour le climat
et l’environnement, ancien membres du Parlement fédéral, etc.
Liste actualisée le 01.04.2017:
Dr. Christoph Albrecht, Leiter des
Jesuiten-Flüchtlingsdienstes, Schweizer Jesuiten
Markus Allemann, Co-Geschäftsleiter
Greenpeace Schweiz
Prof. Adrian Altenburger, Leiter Institut
für
Gebäudetechnik und Energie, Dept. Technik und
Architektur, Hochschule Luzern
Prof. Dr. Christian Arnsperger,
Géographie et durabilité, Faculté des géosciences et de l’environnement,
Université Lausanne
Jacqueline Badran, Nationalrätin SP ZH,
Mitglied
Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung
und Energie
UREK-N, Unternehmerin
Prof. Dr. Christophe Ballif, Directeur du
Laboratoire de Photovoltaique, EPFL Lausanne
Prof. Dr. Andrea Baranzini, Economie politique, Haute Ecole de Gestion, Genève, HES-SO Genève
Prof. Dr. Thomas Beschorner, Direktor Institut für Wirtschaftsethik, Universität St.Gallen
Pfr. Lic. theol. Sabine Boser,
Hochschulseelsorge „Horizonte“ Universität Luzern
Prof. Dr. Dominique Bourg, Géographie et
durabilité, Université Lausanne
Prof. em. Dr. Pierre Bühler, Theologie,
Universität Zürich
Cécile Bühlmann, Präsidentin des
Stiftungsrates von Greenpeace, Alt Nationalrätin Grüne LU
Prof. Dr. Paul Burger, Head
Sustainability Research Group, Departement of Social Science, Universität Basel
Dr. iur. Elisabeth Bürgi, Entwicklungsrecht
und Völkerrecht, Interdisziplinäres Zentrum für Nachhaltige Entwicklung und
Umwelt, Universität Bern, Vizepräsidentin Brot für Alle
PD Dr. Matthias Bürgi, Leiter
Landschaftsdynamik, Eidg. Forschungsanstalt WSL
Marcos Buser, Geologe und
Sozialwissenschafter, Experte für Entsorgung und Endlagerung
Prof. em. Dr. François Cellier,
Computerwissenschaften, ETH Zürich
Dr.
Isabelle Chevalley, Conseillère nationale vert’libérale VD, Membre Commission
de la science, de l’éducation et de la culture SCEC-N, Présidente Suisse-Éole
Prof. Dr. Mark Chesney, Head of Dept of
Banking and Finance, Universität Zürich
Dr. Katharina Conradin, Geschäftsleiterin
mountain wilderness, Präsidentin Internationale Alpenschutzkommission CIPRA
Dr.
Michael Dittmar, Institut für Teilchenphysik, Mitautor Zukunftsblog, ETH Zürich
Prof.
Dr. Thomas Dyllick, Direktor Institut für Wirtschaft und Ökologie, Delegierter
für Verantwortung und Nachhaltigeit, Universität St. Gallen
Prof. Dr. Matthias Finger, Management of
Network Industries, EPFL Lausanne
Dorothea Forster, Präsidentin Evangelischen
Frauen Schweiz EFS
Chloé Fra, Membre du collectif Assemblée
des Actionnaires Actifs Positifs AAA+ de la BNS
Dr. sc. nat. ETH Claudia Friedl, Nationalrätin
SP SG, Mitglied Aussenpolitische Kommission APK-N, Umweltnaturwissenschafterin
Dr. Thomas Frölicher, Dozent, Ozeanograph,
Umweltphysik, ETH Zürich
Dr. h.c. Remo Galli, Alt-Nationalrat CVP BE, Vorstandsmitglied aquaviva (vorm. Rheinaubund,
für dynamische Gewässer)
Prof. Dr. Hubert Girault, Electrochimie
Physique et Analytique, EPFL Valais
Prof. Dr. Laurent Goetschel,
Politikwissenschaft, Universität Basel, Direktor Schweizerische
Friedensstiftung Swisspeace
Dr. Stefan Grotefeld, Titularprofessor für
Systematische Theologie (Ethik), Universität Zürich
Prof. Sébastien Guex, Histoire contemporaine, Faculté des Lettres, Université Lausanne
Dr. med. Paul Günter, Alt-Nationalrat SP
BE, ehem. Chefarzt Spital Interlaken
Prof. Dr. Anton Gunzinger, Unternehmer und
Dozent Informationstechnologie und Elektrotechnik, ETH Zürich

Prof. em. Dr. Heinz Gutscher, Chair ProClim,
SCNAT
(Akademie der Naturwissenschaften Schweiz),
Sozialpsychologie, Universität Zürich
Thomas Hardegger, Gemeindepräsident
Rümlang, Nationalrat SP ZH, Mitglied Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen
KVN-N, Mitglied Alpenrat/Alpen-Initiative
Prof. Dr. Janet Hering, Umweltchemie
und -Biochemie, Direktorin Wasserforschungsinstitut EAWAG
Beat Jans, Nationalrat SP BS, Mitglied
Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-N
Prof. TP em. Helmut Kaiser, Sozial- und
Wirtschaftsethik Universität Zürich, Betreiber Plattform Argument Ethik, gew.
Pfarrer in Spiez
Dr. med. Peter Kälin, Präsident
Ärztinnen und Ärzte für Umweltschutz AefU
PD Dr. Thomas Kesselring, Universität Bern,
vormals Prof. für Ethik und Philosophie, Pädagogische Hochschule Bern &
Universidade Pedagógica, Moçambique
Prof. h.c. Peter Knoepfel, Politiques publiques et durabilité, Institut de hautes études en
administration publique, Université Lausanne
Prof. Dr. Christoph Küffer,
Siedlungsökologie, Hochschule Rapperswil, Integrative Biologie, ETH Zürich
Jean-Claude Lalou, Co-président des
Grand-parents pour le climat, Président d’honneur de la Société suisse de
spéléologie
Prof. em. Dr. Wolf Linder,
Politikwissenschaften, Universität Bern
Prof. Dr. Ulrike Lohmann,
Atmosphärenphysik und Klima, ETH Zürich
Anne Mahrer, Ancienne conseillère
nationale Les Verts GE, Co-présidente Ainées pour la protection du
climat/Klimaseniorinnen
Yvan Maillard Ardenti, Dipl. sc. nat
ETH Zürich, Chargé de programmes chez Pain pour le Prochain, Vice-président des
Artisans de la Transition
Laurence Martin-Monod, Co-présidente
Grand-parents pour le climat
Nadine Masshardt, Nationalrätin SP BE,
Mitglied Staatspolitische Kommission SPK-N
Dr. phil. Carola Meier-Seethaler,
Philosophin und Psychotherapeutin, Buchautorin
Rudolf Meyer, Ehrenpräsident Actares,
actionnariat responsable/AktionärInnen für nachhaltiges Wirtschaften
Markus Mugglin, Journalist und Ökonom,
Buchautor
Verena Mühlberger, Co-Geschäftsleiterin
Greenpeace Schweiz
Prof. em. Dr. Hans-Peter Müller,
Ethnologie, Universität Zürich
Martina Munz, Nationalrätin SP SH,
Mitglied Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur (WBK-N)
Prof. em. h.c. Jacques Neirynck, Sciences et techniques de l’ingénieur, EPFL Lausanne, Ancien conseiller
national et député au Grand conseil vaudois, PDC
Prof. Dr. med. Andreas Nidecker, Radiologie, Universität
Basel,
Vorstand & Past President PSR/IPPNW
(Ärztinnen für Soziale Verantwortung / Internatl. Aerzte zur Verhütung des
Atomkriegs) Schweiz, Vorstand & Past President sun21
Prof. Dr. Henrik Nordborg, Institut für
Energietechnik, Hochschule Rapperswil HSR
Roger Nordmann, Conseiller
national PS VD, membre de la Commission Environnement, énergie et aménagement
du territoire (CEATE-N), Président de swissolar (l’association suisse des
entreprises de la branche).
Eric Nussbaumer, Nationalrat SP BL,
Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-N
Dr. Boris Orlowsky, Senior Consultant
Climate Change and Data Analysis climate-babel.org, Senior Advisor Climate
Change Adaptation, CARITAS
Prof. Dr. Anthony Patt, Klimaschutz und
-anpassung, Vorsteher Institut für Umweltentscheidungen, ETH Zürich
Fabio Pedrina, Ex Consigliere nazionale
PS TI, Presidente onorario Iniziativa delle Alpi/Alpen-Initiative
Vroni Peterhans-Suter,
Vorstandsmitglied Schweizerischer Katholischer Frauenbund SKF und
Vorstandsmitglied/design. Präsidentin Oeku/oeco Kirche und Umwelt
Marco Piffaretti, Elektromobilität-Pionier,
Owner Protoscar SA “CleanCar Shapers”
Jon Pult, Präsident Alpen-Initiative,
Grossrat Graubünden, SP
Prof. Dr. Martine Rahier, Institut de
Biologie, Université Neuchâtel, Membre du conseil de fondation du WWF
Prof. Dr. Martine Rebetez, Climatologie
appliquée, Université Neuchâtel, Senior Scientist Eidg. Forschungsanstalt für
Wald, Schnee und Landschaft WSL
Matthias Reynard, Conseiller national
PS VS, Membre du Comité Initiative des Alpes, Président de l’Union syndicale
valaisanne
Prof. Urs Rieder, Vizedirektor Hochschule Luzern – Technik & Architektur
Dr. Ueli Rippmann, Vorstandsmitglied
aquaviva (vorm. Rheinaubund, für dynamische Gewässer), Inhaber bachundfluss.ch
Büro für Gewässerökologie und Fischbiologie
Dr. Dominic Roser, Lehr- und
Forschungsrat für Umwelt- und Wirtschaftsethik, Institut interdisciplinaire
d’éthique et des droits de l’homme, Université Fribourg
Prof. Dr. Sergio Rossi, Chaire de
macroéconomie et d’économie monétaire, Université Fribourg
Prof. em. Dr. Hans Ruh, ehem. Direktor
Institut für Sozialethik, Universität Zürich
Regula Rytz, Nationalrätin Grüne BE,
Präsidentin Grüne Schweiz, Mitglied Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen
(KVF-N)
Lic. theol. Andreas Schalbetter,
Schweizer Jesuiten, Hochschulseelsorge „Horizonte“ Universität Luzern
Kurt Schmid, Stiftungsratspräsident WWF
Schweiz, Social Entrepreneur, Präsident der Stiftung Domicil
PD Dr. Irmi Seidl, Leiterin Wirtschaft- und Sozialwissenschaften Eidg. Forschungsanstalt WSL, Dozentin
Ökologische Ökonomik ETH Zürich / Universität Zürich
Silva Semadeni, Nationalrätin SP GR,
Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-N
Prof. Dr. Didier Sornette, Entrepreneurial Risks, Management, Technology and Economics, ETH
Zürich
Eric Sottas, Vice-président
Conseil de fondation Fastenopfer/Action de Carême; ancien directeur et
fondateur de l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture)
Prof. em. Dr. Hans Stalder,
Anciennement chef de service du Département de Médecine communautaire des HUG,
Genève.
Sara Stalder, Geschäftsleiterin
Stiftung für Konsumentenschutz
Peter Stutz, Inhaber “Alles wird
gut Solar GmbH”, Co-Präsident NWA Schweiz, Co-Präsident Allianz
Atomausstieg Schweiz, Stiftungsrat Schweizerische Energiestiftung
Prof. em. Dr. Jakob Tanner,
Forschungsstelle für Sozial- und Wirtschaftsgeschichte, Universität Zürich
Prof. Dr. Philippe Thalmann, Economie
de l’environnement, EPFL Lausanne
Verena Tobler Linder, Psychologin und Ethnologin, Kernkultur Interkulturelle Integration –
Transkulturelle Kommunikation
Prof. em. Dr. Peter Ulrich, Gründer und ehem. Direktor
Institut für Wirtschaftsethik, Universität St. Gallen, ehem. Vorsitzender des
Ethikkomitees der “Prime Values” Ethikfonds (Hauck & Aufhäuser
Schweiz)
Thomas Vellacott, CEO WWF Schweiz, Mitglied
der Kommission für Wirtschaftspolitik des
Eidgenössisches
Departementes für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF)
Prof. em. Mario von Cranach,
Psychologie, Universität Bern
Dr. med. Martin
Vosseler, Initiant PSR/IPPNW Schweiz, Mitgründer sun21,
Solarkatamaran-Atlantikquerer
Prof. em. Dr. Heinz Wanner, Oescher
Centre for Climate Change Research, Universität Bern
Prof. Dr. Florian Wettstein, Direktor
Institut f. Wirtschaftsethik, Universität St.Gallen, Stiftungsrat Brot für Alle
Prof. h.c. Dr. Walter Wildi, Géologie,
Université de Genève, Experte für Entsorgung und Endlagerung
Rosmarie Wydler-Wälti, Co-Präsidentin
Klimaseniorinnen/Ainées pour la protection du climat
Roberto Zanetti, Ständerat SP SO, Mitglied Kommission Umwelt, Raumplanung und Energie UREK-S
Emil Zopfi, Schriftsteller
Une action coordonnée par l’Alliance
climatique suisse


[2]    Loi
sur la Banque nationale, art. 5, al. 1
[3]    Coup de
projecteur sur le climat suisse
(2016), Académie suisse des sciences naturelles SCNAT
[6]    Carbon
Underground 200TM
,
Fossil Free Indexes LLC (actualisé périodiquement)

La coopérative: une formule magique


Un remède aux déviations du système bancaire?

par W. Wüthrich, Zurich

Un fait frappant: la crise financière oblige les caisses d’épargne et banques coopératives tenues par les cantons ou les communes en Suisse à faire des heures supplémen­taires. Elles sont littéralement envahies par une foule de nouveaux clients. Un phénomène que l’on observe aussi en Allemagne et en Autriche. – Pour quelle raison? Que représentent pour nous ces banques? Eh bien, des entreprises mutuelles «ciblées» sous administration publique, telles que maisons de retraite, gymnases, incinérateurs de déchets, etc. ont derrière elles des siècles de tradition. Les meilleurs prestataires pour ces tâches sont des coopératives aux structures démocratiques. On en connaît nombre d’autres dans l’agriculture, les biens de consom­mations, le logement. On sait moins – alors que nous nous trouvons en pleine crise financière que les coopératives de crédit mutuel ont joué un rôle central dans l’histoire du système bancaire. Une réflexion sur le passé met en lumière la genèse des banques et leurs tâches ainsi que les déviations actuelles.
Difficile de trouver un auteur qui ait mieux que Jeremias Gotthelf dépeint les soucis et problèmes qui étaient il y a deux siècles ceux des habitants du canton de Berne (1797–1854). L’un des sujets qu’il a traités était l’argent. A cette époque, son importance croissait sans cesse. La société était en pleine mutation. L’industrialisation avait commencé. Le salaire en nature faisait place au salaire en liquide. Nombre de paysans se procuraient un «Zustupf» (surplus) grâce au travail à domicile, ou un membre de la famille était employé à l’usine textile voisine. Et la grande majorité des paysans n’était pas habituée à se servir de l’argent.
«Tu vois, c’est une caisse où on peut mettre son argent quand on n’en a pas besoin, jusqu’à ce qu’on en ait besoin, et entretemps on te verse un petit intérêt, et ton argent est bien à l’abri, il ne lui arrive rien.»
Jeremias Gotthelf,
Ueli le valet de ferme
Ce qui amenait Uli der Knecht (Uli le valet), héros du roman éponyme de Gotthelf, aux réflexions suivantes concernant les soucis que cause l’argent et la difficulté de le conser­ver: «Je n’en ai pas besoin, et quand j’en ai, il ne fait pas long feu; j’ai du malheur avec l’argent; ou je le gaspille, ou je me fais avoir, ou on me le vole, et pour finir, si personne d’autre ne me le prenait, ce sont les souris qui me le mangeraient.» Quelques pages plus loin Gotthelf lui répond en évoquant la Caisse d’épargne. Un paysan dit à son apprenti: «Tu vois, c’est une caisse où on peut mettre son argent quand on n’en a pas besoin, jusqu’à ce qu’on en ait besoin, et entretemps on te verse un petit intérêt, et ton argent est bien à l’abri, il ne lui arrive rien.» Il se trouve que, deux cents ans plus tard, il n’en va plus tout à fait de même. Qu’est-ce qui a changé depuis? Remontons le temps jusqu’au monde de Jeremias Gotthelf.

Les premières banques

Il y a deux cents ans, les couches inférieures de la population étaient pour la plupart bien pauvres, même en Suisse. Jeremias Gott­helf et avant lui Johann Heinrich Pestalozzi ont fourni d’émouvantes descriptions de ces maux. Mais leur engagement a aussi éveillé les consciences et poussé à y remédier. L’instruction, l’institution d’écoles et de formations professionnelles, la création d’emplois, le combat en faveur de la démocratie et de l’égalité des droits furent l’un des aspects de cette lutte, l’autre étant le développement du sens de l’épargne pour se constituer un petit avoir et une réserve pour la vieillesse et les temps difficiles. Bien sûr il ne suffisait pas de conseiller à la population de mettre un peu d’argent de côté. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la Confédération helvétique ne possédait pas une seule banque à même d’accepter de petits dépôts et de les investir en toute sécurité. Les petites gens désireuses d’épargner et en mesure de le faire en étaient réduites au bas de laine. Ceux qui avaient besoin d’argent étaient le plus souvent contraints de s’adresser au prêteur – à l’usurier – qui pratiquait des taux énormes.
Certes les banques existaient depuis le Moyen-Age. On connaît les Rothschild, les Fugger, les Médicis. Mais la clientèle de ces banquiers se composait surtout de princes et monarques, dont les Cours dispendieuses et les guerres exigeaient beaucoup d’argent. Ou alors leurs capitaux finançaient le commerce à longue distance avec les colonies. La Suisse comptait elle aussi quelques rares banques, essentiellement à Berne, Genève et Bâle. A Zurich, il n’y en avait qu’une: la banque Leu et Cie. Mais le principal souci de ces banques était de réinvestir à l’étranger les sommes considérables que les couches supérieures ou les instances dirigeantes tiraient du mercenariat. La ville de Berne par exemple se constitua un Trésor public si bien garni que les intérêts qu’il produisait couvraient 30% de ses dépenses. Et cela dura jusqu’à ce que Napoléon fasse main basse sur le Trésor. Mais jusque vers la fin du XVIIIe siècle, l’homme de la rue, lui, ne disposait d’aucune banque dans aucun des treize Etats de la Confédération.
«Ce qui n’est pas à la portée d’un seul individu peut être réalisé par un grand nombre de personnes.»
(Friedrich Wilhelm Raiffeisen)

La Caisse d’épargne de Berne

Et en 1787 nous y voici: un décret du Grand Conseil de la ville de Berne institue la première Caisse d’épargne pour domestiques, artisans et journaliers. L’«homme de la rue» devait bénéficier pour son argent d’un placement à intérêt sûr et se créer ainsi une petite réserve pour sa vieillesse et les mauvais jours. L’administration bernoise espérait également décharger ainsi les finances publiques d’une part de la protection sociale. Les administrateurs de la Caisse étaient des bénévoles, mus par le sens du service, non l’appât du gain. La sécurité l’emportait sur le rendement. Il était interdit de spéculer. Au début les guichets n’étaient ouverts que deux jours par an: à la Saint Jacques (25 juillet) et à la Chandeleur (2 février), date du changement d’emploi annuel. Ce fut un succès. Après les guerres napoléoniennes, on assista à une vague de nouvelles fondations.
En 1805, Zurich créa sa Caisse d’épargne. Plus tard elle prit la forme d’une mutuelle du nom de «Bank Sparhafen Zürich» (Banque zurichoise du Port de l’épargne); elle existe toujours. Dans nombre de communes suisses se créèrent des caisses d’épargne et de prêt. Certaines étaient gérées par la commune elle-même. Beaucoup étaient des entreprises privées de type mutualiste, orientées non vers le profit, mais vers l’intérêt général et administrées par des bénévoles. Celui qui se retrouvait en difficulté sans en être responsable pouvait trouver assistance auprès de ces caisses sans risquer de tomber aux mains d’un usurier. Dans le canton de Berne par exemple, il se créa 25 nouvelles caisses dans les années qui suivirent la période napoléonienne. L’année 1834 vit la fondation de la Berner Kantonalbank, banque d’Etat habilitée à émettre de la monnaie bernoise indexée sur l’or. Elle fut suivie en 1836 par la banque cantonale de Saint Gall, puis en 1837 par celle de Zurich. Dans le canton voisin d’Argovie il s’en créa davantage encore.
A l’origine de ces initiatives, on trouve en général des hommes entreprenants qui propagèrent cette nouvelle façon de gérer l’argent par le biais des sociétés de secours mutuel et de lecture. L’exemple suivant, pris dans le canton d’Argovie, illustre bien ceci:

Caisse pour les économies des habitants du canton d’Argovie – Action de Heinrich Zschokke

En 1812, à l’initiative de la Société savante d’Argovie, l’écrivain Heinrich Zschokke (1771–1848) exposa dans le Schweizerbote (Messager Suisse) le projet dans les termes suivants: «Nombre d’artisans, de domestiques, ou même de journaliers peuvent parfois avoir mis de côté quelques sous ou quelques francs dont ils aimeraient pouvoir disposer en cas de nécessité. Mais où les mettre en sécurité, voire en tirer intérêt? Personne n’est prêt à payer intérêt sur de si faibles sommes. Vous avez l’argent en poche; vous voyez ceci ou cela, vous aimeriez bien l’avoir; vous passez devant une auberge et la démangeaison de s’en servir vous prend. Bref, voilà l’argent parti, on ne sait ni pourquoi ni comment. Et lorsque viennent les mauvais jours où vous en auriez bien besoin, il n’y a plus rien à la maison. Economiser, c’est difficile!» (Schweizerbote du 7 mars 1812)
La société savante avait chargé Heinrich Zschokke et Daniel Dolder, directeur des Postes, de se renseigner sur l’organisation des institutions déjà existantes à Zurich et Bâle «surtout en ce qui concerne la gestion de la comptabilité interne de ces établissements». Ceci fait, des statuts furent établis et imprimés sur un prospectus. L’affaire fut rondement menée et le 1er mai 1812 vit l’ouverture de la «Caisse d’épargne rémunérée pour les habitants du canton d’Argovie». Les hommes les plus considérés se portèrent caution pour les premiers dépôts, rémunérés à 4%; Heinrich Zschokke fut un des premiers, pour un montant de 400 francs suisses. De plus, il ouvrit aussitôt un compte pour chacun de ses trois fils. D’autres l’imitèrent. Les dépôts provenaient «de personnes de toutes classes sociales, au profit de leurs enfants ou filleuls, pupilles et autres, mais les plus nombreux étaient des domestiques et artisans qui y déposaient les quelques sous qu’ils avaient économisés.» (Schweizerbote du 11 mars 1813.) Cette caisse existe encore sous le nom de Neue Aargauer Bank (Nouvelle banque argovienne) qui en hommage à Zschokke lui a érigé il y a quelques années une statue dans le hall de son siège principal, récemment réaménagé à Aarau.1
Quelques mots sur Zschokke: Ses innombrables romans, nouvelles et revues ont fait de lui l’un des auteurs les plus lus et les plus populaires en Suisse et Allemagne durant la première moitié du XIXe siècle. Il a été traduit en plusieurs langues. Représentant de l’esprit des Lumières, il a également contribué à répandre dans toute l’Europe celui de Johann Heinrich Pestalozzi. Il s’est activement engagé en faveur d’une société citoyenne et démocratique. Durant la République Helvétique, il a assumé d’importantes charges politiques. Il a fondé une école professionnelle pour filles de résidents pauvres (les «résidents» [Einsassen] sont des habitants du pays sans droits civils), des écoles de couture, des cours du dimanche pour artisans et apprentis, une société d’éducation et une école pour sourds-muets, ainsi que – comme il est dit plus haut – une Caisse d’épargne. Zschokke est un représentant d’une bourgeoisie consciente de ses responsabilités envers la communauté.2

Le démarrage

Dans tous les cantons l’on assista à la création de nombreuses caisses d’épargne et de prêt. Dans celui de Thurgovie, par exemple, on fonda la Sparkasse Frauenfeld (Caisse d’épargne de Frauenfeld) sous administration communale. Il arriva, surtout dans les débuts, que certaines ferment, parce qu’elles étaient mal conçues ou parfois mal administrées. Mais les pertes subies par les épargnants restèrent rares. Jamais non plus il ne se produisit d’effet domino, une banque en entraînant d’autres dans sa chute. La fermeture d’une caisse offrait une opportunité pour la fondation d’une nouvelle ou l’ouverture d’une filiale d’une banque déjà existante. Dans le canton de Berne, les «Raiffeisenkassen» [cf. plus bas] durent, pour diverses raisons fermer en 1893 et 1897 peu après leur ouverture, par exemple les Caisses d’épargne de Steckborn, Aadorf et Eschlikon dans le canton de Thurgovie.3
Au début les Caisses d’épargne et de prêt mutuelles ou communales se limitaient aux hypothèques foncières. Au fil du temps elles élargirent de plus en plus le champ de leurs activités et accordèrent aussi des crédits à des fins professionnelles. Leur domaine d’activité resta toutefois limité à leur région.
«On donne mon nom à ces associations mais je ne les ai pas inventées. La première a été un enfant de notre temps, né de la nécessité. Je n’en ai été que le parrain.»
Friedrich Wilhelm Raiffeisen
Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour voir apparaître les premières véritables banques commerciales, comme la Schweizerischer Kreditanstalt (Société suisse de crédit), qui a financé le réseau ferré, le tunnel du Saint-Gothard ainsi que des projets industriels et levait des fonds également sur le «marché des capitaux» et émettait des titres cotés en Bourse tels qu’actions et obligations.
Au XIXe siècle le système bancaire suisse se développa de façon très décentralisée, se caractérisant par le nombre de Caisses indépendantes à rayon d’action local ou régional, toujours existantes. Au fil du temps leurs activités se sont diversifiées. Chaque localité de quelque importance possédait sa Caisse d’épargne et de prêt. C’était la banque d’épargne, hypothécaire et commerciale du village. Au début du siècle, la Suisse comptait déjà 726 banques différentes et 842 agences pour une population de 2,5 millions d’habitants.

Les Caisses Raiffeisen suisses

Un siècle environ après la création des premières banques, on assista en Suisse à une deuxième vague de fondations. En 1899, le pasteur Traber fonda à Bichelsee la première Caisse Raiffeisen durable, d’après les principes et le modèle imaginés par Friedrich Wilhelm Raiffeisen (1818–1888). Celui-ci avait créé 50 ans auparavant dans le Westerwald (Allemagne) des coopératives inspirées de la doctrine sociale chrétienne. Son principe de base était «Seule la communauté fait la force» Dans le monde entier beaucoup suivirent son exemple.
En Suisse les Caisses Raiffeisen peinèrent à s’imposer. Dans le canton de Berne elles connurent deux échecs. Mais dans celui de Thurgovie le pasteur Traber réussit. D’autres suivirent. Les statuts de toutes les Caisses Raiffeisen étaient analogues et leurs administrateurs bénévoles. Les membres se portaient tous personnellement caution solidaire et, au début, illimitée. Les caisses ne tardèrent pas à former un réseau et une organisation qui a aujourd’hui son siège à Saint-Gall. On trouve les Caisses Raiffeisen surtout en milieu rural. Mais depuis peu les choses changent. En 2002 fut fondée la Raiffeisenbank Zürich qui possède aujourd’hui trois agences dans la métropole économique suisse.
La Suisse compte actuellement 367 Caisses Raiffeisen indépendantes et environ 1200  agences, ce qui constitue le réseau bancaire le plus dense de Suisse. Elles gèrent les dépôts d’environ 3 millions de clients s’élevant au total à plus de 105 milliards de francs suisses – la plupart sont des hypo­thèques. Depuis quelques années elles travaillent en étroite collaboration avec la banque privée Vontobel – une nouveauté qui ne fait pas l’unanimité. Celle-ci s’occupe des affaires boursières et des placements des clients. La valeur des titres déposés dans les banques Raiffeisen atteint aujourd’hui 35 milliards de francs suisses.

Pourquoi les banques Raiffeisen sont-elles si sûres?

Ces banques jouissent d’un ancrage local et régional et elles connaissent personnellement leurs clients. La solidarité entre caisses joue à plein. Une banque Raiffeisen isolée ne peut faire faillite, parce que toutes les autres sont derrière elle. Et les mutualistes constituent une caution supplémentaire, qui de nos jours est limitée. Ils sont 1,5 millions engagés à verser chacun 8000 francs suisses en cas de nécessité. Cette garantie serait aujourd’hui superflue, comme l’a déclaré Pierin Vincenz, PDG de Raiffeisen Suisse, dans plusieurs interviews. Mais elle ne sera pas pour autant supprimée. Expression de la solidarité, elle est partie intégrante de l’esprit de la coopérative.
Le modèle des Raiffeisen inspire une grande confiance. Cent mille nouveaux clients l’ont rejointe depuis le début de l’année, dont 75 000 mutualistes. Chaque mois a vu affluer dans les caisses un nouveau milliard de francs suisses. La Caisse n’a jamais eu recours au soutien de l’Etat et du reste personne n’y songe.

Les Raiffeisen dans le monde

On trouve des banques Raiffeisen dans toute l’Europe: Allemagne, Autriche, Italie, France, Pays-Bas, Finlande, Pologne et Chypre, et 700 000 collaborateurs gèrent environ 130 millions de clients. Elles sont ainsi devenues un acteur important du système économique et financier européen.
Mais dans le monde entier la cote du système Raiffeisen grimpe. Dans une centaine de pays au total, 900 000 coopératives regroupant plus de 500 millions de membres travaillent selon les principes de Friedrich Wilhelm Raiffeisen. Ses idées ont du succès sur tous les continents car elles peuvent s’adapter à toutes les structures économiques et sociales. (Horizons et débats consacrera plusieurs articles à cet aspect).
Revenons en Suisse. D’autres banques ont écrit l’histoire du système bancaire mutualiste, par exemple la Schweizerische Volksbank, la Banque Migros (élément de la Fédération des coopératives Migros), la Genossenschaftliche Zentralbank (aujourd’hui Banque Coop) et la Banque WIR, à laquelle Horizons et débats a déjà consacré un article dans son no 37 du 15 septembre.

La Banque populaire suisse

La Volksbank in Bern (Banque populaire de Berne, plus tard Banque populaire suisse) a été fondée en 1869 sous forme de coopérative par des représentants du monde ouvrier, des employés et de l’artisanat. A l’origine elle se contentait, comme les Caisses Raiffeisen, d’accorder des prêts à ses membres. Avec ses nombreuses filiales, elle connut une extension fulgurante dans toute la Suisse. En 1930, elle était devenue la deuxième banque suisse. Dans les années 30, elle dut demander à l’Etat une aide de 100 millions de francs, toutes ses affaires avec l’étranger (en particulier l’Allemagne) ayant dû être liquidées. Après la guerre la banque connut une forte croissance et ouvrit beaucoup de nouvelles filiales. Mais des spéculations sur l’argent-métal et l’immobilier ainsi que de nouveaux déboires à l’étranger entraînèrent dans les années 80 le déclin de la quatrième banque suisse, qui fut rachetée en 1990 par la Schweizerische Kreditanstalt (aujourd’hui CS Group). L’exemple de la Banque populaire suisse prouve que le statut juridique de coopérative n’offre pas de protection contre des affaires hasardeuses.

La Banque centrale coopérative

La Banque centrale coopérative a été fondée en 1927, en commun par l’Union suisse des Coopératives de consommation et par l’Union syndicale suisse. Son principe était «qu’une banque d’ouvriers ne se distingue pas des banques privées par la conduite de ses affaires, mais seulement par ses buts, c’est à dire qu’elle utilise dépôts et excédents au profit des mouvements ouvriers et mutualistes.» La Genossenschaftliche Zentralbank acquit une dimension respectable. En 1970 elle prit la forme d’une société par actions. Elle s’appelle aujourd’hui Banque Coop, et la banque cantonale de Berne en est l’actionnaire majoritaire.4

La Banque Migros

La Banque Migros constitue jusqu’ici une «success story». Gottlieb Duttweiler eut l’idée de créer une Banque Migros il y a cinquante ans, au cours d’un souper avec son administrateur financier au restaurant Widder, à Zurich. La banque est une société par actions détenues à 100% par la Fédération des coopératives Migros.
La banque a démarré avec trois employés. Son guichet se trouvait au troisième étage de la maison Migros de Zurich, au Limmatplatz. Jusqu’ici son fonctionnement n’a donné lieu à aucun «scandale». Elle fait des affaires avec la région où elle se trouve et avec toute la Suisse. Elle finance ces hypothèques avec les dépôts des épargnants. Elle ne travaille pas avec l’étranger. Ses 74 agences, ses 29 milliards de francs d’avoirs et ses 750 000 clients font d’elle l’une des «grandes banques». La crise financière ne l’a absolument pas touchée. Cette année elle a ouvert 46 000 nouveaux comptes et 18 nouvelles filiales (ou elle va les créer l’an prochain).

Que nous apprend l’histoire?

De toute évidence les banques à rayon d’action régional ou national résistent mieux à la crise financière actuelle que les banques mondialisées. C’est encore plus vrai pour les banques coopératives ou administrées par les communes ou cantons. Elles échappent à la pression des investisseurs qui exige une rentabilité maximale. Ces banques ont un fort ancrage régional et connaissent bien leurs clients.
Mais la forme juridique de la coopérative n’est pas à elle seule une protection contre une mauvaise politique financière, comme le montre l’exemple de la Banque populaire suisse (et plusieurs autres en Allemagne et en Autriche). On peut en dire autant des banques communales et cantonales. La faillite de la Spar- und Leihkasse Thun et la crise que traverse la Banque cantonale bernoise en sont un exemple.
Les Raiffeisen offrent des avantages évidents, parce qu’elles constituent un réseau de nombreuses coopératives indépendantes à l’intérieur d’un même pays. Leur politique financière est coordonnée et s’exerce dans un cadre commun comportant un contrôle des risques. Ce qui rend presque impossibles les «dérapages» isolés.5    •
(Traduit par Michèle Mialane et révisé par Fausto Giudice, www.tlaxcala.es
1     Cf. Werner Ort, Der modernen Schweiz entgegen. Heinrich Zschokke prägt den Aargau, Baden 2003, p. 126s.
2     Cf. Das Goldmacherdorf – Ein historisches Lesebuch von Heinrich Zschokke, aux Editions H. Böning und W. Ort, Brême 2007, p. 247ss.
3     C. Bucher, Der Zusammenbruch der Leih- und Sparkassen Aadorf und Eschlikon, Zurich 1918
4     Genossenschaftswesen in der Schweiz; Editions Ernst-Bernd Blümle, Francfort sur le Main 1969

Renaissance de l’idée de coopérative

«Je me souviens encore très bien d’un séminaire à Salzbourg avec les managers d’une coopérative. On voulait devenir à tout prix une banque «normale». On avait tendance à refouler l’idée de coopérative (de crédit mutuel). Et il en alla longtemps de même en Suisse. Mais tout récemment on assiste à une renaissance de cette idée. Les grosses coopératives de consommation ne parlent plus de se transformer en SA. La Schweizer Mobiliarversicherung remet de plus en plus en avant l’idée de coopérative. En ce moment nous assistons à un retour en force des structures sociales et des modes de pensée éprouvés. Beaucoup se plaignent de la montée de l’anonymat et de la perte du lien social. La taille relativement modeste, la bonne connaissance des réalités locales, le «visage humain» des Caisses Raiffeisen vont sous plusieurs aspects à l’encontre de cette évolution. L’impressionnante augmentation du nombre de leurs membres permet de conclure que les valeurs coopératives répondent sans aucun doute aux besoins d’un grand nombre de gens.» 

Robert Purtschert, professeur à l’Université de Fribourg, dans: Panorama Raiffeisen 2/2005.


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

Ni capitalisme, ni Etat – la Coopérative intégrale s’épanouit à Barcelone

https://reporterre.net/Ni-capitalisme-ni-Etat-la-Cooperativeintegrale-s-epanouit-a-Bar…

18 mai 2015 – Ils fraudent le fisc pour financer la révolution. Avec un budget de 490 000 euros, laCoopérative intégrale catalane (CIC) tente de construire ses …

La coopérative intégrale, ou comment répondre aux besoins – Basta

www.bastamag.net › Inventer

23 juil. 2015 – Tel est l’objectif de la Coopérative intégrale catalane qui se construit depuis six ans. Coopératives de productions agricoles ou industrielles, …

La Coopérative intégrale, une transition « hors du capitalisme | «café …

https://cafedesroumains.com/…/la-cooperativeintegrale-une-transition-hors-du-capital…

23 sept. 2014 – Les coopératives intégrales sont des projets apparus récemment en Europe, ayant comme objectif de préparer “l’après-capitalisme”. Marian …

François de Siebenthal: Dissolution de la S.A. BNS et vers une …

desiebenthal.blogspot.com/2016/05/dissolution-de-la-sa-bns-et-vers-une.html

4 mai 2016 – Coopérative bancaire intégrale citoyenne avec: … François de Siebenthal: Vote électronique douteux et non secret, votons pour le refuser !


Plus de détails peuvent être trouvés ici: http://www.vollgeld-initiative.ch/fragen/#c1182
Traduction »