M3 sans les fonds de pension, on approche les mille milliards !
Le numéraire suisse, près de seulement 70 milliards !



Impossible d’ avoir la création monétaire bancaire en Suisse, les chiffres sont cachés ( chaque nano seconde…). 

La monnaie est à la fois un stock et un flux.

On ne peut avoir que l’image du bilan, une partie du stock, à noter par exemple que les fonds de pension et les retraites ont été sortis de M3 !

En Suisse, il y donc 3 sortes de monnaies “officielles”, sans compter la centaine de monnaies alternatives.

Démonstration basée notamment sur les publications de la Banque nationale suisse ( BNS ou SNB ).

Il n’y a donc pas seulement deux monnaies mais au moins trois, la monnaie réelle, les billets et les pièces, la fausse monnaie, celle émise par la banque ex nihilo, du néant, ex nihilo, à intérêts composés qui restent dans le monde réel et monnaies détruites, sic, à chaque remboursement, ad nihilo, en fait une fausse monnaie par abus de marque et du public, qui dilue les vraies monnaies et valeurs. Et il y a une troisième monnaie de compte de virements, uniquement bancaire, qui ne circule qu’ entre les banques commerciales et centrales. Signalons que celles-ci veulent la mondialisation car les changes de devises sont des créations monétaires ex nihilo énormes qui influencent le réel vers la décadence, car un pouvoir immérité en main d’abuseurs patentés.

Il y a en plus des centaines d’ autres monnaies en Suisse, la principale étant le wir, www.wir.ch , les multiples systèmes de points, miles, sels, talents, tauchrings, etc…

Voir une liste partielle à la fin du lien ci-dessous
http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html


Masse monétaire

Plusieurs masses monétaires ou agrégats monétaires peuvent être constitués à partir des moyens de paiement disponibles dans une unité monétaire, par exemple le franc. Selon leur degré de liquidité, soit la rapidité avec laquelle elles peuvent être mobilisées, les diverses formes de monnaie sont attribuées à l’un ou à l’autre des agrégats (masse monétaire M0 ou masses monétaires M1, M2 et M3).

Masse monétaire M0

Monnaie créée par la banque centrale. En Suisse, il s’agit de la monnaie centrale, et cet agrégat comprend les billets en circulation et les avoirs en comptes de virement, soit les avoirs à vue que les banques détiennent à la Banque nationale. Elle est parfois appelée également «base monétaire». La Banque nationale a une influence directe sur la masse monétaire M0.

Masses monétaires M1, M2 et M3

Outre la monnaie centrale M0, la Banque nationale suisse distingue trois autres agrégats, à savoir M1, M2 et M3. La masse monétaire M1 englobe la monnaie qui peut être utilisée en tout temps comme moyen de paiement, soit le numéraire en circulation et les dépôts à vue en francs suisses dans les banques et à la Poste. La masse monétaire M2 est formée de M1 et des dépôts d’épargne en francs suisses: jusqu’à une certaines limite, les dépôts d’épargne peuvent être convertis en numéraire de manière simple et rapide. La masse monétaire M3 est formée quant à elle de M2 et des dépôts à terme en francs suisses. Contrairement à la monnaie centrale, les agrégats M1, M2 et M3 sont constitués essentiellement de monnaie créée par les banques (création de monnaie ex nihilo).

En résumé, M0 est composé de 2 monnaies, les billets et les pièces, plus une monnaie spéciale de comptes de virements qui ne circulent que dans le monde bancaire. 99 % de la 3ème sorte de monnaie, surtout sous forme électronique, est un substitut de fausse monnaie, un abus de langage, de marque, un mensonge.

Ces dettes venues du néant écrasent les comptes publics de sommes devenues impayables par le jeu exponentiel des intérêts composés, qui obligent les plus pauvres et les familles nombreuses à enrichir les plus riches et les banquiers par notamment les impôts à la consommation ( TVA etc…).

Création de monnaie 

Les banques créent de la monnaie en accordant des crédits. Les dispositions légales régissant les réserves minimales et la politique de la Banque nationale, généreuse ou restrictive, en matière d’approvisionnement en monnaie influent sur leurs possibilités de créer de la monnaie.

Les banques créent donc de la monnaie en accordant des crédits. Elle ne doivent obtenir de la Banque nationale suisse qu’un petit pourcentage ( seulement 2 % en Suisse, ils peuvent créer du néant 98 % d’argent sous forme de crédits…, rien notamment au Canada, 0 %, donc “création” illimitée, 

Australia
None
Canada
None
United Kingdom
None
Mexico
None
New Zealand
None
Sweden
None

etc… in USA, souvent 0 %…sic…).

de liquidité qu’il leur permet de fabriquer du néant un multiple des fonds en garantie. Les dispositions légales régissant les réserves minimales et la politique de la Banque nationale, généreuse ou restrictive, en matière d’approvisionnement en monnaie influent sur leurs possibilités de créer de la monnaie du néant.

Si la BNS veut augmenter la quantité de monnaie à la disposition de l’économie, elle rend ses prêts plus avantageux en abaissant les intérêts que les banques lui versent. Les banques disposent alors de davantage de réserves de liquidités, avec lesquelles elles peuvent à leur tour octroyer des crédits à leurs clients et, partant, déclencher le mécanisme de création monétaire du néant. Si la Banque nationale veut réduire la quantité de monnaie, elle augmente les taux d’intérêt, ce qui renchérit les crédits.

Au Canada, il n’y a plus le limites pour cette création, si ce n’est de trouver des personnes prêtes à emprunter. 

Avec monnaie pleine, il n‘y aura plus de masses monétaires agrégées M0, M1, M2, M3, M4 pouvant être délimitées à volonté


Une réforme monnaie pleine transformera la monnaie qui n‘est jusqu’à présent que partiellement monnaie d‘Etat (pièces de monnaie et billets de banque) entièrement en monnaie d‘Etat. Il n‘y aura plus, comme c‘est le cas aujourd‘hui, de moyens de paiement d‘origines différentes (pièces de monnaie du gouvernement, billets de banque de la banque centrale, monnaie scripturale privée des banques). Il n‘y aura plus de circulation monétaire divisée (circulation interbancaire et circulation dans le public). Il n‘y aura plus de systèmes de réserves fractionnaires, plus de création multiple de monnaie scripturale. De même, il n‘y aura plus de masses monétaires agrégées M0, M1, M2, M3, M4 pouvant être délimitées à volonté. La situation sera facile à comprendre et à gérer car il n‘y aura plus qu‘une seule et unique masse monétaire M. Cette monnaie pourra alors circuler sous forme de pièces de monnaie, de billets de banque ou de monnaie scripturale sur des comptes courants et sur des cartes bancaires. Il s‘agit fondamentalement de monnaie immatérielle sur un compte courant ordinaire. Les instruments de paiement immatériels peuvent, à volonté, être convertis et reconvertis dans les autres formes de monnaie. La masse monétaire M provient exclusivement de la banque centrale indépendante, qui contrôle en permanence la masse en circulation (mais pas l‘utilisation qui en est faite). De cette façon, la banque centrale devient encore plus clairement ce qu‘elle était il y a des décennies dans un certain nombre de nations industrielles : l‘institution financière et monétaire suprême, qui exprime la souveraineté monétaire et financière de l‘Etat — ce qu’actuellement, elle n‘est plus en mesure de faire puisque 80 à 95 % de la monnaie (scripturale) lui échappe totalement. Dans un régime de monnaie pleine, avec un contrôle total de la monnaie, la banque centrale constituera de fait le quatrième pouvoir de l‘Etat : le Monétatif, qu’il faudrait ancrer dans une institution juridique indépendante. Le concept du monétatif est analogue aux concepts de législatif, d’exécutif et de judiciaire en tant qu‘ils représentent les fonctions souveraines des Etats modernes.


Une autre forme d’usure vorace qui pèse sur les plus pauvres, surtout par les impôts de consommation ( TVA etc…)
Crise provoquée inexorablement simplement pour maintenir à flot la masse monétaire du pays concerné…empirée chaque année exponentiellement et aggravée car à chaque remboursement de crédit, le montant correspondant est détruit automatiquement par le système fractionnaire…
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c’est à dire de la fausse monnaie, 
selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression


Tout coûte plus cher, mais l’essentiel du budget va aux banquiers qui gagnent des sommes folles en regardant leur montre, jour et nuit, y compris les jours fériés.
Le capital prêté a bien été créé à partir de rien, puisqu’aucune monnaie n’a circulé. Il ne s’agit pas de l’argent de Pierre, Paul et Jacques qu’on a prêté à Robert puisque les trois compères peuvent toujours vider leur compte à l’aide de leur carte de crédit, de leur chéquier ou d’une évasion de capitaux (ça s’appelle virement quand la destination est connue).
Le capital emprunté par Robert devra être remboursé, le plus souvent il faut le rappeler, par son travail (l’économie réelle qui crée les vrais richesses, palpables), et bien que cet argent ait surgi de la sphère financière. Le-dit capital une fois remboursé, sera annihilé. Il disparaîtra de l’économie. Cela renforce le problème des crises voulues par leur système, à savoir qu’il n’y a jamais eu, et qu’il n’y aura jamais assez de monnaie (sous quelque forme que ce soit) pour rembourser toutes les dettes contractées.
Le scandale selon moi c’est que la seule monnaie véritablement créé, les intérêts, va toujours dans la poche du banquier (qui en reverse quand même une partie à ses épargnants). Il me semble inadmissible que le pouvoir de création monétaire soit détenu par des privés, je trouve cela incroyable dans une société qui se dit démocratique.
Accessoirement, si c’était un établissement public qui créait la monnaie, l’Etat ne pourrait jamais être endetté (il ne se verserait pas à lui-même des intérêts). De braves économistes ont soutenu que l’Etat ne savait pas user sagement du pouvoir de créer la monnaie et qu’il était responsable de la crise de 74. Tout le monde trouva cette réflexion lumineuse et s’empressa de confier le pouvoir monétaire aux privés, nonobstant les avertissements de l’histoire. Je trouve ça complètement fou. La crise du subprime et ces mille milliards de $ écrasent les familles et les citoyens, pour engraisser quelques renards rusés aux salaires honteux.
Kennedy a dénoncé les sociétés secrètes qui profitent de ce système de voleurs.
“Le bureau présidentiel a été utilisé pour mettre sur pied un complot d’anéantissement de la liberté du peuple américain, et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique.”
John F. Kennedy, (A l’université de Columbia, 12th Nov. 1963 – 10 jours avant son meurtre le 22 Novembre 1963.)
Le chauffeur est mort 3 semaines après d’un étrange cancer foudroyant. Nombreux impliqués dans cette affaire seront victimes d’une mort brutale peu de temps après les faits (accidents de la route notamment).
Il y a donc des complots, not. financiers, voir Ferraye, 9-11, UBS, Or suisse etc…
Le 4 Juin 1963, le President Kennedy a signé un document
présidentiel nommé l’Ordre Exécutif 11110 ( toujours applicable), lequel a modifié l’Ordre Exécutif 10289 de 19 Septembre 1961.
Le Président des États Unis a exercé le droit juridique de produire l’argent, sans intérêts et libre de dettes. Il avait déjà
imprimé les billets des États Unis en ignorant complétement les billets de la Réserve Fédérale des banques privées (le FED est une organisation privée, sic.) Les registres montrent que Kennedy avait imprimé § 4,292,893,825.
Quelques mois après, en Novembre 1963, on l’a assassiné.
Le President Kennedy avait réduit l’Acte de la Fédéral Reserve voté la veille de Noël 1913 et redonné au Congrès des États Unis le droit de créer son propre argent.
“L’ordre exécutif 11110 a été limité par le Président Lyndon Baines Johnson, trente-sixième président des Etats-Unis – de 1963 à 1969 – alors qu’il se trouvait dans l’avion présidentiel AirForce One, entre Dallas et Washington, le jour même de l’assassinat du Président Kennedy ” écrivait un chroniqueur ( il serait encore applicable en quelques minutes par le Président Obama) .
Le décret présidentiel n’a jamais été officiellement abrogé, mais son application fut suspendue.
Fut abrogée l’autorisation d’imprimer de nouveaux billets et de frapper de nouvelles pièces, si bien que l’Executive Order n° 11110 demeure officiellement en vigueur … dans la stratosphère. On a donc retiré de la circulation ou détruit tous les billets des États Unis imprimés par Kennedy, par suite d’un ordre exécutif du nouveau President Lyndon Johnson, le même qui a donné l’ordre de couler le USS Liberty au large d’Israël et par Israël…

Cet assassinat était peut-être un avertissement aux futurs Présidents qui auraient voulu emboîter le pas à Abraham Lincoln et à Jahn Fitzgerald Kennedy et priver les banquiers de leur rente en éliminant le système de la monnaie-dette. Jahn Fitzgerald Kennedy aurait payé de sa vie cette provocation à la puissance de la finance internationale. Mais nous sommes là dans le domaine des innombrables coïncidences troublantes qui ont jalonné la vie de ce Président même si la célérité de la décision du Président Johnson donne du crédit à cette supposition. Eustace Mullins rappelle que le Président Abraham Garfield avait lui aussi été assassiné le 2 juillet 1881 après avoir fait une déclaration sur les problèmes de la monnaie. Que de coïncidences !
Depuis le Président Kennedy, aucun successeur ne s’est avisé d’apporter la moindre réforme au fonctionnement de la FED.

C’est le moment de le faire, yes, we can, yes, you can, notamment en mettant en pratique l’encyclique oubliée de Vix pervenit ( 4 pages A4 ).

Même la “vraie” Opus Dei, prélature “catholique”,  l’a oubliée, quel dommage et quel gaspillage. On le paie tous trop cher…http://www.de-siebenthal.com/Vix%20pervenit.htm


Citations sur la création monétaire 

(par ordre alphabétique des auteurs) “Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.” Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques en 1988.
“Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.” Napoléon Bonaparte, Empereur Français, (1769-1821).
“Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.” Henry Ford. (1863-1947)
“Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté.” John Kenneth Galbraith, Économiste. (1908-2006)
“Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce… et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent.” James A. Garfield, Président des États-Unis, assassiné (1831-1881)
“Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise.” Thomas Jefferson. (1743-1826)
“Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité.” Abraham Lincoln, Président des États-Unis, assassiné (1809-1865)
“Le système financier est devenu la Banque centrale américaine (Federal Reserve Board). Cette banque centrale gère un système financier au moyen d’un groupe de purs profiteurs. Ce système est privé et son seul objectif consiste à réaliser les profits les plus énormes possibles en utilisant l’argent des autres. Cette loi (de la Réserve fédérale) démontre la plus grande preuve de confiance au monde. Lorsque le président signe cet acte, il légalise le gouvernement invisible par le pouvoir monétaire. Les personnes ne s’en rendent peut-être pas compte pour le moment mais le jour du jugement n’est plus qu’à quelques années, le jour du jugement de cet Acte qui représente le pire crime de tous les temps commis au nom de la loi par l’intermédiaire d’un projet de loi.” Charles A. Lindbergh. (1902-1974)
“Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile… Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois… L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.” William Lyon Mackenzie King, Ex-premier ministre du Canada. (1874-1950) ”Les banquiers Illuminati gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde.” Henry Makow. Ecrivain Canadien né en 1949.
“Je n’ai jamais vu personne ayant pu, avec logique et rationalité, justifier que le gouvernement fédéral emprunte pour utiliser son propre argent… Je pense que le temps viendra où les gens demanderont que cela soit changé. Je pense que le temps viendra dans ce pays où ils viendront nous accuser, vous, moi, et toute personne liée au Congrès, d’être resté assis sans rien faire et d’avoir permis à un système aussi stupide d’être perpétué.” Wright Patman, Membre démocrate du Congrès US, de 1928 à 1976, Président du comité de la Banque et de la Monnaie de 1963 à 1975.
”Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.” David Rockefeller, Commission Trilatérale, 1991
“Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.” M.A. Rothschild. (1744-1812)
“Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.” Rothschild Brothers of London
“Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.” Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre (1880-1941) (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque 1920.)
“Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez les continuer à créer de l’argent.” Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre, (1880-1941)
“Chaque fois qu’une banque accorde un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. Ce sont de nouveaux dépôts, de l’argent entièrement nouveau.” Graham F. Towers, Directeur de la banque du Canada de 1934 à 1955


Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal


Annexes:
Réserves minimales

Les banques doivent détenir des réserves minimales sous forme de pièces, de billets de banque et d’avoirs en comptes de virement. La loi sur la Banque nationale fait obligation aux banques de couvrir, par des réserves minimales, un certain pourcentage de leurs engagements (notamment dépôts à vue, dépôts à terme et dépôts d’épargne). Les réserves minimales que les banques détiennent sous forme d’avoirs en comptes de virement à la Banque nationale jouent un rôle déterminant dans la gestion de l’approvisionnement en monnaie (avoirs en comptes de virement, liquidités).

Approvisionnement en monnaie

L’économie doit être approvisionnée en monnaie pour bien fonctionner. La quantité de monnaie ne doit être ni trop abondante ni trop faible pour éviter de courir le risque d’une inflation ou d’une déflation (politique monétaire). La gestion de l’approvisionnement en monnaie se fait à travers le système bancaire: la Banque nationale approvisionne les banques en monnaie ou en liquidités en mettant en œuvre ses instruments de politique monétaire. La monnaie passe ensuite du système bancaire vers le reste de l’économie. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.


Outre quelques définitions de la Banque Nationale Suisse, la transcription d’un courriel de Christian Gomez, un extrait d’un article de Frédéric Lordon, et d’un extrait de “l’argent” de John Kenneth Galbraith que vous trouverez ci dessous, j’ai inclus sur http://www.societal.org/monnaie/ un certain nombre “d’images” de pages de différents livres (surtout universitaires) que vous pourrez donc télécharger et lire afin de comprendre ce principe de la création monétaire, qui est loin d’être évident , mais qui est surtout peu enseigné en secondaire (et parfois oublié aussi bien par les banquiers que par les étudiants des universités)

Vous y trouverez (entre autres) des pages de:

“La monnaie et ses mécanismes” (ref: Plihon)
“Economie monétaire et financière” (ref: Amphi)
“La Banque de France et la monnaie” (ref: BDF)
“Théorie de la monnaie et de la banque” (ref : shumpeter)
“La monnaie” (ref : Brana)
“Déchiffrer l’économie” (ref : Clerc – Fondateur de “Alternatives économiques” )
“La fin du capitalisme… et après?” (ref: Pfeiffer – Inventeur du crédit-bail, il dirigea l’Union des Banques à Paris)
En anglais: “Modern Money Mecanisms” ( ref : MMM.pdf)

Vous trouverez également dans ce dossier une page web qui explique ce qu’il faut au moins savoir sur la création monétaire que vous pouvez également retrouver en word http://www.societal.org/monnaie/creation_monetaire.doc

Ajout du 13 avril: Certains lecteurs ayant trouvé cet article ” ce qu’il faut au moins savoir sur la création monétaire ” parfois trop difficile, j’ai écrit un autre article que j’espère plus accessible: “La création monétaire pour les nuls ” (ne croyez pas, cher lecteur, que je puisse vous considérer ainsi: c’est un clin d’œil à la série de livres biens connus..)
Vous pouvez les télécharger ici en 3 formats au choix en format pdfen format worden format odt d’open office.


Quelques définitions de la Banque Nationale Suisse

En commençant par http://www.snb.ch/f/welt/glossary/a.html#a4 et en suivant les liens
(la « Banque Nationale » est la banque centrale suisse. BNS)

Approvisionnement en monnaie

L’économie doit être approvisionnée en monnaie pour bien fonctionner. La quantité de monnaie ne doit être ni trop abondante ni trop faible pour éviter de courir le risque d’une inflation ou d’une déflation (politique monétaire). La gestion de l’approvisionnement en monnaie se fait à travers le système bancaire: la Banque nationale approvisionne les banques en monnaie ou en liquidités en mettant en œuvre ses instruments de politique monétaire. La monnaie passe ensuite du système bancaire vers le reste de l’économie. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.

Système bancaire

Ensemble des banques et de la banque centrale d’un pays (approvisionnement en monnaie).


Instruments de politique monétaire

Instruments avec lesquels les banques centrales influent sur la quantité de monnaie et les taux d’intérêt sur le marché monétaire. La Banque nationale recourt principalement aux pensions de titres. Elle peut aussi utiliser les swaps devises contre francs et la facilité pour resserrements de liquidité (pensions de titres au taux spécial).

Marché monétaire

Marché sur lequel des fonds sont placés et empruntés pour de courtes durées (entre un jour et douze mois). Quand les durées sont plus longues, on parle de marché des capitaux. Le marché monétaire sert avant tout à équilibrer l’offre et la demande de liquidités entre banques (liquidités). Les banques centrales et les banques comptent parmi les principaux opérateurs sur le marché monétaire.

Liquidités

Les banques, en vertu des dispositions de la loi sur les banques, sont tenues de détenir suffisamment de liquidités. Ces dernières sont constituées des réserves minimales (notamment les avoirs en comptes de virement à la Banque nationale) et d’autres actifs disponibles (notamment des titres facilement réalisables). En recourant à ses instruments de politique monétaire, la Banque nationale influe sur les liquidités des banques et, partant, sur les taux d’intérêt appliqués sur le marché monétaire (approvisionnement en monnaie).

Réserves minimales

Les banques doivent détenir des réserves minimales sous forme de pièces, de billets de banque et d’avoirs en comptes de virement. La loi sur la Banque nationale fait obligation aux banques de couvrir, par des réserves minimales, un certain pourcentage de leurs engagements (notamment dépôts à vue, dépôts à terme et dépôts d’épargne). Les réserves minimales que les banques détiennent sous forme d’avoirs en comptes de virement à la Banque nationale jouent un rôle déterminant dans la gestion de l’approvisionnement en monnaie (avoirs en comptes de virement, liquidités).

Réserves monétaires

Actifs en monnaies étrangères (placements de devises) et or d’une banque centrale. Les réserves monétaires constituent une grande part des actifs de la Banque nationale; une autre part importante est formée des créances résultant de pensions de titres.

Banques

Etablissements qui acceptent en dépôt les fonds d’épargne du public et accordent des crédits (création de monnaie). En plus de cette fonction d’intermédiaires entre les épargnants et les emprunteurs, les banques jouent, à côté de la Poste et des banques centrales, un rôle important dans le trafic des paiements sans numéraire. Elles fournissent également des prestations dans les opérations de financement et de placement.

Bénéfice de la Banque nationale

Les titres et les devises que la Banque nationale achète aux banques et qu’elle paie en créant de la monnaie (avoirs en comptes de virement et billets de banque) génèrent des revenus. Avec ces revenus, la Banque nationale couvre ses frais d’exploitation et constitue des provisions pour divers risques. Sur le bénéfice net restant, elle verse aux actionnaires un dividende dont le montant maximal est fixé dans la loi. Le solde est distribué à la Confédération et aux cantons: en vertu de la Constitution fédérale et de la loi sur la Banque nationale, il revient pour deux tiers aux cantons et pour un tiers à la Confédération.

Billets en circulation

Somme de tous les billets de banque émis par une banque centrale et en circulation à un moment donné.


Système bancaire

Ensemble des banques et de la banque centrale d’un pays (approvisionnement en monnaie).

Dépôts à terme

Fonds qui sont déposés pendant une durée déterminée auprès d’une banque. Jusqu’à l’échéance convenue, le déposant ne peut généralement plus en disposer.

Dépôts à vue

Avoirs qui peuvent immédiatement et sans limitation être transférés sur un autre compte ou convertis en numéraire.

Dépôts d’épargne

Fonds que des particuliers ou des entreprises déposent dans une banque, le plus souvent sur un compte d’épargne, et qui rapportent des intérêts.

Numéraire

Pièces et billets de banque. Le numéraire est mis en circulation par les instituts d’émission ou banques centrales, et le public s’en sert surtout dans ses transactions quotidiennes courantes, généralement de faibles montants.

Institut d’émission

Expression désignant une banque jouissant du monopole d’émission des billets de banque. En Suisse, il s’agit de la Banque nationale suisse. Au lieu d’institut d’émission, on utilise également souvent le terme de banque centrale. Dans les deux cas, les établissements ainsi désignés mènent la politique monétaire.

Banque centrale

Synonyme d’institut d’émission. Le terme de «banque centrale» évoque un organe central qui émet la monnaie, gère l’approvisionnement du pays en monnaie et joue un rôle clé dans le trafic des paiements. Le terme d’«institut d’émission» met l’accent sur le monopole d’émission des billets de banque.

Monopole d’émission

Droit exclusif d’émettre les billets de banque d’un pays. En Suisse, le monopole d’émission est exercé par la Banque nationale. Les instituts d’émission de la zone euro ont transféré à la Banque centrale européenne leur ancien monopole, qui les autorisait à émettre des billets dans leur monnaie nationale.

Masse monétaire

Plusieurs masses monétaires ou agrégats monétaires peuvent être constitués à partir des moyens de paiement disponibles dans une unité monétaire, par exemple le franc. Selon leur degré de liquidité, soit la rapidité avec laquelle elles peuvent être mobilisées, les diverses formes de monnaie sont attribuées à l’un ou à l’autre des agrégats (masse monétaire M0 ou masses monétaires M1, M2 et M3).

Masse monétaire M0

Monnaie créée par la banque centrale. En Suisse, il s’agit de la monnaie centrale, et cet agrégat comprend les billets en circulation et les avoirs en comptes de virement, soit les avoirs à vue que les banques détiennent à la Banque nationale. Elle est parfois appelée également «base monétaire». La Banque nationale a une influence directe sur la masse monétaire M0.

Masses monétaires M1, M2 et M3

Outre la monnaie centrale M0, la Banque nationale suisse distingue trois autres agrégats, à savoir M1, M2 et M3. La masse monétaire M1 englobe la monnaie qui peut être utilisée en tout temps comme moyen de paiement, soit le numéraire en circulation et les dépôts à vue en francs suisses dans les banques et à la Poste. La masse monétaire M2 est formée de M1 et des dépôts d’épargne en francs suisses: jusqu’à une certaines limite, les dépôts d’épargne peuvent être convertis en numéraire de manière simple et rapide. La masse monétaire M3 est formée quant à elle de M2 et des dépôts à terme en francs suisses. Contrairement à la monnaie centrale, les agrégats M1, M2 et M3 sont constitués essentiellement de monnaie créée par les banques (création de monnaie).

Monnaie

Instrument de paiement et d’échange accepté comme tel par le public. La monnaie sert également de réserve de valeur et d’unité de compte. Elle peut revêtir de nombreuses formes. Elle doit exister en quantités juste suffisantes pour bénéficier de la confiance générale (politique monétaire).

Monnaie centrale

Somme des billets en circulation et des avoirs en comptes de virement, soit les avoirs à vue que les banques détiennent à la Banque nationale (masse monétaire M0).

Monnaie scripturale

Monnaie détenue sur des comptes, dans les banques et à la Poste, et virée d’un compte à un autre par de simples jeux d’écritures.



Un courriel de Christian Gomez


Faites attention et souvenez vous des paroles de Gladstone: “Il y a plus d’hommes qui sont devenus fous en étudiant les problèmes monétaires qu’il n’y en a qui ont perdu l’esprit par amour….”

…/…

1) il n’y a pas un banquier qui vous dira qu’il crée de la monnaie, car… il ne le sait pas ( sauf s’il a été un bon élève de l’IEP ou des facs d’Eco , et encore……)
2) le banquier de base (agences du réseau) vous dira plutôt qu’il se bat tous les jours pour attirer de nouveaux clients et donc de nouveaux dépôts…
3) il n’y a aucun “complot” dans cette attitude, aucune “omerta”, car il n’y a aucun besoin de connaitre le processus de création monétaire pour être un bon banquier ( il vaut bien mieux être un bon analyste financier pour évaluer les risques liés au crédit)

…/…

Pour comprendre le processus de création monétaire, il faut “déconstruire” le processus qui part du crédit accordé et se boucle par son “financement” au niveau de la banque et du système bancaire global en essayant de bien déterminer ce qui est génération d’un pouvoir d’achat ex-nihilo sur l’économie (création monétaire) ou un transfert d’épargne (intermédiation financière).

Accorder un crédit, c’est d’abord, par un simple jeu d’écriture, inscrire une somme au crédit d’un compte avec laquelle on pourra faire des paiements. Ensuite, l’histoire commence….. en fonction de ce que deviennent les flux d’argent, la banque va faire face à des besoins de financement différenciés.

CAS LE PLUS SIMPLE POUR COMPRENDRE LA PROBLÉMATIQUE

Supposez qu’il n’y ait qu’une seule banque X et qu’une monnaie ( les dépôts à vue gérés par cette banque), on voit immédiatement que le crédit effectué trouve immédiatement son financement qui est le dépôt à vue créé lui-même puisque :

– toute dépense, cad tout transfert d’argent du récepteur du crédit (débit du compte dans la banque X et donc diminution du depot à vue dans cette banque)
– …va se retrouver comme reception d’une recette pour un autre agent ( crédit du compte dans la banque X et donc augmentation du dépôt à vue dans la même banque)

Globalement, on aura donc au niveau du bilan de la banque:

– à l’actif : une créance
– au passif: un dépôt à vue détenue par Durand alors que le crédit avait été accordé à Dupont.

Peut-on dire que la créance a été financé par Durand ? certainement pas car pour Durand, cet argent est immédiatement disponible et va entrer dans son plan de dépenses et ainsi de suite.
L’augmentation globale de la dépense et donc du revenu à la fin du process sera: delta (Dépenses) = V (vitesse de circulation de la monnaie) * delta (depots à vue).

CAS PLUS COMPLEXES POUR SE RAPPROCHER DU FONCTIONNEMENT REEL:

a) cas de 2 banques

Maintenant supposez qu’il y ait 2 banques qui se partagent le marché et que les dépôts se répartissent entre elles selon un certain rapport (parts de marché). Il est facile de montrer que si les augmentations de crédit et donc de dépôts se font selon ce rapport, la création de crédit/ monnaie n’a aucune limite car le “refinancement” des 2 banques sera “automatique”, les dépôts partant à la concurrence étant exactement compensés par les versements venant du concurrent.

b) Introduction d’une Banque Centrale pour gérer les déséquilibres de trésorerie entre les deux banques

Si ce n’est pas le cas, il faut un troisième “larron” (sans jeu de mots) : la Banque Centrale, car, s’il y a un déséquilibre entre les entrées et les sorties de fonds pour chacune de ces banques vis à vis de l’autre, il faudra que cela se règle par virements sur leurs comptes à la BC. Et, là l’affaire se COMPLIQUE…un peu……car, il y a désormais deux sortes de monnaies:

– la monnaie bancaire (les dépôts à vue détenues par les banques)
– la monnaie de base (Banque centrale)

c) système monétaire en économie fermée avec :

– monnaies bancaires ( dépôts à vue des banques)
– comptes des banques auprès de la banque Centrale (réserves)
– billets et pièces émis pour le compte du Trésor par la Banque centrale.

A partir de là, il est facile de reconstituer les notions jumelles/complémentaires de:

-multiplicateur de crédit ( une injection de monnaie banque centrale conduit à un multiple de monnaie en circulation via le mécanisme du crédit bancaire))
-diviseur de crédit: (une addition de nouveaux crédits entraîne une demande supplémentaire de refinancement en monnaie banque centrale.)


INTRODUCTION DES DÉPÔTS A TERME.

Là , je vais m’arrêter car cela pourrait devenir très complexe. En effet, il y aura création monétaire ou non selon la nature (substituabilité plus ou moins grande à l’encaisse) du dépôt en question.
Mais, si cela vous intéresse, il faudra y revenir.



Ancien Prof à l’Université de Rennes avant de devenir banquier d’investissement, je viens de me remémorer ce qui faisait la base des cours que je donnais en deuxième année de fac.
Je m’excuse auprès de ceux qui connaissent la matière et qui n’ont sans doute rien appris.

Mais, …/… il faut repartir de la base pour bien faire comprendre les notions essentielles.
– Mécanisme du crédit bancaire et création monétaire
– comportement d’encaisse et vitesse de circulation de la monnaie
– différence encaisse / épargne
etc…etc….





Où la question des institutions bancaires croise celle de la création monétaire

On ne peut qu’être étonné – et réjoui – de l’ampleur prise par ce débat qui a d’abord fait son chemin sur Internet à partir de la vidéo de Paul Grignon, Money as debt, mais qui reçoit un fameux coup de main de la crise financière – a-t-on jamais autant parlé qu’aujourd’hui de banques et de liquidités ?… Trop habitués à la parlotte entre initiés mais surtout persuadés de leur monopole « naturel » sur la chose économique, les économistes ne pouvaient imaginer un seul instant voir débarquer dans les cénacles bien propres de l’académie une horde de mal-élevés décidés à se saisir de la question monétaire. Mais les manants ne respectent rien et eux qui ont été si longtemps et si soigneusement tenus à l’écart des débats économiques ont décidé d’un coup que ces choses-là les concernaient aussi et qu’à défaut de se les voir expliquer ils s’en saisiraient eux-mêmes. Seul un réflexe d’ordre, hélas trop prévisible, peut avoir conduit certains économistes, nouvelle noblesse de robe, à s’être scandalisés et à avoir pris pour une insupportable intrusion dans le champ de leurs questions réservées ce qui devrait être tenu pour le plus admirable des réflexes démocratiques : le tiers-état s’intéresse. À la décharge des clercs, il faut bien reconnaître que ce débat « parallèle » sur la création monétaire a été lancé de la plus maladroite des manières et que le sens commun académique a quelques bonnes raisons de renâcler aux accents légèrement paranoïaques de la vidéo de Paul Grignon qui, sur fond de musique inquiétante, dévoile la formidable conspiration : la monnaie est créée ex nihilo par les banques… Évidemment le goût du sensationnel en prend un coup sitôt découvert que la conspiration de la création monétaire ex nihilo fait l’objet des enseignements de première année universitaire, et même des lycées, à l’occasion desquels la « révélation » a jusqu’ici provoqué peu d’évanouissements. Une bonne moitié de la vidéo-scoop de Grignon était donc déjà en vente libre et disponible dans n’importe quel manuel pour classes de Terminale SES…

Le principe symétrique du droit absolu de saisine des « amateurs », et de leur droit d’effraction dans les débats des « professionnels », devrait donc consister en un minimum de respect pour la division du travail et une obligation, non pas bien sûr d’avoir préalablement accumulé une connaissance « professionnelle », mais au moins de ne pas imaginer « tout inventer », de cultiver le doute méthodique que « la » question (n’importe laquelle) a dû être déjà travaillée, et de faire l’effort minimal « d’y aller voir avant » – manière d’éviter les boulettes du type « complot monétaire »… On pourrait cependant aussi imaginer que la position même du « savoir » devrait valoir à ceux qui l’occupent une sorte de devoir d’indulgence, pour mettre tout ça de côté. Et en venir plus rapidement aux vraies questions. Quitte à résumer grossièrement, il semble que l’objet du tumulte tourne autour des éléments suivants :

1. On croyait la création monétaire le fait de l’Etat – l’Etat n’était-il pas réputé « battre monnaie » ? – ; on découvre que c’est plutôt l’affaire des banques privées.

2. Non contente d’être privée, l’émission monétaire-bancaire s’effectue ex nihilo. Or ce qui ne coûte rien à « produire » (l’octroi de lignes de crédit) est facturé quelque chose : le taux d’intérêt. La chose n’est-elle pas profondément illégitime ? Nul ne questionne le privilège de quelques institutions privées, seules détentrices du droit de création monétaire, et encore moins les conditions réelles de leurs profits.

3. Un qui sait combien l’intérêt lui coûte, c’est l’Etat. Le service de la dette publique n’engloutit-il pas bon mal an l’équivalent des recettes de l’impôt sur le revenu ? Certes, ce ne sont pas des banques qui le lui facturent (l’Etat s’endette sur les marchés), mais – retour au point 1 – si l’Etat disposait du droit de création monétaire, il pourrait en profiter – lui, c’est-à-dire la collectivité des citoyens-contribuables – et, pour peu qu’il soit raisonnable, réserver « sa » création monétaire au financement de l’avenir, c’est-à-dire des biens d’équipement de la nation, le tout bien sûr à intérêt nul, donc avec les économies qu’on imagine.

4. Or il se trouve que les facilités monétaires que lui accordait la Banque de France ont été interdites par la loi de 1973, et que le verrouillage est devenu quasi définitif avec l’article 123 du Traité européen (Lisbonne) qui prohibe formellement toute avance de la BCE aux Etats membres.

Il faut bien reconnaître que l’idée de la création monétaire ex nihilo est suffisamment contre-intuitive et suffisamment contraire aux représentations spontanément formées par le sens commun en matière monétaire pour justifier l’effet de stupéfaction qu’entraîne presque systématiquement son énoncé. Car le sens commun se figure le banquier comme l’homme aux écus – il n’a pas totalement tort… – assis sur un tas d’or préalablement accumulé et par conséquent disponible pour être ensuite prêté. C’est là, au sens strict des termes, confondre la finance, où des détenteurs de capitaux déjà accumulés prêtent à des demandeurs de fonds, et la banque, dont l’action caractéristique est le crédit, qui procède par simple écriture et met des fonds à disposition hors de toute accumulation préalable, et sous la forme de la bien nommée monnaie scripturaire, simplement en créditant des comptes d’agent.



Source : « L’argent », John Kenneth Galbraith, Folio Histoire,

« Les banques de Venise et de Gênes furent les précurseurs reconnus des banques commerciales de notre vie quotidienne moderne. Celles de la plaine du Pô étaient à peine moins avancées et lorsque le prêt d’argent s’institutionnalisa à Londres, il s’installa tout naturellement dans Lombard Street.

Le processus par lequel les banques créent de l’argent est si simple que l’esprit en demeure confondu. Quand il s’agit de choses aussi importantes, on est en droit de s’attendre à un mystère plus profond. Les dépôts de la Banque d’Amsterdam dont on vient de parler pouvaient, sur instruction de leur propriétaire, être transférés à d’autres pour régler des comptes. (Un service qui avait longtemps été rendu par les précurseurs privés de la banque.)

Les pièces déposées ne servaient pas moins d’argent par le simple fait d’être enfermées dans une banque et susceptibles de transfert sous le seul effet d’un trait de plume.
Il était inévitable que l’on découvre — comme le firent les échevins conservateurs d’Amsterdam en se penchant avec un intérêt coupable sur leurs propres besoins en tant que directeurs de la Compagnie des Indes orientales — qu’un autre trait de plume permettrait à un débiteur de la banque, et non plus à un créditeur du titulaire du dépôt, de recevoir un prêt sur ce dépôt inemployé. Et bien sûr, c’était la banque qui percevrait des intérêts sur le prêt ainsi consenti ! On pouvait prévenir les auteurs de dépôts que ces derniers étaient susceptibles d’une telle utilisation — peut-être même les payer pour cela. Le dépôt original restait au crédit de son auteur. Mais il existait désormais un nouveau dépôt constitué par le prêt. Les deux dépôts pouvaient être utilisés pour effectuer des paiements, comme de l’argent. De l’argent avait donc bien été créé. La découverte de cette capacité des banques à ainsi créer de l’argent se produisit très tôt dans l’histoire de la banque. C’est qu’il existait cet intérêt à gagner sur les prêts. Avec ce genre de stimulant, les hommes ont un naturel instinct de novateur.

Il existait une autre possibilité faisant appel à des billets de banque et qui serait un jour merveilleusement exploitée par la future république américaine. L’emprunteur recevait non plus un dépôt, mais un billet rachetable dans les espèces qui avaient été placées à la banque comme capital ou comme dépôt sédentaire. Avec ce billet, l’emprunteur pouvait effectuer ses paiements ; le bénéficiaire d’un tel paiement, plutôt que de changer son billet pour de l’argent liquide, pouvait fort bien l’utiliser pour ses propres paiements, et ainsi de suite à l’infini. Entre-temps, la banque continuait de recevoir des intérêts sur le prêt original. Un jour, peut-être, le billet reviendrait à la banque pour être échangé contre du liquide. Mais alors l’emprunteur aurait déjà remboursé son emprunt, en liquide lui aussi. Tout serait pour le mieux, et l’on aurait gagné un intérêt. Il y avait aussi une chance pour que le billet continue de passer de main en main sans jamais être reconverti. Le prêt qui avait conduit à son émission produirait des intérêts puis serait remboursé. Le billet continuerait sa ronde. Personne ne viendrait jamais réclamer les liquidités originales qui avaient permis le prêt original. Dans les années 1960, M. George Bail, diplomate, politicien et avocat, chéri du succès, quitta le service public pour s’associer aux Lehman Brothers, la grande firme de Wall Street. « Pourquoi diable, l’entendit-on demander un peu plus tard, est-ce que personne ne m’avait parlé plus tôt de la banque? »



Une autre explication

Une banque A gère le compte d’un client “a” . Celui-ci dépose 100 € sur son compte. Nous ne préjugeons pas de l’origine (billets, virement, encaissement de chèques …) de ces 100 €. Nous supposons seulement que l’opération est faite dans les règles.

Cela veut dire que ce Dépôt à Vue (DAV) de 100 est comptabilisé en M1, au passif de la banque A, et qu’ en plus cette banque A dispose de 20 € en monnaie centrale ( M0) sur son compte en Banque Centrale pour couvrir statistiquement les retraits en monnaie fiduciaire . Le client “a” va tirer disons 20 € en monnaie fiduciaire ( le DAV est diminué de 20, et 20 sont extraits de M0 et passent dans M1 ; M1 n’est pas changé car – 20 + 20 = 0) et payer un fournisseur “b” titulaire de compte dans une banque B, avec les 80 € restants, par virement ou chèque. ( N.B. Le cas où “b” serait aussi client de A est plus trivial et sans intérêt pour notre explication). M1 qui est la somme de tous les billets et pièces (monnaie fiduciaire) et de tous les DAV (monnaie scripturale) n’est toujours pas modifié mais le mouvement du chèque entre les banques A et B entraîne un mouvement de compensation au niveau de M0 .

La banque A voit son compte à la Banque Centrale diminuer de 80 € et la banque B le sien augmenter de 80 € . (On sait bien qu’en réalité le mouvement ne se fait que sur les différences en fin de journée, mais conceptuellement c’est exactement comme si les mouvements s’effectuaient pour chaque chèque individuellement). Donc non seulement ce chèque est bien “couvert” en Banque Centrale mais il est “sur-couvert” car il suffit pour cela de 80 * 20 %= 16 €.

La banque B dispose donc de 80 – 16 = 64 € en monnaie centrale M0. Que peut-elle en faire ?

Hypothèse 1

Soit accorder – si elle trouve des emprunteurs – de nouveaux crédits en M1 jusqu’à une valeur totale de 64/0,20 = 320 € de M1 ! Voilà donc M1 qui, à partir des 100 € initiaux est devenu : 20€ en billets retirés par le titulaire “a” du crédit initial + 80€ du premier bénéficiaire “b” du chèque + 320€ des autres emprunteurs ultérieurs = 420 € de M1 soit une augmentation de 320 % …Il y a bien création monétaire.

Hypothèse 2

Soit les reprêter à la banque A qui, de toute façon, en a besoin. En effet elle n’avait attribué que 20€ de M0 à la couverture du dépôt initial de 100 € de M1, or elle a sorti de M0 les 20 € du retrait en billets et les 80 € du fait de la “fuite” du chèque de 80 € . Elle a donc son compte en Banque Centrale en déficit de 80 € ! Elle doit se “refinancer” d’urgence en monnaie de base M0 ! Pour cela elle peut se tourner vers la Banque Centrale ( seule émettrice de M0) et lui emprunter au taux directeur prévu moyennant des garanties en titres sérieux (éligibles au refinancement ) à moins que la banque B ne lui prête elle-même à un taux légèrement légèrement inférieur au taux directeur ce qui arrange tout le monde (aussi bien la banque A que la banque B qui n’a pas nécessairement trouvé des emprunteurs dans l’instant).

Ce ne sont donc pas les 80 € de M1 qui sont reprétés (ils sont toujours sur le compte de « b » dans la banque B) mais ce sont eux qui permettent à la banque B de disposer de 80 € de M0 pour d’une part couvrir le compte de « b » ( 16 € ) et d’autre part bénéficier de la capacité d’attribuer de nouveaux crédits sur la base des 64 € de M0 supplémentaires. Cette capacité autorise d’émettre jusqu’à 64/ 0,20 = 320 € nouveaux dans M1. Il n’y a pas de “reprêt” ; il n’y a que des prêts nouveaux adossés à la masse M0 en Banque Centrale , masse M0 qui va croissant par le “refinancement ” des banques auprès de la Banque Centrale. Ce refinancement se fait à la demande des banques sur la base de titres qu’elles ont acquis précédemment en créant de la monnaie dans M1 pour les acquérir (Il s’agit de la monétisation des actifs).

On pourrait donc dire que la monnaie M1 ( les moyens de paiements ) se déplace ( elle peut avancer (augmenter) mais aussi reculer (diminuer ) sur deux pieds : un fort (en volume) M1 et un plus faible M0. Les banques commerciales émettent, sous contraintes réglementaires, la monnaie M1 utilisée par l’économie et la finance et la Banque Centrale émet, sur requête des banques commerciales, la monnaie M0 qui leur est nécessaire. Le rapport de force qui peut apparaitre entre les parties n’implique jamais l’intérêt général si, du moins, la Banque Centrale est totalement indépendante de l’Etat comme le requiert l’orthodoxie actuelle.

On pourrait paraphraser Allais ainsi :

« Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiement ex nihilo, car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère à juste titre comme une encaisse disponible en billets , alors que, dans le même temps sur la base de la “monnaie centrale” reçue avec ce dépôt et, s’il le faut, d’un “refinancement” complémentaire adéquat , la banque a pu créer et prêter l’équivalent de la plus grande partie de ce dépôt qui, redéposé ou non dans une banque, est considéré à son tour et également à juste titre comme une encaisse disponible en billets par son récipiendaire. Mais les banques prennent ainsi des engagements qu’elles ne peuvent tenir autrement qu’en moyenne. À chaque opération de crédit il y a ainsi réplication monétaire partielle . Au total, le mécanisme du crédit aboutit à une création ex nihilo de monnaie effective M1 par de simples jeux d’écriture dans et par les banques commerciales, à un niveau qui dépasse très largement celui de la monnaie de base M0».


L’effet multiplicateur du crédit est un effet inhérent à l’émission de crédit.

Toute création de monnaie par la banque centrale d’un pays aboutit par un processus itératif à une émission supplémentaire de crédits dans l’économie, par les établissements de crédit, qui peut être bien plus importante que la monnaie émise initialement. Cette émission, qui se produit par effet multiplicateur, est une création supplémentaire de monnaie.

Cependant, comme l’explique Dominique Plihon, deux approches du processus de création monétaire peuvent être distinguées. Le multiplicateur monétaire repose sur l’hypothèse que la masse monétaire est exogène car elle est déterminée par la monnaie centrale, contrôlée par la banque centrale. L’approche dite du “diviseur” considère au contraire que la monnaie est endogène, c’est-à-dire que son évolution est déterminée par les besoins de financement des agents non bancaires; la causalité est alors inverse dans le sens M => MC. La banque centrale intervient in fine pour satisfaire les besoins de financement du système bancaire.




How Does the Central Bank Control the Money Supply ( and destruction)?to be seen…http://paulgrignon.netfirms.com/MoneyasDebt/The_Un-payability_of_Interest.html

In 1998 the average cash reserve ratio across the entire United Kingdom banking system was 3.1%. ( Now = 0 )
Other countries have required reserve ratios (or RRRs) that are statutorily enforced.





 On  Wikipedia pages that there is a lot of discussion and disagreement about what the details really are. However, the section of my movie being questioned ends with the statement:




“So…while the rules are complex the common sense reality is actually quite simple.



Banks can create as much money as we can borrow.”…il n’y a plus le limites pour cette création, si ce n’est de trouver des personnes prêtes à emprunter. )


 (sourced from Lecture 8, Slide 4: Central Banking and the Money Supply, by Dr. Pinar Yesin, University of Zurich, Switzerland (based on 2003 survey of CBC participants at the Study Center Gerzensee

  1. ^ Monetary Macroeconomics by Dr. Pinar Yesin [1]
  2. http://www.iew.unizh.ch/study/courses/downloads/lecture8_467.pdf
  3. http://desiebenthal.blogspot.com/2009_12_01_archive.html




Australia
None
Canada
None
United Kingdom
None
Mexico
None
New Zealand
None
Sweden
None
Eurozone
2.00
Slovakia
2.00
Switzerland
2.50
Poland
3.50
Chile
4.50
Pakistan
7.00
Latvia
8.00
India
5.00
Burundi
8.50
Hungary
8.75
Ghana
9.00
United States
10.00
Sri Lanka
10.00
Bulgaria
12.00
China
15.50
Estonia
15.00
Zambia
17.50
Hong Kong
18.00
Croatia
19.00
Tajikistan
20.00
Surinam
35.00
Jordan
80.00
Note that the chart above gives the USA cash reserve ratio as 10% when the actual ratios stated in the text above the chart are more complex, significantly lower and with many cases of zero reserve. I have no idea how significant the exceptions to the stated percentages for other countries might be.
I notice on these Wikipedia pages that there is a lot of discussion and disagreement about what the details really are. However, the section of my movie being questioned ends with the statement:

“So…while the rules are complex the common sense reality is actually quite simple.
Banks can create as much money as we can borrow.”

Monetary Macroeconomics
Lecture 8:
Central Banking and
the Money Supply
Dr. P³nar Ye»sin
December 16, 2005
University of Zurich
1
plus see the wir bank at 
www.wir.ch

No cash reserve ratio means no limits and krachs :


Quelques chiffres révisés et tendances dans ces liens !


http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/12/02/blank/kennzahlen/geldmengen_m1__m2/jahreswerte.html
on trouve des réponses intéressantes sur les proportions de masses monétaire m1 m2 m3, en Suisse, ainsi qu’un tableau dynamique
http://www.pxweb.bfs.admin.ch/Dialog/varval.asp?ma=px-f-12-2B01&path=../Database/French_12%20-%20Monnaie%20-%20banques%20-%20assurances/12.2%20-%20Politique%20mon%E9taire/&lang=2&prod=12&openChild=true&secprod=2&nav=0
permettant de les calculer. Je sais que ce n’est pas exactement la réponse voulue, mais cela peut être un début.


Ensuite le site de la BNS donne de très bonnes statistiques http://www.snb.ch/fr/iabout/stat
ainsi que d’autres infos dans un glossaire intéressant, voici le lien sur la lettre M. http://www.snb.ch/f/welt/glossary/m.html

Transactions à haute fréquence

Les transactions à haute fréquence, ou trading haute fréquence (THF ou HFT, de l’anglais high-frequency trading), sont l’exécution à grande vitesse de transactions financières faites par des algorithmes informatiques1. C’est une des catégories du « trading automatique » (basé sur la décision statistique), qui gère de plus en plus les données boursières à la manière d’un big data devenu inaccessible à l’analyse humaine et bancaire traditionnelle.
Ces opérateurs virtuels de marché peuvent ainsi exécuter des opérations sur les marchés financiers — les bourses — en quelques microsecondes2. Alors que la vitesse de transaction du THF était encore de 20 millisecondes à la fin de la décennie 2010, elle est passée à 113 microsecondes en 20113,4.
Cette pratique récente est devenue dominante vers 2005 aux États-Unis puis structurante dans le système boursier international (en quelques années), en posant de nouveaux problèmes réglementaires et éthiques. Elle semble présenter certains avantages financiers5 (elle aurait, selon une analyse statistique ayant porté sur la période 2003-2011 par Cumming et al., un effet plutôt plus efficace que les règles boursières sur les pratiques courantes de manipulations de prix lors de la clôture de fin de journée6) mais pourrait aussi favoriser le transfert d’une partie des activités de la finance de marchés éclairés et plus transparent vers des pratiques de type dark poolssituées en limite de la légalité et encore moins transparentes 7.
Selon Kevin Slavin, 60 Hudson Street (en) (carrier hostel) serait le centre névralgique des transactions à haute fréquence8.

Fonctionnement général[modifier | modifier le code]

Les teneurs de marchés, comme Euronext, vont confronter les ordres du carnet à un rythme donné. Le but des THF est donc de s’intercaler dans ce laps de temps pour appliquer une stratégie gagnante complexe d’ordres de vente et d’achat. Pour pouvoir s’exécuter très rapidement, les THF ont souvent besoin d’une infrastructure particulière dites à faible latence ou lag et d’une programmation en temps réel9,10. La course à la vitesse se justifie lorsqu’une anomalie de marché est détectée par un grand nombre de traders haute fréquence. Dans ce cas, l’algorithme le plus rapide génère alors un profit. ,11
Un algorithme de THF se décompose souvent en trois tâches12 :
La première a pour objectif d’analyser le carnet d’ordres existant pour alimenter en informations les deux autres tâches.
La seconde tâche a pour rôle de servir les ordres d’un faible volume de titres qui arrivent dans le carnet pour profiter de l’écart entre l’offre et la demande. Elle va servir les ordres d’achat au cours le plus haut possible et va servir les ordres de vente au cours le plus bas possible. Cette stratégie de très courte durée (quelques dizaines de secondes tout au plus), appelée scalping, profite des micro-anomalies de cours pour engranger une petite plus-value. Les THF ne donnent de résultat significatif que si elles sont pratiquées à grande échelle. Cette technique est aussi utilisée par les traders réels13.
La troisième tâche a pour rôle la tenue d’une tendance haussière ou baissière en organisant le carnet d’ordre dans le sens voulu. Les volumes deviennent alors très importants, alors que le solde en nombre de titres accumulés par le THF est toujours assez faible. Ainsi, cette tâche, avec un carnet d’ordre plutôt baissier, va accentuer le phénomène en vendant avant les vendeurs réels et en se rachetant plus bas qu’eux. Pouvant même inverser la tendance durant un court laps de temps, si la présence d’ordres stop est importante, afin de les faire sauter et, par la même occasion, de nettoyer les positions des petits intervenants. Tout ceci dans un laps de temps de l’ordre d’une dizaine de minutes. Cette stratégie est appelée le swing trading (en)14.
Il existe de nombreuses variantes et de stratégies différentes, en particulier quand plusieurs professionnels se confrontent via des ordres Iceberg.
Comme les stratégies THF sont de plus en plus utilisés, il devient de plus en plus difficile pour le THF d’être rentable. Les bénéfices provenant de THF aux États-Unis ont diminué à partir d’un pic d’environ 5 milliards de dollars en 2009, à environ 1.25 milliard de dollars en 201215.

Pratiques relevant de la manipulation de marché[modifier | modifier le code]

Quote stuffing[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’une technique consistant à bourrer la cotation, d’ordres complètement inutiles afin de forcer la concurrence à analyser ces milliers d’ordres et donc à les ralentir. Ces ordres seront ignorés par le système qui les émet, et de toute façon ne seront pas exécutés car en dehors des meilleurs couples achats / ventes. Cela peut donner un avantage, là où chaque milliseconde compte16,17.

Layering[modifier | modifier le code]

L’accès au carnet d’ordre et à son analyse dans un temps très court permet cette stratégie. Par exemple, si l’on veut vendre un paquet d’action le plus haut possible, on va placer une série d’ordres d’achat jusqu’à un palier et de créer ainsi des couches (layers) d’ordres. Une fois ce palier atteint, la stratégie consiste à vendre massivement et dans le même temps à annuler tous les ordres d’achats restant que l’on a placés. Elle repose sur l’espoir d’un remplissage du carnet d’ordre à l’achat par les autres intervenants venant combler l’écart, puis de les surprendre en inversant la tendance.

Spoofing[modifier | modifier le code]

Cette technique ressemble très fortement au layering, sauf qu’il n’y a pas d’exécution d’ordre. Le but est de charger le carnet dans un sens ou dans l’autre, puis de retirer ses ordres avant exécution. La stratégie est d’attirer le marché en gonflant le volume du carnet d’ordre, sans aucune réalité économique derrière.

Cancelling[modifier | modifier le code]

Cette technique qui est souvent la conséquence des techniques précédentes, consiste à annuler un très grand nombre d’ordres dans l’espoir de manipuler le marché, seulement une faible proportion des ordres étant effectivement exécutés. Selon l’AMF le taux d’exécution serait de 1 à 5% seulement18.

Contrôles réglementaires[modifier | modifier le code]

Plusieurs affaires récentes ayant montré que certaines techniques de manipulation de marché pouvaient être obtenues, comme les techniques de « quote stuffing », « layering » ou « spoofing » 19.
Jean-Pierre Jouyet, président de l’AMF, a estimé le 5 octobre 2011 « qu’il était quasiment impossible de démontrer d’éventuelles manipulations de cours liées au High Frequency Trading (HFT) du fait de sa structure opaque et des manques de données durablement exploitables via le carnet d’ordres »20. Un amendement visant à taxer les transactions haute fréquence a été voté par le Sénat français le 18 novembre 201121, puis rejeté par Valérie Pécresse en tant que représentante du gouvernement français Fillon22.
Le 4 novembre 2015 L’AMF sanctionne plusieurs acteurs du marché du trading haute fréquence dont Euronext qui aurait donné un avantage commercial à l’opérateur Américain Virtu Financial (en)23.

Dans le monde[modifier | modifier le code]

85 % des principales bourses mondiales sont désormais des marchés à ordre limité entièrement électronique sans lieu d’échange physique (Jain, 2005) : le THF représente 90 % des ordres et 40 % du volume des transactions (depuis 2009, ces chiffres ont été multipliés par trois en 3 ans sur l’Euronext)24.
Les profits générés par le THF étaient estimés à 21 milliards de dollars en 200925.

Europe[modifier | modifier le code]

Le THF représentait en novembre 2010 environ 35 % des échanges boursiers en Europe26. Un an après (novembre 2011) ce sont 90 % des ordres envoyés sur le marché actions et environ 30 % des transactions qui l’étaient27.
Sur le marché des actions du CAC 40, les principaux spécialistes du trading à haute vitesse (Citadel LLCGlobal Electronic Trading Company et Knight Capital Group) sont américains ; ils passent la moitié des ordres.
Le THF fait naître de nouveaux types de risques 28:
  • une difficulté croissante de contrôle humain des opérations ;
  • une vulnérabilité aux pannes informatiques (éventuellement causée par un afflux de transactions ou de requêtes de cotations) (depuis 2005-2010, quelques dizaines de millisecondes de retard sur un ordre de vente ou d’achat sont considérées comme critiques5) ;
  • un risque de défaut de conception ou d’erreur de spécification ou de codage d’algorithme, qui pourrait induire un mouvement boursier aberrant, comme cela s’est passé lors du Crack éclair de 2010 ou lors de la quasi-faillite de Knight Capital Group le 1er août 201229.

Amérique du Nord[modifier | modifier le code]

En juillet 2009, les transactions à haute fréquence généreraient 73 % du volume de négociation d’actions sur les marchés des États-Unis30. Des résultats similaires ont été obtenus dans les études empiriques sur le NASDAQ (Brogaard, 2010) et le Forex (Chaboud et al., 2011).
En juillet 2011, le temps moyen de détention d’une action américaine est estimé à 22 secondes31. À elle seule, la bourse de New York génère environ le tiers des transactions boursières mondiales32.
En janvier 2012, IBM obtient un brevet américain pour l’estimation de la volatilité des transactions à haute fréquence33.

Impact des transactions à haute fréquence sur la volatilité[modifier | modifier le code]

Pascal Quiry et Yann le Fur ne statuent pas sur un éventuel impact du HFT sur la volatilité, en l’absence de données publiées34. Henri Arman, Gaël Giraud, Dominique Guégan et Rémy Léger envisagent que le recours au HFT serait motivé par le souhait des opérateurs majeurs d’augmenter la volatilité des marchés35 Le flash-crash du 6 mai 2010 (baisse du Dow Jones Industrial Average de 9,2% en 10 minutes) serait dû (ou aurait été amplifié suivant certaines explications) aux algorithmes des opérateurs de HFT.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  (en) Kevin Slavin (2011) : 500000 microsecondes pour un clic de souris et 13,3 millisecondes entre New York et Chicago (voir aussi la visualisation des algorithmes de la vidéo à 6 min 20 s) [archive]
  2.  (en) Irene Aldridge, High-Frequency Trading: A Practical Guide to Algorithmic Strategies and Trading Systems, Wiley,‎ 2009 (ISBN 978-0-470-56376-2)
  3.  Chiffres cités lors de la 5th Annual Hedge Fund Research Conference [archive]
  4.  Nicolas Vitale (AlphaNovae) cite le chiffre de 34 millisecondes entre NY et Londres en fibre optique [archive]
  5. ↑ a et b MacIntosh, J. G. (2013). http://www.quantresearch.info/CDHowe.pdf [archive] High Frequency Traders: Angels or Devils ?]. CD Howe Institute Commentary, 391.
  6.  Cumming, D., Zhan, F., & Aitken, M. (2013), High frequency trading and end-of-day price dislocation [archive], PDF, 52p (Lien-résumé [archive])
  7.  Kratz, P., & Schöneborn, T. (2012, April). Optimal liquidation in dark pools. In EFA 2009 Bergen Meetings Paper. Kratz, P., & Schöneborn, T. (2012, April). Optimal liquidation in dark pools. In EFA 2009 Bergen Meetings Paper.
  8.  Kevin Slavin: How algorithms shape our world [archive]
  9.  « Trading Haute Fréquence : une nécessaire régulation » [archive]
  10.  (en) « Measuring arbitrage in milliseconds » [archive]
  11.  (en) « Le High Frequency Trading expliqué par un insider » [archive]
  12.  (en) « Flash Crash 2010 » [archive]
  13.  « Scalping » [archive]
  14.  « Swing trading » [archive]
  15.  Clive Cookson, « Time is money when it comes to microwaves », Financial Times,‎12 mai 2013 (lire en ligne [archive])
  16.  (en) « Quote Stuffing » [archive]
  17.  « Les plates-formes de négoce boursier anonymes sont très controversées », RTS Info, Radio télévision suisse « 19:30 le journal »,‎ 4 septembre 2014 (lire en ligne [archive][[vidéo]])
    « Les pratiques hautement spéculatives continuent plus que jamais d’agiter le monde de la finance. »
  18.  http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Mots-de-la-finance/Trading-haute-frequence [archive]
  19.  « Trading haute fréquence vue par l’Amf, page 10/14 » [archive]
  20.  « 5 octobre 2011, COLLOQUE DE LA COMMISSION DES SANCTIONS DE L’AMF » [archive]
  21.  Débat du Sénat français 18 novembre 2011 [archive]
  22.  Rapport général de la commission des finances de l’Assemblée nationale du 13 décembre 2011, relatif au projet de loi de finances pour 2012 (voir article 4 bis G) [archive]
  23.  [1] [archive]
  24.  http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/20/trading-algorithmique-mobilisation-contre-la-menace-des-ordinateurs-boursiers_3196716_3234.html [archive]
  25.  How big is high-frequency trading? [archive]
  26.  Agence France-Presse« En plein essor, le « trading à haute fréquence » est sous le feu des critiques » [archive], France 24, 27 novembre 2010.
  27.  « Novembre 2011,Trading à haute fréquence : quels enjeux pour la répression des fraudes » [archive]
  28.  http://www.observatoire-fic.com/les-transactions-financieres-a-haute-frequence-thf-problematique-et-securite-par-daniel-guinier-expert-en-cybercriminalite-et-crimes-financiers-pres-la-cour-penale-internationale-de-la-haye/ [archive]
  29.  Audrey Tonnelier, « les déboires de Knight Capital spécialiste du trading haute fréquence » [archive], le Monde, 7 août 2012.
  30.  (en) Rob Lati, « The Real Story of Trading Software Espionage » [archive], suradvancedtrading.com, United Business Media, 10 juillet 2009,.
  31.  « Pour quelques microsecondes de moins », La Tribune, juillet 2011 [archive]
  32.  (en) Jeff Hecht, « Light is not fast enough for high-speed stock trading » [archive], surwww.newscientist.comNew Scientist, 1er octobre 2011.
  33.  (en) IBM Obtains Patent for Estimating Volatility in High-Frequency Trading [archive]
  34.  Pascal Quiry & Yann le Fur, « Les transactions à haute fréquence ou une nouvelle illustration de la parabole du bon grain et de l’ivraie », La lettre de Vernimmen, no 107,‎avril 2012 (lire en ligne [archive])
  35.  Gaël Giraud et Cécile Renouard, Vingt propositions pour réformer le capitalisme, Flamarion,‎ 2009 (ISBN 978-2081224933lire en ligne [archive])

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) A. D. Wissner-Gross et C. E. Freer, « Relativistic statistical arbitrage »Physical Review E 82, 056104,‎ 2010 (DOI 10.1103/PhysRevE.82.056104lire en ligne)
  • (en) Alejandro Bernales, How Fast Can You Trade? High Frequency Trading in Dynamic Limit Order Markets, January 7th, 2013.
  • (fr) Sniper, “6”, éd. Zones sensibles, janvier 2013 (ISBN 978-2930601069)
  • (fr) Alexandre Laumonier 6/5, éd. Zones sensibles, 2014 (ISBN 978-2930601106)
  • (en) Karuppiah, J., & Los, C. A. (2005). Wavelet multiresolution analysis of high-frequency Asian FX rates, Summer 1997. International Review of Financial Analysis, 14(2), 211-246.
  • (en) Barucci, E., Magno, D., & Mancino, M. E. (2012). Fourier volatility forecasting with high-frequency data and microstructure noise. Quantitative Finance, 12(2), 281-293 (résumé).
  • (en) Brogaard, J., Hagströmer, B., Norden, L. L., & Riordan, R. (2013). Trading fast and slow: Colocation and market quality ; Manuscript, 8, 25.
  • (en) Michael Lewis, Flash Boys – A Wall Street Revolt, W. W. Norton & Company, 2014, 288 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

desiebenthal.blogspot.com/…/sauver-leconomie-oui-cest-possible-et.h…
23 févr. 2010 – Le système bancaire à couverture fractionnaire est totalement ….. l’association historique du Mouvement des Créditistes du Canada


desiebenthal.blogspot.com/…/opus-dei-goldmann-sachs-opus-diaboli…
27 avr. 2010 – Voici un exemple d’un pays, le Canada, sic, qui ne met plus aucune limite à ces  est détruit automatiquement par le système fractionnaire


desiebenthal.blogspot.com/…/les-faits-donnent-raison-m-allais.html
3 avr. 2010 – L’impossibilité de contrôler un système à couverture fractionnaire étant ….. l’association historique du Mouvement des Créditistes du Canada

desiebenthal.blogspot.com/…/krach-fr-3-ce-soir-ou-jamais-le-tabou.h…
5 févr. 2010 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous …. Voici un exemple d’un pays, le Canada, qui ne met plus aucune limite à ces créations monétaires. 





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