Jean avec la peluche de la marche blanche


“La vie est un rêve dont la mort nous réveille.”
pensée persane.

Un grand lanceur d’alertes, notamment des fraudes démocratiques, financières, économiques, bancaires, de la marche blanche, des tortures “Bush”, des corruptions juridiques etc… nous a quitté.
Un mystique, un coopérateur de Mère Teresa de Calcutta, un petit père, un passionné…
Il aimait beaucoup la phrase suivante:
“Je suis modeste et je m’en vante et je partage largement mon propre avis avec moi-même et avec ceux qui peuvent me comprendre…”


Faire-part officiel:
http://www.hommages.ch/Defunt/89276/Jean%20Hans-Rudolf_Streit


S’est éteint le 31 décembre 2014 dans sa 62e année, suite à une courte
maladie


Jean (Hans-Rudolf) STREIT
Font part de leur peine ainsi que de leur reconnaissance pour le personnel
qui l’a soigné:
Ses enfants:
Emmanuelle Streit;
Jérémie Streit;
Jonathan Streit;
Yannick Streit;
et leur maman Jocelyne Corger;
Son frère et sa belle-soeur, sa nièce et ses neveux:
Pierre et Veronica Streit, Cedrine, Pierre-Hugues et Georges;
Ses nombreux amies et amis.
La messe de funérailles sera célébrée en l’église d’Ardon le mercredi
7 janvier 2015 à 16 heures. L’inhumation aura lieu au cimetière d’Ardon et
sera suivie d’une rencontre cordiale.
Le défunt ne souhaite pas de fleurs. Des dons peuvent être faits en faveur de:
Missionnaires de la Charité, ch. de la Forêt 2, 1018 Lausanne, CCP 17-403579-5.
Jean repose au centre funéraire de Platta à Sion où les visites sont libres.
Domicile de la famille: c/o Pompes Funèbres Associées, Christophe Jacquod,
rue du Vieux Village 43, 1967 Bramois.

Cet avis tient lieu de lettre de faire-part.








Pas de fleurs, svp, mais des dons par ccp ou directement aux soeurs missionnaires de la charité, dite de Mère Teresa.

Missionnaires de la Charité
chemin de la Forêt 2
1018 Lausanne
Téléphone 021 647 31 35 *

CCP 17-403579-5 des Missionnaires de la Charité



Lectures de la messe:


voici les références bibliques et l’homélie pour Jean.
Livre de la Sagesse 2, 23 ; 3, 1-6.9

Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même. La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas, s’est imaginé qu’ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment mais, par leur espérance, ils avaient déjà l’immortalité. Ce qu’ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés car Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l’or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis. Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.

Évangile de Saint Jean 6, 37-40
37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Avec mes meilleures salutations.
Robert Zuber, curé-doyen



Homélie:


+



Nous sommes dans la main de Dieu.



C’est extraordinaire de penser que nous sommes dans la main de Dieu, cela signifie que nous sommes précieux pour lui.



Que ce que nous vivons l’intéresse et il nous rejoint pour le vivre avec nous.



Oui être dans la main de Dieu s’est se savoir accompagné par sa présence, c’est pouvoir grandir dans la confiance.



Dieu se manifeste d’une manière particulière, nous venons de le voir avec la fête des Mages où il s’est manifesté sous l’aspect d’un enfant.



Dieu se manifeste à nous par les autres, par ceux et celles qui nous sont chers, qui nous entourent.



Par ceux et celles qui nous disent leur amitié par un regard, un sourire, un message.



C’est de cette manière que Dieu se rend présent à nous et par nous.



C’est grâce à la venue de Jésus dans notre humanité que nous avons saisi cette réalité.



Jésus par sa venue nous parle de cet amour infini de Dieu, de sa présence au cœur de nos vies.



Jésus nous montre un exemple celui de laisser son amour guider nos attitudes, inspirer nos paroles.



C’est un chemin qui n’est pas toujours facile car nous avons tous notre manière d’offrir cet amour.



Une manière différente et unique, mais l’essentiel est de laisser parler notre cœur.



C’est pour cela que Jésus est venu pour nous ouvrir le chemin de la vie éternel.



Il n’y a pas qu’un chemin pour y arriver, chacun trouvera le sien.



Par contre, il n’y a qu’avec Jésus que nous pourrons faire ce chemin car c’est lui qui nous donne sa vie.
D’où l’importance de prendre avec lui, de se laisser sa Parole nous imprégner et nous transformer.



D’où l’importance de faire comme lui, de laisser cet amour infini de Dieu agir à travers nous.



Cet après-midi, déposons tout ce qui nous habite, tout ce qui fait notre vie et laissons le regard de Dieu nous transformer.



Acceptons d’être dans sa main pour que chaque instant soit un moment précieux pour faire naître l’amitié, la paix, la joie.

En français:

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/01/jean-streit-rip.html

Deutsch:

RIP, Jean Streit, auf deutsch


English:



Italiano:

Le fan de Mère Térésa de Calcutta décrit dans le livre ci-dessous, c’est Jean:

http://books.google.ch/books?id=IvxtfxzPI14C&pg=PA71&lpg=PA71&dq=m%C3%A8re+teresa+lausanne+1985&source=bl&ots=-zOLVoyjr7&sig=Ryc3VahjFHo7sod2HLBKU9D9FAk&hl=fr&sa=X&ei=D9VkVLzSL4HYPLnXgdgM&ved=0CCIQ6AEwAQ#v=onepage&q=m%C3%A8re%20teresa%20lausanne%201985&f=false


Nous prions toute personne l’ayant connu de nous envoyer un court texte à son sujet, surtout tout ce qui concerne son rôle primordial dans l’ouverture de la maison des sœurs de Mère Teresa à Lausanne.

à  l’adresse mail siebenthal arobase gmail.com ou à 

François de Siebenthal
23, Av. ed. Dapples
CH 1006 Lausanne
Suisse, Switzerland
https://www.facebook.com/desiebenthal https://www.facebook.com/desiebenthal
skype: siebenthal
Tel. en Suisse: 021 616 88 88
Fax en Suisse:  021 616 88 81


Merci beaucoup d’avance.


Exemples de textes:

Petit père
Jean est un petit père ! Qui oserait dire le contraire !
Et qui aura le sang froid de nier ici ses nombreuses qualités !
Ponctuel, concis et succinct, sobriété et sérieux, surtout en soirée, modestie et sens des
proportions – un excellent gestionnaire et un trésorier hors pair.
D’ humeur égale, avec lui on est à l’abri de la soupe au lait, des flibusteries et des fringales
gourmandes. C’est la tempérance personnifiée, disons le franchement – il était un véritable
chérubin incarné!
Riez donc ! Clamez ! Devenez tous déments ! Car c’est à peine de l’ironie… Il s’agit de Jean aujourd’hui !
Jean le visionnaire – Jean le dévoué, le fidèle en amitié. Il s’agit de Jean le pénitent, Jean
qui pardonne à ceux qui l’offensent – Jean qui transmute la peine en créativité.
C’était l’année dernière, il est mort la semaine passée, il est mort hier.
Jean tu seras toujours mort hier – il y a en moi une porte ouverte et c’est toi qui l’as poussée.
Tu as posé ta main, tu m’as touché, puis en partant, cette porte, tu l’as laissée ouverte.
Battez les montagnes et fouillez les plaines ! Pourchassez le goût subtil de la truffe
impossible, attaquez vos moulins à vent, attaquez-les souvent.
Souvenez vous… rappelez-vous vos utopies. Prenez n’importe quelle utopie et commencez
à marcher dans sa direction. Faites quelques pas dans le sens opposé du raisonnable…
Reculez ! Reculez bon sang ! Tournez le dos à la falaise et faites un pas en arrière.
Repoussez les limites, puis, de là, poussez plus fort. Recommencez, recommencez encore !
Créez, laissez vous transporter à tout instant dans un nouveau monde, faites-le tourner, puis créez-en un autre – offrez-le à l’onde.
Transmettez. Donnez de vous même. Laissez entrer, ouvrez, ouvrez grand fenêtres et
volets !
Écarquillez les yeux et tendez vos oreilles. Goûtez, manger, emplissez-vous ! Soyez curieux
à l’excès et audacieux à outrance – soyez jaloux du précieux qui est en vous.
Touchez, caressez, étreignez et plongez votre nez au plus profond d’une fragrance. Humez
à plein poumon et expirez doucement. Prenez le temps de vivre un instant – s’il vous plait,
prenez ce temps.
Brûlons du bois et du charbon, brûlons de l’encens – et puis laissons-le faire sa révérence.
Jean, que tu sois mort ou que tu sois vivant, personne ne peut te suivre vraiment. Nous
sommes trop lourds – nous sommes tous trop lents.
Nous ne pourrons pas marcher dans le ciel ou fendre les océans – s’émouvoir de tout aimer
et nommer chaque instant que Dieu fait – faire gronder la révolte à l’ouragan – tout donner et tout perdre – tout prendre et faire feu de millions d’ardeurs au fil de l’an.
Pardonne moi, Jean, pardonne nous. C’est trop grand tout ça, c’est trop fou.
Mais merci Jean, merci. Car je me suis souvenu avoir des ailles, je sens mieux le goût de
brume et de rosée, je parle au soleil et à la lune, et surtout, aujourd’hui je sais qu’un papillon
fragile est une armée et que les foules hostiles sont des enfants perdus et des gamins
blessés.
Cher Jean, Tu nous as fait rêver en grand, tu nous as fait pleurer de rire et grincer des dents, tu nous as fait languir régulièrement – mais tu dois partir maintenant, pourchasser d’autres larmes de crocodile et dormir sous un ciel plus clément.

Va Jean – va et bon vent.

Laisse moi seulement te dire une dernière fois l’amour qu’il y a pour toi, ici bas.
Laisse moi te dire une dernière fois : Adieu mon ami – adieu mon frère – adieu mon petit
père.
En souvenir de Jean Streit – décédé le 31 décembre 2014 –
Arik F. Palmer
Bonjour François, 
je me permet de vous mettre un mot, suite au décès de Jean Streit, pour que jamais il ne soit oublié. C’est un ami que j’ai rencontré quand il avait une quinzaine d’années au bord du lac de Bret ou j’ai grandi, l’été je faisais le tour du lac tout les jours, à la recherche de bas de ligne perdu par les pêcheurs, j’ai engagé la conversation avec Jean, qui pêchait et lançait un drôle de bouteille au bout d’une ficelle pour la garder au frais, du Canada dry
J’ai fait sa connaissance, je connaissais son frère Pierre scolarisé avec mon frère, tout de suite j’ai ressenti une personne intéressante spéciale, le seul pêcheur avec une encyclopédie sur les poissons pour en apprendre seul les espèces, j’ai revu Jean quelque année plus tard par hasard et toujours aussi chaleureux, entre temps, j’ai eu l’occasion de côtoyer son papa, juste retraité, il est venu ce joindre aux pêcheurs d’écrevisses dont je faisais partie, il cherchait une occupation et le contact des gens qui lui manquait de par son métier de représentant Nestlé. Plus tard j’ai appris sa disparition tragique.
Pendant des années j’ai perdu de vue la famille Streit, c’est par hasard lors d’une pause café à la station Avia de Puidoux, où il venait chaque matin lire la presse, ou fil du temps, j’ai échangé des idées et j’étais à la recherche de l’histoire du lac de Bret et d’un mystérieux village au bord du lac ” Bromagus “, j’ai transmis à Jean des documents, qui l’ont passionné autant que moi. C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris sa mort, le grand regret de ne plus jamais le croiser au hasard des cafés du matin. Il restera à jamais une belle rencontre que j’ai fais au cours de ma vie.
Voilà en quelque mots un hommage que je voudrais lui rendre.


Meilleurs salutations. René Martin



J’ai appris le départ de Jean Streit. Un ami commun m’a communiqué cette nouvelle au tout début de cette année. Je l’ai appris avec tristesse, mais, oserais-je le
dire, sans surprise. Lors d’une petite visite fin novembre, il m’avait confié des nouvelles de son état de santé, sans toutefois faire état d’une pathologie
gravissime. Peut-être avais-je alors déjà pressenti la gravité de la situation ?

De l’ami Jean Streit, je retiens un assortiment d’idées et d’opinions. Il aimait le Valais, et se prenait parfois à rêver d’un avenir plus simple : une vigne, un chalet qui
produit sa propre électricité, ou un restaurant. Mais en attendant de pouvoir réaliser ce rêve, il n’avait de cesse de s’engager, toujours à la limite de ses propres
forces, pour un monde plus juste, plus libre, bref, pour un monde meilleur. Il était de ceux qui pensent que rien n’est impossible, et je me souviens de son talent
pour tenter de faire aboutir ses projets en créant la synergie des bonnes personnes au bon moment. A ce propos, je me souviens l’avoir souvent rencontré
pour discuter d’idées et de concepts, et pour analyser leur potentiel de faisabilité.

Je me souviens également de son engagement contre de multiples injustices, pour la défense des enfants contre la pédophilie. Mais je découvre également un
Jean discret et très réservé. En effet, au chapitre des petits secrets, je viens d’apprendre son engagement pour l’ouverture de la maison des sœurs de Mère
Teresa à Lausanne. Je n’en savais absolument rien…

Je garde un souvenir touchant de ses enfants (les « JéJoYa »). Lors de la réalisation de petits films, il les a encouragés à prendre la caméra, à interviewer des
gens et à passer devant l’objectif pour raconter leur propre histoire. Il les a également amenés à rencontrer des professionnels du monde du cinéma. Je
retiendrais donc l’engagement de ce père pour offrir à ses enfants un extraordinaire apprentissage, de celui que l’école n’enseignera jamais : l’audace, l’initiative
et la débrouille.

Voila, l’ami Jean nous a quitté. C’est avec soulagement que j’ai appris qu’il a été entouré par sa famille …. Il ne m’appellera plus pour me
proposer ses idées… Il ne pourra jamais m’inviter à manger des moules comme il me l’avait promis… Autant de petites phrases anodines qui témoignent de
l’insouciance de ceux qui vivent, autant de petites phrases anodines qui prennent désormais un sens poignant.

Merci Jean Streit, pour ce que tu nous as apporté. Que Dieu te bénisse, et t’accueille désormais parmi les justes.


Loïc.




Nous nous souvenons avec amour Jean Streit pour sa courtoisie, son honnêteté et son courage. Il  nous a accueilli volontiers et gracieusement lors de notre première visite en Suisse en décembre de l’année 2010, tout en nous montrant plusieurs sites, y compris les belles églises et une magnifique cave. Jean nous a également permis de rencontrer plusieurs membres du Parlement suisse à Berne et à assister à un meeting politique où nous avons rencontré les responsables du gouvernement. Avec l’aide de Jean, nous avons pu assister 

à une séance parlementaire suite à un célèbre tour en train à Sion. Et Jean avait la ténacité de participer à la mise en accusation du président américain George W. Bush pour l’empêcher de venir à Genève, en raison de charges de crimes de guerre contre Bush. Nous avons beaucoup admiré pour cela. Nous prions pour lui pendant que nous regardons des dizaines de photos de notre séjour avec lui.



 Que Dieu tienne Jean dans ses bras saints. 

Mark Anderson et sa femme Angelita Anderson, journalistes, États-Unis .

Remerciements de la Marche blanche, Christine Bussat, présidente.
Avec la peluche de la marche blanche.
Merci à Vasile pour ton témoignage Jean m’a dit qu’il avait passé une lumineuse soirée chez toi. 

Je me permets juste une rectification Jean est décédé le mercredi 31 et non le lundi 29 décembre.

Merci à tous et toutes 

Francine

 Au revoir à notre ami Jean


Chers amis de Jean, amis de MATA,


A part Francine … et l’équipe médicale, il m’a été donné d’être la dernière personne à avoir vu notre amis Jean, avant sa mort.
En effet, le Dimanche précédent, Jean a passé la soirée dans ma famille dans la joie de l’esprit de Noël.
Devant un immense sapin scintillant, devant le divin enfant à peine né dans sa crèche, dans l’harmonie des chants roumains de Noël, entouré de mes gamins ados. ( et également amis de Jean,) d’un filleul passionné de l’art du tatouage, Jean était heureux et en paix. On a partagé un repas et un verre de rouge. Je l’ai ramené à Sion en fin de soirée jusqu’à sa chambre. Il faisait encore de fines blagues avec le personnel médical qui était extrêmement sympa. et accueillant. 
Le ” mercredi 31″ vers 17h50 Jean partait en voyage muni des sacrements de l’église. Sur le perron, son amie dans le Christ, Francine, lui a dit “au revoir” 
aussi de notre part. Prions pour lui, que Dieu aie pitié de son âme et de nous tous.  
                                   Vasile 




Condoléances:

Nous venons d’apprendre le décès de Jean , RIP +.
Toutes nos sincères condoléances à toutes vos familles et alliés.

Ayant passé par cette épreuve à de nombreuses reprises récemment ( papa, maman, frère aîné, beau-père…), nous comprenons votre douleur à tous.

Nous prions Dieu et son infinie miséricorde.

François, Cecilia de Siebenthal et leurs enfants

RIP




Dans le ciel ou rien ne luit…  ( sous-entendu à part l’étoile du matin, la Sainte Vierge Marie, Stella Matutina… Stella Oriensis…, Stella Maris… ), l’étoile de l’apocalypse, de la révélation…

L’hiver commence maintenant …

” Notre vie est un voyage”
” Dans l’hiver et dans la Nuit”
” Nous cherchons notre passage”
” Dans le Ciel où rien ne luit”

( sous-entendu à part l’étoile du matin, la Sainte Vierge Marie, Stella Matutina… Stella Oriensis…, Stella Maris… ), l’étoile de l’apocalypse, de la révélation…

( Chanson des Gardes Suisses, 1793)

Notre vie est un voyage
Dans l’hiver et dans la nuit,
Nous cherchons notre passage
Dans le ciel ou rien ne luit…
( sous-entendu à part l’étoile du matin, la Sainte Vierge Marie, Stella Matutina… Stella Oriensis…, Stella Maris… ), l’étoile de l’apocalypse, de la révélation…

Rapporté par L-F Céline dans le Voyage au bout de la nuit

Les chansonniers militaires suisses rapportent que ce chant a été entonné par les Gardes Suisses lors de leur massacre aux Tuileries le 10 août 1792.

Cette chanson est connue en Suisse sous le titre de Napoléon’s Lied. Si les régiments suisses ont cessé depuis longtemps de figurer dans l’ordre de bataille de l’armée française, leur chant, par contre, est resté dans son répertoire, authentique souvenir de ces régiments d’élite et de leur glorieux sacrifice.

Il est toujours très populaire auprès des soldats français, même s’ils n’en connaissent pas l’origine.

1. Nous étions trop heureux mon amie
Nous avions trop d’espoir et d’amour
Nous croyons nous aimer pour la vie
Mais hélas, les beaux jours sont si courts.
2. Le bonheur dure un peu sur cette terre
Entends-tu tout là-bas, le tambour
Mon doux cœur je m’en vais à la guerre
Ne crains rien jusqu’au jour du retour.
3. L’ennemi a franchi nos frontières
Il a pris nos maisons et nos champs
pour reprendre le pays de nos pères
Il faut vaincre ou mourir bravement.
4. Tes baisers étaient doux à mes lèvres
Ton sourire était doux à mes yeux
Aujourd’hui tes larmes sont amères
Donne-moi le baiser de l’adieu.
5-. Compagnons, si le sort veut que je meure
Retirez cet anneau de mon doigt
Mon amie est là-bas qui me pleure
Dites-lui cette bague est à toi.
Notre vie est un voyage
Dans l’hiver et dans la nuit,
Nous cherchons notre passage
Dans le ciel ou rien ne luit…
( sous-entendu à part l’étoile du matin, la Sainte Vierge Marie, Stella Matutina… Stella Oriensis…, Stella Maris… ), l’étoile de l’apocalypse, de la révélation…
Par Thierry BOUZARD, 


Prière traditonnelle en patois gruyèrien (Arpitan de la Gruyère, Suisse), à Notre-Dame des Marches (Les Marches, commune de Broc), composée par l’Abbé Bovet (Joseph) et interprétée par l’accroche-choeur (couplet 1 et 3).





Paroles en patois:




Refrain:



Nouthra dona di Mârtsè! (bis)



No j’an bin réjon dè no rèfiâ chu vo



Po no j’apoyi din lè crouyo momin ;



Pri dè vouthron Fè, vo fô prèyi por no,



Pu no ti vouèrdâ din le bon tsemin.



Nouthra dona di Mârtsè! (bis)




N’in d’a dza prou pachâ din vouthra tsapalèta,



Di dzin ke lyan prèyi dè hou ke lyan plyorâ ;



Chu vouthron bi l’ouchtâ vo lèchon på cholèta,



Hou ke l’yan dou pochyin i vinyon vo tyirâ.




R.




Vinidè no j’idyi, no j’indan rido fôta



Po fére totèvi bin adré chin que fô;



No chinblyè kotiè kou k’la yê liè bin tan hôta,



Ke no porin djêmé grépi tantyè léhô.




R.




Kan no fudrè muri lyè vo k’vo fô no prindre,



No vo j’an tan-è tan de k’vo fô på no j’oublyâ ;



Du ink’ pâ tru grantin, léchidè no atindre,



Dèvan le Paradi, chin li no fér’ intrâ !




R.




Traduction littérale en français:




Refrain:



Notre-Dame des Marches ! (bis)



Nous avons bien raison de compter sur vous



Pour nous appuyer dans les mauvais moments;



Auprès de votre Fils, vous faut prier pour nous,



Et puis nous garder tous dans le bon chemin.



Notre-Dame des Marches ! (bis)




Il en est déjà passé dans votre petite chapelle,



Des gens qui ont prié, de ceux qui ont pleuré;



Sur votre bel autel nous vous laissons pas seule



Ceux qui ont du souci ils viennent vous implorer.




R.




Venez nous aider, nous en avons grand besoin



Pour faire toujours bien comme il faut



Nous semble quelquefois que le ciel est bien tant haut



Que nous pourrons jamais grimper jusque là-haut.




R.




Quand il nous faudra mourir, c’est à vous qu’il faut nous prendre,



Nous vous avons tant et tant dit qu’il vous faut pas nous oublier ;



Donc pas trop longtemps ne nous laissez attendre,



Devant le Paradis sans nous y faire entrer !


 http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/06/fete-dieu-notre-dame-en-patois-arpitan.html

QUI EST VOTRE MODÈLE?

Ne regardez pas les réponses avant de faire le test.

1)  Choisissez votre chiffre favori entre 1 et 9.

2)  Multipliez-le par 3.

3)  Additionnez 3 et multipliez encore par 3

4)  Vous obtiendrez un nombre de 2 ou 3 chiffres.

5) Additionnez ces chiffres ensemble.

Allez plus bas maintenant… encore plus bas, toujours plus bas, pas trop bas quand même…
Allez plus bas maintenant… encore plus bas, toujours plus bas, pas trop bas quand même…
 

 

 

Allez plus bas maintenant… encore plus bas, toujours plus bas, pas trop bas quand même… STOP…
 
Avec le chiffre obtenu,  voyez qui est votre modèle selon la liste ci-dessous : 
1. Einstein 
2. Nelson Mandela  
3. Jacob Zuma
4.  Tom Cruise
5. Bill Gates
6. Gandhi
7. Brad Pitt
8. Neil Armstrong
9. Votre humble serviteur, l’expéditeur de ce mail…
10. Barack Obama 11.Bill Clinton
                   
Je sais… Plusieurs personnes m‘ont en admiration… 
“Je suis modeste et je m’en vante et je partage largement mon propre avis avec moi-même et avec ceux qui peuvent me comprendre…”

c’est mathématique comme démontré ci-dessus, donc c’est juste et prouvé scientifiquement.

 
PS: Arrête de chercher  d’autres chiffres.
Je suis ton idole et fais-toi à l’idée.
Maintenant, après avoir cliqué sur transférer,

place ton nom au numéro 9 et envoie le test à tes amis.

Un dernier rappel d’importance… descendons en rappel…pour mieux remonter tout en haut, toujours plus haut… +


Petit père
Jean est un petit père ! Qui oserait dire le contraire !
Et qui aura le sang froid de nier ici ses nombreuses qualités !
Ponctuel, concis et succinct, sobriété et sérieux, surtout en soirée, modestie et sens des
proportions – un excellent gestionnaire et un trésorier hors pair.
D’ humeur égale, avec lui on est à l’abri de la soupe au lait, des flibusteries et des fringales
gourmandes. C’est la tempérance personnifiée, disons le franchement – il était un véritable
chérubin incarné!
Riez donc ! Clamez ! Devenez tous déments ! Car c’est à peine de l’ironie… Il s’agit de Jean aujourd’hui !
Jean le visionnaire – Jean le dévoué, le fidèle en amitié. Il s’agit de Jean le pénitent, Jean
qui pardonne à ceux qui l’offensent – Jean qui transmute la peine en créativité.
C’était l’année dernière, il est mort la semaine passée, il est mort hier.
Jean tu seras toujours mort hier – il y a en moi une porte ouverte et c’est toi qui l’as poussée.
Tu as posé ta main, tu m’as touché, puis en partant, cette porte, tu l’as laissée ouverte.
Battez les montagnes et fouillez les plaines ! Pourchassez le goût subtil de la truffe
impossible, attaquez vos moulins à vent, attaquez-les souvent.
Souvenez vous… rappelez-vous vos utopies. Prenez n’importe quelle utopie et commencez
à marcher dans sa direction. Faites quelques pas dans le sens opposé du raisonnable…
Reculez ! Reculez bon sang ! Tournez le dos à la falaise et faites un pas en arrière.
Repoussez les limites, puis, de là, poussez plus fort. Recommencez, recommencez encore !
Créez, laissez vous transporter à tout instant dans un nouveau monde, faites-le tourner, puis créez-en un autre – offrez-le à l’onde.
Transmettez. Donnez de vous même. Laissez entrer, ouvrez, ouvrez grand fenêtres et
volets !
Écarquillez les yeux et tendez vos oreilles. Goûtez, manger, emplissez-vous ! Soyez curieux
à l’excès et audacieux à outrance – soyez jaloux du précieux qui est en vous.
Touchez, caressez, étreignez et plongez votre nez au plus profond d’une fragrance. Humez
à plein poumon et expirez doucement. Prenez le temps de vivre un instant – s’il vous plait,
prenez ce temps.
Brûlons du bois et du charbon, brûlons de l’encens – et puis laissons-le faire sa révérence.
Jean, que tu sois mort ou que tu sois vivant, personne ne peut te suivre vraiment. Nous
sommes trop lourds – nous sommes tous trop lents.
Nous ne pourrons pas marcher dans le ciel ou fendre les océans – s’émouvoir de tout aimer
et nommer chaque instant que Dieu fait – faire gronder la révolte à l’ouragan – tout donner et tout perdre – tout prendre et faire feu de millions d’ardeurs au fil de l’an.
Pardonne moi, Jean, pardonne nous. C’est trop grand tout ça, c’est trop fou.
Mais merci Jean, merci. Car je me suis souvenu avoir des ailles, je sens mieux le goût de
brume et de rosée, je parle au soleil et à la lune, et surtout, aujourd’hui je sais qu’un papillon
fragile est une armée et que les foules hostiles sont des enfants perdus et des gamins
blessés.
Cher Jean, Tu nous as fait rêver en grand, tu nous as fait pleurer de rire et grincer des dents, tu nous as fait languir régulièrement – mais tu dois partir maintenant, pourchasser d’autres larmes de crocodile et dormir sous un ciel plus clément.

Va Jean – va et bon vent.

Laisse moi seulement te dire une dernière fois l’amour qu’il y a pour toi, ici bas.
Laisse moi te dire une dernière fois : Adieu mon ami – adieu mon frère – adieu mon petit
père.
En souvenir de Jean Streit – décédé le 31 décembre 2014 –
Arik F. Palmer
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