Vaccins à base d'embryons humains. Le Vatican condamne les nouvelles pratiques sur l’embryon

Rédaction en ligne   http://www.lesoir.be/actualite/monde/le-vatican-condamne-les-2008-12-12-673129.shtml
vendredi 12 décembre 2008, 12:51

Le Vatican a condamné vendredi dans un texte doctrinal approuvé par le pape Benoît XVI les nouvelles techniques médicales ou scientifiques portant atteinte d’une manière ou d’une autre à l’embryon, qui doit être respecté dans sa « dignité » d’être humain.

Le Vatican condamne les nouvelles pratiques sur l'embryon

AP

Le clonage humain, l’utilisation thérapeutique des cellules souches embryonnaires, la fabrication de vaccins à partir de cellules d’embryons sont ainsi considérées comme illicites. L’instruction du Vatican intitulée « dignitas personae » (dignité de la personne) réitère aussi l’interdiction par l’ Église catholique de la procréation assistée par fécondation in-vitro. Elle s’oppose également à la pilule du lendemain, au stérilet ou à la pilule abortive (RU 486), des formes de contraception qui entrent « dans la catégorie du péché d’avortement ». Ces diverses condamnations et interdictions découlent du « principe fondamental » affirmé en introduction de l’instruction, selon lequel « la dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception à sa mort naturelle ». Ce document émanant de la congrégation pour la doctrine de la foi est une mise à jour de l’instruction « donum vitae » (le don de la vie) datant de 1987, qui appelait déjà à respecter dans l’embryon humain la « dignité » à laquelle toute personne a droit. « Donum vitae » porte la signature du cardinal Joseph Ratzinger, devenu pape en 2005 sous le nom de Benoît XVI. Il avait eu d’importantes conséquences pour de nombreux hôpitaux catholiques à travers le monde, qui avaient dû interrompre leurs services d’aide à la fécondation pour les couples stériles ou le financement de certaines recherches médicales. Alors que de nombreux pays ont déjà légalisé les techniques condamnées par l’Eglise, « Dignitas personae » demande aux chercheurs catholiques de « se dissocier, dans l’exercice de (leur) propre activité de recherche, d’un cadre législatif gravement injuste et d’affirmer avec clarté la valeur de la vie humaine ». Ce document est publié alors que le président élu américain Barack Obama pourrait dès son arrivée à la Maison Blanche remettre en cause une décision de George W. Bush de limiter la recherche sur les cellules souches embryonnaires. En France, des Etats généraux de la bioéthique sont prévus en 2009 pour préparer une modification par le Parlement d’une loi de bioéthique datant de 2004. En Italie, l’ Église catholique a contribué en 2005 à l’échec d’un référendum d’initiative populaire visant à libéraliser dans ce pays le recours à la fécondation assistée. (AFP)

L'EMBRYON HUMAIN, SIGNE DE CONTRADICTION

Il suffit de consulter la banque de données de la littérature médicale et éthique. Sur le statut de l'embryon et du foetus pendant les années 1970-74, il y avait un peu plus de 500 rubriques de littérature biomédicale et 27 pour la littérature philosophico-théologique; entre 1990 et 1994, nous avions environ 4.200 rubriques de nature biomédicale et 242 de nature philosophico-théologique. La raison en est évidente: il n'y a plus seulement que le problème de l'avortement, toujours présent, douloureux et interpellant: il suffit de rappeler l'audition de la Commission spéciale de la Magistrature du Sénat américain, le 23 avril 1981, voulue par le Président Reagan et à laquelle participa, en qualité de témoin, le professeur Lejeune. Mais on peut également rappeler les nombreuses propositions de loi avancées pour différentes tentatives d'approbatio n de l'avortement dans les pays d'Amérique latine (Pérou, Mexique), propositions dans lesquelles le problème du statut de l'embryon et du foetus est concerné, directement ou indirectement, ne fut-ce que pour opposer la vie du foetus à celle de la mère.

Mais aujourd'hui, il y a deux autres problèmes qui ont mis cette thématique à l'honneur:
a) le problème de la procréation in vitro, dans lequel se manifeste le phénomène de l'excédent des embryons, appelés "surnuméraires" (nouvelle catégorie d'êtres humains), et une série d'abus se met en action: congélation, transferts mortels, expérimentations et destructions périodiques ordonnées par les gouvernements, utilisation pour le prélèvement de cellules;
b) le problème posé par les nouveaux produits, instruments et vaccins définis contraceptifs,  intercepteurs, anticonceptionnels; en réalité, il s'agit de produits abortifs car ils empêchent l'implantation ou la poursuite de l'implantation d'un ovule déjà fécondé. Parmi ceux-ci, la spirale, la pilule du jour suivant, le northplant, les vaccins. Evangelium Vitæ s'occupe de ce thème au n. 13.
C'est en relation avec ces derniers thèmes, surtout avec la procréation in vitro, que les théories sophistiquées et sans fondement du pré-embryon ont été avancées; celles de l'embryon précoce avant les 15 premiers jours, ou du pré-embryon, l'embryon jusqu'aux 8 premiers jours. Je suppose que ces prétendus fondements d'ordre biologique ou philosophique seront développés et examinés ici, par plusieurs orateurs.

Je voudrais également rappeler, le texte d'un Père de l'Église, Tertullien: "homo est qui venturus est".

Et également le texte, plus connu, de l'Instruction Donum Vitæ repris par l'encyclique: "A partir du moment où l'ovule est fécondé, commence une vie qui n'est ni du père ni de la mère, mais la vie d'un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne deviendra jamais humain s'il ne l'est pas dès ce moment. Aussitôt que la fécondation a commencé, l'aventure d'une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se former et être prête à agir" (Donum Vitæ I,1; Evangelium Vitæ n. 60).

La démonstration de cette affirmation s'appuie d'abord sur l'élément biologique:
1. Dès le moment de la fécondation, nous sommes en présence d'un être: nouveau, actif, autonome, doté d'une personnalité, qui se développe de manière continue. Il n'y a pas de moment qui soit moins nécessaire qu'un autre (le Rapport Warnoek l'affirme également) et chaque stade dépend étroitement du précédent qui le détermine.
2. Les objections fondées sur la gémination, sur l'apparition du sillon primitif et de l'ébauche du système nerveux, sur l'importance de l'implantation comme élément décisif pour la continuité du développement, n'ont aucune incidence sur l'individualité de l'embryon ni sur la continuité de son développement: dans la division cellulaire, la partie résiduelle ne perd pas son caractère individuel d'être humain, la partie nouvelle qui se sépare possède sa propre individualité; l'apparition du sillon primitif du système nerveux, comme l'ensemble de l'organogenèse sont le résultat de ce développement actif et personnalisé.

Les deux moments de la discontinuité réelle dans la vie d'un individu sont la fécondation et la mort.
A partir de cette réalité, la même raison humaine, philosophique, doit aller au-delà de toute mentalité phénoménologique ou fonctionnelle, qui considère les faits par rapport aux capacités opérationnelles et à la manifestation de ces capacités.

La raison humaine, si elle est raison qui cherche et donne l'explication des faits, ne peut m anquer d'affirmer que cette explication profonde est donnée par l'existence d'une énergie particulière qui informe et anime tout l'être humain, le vivifie et l'individualise et qui n'est autre qu'un "moi" capable de spiritualité; un "moi" personnel dont il porte en lui toute la capacité active qui se réalise dans la personne.

Un biologiste moléculaire (R. Colombo) déclare: "aucune des connaissances scientifiques dont nous disposons ne permet de défendre avec certitude les objections soulevées quant à la nature rationnelle de l'embryon et du foetus humain, ainsi qu'à sa "personnalisation".

Dans le but d'approfondir ce sujet, l'Académie pour la Vie a constitué une commission spéciale pluridisciplinaire, qui a pour objectif d'étudier tous les aspects du problème et de publier un ouvrage à ce sujet.
Son Exc. Mgr Elio Sgreccia
Vice-Président de l'Académie
pontificale pour la Vie

Permalink: http://www.zenit.org/article-19624?l=french

Le Vatican propose une synthèse de l’Instruction « Dignitas personae »

Sur certaines questions de bioéthique

ROME, Dimanche 14 décembre 2008 (ZENIT.org) – Le Vatican propose une synthèse en français de l'Instruction « Dignitas personae », sur certaines questions de bioéthique, présentée vendredi dernier à la presse. *  *  * Au sujet de l'Instruction DIGNITAS PERSONAE But Au cours de ces dernières années, les sciences biomédicales ont fait d'énormes progrès qui ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Ces techniques ne manquent pas toutefois de susciter de sérieuses interrogations qui n'ont pas été explicitement abordées par l'Instruction Donum vitae (22 février 1987). Le nouveau document, datée du 8 septembre 2008, Fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, voudrait proposer des réponses à certaines questions nouvelles de bioéthique qui suscitent des attentes et des préoccupations dans une grande frange de l'opinion publique. Dans cette ligne, on cherche « à promouvoir la formation des consciences » (n. 10) et à encourager une recherche biomédicale respectueuse de la dignité de la personne de chaque être humain et de la procréation.  Titre L'instruction commence avec les paroles Dignitas personae – la dignité de la personne-, qui doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. Ce principe fondamental « exprime un grand ‘oui' à la vie humaine » et « doit être mis au centre de la réflexion éthique sur la recherche biomédicale » (n. 1).  Valeur  Il s'agit d'une « Instruction de caractère doctrinal » (n. 1), publiée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et approuvée de manière expresse par le Pape Benoît XVI. Ce document appartient donc aux textes qui « participent au Magistère ordinaire du Successeur de Pierre » (Instruction Donum veritatis, n. 18) et  les fidèles doivent l'accueillir en donnant aux contenus «un assentiment religieux » (n. 37).  Préparation  Depuis plusieurs années, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi étudie les nouvelles questions biomédicales pour procéder à une mise à jour de l'Instruction Donum vitae. L'examen de ces questions « a toujours pris en compte leurs aspects scientifiques, grâce au concours d'un grand nombre d'experts et aux analyses de l'Académie Pontificale pour la Vie. Tout cela été évalué à la lumière des principes de l'anthropologie chrétienne. Les encycliques Veritatis splendor et Evangelium vitae de Jean-Paul II et d'autres interventions du Magistère offrent des directives claires sur la méthode et sur le contenu tout au long de l'examen de ces problèmes » (n. 2).  Destinataires  L'instruction « s'adresse aux fidèles et à tous ceux qui cherchent la vérité » (n. 3). En effet, en proposant des principes et des jugements moraux sur la recherche biomédicale dans le domaine de la vie humaine, l'Eglise catholique « s'appuie tant sur la lumière de la raison que sur la foi, en contribuant à élaborer une vision intégrale de l'homme et de sa vocation. Ceci témoigne de sa capacité à accueillir tout ce qui émerge de bon dans les  œuvres des hommes et dans les diverses traditions culturelles et religieuses, qui ont souvent un grand respect pour la vie » (n. 3).  Structure  L'Instruction « comprend trois parties: la première rappelle certains aspects anthropologiques, théologiques et éthiques de grande importance ; la seconde affronte les nouveaux problèmes liés à la procréation ;  la troisième se penche sur les  nouvelles propositions thérapeutiques impliquant la manipulation de l'embryon ou du patrimoine génétique de l'homme » (n. 3).  Première partie: Aspects anthropologiques, théologiques et éthiques de la vie
et de la procréation humaine
  Les deux principes fondamentaux «L'être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment, on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être humain innocent à la vie» (n. 4). «Le mariage et la famille constituent le contexte authentique où la vie humaine trouve son origine. En son sein, la vie provient d'un acte qui exprime l'amour réciproque entre l'homme et la femme. Une procréation réellement responsable vis-à-vis de l'enfant qui va naître doit être le fruit du mariage» (n. 6).   Foi e dignité humaine  « L'Eglise est convaincue que ce qui est humain est non seulement accueilli et respecté par la foi, mais il est aussi purifié, élevé et porté à la perfection » (n. 7). Dieu a créé l'homme à son image. Dans le Fils incarné, il a révélé pleinement le mystère de l'homme. Le Fils fait de telle sorte que nous pouvons devenir fils de Dieu. « De ces deux dimensions, humaine et divine, on comprend mieux la raison d'être de la valeur inviolable de l'homme: il a une vocation éternelle et est appelé à communier à l'amour trinitaire du Dieu vivant » (n. 8).  Foi et vie matrimoniale  « Ces deux dimensions de la vie humaine, naturelle et surnaturelle, permettent aussi de mieux comprendre en quel sens les actes qui permettent à l'être humain de naître et par lesquels l'homme et la femme se donnent mutuellement l'un à l'autre, sont un reflet de l'amour trinitaire. Dieu, qui est amour et vie, a inscrit dans l'homme et la femme la vocation à une participation spéciale à son mystère de communion personnelle et à son œuvre de Créateur et de Père […]. L'Esprit Saint répandu au cours de la célébration sacramentelle remet aux époux chrétiens le don d'une communion nouvelle, communion d'amour, image vivante et réelle de l'unité tout à fait singulière qui fait de l'Eglise l'indivisible Corps mystique du Christ » (n. 9). Magistère ecclésiastique et autonomie de la science  « En jugeant de la portée éthique des résultats récents des recherches médicales concernant l'homme et ses origines, l'Eglise n'intervient pas dans le domaine propre de la science médicale en tant que telle, mais elle rappelle à toutes les parties prenantes, la responsabilité éthique et sociale de leurs actes. Elle montre que la valeur éthique de la science biomédicale se mesure par sa référence tant au respect inconditionnel dû à tout être humain, à chaque instant de son existence, qu'à la sauvegarde de la spécificité des actes personnels qui transmettent la vie » (n. 10).  Deuxième partie: Les nouveaux problèmes concernant la procréation  Les techniques d'aide à la fertilité   Parmi les techniques actuelles visant à surmonter l'infertilité, il y a :   «les techniques de fécondation artificielle hétérologue» (n. 12): «destinées à obtenir artificiellement une conception humaine à partir de gamètes provenant d'au moins un donneur autre que les époux qui sont unis en mariage» (note 22); «les techniques de fécondation artificielle homologue» (n. 12): destinées « à obtenir une conception humaine à partir des gamètes de deux époux unis en mariage» (note 23); «les techniques qui sont comme une aide à l'acte conjugal et à sa fécondité» (n. 12); «les techniques visant à l'élimination des obstacles à la fécondité naturelle» (n. 13); la procédure d'adoption (n. 13). Ainsi sont licites les techniques qui respectent « le droit à la vie et à l'intégrité physique de tout être humain », « l'unité du mariage qui implique le respect mutuel du droit des conjoints à devenir père et mère seulement l'un à travers l'autre » et « les valeurs spécifiquement humaines de la sexualité, qui exigent que la procréation d'une personne humaine doit être poursuivie comme le fruit de l'acte conjugal spécifique de l'amour des époux » (n. 12). Sont donc «admissibles les techniques qui apparaissent comme une aide à la procréation et à la fécondité … Dans ce domaine, l'intervention médicale est respectueuse de la dignité des personnes quand elle vise à aider l'acte conjugal, pour en faciliter l'accomplissement, soit pour lui permettre d'atteindre sa fin une fois qu'il a été accompli normalement» (n. 12). Sont «certainement licites les techniques visant à l'élimination des obstacles à la fécondité naturelle» (n. 13). il serait «souhaitable d'encourager, de promouvoir et de faciliter […] la procédure d'adoption des nombreux enfants orphelins». «Les recherches et les investissements consacrés à la prévention de la stérilité, méritent d'être encouragés» (n. 13). Fécondation in vitro et destruction délibérée des embryons  L'expérience de ces dernières années a montré, que dans le cas des techniques de fécondation in vitro, « le nombre d'embryons sacrifiés reste très élevé » (n. 14) : plus de 80% dans les centres de fécondation artificielle (cf. note 27). « Les embryons produits in vitro qui présentent des défauts sont systématiquement écartés ». De nombreux couples « recourent aux techniques de procréation artificielle dans le seul but d'opérer une sélection génétique de leurs enfants » ; un certain nombre parmi les embryons produits in vitro « sont transférés dans l'utérus, tandis que les autres sont congelés » ; la technique de transfert multiple, c'est à  dire  «d'un plus grand nombre d'embryons que le nombre d'enfants désiré, en prévoyant que certains seront perdus, comporte en réalité un traitement purement instrumental des embryons » (n. 15). « L'acceptation tranquille du taux très élevé d'avortement que comportent les techniques de fécondation in vitro démontre de manière éloquente que la substitution de l'acte conjugal par une procédure technique […] contribue à affaiblir la conscience du respect dû à tout être humain. La reconnaissance de ce respect est au contraire favorisée par l'intimité des époux, animée par l'amour conjugal. […] Face à l'instrumentalisation de l'être humain au stade embryonnaire, il faut réaffirmer que l'amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d'être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l'enfant, ou le jeune, ou bien encore l'homme mûr ou âgé. Il ne fait pas de différence, car en chacun d'eux il voit l'empreinte de sa propre image et ressemblance […] C'est pourquoi le Magistère de l'Eglise a constamment proclamé le caractère sacré et inviolable de chaque vie humaine, de sa conception jusqu'à son terme naturel »  (n. 16)   Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes ( ICSI)  L'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes est une variante de la fécondation in vitro. Dans cette technique, « la fécondation n'advient pas spontanément en éprouvette, mais plutôt à travers l'injection dans le cytoplasme de l'ovocyte d'un seul spermatozoïde précédemment sélectionné, ou parfois à travers l'injection d'éléments immatures de la lignée germinale masculine » (note 32). Cette technique est moralement illicite : « elle réalise une totale dissociation entre la procréation et l'acte conjugal ». l'ICSI est « opérée en dehors du corps des conjoints, par des gestes de tierces personnes dont la compétence et l'activité technique déterminent le succès de l'intervention » ; « elle remet la vie et l'identité de l'embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine » (n. 17).   La congélation des embryons « Pour ne pas répéter les prélèvements d'ovocytes chez la femme, on opère un prélèvement unique de nombreux ovocytes que l'on féconde in vitro, et l'on conserve congelés une partie importante des embryons ainsi obtenus, en prévision d'un deuxième cycle de traitement, en cas d'échec du premier essai, ou pour les cas où les parents désireraient une autre grossesse » (n. 18). La congélation ou la cryoconservation des embryons est «une technique de refroidisement à de très basses températures dans le but d'en obtenir une longue conservation » (note 35). «La cryoconservation est incompatible avec le respect dû aux embryons humains: elle présuppose leur production in vitro et les expose à de graves dangers de mort ou à des altérations de leur intégrité physique, ainsi que le montre le pourcentage élevé qui ne survit pas à la technique de congélation et de décongélation. Elle les prive, au moins temporairement, de l'accueil maternel et du développement dans la gestation et les place dans une situation qui les expose à des atteintes et manipulations ultérieures»(n. 18). En ce qui concerne le grand nombre d'embryons congelés déjà existants, on se demandece qu'il faut en faire. A ce sujet, toutes les propositions faites (utiliser ces embryons pour la recherche ou les destiner à des fins thérapeutiques, décongeler ces embryons et, sans les réactiver, les utiliser pour la recherche comme si c'était de simples cadavres, mettre ces embryons à la disposition des couples infertiles, comme «thérapie de l'infertilité», procéder à une forme d'«adoption prénatale») posent des problèmes à divers niveaux. «En définitif, il faut constater que les milliers d'embryons en état d'abandon traduisent une situation d'injustice qui est, de fait, irréparable. C'est pourquoi Jean-Paul II a lancé un appel à la conscience des responsables du monde scientifique et de façon particulière aux médecins pour que soit arrêtée la production d'embryons humains, en tenant compte du fait que l'on n'aperçoit aucune issue moralement licite pour le destin humain des milliers et des milliers d'embryons ‘congelés', qui sont et restent toujours les détenteurs des droits essentiels, et qu'il faut donc sauvegarder juridiquement comme des personnes humaines» (n. 19). La congélation d'ovocytes   « Dans le but de résoudre les graves problèmes éthiques posés par la cryoconservation d'embryons, on a proposé, dans le cadre des techniques de fécondation in vitro, de congeler les ovocytes » (n. 20).  A ce sujet, la cryoconservation des ovocytes, non en soi immorale et envisagée dans d'autres contextes qui ne sont pas ici pris en considération, « doit être considérée comme moralement inacceptable lorsqu'elle est pratiquée dans le cadre d'une procréation artificielle» (n. 20).    La réduction embryonnaire  « Certaines techniques utilisées dans la procréation artificielle, en particulier le transfert de plusieurs embryons dans l'utérus maternel ont donné lieu à une augmentation significative du pourcentage de grossesses multiples. Dans cette ligne, on a envisagé la technique dite de réduction embryonnaire qui consiste à intervenir pour réduire le nombre d'embryons ou de foetus présents dans l'utérus, en procédant à leur élimination directe » (n. 21). « Du point de vue éthique, la réduction embryonnaire est un avortement intentionnel sélectif. En effet, il s'agit de l'élimination délibérée et directe d'un ou de plusieurs êtres humains innocents dans la phase initiale de leur existence. En tant que telle, elle constitue toujours un grave désordre moral » (n. 21).  Le diagnostic préimplantatoire  « Le diagnostic préimplantatoire est une forme de diagnostic prénatal, lié aux techniques d'insémination artificielle. Il comporte le diagnostic génétique des embryons obtenus in vitro, avant leur transfert dans l'utérus. Cette technique est utilisée dans le but d'avoir la certitude de ne transférer à la mère que des embryons exempts de tout défaut ou bien des embryons d'un sexe déterminé ou encore dotés de certaines qualités » (n. 22). « Différemment des autres formes de diagnostic prénatal,  […] le diagnostic préimplantatoire précède ordinairement l'élimination de l'embryon ‘ suspect ' d'avoir des défauts génétiques ou chromosomiques, ou de l'embryon porteur d'un sexe non désiré ou de qualités non voulues. Ce diagnostic  […] vise en réalité une sélection qualitative avec pour conséquence la destruction des embryons, ce qui se traduit par une forme de pratique abortive précoce […]. En traitant l'embryon humain comme un simple ‘matériau de laboratoire', on opère une altération et une discrimination en ce qui concerne la notion même de la dignité humaine […]. Une telle discrimination est immorale et doit donc être considérée comme juridiquement inacceptable » (n. 22).   Nouvelles formes d'interception et de contragestion  Il existe des moyens techniques qui agissent après la fécondation, quand l'embryon est déjà formé dans l'utérus. «Ces techniques sont dénommées interceptives lorsqu'elles interviennent avant l'implantation de l'embryon dans l'utérus maternel» (n. 23) par exemple au moyen du «stérilet […] et de ladite ‘pilule du lendemain'» (note 42). Elles sont «contragestives si elles provoquent l'élimination de l'embryon à peine implanté» (n. 23) par exemple à travers «la pilule RU 486» (note 43). Même si ces moyens d'interception ne provoquent pas toujours un avortement lorsqu'on y a recours, car un rapport sexuel ne donne pas toujours lieu à une fécondation, il est à relever que « chez celui qui veut empêcher l'implantation d'un embryon éventuellement conçu et qui pour cela demande ou prescrit de tels agents, l'intentionnalité de l'avortement est généralement présente ». Dans le cas de la contragestion, « il s'agit de l'avortement d'un embryon qui a à peine effectué son implantation utérine. […]. L'utilisation des moyens d'interception et de contragestion entre dans la catégorie du péché d'avortement et demeure un acte gravement immoral » (n. 23).   Troisième partie : Nouvelles propositions thérapeutiques qui comportent la manipulation de l'embryon
ou du patrimoine génétique humain
   La thérapie génique  Par le terme de thérapie génique, on désigne « l'application à l'homme des techniques d'ingénierie génétique dans un but thérapeutique, c'est-à- dire en vue de guérir des maladies à base génétique » (n. 25). La thérapie génique somatique «veut éliminer ou réduire les défauts génétiques présents au niveau des cellules somatiques» (n. 25). La thérapie génique germinale vise «à corriger les défauts génétiques dans les cellules de la lignée germinale, afin que les effets thérapeutiques obtenus sur le sujet puissent se transmettre à son éventuelle descendance» (n. 25). Il en découle du point de vue morale : Les techniques de la thérapie génique somatique «sont, en principe, moralement licites. […] Étant donné que la thérapie génique peut comporter des risques importants pour le patient, il faut observer le principe général de déontologie selon lequel la mise en œuvre d'une intervention thérapeutique doit nécessairement garantir d'avance que le patient ne soit pas exposé à des risques pour sa santé ou pour son intégrité corporelle qui soient excessifs ou disproportionnés par rapport à la gravité de la maladie que l'on veut soigner. Le consentement éclairé du patient ou de son représentant légitime est également requis» (n. 26). Quant à la thérapie génique germinale, «les risques liés à toute manipulation génétique sont importants et pour le moment peu contrôlables». Pour cela, «il n'est pas moralement admissible, dans l'état actuel de la recherche, d'agir en courant le risque que les dommages potentiels liés à l'intervention génique puissent se transmettre à la progéniture» (n. 26). Quant à l'hypothèse des finalités applicatives de l'ingénierie au domaine de la génétique, dans le but présumé d'améliorer ou de renforcer la dotation génétique, il est à relever que de telles manipulations favoriseraient «une mentalité eugénique» et introduiraient «une stigmatisation sociale indirecte envers ceux qui ne possèdent pas certaines qualités particulières. En outre, elles mettent l'accent sur des qualités appréciées par des cultures et des sociétés déterminées, qualités qui ne constituent pas par elles-mêmes ce qui est spécifique à l'homme. Cela contredit la vérité fondamentale de l'égalité entre tous les êtres humains, qui s'exprime par le principe de justice, dont la violation à la longue, finirait par mettre en péril la coexistence pacifique entre les individus. […] Enfin, il convient de relever que, dans la tentative de créer un nouveau type d'homme, se manifeste une dimension idéologique selon laquelle l'homme prétend se substituer au Créateur» (n. 27).  Le clonage  humain  Par clonage humain, on désigne « la reproduction asexuée et agamique de la totalité d'un organisme humain afin de produire une ou plusieurs ‘copies' substantiellement identiques à l'unique progéniteur du point de vue génétique » (n. 28). Les techniques mises en oeuvre pour réaliser le clonage humain sont la fission gémellaire qui consiste « dans la séparation artificielle de cellules ou de groupes de cellules à partir d'un embryon, au cours des premières phases de son développement, et dans le transfert successif de ces cellules dans l'utérus dans le but d'obtenir, de manière artificielle, des embryons identiques » (note 47) et le transfert du noyau qui consiste « dans l'introduction d'un noyau prélevé d'une cellule embryonnaire ou somatique dans un ovocyte préalablement énucléé, suivie de l'activation de cet ovocyte qui, par conséquent, est amené à se développer comme un embryon » (note 47). Le clonage est proposé avec deux objectifs fondamentaux: l'un reproductif, c'est-à-dire visant à obtenir la naissance d'un enfant cloné, et l'autre thérapeutique ou de recherche. Le clonage est « intrinsèquement illicite dans la mesure où […] il entend donner origine à un nouvel être humain sans aucun lien avec l'acte de don réciproque entre deux époux et, plus radicalement, sans aucun lien avec la sexualité. Cette situation suscite des abus et des manipulations qui portent gravement atteinte à la dignité humaine » (n. 28).   Avec le clonage reproductif, on «imposerait au sujet cloné un patrimoine génétique déjà fixé, en le soumettant de fait – comme cela a été dit – à une forme d'esclavage biologique de laquelle il pourrait difficilement s'affranchir. Le fait qu'une personne s'arroge le droit de déterminer arbitrairement les caractéristiques génétiques d'un autre, est une grave offense à sa dignité et à l'égalité fondamentale entre les hommes. […] Chacun d'entre nous rencontre dans l'autre un être humain qui doit son existence et ses caractéristiques propres à l'amour de Dieu, dont seul l'amour entre les époux constitue une médiation conforme au dessein du Créateur et Père céleste» (n. 29). En ce qui concerne le clonage thérapeutique, il faut préciser que «créer des embryons dans le but de les supprimer, est totalement incompatible avec la dignité humaine, même si l'intention est d'aider les malades, car cela fait de l'existence d'un être humain, même à son stade embryonnaire, rien de plus qu'un moyen à utiliser et à détruire. Il est gravement immoral de sacrifier une vie humaine dans un but thérapeutique» (n. 30). Comme alternative au clonage thérapeutique, certains scientifiques recherchent de nouvelles techniques capables de produire des cellules souches de type embryonnaire, sans que cela présuppose cependant la destruction de véritables embryons humains; ce sont par exemple les techniques de transfert d'un noyau altéré (Altered Nuclear Transfer: ANT) ou de reprogrammation de l'ovocyte (l'OAR – Oocyte Assisted Reprogramming). A ce sujet, on doit encore clarifier les doutes regardant «notamment le statut ontologique du ‘produit' ainsi obtenu» (n. 30).  L'utilisation thérapeutique des cellules souches  « Les cellules souches sont des cellules indifférenciées qui ont deux caractéristiques fondamentales: a) la capacité durable de se multiplier sans se différencier ; b) la capacité d'engendrer des cellules progénitrices transitoires, à partir desquelles proviennent les cellules souches plus différenciées, par exemple, nerveuses, musculaires, hématiques. Depuis qu'il a été expérimentalement vérifié que les cellules souches, quand elles sont transplantées dans un tissu endommagé, ont tendance à favoriser le repeuplement de cellules et la régénération de ce tissu, de nouvelles perspectives se sont ouvertes pour la médecine régénérative, suscitant un grand intérêt parmi les chercheurs du monde entier » (n. 31). En ce qui concerne le jugement éthique, il faut considérer surtout les méthodes de prélèvement des cellules souches. «Sont licites les méthodes qui ne procurent pas de grave dommage au sujet chez qui sont prélevées les cellules souches. Cette condition est habituellement vérifiée dans les cas suivants: le prélèvement a) de tissus d'un organisme adulte b); du sang du cordon ombilical au moment de la naissance; c) des tissus de fœtus morts de mort naturelle» (n. 32). «Le prélèvement de cellules souches d'un embryon humain vivant cause inévitablement sa destruction et il est de ce fait gravement illicite. Dans ce cas, la recherche […] ne se place pas véritablement au service de l'humanité. Elle passe en effet par la suppression de vies humaines qui ont une égale dignité par rapport aux autres personnes humaines et aux chercheurs eux-mêmes» (n. 32). «L'utilisation des cellules souches embryonnaires ou des cellules différenciées qui en dérivent, éventuellement fournies par d'autres chercheurs, et provenant de la destruction d'embryons, ou disponibles dans le commerce, pose de sérieux problèmes du point de vue de la coopération au mal et du scandale» (n. 32). Il est à relever toutefois que de nombreuses études tentent à accorder aux cellules souches adultes des résultats plus positifs par rapports à ceux embryonnaires.  Les tentatives d'hybridation  « Récemment, des ovocytes d'animaux ont été utilisés pour la reprogrammation des noyaux de cellules somatiques humaines […] dans le but de prélever des cellules souches embryonnaires sur les embryons produits, sans avoir à recourir à l'utilisation d'ovocytes humains (n. 33). « De tels procédés sont, du point de vue éthique, une offense à la dignité de l'être humain, en raison du mélange des éléments génétiques humains et animaux susceptibles de nuire à l'identité spécifique de l'homme » (n. 33).  L'utilisation du « matériel biologique » humain d'origine illicite  Pour la recherche scientifique et pour la production de vaccins, on utilise parfois des embryons ou des lignées de cellules, qui sont le produit d'intervention illicite contre la vie et contre l'intégrité physique de l'être humain. En ce qui concerne l'expérimentation sur les embryons, elle «constitue un crime contre leur dignité d'êtres humains, qui ont droit à un respect égal à celui dû à l'enfant déjà né et à toute personne. Ces formes d'expérimentation constituent toujours un grave désordre moral» (n. 34). Dans le cas de l'utilisation par les chercheurs du «matériel biologique» d'origine illicite, produit en dehors de leur centre de recherche ou qui se trouve dans le commerce, reste valide «l'exigence morale excluant toute complicité avec l'avortement volontaire, de même que tout danger de scandale. A ce propos, demeure insuffisant le critère d'indépendance formulé par certains comités d'éthique, à savoir l'affirmation selon laquelle l'utilisation du ‘matériel biologique' d'origine illicite est éthiquement licite à condition qu'il y ait une séparation claire d'une part entre ceux qui le produisent, font congeler et font mourir les embryons et d'autre part les chercheurs qui développent des expériences scientifiques». Il faut préciser que «le devoir de refuser ce ‘matériel biologique' […] découle du devoir de se dissocier, dans l'exercice de sa propre activité de recherche, d'un cadre législatif gravement injuste et d'affirmer avec clarté la valeur de la vie humaine. Par conséquent, le critère d'indépendance ci-dessus indiqué est nécessaire, mais il peut être, du point de vue éthique, insuffisant» (n. 35). «Dans ce cadre général, il existe naturellement des responsabilités différenciées et des motifs graves qui peuvent être moralement proportionnés pour justifier l'utilisation de ce ‘matériel biologique'. Par exemple, face au danger pour la santé des enfants, les parents peuvent autoriser l'utilisation d'un vaccin pour la préparation duquel on s'est servi de lignées cellulaires d'origine illicite, restant sauf le devoir de tous d'exprimer leur propre désaccord à ce sujet et de demander que les systèmes de santé mettent à leur disposition d'autres types de vaccins. D'autre part, on doit tenir compte du fait que dans les entreprises qui utilisent des lignées de cellules d'origine illicite, la responsabilité de ceux qui décident de l'orientation de la production n'est pas la même que la responsabilité de ceux qui n'ont aucun pouvoir de décision» (n. 35).  [Texte original: Français]

Les vaccins à base de foetus avortés

vaccin.jpgAlors que l'on parle de vaccins pour la pandémie de la grippe H1N1, il est intéressant de rappeler que de nombreux vaccins sont élaborés à partir de foetus avortés.
(source du document) En 2005, l'académie pontificale avait déjà dénoncé cette pratique et réalisé une liste de vaccins utilisant des cellules de foetus avortés. Le 9 mai 2005, aux Etats-Unis, un officier de la garde côtière américaine s'était vu reconnaître le droit par sa hiérarchie de ne pas être vacciné contre l'hépatite A, vaccin réalisé à partir de foetus avortés. Enfin, juillet 2008 avait vu une levée de boucliers contre le Pencatel de Sanofi Pasteur, un vaccin vaccinant pour de nombreuses maladies, lui aussi réalisé notamment à base de foetus avortés, et qui avait été recommandé pour l'utilisation comme immunisation pour les enfants. La liste ci-dessous est loin d'être exhaustive. Elle donne seulement un petit aperçu du type de vaccin et de quelques société concernées. En pièce téléchargeable un document pdf qui liste en anglais d'autres vaccins concernés ICI. ————————————— A chacun de prendre à présent ses responsabilités autant que possible en connaissance de cause : car il semble que les médias, si prompts à fabriquer le scandale aient passé étrangement sous silence ce phénomène : peut-on promouvoir l'avortement d'un coté, en parlant de manière fallacieuse de droit et de choix mais sans assumer cette amoralité ; c'est à dire en restant cynique jusqu'au bout, et sans dissimuler quoique ce soit de ce qu'il en est et de ce qu'il s'ensuit, comme les vaccins, mais bien aussi bien d'autres choses… Pourquoi cet esprit de dissimulation quand on n'a rien à se reprocher ?   Avis du Vatican en cliquant

Biavax Vaccin de la rubéole Merck & Co.,Inc.1_800_672_6372 produit en utilisant la néomycine, sorbitol, support hydrolysé de gélatine : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d’avortements)
Havrix Hépatite A SmithKline Beecham Pharmaceuticals 1_800_633_8900 produit en utilisant la formaline, hydroxyde d’aluminium, phenoxyethanol, polysorbate 20, support résiduel des protéines MRC5 : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d’avortements)
Imovax Vaccin de la rage Laboratoires Connaught 1_800_822_2463 produit en utilisant de l’albumine humaine, sulfate de néomycine, phénol : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d’avortements)
Meruvax I Mumpsvax Vaccin des oreillons Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 produit en utilisant la néomycine, sorbitol, support hydrolysé de gélatine : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d’avortements)
MMR (ROR) Vaccin du virus de la rubéole, des oreillons et de la rougeole Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 produit en utilisant le sorbitol, néomycine, supports hydrolysés de gélatine : M & M (rubéole d’embryon de poussin), cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d’avortements)
M_R_Vax Rougeole et rubéole Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 produit en utilisant la néomycine, sorbitol, supports hydrolysés de gélatine : M _ embryon de poussin R _ cellules diploïdes humaines (provenant du tissu fœtal humain d’avortements)
Pentacel Vaccin combinant les vaccins contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, majoré de la polio et le Hib. Utilisé aux Etats-Unis pour vacciner les enfants. Sanofi Pasteur Utilise notamment de cellules de foetus avortés.
Varivax Vaccin de la varicelle Merck & Co., Inc. 1_800_672_6372 produit en utilisant le saccharose, phosphate, glutamate monosodique, gélatine : cellules diploïdes humaines (provenant du tissu foetal humain d’avortements)

 

Trackbacks

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Commentaires

Quel horreur! je suis bien choqué par cette information. je m'attendais bien à ce genre de derive, mais étant de nature naif je ne pensais pas à ce point. la prudence est mere de toutes les vertus…
merci Ecrit par : Saint Michel Archange | 12 août 2009
"Et, pour ma part, j'avais compris, qu'il s'agissait de foetus humain, donc avortés en toute conscience par la maman, et non de foetus d'animaux, à qui, évidement, l'avis n'est pas demandé!!!"

Il s'agissait d'une réponse publiée sur un forum végétarien ; ouf, on avait eu chaud : cela aurait pu être des foetus animaux !!! On revient de loin …

http://www.vegetarisme.fr/EntreNous/FrameFor.php (Agora) Ecrit par : eole6 | 13 août 2009

moi aussi je transpire, mais d'angoisse quand je vois à quel degré d'avilissement moral certains sont réduits. Ecrit par : Nathalie | 13 août 2009
J'aimerais traduire ici une question-réponse en provenance d'un forum en langue anglaise :

"Quel est le point de vue végétarien sur l'avortement et/ou la peine capitale ?

"Je ne suis pas végétarien, donc je connais seulement les principes fondamentaux; une des raisons les plus communes que j'entends concernant les gens voulant devenir végétariens est qu'ils n'aiment pas le fait qu'une créature vivante doive être tuée. Si c'est le cas, donc quel est le point de vue végétarien sur l'avortement ou la peine capitale ? Ou d'autres thèmes controversés impliquant la mort d'une créature vivante. Je sais que le végétarisme, l'avortement et la peine capitale sont trois choses radicalement différentes, mais le lien commun qu'ils ont tous concerne la mort d'un individu vivant "

Détails Supplémentaires :

"Oui, oui, oui. je sais que le végétarisme n'a aucune relation avec la peine capitale et l'avortement. Ce que j'essaie de trouver est si un de ces groupe considère que tuer est quelque chose d'inacceptable dans une situation, comment voit-il alors le meurtre dans les autres situations ? "

Meilleure réponse – Choisie par le questionneur

"Je suis végétalien et j'aime votre question, je crois que c'est un bon sujet C'est comme : "comment pouvez-vous être pro-vie si vous mangez toujours des animaux morts ?" Je suis vraiment contre l'avortement ! Toute chose a une chance de vivre, d'accord ? (: "

http://answers.yahoo.com/question/index?qid=20081007162706AA5I7NM Ecrit par : eole6 | 14 août 2009

Pardon, vous aurez sûrement rectifié : "je suis végétalienne …" (signé Lizzy) Ecrit par : eole6 | 15 août 2009
J'étais à la recherche d'information sur le sujet depuis quelques temps. Merci. Sait-on comment ces informations sont collectées ? Ecrit par : NM | 18 octobre 2009
Bonjour NM, merci de votre visite et votre commentaire, hé bien, pour connaître la source de ces informations, il faut suivre les liens sur le site d'origine : cf source du document.
Mais, en effet, ces informations sont très peu médiatisées et cela pose question :
ou bien l'avortement est banal, et le foetus est un déchet hospitalier donc qu'est ce que cela peut faire de publier de manière claire et audible la composition du médicament, ou bien tel n'est pas le cas, dans ce cas, la fabrication de ces vaccins relèvent de l'activité criminelle, et comme telle doit rester la plus secrète possible. J'opte plutôt pour la seconde solution Ecrit par : Nathalie | 18 octobre 2009


L’embryon humain a la « dignité de la personne »Le Vatican publie une Instruction sur des questions de bioéthique Benoît XVI propose aux musulmans de coopérer à la dignité de la personneDroits humains : Le Saint-Siège plaide pour l’élimination de la pauvreté extrême Benoît XVI présente les bases d’une écologie humaineDiscours de Benoît XVI à propos de l’encyclique Humanae Vitae Droit humanitaire international : la valeur fondamentale de la dignité humaineBenoît XVI : Le respect de la dignité des travailleurs, patrimoine de l’entreprise Message de Noël de Benoît XVI : L’humanité post-moderne cherche un SauveurMessage de Noël du pape Benoît XVI France : Peut-on décider « qui est homme » ?Haïti : Reconduits à la frontière, protestation des évêques Cartons rouges : L’ombre de la prostitution, sur la Coupe du monde de football[ Pour approfondir ]

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