Question à Andréa Maechler de la BNS à propos de la dilution monétaire du franc Suisse entraînée par la création monétaire massive de la BNS faite depuis 2011.
Depuis 2011, la BNS crée ~100 milliards de CHF par an. Ceci pour investir à l’étranger afin d’agir sur le marché des changes et de dévaluer le CHF.
Cette action est louable dans un but à court terme de sauver l’industrie d’exportation qui est importante en Suisse.
Mais ce genre d’instrument non conventionnel commence à devenir conventionnel. Or là on ne voit pas comment s’en sortir.
Le bilan de la BNS est maintenant plus grand que le PIB de suisse.
Si on regarde les choses sur le long terme sous une autre logique, on peut se dire que créer autant de monnaie a dilué l’unité de mesure CHF, et donc que le CHF vaut 6 fois moins qu’en 2011.
La politique actuelle tente de faire couler le CHF autant vite que l’euro et le $ … or ces zones économiques sont plus grandes et les Quantitative Easing encore plus massifs. Il va être dur pour la BNS de régater.
Par contre si on ne fait plus rien, le CHF va prendre de la valeur. Est-ce grave ? Pour l’exportation oui. Mais pour l’importation non. Tout serait 6 fois moins cher si l’on avait rien fait.
A propos du PIB, si l’unité de mesure CHF change chaque année, comment être certain de pouvoir avoir une mesure fiable ?
Si le CHF de 2016 est 6 fois plus petit que le CHF de 2011, alors le PIB n’a pas augmenté… mais diminué .. non ?
Blaise Rossellat et Bernard Dugas
BNS: Nous devons la faire auditer par des locaux loyaux avant la potentielle catastrophe ! Liliane Held-Khawam
- « La Banque nationale joue un jeu dangereux »
- « Personne ne sait ce qui se passera si la bulle de change éclate et que se décompose la valeur du franc. Il est peu probable que la BNS peut liquider ses investissements à temps et éponger la liquidité du marché dans un tel cas.Finalement, le contribuable ou les épargnants vont payer la facture de l’inflation lorsque, par exemple, nos épargne-retraite perdent leur valeur ».
- Le plus gros actionnaire de la BNS après les établissements bancaires cantonaux est allemand
- Le trafic de paiement et le fameux compte de virements géant est géré par SIC, une entreprise filiale de SIX group, elle-même détenue en majorité par UBS et CS.
- Le président de UBS est allemand et ancien patron de la banque centrale allemande.
- SIC est géré par un citoyen allemand, patron du trafic de paiement de UBS.
- Le trafic de paiement en euros est totalement sous-traité à SECB, une banque ALLEMANDE, détenue par UBS, CS, Telekurs, Postfinance. Telekurs appartient à SIX et Postfinance est présidée par un administrateur d’une structure financière qui provient de UBS.
- Les excédents des virements ne sont plus comptabilisés dans les relevés de la BNS. Ceci est écrit en toutes lettres!!!
- Enfin, les actifs gigantesques et hautement politiques ne sont pas gérés par la BNS mais par des managers d’actifs. Les rumeurs insistantes émettent le nom de Blackrock (américain) en tant que gestionnaire de ce trésor. Blackrock dont le vice-président n’est autre que l’ancien patron de la BNS.
- Un des actionnaires significatifs de UBS est… Blackrock.
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