Et pourquoi donc le M3 n’est plus publié par la “Réserve fédérale des États-Unis” depuis le 24 Mars 2006 ?



Pour cacher la concentration voulue des économies, la destruction des PME-PMI, l’envolée du nombre des chômeurs et la destruction de pans entiers de nos industries à taille humaine (sic) !

Voir le pourquoi de la censure brutale dans l’émission ci-dessous:



Une politique voulue en haut lieu, démonstration dans le lien ci-dessous, voir surtout à 25 minutes et suivantes de la vidéo, le chef de l’émission ôte son oreillette, il vient très probablement de recevoir l’ordre de couper la démonstration pour faire passer une publicité … voir notamment son visage et celui de la banquière de la Banque cantonale de Genève, Mme Angela de Wolff… très expressifs, mieux qu’un long discours…

http://www.becurioustv.com/fr/show/qu-est-ce-qu-elle-a-ma-girl/episode/19-mai-les-suisses-aiment-ils-vraiment-leurs-banques

“Je suis banquier, j’étais derrière les rideaux, j’ai vu comme ça se créait. Ils balancent au bilan actif/passif une création pure qui ne vient de NULLE PART !”

Transcription intégrale :

François de Siebenthal :

– Le vrai secret bancaire, en fait, ce que Madame vient d’expliquer n’est pas tout à fait exact. Mais je comprends comme elle explique, parce que ça figure même aussi sur le site de la Banque Nationale Suisse.

La banque en fait, c’est pas du tout un intermédiaire. C’est ce qu’il faut bien comprendre : le secret bancaire actuel, c’est que les banques créent du néant. C’est les crédits qui créent les dépôts, ce n’est pas le contraire.

On veut nous faire croire que les banques gagnent leur vie par les différentiels d’intérêt entre ce que les gens vont épargner et que la banque va prêter. Pas du tout !

Les banques créent du néant des masses colossales de milliers de milliards de dollars, d’euros, de yens, etc. et elles les créent du néant.

Il y a effectivement des règles prudentielles qui ne sont pas des lois, ce sont les règles de Bâle qui sont faites par la Banque des Règlements Internationaux, mais comme je vous l’ai dit, plus de dix pays n’ont aucune limite légale à la création monétaire.

Les règles prudentielles c’est eux-mêmes qui se les donnent.

C’est les banquiers eux-mêmes à Bâle, à la Banque des Règlements Internationaux, ils se créent des règlements, des ratios bancaires, mais c’est le banquier qui crée ses propres limites quand il le veut bien.

Angela De Wolff :

– … Non, le banquier ne crée pas seul ses propres limites…

François de Siebenthal :

– En fait, dans la réalité économique, excusez-moi, mais l’histoire de Fillon, de Sarkozy, de Merkozy…

Leila Delarive :

– Ça on est d’accord, ça on a compris, mais ce n’est pas la raison pour laquelle les gens aiment ou n’aimeraient pas leur banque…

Fred Vallet :

– Est-ce que finalement ce n’est pas justement parce qu’on est déjà en train de ne pas être d’accord que les suisses moyens qui n’y connaissent rien ont peur ?

François de Siebenthal :

– Exactement, ils commencent à comprendre ce que je vous dis. C’est gros ! Madame ne le croit pas, elle est sincère, mais moi je vous assure, je suis banquier, j’étais derrière les rideaux, j’ai vu comme ça se créait. On crée des masses monétaires très facilement. J’étais étonné de la facilité à laquelle on donnait des crédits à l’époque. Avec un dossier de deux-trois pages, on crée des millions, maintenant c’est des trillions. C’est dément ! Moi-même j’ai eu de la peine à le comprendre, mais ce que je vous dis est vrai : on crée du néant des masses colossales et c’est pas du tout un intermédiaire comme on veut le faire croire.

Angela De Wolff :

– Au niveau du bilan, vous ne pouvez pas dire aujourd’hui que par rapport au crédit que vous offrez vous avez des exigences en terme de fonds propres et de liquidité, qui vous empêchent de créer, de fournir des crédits.

Leila Delarive :

– Ça devient trop technique pour nous…

François de Siebenthal :

– Non, le bilan c’est très simple ! Je vous explique. Trois mots. Je vous explique le bilan, c’est important. Lorsqu’un entrepreneur va chez le banquier demander de l’argent, l’argent que le banquier prête ne vient pas du tout d’un compte d’épargne. Il balance au bilan actif/passif une création pure qui ne vient de nulle part. Ça s’appelle ex nihilo en technique bancaire. Ça ne vient de nulle part, ça ne vient pas des réserves du banquier, ça ne vient pas de la Banque Nationale Suisse ou de la Banque Centrale, ça ne vient pas de comptes d’épargne. C’est créé du néant à l’actif et au passif du bilan. Ça, il faut bien se le dire, c’est la vérité. Et il n’y a pas de limite, si ce n’est des règles prudentielles qu’ils se font eux-mêmes.

Émission “Qu’est-ce qu’elle a ma girl ?”

sur http://www.becurioustv.com

présentée par :

Fred Vallet

Leila Delarive

Avec :

Angela De Wolff, associée-fondatrice, en charge de l‘advisory et des relations externes chez Conser.ch

Eva Zaki, conseillère financière et chercheuse en alternatives économiques

Jan Langlo, Directeur adjoint de l’Association de Banques Privées Suisses

François de Siebenthal, ancien banquier, économiste, diplomate et personnalité politique suisse

Full vidéo : http://www.becurioustv.com/fr/show/qu…

CRÉATION MONÉTAIRE PAR LES BANQUES COMMERCIALES : LES PREUVES

https://www.facebook.com/notes/g%C3%A…




Selon l’indicateur fourni par extrapolations et recherches au noir ( shadow )  « SGS M-3″, il semble bien en effet y avoir une chute vertigineuse de cette même simulation d’agrégat M3, conjointement à une hausse astronomique et simultanée de l’indicateur M1.

Les quantative easing illimités QE1, QE2, QE3… en M1 continuent cette tendance.

On cache le fait qu’ils coulent les PME en rappelant les crédits M3 et concentrent tous les pouvoirs.
La situation est même pire car la plupart des opérations sont hors bilans et hors statistiques.
Pour résister à cette centralisation dangereuse, la meilleure solution est de donner les QE aux citoyens, ce qui provoque une demande décentralisée. 
La production suit car ce sont des robots et des machines qui produisent avec une haute productivité, donc le risque d’inflation est quasi nul dans ce cas.
P= M/Q, les prix resteront stables si la Quantité des biens suit la Monnaie.
1= 10/10
1= 100/100
1= 1000/1000
CQFD
voir en Suisse, selon la Banque Nationale Suisse  www.bns.ch


extrait:

Le contraire de la création de monnaie – la destruction de monnaie – existe-t-il?

La destruction de monnaie peut s’expliquer d’une manière semblable à la création de monnaie. Un déposant décide de retirer son argent de son compte d’épargne et de le conserver en espèces. La banque en a toutefois prêté la majeure partie sous forme de crédit et n’en a gardé qu’un peu en réserve. Elle devrait par conséquent demander le remboursement du crédit qu’elle a accordé. Heureusement, le crédit arrive justement à échéance, et l’entreprise rembourse la banque en billets. La banque verse l’avoir à l’épargnant, et le crédit n’apparaît plus dans ses livres. La masse monétaire a été réduite du montant du crédit: il y a eu destruction de monnaie.


Destruction avec effet multiplicateur, comme maintenant un peu partout…

Selon la Fed dans son communiqué laconique du 10 novembre 2005, révisé le 9 mars 2006 :

“M3 does not appear to convey any additional information about economic activity that is not already embodied in M2 and has not played a role in the monetary policy process for many years. Consequently, the Board judged that the costs of collecting the underlying data and publishing M3 outweigh the benefits.”

Le meilleur indicateur de l’Italyxit est le niveau de l’agrégat monétaire M3-M2 (qui correspond à la trésorerie des entreprises) : d’après la Banque (centrale) d’Italie, il est tombé à un plus bas de… 26 milliards d’euros seulement fin février!
… alors que l’agrégat M1 représente plus de la moitié du PIB annuel (depuis 2009) au lieu de tendre vers 15 % du PIB selon les normes américaines.
Ainsi, plus de 600 milliards d’euros se trouvent donc indument dans les poches (en tant que billets) et sur les comptes courants des Italiens alors que sur cette somme, 500 milliards auraient dû rester dans les entreprises pour qu’elles puissent survivre puis investir et vivre normalement.
En réalité, la situation est pire encore car, d’après des aveux de Matteo Renzi, l’Etat devait 60 milliards d’euros mi-2014 à des entreprises italiennes qui attendent en vain le paiement de leurs factures en attente, ce qui n’est pas comptabilisé dans la dette publiqueitalienne.
L’effet létal de ciseaux des évolutions entre les agrégats, d’une part M3-M2 et d’autre part M1 et M2-M1 est une fois de plus très clair : l’abandon de la monnaie nationale laisse se développer sans la sanction de la dévaluation l’enrichissement apparent indu des ménages (par création monétaire) au détriment des entreprises.
Une grande partie du système productif disparait dans les pays dont les niveaux et les gains de productivité globale sont faibles (inférieurs à ceux de l’Allemagne) en particulier dans ces cochons de pays du Club Med.
Le naufrage est lent à apparaitre mais il est certain à terme.
La vieille Europe continentale aura été coulée par son ignorance du monétarisme, entrainée par les erreurs monumentales de ses dirigeants qui ont voulu damer le pion aux Américains qui conserveront ainsi leur leadership sur le Monde libre.

Document 1 :

… ce qui représente moins de 2 % du PIB annuel, depuis le mois de juin 2014…

Document 2 :

***


La Banque (centrale) d’Italie ne fournit pas actuellement de séries téléchargeables sur les données des agrégats monétaires. Les graphiques ci-dessus sont réalisés à partir des données mensuelles des années débutant en janvier 2013 et sur des données annuelles pour les années précédentes.
Une étude plus fine et complète sera faite dès que les données mensuelles depuis l’adoption de l’euro seront publiées par la Banque d’Italie.

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
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