Vraie démocratie ? Fraudes démocratiques ?

Ils veulent supprimer Dieu de notre hymne et le remplacer par… la démocratie des tricheurs…

Saviez-vous
qu’il y a plus de 700 ans, les trois hommes qui fondèrent la Suisse
firent un choix déterminant qui est encore aujourd’hui une grande source
de bénédictions?

En effet, le préambule du texte de la Constitution fédérale de la Confédération suisse commence par:



L’origine de cette proclamation remonte à la fondation même de la Suisse en 1291 où le pacte fut introduit par l’invocation de Dieu.

Cette alliance avec Dieu a été officiellement renouvelée en votation populaire le 18 avril 1999.

Et connaissiez-vous les profondes paroles de l’hymne national suisse,

appelé aussi Cantique ou Psaume suisse?





Sur nos monts, quand le soleil

Annonce un brillant réveil,

Et prédit d’un plus beau jour

Le retour

Les beautés de la patrie

Parlent à l’âme attendrie.

Au ciel montent plus joyeux

Au ciel montent plus joyeux

Les accents d’un cœur pieux,

Les accents émus d’un cœur pieux.




Lorsqu’un doux rayon du soir

Joue encore dans le bois noir,

Le cœur se sent plus heureux
Près de Dieu.

Loin des vains bruits de la plaine

L’âme en paix est plus sereine.

Au ciel montent plus joyeux

Au ciel montent plus joyeux

Les accents d’un cœur pieux,

Les accents émus d’un cœur pieux.




Lorsque dans la sombre nuit

La foudre éclate avec bruit,

Notre cœur pressent encore
Le Dieu fort.

Dans l’orage et la détresse,

Il est notre forteresse.

Offrons-lui nos cœurs pieux,

Offrons-lui nos cœurs pieux,

Dieu nous bénira des cieux,
Dieu nous bénira du haut des cieux.



Des grands monts vient le secours;

Suisse, espère en Dieu toujours!

Garde la foi des aïeux,

Vis comme eux!

Sur l’autel de la patrie

Mets tes biens, ton coeur, ta vie!

C’est le trésor précieux

C’est le trésor précieux

Que Dieu bénira des cieux,

Que Dieu bénira du haut des cieux.









Hymne interprété par l’Orchestre de la Suisse Romande / Pierre Colombo

© Présence Suisse – 11.07.2006 – 569 kb – MP3

Nous croyons que de ces engagements et proclamations
découlent toutes sortes de bénédictions
dont les Suisses jouissent encore aujourd’hui.

Les Suisses ne sont pas meilleurs que les autres peuples,
mais Dieu est fidèle et bon envers ceux qui s’attendent à Lui!

A nous maintenant, d’espérer toujours en Dieu,

de garder la foi des aïeux, de vivre comme eux,

en pensant à ceux qui nous succéderont dans ce pays béni.

http://www.youtube.com/watch?v=VQOHELWFy84

Bien que majoritairement chrétiens – un
sondage de 2010 révélait que 38 % des Helvètes se définissaient comme
catholiques, et 28 % comme protestants –, les Suisses pourraient bientôt
changer d’hymne national communément nommé en français le Cantique suisse (Schweizepsalm, Salmo svizzero et Psalm svizzer
– Psaume suisse – respectivement en allemand, italien et romanche),
parce qu’il évoque Dieu dans chacune de ses versions linguistiques,
notamment dans la française : « Suisse, espère en Dieu toujours !
Garde la foi des aïeux, Vis comme eux ! Sur l’autel de la patrie, Mets
tes biens, ton cœur, ta vie ! C’est le trésor précieux (bis), Que Dieu
bénira des cieux, Que Dieu bénira du haut des cieux »
. Ainsi en a décidé le gouvernement fédéral qui a chargé la Société Suisse d’Utilité Publique (SGG) de lancer un concours de réécriture de l’hymne officiel national depuis 1965, visant à chasser Dieu de ce chant au nom d’une « société ouverte et religieusement neutre »
avec 10 000 US$ à la clé pour l’auteur qui le chassera le mieux…

On
savait qu’il y avait des crétins dans les Alpes et on en trouve donc au
sein du gouvernement fédéral. Euh… la SGG s’est-elle avisée que le drapeau national suisse n’était pas, lui non plus, « religieusement neutre » ?
Enfin tout cela n’est pas encore fait et il faudra envisager une
“votation”. En attendant, savourons le splendide hymne national suisse …

See more at:
http://www.christianophobie.fr/breves/le-gouvernement-federal-suisse-veut-chasser-dieu-de-lhymne-national?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%29#sthash.3jix43IP.dpuf

http://www.youtube.com/watch?v=oqr5_oC2-Mc&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=1oLIvPpIGiI

Chanson absolument sublime qui plus est encore plus à 4 voix d’hommes!
Certains ne peuvent le comprendre, je voue mon coeur à mon pays, je l’aime.
Ce n’est pas du racisme ni une quelconque sorte de chauvinisme; c’est juste que j’en suis tombé amoureux!
Puisse notre belle Suisse continuer à être un si beau pays!
Tout est superbement résumé dans ce choeur…ci-dessous…

http://www.youtube.com/watch?v=rCMSSY4Vv2Y

Musique pour Dieu le Créateur: Annonce du Jubilé à la Suisse… en Trinité avec Marie…

http://www.youtube.com/watch?v=3xJFuZD5CvA

http://www.youtube.com/watch?v=DL1dXLLe5No

http://www.youtube.com/watch?v=6jXM59ok6P4

http://www.youtube.com/watch?v=devs17dSx7k

http://www.youtube.com/watch?v=ZfDpRzN2SBI

http://www.youtube.com/watch?v=J7FEvaBMXoI

Français : Hymne National Suisse

Sur nos monts, quand le soleil4 par Charles Chatelanat (1833-1907).

Sur nos monts, quand le soleil
Annonce un brillant réveil,
Et prédit d’un plus beau jour le retour,
Les beautés de la patrie
Parlent à l’âme attendrie ;
Au ciel montent plus joyeux (bis)
Les accents d’un cœur pieux,
Les accents émus d’un cœur pieux.

Lorsqu’un doux rayon du soir
Joue encore dans le bois noir,
Le cœur se sent plus heureux près de Dieu.
Loin des vains bruits de la plaine,
L’âme en paix est plus sereine,
Au ciel montent plus joyeux (bis)
Les accents d’un cœur pieux,
Les accents émus d’un cœur pieux.

Lorsque dans la sombre nuit
La foudre éclate avec bruit,
Notre cœur pressent encore le Dieu fort;
Dans l’orage et la détresse
Il est notre forteresse ;
Offrons-lui des cœurs pieux : (bis)
Dieu nous bénira des cieux,
Dieu nous bénira du haut des cieux.

Des grands monts vient le secours ;
Suisse, espère en Dieu toujours !
Garde la foi des aïeux, Vis comme eux !
Sur l’autel de la patrie
Mets tes biens, ton cœur, ta vie !
C’est le trésor précieux (bis)
Que Dieu bénira des cieux,
Que Dieu bénira du haut des cieux.

Allemand : Schweizerpsalm

Trittst im Morgenrot daher par Leonhard Widmer (1809-1867)

Seh’ich dich im Strahlenmeer,
Dich, du Hocherhabener, Herrlicher!
Wenn der Alpenfirn sich rötet,
Betet, freie Schweizer, betet!
Eure fromme Seele ahnt
(bis)
Gott im hehren Vaterland,
Gott, den Herrn, im hehren Vaterland.

Kommst im Abendglühn daher,
Find’ich dich im Sternenheer,
Dich, du Menschenfreundlicher, Liebender!
In des Himmels lichten Räumen
Kann ich froh und selig träumen!
Denn die fromme Seele ahnt
Gott im hehren Vaterland,
Gott, den Herrn, im hehren Vaterland.

Ziehst im Nebelflor daher,
Such’ich dich im Wolkenmeer,
Dich, du Unergründlicher, Ewiger!
Aus dem grauen Luftgebilde
Tritt die Sonne klar und milde,
Und die fromme Seele ahnt
Gott im hehren Vaterland,
Gott, den Herrn, im hehren Vaterland.

Fährst im wilden Sturm daher,
Bist du selbst uns Hort und Wehr,
Du, allmächtig Waltender, Rettender!
In Gewitternacht und Grauen
Lasst uns kindlich ihm vertrauen!
Ja, die fromme Seele ahnt,
Gott im hehren Vaterland,
Gott, den Herrn, im hehren Vaterland.

Italien : Salmo svizzero

Quando bionda aurora il mattin, c’indoraL’alma mia T’adora, Re del cielQuando l’alpe già rosseggiaA pregare allor: T’atteggiaIn favor del patrio suolIn favor del patrio suolCittadino, Dio lo vuolCittadino, Dio sì, Dio lo vuol
Se di stelle è un giubilo la celeste sferaTe ritrovo a sera, ò SignorNella notte silenziosaL’alma mia in Te, riposaLibertà, concordia, amorLibertà, concordia, amorAll’Elvezia serba ognorAll’Elvezia serba ognor
Se di nubi un velo m’asconde il Tuo cieloPel Tuo raggio anelo, Dio d’amoreFuga, ò Sole, quei vaporiE mi rendi i Tuoi favoriDi mia patria, dè, pietàDi mia patria, dè, pietàBrilla, Sol di veritàBrilla solo, Sol di verità
Quando rugge e strepita impetuoso il nemboM’è ostel Tuo grembo, ò SignorIn te fido, OnnipossenteDè, proteggi nostra genteLibertà, concordia, amorLibertà, concordia, amorAll’Elvezia serba ognorAll’Elvezia serba ognor

Romanche : psalm svizzer

En l’aurora la damaun ta salida il carstgaun,

spiert etern dominatur, Tutpussent!
Cur ch’ils munts straglischan sura,
ura liber Svizzer, ura.
Mia olma senta ferm,
Mia olma senta ferm Dieu en tschiel,
il bab etern, Dieu en tschiel, il bab etern.

Er la saira en splendur da las stailas en l’azur
tai chattain nus, creatur, Tutpussent!
Cur ch’il firmament sclerescha en noss cors
fidanza crescha.
Mia olma senta ferm,
Mia olma senta ferm Dieu en tschiel,
il bab etern, Dieu en tschiel, il bab etern.

Ti a nus es er preschent en il stgir dal firmament,
ti inperscrutabel spiert, Tutpussent!
Tschiel e terra t’obedeschan
vents e nivels secundeschan.
Mia olma senta ferm,
Mia olma senta ferm Dieu en tschiel,
il bab etern, Dieu en tschiel, il bab etern.

Cur la furia da l’orcan fa tremblar il cor uman
alur das ti a nus vigur, Tutpussent!
Ed en temporal sgarschaivel
stas ti franc a nus fidaivel.
Mia olma senta ferm,
Mia olma senta ferm Dieu en tschiel,
Il bab etern, Dieu en tschiel, il bab etern.

Nous voulons être un peuple de frères inséparables
Dans les dangers et dans les épreuves.
Nous voulons être libres, comme l’étaient nos pères;
Mieux vaut mourir que vivre dans l’asservissement.
Nous voulons nous confier en Dieu
Et ne point craindre la puissance des hommes.

(Serment du Grütli, conforme à l’ancien pacte fédéral, avant 1291 )

Fête nationale 2004 – (200 ans après la première représentation de Guillaume Tell à Weimar)

Discours du conseiller fédéral Christoph Blocher, à l’occasion de la Fête nationale 2004 à Herrliberg

Discours, DFJP, 01.08.2004. Les paroles prononcées font foi

Cette année aussi, nous autres Suisses commémorons la naissance de
notre Etat non pas en un lieu unique, mais un peu partout dans le pays,
dans les villages, dans les quartiers, en famille ou entre amis. C’est
aussi pour souligner cela que je tiens cette année mon discours dans ma
commune de domicile. Nous allons en effet célébrer la Fête nationale
dans ce magnifique endroit d’où, au-delà du lac, le regard embrasse la
vallée de la Limmat et le Jura, plonge dans la Suisse centrale jusqu’au
Alpes bernoises et remonte vers le Tödi et la Suisse orientale.

Escapade sur le Grütli

La
Suisse fête cette année son 713e anniversaire. Malgré son grand âge,
notre pays n’a pas pris une ride. L’idée d’une Suisse libre est en effet
intemporelle. Et il s’agit non seulement d’une idée, mais aussi d’une
réalité que l’on ne célébrera jamais assez.
Le 1er août est
important. Surtout pour nous, les politiciens, afin que nous nous
souvenions, au moins une fois par année, de l’histoire de notre pays et
de son long et dur combat pour la liberté. En août 1291, les habitants
de trois petites vallées – Uri, Schwyz et Unterwald – ont conclu un
pacte, parce qu’ils n’entendaient pas se plier plus longtemps à
l’arbitraire d’un maître étranger, qu’ils étaient exploités et qu’ils
voulaient à nouveau être libres, comme leurs pères.
Nous, les
politiciens, devrions songer à cela lorsque nous sommes tentés de faire
passer les intérêts de l’Etat avant ceux de ses citoyens.
Cette
semaine, je me suis rendu sur le Grütli pour voir le Guillaume Tell de
Friedrich Schiller, dont la première représentation s’est déroulée à
Weimar en 1804, il y a exactement 200 ans. Alors qu’il n’était jamais
venu en Suisse, Schiller s’est inspiré, pour écrire ce drame, de
l’histoire de la naissance de notre pays – la lutte des premiers
Confédérés pour leur liberté. Je suis reparti de ce lieu, profondément
impressionné et avec la conviction que l’histoire de Guillaume Tell est
impérissable. La liberté – que ce soit en 1291, en 1804, ou de nos jours
– n’est jamais acquise, il faut la reconquérir sans cesse. Qu’il
soit mené par des hommes aussi sages et éclairés que le vieux baron de
Attinghausen dans le drame de Schiller, ou aussi rebelles que Guillaume
Tell, le combat pour la liberté est un constant recommencement.

La rébellion pour la liberté

L’esprit
de rébellion est au cour du combat pour la liberté. En fait, Guillaume
Tell est un être apolitique et non un révolutionnaire qui veut imposer
au monde une certaine idéologie. Il aimerait qu’on le laisse tranquille
et aller où bon lui semble, ainsi qu’il le concède à tous les autres. Il
est un paysan de montagne taciturne, qui devient malgré lui un héros de
la liberté parce que quelque chose en lui le pousse à agir: “L’engagement que j’ai pris en ces moments d’enfer est un devoir sacré, que j’accomplirai.” Dans
la pièce, l’antithèse de Guillaume Tell est le jeune Rudenz, bavard à
l’esprit “cosmopolite”, qui presse son oncle, le baron de Attinghausen,
de se rallier au vaste et rayonnant empire des Habsbourg:
“C’est
en vain que nous tentons de nous opposer au roi: le monde lui
appartient. Voulons-nous persister seuls dans notre obstination et notre
entêtement à interrompre la chaîne de sa domination que son puissant
bras tend autour de nous?”
Comme vous le savez, les glorieux et brillants Habsbourg ont connu le déclin et la chute – mais pas la petite Suisse.
Récemment,
un professeur d’histoire médiévale a affirmé que le personnage de Tell
n’était qu’une invention, dont il n’existe “aucune preuve historique”.
Cette thèse n’est pas vraiment nouvelle et la question est finalement
sans importance. Au demeurant, nous préférons nous en tenir aux vers que
Gottfried Keller a dédiés aux risques bravés par Guillaume Tell au nom
de la liberté:
“Le récit est-il véridique? Telle n’est pas la question;
La perle de toute légende, c’est le sens,
La marque de vérité y repose dans toute sa fraîcheur,
Cour fécond de toutes les légendes populaires.”

Quoi
qu’il en soit, Guillaume Tell a alimenté la fantaisie des hommes. Sa
soif de liberté a inspiré toutes les générations, que ce soit vers 1500,
lorsque la Confédération était à l’apogée de sa puissance, ou au 20e
siècle, lorsque la question de l’accommodation ou de la résistance a
dramatiquement refait surface dans les années trente. Cette semaine, sur
le Grütli, j’ai pu constater que la génération actuelle n’échappe pas
non plus à la fascination de ce récit.
Les Suisses n’ont pas été
les seuls à s’enthousiasmer pour ce personnage. Nombreux sont ceux qui,
dans leur résistance contre l’oppression et la tyrannie, ont vu en Tell
un modèle et un père spirituel. Même le prix Nobel de littérature Elias
Canetti décrit l’enthousiasme avec lequel, à l’âge de 11 ans, il a
dévoré les livres d’histoire de Öchsli. C’était en pleine Première
guerre mondiale. En compagnie de sa mère, l’enfant avait fui Vienne pour
trouver refuge à Zurich, où il a lu l’histoire suisse à la lumière de
son propre destin.
Canetti écrit: “La liberté des
Suisses, je l’ai vécue dans la réalité et j’en ai fait moi-même fait
l’expérience: parce qu’ils sont restés maîtres de leur destin et n’ont
accepté l’autorité d’aucun empereur, ils ont réussi à ne pas se laisser
entraîner dans la guerre mondiale.”
Et il conclut: “Il était possible de se débarrasser d’un empereur, mais il fallait combattre pour sa propre liberté.”

Le combat pour la liberté est un combat avec soi-même

La
liberté n’est jamais acquise définitivement. Elle doit se reconquérir
en permanence. Le combat pour la liberté est d’abord un combat avec
soi-même. Dans la pièce de Schiller, Stauffacher est, au fond de lui, en
proie à des doutes sur la valeur de la liberté. C’est au cours d’une
conversation avec son épouse Gertrude qu’il laisse libre cours à son
malaise et à ses préoccupations. Gertrude le conforte dans sa révolte
intérieure et lui donne le courage d’entreprendre quelque chose pour la
liberté du peuple. Alors seulement, Stauffacher se rend à Uri afin de
discuter avec ceux qui partagent ses idées de la manière de défendre la
liberté contre l’oppression. Le monologue de Guillaume Tell dans le
chemin creux témoigne lui aussi de ce combat intérieur. Il ne laisse
transparaître aucun sentiment de triomphe. Tell accomplit ce que
l’attitude de Gessler l’a contraint à faire: il se rebiffe pour le bien
de sa famille, tue le tyran et libère ainsi le pays de l’oppresseur:
“Je
vivais tranquille et sans histoires – Mes flèches ne visaient que les
animaux de la forêt; mes pensées étaient libres de tout dessein
sanguinaire – Et toi, tu m’as brutalement tiré et privé de ma paix.
Celui qui a pointé son dard vers la tête de son propre enfant,
est parfaitement capable de transpercer le cour de son ennemi!”

Friedrich
Schiller a écrit ces lignes voici plus de deux cents ans. Rongé par la
maladie, il est malgré tout parvenu à terminer son oeuvre au cours des
dernières années de sa vie. Il était parfaitement conscient du caractère
explosif de sa pièce et en redoutait la représentation, car elle
risquait d’être “politiquement dérangeante”.
Guillaume Tell est
tout de même mis en scène à Weimar, en 1804. La même année, Napoléon se
proclame empereur des Français, juste avant de diriger ses armées à
l’Est, vers l’Allemagne et la Russie des tsars.

Chaque époque a son “empereur”

Napoléon
voulait offrir à l’Europe les idéaux français de “liberté et
fraternité”. Mais à quel prix? Pour ce faire, il a privé les peuples de
leur droit à l’autodétermination et a précipité ses voisins dans une
sanglante guerre civile.
Cela se passait il y a 200 ans. Chaque
époque a son empereur autoproclamé, dont on voudrait se débarrasser.
Chaque époque a ses “visionnaires” qui, au nom de leurs “visions”
insolentes, dépouillent les hommes de leur autodétermination et de leur
liberté. Chaque époque a des “empereurs”, qui séduisent le peuple par de
fausses promesses de gloire, de charges et d’argent. Et chaque époque a
besoin de résistants, qui refusent de se plier aux ordres et aux
tentations venus d’ailleurs. C’est aussi cela que nous enseigne la Fête
nationale, instituée pour commémorer le Pacte fédéral de 1291.
Et quel est donc l'”empereur” qui règne sur notre
époque? La recherche de la grandeur et de la reconnaissance, le désir
“d’en être” aussi, la soif de pouvoir, de gloire et de prestige – autant
de facteurs qui, aujourd’hui aussi, suscitent nombre de prosternations,
dans la vie privée, comme dans la vie publique.
Je compte sur
vous, chères concitoyennes, chers concitoyens, pour garder les yeux
ouverts. En ma qualité de conseiller fédéral, je ne peux pas dire tout
ce que je pense; alors soyez libres de penser tout ce que je ne vous dis
pas maintenant!
Schiller a concentré l’éternel conflit entre
liberté et servilité dans deux personnages: le vieux baron de
Attinghausen et son jeune neveu Rudenz, qui s’accoutre déjà comme un
Hasbsourg. Rudenz méprise le “petit peuple” et rêve de l’ère nouvelle
qui va éclore à la Cour d’Autriche. C’est dans cet esprit qu’il
s’adresse à son oncle:
“N’avez-vous donc pas de plus noble ambition que celle
D’être le Landammann ou le Bannerherr de ces lieux
Et de régner avec des manants?”


Puis
suivent d’autres paroles d’encouragement: Rudenz accuse son oncle et
ses compagnons de lutte d’agir de façon égoïste, d’être bornés et d’être
eux-mêmes responsables de la misère qui accable la population. Une
seule parole suffirait à ramener la sérénité, “comme dans toutes les
contrées environnantes”, qui ont juré fidélité aux Habsbourg et peuvent
maintenant siéger parmi les “gentilshommes”. Mais le vieux baron de
Attinghausen lui répond énergiquement:
“Ne sacrifie pas au lustre éphémère et à de faux-semblants
l’essence même de ta dignité .”

A
la fin, Rudenz optera pour ses concitoyens, pour la liberté et contre
les Habsbourg. Cette fois encore, c’est une femme, Bertha von Bruneck
dont Rudenz est amoureux, qui fera pencher la balance. Et, le “petit
peuple” prêtera serment sur le Grütli contre la séduction du pouvoir,
contre l’oppression et pour la liberté.
Dans un langage poétique – mais conforme à l’ancien Pacte fédéral -, ce serment a la teneur suivante:
“Nous voulons être un peuple de frères inséparables
Dans les dangers et dans les épreuves.
Nous voulons être libres, comme l’étaient nos pères;
Mieux vaut mourir que vivre dans l’asservissement.
Nous voulons nous confier en Dieu
Et ne point craindre la puissance des hommes.”

Que signifie la liberté?

Friedrich
Schiller a écrit un spectacle impressionnant, qui me touche
profondément. Le principal témoignage de cette époque est le Pacte
fédéral de 1291, par lequel les Confédérés s’engagent à défendre la
liberté et la prospérité. La prospérité de tout le peuple! Et la
responsabilité en est justement l’une des composantes. La responsabilité
envers soi-même, tout d’abord, telle que l’exprime Tell dans la pièce
de Schiller: “Chacun ne doit compter véritablement que sur lui-même “.
Mais
cela signifie bien sûr aussi assumer la responsabilité envers le reste
du peuple. Le Pacte fédéral ne règle que le strict nécessaire: pas de
puissances étrangères dans le pays, uniquement des juges choisis par le
peuple et assistance réciproque. Quant au reste, c’est la liberté qui
prévaut.
Que signifie la liberté pour le citoyen, mais aussi pour
le politicien conscient de ses responsabilités? Pour un conseiller
fédéral, par exemple? Liberté signifie confiance en chaque citoyen: fais
ce que tu estimes juste. Aménage ta vie comme tu l’entends. L’Etat ne
doit pas se comporter comme un instituteur, qui dicte aux gens, comme à
des gamins, ce qu’ils ont à faire et les plaisirs auxquels ils peuvent
aspirer, qui contrôle leurs pensées, les traîne en justice pour leurs
opinions, prélève cinquante pour cent de leurs revenus privés sous forme
d’impôts, criminalise le tir sportif, interdit la fumée, limite la
publicité, érige la procréation en thème politique, étatise l’éducation,
impose le transfert de la route au rail, délègue les droits populaires à
des autorités, soustrait la santé publique aux lois du marché,
intervient sans y être invité dans des conflits étrangers, qui, en bref,
restreint la liberté de ses citoyens à un point tel qu’ils se sentent
prisonniers d’une camisole de force.
Si conquérir la liberté n’est
pas chose aisée, préserver et sauvegarder la liberté avec tout le poids
des responsabilités qu’elle implique est une tâche encore bien plus
ardue. La liberté est menacée, non pas tant par des puissances et des
armées étrangères que par notre propre indolence et notre propension à
nous jeter dans les bras d’une entité en apparence plus grande ou plus
forte que nous.
La liberté signifie aussi le refus d’une
idéologie étatique ou politique. En effet, la liberté signifie aussi de
l’espace disponible pour les diverses formes de vie. Certains aiment la
tranquillité, d’autres l’aventure. Certains apprécient les fraises avec
de la crème fouettée et d’autres sans. Il y a ceux qui vont se balader
en montagne, d’autres qui visitent le Sud de la France et d’autres
encore qui préfèrent une croisière sur le Rhin. Certains n’aiment pas le
1er août et restent chez eux, alors que d’autres se déplacent même
jusqu’à Herrliberg, ne serait-ce que pour déguster une bonne saucisse
grillée.

Feux de joie

Chères concitoyennes, chers
concitoyens, nous allons bientôt mettre le feu au bûcher et ses flammes
rejoindront celles de nombreux autres dans le ciel, en signe de
solidarité et en réponse au salut des autres villages.
L’hymne
national nous rappellera que, si nous pouvons fêter ce 713e
anniversaire, ce n’est pas uniquement à nous-mêmes que nous le devons.
Dans la contemplation de cette nuit d’été: “Au ciel montent plus joyeux les accents d’un coeur pieux.”
La
reconnaissance fait partie de toute fête d’anniversaire. Reconnaissance
pour ce que nous sommes parvenus à perpétuer, en dépit des faiblesses
et des échecs. Aujourd’hui, nous avons, nous aussi, des raisons d’être
reconnaissants!
Engageons-nous avec confiance dans l’année qui
vient! Je suis convaincu que, si nous restons fidèles à nos valeurs,
nous pourrons fêter les prochains anniversaires dans un esprit empreint
d’une égale reconnaissance.

Ensemble, gardons la volonté des électeurs !

Qualifieriez-vous un système électoral qui est
manipulable comme “véritablement démocratique”? Non? Nous, non plus.
Pour cela nous intervenions pour l’abolition de la vote électronique et
pour l’aplanissement des faiblesses et des possibilités de manipulation
des votations par correspondance. De plus, synchrone avec la collection
de signatures pour le référendum LEp, nous avons mis en œuvre le projet
“vraie démocratie”. Le projet remédie des faiblesses du processus
référendaire et permet une haute transparence pour tous les personnes
impliquées et en même temps sauvegarde le secret du vote.

Nos droits politiques tombent sous pression

Comparés internationalement , nos droits politiques Suisse sont
étendus; mais la protection de volonté des électeurs reste la fondation
de notre liberté et démocratie directe. Une étude profonde des
votations, élections, initiatives et référendums Suisse révéle que notre
système a des faiblesses considérables et présente des possibilités de manipulation principalement dans les domaines des votations électroniques ainsi que celles faites par correspondance
et des référendums. C’est aussi pour cette raison que nos droits
politiques tombent sous pression, c’est à dire les résultats pourraient
ne pas correspondre à la réalité de nos votations !. La chose perfide
est que le danger mortel pour notre démocratie n’est pas apparent pour
la grande majorité des électeurs. Ce sujet est un des sujets politiques
le plus important.

Dangers encourus avec la votation électronique et celle faite par correspondance

Les risques encourus avec le vote électronique sont surtout et
dangereusement sous estimés. Avec vue sur l’impossibilité de remédier
les risques, l’Allemagne, l’Autriche, les pays bas et beaucoup d’autres
pays européens ont déclaré la votation électronique comme
anticonstitutionnelle et l’ont interdite. Un hacker Genevois a prouvé
que le système de vote électronique de Genève est manipulable. A cause
de cela la résistance contre la pseudo-démocratie par clique souris se forme aussi en Suisse.
Malgré cela, le conseil fédéral pour la votation fédérale du 22 Septembre 2013 a admis les tests les plus volumineux avec le vote électronique.
En cas d’une votation étroite, les systèmes de votes électroniques à
Genève, Neuchâtel et Zürich pourraient renverser les résultats des
votations fédérales. Nous vous prions de nous aider a abolir le vote
électronique en Suisse et de remédier aux possibilités de manipulation des votations par correspondance.
Le hacker Genèvois, Sebastien Andrivet, a prouvé que le système vote électronique de Genève est manipulable – RTS
Vote électronique – la fin de la démocratie? Exposé à l’événement de Info8 sur la sécurité des donnés dans l’ère du internet. Sunshine-Radio-Interview (allemand, mp3) et la présentation (allemand, pdf)

Dangers encourus avec les référendums et les initiatives

Également dans le cadre des référendums et des initiatives
populaires, la volonté des électeurs peut être contrecarrée. Les
lobbyists d’une nouvelle loi peuvent freiner voir stopper
l’aboutissement d’un référendum, en saisissant le référendum lui même et
en s’assurant le contrôle exclusif des signatures. Il suffit de
simplement détruire les signatures “superflues” pour faire échouer le
référendum. Dans les administrations communales ainsi qu’à la poste, des
signatures peuvent être perdues ou détruites sans que les électeurs ou
les collecteurs puissent le remarquer.
De plus, le délai référendaire qui compte 100 jours (temps assez
court ) contribue aussi à la difficulté de collecter les 50’000
signatures nécessaires par les comités. On note en passant que les
vacances d’été et les fêtes de noël raccourcissent encore plus le temps
imparti pour collecter. Quand le temps presse, les communes décident
arbitrairement – c’est à dire avec leur efficacité en attestant et
renvoyant les signatures – sur l’aboutissement du référendum. Pour cela
récemment quelques référendums ont échoués étroitement.
Voici le projet vraie démocratie et l’application web open source vrai-démocratie-app s’engagent.
Les communes retournaient les signatures attestées trop tard – 2012-11-02 SF

Solution pratiquement approuvée dans le cadre du référendum LEp

Le parlement, le Conseil fédéral et l’Association des Communes
Suisses cherchent une solution. Les Commissions des institutions
politiques du parlement et le Conseil National en fin du 2012 par la motion 12.3975
ont chargés le Conseil fédéral de leur soumettre un projet de
modification de la loi sur les droits politiques prévoyant des délais
différents pour, d’une part, le dépôt par les comités référendaires et
les comités d’initiative des signatures pour les référendums et les
initiatives populaires et, d’autre part, l’attestation de ces signatures
dans les communes.
En cas d’une prolongation du délai référendaire à 120 jours, avec vue
sur les référendums contre des droits politiques urgents, il y aurait
une chaîne de problèmes secondaires à résoudre. Pour cela le délai ne
peut pas être rallongé sans problèmes. Mais cela serait quand même
prometteur d’examiner cette option.
La division des 100 jours en deux délais distincts et séparés
signifie une aggravation de la situation actuelle : citons en exemple 90
jours pendant lesquels les comités peuvent collecter des signatures et
10 jours pendant lesquelles les communes peuvent attester et renvoyer
les signatures. Pourquoi? Le référendum contre la loi sur les épizooties
(maladies animaux, vaccinations obligatoires) aboutissait seulement,
parce que le tout dernier jour dans une action-éclair nous avions
collecté, attesté et transporté nous mêmes 1’400 signatures à Berne. Les
collecteurs délivraient les signatures directement aux communes qui les
enregistraient juste avant quelques heures et les rendaient aux
collecteurs. Grâce à la collaboration efficace entre le comité
référendaire, les collecteurs et les communes, le comité pourrait
assurer l’aboutissement du référendum en fournissant à 21:00 heures du
dernier jour les signatures manquant à la Chancellerie fédérale.
Si le délai est ni prolongé ni divisé dans deux délais, dans le cadre
de 100 jours le processus doit être organisé plus efficacement. La
remise directe des signatures par les collecteurs aux communes (sans le
détour par le comité) est possible pendant le référendum LEP et permet
de continuer à collecter d’autres signatures pendant les trois dernières
semaines. Le comité et les collecteurs étaient capable de collecter
entre mi juin au 5 juillet 2012 environ 40’000 signatures. La
collaboration étendue des collecteurs accélérait le processus fortement,
sans que les efforts des communes soient augmentés substantiellement.
Cette expérience positive est une des fondations du projet “vraie
démocratie”. Ce qui manquait jusqu’à présent était une possibilité de
contrôle pour tous les acteurs. L’application web open source vrai-démocratie-app
rend possible à tous les collecteurs de contrôler le processus. Ainsi
,il est assuré que tous les signatures collectées fassent vraiment
parties du résultat total et réel.
L’objectif principal est la protection de la votation réelle et vérifiable des électeurs grâce aux facteurs suivants :

  • Plus de sécurité:
    Introduction des principes de double contrôle et de la décentralisation
    (subsidiarité art. 5a CF) ainsi que par la création de la transparence
    et de la vérification à l’aide de base de données référendaires
    publiques. Ainsi, nous pouvons éviter les fautes et les manipulations
    existantes actuellement . Le grand nombre de participants actifs
    augmente la résistance du processus contre la corruption
    substantiellement. Tous les acteurs peuvent se contrôler mutuellement.
    Aussi, la sécurité serait assurée et réelle.
  • Augmentation de l’efficacité:
    La distribution optimale des tâches sur tous les acteurs minimise
    l’effort par personne et accélère le processus direct-démocratique.
  • Gain de temps: La remise directe des listes de signatures aux communes prolonge le temps utilisable pour la collection par trois semaines.
  • Renforcement de la démocratie directe:
    Il en résulte une réduction des efforts et des coûts par comités. Les
    électeurs peuvent s’assurer que les comités qu’ils soutiennent soient
    efficacement représentés auprès des intérêts publics communs – même si
    les comités sont composés par des citoyen(ne)s ordinaires qui s’opposent
    ,en exemple, contre une industrie pharmaceutique super-puissante qui
    jete des centaines de leurs lobbyists et des millions de francs dans une
    campagne.

La Chancellerie fédérale ne voit aucune raison de critiquer le projet.
Afin de créer l’optimisation d’exécution dans les communes et à la
poste et après une entente avec Monsieur Ulrich König, directeur de
l’Association des Communes Suisses, nous proposons aussi ce qui suit :

  • Les communes attestent et renvoient les signatures par poste A aux comité trois jours avant la fin du délai référendaire.
  • Pour l’expédition des listes des signatures,la poste met gratuitement
    des recommandés à disposition. Le personnel et les installations de la
    poste sont habilités à reconnaître s’il s’agit des signatures et peuvent
    accorder la priorité à l’envoi postal conformément.
  • Ainsi les communes, la poste et le comité peuvent prouver la date ,le
    lieu de leur envoi postal de listes de signatures aux comité.

Vous trouverez la description de l’organisation du processus avec les documents adjoint ici (allemand).
Vous pouvez vous faire une idée du projet et extraire les adresses
postales des registres d’électeurs des communes et les listes des
signatures d’un part des signatures dans la base des donnés référendaire. Le magazine Zeitpunkt à publie l’article “Une base de données pour la démocratie directe” (allemand).
Pour le comité
Ruth Frei
Scientifique et biologiste
Wettingen AG
Roger Burkhardt
Membre du comitée de vote contre la modification de la LFE
Membre du conseil communal de Dittingen BL (partie neutre)
Co-président du bureau éléctoral de Dittingen BL
Informaticien avec brevet fédéral

File: 



Fraudes électorales. Secret du vote ? Une blague qui dure.

Il n’y a plus de secret de vote, dans aucun greffe d’aucune commune vaudoise.
Il suffit d’un spot ikea sous une couverture opaque et de plaquer l’enveloppe jaune contre la vitre du spot.
Fraudes électorales. Quel secret de vote ? Une mauvaise blague qui perdure.




Le système de vote par correspondance a été fait pour tricher, il n’ y a plus de secret de vote possible,
ces enveloppes à la lumière sous spot à 20 watts dans chaque greffe
municipal sont une insulte à l’intelligence et à la prudence.

On peut trop facilement pendant des semaines remplacer les enveloppes
par d’autres sans même les ouvrir… et ainsi modifier la volonté du
Souverain.

Le Canton imprime quelque 40’000 enveloppes et bulletins supplémentaires
plus 15 % de maculature ( 101’000 ). Que deviennent-ils avant, pendant
et après le vote ?

Nous avons prouvé que des tricheries électorales ont été organisées déjà
en 2003 …et très probablement bien avant ( pour nous faire passer
en-dessous des 5 % et nous faire payer mesquinement la facture, M.
Pierre Chifelle a fini à l’asile et a du démissionner…).

Le vote par correspondance, qui coûte une fortune, est une farce et une mascarade, c’est si facile de tricher.
Ils ont détruits tous les bulletins de vote, alors qu’il y avait recours
pour tricherie, parce qu’ils savaient que nous pouvions prouver leurs
tricheries.

Vous avez dit ” fraude électorale massive ” ?

Affaires des votes arrangés à Bâle, de l’UDC, de l’ONU, de la révision
de la constitution en 1999, de la vente d’or de la BNS, de la LAMAL à 16
voix glaronnaises de l’étranger….
Tricheries démocratiques par transparence…RFID…

M.
Mühl a fait un faux témoignage par écrit dans notre précédente
procédure en affirmant que ces enveloppes jaunes ne sont pas
transparentes, ce qui est un mensonge avéré et prouvé et un pur mépris
de la réalité que chacun peut vérifier chez soi.

( voir les photographies ci-dessus )

Ces
enveloppes jaunes sont à disposition pendant plusieurs jours dans les
bureaux de chaque greffe. Vu les plus de 40’000 imprimées en plus, plus
15% de maculature…soit 101’000 enveloppes jaunes et bulletins de
trop ( en tout cas facturé aux contribuables à chaque votation depuis
plus de 10 ans… quel gaspillage écologique et économique…) il y a
assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes par
d’autres plus “justes”…..

Le
Conseil d’État vaudois rejette deux recours déposés après
l’approbation des passeports biométriques le 17 mai en votation. Le non
tient, après leurs tricheries à l’échelle suisse, surtout sur les
milliers de votes électroniques truqués par les polices fédérales
secrètes et illégales Tigris et Tiago, à seulement 2’753 voix, soit la
moitié de l’écart plus une voix…

Cette
décision est grotesque. Il n’y a plus dans le canton de Vaud de secret
de vote. En effet, vu la transparence des enveloppes jaunes sous
simple spot lumineux à 20 watts et 12 volts (sic, merci Ikea ),
transparence jamais corrigée depuis des années malgré les promesses des
autorités et notamment du Chancelier, le rapprochement nominatif est
possible dans chaque greffe municipal pendant des semaines avec nos
bulletins gris signés.
Nous avions alors déjà fait recours et ils ont détruit tous les
bulletins de vote pourtant sous séquestre ( une preuve, ils avaient peur
que nous ayons ainsi les preuves de notamment leurs empreintes
digitales )
, alors qu’il y avait péril en la demeure pour tricherie
par tri sous spots lumineux, parce qu’ils savaient que nous pouvions
prouver leurs tricheries. C’est un aveu honteux pour notre démocratie.
Nous aurions pu le prouver par les empreintes digitales des tricheurs
sur les bulletins détruits illégalement.


Matériel suffisant pour voir à travers les enveloppes suisses de vote par correspondance.
Lampe expressivo à moins de SFR 8.-, ampoule comprise
Ampoule halogène G4 12V 20W, sic 12 volts et vingt watts…
Il suffit de presser l’enveloppe contre la vitre chaude de la lampe et
de voir par la transparence ainsi obtenue…la croix du non près du
carré noir permettant de mieux viser les votes.

Près de 101’000 enveloppes prêtes et imprimées pour bourrer les urnes, seulement dans le canton de Vaud !

En Suisse, aucun canton n’a accepté de recompter quelques votes, même
par sondages, malgré près de 500 recours de citoyens inquiets dans tous
les cantons…

En Iran, ils ont accepté de recompter près de 10 % des votes, au choix des opposants…


Recours final au tribunal fédéral


Le nom des partis et des candidats est très visible par transparence sous halogène à 20 Watts

Un vrai sceau et à côté, un sceau trafiqué sans les inscriptions officielles.





Réactions mitigées en cours :

Extraits du Conseil fédéral…


La
libéralisation du vote par correspondance en 1994 remonte à deux
motions adoptées à l’unanimité (motions des députés Eva Segmüller,
conseil national – BO 1987 N 993 s.; BO 1988 E 6 – et René Rhinow,
conseil des Etats – BO 1988 E 940 s.; BO 1990 N 284). Ces motions
constituaient une solution pour pallier le taux croissant d’abstention
aux scrutins.
En ce
qui concerne la problématique générale du risque d’irrégularités lors
des votations et des élections, le Conseil fédéral a déclaré le 13 mai
2009 qu’il était prêt à accepter le
postulat
Rennwald 09.3174 (Votations et élections. Attention à la fraude) et à
établir un rapport sur la question.( en suspens…). 
Ce rapport présentera les différentes formes de participation au scrutin (par les urnes, par correspondance, par voie électronique) selon le risque de fraude. Il s’agit d’examiner la question de la sécurité en amont du scrutin par voie électronique, par les urnes ou par voie postale, de vérifier si les citoyens subissent des pressions et d’examiner l’effet de pressions éventuelles sur le bon fonctionnement de la démocratie. L’objectif global de ce rapport est devoir comment garantir le fonctionnement sans faille de notre démocratie.



Le système est fait pour faciliter les fraudes dans toute la Suisse…



Bâle-Ville
(56,6%/52,1%) par exemple était le seul canton alémanique se rangeant
dans le camp du double non. On connaît la facilité 
de ce canton à tricher les votes par correspondance, des Suisses de l’étranger ou votes par électronique ( impossible d’en savoir le nombre, en tout cas à Genève, il n’y même pas besoin de savoir la date de naissance des votants et il y des spécialistes qui savent tricher, comme l’actualité l’a déjà prouvé.

Les affaires Lumengo ( seulement 10 jours amende et il reste en place…, Letellier au Conseil fédéral etc… ).

Un député radical bâlois a avoué avoir falsifié des bulletins de vote,
un autre candidat au Grand Conseil se trouve dans le collimateur du
ministère public. Le Démocrate suisse Eric Weber aurait offert à une
femme d’acheter son 
matériel de vote. Une information de la «Basler Zeitung» est à l’origine de l’enquête, avait indiqué  le ministère public.




http://euroracket.blogspot.com/2009/06/recours-final-au-tribunal-federal.html


Trop,
c’est trop… que font notamment Tiago et Tigris, les polices fédérales
illégales qui ne s’occupent que de personnes âgées peu dangereuses ?



Archives:


On brûle les preuves.


Georges Letellier +

Candidat au Conseil fédéral, printemps 2006

Où sont donc passées les 24 voix annoncées ?

Il
semblerait que la presse arrange les choses quelque peu. Le résultat
réel de l’élection au Conseil fédéral, donnant une minorité symbolique à
Georges 
Letellier,
est passé sous silence. Doris Leuthard est élue avec un score
soviétique, comme si le parlement suisse ne cherchait même plus à se
donner une apparence démocratique. Réaction de notre candidat :

Le
chiffre nous a été communiqué à chaud par un employé du Palais
fédéral, me demandant de me préparer à intervenir devant l’Assemblée.
Les 4 ou 5 personnes présentes à ce moment, dont J. C. 
Kollros (qui a fait la traduction du suisse-allemand en français), ont entendu les propos du fonctionnaire : D. Leuthard ne va pas passer au premier tour, vous êtes le candidat le mieux placé. Préparez-vous à faire une intervention, suivez moi. Nous avons alors escaladé les gradins avec lui, j’ai sorti le discours que j’avais préparé au cas où, et nous avons attendu les instructions de la Chancellerie. Nous les attendons toujours…



Vous connaissez la suite : boycott total du citoyen Letellier.
Je l’avais prévu, les 80 millions de subventions par année que
touchent les groupes de presse doivent bien servir à quelque chose !




En Suisse, si l’annulation d’un important scrutin ne s’est encore jamais
produite, en revanche il arrive que certains fraudeurs soient mis en
examen et avouent leurs forfaits, comme à Bâle ou à Payerne. Prouver
leur culpabilité et les condamner relève alors d’une mission de Titan.

Le 22 décembre 2003, nous avons la confirmation par un courrier du
Lecteur de 24 Heures, en l’occurrence par M. Alfred Graf, scrutateur du
Conseil communal à Lausanne, que le Conseil d’État a effectivement
fraudé les résultats de la Ville de Lausanne après que le responsable
lui ait transmis les chiffres…

Consultez la réponse de M. Burdet au courrier de M. Graf, de même que
mon courrier adressé à 24Heures et qui n’a bien évidemment pas été
publié jusqu’à ce jour (31.12.2003)… *** Durant toute la campagne
électorale, 24 Heures n’a fait que pratiquer la désinformation de ses
Lecteurs à l’encontre des candidats du Défi Vaudois.

http://www.marcburdet.ch/index1.html
site maintenant censuré, nous fournissons les preuves sur simple demande.

Signalons à ce propos que nous sommes toujours en état de déni de
justice vu que le Conseil d’Etat vaudois n’a toujours pas publié sa
décision à la Feuille des avis officiels comme sa propre procédure
l’indiquait sous la signature de M. Broulis. ( publié partiellement
pendant les vacances, en cachette…)

Une entrevue avec M. Mühl, ancien responsable cantonal, avait fait
apparaître que ce problème était possible au niveau de chaque commune et
qu’un postulat parlementaire Jaquemet , Réf : 03/POS/086, avait été
déposé au niveau cantonal pour changer la procédure du vote par
correspondance. Ces enveloppes jaunes sont à disposition pendant
plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe. On peut même penser à
un fichage politique dans certaines communes, vu qu’ils peuvent faire
le rapprochement avec la fiche d’envoi signée.
Il est apparu aussi que les signatures des initiatives et référendum
sont aussi saisies par informatique, sans oublier les courriers de
certaines personnes ouverts et fichés par vos services…Il n’y a plus de
secret de vote vu la transparence des enveloppes jaunes, transparence
jamais corrigée depuis des années malgré les promesses de notamment le
Chancelier, M. Vincent Grandjean.

En fait, le même M. Mühl a dû faire un faux témoignage par écrit dans
notre précédente procédure en y affirmant que ces enveloppes ne sont pas
transparentes, ce qui est un mensonge avéré et prouvé et un pur mépris
de la réalité que chacun peut vérifier chez soi. Ces enveloppes jaunes
sont à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque
greffe. Vu les plus de 40’000 imprimées en plus, plus 15% de
maculature…il y a assez de matériel ( plus de 101’000, sic, cent mille
facturé au canton ou aux communes à chaque votation dont au moins le
80 % gaspillé pour les tricheries ou la poubelle ) en réserve pour
changer simplement les enveloppes par d’autres plus “justes”….. selon
des règles dictées par la franc-maçonnerie et autres organisations
occultes. D’autant plus que nous avons prouvé que plus de la moitié des
sceaux en plomb ou même en plastic (sic) étaient faux selon un
certificat établi par le fabricant des pinces à sceller…
Au niveau fédéral, à la demande du conseiller national Jean-Claude
Rennwald (PS/JU), il est nécessaire de lancer une vaste enquête sur les
risques de fraude lors de votations et d’élections en Suisse.

«On m’a rapporté des cas où des employeurs auraient soudoyé des employés
pour voter pour tel ou tel candidat, explique le député. Le vote par
correspondance favorise aussi la fraude: dans certains cantons un peu
claniques, comme le Jura ou le Valais, il n’est pas rare d’entendre que
certains font la tournée des homes pour récolter les enveloppes de
personnes âgées influençables. Ou, pire, des enveloppes de vote
inutilisées sont récupérées au vieux papier!» Fort de constat et du
risque aussi lié à l’introduction du vote électronique, Jean-Claude
Rennwald estime nécessaire de mener une enquête approfondie à l’échelle
nationale et de voir comment élimer le risque de pression en
particulier sur les personnes fragilisées et peu mobiles.
Le Conseil fédéral dit «suivre la situation avec attention et être prêt à établir le rapport demandé»

plus sur http://www.union-ch.com/articles.php?lng=fr&pg=45



You posted an announcement to the cause No more secret of vote ? Check and balance democracy
On se fout de notre gueule.  
La solution, les élections par tirage au sort, comme dans les vraies démocraties historiques.

Dans cette vidéo [1], Etienne Chouard[2]
fait un véritable éloge de la démocratie participative et du tirage au
sort, qui fait réfléchir quant à l’omniprésence de l’élection et à la
faiblesse des contrôles des élus dans nos régimes modernes.

Ces démocraties, qu’il s’agisse de républiques ou de monarchies parlementaires, sont des systèmes dits représentatifs[3].

Mais la démocratie athénienne était bien différente : l’ensemble des citoyens pouvait proposer des motions à l’Ecclésia[4] (l’Assemblée). Les projets de loi étaient ensuite rédigés par la Boulè[5], un conseil composé de 500 citoyens tirés au sort. Le pouvoir législatif était donc exercé sous une forme mêlant démocratie directe[6] et tirage au sort.

Les autres pouvoirs étaient également exercés pas des représentants généralement tirés au sort (Héliée[7], archontes[8]). Tous les représentants de la cité étaient soumis à des procédures de contrôle (comme la dokimasia pour les magistrats[9]), et devaient rendre des comptes en fin de mandat.

Une indemnité journalière de présence, le misthos[10]
(salaire), a même été mise en place pour permettre aux plus pauvres
des tirés au sort de pouvoir assurer leurs fonctions civiles et
politiques.

Une conférence qui bouleverse les idées reçues sur l’élection.


[1] http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news
[2] http://etienne.chouard.free.fr/
[3] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_repr%C3%A9sentative
[4] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Eccl%C3%A9sia#.C3.80_Ath.C3.A8nes
[5] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Boul%C3%A8#R.C3.A9forme_de_Clisth.C3.A8ne
[6] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_directe
[7] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne#L.27H.C3.A9li.C3.A9e
[8] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Archonte#.C3.80_Ath.C3.A8nes
[9] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne#Les_magistrats
[10] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne#R.C3.A9formes_de_P.C3.A9ricl.C3.A8s


Maintenant, qui parmi vous sont des candidats aux élections par tirage au sort ? ( chacun peut refuser, nul n’est obligé ).»



Nous voulons être un peuple de frères inséparables
Dans les dangers et dans les épreuves.
Nous voulons être libres, comme l’étaient nos pères;
Mieux vaut mourir que vivre dans l’asservissement.
Nous voulons nous confier en Dieu
Et ne point craindre la puissance des hommes.

(Serment du Grütli, conforme à l’ancien pacte fédéral) – See more at:
http://lfe-referendum.ch/fr/impression#sthash.2ekddPyq.dpuf
Le Tribunal fédéral n'a même pas ouvert l'enveloppe contenant les preuves...

Bundesgericht

Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 1/2}
1C_245/2009

Arrêt du 1er octobre 2009
Ire Cour de droit public

Composition
MM. les Juges Féraud, Président, Reeb et Raselli.
Greffier: M. Kurz.

Parties
François von Siebenthal,
recourant,

contre

Conseil d'Etat du canton de Vaud, Château cantonal,
1014 Lausanne,
Chancellerie fédérale, 3003 Berne,

Objet
votation fédérale du 17 mai 2009,

recours contre la décision du Conseil d'Etat du canton de Vaud du 29 mai 2009.

Faits:

A.
Le 17 mai 2009 a eu lieu la votation fédérale relative d'une part à l'arrêté
fédéral du 3 octobre 2008 "Pour la prise en compte des médecines
complémentaires" (article constitutionnel), et d'autre part à l'arrêté fédéral
du 13 juin 2008 concernant la reprise du Règlement relatif aux passeports
biométriques et aux documents de voyage. Les résultats de cette votation sont,
pour le canton de Vaud, les suivants:
arrêté du 3 octobre 2008:
bulletins valables: 164'778
oui: 129'312
non: 35'466
arrêté du 13 juin 2008:

bulletins valables: 163'006
oui: 74'098
non: 88'908
Au niveau fédéral, le premier objet a été accepté par 1'283'838 oui contre
631'908 non, ainsi que par l'unanimité des cantons; le second a été accepté par
953'136 oui contre 947'632 non.

B.
Le 20 mai 2009, le Mouvement Citoyen Suisse et François von Siebenthal ont
saisi le Conseil d'Etat vaudois. Ils évoquaient le cas de trois communes
vaudoises n'ayant pas reçu le matériel de vote. D'autres communes auraient
connu des irrégularités, rendues possibles par la procédure de vote par
correspondance. Ils se plaignaient de l'absence de publication des données du
scrutin par bureau de vote. Selon eux, les 40'000 bulletins de vote et
enveloppes supplémentaires pouvaient permettre des fraudes, de même que la
transparence de l'enveloppe de vote. Les recourants demandaient de nouvelles
votations, au moins dans les communes concernées, ainsi que des contrôles par
sondages dans tout le canton. Ils concluaient également à la publication d'une
décision rendue précédemment, sur recours, par le Conseil d'Etat.

C.
Par décision du 29 mai 2009, le Conseil d'Etat a rejeté le recours, laissant
indécise la question de la qualité pour recourir du Mouvement Citoyen Suisse.
En raison d'une erreur d'envoi, les 54 électeurs de la commune de Pizy ainsi
que plusieurs habitants de Gimel et d'Avenches n'avaient pas reçu le matériel
de vote. Un nouvel envoi avait été effectué pour la commune de Pizy et les
habitants des autres communes concernées avaient pu demander du matériel de
remplacement. La boîte aux lettres pour le vote anticipé dans la commune de
Penthalaz avait été vandalisée, mais la population en avait été informée et les
votants concernés avaient pu s'annoncer. Les informations sur le scrutin pour
chaque commune étaient disponibles sur le site Internet de l'Etat de Vaud. La
loi n'exigeait pas la diffusion des résultats des différents bureaux de
section. Il n'y avait pas d'indice d'utilisation abusive du matériel de vote de
réserve; il n'était pas possible de lire le contenu de l'enveloppe de vote, ce
d'autant que le bulletin était sur papier gris. Les soupçons de fraude ne
reposaient sur aucun élément concret.

D.
François von Siebenthal forme un recours "de droit public" contre cette
dernière décision. Il demande l'organisation d'un nouveau vote dans tous les
cantons où le matériel de vote ne satisfait pas aux exigences légales, ainsi
qu'une enquête dans d'autres cantons. Il demande que le Tribunal fédéral
ordonne diverses mesures afin de prévenir les fraudes, notamment l'abandon du
vote électronique.
Le Conseil d'Etat se réfère à sa décision. La Chancellerie fédérale ne s'est
pas déterminée.

Considérant en droit:

1.
Selon les art. 82 let. c et 88 al. 1 let. b LTF, le recours en matière de droit
public est ouvert contre les décisions prises par les gouvernements cantonaux
en matière d'élections et de votations fédérales, conformément à l'art. 80 de
la loi fédérale sur les droits politiques (LDP; RS 161.1). Ces décisions
peuvent notamment porter sur la violation de dispositions concernant le droit
de vote (art. 77 al. 1 let. a LDP) ou des irrégularités affectant les votations
(art. 77 al. 1 let. b LDP).

1.1 Dans la mesure où il dispose du droit de vote dans l'affaire en cause, le
recourant a qualité pour agir (art. 89 al. 3 LTF). Le recours a été déposé dans
le délai de cinq jours prévu à l'art. 100 al. 3 let. b LTF. La question de la
qualité pour agir du Mouvement Citoyen Suisse, non résolue par le Conseil
d'Etat, peut également demeurer indécise à ce stade puisqu'elle ne change rien
à l'issue du recours.

1.2 Le recours en matière de droits politiques peut tendre non seulement à
l'annulation de la décision de première instance mais aussi à l'annulation du
scrutin (ATF 129 I 185 consid. 1.2 p. 188) ainsi qu'à un recomptage des voix
(ATF 131 I 442). Le recourant demande aussi un nouveau scrutin dans tous les
cantons où le matériel de vote ne satisfait pas aux exigences légales. Il
s'agit là d'une conclusion nouvelle qui n'a pas été soumise à l'instance
précédente (art. 99 al. 2 LTF). Elle ne pouvait toutefois pas l'être puisque la
cognition du Conseil d'Etat était limitée au scrutin tel qu'il s'est déroulé
dans le canton de Vaud. Dans le cadre d'une votation fédérale, on pourrait
certes envisager qu'un citoyen puisse, à certaines conditions, se plaindre par
la voie du recours prévu à l'art. 82 let. c LTF d'irrégularités entachant le
scrutin dans d'autres cantons (cf. arrêt 1C_253/2009 du 1er octobre 2009). En
l'occurrence toutefois, les griefs soulevés à cet égard n'apparaissent pas
suffisamment motivés et devraient, de toute façon, suivre le sort des autres
griefs soulevés dans le recours (cf. consid. 3 ci-dessous). Quant aux
nombreuses autres conclusions présentées par le recourant - enquête sur les
conditions de vote, injonctions sur le matériel à utiliser, interdiction du
vote électronique -, elles sont irrecevables dans la mesure où elles
apparaissent largement étrangères à l'objet de la contestation.

1.3 Selon l'art. 95 let. a LTF, le recours peut être formé pour violation du
droit fédéral - y compris les droits constitutionnels - ainsi que pour
violation de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens et sur
les élections et votations populaires (art. 95 let. c et d LTF). Saisi d'un
recours pour violation des droits politiques, le Tribunal fédéral revoit
librement l'interprétation et l'application du droit fédéral (soit en
particulier les principes découlant directement de l'art. 34 Cst. et les
dispositions de la LDP) et du droit constitutionnel cantonal, ainsi que des
dispositions de rang inférieur qui sont étroitement liées au droit de vote ou
en précisent le contenu et l'étendue (ATF 129 I 185 consid. 2 p. 190).
Aux termes de l'art. 106 al. 2 LTF, le Tribunal fédéral n'examine la violation
de droits fondamentaux que si ce grief a été invoqué et motivé par le
recourant. L'acte de recours doit donc, à peine d'irrecevabilité, contenir un
exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés
et préciser en quoi consiste la violation. Lorsqu'il est saisi d'un recours, le
Tribunal fédéral n'a donc pas à vérifier de lui-même si l'arrêt entrepris est
en tous points conforme au droit et à l'équité. Il n'examine que les griefs
d'ordre constitutionnel invoqués et suffisamment motivés dans l'acte de
recours. Le recourant ne saurait se contenter d'invoquer le principe "iura
novit curia", ni de soulever de vagues griefs ou de renvoyer aux actes
cantonaux (ATF 134 I 20 consid. 5.2 p. 30 s.; 133 II 249 consid. 1.4 p. 254;
133 III 393 consid. 6 p. 397 et la jurisprudence citée).

1.4 Le Tribunal fédéral conduit par ailleurs son raisonnement juridique sur la
base des faits établis par l'autorité précédente (cf. art. 105 al. 1 LTF). Il
peut néanmoins rectifier ou compléter les faits constatés de façon
manifestement inexacte (soit arbitraire; ATF 133 III 393 consid. 7.1 p. 398) ou
en violation du droit au sens de l'art. 95 LTF (cf. art. 105 al. 2 LTF). Le
recourant peut soulever de tels vices relatifs à la constatation des faits si
leur correction est susceptible d'influer sur le sort de la cause (cf. art. 97
al. 2 LTF); toutefois, il est également tenu de se conformer aux exigences de
motivation prévues à l'art. 106 al. 2 LTF, soit d'exposer d'une manière
circonstanciée ses griefs (cf. ATF 133 II 249 consid. 1.4.3 p. 254 ss).

2.
Dans un grief d'ordre formel, le recourant invoque son droit d'être entendu. Il
reproche au Conseil d'Etat de ne pas l'avoir entendu en audience publique. Il
demande qu'une telle audience soit tenue devant le Tribunal fédéral.

2.1 Si le droit d'être entendu (art. 29 al. 2 Cst.) comprend celui de
s'exprimer avant le prononcé de la décision, il n'implique pas en revanche le
droit de s'exprimer oralement devant l'autorité (ATF 122 II 464 consid. 4c p.
469). Dans une procédure de recours, le droit d'être entendu s'épuise en
principe par le dépôt du mémoire de recours. Par ailleurs, ce droit doit être
exercé dans les conditions de forme prévues par le droit cantonal. Or, le
recourant ne prétend pas avoir requis une audition personnelle. Il n'indique
pas non plus quelle disposition lui accordait un tel droit, et ne démontre pas,
par conséquent, que le Conseil d'Etat aurait violé son droit d'être entendu.

2.2 Le recourant n'indique pas non plus en quoi une audition en audience
publique s'imposerait devant la cour de céans, dans la mesure où il a eu le
loisir d'exposer l'ensemble de ses arguments dans son mémoire de recours. Il ne
saurait en particulier se prévaloir de l'art. 6 CEDH, puisque le contentieux
électoral ne tombe pas dans le champ de protection de cette disposition (ATF
133 I 100 consid. 4.6 p. 104).

2.3 Le recourant invoque aussi le droit à la consultation de documents
officiels et à l'information, garanti par l'art. 17 al. 2 let. c de la
Constitution vaudoise. Il ne précise pas s'il entend consulter des documents
indépendamment de la présente procédure - auquel cas un tel droit de
consultation devait faire l'objet d'une requête distincte - ou s'il entendait
consulter des pièces dans le cadre de son recours. Le recourant n'indique pas
non plus quelles pièces il entendait consulter, et ne prétend pas qu'un droit
de consultation lui aurait été indûment refusé devant l'instance précédente. Le
grief doit lui aussi être rejeté, dans la mesure où il est suffisamment motivé.

3.
Sur le fond, le recourant prétend pour l'essentiel que le matériel de vote
rendrait possible des fraudes électorales: les enveloppes de vote seraient
suffisamment transparentes pour permettre la lecture de leur contenu avec un
simple dispositif d'éclairage, ce d'autant que le bulletin est sur papier blanc
et ne doit pas être plié; le matériel supplémentaire - près de 100'000
enveloppes et bulletins - permettrait de procéder à des substitutions de
bulletins. Le recourant soupçonne ainsi des agents de l'Etat de procéder, de
nuit, à l'ouverture des urnes, au remplacement de certaines enveloppes par
d'autres, correspondant au résultat voulu, et à la fermeture des urnes au moyen
de sceaux falsifiés.
3.1
Selon l'art. 79 al. 2bis LDP, le gouvernement cantonal rejette le recours sans
approfondir l'examen de l'affaire s'il constate que les irrégularités
constatées ne sont ni d'une nature ni d'une importance telles qu'elles ont pu
influencer de façon déterminante le résultat principal de la votation ou de
l'élection. En l'espèce, si le résultat de la votation sur l'arrêté fédéral du
3 octobre 2008 "Pour la prise en compte des médecines complémentaires" est
suffisamment clair tant au niveau du peuple que des cantons, il n'en va pas de
même s'agissant de l'arrêté fédéral du 13 juin 2008, accepté au niveau fédéral
à une différence de 5'504 voix, soit de 0,289% des votants. C'est donc avec
raison que le Conseil d'Etat a renoncé à faire application de cette disposition
et est entré en matière sur les différents griefs qui lui étaient soumis.

3.2 Le recourant ne soulève plus, comme il le faisait devant le Conseil d'Etat,
de griefs dirigés précisément contre la votation en cause. L'autorité intimée a
écarté les arguments relatifs aux problèmes de distribution du matériel de vote
dans différentes communes vaudoise. Elle en a expliqué la raison - qui ne
tenait manifestement pas à une fraude - et a considéré que les démarches et
informations des autorités communales avaient permis de réparer en temps utile
ces irrégularités. Le recourant ne revient plus sur ces points.

3.3 Son argumentation repose sur la possibilité d'utiliser à des fins abusives
le matériel supplémentaire remis aux communes. Alors que le Conseil d'Etat a
considéré que le contenu de l'enveloppe était invisible, le recourant entend
démontrer que celui-ci pourrait être lu par transparence devant une forte
source lumineuse. Quand bien même les faits n'auraient pas été correctement
établis sur ce point, on ne saurait suivre le recourant dans ses allégations:
comme l'a estimé le Conseil d'Etat, le secret du vote est assuré lorsque la
récolte des bulletins et leur dépouillement sont exécutés dans des conditions
normales. Par ailleurs, l'utilisation du matériel supplémentaire, soit en
particulier les enveloppes et les bulletins de vote, ne pourrait avoir lieu à
l'insu des bureaux électoraux, lesquels sont composés d'un président et de
scrutateurs, tous assermentés. Les bureaux électoraux ne peuvent délivrer du
nouveau matériel - à l'exclusion des cartes de vote, art. 40 RLEDP - que si
tout risque d'abus est écarté (art. 19 al. 1 LEDP). On ne saurait prétendre, en
l'absence de tout indice dans ce sens, qu'il aurait été possible d'utiliser le
matériel supplémentaire à l'insu, ou avec la complicité des bureaux concernés.
Le recourant se fonde en définitive sur de pures conjectures, auxquelles il n'y
a pas lieu de donner suite.

4.
Le recours doit par conséquent être rejeté, dans la mesure où il est recevable.
Le recourant a demandé à être dispensé des frais de justice. Il n'a toutefois
présenté aucune demande d'assistance judiciaire. Au demeurant, les conditions
n'en seraient pas réunies: le recourant ne démontre pas son indigence et le
recours paraissait d'emblée dénué de chances de succès. Dès lors, conformément
à l'art. 66 al. 1 LTF, les frais sont à la charge du recourant qui succombe.
Le Tribunal fédéral prononce:

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1000 fr., sont mis à la charge du recourant.

3.
Le présent arrêt est communiqué au recourant, au Conseil d'Etat du canton de
Vaud et à la Chancellerie fédérale.
Lausanne, le 1er octobre 2009
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: Le Greffier:

Féraud Kurz
 
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