Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, moneta intera…
Toutes les monnaies diluées par la création monétaire ex nihilo, du néant, des abus qui détruisent les économies. On tue les poules aux oeufs d’or, sic.
OBJECTIFS
1. La Banque Nationale suisse 3.0 créera désormais seule de la monnaie scripturale en vrais francs suisses notamment électronique, à côté des autres monnaies qui seront respectées mieux que maintenant, francs wir, www.wir.ch , reka www.reka.ch ou autres http://www.sel-suisse.ch/.
2. Les banques commerciales ne pourront plus elles-mêmes créer de la monnaie scripturale du néant comme les abus honteux actuels, par milliers de milliards, sic, pour leurs poches et bonus honteux, mais prêter seulement de la monnaie qui existe déjà ou sera produite équitablement selon les possibilités physiques.
3. La Banque Nationale 3.0 mettra en circulation cette nouvelle monnaie pleine moyennant un don (sic, sans dette et donc sans intérêts, sic) au gouvernement fédéral, aux Cantons ou surtout aux citoyennes et citoyens.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/01/la-creation-monetaire-par-les-banques.html
La Suisse continuera de respecter les autres monnaies alternatives, notamment le franc privé wir, www.wir.ch ou les systèmes à points, reka, sels, miles, etc: http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html
Un banquier suisse explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire actuelle pratiquée presque partout dans le monde:
youtube.com/results?search_query=françois+de+siebenthal
Nous voulons un système qui corresponde simplement à ce que la population croit qu’il est déjà actuellement… avant que ce système n’explose en laissant des millions de victimes sur le carreau… et des guerres terribles ou des révolutions sanglantes… et des migrations honteuses et mortifères… et des malades somatiques ou psychiques, des alcooliques, des drogués, des stressés, des abusés, esclaves modernes de mensonges honteux et de manipulations mentales qui profitent des silences complices de nos “élites” corrompues…
Ce banquier suisse explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire… Voir ci-dessous, sur youtube…
Entre 1946 et 1990, les intérêts nets ont augmentés dans une proportion de 1 à 259,5: Un vol “légal” colossal, le taux de croissance de l’intérêt correspond au taux de croissance du PNB réel porté à la puissance 5
Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d’intérêts sont passés de 3,6 à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s’est accru dans une proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un rapport de 1 à 25,7, si bien que l’indice de déflation du PNB a grimpé dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5.
LA BNS 3.0 peut combler la différence par l’émission d’un dividende périodique à tous les citoyens.
VOIR ART.99a du projet monnaie-pleine…
3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps.
De l’argent est avancé au producteur (industrie) par LA BNS 3.0 OU L’ OFFICE NATIONAL DU CRÉDIT OU LES BANQUES CANTONALES, pour la production de nouveaux biens, ce qui amène (flèche de gauche) un flux de produits étiquetés avec des prix et (flèche de droite), des salaires distribués aux employés.
La rencontre des consommateurs et des produits se fait chez le marchand, et lorsqu’un produit est acheté (consommé), l’argent qui avait été avancé au début de la production de ce produit retourne à sa source,
LA BNS 3.0, ayant ainsi accompli sa fonction et terminé sa course dans le circuit financier, puisque le produit a atteint le consommateur.
En tout temps, il y a une égalité entre les moyens d’achat entre les mains de la population, et les prix à payer pour les biens consommables mis en vente sur le marché.
Expérience faites, quelques arguments courts et percutants:
Moins d’inégalités avec monnaie-pleine !
Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Austérité ? Stop !
Profits distribués / Pertes privées !
Perd, passe et banques-casinos, STOP
Recadrer les banques.
Recadrer la monnaie électronique
Mieux cadrer les banques.
Pour un argent serviteur.
Pour une monnaie servante
Pour une monnaie pleine
Souveraineté monétaire
Argent double ou plein ?
Francs suisses aux Suisses
Monnaie du 21ème siècle
déspéculer l’épargne !
notre argent, notre choix !
resécuriser le Franc suisse !
L’HISTOIRE DE LA MONNAIE EN SUISSE
« En 1891, le peuple suisse interdit aux banques l’émission de billets de banques. Que disait, à l’époque, le texte de la votation ? »Voici les données de la votation de 1891 :
www.admin.ch/ch/d/pore/va/18911018/det37.html
Et voici le document contenant l’adaptation de la Constitution :
QUESTIONS ET MALENTENDUS
QUESTIONS FONDAMENTALES AU SUJET DE L’INITIATIVE « MONNAIE PLEINE »
Elle veut introduire ce que beaucoup croient être réalisé, à savoir :
• Seule la Banque nationale créera désormais de l’argent électronique.
• Les banques ne pourront plus créer leur propre argent, mais seulement prêter l’argent qui aura été mis à leur disposition.
• La finance sera mise au service de l’économie réelle et de la société.
• Le système monétaire redeviendra compréhensible pour les citoyennes et les citoyens.
• L’argent des comptes privés sera entièrement sécurisé, même en cas de faillite bancaire.
• La création monétaire par les banques, actuellement incontrôlée, sera limitée, et ainsi de futures bulles financières seront évitées.
• Le système bancaire sera considérablement démêlé, de sorte qu’il sera plus difficile de mettre l’Etat sous pression par des faillites bancaires.
• Tous les gains issus de la création monétaire seront exclusivement mis à la disposition de la collectivité.
• La répartition inégale entre riches et pauvres due précisément à la mise en circulation d’argent par des crédits à intérêt n’existera plus.
• Une concurrence loyale entre banques et entreprises de même qu’entre petites et grandes banques sera réalisée.
• L’impératif de croissance subi par l’économie sera réduit.
• Les banques d’investissement devront renoncer aux affaires lucratives de la spéculation boursière, affaires réalisées avec de l’argent créé par elles-mêmes. Les opérations pour compte propre en francs suisses seront fortement limitées, mais pourront être poursuivies dans d’autres devises.
• Si les dettes de l’Etat sont remboursées, à la suite de la réforme de monnaie pleine, les banques devront renoncer au business lucratif du financement de l’Etat avec de l’argent créé par elles-mêmes.
• Les détenteurs de titres de l’Etat devront chercher d’autres possibilités de placement, peut-être plus risquées.
• Comme il y aura moins de fluctuations sur les marchés financiers, les spéculateurs auront moins d’opportunités de gains à très court terme.
• Les affaires bancaires deviendront, dans l’ensemble, plus ennuyeuses et n’attireront plus les yuppies et les chasseurs de bonus.
QUESTIONS PAR RAPPORT À LA CAMPAGNE
Nous voyons les choses autrement.
Premièrement, la monnaie pleine ne représente pas un grand changement de système. Nous introduisons seulement ce que la plupart des gens croient déjà réalisé, à savoir que seule la Banque nationale crée la monnaie. Dans ce sens, l’initiative ‘Monnaie pleine’ ne se heurte pas à la résistance d’attitudes actuelles et a de bonnes chances de trouver une majorité lors du scrutin. Ce n’était pas le cas de l’initiative 1:12.
Deuxièmement, il n’est pas nécessaire que d’autres pays nous suivent au même moment. Dans les opérations financières internationales, il est indifférent que l’argent d’un compte en banque ait été créé par une banque commerciale ou par la Banque centrale.
Troisièmement, le thème de la monnaie pleine n’apparaîtra vraisemblablement à l’ordre du jour que s’il y a une votation fédérale à ce sujet ; l’attente ne sert à rien.
Complètement faux ! Les banques ne seront pas nationalisées; c’est la création de monnaie scripturale qui l’est. Les banques continueront de travailler comme avant, mais elles ne pourront plus émettre de monnaie scripturale.
« La Banque centrale ne pourra pas vérifier la solvabilité de tous les débiteurs. »
Elle n’aura pas besoin de le faire, puisque ce sont les banques qui octroieront les crédits aux particuliers. La Banque centrale n’émettra pas de crédits individuels et ne sera donc pas obligée d’effectuer de vérification de solvabilité.
« La centralisation de l’octroi de crédits mènera à une économie planifiée. »
C’est absolument faux ! Premièrement l’octroi de crédits ne sera pas centralisé. Deuxièmement la Monnaie pleine sera à l’exact opposé d’une économie planifiée, puisque le subventionnement des banques privées par l’Etat sera levé. Comme nous avons cédé l’émission de monnaie scripturale aux banques, celles-ci se trouvent en position de force par rapport aux autres entreprises. Le marché libre suppose cependant que toutes les entreprises soient sur un pied d’égalité. L’initiative Monnaie pleine désire que les banques deviennent plus indépendantes par rapport à la Banque centrale et qu’elles se financent auprès des investisseurs et des épargnants. Par le biais d’une bonne réglementation cadre, il faudra faire en sorte que l’intervention étatique dans l’activité économique concrète soit la plus faible possible. La BNS devra faire en sorte d’éviter qu’il y ait une pénurie ou au contraire une surabondance de monnaie sur le marché. Cela n’a rien à voir avec une centralisation étatique mais, au contraire, avec la mise en place d’une infrastructure nécessaire. L’entretien du réseau routier par l’Etat permet à chacun de se déplacer librement. Il en sera de même de la Monnaie pleine : elle garantira un ordre monétaire compréhensible et libre de toute crise, dans lequel l’économie et la société pourront se développer librement.
« Cela mènera à une situation de libre-service pour le gouvernement et donc à de l’inflation. »
Cela est exclu. La BNS déterminera la masse monétaire dans le cadre de sa politique monétaire et non sur la base des besoins du gouvernement. La BNS sera complètement indépendante du gouvernement – tout comme un tribunal – et obéira à des prescriptions légales claires. La politique monétaire de la BNS devra servir l’intérêt général du pays, elle contrôlera la masse monétaire, garantira la stabilité des prix et empêchera la pénurie ou la surabondance monétaire. L’octroi de crédits à l’Etat par la Banque nationale sera interdit par la loi.
Depuis plus de 100 ans, la Banque nationale travaille de manière fiable et sérieuse. Il est absurde de présumer qu’elle se mettrait soudainement à enfreindre la loi de façon systématique.
De fait, la réforme de Monnaie pleine restreindra fortement le financement de l’Etat par la création monétaire. Aujourd’hui, l’Etat obtient des crédits de façon quasiment illimitée grâce à la monnaie qui est créée exprès par les banques. Il n’en sera plus ainsi à l’avenir. Les banques ne prêteront que l’argent qui aura été mis à leur disposition sous forme de dépôts.
« En bradant ainsi la monnaie, on ébranlera le principe de méritocratie. »Cela est complètement faux, puisque c’est uniquement par la Monnaie pleine que l’on cessera de céder les profits de la création monétaire aux banques. La réforme de Monnaie pleine prévoit que la monnaie créée sera mise en circulation par les dépenses publiques, autrement dit par des contreparties immédiates. L’État utilisera l’argent qu’il aura lui-même créé. Cet argent ne sera pas offert en cadeau mais utilisé de manière intelligente et économique. L’État, c’est la Confédération, les cantons, les communes et nous, les citoyennes et citoyens.
« Si l’octroi des crédits par les banques est limité aux dépôts, un resserrement du crédit se produira. »Non, cela ne se produira pas. Après la réforme, les banques auront plusieurs moyens de financer leurs crédits :
– Par les amortissements de tous les crédits existants.
– En prospectant de nouveaux capitaux, ou en vendant des emprunts bancaires.
– Dans la mesure où la Confédération et les cantons rembourseront leurs emprunts grâce aux gains réalisés par la réforme, les investisseurs actuels proposeront leur argent aux banques.
– En ce qui concerne les pénuries de liquidités à court terme, il existe un marché interbancaire et un marché monétaire. Si véritablement une pénurie de crédits se produisait dans l’économie réelle, la Banque nationale octroierait aux banques des crédits supplémentaires et arrondirait ainsi les angles. Le projet de Constitution de la réforme de Monnaie pleine prévoit expressément que « dans la phase de transition, la Banque nationale suisse veillera à éviter la pénurie ou la surabondance monétaire. Pendant cette période, elle accordera aux prestataires de services financiers un accès facilité aux emprunts. »
Dans le système de Monnaie pleine, ce sera le rôle de la Banque nationale de réguler la masse monétaire de manière à ce que l’approvisionnement en crédits de l’économie réelle soit suffisant. En même temps, elle empêchera une augmentation inflationniste de la masse monétaire, cause majeure des bulles immobilières et financières qui se sont produites dans de nombreux pays. Une réduction des crédits attribués à la spéculation financière serait également possible et même désirable.
« Il est illusoire de promettre un avenir sans crises financières et sans inflation. »
L’initiative de Monnaie pleine ne promettra pas une absence d’inflation, mais une absence d’inflation monétaire d’origine interne, pour autant que la BNS fasse bien son travail. L’importation d’inflation (p.ex. à cause des prix élevés des matières premières) continuera d’exister. Ce type d’inflation ne pourra de toute manière être résorbé que faiblement par une politique monétaire. Nous ne promettons pas non plus une absence totale de crise financière, mais une prévention des crises financières considérablement plus efficace par le biais d’une augmentation contrôlée de la masse monétaire, augmentation strictement proportionnelle à la croissance du produit intérieur brut. Ainsi la Banque nationale pourra mettre un terme au surplus de création monétaire actuel. Au cours des dernières décennies, la masse monétaire a augmenté annuellement dans une proportion cinq fois supérieure à celle de l’économie. Cet excès de monnaie a afflué vers des produits financiers générateurs de crise, c’est-à-dire de bulles financières dans le marché des titres, actions, dérivés ou actifs immobiliers.
Non, les client(e)s de banque n’auront aucune obligation dans cette affaire. Tous les comptes en banque et tous les contrats de crédit suivront leur cours habituel.
« Quel sera le rôle des banques dans le système de la monnaie pleine ? »
Les banques continueront d’offrir toutes leurs prestations financières comme avant. Rien ne changera à cet égard. La seule différence résidera dans le fait que les banques ne pourront plus émettre de l’argent; seule la Banque nationale sera autorisée à le faire. Les banques ne pourront plus que prêter l’argent qui aura été mis à leur disposition.
« Qu’en sera-t-il de mon compte bancaire privé ? »
Dès le moment de la transition, il y aura de la monnaie pleine dans tous les comptes servant aux transactions financières. Il s’agira donc de monnaie à part entière de la Banque centrale. Cet argent appartiendra entièrement à la / au titulaire du compte et ne pourra plus être perdu, même en cas de faillite de la banque. La banque ne pourra que gérer ces comptes, comme c’est le cas des dépôts de titres. Elle ne pourra donc pas faire travailler cet argent. C’est pourquoi les comptes privés ne rapporteront plus d’intérêts.
« Existera-t-il une garantie d’État pour les comptes privés ? »
Oui, avec la monnaie pleine, les comptes privés seront garantis à 100% par l’Etat, à tout moment et quel que soit le montant, comme les billets de banque et les pièces de monnaie. Comme les banques ne feront qu’administrer les comptes privés, comme les dépôts de titres, ils ne tomberont pas dans la masse en faillite en cas de faillite d’une banque. De plus, la garantie des dépôts en vigueur sera préservée dans le système de la monnaie pleine.
« Qu’en sera-t-il de mes comptes d’épargne ? »
Ici rien ne changera. Sous le régime de la monnaie pleine, les banques auront besoin de l’argent des comptes d’épargne. Cet argent leur est prêté afin qu’elles s’en servent pour accorder des prêts. En contrepartie, on reçoit des intérêts, et cela comporte un certain risque, comme dans toute affaire financière.
« Les comptes d’épargne seront-ils sûrs sous le régime de la monnaie pleine ? »
Les comptes d’épargne seront aussi sûrs que dans le système actuel. La banque sera responsable du remboursement, et il existe une garantie des dépôts allant jusqu’à 100’000 francs (esisuisse). Des pertes peuvent se produire notamment si la banque fait faillite et que les dépôts soient supérieurs à 100’000 francs, ou si l’on a investi dans des immobilisations financières comportant une importante participation aux risques.
« Les comptes privés des non-résident(e)s seront-ils aussi transformés en comptes de monnaie pleine ? »
La réforme monétaire s’appliquera à tous les comptes privés et comptes de transactions, indépendamment du fait que la/le titulaire du compte soit de nationalité suisse ou de nationalité étrangère avec un permis de séjour ou domicilié(e) en dehors de la Suisse. La monnaie pleine restera de la monnaie pleine, à qui qu’elle appartienne.
« Si les banques ne peuvent plus créer d’argent elles-mêmes, qui octroiera des crédits à l’économie ? »
Les épargnant(e)s mettront l’argent à disposition, car l’argent existe étant donné que la masse monétaire actuelle ne sera pas réduite par la réforme introduisant la monnaie pleine. En cas de besoins supplémentaires, les banques pourront continuer à emprunter de l’argent auprès de la Banque nationale.
« De quelle manière la monnaie pleine influencera-t-elle le niveau général des taux d’intérêt ? »
Le passage à la monnaie pleine n’aura aucun effet direct sur les taux d’intérêt. Dans le système de la monnaie pleine, le taux d’intérêt des crédits sera déterminé par l’offre et la demande et sera de ce fait imprévisible.
Par la concurrence directe de l’économie de marché libre, les banques continueront à devoir offrir des crédits à de bonnes conditions. Cette loi de la concurrence est comparable à celle qui s’applique aux compagnies aériennes.
Si le niveau général des taux d’intérêt devait atteindre un niveau extrêmement élevé ou au contraire extrêmement bas et ainsi nuire à l’économie nationale, la Banque nationale pourrait à tout moment influencer cette évolution, et cela de manière plus efficace qu’elle ne le fait déjà aujourd’hui.
L’argent mis en circulation hors dette ne produira pas d’intérêts, et en conséquence, l’économie nationale sera préservée.
« Y aura-t-il de l’inflation dans le système de la monnaie pleine ? »
Dans un tel système, la Banque nationale contrôlera la masse monétaire. Elle pourra ainsi prévenir les bulles spéculatives et l’inflation des prix de manière efficace, en gérant la masse monétaire conformément au potentiel de développement de l’économie réelle. Une inflation monétaire nulle sera tout à fait possible sous le régime de la monnaie pleine. Cela a été démontré par le rapport du Fonds monétaire international « Chicago Plan revisited ».
Non, car la monnaie pleine ne change rien au marché des devises tel qu’il est organisé aujourd’hui; les monnaies étrangères pourront être changées en francs suisses comme jusqu’ici.
Non, le passage à la monnaie pleine ne changera rien pour les entreprises multinationales. Les entreprises de production réelle continueront à recevoir les crédits nécessaires, et le marché des changes fonctionnera exactement comme aujourd’hui. De plus, un système financier stable est très attractif pour les entreprises.
• Les revenus d’intérêts : pendant plusieurs décennies, la BNS a réalisé un bénéfice annuel de 1 à 2,5 milliards de francs, essentiellement en prêtant contre intérêt de la monnaie fiduciaire (billets et pièces de monnaie) aux banques commerciales. Or aujourd’hui, la monnaie fiduciaire ne représente que 10% de l’argent en circulation. Les autres 90% sont de la monnaie scripturale (simple écriture sur un compte bancaire depuis un ordinateur), et cette monnaie «électronique» est émise par les banques commerciales. Il est clair que si la BNS n’émet plus 10% mais 100% de la nouvelle monnaie, après le passage à la «Monnaie pleine», elle prêtera aux banques davantage d’argent et en retirera des bénéfices plus élevés. Même si la BNS n’exige qu’un intérêt minime de la part des banques, cela rapportera beaucoup : avec les environ 500 milliards d’argent qui sont actuellement en circulation et un intérêt de 0,25%, ce sont 1,25 milliards d’intérêts annuels qui seraient versés à la Confédération et aux cantons (2,5 milliards avec un taux de 0,5%).
• La croissance de la masse monétaire : la future augmentation annuelle de la masse monétaire ne devrait plus donner lieu à des crédits de la BNS aux banques commerciales, mais devrait être mise en circulation par des versements sans intérêts à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens. Si l’on suppose une croissance annuelle de 1 à 2% de l’économie, ce sont 4 à 8 milliards de francs suisses qui devront être émis annuellement et mis à la disposition de l’État et de la population.
• Remplacement des crédits de la BNS aux banques commerciales par la répartition d’argent sans intérêt : au moment du passage à la «Monnaie pleine», la masse monétaire en circulation sera constituée essentiellement des crédits faits par la BNS aux banques commerciales. Au cours des années suivantes, ces crédits seront remplacés par de l’argent émis sans dette. Si ainsi la masse monétaire durablement nécessaire d’environ 300 milliards de francs est mise en circulation sans dettte sur une durée de 15 ans, cela permettra des versements annuels d’environ 20 milliards de francs à l’État et à la population.
Ces craintes sont fondées sur une compréhension erronée de la «Monnaie pleine».
1. Après le passage à la «Monnaie pleine», les comptes des clients auprès des banques commerciales ne seront plus des dépôts dont la banque peut disposer, mais de l’argent réel et à valeur «pleine», propriété exclusive du titulaire du compte, garantie par la BNS. Cet argent ne pourra pas produire plus d’intérêt qu’un billet de banque. Mais comme les comptes bancaires des particuliers ne rapportent aujourd’hui presque plus rien, le changement ne devrait pas être problématique.
2. Après le passage à la «Monnaie pleine», les banques commerciales n’auront en principe plus d’avoirs auprès de la BNS. Celle-ci n’a donc pas à craindre d’être mise sous pression pour les rémunérer par des intérêts.
3. Les crédits dus aujourd’hui par les banques à leurs clients, qui constituent essentiellement la masse monétaire M1 (c’est-à-dire billets, pièces et dépôts à vue), seront transformés lors du passage à la «Monnaie pleine» en crédits dus par les banques à la BNS. Celle-ci en exigera la rétribution par un intérêt faible dans une première phase, pour éviter des distorsions du marché au moment de la mise en œuvre de la réforme. Même avec un intérêt de seulement 0,25%, la masse monétaire en circulation d’environ 500 milliards de francs produira un revenu supplémentaire de 1,25 milliards pour la BNS.
4. Après la réforme «Monnaie pleine», les gains essentiels de l’émission monétaire proviendront de la répartition sans dette de la monnaie nouvellement émise. Si la masse monétaire est augmentée de 1% – en raison d’une croissance attendue de 1% – , la Banque nationale suisse versera environ 4 milliards de francs à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens. Ceux-ci peuvent utiliser cet argent pour réduire leur dette ou pour des dépenses supplémentaires. Au fil du temps, la mise en circulation d’argent sans dette pourra remplacer la masse monétaire qui était en circulation au moment de la réforme «Monnaie pleine», ce qui mettra de nouveaux milliards à disposition pour les dépenses publiques.
Si les banques ne réduisent pas de leur plein gré leurs emprunts à la BNS, celle-ci pourra en augmenter le taux d’intérêt ou refuser de les renouveler. La BNS peut, en tout cas si elle le désire, prendre les mesures incitatives adéquates pour obtenir une diminution de ses prêts aux banques.
Lorsque la BNS mettra en circulation de la monnaie nouvellement émise par une répartition sans dette à l’État ou aux citoyennes et citoyens, ceux-ci placeront une partie de cet argent auprès des banques commerciales. Cela se produira en particulier quand la nouvelle monnaie sera utilisée pour rembourser des obligations de l’État, car les investisseurs remboursés se tourneront naturellement vers d’autres types d’obligations et achèteront davantage d’obligations émises par les banques. Grâce à ces dépôts supplémentaires, les banques pourront rembourser leurs emprunts auprès de la BNS. Les banques devront alors moins à la BNS et davantage à d’autres créanciers. En fonction des crédits remboursés par les banques, la BNS sera alors capable d’émettre à nouveau de la monnaie sans dette et de provoquer ainsi une nouvelle ronde de remboursements. Un tel désendettement progressif des banques envers la BNS est important afin que celle-ci ne reste pas la créancière principale ni un facteur de risque pour les banques.
D’AUTRES QUESTIONS SUR LA MONNAIE PLEINE
Rien ne serait plus faux :
Le standard-or, même partiel, ne permet pas de mener une politique monétaire efficace. Tout au contraire ! L’or étant limité, la masse monétaire deviendrait au mieux elle-même limitée, non pas en fonction des besoins de l’économie, mais en fonction de la disponibilité, voire du prix de l’or ! Ce n’est pas d’une limitation aléatoire mais d’un contrôle mûrement réfléchi de la masse monétaire dont l’économie a besoin.L’initiative Monnaie pleine propose un remède simple pour rendre à la Banque centrale le contrôle total sur la création monétaire.90 % de l’argent que nous utilisons est de l’argent scriptural crée par les crédits des banques commerciales et il ne devient en rien plus sûr ou stable si une partie des actifs de la BNS est de l’or. Le volume de l’argent scriptural continuera en effet à varier comme auparavant en fonction du bon vouloir des banques, qui créent trop d’argent et donc des bulles spéculatives quand tout va bien et qui, frileuses, privent l’économie réel de moyens financiers en situation de crise, comme actuellement. L’initiative sur l’or n’aura aucune influence sur ces problèmes qui sont la raison principale de nos crises systémiques à répétition.L’histoire a démontré qu’une monnaie liée à l’or n’empêche pas les crises. Ce qui est plus grave, en situation de crise, la limitation de la masse monétaire par l’or aggrave la crise comme c’était le cas entre les deux guerres mondiales.
En résumé, l’initiative sur l’or empêchera la BNS de continuer à vendre son or et l’obligera même à en racheter, mais elle ne donnera en aucun cas à la BNS les moyens de contrôler dorénavant la masse monétaire.Cela dit, l’initiative sur l’or et celle sur la Monnaie Pleine ne s’excluent pas mutuellement. Quelque soit le sort de l’initiative sur l’or, Monnaie pleine mérite pleinement votre soutien, surtout après le 30 novembre !
Il y a des régulations raisonnables, mais elles ne remplacent pas un système de monnaie pleine. Seule la monnaie pleine conduira à un contrôle exact de la masse monétaire par la Banque nationale, à une sécurisation complète de l’argent des comptes privés, à la suppression d’inégalités et d’impératifs de croissance propres à la création monétaire actuelle, à une mise à disposition complète de tous les gains dus à la création monétaire au profit de la collectivité, etc. .
L’initiative ‘Monnaie pleine’ a pour but de mettre la finance et les marchés financiers à nouveau au service de l’économie réelle et de la société. C’est pourquoi le nouvel art. 99 (1) doit être rédigé en ces termes: « La Confédération garantit l’approvisionnement de l’économie en argent et en services financiers. Pour ce faire, elle peut déroger au principe de la liberté économique. » Ce n’est que sur la base de cette disposition constitutionnelle que le législateur pourra, par exemple, limiter les produits dérivés, interdire le négoce des actions à haute fréquence et établir des règles sociales et écologiques pour les banques. Autrement cela ne pourrait pas se faire en Suisse, parce que tout cela est couvert par le principe constitutionnel de la «liberté économique».
Cette affirmation présente une erreur de raisonnement. En effet, lorsque les banques émettent un crédit (actif), elles enregistrent aussi une dette sur le passif de leur bilan. La banque n’utilise pas d’anciennes dettes, mais en crée de nouvelles. Ces nouvelles dettes sont la monnaie électronique présente sur les comptes bancaires privés, et cette monnaie est utilisée comme moyen de paiement. Lorsque une banque verse un crédit, elle enregistre le montant à la fois sur le compte crédit du client et sur son compte privé. C’est pourquoi les banques n’ont pas besoin d’épargne pour octroyer des crédits. Elles produisent elles-mêmes l’argent qu’elles prêtent. Comme la comptabilité du bilan n’est pas vraiment connue et comprise par les non-spécialistes, ce type d’émission monétaire par les banques passe inaperçu. En réalité, c’est bien ce qui se passe : les banques émettent la monnaie électronique qui se trouve sur nos comptes. La Banque nationale n’émet pas la monnaie électronique qui est injectée dans le circuit économique. Vous trouverez plus de détails à ce sujet ici …
Via ce système, les banques règlent leurs obligations et créances mutuelles avec des dépôts à vue de la BNS. Cependant, après la réforme de monnaie pleine, il ne devrait plus y avoir de dépôts à vue des banques auprès de la BNS. Comment les opérations financières s’effectueront-elles ? »
Après la réforme, il n’y aura plus que de la monnaie de la Banque nationale. La monnaie électronique sera une monnaie à part entière, comme le sont aujourd’hui les pièces et billets de banque. Les comptes de transactions financières de monnaie pleine ne se trouveront plus dans le bilan des banques. Ils seront gérés par les banques comme le sont aujourd’hui les dépôts de titres. L’argent du compte des clients appartiendra exclusivement au client, comme l’argent en liquide du coffre-fort, et ne sera plus une simple créance auprès de la banque, comme c’est le cas aujourd’hui. Ainsi les opérations financières ne seront plus en rapport avec les obligations et créances existant entre les banques. Le clearing bancaire deviendra donc obsolète. Quand un client effectuera un paiement pour un autre client, la monnaie pleine de son compte sera simplement transférée à celui de l’autre client. La plupart des gens croient que c’est ainsi que s’effectue aujourd’hui un versement bancaire.
Il est évidemment très difficile de prédire le comportement des différents acteurs, mais cela n’est pas nécessaire. En effet, si les choses ne fonctionnent pas comme prévu, la BNS dispose de tous les outils nécessaires pour réagir de manière adéquate et efficace dans un système de monnaie plaine. La BNS est soumise à l’intérêt général et est ainsi plus apte à veiller à la stabilité et au bon fonctionnement de la monnaie que les banques qui ne suivent que leur intérêt privé.
La monnaie pleine renforce l’économie réelle, elle ne peut cependant complètement résoudre le problème décrit plus haut :
– La monnaie mise en circulation sans dette arrive en majeure partie dans l’économie réelle via les dépenses publiques et civiles. A l’opposé, l’argent mis aujourd’hui en circulation via les crédits bancaires sert plutôt à la spéculation financière. Ce sont les gens fortunés qui sont solvables, mais l’argent qu’ils empruntent ne va pas à la consommation. Les personnes moins aisées reçoivent moins de crédits, leurs dépenses se dirigent cependant vers l’économie réelle. Pour cette raison, les faibles taux d’emprunts des banques centrales n’apportent généralement pas grand-chose à l’économie réelle mais nourrissent les bulles spéculatives. Les banques centrales le constatent sans cesse amèrement. Ce problème sera résolu par la mise en circulation d’argent sans dette.
– Lorsque la banque centrale octroie des crédits aux banques, elle peut le faire en posant des conditions, en demandant, par exemple, que l’argent emprunté soit investi dans l’économie réelle.
– Lorsque les États pourront rembourser leurs dettes publiques grâce à la réforme, ils économiseront des coûts d’intérêts considérables. Pour la Suisse, cela représente environ 5 milliards de francs. Les intérêts de la dette remboursés aux dépens des contribuables finissent essentiellement dans les mains des plus riches. Cette redistribution continue des richesses prendra fin grâce à la réforme.
Le système de Monnaie pleine contribue ainsi bien plus que notre système bancaire actuel à ce que l’argent s’écoule dans l’économie réelle et non pas dans la spéculation financière. Afin que l’argent se maintienne dans l’économie réelle de façon durable, la monnaie pleine ne suffira pas. Nous avons besoin de lois ultérieures et d’un changement de mentalité dans la société.
Cela ne sera probablement pas nécessaire. Les parts de fonds propres plus élevées impliquent que les banques peuvent supporter elles-mêmes plus de pertes. Cela est censé protéger l’État contre ce type de risques. Aujourd’hui, l’État est amené à sauver des banques afin de maintenir les transactions financières.
Avec la monnaie pleine, les transactions financières seront indépendantes des bilans des banques, et l’État ne sera pas forcé de les sauver. Et comme les banques ne pourront pas augmenter elles-mêmes la masse monétaire, le danger de bulles spéculatives diminuera.
Seule la BNS contrôlera la masse monétaire. Il n’est donc pas certain que la part de fonds propres doive augmenter sous un régime de Monnaie pleine. Cela rendrait l’octroi de crédits plus compliqué. Par ailleurs ce problème se règlera de lui-même : si les banques prennent trop de risques et font faillite, elles disparaîtront du marché. Par contre, si les banques agissent prudemment, elles seront durablement stables.
Les intérêts devront être gagnés par les emprunteurs. Ils pourront le faire lorsque les banques réinjecteront le capital perçu dans le circuit économique via les charges d’exploitation ou la répartition des bénéfices. De plus la BNS injectera constamment de la monnaie supplémentaire, par exemple pour s’adapter à la croissance économique. Si les acteurs économiques stockent des quantités de monnaie importantes qui manqueront dans le circuit économique, la BNS équilibrera la situation aussi longtemps que le législateur ne réagira pas.
Non. Dans une société basée sur la répartition du travail, il est indispensable d’avoir accès à la monnaie. Sans argent, il n’existe aucun accès au marché; et sans accès au marché, il n’y a pas de moyen d’exister, aussi bien du côté du consommateur que du côté du producteur. Aujourd’hui, ce sont les banques qui déterminent qui peut obtenir de l’argent, à quelles conditions, dans quel but et à hauteur de quelle somme ; de plus elles produisent cet argent à volonté et à partir de rien !
Le «marché libre», que l’on évoque volontiers, est donc soumis à l’arbitraire des banques (tout comme y est soumis l’«État souverain»). Ce monopole du pouvoir devrait indigner tout individu se qualifiant de libéral. Afin de le briser, il est nécessaire de séparer l’émission monétaire de l’utilisation de la monnaie. La réforme de Monnaie pleine est donc inéluctable. C’est la seule manière de permettre l’existence d’une vraie démocratie et d’une liberté économique. Les utilisateurs de la monnaie (= tous les individus vivant dans une société régie par la division du travail) pourront ainsi être libérés de la dictature des producteurs de monnaie.
La Constitution et l’argent.
Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue ?
Par l’échange de produits et services.
Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?
Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin de rendre
possibles les échanges de différents articles de valeurs différentes.
Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?
Non. C’est le statut légal donné à
l’argent par le sceau du gouvernement qui fait que cet argent peut être accepté
par tous comme étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de
papier.
Qui doit créer l’argent ?
Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.
Dans notre pays (la Suisse), quel corps gouvernemental représente tout le
peuple?
L’assemblée fédérale.
Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?
Oui. C’est clairement défini:
Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national crée notre
argent?
Non, seulement dans une très faible mesure.
Qui crée l’argent ?
Des compagnies privées, communément appelées banques, créent présentement
pratiquement tout notre argent.
Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir souverain
d’émettre notre argent?
Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers, ils
peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout le système économique,
social et gouvernemental, et en tirer des profits énormes et illicites.
Sous notre système privé actuel de création de l’argent, qu’est-ce que les
banquiers obtiennent pour rien ?
Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les propriétés
que les gens avaient amenées comme garantie, si les prêts ne sont pas
remboursés à une date déterminée.
Est-ce que l’assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé par
la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera exercé sans
conditions par des intérêts privés en vue de profits ?
Non, pas sans violer la Constitution.
Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des
intérêts privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?
Oui, par la loi des Banques, ainsi que d’autres lois subséquentes.
Pourquoi cette violation continue-t-elle ?
Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson, un Lincoln, un
Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire prendre
conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés de l’argent —
les banquiers internationaux — se sont levés en force et ils ont utilisé
la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes, leurs
banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé, et leur pouvoir sur
la prospérité des citoyens pour arrêter toute campagne pour la liberté
économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.
Comment le gouvernement peut-il récupérer son privilège d’émettre l’argent
sans intérêts ?
Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.
Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice
de ce plus important pouvoir constitutionnel.
Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?
Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont des sociétés anonymes pour la plupart.
la «Boulangerie fédérale» ou la «Blanchisserie vaudoise».
Qu’est-ce que la BNS ?
C’est une banque centrale, la banque des banquiers.
L’usure
Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent
est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il
émis avant tout à des fins usuraires ?
Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de
prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise
de l’argent.
Qu’est-ce que l’usure ?
L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques:
L’usure est-elle immorale?
Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.
Les effets d’un système d’argent malhonnête
Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la politique économique actuelle persiste ?
1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.
2. Des compagnies organisées pour la production, comme les automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de l’argent.
3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates de l’argent.
4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagniesdominées par les banquiers, continuera de tromper la population.
5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de l’économie dans nos écoles.
6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs libertés.
Les avantages d’un système d’argent honnête
Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête aie été établi?
1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.
2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.
3. Éliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.
4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements pourront passer des lois indépendantes des financiers internationaux.
5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour toutes de la domination des créateurs de l’argent.
6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque n’existe plus la misère en face de l’abondance.
L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:
Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques
ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de
la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions
notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler
la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux
banques qui créent notre argent à partir de
rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse
ou la vie.
Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.
Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au
prix de votre vie… Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants
de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté
votre léthargie !
Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la
répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.
Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système
d’argent honnête… Les changeurs d’argent doivent être chassés du
temple. Si nous de cette génération, paralysés par
la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,
ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,
que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!
Paroles de Thomas Edison
«Il est absurde de dire que notre pays peut
émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30
millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses
de payer, mais l’un engraisse les usuriers,
et l’autre aiderait le peuple.»
Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un
système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il
peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que
les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent
au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de
créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui
était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3
mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est
aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il
disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,
alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique
en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:
«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement
de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois
cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics
essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations…
«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle
Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très
bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,
je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination
pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise
directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.
«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets
des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient
la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme
certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose
que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,
c’est-à-dire, ils seront de l’argent.
«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle
Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices
de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis
recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra
y mettre durant des siècles… le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee…
sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.
— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?
demanda-t-on à Edison.
«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit
autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez
les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie
nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt
aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.
«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous
voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés
d’augmenter la dette nationale.
«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,
et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son
propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions
$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui
n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de
matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple
qui a fourni les matériaux et le travail.
«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes
émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus
gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus
de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.
«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un
dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait
que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est
bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation
permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant
de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent
mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué
à la construction du barrage de quelque manière utile…
«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions
$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont
des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre
aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas
bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est
une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la
richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts
ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»
Annexe E
L’argent est créé par les banques
Témoignage de Graham Towers
Un des témoignages les plus clairs sur les
pratiques bancaires fut donné par Graham F.
Towers, Gouverneur de la Banque centrale du
Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire
canadien des Banques et du Commerce
au printemps 1939. Le rapport de ce comité
compte 850 pages. (Standing Committee
on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings
and Evidence Respecting the Bank of
Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer
to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La
grande partie du témoignage de Towers résulte
des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,
qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.
Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons
de l’anglais):
Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même
ce moyen d’échange?
Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est
là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.
(p. 287)
Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une
plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une
carte. C’est tout. (p. 76 et 238)
Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt
(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,
de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)
Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une
banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à
son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)
Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système
actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)
C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent
l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,
455, 590)
Graham Towers
298 Annexe E
Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures
pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,
ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?
Towers: Oui.
Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de
nouvelle monnaie?
Towers: C’est exact.
Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province
va à la banque?
Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.
Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?
Mr. Towers: Oui.
Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que
citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une
augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans
le total des dépôts de cette banque ?
Mr. Towers: Oui. (p. 238)
Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales
d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue
aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange
avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le
privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un
substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?
Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans
ce sens.
Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais
plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la
monnaie?
Towers: Oui.
Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à
la monnaie?
Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette
fonction de la banque. (p. 285)
Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise
par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,
et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du
Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?
299 Annexe E
Mr. Towers: Oui.
Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du
gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement
aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour
cent?
Towers: Oui. (p. 286)
Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent
devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite
emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et
payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?
Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération
du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir
du parlement. (p. 394)
Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la
nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers
nécessaires, quels qu’ils soient?
Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des
matériaux.
Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il
n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à
fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les
hommes et les matériaux pour la défense du royaume?
Towers: C’est exact. (p. 649)
Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible
et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?
Towers: Certainement. (p. 771)
http://www.bankster.tv/
Ces assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis … La nouvelle société suisse pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus du progrès technique, des ressources naturelles, de l’automatisation de plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres, c’est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes de la servitude.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d’un roi est de contrôler la création monétaire.
Ils trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou des banquiers cupides ( 1500 milliards “donnés” aux banquiers de l’UE par Merkozy…, nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix. Donnons un revenu à tous dès la conception et jusqu’à la mort naturelle, les robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants, écrire, faire de la recherche, de l’art, s’occupez de nos parents, des handicapés, des faibles etc… Laissons aux robots le reste, il est stupide d’avoir des milliards sans limites pour faire des guerres atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.
5- Inconditionnel ?
Matthieu, VI, 26
de Bible
1 citation
François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu’Obama, il distribue …
19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n’y a qu’« une seule caisse en Libye », celle qui …. Il criera, au contraire, à l’injustice si on lui refuse son dividende.
Les miracles du revenu minimum garanti
HERBERT JAUCH
La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote.
Pourquoi avoir choisi le petit village d’Otjivero ?
Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté.
Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien.
Qu’en ont-ils fait ?
Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives.
Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.
Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants.
Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.
Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?
Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts.
La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?
La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale.
Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.
Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup.
Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?
Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves.
L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?
La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde.
Comment réagissez-vous à cela ?
Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.
Canada: Retour dans le passé de la « ville sans pauvreté »Actualités6 décembre 2012 Stanislas Jourdan
Bonjour Evelyn, pouvez-vous nous dire pourquoi vous vous intéressez au revenu de base ?
Pouvez-vous nous rappeler le contexte de cette expérimentation ? Ainsi que ses principales caractéristiques ?
Justement, vous avez produit la recherche sociologique la plus importante sur cette expérimentation. Quels en furent les résultats les plus frappants ?
Avez-vous remarqué un effet négatif sur les prix, notamment de l’immobilier ?
Concernant la faible baisse du nombre d’heures travaillées, comment analysez-vous ces résultats ? Et sont-ils similaires aux autres expérimentations nord-américaines ?
Certains nuancent ces résultats en expliquant que les gens anticipaient le fait que cette expérience aurait une fin ? Qu’en pensez-vous ?
Comment cela se peut-il que les effets de cette expérience n’aient pas été étudiés pendant si longtemps ?
Est-ce que les habitants de Dauphin se souviennent de cette expérimentation ? Et qu’en pensent-ils ? Quid des chercheurs qui avaient travaillé sur le projet à l’époque ?
Y-a-t-il d’autres expérimentations actuellement en cours de préparation au Canada ? Et s’il fallait en faire une autre, comment vous y prendriez-vous ?
Est-ce que l’expérience a contribué à la diffusion du revenu de base au Canada ?
Le courage de taxer les robots
Le crédit social peut nous sauver des guerres et nous procurer une vraie démocratie économique.
Il s’applique en s’adaptant aux conditions locales. La Suisse est l’un des pays qui l’applique le plus du fait de sa structure fédéraliste.
On peut rechercher l’idéal en une fois, mais il est plus efficace de l’appliquer par petites touches, et, au fur et à mesure des avantages prouvés, il deviendra indispensable.
Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d’en distribuer les revenus, afin de libérer chacun qui pourra alors choisir ses activités plus librement.
wir. reka, franc suisse, coupons locaux, amap,…
Ou même la création de monnaie. …
Maurice Allais est mort récemment, voici ci-dessous un résumé du travail sur lequel nous étions en train de travailler ensemble et qui l’enthousiasmait. Il était prêt à venir en Suisse pour défendre ses idées et notamment un projet d’ initiative parlementaire ou populaire à la suisse:
La justice commence par une bonne monnaie.
I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.
II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.
III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.
Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux “jouets” utilisés par certaines forces obscures.
-
François de Siebenthal: Paris. Journée “création monétaire”
desiebenthal.blogspot.com/…/paris-journee-creation-monetaire.html23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … François de Siebenthal:Création monétaire du néant à intérêts . … concis ou non, courtois et pertinents, même très critiques sont appréciés.
Vous avez partagé ce résultat. -
François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire …
desiebenthal.blogspot.com/2011/…/lettre-mon-cure-sur-la-creation.ht…25 oct. 2011 – Même la “vraie” Opus Dei, prélature “catholique”, l’a oubliée, quel …. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.
Vous avez partagé ce résultat. -
François de Siebenthal: Création monétaire du néant à intérêts …
desiebenthal.blogspot.com/…/creation-monetaire-du-neant-interets.ht…21 déc. 2010 – L’ÉTAT n’a PAS à payer d’intérêt sur l’argent qu’il est censé émettre LUI MÊME. Si vous aviez la créationmonétaire, auriez vous des dettes ?
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François de Siebenthal: Inflation ? Comment la diminuer ? En tout …
desiebenthal.blogspot.com/…/inflation-comment-la-diminuer-en-tout....7 déc. 2011 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est … de sa propre monnaie, qu’il peut émettre lui-même, sans intérêt?
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François de Siebenthal – Blogger-Index
23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est …. Précédents en 2009Cette saisie de faux titres américains, même si elle …
Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012 -
François de Siebenthal – Blogger-Index
23 déc. 2011 – Dans les grandes communes, il y a même des machines à lecture ….. La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est …
Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 23 févr. 2012 -
la résistance aux corruptions – Compendium – Vix pervenit, les …
Texte à méditer : La monnaie ex nihilo …est identique … à la monnaie des faux monnayeurs. … + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal …. Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules. … Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps …
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François de Siebenthal RSS
Il vient de la production des robots et de la création . ….. Et dans le même rayon, on relève la présence du collège de la Sallaz et de la petite école de …
Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012 -
Crédit social – Wikipédia
… pas sur la monnaie réelle, mais la monnaie-dette (création de la monnaie avec … donnée est moins important que les prix générés dans cette même période, …
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Re: Taux d’intérêt et création monétaire – Les grands débats thomistes
Auteur: François de Siebenthal (—.adslplus.ch) … Il faut aussi savoir que la création monétaire (masse monétaire plus grande que les stocks d’or) …. à l’époque, il parle de prêter deux fois la même chose, or on prête plus de 100 fois la même…
Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe, sous le contrôle de sociétés secrètes décadentes qui détruisent les valeurs, les nations et les familles. Ils poussent aux guerres meurtrières.
Le chef-d’oeuvre de Louis Even
Tous ceux qui apprécient les écrits de Louis Even sur le Crédit Social se feront un devoir de se procurer ce livre, un chef-d’oeuvre de logique et de clarté. Pour les nouveaux lecteurs de Vers Demain, nous recommandons fortement la lecture de ce livre, qui donne d’une manière simple mais éclatante les meilleures explications possibles sur la nouvelle conception de l’économie qu’est le Crédit Social. La dernière mise à jour de l’édition imprimée date de juin 2008, qui contient une quinzaine de chapitres de plus que l’édition précédente de 1988.
312 pages, 14,5 cm x 21 cm, 15$ par la poste, de notre bureau de Rougemont
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par J. Crate Larkin
C’est ce livre qui a fait découvrir à Louis Even le Crédit Social, et qui lui fit s’écrier: «Voilà une lumière sur mon chemin!» Ce livre a changé la vie de Louis Even; il pourrait changer la vôtre aussi! Ce livre de 112 pages met en valeur les buts et les fins de l’économie, de l’industrie et de la technologie. D’une actualité cuisante, c’est un oeuvre mémorable qu’il vous faut lire absolument. Prix au comptoir (à nos bureaux de Rougemont): 5 dollars. Par la poste: 7 dollars pour le Canada, 10 $ pour les autres pays.
Pour télécharger la version PDF de ce livre, cliquez ici(ou sur la couverture du livre) (822 Ko)
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Deux autres brochures de Louis Even sur le Crédit Social
La première brochure, Qu’est-ce que le vrai Crédit Social, explique que le Crédit Social n’est pas un parti politique, mais une série de principes exprimés pour la première fois par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas en 1918, et que l’application de ces principes feraient l’organisme social et économique atteindre sa fin, qui est la satisfaction des besoins humains. Ces principes peuvent être appliqués par n’importe quel parti au pouvoir, et il n’y a aucun besoin d’un «parti du Crédit Social» pour les appliquer. C’est la brochure que nous recommandons à tous ceux qui étudient le Crédit Social pour la première fois, car elle contient un très bon résumé des principes créditistes (Le syllabaire du Crédit Social), et répond à la plupart des objections des adversaires.
La deuxième brochure, Une finance saine et efficace, est destinée à ceux qui possèdent déjà quelques notions du Crédit Social, mais veulent en savoir plus sur ses aspects techniques et la possibilité de son application dans le concret. Elle explique les trois propositions de base de Douglas pour un système financier sain, et comment ces propositions peuvent être appliquées: comment obtenir un équilibre constant entre les prix et le pouvoir d’achat, comment financer la production privée et publique, financer la distribution par un dividende social à tous, et finalement, ce qu’il adviendrait des taxes dans un régime de Crédit Social.
Deux brochures de 32 pages, 21 x 27 cm
3,00 $ chacune par la poste |
Offre spéciale pour organiser des cercles d’étude
Pour connaître et comprendre la cause de la crise financière, il vous faut lire ces ouvrages très instructifs qui vous sont proposés à un prix spécial pour un temps limité, afin de former des cercles d’études dans vos paroisses, dans vos milieux:
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