Charlie Chaplin est victime du maccarthisme (son nom figure sur la « liste noire de Hollywood »), il est harcelé par le FBI en raison de ses opinions de gauche (pour sa part, il se présentait comme un « citoyen du monde »).
En fait, il fait fortune car il suit les conseils de Clifford H. Douglas, connu pour avoir créé le concept de Crédit social et promoteur du revenu de base inconditionnel qu’il nommait dividende.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/dividende-universel-par-les-robots.html
En 1952, Charlie Chaplin et sa famille retournent à Londres pour promouvoir le nouveau long métrage, Les Feux de la rampe. Profitant de l’occasion, le sénateur Joseph McCarthy lui interdit de retourner en Amérique, en supprimant son visa10. Il renonce alors à sa résidence aux États-Unis et installe sa famille en Suisse, à Corsier-sur-Vevey au Manoir de Ban, jusqu’à la fin de ses jours.
En 1954, il donne deux millions de Francs à l’Abbé Pierre et à Emmaüs, soit environ 40 500 euros (en valeur 2010), à la suite de l’appel de 1954. Il déclare à cette occasion : « je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai été et que j’ai incarné. »11

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_social

http://veritasincaritate.blogspot.ch/2009/07/names-associated-with-social-credit.html

Revenu de base ou dividende universel.

Revenu de base inconditionnel. Réponses FAQ

Pour convaincre mon entourage, j’ai besoin d’arguments pour dissiper leurs doutes:
1- Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
2- L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
3- Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?
4- Pourquoi certains “socialistes” sont contre ?

Tous capitalistes, ce n’est que justice.

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Revenu minimum ni Salaire minimum.

Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique
à tous ses membres, sur une base individuelle, sans contrôle des
ressources ni exigence de contrepartie (selon la définition du Basic Income Earth Network)1.
Cette proposition est aussi appelée :

  • « revenu universel »2,
  • « revenu inconditionnel »2,
  • « revenu inconditionnel suffisant »3,
  • « revenu d’existence »4,
  • « revenu minimum d’existence »5
  • « revenu social »6,
  • « revenu social garanti »4,
  • « allocation universelle »4,
  • « revenu de vie »7,
  • « revenu de citoyenneté »8,
  • « revenu citoyen »9,10,
  • « salaire à vie »11,
  • « dotation inconditionnelle d’autonomie »12
  • ou « dividende universel »4.

Certaines définitions de l’allocation universelle sont plus
restreintes et nécessitent par exemple un montant permettant de
satisfaire les besoins primaires d’une existence, ou remplacent tous les transferts sociaux par l’allocation universelle1. Ces termes sont parfois aussi repris pour des mesures qui, proches de l’impôt négatif,
versent cette allocation selon la situation des ménages, ou qui
incluent des contreparties, et qui ne sont donc pas des formes
d’allocation universelle selon la définition du BIEN1,3,13.
L’allocation universelle a été expérimentée notamment au Canada, en Inde ou en Namibie. L’Alaska a mis en place l’Alaska Permanent Fund,
une forme particulière d’allocation universelle basée sur les revenus
miniers et pétroliers de l’État. L’allocation universelle est défendue
au niveau mondial par des politiques allant des altermondialistes aux libertariens [réf. nécessaire], des universitaires, des personnalités et des associations notamment regroupées au sein du BIEN.
Les arguments invoqués pour sa mise en œuvre vont de la liberté et de l’égalité à la réduction de la pauvreté, au combat contre des conditions de travail inhumaines, à l’amélioration de l’éducation et à la réduction de l’exode rural et des inégalités régionales14. L’allocation universelle peut aussi être justifiée comme un dividende monétaire ou crédit social reçu par chacun lié à la propriété commune de la Terre et à un partage des progrès techniques passés14. Cette mesure permet aussi de lutter contre le chômage et d’améliorer la flexibilité du marché du travail14 en luttant contre les trappes à pauvreté créées par les mesures de type revenu minimum ou impôt négatif.

Montant

Selon Liêm Hoang-Ngoc deux branches existent pour l’allocation universelle : une marxiste et une libérale3 ; la branche marxiste « s’appuie sur les Grundrisse,
ces textes où Karl Marx imagine le développement d’une société où
l’humanité sera sortie du salariat et où les machines seules assureront
la création de richesses, qui seront reversées sous la forme d’un revenu
socialisé universel »3.
La branche libérale considère qu’il convient d’accorder une certaine
somme d’argent aux citoyens, mi-filet de sécurité, mi-capital de départ,
pour qu’ils puissent consommer et participer à la vie de la société. À
chacun, ensuite, d’organiser ses dépenses comme il l’entend3.
Des montants faibles sont donc plutôt libéraux et peuvent être liés à
une privatisation de l’éducation, de la santé et tous les autres
services publics15. En outre, selon Jean-Pierre Mon :
« Un revenu d’existence très bas est, de
fait, une subvention aux employeurs. Elle leur permet de se procurer un
travail en dessous du salaire de subsistance. Mais ce qu’elle permet aux
employeurs, elle l’impose aux employés. Faute d’être assurés d’un
revenu de base suffisant, ils seront continuellement à la recherche
d’une vacation, d’une mission d’intérim, donc incapables d’un projet de
vie multi-active16,15. »

Des montants plus élevés permettent de vivre décemment de la seule
allocation universelle, mais peuvent soulever des incertitudes sur la
participation au travail et des problèmes de financement15. Pour Jacques Marseille :
« Le pari de l’allocation universelle est que
l’insertion sociale ne peut se construire sur la contrainte mais sur la
confiance placée dans les bénéficiaires de ce nouveau droit. Une
utopie, sans doute, pour tous ceux qui n’accordent aucune confiance aux
individus et pensent que seule la contrainte de “gagner son pain à la
sueur de son front” est le meilleur garde-fou contre la paresse. Un pari
sur l’intérêt et la nature humaine pour tous ceux qui pensent au
contraire qu’un individu préférera toujours cumuler ce revenu à un autre
salaire, surtout quand ce salaire correspondra à un travail qu’il aura
librement choisi17. »

Les partisans de l’allocation universelle qui souhaitent lui
attribuer un montant faible veulent qu’elle soit identique pour tous les
êtres humains résidents, alors que ceux qui souhaitent lui attribuer un
montant très élevé ne visent en général qu’une partie de la population
comme les seuls adultes, ou prévoient plusieurs montants différents, par
exemple en fonction de l’âge, le montant indiqué étant le plus élevé de
la liste.
Le montant varierait en France selon plusieurs propositions15 :

Financement

Par redistribution

En Allemagne, selon le modèle de l’ancien président du conseil des ministres de Thuringe, Dieter Althaus
(CDU), l’allocation universelle coûterait annuellement à l’État 583
milliards d’euros, mais ce système est alors conçu comme venant en
remplacement de l’actuel système d’aide sociale, qui coûte 735
milliards. Donc l’allocation universelle selon le modèle « althausien »
serait moins coûteuse pour les finances publiques que le système actuel19.
Certains[réf. souhaitée]
considèrent que l’allocation universelle devrait être alimentée par un
prélèvement économiquement le plus neutre possible, en particulier pour
ne pas peser de façon trop ciblée sur le coût du travail, afin de préserver la compétitivité de la zone concernée.
Un autre type de financement de cette allocation universelle se
ferait notamment par une imposition sur les revenus et sur la
consommation (TVA).
Ainsi, tous les ménages, y compris les plus pauvres, payeraient un
impôt. D’une manière générale, il n’y a pas de raison de créer un impôt
spécifique pour financer l’allocation universelle : il suffit de la
faire financer par l’État selon le principe de non affectation des
ressources aux dépenses.
Marc de Basquiat20
développe une proposition selon laquelle l’allocation universelle prend
la forme d’une réforme de l’impôt sur le revenu qui serait transformé
en IURR (impôt universel de redistribution des revenus). Les 280
milliards d’euros de la redistribution actuelle seraient redirigés vers
un impôt négatif versé à tous, avec un montant variable selon l’âge, financé par un prélèvement uniforme de 30 % sur tous les revenus.
Pour Philippe Van Parijs
le financement de l’allocation universelle doit contribuer à l’équité
et diminuer les inégalités. Doivent être taxés les dons et héritages, la
pollution et les revenus marchands21.
En effet la pollution détériore le sort des générations futures alors
qu’elle est principalement le fait des couches les plus aisées22.
L’emploi est devenu une ressource rare et très inégalement répartie.
Majoritairement il fournit des avantages directs et indirects enviables.
L’équité exige que la valeur des privilèges attachés à l’emploi soit
égalitairement distribuée. D’où la taxation des revenus professionnels,
et plus largement de tous les revenus marchands23.

Par création monétaire

Selon le modèle du Crédit social, le coût serait nul, l’allocation n’étant que la répartition équitable de l’augmentation de la masse monétaire nécessitée par la croissance de la valeur des biens et services échangés. Ce modèle nécessite toutefois la ré-appropriation par l’État de la fonction régalienne de création monétaire.
Plus récemment, le journaliste et économiste Anatole Kaletsky défend l’idée selon laquelle les banques centrales devraient faire de l’assouplissement quantitatif pour le peuple, plutôt qu’à travers le système bancaire, en rachetant des actifs financiers24,25.
Selon cette idée, la banque centrale pourrait injecter de la nouvelle
monnaie dans l’économie directement en versant de l’argent dans les
comptes bancaires des citoyens. Selon lui, il se pourrait que cette
proposition gagne du terrain prochainement26.

Par les revenus des biens communs

Différents mécanismes basés sur la compensation des externalités négatives ont été proposés.
Pour Peter Barnes (en) les biens communs, tels que les ressources naturelles, les services écologiques, les biens culturels, la solidarité, etc. devraient, pour les mettre à l’abri d’une appropriation, être « propriétisés » et leur gestion confiée à des fiducies.
Le but de ces fiducies serait de maintenir au moins la valeur de ces
biens pour les générations futures et de distribuer le surplus à la
génération présente27.
Pour On The Commons28 le marché des droits à polluer (cap and trade) est un système moins efficace qu’un système de dividende universel financé par les droits à polluer (cap and dividend)29.
C’est un mécanisme de ce type qui est utilisé par l’Alaska (voir plus bas).

Aspects philosophiques

Liberté réelle

Le concept d’allocation universelle est soutenu par une réflexion philosophique face au défi posé par la pensée libertarienne à la Théorie de la justice (1971) soutenue par John Rawls30. L’un de ses défenseurs, Philippe Van Parijs,
affirme ainsi qu’elle est un moyen de soutenir, d’un point de vue de
gauche, une position « réal-libertarienne » qui défendrait une liberté réelle (et non pas simplement formelle comme elle le reste pour les auteurs libertariens classiques) maximale pour tous, c’est-à-dire, en accord avec le principe rawlsien de différence, avec la liberté réelle maximale pour les plus faibles30.
Selon Van Parijs, elle permettrait à chacun de disposer des libertés
possibles les plus étendues qui soient, en permettant à la fois à chacun
de se vendre sur le marché du travail s’il le désire ou d’agir autrement s’il le préfère30.
Ses défenseurs considèrent que l’allocation universelle entraînerait
une évolution de la relation contractuelle entre les salariés et leur
employeur, plus aucun salarié n’étant dans la situation de devoir
accepter n’importe quel emploi pour gagner de quoi vivre : les salariés
pourraient plus librement négocier leur contrat, ce qui conduirait à la
suppression des « mauvais emplois »31 tout en luttant contre les conditions de travail inhumaines14.

Respect de soi

L’absence de condition lié au versement de l’allocation universelle est en accord avec le principe du respect de soi de Rawls32 de ne pas stigmatiser les bénéficiaires de l’allocation. Des allocations telles que le revenu de solidarité active (RSA) permettent, en principe, d’éviter les effets de seuil conduisant à des situations d’un travailleur pauvre
mais n’évitent pas le second écueil, puisqu’elles portent atteinte,
selon Parijs, au respect de soi et à la liberté individuelle en
obligeant son bénéficiaire à chercher un travail, et donc à se dédier à
des activités rémunérées par le marché du travail plutôt qu’à d’autres
activités bénévoles
ou jugées non rentables, mais gratifiantes et/ou utiles au bien commun.
Ce revenu permettrait également la mise en œuvre de projets dont la
rentabilité est incertaine ou ne s’observe que sur le long terme, comme
la formation, la création d’entreprise ou l’activité artistique.
L’allocation universelle mettrait fin par exemple au problème des personnes en « fin de droits » d’allocations chômage
et à la surveillance des personnes bénéficiant de ces allocations pour
vérifier que la personne cherche effectivement un emploi, qui peut être
vécue comme une atteinte à la vie privée pouvant provoquer des
humiliations et du stress33.
Le même argument est défendu par l’entrepreneur Allemand Götz Werner qui parle de la perte « d’une partie des droits de l’homme » pour les bénéficiaires du système Allemand « Hartz IV »
qui implique l’acceptation forcée de toute offre d’emploi. Il souligne
aussi dans une interview que le niveau de subvention est parfois plus
élevé que le minimum social pour les plus riches qui profitent
d’activités soutenues par l’État comme l’opéra34.

Conséquences

Sur les revenus

Bas revenus


Revenu disponible en fonction du salaire brut

Le cumul de l’allocation universelle avec les revenus implique qu’une
tranche de la population bénéficiera de cette aide tout en travaillant,
mais ne sera pourtant pas ou peu imposable. Selon la situation
antérieure et selon le type de financement, ce fait peut mener à un
surcoût pour l’État que détaille le schéma ci-contre :

  • Y+ représente, avant allocation universelle, le revenu brut
    maximal non imposable. Au-delà de ce seuil de revenus les travailleurs
    participent à la collecte nationale par le biais de l’impôt sur le revenu ;
  • la droite rouge représente la situation des revenus après mise en
    place de l’allocation. Si des travailleurs bénéficient de revenus tout
    en jouissant de cette aide universelle, ils pourront bénéficier d’un
    revenu net qui dans la situation antérieure aurait été imposé. Tant que
    leurs revenus ne dépassent pas y*, le revenu net (salaire + allocation –
    impôts) sera supérieur au salaire brut.

Cela entraînerait une augmentation relative des bas revenus et donc
un tassement de la hiérarchie des salaires. Une diminution du seuil
d’exonération fiscale pourrait limiter cet effet.

Hauts revenus

La mise en place de l’allocation universelle peut, selon les schémas
envisagés, entraîner une augmentation des impôts versés par les plus
riches [réf. nécessaire], qui au final ne verront donc pas leurs revenus augmenter.

Sur l’emploi

Les arguments en faveur d’un mécanisme d’allocation universelle sont
parfois contradictoires : certains cherchent à faciliter l’accès de tous
à l’emploi en supprimant les trappes à inactivité, d’autres prétendent libérer l’homme de la nécessité de travailler35. Le québécois Groulx conclut : « On
se trouve devant un paradoxe, où le revenu universel est justifié à
partir de cadres idéologiques opposés ; il devient capable d’engendrer
des avantages eux-mêmes opposés, sinon contradictoires »
36.

Incitations au travail salarié

Suppression des trappes à inactivité
Article connexe : Trappes à inactivité.

L’un des effets de l’allocation universelle serait de réduire les effets désincitatifs des systèmes classiques d’assurances sociales ou de prestations sociales, qui conduisent à des « trappes à inactivité » décourageant les individus de chercher un emploi rémunéré lorsque le montant des rémunérations est inférieur au « salaire de réserve ».
En effet, les prestations sociales actuelles sont diminuées voire
supprimées lorsque les revenus du travail augmentent, pouvant conduire
dans certains pays à des situations absurdes où l’individu a parfois
financièrement intérêt à ne pas accepter un travail, principalement des emplois à temps partiel.
Alors qu’avec le revenu de base l’individu conserve en permanence son
revenu et en acceptant un emploi, ses revenus vont augmenter. C’est pour
cette raison que les partisans du revenu de base affirment qu’il
faciliterait l’ascension sociale.
De plus, l’effet réel de ces supposées trappes à inactivité est
toutefois contesté, d’abord parce que l’intérêt économique n’est pas le
seul mobile gouvernant la recherche d’un emploi, qui obéit aussi à des
enjeux de reconnaissance sociale. Ainsi, « un tiers des bénéficiaires du RMI en France qui reprennent un emploi n’y ont pas intérêt »37 , économiquement parlant, et le font pour d’autres raisons38.
La seule prise en compte de l’intérêt économique dissimule d’autres
aspects du problème, tels que les contraintes « familiales », dues
notamment à l’absence d’accompagnement vers et dans l’emploi, aux
difficultés de modes de garde et aux contraintes de santé ou de transport39.
Ce genre de problèmes ne se reproduirait plus avec le revenu de base
car travailler n’étant plus une obligation, chaque individu, obtenant le
droit de se reposer, ne va plus accepter un emploi sous la pression
sociale mais selon son propre choix. Ce genre de situation, selon les
partisans du revenu de base, est un exemple de la liberté donné à chacun
grâce au revenu de base, pour eux, l’homme n’est jamais complètement
libre s’il ne peut choisir son travail.

Incitation aux lancements de projets et à la prise de risque

Mais en réduisant l’incertitude sur les revenus futurs, l’allocation
universelle jouerait selon certains de ses partisans comme un filet de
sécurité favorisant la prise de risque individuelle, et le lancement
dans des projets non-rentables à court terme40.
Au bout de quelques mois d’expérimentation d’une allocation universelle
en Namibie dans un village, le chômage a diminué et les revenus des
habitants du village ont augmenté de 29 %, soit plus que le revenu
supplémentaire octroyé par le programme, grâce aux micro-entreprises qui
se sont mises en place41.

Désincitations au travail salarié

Une proportion plus ou moins grande de la population déciderait que
l’allocation universelle leur suffit et cesserait de chercher un emploi
ou quitterait son emploi, favorisant ainsi le temps libre, les activités artistiques, philosophiques voire scientifiques, ainsi que le bénévolat. Cela permettrait également, puisque travailler est une contrainte moins forte, une réduction du temps de travail pour ceux qui le souhaitent et une mise en valeur des horaires réduits.
Certaines activités (la recherche par exemple) n’étant pas souvent
rentables à court terme en termes de production pour une entreprise,
mais bénéfiques pour la société à long terme, elles ne sont pas
stimulées par la loi de l’offre et la demande. Selon les partisans de
l’allocation universelle, la société aurait tout intérêt à parier sur la
participation des individus à son progrès en leur libérant du temps
pour leurs activités personnelles et en leur garantissant les moyens de
subsister, considérant que l’activité salariée n’est pas tout dans
l’évolution de la société. Certains partisans arguent également que dans
l’histoire de l’humanité, on n’a quasiment jamais vu de grands groupes
d’être humains totalement inactifs, et font remarquer que certaines
activités peuvent être considérées comme néfastes, même si elles sont
économiquement rentables comme la vente d’alcool, la fabrication
d’armement ou l’exploitation du pétrole…[réf. nécessaire]
Dans le programme Mincome
au Canada, seuls 1 % des hommes, 3 % des femmes mariées et 5 % des
femmes non mariées ont arrêté de travailler après la mise en place de
l’allocation42.
Dans un sondage en Allemagne 60 % des personnes interrogées disent
qu’elles ne changeraient rien à leur mode de vie si elles touchaient le
revenu de base ; 30 % travailleraient moins, ou feraient autre chose ;
et 10 % répondent : « D’abord dormir, ensuite on verra. » En revanche,
80 % se disent persuadées que les autres ne travailleront plus43.

Simplification administrative majeure

L’allocation universelle a, selon certains de ses défenseurs, vocation à remplacer toutes les aides sociales1.
Le versement de l’allocation universelle évite les nombreuses
difficultés administratives des aides sociales classiques comme la
détermination de la période de référence pour le calcul des ressources35.
Aucun critère n’étant requis pour en bénéficier, elle entraînerait la
suppression des postes de fonctionnaires chargés du contrôle de la
situation des bénéficiaires, qui pourraient être réassignés à d’autres
tâches.
Comme d’autres formes d’aide sociale,
l’allocation universelle exerce la solidarité par l’attribution d’un
pouvoir d’achat plutôt que la fourniture de services publics, le
versement de l’allocation peut conduire à confier à des institutions
privées des prestations qui auraient été gérées par l’administration44.

Justice sociale

Équité visible par la simplicité

La complexité croissante du système socio-fiscal forme une
contradiction avec l’essence de la démocratie : le peuple censé
gouverner la cité est de facto mis hors jeu, à commencer par les moins
informés. La simplicité d’un mécanisme d’allocation universelle permet
de restaurer les conditions d’un débat démocratique, portant sur les
paramètres du système comme le niveau de l’allocation et taux de
prélèvement35.

« La société s’affaiblit dans son fonctionnement démocratique
lorsqu’elle se donne moins les opportunités de mettre en place une
grande discussion sur les critères de justice. (…) Le regard (des
citoyens) est très aiguisé pour évaluer toutes les différences de
situations avec leurs voisins. Il y a donc deux choix possibles. Soit
celui de l’opacité, et c’est le choix dans lequel beaucoup de sociétés
se sont en fait engagées avec des politiques de réduction fiscale, qui
sont défendues en mettant en avant les effets macroéconomiques
bénéfiques qui sont supposés en résulter. Soit à l’opposé le choix que
j’appellerai le « choix du développement démocratique ». Repenser
l’impôt ce n’est donc pas simplement repenser un mode de prélèvements,
c’est renforcer la démocratie45,35. »

Équité horizontale

L’aide sociale actuelle est destinée surtout à venir en aide aux
personnes qui sont pauvres car elles ne sont plus productives (les vieux
et les infirmes). En revanche, il n’existe pas réellement de dispositif
pour aider ceux qui sont pauvres parce qu’ils ne sont pas encore
productifs (les jeunes et les immigrés peu qualifiés), alors que selon
les économistes, il serait profitable pour le pays de permettre leur
entrée sur le marché du travail. Les revenus issus du système d’aide sociale actuel varient ainsi en fonction de particularités individuelles.
Vu l’absence de prise en compte des situations individuelles, l’aide
étant universelle et inconditionnelle, l’allocation universelle n’a pas
l’effet pervers de tous ces systèmes, c’est-à-dire l’existence d’ayants
droit ne touchant pas l’aide parce qu’ils ignorent l’existence de
celle-ci, ou ne sachant pas qu’ils y ont droit, ou étant dans
l’incapacité de prouver que leur situation leur donne droit à l’aide ;
par ailleurs, la sphère privée en serait protégée.
C’est ce caractère universel, inconditionné et individualisant de l’allocation universelle qui la distingue de l’impôt négatif proposé par Milton Friedman.

« Il est important, par conséquent, que le revenu minimal garanti puisse assurer la maximisation de la liberté réelle dans ses dimensions de revenu et de pouvoir sans porter atteinte à ce respect de soi, minutieusement décrit dans la Théorie de la justice
(section 67) comme le contraire de la honte. Pour cela, il est
essentiel qu’il soit attribué sous une forme qui n’en stigmatise pas,
n’en humilie pas les bénéficiaires et qui se fasse donc, en particulier,
sans contrôle des ressources (contrairement à ce qui se passe, par
définition, en cas d’impôt négatif) et sans contrôle de la vie privée (requis pour vérifier, par exemple, le statut d’isolé ou de cohabitant46. »

L’allocation permettrait par exemple une plus grande égalité des chances entre étudiants, si certains doivent travailler pendant leurs études.

Équité selon les situations familiales

Beaucoup de pays appliquent une aide économique aux personnes pauvres
qui tient compte de la situation familiale de la personne en difficulté
(cas du RSA pour la France, qui varie fortement). Ainsi, proportionnellement, la personne en couple touche moins d’aides que la personne seule, en raison des économies d’échelles réalisées par la vie en ménage.
Ces effet sont pris en compte par la notion d’unité de consommation
(UC) qui permet de comparer le niveau de vie de ménages de structures
différentes. Il existe différentes échelles, celle définie par l’OCDE affecte 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,3 UC par enfant de moins de 14 ans et 0,5 UC pour les autres personnes47.
Selon la définition de l’allocation universelle, elle est versée à
chaque individu sans considération de sa situation matrimoniale. Les
couples seraient donc avantagés par rapport aux célibataires. Cet effet
peut être corrigé par une modification du taux d’imposition des ménages
en fonction de leur caractéristique, le surcoût ne perdurerait donc que
pour les ménages non imposables. On peut aussi considérer que la
cohabitation (que ce soit en couple ou en colocation) est un choix de
vie personnel, qui n’a pas à être favorisé ou sanctionné par les
pouvoirs publics. Par ailleurs les hommes ou femmes au foyer
disposeraient d’un revenu propre qui ne serait pas dépendant de celui
de leur conjoint, acquisition d’une certaine indépendance de ces
dernières dans le ménage et d’un vrai statut social reconnu, même sans
accéder à l’emploi.
Pour les familles avec enfants, l’allocation universelle aurait vocation à se substituer aux allocations familiales.
Si les mineurs ne perçoivent pas d’allocation universelle les familles
seraient défavorisées par rapport aux personnes sans enfants. À
contrario, si l’allocation était identique pour les enfants et les
adultes, celles-ci verraient leur pouvoir d’achat surévalué, les coûts
d’un enfant étant plus faibles que ceux d’un adulte. Le montant de
l’allocation versée aux mineurs devra donc être fixé en fonction de la
politique familiale poursuivie. Par exemple une allocation élevée pourra
être motivée par une relance de la natalité, dans le cas des pays
développés à la démographie vieillissante, l’allocation étendue aux
enfants assurerait alors un revenu supplémentaire aux familles.
Certaines propositions d’allocation universelle remplacent le système du
quotient familial48.
En effet, ce système permet aux familles d’avoir, pour un nombre donné
d’enfants, une réduction de leur impôt sur le revenu d’autant plus
élevée en valeur que leurs revenus et donc leurs impôts sont élevés.
Cette réduction d’impôts équivaut en fait à une allocation, laquelle
profite en valeur absolue davantage aux familles riches, même si ce
n’est pas en proportion des impôts payés.
Dans le cas où le niveau d’aide économique reçu par un foyer
monoparental est inchangé, la mise en place de l’allocation universelle
augmenterait surtout les revenus des foyers biparentaux pauvres. Les
familles biparentales seraient favorisées par rapport aux familles
monoparentales.

Critiques

Le courant d’opposition à l’allocation universelle[Qui ?]
argue que chacun a le devoir de contribuer dans le cadre de ses
possibilités et aptitudes personnelles au bien-être de la société, et
voient dans l’allocation universelle, si elle est trop élevée, une
exhortation à l’inactivité et à l’égoïsme. Certains libéraux jugent donc
immoral le concept de revenu versé sans réciprocité49. Ils y voient la remise en cause de la valeur travail.
Le versement d’une allocation universelle pourrait avoir un impact
négatif sur le marché du travail et inciter ses bénéficiaires à ne pas
ou à moins travailler. D’après certaines expériences[réf. souhaitée]
menées sur des périodes de temps limitées, cet impact serait réel mais
pourrait cependant rester assez limité, tout du moins à court terme.
Un condensé de critiques ont été versées par un ancien élu de Mèze50, dans une vidéo51 sur une missive52 d’un journal en ligne.

Histoire

Le concept d’une allocation universelle est défendue par des économistes et des philosophes appartenant à tous les bords politiques, des libertariens aux écologistes et aux socialistes. Cette idée est connue sous le nom de crédit social ou dividende social depuis 1920, par les travaux de Clifford Hugh Douglas, et soutenue par le « prix nobel » d’économie Maurice Allais53.
Il ne s’agit pas de le financer par de la dette ni de lui allouer une
valeur fixe, mais qu’il soit versé en création monétaire par la banque
centrale pour assurer la création monétaire nécessaire en rapport avec
la croissance de l’économie. Ainsi il doit être nul en cas de
décroissance.
L’allocation universelle pourrait dans ce cadre être un complément au
dividende universel qui crée de la monnaie, et pourrait ne pas avoir à
être payée si le dividende calculé lui est supérieur.
Il convient également d’envisager le versement de tout ou partie de
cette allocation en monnaie complémentaire locale. Cela permet en effet,
d’une part, d’avoir moins de problème par rapport aux normes bancaires
de création monétaire et, d’autre part, de ne pas entrainer de fuites
trop importantes de devises hors du pays émetteur.
Il existe depuis 1980 la théorie de l’inoppression active qui ne
consiste plus à garantir un revenu d’existence en créant de l’argent
mais en faisant tourner plus vite une petite partie en fonctions des
réalités de l’offre et de la demande réelle. Le principe est qu’ayant
dépassé l’époque charnière de l’humanité, de l’époque du « manque »
avant les années 1970 où l’on avait besoin de toute la population pour
créer l’offre à l’ère de « pléthore » ou de l’ « économie de l’abondance »
d’après 1970 où ce sont désormais les machines qui travaillent de plus
en plus à la place des humains, on peut « mécaniquement » garantir des
capacités de consommer les produits des machines à tout le monde, avec
une loi de finances en équilibre.

Origines

Le sénateur brésilien Eduardo Matarazzo Suplicy (PT) cite comme ancêtres de ce concept Thomas More, l’auteur d’Utopia (1516), son contemporain Juan Luis Vives dont la réflexion inspira les Poor Laws, Thomas Paine, instigateur du salaire minimum de vie (SMIV), à l’époque de la révolution américaine, et l’anglais Thomas Spence, qui mêla les réflexions de Paine à celles du socialiste utopique Charles Fourier 54. Dans son livre Agrarian Justice (1796),
Paine évoqua l’idée d’une dotation inconditionnelle pour toute personne
(homme ou femme) accédant à l’âge adulte et d’une pension de retraite
inconditionnelle à partir de 50 ans. Selon lui, « les hommes n’ont pas
créé la Terre. C’est la valeur des améliorations uniquement, et non la
Terre elle-même, qui doit être la propriété individuelle. Chaque
propriétaire doit payer à la communauté un loyer pour le terrain qu’il
détient. »55
Dans son conte L’homme aux quarante écus de 176856, Voltaire imagine la valeur locative de l’ensemble des arpents du royaume réparti entre tous ses sujets, et tombe sur la somme de quarante écus.
Son héros se débrouille tant bien que mal pour vivre avec cette somme :
pauvre, certes, mais libre puisqu’affranchi de tout travail.
Une autre description connue de l’allocation universelle date de 1848 avec la publication de la Solution du problème social ou constitution humanitaire du philosophe belge Joseph Charlier (en), inspiré par Fourier54. L’utilitariste John Stuart Mill a aussi défendu le concept d’une allocation universelle, dans sa seconde édition des Principes d’économie politique, de même que Condorcet, le prix Nobel Bertrand Russell ou le lauréat du prix de la Banque de Suède James Edward Meade54.
On a souvent justifié l’allocation universelle comme contrepartie à la propriété privée de la terre. Le philosophe anglais John Locke justifiait en effet l’appropriation de biens communs (comme la terre) et donc le droit de propriété
en déclarant, entre autres, que seul un propriétaire privé aurait
intérêt à la mettre en valeur, puisque selon Locke, le droit de
propriété s’applique uniquement au produit de son travail. Cependant,
privatiser une terre implique d’exclure les autres êtres humains de
l’accès aux ressources naturelles, si bien que, selon la « clause lockéenne »,
la justice commande d’indemniser les gens pour la perte de leur droit à
se livrer à des activités telles que la chasse, la pêche, la cueillette
ou encore l’extraction des ressources naturelles minérales.
En effet, la « clause lockéenne » exige que, lorsque quelqu’un
s’approprie un objet, il doit en rester, selon la formule de Locke,
« suffisamment et en qualité aussi bonne en commun pour les autres »57. Par exemple, quelqu’un n’a pas le droit de s’approprier l’unique source d’eau dans un désert. Pour contourner ce problème, Robert Nozick
affirme ainsi que, dans un tel cas, l’appropriation originelle d’un
bien commun ne peut se faire qu’à condition de compenser les autres
utilisateurs « de telle sorte que leur situation ne se détériore pas par
elle-même »58.

Partisans

Le revenu de base est « défendu sous des appellations et pour des
motifs divers par des universitaires et des militants, des hommes
d’affaires et des syndicalistes, des formations politiques de droite et
de gauche, des mouvements sociaux et des organisations non
gouvernementales, des altermondialistes que par des libertariens.

Implémentations

Canada

Le concept a été expérimenté par le Programme Mincome dans les années 1970 à Dauphin-ville (Manitoba) au Canada59.
Les résultats de cette expérience, pendant longtemps non étudiée, ont
finalement montré que la désincitation au travail y avait été très
faible durant la durée de l’expérience (quatre ans). De plus, d’autres
conséquences positives non attendues ont été observées, comme
l’augmentation de la durée des études des jeunes, une baisse de la
criminalité et des hospitalisations60.

États-Unis

Aux États-Unis, quatre expérimentations sociales ont eu lieu entre
1968 et 1982. Ces expérimentations visaient à tester les comportements
des citoyens vis-à-vis du travail s’ils touchaient un revenu garanti.
Les chercheurs observèrent une désincitation plutôt faible au travail61.

Alaska

En 1976, l’Alaska a mis en place l’Alaska Permanent Fund, un fond souverain
dont le capital est basé sur les revenus miniers et pétroliers de
l’État, et dont les revenus alimentent depuis 1982 un dividende
universel versé le 30 juin de chaque année62,63.
En 1999 un référendum interdit à l’État d’utiliser « une partie » des
revenus du fond (84 % d’opposants). Le montant maximum versé a été de
$2,069.00 en 2008 ; le dividende 2012 a été de $878.0064.

Inde

En partenariat avec l’UNICEF et copilotés par le chercheur britannique Guy Standing et l’activiste indienne en:Renana Jhabvala65, des projets pilotes de revenu de base sont en cours dans des villages ruraux de l’Inde66 depuis janvier 2011 sur une base de 200 roupies par mois par adulte, et 100 roupies par enfant.
Près d’un an après le début de l’expérimentation, celle-ci a déjà
montré des résultats positifs sur la nutrition, la santé, l’éducation,
les infrastructures et l’activité économique67.

Koweït

Le Koweït démarre en février 2012 une expérience d’allocation universelle inconditionnelle68 mais limitée dans le temps pour ses 1,155 millions de citoyens de 1 000 dinars/Citoyen (3 580 dollars/Citoyen).

Namibie

Une expérimentation a été menée en Namibie, dans le secteur de Otjivero – Omitara (environ 1 000 personnes à 100 kilomètres de Windhoek)69. Elle consiste à distribuer chaque mois pendant deux ans (à partir du premier janvier 2008) à chaque habitant enregistré 100 dollars Namibiens.
Au bout de quelques mois d’expérimentation, la criminalité a baissé,
la sécurité alimentaire de la population a augmenté, l’absentéisme à
l’école a diminué, et des micro-entreprises se sont mises en place qui
revitalisent le tissu économique et social du village. Globalement les
revenus des habitants du village ont augmenté de 29 %, soit plus que le
revenu supplémentaire octroyé par le programme. Le chômage a également
diminué dans le village41.

Royaume-Uni

Le gouvernement de Tony Blair a mis en place, en mai 2003, le Child Trust Fund, une mesure proposée par Bruce Ackerman afin de fournir à chaque enfant un « capital de base » à ses 18 ans54.

Singapour

En 2011, Singapour met en place un « dividende de croissance » redistribué à tous les singapouriens adultes70.

Projets gouvernementaux

  • Au Brésil, la loi 10 835, approuvée sous le gouvernement Lula, prévoit d’étendre progressivement l’application du programme Bolsa Família (créé en 2003) jusqu’à instauration complète d’une allocation universelle54,71. En février 2008, près d’un tiers de la population brésilienne bénéficiait de ce programme71.
  • En Catalogne, une ILP (Initiative populaire)
    est lancée depuis janvier 2013 pour que soit débattue au Parlement
    catalan la possibilité d’un “Revenu Garanti de Citoyenneté” (RGC). Si le
    mouvement pour l’adoption de cette loi est composé de certains
    défenseurs locaux du revenu de base (Red Renta Básica, Justícia i Pau,
    ATTAC,…), le RGC n’en resterait pas moins une aide conditionnelle, qui
    répondrait à une situation de pauvreté (proche du RSA (Revenu de solidarité active) en France). Le RGC ne peut donc pas être considéré comme un revenu de base, par nature, inconditionnel72.
  • Des membres du Congrès américain ont proposé la mise en place d’un tel revenu, en Irak, sur le modèle de l’Alaska Permanent Fund71. Soutenu par l’envoyé de l’ONU Sérgio Vieira de Mello et la Banque mondiale, la mesure a été suspendue depuis la mort de de Mello54.
  • En Suisse, l’initiative populaire fédérale
    « Pour un revenu de base inconditionnel » a été lancée le 11 avril 2012
    et doit rassembler 100 000 signatures d’ici au 11 octobre 201373.
  • L’initiative citoyenne européenne
    pour un « revenu de base inconditionnel » a été lancée le 14 janvier
    2013 et doit rassembler un million de signatures d’ici au 14 janvier
    2014 pour être examinée par la Commission européenne74.
aplinCharlieMy Autobiography, Simon & Schuster, 1964



Charlie Chaplin and Social Credit
Most people have heard of Charlie Chaplin
(1889-1977), probably the most popular screen
comic of all times with his character of the tramp
that captivated audiences all over the world. But
did you know that Chaplin was in favor of Douglas’s
Social Credit? He mentioned it himself in
his autobiography, published in 1964:
“During the filming of City Lights, the stock
market crashed. Fortunately, I was not involved
because I had read Major C. H. Douglas’s Social
Credit, which analysed and diagrammed our
economic system… I was so impressed with
his theory that in 1928, I sold all my stocks and
bonds, and kept my capital fluid.”
On another page, Chaplin wrote: “I was discussing
Major Douglas’s book, Economic Democracy,
and said how aptly his credit theory
might solve the present world crisis.”


Source:


[PDF]

“In God’s family, no one ought to go without the necessities of life”

Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat – Version HTML
Social Credit and the Kingdom of God. By Eric D. Butler 4 to 7. Charlie Chaplin and Social Credit. 6. Full employment is outmoded. JP II 
www.michaeljournal.org/english-june-july-august-06.pdf – Pages similaires – À noter

page 6….

Further Reading

ChaplinCharlieMy Autobiography, Simon & Schuster, 1964 


More:


Chaplin also had a genius for many things besides filmmaking. According to his biographer, David Robinson, “he was particularly fascinated by economics.”
After reading “Social Credit,” by Major H. Douglas, Chaplin “was so impressed by its theory of the direct relationship of unemployment to failure of profit and capital” that he took growing U.S. unemployment as a warning and “in 1928 turned his stocks and bonds into liquid capital, and so [was] spared at the time of the Wall Street crash” of 1929.
In “Modern Times,” which he began filming in 1933, Chaplin anticipated the droll humor of Beckett’s “Waiting for Godot.” Two tramps on a park bench solemnly discuss the world economic crisis and their fears about going off the gold standard: “This means the end of our prosperity–we shall have to economize.”
In the 1930s and ’40s, the protean artist became a target for ultraconservatives who reviled his morals–all four of Chaplin‘s wives were teenagers when he married them, including two who were 16–as well as his left-wing politics.
During the McCarthy period, while on a trip to London for the 1952 world premiere of “Limelight” with his fourth wife, Oona (the daughter of Eugene O’Neill), and their children–the 63-year-old Chaplin was barred by the U.S. attorney general from reentering the country. (He subsequently moved to Vevey, Switzerland, but returned in triumph in 1972, invited back by the Film Society of Lincoln Center in New York.)
Many of the pictures in the Port’s mini-retrospective, “Between Laughter and Tears,” are readily seen on video. (“Limelight,” incidentally, has a scene with Buster Keaton, the only time the two greatest comedians of silent pictures appeared together, Robinson notes, “and the only time since 1916 that Chaplin had worked with a comic partner.”)
But this is a chance to catch Chaplin where he truly belongs–in a movie house on a screen that offers the proper treatment of his larger-than-life vitality and pathos.

Social Credit – Wikipedia, the free encyclopedia

– [ Traduire cette page ]

Names associated with Social Credit include Charlie Chaplin, William Carlos Williams, Ezra Pound, T. S. Eliot, Herbert Read, Aldous Huxley, Storm Jameson,

Notes et références

  1. a, b, c et d (en) Basic Income Earth Network, « How is Basic Income defined? » [archive]
  2. a et b Quelques éléments en vue d’un débat sur le revenu universel [archive], sur les Alternatifs [archive]
  3. a, b, c, d et e Mathieu Deslandes, « De Boutin à Villepin, tous les avatars du « revenu citoyen » » [archive], sur Rue89 [archive]., 18 avril 2011
  4. a, b, c et d Association pour l’Instauration du Revenu d’Existence, Le revenu d’existence [archive].
  5. Proposition de loi portant création d’un Revenu minimum d’existence et d’un Revenu minimum d’activité [archive], par Christine Boutin
  6. collectif PouRS (Pour un Revenu Social). [archive]
  7. Appel pour le revenu de vie [archive].
  8. http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=4729 [archive]
  9. Étude pour un Revenu Citoyen [archive], sur Mouvement sociétal [archive], mars 2000
  10. Gilles Dryancour, « Proposition pour un Revenu citoyen » [archive], sur InstitutTurgot [archive], 15 février 2009
  11. Bernard Friot, « À partir des retraites, imaginer un salaire à vie » [archive], sur [1] [archive], septembre 2010
  12. Dotation Inconditionnelle d’Autonomie [archive], sur Mouvement des Objecteurs de Croissance [archive].
  13. Louis-Marie Bachelot, « Non au “revenu citoyen” de Villepin, oui à “l’allocation universelle” ! » [archive], sur Atlantico [archive]., 22 avril 2011
  14. a, b, c et d (en) Basic Income Earth Network, About Basic Income [archive].
  15. a, b, c et d [PDF] JC. Loewenstein, Allocation universelle [archive], février 2012.
  16. Jean-Pierre Mon, « Pour une conditionnalité transitoire », 9e congrès international du BIEN, septembre 2002.
  17. Jacques Marseille, L’Argent des Français, chap. 32, Éditions Perrin, 2009.
  18. http://www.alternatives-economiques.fr/un-revenu-pour-tous–precis-d-utopie-realiste_fr_art_946_50275.html [archive]
  19. « Allemagne : allocation citoyenne demandée par Dieter Althaus », article sur Wikinews.
  20. Voir la modélisation complète sur allocationuniverselle.com [archive].
  21. Paugam, p. 142.
  22. Paugam, p. 140.
  23. Paugam, p. 141.
  24. Anatole Kaletsky, “How about quantitative easing for the People?” [archive], August 2012
  25. Anatole Kaletsky, Central banks make an historic turn [archive], Reuters, September 2012
  26. Anatole Kaletsky“Suddenly QE for the People seems possible” [archive], Reuters, August 2012
  27. http://capitalism3.com/ [archive]
  28. http://onthecommons.org/about-commons-0 [archive]
  29. http://capanddividend.org/ [archive]
  30. a, b et c Philippe Van Parijs, Qu’est-ce qu’une société juste ? Introduction à la pratique de la philosophie politique, Le Seuil, 1991, p. 211-239 (en particulier p. 211-216), « L’allocation universelle la plus élevée possible ».
  31. [L’allocation universelle par Yannick Vanderborght et Philippe Van Parijs], Alternatives économiques, mai 2005
  32. John Rawls, Théorie de la justice,
    « Le respect de soi-même comporte le sens qu’un individu a de sa propre
    valeur, la conviction profonde qu’il a que sa propre conception du
    bien, son projet de vie valent la peine d’être réalisés. ».
  33. interview [archive] de Yannick Vanderborght, rédacteur de L’allocation universelle [archive]
  34. 1 000 € pour chacun, du nourrisson au vieillard [archive], traduction d’une interview de Götz Werner
  35. a, b, c et d Marc de Basquiat, [PDF] Rationalisation d’un système redistributif complexe : une modélisation de l’allocation universelle en France [archive] – réduction de la thèse en économie soutenue le 30 novembre 2011 à Aix-en-Provence, janvier 2012
  36. Groulx L-H., Revenu minimum garanti. Comparaison internationale, analyses et débats, Presses de l’Université du Québec, collection Problèmes sociaux et interventions sociales, 2005
  37. Selon Yannick L’Horty, professeur d’économie à l’université d’Évry
  38. Le mythe de la « trappe à inactivité » [archive], L’Humanité, 4 novembre 2000
  39. Dominique Méda, Le Revenu de Solidarité Active en question [archive], La vie des idées, 24 avril 2008
  40. Erreur de référence : Balise incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées AL.
  41. a et b http://www.courrierinternational.com/article/2010/04/29/les-miracles-du-revenu-minimum-garanti [archive]
  42. (en) Derek Hum et Wayne Simpson, « A Guaranteed Annual Income? From Mincome to the Millenium », Policy Options Politiques, janvier-février 2001, p. 80 [texte intégral [archive] (page consultée le 14 mars 2012)]
  43. Mona Chollet et Thomas Lemahieu, « Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle » », Périphéries, décembre 2010 [texte intégral [archive] (page consultée le 14 mars 2012)]
  44. Introduction au droit fiscal général et à la théorie de l’impôt p. 227, Michel Bouvier 2007, (ISBN 978-2275030968)
  45. Pierre Rosanvallon, « Relégitimer l’impôt », Regards croisés sur l’économie, no 1, mars 2007, p. 16-26.
  46. Philippe Van Parijs, Qu’est-ce qu’une société juste ? Introduction à la pratique de la philosophie politique, Le Seuil, 1991, p. 214
    (section « L’allocation universelle la plus élevée possible »). Van
    Parijs indique, en note, que « les atteintes à la dignité impliquées par
    un système de revenu minimal garanti impliquant pareils contrôles sont
    bien mises en lumière par François Ost », in « La théorie de la justice et le droit à l’aide sociale », section II.2, in Individualisme et justice sociale. À propos de John Rawls (C. Audard, J.-P. Dupuy et R. Sève éd.), Paris, Éditions du Seuil, 1988, p. 245-275
  47. http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/unite-consommation.htm [archive]
  48. Financement de l’allocation universelle [archive] selon Marc de Basquiat
  49. L’Immoralité de l’allocation universelle [archive], Alain Wolfesperger, professeur à Sciences Po.
  50. Thierry Desesquelle, Conseil Municipal 2008-2014 de Mèze [archive]
  51. Communiqué # 3bis – Ici et maintenant – Le revenu de base, Youtube [archive]
  52. Le travail et le Revenu de Base, Civilisation 2.0 Actus [archive]
  53. [2] [archive]
  54. a, b, c, d, e et f Eduardo Matarazzo Suplicy (sénateur du PT-SP), Citizen’s Basic Income: The Answer is Blowing in Wind [archive], 2006
  55. Justice Agraire [archive], Tom Paine (1795)
  56. Voltaire, Intégrale de L’homme aux quarante écus [archive]
  57. Philippe Van Parijs, Qu’est-ce qu’une société juste? Introduction à la pratique de la philosophie politique, Le Seuil, 1991, p. 142
  58. Robert Nozick, Anarchie, État et utopie, 1974, p. 178 éd. originale, 223 trad. française, cité par Van Parijs, 1991, p. 143
  59. Researchers examine ‘town without poverty’ [archive], CBC, 5 décembre 2005
  60. Revenu garanti: quand la réalité devance l’Utopie [archive], Basta!, janvier 2012
  61. http://www.bastamag.net/article2056.html [archive]
  62. (en) What is the Alaska’s Permanent Fund [archive]
  63. The permanent fund dividend [archive]
  64. Annual dividend payouts [archive]
  65. http://diestandard.at/1355460457667/Armen-Grundeinkommen-in-der-Testphase [archive]
  66. Basic Income News : India Basic Income Pilot Projects [archive]
  67. Inde: les projets d’expérimentation de revenu de base montrent des résultats positifs [archive], Basic Income News, septembre 2012
  68. KUWAIT: A Temporary, Partial basic income for Citizens Only [archive]
  69. Basic Income Grant Coalition in Namibia [archive]
  70. http://veryfinecommentary.tk/articles/the-slow-trickle/ [archive]
  71. a, b et c Lettre du Basic Income Network [archive] janvier 2008
  72. http://revenudebase.info/2013/01/catalogne-revenu-garanti-citoyennete/ [archive]
  73. Initiative populaire fédérale ‘Pour un revenu de base inconditionnel’ [archive], sur le site de la Chancellerie fédérale.
  74. Revenu de base inconditionnel – Explorer une voie vers des conditions sociales émancipatrices dans l’UE. [archive], sur le site de la Commission européenne.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens vidéos externes

plus:

http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/charlie-chaplin-suisse-au-nom-de-la.html

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