Mesure phare du programme de Benoît Hamon lors de la campagne présidentielle, le revenu de base pourrait bientôt être expérimenté. Les présidents socialistes des conseils départementaux de l’Ariège, de l’Aude, du Gers, de la Haute-Garonne, de la Gironde, de l’Ille-et-Vilaine, de la Meurthe-et-Moselle et de la Seine-Saint-Denis signent dimanche une tribune dans laquelle ils se portent candidats pour expérimenter le revenu de base, “sans dogmatisme, sans certitudes, mais avec l’intuition que son émergence est l’occasion de porter un nouveau regard sur les défis du présent”.

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De leur côté, les présidents PS de l’Ardèche et du Lot-et-Garonne soutiennent la démarche. Soulignant le manque d’efficacité du revenu de solidarité active (RSA) pour “vaincre la pauvreté, qui frappe encore 9 millions de personnes en France”, ces huit personnalités mettent en avant l’expérience des collectivités locales en matière sociale. “Nous sommes les témoins des profondes mutations qui affectent la société : l’intensification et la diversification de la précarité, l’éclatement du salariat, l’érosion des liens sociaux, et même la perte d’estime de soi […] Nous voulons innover socialement et redonner du sens à un projet de société.”   Une étude de faisabilité va être menée
Le revenu de base proposé par les élus constitue, selon eux, “une opportunité de reprendre le chemin de l’emploi”. C’était déjà l’objectif visé par le revenu minimum d’insertion (RMI), mis en place en 1988 par François Mitterrand. Jugé inefficace, il a été remplacé vingt ans plus tard par le RSA par Nicolas Sarkozy, sans plus de succès. Reste encore à savoir quelle forme donner au projet. Si ces huit départements se portent volontaires, des choix de mise en œuvre sont encore à faire, notamment au niveau de la population ciblée et du montant des allocations versées. Pour viser au plus juste, peut-on lire dans la tribune, “il y faut de la méthode. Etudier d’abord les bas revenus en France pour connaître plus finement les réalités sociales. Elaborer un modèle robuste, crédible scientifiquement, audacieux socialement et soutenable financièrement grâce à des microsimulations. Nous voulons passer de l’étude en laboratoire au test in vivo”.

Jean-Luc Gleyze, président de la Gironde, qui travaille sur le projet depuis le printemps 2016, reconnaît que “ce n’est pas forcément la solution miracle”. “Mais c’est une initiative sociale que nous devons tenter”, insiste l’élu, dont l’équipe départementale a déjà voté à une large majorité en faveur de l’expérimentation. En préalable à toute mise en œuvre, une étude de faisabilité sera menée, financée à hauteur de 100.000 euros par les huit départements. “Nous espérons des résultats théoriques sous quatre à six mois après le lancement de l’étude. Et un début de l’expérimentation en 2019 serait l’idéal”, confie le représentant girondin.

Dernière barrière, mais pas des moindres, l’adaptation du cadre législatif autorisant des expérimentations sur une partie seulement du territoire. “Trop de réformes sont élaborées “hors-sol” et tombent d’en haut sans avoir jamais été confrontées avec la réalité”, regrettent les auteurs de la tribune. Un diagnostic partagé par Emmanuel Macron. Jeudi, lors du 100e Congrès des maires, le Président a annoncé vouloir réformer la Constitution pour assouplir le droit à l’expérimentation dans certains territoires.

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Remarque liminaire:



Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait. 
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.  
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines. 

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, le dividende universel n’est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.

 Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire. 

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.



nos meilleurs voeux pour 2018



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