Invitation Zita  

Dimanche 18 février 2018, 15h30
conférence
« L’impératrice Zita et le surnaturel »
en l’église St Roch
296 rue Saint-Honoré, 75001 Paris

par M. l’Abbé Cyrille Debris
Bonjour,
Je ne peux aller à Paris actuellement, mais je ne saurais trop recommander le livre de Jean Sevilla avec lequel je me suis entretenu il y a quelques années à Toulon sur son livre intitulé  –Zita, Impératrice courage– , Éditions Perrin (1997). Cet ouvrage est une fresque historique très documentée et très intéressante à de nombreux titres
D’après l’entretien que j’ai eu alors avec Jean Sevilla, celui-ci abonda dans mon sens dans le fait que cet ouvrage comporte en filigrane l’action négative des sociétés secrètes, la plupart souchées historiquement en Angleterre et aux États-Unis avec pour caniche bien dressé les divers gouvernements français successifs, entre autres, pour faire disparaître l’Empire d’Autriche-Hongrie.
La disparition de l’Empire d’Autriche-Hongrie fut un drame inqualifiable pour l’ Europe. Car, si quelque chose de l’Empire d’Autriche-Hongrie avait subsisté après 1918, l’Europe Danubienne aurait été un rempart certain contre la suprématie de l’Allemagne, ainsi que contre la Révolution bolchévique en Russie en 1917-1918.
En 1918 pas moins de 4 empires disparurent! : l’Empire Russe, l’Empire Allemand, l’Empire Ottoman et l’Empire d’Autriche-Hongrie, pas moins! La ‘mondialisation’ non nommée ainsi était en marche…
Le régent Horthy de Nagybania (1867-1957) (il se trouve que j’ai lu ses mémoires) ancien et unique amiral de l’Empire d’Autriche-Hongrie et ancien aide de camp de l’Empereur d’Autriche puis d’Autriche-Hongrie François-Jospeh, le Régent Horthy, dis-je, dirigea la Hongrie de 1920 à 1944, il n’était pas un mauvais homme, au contraire, son parcours politique le prouve. Mais il fit une énorme faute, c’est de ne pas avoir aidé le couple impérial d’Autriche-Hongrie, Michel et Zita lorsqu’ils tentèrent de reprendre le pouvoir à partir de la Hongrie en 1921, la Hongrie dont ils étaient les souverains légitimes. Mais devant le refus du Régent Horthy, Michel et Zita se retirèrent pour ne pas faire couler de sang.
Telle fut l’une des étapes de la fin de l’ “idée” d’ “Europe”, alors que l’Europe Danubienne comportait les principaux éléments positifs d’une Europe équilibrée et féconde à plus d’un titre. Tout l’inverse de cette “Europe” bruxelloise de malheur, sorte d’Urss capitalistique au service de Wall-Street et de Godmann&Sachs et consorts qui étouffe tous ceux qui se sont faits prendre dans sa nasse maudite…
Les États nés du démembrement de l’Empire d’Autriche-Hongrie, donc à partir de 1918-1922, ne purent presque pas s’affirmer comme puissances européennes et furent vite balayées par les terrifiantes prémices de la “mondialisation” (concept inconnu à l’époque, mais déjà à l’œuvre) qui allait déboucher en mai 1945 par la fin des fantasmes de domination de l “Europe” (cette “mayonnaise” n’ayant jamais prise) et ce fut confirmé sans appel en août 1945 avec Hiroshima. 
Le démarrage du directoire des États-Unis sur le monde avait déjà commencé dès la victoire de 1918, mais cette fois, en 1945, les États-Unis étaient lancés pour de bon pour la ‘domination du monde’. L’histoire parle d’elle-même et les confessions documentées de John Perkins le confirment en tous points.
Peut-être que les temps présents et futurs, déjà amorcés, vont changer la donne dans le monde. Beaucoup de signes vont dans ce sens. 
Renaud

Dimanche 18 février 2018, 15h30

conférence
« L’impératrice Zita et le surnaturel »
en l’église St Roch
296 rue Saint-Honoré, 75001 Paris
par M. l’Abbé Cyrille Debris
Vente et dédicace de son nouveau livre De choses et d’autres. Le surnaturel dans la vie de l’Impératrice Zita, Presses de la Délivrance, 2018, 28 €.
M. l’Abbé Cyrille Debris













Auditeur libre à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, il fut reçu à l’agrégation d’histoire en 1996. Il a consacré son doctorat d’histoire médiévale au sujet : « Tu Felix Austria Nube. La dynastie de Habsbourg et sa politique matrimoniale à la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVIe siècles) ». Publiée en 2005 aux éditions Brepols, la thèse reçut une médaille d’argent de l’Académie Française en 2006 (Prix François Millepierre).
Durant cette période, il enseigna le français en Autriche, puis l’histoire en France, dans différents lycées du Havre et de Rouen, y compris en section européenne allemande. Il est qualifié pour les classes à double-bac franco-allemand (Abi-Bac). Il a aussi fait son service national au titre de la Coopération à l’Institut Culturel Français de Munich.
Entré pour l’archidiocèse de Rouen en septembre 2002, il fut envoyé au Séminaire Pontifical Français de Rome puis au Theological College de Washington pour ses études de philosophie (2002-2003) et de théologie (baccalauréat canonique 2003-2006) à l’Université Pontificale Grégorienne. Il fit sa licence canonique (2006-2008) à l’Institut Pontifical Jean-Paul II sur le mariage et la famille, dans les deux sections de Washington (près la Catholic University of America) et Rome (près l’Université du Latran). Il poursuivit par un doctorat en théologie à l’Institut St. Thomas d’Aquin de Toulouse (Dominicains) sur « Amor Dei congregativus. Pour une ontologie de la division intérieure. Désintégration et réunification de la personne humaine dans la Summa Theologiæ de St. Thomas d’Aquin » soutenu en 2012.
Il enseigne aussi dans un lycée de Dieppe l’histoire en section européenne allemande et continue ses recherches historiques. Il dessert la chapelle traditionnelle St Thomas Becket de Mont-Saint-Aignan (messe traditionnelle), près de Rouen et organise des pèlerinages dans le monde entier. Il est membre de l’Opus Sacerdotale, association de prêtres attachés à la Tradition.
Il fut ordonné diacre en 2006 et prêtre le 24 juin 2007 à la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Après avoir suivi les cours spécialisés (théologie de la sainteté, hagiographie et droit canonique) au Studium de la Congrégation des Causes des Saints (Vatican, 2008), il a ouvert, comme premier postulateur, le procès de béatification de la Servante de Dieu l’Impératrice Zita. Il a publié au Cerf (2013) son premier livre sur la spiritualité de l’Impératrice Zita, : Zita, portrait intime d’une Impératrice.
Dernier livre de l’Abbé Cyrille Debris
‘De choses et d’autres’
Le surnaturel dans la vie de l’Impératrice Zita, Presses de la Délivrance, janvier 2018, 28 €

L’Impératrice Zita d’Autriche (1892-1989) était une femme à la foi profonde et véritablement catholique. Elle savait pertinemment que le monde visible dans lequel nous vivons (l’ici-bas) ne recouvre qu’une petite partie de la réalité, à côté de l’au-delà. Ce monde invisible recouvre trois sphères correspondant à trois possibilités : le Paradis, son antichambre, le Purgatoire (ultime temps de purification) et l’Enfer.
L’Église catholique, par l’étude des ‘signes’ et des miracles pour les causes de béatification et canonisation, reconnaît clairement que des phénomènes surnaturels font partie de la vie des saints : qu’il s’agisse de l’apparition des stigmates du Christ sur certains, de dons de prophétie, de bilocation, de guérisons. Même quelquefois, des défunts qu’on suppose saints (admis au Paradis, purifiés), interviennent pour éviter à leur famille des accidents.
Certaines âmes, pas encore admises au Paradis, doivent être purifiées. Ces pauvres âmes peuvent alors se rappeler aux vivants (revenants) pour implorer un secours sous la forme de prières et d’offrande de messes afin d’atteindre enfin le repos éternel en Dieu. Ils peuvent aussi œuvrer à la justice du Royaume.
Enfin, l’Église, par la pratique des exorcismes, n’ignore pas que le monde invisible ne se limite pas aux forces du bien (le Seigneur Jésus, la Vierge Marie, les saints et les anges) mais qu’un réel pouvoir d’intervention et de nuisance est aussi concédé aux démons, voire à des âmes damnées, dans des cas d’infestations diaboliques, de possession. Certaines pratiques réprouvées par l’Église, comme le spiritisme ou l’adhésion à des mouvements sectaires comme la franc-maçonnerie en sont parfois l’une des portes d’entrée.
L’Impératrice était très consciente que la vie était un combat spirituel et qu’il fallait choisir sous quel étendard servir : celui du Christ ou celui de Lucifer, puisqu’il n’y a pas de troisième voie. Avec son époux, l’Empereur Charles, qui essaya d’arrêter la première guerre mondiale, elle avait éprouvé la vérité de cette phrase « Nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous » (Eph 6, 12). Mais elle savait aussi qu’au travers de ces épreuves si douloureuses, la Divine Providence veillait sur sa famille et sur elle.
Au début des années 1950, avec l’aide des siens, l’Impératrice a recueilli un grand nombre d’exemples d’interventions surnaturelles dans sa propre vie, celle de sa famille, de personnes proches ou éloignées. Elle a composé un recueil en allemand « Allerlei und Anderes » (de choses et d’autres), tout à fait inédit, traduit et présenté ici.
https://www.les4verites.com/produit/de-choses-dautres-surnaturel-vie-de-zita
 Autre livre : Zita. Portrait intime d’une Impératrice, éditions du Cerf, octobre 2013, 14,90 €


Zita (1892-1989) fut aux côtés de son mari le Bienheureux empereur Charles (1887-1922) la dernière souveraine d’Autriche-Hongrie entre 1916 et 1918. Rédigé à partir d’archives tout à fait inédites, ces lettres laissent parler la Servante de Dieu comme on ne l’avait jamais connue. Elle épancha son cœur auprès de quelques rares personnes avec lesquelles elle noua une véritable amitié spirituelle entre ces années 1916 à 1926, années cruciales : du règne à l’exil, du mariage au veuvage.
Parmi ces guides pour discerner la volonté divine, figurent deux âmes privilégiées : Sœur Marie-Hilaire Tonnelier, religieuse converse de Notre-Dame de Sion (1865-1952) et Mère Virginia Brites da Paixâo, moniale Clarisse (1860-1929). Elles accompagnèrent Zita dans la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie et l’abandon à la Divine Providence qui veillait toujours malgré les tribulations.
Deux lieux la marquèrent aussi spirituellement. Résidant au pays basque espagnol à Lekeitio, elle connut le Christ de Limpias, crucifix revivant la Passion depuis 1919. Les Hongrois y voyaient les souffrances de la couronne de St Étienne après le traité de Trianon et visitaient Zita entre Limpias et Lourdes. Enfin, l’Impératrice se rapprocha de ses sœurs moniales à Solesmes. Elle devint oblate de l’abbaye St. Pierre en 1926. La grande abbaye bénédictine devint son point fixe spirituel, au milieu des errances d’une vie d’exil.


« Ce qui m’a toujours impressionné chez ma grand-mère, c’est sa sérénité due à son abandon total à la Divine Providence, à son obéissance à l’enseignement de l’Église, ainsi qu’à sa recherche constante de la volonté de Dieu, afin de s’y soumettre le mieux possible. Cela transparaît très bien dans ce livre […]. Je suis heureux que l’abbé Debris ait pu réunir les documents qui lui ont permis d’écrire ce beau livre où je reconnais réellement ma marraine et je souhaite que beaucoup de lecteurs soient touchés par la beauté et la délicatesse de certains de ses traits spirituels » Archiduc Rudolf d’Autriche (extrait de la préface)


http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=9858

salve

f.
Traduction »