Depuis 2002, les prêts aux PME de 10 à 50 employés ont baissé en moyenne de 3,5% par an, soit une baisse de près de 40% depuis treize ans.
Source: Bilan, voir plus bas. 


En Suisse Donald Trump pourra compter sur les financements de la BNS, l’UBS et le Crédit Suisse… Et notre neutralité, nos valeurs, nos lois ?

Qui serait d’accord d’analyser les mouvements financiers de la BNS , du CS, de l’ UBS dans le nucléaire militaire US ?

Listes ci-dessous…

Commentaires de Liliane Held-Khawam |
  • La BNS n’investit rien en Suisse. il existe des petits génies dans ce pays qui ont des projets technologiques et énergétiques qui feraient pâlir d’envie les concurrents de la Suisse. Ces projets ne trouvent pas de financement sur le terrain à cause de la politique monétaire de la BNS.
  • La BNS ne traite ni même n’informe au sujet de la déflation – centrale dans sa mission-  qui dure maintenant depuis 2011 (date de l’introduction du taux plancher). Il existe un siphonnage des liquidités mis en place pour servir de manière illimité le casino planétaire. Cette stratégie déflationniste qui casse le pouvoir d’achat du peuple et surtout du pouvoir d’investissement des PME est tout bénéfice pour les financiers qui voient leurs créances prendre de la valeur en même temps que le peuple voit ses revenus baisser.
  • Pourquoi fait-elle des pertes alors que ses sous-traitants que sont Six group et la SECB (Francfort) réalissent de gigantesques chiffres d’affaires avec de potentiels bénéfices qui ne retournent pas dans ses caisses?
  • Et voilà la dernière question à laquelle tôt ou tard, les dirigeants de la BNS devront répondre. Quelle est la source du financement des centaines de milliards d’actifs plutôt pourris? Est-ce comme le disent ses ambassadeurs sorts de nulle part et sont le fruit d’une simple écriture? Ou comme nous l’affirmons sur ce site depuis des années, la BNS utiliserait l’argent du pays, créé par les banques commerciales? Cette hypothèse se valide tous les jours plus au vu des décisions prises par la BNS de restreindre l’accès à la LPP, la limitation du retrait y compris des comptes courants, la déflation qui devient structurelle, etc.
La politique monétaire a tout d’une politique morbide pour les suisses frappés d’appauvrissement.
Le collectif AAA+ fait le travail qui aurait dû être mené par les actionnaires « publics » de la BNS. Exigeons un audit complet piloté par les institutions publiques et représentants du peuple. Actuellement Berne ne peut y mettre un orteil. En revanche, les comptes sont certifiés par une entreprise américaine.
Cherchez l’erreur…
Liliane Held-Khawam |

Baisses des crédits aux PME


Le crédit aux PME, clé de la croissance – Les plus de la rédaction – Bilan

www.bilan.ch/entreprises-plus-de-redaction/credit-aux-pme-cle-de-croissance

13 sept. 2016 – Ces dernières années, les volumes de crédit consentis aux PME stagnent, voire déclinent. Depuis 2002, les prêts aux PME de 10 à 50 employés ont baissé en moyenne de 3,5% par an, soit une baisse de près de 40% depuis treize ans. 

Neuf propositions refusées

Le conseil de banque a refusé de soumettre neuf des dix propositions à l’assemblée générale au motif qu’elles ne portent pas «sur le cadre constitutif de la BNS sous l’angle du droit des sociétés». Comme ces dernières «visent à attribuer de nouvelles tâches à la BNS ou à implémenter de nouveaux concepts de politique monétaire, elles n’entrent pas dans les attributions de l’assemblée générale.»
La proposition figurant à l’ordre du jour est donc la seule qui a été retenue par le conseil de banque. Mais du fait que la BNS ne dispose pas des compétences pour agir dans le sens voulu par les actionnaires, elle a été transformée en une proposition de révision de la loi sur la banque nationale à l’intention de l’Assemblée fédérale.
La décision du conseil de banque choque le collectif AAA+: «Il est incompréhensible et difficilement admissible qu’un organe dont ce n’est pas la compétence se permette d’écarter de l’ordre du jour, neuf de nos propositions, en les déclarant irrecevables.»
Jean-Philippe Buchs | 15 Avril 2016
de Laurent Horvath 
GéoEconomiste des Energies
Rte de la Frasse 464
CH-1618 Châtel-St-Denis
Suisse
Attention l’e-mail a changé
E-mail : LaurentH (at) 2000Watts.org

… En Suisse Donald Trump pourra compter sur l’UBS et le Crédit Suisse, acteurs incontournables du schiste et du charbon aux USA, ainsi que sur l’appui inconditionnel et quasi religieux de Jean Studer, Président de la Banque Nationale Suisse (BNS).La BNS est déjà l’un des plus grand actionnaire mondial d’ExxonMobil. Les actifs de la Banque dans le charbon et le schiste américain se chiffrent en milliards $. Magnifique destin de cet homme politique méconnu des montagnes neuchâteloises qui devient l’un des acteur de la politique énergétique de Washington.

Gaz de Schiste: La BNS perd 940 millions $

Gaz de Schiste: la Banque Nationale Suisse est en train de vivre un enfer avec les 3 milliards $ qu'elle a investi dans les actions de compagnies américaines actives dans le gaz de schiste, le pétrole et le charbon.
Avec la chute du baril de pétrole, la valorisation boursière de la BNS dans ces énergies fossiles a perdu 899 millions $ depuis juin 2014. 11 entreprises ont déjà fait faillites pour une perte sèche de 49 millions $. Le gouffre financier devrait dépasser le milliard $ d'ici à la fin septembre 2015.
Fait d'autant plus étrange, malgré la chute de plus de 50% des actions du secteur, les brookers mandatés par la BNS (probablement UBS et Goldman Sachs) continuent d'investir dans des junk bond dans les domaines interdits par la charte éthique de la banque.
Le pétrole, charbon et schiste ne sont pas les seules acquisitions qui transgressent la charte éthique de la Banque puisqu’elle investi également dans les armes à sous-munition et les OGM transgéniques. Au total, c’est une aide de plus de 37 milliards $ que la BNS apporte aux entreprises américaines.

En chiffres

Selon les chiffres que nous avons analysés, sur les 70 entreprises qui ont bénéficié de la manne fiancière de la BNS, 11 ont déjà fait faillites avec une perte nette de 49'810'00 $. (49 millions).
Depuis juin 2014, la valeur des actions achetées par la BNS dans le schiste, le charbon et le pétrole américain se monte à plus de 3 milliards $ et le montant de ses actifs dans ce secteur au 30 juin 2015 se monte à 2,2 milliards $.
La perte de valeur entre 30 juin 2014 et le 30 juin 2015 est 772'361'000 $ (772 millions).
La perte de valeur entre le 30 juin 2015 et le 1 septembre 2015: 127'159'000 $  (127 millions)
Le perte de valeur du 30 juin 2014 au 1 septembre 2015: 899 millions $
La perte, y compris les 11 entreprises qui ont fait faillites: 948 millions $
La Banque Nationale Suisse ne désire pas commenter ces chiffres. Elle précise qu'elle achète certains indices du marché (bien qu'aucun indice soit répertorié dans le gaz de schiste) et que sa politique d'investissement n'est pas publique.

Investir en Suisse

Malgré les interpellations des journalistes, la BNS continue d’investir dans le schiste américain et les prochains chiffes au 30 septembre 2015 montreront si la Banque est en train de prendre des mesures pour corriger ses investissements. De plus en plus de voix s'élèvent pour que l'institution rapatrie cet argent et aide l'innovation et les PME suisses.

Liste partielle des entreprises US financées par la BNS sur 2500

When financial institutions invest in companies involved in nuclear weapons, they provide the financing to maintain, refurbish, test, and modernise nuclear weapons. All of the nuclear armed countries are modernising their arsenals, but only some of the work is done by companies that are not state controlled.
This overview shows some of the companies involved in the production of nuclear weapons key components for the arsenals in France, India, Israel, the United Kingdom and the United States. This is not an exhaustive list, but meant to be illustrative of the broad range of actors involved in the ongoing production, maintenance and modernisation of nuclear weapons.
To our knowledge, the arsenals of China, DPRK, Israel, Pakistan and Russia are not outsourced to private companies.
France: Airbus Group (the Netherlands), BAE Systems (United Kingdom), Leonardo- Finmeccanica (Italy), Safran (France), and Thales (France).
India: Larsen & Toubro (India), Walchandnagar Industries (India)
United Kingdom: Aerojet Rocketdyne (United States), BAE Systems (United Kingdom), Boeing (United States), General Dynamics (United States), Honeywell International (United States), Jacobs Engineering (United States), Lockheed Martin (United States), Moog (United States), Northrop Grumman (United States), Orbital ATK (United States), and Serco (United Kingdom)
United States:

Aecom (United States), Aerojet Rocketdyne (United States), BWX Technologies (United States),BAE Systems (United Kingdom), Bechtel (United States), Boeing (United States), Charles Stark Draper Laboratory (United States), Engility (formerly TASC, United States), CH2M Hill (United States),Leonardo- Finmeccanica (Italy), Fluor (United States), General Dynamics (United States), Honeywell International (United States), Huntington Ingalls Industries (United States), Lockheed Martin (United States), Moog (United States), Northrop Grumman (United States), Orbital ATK (United States), Raytheon (United States), and Textron (United States).

Liens

Indiquez "Swiss National Bank"  pour obtenir les noms des 2'500 entreprises américaines supportées par la BNS
https://www.sec.gov/cgi-bin/browse-edgar?CIK=0001582202&action=getcompany

Pour votre information voici un petit extrait du message du CF au parlement en préparation de la nouvelle loi de 2002.
La doctrine suisse estime que la BNS nest une société anonyme quen apparence. En vérité, il sagit dune «construction hybride (singulière) composée dun établissement de droit public et dune corporation de droit public. Malgré sa forme extérieure de société anonyme, la BNS sapparente davantage à un établissement de droit public» 79. Des analyses récentes portant sur la nature juridique de la BNS tendent également à confirmer que lon se trouve en présence dun quasi-établissement de droit public 80. Dautres auteurs relèvent le caractère dualiste qui permet à la BNS dagir comme un sujet du droit privé tout en bénéficiant de la position dune autorité souveraine 81. Avec du recul, ces conceptions peuvent se justifier. Si lon dépasse les aspects purement formels, en effet, il nest plus possible de prétendre que les actionnaires sont les propriétaires de la BNS. Cela ressort entre autres des prescriptions concernant la liquidation de la BNS (art. 68 LBN). En cas de liquidation, les actionnaires ne peuvent pas participer à la substance de la BNS au-delà du capital social versé. Lexcédent dactifs passerait à la nouvelle banque centrale de la Confédération. En dautres termes, il est affecté aux tâches de la banque centrale. Les réserves de devises sont par conséquent désignées à juste titre comme une fortune appartenant au peuple. 
Jean-Marc
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