Maison solaire, 
énergies renouvelables, nature…
Le NeighborHub, Blue Factory  est prêt, n’hésitez pas à faire venir du monde, à 2 minutes de la gare de Fribourg.
Message d’ Alex
Bluefactory à Fribourg
Samedi soir nous étions un peu moins de 100 personnes
Mercredi 16 octobre à partir de 17:00, une fête a été organisée par Blue Factory … 
c’est 300 personnes que j’attends.
qui vient ?
Aussi ce jeudi…
Espace coopératif à Fribourg, je vous conseille d’y faire un tour…

https://www.google.com/maps/place/Bluefactory+Fribourg-Freiburg+SA/@46.797698,7.1453701,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x478e692ac061d6c1:0x739a09fb999f5d9a!8m2!3d46.797698!4d7.1475588

Unissons-nous pour fédérer des soutiens : 
Comment résister ?
Démocraties Directes ! DD
Votons et faisons voter les listes numéros 11 dans le canton de Vaud et les listes 24 dans le canton de Fribourg !
Les listes modernocrates dans les cantons de Neuchâtel et de Berne. Les listes notamment PDC et planète bleue dans le canton de Genève qui sont pour la microtaxe..
Plus tous ceux que vous voudrez bien nous signaler.

Plus de 333 personnes dans toute la Suisse !
Merci 
“Démocratie Directe, SpiritualitéS et Nature.”www.microtaxe.ch .

Notre initiative-clé de transformation possible rapidement de tout le système fiscal suisse et qui tient compte des progrès technologiques, sous la forme d’une suggestion générale: – https://docs.google.com/document/d/1ib8BfSL08QyCqpfXRjXvAR-fJAz4C6ue7vvUFAbsolU/edit?usp=sharing 

Avec mes amitiés 
François de Siebenthal 
Av. Dapples 23 
1006 Lausanne 
++41 21 616 88 88

Le NeighborHub est prêt, n’hésitez pas à faire venir du monde.
https://www.google.com/maps/place/Bluefactory+Fribourg-Freiburg+SA/@46.797698,7.1453701,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x478e692ac061d6c1:0x739a09fb999f5d9a!8m2!3d46.797698!4d7.1475588

Découvrez la plateforme web qui a pour vocation de présenter le NeighborHub et les 7 leviers d’action sur lesquels agir pour avoir des modes de vie plus …
Vainqueur du Solar Decathlon 2017, la maison solaire NeighborHub permet à la population locale d’imaginer un avenir meilleur.
Coeur du voisinage – au milieu du quartier blueFACTORY se trouve le NeighborHub ! A la base, il s’agit d’un projet réalisé par Swiss Living Challenge …


19 nov. 2013 – On entend beaucoup parler, depuis quelques années, d’environnement ou d’écologie, c’est-à-dire du besoin d’empêcher la destruction de la …

Pour info.


Quand on est si près de la source de la création monétaire, on peut prendre tous les vertiges!
Défendre par dessus tout la liberté individuelle est un genre de distraction pour super-riches. Que va-t-il en découler? Quelle sera la suite d’un pareil projet?
L’heure de vérité pourrait venir, si, en dehors des richissimes héritiers philosophiques de Jean-Jacques Rousseau pour lesquels la question du pouvoir d’achat de quoi que ce soit et où que ce droit ne se pose même pas, le trop faible pouvoir d’achat des autres viendrait à faire défaut
En attendant, voici encore un espace où pourraient se bousculer les plus riches occidentaux (et d’autres), puis les prix monter, l’anglais se généraliser, etc. En somme, un scenario déjà très éprouvé et surtout éprouvant.

Amicalement

Renaud


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Relevé sur la revue -Challenges-, Numéro Spécial, n° 586B, du 15 au 21 novembre 2018


Titre :  Heureux libertarien en son île

Au large de la Polynésie française s’ébauche une société idéale imaginée par les tycoons de la Silicon Valley. Leur credo? Moins d’État. Leurs terres? Un chapelet d’îles artificielles.


Vertus écologiques

Les promoteurs de ce projet surnaturel n’ont même pas eu besoin d’invoquer les divinités polynésiennes pour convaincre les autorités de leur accorder les indispensables permis de construire, mais aussi les dérogations aux règles classiques de la législation française en matière de droit du travail, de sécurité, de retraite… En 2020, la première île du programme Blue Frontiers accueillera ses nouveaux habitants avec promesse affichée de changer le monde. Et ce double corollaire plus tangible : la construction de ces bandes de terres artificielles aura des vertus écologiques pour les populations autochtones, qui observe quotidiennement les effets du réchauffement climatique et de la montée des eaux. Les locaux constitueront environ 30% des résidents de ces habitats d’un genre nouveau. L’essentiel des insulaires viendra d’ailleurs, de loin souvent de la Silicon Valley, puisque c’est là, au sein d’un groupe de libertariens convaincus, qu’a germé ce concept improbable : des peuplements permanents sur des structures flottantes, bénéficiant d’une grande autonomie négociée avec tous les gouvernements hôtes. En outre, Blue frontiers catégorise clairement sa cible dans la description du projet qui figure sur son site internet:  “Situé hors de la zone à ouragans, disposant d’installations moderne pour internet, le pays est relié par de nombreuses connexions aériennes venant de grandes villes comme Los Angeles et San Francisco”.

Environ 250 personnes composeront la première colonie. “C’est un pilote : nous aurons des locaux, des scientifiques, des start-uppers… et nous devons faire en sorte que ça ne devienne pas une enclave pour riches“, explique Gaspard Koenig. Le jeune philosophe qui a été approché l’année dernière par les fondateurs et a accepté de devenir leur conseiller spécial en charge de la gouvernance. Entre autres responsabilités, il doit mettre en place le mode de sélection qui désignera les premiers heureux élus. Et inventer son système de gouvernement, une mission délicate.
Think tank californien
Lancé en 2017, Blue Frontiers est le bras constructeur du Seasteading Institute, think tank libertarien américain, cofondé, en 2008, par Patri Friedmann, aujourd’hui âgé de 41 ans, petit-fils de Milton Friedman. Ce courant politique, qui trouve de multiples ramifications aux États-unis et en Europe, prône la défense des libertés individuelles par dessus tout et appelle à une réduction de l’intervention de l’État. Quasi inexistant en France, il est devenu mainstream dans la Silicon Valley, où certains milliardaires de la tech n’ont pas hésité à soutenir ouvertement la présidence de Donald Trump qu’ils considèrent, malgré ses travers, comme le meilleur défenseur de leurs idéaux.

L’organisation Blue Frontiers a été mise sur pied par un attelage de scientifiques et d’entrepreneurs très liés à l’écosystème de la Silicon Valley, un ancien ministre du tourisme de la Polynésie fançaise, un startupper français du Web, un homme d’affaire biélorusse spécialisé dans la robotique et la mécanique … Et tous sont liés au fameux Seasteading Institute. Ce think tank de San Francisco avait bénéficié, à sa création, d’un financement de 500 000 dollars de la part du milliardaire Peter Thiel cofondateur de PayPal, premier investisseur dans Facebook et grande figure du libertarianisme. L’organisation a elle-même fixé les bases du fonctionnement de ces peuplements océaniques destinés à tester, hors sol, de nouveaux systèmes politiques, économiques et sociaux.

Projets très politiques

Des dizaines d’architectes ont d’abord planché sur des projets d’îles artificielles dans les eaux internationales. Plus de 4 000 sites ont été étudiés par des équipes de l’institut. Qui se sont heurtées aux difficultés techniques et logistiques de telles plate-formes. L’initiative paraît pourtant moins complexe et onéreuse que le rêve éveillé d’Elon Musk, fondateur de Tesla et cofondateur de PayPal, lui aussi une autre grande figure du libertarianisme.
L’ancien compère de Peter Thiel rêve d’espace avec sa “Big Fucking Rocket” et sa société Space X. vers la Lune et Mars (…..).
” Ce sont des projets très politiques, observe Gaspard Koenig. Il est très angoissant de penser que toutes les terres sur notre planète sont aujourd’hui quadrillées et réglementées par les États.“. Tant qu’à choisir de nouveaux territoires d’expérimentation humaine, certains libertariens trouvent plus sympathique se s’installer sur une île artificielle dans l’océan Pacifique, que d’entreprendre un très long et périlleux voyage vers Mars. Et, en lieu et place des eaux internationales, ils ont finalement opté pour des colonies au large de leurs côtes, négociées avec les gouvernements.

Devise virtuelle
Avec la Polynésie française, les libertariens posent donc la première pierre d’une société idéale. Blue Frontiers procède actuellement à sa première levée de fonds pour rassembler les quelques dizaines de millions d’euros nécessaires. Elle se fait évidemment en cryptomonnaies : le Varyon, créé spécialement pour l’occasion. Gaspard Koenig se fait d’ailleurs rémunéré en devise virtuelle, comme tous ceux impliqués dans ce projet, première étape dans la construction d’un système libertarien, un canevas d’utopies, ou l’utopie des utopies, comme l’a décrit le philosophe Robert Nozick, dans lequel chacun serait libre de vivre selon ses propres aspirations. L’île Blue Frontiers qui sortira de mer en 2020 ne sera donc que l’ébauche d’un immense archipel planétaire où coexisteront différents systèmes de gouvernance – plus ou moins autoritaires, plus ou moins protecteurs …
Chacun choisirait librement l’île qui lui conviendrait le mieux, et pourrait en sortir à sa guise. Les valeurs et principes de e l’îlot originel ont donc une importance fondamentale. Le conseiller spécial Gaspard Koenig en a pleinement conscience. Il promet d’y passer lui-même plusieurs mois par an.

par Gilles Fontaine


site ci-dessous

https://www.blue-frontiers.com/en/

https://www.rnz.co.nz/international/pacific-news/369713/pacific-floating-island-group-cans-cryptocurrency-plans

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