1. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont présenté ce lundi leurs “solutions”, soit un “nouveau traité” de l’Union européenne, si possible à 27 (sic).
  2. Aucune démocratie, pas de référendum. Toujours plus de centralisation.
  3. Merkel a une peur archaîque de l’inflation, alors que la production peut suivre. http://desiebenthal.blogspot.com/2010/08/allemagne-et-inflation-aussi-pour-le.html
  4. Nous aurons une lettre détaillée ce mercredi du président de l’UE, Herman Van Rompuy, à la veille d’un nouveau sommet européen de crise à Bruxelles.
  5. Dans ce nouveau traité, les deux dirigeants prévoient notamment d’intégrer une règle d’or, vu que les stocks d’or sont insuffisants. Si cet objectif de réduction des déficits n’est pas respecté, l’Europe pourrait imposer des “sanctions automatiques” envers les pays membres de l’Union européenne dont le déficit dépasserait les 3% du PIB.
  6. Ce qui est un voeux pieux, ils sont tous dans ce cas. Les dettes explosent. ( voir les commentaires en lien ci-dessous ).
  7. En revanche, la Cour de Justice européenne (CEJ) n’aura aucun pouvoir “de déclarer un budget nul et non avenu”, selon la chancelière allemande.
  8. Nicolas Sarkozy a également estimé que les euro-obligations n’étaient “en aucun cas une solution à la crise” et que la France et l’Allemagne étaient “tout à fait d’accord” sur ce point “L’Allemagne et la France, nous sommes tout à fait d’accord pour dire que les eurobonds ne sont en aucun cas une solution à la crise”, a dit le chef de l’Etat. 
  9. Bas les masques. http://desiebenthal.blogspot.com/2011/09/dsk-sur-tf1-un-systeme-financier-hors.html
  10. Mario Monti a étudié à Yale. Il a été commissaire européen pendant dix ans, tout d’abord au Marché interne et aux droits de douane, c’est-à-dire à leur suppression. Il a été coopté membre du Bilderberg et de la Commission Trilatérale. En 2005, il devient superconseiller international chez Goldman Sachs. Aujourd’hui, nommé sénateur à vie par le président italien Giorgio Napolitano, le communiste préféré des Américains, il accède aux fonctions de chef du gouvernement. Même s’il n’a pas, en soutien, les votes du parlement, il restera au gouvernement pour l’année et demie à venir.
    Mario Draghi est titulaire d’un doctorat d’économie du MIT, Massachusetts Institute of Technology.
  11. Comme fonctionnaire du Trésor, il a été chargé des privatisations italiennes, qu’il avait déjà organisées sur le yacht Britannia avec les banques anglaises, en secret, il y a un an.
  12. Depuis, mission accomplie, il a siégé dans nombre de conseils d’administration de diverses banques.
  13. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs. Fort de ce conflit d’intérêts, il a été nommé gouverneur de la Banque centrale européenne, la BCE.
  14. Loukas Papademos, nouveau premier ministre grec, est, lui aussi, diplômé du MIT. Il a enseigné à la Columbia University de New York, puis il a été conseiller de la Réserve fédérale de Boston (l’une des 13 banques qui constituent la FED). De 1994 à 2002 il a été gouverneur de la Banque centrale grecque : fauteuil qu’il occupait quand la Grèce s’est qualifiée pour entrer dans l’euro, grâce à des truquages comptables et à de faux conseils donnés par Goldman Sachs. Il a été vice-président de la BCE. Aujourd’hui il est premier ministre élu au parlement par les deux principaux partis grecs.
  15. Au gouvernail de la crise européenne, il y a donc trois Américains, formés dans deux des plus prestigieuses universités américaines dont ils ont assimilé l’idéologie enseignée. Membres de la superclasse mondialiste, tous les trois sont fortement liés à Goldman Sachs.
  16. Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Parce que maintenant Goldman Sachs va gouverner, avec ses délégués largement honorés, directement à visage découvert et en s’exposant personnellement. Habituellement, ces messieurs de l’oligarchie préfèrent gouverner dans les coulisses, en mettant en avant certains de leurs hommes stipendiés et serviles, politiques rodés aux jeux de la démocratie. Ce triple coup d’Etat est probablement une manœuvre obligée, et un signe de désespoir.
    Comment cela ? Parce que Goldman doit s’assurer que l’Italie et la Grèce ne feront pas banqueroute et ne répudieront pas la dette. Les banques américaines ne les laisseront pas faire faillite et utiliseront tous les moyens pour l’empêcher, pour une raison bien précise.
    20 novembre 2011 à 11:10

 
La vraie cause de la crise, de plus en plus de dettes iniques et odieuses et de moins en moins de débiteurs

Commission Trilatérale et Bilderberg sortent de l’ombre

Le temps est révolu où le journaliste qui faisait allusion à la Trilatérale ou à Bilderberg se voyait illico frappé d’anathème compltiste. Reuter évoque désormais ouvertement le rôle proéminent de Mario Monti au sein de ces deux groupes d’influence.

Il faudra s’y faire, parler de la participation de tel ou tel homme influent au club Bilderberg ou à la commission Trilatérale n’est plus l’apanage des complotistes.
Le temps des secrets est révolu et il y a fort à parier que bientôt quiconque n’affiche pas avec ostentation sa carte de membre à ces cercles d’influence sera considéré comme un second couteau.
C’est ce qui ressort à la lecture de la dépêche suivante de Reuter :
http://www.reuters.com/article/2011…

On peut y apprendre les nombreux bon et loyaux services qui font que le nouveau chef du gouvernement italien est l’homme de la situation.

En particulier, ceci :
“Il [mario Monti] est le président de la branche européenne de la Commission Trilatérale, un corps qui rassemble les élites au pouvoir aux USA, en Europe et eu Japon, et il est aussi membre du très sélect Groupe Bilderberg des leaders économiques et autres “citoyens leaders”
He is chairman of the European branch of the Trilateral Commission, a body that brings together the power elites of the United States, Europe and Japan and is also a member of the secretive Bilderberg Group of business leaders and other “leading citizens”.
Pour l’automne-hiver 2011 la mode est donc à l’affichage de ses appartenance à des réseaux d’influence. Enfin, pas n’importe lesquels, faute de quoi on a vite fait de passer pour un ringard.
Pour le printemps-été 2012, mon petit doigt me dit que la tenue à la mode pour le populo sera très très légère. Peut-être même à poil.

Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos : le nouveau trio infernal de Goldman Sachs ?

WALL-STREETIMG_2886.jpgHonnêtement je m’en doutais. Mais pas eu trop le temps de chercher ces derniers temps. C’est désormais un article du Monde – lequel est loin d’être réputé comme un site conspirationniste – qui confirme mes “impression” premières. Mais de quoi veux-je parler me direz-vous ? d’éventuelles “accointances” entre les nouveaux dirigeants italiens et grecs et les “grands” de ce monde … ou plutôt des financiers qui tirent actuellement les ficelles sur notre planète … et en tout premier lieu Goldman Sachs. Google lui-même ne s’y est pas trompé, proposant d’emblée d’associer le nom de la célèbre banque à Mario Monti dans son moteur de recherche.

Un article du Monde révèle en effet que – et ce n’est pas un simple hasard – le nouveau président de la Banque centrale européenne  Mario Draghi,  le nouveau Président du conseil italien Mario Monti et le nouveau premier ministre grec  Lucas Papadémos  appartiennent à ce que l’on surnomme le  “gouvernement Sachs” européen. N’oublions pas en effet que Mario Draghi fut ni plus ni moins vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe durant la période 2002-2005. Mieux encore : devenu « associé », il est chargé des “entreprises et pays souverains”. Une fonction qui le conduit tout droit à remplir une mission de toute première importance. A savoir : multiplier le nombre d’acquéreurs d’une pilule supposée miracle mais devenue à terme très difficile à avaler : le produit financier dénommé “swap” … lequel aura notamment pour « avantage » de permettre de dissimuler en partie de la dette souveraine. Une « solution «  de toute première importance quand il s’agit d’afficher des comptes grecs en bien meilleure santé que dans la « vraie vie ». Mario Monti  est quant à lui  conseiller international de Goldman Sachs depuis 2005. Le journal italien « Il Fatto Quotidiano », repris par Courrier International, parle même de ce fait de “gouvernement Napolitano-Monti-Goldman Sachs “, rappelant que depuis six ans, Mario Monti est conseiller pour la banque américaine en qualité de membre du Research Advisory Council du Goldman Sachs Global Market Institute. Lucas Papadémos fut pour sa part gouverneur de la Banque centrale grecque entre 1994 et 2002. A ce titre, il a lui aussi collaboré à l’opération de falsification des comptes réalisée par Goldman Sachs. En février 2010, alors que certaines rumeurs laissaient entendre que des banques américaines – et non des moindres – pourraient être derrière les spéculations visant la Grèce, le New York Times affirmait de son côté que des banques de Wall Street – telles que Goldman Sachs – auraient usé d’instruments financiers complexes en vue “d’aider” Athènes à dissimuler l’ampleur de sa dette. Des montages, précisait le journal, “de même ordre que ceux qui ont été à l’origine de la crise financière outre-Atlantique”
Selon le New York Times, citant “des personnes au courant de la transaction“, un montage élaboré par Goldman Sachs aurait ainsi permis en 2001 d’aider le gouvernement grec à emprunter des milliards. Un “soutien” qui serait intervenu quelques temps après l’adhésion d’Athènes à l’Union monétaire européenne.
Sous la forme d’une transaction sur devises, et non d’un prêt, l’opération aurait pu ainsi être tenue éloignée des yeux du public. Une méthode qui en diminuant de facto le montant officiel des emprunts contractés par la Grèce aurait également trompé les régulateurs et les investisseurs sur la réalité de l’endettement du pays.
L’action de la banque américaine aurait donc permis à Athènes de respecter les règles édictées par Bruxelles en matière de déficit …. tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens.
Goldman Sachs n’ayant rien d’un philanthrope, la banque aurait rémunéré ses “services” à hauteur de quelque 300 millions de dollars. C’est en tout cas ce qu’affirmait alors le NYT citant “plusieurs banquiers au courant de la transaction“.

 Moyennant le versement d’argent frais, le gouvernement grec aurait gentiment accepté de rétrocéder certains de ses revenus à venir, comme des taxes d’aéroports ou des recettes du loto. Le journal précisait encore que début novembre 2009, une équipe de Goldman Sachs, dirigée par son président Gary Cohn, se serait rendue à Athènes en vue de lui proposer un autre montage financier, une sorte de méthode “miracle” pour s’affranchir à moyen terme du poids de la dette sociale. Le mécanisme n’ayant toutefois pas été retenu.
Certains affirmaient également alors que des banques US pourraient tirer les ficelles, histoire de plomber la zone euro. ….. et de pouvoir proposer à terme à la Grèce des emprunts à des taux prohibitifs. Sources : Le Monde, AFP, Reuters, Courrier International, Il Fatto Quotidiano, Bloglibé

  1. François de Siebenthal: Loi “Pompidou-Giscard-Rothschild

    desiebenthal.blogspot.com/…/loi-pompidou-giscard-rothschild.html

    14 nov. 2011 – Loi “Pompidou-Giscard-Rothschild” : surendettement exponentiel. En 50 ans, 117 fois François de Siebenthal: Souverains retraités et volés !

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  2. François de Siebenthal: DSK sur TF1: un système financier hors

    desiebenthal.blogspot.com/…/dsk-sur-tf1-un-systeme-financier-hors…

    19 sept. 2011 – Des dettes explosives, exponentielles dans tous les pays. Au Canada …. François de Siebenthal: Audit des dettes publiques. 11 janv. 2011 .

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  3. François de Siebenthal: G20 de Cannes et notre défense à chaud.

    desiebenthal.blogspot.com/…/g20-de-cannes-et-notre-defense-chaud…

    3 nov. 2011 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous 1 000000000000000 en 2008…, on dit quadrillion en anglais et la courbe est exponentielle.

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  4. François de Siebenthal: Dettes à intérêts, des monstres juridiques

    desiebenthal.blogspot.com/…/dettes-interets-des-monstres-juridiques…

    10 nov. 2011 – François de Siebenthal le contrat empire avec le temps, de manière exponentielle, 1+i puissance n années. Dr. Jean de Siebenthal,. EPFL

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9 Commentaires

  1. 1

    nicros Après le printemps arabe voici venu l’automne européen, un véritable coup d’état anti démocratique perpétré par ceux là mêmes qui sont à la racine de la crise financière… qui suivra, la France?
    Décidément c’est le monde à l’envers, au lieu d’être en prison ils sont nommés (et pas élus, surtout pas) chefs de gouvernement ou de BCE! n’importe quoi. Tristes temps pour la démocratie occidentale. Ensuite on s’étonne que les gens votent le Pen.
    15 novembre 2011 à 14:26
  2. 2

  3. Signaux_faibles

    3

    Signaux_faibles Sur ce thème du pouvoir tentaculaire des banques d’investissements, des HF, des lobbies, des agences de notations, etc. Il faut lire d’urgence le roman de Thierry Galineau : « Le Bal des Importants » (tout juste paru chez XO Editions). L’histoire est d’une actualité brûlante : un réseau social de riches (AAA.com) devient progressivement une superpuissance politique et financière qui décide en 2012 de franchir le pas et d’acheter un pays pour y fonder une société nouvelle. C’est un thriller hyper documenté sur le gotha de la finance et les mécanismes complexes par lesquels l’argent gouverne le monde. La vraie question qui est derrière ce livre, et que nous devrions tous nous poser : jusqu’à quel point la démocratie est-elle soluble dans l’argent ?
    A lire absolument !
    http://www.xoeditions.com/Le-Bal-des-Importants

    18 novembre 2011 à 10:24

  4. 4

    el gringo L’Europe a besoin d’un “plan B” pour soutenir le crédit
    La BCE a beau s’être donné les moyens de fournir des liquidités quasi-illimitées aux banques, ces dernières renâclent toujours à se prêter les unes aux autres, forçant l’Europe à rechercher d’autres solutions pour éviter un assèchement du crédit.
    La Banque centrale européenne a pour l’instant prêté près de 500 milliards d’euros aux établissement bancaires de la zone euro et elle a les moyens de faire beaucoup plus mais cela n’a pas suffi à briser le cercle vicieux du crédit interbancaire. Au point que désormais, banquiers et économistes jugent que seule une injection de capitaux frais dans les bilans des banques pourra débloquer la situation.
    “Les liquidités sont là: on peut se les procurer auprès de la BCE”, explique Bernd Knobloch, banquier et ancien membre du directoire du groupe allemand Commerzbank.
    “Le problème, ce sont les capitaux. Avec plus de capitaux, on peut supporter des pertes et on devient une banque plus solide (…), le problème est résolu.”
    Pourtant, la promesse de l’Union européenne d’obliger les banques à porter d’ici la mi-2012 leur principal ratio de solvabilité à 9% n’a pas suffi à convaincre.
    L’Autorité bancaire européenne (ABE) estime à plus de 100 milliards d’euros les besoins de capitaux des banques mais le Fonds monétaire international (FMI) avait averti en septembre que les banques de l’Union pourraient avoir à supporter des pertes allant jusqu’à 300 milliards.
    “En fait, on ne connaît pas précisément la situation des banques de la zone euro”, résume Zvolt Darvas, analyste du cercle de réflexion bruxellois Bruegel. “La première chose à faire serait de procéder à des tests de résistance en bonne et due forme, avant de recapitaliser les banques.”
    En attendant, la BCE continue de prêter massivement des liquidités. Et en la matière, elle peut aller très loin: l’assouplissement progressif de ses règles en matière de garanties acceptées de la part des banques lui permet théoriquement de prêter jusqu’à 14.000 milliards d’euros, soit plus que le PIB total de l’Union.
    LA CONFIANCE A DISPARU
    Problème: si cette politique a permis jusqu’à présent d’éviter un certain nombre de faillites bancaires en Irlande, en Grèce ou au Portugal, elle a rendu de nombreuses banques totalement dépendantes des liquidités de la BCE. Et le nombre d’établissements venant à ses guichets pour se refinancer n’a cessé d’augmenter.
    Aujourd’hui, les emprunts à la BCE atteignent près de 500 milliards d’euros. C’est certes bien moins que les 910 milliards empruntés après le lancement des refinancements à un an mi-2010, mais les dépôts à la BCE, qui augmentent généralement avec la nervosité des marchés, sont eux bien supérieurs.
    Selon les statistiques publiées la semaine dernière, près des deux tiers des fonds empruntés à la BCE sont redéposés auprès de la banque centrale, une proportion deux fois supérieure à celle observée après la faillite de Lehman Brothers en 2008.
    “La confiance dans la système financier lui-même a totalement disparu”, conclut John Fitzgerald, de l’Economic and Social Research Institute à Dublin.
    “On s’oriente vers une situation dans laquelle la BCE va encore augmenter ses prêts au système bancaire. Cela va augmenter les coûts de financement pour tout le monde et ralentir l’économie.”
    AIDER LES ÉTATS, C’EST AIDER LES BANQUES
    Parmi les alternatives envisagées figure la possibilité que les Etats octroient leur garantie aux banques à la recherche de liquidités. Mais c’est loin d’être une solution miracle: l’Irlande l’a testée et s’est retrouvée contrainte d’appeler à l’aide le FMI et l’Union européenne.
    Certains aimeraient voir le Fonds européen de stabilité financière (FESF) soutenir les banques en utilisant les 250 milliards d’euros dont il dispose encore ou ceux que pourraient débloquer son hypothétique “démultiplication”. Mais cela risquerait de détourner les investisseurs de la dette de la zone euro et de faire monter les coûts de financement.
    “La BCE ne peut pas résoudre le problème”, a estimé un banquier qui a requis l’anonymat. “Il faut remettre du capital dans les banques, ce qui suppose d’élargir le FESF.”
    Pour d’autres observateurs, c’est au problème de la dette lui-même qu’il faut s’attaquer avant de tenter de résoudre la crise bancaire, un point de vue partagé par certains responsables de la banque centrale.
    “Si vous persuadez les marchés que les émetteurs souverains sont solvables, alors il n’y aura plus de problème pour les banques”, résume John Fitzgerald.
    Reste que ce processus simple exige du temps, un temps qu’il faudra gagner. Ou plutôt acheter.
    “Donner de l’argent aux banques, c’est la bonne solution dans l’immédiat”, dit un banquier. “Pour résoudre les problèmes des Etats, avec tous les enjeux politiques, il faudra des années.”
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters_00400485-l-europe-a-besoin-d-un-plan-b-pour-soutenir-le-credit-251280.php
    19 novembre 2011 à 10:50
  5. 5

    JP Le directeur du FMI pour l’Europe en était également. Il a subitement démissionné il y a quelques jours, pour des raisons inconnues.
    19 novembre 2011 à 12:45
  6. 6

    Elisabeth.. Mario Monti, oui, il a étudié à Yale. Il a été commissaire européen pendant dix ans, tout d’abord au Marché interne et aux droits de douane, c’est-à-dire à leur suppression. Il a été coopté membre du Bilderberg et de la Commission Trilatérale. En 2005, il devient superconseiller international chez Goldman Sachs. Aujourd’hui, nommé sénateur à vie par le président italien Giorgio Napolitano, le communiste préféré des Américains, il accède aux fonctions de chef du gouvernement. Même s’il n’a pas, en soutien, les votes du parlement, il restera au gouvernement pour l’année et demie à venir.
    Mario Draghi est titulaire d’un doctorat d’économie du MIT, Massachusetts Institute of Technology. Comme fonctionnaire du Trésor, il a été chargé des privatisations italiennes, qu’il avait déjà organisées sur le yacht Britannia avec les banques anglaises, en secret, il y a un an. Depuis, mission accomplie, il a siégé dans nombre de conseils d’administration de diverses banques. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs. Fort de ce conflit d’intérêts, il a été nommé gouverneur de la Banque centrale européenne, la BCE.
    Loukas Papademos, nouveau premier ministre grec, est, lui aussi, diplômé du MIT. Il a enseigné à la Columbia University de New York, puis il a été conseiller de la Réserve fédérale de Boston (l’une des 13 banques qui constituent la FED). De 1994 à 2002 il a été gouverneur de la Banque centrale grecque : fauteuil qu’il occupait quand la Grèce s’est qualifiée pour entrer dans l’euro, grâce à des truquages comptables et à de faux conseils donnés par Goldman Sachs. Il a été vice-président de la BCE. Aujourd’hui il est premier ministre élu au parlement par les deux principaux partis grecs.
    Au gouvernail de la crise européenne, il y a donc trois Américains, formés dans deux des plus prestigieuses universités américaines dont ils ont assimilé l’idéologie enseignée. Membres de la superclasse mondialiste, tous les trois sont fortement liés à Goldman Sachs.
    Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ?
    Parce que maintenant Goldman Sachs va gouverner, avec ses délégués largement honorés, directement à visage découvert et en s’exposant personnellement. Habituellement, ces messieurs de l’oligarchie préfèrent gouverner dans les coulisses, en mettant en avant certains de leurs hommes stipendiés et serviles, politiques rodés aux jeux de la démocratie. Ce triple coup d’Etat est probablement une manœuvre obligée, et un signe de désespoir.
    Comment cela ? Parce que Goldman doit s’assurer que l’Italie et la Grèce ne feront pas banqueroute et ne répudieront pas la dette. Les banques américaines ne les laisseront pas faire faillite et utiliseront tous les moyens pour l’empêcher, pour une raison bien précise.
    20 novembre 2011 à 11:10
  7. 7

    JP Lu, très récemment (probablement ds les coms de zerohedge, donc à vérifier) que GS et JPM étaient bien chargés en cds sur la dette européenne, ayant parié qu’après une belle panique leur permettant de vendre cher du cds, la situation serait forcément récupérée (par l’allemagne ou la BCE?), et qu’ainsi ces cds seraient pour eux du pur profit.
    A noter l’histoire des hair-cuts “volontaires”, n’activant donc pas les cds. Il semble que les “volontaires” ont déjà eu du mal à accepter 50% de perte sèche (séche puisque cds non activés), donc n’iront pas au delà, malgré que cela n’empèchera pas à terme le défaut de paiement (qui lui déclencherait les cds).
    Disons que ca, c’est la position des banques francaises.
    D’un autre coté, l’Allemagne ne veut pas imprimer.
    Situation bloquée, donc. Qui laisse à GS (et JPM) deux options:
    -soit, à plus ou moins long terme, devoir encaisser (décaisser!) l’inévitable déclenchement des cds
    -soit retrousser ses manches et venir lui-même traire le bétail rétif.
    Autrement dit, si l’on repense à la visite en Europe de Geithner, lors de laquelle il avait réclamé que les Européens solutionnent rapidement la crise, et s’était fait envoyer sur les roses, il est possible que la réponse des Nord-Européens ait finalement été “Tenez voici les clés de l’Italie et de la Grèce, et demerden sie sich”
    20 novembre 2011 à 17:53
  8. 8

  9. 9

    JP Et celui-ci confirme que GS et JPM sont chargés en cds, à s’en faire péter la bedaine: 5000 milliards
    http://www.linkiesta.it/monti-e-premier-ma-ai-mercati-ora-interessa-solo-la-bce

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

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