A TOUS LES FRANÇAIS
et au monde ! 
La France a perdu une bataille! Mais par la Victoire historique des Gilets Jaunes, la France n’a pas perdu la guerre ! 
Alors que ce système de servitude était au bord de l’effondrement, Emmanuel Macron l’a sauvé. Il s’est fait élire comme candidat de l’anti-système alors qu’il était l’élu du super système d’oppression ultra libéral. Dans cette guerre à mort, ils veulent un pouvoir sans partage, remettent en cause notre identité culturelle et maintiennent une occupation de plus en plus totalitaire. 
Cet ennemi, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet ennemi, c’est le monde de la finance, c’est le modèle anglo-saxon prédateur qu’incarne Macron chargée d’en finir une fois pour toute avec le modèle français créateur. Cependant rien n’est perdu ! 
Rien n’est perdu grâce aux Gilets Jaunes qui, de leurs ronds-points, comme de Gaulle de Londres, vous rappellent la véritable figure de l’ennemi. 
Aujourd’hui, le président Macron voudrait nous présenter comme vaincus, effacés, sans projet et sans débouché, populistes et marginaux. Mais nous avons mis en lumière la nouvelle arme de notre défaite – intellectuelle et non plus mécanique – dont doit venir la victoire de la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent nous donner un jour la victoire. 
Quel plan de bataille devons-nous adopter pour gagner la guerre ? 
L’arme secrète de la défaite de la France, c’est la magie politique. Cette arme de manipulation est celle du caméléon qui lui permet de se faire “en même temps”, socialiste, populiste, progressiste, Jeanne d’Arc, figure du Roi, Jupiter, Atlas… Au point où, sans gêne, il déclare le 31 janvier 2019 : “Moi aussi, je suis Gilet Jaune”. 
Vous devez nous croire lorsque nous vous révélons que c’est par un style, une magie, un langage politique truqué que le président Macron essaie de nous voler la victoire d’une authentique révolution démocratique. 
Nous Gilets Jaunes, avons dû affronter la mécanique de toutes ses violences, de toutes ses manipulations et de toutes ses provocations. 
Nous Gilets Jaunes avons dû affronter une mise en scène médiatique, et une parole présidentielle cherchant à nous présenter comme l’inverse de ce que nous sommes par nature : un mouvement né d’une exigence de vérité, de justice et de démocratie. 
Nous, Gilets Jaunes, sommes les yeux qui voient leurs mensonges, les yeux qui constatent leurs échecs, les yeux qui condamnent leurs affaires et les yeux qui pleurent leur médiocrité. 
Ne nous laissons plus berner par cette mécanique d’aveuglement qui veut nous emprisonner dans sa nouvelle polarité « progressiste contre populiste ». Ceci dans le seul but de sauver le système du « vieux monde » « droite contre gauche », que le candidat Macron s’était engagé à détruire dans son livre de campagne, invitant à une révolution démocratique. 
En huit mois, nous avons accompli ce que nul intellectuel, nul parti, nul syndicat, nul président, n’était parvenu à faire depuis des décennies : réveiller la conscience de sa torpeur et unir massivement les Français dans le constat d’échec global des politiques. 
Dès le 14 Novembre 2018, Macron lui même a avoué n’avoir pas su réconcilier le peuple français et ses dirigeants. Cette colère qu’il porte, ce divorce au coeur de la mission qui était la sienne, cet aveu cinglant explique la panique présidentielle lors de l’apparition des Gilets Jaunes en marche dans toute la France, ce dont Macron avait rêvé sans être parvenu à l’accomplir. 
Cette vision, c’est le cauchemar du président magicien qui voit soudain se réaliser en vrai le scénario qu’il avait joué en faux pour donner l’illusion d’une renaissance de la politique. 
C’est en continuant sa politique de “trompe l’oeil” et lors du faux grand débat que le président Macron parle d’un “mouvement inédit”, le mouvement des Gilets Jaunes, qui le pousse à proposer un acte 2 de la République. Nous faisant maîtres des horloges, il conclut qu’il doit “replacer l’humain au centre” et “c’est ainsi que nous pourrons retrouver cet art si particulier d’être Français”. 
Le peuple de France est donc de retour aux yeux du monde stupéfait avec la renaissance d’une langue politique de Vérité: “tout le monde nous disait que c’était impossible, mais ils ne connaissaient pas la France” Cette guerre est une guerre mondiale, et tout est possible car le peuple de France n’est pas le seul à subir l’oppression du système ultra-libéral. 
Et la France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle combat pour la liberté du monde Dès à présent, elle apparaît comme l’avant garde de cette victoire enclenchée par la révolution démocratique des Gilets Jaunes. 
La conclusion des Gilets Jaunes s’impose : la seule solution, c’est la reprise du pouvoir de la langue politique par la Vérité et dans les actes. Pour vaincre, il faut un but, un plan et une méthode. 
Notre but est la prise du pouvoir pour tous et partout, des communes et des élections municipales aux présidentielles 2022 avec une révision radicale de notre Constitution. Pour en finir avec l’actuel ” divorce ” entre le peuple français et ses dirigeants. 
Notre plan c’est de faire en vrai la révolution démocratique promise en faux par Macron. C’est par la rue, par les urnes, par la résilience, c’est à tous les niveaux de la vie politique que notre investissement va acté cette évolution démocratique tant attendue. 
Notre méthode, c’est de mettre la vérité au cœur de la politique, la vérité doit remplacer le mensonge pour tous et partout. Remettre le langage à l’endroit, des institutions en état de marche ainsi que l’humain et la nature au centre des réflexions. 
Actuellement, seuls les “lobby compatibles” ont accès au pouvoir, comme l’a révélé la démission de Nicolas Hulot exposant le pouvoir réel des lobbies sur le pouvoir apparent de Macron. 
Sauf à vouloir s’effacer de l’histoire, la France n’a pas le choix. Elle doit remédier à l’impuissance politique d’Emmanuel Macron, en accomplissant à sa place la “Révolution démocratique”. 
Nous invitons tous les savoir-faire, tous les talents, tous les authentiques « sachants », toutes les élites véritables marginalisées par les apparatchiks. Nous invitons toutes les compétences de tous les corps de métiers, de la plus petite échelle à la plus haute, à participer à la prise en main du destin de notre pays, la France. 
Nous invitons tous les Français soucieux du bien commun, où qu’ils se trouvent, à se joindre à nous dans l’action, le sacrifice et l’espérance sur les ronds points, les municipalités, les assemblées générales, les ateliers constituants, les opérations de terrain et autres manifestations dans toute la France et au-delà. 
Cette fois c’est la Vérité qui précède les vainqueurs. Après huit mois de constats et de contestations, nous annonçons que le 17 novembre 2019 débutera la saison 2 des Gilets Jaunes. 
Sous l’œil des peuples du monde et forts du soutien de la grande majorité des Français, demain, comme aujourd’hui, nous ferons entendre, en vérité, la voix de la solution, la voix des Gilets Jaunes en marche, par tous moyens, toujours et partout, pour “retrouver le fil de notre histoire millénaire” ! 
Tel est notre plan de bataille pour accomplir la ” Révolution démocratique” que Macron est incapable d’accomplir et de gagner la guerre 
Quoi qu’il arrive, la flamme de la reconquête française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Notre avenir est en péril de mort. Luttons pour le sauver ! Vive la France ! 



Les Gilets Jaunes en marche 

Notre initiative-clé de transformation possible rapidement de tout le système fiscal suisse et qui tient compte des progrès technologiques, sous la forme d’une suggestion générale: – https://docs.google.com/document/d/1ib8BfSL08QyCqpfXRjXvAR-fJAz4C6ue7vvUFAbsolU/edit?usp=sharing 

Pétition internationale.  https://forms.gle/beV8XZzXdQKrA9xt6


Suite à notre pétition, Coco sera reçue avec une délégation par la commission du GrandConseil vaudois, le 12 du 12 dans l’après-midi !





Le grand vide de la République




samedi 23 novembre 2019









Par Jacques Trémolet de Villers




Le système républicain affiche à quel point la représentation est un leurre. Il affiche donc sa vanité, il pose lui-même la question de son obsolescence, donc de son remplacement.









Ainsi le projet de loi sur la filiation sans père a été voté à l’Assemblée nationale, en première lecture. Il y avait, dans cette séance historique où les fondements même de notre civilisation sont scientifiquement sapés, quatorze députés. Qui dira l’indignité de la soi-disant « représentation nationale » ? En regardant sur nos téléphones l’émouvante Agnès Thill dire à notre misérable Garde des Sceaux qu’aucune loi n’avait le droit de tuer le père, on ne pouvait ressentir qu’un immense dégoût devant ces bancs vides et le visage absent de ceux qui faisaient semblant d’être présents.




Où sont les assemblées de la défunte IVe République, régime parlementaire honni et, par certains côtés, dérisoire, quand les ministres duraient à peine une semaine, mais où les députés serrés sur leurs bancs s’attachaient à faire la politique ? Ce n’était que régime d’assemblée… mais, au moins, il y avait de la ferveur, du débat, des discours, des idées, des combats… Il n’y a plus que le vide sidéral d’une majorité qui adopte… même quand elle a liberté de vote, et d’une opposition qui ne s’oppose même plus franchement, parce qu’elle écoute d’autres pouvoirs, qui sont ailleurs.




Nous avons dit ici ce qu’il faut penser de ce texte, qui ne peut recevoir le nom de loi, même s’il est adopté par le Sénat et promulgué par le président de la République. Aucune loi au monde ne peut organiser la filiation en supprimant l’hypothèse du père, remplacé par un don anonyme de gamètes. C’est une atteinte à l’homme, en tant qu’homme, animal social, raisonnable, politique, et, comme disait Cicéron, « divin ». C’est la négation du droit, de l’ordre naturel et de l’ordre divin. C’est un néant, agissant et destructeur, mais néant et, donc, voué au néant.




Mais il faut poser la question de l’assemblée qui a voté, de son fonctionnement, de son rôle, de son utilité. Quand, sur un sujet d’une telle importance, on compte quatorze personnes en séance, c’est que, pour parler simplement, tout le monde s’en fout. À quoi servent-ils ? Pourquoi ces bâtiments, ces indemnités, ces secrétaires et assistants, ce budget, ce décorum, ces gardes républicains, ces voitures, ces chauffeurs, ces mots « Assemblée nationale » ? Personne ne se rassemble. Quatorze personnes ne font pas une assemblée. C’est une petite rencontre, un tout petit club, même pas une loge. C’est rien.




Nous savions que nous n’étions pas représentés. Cette « représentation », d’ailleurs, se fait devant un président et un gouvernement qui émanent de la même « représentation ». Ce n’est donc pas une vraie représentation. C’est un vieux schéma qui perdure parce qu’on n’en a pas cherché d’autres, et dont on voit aujourd’hui qu’il est complètement éteint, obsolète, à bout de souffle, aussi ridicule que pourrait l’être un « talon rouge » dans le Paris de la Révolution.




Il y a plus de représentation véritable dans un barrage de Gilets jaunes au péage de l’autoroute, et, à plus forte raison, dans les trois-cent ou six-cent-mille manifestants du 6 octobre 2019 que dans ces quatorze députés. Et pourtant, ce sont ces quatorze députés qui ont fait de ce texte ahurissant une loi !




Il faut changer de régime. Il faut donner au peuple – à nous – sa vraie place, de vrais représentants, qui viennent rendre compte de leur mandat. Comment cela se fera-t-il ? Pas besoin d’être devin pour affirmer que le commencement de ce remplacement sera un écroulement. Cet écroulement est en marche. Le système craque de toutes parts. L’éminent stratège de l’endormissement ne pourra, quel que soit son talent, le porter seul, à bout de bras. On ne peut rien contre les faits. On ne peut rien contre la rue. L’important n’est plus de dire que l’écroulement est programmé. L’important est de travailler à ce qu’on va mettre en place, après. ■




Jacques Trémolet de Villers

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