La solution ci-dessous…
Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.
Le
financement se fera donc aussi par de la création monétaire fondée sur les statistiques raisonnées des productions abondantes de plus en plus robotisées, par exemple on pourra
payer tous ceux qui restent à la maison pour éduquer les enfants, on
pourrait avoir par exemple deux fois le PIB sans problèmes car l’automation fait que les
produits seront livrés sans inflation ( P= M/Q ) Prix constants car la
Monnaie et la Quantité de biens peuvent augmenter sans problèmes vu les
technologies actuelles. Le problème actuel est justement que les usines et les producteurs peuvent surproduire de tout, la seule chose qui manque, ce sont les revenus dont le symbole est l’argent et la chose la plus facile à produire, c’est justement l’argent, les symboles. On peut surproduire pour la guerre et pas pour la paix ? C’est complétement stupide ! Quelle est la différence ? Les choses sont là, les techniques sont là, les travailleurs sont là, est-ce qu’il manque quelque chose ? En tout cas pas la stupidité et les manipulations ! Ouvrez vos yeux et vos coeurs, il y a de plus en plus d’innocents qui meurent !
taxes ou de salaires, mais de la création de l’argent réellement
donnée aux banquiers par milliards, voire plus depuis des siècles …
Ces
assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour
les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis … La
nouvelle société suisse
pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus
du progrès technique, des ressources naturelles, de l’automatisation de
plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs
et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres,
c’est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes
de la servitude.
L’ automatisation profitera à tous. Partageons la productivité massive, un
dividende pour tous les peuples suisses, habitants de tous les États de
la Confédération suisse, voici enfin une véritable démocratie économique, grâce aux robots, aux ordinateurs et aux machines.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d’un roi est de contrôler la création monétaire.
Ils
trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou
des banquiers cupides ( 1500 milliards “donnés” aux banquiers de l’UE
par Merkozy…, nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix.
Donnons
un revenu à tous dès la conception et jusqu’à la mort naturelle, les
robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et
les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a
assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants,
écrire, faire de la recherche, de l’art, s’occupez de nos parents, des
handicapés, des faibles etc…
Laissons aux robots le reste, il
est stupide d’avoir des milliards sans limites pour faire des guerres
atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.
5- Inconditionnel ?
Matthieu, VI, 26
de Bible
1 citation
François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu’Obama, il distribue …
19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n’y a qu’« une seule caisse en Libye », celle qui …. Il criera, au contraire, à l’injustice si on lui refuse son dividende.
Les miracles du revenu minimum garanti
HERBERT JAUCH
La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote.
Pourquoi avoir choisi le petit village d’Otjivero ?
Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté.
Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien.
Qu’en ont-ils fait ?
Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives.
Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.
Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants.
Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.
Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?
Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts.
La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?
La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale.
Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.
Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup.
Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?
Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves.
L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?
La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde.
Comment réagissez-vous à cela ?
Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.
Canada: Retour dans le passé de la « ville sans pauvreté »Actualités6 décembre 2012 Stanislas Jourdan
Bonjour Evelyn, pouvez-vous nous dire pourquoi vous vous intéressez au revenu de base ?
Pouvez-vous nous rappeler le contexte de cette expérimentation ? Ainsi que ses principales caractéristiques ?
Justement, vous avez produit la recherche sociologique la plus importante sur cette expérimentation. Quels en furent les résultats les plus frappants ?
Avez-vous remarqué un effet négatif sur les prix, notamment de l’immobilier ?
Concernant la faible baisse du nombre d’heures travaillées, comment analysez-vous ces résultats ? Et sont-ils similaires aux autres expérimentations nord-américaines ?
Certains nuancent ces résultats en expliquant que les gens anticipaient le fait que cette expérience aurait une fin ? Qu’en pensez-vous ?
Comment cela se peut-il que les effets de cette expérience n’aient pas été étudiés pendant si longtemps ?
Est-ce que les habitants de Dauphin se souviennent de cette expérimentation ? Et qu’en pensent-ils ? Quid des chercheurs qui avaient travaillé sur le projet à l’époque ?
Y-a-t-il d’autres expérimentations actuellement en cours de préparation au Canada ? Et s’il fallait en faire une autre, comment vous y prendriez-vous ?
Est-ce que l’expérience a contribué à la diffusion du revenu de base au Canada ?
Cette perspective est-elle d’actualité au Canada ?
Le courage de taxer les robots
Le crédit social peut nous sauver des guerres et nous procurer une vraie démocratie économique.
Il s’applique en s’adaptant aux conditions locales. La Suisse est l’un des pays qui l’applique le plus du fait de sa structure fédéraliste.
On peut rechercher l’idéal en une fois, mais il est plus efficace de l’appliquer par petites touches, et, au fur et à mesure des avantages prouvés, il deviendra indispensable.
Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d’en distribuer les revenus, afin de libérer chacun qui pourra alors choisir ses activités plus librement.
wir. reka, franc suisse, coupons locaux, amap,…
Listes de signatures, but: 120’000
Téléchargement des listes de signatures (PDF)
Ou peuvent être commandé ici à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
http://www.inconditionnel.ch/index.php?id=73&L=1
Qui sommes-nous?
Membres du comité d’initiative
- Gabriel Barta, Genève
- Daniel Häni, Bâle
- Christian Müller, Schaffhouse
- Ursula Piffaretti, Zug
- Ina Praetorius, Saint-Gall
- Franziska Schläpfer, Zurich
- Oswald Sigg, Berne
- Daniel Straub, Zurich
Commission d’experts de l’initiative
- Enno Schmidt, Bâle
- Benjamin Hohlmann, Bâle
L’ Agentur[zum]Grundeinkommen se charge de la coordination de l’initiative populaire, il s’agit de Daniel Straub et Christian Müller.
Groupes régionaux
Des rencontres ont régulièrement lieu dans plusieurs villes, afin de planifier la récolte de signatures et de débattre de la possibilité d’introduire le revenu de base inconditionnel en Suisse. Ces rendez-vous sont ouverts à tous les intéressés:
Berne
Chaque premier vendredi du mois, dès 19 heures, à la Brasserie Lorraine (en raison du Vendredi Saint nous nous rencontrons exceptionnellement le 13 avril au lieu du 6.).
Engadine
La prochaine rencontre a lieu le 19 Mai 2012. Contact: Marianne Hubmann
Lucerne
Chaque premier mercredi du mois, dès 19h30, au café Peperoncini, Obergrundstrasse 50. Contact: Marianne Bühlmann, Claudia Gunzenhauser et Ruedi Loetscher
St. Gall
Les prochaines rencontres à St. Gall:
Samedi 14.4.2012, 16.00 heures (merci d’être ponctuel), à la Marktplatz-Bohl près de la Waaghaus, probablement au Café Gschwend. Contact: Irene Varga
Schaffhouse
Chaque premier jeudi du mois, à 19 heures, au bureau VETS près de la gare des marchandises, Emmersbergstrasse 1. Contact: Köbi Koch
Winterthur
Chaque premier mercredi du mois, dès 19.00 heures, une nouvelle dimension du revenu de base au Bistro Dimensione, Neustadtgasse 25. Contact: Johannes Pietsch et Robin Wehrle
Zurich
Chaque dernier jour du mois, dès 20 heures, au Café Gloria, Josefstrasse 59. Contact:Daniel Straub et Christian Müller
Pour toute question ou remarque: info [at] bedingungslos [dot] ch
idée mercredi11 avril 2012
Suisse: Le premier pays du monde avec un dividende ? Dividende de la nouvelle démocratie économique, on vote à chaque achat.
Un revenu de base de 2500 francs mensuels pour tous: l’initiative fédérale est lancée
Alexis Favre
Le texte pose le principe d’une allocation universelle. Inconditionnelle, elle doit permettre à chacun de vivre dignement.
http://www.admin.ch/ch/f/ff/2012/3905.pdf
Un revenu universel garanti, permettant à tous de «mener une existence digne». C’est ce que propose l’initiative «Pour un revenu de base inconditionnel», publiée mardi dans la Feuille fédérale.
Si le texte ne fait que poser le principe et laisse au législateur le soin de régler le financement et le montant de ce revenu, ses promoteurs ont une idée précise de ce qu’ils envisagent: entre 2000 et 2500 francs par mois, «de quoi libérer chacun de l’obligation de travailler pour gagner sa vie», explique l’ancien vice-chancelier de la Confédération, Oswald Sigg, membre du Comité d’initiative. «Devoir travailler pour survivre est une injustice, affirme-t-il. Certains n’ont pas de travail, d’autres ne font pas ce qui leur plaît, sont surmenés, stressés. L’idée est de réduire cette injustice et d’augmenter pour tous les chances de faire ce qu’ils veulent.»
Saugrenue pour beaucoup, l’idée n’est pourtant pas nouvelle. Ebauchée au XVIe siècle par Thomas More dans son Utopie, elle est reprise par quantité de théoriciens à travers l’Histoire, de Condorcet – qui pose le principe d’un revenu inconditionnel et suffisant pour tous – au Prix Nobel d’économie Milton Friedman et son «impôt négatif», allocation fixe couplée à l’impôt sur le revenu.
Soutenu en Suisse notamment par le réseau BIEN-CH (Basic Income Earth Network), le revenu de base repose sur plusieurs arguments: en plus de découpler la couverture des besoins vitaux d’un travail rémunéré, il améliorerait l’efficacité de l’allocation des ressources – en se substituant pour partie à la galaxie des prestations sociales – et garantirait au citoyen l’autonomie de ses choix de vie. Cerise sur le gâteau, estime le réseau BIEN-CH, en «déconnectant les entreprises de leur obligation d’offrir des salaires suffisants», le revenu de base «flexibiliserait le marché du travail et engendrerait une nouvelle dynamique des activités économiques».
Problème: si chacun a droit à un minimum garanti, qui continuera de travailler? «Je ne pense pas que la collectivité travaillera moins, répond Oswald Sigg. Mais elle travaillera autrement, en accord avec les intérêts personnels et sociaux. Et ceux qui veulent gagner beaucoup continueront de travailler beaucoup.»
L’économiste vaudois Samuel Bendahan, socialiste, s’intéresse à l’idée depuis plusieurs années. Car selon lui, le revenu de base créerait «des incitations réelles»: «D’abord parce que de nombreuses études ont montré qu’on ne travaille pas pour l’argent mais par motivation intrinsèque, pour des causes ou pour des raisons sociales. Ensuite, parce que le revenu universel ferait disparaître les effets de seuil des prestations sociales. Actuellement, ceux qui sont à l’aide sociale et se remettent à travailler perdent le droit à certaines prestations. L’incitation au travail serait plus élevée avec un revenu universel. Enfin, si ce revenu était en place, plus personne n’accepterait les métiers ingrats. Cela obligerait donc l’économie à investir pour rendre ces métiers plus attractifs, ce qui rendrait plus juste le marché du travail.»
Samuel Bendahan prévient toutefois: «Il faut être conscient que cela modifierait drastiquement nos modes de fonctionnement. Avant de graver une telle idée dans la Constitution, il faut y avoir bien réfléchi. Parce que distribuer un tiers du PIB aux gens ne se fera pas sans augmenter massivement les impôts. De 30% aujourd’hui, la quote-part fiscale augmenterait au moins à 50%.» Faux, rétorquent les initiants: «Cela coûterait effectivement un tiers du PIB, soit environ 200 milliards, explique Oswald Sigg. Mais le revenu de base est en grande partie déjà financé si l’on réorganise l’Etat social, c’est-à-dire l’AVS, l’AI, etc. Et pour le reste, il y a plusieurs méthodes en discussion: hausse de la TVA, hausse de l’imposition des gros revenus et de la fortune, par exemple.» Des pistes auxquelles s’ajoutent d’autres possibilités, que les initiants ont détaillées dans un livre ad hoc*: une taxe sur les mouvements de capitaux, une taxe écologique, une réforme de l’impôt fédéral direct ou même la création de monnaie.
Le Comité d’initiative a 18 mois pour réunir 100 000 signatures et espérer que le peuple se prononce. Mais le principe d’un revenu de base fait déjà bondir les milieux économiques et leurs alliés “socialistes” aveugléspar leurs dogmes surannés et qui veulent protéger les abus des banquiers qui profitent des créations monétaites faites dans leur seul intérêt…
…*«Le financement d’un revenu de base inconditionnel», Ed. Seismo, Zurich, 2010.
Ou même la création de monnaie. …
I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.
II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.
III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.
Questions et réponses.
Initiative monnaie pleine.
La Constitution et l’argent.
Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue
par diverses activités ?
Par l’échange de produits et services.
Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?
Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin
de rendre possibles les échanges de différents articles de valeurs
différentes.
Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?
Non. C’est le statut légal donné à l’argent par le sceau du gouvernement
qui fait que cet argent peut être accepté par tous comme
étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de papier.
Qui doit créer l’argent ?
Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.
Dans notre pays ( la Suisse), quel corps gouvernemental
représente tout le peuple?
L’assemblée fédérale.
Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?
Oui. C’est clairement défini:
Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national
crée notre argent?
Non, seulement dans une très faible mesure.
Qui crée l’argent ?
Des compagnies privées, communément appelées banques,
créent présentement pratiquement tout notre argent.
Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir
souverain d’émettre notre argent?
Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers,
ils peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout
le système économique, social et gouvernemental, et en tirer des
profits énormes et illicites.
Sous notre système privé actuel de création de l’argent,
qu’est-ce que les banquiers obtiennent pour rien ?
Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les
propriétés que les gens avaient amenées comme garantie, si les
prêts ne sont pas remboursés à une date déterminée.
Est-ce que l’ assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé
par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera
exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits ?
Non, pas sans violer la Constitution.
Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des intérêts
privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?
Oui, par la loi des Banques
, ainsi que d’autres lois subséquentes.
Pourquoi cette violation continue-t-elle ?
Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson,
un Lincoln, un Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire
prendre conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés
de l’argent — les banquiers internationaux — se sont levés en force
et ils ont utilisé la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes,
leurs banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé,
et leur pouvoir sur la prospérité des Etats-Unis pour arrêter toute
campagne pour la liberté économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.
Comment le Congrès peut-il récupérer son privilège d’émettre
l’argent ?
Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.
Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice
de ce plus important pouvoir constitutionnel.
Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement
pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?
Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont
des sociétés anonymes pour la plupart.
.
Elles ne sont pas plus fédérales ou cantonales que ne l’est la «Boulangerie fédérale
» ou la «Blanchisserie vaudoise».
Qu’est-ce que la BNS ?
C’est une banque centrale, la banque des banquiers.
L’usure
Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent
est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il
émis avant tout à des fins usuraires ?
Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de
prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise
de l’argent.
Qu’est-ce que l’usure ?
L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras
pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 1. Exiger
un taux d’intérêt. 2. Exiger un intérêt sur tout
prêt non productif ou destructeur. 3. Exiger de l’intérêt sur un prêt
d’argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l’emprunteur
un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il
n’a pas semé de devient propriétaire de tout le réel.
L’usure est-elle immorale?
Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.
Les effets d’un système d’argent malhonnête
Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la
politique économique actuelle persiste ?
1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.
2. Des compagnies organisées pour la production, comme les
automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de
l’argent.
3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates
de l’argent.
4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagnies
dominées par les banquiers, continuera de tromper la population.
5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de
l’économie dans nos écoles.
6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la
guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements
démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à
toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que
les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs
libertés. Une dictature suivra automatiquement.
Les avantages d’un système d’argent honnête
Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête a été
établi? Un système d’argent honnête nous aidera à:
1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de
droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.
2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.
3. Eliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs
de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.
4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements
pourront passer des lois indépendantes des financiers
internationaux.
5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement
de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour
toutes de la domination des créateurs de l’argent.
6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque
n’existe plus la misère en face de l’abondance.
L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:
Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques
ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de
la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions
notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler
la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux
banques qui créent notre argent à partir de
rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse
ou la vie.
Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.
Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au
prix de votre vie… Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants
de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté
votre léthargie !
Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la
répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.
Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système
d’argent honnête… Les changeurs d’argent doivent être chassés du
temple. Si nous de cette génération, paralysés par
la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,
ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,
que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!
Paroles de Thomas Edison
«Il est absurde de dire que notre pays peut
émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30
millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses
de payer, mais l’un engraisse les usuriers,
et l’autre aiderait le peuple.»
Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un
système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il
peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que
les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent
au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de
créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui
était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3
mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est
aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il
disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,
alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique
en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:
«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement
de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois
cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics
essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations…
«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle
Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très
bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,
je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination
pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise
directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.
«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets
des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient
la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme
certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose
que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,
c’est-à-dire, ils seront de l’argent.
«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle
Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices
de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis
recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra
y mettre durant des siècles… le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee…
sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.
— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?
demanda-t-on à Edison.
«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit
autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez
les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie
nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt
aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.
«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous
voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés
d’augmenter la dette nationale.
«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,
et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son
propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions
$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui
n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de
matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple
qui a fourni les matériaux et le travail.
«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes
émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus
gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus
de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.
«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un
dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait
que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est
bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation
permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant
de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent
mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué
à la construction du barrage de quelque manière utile…
«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions
$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont
des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre
aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas
bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est
une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la
richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts
ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»
Annexe E
L’argent est créé par les banques
Témoignage de Graham Towers
Un des témoignages les plus clairs sur les
pratiques bancaires fut donné par Graham F.
Towers, Gouverneur de la Banque centrale du
Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire
canadien des Banques et du Commerce
au printemps 1939. Le rapport de ce comité
compte 850 pages. (Standing Committee
on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings
and Evidence Respecting the Bank of
Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer
to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La
grande partie du témoignage de Towers résulte
des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,
qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.
Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons
de l’anglais):
Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même
ce moyen d’échange?
Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est
là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.
(p. 287)
Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une
plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une
carte. C’est tout. (p. 76 et 238)
Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt
(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,
de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)
Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une
banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à
son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)
Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système
actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)
C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent
l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,
455, 590)
Graham Towers
298 Annexe E
Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures
pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,
ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?
Towers: Oui.
Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de
nouvelle monnaie?
Towers: C’est exact.
Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province
va à la banque?
Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.
Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?
Mr. Towers: Oui.
Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que
citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une
augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans
le total des dépôts de cette banque ?
Mr. Towers: Oui. (p. 238)
Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales
d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue
aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange
avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le
privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un
substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?
Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans
ce sens.
Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais
plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la
monnaie?
Towers: Oui.
Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à
la monnaie?
Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette
fonction de la banque. (p. 285)
Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise
par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,
et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du
Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?
299 Annexe E
Mr. Towers: Oui.
Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du
gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement
aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour
cent?
Towers: Oui. (p. 286)
Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent
devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite
emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et
payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?
Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération
du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir
du parlement. (p. 394)
Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la
nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers
nécessaires, quels qu’ils soient?
Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des
matériaux.
Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il
n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à
fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les
hommes et les matériaux pour la défense du royaume?
Towers: C’est exact. (p. 649)
Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible
et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?
Towers: Certainement. (p. 771)
Source : Louis Even, Sous le signe de l’abondance
.
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François de Siebenthal: Paris. Journée “création monétaire”
desiebenthal.blogspot.com/…/paris-journee-creation-monetaire.html23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … François de Siebenthal:Création monétaire du néant à intérêts . … concis ou non, courtois et pertinents, même très critiques sont appréciés.
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François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire …
desiebenthal.blogspot.com/2011/…/lettre-mon-cure-sur-la-creation.ht…25 oct. 2011 – Même la “vraie” Opus Dei, prélature “catholique”, l’a oubliée, quel …. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.
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François de Siebenthal: Création monétaire du néant à intérêts …
desiebenthal.blogspot.com/…/creation-monetaire-du-neant-interets.ht…21 déc. 2010 – L’ÉTAT n’a PAS à payer d’intérêt sur l’argent qu’il est censé émettre LUI MÊME. Si vous aviez la créationmonétaire, auriez vous des dettes ?
Vous avez partagé ce résultat. -
François de Siebenthal: Inflation ? Comment la diminuer ? En tout …
desiebenthal.blogspot.com/…/inflation-comment-la-diminuer-en-tout....7 déc. 2011 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est … de sa propre monnaie, qu’il peut émettre lui-même, sans intérêt?
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François de Siebenthal – Blogger-Index
23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est …. Précédents en 2009Cette saisie de faux titres américains, même si elle …
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François de Siebenthal – Blogger-Index
23 déc. 2011 – Dans les grandes communes, il y a même des machines à lecture ….. La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est …
Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 23 févr. 2012 -
la résistance aux corruptions – Compendium – Vix pervenit, les …
Texte à méditer : La monnaie ex nihilo …est identique … à la monnaie des faux monnayeurs. … + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal …. Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules. … Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps …
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François de Siebenthal RSS
Il vient de la production des robots et de la création . ….. Et dans le même rayon, on relève la présence du collège de la Sallaz et de la petite école de …
Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012 -
Crédit social – Wikipédia
… pas sur la monnaie réelle, mais la monnaie-dette (création de la monnaie avec … donnée est moins important que les prix générés dans cette même période, …
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Re: Taux d’intérêt et création monétaire – Les grands débats thomistes
Auteur: François de Siebenthal (—.adslplus.ch) … Il faut aussi savoir que la création monétaire (masse monétaire plus grande que les stocks d’or) …. à l’époque, il parle de prêter deux fois la même chose, or on prête plus de 100 fois la même…
Le chef-d’oeuvre de Louis Even
Tous ceux qui apprécient les écrits de Louis Even sur le Crédit Social se feront un devoir de se procurer ce livre, un chef-d’oeuvre de logique et de clarté. Pour les nouveaux lecteurs de Vers Demain, nous recommandons fortement la lecture de ce livre, qui donne d’une manière simple mais éclatante les meilleures explications possibles sur la nouvelle conception de l’économie qu’est le Crédit Social. La dernière mise à jour de l’édition imprimée date de juin 2008, qui contient une quinzaine de chapitres de plus que l’édition précédente de 1988.
312 pages, 14,5 cm x 21 cm, 15$ par la poste, de notre bureau de Rougemont
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par J. Crate Larkin
C’est ce livre qui a fait découvrir à Louis Even le Crédit Social, et qui lui fit s’écrier: «Voilà une lumière sur mon chemin!» Ce livre a changé la vie de Louis Even; il pourrait changer la vôtre aussi! Ce livre de 112 pages met en valeur les buts et les fins de l’économie, de l’industrie et de la technologie. D’une actualité cuisante, c’est un oeuvre mémorable qu’il vous faut lire absolument. Prix au comptoir (à nos bureaux de Rougemont): 5 dollars. Par la poste: 7 dollars pour le Canada, 10 $ pour les autres pays.
Pour télécharger la version PDF de ce livre, cliquez ici(ou sur la couverture du livre) (822 Ko)
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Deux autres brochures de Louis Even sur le Crédit Social
La première brochure, Qu’est-ce que le vrai Crédit Social, explique que le Crédit Social n’est pas un parti politique, mais une série de principes exprimés pour la première fois par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas en 1918, et que l’application de ces principes feraient l’organisme social et économique atteindre sa fin, qui est la satisfaction des besoins humains. Ces principes peuvent être appliqués par n’importe quel parti au pouvoir, et il n’y a aucun besoin d’un «parti du Crédit Social» pour les appliquer. C’est la brochure que nous recommandons à tous ceux qui étudient le Crédit Social pour la première fois, car elle contient un très bon résumé des principes créditistes (Le syllabaire du Crédit Social), et répond à la plupart des objections des adversaires.
La deuxième brochure, Une finance saine et efficace, est destinée à ceux qui possèdent déjà quelques notions du Crédit Social, mais veulent en savoir plus sur ses aspects techniques et la possibilité de son application dans le concret. Elle explique les trois propositions de base de Douglas pour un système financier sain, et comment ces propositions peuvent être appliquées: comment obtenir un équilibre constant entre les prix et le pouvoir d’achat, comment financer la production privée et publique, financer la distribution par un dividende social à tous, et finalement, ce qu’il adviendrait des taxes dans un régime de Crédit Social.
Deux brochures de 32 pages, 21 x 27 cm
3,00 $ chacune par la poste |
Offre spéciale pour organiser des cercles d’étude
Pour connaître et comprendre la cause de la crise financière, il vous faut lire ces ouvrages très instructifs qui vous sont proposés à un prix spécial pour un temps limité, afin de former des cercles d’études dans vos paroisses, dans vos milieux:
1) «Du Régime de Dettes à la Prospérité», 110 pages, une traduction par Louis Even du livre “From Debt to Prosperity” de J. Crate Larkin. L’édition originale anglaise comprend 96 pages. Louis Even, notre regretté fondateur, a eu le livre entre ses mains, en 1934 durant la crise économique. Après en avoir pris connaissance, il s’est dit : “C’est une lumière sur mon chemin, il faut que tout le monde connaisse cela”.
2) «Sous le Signe de l’Abondance», par Louis Even, 312 pages. Une conception nouvelle de l’économie, une merveille de simplicité qui fait voir clairement le non-sens de la misère en face de l’abondance.
3) «Une Finance Saine et Efficace», par Louis Even, 32 pages, format-magazine, un ouvrage qui démontre clairement comment on pourrait appliquer les grands principes de la Doctrine Sociale de l’Église dans les faits concrets.
4) «Les Proposition du Crédit Social expliquées en 10 leçons», par Alain Pilote, 148 pages, une vue d’ensemble à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Église, une synthèse qui est utilisée dans nos semaines d’étude et dont plusieurs se servent pour former des cercles d’étude de par le monde.
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Un revenu de base pour tous? Pas si utopique que cela!
Paru le Mardi 09 Novembre 2010
Garantir à tous un revenu de base d’un bout à l’autre de l’existence, c’est l’idée promue depuis trente ans par le Basic Income Earth Network (BIEN), un réseau associatif actif au plan mondial. «Le revenu de base est une sorte de rente à vie, payée à chaque individu, sans condition ni contrepartie, d’un montant suffisant pour vivre dignement», résume Albert Jörimann, président de la section suisse. L’ambition de cette association, qui se veut apolitique, est de proposer un modèle adapté aux conditions de l’économie globalisée, caractérisée, entre autres, par une flexibilité et une fragilité accrues des conditions de travail. BIEN voit dans cette allocation, outre la sécurité matérielle et existentielle qu’elle conférerait, le socle d’une émancipation sociétale, permise notamment par une plus grande liberté de choix dans les parcours socio-professionnels. Elle offrirait en outre une alternative à l’aide sociale.
Ce «droit civique économique» que constituerait le revenu de base doit cependant être pensé en fonction des réalités propres à chaque pays. En ce qu’il suppose un véritable choix de société, un tel objectif ne peut non plus se résumer à des énoncés de principes. Il convenait donc d’imaginer des leviers financiers concrets. Aussi ses promoteurs romands et alémaniques ont-ils planché sur l’élaboration des modèles à même de se couler dans le moule helvétique.
Dans un livre qui vient de paraître1, trois propositions sont mises en avant. Lors de sa présentation à Lausanne, les membres de BIEN-Suisse ont affirmé leur conviction que l’introduction effective d’un revenu de base est avant tout affaire de volonté politique. «Si nous parvenons à faire accepter ces principes, sa réalisation ne serait plus aussi utopique que certains prétendent», assure Albert Jörimann.
Le modèle de compensation
Le modèle dit de compensation imaginé par Albert Jörimann postule une opération financièrement neutre pour la collectivité. Il s’agit d’abord de réaffecter dans une large mesure les dépenses sociales actuelles, qui représentent un quart du PIB suisse (environ 135 milliards de francs). Assurance-vieillesse et invalidité, prestations complémentaires, allocations familiales et aide sociale seraient unifiées au sein d’une caisse AVS élargie, qui intégrerait aussi les coûts de l’assurance-maladie de base. Cette caisse ne se substituerait cependant pas à tous les régimes existants; ainsi assurance-chômage et deuxième pilier seraient maintenus.
Alimenté par un prélèvement forfaitaire en lieu et place des actuelles cotisations salariales, ce système unifié permettrait d’affecter chaque année près de 90 milliards au revenu de base (RB). Mais pour assurer à chacun 2500 francs de rente mensuelle (la moitié pour un enfant), il faut 120 milliards supplémentaires. C’est là qu’intervient le mécanisme de compensation à proprement parler, qui s’articule avec le revenu du travail. Le principe est simple: si chacun a droit au RB, tout le monde n’en a pas matériellement besoin. Passé un certain seuil de salaire, fixé ici à 4000 francs nets, l’équivalent du RB est donc remboursé à la caisse de compensation. Dans ce cas de figure, le revenu disponible du salarié est inchangé. En dessous de ce plafond, une partie seulement du salaire est reversée, calculée en fonction d’un taux de compensation progressif.
«Si nous admettons un revenu de base de 2500 francs par mois et par personne (30 000 francs annuels), il n’est pas question d’exiger le plein remboursement dès le premier franc de revenu normal, écrit Albert Jörimann. Il s’agit au contraire de motiver et de récompenser l’activité rémunérée, même si cette incitation reste dans un cadre modeste.» Pour l’auteur, cette redistribution amènerait environ 110 milliards au RB. Resterait alors à combler un déficit de financement entre 10 et 20 milliards, selon les calculs. Albert Jörimann expose notamment l’idée d’affecter une partie des cotisations aux caisses de pension.
Le «modèle bâlois»
Dans le «modèle bâlois» élaboré par Daniel Häni et Enno Schmidt, le principe de compensation repose sur l’effet de substitution qu’aurait le revenu de base par rapport aux revenus du travail. Les 2250 francs que toucherait chaque salarié au titre du RB entraîneraient une baisse du coût du travail. L’équivalent de cette baisse serait ensuite reversé à l’Etat par l’employeur ou l’entreprise, à travers un prélèvement, qui servirait à financer le RB.
Pour les salaires modestes, le RB ne peut remplacer entièrement les revenus du travail. Un employé qui gagnait auparavant 3000 francs ne peut accepter, une fois nanti des 2250 francs du RB, de travailler pour seulement 750 francs par mois. Des ajustements seraient donc nécessaires. Les auteurs voient là une aubaine pour revaloriser les emplois mal rémunérés: «Le revenu de base crée une nouvelle base de négociation. Il entraîne une renégociation des revenus du travail – surtout pour les bas salaires.»
Pour les hauts revenus en revanche, l’effet de substitution jouerait à plein. MM. Häni et Schmidt estiment qu’au-delà d’un salaire supérieur à 52 000 francs par an, la baisse des coûts du travail induite par le RB serait au moins équivalente à celui-ci. Globalement, avec 4,3 millions d’actifs en Suisse, 105 milliards de francs pourraient être dégagés pour le financement du RB. Cinquante autres milliards proviendraient de la refonte des principales prestations sociales. Ce modèle exclut cependant de remplacer l’assurance-maladie obligatoire ainsi que les subventions aux hôpitaux. Pour boucler le financement de ce modèle, 24 milliards seraient encore nécessaires. Les auteurs plaident ici pour une augmentation de la TVA.
Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ?
- éradiquer la pauvreté ;
- favoriser et reconnaître les activités non marchandes (sans les rendre marchandes) ;
- permettre les activités culturelles sans les enfermer dans une logique financière (notamment apporter une solution efficace à la rémunération des artistes) ;
- offrir la liberté réelle de choisir un emploi rémunéré sans y être obligé, et avec des conditions acceptables (puisqu’on peut les refuser et se contenter de son revenu de base) ;
- redéfinir le contrat social et notamment la solidarité par l’inconditionnalité du revenu de base (disparition de l’obstacle du guichet qui oblige à justifier de sa précarité pour pouvoir bénéficier d’une aide) ;
- …
On peut dès lors s’interroger sur le relatif consensus qui entoure le revenu maximum à gauche et sur le rejet dont le revenu inconditionnel fait l’objet au sein de cette même gauche. En militant pour un revenu maximum tout en négligeant le revenu inconditionnel, les partis de gauche trahissent en fait leur attachement religieux à la « valeur travail ».Si revenu maximum et revenu inconditionnel s’appuient l’un comme l’autre sur une redistribution verticale des richesses ils se distinguent en fait par le mode de répartition choisi. Répartition par les salaires d’activité pour l’un, répartition par un salaire social pour l’autre. Or, le choix du mode de répartition est en fait lourd de sens.En confirmant le rôle du travail comme vecteur privilégié de la répartition des richesses (le travail demeure la source quasi-exclusive de revenu) le revenu maximum conforte en effet la place exorbitante et la valeur absurde accordée aujourd’hui au travail. À l’inverse, en s’appuyant sur une déconnexion entre revenu et travail, le revenu inconditionnel appelle une remise en cause du travail dans la société. C’est d’ailleurs l’attachement de la gauche à la « valeur travail » (et au droit du travail qui en découle) qui explique les plus sérieuses objections opposées au revenu inconditionnel.
57 réponses à “Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ?”
Rétroliens / Pings
- 21 mars 2012 –
- 25 mars 2012 –
- 1 avril 2012 –
- 3 avril 2012 –
- 17 avril 2012 –
- 19 avril 2012 –
- 7 mai 2012 –
- 11 mai 2012 –
- 15 mai 2012 –
- 17 mai 2012 –
- 5 juillet 2012 –
- 21 juillet 2012 –
- 3 septembre 2012 –
- 22 septembre 2012 –
- 5 novembre 2012 –
- 28 février 2013 –
- 14 avril 2013 –
enquête, car il est actionnaire de la société nationale où il habite, il
est héritier du capital social de ses ancêtres. Si il ne le reçoit pas,
c’est que quelqu’un le lui vole. A qui doit-on toutes ces pseudo-dettes
? Cui bono prodest ! “cui prodest scelus, is fecit”
On peut le redonner si on ne le veut pas.
Le revenu de base inconditionnel est un changement de paradigme qui part
du principe que chacun dispose d’un revenu suffisant pour vivre, et
ensuite choisir librement les activités qu’il pratiquera (marchandes ou
non, rémunérées ou non, sociales ou commerciales, culturelles ou de
production…) et est tout aussi libre de choisir de se former,
d’apprendre, de chercher…
une politique de réinsertion, qui n’est qu’un pis-aller, et finalement
le symptôme d’une société malade.
http://revenudebase.info/2013/11/revenu-pour-exister-chretiente/#thepost
Un revenu pour exister : du pain quotidien au pain de vie
Opinions
3 novembre 2013
Muriel Rosset
Pour les chrétiens, le revenu de base pose une question morale : est-il normal de donner sans conditions à son prochain ?
Le revenu de base inconditionnel — ou allocation universelle —
propose de lutter contre la pauvreté en remplaçant les aides disparates
d’un système fiscal en forme de mille-feuilles par une aide unifiée,
versée à tous, sans condition. La faisabilité économique faisant l’objet
d’études prometteuses, pourquoi restons-nous hésitants ? Sans doute
parce qu’une inquiétude nous taraude : est-ce une incitation à la
paresse ? Ne portons-nous pas au fond de nos cœurs la crainte de briser
un tabou séculaire : un revenu obtenu sans travail est-il pleinement
légitime ? Faut-il encore travailler à la sueur de son front ?
L’inconditionnel, fondement de la logique divine.
Recevoir sans contrepartie : Dieu nous donne de quoi manger
Dès le commencement, Dieu nous donne de quoi manger : « Je vous
donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute
la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la
semence: ce sera votre nourriture. » (Gn 1,29). Plus tard,
Dieu offre la manne à son peuple (Ex 16,4), et Jésus partage les pains
en abondance pour ses auditeurs (Mc 6,30-44 ; 8,1-10). Il nous invite à
prier Dieu le Père en nous tournant vers lui et en lui redisant nos
besoins fondamentaux : « donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour ».
Cette manne et ce pain ne sont pas un dû à accumuler sans contrepartie,
mais un rendez-vous de confiance, d’espérance, d’engagement et de
louange à renouveler chaque jour.
L’inconditionnel, source de vie : Dieu se donne en nourriture
Dieu est par excellence le Dieu de l’Amour inconditionnel incarné :
il aime tous ses ouvriers, de la première à la onzième heure (Mt
20,12-16) ; il accueille tous les invités qui voudront bien venir à son
festin (Mt 22,8-9-1) ; il pardonne à tous les pécheurs et nous demande
d’aimer nos ennemis (Lc 6,27-38). Par amour encore, il va jusqu’à
donner son propre Fils en nourriture pour nous donner la vie en
abondance. L’eucharistie, pain-de-vie, complète le
pain-subsistance-du-quotidien dont nous avons besoin pour nous ouvrir
aux autres (reconnaissons qu’il est plus facile d’ouvrir son cœur quand
on n’a pas le ventre trop vide.)
Le revenu de base : incitation à la paresse ou appel à se réaliser ?
Notre vocation humaine : porter du fruit
L’homme est un être de relation, appelé à une vocation innée et indélébile à la fécondité et au travail : « Dieu
créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme
et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds,
multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la; dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se
meut sur la terre. » (Gn 1,27-28). Cet appel est pour chacun de
nous, tel l’appel à aller au-devant adressé à Abraham : une
interprétation propose ainsi de traduire l’hébreu « Lech Leka » par « va vers toi, va pour toi ».
Devenir ce que l’on a reçu
La question morale ne doit pas être entendue comme un « que faut-il
faire ? », mais plutôt comme une découverte continue de « qui puis-je
être ? » pour devenir en plénitude le don d’amour et de vie reçus de
Dieu. Ainsi, au docteur de la Loi qui demande « qui est mon prochain ? », Jésus désigne « celui qui a agi avec bonté »,
le bon samaritain qui me sauve, me relève et me fait être (Lc
10,25-37). Remettons les choses dans le bon ordre. Nous ne sommes plus à
l’époque où il suffisait de cultiver son potager pour vivre dignement.
Le principe de « destination universelle des biens » fait face au
défi de l’explosion des richesses, des populations et des inégalités.
Inviter à un partage fraternel et respectueux de la vocation unique de
chacun est plus que jamais nécessaire.
Signification des armoiries:chapelle de Gstaad, St Niklaus.
Mettons le dragon qui est en chacun de nous sous 7 verrous.
Meaning of the coat of arms: Chapel of Gstaad, St Niklaus.
Let the dragon that is in each of us within 7 locks.
http://www.youtube.com/watch?v=5enljAk_FlQ
Etienne Chouard explique pourquoi il faut libérer les Hommes de la quête
nécessaire de l’argent par le travail marchand, facteur de soumission
du peuple à ceux qui détiennent l’argent. Avec un revenu de base
inconditionnel, on libérerait ainsi la créativité humaine, et on
permettrait aux citoyens de se consacrer à ce qui leur semble bon et
juste.
Voir l’interview complète : http://youtu.be/WKBj8rtiL6Q
https://docs.google.com/open?id=1LULZl8uEZTZ1XOjSSBpopgN1KfmueeVa2PBVxGeKMu5lPf_0tGphrfmKYbpF
Madagascar, images
http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/06/congo-experiences.html
Chaque année, une semaine d’étude a lieu à Rougemont
au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début
septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas, pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits
pour tous nos invités des pays hors du Canada. Autre période de
formation en mai chaque année, en 2013 du 9 au 18 mai pour les études et du 19 au 26 mai pour le Jéricho
.
Invitation to join us, every year, two periods, either May or August-September..
Week of study held in Rougemont, Canada in four languages end of August or in May followed by the Congress beg. of September or in May , 9 au 18 May, week of studies and Jericho 19 up to 26 May with free pilgrimages.
Free meals, free pilgrimages ( St Joseph, N-D du Cap et St Anne )and free rooms for all our guests from countries outside of Canada.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html
Un
abonnement nous encourage. Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16
pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par
année (envois prioritaires)
Nous vous prions de nous envoyer votre adresse postale pour l’abonnement au journal.
http://www.michaeljournal.org/abonnement.htm
merci.
www.familiaplus.com
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Lesquatrevingtdixneuf Pourcent 13 novembre 16:50 Je
reste opposé au caractère inconditionnel, et ce n’est pas cette vidéo
qui me rassurera, mais je la partage tout de même pour alimenter votre
réflexion : http://www.youtube.com/watch?v=d5WRGvfw_70
Charles Eisenstein sur le revenu de base / on basic income Charles Eisenstein en conférence en septembre 2013 à Genève: “Je vois que les gens quand ils ont une…Voir la publication sur Facebook · Modifier les paramètres de courrier électronique · Vous pouvez répondre à ce message pour commenter.
enquête, car il est actionnaire de la société nationale où il habite, il
est héritier du capital social de ses ancêtres. Si il ne le reçoit pas,
c’est que quelqu’un le lui vole. A qui doit-on toutes ces pseudo-dettes
? Cui bono prodest ! “cui prodest scelus, is fecit”
On peut le redonner si on ne le veut pas.
Le revenu de base inconditionnel est un changement de paradigme qui part
du principe que chacun dispose d’un revenu suffisant pour vivre, et
ensuite choisir librement les activités qu’il pratiquera (marchandes ou
non, rémunérées ou non, sociales ou commerciales, culturelles ou de
production…) et est tout aussi libre de choisir de se former,
d’apprendre, de chercher…
une politique de réinsertion, qui n’est qu’un pis-aller, et finalement
le symptôme d’une société malade.
Oeuvres à faire avec le dividende
Les robots, machines, ordinateurs font déjà notre travail !
Mais qui travaillera encore ?
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Il a répondu être contre car cela reviendrait à renoncer aux politiques de ré-insertion pour toutes les personnes actuellement hors système (sans formation). Cette question de l’insertion est effectivement difficile à aborder et résoudre, insertion par quoi d’ailleurs ? Par le travail dirait-on habituellement : que diriez vous d’autres ?
Cordialement
Je garde seulement l’idée des assurances du type accident de la vie en complément du revenu de base qui doit à lui seul permettre une vie simple décente autonome (logement, soin, nourriture, communication & un peu de transport, base culturelle & loisir).
(c’est cool, il me (re)prend des envies de faire pompom girl (R-d-B-I oh Oui!) )
(et sinon ouaip, la gauche est lente, un ptit peu trop escargot)
Contrairement à la droite plus égoïste qui donnerait facilement cet outil pour stimuler les créativités personnelles , la gauche sent bien que si elle cède sur ce terrain, l’acquis revenu de base deviendra un handicap pour qu’ils puissent jouer leur rôle, hors, la vie est un jeu de rôles….
Je ne travaille pas et ne me sens pas non insérée.
J’aimerais créer mon entreprise sans priver ma famille.
Si j’avais un revenu de base, je me lancerais sans hésiter !
Avec l’élection, on est dans une logique de « part de marché », et absolument pas dans la recherche des meilleures solutions.
Autant se demander pourquoi les premiers Iphones ne proposaient pas le copier/coller. C’est du même ordre.
(nan vouais, qu’après on s’prendrait a rever, et « c’est encore une belle idée tout ca ».
m’enfin oui, c’est une belle idée, et on en aurait sacrement besoin.
j’sais pas, ca manque cruellement quand meme.
m’enfin j’dis ca hein, j’dis rien.
(par contre, chercher dans le logiciel des politiques,oula, ben bon courage les gars, j’pige pas moi ce qu’ils ont dans le cerveau ces gens. quoi, ce que j’en pige ne me plait pas.
mais par contre, j’veux bien qu’on les vire de leurs trones.)
Mais si la gauche ne lance pas cette idée, c’est aussi parce que ses électeurs ne sont peut-être pas prêts pour cela: la première réaction du travailleur (et du retraité qui a travaillé), c’est de demander pourquoi les « autres » devraient recevoir de l’argent sans rien faire, et pourquoi les jeunes « paresseux » en particulier. Il ne s’inclut pas parmi les bénéficiaires de ce changement, parce qu’il a été éduqué avec ce concept qu’il faut travailler pour vivre et qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Accepter cette vérité signifierait pour lui, se rendre compte qu’il s’est asservi à un système sans le remettre en question ou sans avoir mis assez de courage et de force pour en sortir. C’est un énorme pas intérieur à réaliser, et l’espace d’une période électorale ne suffira pas pour que les façons de penser se transforment. Il y a un travail de fond à réaliser, et ce n’est pas seulement le travail des politiciens mais également (et surtout !) celui de toutes ces personnes qui font vivre ces idées d’avenir. Si dans une société éveillée, la gauche continue avec les concepts d’antan, son électorat lui montrera très clairement la porte!
Notre système de représentation est en crise,Il est temps de repenser la démocratie! Démocratie participative? Démocratie Directe ? Représentants tirés au sort? . non cumul, mandat non renouvelable ….
Ce qui m’agace le plus dans cette affaire c’est que les verts (à priori de gauche) avaient intégré le Revenu de Base dans leur programme (merci Yann Moulier Boutang, Yves Cochet, Jean Desessard,…) et que cette proposition a disparu comme par enchantement pour les présidentielles sous le label EELV. Eva Joly semble n’avoir rien compris à cette proposition… C’est grave docteur !
c’est d’abord parce que le capital commun accumulé est infiniment plus important, pas parce que nous sommes plus intelligents etc.
et alors la croissance repartira dans la vieille europe et nous retrouverons le plein emploi… de 15 à 75 ans !
J’ai apporté une contribution hier, j’espère qu’elle sera publiée pour alimenter et ouvrir plus largement les débats. En effet, il est difficile d’imaginer le droit à revenu inconditionnel sans bouleverser l’ordre social actuel et sans remplacement des instruments de collecte des ressources. Il y aura aussi la redéfinition des institutions et du rôle des acteurs actuels de l’économie, la reconversion des métiers et professions sociales (administratives de l’assistanat et de l’encadrement psycho-social). C’est aussi une fiscalité à refondre complètement pour la rendre plus redistributive et plus stimulante.
Meilleures salutation à Jeff Renault.
> La Gauche réticente, a l’impression que son rôle de défenseur des petits serait tari. Elle en a fait sa longue carrière de justicier, un peu comme les syndicats de travailleurs qui n’ont d’autres tâches que de mener des revendications salariales – là je pense que les deux députés français de droite y voient une solution pour éradiquer cette profession de foi. Je ne pense pas qu’ils ont les mêmes raisons que nous de défendre un tel revenu. En effet, ils sont pragmatiques – on remarquera la copie conforme de la méritocratie reprise par la gauche bien qu’elle s’en défende.
> Toute la scientificité de la Gauche avait été de contrer l’exercice du pouvoir des classes dominantes. Pour rendre cet exercice lisible, il fallait décrire ce qu’on appelle idéologie et doctrine. Pour ce faire, il fallait opérer par analogie ou en miroir et défendre une thèse de vraisemblance. Voilà pourquoi la bourgeoisie, les classes dominantes ne sont pas vus avec les mêmes yeux selon que l’on soit ouvrier ou universitaire.
Mais les deux catégories ont des raisons de les combattre, Néanmoins, ils ne cherchent pas vraiment à les échouer.
On va ébranler les intellectuels de tous bords. S’il faut des chiffres, on les a. Les stats officiels sont là pour ça. Les budgets de soutiens de toutes natures votés chaque années donnent la réplique. On questionnera aussi le patronat pour le volume de richesses qui n’a jamais été comptabilisée avec transparence. Tous ces boucliers additionnés donneront une idée du volume soustrait à une vraie redistribution-répartition populaire.
Ce n’est plus une augmentation de salaire qui va calmer les millions d’appauvris et de déculturés, Il est urgent que les citoyens retrouvent une certaine stabilité au travers de meilleures conditions de vie pour retrouver sens à leur existence et à leur participation dans la collectivité. L’activité rémunérée deviendra alors, par leurs passion et expérience, une expertise, une performance. Quel que soit le régime politique, on a tous à y gagner.
ne vous paraisse pas suffisante ? Idem pour les entrepreneurs et les politiques : capter du capital sans le rémunérer est leur exercice génétiquement-favori.
Après ya les gens qui ne voient pas que la productivité en europe et en france puisse provenir d’autre chose que de leur talent, énergie et capital perso.
Un interrogation parfaitement légitime. Pour que la gauche intègre le revenu de vie inconditionnel il y va nécessairement d’une reconstruction idéologique. Je crois celle-ci possible. Je ne désespère pas de voir surgir la revendication d’un droit constitutionnel correspondant ^^
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On fait miroiter un vrai progrès social en le finançant de la pire des façons. C’est un piège grossier qui réjouit les apôtres de l’individualisme sauvage.
– La CMU
– Le RSA
– La retraite par répartition
– etc.
Kordogan