Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, moneta intera…

Nous sommes le Souverain et nous ne recevons actuellement pas notre part juste des créations monétaires, notamment électroniques. Ce n’est que justice que d’en exiger la distribution à tous, équitablement et automatiquement, selon les progrès techniques de plus en plus efficaces. 
Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe par dilutions des valeurs.

Toutes les monnaies diluées par la création monétaire ex nihilo, du néant, des abus qui détruisent les économies. On tue les poules aux oeufs d’or, sic.






OBJECTIFS

1. La Banque Nationale suisse 3.0 créera désormais seule de la monnaie scripturale en vrais francs suisses notamment électronique, à côté des autres monnaies qui seront respectées mieux que maintenant, francs wir, www.wir.ch , reka www.reka.ch  ou autres http://www.sel-suisse.ch/.
2. Les banques commerciales ne pourront plus elles-mêmes créer de la monnaie scripturale du néant comme les abus honteux actuels, par milliers de milliards, sic, pour leurs poches et bonus honteux, mais prêter seulement de la monnaie qui existe déjà ou sera produite équitablement selon les possibilités physiques.
3. La Banque Nationale 3.0 mettra en circulation cette nouvelle monnaie pleine moyennant un don (sic, sans dette et donc sans intérêts, sic) au gouvernement fédéral, aux Cantons ou surtout aux citoyennes et citoyens.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/01/la-creation-monetaire-par-les-banques.html


La Suisse continuera de respecter les autres monnaies alternatives, notamment le franc privé wir, www.wir.ch ou les systèmes à points, reka, sels, miles, etc: http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html


Un banquier suisse explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire actuelle pratiquée presque partout dans le monde:

youtube.com/results?search_query=françois+de+siebenthal

Nous voulons un système qui corresponde simplement à ce que la population croit qu’il est déjà actuellement… avant que ce système n’explose en laissant des millions de victimes sur le carreau… et des guerres terribles ou des révolutions sanglantes… et des migrations honteuses et mortifères… et des malades somatiques ou psychiques, des alcooliques, des drogués, des stressés, des abusés, esclaves modernes de mensonges honteux et de manipulations mentales qui profitent des silences complices de nos “élites” corrompues…

http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html


Il n’y a pas deux monnaies mais au moins trois, la monnaie réelle, les billets et les pièces, la fausse monnaie, celle émise par la banque ex nihilo, du néant, ex nihilo, à intérêts composés qui restent dans le monde réel et monnaies détruites, sic, à chaque remboursement, ad nihilo, en fait une fausse monnaie par abus de marque et du public, qui dilue les vraies monnaies et valeurs. Et il y a une troisième monnaie de compte, uniquement bancaire, qui ne circule qu’ entre les banques commerciales et centrales. Signalons que celles-ci veulent la mondialisation car les changes de devises sont des créations monétaires ex nihilo énormes qui influencent le réel vers la décadence, car un pouvoir immérité en main d’abuseurs patentés.

Il y a en plus des cent autres  monnaies en suisse, la principale étant le wir, www.wir.ch, les multiples systèmes de points, miles, sels, talents, tauchrings, etc…

Voir une liste partielle à la fin du lien ci-dessous

Parmi le comité devant la BNS à Berne, deux romands, MM P. Mottier, tout à gauche sur la photographie, et François de Siebenthal, le 3ème en partant de la droite.

Ce banquier suisse explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire… Voir ci-dessous, sur youtube…

youtube.com/results?search_query=françois+de+siebenthal



Entre 1946 et 1990, les intérêts nets ont augmentés dans une proportion de 1 à 259,5: Un vol “légal” colossal, le taux de croissance de l’intérêt correspond au taux de croissance du PNB réel porté à la puissance 5

Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d’intérêts sont passés de 3,6 à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s’est accru dans une proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un rapport de 1 à 25,7, si bien que l’indice de déflation du PNB a grimpé dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5.



Explications plus philosophiques à l’ Université de Lausanne:   

La solution ci-dessous…


Remarque liminaire:


Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait. 
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.  
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines. 

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, l’ oeuvre humaine noble et digne n’est financée ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes.

MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.



Puisque, VU L’AUTOMATION GRANDISSANTE, les salaires ne suffisent pas pour acheter toute la production,

LA BNS 3.0 peut combler la différence par l’émission d’un dividende périodique à tous les citoyens.

VOIR ART.99a du projet monnaie-pleine…

3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps. 


De l’argent est avancé au producteur (industrie) par LA BNS 3.0 OU L’ OFFICE NATIONAL DU CRÉDIT OU LES BANQUES CANTONALES, pour la production de nouveaux biens, ce qui amène (flèche de gauche) un flux de produits étiquetés avec des prix et (flèche de droite), des salaires distribués aux employés.

La rencontre des consommateurs et des produits se fait chez le marchand, et lorsqu’un produit est acheté (consommé), l’argent qui avait été avancé au début de la production de ce produit retourne à sa source,

LA BNS 3.0, ayant ainsi accompli sa fonction et terminé sa course dans le circuit financier, puisque le produit a atteint le consommateur.

 En tout temps, il y a une égalité entre les moyens d’achat entre les mains de la population, et les prix à payer pour les biens consommables mis en vente sur le marché.

 La création monétaire est actuellement volée (sic) par le système bancaire. 

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation. 

Libérons-nous des chaînes de la rareté…


Slogans possibles:

Expérience faites, quelques arguments courts et percutants:

Loyers moins chers avec monnaie-pleine ! 
Moins de chômage avec monnaie-pleine !
Moins de dettes avec monnaie-pleine !
Moins d’inégalités avec monnaie-pleine !
Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !
Nous, le Souverain, battons monnaie !La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons !

Austérité ? Stop !

Profits distribués / Pertes privées !

Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle


de G.M.

déspéculer l’épargne !

notre argent, notre choix !

resécuriser le Franc suisse !


Images:





L’HISTOIRE DE LA MONNAIE EN SUISSE

« En 1891, le peuple suisse interdit aux banques l’émission de billets de banques. Que disait, à l’époque, le texte de la votation ? »Voici les données de la votation de 1891 :

www.admin.ch/ch/d/pore/va/18911018/det37.html

Et voici le document contenant l’adaptation de la Constitution :

www.amtsdruckschriften.bar.admin.ch/viewOrigDoc.do


Un viol de plus de notre constitution !


QUESTIONS FONDAMENTALES AU SUJET DE L’INITIATIVE « MONNAIE PLEINE »

« Que signifie le nom ‘Monnaie pleine’ ? »‘Monnaie pleine’ signifie que l’argent des comptes en banque deviendra un moyen de paiement légal à part entière, créé uniquement par la Banque nationale, comme actuellement les pièces de monnaie et les billets.
« Que vise l’initiative ‘Monnaie pleine’ ? »
Elle veut introduire ce que beaucoup croient être réalisé, à savoir :
• Seule la Banque nationale créera désormais de l’argent électronique.
• Les banques ne pourront plus créer leur propre argent, mais seulement prêter l’argent qui aura été mis à leur disposition.
• La finance sera mise au service de l’économie réelle et de la société.
« Quels sont les avantages essentiels de la monnaie pleine ? »
• Le système monétaire redeviendra compréhensible pour les citoyennes et les citoyens.
• L’argent des comptes privés sera entièrement sécurisé, même en cas de faillite bancaire.
• La création monétaire par les banques, actuellement incontrôlée, sera limitée, et ainsi de futures bulles financières seront évitées.
• Le système bancaire sera considérablement démêlé, de sorte qu’il sera plus difficile de mettre l’Etat sous pression par des faillites bancaires.
• Tous les gains issus de la création monétaire seront exclusivement mis à la disposition de la collectivité.
• La répartition inégale entre riches et pauvres due précisément à la mise en circulation d’argent par des crédits à intérêt n’existera plus.
• Une concurrence loyale entre banques et entreprises de même qu’entre petites et grandes banques sera réalisée.
• L’impératif de croissance subi par l’économie sera réduit.
« Qui est désavantagé par la monnaie pleine ? »La monnaie pleine ne réjouit pas tout le monde :
• Les banques d’investissement devront renoncer aux affaires lucratives de la spéculation boursière, affaires réalisées avec de l’argent créé par elles-mêmes. Les opérations pour compte propre en francs suisses seront fortement limitées, mais pourront être poursuivies dans d’autres devises.
• Si les dettes de l’Etat sont remboursées, à la suite de la réforme de monnaie pleine, les banques devront renoncer au business lucratif du financement de l’Etat avec de l’argent créé par elles-mêmes.
• Les détenteurs de titres de l’Etat devront chercher d’autres possibilités de placement, peut-être plus risquées.
• Comme il y aura moins de fluctuations sur les marchés financiers, les spéculateurs auront moins d’opportunités de gains à très court terme.
• Les affaires bancaires deviendront, dans l’ensemble, plus ennuyeuses et n’attireront plus les yuppies et les chasseurs de bonus.
« La monnaie pleine ne pourrait-elle pas être testée d’une quelconque manière auparavant ? »C’est déjà fait depuis longtemps. Depuis plus de 2000 ans, il y a des pièces de monnaie, et depuis plus de 100 ans, des billets de banque, qui sont de la monnaie pleine.
« D’où provient la valeur de la monnaie pleine ? »La monnaie pleine est couverte par toute l’économie nationale, alors que l’argent électronique, créé par une banque, peut s’évaporer en cas de faillite. L’argent a de la valeur lorsqu’il sert de moyen de paiement. Un facteur décisif pour la valeur de l’argent est le fait que la masse monétaire concorde avec la production réelle de l’économie. Autrefois, la couverture par l’or assurait une limitation de la création monétaire. Aujourd’hui, ce couperet manque. Les banques peuvent créer de la monnaie de façon quasi illimitée et gonfler la masse monétaire, ce qui conduit à des crises financières ou à de l’inflation. Comme les banques sont principalement soumises à des impératifs de profitabilité, elles ne sont pas particulièrement aptes à contrôler la masse monétaire. Cette tâche doit être assignée à une institution publique indépendante, engagée pour le bien public, à savoir à la Banque nationale. La monnaie pleine garde sa valeur, car la Banque nationale garantit la stabilité des prix et contrôle la masse monétaire.

QUESTIONS PAR RAPPORT À LA CAMPAGNE

«  L’initiative ‘Monnaie pleine’ veut un grand changement de système et n’apporte rien, si que l’idée n’a pas été mise sur le tapis pendant des années et si d’autres pays ne suivent. Il y aura donc un enterrement de première classe, comme pour l’initiative 1:12, puis le silence. »
Nous voyons les choses autrement.
Premièrement, la monnaie pleine ne représente pas un grand changement de système. Nous introduisons seulement ce que la plupart des gens croient déjà réalisé, à savoir que seule la Banque nationale crée la monnaie. Dans ce sens, l’initiative ‘Monnaie pleine’ ne se heurte pas à la résistance d’attitudes actuelles et a de bonnes chances de trouver une majorité lors du scrutin. Ce n’était pas le cas de l’initiative 1:12.
Deuxièmement, il n’est pas nécessaire que d’autres pays nous suivent au même moment. Dans les opérations financières internationales, il est indifférent que l’argent d’un compte en banque ait été créé par une banque commerciale ou par la Banque centrale.
Troisièmement, le thème de la monnaie pleine n’apparaîtra vraisemblablement à l’ordre du jour que s’il y a une votation fédérale à ce sujet ; l’attente ne sert à rien.

MALENTENDUS FRÉQUENTS

La plupart du temps, les arguments contre la Monnaie pleine proviennent d’une pure méconnaissance du sujet. Bon nombre de nos contemporains sont persuadés de savoir d’avance pourquoi ce projet ne peut pas fonctionner, alors qu’ils n’ont encore rien compris au sujet. Cette stratégie est mise en place dans le but même de brouiller le débat. Nous en savons quelque chose. Voici donc les malentendus les plus fréquents.
« Il s’agit en fait d’une nationalisation des banques ! »
Complètement faux ! Les banques ne seront pas nationalisées; c’est la création de monnaie scripturale qui l’est. Les banques continueront de travailler comme avant, mais elles ne pourront plus émettre de monnaie scripturale.


« La Banque centrale ne pourra pas vérifier la solvabilité de tous les débiteurs. »
Elle n’aura pas besoin de le faire, puisque ce sont les banques qui octroieront les crédits aux particuliers. La Banque centrale n’émettra pas de crédits individuels et ne sera donc pas obligée d’effectuer de vérification de solvabilité.


« La centralisation de l’octroi de crédits mènera à une économie planifiée. »
C’est absolument faux ! Premièrement l’octroi de crédits ne sera pas centralisé. Deuxièmement la Monnaie pleine sera à l’exact opposé d’une économie planifiée, puisque le subventionnement des banques privées par l’Etat sera levé. Comme nous avons cédé l’émission de monnaie scripturale aux banques, celles-ci se trouvent en position de force par rapport aux autres entreprises. Le marché libre suppose cependant que toutes les entreprises soient sur un pied d’égalité. L’initiative Monnaie pleine désire que les banques deviennent plus indépendantes par rapport à la Banque centrale et qu’elles se financent auprès des investisseurs et des épargnants. Par le biais d’une bonne réglementation cadre, il faudra faire en sorte que l’intervention étatique dans l’activité économique concrète soit la plus faible possible. La BNS devra faire en sorte d’éviter qu’il y ait une pénurie ou au contraire une surabondance de monnaie sur le marché. Cela n’a rien à voir avec une centralisation étatique mais, au contraire, avec la mise en place d’une infrastructure nécessaire. L’entretien du réseau routier par l’Etat permet à chacun de se déplacer librement. Il en sera de même de la Monnaie pleine : elle garantira un ordre monétaire compréhensible et libre de toute crise, dans lequel l’économie et la société pourront se développer librement.


« Cela mènera à une situation de libre-service pour le gouvernement et donc à de l’inflation. »
Cela est exclu. La BNS déterminera la masse monétaire dans le cadre de sa politique monétaire et non sur la base des besoins du gouvernement. La BNS sera complètement indépendante du gouvernement –  tout comme un tribunal –  et obéira à des prescriptions légales claires. La politique monétaire de la BNS devra servir l’intérêt général du pays, elle contrôlera la masse monétaire, garantira la stabilité des prix et empêchera la pénurie ou la surabondance monétaire. L’octroi de crédits à l’Etat par la Banque nationale sera interdit par la loi.
Depuis plus de 100 ans, la Banque nationale travaille de manière fiable et sérieuse. Il est absurde de présumer qu’elle se mettrait soudainement à enfreindre la loi de façon systématique.
De fait, la réforme de Monnaie pleine restreindra fortement le financement de l’Etat par la création monétaire. Aujourd’hui, l’Etat obtient des crédits de façon quasiment illimitée grâce à la monnaie qui est créée exprès par les banques. Il n’en sera plus ainsi à l’avenir. Les banques ne prêteront que l’argent qui aura été mis à leur disposition sous forme de dépôts.


« En bradant ainsi la monnaie, on ébranlera le principe de méritocratie. »Cela est complètement faux, puisque c’est uniquement par la Monnaie pleine que l’on cessera de céder les profits de la création monétaire aux banques. La réforme de Monnaie pleine prévoit que la monnaie créée sera mise en circulation par les dépenses publiques, autrement dit par des contreparties immédiates. L’État utilisera l’argent qu’il aura lui-même créé. Cet argent ne sera pas offert en cadeau mais utilisé de manière intelligente et économique. L’État, c’est la Confédération, les cantons, les communes et nous, les citoyennes et citoyens.


« Si l’octroi des crédits par les banques est limité aux dépôts, un resserrement du crédit se produira. »Non, cela ne se produira pas. Après la réforme, les banques auront plusieurs moyens de financer leurs crédits :
– Par les amortissements de tous les crédits existants.
– En prospectant de nouveaux capitaux, ou en vendant des emprunts bancaires.
– Dans la mesure où la Confédération et les cantons rembourseront leurs emprunts grâce aux gains réalisés par la réforme, les investisseurs actuels proposeront leur argent aux banques.
– En ce qui concerne les pénuries de liquidités à court terme, il existe un marché interbancaire et un marché monétaire. Si véritablement une pénurie de crédits se produisait dans l’économie réelle, la Banque nationale octroierait aux banques des crédits supplémentaires et arrondirait ainsi les angles. Le projet de Constitution de la réforme de Monnaie pleine prévoit expressément que « dans la phase de transition, la Banque nationale suisse veillera à éviter la pénurie ou la surabondance monétaire. Pendant cette période, elle accordera aux prestataires de services financiers un accès facilité aux emprunts. »
Dans le système de Monnaie pleine, ce sera le rôle de la Banque nationale de réguler la masse monétaire de manière à ce que l’approvisionnement en crédits de l’économie réelle soit suffisant. En même temps, elle empêchera une augmentation inflationniste de la masse monétaire, cause majeure des bulles immobilières et financières qui se sont produites dans de nombreux pays. Une réduction des crédits attribués à la spéculation financière serait également possible et même désirable.


« Il est illusoire de promettre un avenir sans crises financières et sans inflation. »
L’initiative de Monnaie pleine ne promettra pas une absence d’inflation, mais une absence d’inflation monétaire d’origine interne, pour autant que la BNS fasse bien son travail. L’importation d’inflation (p.ex. à cause des prix élevés des matières premières) continuera d’exister. Ce type d’inflation ne pourra de toute manière être résorbé que faiblement par une politique monétaire. Nous ne promettons pas non plus une absence totale de crise financière, mais une prévention des crises financières considérablement plus efficace par le biais d’une augmentation contrôlée de la masse monétaire, augmentation strictement proportionnelle à la croissance du produit intérieur brut. Ainsi la Banque nationale pourra mettre un terme au surplus de création monétaire actuel. Au cours des dernières décennies, la masse monétaire a augmenté annuellement dans une proportion cinq fois supérieure à celle de l’économie. Cet excès de monnaie a afflué vers des produits financiers générateurs de crise, c’est-à-dire de bulles financières dans le marché des titres, actions, dérivés ou actifs immobiliers.

CONSÉQUENCES POUR LES CLIENT(E)S DE BANQUE

« Qu’est-ce qui se passera si je suis en vacances lors du passage à la monnaie pleine ? Est-il possible que je rate quelque chose ? »
Non, les client(e)s de banque n’auront aucune obligation dans cette affaire. Tous les comptes en banque et tous les contrats de crédit suivront leur cours habituel.

« Quel sera le rôle des banques dans le système de la monnaie pleine ? »

Les banques continueront d’offrir toutes leurs prestations financières comme avant. Rien ne changera à cet égard. La seule différence résidera dans le fait que les banques ne pourront plus émettre de l’argent; seule la Banque nationale sera autorisée à le faire. Les banques ne pourront plus que prêter l’argent qui aura été mis à leur disposition.


« Qu’en sera-t-il de mon compte bancaire privé ? »
Dès le moment de la transition, il y aura de la monnaie pleine dans tous les comptes servant aux transactions financières. Il s’agira donc de monnaie à part entière de la Banque centrale. Cet argent appartiendra entièrement à la / au titulaire du compte et ne pourra plus être perdu, même en cas de faillite de la banque. La banque ne pourra que gérer ces comptes, comme c’est le cas des dépôts de titres. Elle ne pourra donc pas faire travailler cet argent. C’est pourquoi les comptes privés ne rapporteront plus d’intérêts.


« Existera-t-il une garantie d’État pour les comptes privés ? »
Oui, avec la monnaie pleine, les comptes privés seront garantis à 100% par l’Etat, à tout moment et quel que soit le montant, comme les billets de banque et les pièces de monnaie. Comme les banques ne feront qu’administrer les comptes privés, comme les dépôts de titres, ils ne tomberont pas dans la masse en faillite en cas de faillite d’une banque. De plus, la garantie des dépôts en vigueur sera préservée dans le système de la monnaie pleine.

« Qu’en sera-t-il de mes comptes d’épargne ? »

Ici rien ne changera. Sous le régime de la monnaie pleine, les banques auront besoin de l’argent des comptes d’épargne. Cet argent leur est prêté afin qu’elles s’en servent pour accorder des prêts. En contrepartie, on reçoit des intérêts, et cela comporte un certain risque, comme dans toute affaire financière.


« Les comptes d’épargne seront-ils sûrs sous le régime de la monnaie pleine ? » 
Les comptes d’épargne seront aussi sûrs que dans le système actuel. La banque sera responsable du remboursement, et il existe une garantie des dépôts allant jusqu’à 100’000 francs (esisuisse). Des pertes peuvent se produire notamment si la banque fait faillite et que les dépôts soient supérieurs à 100’000 francs, ou si l’on a investi dans des immobilisations financières comportant une importante participation aux risques.


« Les comptes privés des non-résident(e)s seront-ils aussi transformés en comptes de monnaie pleine ? »
La réforme monétaire s’appliquera à tous les comptes privés et comptes de transactions, indépendamment du fait que la/le titulaire du compte soit de nationalité suisse ou de nationalité étrangère avec un permis de séjour ou domicilié(e) en dehors de la Suisse. La monnaie pleine restera de la monnaie pleine, à qui qu’elle appartienne.


« Si les banques ne peuvent plus créer d’argent elles-mêmes, qui octroiera des crédits à l’économie ? »
Les épargnant(e)s mettront l’argent à disposition, car l’argent existe étant donné que la masse monétaire actuelle ne sera pas réduite par la réforme introduisant la monnaie pleine.  En cas de besoins supplémentaires, les banques pourront continuer à emprunter de l’argent auprès de la Banque nationale.


« De quelle manière la monnaie pleine influencera-t-elle le niveau général des taux d’intérêt ? » 
Le passage à la monnaie pleine n’aura aucun effet direct sur les taux d’intérêt. Dans le système de la monnaie pleine, le taux d’intérêt des crédits sera déterminé par l’offre et la demande et sera de ce fait imprévisible.
Par la concurrence directe de l’économie de marché libre, les banques continueront à devoir offrir des crédits à de bonnes conditions. Cette loi de la concurrence est comparable à celle qui s’applique aux compagnies aériennes.
Si le niveau général des taux d’intérêt devait atteindre un niveau extrêmement élevé ou au contraire extrêmement bas et ainsi nuire à l’économie nationale, la Banque nationale pourrait à tout moment influencer cette évolution, et cela de manière plus efficace qu’elle ne le fait déjà aujourd’hui.
L’argent mis en circulation hors dette ne produira pas d’intérêts, et en conséquence, l’économie nationale sera préservée.


« Y aura-t-il de l’inflation dans le système de la monnaie pleine ? »
Dans un tel système, la Banque nationale contrôlera la masse monétaire. Elle pourra ainsi prévenir les bulles spéculatives et l’inflation des prix de manière efficace, en gérant la masse monétaire conformément au potentiel de développement de l’économie réelle. Une inflation monétaire nulle sera tout à fait possible sous le régime de la monnaie pleine. Cela a été démontré par le rapport du Fonds monétaire international « Chicago Plan revisited ».

A PROPOS DU RÔLE DE LA BANQUE NATIONALE

« La monnaie pleine ne causera-t-elle pas un surcroît de bureaucratie à la Banque nationale? »Non, car la réforme “Monnaie pleine” ne donnera pas de nouvelles tâches à la Banque nationale, mais des instruments plus efficaces pour remplir ses tâches.
« La Banque nationale pourra-t-elle se procurer et traiter les informations nécessaires à la politique monétaire de manière aussi efficace que c’est le cas dans un marché financier qui fonctionne bien? » Bien sûr. D’ailleurs, la Banque nationale fait cela depuis des décennies. Elle rassemble les données politico-économiques, possède les meilleures statistiques, a donc une vue d’ensemble et agit consciente de sa responsabilité globale. Certaines banques ne tiennent pas compte des données politico-économiques, mais elles doivent agir sous la perspective gestionnaire de l’entreprise, qui est souvent celle de la création de valeur. La Banque nationale ne s’occupe que de la masse monétaire et non pas de l’octroi de crédits particuliers. De ce fait, les informations du marché financier ne seront pas supprimées dans le système de la monnaie pleine; ce marché fonctionnera comme aujourd’hui et fera des estimations de risque et des prix. Et au cas où les banques n’auraient pas les moyens d’octroyer des crédits, elles pourront en demander à la Banque nationale. Cela signifie qu’en fin de compte, tout ce qui est essentiel se trouvera auprès de la Banque nationale et que les connaissances des marchés financiers ne se perdront pas.
« Comment la Banque nationale saura-t-elle quelle masse monétaire sera nécessaire dans l’avenir? »Pour garantir la stabilité des prix, le principe directeur pour déterminer la masse monétaire sera donné par la production économique, c’est-à-dire par le produit intérieur brut. La Banque nationale observera quotidiennement l’économie et les marchés financiers et pourra ainsi adapter constamment sa politique monétaire. Pour faire cela, elle n’aura pas besoin d’être « clairvoyante », mais devra simplement rester flexible et mettre continuellement en rapport la réalité et les attentes – comme chaque entrepreneur et tout autre acteur économique. Les banques commerciales, les entreprises et les autres acteurs économiques ne peuvent jamais « savoir » eux non plus ce qui va se réaliser ni ce qui s’impose. Ils doivent et peuvent tous seulement adapter leurs estimations. Les ingénieurs en automation et les techniciens de régulation savent eux aussi  comment réguler des processus très compliqués – mais eux non plus ne savent pas quelles influences gêneront le processus dans l’avenir.
« Si la monnaie est créée et mise en circulation uniquement par le biais du budget de l’État, sera-t-il encore possible de contrôler rapidement la masse monétaire? »L’initiative pour une monnaie pleine considère que cela n’est pas nécessaire. Seule la masse monétaire dont on aura constamment besoin pourra être mise en circulation au moyen de dépenses de l’Etat et des cantons ou au moyen de versements aux citoyennes et citoyens. Comme par le passé, la Banque nationale pourra permettre d’autres fluctuations de la masse monétaire en consentant des prêts aux banques ou en achetant des titres.
« Si les banques reçoivent des prêts de la Banque nationale, cette dernière ne sera-t-elle pas soumise à un lobbying considérable de la part des banques commerciales? Et pourra-t-elle encore décider de manière indépendante de l’attribution de crédits? »En démocratie, l’influence d’un lobby ne peut jamais être exclue. Pour cette raison, la Banque nationale sera légalement chargée, par l’initiative pour une monnaie pleine, de « contrôler la masse monétaire » ; elle ne sera responsable que devant la loi, comme le Tribunal fédéral; et elle aura des instruments efficaces de politique monétaire. Tout cela représente un avantage important par rapport à l’heure actuelle, où la Banque nationale n’a pratiquement aucune influence sur la masse monétaire.

A PROPOS DE L’IMBRICATION INTERNATIONALE

«L’imbrication internationale de la finance peut-elle provoquer des problèmes économiques majeurs?»
Non, car la monnaie pleine ne change rien au marché des devises tel qu’il est organisé aujourd’hui; les monnaies étrangères pourront être changées en francs suisses comme jusqu’ici.
«Si la monnaie pleine n’est instaurée que par la Suisse, cela serait-il un risque pour les entreprises multinationales (en particulier les entreprises productives)? Pour la production, l’attractivité de la place suisse se dégraderait-elle?»
Non, le passage à la monnaie pleine ne changera rien pour les entreprises multinationales. Les entreprises de production réelle continueront à recevoir les crédits nécessaires, et le marché des changes fonctionnera exactement comme aujourd’hui. De plus, un système financier stable est très attractif pour les entreprises.
«Si la Suisse est seule à passer au système de la monnaie pleine, cela aura l’effet d’une goutte d’eau dans la mer lors d’une prochaine crise financière comme celle que nous venons de subir.»Chaque Etat est responsable de lui-même. Nous autres Suisses, nous ne pouvons naturellement pas réformer le dollar ni l’euro. Mais si nous montrons, en Suisse, comment on organise un système monétaire et bancaire sûr et équitable, cela constituera un exemple pour d’autres Etats, exemple qui sera imité tôt ou tard par d’autres Etats.
«La place bancaire suisse est en concurrence avec celle d’autres pays. Un tel changement de système ne causerait-il pas la ruine de la place bancaire suisse?»Non, bien au contraire! Avec la monnaie pleine, le franc suisse deviendra la monnaie la plus sûre du monde. L’argent déposé sur des comptes sera aussi sûr que l’argent comptant. C’est un grand avantage concurrentiel pour les banques suisses. Celles-ci auront beaucoup de nouveaux clients. Cependant les banques d’investissement ne pourront plus émettre des francs elles-mêmes. Les grandes banques compenseront cela en déplaçant davantage les activités de banque d’investissement vers Londres, New York ou Singapour.
«Comment seront traités les comptes en francs suisses à l’étranger?»Pour ceux-ci, les mêmes règles qu’à l’intérieur du pays s’appliqueront. Aucune banque étrangère ne pourra émettre elle-même des francs suisses.
«Quelles seront les mesures possibles ou nécessaires, si la Suisse introduit la monnaie pleine de manière isolée? Y aura-t-il une ruée vers l’argent réel, avec la pression à la hausse correspondante, vu qu’il ne sera plus soumis au risque de réforme monétaire?»Le risque de pression haussière dû à une forte demande de francs suisses après l’introduction de la monnaie pleine est réel. La Banque Nationale devrait alors, comme aujourd’hui, stabiliser le cours du franc suisse par des achats de devises. Si cela ne suffisait pas, il y aurait d’autres mesures effectives, comme un intérêt négatif pour les investisseurs étrangers (cf. le Danemark et la Suède) ou des restrictions à la circulation des capitaux (p.ex.: marché des devises uniquement pour des activités concrètes de production et non plus pour la spéculation).
«Si un Etat instaure la réforme «Monnaie pleine» tout seul, ne sera-il pas soumis à des mesures de contournement comme, par exemple, la création de mécanismes de crédit offshore par les instituts financiers dans les Etats voisins?»Si un Etat entame la réforme “Monnaie pleine”, les avantages seront visibles pour les autres Etats, qui suivront probablement à court ou à long terme. Et si des tentatives de contournement existent, cela n’empêchera pas une régulation légale; en effet, quelle que soit la loi, des tentatives de contournement de celle-ci se produisent. Il faudra essayer d’empêcher ces contournements, ce pour quoi il existe de nombreuses possibilités (également d’ordre pénal). La Banque nationale pourrait, par exemple, demander aux banques qu’elles financent une certaine partie de leurs crédits par des dépôts nationaux. Cela empêcherait les mécanismes de crédit offshore; cette méthode a été utilisée, par exemple, par la Hongrie et d’autres Etats pour enrayer l’expansion de crédits en devises étrangères.

A PROPOS DE LA RÉPARTITION SANS DETTE DE LA MONNAIE NOUVELLEMENT ÉMISE À LA CONFÉDÉRATION, AUX CANTONS ET AUX CITOYENNES ET CITOYENS :

« Il est question, d’une part, de répartir sans dette la monnaie pleine aux citoyens et, d’autre part, de conserver les crédits commerciaux avec intérêts. Où est la limite entre ces deux manières d’obtenir de l’argent ? Est-ce que les citoyens prendront leur hypothèque directement auprès de la Banque nationale suisse (BNS), alors que les banques commerciales continueront d’accorder des crédits à but lucratif ? »Non. La BNS n’accordera pas de crédits hypothécaires aux particuliers. Seules les banques commerciales les accorderont, exactement comme aujourd’hui. La mise à disposition d’argent aux banques par la BNS ne se fera que contre intérêt et avec obligation de remboursement. C’est à sa propre initiative que la BNS émettra de la monnaie supplémentaire, en fonction de la croissance attendue de l’économie. C’est dans ce cadre uniquement qu’elle répartira la nouvelle monnaie ainsi émise à la Confédération, aux cantons ou directement aux citoyennes et citoyens, afin de mettre cet argent en circulation.
« Vous dites que grâce à la «Monnaie pleine», les bénéfices de l’émission monétaire reviendront aux citoyennes et citoyens et ne profiteront plus aux banques. Comment est-ce possible ? »C’est de trois manières que l’émission monétaire génèrera des gains :
• Les revenus d’intérêts : pendant plusieurs décennies, la BNS a réalisé un bénéfice annuel de 1 à 2,5 milliards de francs, essentiellement en prêtant contre intérêt de la monnaie fiduciaire (billets et pièces de monnaie) aux banques commerciales. Or aujourd’hui, la monnaie fiduciaire ne représente que 10% de l’argent en circulation. Les autres 90% sont de la monnaie scripturale (simple écriture sur un compte bancaire depuis un ordinateur), et cette monnaie «électronique» est émise par les banques commerciales. Il est clair que si la BNS n’émet plus 10% mais 100% de la nouvelle monnaie, après le passage à la «Monnaie pleine», elle prêtera aux banques davantage d’argent et en retirera des bénéfices plus élevés. Même si la BNS n’exige qu’un intérêt minime de la part des banques, cela rapportera beaucoup : avec les environ 500 milliards d’argent qui sont actuellement en circulation et un intérêt de 0,25%, ce sont 1,25 milliards d’intérêts annuels qui seraient versés à la Confédération et aux cantons (2,5 milliards avec un taux de 0,5%).
• La croissance de la masse monétaire  : la future augmentation annuelle de la masse monétaire ne devrait plus donner lieu à des crédits de la BNS aux banques commerciales, mais devrait être mise en circulation par des versements sans intérêts à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens. Si l’on suppose une croissance annuelle de 1 à 2% de l’économie, ce sont 4 à 8 milliards de francs suisses qui devront être émis annuellement et mis à la disposition de l’État et de la population.
• Remplacement des crédits de la BNS aux banques commerciales par la répartition d’argent sans intérêt : au moment du passage à la «Monnaie pleine», la masse monétaire en circulation sera constituée essentiellement des crédits faits par la BNS aux banques commerciales. Au cours des années suivantes, ces crédits seront remplacés par de l’argent émis sans dette. Si ainsi la masse monétaire durablement nécessaire d’environ 300 milliards de francs est mise en circulation sans dettte sur une durée de 15 ans, cela permettra des versements annuels d’environ 20 milliards de francs à l’État et à la population.
« On fait croire aux électeurs que la réforme «Monnaie pleine» augmentera de milliards de francs les bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). Mais si les banques commerciales doivent détenir auprès de la BNS la contre-valeur des dépôts de leurs clients, ces dépôts ne pourront plus produire d’intérêts. Et la BNS sera probablement vite contrainte de verser aux banques des intérêts sur leurs avoirs. Les gains promis de milliards de francs grâce à l’augmentation du passif au bilan de la BNS fondront alors comme neige au soleil. »
Ces craintes sont fondées sur une compréhension erronée de la «Monnaie pleine».
1. Après le passage à la «Monnaie pleine», les comptes des clients auprès des banques commerciales ne seront plus des dépôts dont la banque peut disposer, mais de l’argent réel et à valeur «pleine», propriété exclusive du titulaire du compte, garantie par la BNS. Cet argent ne pourra pas produire plus d’intérêt qu’un billet de banque. Mais comme les comptes bancaires des particuliers ne rapportent aujourd’hui presque plus rien, le changement ne devrait pas être problématique.
2. Après le passage à la «Monnaie pleine», les banques commerciales n’auront en principe plus d’avoirs auprès de la BNS. Celle-ci n’a donc pas à craindre d’être mise sous pression pour les rémunérer par des intérêts.
3. Les crédits dus aujourd’hui par les banques à leurs clients, qui constituent essentiellement la masse monétaire M1 (c’est-à-dire billets, pièces et dépôts à vue), seront transformés lors du passage à la «Monnaie pleine» en crédits dus par les banques à la BNS. Celle-ci en exigera la rétribution par un intérêt faible dans une première phase, pour éviter des distorsions du marché au moment de la mise en œuvre de la réforme. Même avec un intérêt de seulement 0,25%, la masse monétaire en circulation d’environ 500 milliards de francs produira un revenu supplémentaire de 1,25 milliards pour la BNS.
4. Après la réforme «Monnaie pleine», les gains essentiels de l’émission monétaire proviendront de la répartition sans dette de la monnaie nouvellement émise. Si la masse monétaire est augmentée de 1% – en raison d’une croissance attendue de 1% – , la Banque nationale suisse versera environ 4 milliards de francs à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens. Ceux-ci peuvent utiliser cet argent pour réduire leur dette ou pour des dépenses supplémentaires. Au fil du temps, la mise en circulation d’argent sans dette pourra remplacer la masse monétaire qui était en circulation au moment de la réforme «Monnaie pleine», ce qui mettra de nouveaux milliards à disposition pour les dépenses publiques.
« Un bénéfice de quelque 300 milliards de francs sur l’émission monétaire résultant du passage à la «Monnaie pleine» n’est pas réaliste, car les banques commerciales ne réduiront pas volontairement leurs dettes envers la Banque nationale suisse (BNS). C’est pourtant la condition requise d’une répartition sans dette de la nouvelle monnaie pleine. »
Si les banques ne réduisent pas de leur plein gré leurs emprunts à la BNS, celle-ci pourra en augmenter le taux d’intérêt ou refuser de les renouveler. La BNS peut, en tout cas si elle le désire, prendre les mesures incitatives adéquates pour obtenir une diminution de ses prêts aux banques.
Lorsque la BNS mettra en circulation de la monnaie nouvellement émise par une répartition sans dette à l’État ou aux citoyennes et citoyens, ceux-ci placeront une partie de cet argent auprès des banques commerciales. Cela se produira en particulier quand la nouvelle monnaie sera utilisée pour rembourser des obligations de l’État, car les investisseurs remboursés se tourneront naturellement vers d’autres types d’obligations et achèteront davantage d’obligations émises par les banques. Grâce à ces dépôts supplémentaires, les banques pourront rembourser leurs emprunts auprès de la BNS. Les banques devront alors moins à la BNS et davantage à d’autres créanciers. En fonction des crédits remboursés par les banques, la BNS sera alors capable d’émettre à nouveau de la monnaie sans dette et de provoquer ainsi une nouvelle ronde de remboursements. Un tel désendettement progressif des banques envers la BNS est important afin que celle-ci ne reste pas la créancière principale ni un facteur de risque pour les banques.
« La réforme «Monnaie pleine» part du principe que la dette de l’État baissera, parce que la Banque nationale suisse (BNS) mettra à la disposition de l’État la monnaie nouvellement émise sans dette. Cependant personne ne nous garantit que l’État ne choisira pas plutôt d’augmenter ses dépenses ! »L’utilisation concrète de la nouvelle monnaie sera décidée selon un processus démocratique. Depuis la mise en place du frein à l’endettement en 2003, la Confédération et les cantons ont régulièrement réduit leurs dettes. Il est donc raisonnable de s’attendre à ce que cela continue.  Pourtant les institutions démocratiques pourraient décider d’utiliser les gains de la «Monnaie pleine» autrement, par exemple en faveur de l’AVS, ou pour une baisse d’impôts, ou en finançant des projets écologiques, ou en en versant une partie à la population. Cela profiterait également au bien-être des citoyennes et des citoyens.

D’AUTRES QUESTIONS SUR LA MONNAIE PLEINE

L’initiative sur l’or rend celle sur la Monnaie pleine superflue.
Rien ne serait plus faux :
Le standard-or, même partiel, ne permet pas de mener une politique monétaire efficace. Tout au contraire ! L’or étant limité, la masse monétaire deviendrait au mieux elle-même limitée, non pas en fonction des besoins de l’économie, mais en fonction de la disponibilité, voire du prix de l’or ! Ce n’est pas d’une limitation aléatoire mais d’un contrôle mûrement réfléchi de la masse monétaire dont l’économie a besoin.L’initiative Monnaie pleine propose un remède simple pour rendre à la Banque centrale le contrôle total sur la création monétaire.90 % de l’argent que nous utilisons est de l’argent scriptural crée par les crédits des banques commerciales et il ne devient en rien plus sûr ou stable si une partie des actifs de la BNS est de l’or. Le volume de l’argent scriptural continuera en effet à varier comme auparavant en fonction du bon vouloir des banques, qui créent trop d’argent et donc des bulles spéculatives quand tout va bien et qui, frileuses, privent l’économie réel de moyens financiers en situation de crise, comme actuellement. L’initiative sur l’or n’aura aucune influence sur ces problèmes qui sont la raison principale de nos crises systémiques à répétition.L’histoire a démontré qu’une monnaie liée à l’or n’empêche pas les crises. Ce qui est plus grave, en situation de crise, la limitation de la masse monétaire par l’or aggrave la crise comme c’était le cas entre les deux guerres mondiales.
En résumé, l’initiative sur l’or empêchera la BNS de continuer à vendre son or et l’obligera même à en racheter, mais elle ne donnera en aucun cas à la BNS les moyens de contrôler dorénavant la masse monétaire.Cela dit, l’initiative sur l’or et celle sur la Monnaie Pleine ne s’excluent pas mutuellement. Quelque soit le sort de l’initiative sur l’or, Monnaie pleine mérite pleinement votre soutien, surtout après le 30 novembre !
« Ne serait-il pas préférable à ce passage à la monnaie pleine de réguler plus fortement les banques et d’interdire directement certaines formes de spéculation ? »
Il y a des régulations raisonnables, mais elles ne remplacent pas un système de monnaie pleine. Seule la monnaie pleine conduira à un contrôle exact de la masse monétaire par la Banque nationale, à une sécurisation complète de l’argent des comptes privés, à la suppression d’inégalités et d’impératifs de croissance propres à la création monétaire actuelle, à une mise à disposition complète de tous les gains dus à la création monétaire au profit de la collectivité, etc. .
L’initiative ‘Monnaie pleine’ a pour but de mettre la finance et les marchés financiers à nouveau au service de l’économie réelle et de la société. C’est pourquoi le nouvel art. 99 (1) doit être rédigé en ces termes: « La Confédération garantit l’approvisionnement de l’économie en argent et en services financiers. Pour ce faire, elle peut déroger au principe de la liberté économique. » Ce n’est que sur la base de cette disposition constitutionnelle que le législateur pourra, par exemple, limiter les produits dérivés, interdire le négoce des actions à haute fréquence et établir des règles sociales et écologiques pour les banques. Autrement cela ne pourrait pas se faire en Suisse, parce que tout cela est couvert par le principe constitutionnel de la «liberté économique».
« L’émission monétaire des banques commerciales n’existe pas. Celles-ci enregistrent toujours une dette sur le passif de leur bilan au moment d’émettre des crédits (actif). Ils jouent donc un simple rôle d’intermédiaire dans les opérations de crédit. En fin de compte, celles-ci se déroulent entre débiteurs et investisseurs. »
Cette affirmation présente une erreur de raisonnement. En effet, lorsque les banques émettent un crédit (actif), elles enregistrent aussi une dette sur le passif de leur bilan. La banque n’utilise pas d’anciennes dettes, mais en crée de nouvelles. Ces nouvelles dettes sont la monnaie électronique présente sur les comptes bancaires privés, et cette monnaie est utilisée comme moyen de paiement. Lorsque une banque verse un crédit, elle enregistre le montant à la fois sur le compte crédit du client et sur son compte privé. C’est pourquoi les banques n’ont pas besoin d’épargne pour octroyer des crédits. Elles produisent elles-mêmes l’argent qu’elles prêtent. Comme la comptabilité du bilan n’est pas vraiment connue et comprise par les non-spécialistes, ce type d’émission monétaire par les banques passe inaperçu. En réalité, c’est bien ce qui se passe : les banques émettent la monnaie électronique qui se trouve sur nos comptes. La Banque nationale n’émet pas la monnaie électronique qui est injectée dans le circuit économique. Vous trouverez plus de détails à ce sujet ici …
« Les transactions financières s’effectuent aujourd’hui via le système de paiement en ligne «Swiss Interbank Clearing». 
Via ce système, les banques règlent leurs obligations et créances mutuelles avec des dépôts à vue de la BNS. Cependant, après la réforme de monnaie pleine, il ne devrait plus y avoir de dépôts à vue des banques auprès de la BNS. Comment les opérations financières s’effectueront-elles ? »
Après la réforme, il n’y aura plus que de la monnaie de la Banque nationale. La monnaie électronique sera une monnaie à part entière, comme le sont aujourd’hui les pièces et billets de banque. Les comptes de transactions financières de monnaie pleine ne se trouveront plus dans le bilan des banques. Ils seront gérés par les banques comme le sont aujourd’hui les dépôts de titres. L’argent du compte des clients appartiendra exclusivement au client, comme l’argent en liquide du coffre-fort, et ne sera plus une simple créance auprès de la banque, comme c’est le cas aujourd’hui. Ainsi les opérations financières ne seront plus en rapport avec les obligations et créances existant entre les banques. Le clearing bancaire deviendra donc obsolète. Quand un client effectuera un paiement pour un autre client, la monnaie pleine de son compte sera simplement transférée à celui de l’autre client. La plupart des gens croient que c’est ainsi que s’effectue aujourd’hui un versement bancaire.
« Que pourrait-il se passer à cause de la réforme ? Comment est-ce que les banques et les clients se comporteront, quels types de fraudes ou de situations inattendues pourraient se produire ? »
Il est évidemment très difficile de prédire le comportement des différents acteurs, mais cela n’est pas nécessaire. En effet, si les choses ne fonctionnent pas comme prévu, la BNS dispose de tous les outils nécessaires pour réagir de manière adéquate et efficace dans un système de monnaie plaine. La BNS est soumise à l’intérêt général et est ainsi plus apte à veiller à la stabilité et au bon fonctionnement de la monnaie que les banques qui ne suivent que leur intérêt privé.
« La monnaie pleine a beaucoup d’avantages. Mais au final cette monnaie ne va-t-elle pas tout autant servir à la finance que la monnaie actuelle, qui s’accumule en grandes quantités dans les mains d’un nombre limité d’acteurs et se transforme en pouvoir peu démocratique, sans apporter de contribution positive au bien-être général ? »
La monnaie pleine renforce l’économie réelle, elle ne peut cependant complètement résoudre le problème décrit plus haut :
– La monnaie mise en circulation sans dette arrive en majeure partie dans l’économie réelle via les dépenses publiques et civiles. A l’opposé, l’argent mis aujourd’hui en circulation via les crédits bancaires sert plutôt à la spéculation financière. Ce sont les gens fortunés qui sont solvables, mais l’argent qu’ils empruntent ne va pas à la consommation. Les personnes moins aisées reçoivent moins de crédits, leurs dépenses se dirigent cependant vers l’économie réelle. Pour cette raison, les faibles taux d’emprunts des banques centrales n’apportent généralement pas grand-chose à l’économie réelle mais nourrissent les bulles spéculatives. Les banques centrales le constatent sans cesse amèrement. Ce problème sera résolu par la mise en circulation d’argent sans dette.
– Lorsque la banque centrale octroie des crédits aux banques, elle peut le faire en posant des conditions, en demandant, par exemple, que l’argent emprunté soit investi dans l’économie réelle.
– Lorsque les États pourront rembourser leurs dettes publiques grâce à la réforme, ils économiseront des coûts d’intérêts considérables. Pour la Suisse, cela représente environ 5 milliards de francs. Les intérêts de la dette remboursés aux dépens des contribuables finissent essentiellement dans les mains des plus riches. Cette redistribution continue des richesses prendra fin grâce à la réforme.
Le système de Monnaie pleine contribue ainsi bien plus que notre système bancaire actuel à ce que l’argent s’écoule dans l’économie réelle et non pas dans la spéculation financière. Afin que l’argent se maintienne dans l’économie réelle de façon durable, la monnaie pleine ne suffira pas. Nous avons besoin de lois ultérieures et d’un changement de mentalité dans la société.
«  On exige sans cesse des banques qu’elles augmentent leurs fonds propres afin de stabiliser le système financier. Est-ce nécessaire dans un système de Monnaie pleine ? »
Cela ne sera probablement pas nécessaire. Les parts de fonds propres plus élevées impliquent  que les banques peuvent supporter elles-mêmes plus de pertes. Cela est censé protéger l’État contre ce type de risques. Aujourd’hui, l’État est amené à sauver des banques afin de maintenir les transactions financières.
Avec la monnaie pleine, les transactions financières seront indépendantes des bilans des banques, et l’État ne sera pas forcé de les sauver. Et comme les banques ne pourront pas augmenter elles-mêmes la masse monétaire, le danger de bulles spéculatives diminuera.
Seule la BNS contrôlera la masse monétaire. Il n’est donc pas certain que la part de fonds propres doive augmenter sous un régime de Monnaie pleine. Cela rendrait l’octroi de crédits plus compliqué. Par ailleurs ce problème se règlera de lui-même : si les banques prennent trop de risques et font faillite, elles disparaîtront du marché. Par contre, si les banques agissent prudemment, elles seront durablement stables.
« D’où viendra l’argent des intérêts sur les crédits de banques privées, si les banques ne peuvent plus émettre de la monnaie ? »
Les intérêts devront être gagnés par les emprunteurs. Ils pourront le faire lorsque les banques réinjecteront le capital perçu dans le circuit économique via les charges d’exploitation ou la répartition des bénéfices. De plus la BNS injectera constamment de la monnaie supplémentaire, par exemple pour s’adapter à la croissance économique. Si les acteurs économiques stockent des quantités de monnaie importantes qui manqueront dans le circuit économique, la BNS équilibrera la situation aussi longtemps que le législateur ne réagira pas.
« Ne vaudrait-il pas mieux que l’émission monétaire soit régulée par le marché libre plutôt que par la Banque nationale ? »
Non. Dans une société basée sur la répartition du travail, il est indispensable d’avoir accès à la monnaie. Sans argent, il n’existe aucun accès au marché; et sans accès au marché, il n’y a pas de moyen d’exister, aussi bien du côté du consommateur que du côté du producteur. Aujourd’hui, ce sont les banques qui déterminent qui peut obtenir de l’argent, à quelles conditions, dans quel but et à hauteur de quelle somme ; de plus elles produisent cet argent à volonté et à partir de rien !
Le «marché libre», que l’on évoque volontiers, est donc soumis à l’arbitraire des banques (tout comme y est soumis l’«État souverain»). Ce monopole du pouvoir devrait indigner tout individu se qualifiant de libéral. Afin de le briser, il est nécessaire de séparer l’émission monétaire de l’utilisation de la monnaie. La réforme de Monnaie pleine est donc inéluctable. C’est la seule manière de permettre l’existence d’une vraie démocratie et d’une liberté économique. Les utilisateurs de la monnaie (= tous les individus vivant dans une société régie par la division du travail)  pourront ainsi être libérés de la dictature des producteurs de monnaie.

Questions fréquentes:
Questions et réponses.

La Constitution et l’argent.

Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue ?

Par l’échange de produits et services.

Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?

Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin de rendre
possibles les échanges de différents articles de valeurs différentes.

Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?

Non.  C’est le statut légal donné à
l’argent par le sceau du gouvernement qui fait que cet argent peut être accepté
par tous comme étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de
papier.

Qui doit créer l’argent ?

Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.

Dans notre pays (la Suisse), quel corps gouvernemental représente tout le
peuple?

L’assemblée fédérale.

Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?

Oui. C’est clairement défini:

Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national crée notre
argent?

Non, seulement dans une très faible mesure.

Qui crée l’argent ?

Des compagnies privées, communément appelées banques, créent présentement
pratiquement tout notre argent.

Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir souverain
d’émettre notre argent?

Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers, ils
peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout le système économique,
social et gouvernemental, et en tirer des profits énormes et illicites.

Sous notre système privé actuel de création de l’argent, qu’est-ce que les
banquiers obtiennent pour rien ?

Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les propriétés
que les gens avaient amenées comme garantie, si les prêts ne sont pas
remboursés à une date déterminée.

Est-ce que l’assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé par
la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera exercé sans
conditions par des intérêts privés en vue de profits ?

Non, pas sans violer la Constitution.

Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des
intérêts privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?

Oui, par la loi des Banques, ainsi que d’autres lois subséquentes.

Pourquoi cette violation continue-t-elle ?

Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson, un Lincoln, un
Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire prendre
conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés de l’argent —
les banquiers internationaux — se sont levés en force et ils ont utilisé
la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes, leurs
banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé, et leur pouvoir sur
la prospérité des citoyens pour arrêter toute campagne pour la liberté
économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.

Comment le gouvernement peut-il récupérer son privilège d’émettre l’argent
sans intérêts ?

Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.

Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice

de ce plus important pouvoir constitutionnel.

Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?

Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont des sociétés anonymes pour la plupart.

PreuVe. Rapport de gestion, 
Elles ne sont pas plus fédérales ou cantonales que ne l’est
la «Boulangerie fédérale» ou la «Blanchisserie vaudoise».

Qu’est-ce que la BNS ?

C’est une banque centrale, la banque des banquiers.

L’usure

Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent

est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il

émis avant tout à des fins usuraires ?

Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de

prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise

de l’argent.


Qu’est-ce que l’usure ?

L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 

1. Exiger un taux d’intérêt. 
2. Exiger un intérêt sur tout prêt non productif ou destructeur. 
3. Exiger de l’intérêt sur un prêt d’argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l’emprunteur un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il n’a pas semé de devient propriétaire de tout le réel.


L’usure est-elle immorale?

Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.

Les effets d’un système d’argent malhonnête

Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la politique économique actuelle persiste ?

1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.

2. Des compagnies organisées pour la production, comme les automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de l’argent.

3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates de l’argent.

4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagniesdominées par les banquiers, continuera de tromper la population.

5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de l’économie dans nos écoles.

6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs libertés. 

7: Une dictature suivra automatiquement. La démocrature ou dictatocratie est en route, avec des fraudes démocratiques massives presque partout, même en Suisse.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/11/fraudes-electorales-secret-du-vote-une.html


Les avantages d’un système d’argent honnête


Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête aie été établi? 

Un système d’argent honnête nous aidera à:

1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.

2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.

3. Éliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.

4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements pourront passer des lois indépendantes des financiers internationaux.

5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour toutes de la domination des créateurs de l’argent.

6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque n’existe plus la misère en face de l’abondance.

7. Vivre enfin une vraie démocratie économique.

L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:

Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques

ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de

la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions

notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler

la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux

banques qui créent notre argent à partir de

rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse

ou la vie.

Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.

Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au

prix de votre vie… Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants

de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté

votre léthargie !

Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la

répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.

Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système

d’argent honnête… Les changeurs d’argent doivent être chassés du

temple. Si nous de cette génération, paralysés par

la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,

ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,

que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!

Paroles de Thomas Edison

«Il est absurde de dire que notre pays peut

émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30

millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses

de payer, mais l’un engraisse les usuriers,

et l’autre aiderait le peuple.»

Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un

système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il

peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que

les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent

au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de

créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui

était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3

mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est

aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il

disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,

alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique

en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:

«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement

de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois

cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics

essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations…

«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle

Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très

bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,

je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination

pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise

directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.

«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets

des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient

la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme

certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose

que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,

c’est-à-dire, ils seront de l’argent.

«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle

Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices

de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis

recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra

y mettre durant des siècles… le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee…

sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.

— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?

demanda-t-on à Edison.

«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit

autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez

les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie

nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt

aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.

«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous

voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés

d’augmenter la dette nationale.

«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,

et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son

propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions

$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui

n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de

matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple

qui a fourni les matériaux et le travail.

«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes

émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus

gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus

de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.

«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un

dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait

que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est

bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation

permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant

de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent

mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué

à la construction du barrage de quelque manière utile…

«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions

$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont

des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre

aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas

bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est

une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la

richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts

ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»

Annexe E

L’argent est créé par les banques

Témoignage de Graham Towers

Un des témoignages les plus clairs sur les

pratiques bancaires fut donné par Graham F.

Towers, Gouverneur de la Banque centrale du

Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire

canadien des Banques et du Commerce

au printemps 1939. Le rapport de ce comité

compte 850 pages. (Standing Committee

on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings

and Evidence Respecting the Bank of

Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer

to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La

grande partie du témoignage de Towers résulte

des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,

qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.

Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons

de l’anglais):

Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même

ce moyen d’échange?

Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est

là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.

(p. 287)

Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une

plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une

carte. C’est tout. (p. 76 et 238)

Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt

(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,

de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)

Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une

banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à

son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)

Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système

actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)

C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent

l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,

455, 590)

Graham Towers

298 Annexe E

Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures

pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,

ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?

Towers: Oui.

Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de

nouvelle monnaie?

Towers: C’est exact.

Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province

va à la banque?

Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.

Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?

Mr. Towers: Oui.

Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que

citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une

augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans

le total des dépôts de cette banque ?

Mr. Towers: Oui. (p. 238)

Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales

d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue

aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange

avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le

privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un

substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?

Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans

ce sens.

Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais

plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la

monnaie?

Towers: Oui.

Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à

la monnaie?

Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette

fonction de la banque. (p. 285)

Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise

par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,

et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du

Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?

299 Annexe E

Mr. Towers: Oui.

Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du

gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement

aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour

cent?

Towers: Oui. (p. 286)

Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent

devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite

emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et

payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?

Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération

du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir

du parlement. (p. 394)

Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la

nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers

nécessaires, quels qu’ils soient?

Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des

matériaux.

Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il

n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à

fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les

hommes et les matériaux pour la défense du royaume?

Towers: C’est exact. (p. 649)

Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible

et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?

Towers: Certainement. (p. 771)

Source : Louis Even, Sous le signe de l’abondance.

Le financement se fera donc aussi par de la création monétaire fondée sur les statistiques raisonnées des productions abondantes de plus en plus robotisées, par exemple on pourra payer tous ceux qui restent à la maison pour éduquer les enfants, on pourrait avoir par exemple deux fois le PIB sans problèmes car l’automation fait que les produits seront livrés sans inflation ( P= M/Q ) Prix constants car la Monnaie et la Quantité de biens peuvent augmenter sans problèmes vu les technologies actuelles. Le problème actuel est justement que les usines et les producteurs peuvent surproduire de tout, la seule chose qui manque, ce sont les revenus dont le symbole est l’argent et la chose la plus facile à produire, c’est justement l’argent, les symboles. On peut surproduire pour la guerre et pas pour la paix ? C’est complétement stupide ! Quelle est la différence ? Les choses sont là, les techniques sont là, les travailleurs sont là, est-ce qu’il manque quelque chose ? En tout cas pas la stupidité et les manipulations ! Ouvrez vos yeux et vos coeurs, il y a de plus en plus d’innocents qui meurent !

 Le nouvel argent ne vient donc pas de taxes ou de salaires, mais de la création de l’argent réellement donnée aux banquiers par milliards, voire plus depuis des siècles …
Ces assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis … La nouvelle société suisse pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus du progrès technique, des ressources naturelles, de l’automatisation de plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres, c’est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes de la servitude.
L’ automatisation profitera à tous. Partageons la productivité massive, un dividende pour tous les peuples suisses, habitants de tous les États de la Confédération suisse, voici enfin une véritable démocratie économique, grâce aux robots, aux ordinateurs et aux machines.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d’un roi est de contrôler la création monétaire.

Ils trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou des banquiers cupides ( 1500 milliards “donnés” aux banquiers de l’UE par Merkozy…, nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix. Donnons un revenu à tous dès la conception et jusqu’à la mort naturelle, les robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants, écrire, faire de la recherche, de l’art, s’occupez de nos parents, des handicapés, des faibles etc… Laissons aux robots le reste, il est stupide d’avoir des milliards sans limites pour faire des guerres atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.
 Pour convaincre mon entourage, j’ai besoin de plus d’arguments pour dissiper leurs doutes:
1- Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
2- L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
3- Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?
4- Pourquoi certains “socialistes” sont contre ?
5- Inconditionnel ?

1. Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?

Seuls les habitants de la Suisse depuis plusieurs années sont concernés. Par contre, le concept est exportable, ce qui permet de stabiliser les populations, voir en Namibie, Brésil, Madagascar, Togo, etc…

2.  L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?

Matthieu, VI, 26

de Bible

1 citation Flux RSS de  Matthieu, VI, 26


Les hommes veulent des contacts, ils sortiront librement pour des tâches nobles.
Voir ligne directe de ce jour à la RTS, le rentier AI qui affirme qu’il veut travailler…

3. Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?

Alaska, Brésil, Namibie, Libye que des succès… En Lybie, ils ont fait la guerre pour stopper le succès…



François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu’Obama, il distribue 

desiebenthal.blogspot.com/…/khadhafi-fait-mieux-quobama…Partager

19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n’y a qu’« une seule caisse en Libye », celle qui …. Il criera, au contraire, à l’injustice si on lui refuse son dividende.



Les miracles du revenu minimum garanti

Dans le cadre d’un projet pilote, les habitants d’un village déshérité ont reçu chaque mois l’équivalent de 10 euros. Deux ans plus tard, le bilan est vraiment positif, se félicite Herbert Jauch, le responsable du programme.


On débat dans de nombreux pays de l’instauration d’un revenu minimum garanti (RMG) qui ne soit assorti d’aucune condition contraignante. Pourquoi la Namibie a-t-elle pris les devants avec ce projet pilote ?

HERBERT JAUCH 



La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote. 

Pourquoi avoir choisi le petit village d’Otjivero ?
Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté. 

Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien. 

Qu’en ont-ils fait ?
Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives. 

Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.
Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants. 

Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé. 

Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?
Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts. 

La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?
La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale. 

Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.
Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup. 

Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?
Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves. 

L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?
La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde. 

Comment réagissez-vous à cela ?
Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.


Plusieurs modèles:

Canada: Retour dans le passé de la « ville sans pauvreté »Actualités6 décembre 2012 Stanislas Jourdan

dauphin-manitoba

De 1974 à 1979, une expérimentation sociale connue sour le nom de « Programme MINCOME » visait à mettre en place un système de revenu de base garanti dans le petite ville de Dauphin, au Canada. Evelyn Forget fait partie des rares chercheuses ayant investigué sur ce sujet. Nous l’avons interrogé pour en savoir plus sur le contexte et les résultats de ses travaux de recherche.

Bonjour Evelyn, pouvez-vous nous dire pourquoi vous vous intéressez au revenu de base ?

Je suis professeur d’économie à la faculté de médecine de l’Université du Manitoba et mon intérêt de base concerne les coûts des soins de santé. Il n’y a pas besoin de travailler très longtemps dans la Santé pour réaliser que la plupart des cas que vous traitez sont les séquelles de la pauvreté. Les gens sont malades parce qu’ils sont pauvres.
Je connaissais l’expérience Mincome qui avait eu lieu dans les années 1970, mais je ne savais pas ce qui avait émergé des résultats. Je me demandais s’il y avait moyen de « revenir en arrière » et de trouver des participants afin de voir quel effet avait eu le revenu garanti sur leur vie et celle de leurs enfants.

Pouvez-vous nous rappeler le contexte de cette expérimentation ? Ainsi que ses principales caractéristiques ?

Evelyn Forget, 2012
L’expérience a été introduite en 1974 et a pris fin en 1979. Elle a été réalisée dans deux sites au Manitoba : la ville de Winnipeg (450.000 habitants à l’époque), et la petite ville de Dauphin (environ 10.000 personnes).
La particularité à Dauphin était que toutes les familles qui vivaient dans la ville (pas seulement un échantillon) ont participé à l’expérience et ont reçu le revenu garanti si leur revenu était trop bas. Tout le monde n’a pas reçu de l’argent, mais on avait promis à tous que si leurs revenus étaient assez bas, ils obtiendraient ce soutien financier. Le gens devaient simplement se présenter au bureau, remplir les formulaires et fournir leurs fiches de paie. Et bien sûr, on vérifiait leur identité.
Le but de l’expérimentation sociale était de savoir si les gens cesseraient de travailler ou travailleraient moins d’heures si on leur garantissait un revenu. Beaucoup de gens pensaient que les heures travaillées diminueraient de manière significative.
Pour ma part, j’étais curieuse de savoir s’il y avait d’autres effets – et notamment si les gens étaient en meilleure santé et s’ils restaient plus longtemps à l’école.

Justement, vous avez produit la recherche sociologique la plus importante sur cette expérimentation. Quels en furent les résultats les plus frappants ?

Mes propres recherches ne concernaient pas l’étude de l’évolution de l’effort de travail. D’autres économistes ont investigué ça dans les années 1980 et ils ont découvert que seulement deux groupes d’individus ont travaillé moins d’heures : les femmes mariées et les adolescents.
Les premières utilisaient effectivement le revenu garanti pour « acheter » elles-mêmes des congés de maternité plus longs. Quand elles quittaient le marché du travail pour donner naissance, elles restaient plus longtemps à la maison. Deuxièmement, les adolescents, et les garçons en particulier, ont réduit leurs heures de travail, car ils ont pris leur premier emploi à temps plein à un âge plus avancé.
C’était le point de départ de ma propre recherche. Je me suis demandé : s’ils ne travaillaient pas, cela signifiait probablement qu’ils restaient plus longtemps à l’école. Et c’est ensuite ce que j’ai démontré : le taux de réussite à l’école secondaire (Grade 12 = Terminale) a augmenté au cours de l’expérience.
Mes résultats les plus significatifs portent sur les coûts des soins de santé. J’ai utilisé les données des assurances-maladie pour démontrer que les taux d’hospitalisation ont diminué de 8,5% chez les sujets de l’expérience par rapport aux sujets dits « témoins ». J’ai expliqué cela par la réduction des « accidents et blessures » et la réduction des hospitalisations pour problèmes de santé mentale.

Avez-vous remarqué un effet négatif sur les prix, notamment de l’immobilier ?

Non, car ces statistiques n’étaient pas spécifiquement suivies. Et puis, il faut se souvenir que nous étions dans une période d’inflation massive à travers le pays, du coup il serait difficile d’attribuer les augmentations de prix au programme MINCOME.

Concernant la faible baisse du nombre d’heures travaillées, comment analysez-vous ces résultats ? Et sont-ils similaires aux autres expérimentations nord-américaines ?

En effet, peu de gens à Dauphin ont cessé de travailler, et même parmi ceux qui avaient un emploi à temps plein, très peu ont réduit leur temps de travail. En fait, un revenu garanti bien conçu (et celui-ci a été conçu comme un crédit d’impôt remboursable) incite les gens à travailler car il complète les revenus des travailleurs pauvres et est beaucoup plus efficace que tous autres types d’aide sociale.
Les expériences américaines ont révélé les mêmes résultats.

Certains nuancent ces résultats en expliquant que les gens anticipaient le fait que cette expérience aurait une fin ? Qu’en pensez-vous ?

Le régime de prévoyance qui existait à l’époque créait de fortes désincitations au travail. À l’époque, tout dollar gagné se traduisait par une baisse égale de leurs prestations. À l’inverse, le programme MINCOME créait une incitation à travailler, car seulement 50 cents pouvaient être pris. Sans avoir la certitude que le programme se poursuivrait, la plupart des gens croyait à l’époque que ce projet pilote serait généralisé à la fin de la décennie.
Mais plus généralement je ne trouve pas que les arguments du « programme temporaire » soient très convaincants. Ils sont même parfois contradictoire : si les gens étaient vraiment irresponsables, se projetteraient-ils quatre ans dans l’avenir pour décider comment se comporter aujourd’hui ?

Comment cela se peut-il que les effets de cette expérience n’aient pas été étudiés pendant si longtemps ? 

L’expérience avait été initiée par les gouvernements de centre gauche au début des années 1970. Puis ces gouvernements ont été remplacés tant au niveau provincial que fédéral, par le centre droit, notamment en raison des événements économiques des années 1970 – l’inflation, le chômage, l’augmentation du prix du pétrole, les taux d’intérêt élevés. Du coup, les gouvernements se sont désintéressés de la lutte contre la pauvreté et se sont préoccupés davantage d’autres enjeux comme la stabilisation du niveau des prix.
Quant à moi, j’ai eu connaissance de MINCOME car j’étais étudiante de premier cycle dans les années 1970, et mes profs d’économie nous disaient que cette expérience allait révolutionner la façon dont le Canada appréhendait les programmes sociaux. Selon eux, cela deviendrait le fondement de la justice sociale…

Est-ce que les habitants de Dauphin se souviennent de cette expérimentation ? Et qu’en pensent-ils ? Quid des chercheurs qui avaient travaillé sur le projet à l’époque ?

Oui, nous avons discuté avec ces deux groupes. De nombreux participants se souviennent et sont reconnaissants pour les opportunités que le MINCOME leur a offertes à eux et à leurs enfants. Tous nous ont mentionné le bienfait du programme pour l’Éducation, soit parce qu’ils avaient réussi à obtenir une formation professionnelle, soit parce que leurs enfants avaient pu étudié plus longtemps à l’école. La plupart pensent que cela aurait dû perdurer.
Les chercheurs – en particulier les enquêteurs qui étaient tous des jeunes diplômés – ont été touchés par leur expérience. Peu avaient la moindre idée de la profondeur de la pauvreté qui existait, ou même, de ce qu’était la vie rurale au Manitoba à l’époque. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus universitaires ou sont des réformistes du système social.

Y-a-t-il d’autres expérimentations actuellement en cours de préparation au Canada ? Et s’il fallait en faire une autre, comment vous y prendriez-vous ?

Il n’y a aucune expérience à ma connaissance. Certains voudraient faire certaines choses différemment, mais je pense que cette expérience était vraiment très bonne. Après, obtenir les statistiques de santé fut beaucoup plus facile pour moi que les chercheurs de l’époque, parce que différentes sources de données sont devenues disponibles.

Est-ce que l’expérience a contribué à la diffusion du revenu de base au Canada ?

Question intéressante… Mais hélas non, beaucoup de gens ne sont pas encore à l’aise avec le concept de revenu de base, malgré l’évidence des résultats. Je parle à beaucoup de gens qui soutiennent le concept, mais beaucoup pensent que c’est trop cher et que les gens devraient simplement travailler pour vivre. Comme dans les années 1970, beaucoup de gens pensent que nous ne pouvons pas offrir une justice sociale.
Mais on reparle quand même du revenu garanti. La presse aussi en fait régulièrement mention. Au Canada, l’un des plus importants partisans est le sénateur conservateur Hugh Segal. Je ne suis pas sûr qu’il ait l’oreille de son groupe parlementaire, mais il tire la régulièrement la sonnette d’alarme parmi les hommes d’affaires et les politiciens.
Au Canada, les personnes âgées à faible revenu reçoivent un supplément, qui est une sorte de revenu garanti pour les personnes âgées. De même, les personnes ayant des enfants à charge reçoivent une prestation sociale à ce titre. Aucune de ces aides n’est aussi importantes que ce qu’elle devrait être, mais elles existent. En fait, un bon nombre des meilleures réformes de la protection sociale ressemble beaucoup à un revenu de base, bien qu’elles ne concernent qu’une partie de la population.
Je pense que la prochaine étape est bien évidemment d’envisager un revenu garanti pour le reste de la population. Cette perspective est-elle d’actualité  ?
Cette question n’est malheureusement pas à l’ordre du jour, du moins pas sous le nom de « revenu annuel garanti ». Je pense que les gens sont plus à l’aise avec des dispositifs comme le « crédit d’impôt familial remboursable », ce qui revient à la même chose. Nous évoluons progressivement vers le RAG (Revenu Annuel Garanti) au fil du temps, mais les événements économiques actuels interviennent de toute façon.
L’une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés au Canada est notre système fédéral : seul celui-ci pourrait soutenir un tel système, mais les politiques sociales relèvent de la responsabilité des provinces. Il sera difficile de convaincre toutes les provinces d’accepter un tel régime social, ou alors il faudrait un leadership fort au niveau national. Or, je ne vois pas le gouvernement actuel faire une telle chose…
Le chemin est encore long, mais nous avons d’ardents défenseurs de cette idée dans l’échiquier politique. Tant que nous continueront de faire vivre cette idée, elle sera prise en compte !
Photo de couverture: La Gare de Dauphin, Manitoba PaternitéPas d'utilisation commercialePas de modification railsr4me – Traduit et adapté de l’anglais par Raphael Willems & Stanislas Jourdan

Le courage de taxer les robots

Les robots libérateurs !

Le crédit social peut nous sauver des guerres et nous procurer une vraie démocratie économique.

Il s’applique en s’adaptant aux conditions locales. La Suisse est l’un des pays qui l’applique le plus du fait de sa structure fédéraliste.

On peut rechercher l’idéal en une fois, mais il est plus efficace de l’appliquer par petites touches, et, au fur et à mesure des avantages prouvés, il deviendra indispensable.

Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d’en distribuer les revenus, afin de libérer chacun qui pourra alors choisir ses activités plus librement.

wir. reka, franc suisse, coupons locaux, amap,…


Ou même la création de monnaie. 


Maurice Allais est mort récemment, voici ci-dessous un résumé du travail sur lequel nous étions en train de travailler ensemble et qui l’enthousiasmait. Il était prêt à venir en Suisse pour défendre ses idées et notamment un projet d’ initiative parlementaire ou populaire à la suisse:

La justice commence par une bonne monnaie.


Battre monnaie seulement pour le peuple:

Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent. 

Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.


Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:


Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.

Pour une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.

État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :

1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).

2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.

4. La crise de l’UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?

5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.

6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.

Ainsi :

 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel

Article 128a :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
       

Dispositions transitoires :

La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés : Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.


2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.


3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.

Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.

Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.

Interdire toute dévaluation compétitive.

Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.

Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :

 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               

Maurice Allais, prix Nobel d’économie.


Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette Initiative.



Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux “jouets” utilisés par certaines forces obscures. 

Merci.

  1. François de Siebenthal: Paris. Journée “création monétaire”

    desiebenthal.blogspot.com/…/paris-journee-creation-monetaire.html

    23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique  François de Siebenthal:Création monétaire du néant à intérêts .  concis ou non, courtois et pertinents, même très critiques sont appréciés.

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  2. François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire 

    25 oct. 2011 – Même la “vraie” Opus Dei, prélature “catholique”, l’a oubliée, quel …. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.

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  3. François de SiebenthalCréation monétaire du néant à intérêts 

    desiebenthal.blogspot.com/…/creation-monetaire-du-neant-interets.ht…

    21 déc. 2010 – L’ÉTAT n’a PAS à payer d’intérêt sur l’argent qu’il est censé émettre LUI MÊME. Si vous aviez la créationmonétaire, auriez vous des dettes ?

    Vous Vous avez partagé ce résultat.
  4. François de Siebenthal: Inflation ? Comment la diminuer ? En tout 

    7 déc. 2011 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est  de sa propre monnaie, qu’il peut émettre lui-même, sans intérêt?

  5. François de Siebenthal – Blogger-Index

    23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est …. Précédents en 2009Cette saisie de faux titres américains, même si elle 

    Vous Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012
  6. François de Siebenthal – Blogger-Index

    23 déc. 2011 – Dans les grandes communes, il y a même des machines à lecture ….. La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est 

    Vous Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 23 févr. 2012
  7. la résistance aux corruptions – Compendium – Vix pervenit, les 

    Texte à méditer : La monnaie ex nihilo …est identique … à la monnaie des faux monnayeurs.  + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal …. Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules.  Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps 

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  8. François de Siebenthal RSS

    Il vient de la production des robots et de la création . ….. Et dans le même rayon, on relève la présence du collège de la Sallaz et de la petite école de 

    Vous Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012
  9. Crédit social – Wikipédia

     pas sur la monnaie réelle, mais la monnaie-dette (création de la monnaie avec  donnée est moins important que les prix générés dans cette même période, 

  10. Re: Taux d’intérêt et création monétaire – Les grands débats thomistes

    Auteur: François de Siebenthal (—.adslplus.ch Il faut aussi savoir que la création monétaire (masse monétaire plus grande que les stocks d’or) …. à l’époque, il parle de prêter deux fois la même chose, or on prête plus de 100 fois la même

Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe, sous le contrôle de sociétés secrètes décadentes qui détruisent les valeurs, les nations et les familles. Ils poussent aux guerres meurtrières.

Le chef-d’oeuvre de Louis Even
Tous ceux qui apprécient les écrits de Louis Even sur le Crédit Social se feront un devoir de se procurer ce livre, un chef-d’oeuvre de logique et de clarté. Pour les nouveaux lecteurs de Vers Demain, nous recommandons fortement la lecture de ce livre, qui donne d’une manière simple mais éclatante les meilleures explications possibles sur la nouvelle conception de l’économie qu’est le Crédit Social. La dernière mise à jour de l’édition imprimée date de juin 2008, qui contient une quinzaine de chapitres de plus que l’édition précédente de 1988.
312 pages, 14,5 cm x 21 cm, 15$ par la poste, de notre bureau de Rougemont

Du régime de dettes à la prospérité 
par J. Crate Larkin
C’est ce livre qui a fait découvrir à Louis Even le Crédit Social, et qui lui fit s’écrier: «Voilà une lumière sur mon chemin!» Ce livre a changé la vie de Louis Even; il pourrait changer la vôtre aussi! Ce livre de 112 pages met en valeur les buts et les fins de l’économie, de l’industrie et de la technologie. D’une actualité cuisante, c’est un oeuvre mémorable qu’il vous faut lire absolument.  Prix au comptoir (à nos bureaux de Rougemont): 5 dollars. Par la poste: 7 dollars pour le Canada, 10 $ pour les autres pays.
Pour télécharger la version PDF de ce livre, cliquez ici(ou sur la couverture du livre) (822 Ko)

Deux autres brochures de Louis Even sur le Crédit Social

Qu'est-ce que le vrai Crédit SocialLa première brochure, Qu’est-ce que le vrai Crédit Social, explique que le Crédit Social n’est pas un parti politique, mais une série de principes exprimés pour la première fois par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas en 1918, et que l’application de ces principes feraient l’organisme social et économique atteindre sa fin, qui est la satisfaction des besoins humains. Ces principes peuvent être appliqués par n’importe quel parti au pouvoir, et il n’y a aucun besoin d’un «parti du Crédit Social» pour les appliquer. C’est la brochure que nous recommandons à tous ceux qui étudient le Crédit Social pour la première fois, car elle contient un très bon résumé des principes créditistes (Le syllabaire du Crédit Social), et répond à la plupart des objections des adversaires.
Une finance saine et efficaceLa deuxième brochure, Une finance saine et efficace, est destinée à ceux qui possèdent déjà quelques notions du Crédit Social, mais veulent en savoir plus sur ses aspects techniques et la possibilité de son application dans le concret. Elle explique les trois propositions de base de Douglas pour un système financier sain, et comment ces propositions peuvent être appliquées: comment obtenir un équilibre constant entre les prix et le pouvoir d’achat, comment financer la production privée et publique, financer la distribution par un dividende social à tous, et finalement, ce qu’il adviendrait des taxes dans un régime de Crédit Social.
Deux brochures de 32 pages, 21 x 27 cm
3,00 $ chacune par la poste

Offre spéciale pour organiser des cercles d’étude
Pour connaître et comprendre la cause de la crise financière, il vous faut lire ces ouvrages très instructifs qui vous sont proposés à un prix spécial pour un temps limité, afin de former des cercles d’études dans vos paroisses, dans vos milieux:

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