Saint Materne

Saint Materne et le message du Pape en Suisse à l’Allmend de Berne pour les JMJ 2005.
Les anciennes traditions, confirmées par de nombreux théologiens dont Saint Pierre Canisius, nous apprennent que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17) dont le texte est exactement celui utilisé par le Pape pour envoyer les Suisses au JMJ 2005.
Ayant suivi Saint Pierre dans ses pérégrinations, celui-ci envoya Materne dans les régions du nord des Alpes. Il a commencé à Octodure (Martigny) Thun et Lausanne. C’est alors qu’il rencontra ses deux disciples Euchère et Valère. Un jour Materne, arrivant en Alsace dans l’importante cité romaine de Ehl ou Helvet, épuisé par ses périples, s’endormit dans la paix du Seigneur. Ses disciples ne pouvant se résoudre à sa disparition prirent le chemin de Rome, allèrent voir Pierre dans sa prison, et celui-ci leur donna son bâton pastoral. Ils revinrent en Alsace, le déposèrent sur le corps et Materne ressuscita une deuxième fois.
Saint Materne, évêque et disciple de Saint Pierre a évangélisé aussi l’Alsace et la vallée du Rhin avant de s’installer à Worms, Trèves et meurt à Cologne. Tous trois arpentèrent la Suisse et la vallée du Rhin, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes. Nous connaissons celui de Ehl et aussi celui que nous pouvons encore voir de nos jours à Avolsheim près de Molsheim : c’est le petit sanctuaire appelé Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre). Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous lequel, la tradition veut que l’évêque Materne y ait prêché et ait été arrosé par l’eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Âge d’église mère pour toutes les localités environnantes.
Il est facile de penser que Materne et ses disciples ne sont pas partis en Allemagne sans avoir laissé derrière eux un clergé pour continuer la mission commencée et l’église d’Avolsheim (ou une autre) a peut-être été plus qu’une simple église et peut-être une église épiscopale pour le siège apostolique fondé par Materne. Ce qui justifierait la construction du baptistère que nous voyons encore à un peu moins d’un kilomètre de là.
Une ancienne tradition veut aussi qu’il ait construit l’actuelle église Saint Pierre le Vieux à Strasbourg. On peut bien considérer Materne comme l’apôtre et le fondateur du siège épiscopal de Lausanne/Aventicum/Helvétie qui couvrait toute la région, notamment le Mont Pilate selon Voragine et St Nicolas de Flüe, aurait une grande importance pour l’Église.
St Materne ressuscitera une troisième fois à la fin des temps.

Le royaume burgonde

Le royaume burgonde de Worms était catholique et il résista aux Huns d’Attila dans la grande bataille des Nibelungen, décrite par un évêque catholique sur 7 parchemins. Les Burgondes, les seuls barbares qui ne violent pas les femmes, venaient de Pologne avec leurs vaches blanches et rousses dites du Siebenthal. À en croire les témoignages concordant de deux historiens de l’Église vivant au Ve s., Orose et Socrate, une partie au moins des Burgondes du Rhin étaient catholiques. Ce royaume romano germain est attaqué par une coalition romaine, hunnique (Attila) et franque. Cette gigantesque bataille, Les Nibelungen, écrite par un évêque, fit plus de 20’000 morts. Leur chant était : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat, Gloria Patri… Sicut erat…
La langue des Valsers est la plus proche de la langue des Nibelungen.
Le complot continue aux champs catalauniques, Huns et Romains liquident par ruse le maximum de ” barbares” chrétiens. Idilco, princesse burgonde, tue Atle (Attila) pendant la nuit de “noces”.
Une autre preuve de cette christianisation est celle de St Maurice qui avait reçu l’ordre de tuer tous les habitants près de Octodure (Martigny) au Nord des Alpes car ils étaient tous déjà chrétiens. Son refus et celui de sa légion furent la cause du célèbre martyre. Les modèles chrétiens de Zabulon et Nephtali (Math. 4, 12-16), existent encore près de Sion en Suisse.

Les premiers rois chrétiens.

Cette période est une des grandes phases de l’histoire chrétienne. St Sigismond, burgonde, est le premier roi saint chrétien au Nord des alpes, inhumé à St Maurice. Godomar, son frère héritier de la couronne, ordonna aux Burgondes de se cacher dans les Alpes à Gessenay Gstaad et donna la couronne à tous, car tous sont prophètes, prêtres et rois dans les rings burgondes, ancêtres des Landsgemeinde et de la démocratie directe suisse, pour gérer l’Allmend. En 491, Clovis épouse la nièce de deux rois burgondes, Clotilde, dont les parents et les frères ont été massacrés par des proches. Elle est chrétienne, elle fera tout pour amener son époux à la conversion et à la Foi au Christ. N’oublions pas que de nombreux historiens situent le site de la Bataille de Tolbiac dans l’actuel Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg ou près de Cologne, cette bataille, dont il avait promis à sa femme burgonde Clotilde qu’il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui donnait la victoire. La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château du Frankenbourg entre Strasbourg et Colmar. Ne manquez pas d’aller vous promener au Frankenbourg : il se trouve au-dessus du village de Neubois. En plus d’une visite historique, vous y ferez un pèlerinage. En effet, la Vierge-Marie est apparue plusieurs fois au 19 ème siècle sur le sentier et on y trouve un beau calvaire, une chapelle et une source

Le Pape de Lausanne.

Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de Félix V par le concile de Bâle qui s’est terminé à Lausanne, après avoir voulu promulguer le dogme de l’Immaculée Conception et pour faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir ses jours à Ripaille, d’où il administra l’évêché jusqu’à sa mort en tant que numéro deux de l’Église catholique. Le visage du St Suaire était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.
François de Siebenthal

St Canisius nous confirme St Materne


Nain chapel




St Canisius nous confirme St Materne


Ehl Vet en Alsace, ou Helvet, qui signifie enfer, Hell Vet…

Une ancienne tradition confirmée par St Pierre Casinius affirme que saint Materne a vécu au premier siècle de notre ère. Il est le fils décédé de la veuve de Naïm, ressuscité par Jésus.

Envoyé par saint Pierre en compagnie de deux disciples, Valère et Euchaire, afin d’évangéliser le nord de la Gaule et laGermanie, saint Materne a donc importé le christianisme dans ces régions dès le premier siècle, fondant de nombreux lieux de cultes et évangélisant un grand nombre de villes, notamment dans la région mosane.

La tradition populaire attribue à Materne plusieurs miracles et faits merveilleux. Ainsi, à Ciney, il aurait ressuscité les cinq enfants noyés d’un certain prince Clément, qui gouvernait alors la ville condruzienne, provoquant ainsi la conversion auchristianisme de celui-ci et de toute sa famille.

Une autre légende raconte que Materne, de passage dans le comté de Salm, dans les Ardennes, aurait ramené à la vie le jeune fils décédé d’une parente du comte, entraînant ici aussi la conversion de la famille.

À Walcourt, Materne aurait sculpté de ses propres mains une statue de la Vierge Marie. À Namur enfin, Materne aurait été à l’origine du nom de la ville. Il aurait en effet réduit au silence une idole païenne baptisée Nam, donnant ainsi à la cité le nom de Nam-Mutus (Nam muet), qui allait devenir plus tard Namur.

À Ehl Vet en Alsace, Materne, épuisé par ses voyages, mourut. Ses disciples, ne pouvant se passer de sa présence, retournèrent à Rome chercher la férule pétrinienne, grâce à laquelle ils purent ressusciter Materne pour la seconde fois.

Quelle que soit la véracité de toutes ces légendes, il est clair qu’elles témoignent que Materne fut sans doute l’un des pionniers de l’évangélisation de la Gaule du Nord.

Saint Materne est vénéré localement au mois de septembre (le 14, le 20 ou le 25 selon les lieux).


Ses reliques sont à Benfeld en Alsace.


Saint Materne et l’introduction du christianisme en Alsace

Origine de la christianisation de l’Alsace et des Burgondes devenus les Suisses.

Une ancienne tradition défendue par certains théologiens dont Saint Pierre-Canisius, affirme que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17).

Ayant suivi Saint Pierre dans sa mission d’évangélisation, celui-ci l’envoya porter la bonne parole dans les régions du nord. Ce dernier s’exécuta et choisit, pour l’accompagner, deux disciples: Valère et Euchaire. Arrivé en Alsace à Ehl (Ellelum), une petite ville de garnison romaine, Materne, voyant partout des autels païens rentre dans un colère effroyable. Il renverse une colonne romaine et se lance dans la construction d’une église. Puis il se rend à Strasbourg (Argentoratum). Là, confronté à une population insensible à la “Divine Parole” le pauvre Materne doit quitter la ville et il décide de retourner à Ehl. Son dépit est tel qu’il y meure quelques jours à peine après son arrivée.

Catastrophés, Valère et Euchaire se précipitent à Rome auprès de Saint-Pierre et lui content le drame. “Qu’à cela ne tienne, prenez mon bâton, repartez à Ehl et vous verrez !”. Muni du bâton de Saint-Pierre, les deux hommes repartent en Alsace, perplexes. De retour à Ehl, une surprise les attend. Devant eux, droit comme la Croix, Materne est là qui les attend, à nouveau prêt pour sa mission d’évangélisation. Il avait été ressuscité par le seigneur après avoir reposé pendant 40 jours dans son tombeau. Après ce miracle, les païens se convertirent en grand nombre. A Strasbourg, Materne parvient finalement à fonder la première église catholique de la ville qui, d’après la légende, serait l’actuelle église Saint-Pierre-le-vieux.

Tous trois arpentèrent l’Alsace, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes. Nous connaissons celui d’Ellelum ainsi qu’un petit sanctuaire près d’Avolsheim appelé le Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre). Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous lequel, la tradition veut que l’évêque Materne y ait prêché et ait été arrosé par l’eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Age d’église-mère pour toutes les localités environnantes. Certains voient dans le baptistère situé à un peu moins d’un kilomètre de là, un indice que le Dompeter était peut-être une église épiscopale pour le siège apostolique qu’aurait fondé Materne en Alsace.

Après avoir évangélisé l’Alsace les trois disciples se rendirent à Trèves où les païen se convertirent en si grand nombre qu’ils fondirent le premier évêché de la ville dont Euchère fut le premier évêque. Sous sa direction s’accomplirent de nombreux miracles. Après 25 ans, un ange lui apparut et lui révéla qu’il allait mourir bientôt. Il lui désigna alors Valère comme successeur. Celui dirigea l’évêché pendant 15 ans avant que Materne lui succède à son tour. Entre temps Materne avait fondé les évêchés de Cologne et de Tongres et au total il fut évêque pendant 40 ans. La tradition veut que le bâton de Saint-Pierre qui avait ressuscité Materne, fut conservé à Cologne jusqu’au Xe siècle, lorsque sa partie supérieure fut déposée à Trèves et emmené ultérieurement à Prague par l’empereur Charles IV(1355-1378).

Vestiges historiques et archéologiquesIl est généralement admis par les historiens que le nord de la Gaule fut évangélisé dans la seconde moitié du IIIe siècle par l’importante voie romaine allant de Lyon la capitale des Gaules à Trèves en passant par Metz. Ainsi Saint-Clément aurait été le premier évêque de Metz vers 270, et c’est probablement vers la même période que les premiers missionnaires chrétiens arrivèrent à Trèves. Ainsi il est peut vraisemblable que l’évêché de Trèves soit antérieur à la fin du IIIe siècle. Il est possible que Euchère et Valère en furent les premiers évêques mais il n’existe aucune preuve historique en ce sens.

A côté de ce courant principal, l’Alsace représentait clairement un détour, une province frontière militaire touchée tardivement par les nouvelles idées venues du sud. Les premiers évangélisateurs prêchaient en général dans les grands centres urbains, et s’il est possible qu’une influence chrétienne exista à Strasbourg dès la fin du IIIe siècle (Le saccage du sanctuaire mithriaque de Koenigshoffen dans la seconde moitié du IIIe siècle a été attribué aux jeunes communautés chrétiennes ; le relief et les sculptures ont été brisées en menus morceaux et le sanctuaire rendu définitivement impur par l’inhumation d’un cadavre dans le périmètre sacré), les historiens s’accordent en général pour considérer que la pénétration de la Christianisation en Alsace ne débuta vraiment qu’à partir du début du IVe siècle.

Cette période est marquée par un événement important, à savoir la conversion au christianisme de l’empereur romain Constantin en 325 qui accéléra fort probablement la propagation des idées chrétiennes. Ainsi a été découvert récemment à Ehl une statue de Mercure indigène décapitée et accompagnée de plusieurs monnaies constantiniennes (Constantin fut empereur de 306 à 337). Ce témoignage de destruction des idoles au début du IVe siècle coïncide étrangement avec la légende qui fait d’Ehl le lieu où se réfugia Saint-Materne après avoir été chassé de Strasbourg par les païens.

Il se trouve justement que le nom de Materne soit historiquement associé au règne de Constantin. Dans son histoire ecclésiastique, Eusébius nous dit que :”Materne, le savant évêque de Cologne, prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d’Arles l’année suivante” (Eusebius hist. eccl. X, 5, 18f. GCS 9, 2, 887f). Le concile de 313 fut convoqué par l’Empereur Constantin en rapport à l’hérésie donatiste. Le pape Miltiade, l’évêque d’Arles et celui d’Autun assistèrent également à ce tribunal où Constantin fit du christianisme la seule religion de l’empire. On dit de Materne qu’il avait la confiance de l’empereur Constantin et peut-être que ce dernier l’aurait envoyé diriger les églises de Germanie. Ainsi Materne est présumé avoir été aussi l’évêque de Trèves et de Tongres. Saint-Materne serait mort à Trèves vers 325-328 et au plus tard en 344.

En ce qui concerne l’origine du christianisme à Strasbourg, les archéologues pensent que Saint-Pierre-le-Vieux n’est pas la plus ancienne église de Strasbourg car Sainte-Marguerite et Saint-Thomas seraient en effet de construction plus ancienne. Saint-Pierre-le-Vieux ne peut donc être l’église originelle fondée par Materne. Par contre il existe sous l’église Saint-Pierre le Jeune une crypte, considérée par une autre tradition comme la plus ancienne église de Strasbourg. Il s’agit en fait d’un caveau funéraire romain du IIIe siècle voisin de la route. Il est possible que cette hypogée ait servi d’asile aux Chrétiens pourchassés lors des persécutions du IVe siècle. On a également trouvé dans le cimetière romain de Koenigshoffen un verre chrétien du IVe siècle en cristal gravé portant la représentation du sacrifice d’Abraham et de Moïse faisant jaillir la source du désert.

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Sources:
Divers sites internet dont:
Frère Raphaël Steck – Mission gallicane en Alsace
http://www.gallican.org/alsace.htm

Quant à Ebersmunster, où, selon Koenigshoven, Materne détruisit un temple païen…. Les fouilles confirment que Novientum était bien le lieu d’un camp retranché des romains. On ne sait si Jules César y est vraiment venu, encore moins, s’il fut le fondateur du mystérieux temple dédié à Mercure. Par contre, la présence romaine est attestée par la découverte de monnaies romaines, des traces de la voie romaine et de tumuli. Beatus Rhenanus ( 1485-1547 ) parle de ruines romaines et d’une statue de Diane gardée dans le sanctuaire de l’abbaye, jusqu’à sa destruction par les Rustauds lors du sac de l’abbaye en 1525.

Décidément, il y a du vrai dans la légende de Materne !

 


http://bertrandjost.chez-alice.fr/Francais/Eveques_strasb/materne.htm

http://desiebenthal.blogspot.com/2010/03/von-siebenthal-bornholm-gotland.html

Cercles Coopératifs de Crédit, 3C.

Comment fonder sa banque locale sans usure grâce au progrès technique en favorisant la distribution de l’abondance ?
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La richesse suisse vient de son système unique de banques coopératives paysannes et de sa création monétaire alternative et privée Wir (Nous en allemand) qui résistent aux abus libéraux (www.wir.ch ).
Le principal avantage du système créditiste est en plus de reprendre immédiatement le contrôle de la création monétaire par l’utilisation de la carte annexée, sans les coûts usuraires qui écrasent les pauvres car chacun est encouragé à participer par le dividende mensuel donné à chaque personne dès la conception et à l’escompte compensé qui fait baisser les prix et qui favorise la distribution de l’abondance. De tels cercles ont déjà été fondés avec succès en Suisse, à Madagascar, aux Philippines, en Pologne et au Canada et sont en voie d’étude en Équateur, au Mexique, au Bénin…
La carte annexée est l’outil qui facilite les échanges. Chaque transaction est documentée et fiabilisée par les numéros et signatures croisées des membres du cercle créditiste qui est propriétaire de la coopérative de crédit.
Le système créditiste d’un pays ne peut être transmis tel quel dans d’autres pays. Il doit s’adapter aux conditions sociales, économiques, historiques et ethniques respectives de chaque pays. Le major C.H. Douglas a toujours considéré que ses principes n’étaient pas rigides. Bien au contraire, ce sont des repères sur lesquels les associations peuvent axer leur travail selon la situation économique, juridique et sociale actuelle. Ces principes sont très faciles à façonner et à mettre en pratique, grâce au progrès technique qui facilite l’abondance.

Principes fondamentaux

Auto assistance signifie que des personnes ayant la même situation économique ou une situation semblable se regroupent, apportent elles-mêmes les fonds nécessaires à l’exploitation association commune et affirment leur volonté de se porter garantes les unes des autres.
Elles s’attendent à ce que leur adhésion à l’association leur donne enfin accès au marché et au capital face à la concurrence, qu’elle améliore leur propre position sur le marché et satisfasse mieux leurs besoins économiques. En gros, elles veulent ainsi avoir accès au marché financier, avoir accès au capital par le contrôle de la création monétaire.
Auto administration signifie que les sociétaires règlent eux-mêmes les rapports au sein de la association. Ils mettent ainsi l’association à l’abri des influences étrangères.
Cela revient à dire que les rapports internes des associations ne sont pas soumis aux directives de tiers. Les sociétaires fixent les activités économiques de leur entreprise commune par l’intermédiaire des organes. Cette démocratie interne par élections locales est un élément essentiel du système. La direction, d’au moins trois membres et l’organe de contrôle, d’au moins deux membres, sont élus chaque année.
Auto responsabilité signifie que les sociétaires sont eux-mêmes responsables de l’existence et du maintien de l’entreprise association et qu’ils en sont également garants vis-à-vis de l’extérieur. De par cette responsabilité solidaire ils possèdent la confiance d’autres organisations économiques.
Liberté d’adhésion signifie que l’adhésion à une association est librement consentie; quiconque y adhère ne peut le faire que de plein gré, car il n’a pas seulement des droits au sein de l’association, mais également des obligations importantes.
Tout un chacun a le droit de devenir sociétaire et de cesser de l’être. Mais celui qui décide de coopérer avec l’association est tenu de le faire.
Promotion des sociétaires signifie que le sociétaire est au centre des activités de la association. La mission fondamentale de l’association consiste à offrir au sociétaire les services de la création monétaire dont il a besoin: l’orientation selon ses besoins locaux vitaux est primordiale.
Le sociétaire fait l’objet de la promotion. La réalisation de cette mission de promotion ne peut se faire durablement que grâce au maintien et à l’augmentation des parts du marché, grâce à la croissance et au maintien de la substance économique locale et de la liquidité.
Les organes dirigeants doivent avoir un esprit de concorde, de tolérance et de compromis, qui se trouve dans les enfants de familles nombreuses
Qualité de membre ouverte à tous dès la conception signifie que quiconque veut devenir sociétaire d’une association a la possibilité de le faire dans le cadre des règlements légaux et statutaires qui misent sur le long terme. Les associations ne partent pas du principe que le nombre des sociétaires est constant, leur existence ne dépend donc pas de l’adhésion ou de la démission des sociétaires.
Principe d’identité signifie que l’association est à la fois un regroupement de personnes, une association de sociétaires et une entreprise. Les sociétaires sont conjointement responsables de l’entreprise qu’ils exploitent. Il existe ainsi un triple lien entre le sociétaire et l’association : il est responsable sur le plan financier, il est investi de pouvoirs de décision et de contrôle et il est preneur de prestations.
Les liens économiques unissant les sociétaires et les rapports au sein du groupe social qu’est le regroupement de personnes, sont très étroits: si l’entreprise association ne fonctionne pas, le regroupement de personnes ne fonctionne pas non plus et vice-versa.
Principe d’économie liée signifie que les associations se regroupent en organisations d’économie liée en raison de leur taille, de leur dissémination, et souvent à cause de leur caractère régional, ce qui a pour effet d’élargir le champ d’application du principe de l’auto assistance. Le système d’économie liée permet d’augmenter le degré de promotion de chaque association faisant partie de ce système. Le transfert de tâches à des entreprises du système d’économie liée a pour effet de maintenir une vue d’ensemble claire mais également d’augmenter la compétitivité.
Ces systèmes d’économie liée, étroitement attachés aux entreprises et créés pour des raisons de politique d’entreprise, sont complétés par des organisations administratives d’économie liée qui conseillent les associations, les contrôlent et défendent leurs intérêts. Elles exercent des fonctions de coordination, de conseil, d’encadrement et de formation. L’activité de révision de ces organisations d’économie liée revêt une importance capitale en ce qui concerne les associations et leurs organisations.
Les entreprises du système d’économie liée se chargent uniquement des tâches que ne peuvent mener à bien les associations locales. La coopération économique au sein du système d’économie liée repose également sur le principe de subsidiarité coopératif.
Principe de vue d’ensemble claire / principe de régionalité signifie que le rayon d’action d’une association doit être, si possible, clair et net.
Le principe de la décentralisation repose sur le fait que de petites unités garantissent une grande mobilité, une plus grande proximité du marché, des clients et des sociétaires et par conséquent des avantages stratégiques sur le plan de la concurrence. L’association est ainsi en mesure de satisfaire les différents besoins de ses sociétaires et de défendre leurs intérêts.
La connaissance exacte de la situation sur le terrain au sens large du terme permet de réduire les processus décisionnels et de prendre rapidement des décisions. C’est pourquoi il s’agit de maintenir des relations personnelles étroites, le contrôle social et la proximité des sociétaires même lorsque ce principe de localité ou principe du “terrain” au sens étroit du terme n’est pas respecté.
Principe de l’indépendance des associations par rapport à l’État signifie que les associations appartiennent à leurs sociétaires et sont responsables envers elles; elles sont indépendantes de l’État.
Les associations ne sont pas des instruments permettant d’atteindre des objectifs de politique sociétale, sociale ou économique. Elles ne peuvent et ne veulent pas non plus assumer le rôle de l’État. Les associations désirent seulement que l’État assure l’égalité des chances, la neutralité de la concurrence ainsi que des conditions cadre politiques et juridiques bien définies.
Les associations n’exercent des fonctions sociales qu’indirectement. Elles renforcent la position des sociétaires en procédant à une ample répartition de la propriété. Elles enracinent les principes démocratiques, renforcent les actions des citoyens qui se sentent pleinement responsables, approuvent le libre jeu de la concurrence, elles placent chaque individu et ses performances au centre de leur travail. Les associations exigent la solidarité mais elles refusent le collectivisme.
Elles ne poursuivent pas des objectifs d’intérêt général et n’ont pas de mission publique mais se consacrent uniquement à la promotion de la situation économique et des activités de leurs sociétaires. Elles sont indépendantes de toute religion et de tout parti politique en s’inspirant toutefois de la doctrine sociale de l’Église.
Elles demandent à leurs membres de ne pas critiquer de manière virulente les valeurs chrétiennes.
Le principe du rejet du prêt à intérêt est donc une caractéristique fondamentale du système bancaire créditiste mais il diffère du système bancaire actuel à d’autres titres et notamment par le rapport particulier que joue la banque créditiste dans ce système. En effet la banque créditiste n’est pas un simple pourvoyeur de fond intéressé uniquement aux garanties offertes par les emprunteurs, encore moins un simple coffre de dépôt de valeurs, mais un véritable partenaire de l’entrepreneur emprunteur. La banque créditiste offre à ce titre des nombreux services de gestion à ses clients, afin de les soutenir dans leur entreprise et assurer ainsi une activité économique saine et profitable aux deux partenaires.
L’idée qui supporte l’action de la banque créditiste est le principe du partage des risques. Celui-ci signifie que celui qui prête l’argent doit participer avec celui qui emprunte aux bénéfices, comme aux risques. La banque créditiste joue donc ici son plein rôle de partenaire, partageant gains et pertes avec son client. Elle assurera sa pérennité en multipliant le nombre de ses clients (afin de répartir le risque) et en leur proposant des services de conseil et d’accompagnement en gestion.
Si la banque créditiste propose comme les banques habituelles de simples comptes de dépôt pour les particuliers, dont les frais de gestion sont acquittés par les déposants, elle propose surtout des services financiers destinés aux entrepreneurs et producteurs locaux et qui prennent habituellement les formes suivantes :
·· PP ou “partenariat passif” : La banque finance entièrement l’entrepreneur et partage les bénéfices (s’il y en a) avec celui-ci selon un pourcentage fixé à la signature du contrat. La seule source de revenu possible pour l’emprunteur est sa part de bénéfice (il ne reçoit aucun salaire) et la banque prend à son entière charge les pertes éventuelles. La plus-value de l’entreprise est recherchée.
· PA ou “partenariat actif” : La banque agit dans ce type de contrat comme un actionnaire, profits et pertes étant partagés entre elle et l’emprunteur, selon les proportions de leurs parts respectives dans l’actif de l’entreprise.
· FICO ou “financement commercial avec marge bénéficiaire” : La banque acquiert une marchandise pour le compte de son client, moyennant une marge bénéficiaire fixée à la signature du contrat. Le banque transfert la propriété de la marchandise à son client une fois qu’il a payé le prix de celle-ci ainsi que la marge fixée à la signature. Ce type de contrat diffère du prêt à intérêt car la marge est fixe et n’augmente pas avec le délai de paiement.
Les membres peuvent placer leurs économies dans ces projets et sont associés aux profits.
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Il suffit de les reprendre en invoquant les articles 60 et suivants du code civil suisse en nous en informant par email ou par fax avec les noms d’ au moins trois personnes physiques et le nom et les buts de la nouvelle personne morale, copie des statuts s’ils ont été modifiés, sinon seulement le procès-verbal de la séance constitutive, lieu, date, signatures, adresse physique, normalement celle du Président. Le conseil et les membres de l’association sont bénévoles, et seul le caissier- comptable est rétribué pour son dévouement, par une indemnité fixée annuellement, en fonction des résultats
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Nous visons surtout la franc-maçonnerie…voir l’encyclique Humanum genus de Léon XIII http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus_fr.html
Le Pape Jean-Paul II a demandé le 8.02.2004 « de ne pas pratiquer l’usure, une plaie qui, à notre époque également, constitue une réalité abjecte, capable de détruire la vie de nombreuses personnes. »
D’après l’Eglise, usure et taux d’intérêt ont la même signification, quelque soit le taux pratiqué. Voir l’encyclique «Vix Pervenit » sur www.google.com et L’Osservatore Romano en langue française du 10 février. http://www.finality.ch/edi01-09.htm
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Avec mes meilleures pensées.

François de Siebenthal

Consul Général des Philippines a.h.
Secrétaire général du Corps Consulaire.
Économiste HEC et lic. ès sc. iur.
23, Av. Dapples CH 1006 LAUSANNE
Tf 00 41 21 6168888 FAX: 6168881
Le programme politique et son financement, 
Pour une vraie réforme globale, possible et urgente:
Plus sur les sociétés secrètes: http://cailletm.free.fr/ et www.barruel.com .

Les sept ministres suisses, dont l’un est le président pour une année,
primus inter pares,
le premier parmi ses pairs, ses égaux.
Les symboles:
Au milieu,
la Croix + du Christ ressuscité, vainqueur de la mort.
Puis, de gauche à droite,
Le Matterhorn, en l’honneur de St Materne, alias Cervin ou Cervinia.
Le caquelon à fondue, signe de la fraternité des copains
Le cor des alpes, signe des messages qui passent les montagnes
Le palais fédéral, la paix par la croix du Christ qui le domine avec notre constitution qui commence en son nom.
Le pont, probablement, dit du diable, 
au Saint Gothard

le réveil, la ponctualité même matinale des suisses
Les skis croisés, les libertés montagnardes et l’accueil des touristes du monde entier
La vache avec des cornes, pour nous, les vaches du Siebenthal, alias Simmental…

Le haut de l’hallebarde ( des gardes suisses du Pape ? ) , 
puis le couteau du soldat suisse, 
increvable et qui équipe même des astronautes…
et un modeste clochers, qui nous donne la Paix grâce à ses cloches,

et enfin, 

les deux grands projecteurs des deux côtés 
et, au milieu, dans les mains du président,
 la modernité du téléphone qui prend le public en photo et peut la diffuser dans le monde entier.

http://desiebenthal.blogspot.com/2018/11/400-ans-en-egypte.html

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