Fumées noires à midi et pendant la nuit. Des habitants notamment de la tour de la Route de Berne incommodés. Grave maladie inconnue des voies respiratoires chez l’un d’eux qui en est presque mort…. Deux semaines aux soins intensifs du Chuv. Les médecins surpris par la virulence de cette maladie inconnue…
Depuis plusieurs semaines, on peut voir d’énormes camions et leurs remorques notamment “Della Santa” monter péniblement vers Tridel à Lausanne.
Ces camions-remorques ont souvent des plaques tessinoises ou lucernoises, donc viennent probablement par le tunnel du Gotthard, probablement chargés d’ordures italiennes…Ils viennent du Tyrol italien, avec des ordures toxiques, non triées, très polluantes…à travers les alpes, pour de grosses sommes d’argent…c’est donc très louche…
Un problème européen.
Nous n’avons pas besoin de rappeler l’affaire des ordures napolitaines.
Cette société a des activités en Italie notamment, au Tyrol et en Allemagne.
C’est une violation de la concession de Tridel qui ne doit prendre ses ordures que dans le bassin lémanique…
Il faut «cesser d’empoisonner les citoyens» et fermer l’incinérateur. «Cessons d’investir des millions de francs dans la modernisation d’une usine qui ne répondra jamais aux normes nouvelles.
Pour justifier cette position, on évoque, entre autres, le fait que cet incinérateur très urbain est situé en milieu populeux, non loin d’hôpitaux, d’EMS, de garderies d’enfants, d’écoles et de centres d’accueil. On estime qu’on pourrait réduire des deux tiers les déchets acheminés vers l’incinérateur avec une stratégie agressive pour réduire les déchets à la source, augmenter le compostage et développer la revalorisation. Celle-ci serait financée par les sommes épargnées dans le fonctionnement de l’incinérateur. Le tiers restant serait enfoui. Quant à la pollution atmosphérique en milieu urbain générée par l’incinérateur, les émissions de dioxines sont liées à des maladies de peau, des troubles hépatiques de même que certains types de cancer. Les émissions de monoxyde de carbone présentent plus particulièrement un risque pour ceux qui souffrent de maladies cardiaques ou pulmonaires, de même que les femmes enceintes et les enfants.Mais le pire, ce sont les nano-particulesMicro particules et nano particules, leurs dangers. Il y a dans l’air, en permanence, des particules ultra-fines, d’un diamètre inférieur à 10 micromètres, soit 10 millièmes de millimètre et même plus petites, de l’ordre du millionième. Elles ont la propriété d’être profondément respirables. Certaines sont inoffensives, comme les sels marins ou les poussières de terre érodée. D’autres contiennent des métaux lourds, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, des dioxines. Elles proviennent de la combustion de matériaux, surtout des incinérateurs d’ordures.Quand on est dans une période froide, sèche. Il y a peu de vent, donc peu de dispersion des particules. Du coup, la concentration joue les montagnes russes : le taux était par exemple très fort le 31 décembre, il est redescendu puis remonté bien plus fort depuis vendredi 9 janvier. Les conditions atmosphériques sont très stables. La fumée reste donc là où elle a été émise, et s’accumule.Quels sont les risques pour la population ? énormes, selon des études italiennes.
Certains composés chimiques contenus dans ces particules sont directement irritants. Certaines personnes peuvent présenter des irritations oculaires, nasales et respiratoires. Le seuil d’alerte de premier niveau concerne surtout les personnes âgées, les embryons, les jeunes enfants, les gens souffrant d’asthme, de bronchites, d’insuffisance respiratoire ou cardiaque. Ces personnes doivent éviter tout effort physique intense.
http://desiebenthal.blogspot.com/2008/08/les-nano–particules-fines-associes-pm1.html
Plus: Cf. Beppe Grillo.
Neuf polluants organiques persistants (POPs) ont été inscrits samedi sur la liste de la Convention de Stockholm destinée à éliminer les substances dangereuses pour la santé et l’environnement, s’est félicité le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
La Convention de Stockholm sur les POP du 22 mai 2001 vise notamment à éliminer les pesticides dangereux et des produits chimiques industriels qui risquent de tuer, d’endommager les systèmes nerveux et immunitaires, de causer le cancer ou des problèmes reproductifs et d’interférer dans le développement normal de l’enfant et du nourrisson.
Samedi, une réunion d’une semaine rassemblant 160 gouvernements s’est conclue par l’exclusion de neuf nouveaux polluants et l’adoption de mesures de coopération avec d’;autres traités similaires, les traités de Rotterdam et de Bâle (mouvements transfrontière de déchets dangereux), indique un communiqué du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
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