Cathédrale de Lausanne ?

Quelle est sa vocation et celle de Lausanne ?

Cathedrale Lausanne 2

Appel d’offre aux artistes et architectes, préparez-vous ! 

Que mettre sur le trumeau ?

Comment finir la cathédrale, notamment la cinquième tour ?

Comment réactualiser la chapelle de St Michel ?

Comment respecter l’embryon de la rosace et sa devise “oculos humeris ” ?
Suite au débat

“Une nouvelle statue de Marie au portail de Montfalcon ?”

du 13 septembre 2017 

Organisé par le Conseil de service communautaire de la cathédrale 


Pour une nouvelle ou une ancienne statue de Marie, mère de Jésus, au portail de la cathédrale de Lausanne ?

Cette affaire de statue mariale et de socle vide n’a pas manqué d’ouvrir une controverse au sein de l’Eglise évangélique réformée (EERV). Du coup, André Joly, pasteur de la cathédrale, a prévu d’en faire un débat public dans l’édifice, le 13 septembre, avec des autorités civiles, religieuses et des spécialistes. «Jacques-André Haury est un agent provocateur et c’est son grand mérite», dit-il. Tout heureux de s’emparer d’une question qui a du sens à l’occasion des 500 ans de la Réforme. (24 heures)
Même s’ils ont de la peine à reprendre leur souffle après avoir gravi les escaliers du Marché entre la Palud et la Cité, les courageux ne voient que lui en arrivant au sommet: le grand portail de la cathédrale. Construit entre 1515 et 1536, on l’appelle le «portail Montfalcon», du nom des deux derniers évêques de Lausanne, Aymon et Sébastien de Montfalcon. Vitraux, scènes bibliques, statuettes, anges, prophètes, tout en lui fleure bon la fin du Moyen Age et le début de la Renaissance.
Sauf que… très peu de choses sont d’origine. C’est ce que montre une exposition à voir à l’Espace Arlaud du 1er septembre au 12 novembre. Intitulée «Déclinaisons gothiques», elle retrace l’histoire de cette porte monumentale, surtout sa reconstruction entre 1889 et 1909. Originaux, moulages, reconstitutions en plâtre, outils, techniques, l’expo présente le travail du sculpteur Raphaël Lugeon, à qui l’on doit le portail d’aujourd’hui.
«A l’abandon»
Le portail Montfalcon a eu un destin difficile. En 1536, à la Réforme, la construction s’arrête, pour ne jamais reprendre. «Au fil du temps, le portail a été plus ou moins laissé à l’abandon», ose Claire Huguenin, l’une des conservatrices du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH). Avec les siècles et la pluie, le portail se désagrège petit à petit, malgré un rafraîchissement au XVIIIe siècle. «Au XIXe, le portail est clairement dégradé», poursuit Claire Huguenin. Les personnages d’origine sont méconnaissables, parfois sans tête.
Pour lui redonner de l’éclat, les Vaudois confient alors le portail Montfalcon aux bons soins de Raphaël Lugeon. «Une célébrité à l’époque!», rappelle Claire Huguenin. Lugeon moule les sculptures dégradées. A partir de là, il recrée des sculptures en plâtre, mais comme si elles étaient neuves. Pour arriver à un résultat proche de l’original, l’artiste doit réinventer les détails qui manquent, parfois en se trompant. Puis la version définitive, celle que l’on retrouve sur la cathédrale, est sculptée dans du calcaire de Lens.
Pas une copie conforme
«De nombreux débats ont eu lieu à l’époque pour savoir comment le faire et la presse en a beaucoup parlé durant les travaux, souligne Claire Huguenin. Ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas une copie conforme de l’original du XVIe siècle, mais plutôt une interprétation par Raphaël Lugeon.»
C’est particulièrement clair lorsque l’on voit, côte à côte, les moulages des originaux dégradés et les épreuves en plâtre, censées en représenter l’état d’origine. «Présenter les moulages et les reconstitutions, conclut Claire Huguenin, cela permet de nous interroger sur le regard que nous posons sur l’art médiéval.»
Exposition «Déclinaisons gothiques: le portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne», Espace Arlaud, du 1er septembre au 12 novembre, prix d’entrée: 6 fr., gratuit pour les moins de 16 ans. (24 heures)
Créé: 01.09.2017, 08h25
La restauration du portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne fait ressortir une absence: celle de la statue de Marie, au centre, dont le socle demeure vide. C’est une marque de la Réformation qui détruisit assez systématiquement les statues religieuses afin que les croyants cessent de se prosterner devant elles et de les adorer. Si cet objectif religieux demeure parfaitement justifié, l’iconoclasme systématique des protestants constitue une page sombre de leur histoire, tout aussi choquante que la furie destructrice de Daech à Mossoul, Palmyre et ailleurs.
Les Vaudois d’ailleurs, bien que convertis à la Réforme, ont conservé longtemps leur attachement à Marie, au point qu’ils ont continué à célébrer la Fête de la Dame, le 25 mars, jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Il n’est pas question de replacer à l’entrée de notre cathédrale l’antique statue médiévale, disparue depuis longtemps. Mais nous lançons une idée: celle de commander à un artiste contemporain une nouvelle statue de Marie à dresser sur le socle conservé depuis le XVIe siècle. Une statue qui rappellerait à qui a été dédiée, au Moyen Age, «Notre-Dame de Lausanne». Une statue qui affirmerait que la personne de Marie, la femme qui dit oui au projet de Dieu, compte pour tous les chrétiens, protestants y compris. Une statue qui marquerait un geste œcuménique rapprochant les chrétiens de toutes confessions, sans dissimuler l’intervention de la Réforme. M. l’Abbé Christophe Godel, vicaire épiscopal, l’affirmait récemment: «Pour celui qui se dit chrétien, l’œcuménisme fait partie de son identité: il n’est pas une option, mais un devoir.»

Cette œuvre artistique devrait évidemment faire l’objet d’un concours, dans lequel l’Église évangélique réformée vaudoise pourrait jouer un rôle important; aux côtés bien sûr de nos frères catholiques et des milieux spécialisés dans la conservation des monuments historiques. Occasion pour les Réformés de rappeler qu’il existe aussi un art religieux protestant, dont des peintres comme Rembrandt et, chez nous, Robert Rivier ou Eugène Burnand ne sont que quelques exemples.

Au moment où les protestants célèbrent le 500e anniversaire de la Réformation, ce serait symboliquement une façon de manifester que notre cathédrale n’est jamais achevée, à l’image de son engagement au service de Dieu. 

Qu’ils ne se satisfont pas, un demi-millénaire plus tard, d’une place laissée vide. 

Et peut-être de mettre un terme à un combat qui a longtemps et dramatiquement divisé les chrétiens.

La cathédrale de Lausanne, parce qu’elle est un édifice religieux médiéval habité et revisité par la Réformation, a une place particulière dans l’histoire de l’Occident chrétien. A nous Vaudoises et Vaudois de démontrer que cette histoire, cette histoire sainte continue!. (24 heures)
«J’ai commis une erreur», reconnaît Jacques-André Haury. Le médecin et ancien député plaidait «pour mettre une nouvelle statue de Marie» à l’entrée de la cathédrale de Lausanne, en décembre dans les colonnes de 24heures. Le socle entre les portes d’entrée est vide. Et cette absence rappelle que «l’iconoclasme systématique des protestants constitue une page sombre de leur histoire.»
Peut-être! mais jamais il n’y a eu de statue de la mère du Christ sur le grand portail de la cathédrale. C’est ce que plusieurs historiens se sont chargés de répondre à Jacques-André Haury. Une statue de la Vierge à cet endroit est un mirage, même si l’édifice s’appelait «Notre-Dame de Lausanne» et qu’il constituait un lieu de pèlerinage marial avant la réforme protestante (il y a d’autres représentations de Marie ailleurs dans la cathédrale).
Mais pourquoi ce socle vide? Pour élucider le mystère, nous sommes descendus dans l’entrepôt lapidaire (la cave aux pierres sculptées) de la cathédrale, avec Claire Huguenin, historienne et archiviste des lieux. «Le sculpteur Raphaël Lugeon qui a rénové le portail à la fin du XIXe a créé ce socle entre les deux portes et il prévoyait effectivement d’y mettre une vierge à l’enfant», explique-t-elle en descendant au lapidaire. La sensibilité protestante de l’époque y a vu un retour du papisme. L’idée a été enterrée.
«Elle ressemble furieusement à une Vierge»
Le sculpteur français réalise alors en 1909 une autre figure de femme tenant l’Evangile dans les mains: elle est appelée «L’Evangile terrassant l’hérésie». Une maquette en plâtre de cette sculpture repose toujours dans le lapidaire. «C’est une allégorie typique du style néomédiéval», commente Claire Huguenin en la présentant. Mais cette sculpture n’a pas non plus trouvé grâce auprès des autorités civiles et religieuses de l’époque. «Il faut dire qu’elle ressemble furieusement à une Vierge», rigole Claire Huguenin. Le trumeau (socle) du grand portail de la «cathé» est donc resté vide depuis 1909. Il y a bien eu un projet de statue du Christ, évoqué plus tard, en 1919. «L’Etat, propriétaire du bâtiment, n’a dit ni oui, ni non», raconte Claire Huguenin. Les discussions ont duré huit ans, sans résultat.
«Les Eglises doivent s’affirmer»
Aujourd’hui, Jacques-André Haury reconnaît son erreur, mais il ne se satisfait pas de ce socle vide: «Je pense que les Eglises doivent s’affirmer car la foi chrétienne, c’est la proclamation de la résurrection du Christ, or un socle vide n’est pas une affirmation.» Il maintient donc sa proposition d’une sculpture de Marie, qui serait réalisée par un artiste contemporain. Jacques-André Haury avait déjà proposé d’ouvrir la cathédrale aux catholiques il y a quinze ans. Serait-il un agent papiste infiltré? «Je suis un vrai protestant attaché à la Réforme, se défend-il, mais je crois que les chrétiens ont tout à faire pour se rapprocher.»
Cette affaire de statue mariale et de socle vide n’a pas manqué d’ouvrir une controverse au sein de l’Eglise évangélique réformée (EERV). Du coup, André Joly, pasteur de la cathédrale, a prévu d’en faire un débat public dans l’édifice, le 13 septembre, avec des autorités civiles, religieuses et des spécialistes. «Jacques-André Haury est un agent provocateur et c’est son grand mérite», dit-il. Tout heureux de s’emparer d’une question qui a du sens à l’occasion des 500 ans de la Réforme. (24 heures) …



Merci de prier pour les embryons congelés


La Cathédrale pour sauver les embryons. 


Embryon humain sauvé et racheté dans la grande rosace de la cathédrale de Lausanne, vers 2h00, vitrail du moyen-âge, inscription dans le vitrail: Oculos humeris.



SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 2 heures…).

Oculos humeris, les yeux de l’épaule, Sichem, la douleur la plus forte, pour racheter tous les embryons St innocents massacrés par milliards, sic, par milliards ( avortements, stérilets chaque mois, FIVETE…)



Révélation faite à saint Bernard de la plaie inconnue de l’Épaule de Jésus-Christ, ouverte par le poids de la Croix 

  
  

Jésus lui dit :. 




« J’eus, en portant la Croix, une plaie profonde de trois doigts et trois os découverts sur l’épaule. Cette plaie qui n’est pas connue des hommes m’a occasionné plus de peine et de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette Plaie, leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m’honoreront chaque jour par trois Pater (Notre Père), Ave  (Je vous salue Marie) et Gloria (Gloire au Père)je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels ; ils ne mourront pas de mort imprévue, à l’heure de leur mort ils seront visités par la bienheureuse Vierge et ils obtiendront encore la grâce et la miséricorde.»






Cette prière et cette dévotion ont été acceptées par le Pape Eugène III.






 Prière :
Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu,
moi pauvre pécheur,
j’adore et vénère la très sainte Plaie
que Vous avez reçue à l’épaule
en portant au Calvaire la très lourde croix
qui laissa découverts trois os saints,
occasionnant une immense douleur.
Je Vous supplie,
en vertu des mérites de ladite Plaie,
d’avoir pitié de moi en m’accordant
la grâce que je Vous demande ardemment,
en me pardonnant de tous mes péchés
mortels ou véniels,
en m’assistant à l’heure de ma mort
et en me conduisant dans Votre heureux Royaume.
Amen !
    Chapelet des Saintes Plaies de Notre-Seigneur Jésus : << ici >>

                                                                                                                                             ci-dessous…


  



Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant. 


Prof. Jérôme Lejeune





Oculos humeris, significations:

http://ferraye.blogspot.ch/2009/08/vaccins-avec-cellules-souches.html

Nouvelle initiative pour la Vie, le courage de dire oui à l’objection de conscience

Pour nous, cette nouvelle initiative pour la Vie n’est pas parfaite mais elle va au moins réveiller quelques consciences.

Le lien social de ces drames est clair. Ces abominations font souffrir surtout des femmes que nous ne jugeons pas.

Nous souffrons avec elles.

Les abus financiers des cupides poussent au désespoir de plus en plus de victimes.

Le lien est subtil mais réel.

http://ferraye.blogspot.com/2010/01/invitation-officielle-de-evo-morales.html

Pourquoi ces bonus en millions et même en milliards ?, sic, en milliards pour les banquiers de New-York ?

Pour acheter leurs consciences.

Ils savent que la cupidité tue des millions d’innocents, sous leurs fenêtres.

Faut-il laisser tout ce système infernal continuer ces sacrifices de petites victimes innocentes ?

Démographie : la chute a commencé

Courbe sans tenir compte d’une pandémie.par simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de Renouvelllement ou TFR en dessous de 2 ) qui sont à la baisse dans le monde entier, et presque partout en dessous de 2,2, taux minimum actuel pour maintenir notre civilisation.
La chute commence déjà dans les pays “riches” et en Russie…
Tout peut s’effondrer très vite…y compris l’immobilier et les “valeurs” les plus sûres…

Pour une objection de conscience.

Seule une réduction du nombre de prestations d’une part, et en récompensant les comportements responsables d’autre part, permettront d’avoir une influence durable et concrète des coûts de la santé.

On arrive à des abus odieux. Le conseil fédéral parle d’un coût “minime” des avortements ( 20 millions de Fr ). Mais ils oublient ou cachent le fait que les coûts principaux viennent des soins psychiatriques et psychologiques graves, souvent pour toute leur vie, des femmes blessées par la mort de leur enfant, dont un pourcentage tombe dans la folie ( à charge pour tourte leur vie ) ou dans des dépressions chroniques ( Total des soins pour toute la Suisse à plusieurs centaines de millions de francs). A contrario, un enfant donné en adoption ne crée pas de problèmes graves car la mère naturelle sait qu’il est vivant.

Nous sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque mois des sommes de plus en plus élevées pour des “soins” horribles, à des assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse; nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d’amende ( pas d’objection de conscience permise), de payer des soins qui n’en sont pas, soit par exemple les traitements très coûteux pour transformer le sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui désirent être des femmes), l’avortement tellement banalisé (50 000 par année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les primes complémentaires des riches par les pauvres).

Les avorteurs mentent pour gagner beaucoup d’argent, leurs chiffres sont faux, leur cynisme absolu, leurs valeurs négatives, ils détruisent la Suisse qui n’a plus d’enfants.

L’amour de l’argent est la racine de tous les maux.

François de Siebenthal: U.E. La racine de tous les maux

François de Siebenthal: François dénonce le système économique …

La pédophilie et l’amour de l’argent qui est la racine de tous les maux.

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le …

Joseph & Michel Ferraye pour Sa Justice: Gouverner, c’est prévoir …

L’initiative populaire a la teneur suivante:
I
La constitution fédérale est modifiée comme suit:

Art. 117, al. 3 (nouveau)

3 Sous réserve de rares exceptions concernant la mère, l’interruption de grossesse et la réduction embryonnaire ne sont pas couvertes par l’assurance obligatoire.

Art. 117 Abs. 3 (neu)

3 Unter Vorbehalt von seltenen Ausnahmen seitens der Mutter sind Schwangerschaftsabbruch und Mehrlingsreduktion im Obligatorium nicht eingeschlossen.

Attention à la désinformation. exemples tout en bas de ce mail….

La Suisse oblige tous ses enfants à financer tous les avortements qui sont devenus tous “gratuits”.

Nous les payons par nos impôts et par nos primes d’assurances…

Les animaux sont mieux protégés que les embryons humains.

La plupart des vaccins viennent d’avortements …

Pour une objection de conscience.

Cette action a été rendue publique depuis des mois, preuves ci-dessous…29.09.2009…
Mammainfo: Avortements: Qui doit les payer?

Interview avec le Conseiller national Peter Föhn

Au cours de la session d’été des Chambres Fédérales, le schwytzois Peter Föhn, Conseiller national, est intervenu sur le thème du financement de l’avortement et des primes des caisses-maladie. Sa motion, déposée le 10 juin 2009 au Conseil national, exige que les avortements ne soient plus couverts par l’assurance de base obligatoire. Mamma-Info a interviewé Peter Föhn.

Mamma-Info : Monsieur Föhn, de quoi retourne-t-il dans votre motion ?

Peter Föhn : Pour moi, il s’agit surtout de sensibiliser la population au problème du financement de l’avortement, et de lui faire prendre conscience que les interruptions de grossesse sont financées par l’assurance-maladie de base. Les gens ne le savent pas. Et il faut alléger le poids supporté par les caisses-maladie.

La réduction des coûts du secteur santé est-elle votre unique motivation ?

Les coûts relatifs aux interruptions de grossesse ne constituent qu’une part réduite du sinistre affectant les caisses. Mais il faut bien commencer d’agir quelque part. Par conviction, je répugne à cofinancer l’avortement, cet acte inadmissible. Pour moi donc, ce sont tout particulièrement aussi des motifs éthiques qui importent.

S’il y avait moins d’interruptions de grossesse, il faudrait aussi moins de traitements psychologiques postérieurs. Ces traitements intervenant après un avortement ne font nulle part l’objet de statistiques. Mais sans aucun doute, ils existent en très grand nombre.

En conséquence, voyez-vous dans cette motion une possibilité de réduire le nombre d’avortements ? Tous les ans, en effet, le nombre des enfants avortés est, en Suisse, de l’ordre de la population d’une petite ville.

La réduction du nombre d’interruption de grossesse doit être un objectif que tout le monde peut soutenir. Si les personnes concernées doivent elles-mêmes subvenir à la dépense, il y aura moins d’avortements.

Une Conseillère cantonale de St-Gall, Helga Klee, dit ceci au sujet de votre motion : « Avec cela, le Conseiller national Föhn veut dissuader les femmes d’avoir recours à une interruption de grossesse. (…) Et il lie même cette exigence au prétexte d’une économie de 20 millions de francs par an. (…) Le calcul n’est visiblement pas son fort, car une naissance revient jusqu’à dix fois plus cher qu’un avortement. » Maintenant, qui sait le mieux compter ? Cette Conseillère cantonale, ou vous-même ?

En calcul, qu’elle n’essaie pas de m’en faire accroire. Les gens qui viennent au monde paient, durant leur vie, beaucoup plus, en terme de primes d’assurance (et même aussi d’impôts), que ce qu’a coûté leur naissance. Les morts ne paient rien. De surcroît, chaque enfant mis au monde apporte, non seulement à la famille, mais aussi à l’état, tant de bien qu’on ne peut en aucun cas l’évaluer en monnaie.

La Conseillère cantonale se dit persuadée que la conséquence de votre exigence sera que pour avorter, beaucoup plus de femmes s’adresseraient à des charlatans et que les coûts induits seraient de beaucoup supérieurs aux économies escomptées.

Je ne partage pas cette opinion. De surcroît, des assurances complémentaires peuvent toujours être contractées en plus de l’assurance de base. On pourrait alors faire une assurance complémentaire également pour les interruptions de grossesse.

Que dites-vous du reproche selon lequel sous couvert d’une éventuelle économie, vous vous opposeriez au référendum du 2 juin 2002 par lequel le suffrage populaire suisse a clairement dit oui à la solution des délais ?

Dans ma motion, il ne s’agit pas de mettre en question le régime des délais. A l’époque, on n’a pas demandé au peuple qui doit payer les interruptions de grossesse. La seule et unique question posée était de savoir si elles devaient être dépénalisées ou non.

Un dernier argument de l’adversaire : Les femmes doivent, soutenues par un conseil médical, décider elles-mêmes de leur vie, car l’autodétermination et la responsabilité individuelle sont notre bien le plus précieux.

Lors d’une interruption de grossesse, c’est-à-dire lors du meurtre d’une vie humaine, la limite de la responsabilité individuelle est largement dépassée.

Normalement, quiconque veut agir en responsabilité individuelle et en autodétermination est également prêt-à-porter lui-même les coûts issus de son acte. Lors d’un avortement, ceci n’est manifestement pas le cas. Quelles possibilités voyez-vous pour faire sentir concrètement aux personnes concernées la nécessité qui s’impose en l’occurrence ?

C’est l’objectif majeur de ma motion. Il serait bon qu’une large discussion publique ait lieu à ce sujet. La prévention elle aussi devrait être améliorée : premièrement, il faut expliquer aux gens à quel moment la vie commence. Il faut faire prendre conscience du fait que la vie ne commence pas après la 12ème semaine, mais que, avant déjà, l’embryon est une vie humaine à part entière. Deuxièmement, il faut parler du fait qu’après une interruption de grossesse, beaucoup de femmes souffrent d’énormes troubles psychologiques qu’elles ne peuvent quasiment plus surmonter. Troisièmement, pour le bien de la vie humaine, l’adoption devrait faire l’objet d’une simplification et d’une plus grande prise de conscience.

Interview : Gisela Bührer-Dinkel www.mamma.ch

Mille Mercis!

Un autre sujet à discuter franchement et calmement pour retrouver l’unité !

Les § 2438 et 2449 du Catéchisme de 1992 cité par le pape François, auxquels il faut ajouter le § 2269 (“Les trafiquants, dont les pratiques usurières et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide”), condamnent clairement l’usure …

Le dernier enseignement détaillé sur l’usure est l’encyclique Vix pervenit.

Votre défi, aidez-nous à trouver le texte ” Vix pervenit” envoyé par le Pape Grégoire XVI, ( 16 ) à tous les évêques du monde en 1836.

Voici ci-dessous le texte de Benoît XIV écrit en 1745.

Texte français en pdf

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzTzkycXl6bkI4NTNWZlJCQmFGOE5adU1YR2dj/view

L’ usure, l’ écart entre les prix et le pouvoir d’achat

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’achat est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts composés exponentielles, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers notamment monnaie-pleine, des dividendes pour tous et des escomptes ou rabais compensés pour les producteurs. ( Vollgeld ).

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires ( des milliers de milliards, sic ) en vue de gaspillages honteux et polluants…

Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation.

Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système de monnaie-pleine ou créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation.

Libérons-nous des chaînes de la rareté… Unissons-nous… avec le lien ci-dessous…

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzZjV2eHZjOUNCNGtWOS1WZFRNSnZGaEY5UjY4/view?usp=sharing

http://desiebenthal.blogspot.it/2017/01/l-ecart-entre-les-prix-et-le-pouvoir.html

Deux extraits du Catéchisme catholique de Jean-Paul II:

2438 Diverses causes, de nature religieuse, politique, économique et financière confèrent aujourd’hui ” à la question sociale une dimension mondiale ” (SRS 9). La solidarité est nécessaire entre les nations dont les politiques sont déjà interdépendantes. Elle est encore plus indispensable lorsqu’il s’agit d’enrayer les ” mécanismes pervers ” qui font obstacle au développement des pays moins avancés (cf. SRS 17 ; 45). Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35), à des relations commerciales iniques entre les nations, à la course aux armements, un effort commun pour mobiliser les ressources vers des objectifs de développement moral, culturel et économique

2449 Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d’un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l’exhortation du Deutéronome : ” Certes les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays ” (Dt 15, 11). Jésus fait sienne cette parole : ” Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ” (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : ” Parce qu’ils vendent le juste à prix d’argent et le pauvre pour une paire de sandales … ” (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères (cf. Mt 25, 40) :

Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35),

interdiction du prêt à intérêt …voir les références qui font penser à une guerre nucléaire…Amos 8,6

L’initiative fédérale suisse www.monnaie-pleine.ch lutte contre ces autres formes d’usures dévorantes et voraces…

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