Madame Buzyn dit la vérité, tout cela engage la responsabilité pénale de tous les décideurs publics.
Que nous dit le code pénal, celui-là même utilisé dans l’affaire du sang contaminé ?
« Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l’article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
En cas de violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende. »
« Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.
Dans le cas prévu par l’alinéa qui précède, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer. »
Ces deux textes, fruit d’une élaboration particulière dans les années 90 pour justement bien définir le périmètre de la responsabilité personnelle en matière d’homicide et de coups et blessures involontaires, méritent un éclairage.
Dans ce domaine, la France applique depuis toujours ce que l’on appelle : « la théorie de l’équivalence des conditions » qui veut que tous ceux qui ont commis le dommage ou CONTRIBUÉ à sa réalisation sont pénalement responsables. C’est ce que l’on appelle les « auteurs directs » et les « auteurs indirects ». On prendra un exemple un peu éloigné de notre sujet mais qui éclaire la problématique. L’automobiliste qui renverse un cycliste et le tue est l’auteur direct de l’infraction de l’article 221–6 par défaut de maîtrise de son véhicule. Mais, si la manœuvre mortelle a aussi été causée en raison d’une voirie défectueuse non signalée à cet endroit, les responsables de celle-ci seront également poursuivis.
Bien évidemment, l’auteur principal et direct des morts de la pandémie est bien le coronavirus. Mais il existe aussi comme vient de l’avouer Agnès Buzyn des auteurs indirects dont la culpabilité si elle est établie serait accablante. Le chef de l’État, le Premier ministre, la ministre de la santé, le directeur général de la santé, savaient donc à quoi s’en tenir dès janvier ? Alors manifestement, n’ayant pas pris les mesures afin de l’éviter alors qu’elles étaient de leur compétence, en n’appliquant pas les « diligences normales » qu’exigeaient leurs responsabilités, ils ont contribué à créer la situation d’une catastrophe aggravée. Et en s’abstenant d’agir, ils ont commis une faute pénale caractérisée en exposant autrui « un risque d’une particulière gravité qu’ils ne pouvaient ignorer ».
Par conséquent, compte tenu de l’ampleur de tout ceci, comme cela avait été le cas pour l’affaire du sang contaminé, il est indispensable que la Cour de Justice de la République soit saisie d’une procédure dirigée contre les ministres pour dire si leur défaillance est établie ainsi que le prétend Agnès Buzyn et prononcer à leur encontre les sanctions à la mesure du dommage subi. Le juge judiciaire de droit commun doit l’être pour les fonctionnaires qui n’ont pas fait leur devoir comme cela avait été également le cas dans l’affaire du sang contaminé.
Emmanuel Macron quant à lui ne risque rien. Avec ses propres pouvoirs et un Parlement à sa botte, celui qui pouvait tout est protégé par son immunité.
Reste le déshonneur.
https://www.vududroit.com/2020/03/__trashed-2/?fbclid=IwAR0JlMpHmwSRvn5ec1GN2EAEAvAGDCMErrKvUNtKYW97QEEz7-YyXpcFcBg

Coronavirus : l’IHU Méditerranée Infection en voie de prouver l’efficacité de la chloroquine. La Tribune

A la tête de l’Institut Hospitalo-universitaire Méditerranée Infection à Marseille, le Professeur Didier Raoult vient d’annoncer, à la suite d’un essai clinique sur vingt-quatre patients, l’efficacité de la hydroxychloroquine contre le coronavirus.

Il a peu goûté aux accusations de « fake new » suite à ses récents propos évoquant l’efficacité de la chloroquine, un antipaludique connu depuis les années 1930, contre le coronavirus. Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection, se référait alors à une étude chinoise selon laquelle ce traitement réduirait à quatre jours le temps de portage du virus, contre 14 à 20 jours sans traitement. Mais faute d’une cohorte suffisamment large et d’une analyse poussée des effets secondaires, cette étude a été décriée par certains chercheurs et la nouvelle a même été présentée comme une fake news par des médias français et, pendant plusieurs heures, par le site du ministère de la Santé.
Après six jours de traitement, le virus a disparu chez 75 % des patients testés
Pas de quoi décourager le professeur classé numéro un mondial parmi les experts des maladies transmissibles selon la dernier classement Expertsace. Au contraire, celui-ci a lancé au sein de son établissement un nouvel essai clinique incluant 24 patients, avec des doses administrées plus faibles que l’essai chinois : 600 mg par jour contre deux fois 500 mg en Chine. Et les résultats sont très encourageants. Au bout de six jours de traitement par Plaquenil – un des noms commerciaux de l’hydroxychloroquine -, seuls 25 % des patients sont porteurs du virus, contre 90 % dans le groupe témoin. Mieux, lorsque l’on associe à l’hydroxyhloroquine de l’azythromycine, un antibiotique connu pour ses effets antiviraux, ce chiffre est presque nul. « Or, tous ceux qui meurent, meurent avec le virus. Ne plus avoir le virus change le pronostic ». Et ce délai de portage raccourci a bien sûr un impact sur le risque de contagion. La bonne nouvelle est aussi que ce traitement est peu coûteux et facile à produire. Quant aux effets secondaires, ils existent mais sont relativement connus et maîtrisés selon les posologies adoptées, assure le professeur.
Mais cette piste est loin d’être la seule dans laquelle s’engage l’Institut. Ainsi, ses chercheurs sont parvenus à isoler 143 souches du virus. « Nous allons pouvoir séquencer les génomes pour corréler la sensibilité au traitement et l’évolution de la maladie ». L’idée étant de pouvoir « évaluer des stratégies thérapeutiques et en découvrir de nouvelles« . Une avancée permise grâce à un microscope électrique, « notre nouveau joujou« , se félicite le professeur Raoult.<div id= »div-gpt-ad-inread-0 »><script>googletag.cmd.push(function() { googletag.display(« div-gpt-ad-inread-0 »); });</script></div>

Un hôpital de recherche à la pointe de la technologie

Des joujoux dans lesquels cet hôpital de recherche investit fortement afin d’assurer sa mission : celle de concentrer en un lieu les moyens de lutte contre les maladies infectieuses.
Depuis sa création en 2016, l’Institut s’est illustré par son importante collection de microbes. Il a ainsi isolé 40 % des 2 700 bactéries connues chez l’homme. L’innovation se trouve également dans l’architecture du lieu, pensé pour éviter la contagion des maladies qui y sont traitées grâce notamment à des chambres sous pression.
En pleine crise du coronavirus ce lieu joue un rôle central, d’où le choix d’installer les premiers rapatriés mis en quarantaine dans les alentours, à Aix-en-Provence et Carry-le-Rouet. Chaque jour, l’IHU réalise 1100 diagnostics du virus. Didier Raoult fait également partie du conseil scientifique chargé de conseiller le gouvernement sur l’épidémie, ce qui ne l’empêche pas d’interroger la stratégie mise en l’œuvre actuellement, et en particulier l’absence de recours systématique au test. « Si quelqu’un est malade, est-ce qu’il fait ce qu’on lui dit, à savoir rester chez lui en attendant que cela passe, jusqu’à ce qu’il ait une détresse respiratoire ou bien est-ce qu’il se fait tester et traiter ? C’est une vraie question ». A l’inverse, il cite l’exemple de la Corée du Sud qui a systématisé le diagnostic, se plaçant deuxième en nombre de tests par habitant, loin devant la France qui occupe la vingtième place. Et d’en appeler à rattraper ce retard pour endiguer au plus vite l’épidémie. Il ajoute que le frein au test généralisé n’est pas technologique mais avant tout logistique. « C’est un test PCR banal que tout le monde fait. Il faut prendre des mesures pragmatiques« . Quitte à envisager, pourquoi pas, l’auto-prélèvement.


https://microtaxe.ch/2020/03/stop-aux-criminels-en-bandes-organisees.html
https://marseille.latribune.fr/innovation/2020-03-17/coronavirus-l-ihu-mediterranee-infection-en-voie-de-prouver-l-efficacite-de-la-chloroquine-842462.html?fbclid=IwAR2aN-2WMjtTs8_S6LkAdbZQgfboNNVbbzl8VItktV6XH1M1aDBUFdrr6fs
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