Bitcoins, monnaies décentralisées à la Suisse ou centralisées à la Chinoise ?

Le vrai crédit social ci-dessous:

http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

C’est ce qu’essayent de faire par exemple PeerCoin, NXT, Blackcoin et même Ethereum ( attention aux voleurs…) avec un protocole de validation  bâtis sur de la Proof of Stake. 


Il y aussi le Proof of Burn, Proof of humanity, Proof of Block, Zero Knowledge Proof, à tester et choisir ou améliorer.
http://www.bankofengland.co.uk/research/Pages/workingpapers/2016/swp605.aspx


Le faux crédit social mondialisé ci-dessous:


La Chine va utiliser une énorme base de données pour classer les citoyens dans un nouveau “système de crédit social” …

Michelle Florcruz, IB Times 
Source: http://www.ibtimes.com/china-use-big-data-rate-citizens-new-social-credit-system-1898711 ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ 
  
La traduction du document du gouvernement chinois du mandarin à l’anglais: Ce document est encore plus flippant que l’article ci-dessous, car contrairement à l’occident qui est toujours soucieux de sauver les apparences “démocratiques”, l’État chinois veut que ses citoyens sachent qu’ils sont surveillés et qu’ils seront évalués selon des critères sociaux imposés. Cela rend le document plus orwellien que tout équivalent occidental. Nous encourageons ceux qui peuvent lire l’anglais de lire cette traduction de Rogier Creemers (Oxford U), un document froid et bureaucratique à l’image du “plus froid des monstres froid” qu’est l’État. (Résistance 71) 
https://chinacopyrightandmedia.wordpress.com/2014/06/14/planning-outline-for-the-construction-of-a-social-credit-system-2014-2020/ 
Êtes-vous un bon citoyen ? La Chine espère répondre à cette question pour chacun de ses citoyens en utilisant un système de classification numérique basé sur la situation financière, le casier judiciaire, le comportement sur les réseaux sociaux. Une nouvelle traduction des plans gouvernementaux pour un soi-disant système de crédit social fait la lumière sur le comment la Chine pense utiliser “une grosse base de données” pour juger des décisions financières et morales de tous les citoyens. 
Les plans de la Chine de mettre en place un système de classification citoyen sont en action depuis plusieurs années. Rogier Creemers, un expert de la Chine à l’université d’Oxford, a récemment publié une traduction du document circulant dans différents secteurs du gouvernement chinois, détaillant une mise en place du système sur six ans. D’après une note du Conseil d’État, le gouvernement central espère pouvoir assigner à chaque adulte en Chine un numéro code de crédit en plus d’une CNI délivrée par l’État avant 2020. 
L’accélération de la construction d’un système de crédit social est une base importante pour mettre en place de manière compréhensive le développement scientifique de la vision et de la construction d’une société socialiste harmonieuse”, explique le mémo gouvernemental, ajoutant que cela a “une signification importante pour le renforcement de la conscience de sincérité de tous les membres de la société.” “L’idéologie guide”, le titre d’un sous-paragraphe du mémo, dit que le principe clef du système est le “promotion du gouvernement”. 
Note de Résistance 71: Vous avez bien lu ! Ceci semble être directement sorti d’un roman d’Orwell mais c’est la réalité. Nous avons dit ici même à maintes reprises, que la Chine est le modèle de contrôle de société pour le Nouvel Ordre Mondial. Ce que fait la Chine en ce moment est un LABORATOIRE pour une mise e place MONDIALE de ce système. Le Japon met en place en ce moment un système appelé “my number” ou “kojin bango”, qui est l’attribution aux citoyens d’un numéro individuel créant un fichier gouvernemental où toute “information nécessaire” sera entreposée. Tout ceci se généralisera car cela représente la structure même de ce que nous avos appelé ici depuis longtemps: la grille de contrôle transnationale. Une fois effectué, il suffira de centraliser l’info sur un réseau informatique autorisant différents niveaux d’accès, de supprimer l’argent physique, de mettre en place le réseau de surveillance lié au système de crédit et hop !.. la populaltion mondiale sera sous contrôle. 
Il va sans dire que toute dissidence ou comportement jugé “déviant” par le parti unique sera durement réprimé. Un visuel de cela: l’excellent film culte “Brazil” de Terry Gilliam.
 
Alors qu’utiliser les données financières, le comportement du sujet sur internet pour évaluer les individus ne sont pas un phénomène nouveau, la Chine sera sans nul doute la toute première nation à le faire publiquement et à le faire systématiquement et rationellement au moyen d’un index numérique. Dans un entretien avec le quotidien hollandais Volkskrant, Creemers a établi un parallèle avec le système de l’ex-RDA (République Démocratique Allemande), mais explique que la Chine pousse l’affaire encore plus loin. 
L’objectif est-allemand se limitait à éviter toute révolte contre le régime. L’objectif chinois est bien plus ambitieux: ceci représente clairement une tentative de créer un tout nouveau type de citoyen”, dit Creemers dans l’entretien, expliquant que le programme va récompenser des comportements des attitudes spécifiques. “Ceci est un effort délibéré du gouvernemnt chinois pour promouvoir parmi ses citoyens les “valeurs socialistes essentielles” comme le patriotisme, le respect des anciens, le dur labeur et éviter une consommation extravagante.” 
Dans un contexte encore plus moderne, on pourrait faire une comparaison avec le projet de collection de données de la NSA américaine appelé PRISM, que l’ancien sous-traitant pour la CIA Edward Snowden a révélé comme un accès du gouvernement aux données des utilisateurs des plus grandes firmes informatiques du pays comme Google, Apple, Facebook. Alors que les exécutifs de la Silicon Valley nièrent avoir connaissance de ce plan de collecte de données personnelles et que si les données des utilisateurs étaient collectées, ceci se faisait sans la connaissance préalablable des entreprises concernées, la Chine elle, veut que ses citoyens sachent qu’ils sont observés, scrutinisés et que leur position dans la société sera affectée par leur comportement. 
Contrairement à l’occident, en Chine, la coopération entre les firmes technologiques et le gouvernement est symbiotique, d’après Creemer et continuera quand il conviendra de mettre en application le Système de Crédit Social (SCS). “Le gouvernement et les grosses entreprises de l’internet en Chine (NdT: comme Ali Baba par exemple…) peuvent exploiter une ‘grosse base de données’ ensemble d’une façon qui est (NdT: encore) inimaginable en occident”, a t’il dit. 
En fait, d’après Volkskrant, Ant Financial, une des succursales de l’e-commerce chinois de la grande firme Ali Baba, a récemment commencé son propre système de crédit basé sur les habitudes d’achat des consommateurs et des utilisateurs du système de paiement en ligne très populaire Alipay, qui note le crédit de chaque personne sur une échelle de 350 à 950. Les scores sont basés non seulement sur les numéros d’achat et de prêt de l’utilisateur mais aussi ce sur quoi l’argent est dépensé. 
“Si des amis ont une mauvaise réputation à l’emprunt, cela reflète négativement sur la personne, tout comme jouer trop longtemps à des jeux videos”, explique le rapport. “Acheter des couches indique un sens de la responsabilité et donc fait monter le score.” 
Note de R71: Ceci à terme influe directement sur qui la personne peut ou pas fréquenter, ce qui mettra à l’index de la “bonne société” les “déviants”. Puis, un système de pénalité sera instauré et sous un certain score, la personne sera amenée à “disparaître” dans les méandres du goulag… (Re)voir le film “Brazil”… Visionnaire !… 
Cela est très certainement aussi orwellien que vos pires cauchemars” a dit à Volkskrtant Michael Ferik, un entrepreneur de la Silicon Valley et auteur du livre “The Reputation Economy”. “Ceci représente exactement ce que tout État totalitaire voudrait faire des données collectées.




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