Il y a assez et même trop pour tous, distribuons ensemble l’abondance rendue enfin possible par les robots, machines et ordinateurs. Ils sont de plus en plus efficaces et nombreux:


Un monde nouveau est possible maintenant. 

Après avoir libéré les animaux de la servitude, libérons les hommes grâce aux robots.

Nous aurons sinon de nouvelles guerres sournoises, fratricides et meurtrières.




France culture:


Invitation urgente à Genève:


La FED US inonde et inondera les pires cupides 

de dollars venus du néant pour détruire les 

familles. 

La FED, la soi-disant banque centrale US, en fait une banque privée contrôlée par 12 actionnaires privés,  l’a fait savoir au monde entier urbi et orbi: aucune spéculation, aussi idiote soit-elle, ne perdra son soutien tant qu’elle contribueraà limiter la population en persécutant les familles et conservera au moins neuf zéros avant la virgule des décimales. Douze zéros c’est encore mieux. Plus le trou financier et le mal fait aux familles sont grands, mieux c’est…
Leur but, moins de monde plus facilement contrôlable avec des lois de plus en plus stupides, du style de Monsanto qui brevette les cochons ou les plantes et qui ruine les paysans pour faire monter les prix de la nourriture en faisant croire qu’ils veulent le bien de l’humanité……
Les plus de mille milliards de $ en défaut sont créés du néant, ex nihilo pour les spécialistes, comme 99.999 % de toutes les sommes actuellement en circulation (SIC). Il y a là le danger inflationniste dénoncé par Irving Fisher qui dénonçait déjà en 1933 le fait que l’émission monétaire appartienne à une multitude d’agents privés irresponsables.
Ces profiteurs de la crédulité infinie des citoyens bernés n’ ont aucune raison de régler le volume de la monnaie en circulation vu qu’ils gagnent toujours plus en profitant de ces symboles sans limites, au prix de vies humaines.
Leurs salaires et primes exorbitants sont indécents et iniques, c’est le prix du sang des désespérés, suicidés, malades chroniques, pollués, alcooliques, drogués, terroristes, révolutionnaires, psychiatrisés, fous, prisonniers, délinquants, morts de faim ou de malbouffe….Les banquiers et financiers ont abusé de ce pouvoir, devenu sans aucune limite légale comme par exemple au Canada.Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c’est à dire de la fausse monnaie, selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988 dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
C’est, comme l’a écrit plus tard, Maurice Allais, Nobel 1988, un jeu de faux-monnayeur. Il est, soulignait-il « aujourd’hui, pour le moins paradoxal de constater que, « lors que pendant des siècles l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés » (M. Allais. L’impôt sur le capital et la réforme monétaire,
Hermann 1976).
Nous disons donc qu’il y a une malhonnêteté évidente à demander un intérêt sur l’usage d’un bien (la monnaie) que l’on ne possède que par des symboles virtuels créés du néant et en profitant de la crédulité du public et du silence des intellectuels, politiques et religieux grassement payés pour se taire et ne rien comprendre.
En rendant à l’État, ou à sa Banque centrale, l’exclusivité de la création monétaire, la monnaie est émise par un seul intervenant et n’a pas à être émise contre un intérêt.
Dans une économie créditrice, cette monnaie de crédit, qui se substitue au crédit bancaire ex nihilo, est rendu social car
a) il est distribué à tous sous forme de dividendes,
b) il vient compenser des ajustement sociaux (mécanisme de l’escompte compensé),
c) il finance des investissements collectifs de développement durable.
C’est un crédit social.
Il ne faut donc pas confondre et traiter de la même façon le prêt d’une monnaie qui n’existe pas (le crédit bancaire ex nihilo, la grande majorité des “capitaux” qui ne deviennent capitaux que plus tard, par le travail d’hommes et de plus en plus de machines robotisées) et le prêt d’une monnaie épargnée.
Dans le premier cas, c’est un système qu’il convient de dénoncer et de rectifier, vu les robots de plus en plus nombreux qui prennent les places des hommes. Il faudra bien trouver le moyen de distribuer ces dividendes du progrès technique et des robots.
Dans le deuxième cas, nous avons affaire à des particuliers, l’épargnant et l’emprunteur. Il n’est pas sain que l’un gagne sur l’autre, car dans une bonne coopération, les deux doivent normalement également gagner.
Les distinctions subtiles entre usure et intérêt résultent de la pression de certains groupes au XVe siècle, mais pour Saint Ambroise, « demander un intérêt, c’est tuer un homme ». Even dénonce à juste titre l’intérêt et lui oppose le dividende (voir en 3.5).
A ce titre, des banques d’inspiration catholique (NEF, BFCC) ont créé des comptes épargne éthique qui permettent aux épargnants de partager les intérêts avec les emprunteurs et de choisir les domaines d’investissement de leur épargne (logement, emploi, agriculture bio, etc). Mais tout ceci reste marginal.
En revanche, l’économie créditrice accorde à tous un crédit sans intérêt dédié à la consommation et à l’investissement, circonscrit au circuit économique, et par conséquent sans fuite, thésaurisation et spéculation possibles et qui tient compte des robots toujours plus nombreux à notre disposition.
C’est un outil de libération des chaînes de la servitude financière pour un avenir meilleur, à notre portée dès demain si on le veut bien.
inspiré de C.H. Douglas, Alain Pilote, Jeanpier Dutrieux et Louis Even
François de Siebenthal



PayBox, la monnaie virale ?

Je viens de découvrir ce jour PayBox, un système de paiement P2P qui démarre sur un mode viral à couper le souffle… 50$ crédité à l’ouverture, et 20$ / jour sur le compte… On ne sait pas trop combien de “primo accédants” PayBox compte obtenir, mais avec ce type d’offre, ça va faire tache d’huile très clairement !





S’agirait-il d’un modèle à Dividende Universel, possible dans le système en place grâce à l’effet de levier !? par exemple sous la forme que j’ai déjà abordée dans ce post où je proposais l’alternative au modèle Flattr ?


C’est possible… Mais en attendant de voir comment marchera ce service à terme, je vous invite fortement à aller voir !


La première offre de service financier qui offre vraiment quelque chose… Le début de la révolution monétaire ? Il faut être prudent, mais étudier vraiment la chose de très près !


On peut déjà pointer le souci principal: L’intention du système n’est pas claire, dans le sens où seuls les “early users” se voient créditer à priori de la monnaie. Il n’est précisé nulle part si le dividende annoncé (20 $ / jour) aux premiers utilisateurs sera maintenu. Dès lors si le système s’apparente au Dividende Universel dans sa forme initale, le “code” du système est caché, reste propriétaire et l’intention de ses inventeurs n’est pas connue. En arrêtant le Dividende Annoncé tôt ou tard, les initiateurs montreront alors leur volonté qui est d’exploiter le système, et non pas d’offrir un service transactionnel libre.


Autre soucis, le système propose d’appeler “$” sa monnaie, or il n’assure en rien, aucun taux de conversion avec la monnaie officielle de même nom. C’est donc un facteur de jugement faussé. Des monnaies n’ont pas de taux de conversion “à priori”. Comme je l’ai démontré dans la “théorie relative de la monnaie” (en cours de finition), le taux de change instantané entre deux monnaies de masses monétaires Ma et Mb, et à nombre de membres Na et Nb, dépend de (Ma/Na) / (Mb/Nb) sur le long terme, du fait que les hommes ont la même capacité créative à éducation et accès aux ressources naturelles équivalentes… On ne peut donc se fier à un “nommage” pour évaluer un taux de conversion, c’est même totalement trompeur. Par contre étant donné le taux de 20$ / jour, qui est donc de 600 $ / mois, sur le long terme, on pourrait converger, sauf que l’économie locale concernée part de zéro, et qu’il faudra donc beaucoup de temps, et beaucoup de stabilité pour générer de la confiance…


Ce n’est donc pas un système à Dividende Universel “Free” ou “Open Source” dans ce sens, et en toute logique il faut donc l’utiliser avec une extrême prudence, et tenant compte de ce problème majeur. Mais l’idée est là, et le même système, utilisé avec une règle ouverte, et inchangeable, via un contrat long terme unissant tous les utilisateurs, sera à même d’être appelé véritablement système monétaire libre à Dividende Universel…

dimanche 17 octobre 2010

Des retraites à plusieurs vitesses ?

Par un vote du 3 Septembre 2010 l’assemblée nationale a rejeté à la quasi unanimité l’alignement des retraites des parlementaires et des membres du gouvernement sur le régime général. Un vote curieusement absent de toute communication “médiatique” au sens traditionnel du terme en pleine crise sociale sur le sujet…


Citons l’exposé sommaire de cet amendement :


“Nos concitoyens supportent de plus en plus difficilement l’idée selon laquelle leurs élus et représentants bénéficieraient, dans leurs rémunérations comme dans la gestion de leurs droits sociaux, de dispositions dérogatoires du droit commun. Les différents systèmes mis en place pour sécuriser l’exercice de responsabilités politiques demandent à être harmonisés, afin que l’ambition légitime de permettre à chacune et chacun de s’investir dans les affaires publiques ne soit plus perçue comme une tentative de créer ou laisser perdurer des privilèges indus.”

 Philippe, Duc d’Orléans, dit Monsieur (1640 – 1701)



Par ailleurs au niveau Européen ce sont des primes de 300 000 à 500 000 € que touchent les “gagnants” de la démocratie casino, comme l’expose cet article du Point, et des retraites de 4000 à 7000 € / mois pour les fonctionnaires Européens


Quand je vous explique que la création monétaire incestueuse entre Banques et Etats est ce qui gouverne bien plus sûrement que les gouvernements…

mercredi 13 octobre 2010

Dividende Universel, John Locke, et Libertarisme de gauche

Dans “les 4 arguments du Dividende Universel” je défendais en argument premier le fait que chaque zone économique, définie par la monnaie commune qui l’anime est la co-propriété globale de ses citoyens. Ceci exprime le fait que chaque nouveau né en tant que co-propriétaire en hérite, et qu’à ce titre il est en droit d’en percevoir un Dividende, qui n’a de sens qu’en regard de la mesure de sa richesse globale, qui est en rapport avec la masse monétaire.


Or, je ne me doutais pas que cette notion était déjà abordée au sein de la “clause lockéenne“. Cette clause, développée par un précurseur des lumières, John Locke (1632 – 1704), est à l’origine du libertarisme de gauche. Elle précise que la propriété privée ne peut exister qu’en regard d’une compensation pour les citoyens, qui se voient ainsi privés de leur accès à la terre originelle, quand, et c’est le cas lors de chaque grande crise pré-révolutionnaire, cette propriété atteint des niveaux relatifs tels (plus de 80% de la totalité, comme dans le cas modèle deslatifundios Espagnols et Sud Américains), qu’elle en étouffe la liberté individuelle.

John Locke

En quelque sorte le libertarisme de gauche qui affirme la liberté et la propriété individuelle, comprend aussi que la globalité ne saurait être la propriété exclusive de quelques uns au détriment des autres sans compensation. Il affirme donc une double propriété inaliénable, celle de la globalité comme étant non privatisable en totalité, et celle de l’individu comme étant irréductible. Cette double nature de la propriété qui implique la compensation, est la raison même du Dividende Universel.


France Culture a enregistré une émission complète sur ce sujet, qui résume et explique parfaitement l’ensemble de ces notions fondamentales. Je vous invite donc à l’écouter et à le méditer dans ses moindres aspects, car à mon sens, il s’agit là du point clé du changement de paradigme qui doit diriger les choix politiques à venir, parce qu’il dépasse le clivage droite-gauche, en proposant, sur la base du Dividende Universel, de concilier propriété privée et propriété collective, choix démocratiques de politiques sociales, et liberté individuelle.


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