Tridel pollue jour et nuit, 24h/24, 365J/365 mais surtout la nuit.
Quelques rappels:
Promesses électorales à la poubelle et au feu.

24Heures / 31.1.01

GESTION DES DÉCHETS – Promesses électorales…


A propos de l’article paru dans 24 heures du 19 janvier sous le titre “L’usine d’incinération Tridel renaît de ses cendres”:
Quels sont entre Jean-Claude Mermoud et Olivier Français les points communs?
La veste, peut-être, sur la photo de l’article cité, allez savoir!
Le premier a déjà tourné la sienne en ne respectant pas ses promesses pré et postélectorales: remettre sur le métier le  projet d’usines d’incinération des déchets du canton de Vaud.
Le second s’apprête à faire de même en ne parlant plus de la consultation des Lausannoises et Lausannois au sujet du  même projet, promesse préélectorale maintes fois réitérée. Reste à espérer que c’est un fâcheux oubli de sa part ou alors  ils seront deux responsables de ce projet d’importance pour Lausanne et sa région à conforter une partie des citoyens et  citoyennes qui ne vont pas voter arguant que “de toute façon, ils font ce qu’ils veulent”. (…)
Il est vrai que le courage manque aussi à de nombreuses personnalités qui, en désaccord profond avec ce projet, n’en  gardent pas moins le silence, pour protéger leurs intérêts ou par devoir de réserve, à savoir:
des fonctionnaires à la retraite ou pas;
des élus dans la même situation que les premiers;
des professionnels directement concernés par un projet d’une telle importance;
et toutes autres personnes qui peuvent se reconnaître sans faire partie de celles citées ci-dessus.
Reste à espérer que l’attitude qui tend à consulter la population sur des projets d’intention, méthode d’avenir encouragée  par le conseiller d’Etat Philippe Biéler, ne reste pas lettre morte et fasse école rapidement au sein des autorités, approche  seule garante d’une crédibilité à retrouver. (…)

Eric Magnin, Lausanne

24Heures / 2.2.01
ENCRE NOIRE – “L’affaire Tridel ne fait que commencer”
A propos de l’article paru dans 24 heures du 19 janvier sous le titre: “L’usine d’incinération Tridel renaît de ses  cendres”:
Alors ça y est, la grosse machine est en route, le monstre Tridel à la Sallaz est parti et apparemment rien ne pourra  l’arrêter. Après le rejet par le Tribunal fédéral de toutes les oppositions, la Municipalité de Lausanne et le Conseil d’Etat  en parfait accord se sont empressés de concocter ce projet à la hâte pour qu’il puisse le soumettre au peuple vaudois  dans les plus brefs délais, vite avant le métro, car les deux projets ensemble pour Lausanne c’est beaucoup de millions à  demander en même temps, surtout aux non Lausannois.
Malgré toutes les promesses faites, avant les élections, les Lausannois ne pourront pas se prononcer sur cette usine  pourtant construite sur un terrain communal, et ironie du sort encore en zone verte. Après la création d’une société Tridel  qui a seule le pouvoir de prendre des décisions pour tout ce qui concerne le traitement des déchets au détriment du  Conseil communal, la dernière astuce consiste en une expropriation du terrain par l’Etat, ce qui empêche tout  référendum. Bravo, cette stratégie est d’une habileté diabolique.
Mais comment peut-on encore oser s’opposer aujourd’hui à une telle merveille? Les membres de l’Association pour la  sauvegarde du vallon du Flon ont l’impertinence de croire que les Vaudois ne seront pas dupes de ces magouilles. Bien  sûr, ces empêcheurs de tourner en rond donnent le hoquet au municipal et député Brélaz qui, après les avoir traités de  “quelques défenseurs de géraniums” les considère maintenant comme des “agités du bocal”.
Désormais, les nombreux adversaires de Tridel, et ils ne se trouvent pas tous à la Sallaz, seront-ils considérés comme  des “agités du bocal”?
Les conseillers communaux accepteront-ils sans broncher ce nouveau coup de force politique de ne pas consulter sur  l’abandon d’un terrain situé sous la forêt de Sauvabelin chère à leur coeur?
L’affaire Tridel ne fait que commencer. On en reparlera encore beaucoup jusqu’à la consultation du peuple vaudois qui  devra se prononcer sur la part de l’Etat qui se monte à 90 millions sur un montant total de 290 millions.
Que se passera-t-il si le canton accepte l’usine et que Lausanne la refuse?

Odile Jaeger, Lausanne

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