A raison en moyenne d’une commission de 15 dollars par tranche de 100 dollars prêtés pour deux semaines, –le délai fréquent d’une paie aux Etats-Unis–, le taux d’intérêt annualisé peut approcher les 400%. “La plupart des emprunteurs payent davantage en commissions que la somme qu’ils ont empruntée”, affirme l’ONG Pew Charitable Trusts qui travaille sur le projet de régulation.


Ces prêts ont mauvaise presse, au point que Google vient de bannir sur son site les publicités pour ces emprunts et d’autres, comme les prêts sur carte grise (“auto title loans”), où l’on met sa voiture en gage pour obtenir quelques milliers de dollars à des taux très élevés. Pas moins d’un emprunteur sur cinq finit par perdre son véhicule avec ce type d’emprunt, selon une étude du CFPB.
Etats-Unis: les prêts sur salaires dans le collimateur des régulateurs 

Pour boucler leurs fins de mois, des millions d’Américains ont recours aux prêts sur salaires, des “payday loans” aux taux prohibitifs que les autorités s’apprêtent à réformer pour lutter contre leurs effets dévastateurs sur les finances des ménages. 

Pour la première fois, le gouvernement américain entend encadrer au niveau fédéral l’offre de ces microcrédits coûteux. Une proposition de régulation est attendue “dans les semaines qui viennent”, affirme-t-on au Consumer Financial Protection Bureau (CFPB), l’agence gouvernementale créée après la crise financière de 2008, qui travaille déjà depuis plus d’un an à sa rédaction. 
http://www.businessbourse.com/2016/05/26/etats-unis-les-prets-sur-salaires-dans-le-collimateur-des-regulateurs/
http://www.businessbourse.com/2016/05/26/etats-unis-les-prets-sur-salaires-dans-le-collimateur-des-regulateurs/

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

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