François dénonce le système économique actuel :

“La
nouvelle idolâtrie de l’argent”…

Comme
il l’a déjà fait à de nombreuses reprises depuis le début de son
pontificat, le pape François dénonce dans sa récente première exhortation apostolique le système économique actuel :
“Il est
injuste à sa racine“.
La culture actuelle du déchet a engendré “quelque
chose de nouveau“ : “Les exclus ne sont pas des ‘exploités’, mais des
déchets, ‘des restes’“.


Le
pape exhorte notamment à prendre soin des plus faibles : “les sans-abri, les
toxicomanes, les réfugiés, les populations indigènes, les personnes
âgées toujours plus seules et abandonnées“ et les migrants et il
encourage les nations “à une généreuse ouverture“.
Il évoque les
victimes de la traite et des nouvelles formes d’esclavage : “Ce crime
mafieux et aberrant est implanté dans nos villes, et beaucoup ont les
mains qui ruissellent de sang à cause d’une complicité confortable et
muette“. “Doublement pauvres sont les femmes qui souffrent des
situations d’exclusion, de maltraitance et de violence“. “Parmi les
faibles dont l’Église veut prendre soin avec prédilection“, il y a
“aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents
de tous, auxquels on veut nier aujourd’hui la dignité humaine“. Et
d’insister : “On ne doit pas s’attendre à ce que l’Église change de
position sur cette question“.


Les voies de la paix


En
ce qui concerne le thème de la paix, le pape affirme qu’il faut des
voix prophétiques car certains veulent instaurer une fausse paix “qui
servirait d’excuse pour justifier une organisation sociale qui réduit au
silence ou tranquillise les plus pauvres, de manière à ce que ceux qui
jouissent des plus grands bénéfices puissent conserver leur style de
vie“.

Extraits:

Critiques à
l’égard d’un système économique “de l’exclusion”, il dénonce cette fois “la
nouvelle idolâtrie de l’argent” et plaide pour un “retour de l’économie
et de la finance à une éthique en faveur de l’être humain”. 

Le pape
souligne qu’il “a le devoir, au nom du Christ, de rappeler que les
riches doivent aider les pauvres, les respecter, les promouvoir”. “Il
n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans
la rue, meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse
de deux points en bourse en soit une”, écrit-il dans un passage consacré
aux “défis du monde actuel”. “Tant que ne seront pas résolus
radicalement les problèmes des pauvres, en renonçant à l’autonomie
absolue des marchés et de la spéculation financière, et en attaquant les
causes structurelles de la disparité sociale, les problèmes du monde ne
seront pas résolus, ni en définitive aucun problème. 

La disparité
sociale est la racine des maux de la société”

Le Monde – Le Figaro – Le Point – Euronews

Commentaires:

Tous les textes et toute la tradition condamnent l’intérêt.
Toutes les grandes religions et les grands philosophes aussi.
Interprétation du seul passage semblant légitimer l’intérêt.



Résumé, ( texte complet plus bas).


En
réponse au texte de l’Evangile sur la parabole des talents (Matthieu
25, 14-30 et Luc 19, 12-27), qui, à première vue, semble justifier
l’intérêt («Serviteur mauvais… tu aurais dû placer mon argent à la
banque, et à mon retour, j’aurais retiré mon argent avec les intérêts»),
saint Thomas d’Aquin écrit:
«Les
intérêts dont parle l’Evangile doivent s’entendre dans un sens
métaphorique; ils désignent le surcroît de biens spirituels exigé par
Dieu, qui veut que nous fassions toujours un meilleur usage des biens
qu’il nous a confiés, mais c’est pour notre avantage et non pour le
sien.»
Ce
texte de l’Evangile ne peut donc pas justifier l’intérêt puisque, dit
saint Thomas, «on ne peut fonder un argument sur des expressions
métaphoriques».

 “Tu aurais dû cependant confier mon argent aux banquiers, et, à mon
retour, j’aurais dû recevoir mon bien avec un intérêt”. (Mat. 25.27)

Les mots grecs utilisés dans la version originale étaient
tokoi et trapeza. Quelle est leur signification?
Tokoi = résultat de la naissance, enfant (qui a donné
Theotokos, Marie, la mère de Dieu, tokos, tokoi, = qui a enfanté,
theo = Dieu)
Action d’enfanter
Mettre bas un rejeton,
La race, le petit
Fruits fournis de la semence, produit du travail avec
souffrance, Fruit, profit ( un profit n’est pas un intérêt )
à ce propos, nous demandons que l’on conserve
l’expression “le fruit de vos entrailles” que certains remplacent
par le mot, beaucoup moins précis, d’enfant. En effet, on protège
moins bien les foetus si on change ces notions.
Trapeza = celui qui travaille à une table. En français, le
mot “trapéziste” dénote un risque. L’histoire raconte que c’est
Alexandre le Grand, afin de reprendre le contrôle de son armée
qui avait trop emprunté aux usuriers perses, dans le but de
courtiser et d’avoir les faveurs des femmes perses en leur achetant
des bijoux et des cadeaux, a le premier installé des tables
installées dans une grande plaine. Avec les chefs de chacune des
divisions, ils demandaient publiquement à chaque soldat le
montant de sa dette et le lui avançait en avance de solde. Le
montant total remboursé était de 9’870 talents, somme énorme
pour l’époque. .
Le lien direct entre la crise démographie et l’économie
a été établi sémantiquement et historiquement.
L’esprit de ces notions
Cette discussion est fondamentale, même si St Thomas
a
simplement affirmé que ce passage de la Bible est imagé, spirituel,
humoristique, métaphorique  et ce qui est interdit entre les hommes et
permis à l’homme vis-à-vis
de Dieu. 

Cette parabole nous donne le droit de ne prêter à intérêt
qu’à Dieu, qui nous rend 100 pour un déjà dans cette vie.

En fait, dans le passé, la situation était assez bien équilibrée
entre les actions et les obligations qui sont basées sur les
intérêts et dont la sanction est la faillite. Cependant, depuis la
crise pétrolière, l’ensemble du capital, souvent possédé par des
musulmans, qui devraient être contre l’intérêt, comparé à du
porc dans leur religion, a été investi principalement dans les
obligations et dans le Tiers Monde, sur recommandation des
grandes institutions internationales, de l’ONU, du F.M.I. et de
la Banque mondiale. Ces prêts ont déjà rapporté des intérêts
considérables, et qui ont été lourdement sanctionné par des procédures
légales strictes pour les faibles, mais ont maintenu ou le
plus souvent accru les montants globaux des dettes ( dettes odieuses, fonds vautours). 

Ceci peut être vu en relation avec les familles, les entreprises et même les
pays. Cependant, la Bible semble justifier quelque chose, c’està-
dire l’intérêt, qui était interdit/condamné dans l’Ancien Testament
(proverbe 22: Lévitique 25, 37 et al.). L’Église, qui a
pendant des siècles sévèrement condamné l’usure et l’intérêt,
semble l’accepter maintenant sans rien dire, par exemple aux
Philippines (125 % actuariel par année et même parfois plus de
1000 % actuariel (Sic) par année, 1 peso sur 5 par semaine) ?

Si
on permet à l’argent de faire des petits, ceux-ci prennent la place des
petits des hommes car il est abominable de permettre à une création
humaine de faire des petits, selon Aristote.

Les
pays pauvres ne peuvent plus se payer le prix du pétrole pour leurs
tracteurs, ce qui provoque des famines, aggravées par les pays riches
qui produisent des bio-carburants avec des aliments….

Les revenus mondiaux se tournent de plus en plus vers de l’improductif spéculatif dangereux :
– Le marché des dérivés, selon la BRI à Bâle,  était déjà supérieur à 1 suivi de 15 zéros…
1 000000000000000 en 2008…, on dit quadrillion en anglais et la courbe est exponentielle. 
( one
thousand Trillion to make a Quadrillion… ). En 2011, plusieurs
quadrillions, le chiffre est secret ou difficile à trouver…


en faveur des pays exportateurs de pétrole et notamment des pays
chroniquement excédentaires ( Chine autres pays d‘Asie ), qui épargnent
une fraction importante de leur revenu sous la forme d’
actifs improductifs ou peu productifs (dette publique des pays de l’OCDE) ;

– à l’intérieur des pays riches, notamment de l’OCDE, en faveur des entreprises, ce qui génère des profits supérieurs aux besoins d’investissements et qui sont utilisés de manière stérile (rachats d’actions par ex. par PSA, placements financiers …).

Les
prix des matières premières élevés sont évidemment favorables aux pays
producteurs de matières premières, dont certains font une utilisation
efficace de ces revenus. Mais au total, ils transforment surtout du
revenu en épargne inefficacement utilisée, il en est de même pour la
déformation excessive du partage des revenus au détriment des salariés.

Épargne inefficacement utilisée veut dire freinage de la croissance potentielle du monde à terme.

Dans
la finance, au Royaume-Uni notamment, les demandes de prêts
hypothécaires atteignent à peine 30% de leur niveau de fin 2007.

Dans les pays pauvres, c’est plus dramatique. Les personnes meurent…

Analyse:



La
masse monétaire M3 est devenue secrète aux USA. La plupart des
commentateurs pariaient que c’était pour cacher une croissance devenue
folle…

Et bien pas du tout, c’est pour cacher sa destruction volontaire…
En effet, les banques ferment les lignes de crédits notamment aux PME, ce qui aggrave la crise…


La FED, banque “centrale mais en mains privées” des USA qui travaille pour privatiser les gains et socialiser les pertes.

Tout est fait pour agrandir les écarts entre ceux qui ont toujours plus et ceux qui ont juste assez pour à peine survivre.

Ils
veulent la crise pour de nombreuses raisons à leurs yeux toutes
meilleures les unes que les autres, mais en fait ils sont aveuglés par
leur cupidité maladive et leur soif du pouvoir qu’ils ne veulent plus
partager, comme le Pharaon déjà qui avait donné l’ ordre de tuer tous
les petits mâles Hébreux.

Une solution, définie par trois revendications principales :
  1. Qu’un
    « Bureau de crédit national », fédération des cercles de création de
    capitaux locaux, calcule sur une base statistique le nombre de crédits
    sans intérêts ou argent social ou encore monnaie sociale qui doit
    circuler dans l’économie ;
  2. Un mécanisme d’ajustement de prix qui reflète le vrai coût de la production ( rabais compensés ou escomptes compensés) ;
  3. Qu’un « dividende national » donne un revenu de base garanti à tous sans tenir compte du fait qu’ils aient ou non un emploi.
L’ingénieur
C.H. Douglas affirme que cette dernière demande est urgente puisque la
technologie a réduit le nombre de travailleurs nécessaires pour produire
les biens ainsi que le nombre d’heures qu’ils doivent travailler. (
moins de travail d’humains, plus de revenus des robots à distribuer ).

F. de S.

Explications:






La bourse et la vie, les élites en économie.

Introduction:
Le Roi St Louis disait, à la fin de sa vie, que sa
principale tâche de roi consisterait à assurer la
stabilité de sa monnaie, afin de protéger les
pauvres. Notre but est de vous parler des élites qui devraient
assurer ce rôle dans le monde actuel.
Dans une première partie, nous présenterons la situation
actuelle, puis, dans une partie historique, nous
esquisserons le chemin parcouru et le pourquoi de la crise.
Nous oserons enfin, dans la troisième partie, aborder des questions
dont peu d’économistes osent parler, puis dans une
quatrième partie, présenter ce qui doit changer rapidement
pour sauver ce qui peut encore l’être et comment le faire. Dans
une cinquième partie, nous soulèverons quelques questions
légitimes.
Mais tout bon exposé commence par en définir les
bases. Dans élite, il y a les racines ex et legere, ce qui signifie en
latin “de” (ex) et “choisi” (legere), qui ont aussi donné les mots
élu, élection, électif. Nous sommes dans le domaine du choix
parmi des candidats. Les questions primordiales sont donc:
Qui choisir ?
Par qui ?
Comment ?
Quand ?
Pourquoi ?
Pour qui ?
Après avoir posé les bases du raisonnement, nous tenterons
aussi de répondre à ces questions au sixième point de cet
exposé.
CORPS DU SUJET:
1. État actuel de la situation.
1.1. Le respect des limites.
Le monde économique, financier, des affaires domine
de plus en plus tous les autres sphères des activités humaines.
Les échanges de la société marchande dicte les rythmes de la vie
de cette planète. Un de mes amis financiers de profession me
faisait cette confidence : ” Dans le monde, tout s’achète, les
votes, les responsables, les décisions, les personnes, les femmes…”
Quand je lui ai parlé de ses enfants et de leur prix, il s’est
tu.
Il semble à certains qu’il n’y a plus de limites au pouvoir
des hommes dans un monde virtualisé et immédiat, on
domine même la génétique, l’espace. Les machines répondent
au doigt et à l’oeil, elles ne font pas grève, produisent toujours
plus pour moins cher. Les échanges financiers journaliers
dépassent les mille milliards de dollars, les bourses attirent les
capitaux en offrant des gains apparemment faciles et constants.
Mais ces hommes si riches savent-ils ce qu’ils font ? Sont-ils heureux
? Où sont les coûts cachés de cette griserie ? Qu’elles en
sont les limites ?
1.1. Les limites naturelles.
Un grand économiste américain qui vient de mourir,
Julian Simon, payé pour démontrer que la terre était surpeuplée,
écrivait après deux ans d’étude dans son livre ” The
ultimate ressource ” que la terre est vaste, que ses ressources
sont très généreuses et que l’homme, par sa technique, trouvera
toujours le moyen de s’en sortir économiquement. Il est vrai
qu’il y des régions surpeuplées, mais la vraie question est culturelle,
comment partager les richesses surabondantes ?
Comment répartir tous nos surplus qui engorgent nos économies
? Pourquoi les politiques veulent nous faire croire le
contraire ?
1.2. Les limites politiques.
A contrario, Kissinger, bras droit de Nixon, dans son
rapport secret codé NSSM-200/ de 1974 et rendu public en 1991,
” estime indispensable pour la sécurité des États-Unis, de mettre
en oeuvre une politique de contrôle démographique dans les
pays du Tiers-monde. Les moyens sont : la contraception chimique,
la stérilisation, l’avortement, etc…”. Pour éviter que les
États-Unis soient suspectés de céder à une motivation impérialiste,
ce rapport propose d’invoquer les droits de l’homme (droit
de l’individu de déterminer librement le nombre d’enfants qu’il
désire et le droit des nations pauvres au développement social
et économique) pour imposer tous les moyens de contraception,
y compris les avortements. Signalons que l’ONU a décerné une
médaille aux autorités chinoises responsables de la politique de
l’enfant unique en Chine, qui fonctionne par des avortements
forcés, et qui vise surtout les petites filles et que l’IPPF, le planning
familial financé par les USA, recommandent
l’homosexualité comme moyen de contrôle des populations.
Les conférences du Caire, de Pékin, Istanbul…confirment cette
politique subtile. 20 millions de femmes brésiliennes ont été stérilisées,
souvent sans savoir exactement ce qui leur arrivait. Aux
Philippines notamment, des vaccins étaient en même temps en
cachette des contraceptifs de longue durée et toxiques. Clinton
et Al Gore suivent Nixon dans ce domaine.

 132
De plus, les autorités locales sont achetées avec nos
impôts pour diffuser ces politiques et les programmes d’aide
sont conditionnés à la mise en route de politiques drastiques et
coercitives de “contraception”. Cette mentalité est tellement
admise dans les faits que la plupart des lecteurs seront à ce
stade prêts à arrêter leur lecture. Mais je les prie de continuer car
les causes de certains leurs malheurs leur apparaîtront et la connaissance
libère de certaines chaînes invisibles.
1.3. Les limites économiques.
Le monde moderne se caractérise par la surproduction.
Le problème actuel est de trouver des clients solvables. La cause
de la crise japonaise, qui va se généraliser, est démographique.
Sans enfants, pas de futur. La courbe de Bourgeois-Pichat
annonce un futur apocalyptique, au rythme actuel, plus que
deux personnes en 2470, avec en passant une chute de l’immobilier,
des monnaies… Une fonction exponentielle inverse pour
les scientifiques. Et tous les faits confirment le tendance, même
les plus irréductibles commencent à comprendre les mensonges
du Club de Rome. Halte à la croissance signifie chômage, crises,
chutes, dépression, malheurs….
1.4. Les limites culturelles.
Jean-Paul II, dans sa lettre au chefs d’État sur ces sujets,
parle de ” la promotion d’un style de vie, celui des sociétés
riches et sécularisées. conception individualiste de la sexualité.
généralisation de l’avortement, contrôle et programmation des
naissances “.
Mais nous oublions que tous ces projets sont basés sur
des individus ( philosophie de l’utilitarisme, Bentham, Adam
Smith…), que ceux-ci sont mortels et que toutes ces chimères
sont mortelles, donc qu’une civilisation pareille est mortelle.
Leur état social est un mensonge, il ne tient pas dans la durée,

 133
les retraites des jeunes ne seront pas payées. Vouloir trop de
sécurité amène à l’absence de cette sécurité tant recherchée.
2 Comment en est-on arrivé là ?
Ce primat de l’économie amène à une centralisation
des entreprises, à des fusions, à des destructions des PME, des
corps intermédiaires, des pouvoirs subsidiaires, des syndicats,
corporations, communes, cantons, même des états vont disparaître
avec la CEE et le traité d’Amsterdam. L’ignorance des
mécanismes des créations monétaires, laissés sans contrôles
réels, a amené à une griserie de pouvoir pour une petite élite
peu connue de financiers internationaux, qui gouvernent de fait
la planète, et qui sont les victimes agissantes d’une manipulation
basée sur l’irruption dans le monde réel d’une création
inhumaine venue du néant et devenue folle, celle des masses
monétaires ex nihilo (du néant). Ces masses sont en pleine croissance
par les pyramides de crédits, mais cette croissance étouffe
les hommes encore vivants sous une structure de plus en plus
lourde de crédits impayables à terme. Peu de monde sait que la
banque centrale américaine est privée et qu’elle contrôle presque
le monde entier par le dollar.
2.1 Le rôle du crédit et ses conséquences
démographiques
L’économie moderne est basée sur des emprunts. Le
public ne sait pas que les banques prêtent leurs économies, en
prenant de surprenantes “libertés”. Si, par exemple, l’épargne
s’élève à 100, le système bancaire américain prête environ 100
fois 100, soit 10’000, d’où une “création” du néant de 9’900 (sic).
Cet ” argent ” vient de la confiance accordée aux banques et de
la loi des grands nombres qui dit que jamais tous les épargnants
ne vont retirer leur argent en même temps. La situation reste
plus grave aux USA car ceux-ci ont bénéficié, par le passé, de

 134
l’arrivée massive de jeunes immigrants actifs et bien formés. Les
villages et villes américains ont souvent le quartier des banques
comme centre, dowtown, rarement une cathédrale. Ils ont pris
l’habitude bancaire de vendre le futur mais le problème est que
l’argent est d’abord un moyen d’échange actuel dont la valeur
est symbolique. Par exemple un billet de mille lires permet de
l’échanger contre un croissant. Or un banquier, quand il reçoit
un symbole de mille exerce en fait un pouvoir de 100 x 1’000 =
100’000 (sic, cent mille, vous avez bien lu, ce n’est pas une
erreur). La globalisation de l’économie mondiale aggrave cette
situation de “miracle” bancaire. Les banques ont donc poussé au
maximum les dettes afin de jouir de ce pouvoir sans limites
apparentes dans le temps. Vu que la nature humaine a des limites,
celles-ci commencent à se montrer et on découvre que le
coût de cette manipulation ” miraculeuse ” se compte en vies
humaines, et surtout en enfants que l’on ne laisse pas naître. Ces
enfants commencent à manquer et la crise actuelle est due à
cette absence. Si tous les épargnants du monde voulaient retirer
leurs économies, nous aurions une gigantesque crise financière.
Et ceci va arriver dans les pays riches à cause de la pyramide qui
vieillit. En effet, les vieux devront retirer leurs avoirs et les jeunes
ne pourront faire face que de plus en plus difficilement.
Nous devons avoir l’intelligence de prévoir cette chute et de
préparer des plans alternatifs en favorisant les familles.
2.2 L’effet multiplicateur inverse ou effet diviseur
Dans le passé, le système fonctionnait parce que la
pyramide des âges était équilibrée.
Cependant, la pyramide en forme de champignon
décrivant la situation actuelle recouvre une très grave crise économique,
parce qu’il y a de moins en moins de jeunes actifs et
pouvant consommer avec une demande solvable. Actuellement,
nous avons cinq actifs pour un passif, nous aurons très

 135
vite un actif pour un passif et ce passif coûte de plus en plus
cher. En Suisse par exemple, le seul coût de la santé d’une personne
âgée égale cinq fois celui d’un actif.
2.3 L’équation fondamentale de l’économie
Cette équation explique l’effet d’inflation par la création
ou la non-création d’argent fiduciaire. L’argent fiduciaire
est créé par le crédit octroyé par les banques. Plus grande est la
masse de la monnaie imprimée, plus élevée est l’inflation (P).
Tout le monde se rappelle que l’une des causes de la IIème
guerre mondiale est la crise économique et la fameuse inflation
de Weimar où on achetait un Kg de pain pour quelques milliards
de marks. Les prix sont une relation du papier monnaie
imprimé ( M1 ) plus toutes les masses ” créées ” par les crédits (
M2, M3, etc. ) multipliées par leur vitesse de circulation et le
total étant divisé par la quantité de biens sur le marché. Les banques
contribuent donc à l’inflation par les crédits faciles. En
outre, le crédit accordé au responsable d’une affaire pourrait le
pousser à produire des biens de consommation qui ne sont pas
toujours indispensables, alors que sa présence en famille l’est et
que des carences se traduisent par la drogue, la délinquance, le
suicide des jeunes. Sans compter que la société de consommation
pousse de plus en plus les femmes et les mères à travailler
hors de la maison.
2.4 Le rôle des taux d’intérêt
Par le biais de soudaines hausses des taux d’intérêt, et
de création de monnaie, les banques, petit à petit, prennent possession
des richesses réelles en laissant la monnaie fictive entre
les mains des emprunteurs. Cette monnaie devient de la monnaie
de singe. L’effet est répétitif et dure dans le temps. Au
Canada, on calcule que l’argent réel ne représente que 2 % de la
masse totale. Les intérêts se cumulent donc et chargent à tous
les niveaux et plusieurs fois dans l’année, à chaque tour du capiLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 136
tal circulant par exemple, ou au niveau communal, cantonal.
régional, national, international….
Les familles ou les petites entreprises empruntent souvent
lorsque les taux sont bas, et sont obligées, la plupart du
temps, de rembourser lorsqu’ils sont hauts. La conséquence est
l’absence d’enfants car la machine économique s’emballe et ceux
qui paient sont ceux qui n’ont pas de voix pour les défendre.
Dans certains pays, on prête à 7 % d’intérêt réel par
mois: ce qui signifie en apparence environ 84 % mais vu les calculs
actuariels, du 125 % (sic, cent vingt cinq) d’intérêt réel par
année (prêteur sur gage à 1+ i puissance n) alors que l’inflation
est à 9%.
Ces taux sont usuriers et personnifient purement et
simplement la cupidité. Ceci ne tient pas compte d’autres systèmes
pires que ça (1 peso philippin sur 5 par semaine, soit près
de 1’000 % par année, sic mille. Cependant, l’intérêt joue un rôle
plus pernicieux encore.
Les pays en voie de développement ont une grande
demande pour des travaux d’infrastructure et d’autres travaux
à moyen et long terme. Cependant, ces pays ont souvent une
inflation et des taux d’intérêts très élevés. Utilisant des techniques
financières basées sur les taux d’intérêts qui favorisent le
court terme, le calcul de la rentabilité de ces projets fait que
ceux-ci sont alors souvent considérés comme pas assez profitables,
alors qu’ils sont indispensables à long terme pour le pays.
Dans ce domaine, les crédits de pays à pays jouent un
rôle sérieux. En fait, ces prêts sont accordés à des taux avantageux
à la condition que les pays pratiquent le contrôle de la
population ( cf. .. la Chine avec sa politique de l’enfant unique
et d’avortements forcés, et le massacre des filles qui s’ensuit, ce
qui provoque déjà un grave problème de manque de femmes à

 137
marier pour des dizaines de millions de jeunes chinois ). Le cercle
vicieux commence alors, puisque les dettes provoquent des
offrandes humaines au Moloch moderne. Les droits de
l’homme et la liberté humaine sont écrasés par l’économisme.
Il est intéressant de savoir que le mot “intérêt” n’est
apparu de manière significative dans la langue française qu’au
XVIIème siècle, et il signifiait “ce qui a le plus d’importance”. Ce
mot est en train de remplacer insidieusement celui de Dieu et
d’Amour (inter esse = l’être entre les personnes). L’emprunt
sans intérêt était la règle, c’était une forme de don, il était gratuit,
sa récompense non exigible en était la reconnaissance, qui
fait si cruellement défaut actuellement. Son manque favorise le
désespoir qui se répand de plus en plus.
2.5 Les impôts et le budget social
Les Etats ont emprunté aux banques des montants considérables.
Or, ces montants sont souvent de la monnaie
fiduciaire créée du néant (M2, M3, Mn). Cette monnaie est
gagée par la fortune de tout le pays et surtout par les citoyens
du dit pays, qui payent en fait des intérêts sur l’ argent dont ils
sont de facto les garants. Tout ceci est légal mais n’est pas juste,
à l’instar de l’avortement “légal” qui reste un crime. En effet, ces
sommes colossales provoquent des annuités toujours plus grandes.
Celles-ci pèsent dans les budgets et provoquent le
chômage, les coupes sombres, le stress, les disputes, les plans de
restructuration, etc……… Les ménages ont de moins en moins de
moyens et doivent habiter des logements de plus en plus serrés.
L’État, comme du temps de Charlemagne ou de St
Louis, doit créer lui-même sa monnaie ou en confier la création,
pour des sommes forfaitaires et non des intérêts, à des privés.
Signalons que toute la monarchie française a interdit le taux
d’intérêt, avec pourtant des succès culturels, économiques,
artistiques, sociaux…Le capitalisme sauvage mange ses enfants,

 138
mais si lentement et si insidieusement que certains s’en habituent.
Une autre alternative, le marché subtil selon le
philosophe Henri Hude de Paris, qui préconise la stérilisation,
non des hommes, mais des masses monétaires surnuméraires.
2.6. L’égalité devant les taux.
Celle-ci reste illusoire. Les grands empruntent à 3,5 %
( cf. 23 ), alors que les petits empruntent à plus de 125 % ( sic),
pour des taux d’inflation équivalents. Ce qui aggrave encore les
écarts.
3 Les paramètres cachés.
Le silence pourrit tout. Ste Catherine de Sienne.
Le Cardinal Ratzinger a affirmé qu’il y a plus de 40 millions
d’avortements (recensés) par année. Ceci signifie qu’en
comptant les avortements par stérilets et par la pilule abortive
RU-486 (non recensés), dans les 10 dernières années, il y aurait
eu environ 1 milliards d’êtres humains exterminés, sans compter
ceux qui n’ont pas été conçus à cause de la mentalité de
contraception. Ce massacre est le pire de l’Histoire. Quelles en
sont les causes?
3.1 Sagesse éternelle
L’amour de l’argent est à la racine de tous les maux.
I Timothée 6-10
3.1.1. Le Christ, de manière positive, recommande clairement
dans St Luc (6,35) de prêter sans rien espérer en retour.
Dieu, en citant l’usure et l’intérêt, Josh 3,15; 4,18/ 1 Chr 12,15/
Isa 8,7/ Dan 8,16/ Ex 22,25/ Neh. 5,5,7/ Lev. 25, 36,37/ Ps 15,5/
Pr 28,8/ Isa 24,2/ Jér 15,10/ Ezek 18,8,17…13, 22, 12/ Mat 25,

 139
27/ Luc 19,23/ ) et L’Église ont toujours condamné les taux
d’intérêt et pas seulement l’usure, surtout par la voix de St Thomas
d’Aquin, mais ont légitimé le juste profit, Gen 25,32; 37,26/
Esth 3,8/ Job 21,15; 30,2; 35,3; 35,8 / Ps 30,9/ Pr 14,23/ Eccl
1,3;3,9;5,16;2,11;5,9;7,11/ Is 30,5/Jér 16,19/Mal 3,14/ 1 Sam
12,21/ Rom 3,1/ 1 Cor 7,35; 10,33/ 2 Tim 2,14/Heb 12,10/.
Or St Thomas connaissait le seul texte de la parabole
citée par Matthieu (ou par Luc) cf. ci-dessous 3.3., qu’il considérait
comme purement imagée. Il a donc explicité par la raison la
condamnation de principe du taux d’intérêt, constante de toutes
les écritures saintes, reprise d’ailleurs par les trois grandes religions
monothéistes. la Chrétienne, qui reprend toute la Loi en
insistant sur l’amour fraternel mais sans changer un seul Iod,
condamne l’intérêt qui est une attaque directe de l’amour. Le
texte du Notre Père (Mat. 6, 9-13; Luc 11, 1-4), récité plusieurs
fois par jour, dit bien “ debita nostra”, ce qui signifie toutes nos
dettes, au sens propre d’abord, comme nous l’enseignent les
méthodes d’interprétation de la Bible selon le nouveau catéchisme.
Par chance, les évêques français demandent pour le
Jubilé, de reprendre la vraie formulation. De plus, le Seigneur
n’est pas venu abolir mais accomplir la loi, dont pas un seul
petit trait ne doit disparaître. ( Mat 5,17-20). Notre justice doit
surpasser celle des scribes (20), sinon nous n’irons pas au ciel.
Or, la condamnation de l’intérêt est plus qu’un petit trait et les
scribes suivaient cette loi, au moins avec leurs frères juifs. En
pratiquant l’intérêt, où amasse-t-on ? (Mat 6,20). D’autant plus
que lors de sa première prédication à Nazareth ( Luc 4,16), il
invoque le passage d’Esaïe ( 61,1-10) qui annonce exactement
cette libération des dettes (avec une haine des rapines) et
l’année du Jubilé qui pourrait être celle de l’effacement total des
dettes dans l’esprit du Lévitique, partie de la Torah et esprit
commun aux trois religions monothéistes.( Lév. 25,8-28 et surtout
25, 36-37 avec les avertissements sévères du chap. 26,15 et

 140
ss. en cas de non-respect). Même Boudha était contre l’intérêt,
avec la plupart des philosophes anciens. Merci à Jean-Paul II de
nous offrir cette fête du Jubilé en l’an 2’000 et d’en préparer
l’arrivée avec le texte “pour le troisième millénaire” qui confirme
l’essentiel de ce rapport.
3.1.2. Il est intéressant de voir que l’histoire de l’Église
démontre qu’ à la demande des marchands du Nord de
l’Europe (Allémanniae 30), l’intérêt devrait être libéralisé. Nous
ne devons pas faire de distinction entre usure et intérêt car c’est
le principe même qui est pernicieux (fonction du temps, temps
volé aux pères d’abord, puis aux mères qui doivent aller travailler,
cf démonstration ci-dessous), bien qu’il soit évident que
plus le taux est élevé, plus le mal est grand. Les condamnations
de la cupidité de l’intérêt par Pie II sont très dures, (31) “ des
théories hérétiques détestables et abominables (32)”. Il y a le
même rapport entre embryon (vie cachée en grec) et préembryon
(la vie est aussi cachée) que entre usure et intérêt. Le
mot usure, usage du temps, s’applique dès la première seconde,
à l’image de l’embryon qui est là en tout cas en tant qu’unité (
pouvant contenir plusieurs personnes, jumeaux, triplés…) dés la
réunion des deux gamètes. La notion de pré-embryon sert à tuer
les faibles par la “réduction” embryonnaire des frères ou soeurs
surnuméraires lors des fécondations in-vitro ou encore lors des
avortements, comme celle d’intérêt sert à exploiter la détresse
des pauvres, en Suisse et dans le tiers-monde.
Le texte de Luc 6-34 ss est invoqué et sa clarté évidente
(Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré
vous en saura-t-on?…. et prêtez sans rien espérer… car on vous
mesurera avec la mesure dont vous vous serez servi…
3.1.3 La peine prévue est la même que celle contre tous
ceux qui participent à l’avortement, “excommunicatio latae sententiae
poenam” (33), après un rappel des conciles de Clichy

 141
(626), de l’admonitio generalis de 789 qui confirmait la décision
de Charlemagne (769), du capitulaire de Nimègue de 806, de
Pîtres en 864, du IIème et IIIème Concile de Latran ( 1139 et
1179) où les usuriers sont déclarés infâmes, du Concile de Westminster
(1175),de la condamnation de la lettre à terme à prix
majoré de 1185 ( l’actualité récente des contrats à terme provoquant
le chômage de milliers d’ouvriers prouve le caractère
prophétique de celle-ci), de l’interdiction de certains contrats
d’assurances comportant de l’usure (1227), du Concile de Trèves
( 1227),de l’ordonnance de St Louis contre l’usure (1254), du
IIème Concile de Lyon (1274), du Concile de Vienne (1311), de
la qualification du prêt à intérêt d’hérésie par le Vatican en 1311,
de la condamnation par l’Université de Paris de l’intérêt en
1532, de la bulle contre les rentes mobilières en 1569, des Papes
Pie V (1571) condamnant la spéculation bancaire, le dépôt et le
prêt à intérêt, Paul II, Sixte IV, Innocent VIII, Alexandre VI, Jules
II. De plus, Benoît XIV, lettre du 1 novembre 1745, encyclique “
Si vix pervenit “ qui interdit absolument tout contrat de crédit à
intérêt comme illicite et usuraire et qui n’accepte que, notion
absolument différente, des contrats d’entreprise et de participation
aux profits et pertes, texte étendu à l’Église universelle par
Grégoire XVI en 1836 et Pie IX, Encyclique aux Évêques d’Italie
Quanto conficiamur 10-08-1863 et Léon XIII avec Rerum Novarum
du 15-05-1891 et Jean-Paul II avec le nouveau catéchisme (
fin du 7ème commandement, point 2249  497 où il est écrit
“ dès l’Ancien Testament, toutes sorte de mesures juridiques (
année de rémission, interdiction du prêt à intérêt……Jésus fait
sienne cette parole……Par là, il ne rend pas caduque la VÉHÉ-
MENCE des oracles anciens….qui renvoie à Amos 8,5ss qui dit
“ …Nous falsifierons les balances pour tromper ( le taux de
change du $) L’Éternel l’a juré…Je n’oublierai aucune de leurs
oeuvres ..Le pays montera tout entier comme un fleuve (des
inondations)…je ferai coucher le soleil à midi (nuages nucléaiLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 142
res)….Et je rendrai chauves toutes les têtes (radiations?) Et sa fin
sera comme un jour d’amertume. C’est trop facile de dire que
les Papes et les Saints se sont trompés pendant des siècles ou
que les temps ont changé. Non et non, l’essentiel n’a pas changé.
La vraie théologie de la Libération est dans le courage de remettre
en question soi-même et sa culture, surtout si elle conduit à
la mort des corps et des âmes.
3.1.4. La condamnation est d’autant plus d’actualité
que les ordinateurs font maintenant tous les calculs, le “travail”
réel diminue donc toujours plus.
3.1.5. Dans la pratique des confessions, tous les papes
ont confirmé ( cf. ci-dessus), se sont abstenus ou ont adopté une
attitude attentiste et très subtile, sous réserve d’un jugement
exprès à venir du St Siège, qui n’est pas encore paru et seulement
pour des pénitents de bonne foi ( Pie VIII du 18.08.1830,
Grégoire XVI du 31 août 1831 et 17.01.1838, infirmé par l’extension
au monde entier par le texte de 1863) Jean XXIII a bien parlé
d’intérêt sur les prêts aux agriculteurs, mais c’était pour les
favoriser après la guerre en remboursant ainsi l’inflation forte
de l’époque. Mais l’intérêt est l’un des facteurs déclencheur de
l’inflation et non pas l’inverse, comme l’a démontré Jacques
Rueff. Dans Mater et Magistra, J, XXIII,960, Il dit aussi: ” De
plus, lorsque les entreprises, grandes ou moyennes, pratiquent
l’autofinancement, nous estimons pouvoir affirmer qu’elles doivent
reconnaître un titre de crédit aux travailleurs qu’elles
emploient, surtout s’ils reçoivent une rémunération qui ne
dépasse pas le salaire minimum.” Ce crédit est évidemment au
sens avantages sans intérêts, par exemple à titre de participation
aux bénéfices et même, avec le temps, à titre d’actionnaires.
L’encyclique Splendor Veritatis rappelle qu’il y des
maux intrinsèques et que certains péchés sont absolus. Les ignorer
peut supprimer la faute personnelle, donc le péché du

 143
prêteur ( L’emprunteur, selon St Thomas, ne fait pas de péché )
Mais la société le paie par le risque de disparaître et ceux qui
favorisent l’ignorance en seront les responsables.
3.1.6. Nous sommes réconfortés dans notre thèse par le
fait que le nouveau catéchisme, rédigé en français, réitère cette
condamnation à la fin du commentaire du 7ème
commandement.
3.1.7. L’argument de certain est de dire : “L’Église
cédera en morale sexuelle comme elle a cédé de facto en morale
économique. Nous croyons pouvoir dire que c’est à cause de ces
omissions qu’il est si difficile de se battre en tant que père de
famille. Il sera plus facile de faire passer la morale familiale en
protégeant les familles économiquement. Leur liberté pourra
enfin s’exercer.
3.1.8. L’encyclique Vix pervenit.
Il est clair que dans ce domaine, vu le silence depuis
quelques années, selon la tradition, on ne fait pas de pêché si on
n’en n’est pas conscient de bonne foi. Mais les conséquences du
pêché sont très graves tout de même et la société en paie le prix
fort.
Le texte “vix pervenit” (al.3 ch.1), qui est le meilleur
résumé de la Tradition et du Magistère affirme simplement que:
“ Tout profit de cette espèce, qui va au delà de la remise du capital,
est illicite et usuraire.” Tout profit, et non les profits
exagérés suite aux des distinctions subtiles entre usure et ceux
qui seraient admis car le taux serait bas et raisonnable.
Les exceptions du ch.3 font références à des contrats de
participation aux risques, d’entreprise ou de négoce, dont
l’esprit et le mode de réalisation reste complètement différent,
comme expliqué ailleurs dans ce texte. Le chiffre 3 précise très

 144
clairement “ d’une nature entièrement différente de celle du
prêt “.
Les chiffres 4 et 5 ont prévu nos erreurs actuelles et le
Pape prévoit “ C’est la justice qui élève la nation, c’est le péché
qui rend les peuples misérables “ Il affirme encore au sujet de
ceux qui seraient trop laxistes “ Il s’opposerait non seulement
aux textes sacrés et à la tradition de l’Église sur l’usure, mais
encore au sens commun humain et à la droite raison.”
La sentence “excommunicatio latae sententiae” était
maintenue, soit excommunication automatique dès la connaissance
du péché. Les camps de la mort sont là, les enceintes
concentrationnaires aussi (foetus in vitro), nous assistons à un
génocide et à des crimes contre l’humanité. Il y a aussi un principe
pénal de non assistance à personnes en danger, et l’
encyclique “ L’évangile de la Vie” le confirme.
3.1.9. Les pères de l’Église
Toute la tradition des Pères de l’Église est lumineuse à
cet égards ( cf Bibliographie ). Le point de départ est “emplissez
la terre et soumettez la”. (Gen 1, 28) . L’être est supérieur à
l’avoir, l’homme aux machines, le travail au capital, le faible au
fort, le pauvre au riche. En résumé, St Grégoire de Nysse disait
dans son sermon sur les usuriers “peut-être fais-tu
l’aumône…Mais à quoi bon consoler un pauvre si tu en fais
cent”. (7). Les grands théologiens confirment cette sagesse.
3.1.10. L’oecuménisme:
“Dieu vomit les tièdes “
St Jean, Apocalypse
La tradition des pères de l’Église est reconnue par tous
les chrétiens. L’aspect critique du taux de l’intérêt fait partie de
tous les fils d’Abraham. Il existe par exemple à Paris un orga 145
nisme d’entraide juif qui prête aux vrais juifs sans intérêts. Car
il existe de faux juifs qui abusent de leur statut pour exploiter les
autres. Ces faux juifs que St Jean appelle la synagogue de Satan.
De même chez les musulmans. Pourquoi donc les chrétiens ontils
tant de peine à prêter, au sens propre, aux autres chrétiens et
aux hommes de bonne volonté, car prêter signifie sans rien
attendre de plus en retour ? Parce qu’il est plus facile de prêter
quelque chose qui n’existe pas encore, qui vient du néant, et de
gagner sur ce néant. Signalons encore les Groupes Bibliques
Universitaires qui mettent en cause aussi l’intérêt. Nous avons
aussi un ami grec, chef d’entreprise qui est en train de faire
faillite car les banques lui demandait plus de 30 % d’intérêt. Il a
découvert que le principal actionnaire de sa banque était son
église orthodoxe, alors que son Pope local continue à dire que
l’intérêt est mauvais. Ne pas mettre toutes les cartes sur la table
en discutant sérieusement rend le vrai oecuménisme impossible.
Le manque de cohérence rend tiède et même révolté. La
vraie unité de vie, qui seule pourra unir les communautés, restera
impossible aussi longtemps que les petits auront des
doutes si graves sur l’intégrité de leurs responsables.
3.1.11. Le déficit démocratique
La vraie démocratie, celle des anciens cantons suisses,
est faite par des hommes libres et égaux. Or, le système de l’intérêt
fait que, par des promesses intenables, certains possèdent,
avec la même somme en caisse, plus de 100 fois plus de pouvoir
que le simple citoyen qui leur fait une confiance encore trop
aveugle. Ceux-là peuvent alors acheter les rédactions des journaux,
les TV, l’opinion publique et diffuser la pornographie, la
violence, le cynisme, la corruption et la drogue. Le Crédit Lyonnais
par exemple a investi plusieurs milliards, en s’alliant à la
Mafia et à la SASEA, pour prendre le contrôle d’une partie de
Hollywood ( Le lion Lyonnais prenant le contrôle du lion de la
MGM) et de Las Vegas.

 146
D’autant plus que nous sommes le corps mystique du
Christ, est-ce chrétien que certaines parties profitent, le coeur
par exemple, ou la raison, puisque le processus de création économique
est analogue au processus de procréation par ses fruits
attendus, que cette raison grossisse, se distende, devienne
hypertendue et tellement égoïste qu’elle prenne la vie aux
autres et surtout aux petits qui devraient naître et qui ne le peuvent
pas. Les membres doivent se témoigner une mutuelle
sollicitude (1 Cor 12,25), or l’intérêt dit “raisonnable” comporte
la notion de faillite. Il tient le couteau par le manche, contrairement
au dividende ou au bénéfice qui comporte une notion de
joie et de partage, “ Tous les membres prennent part à sa joie”(
1 Cor 12,26.
Un individu est mortel, toute civilisation, qui comme la
nôtre se base de plus en plus sur l’individualisme, devient mortelle.
Notre civilisation se suicide et les politiques
malthusiennes sont plus efficaces que les experts ne le prévoyaient.
En l’espace d’une génération, toutes les tendances de
fécondité sont à la baisse. L’exponentielle est inversée. Chaunu
a raison, le monde suit l’exemple de Berlin. C’est un fait. Nous
pouvons et devons réagir maintenant et les meilleurs remèdes
sont connus. Ayons le courage et l’audace de se remettre en
question, de remettre en question certains tabous, le sexe, le
compte en banque (qui peut partir en fumée), la pseudo-culture,
la T.V. violente, bête et pornographique, les idées reçues, certaines
modes, le snobisme, la frivolité, la superficialité, le cynisme
etc. pour miser sur le bonheur du partage, de la famille, des
enfants, de la vie, de la nature, du soleil, du sport, de l’amitié,
des valeurs de nos pères qui ont fondé cette Suisse si belle, si
libre, si indépendante, si généreuse, si efficace, si démocratique
quand elle le veut. Osons le futur maintenant, soyons fiers de
nos 700 ans de combats pour l’indépendance dans la
responsabilité.

 147
3.2 Arguments de droit naturel
3.2.1 Les contrats impossibles sont nuls
Il est impossible, dans la durée, d’honorer les prêts à
intérêts (composés ou non ). Prenons l’exemple suivant:
Crésus emprunte un capital de 100 à la naissance du
Christ. En appliquant un taux de 10 % ( le petit crédit en Suisse
est proche de 18%), la somme à rembourser en l’an 2’000 est de
x = (100) fois 1,1 puissance 2’000, soit 6 fois 10 puissance 82. Ce
chiffre avec 82 zéros dépasse l’imagination (par exemple 10
puissance 77 maisons de SFr 600’000, ou encore 10 puissance 68
maisons par habitant de la terre). Il est même impossible de respecter
le contrat en soi avec ce système. Beaucoup de guerres
proviennent de ces raisons financières. La fuite en avant devait
mettre à zéro les compteurs par une guerre ou une révolution,
en tuant au passage le maximum d’hommes, afin de “libérer”
de l’espace vital.
La courbe des intérêts composés est une exponentielle
avec une pente de plus en plus grande, fonction du taux de
l’intérêt. Tous les esprits scientifiques savent que le propre de
l’exponentielle est de commencer sa croissance sans “douleur”,
petit-à-petit, mais de révéler sa nocivité plus tard, et de manière
verticale, sans rémission. L’image du Mayon, volcan parfait,
symbolise aussi les pyramides des âges du passé. La verticale
tend vers l’éternité. Mais le hic, c’est que les dettes et la pyramide
folle des crédits est une exponentielle de monnaie, alors
que toutes les tendances de fertilité sont maintenant à la
décroissance, ce qui signifie que la demande globale solvable
décroît, donc que les biens offerts décroissent et que les économies
d’échelle seront plus petites, donc que les signes
monétaires seront trop nombreux et que l’inflation à venir sera
colossale. Le rêve fou de certains banquiers est de n’avoir qu’
une population mondiale de 700 millions d’habitants. La conféLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 148
rence du Caire a démontré qu’ils le désirent par tous les moyens
et ils obtiendront à coup sûr la ruine de la plupart des petites et
moyennes entreprises. Ils veulent le partage du monde entre
quelques grandes puissances commerciales qui organisent une
ruche régulée par de pseudo-experts, au prix de nombreux
petits sacrifiés à l’autel de la “science”, de Mammon et surtout
de Moloch.
3.2.2 La théorie des martingales
Un mathématicien français, M Paul Levy, démontre
que , à terme, que toute la richesse du monde appartiendra aux
banques, par simple application des règles mathématiques des
martingales.
3.2.3 Le raisonnement par l’absurde
L’histoire récente et réelle de ce yougoslave, M. Zavisa
BLAGOEVIC, représentant pendant des années des firmes
japonaises en Europe, chassé pour des raisons iniques (racistes)
et gagnant, après des procès multiples et du fait des intérêts
composés et des clauses pénales, une somme si gigantesque
qu’elle ne sera probablement jamais honorée ( environ 9’000 mia
de dollars) démontre par l’absurde que l’application juridique
de ces règles est impossible, même sur une courte durée. Beaucoup
de guerres viennent de cette nécessité de remettre les
compteurs à zéro.
3.2.4 Les fonctions de l’argent
1) Moyen d’échange. Les balances sont faussées en
défaveur des faibles, ( cf. . les psaumes, le prophète de l’Ancien
Testament Amos ou encore M. Soros, boursier d’origine hongroise
et qui a fait gagner à ses clients plus d’un milliard de
dollars en une nuit en jouant contre certaines monnaies européennes
grâce aux taux de change flottants, qui sont de facto
des balances faussables instituées au détriment des pères de

 149
famille, les contribuables qui paient la facture, toujours plus
salée).
2) Moyen d’épargne. La création monétaire contribue à
l’inflation, donc à l’érosion de l’épargne. Les familles en sont
souvent les premières victimes.
3) La nature de l’argent: St Antoine de Sienne démontre
que l’argent, par sa nature même, ne peut être fructifiable
(35).
4) St Thomas et le Catéchisme du Concile de Trente (
35ème, al.4) affirment que l’on peut pas vendre deux fois la
même chose, ce qui tombe sous le sens. Le texte est très fort:”
Sont également coupables de rapine…les usuriers, ces ravisseurs
si durs et si cruels qui pillent le pauvre peuple, et
l’écrasent de leurs intérêts exorbitants. – L’usure est tout ce qui
se perçoit au delà de ce qui a été prêté, soit argent, soit autre
chose qui puisse s’acheter et s’estimer à prix d’argent.- Il est
écrit dans le prophète Ezéchiel:” Ne recevez ni usure ni rien au
delà de votre prêt.” Et Notre-Seigneur nous dit dans St Luc: “
Prêtez sans rien espérer de là.” Ce crime fut toujours très grave
et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime: Qu’est
ce que prêter à usure? Qu’est ce que tuer un homme? pour marquer
qu’à leurs yeux, il n’y avait pas de différence. En effet,
prêter à usure, n’est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois
la même chose, ou bien vendre ce qui n’est pas ?
L’usure au temps d’Ezéchiel était de 1%, d’après
Strong.
Or, avec l’intérêt et la création monétaire, c’est ce qui se
passe, mais pire car les taux sont hauts et les morts dépassent le
milliard.

 150
3.2.5. Le temps et le stress
Les voleurs du temps
Vu que l’intérêt et toutes ses superstructures sont fonction
du temps, insidieusement, le résultat est un vol du temps
en faveur de l’usurier qui fait travailler de plus en plus un quasi
esclave qui se croit encore libre car volontaire, mais manipulé
par ses ” espoirs “, souvent déçus. En Angleterre, au temps de la
Magna Carta, en 1215, les paysans avaient plus de 150 jours chômés,
du fait des fêtes religieuses et autres. Du fait du progrès
technique, nous devrions disposer de vacances considérables.
Qui a volé ce temps? Peut-on vraiment vendre le temps qui
appartient à Dieu? On peut prévoir un contrat de participation
aux risques et aux bénéfices et un montant du dividende. Mais
ce montant ne doit pas être en fonction du temps. Il doit être
proportionnel au succès avec un éventuel salaire, fixé par contrat
et de manière inamovible ou seulement par mutuel accord
afin d’éviter que les forts cupides changent à la hausse quand
les faibles ne peuvent qu’accepter le diktat. Une autre possibilité,
choisie par les musulmans, consiste à répartir le bénéfice de
la banque selon une clé définie par contrat, ce qui dans les faits,
revient presque à la situation actuelle lorsque les taux sont bas,
mais avec l’avantage moral en plus. D’autant plus que les calculs
d’intérêts ne respectent jamais le jour saint, le sabbat, signe
que ceux qui pratiquent ces méthodes ne respectent pas le Créateur
puisque le commandement est formel dans toutes les
grandes religions et surtout dans la Juive, dont la tradition a été
reprise par la Chrétienne. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.
Or, pour ce faire, il faut exclure l’intérêt car sinon, ça reviendrait
à obliger nos frères à travailler pour le jour du Seigneur.
3.2.6 Les soi-disant “nouvelles ” conditions
1) Qu’y a-t-il de vraiment nouveau ? Rien de nouveau
sous le soleil. En effet, dans l’antiquité, on connaissait la plupart

 151
des instruments utiles financiers actuels, cf. le livre “la Bible
arrachée au sable”, qui décrit les actions d’une multinationale
de l’époque sumérienne, avec ses lettres de change, ses billets à
ordre, ses chèques, ses crédits etc…… Le reste est surtout du
domaine de la désinformation et de la protection de chasses gardées
lucratives par les exploiteurs de l’ignorance humaine.
Comme le dit St Paul à Timothée ( I, 5-20) “ garde ce dépôt, en
évitant les discours vains et profanes et les disputes DE LA
FAUSSE SCIENCE dont font profession quelques uns, qui se
sont ainsi détournés de la foi” La fausse science est aussi l’économie
qui est devenue les idoles Mammon et Moloch
auxquelles on sacrifie les bébés et les vieillards.
3.2.7. Les petits
1) D’après Aristote et le Père Philippe de la communauté
de St Jean dans son livre les trois sagesses, il est
dangereux d’accepter des ” créations humaines” faisant des
petits et se reproduisant.
2) Or l’argent est une création humaine, qui, si l’on
accepte l’intérêt, fait des petits. Ces petits ne sont pas que des
symboles, ils provoquent des morts et des blessés, dans tous les
domaines.
3) Il est plus prudent d’interdire tout nouvel organisme
faisant de lui-même des petits. (cf. les virus informatiques, les
chimères in vitro, le développement de nouvelles espèces,
microbes, virus, etc. ), y compris des organismes intellectuels
ayant des conséquences dans la réalité. Le bien commun “
argent “ est aux mains de gens souvent sans scrupules ou ne
comprenant pas les conséquences de leurs actes. C’est un devoir
grave que de leur expliquer les tenants et aboutissants moraux
de leur profession.

 152
4) Signalons que la communauté des Béatitudes interdit
à ses membres de prêter à intérêt.
3.3 Une nouvelle lecture du seul passage semblant
légitimer l’intérêt.
La traduction actuelle de la Bible nous dit : “Tu aurais
dû cependant confier mon argent aux banquiers, et, à mon
retour, j’aurais dû recevoir mon bien avec un intérêt”. (Mat.
25.27)
Les mots grecs utilisés dans la version originale étaient
tokoi et trapeza. Quelle est leur signification?
Tokoi = résultat de la naissance, enfant (qui a donné
Theotokos, Marie, la mère de Dieu, tokos, tokoi, = qui a enfanté,
theo = Dieu)
Action d’enfanter
Mettre bas un rejeton,
La race, le petit
Fruits fournis de la semence, produit du travail avec
souffrance, Fruit, profit ( un profit n’est pas un intérêt )
à ce propos, nous demandons que l’on conserve
l’expression “le fruit de vos entrailles” que certains remplacent
par le mot, beaucoup moins précis, d’enfant. En effet, on protège
moins bien les foetus si on change ces notions.
Trapeza = celui qui travaille à une table. En français, le
mot “trapéziste” dénote un risque. L’histoire raconte que c’est
Alexandre le Grand, afin de reprendre le contrôle de son armée
qui avait trop emprunté aux usuriers perses, dans le but de
courtiser et d’avoir les faveurs des femmes perses en leur achetant
des bijoux et des cadeaux, a le premier installé des tables
installées dans une grande plaine. Avec les chefs de chacune des

 153
divisions, ils demandaient publiquement à chaque soldat le
montant de sa dette et le lui avançait en avance de solde. Le
montant total remboursé était de 9’870 talents, somme énorme
pour l’époque. .
Le lien direct entre la crise démographie et l’économie
a été établi sémantiquement et historiquement.
3.4 L’esprit de ces notions
Cette discussion est fondamentale, même si St Thomas
a simplement affirmé que ce passage de la Bible est imagé et ce
qui est interdit entre les hommes et permis à l’homme vis-à-vis
de Dieu. Cette parabole nous donne le droit de ne prêter à intérêt
qu’à Dieu, qui nous rend 100 pour un déjà dans cette vie.
En fait, dans le passé, la situation était assez bien équilibrée
entre les actions et les obligations qui sont basées sur les
intérêts et dont la sanction est la faillite. Cependant, depuis la
crise pétrolière, l’ensemble du capital, souvent possédé par des
musulmans, qui devraient être contre l’intérêt, comparé à du
porc dans leur religion, a été investi principalement dans les
obligations et dans le Tiers Monde, sur recommandation des
grandes institutions internationales, de l’ONU, du F.M.I. et de
la Banque mondiale. Ces prêts ont déjà rapporté des intérêts
considérables, et qui ont été lourdement sanctionné par des procédures
légales strictes pour les faibles, mais ont maintenu ou le
plus souvent accru les montants globaux des dettes. Ceci peut
être vu en relation avec les familles, les entreprises et même les
pays. Cependant, la Bible semble justifier quelque chose, c’està-
dire l’intérêt, qui était interdit/condamné dans l’Ancien Testament
(proverbe 22: Lévitique 25, 37 et al.). L’Église, qui a
pendant des siècles sévèrement condamné l’usure et l’intérêt,
semble l’accepter maintenant sans rien dire, par exemple aux
Philippines (125 % actuariel par année et même parfois plus de
1000 % actuariel (Sic) par année, 1 peso sur 5 par semaine) ?

 154
3.5 Le sacrifice au Moloch, l’avortement
Le plus grand destructeur de la paix dans le monde est l’avortement.
Mère Teresa.
Le mensonge de la “création” de monnaie par les banques
et la diffusion sans vergogne des taux d’intérêts favorisent
la société de consommation, ce qui facilite l’avortement quand
les emprunts doivent être remboursés. En fait, la cause principale
citée en Suisse par les femmes ayant subi un avortement est
le remboursement des emprunts, leasing et surtout des petits
crédits, contractés par elles-mêmes ou par la famille. Il est clair
qu’il y a d’autres raisons concomitantes (hédonisme, égoïsme,
modes, pression sociale, frivolité, ignorance…), mais fermer les
yeux et ne rien faire contre l’une des causes n’est pas du tout
scientifique, ni chrétien. L’intérêt est un signifiant qui signifie ce
qu’il est, un outil de mort de l’amour (inter esse, ce qui est le
plus important entre les êtres), mais au fait au service de qui ?
Pourquoi le symbole du dollar est-il “$ “? Est-ce celui du serpent
sur son arbre? L’histoire de la Suisse nous apprend à tirer
sur la pomme et pas sur l’enfant. Comment se fait-il que nous
soyons contraints de financer ceux qui tirent sur les enfants en
payant chaque mois nos primes d’assurance-maladie et nos
impôts, vu que les factures d’avortement sont payées pour moitié
par les assurances et l’autre moitié par l’État ?
3.6 La chute de civilisations entières
L’histoire de l’Égypte ancienne montre déjà le lien
entre les taux d’intérêts hypothécaires et la diminution de population:
cette dernière a contribué au déclin de cette civilisation
et à sa disparition. (cf.l’historien belge Pirenne et son analyse du
bail emphytéotique et des taux à 24 % pratiqués par les prêtres
égyptiens qui provoquaient “l’exposition” au soleil mortelle

 155
des enfants, vu que les pauvres parents ne pouvaient déjà plus
rembourser les emprunts “sacrés”.
3.7 Le nouveau catéchisme universel
Le nouveau catéchisme universel maintient la condamnation
de l’intérêt et de son rôle néfaste, à la fin des
commentaires concernant l’interdiction du vol ( septième commandement
). En tant que laïcs, nous devons faire comprendre
cette condamnation qui est une libération pour les pauvres, car
une économie basée sur la juste propriété est beaucoup plus
dynamique et favorise les baisses de prix des marchandises tout
en rémunérant ceux qui prennent les risques d’investir. La justice
est indispensable pour accéder à la sainteté. Il est trop facile
de se laver les mains en prétendant n’y rien comprendre. L’économie
n’est pas si compliquée si on prend la peine d’étudier
humblement des solutions finalement plus proches et réalisables
que les jeteurs de poudre aux yeux ne veulent l’avouer.
3.8. Les pays en voie de développement
Dans la crise que traversent les pays en voie de développement
et maintenant nos propres économies, ce n’est pas la
valeur des prêts qui est qui est contestable, c’est le système de
l’intérêt lui-même.(cf. ci-dessous chap. 4 et 5 )) Durant le gouvernement
de Mme Aquino, les Philippines ont remboursé
environ 18 milliards de $ d’intérêts pour environ 30 milliards de
$ de dettes. C’est le pauvre qui paie cher notre manque de courage
spirituel et intellectuel, surtout que le professeur R. Triffin
de la Yale Univesity à démontré que le tiers-monde finance
notre corruption et nos déficits dispendieux (21 et 22). L’inflation
elle-même, qui est parfois utilisée pour justifier l’intérêt, est
directement provoquée/causée par la “création” monétaire
basée sur les mêmes taux d’intérêts. Cette “création” ne reflète
pas les réelles économies. Et ceux qui paient le prix de ce mensonge
sont les milliards d’enfants avortés ou non-conçus,

 156
enfants qui manquent maintenant en tant que consommateurs.
Plus le taux de la “création” de monnaie fiduciaire est élevé, plus
le taux de naissance est bas.
3.9. Libéralisme économique et licence sexuelle
L’histoire démontre que le libéralisme économique
sans freins amène à des excès horribles (travail des enfants,
exploitation des faibles…). Celui-ci, favorisé par la cupidité, a
une relation directe avec la licence sexuelle (1). Combattre l’un
sans combattre l’autre est illusoire. On peut démontrer une
étroite relation humaine et culturelle entre les deux mondes de
l’acte de production et de reproduction et de leurs déviations.
(cf. le livre Europe, l’hiver démographique paru aux éd. l’Age
d’Homme à Lausanne)
Depuis plusieurs siècles, l’Église souffre car ses fils
sont prisonniers d’une grande désinformation et ignorance Le
prix Nobel d’économie, Maurice Allais, affirme que le système
financier international reste la plus grande entreprise de désinformation
de l’histoire humaine. Les fils des ténèbres contrôlent
cette désinformation et écrasent les faibles, souvent aidés par
des ignorants de bonne foi.
4 Que faire ?
Il faut reconstruire de fond en comble l’Ordre social. Ghandi. (8)
Pourquoi ne pas réagir? La race humaine a survécu
plusieurs siècles sans pseudo “création”, et même sans “banques”,
par exemple toute la monarchie française; alors,
pourquoi ne pas abandonner ces taux inhumains qui n’ont
aucune limite conceptuelle et qui volent notre temps d’éducateurs
? L’intérêt, c’est du temps volé aux pères et mères de
familles. Nous demandons la justice pour les prolétaires des
temps modernes qui ne peuvent plus être prolifiques. (même

 157
étymologie de Proles; prolifique, prolétaires). Sans ceux-ci, les
capitaux devraient tout simplement s’investir en actions et en
participation, ou encore dans l’art, la musique ou la vie spirituelle
et culturelle.
4.1. Favorisons les banques coopératives et le crédit
social de Louis Even.
Vu que la gangrène est partout, nous devons agir vite.
La première mesure est de transférer tous nos fonds aux banques
coopératives ou mutuelles locales (du type Raiffeisen), à
des fonds de placement éthique ou à des organismes de crédit
social.
4.2. Favorisons les familles nombreuses
Pour influer sur les moyennes, il faut concentrer nos
efforts sur les familles nombreuses. L’exemple suédois démontre
que l’État peut être bénéfique et qu’il peut favoriser la
fécondité. En Suisse, nous pouvons lancer une initiative dans ce
sens, pour favoriser la maternité.
4.3. Favorisons une doctrine économique sérieuse
Nous dépensons des milliards pour des recherches en
physique ou en contraception dans les PVD. Dépensons quelques
millions pour approfondir les intuitions d’une doctrine
sociale dynamique qui favorise la croissance. Créons un Centre
d’Études et de Formation à l’Action Sociale (CEFAS) pour diffuser
la vraie doctrine sociale.
4.4. Favorisons l’’Ethique sociale
En tant que consommateurs ou investisseurs, nous
pouvons et devons boycotter toutes les sociétés qui ont des
comportements ou des produits inacceptables ( Hoechst et Rousel-
Uclaf avec le RU-486 par exemple, Upjohn, General Electric

 158
qui favorisent la politique de l’enfant unique chinoise en aidant
à détecter les filles pour mieux les supprimer).
4.5. Rendons possible la promesse faite à Abraham
La terre est vaste et généreuse, les mers aussi. Tous les
experts sérieux, après des études approfondies (cf. Julian
Simon) admettent qu’elle peut nourrir tous les enfants à venir,
et pour des milliers d’années.
En fait, celui qui croit que la terre est partout surpeuplée
ne croit pas en Dieu, ni en sa promesse. Pour ceux qui n’ont
pas la foi en Dieu, prenez au moins le temps et l’énergie d’étudier
les faits, comme l’a fait Julian Simon qui a changé d’avis
après ses deux ans recherches, alors qu’il était subventionné
pour “prouver” que la terre était surpeuplée et qu’il le croyait,
il a eu le courage de changer son fusil d’épaule et a rédigé son
fameux livre “ the ultimate ressource “. Réapprenons à dire la
salutation des fils d’Abraham; “ Pax, la Paix, Shalom , Salam…”.
Cette paix, comme le dit Mère Teresa de Calcutta, ne peut venir
sur terre que si nous n’avortons plus et si nous acceptons même
ceux qui sont différents, les handicapés. Dans ce cadre, nous
ouvrons une souscription mondiale pour offrir aux USA une
statue de la Responsabilité, à mettre à côté de la statue de la
Liberté.
4.6. Le Salaire maternel
Les femmes, mères au foyer, travaillent. Elles méritent
un vrai salaire, qui permettra de créer des places de travail, de
relancer une vraie consommation et faire doubler le Produit
National Brut (PNB). Nous avons pu financer des guerres mondiales,
il est donc possible de financer les mères. Le Canada
estime que le travail maternel équivaut à 46 % du PNB, la Suisse
à 58 %. La monnaie émise doit être aussi fonction de la
population.

 159
4.7. Le banquier totalitaire, souvent sans le savoir.
Dans les faits, la banque, par l’argent, possède les
valeurs d’échange, l’épargne et le pouvoir des planifications.
Qui tient la bourse tient en partie la Vie. Il est à la fois le législatif
( cf. sa présence au parlement ), l’exécutif ( cf. la claque au Président
de la Confédération Delamuraz au sujet des hypothèques
) et souvent le Juge en s’offrant les meilleurs avocats et en faisant
durer les procédures.( Cf. la “ loterie romande, alias le
Tribunal Fédéral). Les banquiers font des milliards de bénéfices
déclarés, plus ceux qui sont “légalement” hors bilan. Ils ont de
quoi payer des agents dans l’église pour vous désinformer. Vu
qu’ils ont mis sur leurs billets “ In God we trust “ et que César a
disparu, exigeons que son utilisation soit vraiment au nom de
Dieu et non pour la mort. La création monétaire doit n’être
qu’une fonction de la croissance de la population et de ses vrais
besoins. La vraie pollution commence dans les esprits.
4.8. Respect du Sabbat
Le samedi et le dimanche doivent être libres pour se
concentrer sur l’essentiel. Aucun calcul actuariel ne respecte ce
repos.
4.9. Leur place dans l’Église.
Nous devons faire comme St Vincent qui rachetait les
captifs, nous pouvons proposer un prix, très élevé, pour garder
en vie les petits innocents. Expérience faite avec l’accord de
notre Évêque, c’est très efficace. Les femmes enceintes doivent
être bénies de manière spéciale, devant toute l’assemblée. Les
orthodoxes nous montrent l’exemple, en donnant la première
communion aux tous petits, ou encore les arméniens, qui laissent
les enfants se promener dans l’Église, la maison de leur
Père, car celui qui tient un tout petit enfant dans ses bras au nom
du Christ tient le Père lui-même, et en voit la face. La messe des

 160
familles devrait être la règle et non l’exception, en recommandant
aux grincheux de venir aux messes du soir. Les prêtres
devrait s’inviter dans chaque famille afin d’avoir un aperçu des
vrais problèmes. Une académie pontificale de l’économie
devrait être créée, afin de ne pas laisser cet universel aux mains
des fils des ténèbres. L’Église devrait définir tous les avortés
comme de Saints Innocents et leur dédier une fête, car ils sont
probablement les victimes d’un plan anti-chrétien. L’endroit le
plus dangereux du monde est maintenant l’utérus des mamans,
que le Créateur a défini comme un sanctuaire.
Nous devons aussi mieux gérer l’argent de l’Église et
de sa hiérarchie et ne permettre qu’une gestion dans l’esprit de
ce rapport.
4.10. Pour une nouvelle stratégie de la vie.
Le pape nous demande, dans sa récente encyclique”
L’évangile de la Vie”, de lancer une mobilisation générale pour
la vie et de mettre en oeuvre une nouvelle stratégie mondiale.
Nous n’avons pas le droit de coopérer formellement au mal. Si
les faits financiers sont ignorés, cette stratégie sera, comme celles
des siècles précédents, inefficaces. La doctrine sociale de
l’Église ne commence pas seulement avec Rerum Novarum
mais doit tenir compte des siècles précédents, de Vix pervenit,
des condamnations du libéralisme, du Syllabus, de Quanta
Cura…. Des économistes comme Parker nous affirment que la
croissance est bonne, qu’elle peut être supérieure à 10 %. Nous
croyons qu’elle doit être supérieure pour donner du travail
valable à tous les jeunes que la terre peut porter.
4.10.1 Soutenons la pétition pour la suppression de la
dette et surtout pour que de telles dettes ne renaissent plus.

 161
4.10.2 Demandons un cadastre international des dettes
et tranchons en faveur des pauvres, comme Alexandre le grand
la fait pour ses soldats.
4.10.3 Demandons un contrôle sérieux de la publicité
subliminale qui peut nous manipuler à notre insu dans les films,
la TV, internet, la musique…
4.10.4. Apprenons à dire non à l’horreur, à la laideur, à
la nourriture trafiquée, aux manipulations…
4.10.5 Retrouvons nos racines chrétiennes, qui nous
aident à résister aux tentations, aux excès, au nombrilisme, mais
dans un esprit humble, joyeux et sportif.
5 Questions importantes et
quelques objections possibles
Tous les raisonnements invoqués à l’appui de la régulation des naissances
sont erronés et dangereux….Certains avancent que la
procréation est un accident à éviter aussi longtems qu’on refuse
d’avoir des enfants. Voilà, selon moi, l’une des plus dangereuses doctrines
que l’on puisse prêcher.
Mahatma gandhi
N’est-il pas vrai que :
5.1) Le moins d’enfants dans une famille, le moins de
vocations au partage et à la générosité et à une vie consacrée aux
autres ?
5.2) La meilleure école du principe de subsidiarité est
une famille nombreuse?
5.3. Le principal manque de la politique mondiale est
cette générosité dans une structure de corps intermédiaires, afin

 162
d’atténuer les pressions étatiques et les excès de
l’individualisme.
5.4. La mentalité contraceptive est directement dirigée
contre les familles nombreuses en favorisant l’égoïsme, l’individualisme,
la remise à plus tard des responsabilités ?
5.5. Le système d’intérêt et la pyramide des crédits attaque
directement la famille?
5.6. Pouvons-nous dire que l’intérêt est un vol, de
temps, de biens et d’enfants ?
5.7. Pouvons-nous dire que la “création” de monnaie
rendue possible par l’intérêt est un mensonge ? Un vol au détriment
des générations futures ? (des enfants pas nés)
5.8. Un homme de bonne volonté peut-il participer à ce
massacre? En action et par omission? Ou pouvons-nous nous
élever et arrêter cette mécanique?
5.9. La doctrine de St Thomas est toujours valable.
(3)(Justitia, II IIae, qu. 57 to 122 et q. 78 art. 1). Peut-on vendre le
temps qui est à Dieu ? Voici une explication du stress. De plus,
nous devons respecter le jour du repos, or, dans le calculs des
intérêts, aucun créancier ne respecte ces jours sacrés. Ils violent
tous un commandement divin, car leur cupidité les aveugle.
Toute invention humaine qui n’a pas de limites est
monstrueuse, or le système des taux d’intérêts n’a pas de
limites.
De plus, un instrument d’échange ne doit pas pouvoir
faire des petits, or l’argent en fait actuellement, au prix des
nôtres: Ceci est monstrueux.
5.10 Nous pouvons démontrer que la crise actuelle est
en grande partie due à cette recherche d’une croissance zéro,

 163
recherche basée sur des erreurs en faits et en analyse ( de nombreuses
personnalités réputées ( Prof. Schaller, Iffland,
Goetschin, Simon, Wattemberg, Villegas, Kaesun, Tremblay,
Parker, Lejeune, etc…..) ont démontrés le manque de sérieux du
Club de Rome et de leurs disciples, en prouvant même le contraire
et en affirmant l’importance de la croissance ). Pharaon
déjà croyait perdre le contrôle démographique et, à ce titre, a
voulu tuer Moïse et ses frères. Or l’Egypte nourrit maintenant
les quelques coptes qui restent et les millions d’envahisseurs qui
ont pris leur place. Quelle erreur de croire que la terre n’est pas
généreuse alors que l’Europe toute seule pourrait nourrir plusieurs
fois la population mondiale, sans compter les océans à
peine exploités.
5.11. L’argent ne s’investira plus, car l’intérêt étant le
prix de la monnaie, si celui-ci est gratuit, il restera thésaurisé.
Oui, il s’investira, mais en actions ou en propriétés
familiales. Le capitaliste familial cherchera à faire fructifier son
avoir. Par ailleurs, le récent des obligations démontre à nouveau
que les actions ou les propriétés personnelles rémunèrent
mieux. D’autre part, leur sanction est chrétienne, car elle fait
appel à la patience, qui est une vertu, et non à la faillite, qui est
destructrice. Le système des impôts devra protéger la famille. Il
n’est pas juste que les Sociétés anonymes puissent bénéficier de
l’effet fiscal et pas les familles qui sont de petites entreprises. (
L’effet fiscal permet de déduire au compte de perte et profit
tous les achats, donc de diminuer le bénéfice, ce qui revient à
acheter tout encore moins cher que les rabais déjà obtenu, soit
un prix réel d’environ 30% inférieur à celui qu’un père de
famille doit payer pour la même prestation. Les injustices fiscales
sont nombreuses ( concubins, célibataires, sociétés,
indépendants … favorisés au détriment des familles, assurance
maternité subventionnée par les impôts promise en Suisse en
1945 mais sans réelle mise en pratique etc. etc.)

 164
D’autre part, la monnaie est le prix du travail de
l’homme, la récompense de l’accomplissement d’un devoir ou
d’une prestation de service, soit fait, soit à venir, avec le maximum
d’intelligence et de liberté. Or, donner le prix d’un prix est
logiquement absurde, comme l’ont déjà démontré de nombreux
philosophes.
Il est par contre légitime d’espérer un juste profit
d’investissements qui permettent de libérer le travail humain.
5.12. Moins de logement?
Au contraire, les capitaux disponibles libérés par tous
ses pseudo outils financiers “dérivés” travailleront dans l’immobilier,
à nouveau en actions ou en biens personnels, ce qui
provoquera probablement une meilleure concurrence et une
offre plus grande, donc une baisse de prix.
5.13. Seul un faible pourcentage des capitaux placés en
actions arrivent aux entreprises.
Ceci est juste pour les grandes entreprises mais est faux
pour les petites. Ce qui suit la doctrine sociale naturelle qui
demande de favoriser les PME (Petites et moyennes entreprises).
La TVA favorise au contraire les grandes entreprises
intégrées et verticalisées.
5.14. Les actions (titres de propriété) sont amorales
Non, seul les excès qu’elles permettent le sont. Partager
les risques est bon, partager les profits reste très chrétien. La
démocratie doit aussi régner dans le monde économique, sinon
nous vivrons à nouveau des révolutions coûteuses et des manipulations
qui se paient en vies humaines.
5.15. D’autres y travaillent déjà.

 165
Nous les avons cherchés et nous sommes en contact
avec eux. Mais notre inertie collective alloue encore des milliards
de $ par nos impôts aux partisans de la mort. La récente
conférence du Caire le démontre. Nous sommes conscients qu’il
peut paraître téméraire de s’en prendre aux monopoles des
puissantes forces de la mort, qui utilisent l’ignorance ou la naïveté
de certains de nos contemporains. Le plus triste est de se
trouver opposé à ceux qui devraient être nos frères de combat
et qui font le jeu de l’horreur, avec un cynisme révoltant ou une
ignorance abyssale. L’enfer, car celui-ci existe, retentit de grincements
de dents et de pleurs. Le temps n’est plus aux
mauviettes, nous avons besoin d’hommes et souvent, les plus
hommes sont les mères de famille, c’est pourquoi ce sont elles
qui sont le plus pourchassées par les loups déguisés en
agneaux. Les temps seront de plus en plus durs pour les forces
de la vie mais rares sont les combattants qui savent à l’avance
que leur victoire est certaine, ce sera le ciel.
5.16. Toute cette théorie est utopique
Non, elle a déjà été pratiquée par des civilisations
entières et pendant des millénaires. De plus en plus de personnes
réalisent le mensonge actuel. Nous voyons même de
nouvelles monnaies locales naître, comme à Ithaca dans l’Etat
de New-York.
5.17. Elle va contre la société de consommation
Oui, elle va contre les excès de cette société. Ceux-ci ne
sont plus à démontrer. Il est impératif de catégoriser les besoins
justes. Notre société actuelle est malade en acceptant une pauvreté
absolue d’une part et, à quelques kilomètres de là, des
gaspillages honteux et un luxe frivole et ridicule. La doctrine
sociale de l’Église ne commence pas au XIXème siècle. Elle commence
dans l’Ancien Testament et elle est confirmée par toute
la Tradition. Le silence actuel est un manque de sévérité contre

 166
le mal, c’est le moment de s’en libérer, comme le Christ l’a fait à
plusieurs reprises en nous demandant de l’imiter. Mc 3,5; Mt
9,30; 11,20-24;16,23;21,19;23,1-39; Mc1,25;8,33 etc. et surtout la
constante aux quatre évangiles, les marchands et changeurs, à
plus forte raison les banquiers chassés du Temple Mt 21,12-13;
Mc 11,15-16; Lc 19,45-46; Jn2,14-17. Cette doctrine reste basée
sur la Solidarité, la Fraternité et la Subsidiarité. Qui pratique
encore ces vertus ? Qui en connaît vraiment le sens ? La seule
école qui les enseigne encore est celle des familles nombreuses,
qui sont pourchassées hors de nos soi-disant églises car le
silence est d’or. Serait-ce le silence des sépulcres blanchis dont
parle le Seigneur ?
5.18. Si vous appliquiez votre théorie, nous ne serions
pas là, car il y aurait eu moins de progrès technique.
D’une part, ce n’est pas notre théorie, mais celle d’un
droit naturel; d’autre part nous serions bien là, peut-être en effet
avec moins de gadgets inutiles mais une plus grande joie de
vivre avec plus de cousins, de frères et soeurs. The more the
merrier, comme disent les anglais, plus il y a de convives, plus
on peut s’amuser. Les enfants le comprennent vite, à l’image de
la parabole du festin. A quoi servirait-il à l’homme de conquérir
l’univers pendant quelques années au risque de perdre son âme
pour l’éternité ? De plus, il n’est pas prouvé qu’il n’y aurait pas
eu de progrès sans l’intérêt, au contraire puisque l’économie
serait moins fonctionnarisée et plus dynamique du fait des
actions. De plus, il est prouvé historiquement que le progrès fait
des avancées fulgurantes lorsque le pouvoir monétaire revient
sous le contrôle du souverain, c’est à dire pendant les guerres.
La deuxième guerre est une démonstration patente.

 167
5.19. C’est déjà fait!
Ah oui? Et où? Mais, en tant que laïc, c’est notre devoir,
dans la charité, en toute liberté, que d’explorer ces pistes
d’actualité.
5.20. Pourquoi vous faire confiance?
Devant la gabegie actuelle, nous avons au moins une
solution de rechange, qui comme toutes les solutions, a un prix,
mais plus modique que des guerres. En effet, la solution passée
résidait dans des guerres régulières qui remettait les compteurs
à zéro. Mais le nucléaire rend ces moyens horribles encore plus
inadmissibles. Le Pape a raison de proposer un jubilé et une
remise générale des dettes, qui coûtera moins cher que des
guerres et fera plus d’heureux.
5.21. Pourquoi vous aider?
Car, maintenant que vous savez, merci de contribuer,
dans la mesure de vos moyens, à répandre ce vent nouveau.
5.22 J’ai tellement de demandes!
Mais dans notre cas, avec peu d’efforts humains et le
levier considérable du droit naturel, nous pouvons reprendre
une grande partie du pouvoir injustement laissé aux partisans
de la mort.
5.23. Qu’est-ce que ça me rapporte?
Une certitude que les conditions s’amélioreront réellement,
pour vous et vos enfants.
5.24. Le printemps viendra tout seul
Non, l’histoire égyptienne le démontre. Elle a disparu.
De plus, la lenteur de certains à réagir démontre la tiédeur de
leur foi et Dieu vomit les tièdes, selon St Jean. Les fils des ténèLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 168
bres réagissent à la vitesse de leurs ordinateurs, nous réagissons
trop souvent à la vitesse de notre paresse. L’excuse de la
réflexion est éculée. Deux siècles de réflexion, des milliards de
non-nés, des morts de faim, des guerres sans pitié, des structures
de péchés à crever les yeux sur leurs chaînes TV souvent peu
recommandables avec des écrans de plus en plus grands et de
plus en plus chers.
5.25. Ce n’est pas mûr.
Il n’est jamais trop tard pour commencer. Mais plus on
attend, plus c’est difficile. De plus, le point de non retour est
proche, très proche. L’implosion est là, elle a commencé.
5.26. Tout le monde accepte ces taux.
Comme tous croyaient que la terre était plate, ou que le
soleil se levait et se couchait, ou que le “ Roi “ était un dieu…
Signalons que de grands courants philosophiques sont contre (
Platon, Aristote, Cicéron, Caton, Plutarque, Tacite, Tite-Live) et
que toutes les grandes religions sont claires si on a l’honnêteté
de lire le sens littéral, qui doit primer. Le plus triste, c’est les
gens qui se croient d’ “Église” et qui utilisent ces outils antichrétiens.
5.27. Cette discussion est superficielle.
Avec les meilleurs esprits de l’histoire ( Aristote, Cicéron,
St Thomas, St Antonin, les Pères de l’Église, le Christ, les
prophètes, les Papes ) nous aimerions bien recevoir des critiques
constructives des arguments en faveur des taux d’intérêts,
de personnes n’ayant aucun intérêt personnel à favoriser sa
théorie, On ne peut être juge et partie. Cherchez à qui le crime
profite, car le crime est si grand que c’est devenu de la statistique
froide et scientifique. Si le Christ l’avait trouvé si bon, il en
aurait levé l’interdiction lui-même. Or, toute la tradition écrite
reste formelle, que ceux qui affirment par oral qu’elle n’est plus

 169
valable nous le disent avec d’autres arguments que “ tout a
changé “ ou encore “ l’argent est différent maintenant qu’avant
“. ou encore “ grâce à lui, on vit mieux “. Ces arguments sont du
même type que “ la santé n’a pas de prix “ alors que le prix se
compte en vies humaines. La cupidité est une constante et
l’Ancien Testament la lavait dans les jubilés, ces fêtes sociales
où on remettait les dettes. Le Pape nous demande d’en préparer
une pour fêter l’an 2’000 et pour préparer notre égoïsme collectif
à ce grand nettoyage. Commençons tout de suite, notre place
au ciel en dépend. Pour ceux qui n’ont pas la foi, sachez que
votre crédulité en d’autres valeurs est exploitée par les serviteurs
des forces de la mort et que votre tour viendra, sur un lit
d’hôpital, avec ce qu’ils appellent la “ bonne “ mort, l’euthanasie,
que le Prof. Lejeune appelait l’Euthanazie, l’arme du
nouveau totalitarisme sournois qui élimine les moins
productifs.
5.28. Comment avez-vous découvert cette intuition ?
Le Christ a dit “ Soyez mes disciples et vous découvrirez
la Vérité et celle-ci vous libérera “. Nous devons vivre le
Royaume et sa justice. La justice est de prendre les petits enfants
dans nos bras au nom du Christ. Les seuls qui savent encore ce
que le mot “ sacrifice” veut dire, c’est les mamans et quelques
papas encore trop rares. Dieu le Père étant chassé, les papas
aussi. Voici la raison de la rage des anti-chrétiens contre les
mères et leurs enfants. Ceux-ci, comme Judas, sont autour de la
table, dans les rangs de l’église. Leurs sesterces sont à la banque.
Ils sont souvent inconscients du jeu diabolique qu’ils jouent,
pauvres pantins qu’ils sont devenus. Mais la Vérité triomphera
à la fin et ce message de liberté fera tomber les chaînes des pauvres
exploités actuels, qui sont de plus en plus nombreux sans
enfants, ce qui est voulu par les forces de la mort. Les sacrifices
humains ont lieu tous les jours, au Centre Hospitalier Universitaire
Vaudois (CHUV),

 170
5.29. Le texte du Conseil Pontifical “ Justice et Paix “
Ce texte de 1994 part de bonnes intentions, mais se
refuse à voir toute le réalité. Dès lors, il ne peut pas apporter les
réponses à nos questions. De nombreux documents de cette institution
ont le même défaut. De plus, on y trouve des critiques
voilées du Magistère, sans démonstration sérieuse. (Seraientelles
d’ailleurs possibles ?). Par exemple,  15 “ La condamnation
du prêt à intérêt a pu apparaître comme une
transcription trop littérale de l’enseignement du Christ “ ou
encore,  19, au sujet de la primauté du travail sur le capital,“
Ce principe énoncé par Jean-Paul II comme évident, est
loin d’être une vérité évidente pour les économistes. Travail et
capital sont plutôt pour eux les deux facteurs essentiels de production….
Il n’y a pas de hiérarchie certaine…
Ou encore  27 “ Les rapports entre la sphère financière
et l’économie réelle se placent plutôt sous le signe de la
complémentarité que sous celui de l’opposition que dénonçait
naguère Pie XI…”. Quel orgueil et quel manque de perspicacité.
Le Pape se trompe d’après eux. Mais les victimes se comptent
par millions, et vous n’en parlez pas. 850 millions de chômeurs,
des avortés par milliards (sic) êtes-vous pour la contraception ?
Saviez-vous que la plupart des contraceptifs sont en fait abortifs
! En  48 du texte de Justice et Paix, il est recommandé de
suivre la parabole des talents, mais avec la traduction favorable
aux banquiers et cette fois-ci, comme c’est bizarre, de manière
très littérale. Mais heureusement que la conclusion finit sur des
notes d’espoirs. La solution ne sera pas facile et elle doit coûter
quelque chose. Nous affirmons qu’ elle doit remettre en question
beaucoup d’habitudes et presque toute notre culture
économique actuelle. En effet, ils ont rejeté la pierre d’angle du
monde économique. Comment est-il possible de croire un instant
que le monde économique peut se bâtir sans morale et sans
le Christ ? L’Église a étudié les aspects techniques des féconda 171
tions in vitro, a-t-elle le droit de laisser les techniques
financières folles, alors qu’en fait, elles sont plus simples que les
manipulateurs intéressés veulent le faire croire ? Refuser leur
étude est criminel. Les bases du Bien commun restent les
mêmes depuis la fondation du monde, exclure les plus faibles
reste une tentation permanente, le pire est de se taire devant le
plus colossal holocauste de tous les temps. Les victimes servent
de sacrifice humain à la Bête immonde qui achète les âmes au
prix du sang d’innocents, comme le Moloch, Mammon ou le
Baal antique. Voici pourquoi ces milieux sont si réfractaires au
simple mot “avortement”. Dans les rédactions suisses, tout
papier comportant ce mot doit être jeté au “corbillard” ( la poubelle
pour les non-initiés) , pour l’éternité. Le principe juridique
“ on ne peut être juge et partie” doit s’appliquer aussi dans ce
domaine et demander à des personnes qui vivent des prébendes
du système un peu d’objectivité est du domaine de
l’inconscience.
5.30. C’est le domaine des laïcs
Comment est-ce possible que l’Église ait considéré ce
sujet comme de son ressort pendant des siècles et que, soudain
et sans explications sérieuses, on se taise, on se lave les mains et
on affirme que tout est permis. Que ce qui était péché mortel
passible d’excommunication ne l’est plus. Au contraire, prêtez
gaiement contre les intérêts que le marché dicte, marché que
vous pouvez manipuler. Soyons sérieux. Donnons des explications.
Nous croyons pouvoir affirmer qu’il sera plus facile de
nettoyer les écuries en coupant l’essence aux camions qui
déversent leurs immondices sur nos enfants et nous-mêmes. Ils
viendront à pied et nous nous défendrons à pied, les armes
seront au moins égales. Cessons d’être comme les polonais, à
cheval contre les panzers nazis. Il est symbolique que le lendemain
du succès du Pape à Manille en 1995, les banques
internationales aient reçu la permission de multiplier leurs

 172
réseaux dans ce pays. Nous devons être héroïque dans notre vie
sexuelle, pourquoi pas dans notre vie économique ? La cupidité
ne doit pas être combattue ? Le Christ ne doit-il pas aussi régner
dans le monde financier ? Où sont les limites ? Que des experts
sérieux nous donnent les clefs et non le silence qui pourrit tout.
Pourquoi la jouissance sexuelle est-elle interdite hors mariage,
ce que nous comprenons, mais la jouissance de l’avare Harpagon
sur son tas d’or n’est plus condamnée, alors qu’elle coûte
plus de mal à toute la société. Pourquoi ne fait-on plus d’exception
à la limitation de la liberté humaine dans le domaine de
l’esclavage, des sacrifices humains, de l’anthropophagie, du
racisme mais pas dans les meurtres d’enfants innocents par
l’avortement ou dans le meurtre économique par les faillites.
Est-ce chrétien que de laisser l’esprit cupide fantasmer sur des
profits énormes gagné sans travail réel, afin d’assouvir des
besoins futiles avec l’argent pris dans des opérations de raider,
de bourse, de dérivés ou de futurs et qui mettent au chômage
des milliers de pères et mères de famille, qui jettent à la rue des
milliers d’enfants sans parents responsables, qui poussent au
désespoir les chefs d’entreprises ou qui annihilent en quelques
secondes leur bénéfice d’une année car le taux de change a
chuté. Amos et les Papes ont démontré que ce n’est pas
MORAL, que ce sont des péchés mortels passibles d’excommunication
automatique latae sententiae. Mais c’est tellement plus
facile d’hurler avec les loups, surtout quand ils offrent des cocktails
dans leurs clubs et qu’ils vous flattent. La veuve, l’orphelin
et surtout les avortés attendent la vraie Charité. La justice
demande une position courageuse aussi des clercs, aux questions
suivantes:
1) Peut-on prêter à intérêt ?
2) Peut-on prêter ce qui n’existe pas ( l’argent créé ex
nihilo par de simples écritures) ?

 173
3) Si oui, peut-on exiger la faillite en cas de non remboursement
?
4) Si oui, pourquoi L’Église a-t-elle changé d’avis et
quand ?
5) Peut-on laisser le pouvoir de création monétaire
sans l’étudier sérieusement ?
5.31. La monnaie n’est plus un bien fongible, d’après
certains responsables de l’Eglise.
Ah oui! Et pourquoi ? Un bien fongible, comme un
pain d’un kilogramme ou une pomme, est un bien que l’on peut
remplacer par un identique. Le code de Droit Canon prévoit
que l’on doit rendre à l’identique, sans rien en plus sinon la gratitude
gratuite. Toute clause qui prévoit un ajout est interdite
car usuraire. Or, un billet de banque ou une écriture bancaire est
fongible, vu que ce sont des symboles et qu’ils sont identiques.
Ceux qui affirment le contraire le font par intérêt, afin d’éviter
cette condamnation si bonne. Prions St Yves, le patron des avocats,
de nous donner le courage de défendre les faibles et les
opprimés, de manière sérieuse et concrète.
5.32. La Vatican a des banques et pratique l’intérêt.
C’est donc licite.
Ce n’est pas parce que certains Papes ont eu des maîtresses
que l’adultère est licite. Les scandales récents
s’expliquent par le laxisme passé. Le Pape actuel y met d’ailleurs
de l’ordre.
5.33. St Nicolas de Flüe, notre mystique national suisse,
père de dix enfants, a beaucoup médité sur la Trinité reprenait
la distinction classique et affirmait que tout ce qui est des relations
internes s’appelle la Théologie et tout ce qui provenait de

 174
la Trinité vers le monde extérieur se nomme l’économie du
Salut. Notre microcosme intellectuel étudie peut-être trop dans
un domaine et pas assez dans l’autre. Nous connaissons beaucoup
de soi-disant “ théologiens “ qui essaient de détruire le
message du Christ et peu d’économistes qui défendent le Bien
commun indispensable à la Vie. Primum vivere, d’abord vivre.
Ce n’est bientôt plus possible pour les familles nombreuses. La
TVA, la hausse de 40 % de l’électricité. les hausses d’impôts, de
loyer, d’écolage, des primes d’assurance sont pour vous des “
questions bassement matérielles”. Les ecclésiastiques sont
payés par l’État et nos impôts. Si on ne les paye pas, nous sommes
mis en faillite. Voici la vérité crue. Le sanctuaire, c’est les
entrailles de Marie, Marie, c’est la THEOTOKOS, Tokos, c’est la
mère et pas l’intérêt. Mettre dans la bible que tokos, c’est l’intérêt,
c’est mettre dans le sanctuaire de nos âmes l’abomination de
la désolation dont parlait Daniel. Le résultat: l’endroit le plus
dangereux pour les plus faibles, c’est l’utérus d’une mère, plus
qu’un pays en guerre. Il devrait y avoir 15’000 familles nombreuses
à Lausanne. Combien y en a-t-il ? Moins que 100 ! Estce
un péché social que d’avoir plusieurs enfants ? Que dit l’économie
du salut ? Le Créateur est-il égoïste ? La terre est-elle
généreuse ? Pourquoi le Gatt doit-il limiter les surplus ? Jeter la
nourriture ? Pousser les agriculteurs hors de leurs champs pour
les parquer dans des bidonvilles ? Pourquoi a-t-on payé les
pêcheurs français pour couler une partie de leurs bateaux alors
qu’en cultivant les mers, on pourrait nourrir des milliards
d’êtres humains ? Avez-vous les réponses ? Le Christ les a et son
message est vraiment libérateur, mais il faut d’abord chercher la
Vérité, toute la Vérité et sa Justice, toute sa Justice.
5.33. Les demandes économiques de la Bible n’ont
jamais été invoquées sérieusement ni appliquées.
Ceci est faux. Le Cardinal Ratzinger le démontre dans
ces derniers ouvrages. Sans compter que la jeune église
quait une grande générosité. De plus, Charlemagne et St Louis
notamment ont été d’une grande clairvoyance. Le jubilé de l’an
2’000, tel que demandé par Jean-Paul II, va dans ce sens d’une
fête qui renouvelle tout l’édifice social et les chrétiens se doivent
de montrer l’exemple, et surtout les institutions et les ordres. Le
communisme a tué plusieurs centaines de millions de personnes
innocentes, le colonialisme occidental aussi, si on compte les
indiens et surtout les esclaves, mais le système hédoniste actuel
a déjà tué en 30 ans plus de deux milliards d’embryons, car la
plupart des contraceptifs modernes sont en fait des abortifs.
Cette guerre silencieuse frappe en continu est reste souvent
remboursée par la “société”. Nous devons refuser ce massacre
qui est le fruit de notre manque de formation dans le domaine
moral de l’économie. Oekos nomos, c’est la loi de la famille, c’est
devenu la guerre contre l’élément le plus faible, l’enfant à venir.
6. Les élites.Vivons simplement afin que
les autres puissent simplement vivre
Au vu de tout ce qui précède, je crois pouvoir dire que
les élites ont du travail sur la planche et que, sans l’aide divine,
ce travail est impossible. Nous devons trouver les laïcs choisis
par Dieu pour ce travail. Je pense qu’ils ne peuvent exister que
parmi des personnalités qui ont prouvé leur amour et leur abnégation
dans le combat pour la vie, tolérant pour les personnes
mais clair dans les idées. Ces personnes doivent rechercher la
sainteté et croire qu’il est possible, avec l’aide du Seigneur, de
l’atteindre. Un Professeur Jérôme Lejeune reste un exemple
lumineux de cette possibilité. Leur travail est d’abord de défendre
les plus faibles, ils sont élus par les familles, au suffrage
familial, les voix des enfants comptant, ils décident de la création
monétaire et l’attribuent d’abord aux familles, vrais
investisseurs du futur. Ce pouvoir économique créera des

 176
richesses décentralisées et améliorera toute la répartition des
hommes sur la terre. Avant d’élire nos représentants, nous
devons prier pour eux et les aider à prendre des décisions chrétiennes
en les entourant de notre amitié.
7. Conclusion
“Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas”
Malraux
Le grand risque pour les matérialistes, c’est de perdre
non seulement la vie éternelle, mais aussi la vie terrestre et la
bourse. Le système va vers son explosion et ils auront tout
perdu. Quelle ironie, des signes sans valeur sur un compte en
banque, la tentation de se suicider et en plus le risque de l’enfer
pour l’éternité. Mgr le Cardinal Alfonso Lòpez Trujillo demandait,
lors du précédent sommet des leaders pro-life, un David
pour faire tomber le monstrueux Goliath de l’avortement. Ce
Goliath est dans notre coeur et dans celui de nos pratiques et de
notre culture, même ecclésiales. Nous devons favoriser des élites
chrétiennes, sinon le chaos sera terrible. Le grand jubilé va
nous coûter cher à tous mais quelle joie si nous réussissons.
Nous devons trancher le noeud gordien d’un coup décidé et
revenir à la pureté des premiers chrétiens, aussi dans la doctrine
sociale. Cherchez le royaume de Dieu et sa justice. La justice
permettra aux pauvres embryons de simplement vivre. Je
demande le respect de la vie selon l’unité de vie des premiers
chrétiens, dans tous les domaines. Pour ce faire, nous avons
besoin d’une position claire dans le domaine financier et économique.
Cette idole doit tomber pour le bien des enfants. Les
avortés et les embryons surnuméraires ne sont-ils pas de St
innocents ? Ne peut-on pas les racheter comme St Vincent De
Paul rachetait les chrétiens aux musulmans ? La vie n’est-elle

 177
pas supérieure aux idoles usuraires ? Le simple désir de vouloir
gagner de l’argent sans rien faire n’est-il pas déjà un péché ?
Après la demande de pardon aux femmes, pourquoi pas la
demande de pardon aux avortés pour raisons économiques,
aux petits enfants que nous jetons dehors de nos églises en les
frappant car ils font du bruit, alors que l’essentiel de la messe
peut être suivi dans le missel et que souvent, ils font moins de
bruit qu’un adulte qui tousse ? Pourquoi ne pas organiser des
cérémonies joyeuses pour les femmes enceintes, pourquoi ne
pas dater les anniversaires selon la date de conception qui est
maintenant connue grâce aux méthodes naturelles d’espacement
des naissances. Pourquoi ne pas régler la création
monétaire selon les enfants à naître et remettre cette création
aux parents ? Nous devons reprendre le contrôle de ce serviteur
que doit être l’argent.
Ceci n’est pas purement technique. Le monde a maintenant
besoin de plus d’investissements dans les endroits à
risques, ce qui signifie porteurs d’actions et capital et non de
dettes, emprunts ou prêts sur gage. La tentation de refuser de
mettre Dieu au faîte de l’économie n’est-elle pas la même que
celle du fruit défendu. Peut-on vraiment ne pas écouter la voix
de la sagesse éternelle qui. pendant des siècles, a affirmé que les
petits de l’argent mangeraient ceux des hommes et croire que
l’homme peut définir tout seul ce qui est bien et ce qui est mal ?
Que votre oui soit oui et votre non soit non, tout le reste vient
du Mauvais. De plus, devant les faits si évidents, l’intelligence
et l’intuition crient qu’il y a une vérité urgente à redécouvrir; ne
rien faire ne serait-ce pas un péché contre l’esprit, image de
l’Esprit en nous, le seul péché qui ne sera jamais pardonné ? Si
c’était vrai, que de changements à apporter à notre culture titanesque,
si fière et orgueilleuse, à l’image du Titanic qui sombra
en quelques minutes.
La bourse et la vie, les élites en économie.
 178
Tout ce travail est donné avec l’espoir que quelques
simples concepts économiques puissent être mieux expliqués
pour le bien des plus pauvres, des enfants non-nés, et spécialement
ceux des pays du tiers-monde et les nôtres et sous réserve
que le Saint Magistère de l’Église en accepte le contenu, et seulement
dans cette mesure. Ne croyez pas ceux qui compliquent
tout pour en garder le contrôle, surtout que le prix en est trop
élevé, soit des milliards de vies humaines qui ne verront jamais
le jour. Pourquoi ne pas regarder la réalité d’une façon positive
et encourager notre monde à vivre toute la vérité dans un esprit
de justice et de charité? L’idéal chrétien doit être élevé, pas seulement
dans la morale affective mais aussi dans le monde
économique, ce qui facilitera le reste de la vie. Il est certain que
les capitaux disponibles peuvent s’investir à titre de participations,
dans le but de recevoir une part du bénéfice, mais sans
jamais exiger la faillite. L’amour, le vrai amour, le bel amour ne
peut accepter l’intérêt. Ne croyez pas ceux qui disent le contraire,
ce sont des marchands d’illusion encore plus efficace que
le “magicien et illusionniste” David Copperfield. Le vrai amour
peut accepter le juste profit. L’intérêt, c’est la mort, c’est vendre
la vie des plus pauvres parmi les pauvres, les embryons, pour le
prix d’une sandale, le reliquat tous frais déduits de son compte
d’épargne, oreiller de paresse prenant la place des fonds
d’actions dynamiques ou de vrais investissements. Nous avons
tout à gagner en favorisant les familles nombreuses en payant
un vrai salaire aux mères qui éduquent notre futur et qui formeront
une demande dans tous les domaines, source de
dynamisme et de vie. Toutes les analyses sérieuses démontrent
que la lutte sera gagnée en misant sur la joie de vivre des mères
de famille, qui sont un élément stabilisateur du développement.
Son modèle en est la Theotokos, la mère de Dieu, Marie, qui est
aussi connue comme la Vierge enceinte, Notre Dame de Guadeloupe,
alias coatl lupé, Patronne et Protectrice des enfants à naître. Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est
au Christ et à sa mère que vous l’avez fait. Pariez sur l’amour.
Aimez-vous les uns les autres dans la joie du jubilé et de l’esprit
des noces de Cana.
P.S.: Considérations finales:
De toute manière, je place ce travail sous le jugement
de la Ste Église.
0.1. Doctrine sociale de l’Église.
Les principes de subsidiarité ( inversé par le traité
d’Amsterdam), de respect des Corps intermédiaires etc. ne sont
pas assez connus. Ce texte tente d’expliquer le pourquoi profond
et ses conséquences.
0.2. L’esprit “Golden Boy”
La frivolité financière existe aussi parmi nos frères
chrétiens. Il est humiliant de constater que les juifs et les musulmans
se prêtent entre eux sans intérêt alors que les chrétiens ne
se gênent plus.
0.3. Les enfants.
Les apôtres ont été grondés par notre Seigneur, qui
n’avaient pas compris que prendre un petit enfant dans ses bras
au nom du Christ, c’est tenir Dieu le Père. Je rêve d’églises où les
petits soient associés au St Sacrifice et non rejetés. Les personnes
qui ne supportent pas les enfants dans les églises ont souvent
été impliquées elles-mêmes dans une procédure d’avortement.
Ce texte explique certaines conséquences de ces mépris. Les
petites choses ont parfois de grandes conséquences, comme le
comprenait très bien Marie.
0.4. Le chrétien se doit de défendre le plus faible. C’est
l’embryon surnuméraire congelé (FIVET). Nous avons la vocation
de le protéger. Nous l’ adoptons grâce à des mères qui sont prêtes 
à le porter et à le nourrir, confiez-le nous. 

Contacts:

en Suisse au  00 41 21 6168888 , fax  00 41 21 6168881 . Merci. 

Cercles vicieux. Changeons le système !

 Erreurs des banquiers. 1’000 milliards ! Qui paiera les intérêts ? Le peuple par des hausses d’impôts, de la TVA …



j-b1.jpgmarie-2-lérins.jpg

 Entrée de l’abbaye de Lérins.


·               On y voit deux symboles forts, l’un magnifique, l’autre très discutable.

·               Commençons
par le premier, celui de la St Vierge Marie qui prend les chrétiens
sous son manteau. Cette statue m’a rappelé une belle histoire, confirmée
par le Christ lui-même.

·               L’autre est celui des présentoirs de croire.com, à analyser avec une grande prudence.

·               Commençons par

·               Une belle histoire vraie

·               On
raconte qu’une poule et ses poussins furent surpris par un incendie de
prairie allumé par un cultivateur qui voulait se débarrasser des herbes
sèches et des broussailles encombrant son champ. Les poussins,
terrorisés par le feu, se réfugièrent sous les ailes de leur mère, si
bien qu’elle ne put s’enfuir avec eux. Ne voulant pas les abandonner,
elle se coucha sur eux, les protégeant de son mieux sous ses plumes. Et
le feu passa. Lorsque le paysan la trouva un peu plus tard, la poule
était morte asphyxiée et brûlée, mais tous les poussins étaient sauvés.


Elle avait donné sa vie pour eux.


(Esaïe 31.5).

Comme
des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l’Éternel des
armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera,
Il épargnera et sauvera.

31.6

Revenez à celui dont on s’est profondément détourné, Enfants d’Israël!

31.7

En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles.

·               Romains chapitre 5 verset 8
5.8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Le Bienheureux Clemens August von Galen, Cardinal et évêque de Münster, a prononcé une homélie prophétique en 1941 qui résume bien cette histoire.


Comment créer et partager les surplus:

Vaud: encore des fraudes démocratiques.

Valbroye n’a pas accepté l’initiative 1 :12

(Keystone)


(Keystone)

La commune vaudoise n’a pas voté pour l’initiative, comme annoncé
dimanche. Une inversion s’est produite au bureau de dépouillement.

La stupeur était grande dans la commune vaudoise de Valbroye
lorsqu’elle a découvert qu’elle avait approuvé l’initiative 1 :12 par
660 oui contre 339 non. Née de la fusion de neuf villages en majorité
ruraux, cette entité administrative broyarde compte certes un nombre
important d’ouvriers, mais de là à approuver une initiative nettement
rejetée dans la quasi-totalité du pays… Lundi, le bureau de
dépouillement s’est une nouvelle fois penché sur ce résultat étonnant.
Pour arriver à la constatation qu’il y avait bien une erreur: les oui et
les non ont été inversés.
Valbroye a finalement agi comme
l’écrasante majorité des communes du canton de Vaud: elle a rejeté
l’initiative 1 :12. La commune a informé la Chancellerie cantonale.
Cette dernière a rectifié les résultats sur son site internet à 14h10
cet après-midi et annoncé officiellement que Valbroye a refusé
l’initiative.

Vaccin Gardasil, poison…30 000 accidents, dont 130 décès.

 

Ne laissez pas votre médecin
vous injecter de la mort aux rats et de l’aluminium !

Madame, Monsieur,

Le vaccin Gardasil, conseillé à toutes les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus, contient notamment du borate de sodium, utilisé dans la mort aux rats, car toxique pour le système nerveux. (1)

Il contient aussi du polysorbate, utilisé comme stérilisant chez les souris.

130 décès et toujours recommandé par les autorités sanitaires

Ce
vaccin suscite la polémique car il aurait déjà provoqué 30 000
accidents, dont 130 décès. Mais il est toujours recommandé par les
autorités sanitaires. Résultat, tous les jours, de nouvelles jeunes
femmes en France, en Europe, dans le monde entier, se laissent
administrer ce vaccin parce qu’on leur cache son potentiel danger.

Est-ce
acceptable ? Nous ne le pensons pas et c’est pourquoi je vous demande
de signer la pétition par laquelle nous demandons au gouvernement le retrait des adjuvants dangereux dans les vaccins.

C’est le moment ou jamais de vous faire entendre

En
mars 2012, un groupe de députés s’est formé à l’Assemblée nationale
pour réclamer un moratoire sur les vaccins contenant de l’aluminium.
L’aluminium est cancérigène, il provoque la maladie d’Alzheimer, et
cause une terrible maladie invalidante, la myofasciite à macrophages.
Pourtant, de nombreux vaccins en contiennent, y compris l’un des plus
répandus, le DTP (diphtérie tétanos polio). (2)

L’Académie de
Médecine a publié en 2012 un rapport sur les adjuvants vaccinaux dans
lequel elle reconnaît officiellement que les sels d’aluminium sont
neurotoxiques. (3)

Le 21 novembre 2012, le Conseil d’Etat
français a reconnu que l’aluminium dans le vaccin hépatite B avait
déclenché un myofasciite à macrophages chez un employé de la ville de
Paris. (4)

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a réalisé
un rapport sur « aluminium et vaccins » rendu public le 29 juillet 2013
(5). Dans ce document, le HCSP avoue ne pas savoir si la persistance des lésions musculaires causées par l’aluminium présente ou non un caractère pathologique.

L’association
E3M (Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages) a réuni 75 000
signatures pour exiger la mise à disposition d’un vaccin de base
(DTPolio) sans aluminium.

NOUS DEVONS BATTRE LE FER TANT QU’IL EST CHAUD.

Profitons de cette exceptionnelle conjonction de facteurs pour exiger des autorités sanitaires le retrait de tous les adjuvants dangereux.

Signez et faites signer la pétition ci-dessous à toutes vos connaissances

Nous
sommes à un moment historique, que nous attendions depuis des années.
Jamais les circonstances n’ont été aussi favorables. L’association E3M a
d’ailleurs été reçue, le 23 juillet 2013, le cabinet de la ministre de
la Santé Marisol Touraine, preuve que le sujet est chaud, brûlant !

Car l’aluminium vaccinal n’est pas un cas isolé, loin de là !! C’est n’est au contraire que la partie émergée de l’iceberg.

800 effets secondaires, narcolepsie et un risque de sclérose en plaques augmenté de 300%

Le vaccin pour les bébés Infanrix Hexa contient du mercure,
qui est encore bien plus toxique que l’aluminium. Selon un document
confidentiel de son fabricant, le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline,
ce vaccin est associé à plus de 800 effets secondaires, comme la mort
subite du nourrisson, le diabète, l’autisme, l’épilepsie, etc. (6)

Le vaccin contre la grippe contre la grippe H1N1 Pandermix contenait du squalène. Le British Medical Journal,
une revue mondialement connue et respectée pour sa rigueur
scientifique, a publié le 30 janvier 2013 une étude démontrant que le
vaccin avait causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable.

Le vaccin contre l’hépatite B indique, sur sa notice, qu’il peut provoquer la sclérose en plaques.

Une étude de 2004 menée par l’épidémiologiste américain Hernan a montré qu’il existait un risque 3,1 fois supérieur de déclarer une sclérose en plaques dans les 3 ans qui suivent une vaccination anti-hépatite B.

Il
existe en outre quantité d’études qui lient le vaccin contre l’hépatite
B au diabète, au lupus, à la névrite optique, à la polyarthrite
rhumatoïde, à la thyroïdite et bien d’autres maladies encore.

Peut-être
avez-vous un enfant, un proche, qui souffre ou qui est décédé d’une de
ses maladies. Peut-être êtes-vous vous même touché.

Demain, on vous injecte des vaccins de force, à moins que…

Mais même si ce n’est pas le cas, et que vous êtes conscient du danger des adjuvants dans les vaccins, vous n’êtes pas à l’abri pour autant.
On sait en effet qu’en cas de pandémie, les gouvernements du monde
entier pourront, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), décider de vacciner de force toutes les populations.

Cela
signifie pour vous que vous pourriez malgré tout vous faire injecter un
jour, sous la contrainte, un vaccin dangereux, qui vous déclencherait
une grave maladie comme la sclérose en plaque ou la maladie d’Alzheimer.

Mais ce risque peut-être considérablement réduit si, aujourd’hui, vous et moi parvenons à faire interdire les adjuvants dangereux comme le mercure, l’aluminium, le borate de sodium (mort au rat) ou le formaldéhyde.

C’est pourquoi je vous demande de signer la pétition ci-dessous, et de transférer ce message à tout votre carnet d’adresses.

Vous rendrez également un immense service à des millions d’enfants :

Vous rendrez également un immense service à des millions d’enfants

En
trente ans, le nombre de vaccins administrés aux tout-petits a plus que
doublé. Pire, on leur injecte aujourd’hui des vaccins combinant des
germes de huit maladies différentes, ceci alors que leur système
immunitaire n’est pas préparé.

Surexcité, le système immunitaire
des bébés peut s’emballer et provoquer une réaction incontrôlable. Voici
le témoignage d’une maman qui a vécu ce drame, recueilli par le Forum Européen pour la Vaccinovigilance :

« Je
ne peux vous dire mon nom et je ne peux pas vous révéler l’identité de
mon bébé parce que j’ai peur que cela me retombe dessus, mais j’ai voulu
vous contacter en entendant parler de votre projet, parce que je suis
si heureuse que quelqu’un entreprenne quelque chose. Mon bébé est mort
dans les 24 heures après avoir reçu son premier vaccin DPT (Diphtérie,
coqueluche, tétanos), il y a deux mois. Je me sens si horriblement mal,
personne ne peut avoir la moindre idée de ce que c’est. Elle était
parfaite. Lorsqu’on lui fit l’injection, elle se mit à crier pendant au
moins une heure, d’une façon bizarre. Puis elle parut très fatiguée,
s’est endormie profondément, et ne s’est plus jamais réveillée. J’ai
commencé à m’inquiéter parce qu’elle semblait dormir plus longtemps que
d’habitude et lorsque j’ai voulu vérifier, j’ai remarqué qu’elle avait
un peu vomi et qu’elle ne respirait plus. Ils ont du faire une autopsie
mais ils n’ont pas pu identifier la cause du décès. Je sais que c’est le
vaccin qui l’a tuée. Elle n’avait pas été malade une seule fois jusque
là. Mais plus je l’ai dit au corps médical, plus ils sont devenus
hostiles. Aujourd’hui, j’ai peur qu’ils me prennent mon autre enfant et
je ne veux pas qu’ils m’accusent d’avoir tué mon bébé. Je ne devrais pas
avoir à vivre comme ça, c’est horrible. Je suis presque trop terrorisée
pour pouvoir faire mon deuil
correctement. Elle était si belle. »
Le
cas arrive tous les ans à des milliers de parents. Leur enfant se fait
vacciner et, dans les heures qui suivent, il déclenche de graves
réactions pouvant aller des maux de tête aux vomissements, en passant
par l’eczéma, l’hyperactivité, les perturbations du sommeil et un peu
plus tard une maladie auto-immune incurable ou pire, la mort.

Ils nient, se taisent et ne font rien ?!?

Dans la plupart des cas, les professionnels de santé, non seulement nient le lien avec le vaccin,
mais ils ne déclarent même pas l’accident aux autorités de
pharmacovigilance (agences responsables de surveiller les effets
indésirables des médicaments).

De leur côté, les autorités
sanitaires conservent au sujet des vaccins un silence coupable. Elles
savent qu’elles n’ont pas joué leur rôle : aujourd’hui encore, elles
dispensent les vaccins, on ne sait pourquoi, des tests destinés à
évaluer leur potentiel cancérigène, mutagène (changement d’ADN) et
tératogène (maladies qui passent aux descendants).

Ces tests sont pourtant systématiquement imposés aux médicaments, et même aux cosmétiques.

Pourquoi
les vaccins, qui contiennent des substances qui sont parmi les pires
poisons que l’on trouve dans la nature, en sont-ils dispensés ?

Sommes-nous bien en 2013 ?

Comment n’a-t-on pas encore inventé un vaccin sans substances toxiques ?

Qui se permet de jouer à la roulette russe avec notre santé, avec nos vies, chaque fois que nous nous faisons vacciner ?

Aidez-nous à sauver des milliers de personnes. Signez la pétition ici. Le mouvement doit être massif, et nous pouvons obtenir que les adjuvants vaccinaux dangereux soient enfin interdits.

Je porterai personnellement la liste des signatures au ministre de la Santé Marisol Touraine.

Et
notre association entreprendra toutes les démarches nécessaires auprès
du Parlement et des autorités nécessaires pour obtenir gain de cause.

Mais vous seul pouvez donner la légitimité démocratique à notre action. C’est pourquoi votre signature est indispensable.

Peut-être
est-ce votre voix qui fera la petite différence qui fera tout basculer.
C’est pourquoi, je vous en prie, maintenant que vous avez lu tout ce
message, ne quittez pas cette page sans avoir ajouté votre nom à notre pétition. Je compte sur vous, au nom de toutes les personnes dont la santé et la vie seront épargnées grâce à notre campagne.

Un grand merci d’avance. Et surtout, n’oubliez pas de transférer ce message le plus largement possible.

Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois

Sources :

(1) Interrogé sur les risques sanitaires que présente le Gardasil, du fait notamment de la présence de sels de bore dans sa composition, le Ministre de la Santé a rappelé que la toxicité de ce composant sur les fonctions de reproduction était connue,
avant de préciser que la dose présente dans le vaccin est très
largement inférieure à la valeur seuil assurant l’innocuité de ce dérivé
de l’acide borique et l’exposition restait alors limitée dans le temps (Question
n° 129978, JOAN 1er mai 2012, page 3343). Initiative Citoyenne “La
toxicité sur les fonctions de reproduction de l’acide borique et de ses
dérivés tels que le borate de sodium (ou borax) présent dans la
composition du vaccin GARDASIL sont connues. Chez l’homme, la valeur seuil
d’exposition référencée à ne pas dépasser est de 0.2 mg de Bore/kgg/jour. Or, une dose vaccinale de GARDASIL
contient 35 mcg de borate de sodium soit environ 4,2 mcg de Bore, ce
qui est très largement inférieur à la valeur seuil assurant l’innocuité
de ce dérivé de l’acide borique. Par ailleurs, il s’agit d’une
exposition limitée dans le temps (trois injections espacées chacune d’un
intervalle d’au moins deux mois).
” Initiative Citoyenne

(2) Aluminium et Vaccins : Les réponses du Ministère aux questions des parlementaires, analysées par E3M

(3) Les adjuvants vaccinaux : quelle actualité, Observations de l’association E3M sur le rapport de l’Académie de Médecine

(4) Vaccin : ce que tout parent doit savoir

(5) Aluminium et vaccins

(6) Confidential to regulatory authorities

https://www.facebook.com/pages/VICTIMES-DU-VACCIN-GARDASIL/142779429124878

Un médecin ose parler : le dangereux vaccin Gardasil est complètement inutile pour prévenir cancer du col de l’utérus

Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus mis en cause

Une adolescente vaccinée de force en subi les effets secondaires (Gardasil)

Gardasil : une jeune fille vaccinée raconte

Le Gardasil a détruit les ovaires d’une jeune fille !

Gardasil

© Inconnu

Dr. Diane Harper, chercheur principal dans le développement
des vaccins contre le virus du papillome humain, a fait cette annonce
fracassante en octobre 2009 lors d’une conférence internationale sur la
vaccination
. Elle devait, comme conférencière, parler des
bienfaits des vaccins Gardasil et Cervarix, mais au lieu de cela elle a
dénoncé les effets secondaires de ces vaccins qui, selon elle, dépassent
largement la prévention du cancer.

Dr. Harper a expliqué dans sa présentation que le risque de cancer du
col de l’utérus aux États-Unis est extrêmement faible et que les
vaccinations ne sont pas susceptibles d’avoir un effet sur le taux de
cancer du col utérin. En fait, 70% de toutes les infections se résolvent sans traitement en un an et le nombre s’élève à plus de 90% sur deux ans.

Le Gardasil a transformé nos rêves en cauchemars
 
Par Tracy Andrews Wolf, 24 mai 2013.
 

Alexis-Gardasil-1.jpg
 
 
Six ans se sont
écoulés depuis qu’Alexis a reçu ses trois vaccins Gardasil. Six années
de souffrance sans raison valable. Maintenant, je vis
dans la peur constante de ce qui pourrait arriver lors de la
prochaine crise de ma fille.
 
C’est dans la
panique que je me réveille tous les jours vers 5 heures du matin. Mon
cœur s’emballe et je tente désespérément d’empêcher mon
esprit de penser au pire, ne sachant jamais à quoi m’attendre.
Certaines nuits, c’est à chaque heure qu’elle frappe à ma porte parce
qu’elle fait tellement de crises qu’elle est totalement
perdue. Elle présente sur le corps des taches sombres comme des
contusions sans que nous sachions d’où cela la provient. Parfois, elle
présente des gonflements sur la tête bien qu’elle ne se
souvient pas de s’être cognée la tête quelque part. Quand elle fait
une crise, le sang coule parfois de sa bouche parce qu’elle grince des
dents qui s’abîment ou se déchaussent. Chaque matin, je
me réveille dans la peur, en me demandant si Alexis est toujours
avec nous.
 
Alexis et sa sœur
Kimber sont très proches l’une de l’autre. J’ai demandé à Kimber de
mettre sur papier ses sentiments par rapport à ce qui
était arrivé à sa sœur. Voici ce qu’elle écrit :
 
« C’est
terrible à neuf ou dix ans de voir sa sœur aînée se dégrader petit à
petit et de réaliser que c’est quelqu’un de complètement
différent qui a tout simplement pris sa place. C’est à peu de chose
près la même chose que si j’avais vu un tueur à gage la tuer sous mes
yeux, sachant que je ne la reverrais jamais plus. La
seule chose qui diffère dans mon expérience c’est que tout s’est
passé beaucoup plus lentement et que je ne comprenais pas ce qui lui
arrivait. Je savais que je n’allais plus jamais la revoir
comme elle était avant. Aujourd’hui, six ans plus tard je me suis
fait une idée, je me suis habituée à ses crises, sa façon de vivre et à
tout ce qui la concerne. C’est un peu comme si je ne
l’avais jamais connue, comme si je n’avais fait qu’entendre parler
d’elle. Je ne me rappelle que peu de chose de son authentique
personnalité. Elle était ma sœur unique, ma meilleure amie. Ma
sœur a perdu tous ses amis et amies. Personnellement j’ai gardé mes
amies et mes amis mais ils n’ont jamais pu comprendre par quoi j’ai dû
passer. Mes amis et mes amies ne viennent plus à la
maison. Je suis assez gênée de les inviter à la maison à cause de la
manière dont ma sœur réagit. On ne sait jamais ce qui va se passer et
tant de gens ne peuvent pas comprendre. Elle me manque
terriblement. Je suis bien triste quand je vois des sœurs qui
s’embrassent. Ma sœur est ce que ma mère appelle un enfant, une petite
vieille femme et une adolescente à la fois. Si le destin avait
voulu que ma sœur ait à souffrir, j’aurais préféré qu’elle ne
souffre pas mentalement ; j’aurais préféré la voir avec une sale
blessure ou peut-être même avec un membre amputé, n’importe
quoi sauf ce qu’elle doit vivre pour le moment. Elle n’est plus que
l’enveloppe de la sœur que j’ai connue autrefois.
 »
  

Alexis-Gardasil-2.jpg
  Où pourrais-je retrouver ma meilleure
amie ?
 
Comme Alexis m’avait entendu demander à sa sœur d’écrire un mot, elle décida elle aussi d’écrire ces quelques mots :
 
« Il y avait
une fois une fille qui s’appelait Alexis Raley Wolf. Elle a été malade
pendant six ans. Un peu long, vous ne trouvez
pas ? Elle n’a pas bien pu dormir pendant ces six années… Que diable
pouvons-nous faire ?J’espère que l’on pourra enfin trouver un remède et
le plus vite possible. Vous comprenez ce que
je veux dire ???J’espère aussi que ce ne sera pas aussi terrible
qu’il y a six ans, mes chers amis que j’aime tant… C’est tout.
Amicalement, Alexis Raley Wolf.Cher Seigneur de ma vie, s’il
vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il
vous plaît, s’il vous plaît faites que je puisse me sentir mieux. Je
vous en prie. C’est tout ce que je veux vraiment, s’il
vous plaît pour l’amour de Dieu ! Amicalement Alexis
. »
 
Avec son
« histoire » elle a aussi dessiné un cercle avec le « Gardasil » au
centre et quantités de lignes transversales.
J’ai un grand sac rempli de lettres/ d’histoires qu’Alexis a écrites
au cours des années. Ce sont pratiquement toujours les mêmes ;
 
Notre vie avant le Gardasil :
 
Permettez-moi de vous ramener en 2007, lorsque j’ai été poussée à prendre la décision qui a changé nos vies à jamais.
 
En 2007, Alexis
était une élève de 7ème, elle était très timide. Elle avait travaillé si
dur à l’école qu’elle avait obtenu une distinction.-
L’année qui précédait on lui avait diagnostiqué un diabète de type
1. Elle avait bien pris la chose et pensé que c’était une occasion
d’informer ses camarades de classe sur la question. Elle a
fait de nombreux travaux scolaires sur le diabète ; elle a donc
appris pas mal de choses et a aidé ses camarades à comprendre ce que
signifiait le fait de vivre avec cette maladie. Nous
étions tous très fiers d’elle.
  

Alexis-Gardasil-2-parapluie.jpg
  Alexis en Allemagne
 
Pour la
récompenser de son excellent travail à l’école, son grand-père l’a
invitée à venir passer 4 semaines chez lui en Allemagne pendant les
congés scolaires. J’étais un peu inquiète, mais elle avait le
parfait contrôle de sa santé et savait s’administrer les quantités
d’insuline nécessaires en cas de besoin et son endocrinologue
avait lui aussi marqué son accord pour ce voyage. Pendant son
séjour, on lui recommanda la série des vaccins Gardasil. On nous précisa
que comme Alexis souffrait de diabète il était très, très
important qu’elle soit vaccinée contre TOUT CE QUI ETAIT POSSIBLE
parce que son système immunitaire était affaibli. Et, j’ai donné mon
accord.
 
Est-ce que tous
les parents ne veulent pas protéger leurs filles ? Alexis reçut sa
première injection et on nous précisa que nous devions
reprendre contact (avec les centres de santé ?) dès qu’Alexis serait
rentrée d’Allemagne.
 
Alexis s’est
merveilleusement bien amusée en Allemagne et nous est revenue après 4
semaines. Dès son retour, j’ai remarqué des choses étranges
dans son comportement. Elle n’avait pas eu le « jet lag », mais
avait cependant très peu dormi.
 
A son retour, on
lui apprit que notre chien était mort. Après avoir appris cette
nouvelle, elle a très fort essayé de pleurer. Elle n’avait
jamais dû ESSAYER de pleurer.  Cette situation ne s’était jamais produite auparavant. D’habitude elle pouvait pleurer très facilement
 
Nous nous sommes
donc rendus chez un médecin pour sa deuxième injection de la série.
C’est alors que les choses ont commencé à mal
tourner : la personnalité d’Alexis a été tout à fait modifiée. Au
début, je pensais qu’elle sortait de sa timidité habituelle étant donné
qu’elle revenait d’un voyage en Allemagne.
 
Le Gardasil commence à prendre le contrôle
 
Le lendemain de
sa deuxième injection, son cœur a commencé à battre si vite et si fort
qu’on avait l’impression qu’il allait sortir de sa
poitrine. Nous sommes immédiatement retournés chez le médecin qui
nous a envoyés consulter un cardiologue. Alexis a dû porter un moniteur
cardiaque pendant 24 heures. Son rythme cardiaque était
rapide, mais on n’a pas pensé que c’était un gros problème. Puis
Alexis à commencé à vomir beaucoup et sans raison apparente. Elle nous
disait aussi que les choses paraissaient effrayantes. Nous
sommes donc retournés chez le médecin. Le gastroentérologue nous a
dit de lui donner du Zantak et de revenir le mois suivant.
  

Alexis-gardasil-3-lit.jpg
  Où s’est envolée ma vie ?
 
Elle a commencé
sa 8ème année, mais elle était incapable de rester longtemps assise
parce qu’elle avait toujours envie de vomir. Les enseignants
en sont arrivés à mettre une poubelle près de son bureau. Les
enseignants me convoquaient pour me dire que ma fille dérangeait toute
la classe et qu’il me fallait agir un peu plus. Je n’arrêtais
pas de prendre rendez-vous sur rendez-vous chez les médecins et
personne ne semblait comprendre ce qui se passait.
 
Alexis a commencé
à voir et à entendre des choses qui n’existaient pas. Elle commençait à
être méchante et même violente avec moi. Elle me
criait dessus en me disant qu’elle voulait une autre famille. Elle
continuait à crier sur moi en me demandant de la conduire dans un
orphelinat pour que quelqu’un puisse l’adopter et l’emmener.
J’avais tellement peur ! Dire que j’avais le cœur brisé ne peut
décrire ce que je vivais. Je n’ai pas reçu d’aide de son père (mon
mari). Il me criait aussi dessus en me précisant ce qu’il
fallait dire aux médecins. J’avais l’impression que je perdais
l’esprit.
 
A peu près à la
même époque, Alexis sortait de la maison et allait frapper à toutes les
portes de la rue pour dire qu’elle haïssait sa famille
et qu’elle en voulait une nouvelle. Evidemment, les gens appelaient
la police et il nous fallait leur expliquer des choses que nous ne
comprenions pas nous-mêmes.
 
Les vacances arrivèrent…ce furent les plus terribles fêtes Noël et d’Halloween que nous ayons connues.
 
La troisième injection de Gardasil – le coup final pour
Alexis
 
En janvier 2008,
nous nous rendîmes chez le médecin pour sa troisième injection. J’ai
demandé au médecin si le Gardasil pouvait avoir quelque
rapport avec ces terribles symptômes. On me répondit que non, mais
que si je ne terminais pas la série, cela pourrait provoquer plus de
problèmes. C’est ainsi qu’Alexis reçut sa troisième
injection.
 
Pour la première
fois de sa vie, Alexis me dit qu’elle me haïssait et ne voulait plus
faire partie de notre famille. Ca m’a fait tellement
mal ! Je n’arrêtais pas de pleurer.
 
Quand je
recommençais à pleurer, elle me regardait avec une telle haine… puis,
comme si une mouche l’avait piquée, elle me regardait à nouveau
et me disait : « ne pleure pas maman » !
 
Les vomissements
et les hallucinations ont continué de s’aggraver. Nous avions déjà vu
tant de médecins qu’il était difficile pour moi de tenir
le coup. Aucun de ces médecins ne nous donnait de réponse valable.
 
Deux semaines
après la troisième injection, Alexis dut être hospitalisée. Les médecins
étaient préoccupés par son diabète et sa perte de poids.
Ils ont fait des tests et m’ont dit : « Médicalement, il n’y a pas de problème avec votre fille ». Je n’ai évidemment pas manqué de leur dire qu’ils se trompaient.
 
Comme ils
pensaient qu’Alexis faisait du théâtre, ils l’ont envoyée à un hôpital
qui s’occupe des problèmes de comportement. Quel horrible
endroit ! Ils ont traité Alexis comme un animal. Je lui rendais
visite chaque jour. Elle y resta 5 jours. Le 4ème jour ils m’ont appelée
pour me dire qu’elle sortait ses vomissures de la
poubelle pour les manger !!!
 
Le lendemain
matin, ils m’ont rappelée pour me dire qu’elle était plus stable et que
je devais la reprendre. Elle était bien loin d’être devenue
stable ! Ce jour là, j’ai dû appeler un médecin à l’aide. ! Ce
médecin réussit finalement  à la faire admettre dans un autre hôpital pour
enfants.
 
Quand nous sommes arrivés pour la voir, les membres du personnel nous ont dit : « Nous réalisons que ses problèmes ne relèvent pas
du comportement ; nous allons essayer de la faire dormir pendant le week-end
. » Ils lui ont donné d’importantes doses de Trazadone pour l’aider à dormir, mais ça n’a jamais
marché.
 
Le lundi suivant
quand le médecin entra dans la chambre, je lui ai expliqué tout ce qui
se passait. Elle a répondu que selon elle, Alexis
faisait des convulsions !!!
  

Alexis-Gardasil-4-hopital.jpg
 
Le médecin demanda un électroencéphalogramme. Enfin, on put trouver ce qui n’allait pas !! Alexis faisait quantité de convulsions dans le lobe frontal du cerveau.
 
Les six mois qui
suivirent, les tests n’ont pratiquement pas arrêté. Alexis est restée à
l’hôpital de mars à juillet. Tous les tests effectués
se sont avérés normaux, sauf les électroencéphalogrammes.
 
Finalement, après
avoir effectué une deuxième ponction lombaire, on put déterminer
qu’Alexis avait dû être exposée à un virus qui avait provoqué
une encéphalite, un traumatisme crânien, des lésions cérébrales et
des troubles épileptiques. Elle dut subir une thérapie par voie
intraveineuse, une plasmaphérèse et une chirurgie pour permettre
la plasmaphérèse. Elle a passé son 15ème anniversaire accrochée à
une machine.
 
Certaines fois quand j’allais lui rendre visite, je la trouvais attachée au lit pour ce qu’elle avait 
dû faire à une infirmière ou à une gardienne. Alexis aurait dû avoir
quelqu’un près d’elle en permanence par ce qu’elle essayait de manger ce
qu’elle trouvait
dans les poubelles. Elle s’exprimait en langage grossier, essayait
de frapper les gens, elle crachait sur les gens, jetait des choses à
gauche et à droite…Ma douce et timide petite fille était
devenue quelqu’un que je ne reconnaissais plus.
 
Peut-on se faire
une idée de ce que peut représenter pour des parents une visite à leur
fille à l’hôpital et la retrouver attachée aux 4 coins
du lit ???
 
Elle nous a
suppliés et a supplié l’infirmière de la ramener à la maison. Elle me
disait aussi que je n’étais plus sa mère parce qu’elle en
avait trouvé une meilleure.
 
Quand l’hôpital
ne fût plus à même de s’occuper d’elle, ils se sont arrangés pour que
l’on transporte Alexis à Austin (Texas) pour une
réadaptation neurologique. Elle ne pouvait de toute manière pas
rester là-bas que 2 mois vu que notre assurance ne voulait plus payer.
On me suggéra de contacter la sécurité sociale et Medicaid.
On m’a demandé de signer des papiers, chose dont je n’avais jamais
entendu parler…. Et qu’est-ce que tout cela voulait dire ?
 
Nous voici 6 ans plus tard. – qu’est-ce qui est donc arrivé à notre fille ???
 
Alexis aura 20
ans en juin 2013. Elle a l’âge d’une fille de 3ème. On ne peut la
laisser seule à cause de ses violentes convulsions. Elle a été
mise sous différentes sortes de médicaments anticonvulsifs pendant
tout ce temps et rien n’a semblé marcher.
 
En 2010, on lui a
mis un implant VNS au niveau de la poitrine. Cela ressemble à un
pacemaker. Cet objet est mis sous la peau dans la région
entre le sein droit et l’épaule et relié à son nerf vague.
L’appareil envoie continuellement des impulsions en vue d’arrêter les
convulsions. Ca n’a pas eu l’air de marcher non plus.
  

Alexis-Gardasil-5-lettre.jpg
  C’est ce que pense Alexis du Gardasil
 
Alexis doit
porter des couches pour adultes par ce qu’elle ne peut pas toujours
contrôler sa vessie ou ses intestins quand elle fait une crise.
Elle fait plus de cent crises par jour ; certaines sont fortes et
violentes ; pour d’autres elle reste prostrée avec un regard fixe et de
nombreuses contractions musculaires du visage.
Au cours de l’une de ces crises, elle a perdu une dent. Plusieurs
autres dents ont aussi été abîmées. Elle dispose maintenant d’un
appareil qui lui protège la bouche. Nous devons garder tous les
aliments dans des armoires fermées à clé parce que la nuit elle
pourrait prendre l’une ou l’autre nourriture qui l’entraînerait dans un
coma diabétique.
 
Quand la crise est terminée, elle pense qu’elle meurt de faim, même si elle vient de terminer un repas peu de temps avant.
 
Tous ses amis et
amies l’ont tout à fait abandonnée. C’est clair que personne n’aime être
l’ami de quelqu’un qui fait sans cesse des crises,
vomit et doit porter des couches…
 
Alexis avait des projets, elle voulait devenir institutrice dans une école spéciale. Malheureusement, ça n’arrivera jamais.
 
Nous avons dû,
avec elle, nous rendre chez un juge pour que je puisse avoir la tutelle
vu qu’à 18 ans, elle était incapable de prendre des
décisions en ce qui la concernait.
 
Grâce au Gardasil, Alexis ne pourra jamais :
 
– Avoir un diplôme universitaire comme les amies de sa classe
– Se marier et fonder une famille
– Avoir son permis de conduire
– Aller au bal
– Avoir un emploi
– Prendre une douche sans qu’il n’y ait quelqu’un qui soit présent à ses côtés
– Se promener dans un centre commercial avec des amis
– Sortir, s’amuser et prendre sa place
– Porter des habits normaux… et la liste s’allonge et s’allonge…
 
Le Gardasil a tout bouleversé ! Nos belles vies parfaitement normales ont à jamais été transformées en cauchemar vivant.
 
S’il vous plait, tirez des leçons de ce qui nous est arrivé !!
 
Ne permettez pas que votre enfant soit un cas de plus à cause du Gardasil.
  
Source: SaneVax
 
Rapports du VAERS* officiel Américain jusqu’à avril 2013 concernant les effets
secondaires des vaccins HPV
 
Description
Total
Handicapés
942
Décès
136
N’ont pas pu récupérer
5.919
Frottis anormaux
522
Dysplasie cervicale
62
Vies mises en danger
557
Recours aux urgences
10.404
Hospitalisations
2.992
Hospitalisations prolongées
230
Cas graves
4.009
Effets secondaires divers
29.680
 
VAERS (Vaccine
Adverse Effects Reporting System). On estime que les rapports spontanés
qui parviennent au VAERS représentent de 1 à 10% des
effets secondaires des vaccins. (Source : Sanevax)
 
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT ET MADAME OBAMA
 
 
AU SUJET DES DANGERS ET DES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES DES VACCINS
HPV
 
26 OCTOBRE 2010
 
 
Chers Président et Madame Obama,
 
Nous venons à vous afin d’implorer votre aide. Les vies de toute une génération de jeunes femmes et d’hommes sont en balance.
 
Ce n’est pas de
la guerre, de la violence, de crimes ou de drogues illégales que je
veux vous parler. Je veux vous parler des vaccins HPV.
Oui, exactement les vaccins HPV, Gardasil et Cervarix !  A la date d’aujourd’hui, on a comptabilisé 20.101 rapports de dommages, ainsi que 84
décès. Parmi ces décès, on relève celui d’un  bébé âgé de 40 JOURS, qui a été exposé au Gardasil au travers du lait de sa mère.
 
Les
statistiques ne semblent peut-être pas impressionnantes, mais quand on
considère que : a) seuls 1 à 10% de tous les dommages dus aux
vaccins sont officiellement enregistrés et que b) le Gardasil et
le Cervarix ont été mis sur le marché depuis seulement quelques années,
les chiffres commencent à apparaître stupéfiants !
En tant que parents de deux jeunes filles qui se trouvent en âge
d’être vaccinées, vous devez absolument être informés.
 
Ces jeunes
personnes sont atteintes de paralysies, d’attaques, de thromboses,
d’irrégularités cardiaques, de problèmes stomacaux, de syncope,
de grande fatigue, de vertiges, de problèmes menstruels, de cécité
temporaire, de troubles de la vessie, des reins, de la vésicule, de
pertes de mémoire, de problèmes de concentration et la
liste continue. La vie de ces jeunes est parfois bouleversée pour
toujours. Puis-je vous prier de prendre quelques minutes pour lire les
histoires de certaines de ces victimes. Des filles comme
Zéda qui a souffert d’une encéphalite provoquée par le vaccin.
Elle a malgré tout pu faire quelques progrès : elle parvient maintenant à
tourner la tête et à remuer quelques uns de ses
doigts. Des filles comme Ashlee  qui ne peut plus prendre de repas sans vomir ou Lauren qui a 
soudainement développé un lymphome (non Hodgkin), ou Victoria qui a
souffert de pertes de mémoire, ne savait plus qui elle était, ou
Brittney, 20 ans qui a été dans l’incapacité de suivre ses
cours parce qu’elle perdait soudainement le contrôle de ses jambes
ou faisait tellement de crises par jour qu’il lui était impossible de
quitter la maison. Des filles comme Holly qui courait de
9 à 15 kilomètres par jour et qui finit pas ne plus pouvoir
traverser le living sans assistance ! Il ne s’agit malheureusement ici
que de quelques exemples.
 
Il y a aussi
ces filles qui nous ont quittés : Megan Hils, Amber Kaufman, christina
Tardell, Brooke Petkevicus, Mosehella Roberts, Jenny
Tetlock, Santana Valdez, Jessica Ericzon, Jasmin Soriat et
Annabelle Morin. Et, malheureusement, la liste continue. Jamais plus ces
jeunes filles ne pourront encore rire, dire à leurs parents
qu’elles les aiment. Elles ne pourront plus jamais atteindre les
buts qu’elles s‘étaient fixés dans la vie parce qu’elles ont été
enlevées beaucoup trop tôt – tout cela de la faute d’un vaccin.
Pensez-y bien, chacune de ces histoires est déchirante ; chaque
vie perdue ou dévastée représente un vrai désastre.
 
Vous pourriez
vous demander ce que ces jeunes filles qui étaient en parfaite santé
avaient en commun ? La réponse est simple : un
vaccin HPV. L’un de ceux-ci est le Gardasil dont le développement a
été bâclé (« fast-tracked ») et 
autorisé beaucoup trop rapidement.
S’il vous plaît, Monsieur le Président et Madame Obama, First
Lady, veuillez prendre un peu de temps, nous vous demandons de faire une
recherche, de lire ce qui arrive à ces jeunes filles et
ces jeunes hommes innocents. Ils ont besoin de vous !
 
Je vous écris au nom de milliers et de milliers de jeunes gens, ainsi que de leurs parents.
 
Marian Greene, maman d’une jeune fille dont la vie a été brisée par le Gardasil
 
 
   
VACCIN GARDASIL
 
Peut-on vacciner ?
USA
Philippines/Thaïlande
En cas de maladie ?
OUI
NON
En cas de grossesse ?
OUI
NON
Avec un système immunitaire affaibli ?
OUI
NON
Avec d’autres vaccins simultanément ?
OUI
NON
En cas d’asthme ?
OUI
NON
En cas d’allergies ?
OUI
NON
Possibilité de se retourner  c/ fabricant ?
NON
OUI
 

La piqûre de trop.

http://www.youtube.com/watch?v=5sETxXQBNQw&feature=player_embedded


Publicité interdite pour le “vaccin anti-cancer” (Gardasil) en France

L’autorité
de contrôle des médicaments en France censure le Gardasil au nom de la
publicité mensongère, rappelant que les prétentions de son fabricant à
en faire un “vaccin contre le cancer du col de l’utérus” ne sont
motivées par aucune étude crédible. C’est un acte significatif. Qui met
en demeure les autorités sanitaires des autres pays, dont la Suisse, de
s’expliquer sur leur soutien inconditionnel à ce vaccin ultra-coûteux.



L’étude de Catherine Riva et Jean-Pierre Spinosa, La Piqûre de trop?, publiée
chez Xenia en mars 2010, a été la première à démontrer les lacunes de
ce vaccin en matière de protection contre le cancer et à documenter la
campagne de lobbying qui a conduit à son imposition malgré ses
insuffisances. 
Ignoré
ou attaqué par les milieux officiels en Suisse, cet ouvrage précurseur
s’avère une pièce essentielle du débat sur la santé.
La décision française d’une part, et les lacunes scientifiques ainsi que les questions de conflits d’intérêts soulevées dans La Piqûre de trop? de
l’autre, finiront sans doute par susciter des interpellations sur une
politique de vaccination qui, en Suisse, coûte des centaines de millions
de francs à des contribuables mal informés.
Slobodan Despot
Sources:
« En
l’état actuel des données, il n’y a pas d’étude démontrant un effet
préventif de la vaccination sur la survenue des cancers, le délai entre
l’infection et l’apparition d’un cancer invasif étant estimé à quinze à
vingt-cinq ans. »
http://www.rue89.com/2010/12/07/cancer-linterdiction-dune-pub-plombe-le-vaccin-gardasil-178864
Voir aussi le site Legifrance: “Décision du 31 août 2010 interdisant
une publicité pour un médicament mentionnée à l’article L. 5122-1,
premier alinéa, du code de la santé publique…”
Page du livre:
http://www.editions-xenia.com/livres/hpv/

OGM: rejettés des assiettes, ils reviennent dans
la seringue!

12 Juillet 2008

,
Rédigé par Selenia++

Une
majorité de gens pensent que les OGM à bannir se limitent à la
circonférence de leur assiette et qu’en Europe c’est chose plus
ou moins aisée grâce à l’étiquetage…. C’est sans compter les
trésors d’imagination des industriels pour amender les lois en leur
faveur, pour gruger les gens à coup de slogans et de termes pour
initiés, etc etc… A ce petit jeu les industriels de l’agriculture
et de la pharmacie peuvent véritablement se donner la main!Alors que les
uns prétendent pouvoir parler de développement
durable  et clament leur volonté “humaniste” de nourrir plus de
monde, les autres se prétendent experts en santé et clament leur volonté
d’éviter des maladies! C’est ainsi que sur le site de
Monsanto par exemple, on peut lire que les produits
insecticides/pesticides sont joliment appelés “produits phytosanitaires”
ou “produits de protection des plantes” ou que les OGM végétaux sont
des “plantes génétiquement améliorées.
                                           

Que fait Big Pharma au juste? Exactement la même chose et le public
ne semble hélas y voir que du feu!  L’industrie n’en est pourtant pas à
ses premiers vaccins transgéniques et le
public a peut-être déjà oublié le triste scandale du vaccin hépatite
B (dont les versions Engerix B, Genhevac, Hevac, HB Vax sont fabriquées
par génie génétique). Comme pour les différentes
versions du vaccin HB actuellement sur le marché, les vaccins
anti-HPV (vaccins Gardasil et Cervarix) découlent d’une manipulation
génétique loin d’être sans conséquences possibles sur la santé
des vaccinés….

Le vaccin GARDASIL est fabriqué à partir de levure de bière
(saccharomyces cerevisiae) génétiquement modifiée pour produire les
protéines vaccinales proprement dites c’est à dire dans le cas de
ce vaccin tétravalent les protéines L1 des souches 6 (20µg), 11
(40µg), 16 (40µg), 18 (20µg) de HPV. Les cellules de levure de bière ne
sont pas choisies par hasard mais parce que leur très
grande rapidité de reproduction par mitoses sucessives se prête très
bien à la production industrielle de masse qui est une production de
masse. Pour arriver à faire produire par les cellules de
levure les protéines vaccinales -ce qui n’est pas du tout naturel-
il faut forcémment modifier le matériel génétique des cellules et c’est
précisément cela qui fera d’elles des OGM, Organismes
Génétiquement Modifiés…. Comment fait-on?
On va utiliser un vecteur qui va “transporter” dans les cellules de
levures les séquences génétiques codantes pour les protéines vaccinales
qu’on veut produire. Ce vecteur est le plus
souvent un plasmide d’une bactérie comme Escherichia Coli c’est à
dire un ADN circulaire propre aux bactéries et qui est facile à
manipuler pour ce type de technologie. Le plasmide va être
“sectionné” en différents endroits grâce à des enzymes spéciales et
ce, afin d’y introduire les séquences génétiques codantes pour les
protéines vaccinales. On ajoute aussi des substances
génétiques spéciales appelées “promoteurs” et des séquences dites
activatrices sans quoi les séquences codantes pour les protéines
vaccinales ne pourront être exprimées. Outre cela, on va aussi
ajouter un gène de résistance à un antibiotique  (ex: ampycilline)
ou à une substance toxique (ex: méthotrexate). Une fois ces informations
ajoutées à l’ADN plasmidien, on “recolle” le
tout avec des enzymes toujours et le plasmide est fin prêt pour
aller coloniser les cellules de levure de bière qui ne cessent de se
multiplier à la vitesse grand V.  Les plasmides
bactériens pénètrent très facilement les cellules de levures de
bière et ces dernières vont donc commencer à produire les protéines
vaccinales souhaitées. Mais comme, au cours de la procédure,
certaines cellules de levure de bière n’auront pas accueilli le
plasmide en question, il faut, par souci de rentabilité, les éliminer
des autres cellules qui elles, produiront bien les
protéines vaccinales et c’est là le sens des gènes de résistance à
un antibiotique ou à une substance toxique que portent les plasmides. En
effet, après le processus d’incorporation des plasmides
dans les cellules de levure de bière (=transfection), on va asperger
les cellules de levure soit d’antibiotique soit d’un produit toxique.
Les cellules qui mourront seront donc forcémment celles
qui n’ont pas le gène de résistance donc qui ne contiennent pas le
plasmide et ne pourront pas produire les protéines vaccinales. Et
voilà, le tri est fait!

Une fois qu’on a recueilli les différentes protéines L1 toutes
produites séparémment, on va les auto- assembler en pseudo-particules
virales (PPV) et ce afin de leurrer le système
immunitaire dont les composants du système inné ne savent répondre
qu’à des agents microbiens avec un pouvoir infectant réel (et pas
bricolés en labo). Une fois qu’on a ces différents
assemblages en PPV, on va les “purifier” pour obtenir le produit
aqueux final. Ce processus de purification se trouve déjà compliqué
étant donné que les cellules de levure de bière ne sécrètent
pas les protéines vaccinales dans le milieu de culture, ce qui
impose pour les récolter de faire éclater les cellules. Cette
purification n’est JAMAIS totale et, pour se faire une idée, les
vaccins HB Genhevac et Engerix ont respectivement une “pureté” de 95
et 97%. Si cela peut sembler à première vue très honorable, il ne
faudrait tout de même pas oublier que 5 ou même 3%
d’impuretés génétiques cela correspond à des milliers de paires de
bases et donc à un grand nombre de nucléotides (= maillons de base du
génome) donc à une information génétique potentiellement
très perturbatrice pour l’ADN du sujet vacciné avec des conséquences
pouvant apparaitre sur le très très long terme!

Chaque produit aqueux final (PAF) de HPV est alors adsorbé
séparément sur aluminium et devient ce qu’on appelle un produit
monovalent adsorbé en vrac (PMAV). Le vaccin final sera
donc une combinaison des 4 types de produits monovalents adsorbés en
vrac (PMAV). Et bien sûr sur les notices, pour ceux qui les lisent, il
ne sera noté que “vaccin recombinant
adsorbé
” ce qui en langage clair signifie: “technologie OGM + aluminium“. Des termes pour initiés en espérant que le public sera dupe!

Et hélas il l’est, ça marche! Il refuse à corps et à cris, à fort
juste titre ceci dit, les OGM alimentaires mais, par ignorance, il tend
le bras pour son vaccin, parce que “Dr Untel ou Pr
Machin a dit que”, sans se rendre compte de son incohérence. La
majeure partie des gens qui refusent les OGM les refusent sans vraiment
savoir EN QUOI ceux-ci peuvent nous nuire mais il est bon
de le rappeler car si les OGM alimentaires sont dangereux, les
vaccins obtenus par la même technologie le sont encore plus, ces
derniers ne passant même par par le filtre intestinal, sorte de
verrou protecteur si l’on veut. En quoi les OGM alimentaires
sont-ils nuisibles? Le Dr Arpad Pusztai, un éminent chercheur anglais
qui a mené une expérience comparative sur des rats nourris avec
des OGM et un groupe témoin a pu mettre en évidence, après
l’autopsie des rats des deux groupes que, les rats nourris seulement dix
jours avec des OGM présentaient déjà un affaiblissement
immunitaire, une prolifération cellulaire au niveau du tube digestif
et une surstimulation du pancréas, des intestins, de la prostate et des
testicules. Evidemment, comme ces résultats -que ne
s’attendait pas à observer le chercheur anglais- ne sont pas du goût
des fabricants, ceux-ci ont obtenu la tête du chercheur qui a fini par
être odieusement licencié et ils se sont mis à financer
en masse une myriade d’études biaisées en espérant que le public se
sentirait rassuré par ce “contrepoids quantitatif” aux études
accablantes sur le
sujet.         
                                                                                                                       

                                                                                                                                            

Dans le cas des vaccins issus de cette technologie, certains feront
remarquer qu’ils ne sont pas des OGM mais seulement issus d’OGM. Certes,
un OGM est un organisme vivant (être uni ou
pluricellulaires) et non un produit inerte comme un vaccin MAIS ces
finesses du langage ne doivent en rien occulter le fait que les résidus
génétiques des vaccins ont une action encore bien plus
hasardeuse que celles des OGM alimentaires. En effet, même s’il est
néfaste de manger des aliments OGM, il y a là une notion de durée de
consommation qui reste maitrisable par le consommateur qui
souhaiterait contrôler ses apports (pour autant que l’étiquettage
existe ce qui n’est par exemple par le cas aux USA). De plus les
aliments transgéniques eux passent par le filtre intestinal qui
a une action protectrice. Avec un vaccin recombinant, le corps est
pris “par surprise”, ses barrières muqueuses sont courcircuitées et le
vaccin ayant vocation à agir dans le temps, on ne sait en
rien limiter temporellement les effets des résidus une fois
l’injection faite.

Ces résidus génétiques posent de gros problèmes et ce n’est pas
faute de l’avoir fait savoir. Très vite  après la sortie des vaccins
recombinants contre l’hépatite B (en 1986), le Pr Mirko
Beljanski, ex directeur de recherche au CNRS avait déjà publié une
étude inquiétante de différentes enzymes virales. Dans l’étude publiée
en 87 et intitulée “Terminal deoxynucleotidyl transferase
and ribonuclease activities in purified hepatitis-B antigen”, le Pr
Beljanski expliquait que les vaccins recombinants contre l’hépatite B
contiennent des enzymes comme la Tdt (Terminal
deoxinucleotidyl transferase) et des ribonucléases, des enzymes qui
peuvent respectivement induire la synthèse de segments génétiques
aberrants et  détruire les ARN produits pas les cellules
du sujet vacciné! Le Pr Beljanski légitimement scandalisé par
l’incohérence flagrante qu’il y a à s’inquiéter du taux croissant de
cancers et à fermer les yeux sur ce type de dérive commerciale
interrogeait le monde et surtout les responsables en ces termes:
“Lorsqu’on affirme qu’une mutation peut engendrer le cancer, que dire
alors de fragments d’ADN aberrants synthétisés dans la
cellule hôte par un enzyme viral ! Que dire d’ARN dégradé, ou de
fragments d’ARN libérés et dont l’activité est incontrôlable ? Le vaccin
contre l’hépatite B issu du génie
génétique contient 10-15 fois plus d’activité dangereuse (Tdt)que le
vaccin traditionnel. Pourquoi tout ceci n’a-t-il pas été contrôlé avant
la diffusion ?” Réponse: parce que les
fabricants qu’ils soient marchands de vaccins ou d’OGM ne pensent
qu’au profit! De ce profit indécent pour quelques un, jailliront des
leucémies et autres cancers pour beaucoup d’autres…

Et pour garantir leurs profits, ces fabricants peuvent compter sur
de solides alliés comme sainte OMS, l’incohérente et la corrompue. En
effet, l’OMS qui est championne en titre des études
et des investigations est étrangement toujours lanterne rouge dès
qu’il s’agit de tirer des conclusions qui épousent le principe de
précaution. Dans son ouvrage “Vaccinations, les vérités
indésirables”, Michel Georget rappelle ainsi que sainte OMS est bien
consciente de ce problème lié à la présence d’ADN  contaminant
hétérogène et de protéines transformantes dans les
vaccins puisqu’elle en parle même dans un de ses  rapports *…
Voici ce que l’agence, championne du monde de l’incohérence dit de l’ADN
contaminant hétérogène (pouvant provenir des
cellules de culture ou du plasmide bactérien trafiqué d’où risque de
cancer si ces séquences interfèrent avec notre génome): “Même s’il est
possible d’indiquer une limite supérieure de
contamination d’un produit fini par de l’ADN hétérogène et, même si
toutes les expériences indiquent que des quantités d’un tel ADN de
l’ordre de quelques picogrammes sont biologiquement
inactives dans un grand nombre d’épreuves, on ne peut pas plus affirmer l’absence totale d’ADN et du risque qui lui est lié dans les produits obtenus en lignées cellulaires
continues que dans les produits issus de cultures primaires de cellules et de cultures de cellules diploïdes […] Un des grands problèmes soulevés [à cette conférence]
est le RISQUE DE MALIGNITE que pourrait présenter à long
terme un ADN contaminant hétérogène, en particulier s’il s’avère qu’il
contient des séquences codantes ou régulatrices
potentiellement oncogènes. Ce point est réellement préoccupant, car
de nombreuses personnes en bonne santé, notamment des nourrissons,
seront peut-être vaccinées avec des produits issus de
lignées cellulaires continues, ou les recevront de toute manière
.”

Les lecteurs doivent donc fort logiquement comprendre que l’OMS qui
est censé chapauter ce type de campagne vaccinale à l’échelle du monde
ne maitrise rien et ne sait en rien si oui ou non ces
vaccins peuvent induire des cancers. Pour faire plaisir à ses amis
de l’industrie, l’OMS va véritablement se surpasser puisque non
seulement elle n’applique pas le principe de précaution que
chacun serait en droit d’exiger de sa part mais pire, elle va oser
affirmer que ces vaccins anti-HPV (comme elle a déjà osé affirmer que
les vaccins recombinants anti hépatite B luttent
contre les cancers du foie!) lutteront contre le cancer du col dans
le monde. Le pari fou de sainte OMS et de ses acolytes au premier rang
desquels l’industrie est donc de vous faire gober à vous
public que des vaccins contenant des produits pouvant générer des
cancers serviront à lutter contre le cancer! Au terme de cet article,
j’ai envie de vous poser la question à vous lecteurs:
allez-vous leur permettre de gagner leur pari?

Sources:


Notice du Gardasil

“Information ou désinformation” de Sylvie Simon, édition Guy Trédaniel

“Le monde selon Monsanto” de Marie Monique Robin, Arte éditions

“Vaccinations, les vérités indésirables” de Michel Georget, éditions Dangles

* “Acceptabilité des substrats cellulaires pour la production de substances biologiques”, Rapport technique OMS, n°747, 1987

“Vaccination: erreur médicale du siècle”, édition Louise Courteau
http://64.233.183.104/search?q=cache:g8euv4dtaocJ:www.amessi.org/Vaccins-destructeurs+vaccin+HB+Tdt+beljanski&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=be


http://64.233.183.104/search?q=cache:TjCVopvw9vcJ:www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/sbd-smd/phase1-decision/drug-med/sbd_smd_2007_gardasil_102682_f.html+fabrication+du+gardasil+saccharomyces+cerevisiae&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=be

  1. François de Siebenthal: Vaccins: dangers mortels

    desiebenthal.blogspot.com/2011/11/vaccins-dangers.html‎

    2 nov. 2011 – S’ ils ne veulent vacciner que les filles, c’est qu’ils y ont mis des contraceptifs violents et souvent cancérigènes. Le contraceptif Depo-Provera 

  2. François de Siebenthal: Vaccins, contraceptifs et enjeux commerciaux

    desiebenthal.blogspot.com/2013/10/vaccins-contaceptifs-et-enjeux.html‎

    27 oct. 2013 – Une réunion top-secrète pour parler des dangers des vaccins à 52 invités triés sur le volet avec interdiction de photocopies des données

  3. François de Siebenthal: Vaccins.La piqûre de trop.

    desiebenthal.blogspot.com/2013/09/vaccinsla-piqure-de-trop.html‎

    24 sept. 2013 – Qui met en demeure les autorités sanitaires des autres pays, dont la Suisse, de s’expliquer sur leur soutien inconditionnel à ce vaccin 

  4. François de Siebenthal: Non aux vaccins obligatoires

    desiebenthal.blogspot.com/2013/08/non-aux-vaccins-obligatoires.html‎

    13 août 2013 – Non aux vaccins obligatoires. amendes non limitées; NON au report de la responsabilité pour les dégats de vaccins sur nous contribuables 

  5. François de Siebenthal: Les vaccins et l’Unicef ! L’Onu cupide est

    desiebenthal.blogspot.com/…/les-vaccins-et-lunicef-lonu-cupide-est.html‎

    14 oct. 2013 – Le rapport de l’UNICEF intitulé « Surveillance du sentiment anti-vaccination dans les médias sociaux en Europe Centrale et Orientale » a 

  6. François de Siebenthal: NON à la Loi révisée sur les épidémies

    desiebenthal.blogspot.com/…/non-la-loi-revisee-sur-les-epidemies.html‎

    16 sept. 2013 – frs d’indemnité (et si tant est que le lien de causalité entre le vaccin et les …. François de Siebenthal: Vaccins H1N1 à partir de cultures .

  7. François de Siebenthal: Plaintes pénales contre des vaccins très

    desiebenthal.blogspot.com/2009/…/plaintes-penales-contre-des-vaccins.h…‎

    5 août 2009 – Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir l’immunité Du poison à rat dans les ingrédients du vaccin anti-HPV.

  8. François de Siebenthal: DES NANO-PARTICULES DANS LE

    desiebenthal.blogspot.com/…/des-nano-particules-dans-le-vaccin-h1ni.ht…‎

    29 déc. 2009 – www.scribd.com/doc/19483397/Un-million-de-fois-plus-de-squalene-dans-le-vaccin-H1N1-que-dans-ceux-qui-provoquerent-la-maladie-de-la- 

  9. François de Siebenthal: Vaccins et certaines manipulations médicales

    desiebenthal.blogspot.com/2009/…/vaccins-et-certaines-manipulations.ht…‎

    27 juin 2009 – Vaccins dangereux et un peu de perspective historique sur certaines manipulations médicales. Pas d’autistes chez les Amish Sylvie Simon

  10. François de Siebenthal: “Vaccin” : Qui est le propriétaire de votre

    desiebenthal.blogspot.com/…/vaccin-qui-est-le-proprietaire-de-votre.htm…‎

    6 sept. 2009 – On nous assure que c’est pour notre bien, mais du même souffle on nous dit que ces vaccins et antiviraux ne seront pas complètement testés.

Charlie Chaplin suisse: ” Au nom de la démocratie, unissons-nous tous !”

La Suisse aura le dernier mot dans l’histoire selon Victor Hugo.

Charlie Chaplin est victime du maccarthisme (son nom figure sur la « liste noire de Hollywood »), il est harcelé par le FBI en raison de ses opinions de gauche (pour sa part, il se présentait comme un « citoyen du monde »). On l’a fait passer pour communiste alors qu’il était pour le crédit social.
http://www.michaeljournal.org/annexA.htm
En fait, il fait fortune car il suit les conseils de Clifford H. Douglas, connu pour avoir créé le concept de Crédit social et promoteur du revenu de base inconditionnel
En 1952, Charlie Chaplin et sa famille retournent à Londres pour promouvoir le nouveau long métrageLes Feux de la rampe. Profitant de l’occasion, le sénateur Joseph McCarthy lui interdit de retourner en Amérique, en supprimant son visa10.

Il renonce alors à sa résidence aux États-Unis et installe sa famille en Suisse, à Corsier-sur-Vevey au Manoir de Ban, jusqu’à la fin de ses jours.

En 1954, il donne deux millions de Francs à l’Abbé Pierre et à Emmaüs, soit environ 40 500 euros (en valeur 2010), à la suite de l’appel de 1954. Il déclare à cette occasion : « je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai été et que j’ai incarné. »11

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_social

 http://www.youtube.com/watch?v=GnKgZ0tZvfI

en anglais, encore mieux:

http://www.youtube.com/watch?v=QcvjoWOwnn4

 
Le
film date d’avant guerre et pourtant lorsque l’on écoute ce discours,
c’est vraiment d’actualité après toutes ses années. Un message fort en
émotion qu’il faudrait faire diffuser au monde entier.

“Je suis
désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je
ne veux ni conquérir ni diriger personne. Je voudrais aider tout le
monde dans la mesure du possible ; juifs, chrétien,
païen, blanc et noir. Nous voudrions tous nous aider si nous le
pouvions, les êtres humains sont ainsi fait. Nous voulons donner le
bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas
haïr ni humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous à sa place et
notre terre est bien assez riche elle peut nourrir tous les êtres
humains, nous pouvons tous avoir une vie belle est libre, mais nous
l’avons oublié.
L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a
barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et
les effusions de sang. Nous avons développer la vitesse pour nous
enfermer en nous-même. Les machines qui nous apporte l’abondance nous
laisse dans l’insatisfaction, notre savoir nous a fait devenir cynique,
nous sommes inhumain à force d’intelligence.
Nous ne ressentons pas
assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous
manquons d’humanité, nous sommes trop cultivés et nous manquons de
tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines la vie n’est
plus que violence et tout est perdu.
Les avions, la radio nous ont
rapproché les uns des autres, ces inventions ne trouverons leur vrai
sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité,
l’amitié et l’unité de tous les Hommes.
En ce moment même, ma voix
atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes
de femmes et d’enfants désespérés, victime d’un système qui torture les
faibles et emprisonne les innocents. Je dis à tous ceux qui m’entendent,
ne désespérez pas, le malheur qui est sur nous n’est que le produit
éphémère de l’avidité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès
qu’accompli l’humanité. Mais la haine finira par disparaître et les
dictateurs mourront et le pouvoir qu’il avait pris au peuple, va
retourner au peuple et tant que les hommes mourront, la liberté ne
pourra pas périr.
Soldat, ne vous donner pas à ces brutes, à une
minorité qui vous méprise et fait de vous des esclaves en régiment toute
votre vie et qui vous dit ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser
qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canon et
qui vous traite comme du bétail. Ne donnez pas votre vie à ces êtres
inhumains. Ces hommes machine avec une machine à la place de la tête et
une machine dans le cœur. Vous n’êtes pas des machines, vous n’êtes pas
des esclaves, vous êtes des Hommes. Des Hommes avec tout l’amour du
monde dans le cœur, vous n’avez pas de haine sinon pour ce qui est
inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour. Soldat, ne vous battez pas pour
l’esclavage mais pour la liberté. Il est écrit dans l’évangile selon
Saint Luc ; le royaume de Dieu est dans l’être humain, pas dans un seul
humain ni dans un groupe d’humain mais dans tous les humains. En vous,
vous le peuple qui avez le pouvoir. Le pouvoir de créer les machines, le
pouvoir de créer le bonheur, vous le peuple, en avez le pouvoir. Le
pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette
vie une merveilleuse aventure. Alors au nom même de la Démocratie,
utilisons ce pouvoir, il faut tous nous unir, il faut nous battre pour
un monde nouveau, décent et humain, qui donnera à chacun l’occasion de
travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et la vieillesse, la
sécurité. Ces brutes vous ont promis toutes ces choses, pour que vous
leur donniez le pouvoir, ils mentaient, ils n’ont pas tenu leurs
merveilleuses promesses, jamais ils ne le feront, les dictateurs
s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du
peuple. Alors il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses,
il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les
frontières et les barrières raciale, pour en finir avec l’avidité avec
la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde
de raison. Un monde où la science et le progrès mèneront tous les Hommes
vers le bonheur. Soldats, au nom de la démocratie, unissons-nous tous !”

“Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment… Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert… l’Humilité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois. Et cela s’appelle… la Plénitude. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient une alliée très précieuse! Tout ceci, c’est… le Savoir vivre. Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles.”

Charlie Chaplin

ChaplinCharlieMy Autobiography, Simon & Schuster, 1964



Charlie Chaplin and Social Credit
Most people have heard of Charlie Chaplin
(1889-1977), probably the most popular screen
comic of all times with his character of the tramp
that captivated audiences all over the world. But
did you know that Chaplin was in favor of Douglas’s
Social Credit? He mentioned it himself in
his autobiography, published in 1964:
“During the filming of City Lights, the stock
market crashed. Fortunately, I was not involved
because I had read Major C. H. Douglas’s Social
Credit, which analysed and diagrammed our
economic system… I was so impressed with
his theory that in 1928, I sold all my stocks and
bonds, and kept my capital fluid.”
On another page, Chaplin wrote: “I was discussing
Major Douglas’s book, Economic Democracy,
and said how aptly his credit theory
might solve the present world crisis.”

Source:

[PDF]

“In God’s family, no one ought to go without the necessities of life”

Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat – Version HTML
Social Credit and the Kingdom of God. By Eric D. Butler 4 to 7. Charlie Chaplin and Social Credit. 6. Full employment is outmoded. JP II 
www.michaeljournal.org/english-june-july-august-06.pdf – Pages similaires – À noter

page 6….

Further Reading

ChaplinCharlieMy Autobiography, Simon & Schuster, 1964 


More:


Chaplin also had a genius for many things besides filmmaking. According to his biographer, David Robinson, “he was particularly fascinated by economics.”
After reading “Social Credit,” by Major H. Douglas, Chaplin “was so impressed by its theory of the direct relationship of unemployment to failure of profit and capital” that he took growing U.S. unemployment as a warning and “in 1928 turned his stocks and bonds into liquid capital, and so [was] spared at the time of the Wall Street crash” of 1929.
In “Modern Times,” which he began filming in 1933, Chaplin anticipated the droll humor of Beckett’s “Waiting for Godot.” Two tramps on a park bench solemnly discuss the world economic crisis and their fears about going off the gold standard: “This means the end of our prosperity–we shall have to economize.”
In the 1930s and ’40s, the protean artist became a target for ultraconservatives who reviled his morals–all four of Chaplin‘s wives were teenagers when he married them, including two who were 16–as well as his left-wing politics.
During the McCarthy period, while on a trip to London for the 1952 world premiere of “Limelight” with his fourth wife, Oona (the daughter of Eugene O’Neill), and their children–the 63-year-old Chaplin was barred by the U.S. attorney general from reentering the country. (He subsequently moved to Vevey, Switzerland, but returned in triumph in 1972, invited back by the Film Society of Lincoln Center in New York.)
Many of the pictures in the Port’s mini-retrospective, “Between Laughter and Tears,” are readily seen on video. (“Limelight,” incidentally, has a scene with Buster Keaton, the only time the two greatest comedians of silent pictures appeared together, Robinson notes, “and the only time since 1916 that Chaplin had worked with a comic partner.”)
But this is a chance to catch Chaplin where he truly belongs–in a movie house on a screen that offers the proper treatment of his larger-than-life vitality and pathos.

Social Credit – Wikipedia, the free encyclopedia

– [ Traduire cette page ]

Names associated with Social Credit include Charlie Chaplin, William Carlos Williams, Ezra Pound, T. S. Eliot, Herbert Read, Aldous Huxley, Storm Jameson,

http://veritasincaritate.blogspot.ch/2009/07/names-associated-with-social-credit.html

URGENT: http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/signez-maintenant/

Revenu de base ou dividende universel.

Revenu de base inconditionnel. Réponses FAQ

Pensez en Suisses et agissez en Suisses

Ce 3 juin 1940, le Général Henri Guisan insiste aussi beaucoup sur la préparation
spirituelle.

«Opposons à la propagande défaitiste l’esprit dont étaient
animés les montagnards d’Uri, Schwyz et Unterwald le 1er Août 1291,
seuls, livrés à eux-mêmes, mais avec leur confiance en eux et en Dieu.
Ainsi seulement le pays sera vraiment fort et l’armée vraiment prête.
La
consigne est simple: Tenir !»

Avec le recul, cet ordre du jour résonne comme une réponse anticipée au
discours de caractère défaitiste du Président de la Confédération
Pilet-Golaz du 25 juin 1940. Quelques jours après d’ailleurs, le 25
juillet, sur la prairie du Rütli, Guisan réunit tous les commandants de
l’Armée et leur expose sa conception du Réduit, une décision militaire
adaptée de l’Armée suisse à ce moment-là. Une semaine plus tard, le 1er
Août, Guisan récidive, et remonte le moral des Suisses en leur disant :
«Je vous donne cette consigne: pensez en Suisses et agissez en Suisses. Penser en Suisses veut dire:
aimer notre beau pays, rester nous-mêmes, demeurer fidèles à ce que
nous sommes, à la liberté séculaire de notre Suisse unie et diverse. Agir en Suisses
veut dire: servir son pays, respecter l’homme dans le voisin et
l’étranger dans ses convictions, réaliser de plus en plus notre mission
de solidarité civique, pratiquer l’entraide sociale, maintenir la
qualité traditionnelle de notre travail. Demeurer Suisses, c’est aussi
le meilleur, le seul moyen de tenir; c’est à ce prix seulement que nous
sauverons notre indépendance.»


Un livre passionnant permet de découvrir les ordres du jour, les
ordres d’armée et les principales allocution du Général Guisan entre
1939 et 1945. De quoi alimenter les réflexions contemporaines…

Guisan

C’est le troisième et dernier volume de la trilogie consacrées au Général Guisan et publiée chez Cabédita: les Écrits de guerre*, compilés et présentés par Pierre Streit. Il y avait eu le best seller de Jean-Jacques Langendorf Le Général Guisan et l’esprit de résistance, puis l’excellent P.C. du Général de Bernard Barbey, enfin réédité.
Les Écrits de guerre viennent opportunément compléter le tableau,
qui montrent à quel point Guisan a été sans cesse soucieux de maintenir
le moral, aussi bien celui de la troupe que celui de la population. En
introduction à chaque ordre du jour, Pierre Streit rappelle brièvement
la situation stratégique en Europe.
On découvre dans ce recueil un homme de communication en avance sur son
temps, qui avait parfaitement perçu la puissance de la radio et de la
presse pour faire passer des messages. On y trouve aussi un homme
préoccupé de débarrasser l’Armée d’un certain «esprit de caserne».
Dans sa préface, le Brigadier Philippe Rebord écrit: «Je suis aussi
frappé par le modernisme de notre dernier commandant en chef, qui
mettait l’homme au centre, et qui appelait ses officiers à plus de
culture générale, à faire preuve de plus de bon sens, de moins d’esprit
de routine et d’un sens psychologique plus éveillé.»
Guisan fait partie, note l’historien citant André Lasserre, «d’un petit
nombre de personnalité civiles et militaires à avoir mieux saisi que
leurs contemporains l’importance cruciale qu’allait jouer la guerre
psychologique durant le Seconde Guerre Mondiale.» C’est pourquoi il met
en place la «défense spirituelle», à destination aussi bien du
citoyen-soldat que de la population civile. Pour lui, «un peuple se
défend de deux manières: par sa force morale, exprimée par son
patriotisme, par sa force matérielle, représentée par son armée.»
Le brûlant été 40
Et, à chaque occasion, notamment le Premier Août, il martèle son
discours galvanisant. Aux yeux de Pierre Streit, le discours le plus
important, celui qui eut le plus d’écho, est celui du 3 juin 1940. En
Belgique, en Hollande et en France, le binôme Stukas-blindés a fortement
impressionné les populations, y compris en Suisse, et un sentiment
d’impuissance semble s’être infiltré dans la troupe. «Il importe de
réagir et de ne pas se laisser entamer par la guerre des nerfs», dit-il.
Et il compte beaucoup sur le terrain pour mettre en échec les nouvelles
méthodes de combat – c’est l’idée de base du Réduit, qui rend les
avions et les chars moins efficaces que dans les plaines du Nord de la
France. Ce 3 juin 1940, Guisan insiste aussi beaucoup sur la préparation
spirituelle. «Opposons à la propagande défaitiste l’esprit dont étaient
animés les montagnards d’Uri, Schwyz et Unterwald le 1er Août 1291,
seuls, livrés à eux-mêmes, mais avec leur confiance en eux et en Dieu.
Ainsi seulement le pays sera vraiment fort et l’armée vraiment prête. La
consigne est simple: Tenir !»
Avec le recul, cet ordre du jour résonne comme une réponse anticipée au
discours de caractère défaitiste du Président de la Confédération
Pilet-Golaz du 25 juin 1940. Quelques jours après d’ailleurs, le 25
juillet, sur la prairie du Rütli, Guisan réunit tous les commandants de
l’Armée et leur expose sa conception du Réduit, une décision militaire
adaptée de l’Armée suisse à ce moment-là. Une semaine plus tard, le 1er
Août, Guisan récidive, et remonte le moral des Suisses en leur disant :
«Je vous donne cette consigne: pensez en Suisses et agissez en Suisses. Penser en Suisses veut dire:
aimer notre beau pays, rester nous-mêmes, demeurer fidèles à ce que
nous sommes, à la liberté séculaire de notre Suisse unie et diverse. Agir en Suisses
veut dire: servir son pays, respecter l’homme dans le voisin et
l’étranger dans ses convictions, réaliser de plus en plus notre mission
de solidarité civique, pratiquer l’entraide sociale, maintenir la
qualité traditionnelle de notre travail. Demeurer Suisses, c’est aussi
le meilleur, le seul moyen de tenir; c’est à ce prix seulement que nous
sauverons notre indépendance.»
Il faut garder son sang-froid. En cette période cruciale, où la
Wehrmacht et ses jeunes généraux écrase tout sur son passage, Guisan,
dans son ordre d’armée du 3 juin, n’y va pas par quatre chemins:
«Combattre pour sa patrie, c’est faire le sacrifie absolu de sa vie.
Aucun moyen de combat nouveau, aucune méthode d’attaque nouvelle ne
changent quoi que ce soit à cette vérité vieille de plusieurs siècles.
Ce n’est pas seulement l’efficacité du feu qui procure à l’assaillant le
succès, mais c’est surtout l’effondrement de la volonté du défenseur de
combattre jusqu’au bout.» Plus précis, Guisan indique aux combattants
comment réagir face à des attaques d’avions, de blindés ou de
parachutistes: ne pas quitter son poste, accomplir sa mission, tenir
quoi qu’il en coûte.
Le Rapport de Jegenstorf
Le Rapport de Jegenstorf, le 19 août 1945, dans lequel le Général
s’adresse pour la dernière fois aux officiers supérieurs de l’Armée
suisse, est particulièrement émouvant. Il est aussi saisissant de
lucidité crue, teintée même d’une nuance de pessimisme (lui parle de
réalisme…), lorsqu’il évoque les capacités d’oubli des peuples. À ses
officiers, Guisan dit de ne pas attendre des manifestations durables de
gratitude… «Si, aujourd’hui, l’opinion publique reconnaît encore ce que
vous avez fait pour que le Pays demeure libre, cette reconnaissance
risque de s’effacer bientôt. Vous ne pourrez plus compter que très
partiellement sur le capital « service actif» – si beaux et si chers que
soient vos souvenirs de ce temps. Plus exactement, vous ne compterez
sur ce capital que pour vous-mêmes, et pour vos camarades.»
Guisan se trompait sur un point: la gratitude à son propre égard n’a
jamais faibli, elle reste intacte, tant sa droiture, son courage, son
dévouement absolu et son honnêteté profonde frappent encore aujourd’hui,
en une époque où, par comparaison, des figures de cette trempe manquent
cruellement.
Lucide et réaliste, Guisan faisait aussi le constat que «l’imagination
est un don assez rare.» Et il ajoutait, prophétique: «Notre peuple, dans
sa grande majorité, ne sera pas enclin à se demander, dans les années à
venir – pas plus qu’en 1920, en 1930, ou même après – si le Pays
pourrait se trouver menacé à nouveau, ni comment. Ce que nous avons
fait, à partir de 1933** surtout, pour l’alerter, pour en appeler à sa
conscience et à sa vigilance, ce que nous avons fait sera toujours à
refaire.»
Guisan recommandait à ses officiers d’être «d’abord Suisses, et soldats;
il faut être des chefs, au vrai sens du mot.» Au moment de prendre
congé, il conclut sobrement: «Vous avez été mes collaborateurs et mes
camarades. Je vous ai vus à l’œuvre. Je me suis intéressé à votre
caractère, à vos dons, à vos difficultés parfois; et je me suis réjoui
de vos succès. Je reste votre camarade, votre aîné, celui à qui l’on
peut venir confier un sujet de préoccupation, celui qui, toujours,
volontiers, vous accueillera, vous donnera un conseil… Je vous confie le
sort de notre Armée future; c’est là, pour moi, la meilleure manière de
vous marquer ma reconnaissance.»
Il y a chez Guisan, à travers ces ordres du jour, une impressionnante
manière d’aller droit au but et de convaincre. Il ne cache rien, mais
incite sans cesse chacun, soldat comme civil, à puiser en lui, à chaque
instant, le meilleur pour surmonter les épreuves. Nous devrions nous
inspirer de son exemple, à une époque où nous attendons tout des autres,
ou de l’État, plutôt que de nous-mêmes…

* Pierre Streit : Général Henri Guisan – Ecrits de guerre (1939-1945). Cabédita, 2013.
** Date de la prise du pouvoir par Hitler en Allemagne. – Réd.

 PHILIPPE BARRAUD

 http://www.commentaires.com/suisse/guisan-les-ecrits-de-guerre

 

 http://www.youtube.com/watch?v=GnKgZ0tZvfI

 
Le
film date d’avant guerre et pourtant lorsque l’on écoute ce discours,
c’est vraiment d’actualité après toutes ses années. Un message fort en
émotion qu’il faudrait faire diffuser au monde entier.

“Je suis
désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je
ne veux ni conquérir ni diriger personnes. Je voudrais aider tout le
monde dans la mesure du possible ; juifs, chrétien,
païen, blanc et noir. Nous voudrions tous nous aider si nous le
pouvions, les êtres humains sont ainsi fait. Nous voulons donner le
bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas
haïr ni humilier personne. Dans ce monde, chacun de nous à sa place et
notre terre est bien assez riche elle peut nourrir tous les êtres
humains, nous pouvons tous avoir une vie belle est libre, mais nous
l’avons oublié.
L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a
barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et
les effusions de sang. Nous avons développer la vitesse pour nous
enfermer en nous-même. Les machines qui nous apporte l’abondance nous
laisse dans l’insatisfaction, notre savoir nous a fait devenir cynique,
nous sommes inhumain à force d’intelligence.
Nous ne ressentons pas
assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous
manquons d’humanité, nous sommes trop cultivés et nous manquons de
tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines la vie n’est
plus que violence et tout est perdu.
Les avions, la radio nous ont
rapproché les uns des autres, ces inventions ne trouverons leur vrai
sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité,
l’amitié et l’unité de tous les Hommes.
En ce moment même, ma voix
atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes
de femmes et d’enfants désespérés, victime d’un système qui torture les
faibles et emprisonne les innocents. Je dis à tous ceux qui m’entendent,
ne désespérez pas, le malheur qui est sur nous n’est que le produit
éphémère de l’avidité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès
qu’accompli l’humanité. Mais la haine finira par disparaître et les
dictateurs mourront et le pouvoir qu’il avait pris au peuple, va
retourner au peuple et tant que les hommes mourront, la liberté ne
pourra pas périr.
Soldat, ne vous donner pas à ces brutes, à une
minorité qui vous méprise et fait de vous des esclaves en régiment toute
votre vie et qui vous dit ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser
qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canon et
qui vous traite comme du bétail. Ne donnez pas votre vie à ces êtres
inhumains. Ces hommes machine avec une machine à la place de la tête et
une machine dans le cœur. Vous n’êtes pas des machines, vous n’êtes pas
des esclaves, vous êtes des Hommes. Des Hommes avec tout l’amour du
monde dans le cœur, vous n’avez pas de haine sinon pour ce qui est
inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour. Soldat, ne vous battez pas pour
l’esclavage mais pour la liberté. Il est écrit dans l’évangile selon
Saint Luc ; le royaume de Dieu est dans l’être humain, pas dans un seul
humain ni dans un groupe d’humain mais dans tous les humains. En vous,
vous le peuple qui avez le pouvoir. Le pouvoir de créer les machines, le
pouvoir de créer le bonheur, vous le peuple, en avez le pouvoir. Le
pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette
vie une merveilleuse aventure. Alors au nom même de la Démocratie,
utilisons ce pouvoir, il faut tous nous unir, il faut nous battre pour
un monde nouveau, décent et humain, qui donnera à chacun l’occasion de
travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et la vieillesse, la
sécurité. Ces brutes vous ont promis toutes ces choses, pour que vous
leur donniez le pouvoir, ils mentaient, ils n’ont pas tenu leurs
merveilleuses promesses, jamais ils ne le feront, les dictateurs
s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du
peuple. Alors il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses,
il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les
frontières et les barrières raciale, pour en finir avec l’avidité avec
la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde
de raison. Un monde où la science et le progrès mèneront tous les Hommes
vers le bonheur. Soldats, au nom de la démocratie, unissons-nous tous !”

 

The economist: A government-guaranteed basic income





Switzerland is proud of the progress and adapt itself to new conditions, to robots, machinery, computers and automation.

The new money distributed will not come from taxes or wages, but will
distribute the abundance made possible by automation and the
creation of money which is now actually “given” by the bankers billion
or more centuries …


These quantitative easing should be given
to the people, not for wars and premiums to rare happy  fews … The
new Swiss society for true economic democracy finally distribute the
income of technical progress, natural resources, automation more
efficient, thanks to robots, computers and machines.


A new world, the animals are free, it’s our turn, free human beings, we free ourselves from the chains of bondage.



The automation will benefit all. Share the massive productivity
dividends for all Swiss people, people of all States of the Swiss
Confederation, here is a real economic democracy, thanks to robots,
computers and machines.



 http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/10/the-rubin-report-switzerland-basic.html


We Swiss are all kings, and the first duty of a king is to control the money supply.

They are billions and quadrillions for stupid wars, we prefer to invest this money in peace.

Dividend or royalty?






A government-guaranteed basic income


The check is in the mail



Nov 19th 2013, 17:19 by S.M. | NEW YORK

WHAT if America were to scrap all its anti-poverty
programmes—welfare, food stamps, unemployment benefits, the works—and
replace them with an unconditional basic income (UBI) for everybody?
Even in a Congress beset by less extraordinary levels of dysfunction,
the idea would have little chance of becoming law. It’s fun to theorise,
though. And if Switzerland approves a referendum to send all of its citizens $2,800 a month, the debate will have a fascinating new reference point.

Annie Lowrey’s article in the New York Times Magazine
explains that both the left and the right have reason to favour a basic
income. Liberals support the idea because it would elevate 50m Americans above the poverty line overnight. Some on the right, like Charles Murray,
are keen to eliminate rent-seeking—and much of the federal
bureaucracy—with a UBI that gives everyone the same government benefit. “A
single father with two jobs and two children would no longer have to
worry about the hassle of visiting a bunch of offices to receive
benefits,” Ms Lowrey writes. “And giving him a single lump sum might
help him use his federal dollars better. Housing vouchers have to be
spent on housing, food stamps on food. Those dollars would be more
valuable—both to the recipient and the economy at large—if they were
fungible.”

The economic effects of a basic income are
debatable. Some economists think a UBI would disincentivise work;
others argue that it would enhance entrepreneurialism by easing the path
to start a small business or switch careers. Philippe Van Parijs, a
Belgian philosopher, believes
a UBI provides “the real freedom to pursue the realization of one’s
conception of the good life”, whether that means surfing and living
small, or trading stocks and living large. Erik Olin Wright, a Marxist
sociologist at the University of Wisconsin, posits that a basic income
could even hasten a march toward communism
(without the messiness of violent revolution) by raising the bargaining
power of the proletariat. If you don’t need your job to survive, Mr
Wright reasons, you can command a higher salary and better benefits from
your boss. Ms Lowrey points out the opposite is also a possibility:
McDonald’s has little pressure to pay you a living wage if the
government is sending you supplemental checks every month.

Whatever
else they say about a basic income, everyone seems to assume that it
would decrease income inequality. But those who support the proposal as
an egalitarian salve should think twice. Raising the floor for all by
adopting an annual UBI would make no dent in the wealth gap. Everybody
from a homeless person to a middle-class teacher to a hedge-fund
billionaire would receive the same check from the government. While the
extra thousands would make the most difference to those on the bottom of
the pile, the cash would be in lieu of all existing welfare benefits.
And the income would not be sufficient to launch most of the poor into
the lower middle class. Even if the income could bring a family of four
above the $23,550 poverty line—a
figure that would cost trillions—it would still leave many Americans in
effective destitution, particularly those living in expensive urban
centres like New York City where the average monthly rent is now $3,000.
Compounding the problem would be upward pressure on housing prices that
a UBI may spur.

Beyond these economic uncertainties, a basic income would do little to ease the indignity of the wealth gap. T.M. Scanlon,
a Harvard philosopher, catalogues several reasons inequality is
objectionable. The stigmatisation of the lower orders would remain a
problem in highly inegalitarian societies like America:

One
consequence of extreme inequality in income and wealth can be that it
forces the poor to live in a way that is reasonably seen as humiliating.
As Adam Smith observed, there is a serious objection to a society in
which some people are so much poorer than others that then have to live
and dress in such a way that they cannot go out in public without shame.
Here again, the evil is comparative—it is not merely an objection to
having ragged clothes, or poor housing, but of having to live and to
present oneself in a way that is so far below the standard generally
accepted in the society that it marks one as inferior, and as someone
that others would not want to associate with. This provides a reason not
only to improve the lot of the poor, but also, even if their lot is, in
absolute terms, not so bad, to object to the creation of a much higher
standard of living for others. This may not, in some cases be a
sufficient reason to deny others these benefits, but it is a
recognizable cost that these benefits bring, and one that cannot be put
down to irrational envy.

Mr Scanlon isn’t exactly arguing for levelling
here—notice his hedge in the last sentence—but he does identify the
harms of inequality that a UBI might leave untouched. To cancel every
anti-poverty measure and reallocate government funds for a UBI would
entrench inequality unless financed with a heavily progressive tax.
There are other risks, too. Some poor families receiving a lump sum from
the government will make wise financial decisions. Others won’t, making
fungibility a liability. Libertarians like Charles Murray are
untroubled by this possibility. “The [guaranteed income] says just one thing to people who have never had reason to believe it before,” Mr Murray writes. “‘Your future is in your hands’. And it is the truth.”

(Photo credit: AFP)

http://www.economist.com/blogs/democracyinamerica/2013/11/government-guaranteed-basic-income

http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/new-york-times-receive-your-income.html

Création monétaire du Franc ?

 

La population
est-elle vraiment consciente que les avoirs en francs suisses déposés auprès de banques
ne sont pas garantis par la BNS ?

Curia Vista – Objets parlementaires.

La discussion est reportée.

12.3305 – Interpellation

Création de monnaie en Suisse (1)

Déposé par

Date de dépôt
16.03.2012
Déposé au
Conseil national
Etat des délibérations
Non encore traité au conseil

Texte déposé

Face
à la crise de l’euro et de la dette, je prie le Conseil fédéral de
prendre position sur la question de la création de monnaie en Suisse.
Selon la théorie économique qui prévaut, la plus grande part de la masse
monétaire M1 est créée par l’accroissement de la somme des bilans des
banques commerciales et non par la Banque nationale suisse (BNS), ce que
confirme d’ailleurs le lexique de cette dernière: “Les banques créent
de la monnaie en accordant des crédits; cf. lexique de la BNS”.
Partant de ce constat, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes:
1.
Aux termes de l’article 2 de la loi fédérale sur l’unité monétaire et
les moyens de paiement (LUMMP), seuls sont considérés comme moyens de
paiement, les espèces métalliques, les billets de banque et les avoirs à
vue auprès de la BNS. Sur quelle base légale se fonde la pratique
générale (suivie également par les autorités) de considérer les avoirs à
vue auprès des banques comme des moyens de paiement légaux, alors
qu’ils ne constituent qu’une créance sur ceux-ci, qui sera honorée ou
non par les banques selon leur solvabilité?
2. La création de
monnaie scripturale des banques commerciales est-elle conforme au droit
régalien de la Confédération, selon l’article 99 de la Constitution, qui
dispose que “la monnaie relève de la compétence de la Confédération”?
3.
Comme le Conseil fédéral l’a relevé dans son message du 26 mai 1999
concernant la LUMMP, “Les avoirs à vue auprès d’une grande banque, d’une
banque cantonale ou régionale, ou encore d’une organisation de cartes
de crédit, ne sont effectivement pas la même chose que ceux déposés à la
BNS, qui est le seul établissement du pays … à pouvoir créer de
l’argent à son gré”. L’Etat ne peut donc déclarer la monnaie scripturale
des banques comme moyen de paiement légal (99.051).
Or vu qu’elle est considérée dans les faits comme telle, le Conseil
fédéral ne pense-t-il pas qu’il serait nécessaire de préciser cette
distinction dans la loi parce que la majorité de la population continue
de penser que la mise en circulation de moyens de paiement libellés en
francs est exclusivement du ressort de la BNS et par conséquent
garantie?
4. Comment le Conseil fédéral légitime-t-il ce droit des
banques commerciales de créer de la monnaie, sans qu’elle soit
entièrement garantie par un capital, en accordant des crédits, qui
augmentent la somme de leur bilan, alors que les particuliers ne peuvent
consentir des prêts que s’ils disposent de l’argent?

Réponse du Conseil fédéral
du
25.04.2012

1. Les moyens de
paiement légaux et ceux considérés dans les faits comme tels sont loin
d’être sur pied d’égalité. Les moyens de paiement ayant cours légal font
l’objet d’une énumération exhaustive à l’article 2 de la loi fédérale
sur l’unité monétaire et les moyens de paiement (LUMMP). Etant donné les
différences de solvabilité des établissements gérant des comptes, les
avoirs à vue auprès des banques ne jouissent pas des caractéristiques
des dépôts auprès de la banque centrale: la standardisation et la
fongibilité.
Contrairement aux moyens de paiement légaux, nul
n’est tenu d’accepter la monnaie scripturale des banques, à moins qu’un
tel moyen de paiement ait été convenu par contrat, ou que les
circonstances (l’usage) ou une disposition légale particulière
l’exigent.
2. La fixation de l’unité monétaire et la désignation
des moyens de paiement ayant cours légal font partie des compétences
conférées par le monopole de la Confédération en matière d’émission du
numéraire (art. 99 al. 1 de la Constitution). L’article 2 LUMMP précise
que les moyens de paiement légaux sont les espèces métalliques, les
billets de banque et les avoirs à vue auprès de la Banque nationale
suisse (BNS). L’argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas
la monnaie scripturale des banques qui, contrairement aux avoirs à vue
auprès de la BNS, connaît un risque d’insolvabilité. La croissance des
substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés,
conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la
Constitution. La Confédération a toutefois la possibilité, dans le cadre
de sa compétence législative, d’intervenir contre les développements
qui échappent au contrôle du processus de création monétaire exercé par
la BNS, ou qui sont susceptibles de miner d’une autre manière la
confiance placée dans le numéraire émis par l’Etat. Le législateur a
limité les possibilités des banques de créer de la monnaie scripturale,
par le biais de dispositions légales régissant les réserves minimales,
ainsi que par les prescriptions relatives aux fonds propres et aux
liquidités inscrites dans la loi sur les banques.
3. Voir les
chiffres 1 et 2. L’article 2 LUMMP indique clairement quels sont les
moyens de paiement légaux. Comme l’ont montré les débats sur la garantie
des dépôts menés dans le sillage de la crise financière, la population
est consciente que les avoirs à vue en francs déposés auprès de banques
ne sont pas garantis par la BNS.
4. Conformément à la conception
du secteur privé ancrée dans la Constitution, la croissance des
substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés.
En acceptant les dépôts du public et en octroyant des crédits, les
banques remplissent leur fonction principale et essentielle pour
l’économie d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs. En vertu de
sa compétence législative, la Confédération peut toutefois limiter et
réglementer la création de monnaie par les banques (voir ch. 2). Le
législateur a ainsi édicté diverses prescriptions détaillées (par ex.
sur les fonds propres, les liquidités ainsi que les réserves minimales).

Chronologie / procès-verbaux

Date Conseil
15.06.2012 CN La discussion est reportée.

Descripteurs (en allemand):

Aide

Indexation complémentaire:

24
http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305 

Une alternative, le wir:

http://www.veblen-institute.org/IMG/pdf/pluralite_monetaire_et_stabilite_economique_fr_oct_2011_.pdf

Glossaire BNS
http://www.snb.ch/f/welt/glossary/m.html

Nous avons vu dans un billet précédent
que les banques centrales ont joué un rôle important dans la Crise par
la baisse de leurs taux. Nous allons observer l’impact sur la masse
monétaire de la Suisse.

Rappels sur la monnaie

Mais rappelons en introduction qu’on réserve le nom de monnaie aux actifs qui présentent deux caractères particuliers :

  • ils sont “liquides”, c’est-à-dire qu’ils peuvent être utilisés instantanément,
  • ils sont “sans risque” de perte ou de gain en
    capital lorsqu’ils sont mobilisés (c’est-à-dire transformés pour être la
    contrepartie de l’échange).

Tous les actifs ne sont donc pas de la monnaie et certains le sont
plus que d’autres : il y a des degrés dans la “liquidité” et dans le
caractère “risqué”.

La monnaie c’est l’ensemble des actifs permettant de se
libérer d’une dette, sur un territoire donné, sans délai et sans risque
de perte en capital.

Les pouvoirs publics cherchent à mesurer la capacité de dépense des
agents de l’économie et pour cela ils définissent des instruments de
mesure appelés “agrégats monétaires”, pour suivre
l’évolution de la masse monétaire. Ils fonctionnent en poupées russes,
par liquidité décroissante. On a en simplifié :

  • un agrégat étroit M1, qu’on peut qualifier de «
    monnaie », qui regroupe les pièces et les billets en circulation dans le
    secteur non bancaire ainsi que les dépôts à vue des clients (comptes
    bancaires) ;
  • un agrégat intermédiaire M2, égal à M1 plus le « crédit à court
    terme » (essentiellement les comptes sur livrets et les dépôts à court
    terme – Livrets A, CODEVI, CEL…) ;
  • un agrégat large M3, qu’on peut qualifier de «
    masse monétaire », égal à M2 plus divers placement monétaires (dépôts à
    moyen et long terme, sicav monétaires…). Notons que la Fed a cessé de le
    publier en février 2006, certains y ayant vu le signe d’une volonté de
    masquer la dangereuse situation d’endettement du pays.

Agrégats monétaires

Soulignons que la différence fondamentale entre M1 et les autres
agrégats est que M1 comprend les moyens de paiement utilisables
immédiatement (actif parfaitement liquide) alors que les autres agrégats
doivent d’abord être transformés pour devenir des moyens de règlements.

Masse monétaire de la Suisse

Fort de ces définitions, observons l’évolution de la masse monétaire de la Suisse :

Masse monétaire suisse

ou présentée différemment :

Masse monétaire suisse

Masse monétaire suisse

Contrairement aux autres zones, on observe une grande constance dans
l’évolution de la masse monétaire, malgré la politique “d’argent pas
cher” des années 2000 (comme rappelé dans ce billet sur les taux directeurs).

Observons le taux annuel d’évolution de la masse monétaire :

Masse monétaire suisse

On observe qu’en général  la Suisse a été plus “sage” que bon nombre
d’autres pays au niveau de sa masse monétaire M3. A contrario M1 a été
largement chahutée :

Masse monétaire suisse

Quand on détaille par sous-agrégat, on observe bien que les gros pic
de M1 ont été quasiment compensée par des mouvements inverses dans
M3-M2… Les crises récentes se sont traduites par des mouvements
intra-masse monétaire, pas par de la création  monétaire.

Ces derniers mois, la masse monétaire suisse a tendance à augmenter de façon assez soutenue…

46 réponses à 0318 La masse monétaire de la Suisse

Écologie et création monétaire.

Scandales des gaspillages camelotes et des obsolescences programmées:  Liens avec la monnaie:


Résumé


L’obsolescence programmée est-elle bénéfique pour l’écologie ?


Les déchets
produits



Décharges provoquées par l’obsolescence programmée


Une personne
produit environ 400 kilos de déchets par an dont la moitié est
provoquée par l’obsolescence programmé ce qui donne pour 7 milliards de
personnes 10 400 000 000 de tonnes.



La plupart de ces déchets sont brûlés dans des incinérateurs, ce qui multiplie leur nocivité.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/film-de-tridel-et-des-camions-della.html


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/signez-et-faites-signer-svp-monnaie.html

L’environnement
et la question de l’argent

English
(Article
d’Alain Pilote, paru dans Vers Demain d’août-septembre 1994.) 

Seul
le Crédit Social mettrait fin au gaspillage des ressources
tout en permettant l’épanouissement de la personne humaine.

On
entend beaucoup parler, depuis quelques années, d’environnement ou
d’écologie, c’est-à-dire du besoin d’empêcher la destruction de la
nature par la pollution et un mauvais usage des ressources naturelles.
S’il est vrai qu’on ne peut aller indéfiniment contre les lois de la
nature quand il est question de développement, certains milieux
écologistes vont jusqu’à dire qu’il faut imposer des mesures
draconiennes pour protéger l’environnement, et que comme les
gouvernements n’ont pas le courage de le faire, ça prendrait une
autorité internationale pour imposer de telles décisions, ce qui va
tout à fait dans le sens des financiers internationaux et de leur
désir d’un gouvernement mondial.

Ces
«écolos» n’hésitent pas à exagérer la gravité des problèmes
environnementaux, afin d’imposer davantage de contrôles à la
population. On n’a qu’à penser au soi-disant «trou» dans la couche
d’ozone, ou la crainte que les ressources de la terre ne soient pas
suffisantes pour nourrir toute la population, ce qui oblige
l’utilisation de moyens draconiens pour réduire la population mondiale.
C’est ce qui fait que l’Organisation des Nations unies recommande
l’utilisation la plus répandue possible de l’avortement et des moyens
artificiels de contraception.

Cette
position va carrément contre l’enseignement de l’Église catholique, et
est fortement combattue par le Pape Jean-Paul II, surtout en cette
année de la famille. Il y a assez de nourriture et de ressources sur la
terre pour nourrir chaque être humain; si ces biens ne rejoignent pas
ceux qui en ont besoin, c’est parce que le système d’argent — le
système de distribution — ne fonctionne pas correctement.

Si
on examine le problème de plus près, on voit bien que ce sont les
règlements du système financier actuel qui amènent une telle
dégradation inutile des ressources de la planète — surtout le
règlement qui veut lier la distribution du pouvoir d’achat à l’emploi,
entraînant des situation de ce genre: des groupes écologistes
voudraient que telle usine soit forcée de cesser de polluer, mais le
gouvernement réplique que cela coûterait trop cher à cette compagnie,
et qu’elle risquerait de fermer ses portes, et qu’il est préférable de
conserver ces précieux emplois, même s’il faut pour cela sacrifier
l’environnement.

On
sacrifie le réel — l’environnement — au signe, l’argent. Et que
dire de tous les besoins artificiels créés dans le seul but de tenir
les gens employés, de tous ces gens qui travaillent dans la paperasse
dans des bureaux, et des produits fabriqués pour durer le moins
longtemps possible, afin d’en vendre le plus possible? Tout cela
entraîne un gaspillage et une destruction non nécessaires du milieu
naturel.

La
pollution des âmes

Le
système financier actuel entraîne aussi une pollution encore plus
grave: la pollution des âmes, qui met en jeu notre salut éternel. On
n’a qu’à penser à l’Etat qui encourage les loteries et le jeu pour
ramasser plus d’argent, même si cela peut entraîner la ruine de bien
des familles, le commerce de la drogue et du sexe; les gens qui sont mal
logés ou mal nourris, faute d’argent, les personnes qui, afin d’obtenir
de l’argent et pouvoir vivre, sont obligés d’accepter des emplois qui
vont contre leur conscience, contre les Commandements de Dieu; des
enfants qui doivent voler, se prostituer, etc. A ce sujet, le Pape
Jean-Paul II écrivait dans son encyclique Centesimus
annus
(n. 38):

«En
dehors de la destruction irrationnelle du milieu naturel, il faut
rappeler ici la destruction encore plus grave du milieu humain, à
laquelle on est cependant loin d’accorder l’attention voulue. Alors que
l’on se préoccupe à juste titre, même si on est bien loin de ce qui
serait nécessaire, de sauvegarder les habitats naturels des
différentes espèces animales menacées d’extinction, parce qu’on se
rend compte que chacune d’elles apporte sa contribution particulière à
l’équilibre général de la terre, on s’engage trop peu dans la
sauvegarde des conditions morales d’une “écologie humaine”
authentique.»

En
d’autres mots, si l’homme persiste obstinément à agir contre l’ordre
voulu par Dieu — que ce soient les lois de la nature ou les lois
morales — cela ne peut que se retourner contre lui. Si une société
n’a aucun principe moral, même une armée de policiers ne sera pas
suffisante pour ramener l’ordre et le bon sens.

La
famille

Quelques
lignes plus loin dans sa même encyclique, Jean-Paul II décrit les
conditions de base de l’environnement «humain» qui permettent un plein
épanouissement de la personne humaine:

«La
première structure fondamentale pour une “écologie humaine” est la
famille, au sein de laquelle l’homme reçoit des premières notions
déterminantes concernant la vérité et le bien, dans laquelle il
apprend ce qui signifie aimer et être aimé et, par conséquent, ce que
veut dire concrètement être une personne. On pense ici à la famille
fondée sur le mariage, où le don de soi réciproque de l’homme et de
la femme crée un milieu de vie dans lequel l’enfant peut naître et
épanouir ses capacités, devenir conscient de sa dignité et de se
préparer à affronter son destin unique et irremplaçable.»

L’homme
est destiné à vivre en union avec Dieu pour l’éternité. Et pour
accomplir cela, la famille est nécessaire. Ceux qui se soucient de
l’environnement doivent donc défendre l’institution qu’est la famille.

Tous
ceux qui souhaitent un meilleur environnement, tant matériel que
spirituel, se doivent d’étudier la question de l’argent, afin de savoir
ce qui fait défaut dans le système financier actuel. Et ils
découvriront que seul le Crédit Social peut mettre fin au gaspillage
des ressources, tout en permettant l’épanouissement de la personne
humaine.

Un
manque de pouvoir d’achat

La
cause fondamentale de la pollution de l’environnement, du gaspillage des
ressources de la terre, c’est le manque chronique de pouvoir d’achat,
inhérent au système financier actuel. En d’autres mots, les
consommateurs n’ont jamais assez d’argent pour pouvoir acheter les
produits qui existent; la population ne peut acheter ce qu’elle a
elle-même produit.

La
première cause du manque d’argent, c’est bien sûr le fait que les
banques exigent un intérêt sur l’argent qu’elles prêtent. Les
lecteurs réguliers de Vers Demain savent déjà que tout l’argent qui
existe est créé par les banques, sous forme de dettes. Les banques
créent de l’argent nouveau, de l’argent qui n’existait pas avant,
chaque fois qu’elles accordent un prêt. Ce prêt doit être remboursé
à la banque, mais grossi d’un intérêt. Le banquier exige de lui
rembourser de l’argent qu’il n’a pas créé, donc de l’argent qui
n’existe pas. Comme il est impossible de rembourser de l’argent qui
n’existe pas, il faut emprunter de nouveau, et les dettes s’accumulent.
C’est pour cela que tous les pays du monde sont aux prises avec des
dettes impayables.

Un
défaut inhérent au système

Mais
même si les banques ne chargeaient aucun intérêt sur l’argent
qu’elles prêtent, il existerait toujours un manque de pouvoir d’achat,
car jamais l’argent distribué en salaires ne peut acheter toute la
production, qui comprend d’autres éléments dans ses prix.

Les
économistes prétendent que la production finance automatiquement la
consommation, que les salaires distribués suffisent pour acheter tous
les biens mis en vente, mais les faits prouvent le contraire.
L’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas fut le premier à
démontrer ce manque chronique de pouvoir d’achat, et à y apporter une
solution scientifique, connue sous le nom de «Crédit Social». Douglas
explique ainsi ce manque de pouvoir d’achat:

Le
producteur doit inclure dans ses prix tous ses coûts de production s’il
désire rester en affaires. Les salaires distribués à ses employés
— appelés «paiements A» — ne sont qu’une partie du coût de
production du produit. Le producteur a aussi d’autres coûts de
production qui ne sont pas distribués en salaires, mais qu’il doit
inclure dans ses prix: les paiements pour les matériaux, les taxes, les
frais bancaires, l’entretien et le remplacement des machines, etc.
Douglas appelle ces paiements faits à d’autres organisations les «paiements
B».

Le
prix de vente du produit doit inclure tous les coûts: les salaires (A)
et les autres paiements (B). Le prix de vente du produit sera donc A +
B. Alors, il est évident que les salaires (A) ne peuvent acheter la
somme de tous les coûts (A + B). Il y a donc un manque chronique de
pouvoir d’achat dans le système. Et même si on essaie d’augmenter les
salaires pour rattraper les prix, la hausse des salaires sera incluse
automatiquement dans les prix, et rien ne sera réglé. (C’est comme un
chien qui court après sa queue.)

Pour
pouvoir acheter toute la production, il faut donc un revenu
supplémentaire en dehors des salaires, au moins égal à B. C’est ce
que ferait le dividende du Crédit Social, accordé à chaque mois à
chaque citoyen du pays. (Ce dividende serait financé par de l’argent
nouveau créé par la nation, et non pas par les taxes des contribuables,
car ce serait alors de l’argent provenant des salaires.)

Certains
peuvent répliquer que les entreprises payées par les paiements «B» (celles
ayant fourni la matière première, la machinerie, etc.) paient des
salaires à leurs propres employés, et qu’une partie des paiements
«B» devient ainsi des paiements «A» (salaires). Cela ne change rien
à la vérité de ce qui a été dit précédemment: c’est tout
simplement un salaire distribué à une autre étape de la production,
et ce salaire (A) ne ne distribue pas sans entrer dans un prix, qui ne
peut être moindre que A + B; l’écart existe toujours.

Ce
qui maintient le système actuel

Sans
cette autre source de revenu (le dividende), il devrait y avoir
théoriquement, dans le système actuel, une montagne de produits
invendus. Si les produits se vendent tant bien que mal malgré tout,
c’est qu’on a à la place une montagne de dettes! En effet, puisque les
gens n’ont pas assez d’argent, les marchands doivent encourager les
ventes à crédit pour écouler leur marchandise. Mais cela ne suffit
pas pour combler le manque de pouvoir d’achat.

Alors
on insistera sur le besoin de travaux qui distribueront des salaires
sans augmenter la quantité de biens consommables mis en vente: les
travaux publics (construction ou réparation de ponts ou de routes), la
production d’armements de guerre (sous-marins, frégates, avions, etc.).
Mais tout cela ne suffit pas non plus.

Alors
chaque pays cherchera à avoir une «balance commerciale favorable»,
c’est-à-dire exporter, vendre à l’étranger plus de produits qu’on en
reçoit, pour obtenir ainsi de l’étranger de l’argent qui servira à
combler notre pouvoir d’achat déficient et acheter nos propres produits.
Or il est impossible pour tous les pays d’avoir une «balance
commerciale favorable»: si certains pays réussissent à exporter plus
de produits qu’ils en importent, ça prend nécessairement aussi, en
contrepartie, des pays qui reçoivent plus de produits qu’ils en
envoient. Mais comme tous les pays veulent vendre à l’étranger plus de
produits qu’ils en reçoivent, cela cause entre ces pays des conflits
commerciaux, qui peuvent même dégénérer en conflits armés.

Alors,
comme dernière trouvaille, les économistes ont découvert un endroit
où envoyer nos produits sans rien risquer de recevoir en retour, un
endroit où il n’y a aucun habitant: la lune, l’espace. En effet, on
dépensera des milliards pour construire des fusées pour aller sur la
lune ou d’autres planètes; tout cet énorme gaspillage de ressources
simplement dans le but de générer des salaires qui serviront à
acheter la production qui reste invendue dans notre pays. C’est le cas
de le dire, les économistes sont vraiment dans la lune!

Implications
environnementales

De
là vous pouvez imaginer tout l’effet que ces politiques économiques
insensées ont sur l’environnement. Par exemple, on parle de croissance,
de la nécessité pour les pays de produire toujours plus, d’être plus
compétitifs. En réalité, un pays devrait être capable d’augmenter,
stabiliser ou diminuer sa production selon les besoins de sa population,
et dans bien des cas, une diminution de la production pourrait s’avérer
le choix le plus approprié.

En
effet, si pendant deux années, on a pu fournir à chaque foyer une
machine à laver devant durer 20 ans, il serait tout à fait insensé de
continuer de produire encore plus de machines à laver! L’industriel
américain Henry Ford aurait dit que le  but d’un bon manufacturier
d’automobiles devrait être de fabriquer une voiture familiale de
qualité qui durerait toute la vie. La construction d’une telle voiture
est techniquement possible, mais l’industrie automobile prend une place
tellement considérable dans notre économie, que si de telles autos
étaient construites, cela créerait un véritable chaos économique:
que ferait-on de tous ces travailleurs, comment les tiendrait-on
employés, au nom du sacro-saint principe du plein emploi?

Les
paragraphes suivant résument très bien les effets de ces politiques
économiques insensées sur l’environnement. Ils sont tirés du
supplément spécial sur l’environnement intitulé Green
— Where Money is Concerned
, publié à l’été de 1991 par la
publication anglaise The Social Crediter:

«Le
portrait qui émerge de cette compréhension de l’impact du système
financier est celui d’une économie menée largement par les impératifs
financiers au lieu de la demande des consommateurs pour des produits
tangibles de l’économie, impératifs qui amènent par conséquence de
plus en plus de produits non désirés. Les pressions financières
tendant à faire de la production un but en elle-même constituent un
incitatif puissant pour sur-utiliser et gaspiller les ressources
naturelles. Dans le simple but de distribuer des salaires, on doit
obligatoirement dépecer les ressources de la terre.

«Les
effets de cette activité économique sur l’environnement sont énormes.
Des milliers d’intrusions nuisibles sur la nature sont justifiées sous
prétexte qu’elles distribuent des revenus dans les poches des gens. On
accepte la production de biens de mauvaise qualité et qui, à dessein,
deviennent vite démodés, parce qu’ils garantissent un remplacement
rapide des biens, et soutiennent l’activité économique, en tenant le
plus de monde employé possible… La production ainsi obtenue est
fièrement comptabilisée dans les statistiques gouvernementales, sans
se soucier de savoir si cette production dégrade les gens ou les rend
fous, ou bien si elle sert réellement à quelque chose et comble
vraiment un besoin des consommateurs.

«Pour
décrire la situation d’une manière un peu différente, les exemples de
dégradation environnementale sont, dans une grande mesure, des
symptômes du problème plus profond d’un manque chronique de pouvoir
d’achat parmi les consommateurs.

«Les
écologistes, les “verts”, dénoncent de façon routinière la
croissance économique comme étant de la folie. Malheureusement, sans
une compréhension précise de ce qui rend une telle croissance
inévitable, ils ne peuvent suggérer rien de très concret comme
solution de rechange.



Le
faux dieu du plein emploi



«Le
plein emploi, un des concepts les plus idiots jamais conçus, fait
évidemment partie intégrante de tout ce gâchis… Le but de
l’activité économique est de rendre la vie plus agréable, et non pas
le contraire. Beaucoup, sinon la plupart des emplois, sont
essentiellement inutiles et dégradants. (…)

«Pourquoi
le silence des écologistes au sujet de la folie de la politique de
plein emploi est-il un défaut significatif (de leur discours)? Au moins
en partie parce que maintenir les gens employés coûte terriblement
cher, et lorsque cela est fait simplement comme un moyen détourné de
distribuer des revenus, cela constitue un pur gaspillage. Tout comme
plusieurs individus trouvent qu’une grande partie de l’argent qu’ils
retirent de leur travail sert simplement à leur permettre de continuer
à travailler, ainsi une économie qui cherche à maintenir tous les
citoyens au travail finit par appliquer de vastes quantités de
ressources dans ce but, sans gains nets de productivité. Des édifices
à bureaux doivent être construits et entretenus pour loger ceux qui
sont “pleinement employés”; des montagnes de fournitures et
d’équipements doivent être fabriqués pour tenir occupés ces
employés de bureaux; des systèmes pour les transporter de leur maison
à leur lieu de travail, et vice et versa, doivent être installés; une
grande quantité de pétrole doit être extraite, raffinée,
transportée puis brûlée pour les transporter et chauffer les
édifices à bureaux, et ainsi de suite.

«Des
années de lavage de cerveau par les médias sur la nécessité de
créer des emplois nous a empêché de voir le fait que la poursuite
délibérée du “plein emploi” ne peut que mener à l’inefficacité…
Le plein emploi convient à des fonctionnaires bornés, mais pas à des
créatures portant le sceau de la divinité. (…)

«Les
écologistes visent à augmenter l’efficacité en encourageant le
recyclage et la conservation, mais cela signifie moins d’emplois, donc
moins d’argent dans les mains des consommateurs, moins de ventes et plus
de fermetures, donc encore moins d’emplois, plus de désespoir, et la
volonté de faire n’importe quoi pour avoir de l’argent… même si ça
pollue le corps et l’âme.



Pour
corriger le problème



«En
réalité, la seule manière de faire face à ce problème de pollution
et de détérioration est d’enlever l’incitatif à l’abus. Le principal
moteur de gaspillage économique est l’emphase mise sur la production
comme une fin, pour faire face au défaut dans le système de
distribution du revenu. Enlever ce défaut du mécanisme de distribution
amènerait les gens à cesser de construire des biens de capital que
personne ne désire. Cela permettrait une évaluation rationnelle et
équilibrée de notre situation environnementale, et offrirait la plus
grande gamme possible pour corriger la situation.

«La
première étape vers une régénération économique et
environnementale est d’augmenter le revenu des consommateurs. Par “revenu”,
nous voulons bien sûr dire “pouvoir d’achat réel” — pas une
dette recyclée. Les banques créent des milliards de dollars chaque
jour, basés sur les richesses réelles produites par la population, et
en conséquence, le pays patauge dans les dettes. On pourrait ordonner
à ces mêmes institutions de créer de l’argent sans dette et, pour
équilibrer les prix et le pouvoir d’achat, distribuer cet argent sous
forme de dividendes payables à tous les citoyens.

«En
d’autres mots, d’une manière responsable et scientifique, rendons-nous
riche financièrement, autant que nous le sommes physiquement, en
richesses réelles. En fait, ce serait idiot d’être moins riche. (…)

«Contre

le souhait de pratiquement tout personne consciente, notre belle
planète est ravagée et polluée de façon intensive et, dans une
manœuvre pour nous tromper, des gens affamés de pouvoir se servent de
ces problèmes environnementaux pour servir leurs propres fins
politiques. Lorsque nous remontons jusqu’à la source des causes
de la
situation actuelle, nous découvrons un système financier
défectueux.
Nous n’avons pas besoin de détruire le système d’argent — agir
ainsi
serait en effet une grave erreur — mais il est d’une importance
cruciale que nous réformions ce système, afin qu’il devienne le
serviteur, et non le maître, de nos aspirations.»

C’est
tout notre environnement qui serait changé si le système financier
était adapté aux besoins de la population. On n’aurait pas besoin
d’usines immenses ni de gens quittant la campagne pour les villes à la
recherche d’un emploi. On pourrait revenir à une production à
l’échelle humaine.

Tous
ceux qui se soucient de l’environnement, et par conséquent de l’avenir
de l’humanité sur terre, tous ceux qui désirent «sauver la planète»,
devraient donc étudier et propager la philosophie du Crédit Social, le
seul système qui mettrait l’argent au service de la personne humaine,
tout en mettant fin au gaspillage des ressources naturelles.

La création monétaire, œuvre du diable

Posté le septembre 26th, 2012



Remerciements
Cet
article n’aurait pas été écrit sans le témoignage de Gaël Giraud, de
retour de Francfort et nous signalant la présence des extraits du Faust
II de Goethe sur les murs de la Bundesbank. Pour autant j’assume
l’entière responsabilité de ce qui suit
.



Jens Weidmann, président de la Bundesbank s’est opposé à la récente opération OMT[1] de Mario Draghi,président de la BCE. Dans un de ses discours[2],
il cite le Faust II de Goethe,  génie littéraire allemand né… à
Francfort, siège de la BCE et de la BUBA. Et rappelle cette scène :
l’Empereur est à court d’argent. Il se lasse des propositions mesurées
qui lui sont faites et proclame : « J’en ai assez de ces éternels
« Mais » et « Si » ; Je manque d’argent, alors qu’on en crée donc ! » Et
le Diable, Mephisto, d’abonder dans le sens du Souverain : « Je crée ce
que vous voulez, et j’en fais même bien plus. » L’histoire finit
évidemment mal….

Cette allusion pourrait passer pour une simple preuve de culture
littéraire, si le Faust II n’était en fait présent sur les murs de la
Banque Centrale Allemande ! Impossible de rentrer dans ce temple moderne
sans penser à Faust. Nous sommes là au cœur du dogmatisme. En fait en
pleine religion.  Il est en effet bien connu, et enseigné dans tous les
livres d’économie[3]
que les banques secondaires créent de l’argent par un simple jeu
d’écritures. Les « prêts » font les « dépôts », dit-on en résumé. Si la
banque me prête 1000 euros, elle les inscrit ex nihilo sur mon compte
bancaire, inscrit en contrepartie à son actif la créance qu’elle a sur
moi. Créance éteinte et monnaie détruite quand je rembourse ma dette. 
Tout cela, si l’on en croit Goethe et avec lui Jens Weidmann, serait
diabolique ?




La monnaie satanique si elle publique angélique si elle est privée ?

On pourrait presque le penser pour plusieurs raisons qui mettent en cause la création monétaire publique :


-les Allemands ont connu l’hyperinflation en 1923 avec la crise de Weimar et les brouettes de billets
-la puissance du troisième Reich a reposé en partie sur le
financement des grands travaux par la création monétaire : les « bons de
travaux » ont permis au gouvernement allemand dès 1933 de payer des
commandes et de remettre au travail 6 millions de chômeurs[4].

-après la deuxième guerre mondiale l’Allemagne a connu un nouvel
épisode inflationniste et n’a trouvé la stabilité monétaire que grâce au
dispositif institutionnel actuel.

-plus généralement l’histoire abonde d’épisodes hyperinflationnistes
(des assignats révolutionnaires en France au Zimbabwé au début de ce
siècle en passant par la Yougoslavie en 1993 et le Brésil dans les
années 60 puis 80) qui accréditent cette thèse.


Mais peut-on penser que la création monétaire privée serait, elle, à l’abri de Méphisto ?


Comment ne pas voir que la gigantesque crise financière actuelle est
due fondamentalement au fait que les banques ont pu créer de la monnaie
pour alimenter la machine à subprimes et plus généralement toutes les
opérations spéculatives ?  Elles ont même mis au point la
« titrisation » pour sortir de leurs bilans ces prêts et retrouver des
droits à création monétaire, en contournant ainsi les dispositifs de
régulation,  qui visent à limiter ce pouvoir exorbitant.

Plus profondément la démesure faustienne est clairement au cœur du capitalisme financier : si dans les siècles passés la « dématérialisation »
de la monnaie n’avait pas été inventée, la croissance économique eût
été impossible. Comment des flux croissants de marchandise pourraient
aujourd’hui être échangés avec des pièces métalliques en quantité
limitée ? La disproportion entre la quantité d’échanges et l’or a obligé
Nixon à déclarer le dollar inconvertible en or, en 1971. cela n’a été
possible parce que l’idée que la monnaie pouvait n’être
qu’une simple convention s’est progressivement imposée.  En Europe
aujourd’hui les pièces de monnaie ne représentent qu’une masse de 25
milliards d’euros pour une masse monétaire de 4500 Milliards. Les 10 000
tonnes d’or dans les caisses du SEBC ne  valent que… 400 Milliards (au
prix astronomique actuel du métal précieux) soit moins de 10 % de la
valeur de la monnaie en circulation.

Bref Méphisto nous a inspiré les moyens d’une croissance sans limite.
Goethe n’a pas été si mal inspiré en associant à la création monétaire
l’image de l’incarnation de la démesure. Lucifer, autre nom de Satan, 
représente  celui  qui veut s’élever au-dessus de se condition d’homme
et refuse de se soumettre à Dieu. C’est l’image de la transgression, du
dépassement des limites.

Pour autant, le dogme moderne se limite à considérer que seule la
« planche à billets » (monnaie créée par la Banque Centrale) est
inflationniste. Il oublie de préciser  que la création monétaire (de
monnaie scripturale) par les banques privées est à l’origine de
l’inflation  des actifs et des bulles financières. Dès lors quand Mario
Draghi lance son OMT il subit les attaques de Jens Weidmann, qui ne les
adresse pas à tous les banquiers de la planète.



Comment sortir de cette sorcellerie ?



Tout d’abord, comme on le sait, le prince des Ténèbres a peur de la
lumière. La priorité est donc d’éclairer les mécanismes de création
monétaire. La prolifération sur internet des thèses conspirationnistes,
complotistes voire antisémites à ce sujet n’est que le symptôme d’un
manque de culture généralisé. Si la création monétaire est mal comprise
c’est parce qu’elle est le résultat de mécanismes comptables qui sont
difficilement compréhensibles, sans culture comptable minimale. Dès lors
l’illusionnisme et son corollaire l’illusion peuvent prospérer. Et les
banquiers peuvent passer a minima pour des magiciens, au pire pour des
suppôts de Satan.

Le président de la Société Générale, Frédéric Oudéa ne vient-il pas
de déclarer à la commission des affaires économiques : « Nous ne pouvons
créer de l’argent. Il nous faut le collecter à travers les dépôts des
particuliers et des entreprises ainsi que par des émissions sur les
marchés. » Pour paraphraser une célèbre phrase d’Arnaud Lagardère,
est-ce une preuve d’incompétence ou la défense cynique de ses intérêts
et de ceux de la communauté financière ? Une interprétation plus
charitable serait qu’il a oublié ses cours d’économie et ne comprend pas
les mécanismes macrofinanciers, qui ne sont en rien de sa
responsabilité.

La pédagogie en matière monétaire est donc indispensable, mais elle
ne suffira pas à l’évidence pour résoudre l’actuelle crise mondiale, ce
qui nécessitera de tourner la page du modèle actuel. Le statu-quo n’est
manifestement pas une option.

Vu de Sirius, il va falloir  choisir entre quatre options :


Première solution, partagée par tous ceux qui ne voient que diablerie
dans la création monétaire, l’interdire tout net, aux banques privées,
publiques et centrales.

C’est la dépression assurée. L’immense majorité de l’argent en
circulation étant temporaire (elle est détruite quand les prêts sont
remboursés), s’il n’était pas recréé ex nihilo il se mettrait  à manquer
dans toute l’économie.  C’est ce qui se passe pendant les grands krashs
économiques.



Deuxième solution, qui ne voit diablerie que dans la création
monétaire publique, la confier intégralement aux banques privées. C’est
la voie promue par des ultralibéraux comme David Friedmann[5]. Qui semblent oublier les dérives et excès de la monnaie privée qui ont connu leur apogée en 2008.



Troisième solution, symétrique de la précédente, la confier
intégralement au secteur public. C’est le 100% money plaidé par Irving
Fisher au moment de la crise de 1929 et le (seul) prix Nobel français
Maurice Allais qui n’hésite pas à traiter les banquiers de
faux-monnayeurs. Solution radicale, pas facile à mettre en œuvre
aujourd’hui, au vu du pouvoir de la communauté bancaire.



Quatrième solution, plus pragmatique. Redonner le pouvoir de création
monétaire à la puissance publique, pour des opérations d’investissement
d’avenir bien identifiées. Ce qui permettrait de relancer la machine
économique, de limiter le risque d’inflation et de dérive financière et
d’orienter l’économie vers l’avenir. A mes yeux, la priorité serait de
flécher cette création monétaire vers la transition énergétique et
écologique.



———————————————————————————————–

[1]             
Outright monetary transaction, opération lancée le 6 septembre et
annonçant le rachat illimité des dettes souveraines européennes, sous
conditions. Nous ne discuterons pas ici de l’intérêt ni des limites de
cette opération. Notons juste qu’elle repose clairement sur de la
création monétaire par la BCE.
[3]             
Voir par exemple La monnaie et ses mécanismes, Dominique Plihon , La
découverte ; voir aussi le site de Chomage et Monnaie http://www.chomage-et-monnaie.org
[4]             
Voir notre livre la Monnaie dévoilée, Gabriel Galand et Alain
Grandjean, L’harmattan, 1997,  mais aussi l’article de Jacques Mazier et
Dominique Plihon exposé à la journée création monétaire des économistes
atterrés :

[5] Voir David Friedman, Vers une société sans État, chapitre 46, Édition des Belles Lettres, 1992


  1. Mots-clés: suite…


    Usine de fabrication Particulier Entreprise
    Problèmes après l’expiration de la garantie
    Dégradation durant le transport
    Renvoi à la décharge
    Déchets déversés dans l’eau
    Chaque année 20 milliards de tonnes de déchets sont déversés dans les océans soit 634 000 kilos de déchets par seconde
    Quelque explications
    Malgré un marché français saturé, la consommation des produits électriques et électroniques est en plein essor, ce qui n’est possible que grâce à la participation consciente ou inconsciente des différents acteurs .

    Fabricants
    Appareils moins robustes : les équipements sont surtout conçus pour ne pas tomber en panne pendant la garantie (2 ans)
    Pièces détachées coûteuses et de moins en moins disponibles
    Produits indémontables
    saviez vous que les batteries de l’ Iphone sont directement moulées dans le plastique ? Sa durée de vie est donc celle de ses batteries, soit de 2 à 4 ans maxi !
    Sophistication croissante des appareils
    Incompatibilités rapides (cas des PC / consoles vidéos par rapport aux logiciels
    Distributeurs
    Confrontés au dilemme économique entre réparation et revente d’un équipement neuf, la tendance va plutôt vers la revente plutôt que faire pression sur les fabricants (pièces détachées disponibles, et accessibles, etc). Clients
    Effet de mode : des appareils autrefois sobres et indémodables sont aujourd’hui « customisés » pour améliorer le design d’intérieur ; les  réfrigérateurs couleur aluminium sont aujourd’hui à la mode, mais une fois cette mode passée, le particulier risquera de se lasser de son objet et de l’abandonner.

    Bibliographie  http://www.donnees-environnement.com/chiffres-dechets.php

    Déchets marins

    Décharge provoquée par l’obsolescence programmée

    http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12549

    L’obsolescence programmée ou planifiée est le processus par lequel un bien devient obsolète pour un utilisateur donné, parce que l’objet en question n’est plus à la mode ou qu’il n’est plus utilisable. En clair, certains produits sont prévus pour ne plus fonctionner ou être passés de mode après un certain temps d’utilisation afin de forcer le consommateur à les remplacer. Cette technique est particulièrement utilisée par les constructeurs d’appareils électroniques (ordinateurs, téléphones, consoles, etc.) et électroménagers.

    http://www.consoglobe.com/obsolescence-programmee-appareils-cg
    Définition.
    Sa signification ? Une stratégie planifiée dès la conception du produit qui consiste à diminuer sa durée de vie ou d’attractivité, en créant en permanence chez le consommateur le besoin de le remplacer par un nouveau… Effrayant. La réponse a la question de savoir si l’obsolescence programmé est il bénéfique pour l’écologie ma réponse est non . En vu des décharges en Afrique et déjà que plusieurs milliards de tonnes de déchet sont produit par ans , je trouve qu’on devrait éviter au maximum de produire des déchets inutilement.
    Dans ce texte je vais exposé des faits qui vont parler des effet de l’obsolescence sur l’écologie

    Définition : la suite sur le lien ci-dessous…


    http://prezi.com/tzixifk9usxs/untitled-prezi/

    Planned obsolescenceYouTube

    www.youtube.com/channel/HCdt2JOvy7bqU‎Traduire cette page

    Planned obsolescence or built-in obsolescence in industrial design is a policy of planning or designing a product with a limited useful life, so it will beco…



  2. Planned Obsolescence, Perceived ObsolescenceYouTube

    www.youtube.com/watch?v=N2KLyYKJGk0‎
    2 juil. 2008 – Ajouté par autubelemming

    I like the analogy about people as livestock being herded along in a desired direction by a greater power and



  3. Planned ObsolescenceYouTube

    www.youtube.com/watch?v=60YN8honuDs‎
    24 janv. 2013 – Ajouté par carlacasadorubert

    Planned Obsolescence” is a documentary made by Eva Vidal and Carla Casado, two sixteen-year-old



  4. The Light Bulb Conspiracy – YouTube

    www.youtube.com/watch?v=D56nut_9e8s‎
    7 févr. 2012 – Ajouté par The Video Project

    The film also profiles a new generation of consumers, designers and business people who have started



  5. Planned Obsolescence Documentary : Free Download & Streaming

    archive.org › … › Community Video
    18 sept. 2012

    Did you know that the lifetime of light bulbs once used to last for more than 2500 hours and was reduced on



  6. Pyramids of Waste (2010), AKA The Lightbulb Conspiracy – Planned

    dotsub.com/…/aed3b8b2-1889-4df5-ae63-ad85f55…‎
    13 déc. 2010

    Well, we’ve all heard of planned obsolescence. The documentary states that the free market & planned



  7. The Light Bulb Conspiracy | Watch Free Documentary Online

    topdocumentaryfilms.com › Conspiracy
    23 avr. 2011

    Planned Obsolescence is the deliberate shortening of product life spans to guarantee http://www.youtube



  8. Obsolescence programmée – Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programmée‎

    L’expression anglaise planned obsolescence a été mise en avant en 1932 par un opuscule d’une vingtaine de pages intitulé Ending the depression through 



  9. Planned obsolescence – Wikipedia, the free encyclopedia

    en.wikipedia.org/wiki/Planned_obsolescenceTraduire cette page

    Planned obsolescence or built-in obsolescence in industrial design is a policy ….. energy oil conspiracy http://www.youtube.com/watch?v=hoI1Y4MlRew (2013) 



  10. planned obsolescence – Pinterest

    www.pinterest.com/yago1/plannedobsolescence/‎Traduire cette page

    youtube.com. Environment – Digital pollution? Datas centers, planned obsolescence, recycling materials. Youtube by france24english · Pinned from youtube.

François HOLLANDE renie son discours du Bourget.

 François HOLLANDE renie tout ce discours… aura-t-il le courage de ses paroles ?

François HOLLANDE, le 22 janvier 2012, dans son discours du Bourget :

…Mais avant d’évoquer mon projet, je vais vous confier une
chose. Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon
adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage,
pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc
pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la
finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de
l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est
possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent
vertigineuses, de menacer des États.


Cette emprise est devenue un empire. Et la crise qui sévit
depuis le 15 septembre 2008, loin de l’affaiblir, l’a encore renforcée.
Face à elle, à cette finance, les promesses de régulation, les
incantations du « plus jamais ça » sont restées lettre morte. Les G20 se
sont succédés sans résultat tangible. En Europe, 16 sommets de la
dernière chance ont été convoqués pour reporter au suivant la résolution
définitive du problème. Les banques, sauvées par les États, mangent
désormais la main qui les a nourries. Les agences de notation, décriées à
juste raison pour n’avoir rien vu de la crise des subprimes, décident
du sort des dettes souveraines des principaux pays, justifiant ainsi des
plans de rigueur de plus en plus douloureux. Quant aux fonds
spéculatifs, loin d’avoir disparu, ils sont encore les vecteurs de la
déstabilisation qui nous vise. Ainsi, la finance s’est affranchie de
toute règle, de toute morale, de tout contrôle…

solutions:

 http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/126408-signatures-votons-oui-au-rbi.html

http://tempsreel.nouvelobs.com/sources-brutes/20120122.OBS9488/l-integralite-du-discours-de-francois-hollande-au-bourget.html