Le diagnostic préimplantatoire, …, sera autorisé en Suisse dès le 1er septembre. Le Conseil fédéral a fixé mercredi l’entrée en vigueur de la révision de la loi sur la procréation médicalement assistée.

… Avec le diagnostic préimplantatoire, une ou plusieurs cellules sont prélevées sur un embryon conçu in vitro et analysées avant son implantation dans l’utérus. But: déceler la présence d’éventuelles anomalies.
… La loi ne définit pas la notion de maladie grave.
Selon les explications du Conseil fédéral, il pourrait s’agir de fortes douleurs résistantes aux traitements, de sévères limitations de la motricité, de maladies psychiques graves ou d’une dépendance permanente à des appareils importants, comme ceux à oxygène. La sélection d’embryons dans le but d’influer sur le sexe ou d’autres caractéristiques est explicitement proscrite, à moins que le risque de transmission d’une maladie grave ne puisse être écarté d’une autre manière.
Trisomie 21
La révision permet aussi de déceler la trisomie 21 et d’autres aberrations chromosomiques. …
Avec l’ensemble des examens autorisés, selon les estimations du gouvernement, environ 500 à 1000 couples pourraient recourir au diagnostic préimplantatoire chaque année alors qu’on dénombre quelque 6000 tentatives de procréation assistée.
Certains comme l’Espagne ou la Grande-Bretagne vont …  jusqu’à permettre le développement de «bébés médicaments». La Suisse ne le fera pas. La sélection d’embryons à même de faire par la suite un don de cellules souches à un frère ou une soeur atteint d’une maladie incurable restera interdite.
Développement d’embryons
Le nombre d’embryons pouvant être développés par cycle de traitement en vue d’une procréation assistée sera quant à lui limité à douze. Aujourd’hui, seuls trois embryons sont autorisés par tentative de fécondation in vitro, alors qu’une femme peut produire jusqu’à une quinzaine d’ovules par cycle.
L’utilisation des spermatozoïdes d’un donneur après sa mort sera aussi autorisée. L’interdiction de conserver des embryons sera supprimée. A l’avenir, les femmes qui recourent à la procréation assistée pourront se faire implanter un seul embryon et congeler les autres, ce qui devrait réduire le nombre de grossesses multiples et les risques qui vont avec.
Les embryons surnuméraires pourront être conservés cinq ans, avec une prolongation unique de cinq ans si le désir d’enfant est toujours présent. Comme le prévoit le droit actuel, ils seront ensuite détruits ou utilisés, moyennant de strictes conditions, pour la production de cellules souches.
Laboratoires
Dans l’ordonnance d’application, le Conseil fédéral a décidé de soumettre les laboratoires de procréation médicalement assistée à des exigences plus strictes en termes de qualité. Le laboratoire devra être dirigé par une personne qui a achevé une formation universitaire et dispose d’une formation postgrade adéquate. Elle devra suivre des formations continues pour être à jour.
Les titulaires d’une autorisation pourront continuer leur activité mais auront trois ans pour prouver qu’ils respectent les règles plus strictes. Pour les laboratoires qui effectuent le diagnostic préimplantatoire, les délais seront plus courts. Ils auront six mois pour se soumettre à la nouvelle réglementation.
Ils devront disposer comme jusqu’ici d’une autorisation de l’Office fédéral de la santé publique. Pour effectuer des analyses cytogénétiques et moléculaires, ils devront en outre recevoir une accréditation. Le chef de laboratoire devra en outre avoir un titre de spécialiste FAMH en analyses de génétique médicale ou en médecine de laboratoire, génétique médicale. (ats/nxp)
Créé: 21.06.2017, 10h09

Congrès 1986 Au CHUV /Lausanne (avec la Société suisse de bioéthique)
L’embryon : un homme (cf. Actes)
Déclaration fondamentale en quatre langues . Prof. Edgardo Giovannini : Ouverture du Congrès.(p. 15-20). Dr Adelheid Grüniger : La fertilisation in vitro (p. 23-26). Prof. Georges Cottier : Les bébés-éprouvettes : Problèmes éthiques (p.27-52).. Prof. Dominique Rivier : De la nécessité d’une formation éthique pour l’homme de science (p. 53-64) Dr Joaquim Huarte : Concepts fondamentaux d’embryologie (p. 65-68). Prof. E. Giovannini : Le statut de l’embryon (p. 69-90). Prof. Jean de Siebenthal : L’animation selon Thomas d’Aquin (p. 91-98). Dr Antoine Suarez : Engendré, non pas fabriqué (p. 99-123).François de Siebenthal : La bioéthique : Une nouvelle chance : Vers une écologie de l’amour (p. 125-130). Prof. Gérard Lefranc : La vie, objet de laboratoire (p. 131-143). Dr Françoise Pinguet : Régulation naturelle des naissances par auto-observation des signes de fertilité (p. 145-156). Dr Anselm Zurfluh : La démographie, un problème d’avenir ? (p. 157-171). Prof. Jérôme Lejeune : Le début de l’être humain (p. 173-.185). Mme Marie-Laure Beck : Dignité de la femme et nouvelles techniques (p.187-188). Prof. Claude Tricot : Réflexions esthétiques sur la vie (p. 189-192). M. Conrad Clément : Qu’est-ce que SOS Futures Mères ? (p.193-196). M. Raoul Pignat : SOS Futures Mères dans le Chablais (p. 197-198). Mme Chérina Henriksen : La vie n’est pas un calcul (p. 199-202). Pasteur Henri Coste : L’embryon, son avenir, mais aussi son passé (p. 203-206). M. Jean-Marc Berthoud : Défense de la famille chrétienne aujourd’hui (p. 207-212). M. Pierre Antonioli : Situation juridique (p. 213-220). Communion et libération : L’embryon : un homme ou l’audace d’un regard (p. 221-222). Dr Erwin Willa : Témoignage (p. 223-226). Prof. Jean de Siebenthal : Synthèse du Congrès (p. 227-229).
Congrès 1989 Europe : l’hiver démographique
PAS de fécondations in vitro
PAS de banques d’embryons congelés
PAS d’hommes jetés à la poubelle

Ce qui se passe dans toutes ces
manipulations est un crime contre l’humanité, une violation des droits de l’homme pire que celles qui sévissent déjà un peu partout dans le monde.

NON AU DPI…


Société suisse de bioéthique

Déclaration de principes de la Société Suisse de Bioéthique en 4 langues. 


La Société suisse de bioéthique, section romande

1. L’être humain, avec son individualité et toutes ses potentialités, est présent dès le premier instant de la vie embryonnaire (ovule fécondé, accidentellement son équivalent uni- ou pluricellulaire). Il s’agit d’une évidence pour l’homme de science contemporain. 2. L’être humain se distingue des autres êtres vivants par le fait qu’il est corps et esprit. À ce titre, chaque être humain est une personne unique pleine de dignité et de liberté, qu’on ne peut réduire à un animal ou un objet matériels. 3. L’embryon humain possède la dignité et les droits fondamentaux reconnus à l’être humain. On ne peut porter atteinte à son intégrité ni le détruire, que ce soit intentionnellement ou par négligence. Construire pour l’embryon un statut artificiel, au gré de nos désirs, d’une idéologie, au gré des besoins de la science ou de ceux de la société, constitue un détournement irrecevable de la raison. 4. Toute destruction ou atteinte à l’intégrité d’un être humain sous le prétexte de son âge, de son sexe, de sa race, religion, maladie ou infirmité, est à rejeter et prohiber. 5. La science et la technique ne sauraient s’engager dans une recherche qui ferait fi de la dignité et des droits fondamentaux d’un être humain. Une prouesse de la médecine, si prometteuse qu’elle puisse paraître, n’est pas, en tant que telle, licite. L’admettre reviendrait à consacrer le droit du plus fort. 6. La législation en ces matières ne peut se satisfaire de faits accomplis ou de perspectives séduisantes. Elle doit prendre en considération aussi des normes éthiques, compatibles avec les exigences de l’être humain. 7. Le mariage et la famille sont le cadre naturel de la transmission et du développement de la vie humaine. Ces institutions donnent à l’enfant protection, sécurité et la formation qui lui sont indispensables. Garantir leur valeur demeure la tâche fondamentale de la société. 8. Finalement, ces principes ne ressortissent pas à telle croyance, telle morale, ou telle éthique particulières; ils s’appuient avant tout sur un bon usage de la raison.

Prof. Jérôme Lejeune : Le début de l’être humain (p. 173-.185)

Congrès au CHUV /Lausanne ( Le CDC, www.pavie.ch avec la Société suisse de bioéthique)



Les pages qui suivent essaient d’attirer l’attention du lecteur sur les divers aspects de la question. Elles procèdent d’extraits de textes émanant du Comité présenté ci-contre, et communiqués par M. François de Siebenthal lors de sa conférence de presse du 20 janvier 2000 à Lausanne :

LA RECHERCHE SUR L’EMBRYON
Savez-vous
… que l’embryon humain constitue l’objet le plus intéressant pour la recherche ?
… que, une fois la voie ouverte, les abus dans la recherche sur les embryons ne peuvent être ni contrôlés ni arrêtés ?
… qu’ainsi l’être humain est abaissé au rang de cobaye ?
Avec un OUI à l’initiative PPD …
… nous refusons des manipulations sur la vie naissante qui ont pour suite la mort au lieu de la guérison.
LA DIGNITE DE LA FEMME
Malheureusement …
… la procréation in vitro ne se fait pas sans laisser de traces chez la femme.
… la femme peut, sans le savoir, être utilisée comme pourvoyeuse de matériel de base pour les manipulations sur les embryons.
Dites OUI à l’initiative PPD …
… pour que le sentiment du respect de soi chez la femme stérile ne soit pas blessé et que les tentatives de pression lui soient épargnées.
LES LIMITES DU FAISABLE
On doit savoir …
… que suite à une procréation in vitro, les statistiques démontrent une hausse des complications, comme les grossesses multiples, les naissances prématurées, les enfants morts-nés, les césariennes, l’augmentation de la mortalité des nourrissons, etc.
… que le traitement médical très coûteux prodigué par une équipe pluridisciplinaire de médecins est éprouvant et en plus, requiert un suivi psychologique avant et après le traitement.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… sait que le fait de ne pouvoir avoir des enfants n’est souvent pas dû à des raisons organiques et que, par conséquent, il ne peut pas être résolu par des moyens techniques.
LA STERILITE
Par bonheur …
… il arrive qu’après une bonne consultation ou après l’accueil d’un enfant en pension, une femme que l’on connaît stérile ait plus de chance d’avoir tout de même son propre enfant qu’après une fécondation in vitro. Mais la douleur est grande pour chacune des 8 femmes sur 10 qui, malgré de multiples traitements suite à une fécondation in vitro, restent sans enfant.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… croit que la stérilité n’est pas simplement un problème de technique médicale.
UN ETRE HUMAIN SUR MESURE
Nous craignons …
… que tout ce qui, pour le moment, est considéré comme maladif soit, à l’avenir, détruit sous prétexte que telle existence ne «mérite pas d’être vécue» … que les contrôles de qualité entraînent la demande d’un enfant garanti en bonne santé.
… que le droit à la vie des handicapés soit de plus en plus mis en question.
Nous disons OUI à l’initiative PPD …
… car nous n’avons pas l’arrogance de nous ériger en juges des vies qui méritent ou non d’être vécues.
LES MENSONGES SUR LA VIE
Peu de personnes savent …
… que les données concernant un donneur de
sperme doivent être conservées à Berne
pendant 80 ans .
… qu’un enfant procréé grâce à du sperme étranger n’apprend rien sur sa véritable origine sans un effort spécial.
… qu’un mariage entre demi-frères et soeurs est dès lors possible.
Seul un OUI à l’initiative PPD …
peut empêcher que des êtres humains soient trompés sur leur vraie origine.
LA SÉCURITÉ AU LIEU DE LA PEUR
La sécurité est préférable à la peur car … … elle tient compte des mauvaises expériences. … elle ne se fie pas aux promesses en l’air … sa devise est: la confiance c’est bien, le contrôle c’est mieux.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
évite un pas dangereux dans la mauvaise direction. Le fait qu’une chose soit faisable, ne veut pas dire qu’elle doit aussi être réalisée.
LE PEUPLE TROMPÉ
Tout le monde ne sait pas …
…que, en 1991, on a affirmé au parlement qu’il n’y aurait pas d’embryons surnuméraires et que le don de sperme pourrait toujours être interdit ultérieurement.
… que désormais on avoue l’existence d’embryons surnuméraires et que ceux-ci peuvent être utilisés à des fins de recherche.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD
… ne se laisse pas de nouveau duper.
… saisit l’occasion d’éviter l’impasse.

DES SUITES INCONNUES A LONG TERME
On devrait penser au fait …
…que l’on ne connaît pas du tout les effets de la fécondation artificielle sur les prochaines générations. … qu’en zootechnie, la fécondation artificielle a des effets secondaires inattendus.
… que nous agissons probablement selon la règle : «On commence par l’animal, on passe ensuite à l’homme».
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… évite aux générations futures des problèmes insolubles.
UNE MARCHANDISE A CONGELER
Tout le monde ne sait pas …
… que les ovules fertilisés sont congelés à moins 196′ Celsius, et qu’on les décongèle selon les besoins. … que beaucoup ne survivent pas au choc du froid ou sont endommagés.
Celui qui dit OUI à l’initiative PPD …
… empêche que l’être humain ne soit dégradé au rang de marchandise à congeler.
jetés à la poubelle. Seule façon d’échapper à cela: garantir une procréation digne dans le corps de la mère, avec les gamètes du couple (marié).
Jean de Siebenthal
Evidemment , cet (ces) article (s) est ( sont ) plein(s) de bon sens , pour son temps il(s) mérite(nt) vraiment une motion spéciale 

il est étonnant que depuis il n’ait rien été dit sur le clonage humain , au delà de la monstruosité des avortements légalisés et “gracieusement offerts ” , la FIVETE , l’ISCI et choses semblables : J Testart – “”père””(!!) d’Amandine – s’insurge contre les dérives eugénistes (tri embryonnaire ) d’autres comme les bébé-médicaments (pourtant bien entrés dans les mœurs: on en compte 38 par exemple en Belgique ) 

Mais tout cela recouvre des pratiques qui sont des abominations abominables qui touchent au caractère sacré de la vie humaine dès sa conception : puisqu’il s’agit de tuer ces personnes , les manipuler, les congeler , les utiliser , les réduire à l’état d’objets et de matériaux 
Mais le clonage humain est une abomination d’un cran supérieur : on peut parler de “changement d’état” ( plus que de niveau )dans l’abomination : car là l’homme touche au lieu et au moment ou Dieu lui m^me crée une âme spirituelle et donne a cette personne humaine son caractère sacré , la marque de Sa Présence Créatrice Éternelle et Glorieuse . C’est entrer non seulement dans une création dévoyée mais aussi une profanation sacrilège de la création humaine . C’est bien pire dans ses conséquences que les pratiques eugénistes même si le clonage humain en est la figure la plus monstrueuse et satanique ….. Comme se fait il qu’aucune réflexion ne soit faite sur cette question :
– alors quelles lois autorisent le clonage humain 
– alors que libre de toute opposition dans le public , les médias, les autorités religieuses :
les chambres sataniques de création de clones humains ( qui seront des êtres défigurés mais non dépourvus d’âme ce qui n’en n’est que plus un drame “humain” : “quand un membre souffre le corps entier souffre avec lui ” ) œuvrent librement et légalement et sans dénonciation ;
C’est cette dernière vérité qui est la plus stupéfiante mais non étonnante : les plus grands crimes contre l’humanité se sont toujours faits dans le secret des médias et l’omerta organisée de leurs auteurs 

vergeronbruno@netcourrier.com



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