Le lioba, alias lÿôbâ
… Mon présent est petit et n’a aucune puissance matérielle ; je ne puis t’offrir ni la force, ni la richesse des deux autres. Ma voix, mon cor, ma mélodie, une âme limpide et un coeur content : … Ma mélodie te gagnerait chaque coeur en Haute et Basse Gruyère et dans tout le pays.. Peu de temps après, Rose et François chantèrent ensemble la mélodie du Lioba ou Ranz des vaches à deux voix. Ainsi le Lioba prit naissance et se répandit parmi les armaillis, les familles et gardes suisses de génération en génération.

Source
Au pays des Légendes de la Gruyère
Clément Fontaine, tiré de “Sous la bannière de la Grue”
Belén Clément


Une fois par génération seulement, la Fête des Vignerons éblouit plusieurs centaines de milliers de spectateurs à Vevey en Suisse.

Le Ranz des vaches ou Lioba est un moment très attendu de la prochaine Fête des vignerons. Savoir qui allait l’interpréter a fait l’objet d’un intense suspense tant dans le public qu’auprès des médias. Pourquoi cet intérêt?


Le Ranz des vaches ou Lioba , chanson de vachers et de bergers d’alpage qui raconte une historiette populaire est quasi devenu un hymne national. La version que nous chantons à la Fête est celle de l’Abbé Bovet, qui l’avait mise au goût de son temps, mais ce chant existait depuis des siècles. Il était évident pour la Confrérie autant que pour le directeur artistique Daniele Finzi Pasca que …  le Ranz ou Lioba était intouchable, incontournable, par sa popularité, l’amour que le public a pour lui, et son lien à la Fête.
Qu’est-ce qui rend le Lioba si émouvant et pousse les foules, de génération en génération, à le reprendre en choeur?

Cette émotion s’explique à la fois pour des raisons de tradition, de lien avec l’histoire d’une région, mais aussi pour des raisons intrinsèques au chant. Notamment liées aux deux syllabes du fameux mot «lyoba», ce mot d’appel un peu mystérieux, et les notes sur lesquelles ces syllabes sont posées. Ce sont deux syllabes graves, intérieures, comme des caisses de résonance qui font vibrer le plexus solaire, le ventre. «Lyo» projette la voix au loin, comme si le chanteur voulait être entendu dans le vaste monde. «Ba» pose la voix, les pieds sur terre, bien ancrés dans la terre. Impossible de ne pas avoir de frissons à ce moment.
https://www.fetedesvignerons.ch/ranz-des-vaches-pourquoi-un-collectif/


Le chant le plus émouvant est le Lioba, ou Lyoba, en l’honneur de la Trinité paternelle.( voir le PS ci-dessous et écoutez ces musiques pour bien comprendre l’âme suisse )
http://www.youtube.com/watch?v=dj_t5t8zsXQ

http://www.youtube.com/watch?v=3xJFuZD5CvA
http://www.youtube.com/watch?v=gY_bxYxxDLM
http://www.youtube.com/watch?v=FU3j5umkrF4&list=PLC5031D05EF81C22B
http://www.youtube.com/watch?v=DL1dXLLe5No&list=RD02dj_t5t8zsXQ


http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/03/jerusalem-shalom-pax-paix-peace-frieden.html



ahabà (amour agape dans la première alliance) a a  a, 3 voyelles a plus h et b,

a, gorge grande ouverte, symbole divin, A, alpha, allah….

b, symbole du papa

aba ( papinou, ou papounet, ou petit papa chéri),

H, inspiration, pour une meilleure expiration, vie en abondance, souffle du St Esprit, qui souffle comme il le veut bien, lettre donnée à Abraham et à Sarah



abram, abra h am, sara h, … pour la multitude des frères et soeurs…


Expiration du LIOBA, qui donne la buée de l’haleine, buée, qui signifie aussi Abel, mal traduit dans le Qohélet, qu’on appelle aussi L’Ecclésiaste, par 
” Vanité, tout n’est que vanité… “
Mais on devrait dire et lire
“Abel, tout n’est qu’Abel”
 ou ( Buée, tout n’est que buée, )


הֶבֶל Hèvèl signifiant soufflevapeurvanité,


ou Nibelungen, tout n’est que Nibelungen des Burgondes, explications plus bas… ) 


par opposition à Caïn, « j’ai acquis, j’ai créé, j’ai formé » ce qui signifie la possession, le désir de pouvoir sur les autres ( et les choses ) ou l’acquisition matérialiste. Caïn qui a fondé notamment les villes, les armes, …

Que ton Nom soit sanctifié, pour le sanctifier, il faut le chanter…
Nous savons maintenant que son nom est compris dans le L io b a suisse, qui est en fait la prière de l’aube à Dieu, IOA, qui a donné l’aube, LIOBA, est ce fameux chant attirait les vaches vers le père de famille chaque matin.

I E O U A,
que des voyelles de la bouche qui s’ouvre toujours plus en un souffle et qu’un nouveau né peut dire.
soit articulé en manière trinitaire

I O A

le Père,

I E sh O U A   le Fils, avec sh, le shin qui signifie l’humanité en Dieu et

A ll E U I A le St Esprit, avec 2 L, car il souffle comme il veut

Malachie, fin de la première alliance, finit en disant:
Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des
enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays
d‘interdit.
et la nouvelle alliance commence par une généalogie de pères et de fils…
Le monde moderne fait exactement le contraire, il tue les lignées, les mariages, l’amour…
Choisi la Vie, ou la mort…
De peur que je ne vienne frapper le pays d‘interdit


Et le nouveau Testament commence justement par le récit d’une lignée…

I E shO U A, (Matthieu 24.36)
I E O U A Shalaom….
I E shO U A Shalaom
A ll E l UIA Shalaom
I O A

Cette simplicité, c’est l’Abbé Bovet lui même qui en parle le mieux lorsqu’il évoque sa Suisse natale : « Mon Pays que j’ai servi à ma manière, de tout mon coeur, en le célébrant par mes chansons. Mon Pays que je continue à chanter jusqu’au dernier souffle de ma vie. Car il est vrai de dire que ce peuple, je l’ai aimé et je l’aime profondément. Mon but, en écrivant des chansons pour lui, a été de lui donner de la joie, de l’aider dans son labeur de tous les jours, de faire luire à ses yeux sans qu’elle s’éteigne, la flamme généreuse de l’espérance, du courage, de l’optimisme. C’est cela que j’ai voulu. J’y ai mis tous mes efforts et toute ma foi. J’y ai mis une sincérité rigoureuse. Ai-je réussi ma tâche ? Il est encore trop tôt pour le dire. En tout cas, mes chansons, je ne les ai pas écrites comme un simple compositeur, mais comme un prêtre aussi, et ce fut là mon ministère et mon apostolat. »

Le compositeur des alpages ne devrait pas éclipser le compositeur de Musique Sacrée, mais son succès en a décidé autrement. On se fera une opinion avec « Nouthra Dona di Maortse » (Notre-Dame des Marches, lieu de pélerinage suisse), pièce toute empreinte de piété populaire, mais ô combien priante. L’Abbé Bovet y révèle un phrasé à la fois coulant, dynamique, et plein de dévotion [La Procure peut vous fournir une version bilingue de cette pièce].

Lyôba, lyôba, por aryâ !

Qui n’a jamais entendu ce refrain, cette formule magique qui met en émoi tout un peuple, laissant couler une larme aux anciens, faisant vibrer les cordes vocales des plus jeunes ?
Que l’on soit un expatrié des terres fribourgeoises, un fervent défenseur des traditions, ou encore un simple curieux, ce chant a fait naître des émotions qui ne sont pour l’heure pas encore descriptibles. Le ranz des vaches fera certainement encore parler de lui.
Actualisé le 29.11.2017 cet article ajoute un moment magique du Paléo festival de Nyon 2017 où I Muvrini (groupe corse dont le nom signifie les petits mouflons) entonne le Ranz des Vaches. Je n’ai pu passer à côté de cette interprétation quelque peu loufoque mais empreinte de bons sentiments. Je vous laisse vous faire votre propre avis sur les 7 minutes 22 que dure la vidéo de ce Ranz des Vache 2017.

La légende fait naître le mythe

Aucune origine n’est connue pour le ranz des vaches, cependant une légende rapporte que de nombreux jeunes gens désertaient les rangs de la garde suisse des rois de France, à l’écoute de cette chanson. Cette légende rapporte le vague à l’âme des soldats gruériens embauchés par la garde suisse des rois de France, désertant, fuyant,  si bien que cette chanson, si l’on en croit la légende, fut tout simplement interdite sous peine de mort, des champs de bataille.
La Gruyère est une terre de légende aussi, on rapporte que l’origine du ranz des vaches serait dû à un jeune armailli prénommé François. Un jour, ce dernier eu le plaisir de rencontrer trois jeunes géants amenant avec eux trois jattes. Il fut proposé à notre armailli François de choisir l’une d’entre elles.
Dans la première jatte, le géant indiqua à l’armailli qu’elle contenait un liquide pouvant donner à notre armailli toute la force et la puissance qu’il désirait. Le second géant proposa quant à lui une jatte remplie d’or et d’argent qui ferait de François l’homme le plus riche de la Gruyère et certainement au-delà. Pour le troisième géant, la jatte qu’il apporta contenait un simple chant, mais ce chant lui ferait gagner le coeur et l’âme de tous les habitants de la haute et basse Gruyère, ainsi qu’au-delà du pays. Devant ce choix cornélien, François l’armailli se rappela que son coeur battait pour une jeune et belle gruérienne, il décida de ce fait de s’emparer de la troisième jatte, celle-là même qui contenait ce fabuleux chant. Il pu grâce à lui conquérir le coeur de sa belle et faire naître un chant qui embaumera toute une région, le ranz des vaches ainsi que toute l’émotion qu’il transmet était donc né.

Émotions 2.0

En 2017, ce chant est bien entendu encore fredonné, d’ailleurs il n’est pas rare que lorsqu’un chanteur amateur lance les premières brises de l’appel à la traite, le ranz des vaches devient un déclencheur qui embarque toute l’assemblée présente dans ses refrains et son air enjoués. Il est fréquemment chanté par le choeur des Armaillis de la Gruyère anciennement sous la baguette de Michel Corpataux qui remis le flambeau en 2016 à Nicolas Fragnière de Vuadens. Lors de la fête des Vignerons à Vevey, cet air est chanté, propulsant une foule de spectateurs à l’extase musicale reprenant en choeur le refrain, souvenons-nous de l’incroyable prestation de Monsieur Bernard Romanens, lors de la fête des Vignerons en 1977, qui encore aux détours de discussions émeut les personnes présentes ou ayant eu la chance de l’entendre en direct, j’ai eu souvent vent que l’interprétation de Bernard Romanens est et restera celle qui déclencha le plus d’émotions. Bien entendu beaucoup de choeur-mixtes reprennent régulièrement ce chant lors de leur concert annuel, ajoutant à leur programme varié un peu de traditions vocales, les larmes des anciens et l’oeil brillant des plus jeunes est le résultat d’une équation musicale magique. Ce chant issu du folklore gruérien dont les paroles du refrain reviennent en force lorsque Fribourg Gottéron gagne le match, montre à quel point le peuple est rattaché à ses traditions.
Exemple pour Fribourg-Gottéron lors du match Fribourg-Genève où Fribourg gagne 3:2 à l’issu de la rencontre

Charles Jauquier un grand ténor suisse fut lui aussi l’interprète du ranz des vaches, sa prestation lui valu plusieurs enregistrements. On peut également citer Monsieur Roger Cochard en 1955 ainsi que Monsieur Robert Colliard en 1927, comme des interprètes majeurs du ranz des vaches.
En 1999 nous avons eu la chance de l’entendre « enfin » au complet. C’est dans les arènes veveysannes de la fête des Vignerons que le ranz des vaches fut interprété dans son ensemble, c’est à dire avec les 19 couplets !

Romantisme et mélancolie, l’histoire du ranz des vaches

Comme mentionné un peu plus haut dans cet article, aucune origine pour ce chant n’est réellement connue, cependant on trouve une des plus anciennes versions notée datant de 1710, et bien non ce n’est pas dans un recueil de chants que l’on retrouve cette version, mais dans un ouvrage médical ! Il s’agit de Théodore Zwinger, qui mis cette partition dans son ouvrage médical en raison des effets engendrés par ce chant sur la mélancolie, Théodore Zwinger parle en fait d’une thèse de Johannes Hofer, en 1688, qui cite le ranz des vaches comme si je peux me le permettre un puissant anti-dépresseur.
Le ranz des vaches de 1710

Le ranz des vaches de 1710
On retrouve également cet air dans le dictionnaire de la musique de Jean-Jacques Rousseau, voici ce qu’il en dit :
« J’ai ajouté dans la même Planche le célèbre Rans-des-Vaches, cet Air si chéri des Suisses qu’il fut défendu sous peine de mort de le jouer dans leurs Troupes, parce qu’il faisoit fondre en larmes, déserter ou mourir ceux qui l’entendoient, tant il excitoit en eux l’ardent desir de revoir leur pays. On chercheroit en vain dans cet Air les accens énergiques capables de produire de si étonnans effets. Ces effets, qui n’ont aucun lieu sur les étrangers, ne viennent que de l’habitude, des souvenirs, de mille circonstances qui, retracées par cet Air à ceux qui l’entendent, & leur rappellant leur pays, leurs anciens plaisirs, leur jeunesse & toutes leurs façons de vivre, excitent en eux une doute amere d’avoir perdu tout cela. La Musique alors n’agit point précisément comme Musique, mais comme signe mémoratif. Cet Air, quoique toujours le même, ne produit. plus aujourd’hui les mêmes effets qu’il produisoit ci-devant sur les Suisses ; parce qu’ayant perdu le goût de leur premiere simplicité, ils ne la regrettent plus quand on la leur rappelle. Tant il est vrai que ce n’est pas dans leur action physique qu’il faut chercher les plus grands effets des Sons sur le cœur humain »
Voici à la page 405 du Dictionnaire de la musique de Jean-Jacques Rousseau ce qu’il en est dit :
2017-05-04 11_35_14-Dictionnaire de musique , par J.-J. Rousseau _ Gallica_ranz-des-vaches
Puis dans la partie Musique, voici ce que l’on retrouve à la page 317 :
2017-05-04 11_39_28-Dictionnaire de musique , par J.-J. Rousseau _ Gallica
Vous pouvez consulter le dictionnaire de la musique de Jean-Jacques Rousseau gratuitement à l’adresse suivante : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k850406b

L’ORIGINE DES MOTS – NOSTALGIE suite au Lyôba
NOSTALGIE est emprunté au latin scientifique nostalgia, créé par J.-J. Halder, médecin suisse en 1678, du grec nostos “retour” et algos “mal, souffrance” sur le modèle des mots médicaux en –algie. Nostos est dérivé du verbe nesthai “revenir, retourner chez soi”, racine grecque que l’on retrouve dans le prénom Nestôr “celui qui rentre heureusement”. Nostalgia traduit le mot suisse alémanique Heimweh “mal du pays” appliqué aux mercenaires suisses à l’étranger.
Il désigne l’état de dépérissement et de langueur causé par le regret obsédant du pays natal, ainsi que l’état de regret mélancolique du passé, ou d’une chose idéale que l’on n’a pas eue, désir insatisfait.
« La nostalgie, c’est le désir d’on ne sait quoi. » (A. de Saint-Exupéry)


https://microtaxe.ch/2017/01/st-canisius-nous-confirme-st-materne.html


https://microtaxe.ch/2017/04/rois-saint-maurice.html


La Suisse, mon pays, s’appelle aussi la Confédération helvétique. Nous sommes un petit pays mais qui respecte plusieurs cultures. Helvet dans les langues germaniques anciennes veut dire enfer, nous sommes allé vivre en montagne “infernale”, près des Diablerets ( Gstaad, Gessenay, Zweisimmen, en fait Zweisieben ),  pour être libres.
Saint Nicolas de Fluë
Notre saint patron est saint Nicolas de Fluë, un père de famille avec 10 enfants, qui sous l’injonction de la Sainte Trinité, s’est éloigné de 300 mètres de sa maison. Il a vécu 19 ans sans rien manger ni boire que la Communion. Et il a une très grande influence sur la spiritualité de la Suisse. C’est lui qui nous a protégés de nombreuses guerres mondiales. Nous sommes en paix depuis bien des siècles, grâce à un père de famille qui s’est consacré à Dieu pendant plus de 20 ans de sa vie.

Civilisation remontant aux apôtres
C’est bien important pour comprendre les paramètres économiques que nous vivons présentement, de connaître un petit peu la civilisation suisse. Historiquement, il faut savoir que la Suisse dépend en premier lieu, par une tradition orale, de saint Materne qui était le fils de la veuve de Naïm, qui était mort et qui a été ressuscité par le Christ. Il est venu évangéliser l’Europe, notamment la Suisse, l’Alsace et la vellée du Rhin. C’est notre premier lien avec les apôtres. C’est un saint qui a été ressuscité du temps du Christ et qui est ressuscité une deuxième fois avec l’aide de saint Pierre, sur le territoire proche de la Suisse… 
Saint Materne a vécu à un endroit qui s’appelle Hel vet, en Alsace, qui était proche d’Helvétie, de la Confédération helvétique. Saint Materne a eu une grande influence sur la formation chrétienne en Suisse, dans le temps du Christ. D’Israël, il est venu directement dans ces régions.
Le deuxième grand saint qui influence aussi la Suisse, c’est saint Maurice qui était un Égyptien de couleur noire, officier de l’armée romaine. Il a été tué comme martyr avec ses compagnons à Agaune qui a pris le nom de Saint-Maurice, en sa mémoire, avec une abbaye très célèbre dans le monde entier où il y a les reliques de saint Maurice.
Premier roi catholique en Europe
La Suisse a été influencée aussi par le premier roi chrétien d’Europe. Beaucoup de livres d’histoire sont faux. Le premier roi catholique d’Europe c’est saint Sigismond qui était un roi burgonde. Toute sa famille a été massacrée à titre de martyre, parce que le roi voulait convertir l’Europe de l’époque au christianisme. Lui et toute sa famille ont été jetés dans un puits. Il y a eu toute une alliance de différents blocs contre cette christianisation. Déjà, à l’époque, les puissants s’alliaient contre les catholiques.
Le royaume burgonde est venu de Worms, au bord du Rhin. Les Burgondes catholiques chrétiens ont combattu Attila (le chef des Huns) qui attaquait l’Europe. Cela a donné une gigantesque bataille qui a causé 20,000 morts. Pour l’époque, c’était colossal. Cette grande saga, qui était la lutte entre chrétiens et non-chrétiens, a donné une mystique européenne des Nibelungen qui est sous-jacente dans beaucoup de cultures européennes : anglaise, française, allemande, danoise, suédoise, etc.
Donc, le premier roi catholique de l’Europe, c’est Saint-Sigismond. Une princesse burgonde, Idilco, a tué Attila pendant la nuit de « noce » forcée, donc un viol. Elle a sauvé l’Europe d’un danger terrible de destruction parce que les Huns tuaient leurs ennemis très facilement. Les Huns sont retournés en Asie pourélir le successeur d’Attila.
Sainte Clotilde, une Burgonde
La princesse burgonde, Clotilde qui était de la famille de saint Sigismond et qui vivait à Genève, est devenue l’épouse de Clovis. Elle l’a converti au catholicisme. Grâce à cette princesse burgonde, la France qui est reliée à la Bourgogne, est devenue chrétienne catholique. Les Burgondes avec Clotilde ont donc été les fondateurs de la Fille Aînée de l’Église, la France.
Le Sanctuaire des Rois français qui est Saint-Denis a été complètement profané par les révolutionnaires. Le Sanctuaire des Rois burgondes qui est Saint-Maurice, grâce à Dieu, n’a jamais été profané. Ce sanctuaire est près de Lausanne.
Le frère de ce Roi Sigismond s’appelait Godomar. Il s’était réfugié dans les montagnes de Suisse, près de Saint-Maurice. Il a fondé la civilisation valser. Le Roi Godomar, pratiquant l’Évangile, a reconnu que tous les citoyens burgondes étaient des prêtres, prophètes et rois, base de la démocratie directe.
Semblable au Crédit Social
Le Roi Godomar a pratiqué la méthode du Ring. La notion du Ring, qui rejoint la notion du Crédit Social de Louis Even, définit que le pouvoir doit rester le plus local possible. Tous les hommes se réunissaient en Ring, c’est-à-dire en cercle. Et dans les montagnes, ils définissaient localement leur vie sociale, économique et politique.
La coutume était prise de partager les domaines. Tous les domaines communs burgondes s’appelaient des allmends. Ce système économique du Ring était basé sur la maternité et le respect de la famille. Les femmes, contrairement au droit romain, avaient le droit d’agir en justice et même de se battre lors des guerres
Contrairement à tout le reste du monde, dans la tradition burgonde, la tradition Valser aussi, ce n’est pas le fils aîné qui hérite du domaine mais c’est le cadet. Le dernier des garçons, le petit cadet, c’est l’assurance-vie, l’assurance-maladie.
Etant donné que les montagnes suisses étaient très pauvres, les aînés devaient partir avec une partie du troupeau et aller coloniser la vallée voisine. C’est ainsi que la civilisation valser s’est répandue dans toutes les Alpes, dans toutes les montagnes. Si les aînés rataient leur expédition, ils pouvaient revenir au point de départ. Comme le cadet était l’assurance-vieillesse du père et de la mère, les petits s’occupaient des malades et aussi des parents. Cette coutume d’avoir toujours un responsable en dernier ressort, favorisait la démocratie parce qu’autour de la table familiale, le petit, on l’écoutait. On savait qu’il était l’assurance de la famille.
Leur doctrine pratique se résume donc en fédéralisme, subsidiarité, corps intermédiaires, communes, cantons, confédération, fiscalité proche des citoyens.
Hofer le tyrolien a défendu ces valeurs même contre les troupes napoléoniennes.
La démocratie directe unique en Suisse (initiative constitutionnelle, référendum) vient de leur histoire.
Les Valsers ont perfectionné la technique de la montagne dans toute l’Europe. Il ont colonisé, depuis leur vallée d’origine, le Siebenthal (Gstaad, Saanen, Gessenay, Zweisieben, la grande ville dans la montagne) la Suisse, l’Allemagne ( Bavière), l’Autriche, la France, l’Italie, le Liechtenstein et même des vallées yougoslaves (Sbrinz).
Ils sont les spécialistes de la construction des bisses, des routes de montagne, des ponts ( le pont du diable au Gothard, du Sanetsch….).
Un des noms de famille est par exemple von Flüe en allemand, de La Pierre en Français, de la Pierraz en italien….
Doctrine sociale de l’Église incarnée dans l’histoire
Une des caractéristiques de la Suisse, de cette civilisation valser, qui est une assimilation de Français, d’Allemands, d’Italiens, d’Autrichiens, de Yougoslaves, de Slovènes, etc., c’est un respect de la Doctrine Sociale de l’Église incarnée dans l’histoire. Avant peut-être même que la Doctrine Sociale de l’Église existe, en tant que Doctrine Sociale, les Valsers la pratiquaient en respectant l’Évangile. Tous les villages valsers avaient un prêtre, un cimetière autour de l’église. Les maisons étaient réparties sur les territoires en un réseau respectueux de la nature. La deuxième loi promulguée fût celle du respect des forêts pour éviter les avalanches.
Chez les Valsers, pendant une longue période de l’histoire, il n’y avait pas d’argent. Cette civilisation s’est très bien développée, non polluante.
La famille à l’honneur
La grande coutume valser, c’était donc d’offrir dans une grande fête, lors du mariage d’un couple, une maison aux mariés, la maison toute équipée, construite pendant la fête. L’art musical (yodle, tyroliennes, la valse…) et pictural est joyeux.
Quand un enfant arrive, on dresse une grande pique ornée de son prénom pour en informer toute la vallée. Cette grande pique a servi de modèle pour faire les hallebardes avec une pique, une hache et un crochet sur la même lance pour la défense des familles. 
La famille était mise à l’honneur. Donc, la première unité de la Doctrine Sociale de l’Église, la famille, était aidée par la communauté comme un cadeau. La deuxième unité était la commune (la paroisse), des foyers de familles. 
Les familles des communes sont les cantons. Le canton, en Suisse, c’est un petit Etat qui a son organisation, sa police, son système scolaire et sanitaire. Ce sont des états assez indépendants. Et certains cantons sont eux-mêmes des confédérations de petits Etats, comme les Grisons. Au niveau de la Suisse entière, c’est une Confédération de petits Etats, de plusieurs cultures, de plusieurs langues qui vivent en bonne intelligence depuis des siècles.
Principes de la Doctrine Sociale
Le deuxième principe de la Doctrine Sociale de l’Église : les corps intermédiaires. Et cela fonctionne depuis des siècles en Suisse.
Troisième principe de la Doctrine Sociale de l’Église qui a été mis en pratique de manière automatique et historique, en Suisse : c’est le principe de «subsidiarité». «Subsidiarité» veut dire que le pouvoir doit rester le plus bas possible. Le principe constitutionnel suisse : tous les pouvoirs sont en bas, sauf ceux qui ont été expressément délégués au niveau au-dessus et par écrit. Si quelque chose n’a pas été écrit et défini dans un texte par écrit, cela reste au niveau du bas. C’est exactement l’inverse dans les Traités européens de Maastricht et les suivants…
Notre Constitution commence par le nom de Dieu Tout-Puissant. C’est l’une des rares constitutions du monde qui commence encore au nom du Créateur.
Petites banques locales
Au niveau économique, en Suisse, il y a énormément de petites banques locales, des banques mutuelles. Très souvent ces banques ont été fondée dans une ferme ou une salle paroissiale. Et le banquier est un paysan. Il tient les comptes. Il y avait des milliers de petites agences comme ça. C’est ça, la vraie force des banques suisses. Dans les villages, ce sont de bien petites agences tenues par des paysans.
Une démocratie économique
La Suisse décentralisée travaille par référendum, par initiatives. Les Suisses qui ne sortaient pas l’hiver à cause des montagnes, de la rigueur du climat, avaient le temps de penser à de nouvelles lois, aux initiatives à prendre, à un référendum à faire au printemps. Tous les hommes se réunissaient à un endroit «Le Ring». Ils devaient gérer les possessions communes qui appartenaient à tout le monde. Tout le reste de l’Europe, c’était des monarchies. La Suisse était un rare endroit du monde où il y avait une démocratie qui gérait l’économie locale : le Crédit Social appliqué localement et historiquement, pendant des millénaires. (NDLR : Cette phrase de Louis Even était mise en pratique : «Une aristocratie de producteurs au service d’une démocratie de consommateurs.»)
La civilisation valser existait sans argent, sans intérêt, sans usure, sans tout le système qui actuellement étrangle tous les pays. Nous voyons que notre pays, la Suisse, comme tous les autres pays, est en voie de disparition. Alors ma formation d’économiste, de banquier me permit de mieux comprendre ce qui se passe.
Il est clair que les banques suisses profitent d’une situation d’actif, d’un héritage qui vient de l’histoire, en paix, au milieu de l’Europe en guerre. La Suisse est devenue très riche. Tout le monde avait confiance en ce petit pays. Le facteur essentiel en économie, c’est la confiance. Crédit, qui vient du mot latin credere, signifie avoir confiance, donner son cœur, cuore dare. Le capital se réfugiait en Suisse et les banquiers suisses sont devenus des acteurs incroyables dans l’économie mondiale. Ils profitent donc d’une situation qui est un don de Dieu, un héritage qui fait que la Suisse a une bonne réputation dans le monde entier.
Cela rejoint un principe de notre fondateur, Louis Even : Chacun a un héritage, chacun est un héritier. Que ce soit les biens de la création, que ce soit des biens technologiques, des biens du savoir, des biens de l’organisation, des structures de la société, il y a tout un héritage qui fait que chacun d’entre nous devrait participer à cet héritage et vivre grâce à cet héritage.
C’est un peu l’histoire en résumé du pays d’où je viens. En fait, on a incarné le Crédit Social de Louis Even et du Major C.H. Douglas.
François de Siebenthal
http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/03/le-roi-bat-monnaieun-dividende-pour.html
http://www.youtube.com/watch?v=pfExybMc3o4

PS:
on chante I E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia, Abba)  qui était chanté en final pour accepter la mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne…Ste Anne et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).
Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.
Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie est à Cracovie)


Il fallait au moins huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines mélangées.


Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux…
Les Papes de Lausanne.
Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de
Félix V par le concile de Bâle qui s’est terminé ä Lausanne, après
avoir voulu promulguer le dogme de l’Immaculée Conception et pour
faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le
titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir
ses jours à Ripaille la joie, d’où il administra l’évêché jusqu’à sa mort en
tant que numéro deux de l’Eglise catholique.
Le Pape Jules II fût évêque de Lausanne.
C’est lui qui a stabilisé les gardes suisses au Vatican.
Le visage du St Suaire
était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace
parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.
St Materne ressuscitera une troisième fois probablement à la fin des temps, …
http://www.de-siebenthal.com/site05.htm
La grande prière était dite par les armées suisses (Walser-burgondes) la nuit avant les batailles de défense, dès que 3 étoiles étaient visibles dans le ciel, femmes et hommes ensembles au combat. Ils ont sauvé plusieurs fois l’Europe de grandes invasions païennes.


Chaque unité avait son lecteur éclairé par des torches si nécessaire.






Tous, sauf les lecteurs et les luminaires, étaient de mémoire debout pour les textes, à genoux pour les deux Notre Père et Ave Maria, couchés face aux étoiles aux 3 Notre-Père des parties impaires et couché face à terre pour la 2ème partie, celle du Christ en croix, et tous debout aux autres prières.
Chaque fois qu’il y a 5 prières, on chante I E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia, Abba)  qui était chanté en final pour accepter la mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne…Ste Anne et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).
Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.
Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie est à Cracovie)


Il fallait au moins huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines mélangées.


Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux…






L’héritage de St SigisMund


Tous les chrétiens ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait « prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et complémentaires.
« Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de foi, d’espérance et de charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens ». (Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres, Libreria editrice vaticana, cité du Vatican 1997) .


Tous sont égaux en démocratie directe…


… Paradoxe: le morceau de musique le plus connu de la Fête des Vignerons organisée par la Confrérie des Vignerons de Vevey dans le canton de Vaud est un chant fribourgeois ( de la Gruyère ) interprété par une majorité de chanteurs fribourgeois…Ce chant symbolise une région, la Veveyse et la Gruyère, qui mêle la culture du vin du bord du lac, de la plaine, et la culture du lait des montagnes, des alpages. Cette région a toujours été une région d’échanges économiques, sociaux, culturels. Elle est à cheval entre deux cantons, effectivement, Vaud et Fribourg, qui partagent ici un terroir exceptionnel. La Fête des Vignerons fait le trait d’union entre cette culture de plaine et les activités de montagne. Elle fête les vignerons mais aussi l’agriculture, la production laitière, la gestion des alpages. Pas une famille vigneronne d’ailleurs du canton de Vaud qui ne mange pas de Gruyère!


Les Nibelungen, dont le nom signifie « Ceux de la brume »   
Nibelung est donc étymologiquement “le descendant ou le fils de la brume”  
brouillard, brume, buée, haleine, Abel


SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 3 heures…).

Saint Materne

Saint Materne et le message du Pape en Suisse à l’Allmend de Berne pour les JMJ 2005.
Les anciennes traditions, confirmées par de nombreux théologiens dont Saint Pierre Canisius, nous apprennent que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17) dont le texte est exactement celui utilisé par le Pape pour envoyer les Suisses au JMJ 2005.
Ayant suivi Saint Pierre dans ses pérégrinations, celui-ci envoya Materne dans les régions du nord des Alpes. Il a commencé à Octodure (Martigny) Thun et Lausanne. C’est alors qu’il rencontra ses deux disciples Euchère et Valère. Un jour Materne, arrivant en Alsace dans l’importante cité romaine de Ehl ou Helvet, épuisé par ses périples, s’endormit dans la paix du Seigneur. Ses disciples ne pouvant se résoudre à sa disparition prirent le chemin de Rome, allèrent voir Pierre dans sa prison, et celui-ci leur donna son bâton pastoral. Ils revinrent en Alsace, le déposèrent sur le corps et Materne ressuscita une deuxième fois.
Saint Materne, évêque et disciple de Saint Pierre a évangélisé aussi l’Alsace et la vallée du Rhin avant de s’installer à Worms, Trèves et meurt à Cologne. Tous trois arpentèrent la Suisse et la vallée du Rhin, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes. Nous connaissons celui de Ehl et aussi celui que nous pouvons encore voir de nos jours à Avolsheim près de Molsheim : c’est le petit sanctuaire appelé Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre). Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous lequel, la tradition veut que l’évêque Materne y ait prêché et ait été arrosé par l’eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Âge d’église mère pour toutes les localités environnantes.
Il est facile de penser que Materne et ses disciples ne sont pas partis en Allemagne sans avoir laissé derrière eux un clergé pour continuer la mission commencée et l’église d’Avolsheim (ou une autre) a peut-être été plus qu’une simple église et peut-être une église épiscopale pour le siège apostolique fondé par Materne. Ce qui justifierait la construction du baptistère que nous voyons encore à un peu moins d’un kilomètre de là.
Une ancienne tradition veut aussi qu’il ait construit l’actuelle église Saint Pierre le Vieux à Strasbourg. On peut bien considérer Materne comme l’apôtre et le fondateur du siège épiscopal de Lausanne/Aventicum/Helvétie qui couvrait toute la région, notamment le Mont Pilate selon Voragine et St Nicolas de Flüe, aurait une grande importance pour l’Église.
St Materne ressuscitera une troisième fois à la fin des temps.

Le royaume burgonde

Le royaume burgonde de Worms était catholique et il résista aux Huns d’Attila dans la grande bataille des Nibelungen, décrite par un évêque catholique sur 7 parchemins. Les Burgondes, les seuls barbares qui ne violent pas les femmes, venaient de Pologne avec leurs vaches blanches et rousses dites du Siebenthal. À en croire les témoignages concordant de deux historiens de l’Église vivant au Ve s., Orose et Socrate, une partie au moins des Burgondes du Rhin étaient catholiques. Ce royaume romano germain est attaqué par une coalition romaine, hunnique (Attila) et franque. Cette gigantesque bataille, Les Nibelungen, écrite par un évêque, fit plus de 20’000 morts. Leur chant était : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat, Gloria Patri… Sicut erat…
La langue des Valsers est la plus proche de la langue des Nibelungen.
Le complot continue aux champs catalauniques, Huns et Romains liquident par ruse le maximum de ” barbares” chrétiens. Idilco, princesse burgonde, tue Atle (Attila) pendant la nuit de “noces forcées”.
Une autre preuve de cette christianisation est celle de St Maurice qui avait reçu l’ordre de tuer tous les habitants près de Octodure (Martigny) au Nord des Alpes car ils étaient tous déjà chrétiens. Son refus et celui de sa légion furent la cause du célèbre martyre. Les modèles chrétiens de Zabulon et Nephtali (Math. 4, 12-16), existent encore près de Sion en Suisse.

Les premiers rois chrétiens.

Cette période est une des grandes phases de l’histoire chrétienne. St Sigismond, burgonde, est le premier roi saint chrétien au Nord des alpes, inhumé à St Maurice. Godomar, son frère héritier de la couronne, ordonna aux Burgondes de se cacher dans les Alpes à Gessenay Gstaad et donna la couronne à tous, car tous sont prophètes, prêtres et rois dans les rings burgondes, ancêtres des Landsgemeinde et de la démocratie directe suisse, pour gérer l’Allmend. En 491, Clovis épouse la nièce de deux rois burgondes, Clotilde, dont les parents et les frères ont été massacrés par des proches. Elle est chrétienne, elle fera tout pour amener son époux à la conversion et à la Foi au Christ. N’oublions pas que de nombreux historiens situent le site de la Bataille de Tolbiac dans l’actuel Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg ou près de Cologne, cette bataille, dont il avait promis à sa femme burgonde Clotilde qu’il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui donnait la victoire. La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château du Frankenbourg entre Strasbourg et Colmar. Ne manquez pas d’aller vous promener au Frankenbourg : il se trouve au-dessus du village de Neubois. En plus d’une visite historique, vous y ferez un pèlerinage. En effet, la Vierge-Marie est apparue plusieurs fois au 19 ème siècle sur le sentier et on y trouve un beau calvaire, une chapelle et une source

Le Pape de Lausanne.

Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de Félix V par le concile de Bâle qui s’est terminé à Lausanne, après avoir voulu promulguer le dogme de l’Immaculée Conception et pour faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir ses jours à Ripaille, d’où il administra l’évêché jusqu’à sa mort en tant que numéro deux de l’Église catholique. Le visage du St Suaire était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.

Définition de Ruha ou “Ruwach”

  1. Vent, souffle, esprit
    1. Haleine
    2. Vent
      • Des cieux
      • Le côté d’où vient le vent
      • Souffle de l’air
      • Air, gaz
      • Vain, chose vide
    3. Esprit (comme étant ce qui respire vite dans l’animation ou l’agitation)
      • Esprit, animation, vivacité, vigueur
      • Courage
      • Humeur, colère
      • Impatience, patience
      • Esprit: disposition (troublé, amer, mécontent)
      • Disposition (de diverses sortes), impulsion inexplicable ou incontrôlable
      • Esprit prophétique
    4. Esprit (des vivants, le souffle qui se trouve dans l’homme et les animaux)
      • Comme un don offert par Dieu, esprit de Dieu
    5. Esprit (comme siège des émotions)
      • Désir
      • Douleur, trouble
    6. Esprit
      • Comme siège ou organe des actions mentales
      • Rarement de la volonté
      • Siège en particulier du caractère moral
    7. Esprit de Dieu
      • Inspirant l’état d’extase de la prophétie
      • Forçant le prophète à donner instruction ou avertissement
      • Donnant une énergie de combattant et un pouvoir d’exécution et d’administration
      • Dotant les hommes de dons variés
      • Une énergie de vie

Généralement traduit par :

Esprit ou esprit, souffle, respiration, vent, coeur, haleine, animé, être consterné, colère, forces, âme, vain, en l’air, humeur, orgueil, s’emporter, ardeur, s’irriter, être inspiré, côté, imaginer, . . .

Origine du mot “Ruwach”

Vient de Ruwach (7306)
Abel = “souffle, vapeur”
    1. Second fils d’Adam et Ève, tué par son frère Caïn

Définition de “Qayin”

Caïn = “possession”, “artisan, forgeron”
  1. Fils aîné d’Adam et Ève et le premier meurtrier, après avoir tué son frère Abel Kéniens = “forgerons”


La “Laus perennis” ou “louange perpétuelle”

Cette page est entièrement extraite du site le plus complet sur l’abbaye Saint-Maurice :http://www.stmaurice.ch

Ce rite de la louange perpétuelle fut inventé par l’archimandrite Alexandre né vers 350 dans une île de l’Asie mineure et mort vers 430. Alexandre fut le fondateur des Acémètes, autrement dit “les non-dormants” ou “les vigilants”.

Le monastère d’Agaune fut le premier d’Occident à reprendre cette coutume venue d’Orient de “louange perpétuelle”, application à la lettre des préceptes divins de “prier sans cesse” (cf. Mt 18,19-20; Mt 24,42-44 et Lc 21,36; 1Th 5,17…), sous le gouvernement de l’abbé Ambroise.Des groupes de moines provenant de l’Ile-Barbe et de Grigny (région lyonnaise), de Condat, l’actuel Saint-Claude, et de Romainmôtier (région du Jura), formèrent, avec la communauté locale, un groupe de cinq choeurs qui inaugurèrent en Occident la Laus perennis. Cette Laus perennis fleurit plus tard dans d’autres monastères des Gaules, à l’imitation d’Agaune. Sigismont, le fondateur du monastère, inaugure solennellement cette coutume avec une homélie prononcée de saint Avit, évêque de Vienne qui, de par ses relations avec l’empereur et le patriarche de Constantinople, a probablement transmis ladite coutume aux occidenataux.

L’Eglise est considérée comme une image du ciel où les anges louent perpétuellement le Seigneur de gloire (cf. Ap 4,8). Il est donc bon, pensa Alexandre, d’imiter sur la terre cette adoration perpétuelle. Les moines, divisés en choeurs, chantent donc sans cesse la laus perennis. Ce rite, pratiqué avec éclat à Constantinople, fut introduit à Agaune suite, vraisemblablement, aux relations que St Avit, évêque de Vienne en Dauphiné, entretenait avec l’empereur et le patriarche de Constantinople. Dès lors fut assurée, au lieu où reposent les martyrs thébains, la continuité ininterrompue de la louange chrétienne, par le chant des hymnes et des psaumes, prolongation de la louange rendue par Maurice et ses Compagnons dans le témoignage de leur sang. Il semble que cinq ou même, pour certains auteurs, neuf choeurs de moines se relayaient jour et nuit pour assurer l’office divin.

L’exemple d’Agaune fit école en Occident et l’on retrouve mention de celui-ci dans les actes de fondation d’autres monastère en Gaule, par exemple Sainte-Bénigne à Dijon et Saint-Marcel à Châlon. Plus tard, vers 634, Dagobert Ier introduisit le même usage dans le monastère de Saint-Denys en France et ici encore, au témoignage de Clovis II, c’est “l’institution d’Agaune” qui avait servi de type. La laus perennis fut encore pratiquée à Luxeuil en Bourgogne, à Saint-Germain-des-Prés de Paris, à Saint-Médard de Soissons, à Saint-Riquier dans le Ponthieu.

Des témoignages nous assurent que la laus perennis était encore en pratique à Agaune au VIIIe siècle. Elle semble donc avoir duré en tout cas deux siècles, jusqu’à la décadence du IXe siècle qui vit le remplacement des moines par des chanoines.

Si la “laus perennis” au sens historique du terme n’est plus pratiquée de nos jours à St-Maurice que sporadiquement, les offices religieux continuent de résonner quotidiennement dans la basilique de Saint-Maurice. Depuis la prière des Laudes (6h30) à celle des Complies (20h20) en passant par l’Office des Lectures (11h30), les Vêpres et la Messe (18h00), toute la journée monastique est scandée par l’action de grâce communautaire dans le sanctuaire.

Source : http://www.stmaurice.ch

Invitations pour la nouvelle initiative fédérale micro-impôt 

Monnaie-pleine, Genève a voté oui, puis les résultats ont été trafiqués ! https://microtaxe.ch/2018/06/monnaie-pleine-la-ville-des-banques.html 


Merci encore

Avec mes amitiés

François
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