Certains « juges » jugent les yeux fermés et favorisent leurs « frères » secrets et occultes.Ils vont jusqu’à tricher les résultats des élections et des votations, nous en avons les preuves.
http://desiebenthal.blogspot.com/2009/06/recours-final.html
Tony Blair a exigé et obtenu la publication publique des listes des membres de leurs loges, afin de lutter contre les collusions prouvées et injustes.
En Italie, la loi interdit aux magistrats d’en être. Il est facile aux renseignements généraux italiens de noyauter de telles organisations secrètes.
La “justice” ne s’attaque plus à la corruption, mais à ceux qui dénoncent la corruption
L’ordre par le désordre, voilà la formule (théorie du chaos).
Désordre politique, mais aussi moral, social, culturel, car tout se tient en la matière.”
Prof. Eric Werner 19.
Les 40% de magistrats français indépendants de la franc-maçonnerie commencent à comprendre que c’est leur honneur et leur légitimité de magistrats qui sont désormais en cause. Certains d’entre eux attendent avec impatience que la Suisse s’aligne enfin sur les pratiques européennes et accepte de séparer formellement la justice et la franc-maçonnerie. La justice est, chaque jour, en complète contradiction avec le droit européen, notamment l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Cet article 6 de la Convention accorde à tout citoyen d’un pays signataire le droit à “un procès équitable rendu par un tribunal impartial”.Or, dans l’état actuel du fonctionnement de la justice et compte tenu de l’utilisation abusive de ses institutions par les réseaux maçonniques, dès l’instant où un justiciable franc-maçon se présente devant un tribunal, il devient strictement impossible de considérer le tribunal comme impartial. En effet, aucun citoyen ordinaire ne peut savoir, compte tenu du caractère occulte de la franc-maçonnerie, quel magistrat en fait ou non partie. Mais comme, par ailleurs – tous les experts s’accordent sur ce point – environ 60% de la magistrature fait partie de la franc-maçonnerie, il devient alors hautement probable que face à n’importe quel tribunal, tout citoyen plaignant ou accusé se trouve face à au moins un magistrat franc-maçon : si la partie adverse est effectivement membre de la franc-maçonnerie, alors, adieu l’impartialité du tribunal, au sens du droit européen et bienvenue au délit d’entrave à l’exécution de la justice.
Les dictatures commencent par ôter les armes aux citoyens…par tricher les élections, par enfermer les intellectuels, par cacher la vérité.
Et pourtant, même si ce fait pourrait provoquer de l’indignation, il ne doit cependant pas surprendre, si l’on considère que personne d’autre que les ennemis de l’Église, installés dans son sein même, pouvaient produire les dégâts qu’ils ont produits pendant toutes ces années de post-Vatican II. En constatant toutes les prises de position, il faut bien admettre qu’elles furent assumées par des personnes qui n’étaient pas en état de grâce ou qui étaient en complète mauvaise foi ; et aujourd’hui, nous pouvons dire en toute sûreté qu’il s’agit surtout de mauvaise foi, car il est impossible que tous les “laudatores” de ces temps de révolution dans l’Eglise n’aient jamais entendu parler d’un de ces 586 documents ecclésiaux (surtout l’encyclique de Léon XIII : Humanum Genus, de 1884), émis en 250 ans : de 1738 à 1983.
Que les personnes de bonne volonté, les prélats et le clergé prennent en main au moins l’encyclique de Léon XIII, et méditent ces paroles :
« Le principal et ultime de ses buts (de la franc-maçonnerie) est de détruire à partir des fondations tout l’ordre religieux né de l’institution chrétienne, et de créer un nouvel ordre selon son gré, qui tire ses fondements et ses normes du naturalisme. » (“Bulletin Indépendant d’Information Catholique” n°112, Bruxelles 1974.)
L’Église catholique a toujours condamné cette ‘secte maçonnique’, et également dénoncé ses ‘secrets’.
Jacques Mitterand, ex grand-maître du Grand Orient de France, l’a admis. Dans son ouvrage ‘la politique des francs-maçons’, il écrivit : « L’Église catholique ne s’est pas trompée sur l’importance de l’avènement… Par la Bulle ‘In Eminenti’, le pape Clement XII prononça en 1738 l’excommunication des franc-maçons fran-çais, dénonçant le ‘secret’ qui les entourait, eux et leurs travaux. » (Clément XII, ‘In Eminenti’, p.45) Après 1738, tous les Pontifes renouvelèrent ces remontrances et ces sanctions. Citons leurs principales encycliques à ce sujet :
‘PROVIDAS’, de Benoît XIV, du 18 mai 1751 ;
‘QUO GRAVIORA’, Constitution Apostolique de Léon XII, du 18 mars 1820 ;
‘ECCLESIAM’, de Pie VII, contre les Carbonari, du 13 septembre 1821 ;
‘TRADITI’, de Pie VIII, du 24 mai 1829. Confirme les anathèmes précédents ;
‘QUI PLURIBUS’, de Pie IX, du 9 novembre 1846 ;
‘HUMANUM GENUS’, de Léon XIII, du 20 avril 1884 ;
‘PASCENDI’, de St Pie X, du 8 septembre1907.
Benoît XV bénit Mgr Jouin pour son étude : ‘Contre les sectes ennemies de la religion’. Le 24 juillet 1958, Pie XII dénonça en tant que racines de l’apostasie moderne : l’athéisme scientifique, le matérialisme dialectique, le rationalisme, le laïcisme et leur mère commune : la franc-maçonnerie. (Ploncard d’Assac : ‘Le secret des Francs-Maçons français’, p.226-227.) Le pape Jean XXIII, en 1960, rappela au Synode Romain : « En ce qui concerne la secte maçonnique, les fidèles doivent se rappeler que la peine stipulée par le Code de Droit Canon (can.2335) est toujours en vigueur. » L’attitude de l’Église jusqu’à Vatican II fut donc toujours claire et cohérente. La condamnation de la Franc-Maçonnerie vient du fait qu’elle tend à détruire l’ordre religieux et l’ordre social chrétien, même si elle se présente sous le masque de la tolérance et du respect des autres. Cependant, son vrai but est de reconstruire la société sur de nouvelles bases, excluant N.S. Jésus-Christ, pour arriver à une religion universelle, selon le principe de la démocratie. De fait, depuis que cette secte a été en mesure d’agir, il y a eu en France cinq révolutions (1789-1830-1848-1870-1945)
(Note : Nous pourrions en ajouter une sixième : 1968. NDLR)
, quatre invasions étrangères (1815-1870-1914-1940),
(Note : Sans oublier celle que nous vivons actuellement. NDLR)
deux spoliations de l’Église ; l’expulsion des Ordres Religieux ; la suppression des écoles catholiques ; la laïcisation des institutions (1789 et 1901) , etc…
Et pourtant aujourd’hui, on entend encore dire par des irresponsables que la Franc-Maçonnerie est changée, qu’elle ne mérite donc plus les condamnations. C’est un mensonge ! Avant Vatican II, les documents romains étaient plus qu’explicites. Par exemple :
« La franc-maçonnerie de rite écossais tombe sous la condamnation émanée par l’Église contre la franc-maçonnerie en général, et il n’y a aucun motif d’accorder une discrimination en faveur de cette catégorie de franc-maçons. » (Suprême Congrégation du Saint Office, 1946).
« Vu que rien n’est intervenu qui puisse faire changer, en cette matière, les décisions du Saint Siège, les dispositions du Droit Canon conservent toujours leur valeur, pour n’importe quel type de franc-maçonnerie. » (Même instance, 20 avril 1949).
Le 5 janvier 1954, le Saint Office condamnait un ouvrage du Grand Maître de la Franc-maçonnerie johannique-autrichienne. Le 20 février 1959, l’Assemblée Plénière des Cardinaux, Archevêques et Évêques argentins, publiait une Déclaration qui rappelait la condamnation formelle des papes Clément XII à saint Pie X, et soulignait que la franc-maçonnerie et le marxisme poursuivent le même but.
1) Le Concile Vatican II est l’occasion, la grande occasion, si longtemps attendue pour le triomphe de nos idées, vu que les francs-maçons sont déjà à l’œuvre à tous les échelons de la Hiérarchie ecclésiastique.
2) Il reste encore la Papauté ; mais nous la frapperons mortellement si, sans de trop grandes secousses et avec l’air de doux moutons, nous continuerons avec diligence à modeler la chrétienté nécessaire à exprimer le pape de nos rêves. Une fois gagnées la Hiérarchie ecclésiastique et la masse des fidèles à nos théories, sans qu’ils s’en aperçoivent, la pratique ira de soi.
3) Dans une telle situation indésirable, notre rôle consiste à diviser, en suscitant des discussions, mais pour autant qu’il est possible, sur des questions d’importance secondaire, dans le but de détourner l’attention de l’essentiel que nous voulons détruire. Par exemple, ceux de gauche, à notre instigation, combattront pour l’abolition du latin dans la liturgie ; et ceux de droite, à notre instigation, le défendront (comme celui qui, au lieu de défendre un trésor, se le laisse échapper, tout content de conserver le coffre-fort dans lequel il était enfermé, désormais vide).
4) Tout devra être remis en question, par tout le monde.
5) Pour favoriser la confusion, nous imposerons aux prêtres l’usage d’un jargon nouveau et obscur.
6) Le pape que nous ferons élire possèdera au plus haut degré l’art de l’ambivalence (tamquam vir duplex). Par exemple, il désapprouvera les modernistes, en paroles, mais, dans les faits, il les soutiendra (en abolissant avant tout le serment anti-moderniste). 7) Plaçons nos hommes dans les Ministères de l’Education, dans les écoles, pour faire semblant de protéger la religion, mais en fait pour la détruire de l’intérieur. Sans religion, la jeunesse sera tout de suite la proie de l’immoralité, et donc complètement entre nos mains.
8) Par exemple, en commentant la phrase : “Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice”, nous l’attribuerons à ceux qui luttent pour revendiquer les “droits de l’homme”, et non pas à la sainteté comme l’a fait l’Eglise jusqu’à présent. Par conséquent, les contestataires et les révolutionnaires, violents ou pas, seront d’un seul coup indistinctement béatifiés par le Christ qui, à son tour, deviendra le prototype du révolutionnaire.
9) Nous infiltrerons des femmes partout où se rassemblent des prêtres ou des religieux… des femmes qui, sous le voile d’une feinte candeur, sachent bien camoufler leur perversion. Qu’elles embobinent surtout les chefs, sinon pour les conquérir à notre cause, du moins pour les compromettre en quelque mesure. De cette façon, nous contraindrons bien des bouches à se fermer pour toujours, et ils arrêteront de nous combattre et de défendre la doctrine traditionnelle catholique.
10) Dans les églises, dans les manuels scolaires, partout, que les images et les statues du Christ, de sa Mère et des Saints, soient telles qu’elles susciteront du dégoût ou des ricanements. Soyez certains qu’en cela aussi, les prêtres s’adapteront à nos directives. 11) Il est de grande importance pour la réussite de nos plans, que la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse deviennent les matières principales des séminaires, des prêtres et des religieux.
(autre “plan”)
Cet autre “plan” pour la destruction de l’Eglise catholique, je l’ai eu entre les mains dès 1976, d’un éditeur allemand. Ce sont “10 commandements francs-maçons” pour la lutte contre la Rome catholique :
1) Le roc de Pierre doit être brisé. Il y a environ 2500 Evêques (en ce temps-là) dans l’Eglise ; donc nous devons la briser en 2500 morceaux !…
Au pape et aux évêques, il nous faut enlever le pouvoir, par le biais des décisions majoritaires de divers Collèges démocratiques, au sein desquels nous installerons nos affiliés… Nous les justifierons en les appelant un “Christianisme majeur”…
2) Transformer la conscience de l’enfant – rapport père-fils – en un rapport de camaraderie.
3) Elimination de toute tradition.
4) Discrédit sur les Evangiles – mettre en doute les vérités de foi.
5) Réforme liturgique : supprimer la langue latine obligatoire, pour créer une confusion babylonienne dans les diverses liturgies.
6) Enlever le complexe de faute et la conscience du péché.
7) Vider les églises de la “Présence réelle”, changer l’autel en “table”, enlever les images sacrées…
8) Transformer la “profession de foi” en une conception existentielle de la foi.
9) Exclure la Mère de Jésus de la vie ecclésiastique.
10) Abréger le temps de la prière, pour donner plus large espace au christianisme actif.
A ce propos, je me rappelle que sur une “feuille” des francs-maçons français, “L’Humanisme” (novembre-décembre 1968), avait déjà été publié un bilan sur l’application des Décrets conciliaires et une prévision pour l’après-Concile.
On y lisait :
« Les colonnes de la vieille Eglise qui se sont écroulées le plus facilement ont été :
1) le dogme de l’infaillibilité du pape (avec la Collégialité).
2) la “Présence réelle” du Christ dans le Sacrement de l’autel ; “inter-communion” ; “concélébration” de prêtres catholiques avec des pasteurs protestants ; la “communion dans la main”; “abolition des génuflexions”…
3) “déclassement du Sacrement de la Confession” : diminution du sens du péché, confessions en masses, insinuation que le péché fut une interprétation pessimiste de la Bible de la part de la philosophie médiévale. »
Et voilà encore cet autre plan maçonnique de 1995 (c’est une traduction de la revue espagnole “Roca Viva” de février 1997, Josè Abascal, Madrid), dans lequel on lit :
« A – Par une lutte constante et méthodique pour faire disparaître l’Église catholique, nous avons obtenu des progrès substantiels, conformément aux buts fixés :
1) Rupture d’une foi unique. Beaucoup doutent déjà des dogmes de base : présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, divinité et résurrection de Jésus, virginité de Marie, existence de l’enfer, des Anges et des démons, etc…
2) Etat de schisme et d’apostasie, encore latent mais déjà réel.
3) Contestation au pape et à sa doctrine.
4) Contrôle des éditions et des publications catholiques.
5) Entrée de la Franc-Maçonnerie dans l’enseignement religieux, surtout dans les Facultés Ecclésiastiques et les Séminaires.
6) Ceux qui se sont infiltrés dans les Séminaires et les Congrégations Religieuses ont obtenu des postes influents, et travaillent avec efficacité.
7) Collaborent avec nous, inconsciemment certes, mais efficacement, évêques, prêtres et catéchistes, ainsi que diverses Congrégations Religieuses masculines et féminines.
8) Emargination et mépris des prêtres et religieux fidèles à la doctrine traditionnelle.
9) Mise de côté de la Confession, avec promotion de l’absolution communautaire.
10) Perte de l’oraison dans ses formes distinctes : personnelle, le Chapelet, le Chemin de Croix, les processions, les suppliques, etc…
11) Mépris pour la dévotion envers l’Eucharistie.
B – Très efficaces se sont révélées les “mesures” que nous avons proposées :
1) Changer la structure de la Messe, en diluant l’aspect vertical et en accentuant l’horizontal.
2) Faire entrer la “liberté liturgique”, en ôtant des ornements, en changeant, en éliminant des cérémonies, en vulgarisant et en vidant les rites.
3) Recevoir la “Communion debout et dans la main”, enlevant ainsi de l’importance à l’Hostie.
4) Eliminer la génuflexion et toute forme de révérence.
5) Altérer le sens du péché.
6) Promotion de l’immoralité, en la concevant comme “liberté” et “progrès”, libération sexuelle, préservatifs, contraceptifs, homosexualité, promotion de la pornographie à la TV et vidéo cassettes, films, sex-shops, revues et surtout la TV.
7) Approbation de l’avortement : finalement même la catholique Irlande l’a approuvé !
8) Eliminer la formation morale et religieuse des jeunes.
9) Corrompre la jeunesse, promouvoir la drogue, le sexe, les divertissements immoraux, jeux, blasphèmes, violence, etc…
10) Contrôle des moyens de communication sociale, surtout la TV.
C – Nous devons continuer à avancer sur les points des lignes tracées plus haut. Nous nous trouvons déjà en mesure d’occuper le sommet du pouvoir dans l’Eglise. Alors se répandra ouvertement, grâce à l’autorité, la dernière phase de notre tactique :
1) En finir avec la dimension verticale, et toute forme d’oraison.
2) Détruire et vider totalement le contenu des dogmes.
3) Substituer le théocentrisme par l’anthropocentrisme.
4) Relativiser la morale : il n’y a pas de principes ni de références objectifs, et encore moins, d’impositions venues d’en-haut. Tout est subjectif.
5) Libéralisation des pratiques sexuelles, contraceptifs, homosexualité…
6) Sacerdoce aux femmes.
7) Etc… etc…
Et finalement, et c’est notre grande aspiration, l’élimination de la messe. Celle-ci, nous ne pourrons pas l’éliminer de but en blanc : beaucoup ne l’accepteraient pas. Il faut supprimer l’aspect de “Sacrifice” et la réduire à la dimension de “Cène fraternelle”.
De cette manière, elle n’aura plus de valeur sacramentelle, et elle se sera transformée en une simple réunion, vide de contenu.
Voilà notre grande aspiration, car, détruisant la messe catholique, nous détruirons l’Eglise du dedans, sans persécution sanglante et grâce à la capitulation des catholiques eux-mêmes.
Nous avons le triomphe à portée de main !
Seule une intervention directe et extraordinaire de Dieu pourrait l’empêcher. Mais nous, vite, très vite, nous pourrons crier : “Nous t’avons vaincu, Galiléen !” »
Aujourd’hui, ces choses se sont déjà réalisées avec une inexplicable servilité de la part de toute la Hiérarchie, au point de nous rappeler aussi ce qu’on lit dans les documents de la “Haute Vente” des Carbonari :
« D’ici un siècle, les Evêques et le clergé présumeront suivre les insignes des Clefs de Saint Pierre, et au contraire, ils suivront notre drapeau. »
Et dans les “Instructions secrètes” (toujours des Carbonari), vers 1820, on lisait :
« Le travail que nous sommes sur le point d’entreprendre… peut durer bien des années, peut-être un siècle… Ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins… pour briser avec lui le roc sur lequel Dieu a construit son Eglise… Nous aurons le petit doigt du successeur de Pierre impliqué dans le complot… Pour nous assurer un pape selon notre cœur, il s’agit avant tout de former une génération digne du règne que nous désirons… Faites-vous une réputation de bon catholique… Cette réputation donnera facile l’accès à nos doctrines parmi le jeune clergé… En quelques années, ce jeune clergé, qui aura forcément envahi toutes les fonctions… sera appelé à élire le Pontife… et ce Pontife, comme la plus grande partie de ses contemporains, sera nécessairement… imprégné des principes… humanitaires que nous sommes sur le point de mettre en circulation… »
« Nous devons… réussir, par de petits moyens très progressifs, à faire triompher l’idée révolutionnaire à travers un pape… Ce projet m’est toujours apparu comme un calcul surhumain. »
Sachant cela, comment se fait-il que les évêques aient accepté sans discussion le dialogue avec ceux qui travaillent uniquement à la destruction de l’Eglise catholique ? Ignorance ou naïveté, ou bien trahison ?… Je relis pour cela quelques-unes de ces “Instructions secrètes” parmi les plus significatives
Note : C’est vers 1820 que fut décidée par le “Conseil suprême” la création de la “Haute Vente”, à laquelle fut confiée la tâche d’attaquer le Pape et de désagréger le clergé, préparant ainsi l’assaut final contre l’Eglise. La “Haute Vente” était composée de 40 membres, cachés sous un pseudonyme. Quelques-uns d’entre eux étaient juifs. Leur chef s’appelait “Nubius”. Les ordres venaient de la Haute Kabale hébraïque du Nord
(Cette “Instruction secrète”, comme les suivantes, sont tirées du livre d’Henri Delassus : “Le problème de l’heure présente”. Desclée et C. Typographes-éditeurs 1907, vol I, pp.582-625.)
« Grâce au passeport de l’hypocrisie, nous pouvons conspirer tout à notre aise et atteindre peu à peu notre but.
Hé bien ! le remède est trouvé ! Le pape, quel qu’il soit, ne viendra jamais aux sociétés secrètes ; c’est aux sociétés secrètes de faire le premier pas vers l’Eglise et vers le pape dans le but de les vaincre tous les deux. (…) Ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins. Alexandre VI, avec tous ses vices privés, n’a jamais erré en matière religieuse. Un Clément XIV, au contraire, ferait notre affaire de la tête aux pieds (…). Il se plaça mains et pieds liés entre les mains des ministres des Bourbons, qui lui faisaient peur, et des incrédules qui louaient sa tolérance, et à cause de cela, Ganganelli devint un grand Pape.
Mais quand ? mais comment ? Il n’y a pas grand’chose à faire avec les vieux Cardinaux et avec les Prélats au caractère décidé. (…)
C’est à la jeunesse qu’il nous faut viser : il faut séduire les jeunes ! Il est nécessaire que nous attirions la jeunesse sans qu’elle s’en aperçoive, sous le drapeau des sociétés secrètes.(…)
Voulez-vous révolutionner l’Italie ? Cherchez le pape dont nous avons fait le portrait. Voulez-vous établir le règne des élus sur le trône de la prostituée de Babylone ? Faites que le clergé marche sous votre bannière, croyant marcher sous la bannière des Clefs Apostoliques !
Jetez vos filets, jetez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents (…). Vous pêcherez des amis et vous les conduirez aux pieds de la Chaire Apostolique.
Vous aurez ainsi pêché une révolution en tiare et en chape, précédée de la Croix et de la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’un petit coup de pouce pour mettre le feu aux quatre coins du monde.
La conspiration contre le Siège Romain ne devrait jamais se confondre avec d’autres projets. (…) Nous ne conspirons que contre Rome ! (…)
Le catholicisme, moins encore que la Monarchie, ne craint pas la pointe d’un stylet ; mais ces deux bases de l’ordre social peuvent tomber sous le poids de la corruption. Ne nous lassons donc jamais de corrompre. (…) Rendons le vice populaire dans les multitudes. Qu’elles le respirent par les cinq sens, qu’elles le boivent, qu’elles s’en saturent. (…)
Faites des cœurs vicieux et vous n’aurez plus de catholiques. Eloignez le prêtre du travail, de l’autel, de la vertu : cherchez adroitement à occuper ailleurs ses pensées et son temps. Rendez-le oisif, glouton (…) ; il deviendra ambitieux, intrigant et pervers. Nous avons entrepris la corruption en grand : la corruption du peuple par le clergé, et du clergé par nous-mêmes ; la corruption qui doit nous conduire à l’ensevelissement de l’Eglise !
Le but est assez beau pour tenter des hommes comme nous (…). Le meilleur poignard pour assassiner l’Eglise et la frapper au cœur, c’est la corruption. A l’œuvre donc, jusqu’au bout ! »
(Des règnes)…
Le pape Léon XIII, dans son encyclique de 1884 contre la Franc-Maçonnerie, Humanum Genus, a décrit la division du genre humain en deux camps adverses et ennemis : “Le premier est le règne de Dieu sur la terre, c’est-à-dire la vraie Eglise de Jésus-Christ”, et “le second est le règne de Satan”, dont les partisans sont inspirés et aidés “par cette (…) société maçonnique, et travaillent publiquement à visage découvert à la ruine de la Sainte Eglise”. Il affirme plus loin “être le but suprême des francs-maçons que de persécuter avec une haine implacable le Christianisme, et qu’ils ne s’accorderont jamais de répit tant qu’ils ne verront pas jetées à terre toutes les institutions religieuses fondées par les Papes.”
Au lendemain de la publication de l’Encyclique, par laquelle Léon XIII dénonça de nouveau au monde la Franc-Maçonnerie comme l’agent secret de cette guerre contre l’Eglise, le Bulletin de la Grande Loge symbolique écossaise exprima en ces termes la pensée de la secte : “La Franc-Maçonnerie ne peut pas moins faire que de remercier le Souverain Pontife de sa dernière encyclique. Léon XIII, avec une autorité incontestable et grand luxe de preuves, a démontré une fois de plus qu’il existe un abîme insurmontable entre l’Eglise dont il est le représentant, et la Révolution, dont la Franc-Maçonnerie est le bras droit. Il est bon que les hésitants cessent de nourrir de vaines espérances. Il faut que tous s’habituent à comprendre que l’heure est venue de choisir entre l’ordre ancien qui s’appuie sur la Révélation, et l’ordre nouveau qui ne reconnaît d’autres fondements que la science et la raison humaine, entre l’esprit d’autorité et l’esprit de liberté”. (Henri Delassus, op. cit.)
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Nicolas et les banques suisses…
Le sou et la fontaine de vie
LA FONTAINE DE VIE.
La place publique- Le frère se lève la nuit pour méditer sur la Passion et sur le martyre de Dieu. Au moment de se rendormir, il aperçoit en esprit une place: une foule de gens s’y livrent à de durs travaux, mais il s’étonne de les trouver si pauvres.
La vasque où se déverse la Fontaine. – Alors, à main droite, il vit une belle maison dont la porte était grande ouverte. Il entra et se trouva dans une cuisine, appartenant à toute une commune.
A droite, un escalier de quatre marches « ou à peu près »
Quelques rares hommes y montaient. Leur vêtement semblait aspergé de blanc.
Il vit une Fontaine sortir des marches et remplir une grande vasque dans la cuisine. Elle apportait trois choses: vin, huile, miel. Elle coulait aussi vite que l’éclair, et si haut que le palais en résonnait comme un cor. Il s’étonna que les gens, pourtant si pauvres, ne vinssent pas à la Fontaine, ouverte à tout le monde.
La source de la Fontaine. – Alors, il monta les marches pour voir d’où venait la Fontaine, Il parvint dans une grande salle. Au milieu, était un réservoir . Il s’en approcha au risque de s’enliser. Aux quatre angles, il remarqua quatre puissants étais de fer. La Source était si transparente qu’on aurait pu y apercevoir au fond le moindre cheveu’; et elle chantait merveilleusement dans le réservoir et dans le canai où elle s’écoulait. Elle était inépuisable et pleine jusqu’aux bords, bien qu’elle sortît par toutes les fentes.
Le monde périt de misère à c6té de la Fontaine de Vie. – Alors, il voulut redescendre pour voir ce qui retenait les hommes de venir puiser à la Fontaine. L’un avait dressé une barrière au travers de la place et il ne laissait passer personne sans réclamer le sou. Un autre faisait tournoyer son gourdin, pour exiger le sou. Un autre jouait du fifre, pour avoir le sou. Des tailleurs, des cordonniers, des artisans lui réclamèrent le sou. Et avant d’avoir fini, ils étaient déjà redevenus si pauvres qu’ils ne réussissaient même pas à s’enrichir temporellement. Mais personne ne venait puiser à la Fontaine.
Conclusion. – Alors la scène changea, l’homme vit des pentes sauvages semblables à celles qui entourent la chapelle et l’ermitage de frère Nicolas, et il comprit que le palais était frère Nicolas.
On ne peut servir Dieu et l’argent. La Fontaine, c’est la vie divine accessible largement, la vie trinitaire , capable de rénover la vie sociale, comme l’indiquent les appropriations :
mémoire, intelligence, volonté
autorité, obéissance, amour
puissance, sagesse,bonté
éternité, beauté, jouissance
unité, égalité, union.
Nicolas de Flue et la Trinité.
D’après le livre Saint Nicolas de Flue de Charles Journet (Fribourg 1966), le saint ermite eut des visions faisant mention de la Sainte Trinité:
I …Une autre fois, occupé à quelque travail domestique, il aperçut trois hommes d’une étrange noblesse, qu’il ne reconnut pas tout de suite. Le premier lui dit: «Nicolas, veux-tu te livrer tout entier, esprit et corps, en notre pouvoir ? » Il répondit sur-le-champ ces fières paroles: « je ne me livre à personne, sauf au Dieu tout-puissant, dont je désire depuis longtemps être serviteur, corps et âme ». Alors les trois personnes éclatèrent d’un rire joyeux. Et la première lui annonça qu’à soixante-dix ans il serait délivré des afflictions, et recevrait comme trophée la patte d’ours et l’étendard de la puissante armée. «Mais c’est la croix que je te laisse maintenant, pour la porter en mémoire de nous » .
Vie, de Wölflin, Durrer, p. 537. Durrer note qu’on clouait aux portes des granges la patte des bêtes dangereuses, en guise de trophée.
On peut remarquer ici que Nicolas est favorisé d’une vision directe des trois Trois Personnes de la Trinité, tout comme Abraham (Gen. 18, 1-5), et que le Ciel n’est pas triste.
II … Le Pèlerin et la Trinité. – Il lui parut en esprit qu’un Pèlerin arrivait, venant de l’Orient. Il tenait son bâton à la main, son chapeau était attaché et pendait par derrière, comme lorsqu’on est en route. Il était caché par son manteau. Alors il chanta l’Alléluia. Sa voix était soutenue par les petites orgues de l’univers. Et les trois noms parfaits des personnes divines sortirent et rentrèrent dans le sein de l’unique AIléluia.
Dieu nous demande l’aumône. – Alors le Pèlerin demanda l’aumône. Et voici que l’homme trouva un sou dans sa main, sans savoir comment il lui était venu. Le Pèlerin tendit son chapeau pour y recevoir le sou. Et l’homme fut émerveillé qu’il pût y avoir un si grand honneur à tendre ainsi son chapeau pour y recevoir un sou. Il voulut savoir qui était le Pèlerin et d’où il venait. Mais il n’obtint que cette réponse: « je viens de là-bas ».
La vision du Dieu incarné et de son corps mystique. – L’homme tient ses yeux attachés sur le Pèlerin. Et soudain le manteau qui le cachait tombe, laissant apparaîÎtre le mystère du Verbe fait chair revêtu de la robe couleur de cendre de notre humanité, descendu jusque dans les affres de la douleur, qui lui confèrent une nouvelle noblesse (nigra sum sed formosa), et entouré de ses membres qui lui sont une singulière parure. Mais suivons le texte de la vision: ” Et voici que le Pèlerin s’était transformé. Sa tête était nue. Il avait une tunique gris bleu. Il n’avait plus son manteau. Et c’était un homme tellement noble, si bien fait, qu’on ne pouvait faire autre chose que de le regarder avec joie et avec complaisance. Son visage brun ajoutait à sa noblesse. Ses yeux étaient noirs comme la pierre d’aimant et ses membres si bien faits qu’il lui en revenait une étrange beauté. Et bien qu’il fût vêtu, son vêtement n’empêchait pas de voir ses membres . »
Le monde est déjà jugé. – Et le Pèlerin posa ses yeux sur l’homme. Alors se produisirent plusieurs grands prodiges. La montagne du Pilate s’aplatit, le monde entier se découvrit, et tout le péché qui était en lui se manifesta. Une grande masse d’hommes parurent. La Vérité était derrière eux, et leurs visages étaient détournés d’elle. Chacun avait un abcès au cœur, gros comme deux poings réunis. C’était l’intérêt propre, qui égare les gens au point qu’ils ne peuvent pas plus supporter la face de l’Homme qu’on ne peut supporter le feu. Ils rôdaient anxieux, furieux, et on les voyait finalement disparaître au loin, couverts de honte et d’ignominie. Et la Vérité, à qui ils tournaient le dos, demeurait là.
La Passion du Sauveur. – Alors le visage du Pèlerin devint pareil à un voile de Véronique, et l’homme éprouvait un grand désir de le contempler davantage.
La victoire du Christ ressuscité. – Et il le vit de nouveau comme auparavant. Mais ses vêtements étaient changés. Il était vêtu d’une peau d’ours, chausses et tunique. Elle était aspergée d’or. Elle lui allait si bien qu’elle lui ajoutait une beauté particulière .
La gloire qui élève le Christ au ciel Pourra illuminer ceux qui l’entoureront. – Et l’homme sentit que le Pèlerin voulait prendre congé de lui. Il lui demanda : « Où veux-tu aller ? » Et la réponse fut: « je veux monter dans le pays. » L’homme le suivit des yeux. La peau d’ours resplendissait plus ou moins: comme il arrive lorsqu’on marche avec une armure reluisante, dont la clarté se reflète au mur. L’homme comprit qu’il y avait en cela quelque chose qui lui restait voilé. Quand le Pèlerin se fut éloigné de quatre pas, ou à peu près, il se retourna. Il avait alors son chapeau sur la tête, il l’enleva et il s’inclina vers l’homme.
L’amour du Pèlerin pour les hommes. – Alors l’homme comprit l’amour que lui portait le Pèlerin, et il en fut bouleversé, voyant qu’il en était indigne. Il connut en esprit que le visage du Pèlerin, ses yeux, tout son corps étaient pleins d’une humilité empreinte d’amour, comme un vase si rempli de miel qu’on ne pourrait y ajouter une goutte. A ce moment, il n’aperçut plus le Pèlerin. Mais il était si rassasié qu’il n’attendait plus rien. Il.lui semblait qu’on lui avait découvert tout ce qu’il y avait au ciel et sur la terre.
… Et les trois noms parfaits des personnes divines sortirent et rentrèrent dans le sein de l’unique AIléluia.
Attardons-nous sur le mystère de la Sainte Trinité, dont les représentations sont très variées. Par exemple, on voit Dieu le Père sous les traits d’un homme majestueux, avec une barbe splendide, et le Fils sous l’apparence d’un homme jeune, conformément à ce que dit l’Ecriture : Celui qui m’a vu a vu le Père (Joh. 14, 9).. Le Saint-Esprit devient ici comme une colombe. Parfois Dieu le Père serre son Fils sur son coeur. Les artistes se sont souvent évertués à donner d’autres images, évoquant en général l’Incarnation rédemptrice : le Père, Créateur ; le Fils Rédempteur et le Saint-Esprit, Consolateur. Les musulmans ont beau jeu d’accuser les chrétiens d’adorer trois dieux …
Or on oublie souvent que la Trinité préexiste à la Création et à toute l’histoire humaine, à la Chute, et à la Rédemption. Considérons donc la Sainte Trinité en dehors du temps, en dehors de la Création. Il y a Dieu, l’Unique, le Vivant, dont la Vie s’exprime en trois Personnes : Dieu engendrant n’est autre que la Personne du Père; Dieu engendré est une Personne : le Fils, et l’Acte même de génération est la Personne du Saint-Esprit, procédant donc du Père et du Fils. Charles Journet développe en somme cela et présente des schémas explicatifs, que je vais essayer de vous commenter.
Le premier schéma représente les trois Personnes centrées en Dieu l’Unique, la parfaite égalité des Trois étant mise en évidence. (Figure 1).
Un second schéma explique la distinction des personnes : le Père n’est pas le Fils, etc, mais chaque personne étant Dieu (Figure 2).
Le symbole de Saint Athanase détaille cela d’une manière grandiose :
Symbole de St Athanase
Quiconque veut faire son salut Doit avant tout conserver la foi catholique; Car, s’il ne la garde pas pure et sans tache, il court sans aucun doute à la mort éternelle.
Cette foi catholique consiste en ceci: “Adorer un Dieu unique en Trois personnes, et Trois Personnes ne formant qu’un seul Dieu, Sans confondre les Personnes, Mais sans diviser la substance.
Autre, en effet, est la Personne du Père, autre celle du Fils, Autre celle du Saint-Esprit, Mais le Père, le Fils et le Saint Esprit Ont une seule nature divine, Une égale gloire, une même éternelle majesté.
Tel le Père, tel le Fils, Et tel le Saint-Esprit. Le Père est incréé, le Fils est incréé, Le Saint-Esprit est incréé. Le Père est infini, le Fils est infini, Le Saint-Esprit est infini. Le Père est éternel, le Fils est éternel, Le Saint-Esprit est éternel.
Et cependant il n’y a pas trois éternels, Mais un seul Eternel, Ni trois incréés, ni trois infinis, Mais un seul Incréé, un seul Infini.
De même, le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant, Le Saint-Esprit est tout-Puissant
Et cependant il n’y a pas trois tout-puissants,
Mais un seul Tout-Puissant.
C’est ainsi que le Père est Dieu, le Fils est Dieu,
Le Saint-Esprit est Dieu,
Et cependant il n’y a pas trois dieux,
Mais un seul Dieu.
C’est ainsi que le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur,
Le Saint-Esprit est Seigneur,
Et cependant il n’y a pas trois seigneurs,
Mais un seul Seigneur.
Car de même que la vérité chrétienne nous oblige à reconnaître Que chaque Personne, prise en soi, est Dieu et Seigneur, De même la religion catholique nous interdit de penser Qu’il y a trois dieux ou trois seigneurs.
Le Père n’a pas été fait, ni créé ni engendré.
Le Fils est du Père seul, non fait ni créé, mais engendré par Lui.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils,
Non qu’Il ait été fait, ni créé, ni engendré par eux,
Mais Il en procède.
Il y a donc un Père, et non trois, un Fils, et non trois,
Un Saint-Esprit, et non trois.
Et dans cette Trinité, il n’y a ni avant, ni après, ni plus, ni moins, Mais en tout les trois Personnes sont coéternelles et égales, Si bien qu’en tout, comme on l’a déjà proclamé, On doit adorer l’Unité dans la Trinité Et la Trinité dans l’Unité. Telle est, si l’on veut faire son salut, La doctrine que l’on doit tenir au sujet de la Trinité.
Mais il faut de plus, pour gagner le salut éternel, Avoir une foi ferme en l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La rectitude de cette foi Veut que l’on reconnaisse et proclame Que Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Est Dieu et homme.
Comme Dieu, il est engendré de la substance du Père de toute éternité Comme homme, il est né dans le temps du corps d’une mère. Dieu complet, il est aussi homme complet, Composé d’une âme raisonnable et d’un corps humain. Egal au Père en tant que Dieu, Il est inférieur au Père en tant qu’homme.
Et bien qu’il soit Dieu et homme, Il n’y a cependant pas deux Christs, mais un seul. Unique, non parce que Dieu se serait changé en être charnel, Mais parce que Dieu a assumé la nature humaine. Parfaitement unique, non par la confusion des deux natures, -Mais dans l’unité d’une seule Personne. En effet, de même qu’un homme unique Est à la fois âme raisonnable et corps, De même le Christ unique est à la fois Dieu et homme.
Il a subi le supplice pour nous sauver, Est descendu chez les morts; Le troisième jour, Il en est ressuscité; Il est monté aux cieux; Il siège à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant; Il en reviendra, pour juger les vivants et les morts.
A son retour, tous les hommes doivent ressusciter avec leur corps Et rendre compte de leurs actes, Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle, Tandis que ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Telle est la foi catholique, Qu’il faut garder sans défaut ni faiblesse, Faute de quoi on ne peut faire son salut.
« Maintenant, je vais aussi te parler de la pure servante Marie, qui est une reine du ciel et de la terre. Elle a été prévue par la divine Sagesse. Elle fut investie par cette divine Sagesse dès l’instant où Dieu décida de la créer. Elle a d’abord été conçue dans la pensée du Dieu très haut, avant de l’être dans le sein de sa propre mère. Et toute la grâce qui lui était destinée d’avance est entrée en elle comme un puissant secours au moment où elle fut conçue. C’est pourquoi elle est pure, délicate et immaculée. Ainsi la vertu du Très-Haut est sortie, elle l’a enveloppée, elle l’a remplie avec Puissance de l’Esprit saint. Vois, dans la roue, le rayon qui part du cercle intérieur: il est large à sa base, et il se termine en fine pointe; or, selon la signification et selon la forme des rayons, représente-toi le Dieu tout-puissant: il couvre et il embrasse tous les cieux; pourtant, comme un tout petit enfant, voici qu’il entre dans la très haute Vierge et qu’il naît d’elle sans briser sa virginité » . Voilà la première merveille, c’est un petit enfant.
La seconde merveille, c’est la petite hostie. « Et voici que son corps délicat, il nous l’a donné en nourriture, joint à la divinité qui en est inséparable. Vois cet autre rayon qui lui aussi est large près du cercle intérieur et petit contre le cercle extérieur, vers le dehors: ainsi la grande puissance du Dieu tout-puissant est contenue sous les apparences de la petite hostie » .
La troisième merveille, c’est que la fragilité de la vie puisse être ordonnée à une récompense éternelle. En cela tient toute la raison d’être de la création. «Et maintenant remarque un autre rayon de la roue, qui lui aussi est large près du cercle intérieur et petit vers l’extérieur: c’est le symbole de notre vie, tout à fait courte et passagère. Dans ce temps bref, puissions-nous par l’amour divin mériter une joie indicible qui jamais ne prendra fin » .
«Voilà la signification de ma roue. » Ici le pèlerin, ému par le son de la voix de Permite, ajoute: « Cette parole me réjouit le cœur » 1.
Telle est, réduite à l’essentiel, et dégageant ses lignes maîtresses qui se sont gravées profondément dans la mémoire du pèlerin bavarois, la vue grandiose du pieux ermite, enivré par le contraste ineffable qu’il découvre entre, d’une part, la splendeur tranquille et inimaginable de la vie trinitaire et, d’autre part, la suscitation fragile et merveilleuse d’un univers où trois mystères brillent à ses yeux comme trois étoiles: le mystère d’un petit enfant né d’une vierge, le mystère d’une petite hostie, et le mystère de la petite durée de notre vie et de notre épreuve.
La figure suivante (Figure 4) illustre laTrinité et le monde, dessin de la première édition du traité du Pélerin, à Augsburg vers 1480.
Nous pouvons maintenant reprendre, au point où nous l’avons laissé, le récit du Traité du Pèlerin: « Vois-tu cette figure ? Au centre c’est l’essence divine, la Divinité indivisée en qui se réjouissent tous les saints. Les trois pointes qui vont vers le cercle intérieur, ce sont les trois Personnes: elles sortent de l’unique divinité, elles embrassent le ciel et encore le monde entier, qui relèvent de leur puissance. Et comme elles sortent avec une force divine, ainsi elles rentrent; et elles sont unies, et inséparables en éternelle puissance. Voilà le sens de ce dessin » .
En regard de cette figure, encore incomplète, dont Nicolas révèle le sens au pieux pèlerin bavarois, essayons de placer, pour un instant, un schéma trinitaire très apparenté, qui se retrouve fréquemment au xve siècle, soit en miniature dans les livres d’heures, soit en sculpture au portail des églises et sur les dalles tumulaires, et destiné à rappeler les processions des personnes divines, leur mutuelle distinction, leur identité avec l’être divin; c’est-à-dire tout l’essentiel du mystère de la Trinité, où nous croyons que les trois Personnes, dont chacune s’identifie réellement à l’essence divine, sont néanmoins réellement distinctes entre elles.
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c’est à dire de la fausse monnaie, selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
Pollution www.m-c-s.ch
Soif de Justice
Thirst for Justice
http://ronpaulfr.blogspot.com/2007/08/pourquoi-abolir-la-rserve-fdrale.html http://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/esp_sociopol_fed01.htm
“Je n’ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout.”
François Mitterand, cité par la Tribune de Genève, le 22.11.2007 dans l’article au sujet de Danielle Mitterand par M. van Berchem, Paris.
Liberté de parole et de penser sur internet.Des moyens simples et efficaces, comme à Madagascar, http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=263,pour lutter contre ceux qui nous cachent toute l’abondance pour mieux nous exploiter en voulant toujours plus de raretés, en acceptant la mort des plus faibles, par famine ou pour d’autres raisons encore moins avouables…
Quelques images en vidéo pour mieux saisir les enjeux…
Cliquer le lien ci-dessous, les autres ont été à nouveau censurés…
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7751407403451499540
Vidéo ( trop souvent censurée…)
« Sans aucun doute »
Julien COURBET – TF1 12 mai 2000
Emission censurée sur ordre de Dominique Strauss Kahn, alias DSK, maintenant PDG du FMI, le jour même de sa diffusion prévue et annoncée ! Bernard Nicolas, qui était présent sur le plateau de « Sans Aucun Doute » … Julien COURBET – TF1 12 mai 2000, censurée… Julien Courbet: Vers quelles pistes il va falloir se diriger ? Réponse de Bernard Nicolas à 13:10 Et bien, écoutez, Jacques Martin et Kader Ben Riba, qui ont commencé à travailler sur ce dossier ont vu, au travers des documents qu’ils ont pu consulter et des gens qu’ils ont pu contacter par téléphone qu’il y avait une foultitude de personnages, c’est-à-dire vous avez d’anciens policiers de la DST, devenus détectives privés, des hommes d’affaires qui sortent d’on ne sait où, attirés par le gâteau financier apparemment et surtout des comptes ouverts dans plusieurs grandes banques dans le monde entier. L’argent s’est tout d’un coup évaporé, escamoté. Et, à l’évidence, il faut, comme le disait feu le juge Falcone, en Italie, un des grands magistrats anti-corruption italien qui a payé de sa vie son courage. Il disait: ” Pour trouver le criminel, il faut suivre la piste de l’argent, donc il va falloir que vos deux journalistes suivent la piste de l’argent pour essayer de trouver qui s’y intéresse aujourd’hui et qui va tenter de retirer le maximum du magot. 14:27 Me Vergés… Autre source, plus tard… Bernard Nicolas, journaliste d’investigation , interrogé par Sophie Coignard (Le Rapport OMERTA 2 – page 261) – Vous avez déjà été victime de censure dans l’exercice de votre métier ?
« Plusieurs fois. Dès lors qu’il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1……Une fois, j’avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l’émission de Julien Courbet Tout est possible. Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s’inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?…..J’étais interloqué : rien n’indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire. Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi…..Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n’ont jamais vu la suite… »
Plus une deuxième vidéo de 17 minutes d’entretien entre l’inventeur et M. Burdet pour vous expliquer les grandes lignes de la corruption des pouvoirs judiciaires et politiques.
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http://video.google.fr/videoplay?docid=-698047735755472484&q=ferraye
Et attendre quelques minutes le chargement des images, merci.
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