On peut juger l’arbre à ses fruits.
Dettes en France, plus de 2’000 milliards.
Ils rognent sur les prestations familiales, le gaz et le diesel augmentent.
Il existe une relation directe entre la démographie et l’économie.
Exemples:
Nevers a perdu plus de 12’000 habitants…
En 1830, dans une France gallicane qui avait refusé d’appliquer le Concile de Trente dans une longue tradition d’oppositions subtiles ou frontales à Rome ( Le roi Louis XIV par exemple, excommunié, a révoqué l’Édit de Nantes et nommait seul les évêques à sa botte, Napoléon qui a exécuté un Pape… ) :
“Si quelqu’un vient demander conseil au sujet du profit par le prêt à intérêt, le confesseur s’efforce
de l’en détourner. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. S’il obtient cette promesse, le confesseur ne refuse pas l’absolution. Peut-on approuver l’attitude d’agir desdits confesseurs?”Réponse: Il ne faut pas les inquiéter”. Non esse inquietendos.( les confesseurs).
La procédure est claire, le confesseur doit exiger du pénitent qu’il promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit.
Le confesseur alors seulement ne doit pas s’inquiéter….
Nous n’en connaissons pas beaucoup qui obéissent, et c’est beaucoup plus grave pour le prêtre…
Enfin, les graphiques et les calculs du mathématicien sont incontestables.
Donc, un prêt à une famille pauvre sur 50 ans à 10 % entraîne une dette, si on fait le jeu du banquier, ce qui est souvent le cas avec les cartes de crédit à plus de 15%,
de 117 fois ( sic, cent dix sept fois à 10 %) le montant initial ! Les cartes visa chargent 18 %, sic …http://familiaplus.com/image_090363737.gif
C’est une vérité incontournable que l’argent devrait rester toujours un simple jeu d’écriture. Sinon, c’est une suite de crises…
Un camion, un cheval est productif, une idée est productive, une terre est productive, une personne est productive, mais jamais l’argent.
L’argent ne peut pas avoir d’autre nature.
C’est un pur symbole. Il ne doit pas faire
de petits, selon Aristote. On ne peut vendre le temps selon St Thomas…• Objection possible: L’intérêt est nécessaire au développement économique.
R. Non. Au contraire, il provoque des crises graves et mortelles pour les plus faibles. La bonne gestion du crédit, c’est-à-dire en bonne partie
de la créationmonétaire, est nécessaire au développement du crédit. Mais, il n’est absolument pas nécessaire que la création monétaire soit assorti du taux d’intérêt. La preuve est donnée par les mille ans du Royaume de France avec une interdiction du taux dès Charlemagne en 789.Il y a d’autres manières
de rémunérer le financement de l’investissement.La rémunération du capitaliste pose d’abord la question
de la propriété privée et du principe du lien intrinsèque entre le Capital et le Travail. Il faut voir à ce sujet la Doctrine sociale de l’Église.La rémunération du banquier ne peut retomber entièrement sur la tête
de l’entrepreneur. Pas plus, par exemple, que le financement de l’école ne peut tomber sur la tête de la famille. Il faut créer un système solidaire de financement.• Objection possible: L’usure n’est pas une cause nécessaire de l’avortement ( plusieurs milliards de morts innocents).
R. Pourtant:
– Catéchisme du Concile
de Trente (1566)“L’usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens…Qu’est-ce que prêter avec usure? Qu’est-ce que tuer un homme? …Il n’y a pas
de différence”.– Catéchisme
de l’Église catholique (1992), point 2269“…Les trafiquants, dont les pratiques usurières provoquent la mort
de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide”En pratiquant largement l’usure, on déforme les circuits financiers légitimes. Il s’ensuit une non-reconnaissance économique du travail des familles (en tant que tel), qui les amène à ne plus vouloir avoir d’enfant.
Enfin, l’examen des faits dans l’histoire montre que, dans les sociétés, l’usure et plus généralement la déformation
del’usage de l’argent (ou du Travail) ont toujours été corrélés avec l’effondrement démographique. Les riches (mauvais) ont peu d’enfants, les familles nombreuses sont toujours travailleuses.Et encore:
Ne parle-t-on pas
de Capital intrinsèquement lié au Travail? D’argent intrinsèquement lié au Travail?Les 7 derniers commandements ne se résument-ils pas en un? “Ne fais pas au prochain ce que tu ne voudrais pas qu’on te fis”. Dès lors n’y a-t-il pas un lien intrinsèque entre les 7 commandements, et donc notamment entre le Travail et la Fécondité? L’usure et l’ avortement? Ce n’est là qu’un chapitre dans une histoire.
• L’Église ne parle plus sur le taux d’intérêt depuis 1891. Donc le taux d’intérêt n’est plus condamné. Le texte stipule « non esse inquientendos… »
Cela ne justifie pas pour autant le taux d’intérêt. Si le pénitent persévère, le confesseur exige que le pénitent promette qu’il obtempérera, à la décision du Souverain Pontife, si elle intervient et quelle qu’elle soit. Elle est intervenue en 1836…cf supra. Ceux qui le nient sont vraiment de mauvaise foi et ce sont les même qui détruisent les textes et suppriment même les fiches des catalogues ou des listes d’encycliques ( sic, par exemple sur www.aube-nouvelle.com ) ou ne gardent que des extraits tronqués ou falsifiés…
• Ce qui est interdit c’est l’usure excessive.
R. Non. Ce qui est interdit c’est l’usure tout court. Il faut revoir à ce sujet les définitions du Magistère
de l’Église.
Le jugement dans l’affaire BCV et la crise des familles, les 2 parents obligés de travailler hors de la maison, violences, simonie…Usure vorace sous une autre forme , dettes impayables…
La dette a augmenté sensiblement à la fin des deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945, ce qui peut s’expliquer par le fait que le gouvernement dut emprunter de grandes sommes d’argent pour sa participation à ces deux guerres. Mais ces augmentations de la dette n’ont rien de comparable à la hausse phénoménale des vingt dernières années, alors que la dette passait de 24 milliards $ en 1975 à 224 milliards $ en 1986, puis à 575 milliards $ en 1996, alors que le Canada était en temps de paix et n’a pas eu à emprunter pour la guerre.
à 2%………………………19,25 $
à 3%…………………….340,00 $
à 10%……………….13 809,00 $
à 12%………….. 1 17 4 405,00 $
à 18%………….15 145 207,00 $
à 24%………..25 1 799 494,00 $
La dette des Etats-Unis suit la même courbe que celle du Canada, mais avec des nombres dix fois plus gros:
Le service de la dette
Pour vous faciliter le travail, voici de larges extraits.
1° – Le péché appelé péché d’usure, et dont le lieu propre est le contrat de prêt, consiste dans le fait que quelqu’un veut en vertu d’un prêt lui-même ; qui depar sa nature demande qu’il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu ; il soit rendu davantage que ce qui a été reçu, et qu’il est affirmé par conséquent qu’en raison du prêt lui-même il est dû un gain allant au-delà du capital (prêté). Pour cette raison, tout gain qui dépasse le capital (prêté) est illicite et usuraire. 2° ; Pour être lavé de cette souillure, on ne pourra pas recourir non plus au fait que ce gain n’est pas excessif et inconsidéré mais modeste, qu’il n’est pas grand mais petit, ni au fait que celui dont on exige ce gain pour la seule raison du prêt n’est pas pauvre mais riche et qu’il ne laissera pas la somme prêtée inactive mais l’utilisera de la façon la plus utile pour augmenter sa fortune, acheter de nouveaux domaines ou se livrer à un négoce fructueux. Est convaincu en effet d’agir contre la loi du prêt ; laquelle consiste nécessairement dans l’égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu; celui qui, une fois posée cette égalité, ne craint pas d’exiger davantage de quelqu’un en vertu de ce prêt lui-même pour lequel il suffit déjà qu’il y ait égalité ; et c’est pourquoi, s’il a reçu (quelque chose), il sera tenu à restitution en vertu de l’obligation de cette justice qu’on appelle commutative et à laquelle il appartient d’assurer de façon intangible l’égalité de chacun dans les contrats humains et de la rétablir strictement lorsqu’elle n’a pas été observée. 3° – Par-là, il n’est nullement nié pour autant qu’à l’occasion d’autres titres, comme on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas inhérents et intrinsèques à ce qu’est communément la nature du prêt lui-même, mais dont il résulte une raison tout à fait juste et légitime d’exiger de façon régulière plus que le capital dû sur la base du prêt. De même, il n’est pas nié que quelqu’un pourra souvent investir et utiliser son argent de façon régulière par d’autres contrats, distincts de par leur nature du contrat de prêt, soit pour obtenir des revenus annuels, soit aussi pour faire un commerce ou des affaires licites, et en percevoir des gains honorables. 4° – ; néanmoins si tout est fait de façon régulière et est pesé sur la balance de la justice, il n’est pas douteux que les diverses manières de procéder qui sont licites dans ces contrats suffisent à assurer et à animer les rapports de commerce entre les hommes ainsi que les affaires fructueuses elles-mêmes, en vue du profit de tous. Que les Chrétiens se gardent de penser dans leur cœur que l’usure ou d’autres injustices indues de cette sorte permettraient que fleurisse un commerce riche en profit puisque, au contraire, nous apprenons de la Parole divine elle-même que la justice « élève un peuple mais que le péché rend les peuples misérables » (Pr 14, 34).
Fin de l’extrait de Vix pervenit… faudra-t-il une nouvelle guerre mondiale pour que nos “autorités” comprennent l’horreur de ces “contrats” impossibles et horribles ?
La démographie mondiale vers une chute vertigineuse…
Europe, l’hiver démographique : [actes du colloque international, Lausanne, Ecole polytechnique fédérale, 18 février 1989] |
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Type de document : | texte imprimé |
Auteurs : | Association des étudiants de l’Ecole polytechnique fédérale et de l’Université de Lausanne pour l’éthique et la société, Editeur (scientifique);Pierre Chaunu (1923-2009), Préfacier, etc |
Editeur : | Lausanne : L’Âge d’homme |
Année de publication : | 1989 |
Importance : | 254 p. |
Présentation : | ill., couv. ill. en coul. |
Format : | 22 cm |
Langues : | Français (fre) |
Catégories : | [CEDIAS] DEMOGRAPHIE [CEDIAS] Europe |
Permalink : | http://cediasbibli.org/opac/index.php?lvl=notice_display&id=7942 |
Mention de responsabilité : | organisé par l’AEULES, Association des étudiants de l’Ecole polytechnique fédérale et de l’Université de Lausanne pour l’éthique et la société ; préf. de Philippe Pidoux ; introd. de Pierre Chaunu… ; textes assemblés par François Geinoz,… François de Siebenthal,… Antoine Suarez,… Michel Tricot,.. |
http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=2-8251-0005-6&num=91&type=28&code_lg=lg_fr On appelle crash démographique, ou « hiver démographique », l’hypothèse, vérifiée en Europe (et particulier en Allemagne et en Italie) et en plusieurs autres pays comme le Japon, selon laquelle le taux de natalité, loin de se stabiliser au niveau du taux de mortalité à la fin de la transition démographique, poursuivrait momentanément sa décroissance pour se maintenir à bas niveau, accentuant le vieillissement des populations et, étant inférieur au taux de mortalité, provoquant leur diminution importante, à rythme plus ou moins rapide. |
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