DSK, prière, analyses, solutions.

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

La prière du Pasteur Wright

Quand le pasteur Joe Wright a été demandé pour dire la prière d’ouverture de la session au Sénat du Kansas,
tout le monde s’attendait à une prière ordinaire; mais voici ce qu’ils ont entendu :

Seigneur, nous venons vers toi aujourd’hui pour te demander pardon et pour te demander de nous guider.

– Nous savons que ta Parole nous dit :
« Malheur à ceux qui appellent bien ce qui est mal » et c’est exactement ce que nous avons fait.
– Nous avons perdu notre équilibre spirituel et nous avons renversé nos valeurs.
– Nous avons exploité le pauvre et nous appelons cela « la loterie ».
– Nous avons récompensé la paresse et nous avons appelé cela « l’aide sociale ».
– Nous avons tué nos enfants pas encore nés et nous avons appelé ça « le libre choix ».
– Nous avons abattu des avorteurs et nous avons appelé ça « la justice ».
– Nous avons négligé de discipliner nos enfants et nous avons appelé ça « développer leur estime de soi ».
– Nous avons abusé du pouvoir et nous avons appelé ça « la politique ».
– Nous avons convoité les biens de nos voisins et nous avons appelé ça « avoir de l’ambition ».
– Nous avons pollué les ondes radio et télé avec la grossièreté et la
pornographie et nous avons appelé ça « liberté d’expression ».
– Nous avons ridiculisé les valeurs établies depuis longtemps de nos ancêtres et avons appelé ça « les Lumières »
“O” Dieu, sonde notre cœur; purifie-nous et libère-nous de nos péchés.
Amen.

– La réaction fût immédiate. Un parlementaire a quitté la salle durant la prière.
Trois autres ont critiqué la prière du pasteur et un autre a qualifié cette prière de «message d’intolérance ».
Dans les 6 semaines qui suivirent, l’Église Central Christian Church,
où le pasteur Wright travaille, a reçu plus de 5,000 appels téléphoniques
dont seulement 47 étaient défavorables aux propos du pasteur.
Cette église reçoit maintenant des demandes du monde entier, Inde, Afrique, Asie pour avoir la prière du pasteur Wright.

Le commentateur Paul Harvey a diffusé cette prière à son émission de radio “The Rest of the Story” (La suite de l’histoire)
et a reçu un accueil plus favorable pour cette émission que pour aucune autre.

Avec l’aide de Dieu, puisse cette prière se répandre sur notre nation
et que naisse dans notre cœur le désir que nous redevenions “un peuple sous le regard de Dieu”.


Source: Pasteur Wright...

https://docs.google.com/open?id=1FYx8L2AJW5Lf4qEf9NojKN28cgT-W_EtjztAU7EdS4YR6cC2U-I6Bo_qKuW_

Analyses:

Qui finance toutes ces horreurs ?

NOUVEAU : VERSION “ENRICHIE” DE LA CONFERENCE / PREMIERE PARTIE DISPONIBLE ICI : http://www.youtube.com/watch?v=3AUbvQIdxy8

La Fonderie Kugler présente deux conférences en partenariat avec le journal bimensuel La Cité  (http://www.lacite.info/) – (http://www.usinekugler.ch/)

Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe du magazine Bilan, «L’État, otage du secteur financier»

Étienne
Chouard, professeur d’Économie-Gestion à Marseille, chercheur
indépendant, «Enjeux pour le peuple du contrôle public de l’État et de
la banque». Pour y accéder directement : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&list=UUuqKwvlBmW_ZZoDbV89LBOA&v=TLjq25_ayWM#t=2105s

Modération par Fabio Lo Verso de La Cité

En complément à la conférence de Myret Zaki, un article qui revient sur les convives du dîner du 8 février 2010 : http://blogs.mediapart.fr/blog/netmamou/030112/un-diner-de-malfrats-pour-mettre-les-europeens-genoux

Un autre article sur les agences de notations : Qui se cache derrière Standard & Poor’s : http://www.abadinte.com/2011/12/qui-se-cache-derrire-standard-poors/

En complément à la conférence d’Etienne Chouard, une analyse qui questionne l’importance de la “loi de 1973” : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/29/la-loi-pompidou-giscard-rothschild-votee-en-1973-empecherait-l-etat-de-battre-monnaie_1623299_3232.html

La réponse point par point d’Etienne Chouard : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/12/30/178-analyse-des-reflexions-de-monsieur-beitone-sur-la-pretendue-rumeur-d-extreme-droite-a-propos-de-la-loi-de-1973

Transcription écrite de la conférence réalisée par le blog creersamonnaie / (merci à eux:)   http://creersamonnaie.over-blog.com/article-crise-financiere-grecque-origine-americaine-explications-francaises-96733594.html

Crise financière grecque, origine américaine, explications françaises et suisses:

. Pour comprendre le déclenchement de la crise financière grecque. Édifiant !

. L’État et les Banques, les dessous d’un hold-up historique.

. Depuis le temps qu’on vous dit que les gangsters
d’aujourd’hui sont en costard tailleur et font sauter la banque depuis
chez eux !

. Voici des extraits(en italique) de la vidéo qui m’ont parus
pertinents. Peut-être pas objectifs, alors je vous invite quand même a écouter la vidéo en entier.

.Myret Zaki : origine technique de la crise financière en Europe : 

.

.Que s’est-il vraiment passe ?

.”(…) Février 2010, un groupe de 5 Hedge Funds décidèrent
d’attaquer l’Euro (…) pour s’engraisser (…) George Soros essayait de recréer le même coup que celui de la livre anglaise
(…)”
.

. Comment est-ce arrive ?

. ”(..)quand vous vendez a découvert en très grande quantité la
dette d’un pays, les taux d’intérêts montent et le pays fait faillite
(… la Grèce ne pouvait plus se financer sur les marche
financiers” (0:6:00)
.

. Qui est a l`origine ? Comment ont-ils fait ?

. ”(…) Goldman Sachs avait conseille et invente des
instruments financiers très complexes pour masquer la vraie situation de
la Grèce.” (0:6:49)
.
. ”Goldman Sachs a ete raconte a ses gros clients Hedge Funds que la Grèce était en réalité plus endettée. (délit d’initié
flagrant)” 
 (0:7:10)

. update du 26/02/2012 : voici un article de zerohedge.com qui illustre ça : http://www.zerohedge.com/news/two-year-reminder-fed-how-investigation-goldmans-greek-currency-swaps-going
.
. ”(…) les 5 Hedge Funds se sont mis a vendre (vente a
découvert ou ”short”) en masse, (…) et puis les autres investisseurs
également, ils ne comprenaient pas ce qu’il se passait et
ont paniqué” (0:8:00)
. :14
. ”(…) voyant que ça avait bien marche, les Hedge Funds ont
continue avec l’Irlande (…) et même la France et l’Allemagne ”
(0:09:00)
 
. ”(…) le marché des produits dérivés n’est pas réglementé et ce sont ces instruments qui sont utilisés” (0:10:00)
.

. Quels sont les 2 pays qui sont le plus en faillite aujourd’hui (date conférence : 3 déc. 2011) ? 

. ”les USA et l’Angleterre (…) les USA empruntent a des taux très bas du fait de la crise en Europe” (0:11:43)
.

. Et George Soros dans tout ca ?

.”(…) il n’attend qu’une chose : c’est que l’euro fasse
faillite pour faire son dernier grand coup (…) il a mise des millions
sur l’effondrement de l’euro  (…) et des banques
comme SG.” ( 0:14:55)
.

. Des spéculateurs en masse ?

. ”'(…) en septembre dernier (date conférence : 3 dec..2011),
j’ai vu les chiffres du marche des pdts dérivés (Chicago) et j’ai vu
les spéculateurs attaquer les banques européennes (…)
mais çà n’a pas vraiment marche car la Chine achète toujours de la
dette euro” (0:16:41)
.

. Ce serait donc le marche des pdts dérivés, le responsable ?

  . ”(…) c’est un marche opaque et comment peut-il gouverner
la dette souveraine  ? et pourtant c’est ce qu’il se passe. (…) 5
fonds spéculatifs (Hedge Funds) mettent en
faillite les pays euro ”(0:17:50)
.

. Qui sont ces Hedge Funds ?

. ”(…) il y a une oligarchie, une élite de la finance qui échappe a toute réglementation”’ (0:20:05)
.

. Pourquoi si peu de réglementation sur les pdts dérivés et le Hedge Funds ?

. ”(…) les lobbys financiers sont les lobbys les plus
puissants aux USA (…) les 10 hedge Funds les plus riches gagnent 1
milliard annuel. (…) Wall Street est très puissante (…)
aucune loi ne passe sans eux ”(0 :21:28)
.

. Obama dans tout ca ?

. ” (…) Obama a essayé de réglementer mais les Hedge Funds avaient finance sa campagne et ils ont change de bord, ils sont passe Republcain (…) tout est imbrique (Fed,
Wall Street, Tresor)” (0:24:50)
.
.  ”Les chefs d’Etats europeens sont devenus les CEO
des marches financiers, ils obeissent aux ordres des actionnaires (…)
les citoyens servent a payer les crises (….)”
(0:27:15)
.

. Le rapport entre les agences de notation et le marche des dérivés ?

.   ”(…) les agences de notation ne font que se calquer sur les opinions du marche des dérivés, les CDS. ” (0:27:40)
.  ” (…) le marche des CDS (Credit Defaults Swaps, c’est une
sorte d’assurance sous forme de produit financier) régit toutes les décisions d’investissements des
banques….”(0:28:08)
.

. Quel est le marche des CDS, sa taille?

. ”(…) c’est un marche qui est régi par une poignée de
spéculateurs (…) marche minuscule et opaque, manipulé (…) qui répand
des fausses rumeurs (….) , c’est un marche d’escrocs si
vous voulez. ” (0:29:03)
. ”(..) les Hedge Funds sont secrets, ils ne disent pas ce qu’ils font, ni même à leurs clients.” (0:30:05)
.

. L’évasion fiscale ?

. ” depuis les années 2000 (…) l’ évaion fiscale est devenu un pdt de riche : le trust fiscal discrétionnaire” (0:33:00)
.

. Etienne Chouard, origine politique de la perte de souveraineté de la France : (très intéressant !)

. ”Cette crise n’en est pas une, tout se passe comme prévu
(….) la tenaille de la dette ne tombe pas du ciel (…..) Sur le plan
politique (…) le mode opératoire de
l’endettement (…) a été longuement rode dans les pays du
tiers-monde avant de s’appliquer dans les pays riches. ” (0:35:00)
.

. Droit régalien ?

. ”(..) les états auraient besoin d’un outil dont on les a prive : la création monétaire, (…) c’est un droit régalien, c’est a dire normalement réservé aux états
(…) de créer eux-mêmes la monnaie dont ils ont besoin.
” (0:36:00)
.

.Écoutez le mécanisme monétaire, actifs et passifs d’une banque, expliques par Etienne Chouard (0:37:00)

. ”(……..) la monnaie apparait quand vous empruntez et disparait quand vous remboursez” (0:38:49)
.
.”(…) L’État pourrait emprunter auprès de la BC (au lieu de
sur les marches) (…) l’État et la BC c’est NOUS normalement…..si on
n’avait pas perdu le contrôle de nos acteurs
politiques. ” (0:39:00)
.BC : Banque Centrale.

. A qui appartient la BC et quel est son role ?

. BC = création monétaire = prête a l’État, sans intérêts. (ce n’est plus le cas depuis 1973)
.”(…) la BC c’est nous, c’est une autre institution qui
devrait NOUS appartenir et avec laquelle on devrait pouvoir créer la
monnaie dont on a besoin pour financer les investissements
publics dont on a besoin (…) avant que les financiers ne nous la
vole (..) l’État remboursait sans intérêts, puisque la BC et l’Etat
c’est NOUS. (….) la clé de l’endettement
c’est d’avoir abandonne le droit a la création monétaire
. Loi Pompidou. ” (0:40:00)
.

. La Loi Pompidou (1973) ?

. ”(…) Le président de la République Pompidou et son ministre Giscard d’Estaing (…) ont décidé qu’a partir de maintenant, l’État ne peut plus emprunter auprès de
sa BC
 (…) donc ca veut dire que l’Etat doit emprunter sur les marches, avec paiement désormais d’intérêts, à la merci des spéculateurs.  ”
(0:41:15)
.
.”(…) vous savez, ce sont toujours les mêmes : Pompidou était directeur de la banque Rothschild avant d’être président de la rep. , et c’est
pas un hasard. (….) L‘asservissement des états aux marches financiers et le résultat d’une décision politique : c’est la 1er partie de la pince. ‘‘ (0:42:00)
.
.”(…) la 2e partie de la pince, c’est d’endetter l’État : lui faire dépenser plus que ses recettes
(….) et ce sont les parlementaires qui ont vote les budgets en
déséquilibre depuis 40 ans (….) le 1er emprunt a été l’emprunt
Giscard, on a rembourse beaucoup plus que ce que l’on avait emprunte”
(0:43:00) 
.

. Le remboursement de la dette publique ?

. ”(…) après 1973, la dette publique s’est envolée
(…) d’ailleurs on ne rembourse que les intérêts, c’est ce qui les intéresse (…) on ne pourra pas rembourser le principal
(1600 milliards en -déc. 2011-) ” (0:44:20)
.
. Regardez le graphe sur ce document page 16, la dette a commencer a exploser a partir de 1980 (coïncidence ?) : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/fileadmin/medias/documents/ressources/PLF2012/rapport_depense_2012.pdf
.

. Quel rôle joue le TCE (Traité Constitutionnel Européen) dans tout ca  ?

. ”(…..) en 1992 (…) Cette pince de l’endettement a été montée au plus haut niveau du droit, au niveau constitutionnel  et
au niveau international dans le traite de Maastricht, article 104 et reproduit dans le TCE (Traité Constitutionnel Européen) (…) mais en fait les traites europeens sont tous anti-constitutionnels (…)  ”
(0:48:00)
.
.”(…) c’est un viol politique (….)  en intégrant le traite
de Lisbonne dans notre Constitution (…) l’article 104 (….) c’est
maintenant l’article 123 de Lisbonne.
” (0:48:55)
.
. ” (…) l’article 123 du traite de Lisbonne nous asservis aux marches financiers, (…) il interdit aux États d’emprunter auprès de leur BC donc impose aux États
d’emprunter sur les marches financiers
. ” (0:49:40)
.

. Qu’est-ce qu’un suffrage universel aujourd’hui ?

. ”(…) les élus sont élus grâce a l’argent des riches. (…) Le mécanisme de l’élection n’est pas seulement aristocratique (aristos en grec signifie le meilleur), il est
anti-démocratique d’ailleurs, (…) mais surtout l’élection du gouvernement représentatif, qui a été mis en place pendant la révolution française (1789) et américaine, (…)
nous conduit a élire des gens que nous n’avons pas choisis, ils ont été choisis par des partis politique. ”(0:51:15)
.
. ”Ceux qui sont élus sont ceux qui ont fait la meilleure
campagne électorale, or la meilleure c’est celle qui coute le plus cher.
(…) il y a des exceptions de temps en temps mais c’est
rarissime” (0:52:00)
.
. ”(…) nous défendons comme une vache sacrée l’outil de notre
oppression politique : le suffrage universel, mais c’est un faux
suffrage universel ! (…) aujourd’hui on appelle
suffrage universel la désignation de maitres politiques qui vont tout décider a notre place pendant 5 ans.
” (0:52:35)
.
.”(…) qui va faire la politique, après les élections ?
vous ou les gens que vous avez nommés ?  (…..) ce sont vos maitres
(….) et quand vous le
foutez dehors a la fin des 5 ans parce que vous n’êtes pas content,
qui allez-vous élire a la place ? Celui que vous aviez jeté 5 ans avant.
(…) Nous désignons des gens que nous
n’avons pas choisis. ”
(0:52:50)
.
.” (…) En fait, ce qu’on appelle suffrage universel aujourd’hui, c’est designer :
. –  parmi des gens que l’on a pas choisis,
. –  des maitres politiques qui vont tout décider a notre place,
. – contre lesquels nous ne pourrons rien faire pendant leur mandat (mais en Suisse vous avez le referendum initiative populaire).
. En France, nous ne pouvons pas : abroger une loi, imposer une
loi que les parlementaires de veulent pas, révoquer quelqu’un. ” (0:53:20)
.

. La France : Monarchie, Démocratie ou Oligarchie ?

. ”(…) C’est une Monarchie au service d’ultras-riches qui
cumulent tous les pouvoirs, c’était déjà pas gai mais (…) le système
oligarchique qui résulte du gouvernement représentatif en France c’est épouvantable et on a pas encore tout vu. ” (0:54:10)
.

. Hiérarchie d’une Constitution :

. ”Un pouvoir va jusqu’à ce qu’il y ait une limite (citation de
Montesquieu) (…) donc il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. ”
(0:55:40)
. ” (…) Une Constitution c’est un texte qui est au-dessus des pouvoirs. ” (VOIR LA DÉMONSTRATION,  bien compréhensible.) (0:56:00)
. constitution.jpg
. ”(…) il ne faut pas que ce soit les élus qui écrivent la Constitution (sottise dans laquelle nous sommes aujourd’hui).(…)
Ce texte devrait servir a tenir : les Élus,
le Gouvernement, les Juges, les Policiers, l’Armée, la Banque, les
Médias (Montesquieu n’avait pas penser la Banque et aux médias) (…),
ce texte devrait leur faire
peur . ” (0:56:55)
.

. Électeurs ou  Citoyens, quelle différence ? Qui écrit la Constitution ?

. ”(…) Nous avons vote (nos parents) la Constitution de 1958, la 5e République, un texte qui instituait notre impuissance définitive. ” (0:57:30)
.
. ”En France, on est pas citoyens on est électeurs, c’est pas du tout pareil. Un citoyen vote SES lois. Je consens a obéir a des lois auxquelles je participe directement,
c’est ca un citoyen. Sinon, je suis électeur.”(0:57:57)
.
. ”(…) C’est Sieyes, en France, (et ses complices), qui a écrit le mécanisme du gouvernement représentatif, c’est Madison aux USA. Ce sont des élus qui
ont écrit les règles qui nous ont réduit a élire nos maitres. Ce n’est
pas ça, la Démocratie. ” (0:58:44)
.
. ” (…..)  Après 200 ans de cette Démocratie, qui
n’en est pas une, (…) c’est Goldman Sachs qui va gouverner toute la planète. C’est programmeé dans l’élection qui donne
le pouvoir a celui qui a fait la plus belle campagne, celui
qui arrive a mentir le mieux. ”
(0:59:19)
.

. Des solutions ? L’arrière de la scène du Président (et des élus) :

. ”(..) il faut sortir de ce faux suffrage universel. (…) Sarkozy fait ce que veulent ceux qui l’ont élu. Les créanciers de Sarkozy (et des élus), ceux envers
qui ils doivent quelque chose, c’est pas du tout les électeurs. Ils s’en
tapent des électeurs. Il suffit de mettre des milliards et les électeurs
viennent. ” (1:00:00)
.
. ”Ceux qui sont élus sont les plus beaux menteurs. Mais ce n’est pas une fatalité du tout.
(1:00:55)
.
. ”(….) on est sortis d’un système féodal (…) pour ce régime (5e République, 1789), il y a 200 ans.
. Peut-être qu’a l’époque, ils croyaient que c’était mieux, (…) mais aujourd’hui après 200 ans de pratique du gouvernement représentatif, on est pas oblige d’être
idiots…….. en croyant que ce qui fait notre liberté c’est le
suffrage universel. NON !  ” (1:01:18)
.
. ”Le suffrage universel nous conduit a élire nos maitres, qui obéissent aux banques. Il y a 3 ans cela ne se voyait pas, aujourd’hui ça se voit, c’est criant, on
ne peut pas rater ça. Ils servent ceux qui les ont fait élire, c’est à dire les banques. Ce n’est pas une fatalité” (1:01:50)
.

.  Qu’est-ce que le Keynésianisme ?

. ”A l’époque ou les états ont consenti a emprunter sur les
marches, au lieu des BC (..) il y avait la montée du dogme Keynésien qui
veut que l’on ait un regard très positif sur le
fait qu’un État s’endette en vue d’une croissance
future.” (1:02:23)
.
. ”A l’époque de John Maynard Keynes déjà il y a toujours eu l’idée de guerre ” .(1:02:55)
.
. ”(…) le keynésianisme ne s’applique qu’en période de crise 
(…) il y a un  système qui fait que nous créons de moins en moins de
monnaie. ”(1:03:05)
.

. Qu’est-ce que la masse monétaire ?

. ”’C’est l’ensemble des crédits nouveaux (cf début) (…) la
masse monétaire c’est ce qui nous permet de faire nos échanges, de vivre.
” 
ÉCOUTEZ l’exemple pris pour
expliquer ce qu’est le signe monétaire.
(1:03:35)
.
. ”(….) Nous avons un système qui régule la masse monétaire
suivant l’humeur (euphorie = les banques prêtent a fond = trop de
monnaie, pessimisme = les banques ne prêtent plus = chômage augmente, etc…) des acteurs (consommateurs, institutions,
etc…) (…) c’est un système débile ! . ” (1:06:00)
.
. ”(…) en période de depression comme maintenant, il n’y a un
qu’un acteur qui soit capable d’avoir une politique contra-cyclique,
cad de faire confiance, de depenser bcp
d’argent pour relancer la machine (1:06:45)
.

. Depenser. Une des solution pour sortir de la crise ?

.” On a vu l’echec complet de cette politique pendant ces 10
dernieres annees…..pourquoi ? Le keynesianisme est une bonne soluion
en periode normale d’euphorie et de depression. Mais
aux USA ils on fait monetarisme sur monetarisme (=keynesianisme)
c’est un echec complet. Alors pourquoi ca n’a pas marche ? car les USA
etaient deja noyes sous les credits donc vous ne pouvez pas
regler ca en creant encore plus d’endettement.”(1:07:00)
.les credits sont donc de la monnaie.
.
. ”Quand on est surendettes, la solution c’est l’austerite.
(…) Les USA sont deja techniquement en faillite. La seule chose qui
les tient c’est la manipulation de l’information.
”(1:08:00).
J’ai deja entendu parler de manipulations
de cours de bourse par des courtiers, d’infos par des medias, donc ca ne
m’etonnerait pas trop si c’est prouve un
jour.
.

.   Oui mais depenser utile :

. ” Il faut faire attention aux poches dans lesquelles on met l’argent, dans une politique keynesienne, (….) il est evident que si les 700 miliards depenses par le
plan Paulson vont dans les banques ou dans des compagnies d’assurances qui sont toutes fraduleuses…(…) toutes les
injections faites aux USA ne sont pas alle dans l’economie reelle ” (1:08:58)
.
. ”(…) les financiers n’influencent plus le gouvernement , ils sont le gouvernement ” (1:10:17)
.

. Etienne Chouard : ” J’ai une solution, un vrai truc ”:

. ”(..) on en pare nullepart (de cette solution), et vous allez
comprendre pkoi on en parle nullepart…….pourtant c’est un veritable
antidote.”  (1:11:00)
.
. ”Il s’agit de reprendre le controle des politiques, de la monnaie, pour en finir avec cette histoire de l’argent-dette, il faudrait sortir de ces constitutions qui partout
dans le monde organisent notre impuissance politique. ” (1:11:30)
.
. ”(…) comment se fait-il que l’impuissance des citoyens soit a chaque fois programmee ? ca vient de ceux qui ont ecrit les constitutions, ils sont
elus parmis un parti politique impose, et ecrivent des regles pour eux-memes. ” (1:12:00)
.
. ”Ils savent qu’ils seront dans les textes qu’ils ecrivent (…) , donc situation de conflits d’interets (…) et c’est toute l’assemblee constituante qui
est elue, (…) j’ai pas dit qu’ils sont malhonnetes, mais conflit d’interets. (…) Ce n’est pas une fatalite mais
c’est parceque nous, citoyens, les avons laisse ecrire les regles (…) ce n’est pas aux parlementaires d’ecrire les regles.  ” (1:13:00)
.

. Pourquoi nous le voyons mais n’y pouvons rien ?

. ”(…) Parce-que nos institutions ne nous donnent aucun droit.
Nous ne pouvons elire que nos maitre, qui sont choisis par ceux qui les
paient. (….) Ce qu’il faut
bien comprendre , c’est que nous nous battons (ecologistes,
humanitaires, etc..)  contre des consequences (….), mais la racine
commune, c’est la Constitution. ” (1:15:20)
.

. Ce qu’il faudrait changer ?

. ”(….) je ne dis pas qu’il faut changer la Constitution, mais ceux qui l’ecrivent. (….) Tant
que nous laisserons ecrire les regles par des parlementaires, des
ministres,
des juges ou des hommes de parti qui sont finances par les plus
riches et qui doivent tout leur pouvoir aux + riches, ils (les elus)
sont debiteurs des + riches (….)
”(1:16:00)
.
. Exemple :
. ”Obama a l’air d’etre un chic type, (….) mais la 1ere chose qu’il a faite qd il est arrive au pouvoir, (…) c’est d’elire Geithner (ex-president de la Fed, il est actuellement a la tete du Tresor americain !! ). (….) Tout se
passe comme prevu.
”(1:17:20)
.

.   Mais alors, Qui devrait ecrire la Constitution Europeenne ?

.   ” Ma solution est communale, nationale, continentale, mondiale, c’est la meme. A mon avis une Democratie, ca part de la base. Plus le niveau d’aggregation est large, plus
nous sommes loin des acteurs politiques, plus c’est difficile de les controler
Il est tres important, sur le modele de federation de communes de Proudhon,(comme en Suisse), que la Democratie soit au niveau communal , cantonal, donc avec une federation en
partant du bas et pas du haut
, imperial, imposee par les banques. ” (1:18:30)
.

. Les Questions du Public (rappel : la conférence a lieu en Suisse) :

. – Pourrait-on avoir la situation de la Suisse quant a la creation monetaire ? (1:22:20)
. “La BNS est dans la meme situation que les autres banques
nationales, la dette de la confederation Suisse est cotee sur les
marches internationaux, mais comme la Suisse est tres faiblement
endettee (40% de son PIB),le taux d’interet est tres bas. Un pays
faiblement endette n’a pas tous ces pb. Le CHF est tres fort grace a sa tenue
budgetaire et son frein a l’endette
ment.  “
.
. – Quand a-t-on abandonne la creation monetaire Suisse aux marches ? (1:24:50)
. ” je ne sais pas. (…) C’est qqch que les citoyens suisses
devraient savoir car vous comprendrez ce qu’il faut changer. Cela c’est
fait quand on a decouvert que le Gouvernement pouvait
lever des fonds sur les marches de capitaux.”.
.
. – Connaissez-vous les differents creanciers de la Suisse, qui tient la BIS ? (1:25:25)
. “Ceux qui tiennent
la dette gouvernementale Suisse, ce sont : les cantons et les communes,
ce sont aussi les caisses de pension helvetiques, et les
investisseurs internationaux
. Bcp d’entre eux sont listes dans des paradis fiscaux. ” 
.
. “La BIS est regit par la federation des banques centrales, elle siegent toutes a la BIS. (Les BC sont privees, elles n’appartiennent pas aux
Etats.) La BIS est une congregation de banquiers centraux qui decident entre eux ( des interets a payer, des capitaux que
les banques doivent avoir, etc…), elle est extremement puissante.
.
.” Aujourd’hui Banquiers centraux et Gouvernements sont
extremements lies, ce qui ne devraient jamais etre le cas, les BC
devraient independants des gouv. mis en place. ” (1:27:35)
.
. Suggestions par Etienne Chouard sur le procede a mettre en place :
. “C’est simplement par corruption que les gens les plus riches
ont reussi a prendre le controle de la puissance politique et economique
(…..) plutot que de continuer a jouer avec
des gens qui trichent , on ferait mieux de reflechir aux nouvelles regles du jeu a mettre en place
. (….) il va falloir que l’on se prepare a inventer et imposer une autre
monnaie
. C’est pas complique une monnaie, ca repose sur la confiance. (….) Si
nous avions envie de le faire, n’importe quelle
commune pourrait le faire . Il faudrait en fait decider que du jour
au lendemain la monnaie d’hier ne vaille plus rien, comme ca tous ces
tadors qui fabriquaient, ils ne valent plus rien.

Et maintenant c’est une nouvelle monnaie. Et on surveille. Car il y a un effet d’accumulation qui les rend extraodinairement corrupteurs. ” (1:28:25)
.
.” Donc l’idee que je vous propose, sachant
qu’en face on a des gens qui ont tout l’argent du monde, tous les
pouvoirs politiques, mediatiques……..si on etablit un rapport
de force, on est cuits, donc c’est d’etre plus malins. Il faut sortir de l’escroquerie. (….) il faut comprendre que la Democratie actuelle est une escroquerie.
 ”  (1:30:10)
.
. Pour Comprendre : Lectures recommandees :
.Etienne Chouard : Le livre traite de termes democratiques
oublies, par exple le “tirage au sort” (avant 1789), hyper important et
aujourd’hui disparu.
.
.Etienne Chouard : Le modele decrit n’est pas a prendre en entier mais par exple durant cette periode (200 ans), pas une seule fois
les riches n’ont gouverne
. Ce n’etait pas le chaos. Les pauvres gouvernaient mais ils ne volaient pas les riches.
.”Comment ca marchait ?  200 ans de gouvernement des pauvres,
avec une societe prospere, stable politiquement :  Le ‘tirage au sort.’
(…) Les tires au sort n’ecrivaient pas les
lois. (…) Le tirage au sort protegeait les citoyens contre les voleurs de pouvoirs. (…) D’ailleurs le regime Suisse se rapproche de
la Democratie par plein de points
. ” (1:34:15)
.
. – 1ere question : La BC doit recouvrer une
souverainete : fermeture des frontieres, echelle de salaires, controle
des capitaux et des personnes. Mais je doute que les citoyens
veuillent revenir a cela ?
. – 2e question : Votre these du complot des 5 Hedges Funds qui ont mis la main sur la Grece et qui continuent ? (1:37:00)
. ” iL n’y a pas besoin de complot pour dire que les
speculateurs se concertent pour faire des attaques speculatives
efficaces. C’est le WSJ qui le dit. (….) A dette egale, les pays ne se
financent pas aux memes taux sur les marches. “
    .
. ”(….) Avant 1973, (les 30 glorieuses),  (..) on a eu un etat qui ne s’endettait pas,  car
il empruntait aupres de sa BC sans charge d’interets,
et on avait pas de chomage. On avait un peu d’inflation, pas bcp, et une indexation des
salaires sur les prix
. (…) Ce n’est pas une recette magique, il faut simplement que ceux qui sont au pouvoir soient au service du bien
public
. ” (1:44:20)
Ecoutez la reponse.
.
. – C’est interesant, on va peut-etre reinventer la
Democratie grace a la Grece (tirage au sort, Democratie athenienne), par
exple :
. – en 2008 l’Isande a refuse de renflouer les banques
et un gpe de citoyens ont re-ecrit la Constitution (en attente de
validation) (1:48:00)
. ” En Islande, ils ont elu leur assemblee consituante libre,
(….) cad qu’il n’y a pas 100% d’hommes politiques.  (..) Mais je vous
parlais de trage au sort vraiment cad un
citoyen lambda ( pas forcement des notables, comme en
Islande).”(1:50:02)
.
. Exemple comme quoi le tirage au sort , c’est possible :  
.”En Colombie britanique, (…) un homme politique fait tirer au sort une assemblee constituante, faite de citoyens
qui n’y connaissaient rien et qui se
demandaient comment ils allaient faire, (…)mais ils se mettent a
penser serieusement, (..) progressent rapidement, (…) et comprennent :
l’interet de la separation des pouvoirs, les
rendre revocables, respecter l’initiative citoyenne, etc.. (..) . Ecrire un texte c’est possible !   ”
(1:51:40)
.
. – Competence des citoyens (connaissances) pour mettre
en place un systeme similaire a celui de la Democratie athenienne
? (1:53:55)
. ecoutez la reponse. ”Il faut faire un choix entre
aristocratie et Democratie”.  ”(..) ll faut surtout que la base (les
citoyens) soient informes. La Suisse a une Democratie
tres proche de ce que tu decris Etienne, mais elle est sujette a des
blocs politques (….) .”
.
. – Comment les gens gagnent de l’argent en misant sur la fallite d’un pays ?(2:01:53)
.   ” La dette de cet etat est cote sur les marches financiers,
et il y a une technique qui permet de miser sur la baisse d’un titre,
(..) cad parier sur un prix bcp + bas a
l’avenir (short + CDS) ”.
.Mecanisme : Vente en gde qte (Goldman Sachs) d’actifs representant
la dette (OAT,etc..) = peur des autres investiseurs (instituionnels) et
donc ils vendent eux aussi = gros volumes de vente
= montee des taux d’interets car actifs consideres comme a risque =
vendeurs recoivent des interets au taux eleve (Goldman Sachs).
.

. – Taxe sur les transactions financieres, une solution ?  (2:05:55)

. ”(..) La taxe Tobin depend entierement a ce jour de Londres
(City) et des USA (Wall Sreet) et ils ne veulent pas. (…) Et puis la
cause n’a pas change : (…) les elus sont au
service des plus riches. (…) Des traitres a l’interet general. ”
.

. – Qu’est-ce que vous nous conseillez de faire, nous,
petits epargnants ? Achetez de l’or et argent, achetez du terrain
agricole, se mettre en reseau de gens ?
(2:18:20)

. ”(…) La taxe pourrait freiner cet enorme flux qui circule.
(….) Comment se refugier ? j’ai pense que le mouvement des indignes
pouvaient creer une sorte de prise de conscience, ca
semble etre un mouvement bien informe (…) mais comment peuvent-ils avoir du poids face (..) aux gens du pouvoir ?
.
.”Donc premiere chose a faire : s’informer, etre activiste, et puis ne pas travailler dans des multi-nationales car elles
vous payeront tjs en EURO et en USD (sortir du
systeme monetaire pour creer une autre monnaie), travailler dans des
entreprises locales qui utilisent une monnaie locale comme
le WIR (Suisse), utilisee par des acteurs qui sont productif dans
l’economie locale. (…) Acheter des pieces d’or et d’argent, en prevision. (l’Utah aux USA a autorise l’utilisation de pieces d’or comme monnaie ). ”  (2:12:50)
.
. ” Le
systeme doit se nettoyer (…) meme dans la communaute des financiers,
ils veulent que ca change car ils n’arrivent plus a gagner de
l’argent dans ce systeme en decomposition, ils maudissent les autres
financiers.
. C’est une minorite en ce moment qui gagne de l’argent, (…) il n’y a que qques speculateurs. (…) on est en bout. ”
(2:25:25)
.

. ”Il est possible de mettre son argent a la banque alternative (WIR en SUISSE, NEF en FRANCE)” (2:27:50)

.

. Ce qu’il faut retenir :

. 1 – La Constitution est le Droit du Droit et ne devrait etre accessible a aucun homme de pouvoir, elle devrait contenir les
regles de vie du Peuple, ecrites par le Peuple, pour le Peuple Citoyen.

. 2 – Un Etat devrait pouvoir controler sa masse monetaire :  cad emprunter de l’argent pour les besoins des citoyens
(infrastructures, social, etc..) aupres de sa BC, et rembourser sans interets.

. 3 – L’Assemblee Constituante devrait etre creee par tirage au sort parmis les citoyens, et surtout pas creee par des personnes
choisies ou imposees par les plus riches.

. 4 – D’une maniere generale, un Etat devrait garder sa souverainete, sans comptes a rendre a d’autres institutions privees ou
pays. Une BC devrait etre etatique et non privee, geree par des personnes qui servent l’interet general.

. 5 – Une monnaie pourrait etre locale, investie dans l’economie et favorisant cette economie locale (emplois, entrepreneurs). (convertible en or
ou argent ? => liberte d’echanges internationaux.)

Solutions:


La meilleure solution, la vraie démocratie économique.

Pour une nouvelle démocratie économique basée sur la robotique.

Pour une nouvelle démocratie économique basée sur la robotique:

Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et
inventions, notamment aux robots de plus en plus nombreux et efficaces,
produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit
la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent croissant.

Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés.

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par
leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende dont la quantité sera
déterminée par la masse des biens à consommer.

Ce dividende universel est versé à chaque personne, à titre d’
actionnaire du pays, qu’elle ait ou non d’autres sources de revenus.
Ceci provoquera une relance réelle par la demande.

I. Nous devons donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de
la monnaie et du crédit en l’exerçant par des commissions locales
indépendantes jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ces
buts.

II. Les ressources matérielles du pays représentées notamment par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se
mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre
se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet
équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte
dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de
la production.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/06/solutions-suisses.html
http://ferraye.blogspot.com/2009/12/pour-une-nouvelle-democratie-economique.html

.

. Abreviations dans cette page :

. BC : Banque Centrale.

. cad : c’est a dire.

.
.
.
.Source de la video : http://www.jovanovic.com/blog.htm

La Gouvernance par la dette

.Source de la video : www.objectifeco.com

.

.

. liens utiles :

. SEL suisse : http://www.sel-suisse.ch/
. Banques alternatives : WIR (SUISSE), NEF (France)
. Liste des Banques Ethiques (FEBEA) : http://www.febea.org/
. Propositions pour une vraie Democratie, et historique des impots, taxes (hallucinant !) : http://www.le-message.org/
. Le corps legislatif francais n’est plus elu (en allemand) : http://www.29mai.eu/
. A lire ! Extraits de la Constitution de 1958 : http://www.contreculture.org/AL%20Constitution%20de%201958.html


  1. François de Siebenthal: Paris. Journée “création monétaire

    desiebenthal.blogspot.com/…/paris-journee-creationmonetaire.html

    23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux monnayeurs. …»

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  2. François de Siebenthal: Création monétaire du néant à intérêts

    desiebenthal.blogspot.com/…/creationmonetaire-du-neant-interets.ht…

    21 déc. 2010 – Grâce à la création monétaire que LE GOUVERNEMENT (publique) a donner (abandonner) a des banques privées ! LES BANKSTERS nous

    Vous Vous avez partagé ce résultat.
  3. François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire

    desiebenthal.blogspot.com/2011/…/lettre-mon-cure-sur-la-creation.ht…

    25 oct. 2011 – Il me semble inadmissible que le pouvoir de création monétaire soit détenu par des privés, je trouve cela incroyable dans une société qui se dit

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  4. Complots pour détruire la Suisse ? La “créationmonétaire du néant

    desiebenthal.blogspot.com/…/complots-pour-detruire-la-suisse-la.htm…

    5 févr. 2010 – Grâce à la création monétaire que LE GOUVERNEMENT (publique) a donner (abandonner) a des banques privées ! LES BANKSTERS nous

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  5. François de Siebenthal

    www.blogger-index.com/feed.php?id=220011 – États-Unis

    23 févr. 2012 – 2010 – Par Nicolas Dupont-Aignan, la création monétaire pour la France. … à la plus haute magistrature. Posted by François de Siebenthal at

    Vous Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012
  6. Crédit social – Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Crédit_social

    [modifier] Le théorème A+B. La production de crédits par ailleurs, qui temporairement peut faire apparaitre la masse monétaire comme suffisante, conduit à la

  7. la résistance aux corruptions – Compendium – Vix pervenit, les

    www.pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=337

    + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal + Le retour à des …. Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules…Un autre forme

  8. Société De Siebenthal et Cie > 1 personne >

    www.viadeo.com/fr/search/cl/de+Siebenthal+et+Cie/fr/

    François De Siebenthal le contrôle de la création monétaire par l’utilisation des cartes personnelles 3C débit/crédit, sans les coûts usuraires qui écrasent .

  9. Création Monétaire: Le Revenu de Base en France – 12.1.11

    www.scoop.it/…/creationmonetaire-le-revenu-de-base-en-france-12-…

    14 janv. 2012 – Création Monétaire: Le Revenu de Base en France – 12.1.11 ….. François de Siebenthal: La Suisse: Le premier pays du monde avec un

  10. Re: Taux d’intérêt et création monétaire – E_Studium Thomas d’Aquin

    www.thomas-aquin.net/PHPhorum/read.php?f=6&i=6274…

    François de Siebenthal, 01-10-2003 23:54. Re: Taux d’intérêt et création monétaire Nouveau François de Siebenthal, 02-10-2003 20:48

  1. François de Siebenthal: Etats, des milliards de dettes imbéciles.

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    18 mai 2010 – François de Siebenthal Etats, des milliards de dettes imbéciles. Tout argent nouveau vient par le banquier sous forme de dette, réclamant

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  2. François de Siebenthal: “La fin du dollar” de Myret Zaki

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    22 avr. 2011 – François de Siebenthal: Etats, des milliards de dettes imbéciles. 18 mai 2010 … Les dettes publiques. Le gouvernement ne fait plus d’argent

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  3. François de Siebenthal: DSK sur TF1: un système financier hors

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    il y a 4 jours – François de Siebenthal: Etats, des milliards de dettes imbéciles. 18 mai 2010 … Les dettes publiques. Le gouvernement ne fait plus d’argent

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  4. François de Siebenthal: Ferraye folders in the World Trade Center

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    24 Feb 2010 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous ignorent, ensuite ils se moquent de nous, …… Dette US, 100 000 milliards de dollars.

Prospective économique fédéraliste et crédit social

Prospective économique fédéraliste et crédit social

Autour de Silvio Gesell, Clifford Douglas et Alexandre Marc
mardi 1er novembre 2011
par
Janpier Dutrieux


Avertissement :
L’objet
de cette étude est de mettre en exergue les corrélations, les
inspirations communes et les similitudes de pensée entre l’approche
fédéraliste de l’économie et l’approche française contemporaine que j’ai
pu donner aux propositions, émises dès 1924 par Clifford Douglas,
connues sous le nom de Crédit social.
Il
ne s’agit pas évidemment d’une comparaison exhaustive tant la théorie
et la technique ne sont pas fixées de part et d’autre, mais présentent “
une approche holistique, c’est-à-dire englobante, cohérente et
rigoureuse, sans jamais être ni rigide, ni contraignante, ni
définitive ” (Alexandre Marc).
J’ai
repris dans ce texte de nombreux éléments d’analyse et de propositions
du Centre International de Formation Européenne (CIFE) [1]
, créé par Alexandre Marc.
Les
différentes réflexions socio-économiques des fédéralistes intégraux,
réunis autour d’Alexandre Marc, s’étalent de 1934 à nos jours.
Je fais particulièrement référence à :
– Esquisse d’une économie fédéraliste, Mireille Marc-Lipiansky, Presses d’Europe 1976.
– Prospective socio-économique du fédéralisme, Alexandre Marc, Presses d’Europe 1984.
– Le financement du Minimum Social Garanti, Michel Herland, L’Europe en Formation, Hiver 1993-1994.
– Interrogations sur le MSG et l’économie fédéraliste, Myriam Geay, L’Europe en formation, Automne 1996.
– Le peuple en ses Etats, L’Alliance Sociale 1997, 11 rue du Bel Air, 94230 Cachan.
Le projet fédéraliste
présenté ici n’est pas sans rappeler les diverses expériences de
monnaies sociales d’échange, les travaux de Silvio Gesell qui sont
d’ailleurs cités, et ceux de Clifford Douglas [2]

qui, apparemment, sauf erreur de ma part, ne sont ni cités, ni
mentionnés, mais étonnamment présents dans les termes choisis et
l’esprit de certaines propositions. Elles sont résumées par Mireille
Marc-Lipiansky dans “ Esquisse d’une économie fédéraliste [3]
 ”.
Une planification duale, sociétale et marchande.

Selon la conception du fédéralisme intégral exposée
par le courant de pensée personnaliste dont l’un des plus importants
membres fondateurs, notamment à partir du mouvement de “ L’Ordre
nouveau ”des années 1930, fut Alexandre Marc, l’économie doit être
régulée par une planification dichotomique, polarisée.
Que devons nous entendre par planification dichotomique ?
Il ne s’agit pas, bien
sûr, d’une planification comme le fut le Gosplan soviétique, mais d’une
prévision, sur une plus ou moins longue durée, des besoins et des
potentialités, qui puisse dépasser le cadre de l’annuité budgétaire.
D’autant que, comme nul fiscaliste ne l’ignore, n’importe quelle
planification sur quatre ou dix ans s’accorde mal du principe
d’annualité des finances publiques.
En l’espèce, il s’agit
de déterminer à plus ou moins long terme, d’une part, les secteurs à
vocation sociale, ou de caractère sociétal et les besoins primaires et
essentiels des populations, et d’autre part, des secteurs
empruntant davantage aux caractéristiques du marché et couvrant des
besoins secondaires ou accessoires.
Les premiers secteurs à
vocation sociétale, couvrant les besoins sociaux primaires, devront,
dans cette optique, répondre à une planification impérative. Ils vont
supposer des prix fixes, ou pour le moins, ajustés. Les seconds
secteurs, regroupant les autres activités et besoins, connaîtront une
planification indicative qui supposera des prix libres laissés à
l’appréciation exclusive du jeu du marché.
Cette
proposition de prix ajustés dont le but est d’atténuer, voire
d’éliminer la loi de l’offre et de la demande, fut également formulée en
1931 par Clifford Douglas. Il envisageait de réaliser des ajustements
de prix en fonction des besoins en accordant des compensations aux
fournisseurs escomptant leur prix de vente, c’est-à-dire réduisant leur
prix de vente à la consommation. Dans son modèle, ces compensations (ou
“ escomptes compensés ”) étaient financées par le crédit émis et
distribué, franc d’intérêt, par la Banque centrale.
En tout état de cause,
dans les deux cas de figure de la planification dichotomique proposée
par les fédéralistes intégraux, ce sont les corps intermédiaires, depuis
la base communale jusqu’au sommet de l’espace économique considéré, qui
seront chargés d’en préciser le contenu et de l’appliquer.
Ce sont alors ces corps
intermédiaires, nommés, cooptés et élus, constitués en Commissions de
planification qui détermineront les besoins sociaux fondamentaux.
Il s’agit ici de
permettre aux consommateurs citoyens, organiquement représentés dans les
corps intermédiaires de définir de façon contractuelle les activités et
les biens répondant à des besoins sociaux essentiels, de sorte que ni
les producteurs, ni l’Etat, ne puisse s’en accaparer l’exercice, la
responsabilité et le pouvoir.
Ainsi, ces commissions
seront chargées de l’élaboration de ce plan “ bizonal ”. Elles auront
également pour mission de distribuer ces ressources aux différents
niveaux de la société civile, fédéral, régional, communal ; et afin
d’éviter tout abus, de mener cette distribution à chaque niveau
territorial et dans chaque domaine concerné, par exemple le logement, la
santé, et les biens de consommation.
Mireille Marc-Lipiansky [4] estime
par ailleurs que l’alimentation du budget de l’Etat par la fiscalité
n’aura plus de raison d’être puisque, dans ce contexte, celle-ci
consiste à prendre d’abord et à répartir ensuite. Or, il est possible
d’étendre ce principe de répartition des ressources sur tout l’ensemble
du Produit Intérieur Brut (PIB) entre l’investissement, la consommation
et les dépenses de fonctionnement de la fédération et des collectivités
qui la composent.
Deux monnaies, l’une fondante, l’autre constante.
Pour mettre en œuvre
cette planification dichotomique, les fédéralistes envisagent
l’existence de deux monnaies distinctes dont l’unité de compte serait
commune. Ces deux monnaies, l’une fondante, l’autre
constante, s’intégreraient dans deux circuits monétaires distincts
correspondants aux deux zones de planification, à savoir au secteur des
besoins sociaux essentiels pour l’une, et au secteur des besoins
accessoires, au prix du marché, pour l’autre.
Ces deux monnaies
n’auront ni la même finalité ni le même circuit de circulation. La
monnaie du secteur des besoins sociaux fondamentaux sera fondante,
c’est-à-dire qu’elle se dévalorisera périodiquement afin d’inciter ses
utilisateurs à l’échanger rapidement contre des marchandises (biens et
services). Nous retrouvons ici l’idée gesellienne de la monnaie franche.
L’objectif sera donc d’éviter la thésaurisation et d’encourager la
consommation. Par contre, la monnaie du secteur de la planification
indicative qui couvre les besoins accessoires répondra aux normes
classiques et, n’étant pas pénalisée en cas de rétention, autorisera
l’épargne.
Ces deux circuits
monétaires pourront cependant s’interpénétrer à hauteur d’un pourcentage
variable déterminé par les commissions de planification, ce pourcentage
pourrait être de l’ordre de 3 à 7 %, selon la conjoncture économique 4 .
La monnaie fondante de Silvio Gesell
Gesell
envisageait un système dans lequel la monnaie supportera des frais de
conservation semblables à ceux qui obèrent les autres marchandises. Il
s’agissait de donner au capital monétaire les mêmes caractéristiques que
celles que l’on observe sur le capital physique. C’est-à-dire de
déprécier le capital monétaire qui est thésaurisé, ne circule pas ou
n’entretient pas sa valeur par des investissements productifs.
La
monnaie fondante de ce système fut appelée monnaie franche ou monnaie
estampillée. Elle perdait périodiquement un pourcentage de sa valeur si
ses utilisateurs ne s’en débarrassaient pas rapidement en l’échangeant
contre des marchandises. Ceux-ci devaient alors acquérir un timbre pour
lui préserver sa valeur initiale.
Un minimum social garanti (MSG).
Dans un second temps,
les Commissions de planification constituées par les corps
intermédiaires détermineront le montant d’un “ Minimum Social Garanti
(MSG) ”, accordé à tous les citoyens, indépendamment de leurs autres
revenus et de leur fortune, afin de ne pas créer de nouvelles
discriminations sociales 4.
Cette conception d’un
revenu de base indépendamment des revenus du travail et du capital date
des années 1930. Il s’agissait de définir le Minimum Social Garanti
comme une allocation universelle versée à tout individu, de sa naissance
à sa mort, sans aucune autre condition. En corollaire, le mouvement
personnaliste “ L’Ordre Nouveau ” proposait un Service Civil obligatoire
pour tous, quelque soit le sexe, afin de faire assumer par l’ensemble
de la communauté les travaux les plus pénibles et avilissants [5]
.
Cette idée d’un revenu
universel que nous connaissons bien n’est pas récente. Philippe Van
Parijs rappelait que déjà, en 1796, lorsque Thomas Paine proposa au
Directoire d’instaurer “ une dotation forfaitaire attribuée à chaque
adulte arrivant à l’âge de la majorité et d’une pension annuelle
uniforme attribuée à toute personne ayant atteint l’âge de cinquante ans
[6]
 ”. Cette dotation s’appuyait alors sur la reconnaissance de la rente foncière.
De nos jours, pour un
auteur comme P. Van Parijs, cette allocation est également légitimée par
d’autres rentes de situation, accordées arbitrairement à une foule de
parties prenantes. Nous pouvons, en fait, distinguer quatre types de
rentes qui viennent justifier la reconnaissance d’une allocation
universelle :
1 – La rente provenant
des matières premières accessibles à tous. Ce type de rente peut se
rapprocher d’une rente foncière collective.
2 – Les rentes
intergénérationnelles. Il s’agit de l’héritage matériel et intellectuel
que les générations précédentes nous ont légué et qui permet une plus
grande productivité.
3 – Les rentes d’emploi dont bénéficient ceux qui disposent d’un emploi à temps plein et à contrat à durée indéterminée.
4 – Les rentes
environnementales qu’il convient d’analyser négativement puisqu’elles
dégradent l’environnement de tous pour améliorer le bien-être de
quelques uns 5.
Le dividende du crédit social de C.H. Douglas
L’idée
d’un revenu indépendant du travail et du capital, alloué à tous, fut
également présenté dès 1924 par Clifford Hugh Douglas sous la forme de
dividende du crédit social.
Ce
fut son ouvrage “ Social Credit ”, paru en 1924, qui donna son nom au
mouvement réformiste du crédit social. Il fut salué par Keynes comme
l’un des argumentaires “ les plus convaincants des théories hérétiques
de sous-consommation ”.
L’idée
centrale du crédit social fut exprimée par Douglas dès 1919 dans
Economic democracy : “ Le crédit est un bien commun et non la propriété
des banquiers. Distribuons le à tous les consommateurs de manière que
les chefs de famille soient crédités d’un pouvoir d’achat
additionnel ”. 
Douglas
avait remarqué que l’offre de la production était freinée par
l’insolvabilité de la demande que l’importance du sous emploi
développait.
Ses propositions furent résumées dans The monopoly of credit (1931) :
1-
Injecter un pouvoir d’achat additionnel, sous forme de crédits sans
intérêt, afin d’ajuster le volume des moyens de paiements à celui de la
production. Il importerait à cette fin de rendre aux Banques centrales
des Etats leur pouvoir régalien d’émission monétaire.
2
– Ce pouvoir d’achat additionnel doit provenir, non pas d’épargnes,
mais de nouveaux crédits se rapportant à une nouvelle production ; et
ces crédits doivent être annulés après consommation et dépréciation de
la production.
3
– Ces crédits doivent être distribués d’une part, sous forme de
dividendes, à chaque famille et par personne, indépendamment des revenus
du travail, de l’épargne et de la propriété ; et d’autre part sous
forme de compensations accordées aux entreprises ayant accepté, sous
certaines réserves, de baisser leur prix de vente. Ainsi, la
distribution du pouvoir d’achat doit progressivement dépendre de moins
en moins de l’emploi, mais avec la productivité, permettre aux
dividendes de remplacer progressivement les salaires.
Alexandre Marc rappelait
que le Minimum Social Garanti dont il plaidait la cause depuis six
décennies “se situe d’emblée et nécessairement dans la prospective
qu’ignorent ou camouflent quelques-uns parmi les zélateurs récents du
revenu garanti, comme le professeur Philip Van Parijs en Belgique, ou
même le professeur Yoland Bresson en France.
En effet, pour les
fédéralistes personnalistes réunis autour d’Alexandre Marc, le Minimum
Social Garanti n’est que l’un des éléments d’une pensée économique plus
vaste. D’une part, il contribue à revaloriser le travail, d’autre part,
il a une fonction régulatrice.
Ainsi, dans “La
révolution nécessaire”, Robert Aron et Arnaud Dandieu proposaient un
programme de valorisation du travail passant par quatre points qui
consistait :
1- à supprimer la condition prolétarienne, c’est-à-dire les destinées consacrées à un travail abêtissant et borné,
2 – en remplaçant le plus possible le travail humain disqualifié par la machine,
3- en rattachant de plus en plus le travail technique ou artisanal au travail créateur dans le cadre des corporations,
4 – en organisant une force de travail indifférencié souple et homogène.
Monnaie A et monnaie B
Par ailleurs, la
distribution d’un Minimum Social Garanti est associée à la circulation
d’un double circuit monétaire précédemment évoqué. En fait, il va
couvrir les besoins sociaux essentiels et justifier l’existence d’une
double monnaie. C’est-à-dire qu’il sera versé aux personnes avec de la
monnaie fondante (A) qui incitera son utilisateur à la consommer dans
l’achat spécifique des biens du secteur des besoins primaires.
Par exemple, nous savons
qu’aujourd’hui une partie du revenu est prélevée par les cotisations
sociales pour financer le budget de la Sécurité sociale. C’est-à-dire
que par le canal de la Sécurité sociale, une partie des dépenses des
ménages est affectée autoritairement à la santé. La loi considère en
effet que la santé est un bien trop important pour qu’on puisse laisser
libre le choix de se soigner ou de ne pas le faire. “ Il en va de même
pour l’éducation qui est rendue obligatoire et dont le financement est
pris en charge, au moins pour la plus grande part, par l’impôt. Les
économistes appellent “ tutélaires ” ces biens – comme la santé,
l’éducation – dont la consommation est rendu obligatoire par l’Etat, ce
qui exprime l’idée selon laquelle l’Etat, garant de l’intérêt général,
sait parfois mieux que les individus eux-mêmes ce qui est bon pour eux ”
7 .
Dans le modèle
fédéraliste présenté par Michel Herland, ces biens tutélaires, qui
recouvrent l’ensemble des biens indispensables, seront achetés avec le
Minimum Social Garanti.
Les autres revenus, plus traditionnels, du travail et du capital, sont attribués en monnaie B 5, présentant les mêmes caractéristiques que la monnaie actuelle.
Dans d’autres versions
de ce modèle, la monnaie A s’apparente à une série de bons d’achat
différents selon les biens, par exemple, tant d’unités d’éducation, de
nourritures, de soins, etc, par personne. Cette formule de bons d’achat
permet de veiller que chaque bénéficiaire du Minimum social Garanti ne
néglige aucun des besoins primaires et essentiels pour lesquels ce
revenu fut créé. Par exemple, en matière d’éducation, si les parents
restent libres du choix de telle ou telle structure éducative, ils la
paieront en remettant les “ bons d’éducation ” qu’ils ont reçus au titre
du Minimum Social Garanti. C’est pourquoi cette formule, quoique
présentant le risque de la lourdeur et de la rigidité, a été retenue par
les fédéralistes.
Quoiqu’il en soit, en
distribuant le Minimum Social garanti dans une monnaie spécifique, qui
ne peut pas, en principe, être utilisée à d’autres usages,
thésaurisation, épargne, achat de biens accessoires, la communauté
intermédiaire peut exercer un droit de regard sur la consommation de ses
membres. En effet, “ si la société dans son ensemble accorde à chaque
individu un minimum social garanti, elle doit pouvoir, dans le même
temps, émettre des règles quant à l’utilisation de ce revenu ” 5. Il s’agit là, avec le service civil, d’une contrepartie sociale au droit économique qu’offre le minimum social garanti.
 Le service civil
Le service civil,
seconde contrepartie de ce MSG, est présenté comme un élément de
socialisation. Il va conduire chacun, pendant un certain temps, à
participer à la vie sociale et productive de la société. Ce service
pourra concerner les tâches nécessaires à la communauté, qui ne sont pas
satisfaites par le secteur marchand. Ainsi, en contrepartie du Minimum
Social Garanti (MSG) en vigueur, crédité périodiquement et
automatiquement sur le compte en banque de chaque personne de sa
naissance à sa mort, un service civil obligatoire serait instauré.
Ce service civil
obligatoire, est également destiné, selon les fondateurs du fédéralisme
intégral, à faire partager entre tous les citoyens “ le travail
indifférencié, répétitif, réservé d’ordinaire aux travailleurs les moins
qualifiés et qui est souvent le plus pénible ”. Pour autant, ce service
civil peut également convenir à d’autres formes de travail plus
qualifié. Cette pratique existe d’ailleurs dans une certaine mesure, par
exemple avec les externes des hôpitaux et les avocats commis d’office [7]
.
Le financement du MSG
Plusieurs hypothèses de
financement du MSG ont été émises, différentes, selon l’expression de
Michel Herland, en fonction des lieux, des époques, et de leurs
dispositifs sociaux. Il semblerait toutefois que deux idées principales
émergent dans toutes les propositions émises. En l’espèce, parmi les
deux principales sources de financement du MSG, l’utilisation du Budget
social de la Nation et la création monétaire sont évoquées.
Le MSG pourrait être
financé par les revenus que constituent aujourd’hui les différentes
prestations sociales et para sociales existantes, soit pour l’essentiel,
l’équivalent du Budget social de la Nation, environ 1700 Mds. de Frs.
en 1995. Ces prestations seraient par conséquent supprimées et
remplacées par un pouvoir d’achat direct distribué aux consommateurs.
Le coût de ce budget
social peut être partiellement couvert, souligne Myriam Geay, par le
service civil bien qu’il soit difficile de prévoir quels en seront les
apports, d’autant plus que celui-ci est voulu comme minimal. Ainsi, les
entreprises pourront se procurer de la main d’œuvre, soit sur le marché –
libre – du travail ou soit auprès du bureau du Service Civil, suivant
le type de travail concerné avec comme principe général que le travail
indifférencié revient au Service Civil, et les tâches plus nobles,
faisant appel à l’initiative individuelle, au marché libre 7.
Mireille Marc Lipiansky
souligne d’autre part qu’un Bonus Social (BS) financé par les rentes de
situations, plus values obtenues par des facteurs exogènes, situations
monopolistiques, pourra venir s’ajouter aux ressources du Minimum Social
Garanti 4.
Par ailleurs, la
suppression progressive de toutes les allocations et leur remplacement
par le minimum social garanti permettraient de réduire les coûts
bureaucratiques. Bien qu’il soit, là aussi, difficile d’évaluer ces
économies, ces considérations nous montrent que le financement du MSG
n’est pas hors d’atteinte 5.
Il reste que sur le long terme, ces auteurs proposent d’imaginer d’autres modes de financement.
En effet, la plupart des
cotisations sociales actuelles sont issues des revenus du travail,
aussi il peut sembler contradictoire de financer un revenu
inconditionnel par des taxes prélevées sur les salaires.
 “ Il faudrait donc
imaginer un autre type d’impôt. Il pourrait s’agir, par exemple, d’un
impôt sur toutes les dépenses des ménages (épargne comprise), accompagné
d’une suppression de la TVA et de l’impôt sur le revenu ” 5.
Les fédéralistes
admettent aussi que le financement du MSG puisse prendre des formes
variées, y compris celle du Service civil, considéré comme un impôt en
travail.
L’hypothèse de
financement du MSG qui s’apparente le plus à notre proposition de crédit
social est celle de Mireille Marc-Lipiansky. En fait, le modèle de
financement qu’elle propose exigera bien vite une réforme monétaire et
financière ayant pour objet un retour à un taux de couverture intégrale
de tous les dépôts bancaires afin de rendre à l’Institut d’émission
monétaire sa pleine capacité de création de nouvelles générations de
monnaie.
Mireille Marc-Lipiansky
admet que le MSG puisse être financé, soit par les entreprises, soit
prélevé directement sur le Produit Intérieur Brut (PIB). Mais elle
souligne qu’à terme, il ne pourra être financé que par un prélèvement
direct sur le PIB. 
Selon elle, en effet, le
volume de monnaie émise est une fonction du revenu national. Il ne peut
plus être la conséquence “ de l’arbitraire stato-bancaire devant les
aléas de la conjoncture économique comme c’est le cas aujourd’hui 4 ”
La répartition du crédit.
L’accroissement de la
masse monétaire n’est plus alors le fait de la création monétaire ex
nihilo bancaire, mais revient à l’Institut d’émission monétaire qui le
répartit selon des critères différents de ceux utilisés par les banques
secondaires (ou commerciales). Sur ces points, Mireille Marc-Lipiansky
est très claire. Elle explique que “ dans le système capitaliste (privé
ou d’Etat) le crédit est drainé vers le sommet par les banques qui le
redistribuent ensuite, partiellement, aux échelons inférieurs dont il
provient. Dans le système fédéraliste, qui lui, est intrinsèquement
ascendant, ce processus est sinon inversé, du moins radicalement
transformé. Le crédit revient en priorité à ceux qui ont directement
contribué à le rendre accessible, à le dégager, de telle sorte que, en
règle générale, n’arrive au sommet (au niveau le plus élevé) que le
surplus des surplus. Autrement dit, on admet que les ressources des
collectivités inférieures, sauf circonstances exceptionnelles ou cas de
force majeure, bénéficient d’abord à ces collectivités mêmes, et
subsidiairement seulement aux collectivités de niveau supérieur, alors
qu’aujourd’hui c’est le contraire qui se produit, en tout cas dans les
pays centralisés 4 ”. En d’autres termes, nous retrouvons ici une idée essentielle déjà exprimée à maintes reprises dans différents documents [8]
.
Il s’agit de proposer une alternative sociétale à la distribution
marchande du crédit, qui puisse répondre aux principes de proximité et
de responsabilité.
L’alternative sociétale des contrats de crédits sociaux.
Le crédit social a pour fonction économique de combler le fossé entre la production et la consommation en soutenant :

la consommation par un pouvoir d’achat additionnel, avec les dividendes
familiaux (revenus indépendants du travail et de l’épargne) délivrés à
chaque famille en fonction de leur composition ;

et de la production, en compensant les producteurs des baisses de prix
consenties sur les marchandises, selon des techniques d’escompte
compensé, de bon d’achat ou de compensation participative.
En
diffusant ce pouvoir d’achat expansé aux deux extrémités du circuit
économique avec les dividendes et les prix ajustés, ce crédit social
identifie une voie de répartition distributive et sociétale, alternative
à l’économie de marché comme au dirigisme fiscal.
En
effet, l’Institut d’émission (Banque centrale) rétrocédé à des caisses
régionales puis communales le volume de crédit qui revient aux
populations de leur ressort, selon des critères d’ordre distributif,
sans qu’il soit besoin de recourir à la loi de l’offre et de la demande,
facteur de concentration capitalistique.
Dans
le cadre de proximité que représente la commune, ou le cas échéant le
syndicat de communes ou le pays, l’ensemble de la population, les
familles et les entreprises, clients et fournisseurs, les associations,
les syndicats, les Chambres du commerce et de l’industrie,
d’agriculture, des métiers, fédéré dans un conseil (économique et
social) auront en charge l’établissement des contrats périodiques de
répartition du crédit social. Ces contrats mutuels de répartition auront
pour objet de responsabiliser, parce qu’ils les relieront, les corps
intermédiaires de proximité. L’affectation et le volume de crédit social
seront dès lors déterminés, par contrat, librement entre toutes les
parties prenantes, sans passer par l’instance étatique qui n’en a pas la
compétence, parce que trop éloignée, ou par le marché qui ne sait
opérer de sélection que par le coût et la rentabilité financière
Par
exemple, ces acteurs locaux pourront, lors de l’établissement de ces
contrats, ne pas affecter l’intégralité du crédit reçu sur le dividende
pour financer, par le mécanisme d’ajustement des prix, une entreprise ou
plusieurs, en contrepartie d’une baisse des prix unitaires, du maintien
de l’emploi local ou de toute autre mesure contractualisée localement à
l’initiative de l’ensemble de la population.
Ainsi,
les résidents d’une commune ou d’un pays, peuvent souhaiter maintenir
une entreprise de main d’œuvre, d’agriculture, artisanale,
spécifiquement locale, ou très exposée à la concurrence extérieure. Ils
pourront affecter 90 % du crédit social qui leur est octroyé aux
dividendes [9]

et les 10 % restants pour compenser les prix escomptés des biens ou
services considérés. L’entreprise bénéficiera alors d’une marge
concurrentielle sur le marché.
Ces
contrats de crédit sociaux s’interprètent comme des instruments de
participation sociétale et de subsidiarité. Ils ont pour finalité
l’établissement de relations de solidarité entre les hommes et leurs
communautés. Il s’agit de contrats mutuels dans lesquels les agents et
la société se reconnaissent des droits et des pouvoirs réciproques l’un
sur l’autre.
Au demeurant, comme ne
cessait de le souligner Alexandre Marc “ la juste organisation de
l’allocation des ressources ne peut se faire que par le maintien, voire
le développement du pluralisme des centres de décision, et à tous les
niveaux [10]
 ”
 Création et destruction de monnaie temporaire.
L’idée de financer le
Minimum social Garanti (MSG) par de la monnaie de crédit est également
énoncée par Michel Herland. Cependant, il ne semble pas considérer qu’il
faille [11]

au préalable restaurer le droit régalien d’émission monétaire de la
Banque centrale en revenant à une couverture intégrale de tous les
dépôts bancaires. Cette mesure qui interdirait toute possibilité de
création monétaire ex nihilo contraindrait les banques secondaires et
établissements financiers à financer les crédits bancaires qu’ils
octroient sur les seules capacités des épargnes de même terme ou de
termes plus longs qu’ils détiennent, ou qu’ils se sont procurés sur le
marché monétaire interbancaire. Ainsi, seule la Banque centrale serait
habilitée à injecter des nouvelles liquidités dans le circuit
économique.
Michel Herland rappelle
tout d’abord le mécanisme de la création monétaire ex nihilo. Pour
produire, les entreprises ont besoin de fonds pour payer leurs salariés,
leurs fournisseurs, pour investir dans la production des capitaux
qu’elles récupéreront – si possible avec un bénéfice – lorsqu’elles
vendront leur produit. “ Dans l’économie moderne, l’avance de fonds est
faite le plus souvent par les banques qui prêtent aux entreprises les
fonds dont elles ont besoin pour produire. Or dans l’univers de la
monnaie symbolique – ou “ scripturale ” – qui est le nôtre, le système
bancaire, considéré dans son ensemble, a la possibilité de prêter à
partir de rien, c’est-à-dire de créer ex nihilo, par un simple jeu
d’écriture, la monnaie qu’il prête (le compte courant de l’emprunteur
est crédité du montant du prêt) 7 ”.
Il suggère alors que la
monnaie A, c’est-à-dire la monnaie fondante, à pouvoir d’achat limité
dans le temps, dans laquelle le MSG est attribué, soit émise par le
système bancaire ou par une banque indépendante, ou plus simplement par
un bureau du Service Social chargé de sa répartition 7.
C’est donc après avoir
souligné le caractère temporaire de la monnaie de crédit pour
l’articuler à la proposition de monnaie A qu’il conçoit “ de charger le
système bancaire de la distribution du Minimum Social Garanti ”.
Puisque lorsqu’elle
accorde un prêt, la banque crédite le compte de l’emprunteur d’un
montant correspondant, elle pourrait de la même façon créditer “ le
compte courant de chaque citoyen à intervalle régulier, mensuellement
par exemple, du montant du MSG ”. Mais précise Michel Herland,
“ contrairement à d’autres formes monétaires, comme les pièces
métalliques, la monnaie scripturale est par essence éphémère. Cela est
évident pour la monnaie de crédit qui est détruite lorsque l’emprunteur
en rembourse le montant à la banque ”. En conséquence, “ il doit
nécessairement en aller ainsi pour la monnaie crée au titre du MSG
puisqu’une injection supplémentaire de 100 unités monétaires tous les
mois aurait inévitablement des conséquences inflationnistes si la
monnaie créé n’était pas détruite après utilisation ”.
Afin que, d’une part, ce
nouveau volume monétaire ne provoque pas de tension inflationniste, et
d’autre part, qu’il puisse, tout comme la monnaie franche de Silvio
Gesell, être exclusivement consacré à la consommation, M. Herland
remarque que “ rien n’empêche de décréter que la monnaie reçue au titre
du MSG ait une durée de vie limitée, où qu’elle se trouve ”.
Ainsi, le pouvoir
d’achat de cette monnaie devra pouvoir être annulé, où qu’il soit,
“ c’est-à-dire dans les comptes courants des titulaires du MSG (si
ceux-ci ont omis de tout dépenser), ou dans ceux des entreprises, (après
dépense du MSG pour acquérir des biens de consommation) ”.
“ La proposition d’une
monnaie à pouvoir d’achat limité dans le temps n’est nullement
absurde ”, continue M. Herland, “ elle a été défendue au début du XXe siècle
par Silvio Gesell et Keynes l’a repris à son compte – après l’avoir
amendée – dans sa Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la
monnaie 7 ”.
Myriam Geay a cependant
rappelé dans une note que les fédéralismes “ ne sont pas les seuls à
avoir imaginé un double circuit monétaire distinguant les différents
revenus : les abondancistes de l’équipe de la Grande Relève de Jacques
Duboin et plus récemment Jacques Robin envisagent une dichotomie de la
monnaie ” 5.
Emission et annulation du crédit social
J’ai,
pour ma part, également retenu l’idée d’un double circuit monétaire
dans le prolongement de la seconde proposition de C. Douglas relative à
l’annulation des crédits “ après consommation et dépréciation de la
production ” (cf. encadré page 5 : Le dividende du crédit social de C.H.
Douglas ).
Il
s’agirait en l’espèce, après avoir supprimé les charges sociales
financées par les entreprises et avoir remplacé ce budget social par un
volume monétaire de crédit social de même valeur, d’appliquer un
coefficient multiplicateur sur chaque valeur ajoutée produite.
Ce
coefficient multiplicateur de crédit social sera ainsi égal au rapport
du Budget social sur les revenus primaires nets, augmenté des émissions
de pouvoir d’achat additionnel nécessaire à l’ajustement des moyens de
paiement à la production, en fonction de la croissance de celle-ci.
La
valeur de la production restera identique puisque les valeurs
supprimées du Budget social seront remplacées par une émission de crédit
social de même valeur. Après consommation, ce volume de crédit social
sera collecté sur les valeurs ajoutées et annulé.
Un nouveau volume est alors réinjecté en fonction des nouveaux indicateurs de la croissance. 
Minimum Social Garanti et échanges extérieurs.
L’instauration du
Minimum Social Garanti s’accorderait mal, selon Michel Herland, d’une
économie trop ouverte. Il suppose, dans un exemple, que “les biens
nécessaires pour satisfaire la demande des titulaires du MSG soient
produits à l’étranger “ . Alors, “au lieu de s’enrichir grâce à la
dépense supplémentaire, le pays s’appauvrira puisqu’il devra ponctionner
ses réserves en devises pour payer les importations 7“. Or
souligne-t-il, “ plus un pays est petit, plus il est ouvert puisque “ la
variété des matières premières disponibles, mais aussi celle des
mentalités et des compétences, est d’autant plus réduite que la taille
du territoire est elle même réduite ”. Dès lors, “ pour que le MSG
n’introduise pas de déséquilibre économique insupportable là où il est
mis en place, il faut donc une économie relativement fermée comme peut
l’être un très grand pays ou un continent “.
Les
considérations de Michel Herland sur les rapports entre le pouvoir
d’achat additionnel que constitue le MSG et la possibilité de
consommation importée des agents ne me semblent pas fondées.
Elles
contredisent, d’une part, toutes les expériences de monnaie fondante
geselliennes menées dans le monde (cf. Cahiers 4 et 12 de FRAGMENTS
Diffusion) dans de petits espaces économiques, régionaux, locaux,
souvent communaux.
Elles
résultent d’autre part, en définitive, de l’absence, dans ses
propositions, d’un plan de couverture intégrale de tous les dépôts
bancaires, interdisant toute création monétaire bancaire ex nihilo. En
effet, en l’absence d’un tel plan, les banques secondaires peuvent
toujours créer de la monnaie ex nihilo pour financer l’achat des
produits importés, et in fine, créer une situation de déséquilibre
extérieur et d’inflation par l’excès de la demande sur l’offre de
production.
Mais
ce déséquilibre ne peut se produire dès lors que la Banque centrale
impose un plan de couverture intégrale des dépôts bancaires et refuse,
en conséquence, le réescompte des effets de commerce et des créances
détenues par les banques secondaires.
Ces considérations de
Michel Herland suscitèrent une réponse d’Alexandre Marc, qui par article
interposé, écrivait “ Je tiens à préciser à ce propos que le MSG tel
que je l’ai conçu ne constitue pas seulement un avantage social , mais
aussi un avantage proprement économique, d’une importance capitale. Par
ailleurs, dans la prospective globale à laquelle je me réfère
constamment, il ne s’agira plus de protectionnisme mais de politique
systématique d’harmonisation, méthodiquement préparée et réaisée, entre
le nouvel ordre économique et le reste de la planète [12]
.
Un crédit social individualisé.
Enfin, à côté de
l’établissement du Minimum Social Garanti en monnaie fondante, Mireille
Marc Lipiansky propose également d’instaurer un Crédit Social
Individualisé (CSI), attribué à chaque citoyen une ou deux fois dans
leur vie. Ce Crédit Social Individualisé, non remboursable et sans
intérêt, dont le montant serait fixé par la Commission de planification,
devrait permettre à chaque personne “ de devenir entrepreneur ” au sens
large. Ce CSI serait également attribué en monnaie fondante mais son
pouvoir d’achat ne s’annulerait qu’au terme d’une durée plus longue afin
de laisser aux bénéficiaires le temps d’un choix rationnel.
En conclusion
La conclusion de cette
étude doit revenir à Alexandre Marc qui soulignait qu’en la matière,
“ l’attitude des fédéralistes intégraux imposait une approche
holistique, c’est-à-dire englobante, cohérente et rigoureuse, sans être
jamais ni rigide, ni contraignante, ni définitive.
Le MSG n’en est que
l’une des composantes qui exerce son pouvoir sur toutes les autres, mais
qui subit également leur influence. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne
puisse réaliser une sorte de MSG même dans une économie comme la nôtre,
mais quoi qu’en pensent – ou font semblant de penser – les réformateurs
comme Bresson ou Van Parijs, ce ne serait, en mettant les choses au
mieux, qu’une pâle caricature de ce que nous proposons d’accomplir. …Il
n’en reste pas moins que ladite économie n’est que l’une des composantes
de l’ordre sociétal dont la puissance s’exerce abusivement sur tous les
autres – sociale, culturelle, voire politique, mais ne saurait d’aucune
manière trouver son salut en solitaire, c’est-à-dire en
méconnaissant son insertion indéfectible dans le devenir global de
l’humanité ”.


[1] : CIFE, 6 rue des Fleurs 06000 Nice
[2] : “ Social credit ” 1924, “ The monopoly of credit ” 1931.
[3] : Edité par le Centre International de Formation Européenne (CIFE).
[4] : Esquisse d’une économie fédéraliste, Mireille Marc-Lipiansky, Presses d’Europe 1976.
[5] : Interrogations sur le MSG et l’économie fédéraliste, Myriam Geay, L’Europe en formation, Automne 1996.
[6] : Philippe Van Parijs, Au delà de la solidarité. Les fondements éthiques de l’Etat-providence et de son dépassement”.
[7] : Le financement du Minimum Social Garanti, Michel Herland, L’Europe en Formation, Hiver 1993-1994.
[8] :
Les ouvriers de la onzième heure (Ed. Auteurs associés 1998), Aux
sources de l’erreur libérale (L’âge d’homme 1999), Le peuple en ses
Etats (L’Alliance sociale, autoédité 1997), et Fragments Diffusion.
[9] :
Toutefois, sauf dérogation, les dividendes familiaux ne devront pas
être inférieurs à un seuil défini dans l’année courante, et qui pourrait
d’ailleurs correspondre au Minimum Social garanti.
[10] : – Prospective socio-économique du fédéralisme, Alexandre Marc, Presses d’Europe 1984.
[11] : ou pour le moins, il n’évoque pas cette question.
[12] :
Sur ce point, le lecteur se reportera à nos commentaires et études du
principe de mutualité commerciale de Pierre Joseph Proudhon in Fragments
Diffusion n° 40 et 41.
ET pour ceux qui s’intéressent au “100% monnaie” (Fisher /Allais) J.D. en fait belle analyse:
http://www.prosperite-et-partage.org/IMG/pdf/cahier_La_reforme_monetaire.pdf
  

Promesse aux “gardes suisses”

Monsieur le Président,

Vous aviez promis de suivre attentivement cette demande.

Que la France assume tout son passé et ose
témoigner de sa reconnaissance et de son amitié au(x) peuple(s) suisse(s).

Le Président
de la Confédération helvétique a déjà offert une plaque à la France disant :
Invictis
pax-per vitam fortes, sub uniqua mortes fideles

A
la loyauté et au courage des Suisses.
En
l’honneur de tous ceux qui ont vaillamment combattu
et
se sont sacrifiés pour rester fidèles à leur serment lors des
journées
des 10 août, 2 et 3 septembre 1792.
Sont
tombés en combattant avec vaillance et reposent en ce lieu:
26
officiers, environ 760 soldats.
Ont
survécu grâce à l’habileté de leurs amis:
16
officiers, environ 350 soldats.

En rappel de l’héroïsme et de la fidélité
des Gardes Suisses qui, au service de la France, sont tombés, alors
qu’ils étaient désarmés et fidèles aux ordres du Roi Louis XVI protecteur des peuples de France,
assassinés par une foule en folie les 10 août, 2
et 3 septembre 1792
.

La France fera-t-elle face à son devoir de mémoire en
acceptant de placer enfin cette plaque là où elle prend tout son sens :

Soit à la Chapelle Expiatoire, à l’emplacement du charnier où
reposèrent tous ces corps ?

Le serment des gardes Suisses depuis 1616


“Comme
nous tenons de Dieu notre être et toute notre subsistance et que nous
ne pouvons rien sans Lui et sans le secours de Sa Grâce, nous devons
l’avoir toujours présent à nos yeux.

Il doit être le but principal de nos services et l’unique objet de nos adorations.

Vous jurez, devant Dieu, par le Christ Notre Seigneur, de conserver l’Honneur de la Nation Suisse,
d’avoir sans cesse devant les yeux sa gloire et son avantage,
d’être
obéissants et fidèles au Corps Helvétique, à vos supérieurs, à Sa
majesté le Roi de France et de Navarre, que vous servirez loyalement, de
toutes vos forces, tant que votre serment vous attachera à son
service.”

Le Monument du Lion


Cet
Imposant chef d’oeuvre qui se trouve à Lucerne en Suisse représente un
Lion qui en mourant couvre de sa patte l’écusson des Bourbons aux fleurs
de Lys. Son flanc est percé d’une lance. Les dimensions du monument, 8
mètres sur 7, ajoutent encore à l’effet général. La grotte où il est
placé mesure 14 mètres sur 8. Ce lion rappelle l’héroïsme et la fidélité
des Gardes Suisses qui au service de la France sont tombés, (alors
qu’ils étaient désarmés)
assassinés par une foule en folie les 10 août, 2
et 3 septembre 1792 :

“Forts dans la vie, fidèles dans la mort injuste”

Jules Michelet a pu écrire :

“Il
meurt comme un chien fidèle, sur l’écusson des lys qu’il a juré de
défendre. il meurt et semble pleurer. C’est une gloire unique, d’avoir
fait le monument national d’un peuple”.

La
France devrait faire oeuvre de mémoire en reconnaissance du sacrifice
des Gardes Suisses en acceptant de déposer officiellement la plaque à la
Chapelle Expiatoire à Paris.

La chapelle Expiatoire a été érigée
à l’emplacement du cimetière de la Madeleine, cimetière parisien où ont
été déposés les corps des personnes assassinées place de la révolution :
Louis XVI le 21 janvier 1793, Marie-Antoinette le 16 octobre 1793 et
les Gardes Suisses tombés aux Tuileries le 10 août 1792.

Au nom de l’amitié franco-suisse, il est grand temps de demander pardon.

CITATIONS


“Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées…de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi…”
Louis XVI, le 25 décembre 1792

“Le passé n’est qu’un sommeil. Pour un esprit attentif et sensible tout le ranime”
Jean de la Varende

“Le
Jardin des Tuileries n’existe plus. Mais le jardin est toujours là.
Personne ne devrait y passer avec indifférence. pas un pouce de cette
terre qui n’ait été arrosée du sang des Suisses”
Paul de Vallières
“Si
même l’on fait la part de la propagande partisane, c’est-à-dire,
répétons le, du mensonge, il faut qu’il y ait chez nous je ne sais quel
sadisme, du masochisme plutôt pour que nous nous acharnions depuis
bientôt deux siècles à salir notre propre gloire”

Gabriel BOISSY in Les Pensées des Rois de France ,1949

“Hier
unanimement nous avons dit tous que s’il arrivait malheur au Roi, et
qu’il n’y ait point pour le moins six-cents habits rouges couchés au
pied de l’escalier du Roi, nous étions déshonorés.”
lettre du jeune Officier suisse Louis de Saint Venant, écrite entre le 20 juin et le 10 août 1792.

“Et
puis, dans toutes les villes, dans toutes les campagnes, partout, des
hommes et des femmes jureront de léguer à leurs enfants la Piété pour la
dynastie des bâtisseurs capétiens. Tandis que cette Révolution
triomphera dans le monde officiel, toutes ces familles opposeront à la
société nouvelle le roc de leur fidélité. Elles ne s’éteindront jamais
en France, elles présenteront obstinément à l’avenir cette part du passé
qui porte le sceau de l’éternel”

Marie-Madeleine Martin

“Ce
21 janvier 1815, était posée la première pierre de la Chapelle
Expiatoire. L’expression est moralement mal choisie, puisque le pardon
de Louis XVI s’étendait aux générations futures ; elle demeure
politiquement exacte, puisque depuis ce meurtre, la France, continue de
se déchirer”

Jean-François Chiappe
“Ensuite
mon épouse est revenue du marché en racontant que la foule traînait les
corps mutilés des suisses dans les rues. Chauqe fois que quelqu’un
passait avec les reliques d’un de ces gardes assassinés, j’entendais les
gens crier: “Bravo, Bravo!”… Priez pour nous.”

JB Good, Officier de la Garde Suisse, le 3 septembre 1792.

“Faut-il pour autant céder à la déploration ? certes non, car faire mémoire, c’est raviver l’espérance”
Père de la Morandais

“Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays”
John F. Kennedy, 1961

“Cette journée du 10 août 1792 est un cauchemar dans l’histoire de France”
René Benjamin, de l’Académie Goncourt

“Nulle
insurrection, en effet, ne fut préparée avec moins de mystère que celle
du 10 août. Tout se fit au grand jour, tout fut connu à l’avance”

Pierre Gaxotte


Il y
avait 15.000 hommes disponibles pour ce type de travail, qui était
«organisé»
et sous le contrôle de la petite Confédération des Cantons, qui donnait
l’autorisation
pour le recrutement des hommes, et recevait en échange du blé, du sel ou
d’autres
privilèges commerciaux. Les Suisses concevaient en général la guerre
comme
une émigration temporaire, d’été, et participaient donc à des guerres
courtes et de grande étendue, pour retourner ensuite passer l’hiver chez
eux,
avec la «solde» et le butin: ils étaient les meilleurs soldats de
l’époque.
Sans cavalerie et avec une artillerie peu fournie, ce peuple avait
inventé une
tactique de mouvement supérieure à toutes les autres, et était demandée
et
invitée aussi bien par la France que par l’Espagne. Ils étaient comme
des
murailles mouvantes, dressées de fer et impénétrables. Rien ne peut être
compris des luttes en Italie, si l’on ne prend pas en compte
ces soldats mercenaires. Déjà au XIIIème et au XIVème siècle, après
l’indépendance suisse, de
nombreux soldats militaient en Allemagne et en Italie et puisque les
Cantons n’étaient
pas capables d’empêcher ce type d’émigration, ils essayèrent au moins de
l’organiser.
L’alliance
avec la France fut la plus importante et commença avec Charles VII, en
1453;
elle fut ensuite renouvelée en 1474 par Louis XI, qui avait assisté,
dans les environ de Bâle, à la résistance de 1.500
Suisses contre des forces vingt fois supérieures. Louis XI enrôla des
confédérés suisses comme instructeurs pour l’armée française.
Le roi d’Espagne fit la même chose. A la fin de 1400, quand les guerres
d’Italie commencent, avec Charles VIII, les Suisses étaient considérés
par François Guichardin «le nerf et l’espoir
d’une armée». En 1495 le roi eut sa vie sauvée grâce à la fermeté
inébranlable
de ses fantassins suisses. Le service à l’étranger des Confédérés fut
mieux réglé avec l’alliance de
1521 entre la France et les Cantons, selon laquelle les Suisses
s’engageaient à
fournir entre six et seize mille soldats au roi et la Suisse recevait la

protection du plus puissant prince européen. Ils étaient des alliés et
des auxiliaires permanents, mais les Cantons restaient les vrais souverains de
ces troupes et se réservaient le droit de les rappeler. Ces corps armés
avaient une indépendance complète, avec leurs propres, règlements, leurs
juges et leurs étendards. Les ordres étaient donnés dans leur langue, en
allemand, par des officiers suisses et les soldats restaient liés aux lois de
leurs Cantons: bref, le régiment était leur patrie, et toutes ces dispositions
furent confirmées par tous les accords des années à suivre.

http://www.vatican.va/roman_curia/swiss_guard/swissguard/storia_fr.htm

Pour tout
complément d’étude,
et pour
indiquer que vous signez la “pétition Gardes-Suisse”
,
Mais vous pouvez aussi visiter le blog

Voir aussi sur le site historique du Ministère de la
Défense,
l’excellente étude sur le service des gardes suisses en France:

http://www.finality.ch/articles.php?lng=fr&pg=337

http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une
bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une
femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très
agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait
par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland
http://apps.facebook.com/causes/292012/64515042?m=200ef49e
Admiration.
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Krach ? Solutions…

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abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16
pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par
année (envois prioritaires)
Nous vous prions de nous envoyer votre adresse postale pour l’abonnement au journal.
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Stiglitz, Draghi, Tietmeyer au Vatican

Stiglitz, Draghi, Tietmeyer au Vatican

Rapport entre l’économie et la vie réelle de tous les jours

Océane Le Gall
ROME, vendredi 27 avril 2012 (ZENIT.org)
– Le nouveau rapport entre le monde économique et la vie réelle de tous
les jours sera au cœur des travaux de la XVIIIème assemblée plénière de
l’Académie pontificale des sciences sociales qui se tient au Vatican à
partir d’aujourd’hui, 27 avril, et jusqu’au 1er mai, avec pour thème:
“La quête globale de la tranquillité de l’ordre. Pacem in terris, 50 ans après” (“The Global Quest for Tranquillitas OrdinisPacem in terris, Fifty Years Later”).
Les participants seront reçus par Benoît XVI dans la matinée du mardi
1er mai. Les conclusions de la session seront présentées à la presse au
Vatican mercredi 2 mai, par Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier de
l’Académie, Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, en France, et par
le Prof. Russell Hittinger, du département Philosophie et religion de l’Université de Tulsa (Etats-Unis).
Pour la troisième année consécutive, les principes de « vérité,
justice, liberté et charité », énoncés par Jean XXIII dans son
encyclique « Pacem in Terris », il y a 49 ans,  serviront de fil
conducteur aux débats qui réuniront les 35 membres de l’Académie, dans
la ‘Casina Pie IV’, au cœur des jardins du Vatican.
Pour la première fois,  de grands économistes comme le prix Nobel
d’économie, Joseph Stiglitz, le président de la Banque centrale
européenne, Mario Draghi, et le président de la Bundesbank, Hans
Tietmeyer, seront présents aux travaux, pour discuter des « nouvelles
vérités » apparues dans le domaine des science et dans l’ordre social et
savoir comment les appréhender à la lumière des « principes
fondamentaux » énoncés par Jean XXIII.
« Le débat est ouvert », déclare le chancelier de l’Académie, Mgr
Marcelo Sanchez Sorondo, dans un entretien accordé à Radio Vatican. Et
les obstacles et les nouveaux défis que pose la  sécularisation du monde
aujourd’hui y occuperont une large place.
Dans le cadre de l’Année de la Foi, promulguée par Benoît XVI, du 11
octobre prochain au 24 novembre 2013, qui coïncidera avec la célébration
des 50 ans de l’encyclique Pacem in Terris, l’Académie, ajoute Mgr
Sorondo, veut reprendre « ce qu’on appelait le « préambule de la foi » : la nature humaine, l’immortalité de l’âme, l’existence de Dieu, auxquelles on peut arriver par la raison ».
« Nous voulons démontrer, précise-t-il que les sciences, aujourd’hui,
ouvrent cet espace, qu’elles sont « vraies » et peuvent dans un certain
sens « collaborer », être justement « un préambule à la foi même ».
Sur ce point, Mgr Sorondo dit attendre avec grand intérêt les
interventions des économistes dont la présence, pour la première fois, 
souligne-t-il « est un autre élément important des travaux de
l’assemblée ».
Autre présence attendue aux travaux des académiciens,  celle de Mgr
Mario Toso, secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, partisan
d’une réforme visant à « humaniser » le système monétaire et financier
international.
A ce propos, le chancelier de l’Académie, a évoqué le récent document
de ce dicastère qui, selon lui, affirme deux choses essentielles :
l’importance de faire la distinction entre la finance pour aider les
personnes et les crédits ; et faire la distinction entre la finance et
la banque, dans le sens traditionnel, mais en établissant une taxe, la
fameuse taxe Tobin, du nom du prix Nobel français.
Ce document, paru en mai dernier, s’inscrit dans la ligne des
enseignements constants des papes de « Pacem in terris », de Jean XXIII,
en passant par « Populorum progressio » de Paul VI, jusqu’à Jean-Paul
II et Benoît XVI.
Il propose  la création d’une Autorité publique mondiale « super
partes » qui serait au service du « bien commun » universel et des
institutions adéquates.
Quelles solutions ?
L’argent est un signe, conventionnel, une unité de
valeur… ou de pouvoir d’achat. Ce n’est pas l’intérêt qui est capable
– par lui-même – de créer de la valeur.

Dans le système
financier actuel, le crédit est dispensé par émission monétaire. On peut
donc effectivement dire que “la dette crée l’argent” ou, plus
exactement, que “le crédit crée l’argent”. Mais parce que le montant
total de la dette contractée (intérêt + capital) est toujours supérieur à
la masse monétaire disponible (capital seul), nous assistons à un
cercle vicieux : pris collectivement, les débiteurs ne peuvent
rembourser leurs dettes (capital + intérêt) qu’en empruntant à
nouveau… C’est là la racine du productivisme et l’explication de l’impératif de croissance
: pour pouvoir honorer les échéances, il faut pouvoir obtenir de
nouveaux crédits, donc que la croissance économique soit proportionnelle
à l’augmentation induite de la masse monétaire : 3% par an, pas moins. A
défaut, il n’y a que deux options : la refonte du système financier sur
des bases plus saines, ou une dévaluation qui va alléger le joug des
débiteurs mais diminuer la rente des financiers dispensateurs du
crédit… Voilà pourquoi nous avançons à marche forcée pour soutenir un
rythme de croissance de 3% l’an !…

PaX
Christophe

_________________

« Tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites. » (Matthieu 25, 40)
  1. la résistance aux corruptions – Compendium – Vix pervenit, les

    www.finality.ch/articles.php?lng=fr&pg=337

    Voilà ci-dessous reproduite l’encyclique Vix pervenit adressée au clergé italien mais par la suite étendue à l’Église tout entière par Grégoire XVI… La traduction

  2. la résistance aux corruptions – Océanie – La spirale de l’endettement

    www.finality.ch/articles.php?lng=fr&pg=262

    Des voleurs profitent de la productivité. familles,politique,aides,solution, vix,pervenit,tridel,dioxines,www.lentente.com,pavie.ch, burdet,clearstream.

  3. Prêter à intérêt est-il licite ? [VIX PERVENIT] – La Cité catholique

    15 messages – 7 auteurs – 21 juil. 2005

    Mais en fait, c’est très simple. Vix pervenit ne fait que quelques pages et les courbes exponentielles sont assez explicites. http://www.finality.ch

  4. phorum – Questions disputées – option

    27 janv. 2004 – Vix pervenit ne fait que quelques pages et les courbes exponentielles sont assez explicites. http://www.finality.ch/edi01-09.htm. Gagner sans

  5. Jacques Maritain Center: YS Index (E)

    ENCYCLIQUE 7/20 F L’ Encyclique VIX Pervenit, 1945; 36/08 F Encyclique End 17/24 F Final End 33/14 F End of the World – Finality in Nonontological sc.

  6. Pharsea: Interesting, very interesting.

    “titles running in parallel to the loan contract” (see Vix Pervenit, below), …. or the finality; or the immediate end of the deliberate decision to charge interest!

  7. Politique

    II et de l’encyclique Vix Pervenit .http://www.finality.ch/edi01-09.htm et www.familiaplus.com sous événements. De graves erreurs d’enquête sont couvertes,

  8. Vix Pervenit – Wikipedia, the free encyclopedia

    Vix Pervenit:
    On Usury and Other Dishonest Profit was an encyclical, promulgated by
    Pope Benedict XIV on November 1, 1745, which condemned the practice

  9. CATHOLIC LIBRARY: Vix Pervenit (1745)

    Vix Pervenit.
    His Holiness Pope Benedict XIV On Usury and Other Dishonest Profit
    November 1, 1745. To the Venerable Brothers, Patriarchs, Archbishops,

  10. Sagesse sexuelle & Ethique sexuelle

    voir notamment http://www.finality.ch/XPC97__.htm http://www.finality.ch/edi01-09.htm. E

Semis direct sur Couverture Végétale (SCV)

Découvrir le Semis direct sur Couverture Végétale (SCV), une technique agricole qui permet (entre autres) d’éviter l’érosion des sols, les engrais et autres produits chimiques coûteux ( pesticide…) et de ne pas labourer. 


Remplacer le travail mécanique du sol par du travail biologique (racines du couvert végétal semé directement après la moisson de la culture précédente) et travailler avec l’aide notamment des vers de terre gratuits.

Semer sans travailler le sol. C’est possible et c’est bon !!!
Bon pour l’activité biologique du sol,
Bon pour les réductions de coûts et de pollutions,
Bon pour la biodiversité,
Bon pour empêcher les mauvaises herbes de germer
Bon pour réduire les coûts de mécanisation et d’énergie
Bon pour protéger le sol contre l’érosion


« plus » de vert, « plus » de vivant, « plus » de diversité,plus de joie et de fêtes.

On obtient, en général, 2,5 t/ha, soit le double du rendement habituel du riz pluvial en système classique avec labour.



SEMIS DIRECT SOUS COUVERTURE VÉGÉTALE PERMANENTE, DES PETITS AGRICULTEURS MALGACHES DONNENT L’EXEMPLE

Stéphane Brélivet – Le Sillon – hiver 2008
 
Télécharger le document 
(PDF – 707.7 ko)
Dans les situations difficiles, adopter telle ou telle stratégie agronomique peut changer la vie d’un agriculteur, le réduire à la misère ou, au contraire, le propulser vers le succès. À Madagascar, le semis direct sur couverturevégétale permanente, ou SCV, peut mener vers une existence plus confortable, comme pour Monsieur Richard. Si sa belle histoire n’est évidemment pas transposable telle quelle en Europe, elle met néanmoins en valeur une technique prometteuse, chez nous aussi.
Monsieur Richard est un migrant économique. En quête d’une vie meilleure, il s’installe, dans les années 1990, sur les Hauts Plateaux du centre de l’île rouge, qui doit son nom à la couleur de ses sols ferralitiques et à sa luminosité particulière. Il acquiert d’abord 1 ha de terre. Innovateur par nécessité. “Labourer cette surface à l’angady (la bêche malgache traditionnelle) représentait 100 jours de travail. Je n’avais ni le temps pour le faire moi-même, ni l’argent pour embaucher de la main-d’oeuvre, j’ai adopté le semis direct par nécessité, raconte l’agriculteur. Et pour fertiliser mes pommes de terre, comme je ne pouvais pas acheter d’engrais, je me suis tourné vers l’écobuage. J’ai coupé les végétaux qui couvraient le champ et les ai enfouis dans des tranchées, où ils ont brûlés pendant deux jours, en libérant dans la terre beaucoup d’éléments nutritifs. Ma première récolte a été extraordinaire.” Stimulé par ce succès, Monsieur Richard poursuit surla voie de l’innovation. Il adopte le “voly rakotra”, le nom malgache du semis direct sur couverture végétale permanente. Haricotsur paillage d’avoine, maïs sur trèfle vif, etc. : le SCV n’est pas réservé à quelques cultures, il offre, au contraire, une étonnantediversité de solutions, qui peuvent être adaptées à n’importe quel contexte cultural.
Laboureurs et pompes biologiques. Pour Monsieur Richard, chaque plante de couverture a son intérêt. La vache qu’il a pu acheter grâce à ses bonnes récoltes peut manger une partie de l’avoine. Bien sûr, l’agriculteur prend soin qu’il reste assez de chaume surle champ pour constituer un paillage efficace pour la culture suivante. Le cynodon, une graminée utilisée pour certaines pelouses européennes, effectue, quant à lui, un véritable labour biologique. Il forme, en surface, une couche organique, parfois appelée “feutre”, où se mélangent végétaux morts et vivants, un milieu propice pour de nombreux microorganismes, dont la multiplication va renforcer le travail des racines, en améliorant encore la structure du sol. “Après cette couverture, je peux implanter une dolique”, témoigne Monsieur Richard. Cette légumineuse joue le rôle de pompe biologique. Elle enrichit le substrat, non seulement de l’azote qu’elle prélève dans l’atmosphère, mais encore d’autres éléments nutritifs, qu’elle puise en profondeur grâce à son système racinaire développé. Effet rendement. “Toutes les conditions sont alors réunies pour cultiver du riz”, dit l’agriculteur malgache, en arborant un grand sourire. Une satisfaction compréhensible au vu des résultats : avec ces choix agronomiques, il obtient, en général, 2,5 t/ha, soit le double du rendement habituel du riz pluvial en système classique avec labour. Grâce à la répétition de succès comme celui-ci, Monsieur Richard a fait “fortune” : aujourd’hui, il possède 2,3 ha, et, tout récemment, il a ouvert une épicerie dans son village. Ses collègues paysans, pourtant conservateurs, commencent à copier ses techniques !
Quid de l’Europe ? Ici, les résultats du SCV ne sont pas aussi spectaculaires qu’à Madagascar, mais c’est peut-être seulement parce que cette technique est encore nouvelle en agriculture intensive et mécanisée. En tous les cas, les recherches publiques sur le sujet sont prometteuses. Par exemple, à Grignon, près de Paris, les tests de l’Inra montrent des rendement intéressants pour le blé associé à du lotier corniculé, en semis direct.


Madagascar

Organiser les diffuseurs des techniques SCV autour d’un réseau structuré orienté vers la formation des paysans à l’utilisation de ces nouveaux outils et les agriculteurs autour d’une nouvelle manière de mettre en valeur les terroirs agricoles.
Améliorer la production et la productivité agricole et ainsi lutter contre la pauvreté rurale ; lutter contre la déforestation, l’érosion et la dégradation de la fertilité de sols.
Contrôle du striga. Le Striga asiatica (plante parasite des cultures annuelles notamment sur les céréales ; en floraison à droite) est controlé par une rotation en SCV appropriée. Une fiche technique du GSDM de Madagascar traite ce sujet de manière très précise, elle est disponible dans la librairie virtuelle.
Le projet commence en 2004 par le renforcement du GSDM et de TAFA et par l’organisation de formations complémentaires ou initiales destinées aux organismes de diffusion (trois premières années). Ensuite la diffusion sera appuyée de façon progressive sur quatre zones sélectionnées dans des régions agro-climatiques contrastées et avec des enjeux économiques et environnementaux divers (les Hautes Terres, le Lac Alaotra, la Côte sud-est, le sud-ouest).
Les cultures vivrières de base du régime alimentaire sont testées en association SCV avec des fourrages à Madagascar. Ici Manioc sur Brachiaria
Les techniques agro-écologiques ouvrent de nouvelles perspectives pour lutter contre la pauvreté rurale en protégeant le capital productif : la terre. C’est un enjeu fondamental à Madagascar où le secteur agricole emploie plus de 80 pour cent de la population.

Résultats

L’expérience accumulée depuis plus de dix ans à Madagascar par l’ONG TAFA (Terres et Développement) en matière d’adaptation et de mise au point de systèmes de culture agroécologiques et l’association des principaux acteurs en matière d’agroécologie au sein du Groupement Semis Direct Madagascar (GSDM) constitue une des réponses les plus crédibles pour garantir le développement durable de la production agricole du pays.
En effet, ces techniques permettent à la fois d’accroître la production, la productivité et les revenus des paysans, tout en protégeant les ressources naturelles.
A moyen terme le projet devrait permettre de toucher 30 000 exploitations agricoles et une superficie d’application d’environ 3 000 hectares, alors qu’actuellement on estime le nombre d’exploitations pratiquantes à environ 3 000 et la surface concernée à 300 hectares.
Page rédigée par : Administrator User.


Notes techniques:


Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques : Cultures sur couverture morte avec production de biomasse
Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume III. Chapitre 3. § 2.2.
Maïs ou sorgho associé à
une légumineuse alimentaire volubile
(Dolique, Niébé ou Vigna umbellata)
V. 1. 2.1.
Olivier HUSSON, Hubert CHARPENTIER,
Célestin RAZANAMPARANY, Narcisse MOUSSA, Roger MICHELLON,
Krishna NAUDIN, Hubert RAZAFINTSALAMA, Christian RAKOTOARINIVO,
RAKOTONDRAMANANA, Frank ENJALRIC, Lucien SEGUY
Novembre 2010
Fiches techniques: et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
SDM
Groupement Semis Direct de Madagascar TAny sy FAmpandroasana Ministère de l’Agriculture
Document obtenu sur le site http://agroecologie.cirad.fr
1. Où recommander ces associations
1.1. Zone climatique
Les systèmes à base de maïs (Zea mays) sont très bien adaptés au climat de moyenne
altitude (600 – 1100 mètres d’altitude) avec longue saison sèche (6 à 7 mois). Ils
sont particulièrement recommandés au Lac Alaotra et dans le Moyen-Ouest.
Ils sont assez bien adaptés au climat semi-aride du Sud-Ouest et même dans le
Grand-Sud, en particulier ceux à base de sorgho (Sorghum bicolor).
Ils sont possibles avec le niébé (Vigna unguiculata) dans le Sud-Est (climat tropical humide).
Dans toutes ces zones, la variété de niébé à utiliser peut être une variété de cycle long ou
de cycle court.
La dolique (Dolichos lablab ou Lablab purpureus) et le Vigna umbellata se développent très mal
au dessus de 1200m. Sur les Hautes terres (climat sub-tempéré d’altitude), seul le système
Maïs + niébé (de cycle court) est possible et recommandé, mais uniquement en dessous de
1500 m d’altitude.
Les systèmes à base de sorgho sont recommandés dans le Sud-Ouest (climat semi-aride) et
dans le Grand-Sud principalement. Ils sont possibles et performants au Lac Alaotra et dans
le Moyen-Ouest, mais cette culture y est peu appréciée.
1.2. Situation (sol et régime hydrique)
Où les recommander
Ces systèmes sont à recommander de préférence sur sols relativement riches. L’apport d’engrais
est indispensable sur sol pauvre, ce qui baisse fortement la rentabilité du système et en accroît le
risque.
Où ne pas les cultiver Eviter les sols hydromorphes et les parcelles inondables pendant le cycle de culture.
Ne pas cultiver du Vigna umbellata sur sol nu sur les sols ferrugineux du Sud-Ouest et les sols
battants (possible uniquement avec paillage).
1.3. Unités agronomiques
Climat de moyenne altitude avec longue saison sèche (Lac Alaotra et Moyen-Ouest)
Dans cette zone, ces systèmes sont fortement
recommandés sur sols moyennement
riches de tanety non compactés et sur sols
exondés dans la plaine, bourrelets de berge
et baiboho (fertilisation ou écobuage recommandés
mais non indispensables).
En deuxième année, ils sont recommandés
sur sols décompactés (sols anciennement
compactés, après décompaction par du
brachiaria par exemple) et/ou sur sols pauvres
de tanety après enrichissement du sol
par une légumineuse (comme le stylosanthes).
Dans ces deux cas, la fertilisation
de la culture de maïs est nécessaire.
On peut également proposer ce système
sur des parcelles de deuxième année, après
une légumineuse (niébé, etc.) en semis direct
sur couverture morte de graminée vivace
(comme le Cynodon dactylon).
La fertilisation est alors recommandée.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Dolique après récolte du maïs
Lac Alaotra
Climat de
moyenne altitude
< 1100 m.
Sols moyennement riches
de tanety, sols exondés
dans la plaine, bourrelets
de berge et baiboho
Sols pauvres de tanety
après enrichissement
et sols compactés après
décompaction
Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Niébé:
Voanemba
Dolique :
Antaka
V. umbellata:
Tsiasisa
Document obtenu sur le site http://agroecologie.cirad.fr
Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Climat semi-aride (Sud-Ouest et Grand-Sud)
En climat semi-aride, les systèmes avec dolique et niébé sont recommandés :
sur sols ferrugineux tropicaux moyennement
riches à caractère vertique (dans les zones basses,
sols présentant des fentes de retrait en période
sèche dues à la présence d’argiles gonflantes) ;
sur sols ferrugineux tropicaux non compactés.
Sur des sols déjà cultivés, l’engrais est recommandé
pour le sorgho, et est nécessaire pour le
maïs. L’engrais est simplement recommandé
pour les deux céréales sur une reprise après défriche
de forêt. Il est nécessaire pour les deux céréales
pour une reprise de jachère à graminées
pérennes (azote indispensable pour éviter un blocage
au démarrage des cultures).
Les systèmes avec Vigna umbellata ne sont recommandés
qu’à partir du moment où un paillage
est disponible : soit en deuxième année
après préparation de la biomasse, soit sur reprise
de jachère à graminée pérenne bien développée
(Andropogon sp., Hypparhenia sp., Cynodon dactylon,
etc.), soit avec apport extérieur de paille.
Climat tropical humide (Sud-Est)
En climat tropical humide (Sud-Est), seul le système Maïs + niébé (cycle long) est recommandé
(les autres légumineuses volubiles supportant mal les conditions très humides),
en succession du riz pluvial, sur les sols de tanety moyennement riches non
hydromorphes (sur basalte). La fertilisation est nécessaire dans la plupart des situations,
mis à part pour une reprise de caféière riche (où elle est tout de même recommandée).
Climat sub-tropical d’altitude (Hautes terres)
Sur les Hautes terres, le système Maïs + niébé (cycle court) est recommandé sur les
sols de tanety moyennement riches non compactés, sur les bourrelets de berges et les
baiboho, et sur les rizières exondées, à condition
d’éviter les parcelles à risque d’engorgement durant
la période de culture. La fertilisation (ou l’écobuage)
est nécessaire dans toutes ces situations.
Sur les sols dégradés, la fertilisation du maïs est
généralement peu rentable. Pour éviter ces sols à
très faible fertilité, ne proposer ce système que sur
les parcelles où les paysans ont l’habitude de planter
du maïs avec un rendement acceptable.
L’association Maïs + niébé (cycle court) est également
possible sur sols riches de tanety non
compactés (sur volcanisme récent), avec de très
bons rendements (fertilisation recommandée).
Cependant, la longueur du cycle du niébé (au
contraire du haricot) ne permet pas d’implanter
de culture de contre-saison qui procure des revenus
très intéressants (pomme de terre, orge,
etc.), comme cela se fait traditionnellement sur
ces sols.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Maïs + niébé, Hautes terres
Sorgho + Vigna umbellata sur
sables roux, Morondava
3
Climat semi-aride
Sols ferrugineux
tropicaux
moyennement riches
à caractère vertique
Sols ferrugineux
tropicaux
non compactés
Sorgho Maïs
après après
forêt graminées
Climat
tropical humide
Sols moyennement
riches de tanety,
non hydromorphes
après autres
caféière situations
Climat
sub-tropical
d’altitude
Sols de tanety
moyennement riches,
non compactés,
bourrelets de berges
et baiboho
Sols riches de tanety
non compactés
sur volcanisme récent
(sans culture de
contre-saison)
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
2. Pourquoi recommander ces associations
2.1. Intérêts agronomiques de l’association
Ces systèmes présentent de nombreux intérêts:
production d’une forte biomasse aérienne et racinaire (y compris pendant la saison
sèche);
couverture rapide du sol : contrôle des adventices (en particulier du Striga asiatica
dans le Moyen-Ouest et le Sud-Ouest) et de l’érosion;
bonne couverture végétale, qui permet très souvent une mise en culture l’année suivante
sans utilisation d’herbicide dans la plupart des régions (mis à part dans les climats
semi-arides où l’obtention d’une biomasse suffisante est parfois difficile);
facilité de mise en oeuvre et de reprise pour la culture suivante (deux plantes annuelles
qui meurent en saison sèche);
bonne restructuration du sol;
apport d’azote par la légumineuse;
dégradation rapide du mulch de légumineuse et lente de la graminée: pas de blocage
d’azote et alimentation continue de la culture suivante en éléments minéraux;
remobilisation des éléments minéraux par la légumineuse à cycle long en saison sèche;
bon précédent, pour la culture du riz pluvial ou du cotonnier;
réduction des risques en cas de conditions climatiques difficiles ou d’attaques d’insectes
(sensibilité différente des deux plantes à ces stress).
2.2. Rentabilité économique
production de deux cultures la même année
sans affecter le rendement du maïs, ce qui
rend ces systèmes très intéressants économiquement
parlant, en particulier sur les sols
riches où l’engrais n’est pas indispensable ;
gains considérables sur les coûts de main
d’oeuvre dès l’année suivante (préparation de
la parcelle sans labour et forte réduction des
temps de désherbage grâce à la forte biomasse
qui contrôle les adventices) ;
limitation du risque de perte totale de la récolte
grâce à l’association de deux cultures, ce
qui est particulièrement intéressant dans les
zones où des attaques de criquets peuvent arriver,
la légumineuse assurant une production.
2.3. Place dans les systèmes de culture et cultures possibles après ces associations
Ces associations peuvent être installées après n’importe quelle culture en semis direct ou en
année «zéro» après labour. Grâce à la forte production de biomasse, l’association d’une céréale
et d’une légumineuse (fixatrice d’azote), ces associations permettent un enrichissement
et la restructuration du sol. Elles sont excellentes pour amorcer la “pompe” du semis direct
et sont en particulier de très bons précédents pour les cultures de riz pluvial et de cotonnier.
Elles peuvent également se répéter d’année en année (l’association rompant la monoculture).
Il est d’ailleurs très intéressant de conduire ce type d’association deux fois de suite
pour installer des systèmes en semis direct dans des conditions optimales. Il faut toutefois alterner
la légumineuse associée pour éviter le développement de maladies, en particulier pour
le niébé qui peut être fortement attaqué (lac Alaotra). Il faut également éviter de cultiver le
maïs sur un paillage de sorgho, surtout si la production de la légumineuse a été faible.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
4
Production de Vigna umbellata après
destruction totale du maïs par les criquets
Sud – Ouest
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
3. Exigences et contraintes de ces associations
Les contraintes de ces associations sont relativement faibles:
le traitement insecticide est indispensable sur la légumineuse pour obtenir une production de
grains (on peut par contre s’en passer si on cultive la légumineuse uniquement pour la biomasse);
la fertilisation est indispensable sur sols pauvres (et la rentabilité aléatoire dans ces conditions);
il est nécessaire de bien maîtriser l’itinéraire technique pour éviter la
compétition entre plantes (en particulier durant les premiers mois de
culture) : risque d’étouffement de la céréale par la légumineuse volubile
si elle n’est pas maîtrisée ou que la céréale se développe mal (fertilité
trop faible), risque de faible développement de la légumineuse si
elle est trop rapidement dominée par la céréale, etc. ;
le temps de travail est important pour la récolte de la légumineuse
(en particulier pour le Vigna umbellata si on le récolte gousse par
gousse) et pour celle de la céréale si la légumineuse s’est fortement développée
et rend difficile l’accès aux épis ;
la présence d’une légumineuse en végétation en saison sèche peut attirer
les animaux qui, si la parcelle n’est pas protégée, risquent d’enlever
toute la biomasse aérienne. On se retrouve alors avec une faible biomasse
résiduelle au moment du semis, ce qui compromet la remise en
culture en SCV l’année suivante;
la décomposition relativement rapide d’une partie importante de la
biomasse (la légumineuse), en particulier en climat chaud et humide,
peut conduire à une maîtrise limitée des adventices dans la culture suivante
si celle-ci ne couvre pas rapidement le sol.
4. Risques d’échec et alternatives
Cette association est relativement simple à mettre en place et les risques d’échecs sont limités
quand elle est bien conduite. Les risques principaux sont liés aux vols (contrainte qui n’est pas
propre à ces associations) et aux aléas climatiques. Les risques de sécheresse sont relativement
limités par l’enracinement profond en SCV. La bonne porosité des sols sous SCV réduit également
le risque d’engorgement prolongé. Le principal risque climatique se limite à un passage
de cyclone avec pluies et vents forts, à une période très défavorable (floraison).
En cas de production de biomasse insuffisante, la remise en culture la saison suivante peut se
faire en reconduisant cette association qui tolère un relatif manque de biomasse (en particulier
pour le contrôle des adventices) ou en concentrant la biomasse disponible sur une partie de la
parcelle (le reste de la parcelle étant reconduit en culture après labour pour préparer le semis
direct). Concernant la conduite, la principale difficulté réside dans la gestion de l’association,
avec en particulier un risque que la légumineuse associée entre en compétition avec la céréale.
Ce risque se gère avant tout lors du semis. Il est aussi possible de rattraper des erreurs à ce niveau
par un contrôle en végétation de la légumineuse (action mécanique de préférence).
5. Comment choisir la céréale
Le maïs a en général la préférence des paysans et offre de meilleures opportunités de commercialisation.
Le sorgho a cependant des intérêts marqués : sa moindre exigence sur le plan
de la fertilité, ses plus faibles besoins en eau et sa meilleure résistance à la sécheresse. Dans
des conditions climatiques limitées en eau, avec risque de sécheresse important, le sorgho
réduit ainsi le risque de faible production. La biomasse produite est en général supérieure à
celle du maïs, et elle se décompose moins vite. Enfin son aptitude à contrôler les adventices
par effets allélopathiques peut être très intéressante dans certaines situations (infestation par
Cyperus rotundus en particulier).
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Dolique fortement développée avant
récolte du maïs (ne nuit pas au rendement
à ce stade de développement mais
augmente le temps de récolte du maïs)
5
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
6. Comment choisir la plante associée
Ces trois légumineuses (dolique, niébé et Vigna umbellata) ont des caractéristiques
proches. Le choix par le paysan s’effectue principalement
en fonction de ses préférences alimentaires et des possibilités de commercialisation
(prix et débouchés).
Quelques autres critères sont aussi à prendre en compte :
le niébé supporte le mieux des conditions de forte humidité ;
la dolique est la mieux adaptée à la sécheresse grâce à la puissance
de son système racinaire, alors que le Vigna umbellata supporte très
mal une forte sécheresse de fin de saison des pluies sur colline ;
sur baiboho, la dolique qui reste verte très longtemps en saison
sèche assure la plus forte production de biomasse (intérêt pour la maîtrise
de l’enherbement sur la culture suivante) ;
le Vigna umbellata demande un temps de récolte supérieur aux deux
autres mais procure souvent un meilleur revenu ;
le Vigna umbellata ne pousse pas sur sol battant nu (par contre le
paillage permet sa culture sur des sols de ce type) ;
le Vigna umbellata demande en général moins de traitements insecticides que la dolique
ou le niébé pour assurer une production de grain ;
le niébé est plus sensible que les autres
à des maladies (bactériose), surtout s’il
est souvent répété dans les systèmes, et
en particulier au lac Alaotra ;
les tiges de la dolique, ligneuses, se décomposent
moins vite que celles du
niébé ou du Vigna umbellata, ce qui permet
de maintenir une biomasse importante
sur le sol plus longtemps.
Il est aussi possible et très intéressant d’associer deux de ces légumineuses à une céréale,
comme dans les système Maïs + niébé + dolique développé par les paysans au lac Alaotra,
qui permet en particulier de limiter les risques en cas de maladie sur une des légumineuses.
7. Les itinéraires techniques
7.1. La préparation de la parcelle
La préparation de la parcelle est avant tout fonction de son état initial (compaction, battance,
végétation en place, etc.). Elle s’effectue comme présenté dans le Volume II. Chapitre 2 de
ce manuel («Le choix des itinéraires techniques»), soit avec travail du sol (année «zéro»
de préparation des SCV), soit après préparation d’une couverture végétale morte (systèmes
installés en semis direct sur couverture végétale permanente).
Dans tous les cas, la parcelle doit être maintenue plane, sans buttage (qui n’est pas nécessaire
et qui gêne la mise en place en semis direct l’année suivante).
7.2. Le semis
Date de semis et variété
Le Maïs
– Variété
Pour les zones où ces associations sont les plus recommandées (moyenne altitude et climat
semi-aride), 6 variétés intéressantes sont disponibles. Elles sont toutes de couleur jaune-orange
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
6
Vigna umbellata après récolte du maïs
Moyen-Ouest
Il est également possible d’utiliser comme légumineuse la mucuna
(Mucuna pruriens var. utilis) qui a un fort pouvoir de fixation
d’azote, mais demande des sols relativement riches, non
compactés et qui a les inconvénients de produire une biomasse
qui se décompose rapidement et surtout de ne pas produire de
grains comestibles. Les graines, après cuisson, peuvent cependant
être utilisées pour l’alimentation des porcs.
Alternative
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
et dans ces milieux, elles ont toutes un cycle de 120 jours environ du
semis à la maturité :
* IRAT 200 est une vieille variété appréciée pour sa rusticité, également
recommandée pour un climat tropical humide (Sud-Est) ;
* IRAT 340 est résistant à la sécheresse et donc intéressant pour les zones
semi-arides, mais est sensible à la virose (Yellow Strike Virus);
* CIRAD 412 a des caractéristiques très proches de l’IRAT 340 et a l’avantage
d’être résistant à cette virose ;
* OC 202 est lui aussi intéressant pour sa résistance à la sécheresse ;
* EMGOPA 501 est intéressant pour une agriculture intensive, avec fertilisation
(haut rendement potentiel) ;
* BR 106 est intéressant à moyenne altitude.
– Date de semis
Dans un climat semi-aride (Sud-Ouest) :
* sur tanety, il faut semer dès que possible. Les risques d’échec de la
culture augmentent fortement avec un semis après le mois de décembre.
Un semis à sec avant les premières pluies est possible, avec
le risque cependant d’une levée irrégulière.
* sur rizières en contre-saison, il faut également semer dès que possible après la récolte du
riz, sur sol ressuyé.
En moyenne altitude, avec longue saison sèche (Lac Alaotra ou Moyen Ouest), le maïs doit être
semé dès les premières pluies utiles sur un sol suffisamment humide pour assurer les besoins
en eau de la plante les deux ou trois premières semaines.
Sur baiboho, il est possible de semer tôt (humectation rapide du sol) mais il existe un risque
d’engorgement en cas de semis tardif. Il faut donc éviter de semer après le 15 janvier.
Sur collines, au Lac Alaotra, les rendements chutent rapidement pour
des semis effectués après fin décembre et il faut impérativement semer
avant le 5 – 10 janvier. Dans le Moyen-Ouest, les semis doivent se faire
plus tôt, les risques de sécheresse en fin de cycle devenant trop importants
pour des semis après fin décembre.
En altitude élevée (Hautes terres) où les conditions de température
sont limitantes, la variété la plus utilisée est la variété locale Tombotsoa
(cycle de 5 mois environ dans cette écologie). Elle doit être semée dès
les premières pluies utiles, et au plus tard le 15 novembre (pour éviter
les basses températures en fin de cycle, en particulier à la floraison).
Dans un climat tropical humide (Sud-Est), les contraintes climatiques
sont moindres. Il est cependant préférable d’éviter la période cyclonique.
Il est donc conseillé de semer le maïs dès la récolte du riz pluvial
sur les tanety.
Le sorgho
Trois variétés de sorgho sont proposées, à semer comme le maïs le
plus tôt possible dans les climats semi-arides :
* BF 80 (= IRAT 376, originaire du Burkina Faso), un sorgho de type Guinea, avec
panicule ouverte et grain blanc de qualité, sucré (ce qui en fait une variété très appréciée
par les oiseaux !). A noter que cette variété de cycle relativement court (110 jours environ)
est photopériodique dans les conditions du Sud-Ouest Malgache.
* IRAT 202 et IRAT 203, variétés aux entre-noeuds resserrés et qui restent donc beaucoup
plus courtes que BF 80 (tout en produisant une biomasse importante) et aux panicules
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Maïs (CIRAD 412) + niébé
avec semis précoce
(photo : Rakotondramanana)
Sorgho BF 80
+ niébé
Sud – Ouest
7
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
fermées. Elles sont également photopériodiques (cycle de 120 jours environ) et ne peuvent
être cultivées qu’en saison des pluies. L’IRAT 203 se caractérise par son taux très élevé en protéines
(plus de 15%).
La légumineuse associée
Que ce soit de la dolique, du niébé de cycle long ou du Vigna umbellata, la plante associée
doit généralement être semée en même temps que le maïs ou le sorgho, surtout dans les milieux
avec longue saison sèche (un semis trop tardif ne lui permet pas de s’installer correctement
avant la saison sèche). Dans certaines situations (faible fertilité des sols en particulier) il
peut parfois être nécessaire de décaler le semis de la légumineuse associée de quelques semaines,
en particulier pour le Vigna umbellata (mais très rarement pour le niébé ou la dolique
qui risqueraient alors de produire très peu). Dans ce cas, il est recommandé de semer en doubles
rangs (pour laisser plus de lumière à la plante de couverture). Si la légumineuse associée
est de la mucuna, il est en général préférable de décaller le semis de quelques semaines.
Pour la dolique, trois variétés sont diffusées :
* la dolique à graine marron, qui a une première fructification précoce, permet de faire deux à
trois récoltes, mais produit une biomasse plus faible que les autres variétés.
* la dolique à graine blanche, qui a une première fructification tardive, ne permet que deux
récoltes (première récolte après 145 jours, dernière jusqu’à 205 jours), voire même une seule
si le semis n’est pas précoce. Elle produit une forte biomasse et est très appréciée pour ses
qualités gustatives.
* la dolique à graine marbrée qui elle aussi produit une forte biomasse et fructifie tardivement
(récolte entre 140 et 195 jours). Elle ne produit deux récoltes que si elle est semée tôt.
Quatre variétés de niébé à cycle long sont utilisées :
SPLM 1, variété volubile au grain rose, avec une première fructification
tardive (2 fructifications maximum, première récolte après 115 jours
dans les conditions du Lac Alaotra à moyenne altitude) mais une très
forte production de biomasse.
SPLF 2, également volubile, au grain blanc, qui a une première fructification
plus précoce (ce qui permet jusqu’à trois fructifications, avec
récolte à partir de 100 jours à altitude moyenne) mais une biomasse
plus faible que SPLM 1.
* une variété locale de Morondava, avec des caractéristiques proches de
celles de SPLF 2 mais un grain rose ou rouge et une première fructification
plus tardive (115 à 120 jours à altitude moyenne).
CNC 870-7E, volubile également, avec un grain rose-marron, une
fructification précoce (jusqu’à trois fructifications possibles, première
récolte possible après 100 jours à altitude moyenne) et une forte production
de biomasse.
Une seule variété à cycle court est utilisée, le DAVID, variété érigée
aux fleurs violettes, avec un cycle de 4 mois (première récolte à partir
de 85 jours à altitude moyenne). Elle très appréciée dans le Sud-Est et c’est la seule variété
diffusable sur les Hautes terres, en attendant la multiplication de variétés très intéressantes
comme CNC 792-17 E, CNC 796-9 E et CNC 796-10 E en provenance du Brésil.
Une seule variété de Vigna umbellata est utilisée pour l’altitude moyenne : Tsirovoala, une
variété au grain marron-vert, de cycle long, qui produit une forte biomasse mais fructifie tardivement
(première récolte après 130 jours au Lac Alaotra) et ne permet que 2 fructifications.
Son cycle relativement long fait que cette variété peut avoir des difficultés à finir son cycle
en cas d’arrêt précoce des pluies, en particulier si le semis est réalisé tardivement.
Une variété locale de Tulear est proposée pour les climats semi-arides, capable de terminer
son cycle (100 – 120 jours à basse altitude) malgré la très courte saison des pluies.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
8
Niébé “David”
à cycle court
Document obtenu sur le site http://agroecologie.cirad.fr
Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Des espèces/variétés à fructification précoce permettent d’obtenir plus rapidement des premiers
revenus, et une production supérieure en cas de troisième récolte. Par contre, la production
de biomasse sur une période plus courte peut réduire la biomasse totale produite, et
l’arrêt précoce de la production peut poser un problème si la parcelle n’est pas remise en culture
rapidement (décomposition rapide du mulch et risque de mauvais contrôle des adventices
pour la culture suivante, surtout en milieu tropical humide).
Comment semer
• La densité de semis et l’agencement des plantes dans l’espace
L’association céréale + légumineuse peut se faire selon deux principes : en simples rangs ou
en doubles rangs. Le semis en doubles rangs est proposé en priorité car pour un rendement
en maïs équivalent, il permet une production en biomasse et en grains de la légumineuse supérieure
à celle obtenue en simples rangs. Cependant, l’installation d’une céréale (comme
le riz) ou de cotonnier l’année suivante, et surtout la gestion de l’azote pour ces cultures, sont
plus difficiles après un maïs+légumineuse en doubles rangs qui induit une hétérogénéité. Il
existe un risque important de blocage d’azote sur les anciens doubles rangs de maïs ou de
sorgho alors qu’au contraire, l’azote est très disponible sur les anciens rangs de légumineuse.
Ce problème ne se pose pas si on répète l’association maïs ou sorgho + légumineuse l’année
suivante : il suffit alors de permuter les cultures, en semant la céréale sur les anciens
rangs de légumineuse, et inversement, la légumineuse sur les anciens rangs de céréale.
Le semis en simples rangs est légèrement plus facile à installer mais produit une couverture
plus faible. Cette couverture est cependant plus homogène, ce qui peut en conséquence faciliter
l’installation et la conduite de la culture suivante, en particulier pour du riz ou du cotonnier
(pour une nouvelle association maïs ou sorgho + légumineuse, on peut là aussi
alterner les lignes de céréales et de légumineuses d’une année sur l’autre).
– Doubles rangs :
Semis du maïs ou du sorgho en poquets sur deux lignes espacées de 0,5 mètre tous les deux
mètres (soit 1,5 m. et 0,5 m. en alternance entre deux rangs de maïs), poquets espacés de
0,5 mètre sur la ligne, en quinconce. Semer 2 grains par poquet pour le maïs avec des semences
de qualité à taux de germination élevé; 3 à 4 grains par poquet puis démariage à deux
pieds par poquet en cas de doute sur la qualité des semences de maïs. Semer 3 à 4 grains par
poquet puis démarier à deux pieds par poquet pour le sorgho.
Espacement et agencement des plantes pour un semis en doubles rangs.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
9
Document obtenu sur le site http://agroecologie.cirad.fr
Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Semis des légumineuses en poquets (deux grains par poquet
pour la dolique ou le niébé, 4 à 5 grains par poquet
pour le Vigna umbellata) sur trois lignes espacées de 0,35
mètre dans les interlignes du maïs (à 0,4 mètre des lignes
de maïs). Poquets espacés de 0,4 mètre sur les lignes, de
préférence disposés en quinconce. Il est possible de semer
la dolique à une densité plus faible (0,5 m entre les poquets
sur la ligne). Dans le cas de l’association maïs +
niébé + dolique, au lieu de trois lignes de niébé, installer
une ligne de dolique entre deux lignes de niébé, intercalées
entre deux doubles rangs de maïs.
La densité de semis du maïs en double rangs est ainsi de
20000 poquets/ha, soit 40 000 grains par hectare (à
2grains par poquet, avec des semences de qualité), c’est
à dire de 15 à 20 kg/ha suivant le poids des grains.
La légumineuse est semée entre les doubles rangs de maïs
à 37500poquets/ha soit 75000grains/ha pour la dolique
ou le niébé (environ 10 à 12 kg/ha) et 150000 à
180000grains/ha pour le Vigna umbellata (8 à 10 kg/ha). Simples rangsSemis du maïs ou du sorgho en poquets
sur des lignes espacées de 1 mètre, poquets espacés de
0,5 mètre sur la ligne. Semer 2 grains par poquet pour le
maïs avec des semences de qualité à taux de germination
élevé; 3 à 4 grains par poquet et prévoir un démariage à
deux pieds par poquet en cas de doute sur la qualité des semences
de maïs. Semer 3 à 4 grains par poquet puis démarier
à deux pieds par poquet pour le sorgho.
Semis des légumineuses en poquets (2 grains par poquet pour
la dolique ou le niébé, 4 à 5 grains par poquet pour le Vigna
umbellata) sur une ligne entre deux lignes de maïs, poquets
espacés de 0,4 mètre sur la ligne (possibilité d’augmenter l’espacement
à 0,5 m pour la dolique). Dans le cas d’une variété de niébé de cycle court, érigée (qui
couvre peu), installer deux lignes de niébé espacées de 30 à 40cm entre deux rangs de maïs.
Espacement et agencement des plantes pour un semis en simples rangs
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
10
Sorgho + Vigna umbellata. Semis en doubles rangs
Sud-Ouest
Maïs + dolique. Semis en doubles rangs
Lac Itasy
Maïs + dolique. Semis en simples rangs
Lac Alaotra (Photo : Rakotondramanana)
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
La densité de semis du maïs en simples rangs est la même
qu’en doubles rangs: 20000poquets /ha, soit
40000grains par hectare (à 2 grains par poquet, avec des
semences de qualité), c’est à dire de 15 à 20 kg/ha suivant
le poids des grains.
En simples rangs, la légumineuse est semée à 25000poquets/
ha soit 50000grains/ha pour la dolique ou le niébé
(7 à 8 kg/ha) et à 100 000 à 125000grains/ha pour le
Vigna umbellata (6 à 8 kg/ha).
En cas de fertilité faible (sols pauvres ou dégradés,
sans apport d’engrais) ou de conditions climatiques
très limitantes pour l’eau, il est recommandé de
baisser les densités de semis, en particulier pour le maïs.
Deux options sont possibles :
* Ecarter les poquets de maïs sur
la ligne : Sur des lignes espacées
de 1 mètre, semer avec 1 mètre
entre poquets sur la ligne et 3 à 4
grains par poquets (puis démariage
à deux pieds par poquet).
Semer la légumineuse sur une
ligne entre deux lignes de maïs,
poquets espacés de 0,4 mètre
sur la ligne (possibilité d’augmenter
l’espacement à 0,5 m. pour la
dolique) et intercaler sur les
lignes de maïs un poquet de légumineuse
entre deux poquets
de maïs.
La densité de poquets de maïs
est divisée par deux par rapport
à la densité “normale” (10000
poquets /ha; 20000pieds/ha)
mais le nombre de grains par poquet
étant plus élevé, le nombre
de grains semés par hectare est
de 30000 à 40 000, soit 12 à
17kg/ha.
La légumineuse est alors semée plus dense, à 35000poquets/
ha soit 70000grains/ha pour la dolique ou le niébé
(10 à 11 kg/ha) et à 140 000 à 175000grains/ha pour le
Vigna umbellata (8,5 à 11 kg/ha).
* Ecarter les lignes: Sur des lignes espacées de 1,5 mètre,
semer avec 0,5 mètre entre poquets sur la ligne et 3 à 4 grains
par poquet (puis démariage à deux pieds par poquet).
Semer la légumineuse sur une ligne entre deux lignes de
maïs, poquets espacés de 0,4 mètre sur la ligne (possibi-
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
11
Maïs + niébé. Semis en simples rangs
Lac Alaotra (Photo : Rakotondramanana)
Maïs + niébé. Semis en simples rangs à faible densité de maïs
Sud – Ouest (Photo : K. Naudin)
Espacement et agencement des plantes pour un semis en
simples rangs à faible densité
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
12
lité d’augmenter l’espacement à 0,5
mètre pour la dolique).
La densité de semis du maïs est dans
ce cas de 13 300 poquets/ha, soit
26600 pieds/ha. Le nombre de
grains par poquet étant plus élevé,
le nombre de grains semés par hectare
est de 40 000 à 53 000, soit 17
à 22 kg/ha.
La légumineuse est alors semée elle
aussi à une densité plus faible de
16700 poquets/ha soit 35000
grains/ha environ pour la dolique ou
le niébé (5 à 6 kg/ha) et à 70 000 à
80000 grains/ha pour le Vigna umbellata
(4,5 à 5,5 kg/ha).
• Le traitement des semences
En fonction de la pression des insectes, il peut être nécessaire de traiter les semences de
maïs ou de sorgho à l’imidaclopride + thirame (produit commercial Insector, beaucoup moins
cher que le Gaucho) à la dose de 2,5 à 5 g de produit commercial (soit 0,9 à 1,75gramme
d’imidaclopride) par kilogramme de semences, pour lutter contre les Heteronychus. C’est
en général le cas au Lac Alaotra et dans le Moyen-Ouest. C’est également le cas dans le Sud-
Ouest pour des semis relativement tardifs (alors qu’un semis précoce permet en général de
se passer de traitement dans cette zone). Ce traitement est particulièrement recommandé en
cas d’apport de fertilisation, pour assurer la rentabilité de l’investissement en engrais.
Le coût du traitement du maïs est d’environ 7 000 Ariary/ha (pour 20 kg/ha de semences),
soit l’équivalent de moins de 20 kg de maïs par hectare. Cela correspond à moins de 2% du
coût de l’engrais pour une fertilisation moyenne.
Il est également recommandé de traiter les légumineuses avec 1,8 à 4 g de Thirame®/kg de
semences (2 à 5 g/kg de Calthir PM par exemple) pour éviter la « fonte des semis » (maladie
fongique), et ce d’autant plus que le coût du traitement est très faible : moins de 700 Ariary/ha
(pour 10 kg/ha de semences), soit l’équivalent de moins de 2 kg de maïs par hectare.
7.3. La fertilisation
Le maïs est une culture exigeante qui suppose, pour atteindre des rendements corrects et
pour produire suffisamment de biomasse pour amorcer la « pompe» des SCV, une fertilisation
minérale en supplément ou non de la fumure organique ou de l’écobuage.
Les tableaux suivants donnent les niveaux de fertilisation recommandés par zone et
type de sol, avec une estimation des rendements espérés. Ces rendements estimés
sont ceux qu’on peut raisonnablement espérer obtenir les premières années de
culture. Avec l’amélioration des conditions par des SCV bien conduits, ces rendements
augmentent les années suivantes.
Le niveau de fertilisation se raisonne (cf. Volume II Chapitre 2 de ce manuel) en
fonction de la fertilité initiale des sols, du précédent cultural (apport d’azote par les
légumineuses), de l’objectif de production et du risque (essentiellement climatique,
mais aussi les attaques d’insectes, d’oiseaux, les vols, etc.). Le risque de stress hydrique diminue
avec les années de semis direct (augmentation de la vitesse d’enracinement et accroissement
de la profondeur d’enracinement des cultures, amélioration de la porosité et
réduction du ruissellement, et par conséquent augmentation de la réserve utile en eau).
Les niveaux de fertilisation proposés sont ceux nécessaires pour un démarrage des systèmes
en SCV et peuvent être progressivement baissés (tout en faisant attention à compenser les
exportations par les grains qui augmentent avec l’amélioration des sols et des rendements).
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Climat de moyenne altitude (600 – 1100 m.)
Climat sub-tropical d’ altitude (> 1200 m.)
Niveaux de fertilisation recommandés et espérance de rendement pour les systèmes Maïs + légumineuse associée
(dans de bonnes conditions de culture : semis précoce, qualité et traitement des semences, contrôle des adventices, etc.)
Type de sol
Besoin en
fertilisation
Niveau de
fertilisation
Fumier
NPK
(au semis)
Urée
(au semis)
Urée (Début
floraison mâle)
Coût de la fertilisation
Espérance de rendement
(kg/ha)
(t/ha) kg/ha kg/ha kg/ha (Ariary/ha) (Euros/ha) (kg maïs/ha) Maïs Légumineuse
Sols “moyennement
riches”
de tanety
non compactés
Zéro 3 – 5 0 0 0 0 0 0 1000 – 1500 700
Moyen 3 – 5 150 0 75 364500 138 1215 4000 – 4500 1000
Fort 3 – 5 300 0 100 664000 250 2213 > 5000 > 1500
Sols exondés,
bourrelets de
berge et
baiboho
Zéro 0 0 0 0 0 0 1500 – 2000 700
Moyen 0 0 50 120 221000 83 737 4500 – 5000 1000
Fort 0 300 0 100 664000 250 2213 > 6000 > 2000
Sols “pauvres”
en deuxième
année après enrichissement
Zéro 3 – 5 0 0 0 0 0 0 300 – 500 300
Moyen 3 – 5 150 0 75 364500 138 1215 2000 – 3000 700
Fort 3 – 5 300 0 100 664000 250 2213 3000 – 4000 > 1200
Type de sol
Besoin en
fertilisation
Niveau de
fertilisation
Fumier
NPK
(au semis)
Urée (Début
floraison mâle)
Coût de la fertilisation
Espérance de rendement
(kg/ha)
t/ha kg/ha kg/ha (Ariary/ha) (Euros/ha) (kg maïs/ha) Maïs Légumineuse
Sols «moyennement
riches» de tanety
non compactés,
bourrelets de berge
et baiboho
Zéro 3 – 5 0 0 0 0 0 500 – 1000 200 – 500
Moyen 3 – 5 150 75 427500 161 1070 2500 – 3000 500 – 700
Fort 3 – 5 300 100 760000 287 1900 4000- 5000 700 – 1000
Bases de calcul : Prix relevés sur les Hautes terres en septembre 2010 : Urée : 1 900 Ariary/kg ; NPK (11-22-16) = 1 900 Ariary/kg ; Maïs : 400 Ariary/kg.
Les niveaux de fertilisation en gris ne sont pas recommandés car risqués et peu rentables. 1 euro = 2650 Ariary
13
Bases de calcul : Prix relevés au Lac Alaotra en septembre 2010 : Urée : 1 300 Ariary/kg ; NPK (11-22-16) = 1 780 Ariary/kg ; Maïs : 300 Ariary/kg.
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Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Une fertilisation forte n’est pas recommandée dans ces milieux à risques elévés.
Pour le sorgho, les niveaux de fertilisation proposés sont les mêmes, avec une espérance de rendement de 1500kg/ha avec une fertilisation moyenne et
plus de 2 500 kg/ha pour la fertilisation forte (et 500-800 kg/ha sans engrais).
Climat tropical humide (< 500 m)
*Les niveaux de fertilisation en gris ne sont pas recommandés.
Bases de calcul: Engrais (urée ou NPK): 1900 Ariary/kg; Maïs: 300 Ariary/kg. 1Euro = 2650 Ariary
Climat semi-aride (< 500 m)
Type de sol
Besoin en
fertilisation
Niveau de
fertilisation
Fumier
NPK
(au semis)
Urée (Début
floraison mâle)
Coût de la fertilisation
Espérance de rendement en
première année (kg/ha)
t/ha kg/ha kg/ha (Ariary/ha) (Euros/ha) (kg maïs/ha) Maïs Légumineuse
Sols
ferrugineux
tropicaux
moyennement
riches
(vertiques)
Zéro 3 – 5 0 0 0 0 0 800 – 1200 200
Moyen 3 – 5 100 75 332500 125 831 2500 – 3000 300 – 500
Fort 3 – 5 200 100 570000 215 1425 3000 – 3500 500 – 700
Sols
ferrugineux
tropicaux
Zéro 3 – 5 0 0 0 0 0 500 – 700 0 – 200
Moyen 3 – 5 100 75 332500 125 831 2000 – 2500 200 – 400
Fort 3 – 5 200 100 570000 215 1425 2500 – 3000 400 – 600
Type de sol
Besoin en
fertilisation
Niveau de
fertilisation
Fumier
NPK
(au semis)
Urée (Début
floraison mâle)
Coût de la fertilisation
Espérance de rendement en première
année (kg/ha)
t/ha kg/ha kg/ha (Ariary/ha) (Euros/ha) (kg maïs/ha) Maïs Légumineuse
Sols
moyennement
riches
de tanety
non hydromorphes
Zéro 0 0 0 0 0 0 0 – 500 0 – 200
Moyen 0 150 75 427500 161 1070 2000 – 3000 400 – 600
Fort 0 300 100 760000 287 1900 3000 – 3500 500 – 700
14 Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Ces niveaux correspondent aussi à des niveaux
de fertilisation pour un semis effectué
dans les temps, avec des semences de qualité,
traitées contre les insectes en cas de besoin.
En effet, la fertilisation ne peut être
rentable qu’avec un bon contrôle des mauvaises
herbes et des insectes.
En cas de semis tardif (et ce d’autant plus que
l’on se rapproche des dates butoir de semis)
les rendements espérés sont plus faibles et les
risques d’échec de la culture plus importants.
Il est préférable dans ce cas de réduire le niveau
de fertilisation, voire de ne pas apporter
d’engrais chimique, quitte à changer de culture
et de système. Les apports en cours de
végétation peuvent et doivent aussi être modulés
en fonction de la situation. On peut les
augmenter si la culture se déroule bien mais
qu’on observe des signes de carence. A l’inverse,
si des problèmes particuliers ont limité
fortement le potentiel de production (mauvais
contrôle des adventices, attaques d’insectes, etc.), il est préférable de réduire la fertilisation
en végétation, voire même de la supprimer.
Il faut également respecter les périodes d’apport des engrais, faute de quoi le risque d’en voir
l’efficacité et la rentabilité baisser fortement est élevé. Les périodes d’application proposées
sont celles pour une récolte du maïs en grains secs. Pour une récolte en vert, l’apport de fertilisants
à la floraison mâle est trop tardif et doit être soit avancé, soit supprimé.
Sur sols de basse fertilité (sols ferrallitiques relativement dégradés, sols ferrugineux tropicaux,
etc.), la rentabilité de l’engrais est plus faible (et le risque d’échec plus élevé) que sur des sols
riches, bien structurés (baiboho, etc.). Il faut cependant éviter d’y appliquer des doses d’engrais
faibles qui ne permettent pas d’augmentation sensible du rendement et sont très mal
rentabilisés. Il est préférable de proposer :
soit de prendre le risque d’apporter une fertilisation forte à ceux qui peuvent se le permettre,
en sachant que la rentabilité sera souvent faible mais
que l’on préparera ainsi une biomasse suffisante pour cultiver
en SCV dans de bonnes conditions l’année suivante,
soit de remplacer le maïs par une autre culture moins
exigeante si on ne veut pas fertiliser : En effet, sans engrais
l’espérance de production du maïs est très faible. Dans de
telles conditions, cet itinéraire technique valorise mal la
journée de travail et ne permet pas la production d’une
biomasse suffisante pour cultiver en SCV l’année suivante.
Dans tous les cas, sur paillage de graminées, un apport
d’azote est obligatoire. Il faut compléter la fertilisation pour
avoir au minimum 50 unités d’azote au semis et surveiller
très précautionneusement toute apparition éventuelle de
symptômes de carence en azote après 15 – 20 jours (faire
un apport supplémentaire si nécessaire).
Enfin, il est préférable d’apporter la fertilisation N-P-K en plein
sur la parcelle (et non pas localisée sur la céréale) afin d’en faire bénéficier également la légumineuse
(par contre l’urée sera localisée au pied du maïs). La rentabilité de la fertilisation est
alors améliorée par les gains de rendements de la légumineuse.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Effet de la fertilisation sur sol pauvre
Premier plan : sans engrais
Second plan : fertilisation moyenne
15
Ces systèmes exportent en général peu d’azote, la fixation
par la légumineuse compensant les exportations par les grains.
Cependant, en cas de très forte production de la céréale et/ou
faible développement de la légumineuse, un apport d’azote
est nécessaire pour compenser les pertes, sachant qu’une
tonne de grains de maïs exporte environ 20kg de N.
Le phosphore et le potasssium exportés doivent être compensés
par un apport de fertilisation, à hauteur de 3,5 kg de
P et 3,5 kg de K par tonne de maïs (grains) et 5 kg de P et
10kg de potasse par tonne de la légumineuse (graines).
En cas d’exportation des pailles (pour les animaux), il est
nécessaire de compenser également ces pertes, en particulier
pour la potasse (plus de 20 kg par tonne de paille de
maïs) et l’azote (15 kg par tonne), mais aussi le phosphore
(1,5 kg par tonne).
Ainsi, 4 tonnes de maïs (grains) + 1 tonne de dolique exportent
environ 150kg d’azote (dont 100 peuvent être fixés par
la légumineuse), 20kg de P et 25kg de K, ce qui correspond
au final à 200kg de N-P-K (11-22-16) et 50 à 100kg d’urée.
Les exportations par ces systèmes
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Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Cependant, en climat semi-aride (Sud- Ouest), où les doses d’engrais proposées sont plus
faibles (car le risque climatique y est fort), il peut être préférable de localiser tous les engrais
au pied du maïs (ou du sorgho), au détriment toutefois du rendement de la légumineuse.
7.4. La gestion de l’enherbement
Sur sol avec mulch important, l’utilisation d’herbicide ne se justifie pas et un simple arrachage
des quelques adventices est suffisant (5-10 jours de travail/ha).
sur sol nu (labouré) ou faiblement paillé (peu de résidus) et pour des agriculteurs qui ne
disposent pas (ou ne peuvent payer) une main d’oeuvre suffisante pour désherber dans les
temps leurs parcelles, il peut être intéressant d’appliquer 1 500 g/ha de pendimethaline qui
permet de contrôler suffisamment les graminées. Son coût est cependant élevé : environ
90000 Ariary/ha, soit l’équivalent de 225 à 300 kg/ha de maïs (près de 25 % du coût d’une
fertilisation moyenne). Sans application d’herbicide de pré-levée, un sarclage manuel au
moins est nécessaire (40 homme-jours/ha). Ce traitement herbicide est sans danger pour la
légumineuse cultivée. Il est particulièrement rentable sur les baiboho où les adventices sont
agressives, et sur les parcelles en semis direct avec un mulch insuffisant (qui demandera un
ou deux arrachages des adventices soit 50 à 80 homme-jours/ha de travail).
Produits commerciaux homologués à Madagascar :
Pendimethalin ou Stomp, dosés à 500 g/l, ou Alligator, dosé à 400 g/l de pendimethaline.
7.5. La protection phytosanitaire en végétation
Le niébé, la dolique et le Vigna umbellata, pour une production de grains, demandent en général
deux traitements insecticides à la cypermethrine (60 à 62,5 g/ha à chaque passage soit
0,25 l/ha pour des produits dosés à 240 ou 250 g/l) pour chaque période de floraison (1 à 3
floraisons par an). La fréquence des passages doit être adaptée à la pression
des insectes (présence forte constatée, importance des attaques).
Coût de la cypermethrine : 4 500 Ariary/ha environ pour chaque passage
(équivalent à 11 à 15 kg/ha de maïs).
Produits commerciaux homologués à Madagascar : Agrimethrine, Cypercal,
Cypvert, Cyrux, Cypermad, Cythrine, Cigogne et Sherpa.
Autres matières actives possibles : deltamethrine ou lambda-cyhalothrine.
Le maïs ne nécessite pas de traitement phytosanitaire particulier en végétation,
sauf :
en cas d’attaque éventuelle par les borers (Sesamia calamistis en particulier).
Les larves bien à l’abri dans les tiges sont très difficiles à traiter.
Par contre, il est intéressant de contrôler les adultes dès leur sortie afin
d’éviter une nouvelle infestation. On peut pour cela essayer de faire
coïncider le traitement de la légumineuse avec la sortie des adultes.
dans le cas d’attaques massives d’Heteronycus sp. ou de vers blancs de hanneton non
contrôlées par le traitement de semences. Dans ce cas, on peut appliquer 6 kg/ha de carbofuran
10 G (produit commercial : Currater ou Furadan), pour un coût de 60 000 Ariary/ha environ
(soit l’équivalent de 150 à 200 kg/ha de maïs selon les zones). Ce traitement doit être
fait très tôt, avant que les dégâts sur les cutures soient trop importants et doit être limité autant
que possible du fait de ses effets nocifs sur la faune du sol. Dans ce but, il est parfois possible
de ne traiter que des bandes en bordure des parcelles où les attaques sont fortes (en
provenance des parcelles voisines, de la forêt, etc.).
7.6. La récolte
La récolte du maïs se fait épi par épi, soit en vert pour consommation immédiate, soit à la
maturité physiologique quand les grains deviennent cassants pour commercialisation ou
stockage après séchage.
Une possibilité : l’effeuillage du maïs
avant récolte pour faciliter les traitements
sur la légumineuse
16 Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
Il est recommandé au moment de la récolte de plier les tiges de maïs
au niveau de l’épi pour éviter que les plants ne soient couchés sur le
sol. Ceci permet une meilleure conservation de la biomasse, en particulier
en cas d’attaque par les termites, et la croissance de la légumineuse
sur ces “tuteurs naturels”.
Les récoltes (1 à 3 récoltes en fonction des espèces et variétés) de la
légumineuse se font à maturité physiologique. Pour le Vigna umbellata
(long à récolter avec ses petites gousses), la dernière récolte peut se
faire par fauche et battage et non gousse à gousse comme pour les autres
légumineuses.
8. Aspects logistiques de la diffusion de ces associations
La diffusion de ces associations, avec un niveau d’intensification
moyen, demande pour 100 ha plus de 20 tonnes d’engrais, 3 tonnes
de semences, 200 à 500 litres d’herbicide, etc. Cela suppose une logistique
en conséquence. Il faut organiser, avant le début de la saison
des pluies, l’approvisionnement et le stockage de ces produits dans
les villages concernés.
9. Temps de travaux
Les temps de travaux diminuent d’une année sur l’autre avec le semis direct sur une
couverture végétale suffisante. De 110 j/ha (labour à la charrue, avec herbicide) à plus
de 230jours/ha (labour à l’angady, sans herbicide) en système sur labour (système
traditionnel ou année «zéro» de préparation des SCV), ils atteignent 90 j/ha (avec herbicide)
à 125 j/ha (sans utilisation d’herbicide) pour les systèmes de semis direct sur
couverture végétale. Cette forte baisse se fait malgré une augmentation du temps de
récolte en SCV, lié en particulier à une production supérieure. Cette réduction du
temps global de travail est d’autant plus intéressante qu’elle est obtenue sur les périodes très
exigeantes de la préparation des sols et des sarclages.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Labour : Système traditionnel ou année
zéro de préparation des SCV (jours/ha)
Semis direct sur
couverture végétale (jours/ha)
Labour à la charrue :
5 – 10
à l’angady :
70 – 80 0
Hersage/emmotage 20 0
Application herbicide
éventuelle 1 – 2 2
Semis 45 45
Sarclages ou
arrachages
Avec herbicide
10 – 20
Sans herbicide
30 – 60
jusqu’à 100 jours/ha
sur baiboho
Avec herbicide
0 – 10
Sans herbicide
20 – 30
Traitements
insecticides 7 – 9 8 – 10
Récolte 25 – 35
(pour 3 000 à 3 500 kg de maïs /ha)
35 -45
(pour 3 500 – 4 500 kg de maïs /ha)
Total 103 à 291 90 à 130
17
Maïs + niébé sur baiboho
Lac Alaotra
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10. Rentabilité économique
Les performances économiques des associations proposées varient en fonction de l’itinéraire
technique (niveau d’engrais en particulier), et des conditions de culture (climat, sols,
pression des adventices et des insectes). De plus, les prix respectifs d’achat des intrants et de
vente des produits récoltés ont un très fort impact sur la rentabilité des systèmes.
Les performances économiques varient également avec le nombre d’années de cultures en
SCV: l’augmentation progressive des rendements et la baisse des temps de travaux permettent
en effet d’améliorer d’année en année la rentabilité de ces systèmes. La difficulté est
donc de proposer des systèmes qui permettent d’obtenir une rentabilité des investissements
(intrants) et une valorisation du travail satisfaisantes dès la première année (qui est souvent
une année “zéro” de préparation des SCV).
Sur la base des prix observés en septembre 2010, l’évaluation économique de ces systèmes
lors de la première année permet de dégager certains traits communs à toutes les situations
et de définir des règles de gestion :
dans tous les cas, les charges les plus importantes correspondent aux engrais (que ce soit le
niveau de fertilisation moyen ou celui élevé) et à la rémunération du travail (location de main
d’oeuvre ou valorisation du travail de l’agriculteur et de sa famille au coût d’opportunité du travail).
De manière générale, la fertilisation permet d’augmenter fortement la valorisation de la
journée de travail des systèmes proposés. Le retour sur investissement du niveau de fertilisation
fort est cependant inférieur à celui de la fertilisation moyenne ;
les traitements insecticides, sauf accident particulier, permettent un contrôle des insectes
pour l’équivalent de 25 kg/ha de maïs soit environ 2 % du coût de la fertilisation moyenne
recommandée, et 1 % de la fertilisation forte. Pour sécuriser la rentabilité de la fertilisation, il
est fortement recommandé d’appliquer ces traitements sur toutes les parcelles fertilisées dès
que la pression des insectes peut faire craindre des dégâts. Même en cas d’accident (inefficacité
du premier traitement et/ou attaques particulièrement fortes), une protection sanitaire
efficace peut être conduite pour l’équivalent de moins de 200 kg/ha de maïs ;
de même, l’apport de fertilisation (qui augmente souvent la pression des
adventices) doit systématiquement s’accompagner d’un contrôle efficace
des adventices, faute de quoi la production (et donc la rentabilité des engrais)
chute fortement. Ce contrôle est en général manuel (arrachage ou sarclage,
30 à 60jours/ha soit 300 à 600kg/ha de maïs si on valorise la journée
de travail à un niveau moyen). Sur sols riches où la pression des adventices
est forte, l’utilisation de Pendimethaline contre les graminées peut être intéressante
malgré son coût élevé (300kg/ha de maïs), en particulier en cas
de manque de main d’oeuvre aux périodes critiques (le désherbage manuel
peut demander jusqu’à 100jours/ha sur baiboho). Ces coûts baissent fortement
les années suivantes, la couverture végétale permanente réduisant
la pression des adventices (à condition d’être suffisante).
La rentabilité des systèmes proposés augmente dès que l’on peut cultiver
en semis direct, après préparation d’une biomasse suffisante ou dès
la première année si cette biomasse est disponible.
La rentabilité des différents itinéraires techniques décroît avec le niveau
de fertilité initial des sols (alors que le risque d’échec augmente) et doit
donc être étudiée en fonction des situations :
Sur des sols moyennement riches de tanety, non compactés et sur les
baiboho en climat relativement favorable (moyenne altitude), la rentabilité de ces associations
est maximale. Le risque d’échec y est faible alors que la fertilisation y est très rentable :
Le niveau de fertilisation moyen pour un investissement total proche de 1200kg/ha de maïs
permet un gain de rendement espéré de 3000kg/ha de maïs (et de 300 kg/ha pour la légumineuse)
par rapport au niveau zéro. Le risque est limité au risque climatique (peu élevé sur
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Forte production de maïs
associé à la dolique
Lac Alaotra
18
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Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.
ces sols si l’on a semé suffisamment tôt). La valorisation de la journée
de travail (VJT) est très bonne : plus de 4 fois celle du système traditionnel
si on utilise de l’herbicide. Le coût de l’herbicide fait cependant
baisser le retour sur investissement, qui reste toutefois très bon.
De même, le niveau de fertilisation fort est très intéressant dans ces milieux
et permet un gain de 30 % sur la valorisation du travail par rapport
au niveau moyen de fertilisation. Son retour sur investissement est inférieur
à celui du niveau moyen de fertilisation, mais il demeure attractif.
A de tels niveaux, ces associations restent rentables dans ces milieux relativement
favorables, même en cas d’évolution défavorable des conditions
économiques (baisse du prix de vente des produits, hausse des prix des intrants)
et environnementales (accident climatique, forte pression des insectes).
Ce n’est pas le cas dans des milieux plus pauvres.
Sur sols “pauvres” (climat de moyenne altitude), en deuxième année,
la rentabilité économique de ces associations baisse. Elle reste cependant
intéressante en SCV (mais pas sur labour), permettant une bonne
valorisation du travail (plus de 2,5 fois le coût d’opportunité) et un retour
sur investissement intéressant (150% avec la fertilisation forte).
Sur sols de tanety moyennement riches sur les Hautes terres, l’association
Maïs + niébé avec l’itinéraire technique traditionnel valorise mal la journée de travail et
dégage une marge brute très faible. La culture de maïs sur les sols ferrallitiques dégradés n’est
pas intéressante et très risquée. Sur les sols les moins dégradés, l’apport de fertilisation permet
d’augmenter nettement la marge brute et la valorisation de la journée de travail. Le niveau de
fertilisation fort dégage les meilleurs résultats en matière de marges brutes et de valorisation de
la journée de travail, avec un retour sur investissement qui reste intéressant (150 %). Mais les
risques d’échec sont relativement importants sur labour en année «zéro». Cette association ne
doit donc être proposée qu’aux agriculteurs pouvant faire face à ce risque. Le niveau de fertilisation
moyen, qui fait prendre un risque moins important, reste intéressant dans les conditions
actuelles. Par contre, une fertilisation plus faible (pour réduire l’investissement) risque de
ne pas être suffisante pour accroître sensiblement la production. Elle n’est alors pas rentable et
doit être évitée. Il faut dans ce cas préférer changer de système et opter pour une culture
moins exigeante que le maïs. Dans tous les cas, l’utilisation de Pendimethaline n’est pas intéressante
et ne doit pas être recommandée.
Sur sols ferrugineux tropicaux en zone semi-aride, le risque d’échec assez élevé baisse avec
les techniques SCV, mais reste une contrainte à l’intensification. L’utilisation de Pendimethaline
n’est pas intéressante. En technique traditionnelle, la marge brute et la valorisation de la journée
de travail sont très faibles sur les sols les moins riches (VJT de 1 000 Ariary/jour). La VJT reste
faible même sur les sols les plus riches (1 700 Ariary/jour). L’apport de fertilisation permet de
valoriser le travail au dessus du coût d’opportunité et de bien rentabiliser l’investissement (en
particulier le niveau moyen de fertilisation). Le risque est cependant non négligeable (accident
climatique et dégâts d’insectes à craindre), surtout sur sols pauvres. Là encore, l’intensification
doit être raisonnée en fonction des moyens des agriculteurs et des risques qu’ils peuvent supporter.
L’avantage d’une fertilisation forte est de permettre la production d’une biomasse importante
pour l’entrée dans le semis direct, qui améliore rapidement la valorisation du travail
et le retour sur investissement, tout en réduisant les risques climatiques.
Sur sols “moyennement riches”, non hydromorphes, en zone tropicale humide, l’itinéraire
technique traditionnel procure une marge brute très basse et valorise très faiblement le travail.
La fertilisation, pour un risque moyen, permet d’accroître la valorisation du travail. Sur labour,
seule la fertilisation forte permet d’obtenir une valorisation de la journée de travail au niveau
du coût d’opportunité. Le retour sur investissement est cependant moyen. Le semis direct (possible
en première année quand la biomasse disponible est suffisante), permet une bonne valorisation
de la journée de travail (plus de 5 000 Ariary/jour) et un retour sur investissement
assez intéressant, pour un risque d’échec assez faible.
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
19
Maïs + niébé sur baiboho
Lac Alaotra
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En résumé
Systèmes très intéressants, permettant une entrée rapide en semis direct sur couverture:
faciles à mettre en oeuvre ;
applicables dans de très nombreuses situations
(tous les climats de Madagascar) ;
possibles sans engrais sur sols moyennement riches à
riches de tanety, sols exondés, bourrelets de berge, baiboho, etc. ;
risques limités et très bonne rentabilité économique
grâce à la production de deux cultures associées ;
bon contrôle des adventices (dont le striga) ;
remise en culture sans herbicide la saison suivante ;
forte réduction des besoins en travail la saison suivante ;
amélioration rapide du sol grâce à une très forte production de biomasse ;
bonne restructuration du sol ;
fixation d’azote en quantité ;
très bon précédent cultural
pour le riz ou le cotonnier.
Mais:
peu adapté et risqué sur sols pauvres ;
impossible sur sols engorgés ou submergés ;
itinéraire technique à respecter pour éviter la compétition
entre les plantes ;
traitement insecticide nécessaire pour la légumineuse ;
temps de travail important pour la récolte.
Fiches techniques: Cultures et plantes de couverture annuelles (couverture morte)
Maïs ou sorgho + légumineuse alimentaire volubile
Maïs + niébé au Lac Alaotra
Rendement élevé grâce à
une bonne maîtrise technique
(Photo : L. Séguy)
20 Manuel pratique du semis direct à Madagascar. Volume V. Chapitre 1. § 2.1.

Document obtenu sur le site http://agroecologie.cirad.fr


Semis sans labour, une première  !

Des alliés naturels
Dans
la forêt ou sur des terres non cultivées, le système fonctionne sans
intervention humaine. Le sol, structuré verticalement permet un échange
de matière de haut en bas. Le ver de terre, animal qui peut sembler
insignifiant, est en réalité le plus gros laboureur.
En creusant des
galeries pour se nourrir des résidus en décomposition à la surface, ce
mineur aère le sol. Il en augmente la perméabilité, tout en remontant
des minéraux à l’air libre. Dans un sol labouré, l’action de la charrue
retourne la terre, enfouissant les résidus. Sans oxygène, la
décomposition est stoppée, privant ainsi les vers d’humus qui constitue
leur pitance. Il y a 50 ans, on dénombrait deux tonnes de vers de terre
par hectare. Ils ne pèsent plus que 50 kilos aujourd’hui ! Et il en va
de même pour l’ensemble de la microfaune qui peuple normalement le sol.
Champignons, bactéries, acariens, cloportes, araignées… Cette population
microscopique fait respirer la terre. Pourquoi ne pas en tirer parti
pour nos cultures ? C’est l’option retenue par les adeptes du semis
direct.

Des avantages intéressants
Éliminer
les mauvaises herbes, mélanger les apports à la terre, favoriser
l’enracinement, les raisons de labourer sont nombreuses.
Malheureusement, ce travail peut entraîner l’agriculteur dans un cercle
vicieux (voir schéma). Le semis direct va au contraire permettre
d’enrichir la terre, tout en empêchant le développement des mauvaises
herbes grâce à une inter culture de couvert. Après la récolte, les
résidus laissés sur le champ vont protéger la nouvelle culture des
intempéries et favoriser l’absorption de l’eau dans les galeries de
racines. Jamais à nue, la terre résiste aux pluies. Les amendements
n’occasionnent plus de pollution pour les nappes phréatiques et les
rivières. Avec des performances de rendement comparables à l’agriculture
conventionnelle, les avantages de cette technique ne manquent pas :
moins de temps passé sur le tracteur, une baisse bienvenue de la
consommation de gasoil, une réduction des apports organiques et
phytosanitaires… Avec un peu d’expérience et une bonne préparation du
sol, le passage au semis direct peut être une autre façon de penser
l’agriculture, à la fois efficace et mieux maîtrisée. La maxime «tu
gagneras ton pain à la sueur de ton front» serait-elle seulement une vue
de l’esprit ?


Semis direct : les secrets de
la réussite – Gestion du sol

Table de matières


  1. Structure des sols sableux et argileux travaillés
    par semis direct
  2. Changements progressifs du sol
  3. Disponible dans la version imprimée du fascicule
    intitulé Semis direct : les secrets de la réussite


Comme chaque composante du système à semis
direct, les sols ont une importance. Ils constituent le fondement de tout
système cultural. Ils peuvent cependant être très
complexes, ce qui rend leur gestion difficile. Il est essentiel de les
comprendre pour assurer une bonne gestion.


Certaines propriétés du sol leur sont intrinsèques,
comme la texture, le drainage et la pente, et il est difficile de les
changer à l’aide de techniques de culture ou de travail du
sol. Un mauvais drainage peut réduire l’efficacité
du semis direct dans un champ. D’autre part, la texture du sol influence
le réglage du planteur.


D’autres caractéristiques sont très influencées
par les pratiques agricoles, comme la structure du sol, la teneur de matière
organique, l’humidité du sol et l’écologie des
êtres vivant dans le sol. Il faut tenir compte de ces éléments
avant d’opter pour le semis direct. Ce dernier améliore habituellement
ces caractéristiques avec le temps.


En général, certaines conditions du sol facilitent
davantage le semis direct que d’autres. Cependant, dans les sols
difficiles (dans les pratiques de réadaptation du sol, lors de
la modification de l’équipement ou avec le temps), il est
possible de réussir le semis direct. Selon la plupart des producteurs,
la clé est de prêter l’oreille aux expériences
des producteurs qui cultivent par semis direct dans un sol semblable.


Avant de commencer à cultiver un champ par semis direct :

  • assurez-vous que le champ est uniforme (c.-à-d. sans ouvertures
    de sillons ou refentes)
  • ramassez les pierres car l’équipement de semis ne peut
    pas les déplacer facilement.


Structure des sols sableux et
argileux travaillés par semis direct


Structure des sols.

Figure 1. Structure des sols.

Structure des sols.

Figure 2. Structure des sols.

La couche de surface connaît une grande activité biologique
et produit des agrégats stables qui se brisent facilement sous
le coutre pour former un lit de semence fin. Soulevez la couverture de
résidus et comparez la surface du sol avec le sol à découvert.


Sous la surface, les sols de texture moyenne ou grossière (illustration
de gauche) formeront des plaques, tandis que les sols argileux (illustration
de droite) comprennent une couche granulaire mince sur des agrégats
en blocs fins ou moyens. Avec le temps, l’argile prendra une structure
définie et les agrégats seront faciles à effriter
avec les doigts.


La structure illustrée ici met du temps à se former et
peut être subtile.


Changements progressifs du sol.

Figure 3. Changements progressifs du sol.

Changements progressifs du sol


Les premières années de culture par semis direct, les propriétés
d’un sol loameux quelque peu détérioré ne changent
pas beaucoup. Les sols érodés demeurent de couleur claire,
il peut encore y avoir un encroûtement à la surface et la
semelle de labour (le cas échéant) reste intacte. Les conditions
ne se prêtent pas à l’augmentation de l’activité
des espèces vivant dans le sol, en particulier les vers de terre.


Changements progressifs du sol.

Figure 4. Changements progressifs du sol.

Après trois ans de culture par semis direct et plus, le sol loameux
auparavant en mauvais état recommence à prendre vie. En
l’absence de travail du sol et avec l’augmentation de la quantité
de matière organique, la population de vers de terre monte en flèche.
La structure faible à blocs moyens du lit de semence en surface
comporte maintenant de fins granules. Sous le lit de semence, le sol peut
constituer une couche épaisse à structure en plaques.


Changements progressifs du sol.

Figure 5. Changements progressifs du sol.

Après dix ans de culture par semis direct et plus, le sol est
presque rétabli. La matière organique plus abondante et
l’augmentation de l’activité des vers de terre permettent
de former un lit de semence plus épais à structure plus
stable et surface fine. La structure à plaques du sous-sol est
brisée par l’action conjointe de la pénétration
des racines, des tunnels creusés par les vers de terre et du gel.
À long terme, les sols cultivés par semis direct ressembleront
aux sols des vastes pâturages et des boisés.


Disponible dans la version imprimée du fascicule
intitulé Semis direct : les secrets de la réussite


  • Principes
    • Effets de la culture par semis direct sur les
      propriétés du sol – Graphique
  • Quant faut-il planter?
    • Test tactile du sol – est-il temps de semer? –
      Graphique
  • Diagnostic
    • Problèmes, causes, pratiques de gestion
      optimales et conseils






Pour plus de renseignements :
Sans frais : 1 877 424-1300
Local : 519 826-4047
Courriel : ag.info.omafra@ontario.ca

Pour
certains agriculteurs de Royaumeix, l’année 2006 restera marquée par
l’adoption de nouvelles techniques culturales. Faisant fi de
l’apophtegme de Sully «Labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée»,
ceux-ci abandonnent tout simplement… leur charrue ! Qui aurait cru
dans les années 50 à Royaumeix que l’on pouvait cultiver sans labourer ?

Et pourtant, la culture sans labour n’est pas nouvelle. A ce propos, Francis Forest relève que «le
principe du semis direct était déjà utilisé par les agriculteurs de
l’Égypte ancienne… qui se servaient d’un bâton pour faire un simple
trou dans le sol où la graine était placée à la main et recouverte au
pied. Dans l’agriculture moderne des pays du Nord, c’est aux États-Unis
que les premières tentatives de semis direct sans aucune préparation du
sol ont vu le jour, dès la fin des années 1940 […] Plus récemment, au
début des années 1990, la nouvelle et la plus importante expansion du
semis direct s’est faite dans les cerrados (savanes) du Brésil»

(1). Et si quelques Royaumeixois découvrent – seulement – aujourd’hui
ces techniques sans labour, sachons toutefois que bon nombre
d’agriculteurs français les ont adoptées depuis longtemps ! Ainsi Gilles
Thevenet, Directeur Scientifique de l’ITCF, estimait en 2001 que «le semis sans labour représente environ 30% des blés et près de 40% des colzas» (2).

Il
faut dire que le semis direct – sur le chaume de la culture précédente –
offre des avantages économiques certains. Ainsi, la réduction du nombre
de passages permet une économie de carburant et de main-d’œuvre non
négligeable. De plus, l’abandon durable de la charrue justifie une
reconsidération à la baisse de la puissance de traction nécessaire sur
l’exploitation.

Mais cette
technique simplifiée présente surtout des atouts agronomiques et
environnementaux indéniables. En limitant le travail du sol à la ligne
de semis, elle concourt à l’accroissement de la matière organique, au
maintien de la stabilité de la structure de la terre et des processus
biologiques. Par ailleurs, la couche de résidus en surface contribue à
conserver l’humidité. Enfin, en renonçant à labourer leurs terres, les
agriculteurs de notre village œuvrent à la réduction du ruissellement
et à la protection des sols contre l’érosion…


La culture sans labour
….sachons toutefois que bon nombre
d’agriculteurs français les ont adoptées depuis longtemps ! Ainsi Gilles
Thevenet, Directeur Scientifique de l’ITCF, estimait en 2001 que «le semis sans labour représente environ 30% des blés et près de 40% des colzas» (2).

Dans votre
pays, nous recommandons même des semailles réparties sur plusieurs
mois, afin d’avoir ds récoltes réparties sur toute l’année.

Nous
devons remplacer notre système agricole “moderne” par un système
biologique pendant qu’il est encore temps. Il faut des années
pour réapprovisionner le sol en nutriments que la monoculture
a enlevés.
fds


La technique du semis direct permet de semer des plantes telles que
les céréales et oléagineuses sans pratiquer de travail du sol (on
mélange aussi très souvent avec technique sans labours (TSL)). De
nombreuses techniques sans labour ont existé et continuent d’exister à
travers le monde (voir par exemple l’agriculture de brûlis). Dans le contexte de l’agriculture occidentale moto-mécanisée, le semis direct a été “redécouvert” au XXe siècle pour certains avantages, ce qui a nécessité l’invention de nouvelles machines de semis adaptées.


La version moderne de cette forme de semis est apparue dans les années 1970
grâce à la découverte du Paraquat, premier herbicide foliaire total
n’ayant aucun effet sur la culture suivante. L’apparition du glyphosate
a ensuite renforcé la démocratisation du semis direct testé en Amérique
du Nord sur les sols vulnérables qui avaient subi de graves problèmes
d’érosion suite aux tempêtes de poussières des années 19201930 (Dust Bowl). Elle consiste au moment du semis à respecter le plus possible la vie des sols.


Pour cela, il a été créé des semoirs
adaptés, qui en un seul passage, ouvrent le sol très localement avec
des disques, déposent la graine et de l’engrais solide dans cette ligne
de semis puis la referment. Cet unique passage remplace la suite de
passages préalable de charrue, grille, semoir, rouleau, épandeur à
engrais… Ces nouveaux semoirs, ne déplaçant que très peu la terre,
demandent beaucoup moins de puissance que tous ces passages successifs
d’outils. La technique du semis direct est facilitée par l’utilisation
d’herbicides pour l’élimination des adventices (les mauvaises herbes),
avant le semis, afin d’avoir un champ “propre” au moment de celui-ci.
L’élimination des adventices était une des fonctions du labour, on
remplace alors une destruction mécanique couteuse en énergie et en
moyens (par retournement de la terre) par une destruction chimique – on
parle d’ailleurs parfois de “labour chimique”. L’utilisation de couverts
étouffants (avoine diploïde, seigles,
mélanges divers) en interculture détruits par roulage ou gel au semis,
est une alternative en cours d’apparition qui permet de réduire ou
éviter cet emploi d’herbicide.


D’après la plupart des études effectuées en Amérique du nord comme du
sud, cette technique améliore la structure du sol, lui permettant ainsi
par exemple de stocker plus d’eau, en laissant la faune et la flore du
sol constituer cette structure par leur action. Le sol des champs soumis
au semis-direct aurait alors une structure qui s’approche de la
structures des sols forestiers, selon un principe de résilience écologique.
Un des effets est entre autres de concentrer d’avantage la matière
organique sur le premier horizon du sol, là où le travail du sol
mélangeait chaque année les horizons.


Il faut noter qu’un des rôles du labour est également de reconstituer
chaque année une structure du sol propice à l’agriculture, mais dans
certains cas, cela s’accompagne de la création d’une semelle de labour néfaste que le semis direct permet d’éviter (en présence d’un telle semelle de labour, le passage d’une sous-soleuse, ou d’un décompacteur est parfois nécessaire ou utile les premières années de semis-direct.


Rentabilité[modifier]


Le semis direct, sous couvert si possible, diminue fortement la consommation de carburant et d’intrants
à l’hectare, nécessite un investissement matériel beaucoup plus faible
par hectare, et peut aussi être adapté a des exploitations en traction
animale. Il est notamment apprécié par la communauté amish
qui refuse d’utiliser des véhicules à moteur, car il leur permet de
grandes économies de chevaux et de main d’œuvre. Il diminue la fatigue
de l’agriculteur et le nombre d’heures de travail ainsi que les besoins
de main-d’œuvre, tout en allongeant la durée de vie des tracteurs, pour
des rendements au moins aussi élevés qu’avec le labour, et avec un
certain retour de la biodiversité, notamment favorable au petit gibier.


Le sol n’étant pas travaillé, la levée d’adventices
est en générale moindre et plus tardive qu’avec un système classique.
Certaines graines seront même dégradées plus vite sans aucun travail du
sol car exposées à de nombreuses voies de dégradation (notamment les
grosses graines) biologiques (champignons, insectes, oiseaux…). Le sol
est plus résilient face aux aléas climatiques (sécheresse en particulier). La production est plus stable, ce qui est favorable à la sécurité alimentaire.
Le semis direct est aujourd’hui pratiqué à grande échelle en Amérique
du nord dans les régions sèches ou celles sujettes à l’érosion, ainsi
qu’en Australie, en Amérique du sud (notamment au Brésil 50% des
surfaces sont cultivées en SD), que ce soit dans de grandes
exploitations ou de plus modestes.


Dans un contexte de pénurie annoncée de pétrole et de modifications climatiques, le semis direct devrait donc se développer.

Difficultés[modifier]


La technique commence à être bien maîtrisée, les principales difficultés sont

  • un délai de 2 à 5 ans, voire plus pour retrouver un sol vivant normal, après l’arrêt du labour et sous-solage
  • la lutte contre les graminées, herbes a germination superficielles
    peut être plus difficile, notamment si la rotation des cultures n’est
    pas assez diversifiée. la dynamique des populations de mauvaises herbes
    étant très différente de celle de parcelles travaillées, les techniciens
    sont souvent peu formés au désherbage d’herbes nouvelles et a de
    nouvelles rotations a mettre en place
  • la lutte contre les limaces
    dont les œufs ne sont plus enfouis par le labour, est parfois délicate
    les premières années de semis direct, mais est souvent ensuite aidée par
    la recrudescence des carabes et autres prédateurs favorisés par la technique si l’agriculteur n’abuse pas d’insecticides
  • la lutte contre les mulots et campagnols peut aussi poser des problèmes dans les régions où il y a peu de prédateurs1.
  • le réchauffement des sols est nettement plus lent car les sols
    restent beaucoup plus humides que ceux travaillés, le principal impact
    du travail du sol étant l’aération et le dessèchement, dessèchement qui
    est la principale voie de désherbage permise par le labour
  • un frein psychologique important, l’agriculteur considérant le travail du sol comme son principal travail
  • le peu de référence en France sur le semis direct à long terme, la
    technique étant souvent confondue avec les TCS et TSL, techniques de
    travail superficiel du sol qui regroupent parfois les inconvénients du
    labour et du semis direct
  • la minéralisation des engrais est également différente, ce qui
    demande une adaptation des méthodes de fumures (en particulier
    l’enfouissement localisé de certains engrais)


Cas particuliers[modifier]


Un semis direct peut aussi être fait :

  • à la machine, directement dans la couverture végétale de la culture
    précédente, laissée en place pour protéger le sol (sans désherbage, si
    celle-ci est sensible au gel hivernal) ;
  • à la main avec une canne de semis, en plantant à travers la couche
    de végétaux morts laissés en surface (dans le cas du maraichage ou d’une
    agriculture familiale).


C’est une technique particulièrement efficace sur les sols arides, qui sont très rapidement détruits par le labour. En cas de mise en vraie jachère,
les sols qui retiennent le mieux l’eau sont ceux qui ont été cultivés
en semis direct, et là où le labour appauvrit le sol en matière
organique, le semis direct permet une lente restauration de cette
matière organique, ce qui contribue à restaurer la fonction de puits de carbone
des sols. Le semis direct est pour toutes ces raisons et parce qu’il
est plus rentable et lucratif encouragé et en plein développement par
exemple au Maroc2.


Dans le domaine de la sylviculture[modifier]


La notion de semis direct, s’oppose à celle de semis en pépinière.
Dans le premier cas la graine est plantée directement dans les sols.
Dans le second, la graine germe en milieu contrôlé, et le jeune plant
est planté avec sa motte de terre; La seconde moitié du XXe siècle
a été en Europe et notamment en France marquée par une phase de
plantation intensive. Elle a détrôné les techniques de semis direct
considérés comme trop aléatoires. (voir article Sylviculture) pour en
savoir plus à ce propos.


Après la régénération naturelle, le semis direct est la technique qui a été la plus utilisée jusqu’au milieu du XXe siècle.
Pour être efficace il demande une bonne compréhension et maîtrise des
risques de prédation des graines et jeunes arbres et une compétence en
matière de préparation des graines, savoir et savoir-faire qui pour
partie existent chez les pépiniéristes et sylviculteurs.


– Le semis direct n’implique pas d’obligation de semer des essences
adaptées au substrat et au climat, mais on peut alors compter sur la
sélection naturelle pour éliminer les espèces inadaptées et permettre la
réapparition spontanée d’essences locales. – Le semis direct n’implique
pas non plus le choix d’essences locales, il peut donc permettre
l’introduction d’essences peu favorables à la biodiversité (essences
introduites, adaptés au contexte édaphique, mais non aux écosystèmes
qu’ils risquent de perturber ou dégrader), voire d’espèces qui
pourraient devenir invasives.


Le contexte climatique incertain et l’importance croissante donnée à
la biodiversité et donc à la sélection naturelle (dont comme facteur de
résilience écologique de la forêt) a – comme en agriculture – redonné de
l’intérêt au semis direct, à nouveau considéré comme méthode de
régénération artificielle efficace et économique par exemple pour la
conversion de pessières en peuplements mélangés comprenant des feuillus sciaphiles (hêtre en particulier)


Comme il était presque tombé en désuétude après 1918, le semis direct
n’a pas fait l’objet d’études scientifiques jusqu’à ce qu’à la fin du XXe siècle,
certains de ses avantages soient remis en valeur. À la suite de quoi
des études ont montré l’intérêt écologique (dans le cas d’essences
locales et adaptées au substrat), sylvicole, mais aussi économique des
méthodes affinées de semis direct


Des études, parfois divergentes dans leurs conclusions, avaient porté
sur le facteurs et conditions de réussite du semis mais on manquait de
comparaison directe des taux de survie et vigueur des arbres à moyen et
long terme, selon qu’ils soient issus de semis direct ou de pépinière ou
d’une régénération naturelle. Une étude récente3
a comparé sur une durée de 9 ans des jeunes hêtres issus de semis
directs et issus de pépinière (replantés à l’âge de 1 ans) ; les
chercheurs ont mesuré la croissance en hauteur et en diamètre, et la
biomasse sèche produite en 9 ans. Cette étude a montré qu’après 9 ans,
il n’y avait pas de différence entre les deux catégories d’arbres.
Certains arbres issus de semis avaient même rattrapé l’année de retard
qu’ils avaient par rapport aux plants (croissance d’environ 10 % plus
importante). Les auteurs concluent que les plants issus des pépinières
souffrent de la transplantation et perdent une bonne part de leur avance
dès les 10 premières années.


Conditions de réussite[modifier]


L’absence de population importante d’herbivores (ou une protection par clôture si c’est le cas), de bonnes conditions de sol (présence de champignons symbiotes, et une humidité suffisante) sont nécessaires.

De nombreux arbres (essences secondaires notamment, par opposition aux pionnières) exigent un microclimat
forestier pour pousser normalement. Pour ces espèces une plantation en
clairières de petites taille, près de lisières forestières, à l’ombre
sont nécessaires.


Notes et références[modifier]


  1. L’absence
    de rapaces dans les zones de culture intensive est liée à la
    disparition des arbres et des haies, perchoirs nécessaires à ces espèces
    pour chasser. La plantation de poteaux en bordure de champs a permis de
    réintroduire ces prédateurs et de réguler la pression des mulots et
    campagnols en l’espace de deux ans. (Source: La France agricole)
  2. http://www.vulgarisation.net/76.pdf [archive]
  3. Ammer
    CH., Mosandl R. 2007. Wich grow better under the canopy of Norway
    spruce – planted or sown seedlings of European beech ?
    [forestry.oupjournals.org Forestry] 80(4) : 385-395 (11 p., 1 tab., 5
    fig., 49 réf.).


Voir aussi[modifier]



Liens externes[modifier]



http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

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Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une
bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une
femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très
agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait
par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland
http://apps.facebook.com/causes/292012/64515042?m=200ef49e
Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv

Krach ? Solutions…

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021 616 88 88  FAX: 616 88 81
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merci.
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

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Elections…Fraudes trop faciles. Machines à voter et ” pannes “…

Bonjour Philippe,




Tardivement, j’ai produit l’article sur les machines à voter :
















Une véritable fourberie…






A bientôt,






Jonathan

Les
résultats électoraux produits par une société américaine ?


UPR. AVec AFP, Le Monde. Mars à juillet 2008.

Dimanche dernier, les commentateurs du 1er tour des
élections municipales se sont montrés unanimes : alors qu’on
attendait un effondrement de la droite, la première surprise
de la soirée aurait été la relative et inattendue bonne
tenue des listes UMP ; la seconde surprise, c’est que le
taux global de participation était en hausse depuis 2001.


La tonalité de la soirée électorale fut ainsi donnée par ces
deux « surprises », qui dominèrent également les lignes
éditoriales de la presse écrite du lendemain. Pour la
majorité des Français, la messe du 1er tour était dite :
forte participation et
maintien surprise de l’UMP.

Pourtant, dès le mardi, puis tout au long de la semaine,
des informations d’une toute autre tonalité ont commencé à
se faire jour. Des informations capitales dont ont été
privés la grande majorité des Français, qui n’ont porté
attention à ces élections que le dimanche soir ou dans la
presse écrite du lundi.

Ainsi, il a fallu attendre le vendredi, ce

qui ne s’était jamais vu depuis la dernière guerre,
pour enfin connaître les chiffres officiels de la
participation. Surprise : il n’est plus du tout question
d’une hausse mais d’un effondrement historique :
jamais

depuis 1959 la participation n’avait été aussi basse :

66,54% au total et 61,07% dans les communes de plus de
3500 habitants. Dans la capitale, c’est même 43% des
électeurs qui ont refusé d’aller voter
.

Les étranges innovations électorales du ministère de
l’intérieur

Que s’est-il passé le soir de l’élection pour que
l’information et la perception de la situation politique
réelle soient ainsi faussées ?

Un début de réponse nous a été donné par un article
stupéfiant du journal Le Monde. On y apprend les causes
de la ” panne ” :

« Les résultats ont d’abord parcouru le chemin
traditionnel : les mairies les ont envoyés, par téléphone
ou par fax, dans les préfectures, qui les ont communiqués
via un système Intranet au ministère. ” La synthèse s’est
faite tout à fait normalement ” (…) Mais les serveurs,
hébergés par une société externe, dont le ministère n’a
pas voulu divulguer le nom, se sont écroulés à plusieurs
reprises. »

==> http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1028409&clef=ARC-TRK-D_01


En clair, cela signifie :
- d’une part
que les serveurs du ministère de l’intérieur ne sont pas
gérés par les fonctionnaires habilités à cette fin mais
par ” une société externe ” ;
- d’autre part
que le ministère de l’intérieur refuse de communiquer
l’identité de la société qui a désormais la haute main sur
les élections françaises.

Ce n’est pas tout :
« Le système étant engorgé, les services de l’intérieur
ont dû ressaisir les résultats. Le taux de participation
définitif n’a été établi que lundi après-midi. Le
prestataire, qui avait traité les élections présidentielle
et législatives de 2007, utilise ” ce que l’on peut
trouver de plus puissant “, assure Bertrand Maréchaux,
directeur des systèmes d’information du ministère. (…)
M. Maréchaux confiait, lundi soir, n’avoir toujours pas
trouvé “de véritable explication technique”.

Mme Alliot-Marie, rompant avec l’habitude de la plupart de
ses prédécesseurs, s’est refusée dimanche à toute
apparition publique pour donner les résultats et s’est
contentée d’un communiqué diffusé à 23 h 13. »

En clair cela signifie :
- que le
mystérieux prestataire privé a eu également la haute main
sur les présidentielles et les législatives, premières
élections françaises où étaient utilisées les machines à
voter, qui, elles aussi, suscitent de nombreuses et
justifiées interrogations.
- et que le
directeur des systèmes d’information du ministère de
l’intérieur avoue n’avoir reçu aucune explication de ce
mystérieux prestataire extérieur.

Qui est la mystérieuse société qui produit désormais les
résultats électoraux français officiels ?

Est-il normal et sain pour la démocratie que le ministère
de l’intérieur garde le silence sur l’identité de la
société prestataire qui gère désormais nos résultats
électoraux officiels ?

 
Pour l’UPR, la réponse est non.

Nous avons donc décidé d’en savoir plus, ce qui n’est pas
très difficile puisqu’un simple logiciel gratuit
“whosip.exe” permet à tout internaute de découvrir le pot
aux roses. (il suffit de télécharger whosip, de le copier
dans C : puis, dans Accessoires > Invites de commandes
> tapez cd > Enter puis : whosip www.interieur.gouv.fr
> Enter ) , vous obtiendrez ce résultat autant
spectaculaire que révoltant, s’agissant du ministère de
l’intérieur de la République Française :

WHOIS Source : ARIN



IP Address :
8.12.199.126
Country : USA –
Colorado
Network
Name :
LVLT-ORG-8-8
Owner Name :
Level 3
Communications, Inc.
From IP : 8.0.0.0
To IP :
8.255.255.255
Allocated : Yes
Contact
Name :
Level 3
Communications, Inc.
Address : 1025
Eldorado Blvd., Broomfield
Email : ipaddressing@level3.com
Abuse
Email :
abuse@level3.com
Phone :
+1-877-453-8353


Sauf erreur, cela
signifie, en clair, que “le système intranet” du ministère
français de l’intérieur est hébergé par la société
américaine LEVEL 3 COMMUNICATIONS, situé à Denver,
Colorado, USA.

Résumons :
1. La soirée électorale, donc l’élément décisif de la
campagne du second tour, a été complètement faussée par
une panne informatique.

2. Contrairement à ce que tous les Français croient, le
ministère de l’intérieur ne gère pas lui-même les moyens
nécessaires à la production des résultats électoraux
officiels, ayant force de loi.

3. Ce travail décisif pour la démocratie française est
confié non seulement à une société privée, mais, mieux
encore, à une société américaine, LEVEL 3 COMMUNICATIONS

4. Vérifications faites à partir d’informations ouvertes
disponibles sur Internet, cette importante société
américaine se trouve avoir des liens très étroits avec les
deux principaux partis politiques américains, le Parti
Républicain et le Parti Démocrate, qu’elle finance l’un et
l’autre avant chaque élection présidentielle :
==>
http://www.campaignmoney.com/political/committees/level-3-communications-inc-political-action-committee.asp?cycle=04 

5. La société en question n’a fourni aucune explication
sur la panne. Personne n’est donc en mesure de garantir
que cette panne n’a pas été volontairement provoquée, à la
demande d’un mystérieux commanditaire, pour aboutir aux
résultats faux de dimanche soir. Circulez, il n’y a rien à
voir !

6. Mis à part l’article du Monde, aucun média ne s’est
interrogé sur ce grave et troublant dysfonctionnement qui
entachent le résultat officiel des élections. Personne ne
s’interroge non plus sur la fiabilité et les contrôles
réels de l’ensemble “machines à voter + serveurs hébergés
par la société américaine LEVEL 3 COMMUNICATIONS” qui a
également produit les résultats des présidentielles et des
législatives.

7. On nous présente un scénario rocambolesque à base de
« serveurs qui s’écroulent » puis « d’adresse de
délestage ». Mais ce scénario ne tient pas la route une
seconde pour qui connaît un minimum l’informatique :
collecter les votes de 25 millions d’inscrits,
préalablement centralisés dans une centaine de
préfectures, c’est bien le minimum que doit pouvoir faire
n’importe quel serveur informatique bon marché.

Du reste, on n’a pas attendu mars 2008 pour gérer ce type
de situations et les Français ont connu suffisamment de
soirées électorales télévisées depuis 40 ans pour savoir
que la collecte des résultats ne posait aucun problème par
le passé, avec des ordinateurs pourtant infiniment moins
puissants que de nos jours. Comme par ailleurs le
ministère précise avoir recours à “ce qu’on peut trouver
de plus puissant”, on est en droit de se poser de très
graves questions sur la cause réelle de la « panne ».

8. Nous voudrions également comprendre pourquoi un
gouvernement qui nous rebat les oreilles avec son soutien
à l’économie numérique juge préférable d’avoir recours aux
services d’une société étrangère pour résoudre un problème
bête comme chou, et parfaitement bien résolu depuis des
décennies, qui est la simple collecte des résultats
électoraux transmis par la centaine de préfectures
françaises.

9. Nous voudrions enfin comprendre pourquoi la France, qui
est capable de mettre au point des armes thermonucléaires
par des simulations informatiques extraordinairement
sophistiquées, qui a été choisi internationalement pour
développer le centre de recherche sur la fusion atomique
ITER serait incapable de gérer par lui-même l’addition des
votes de ses électeurs.

Conclusion

Il n’est pas tolérable qu’une société américaine
produise, on ne sait comment, ce que le peuple français
est censé devoir accepter comme l’expression suprême de la
souveraineté populaire. Cette procédure est d’autant moins
admissible qu’elle s’accompagne de la mise en place, en
nombre croissant, de “machines à voter” électroniques qui
produisent des résultats dont l’opacité suscite la
défiance d’une écrasante majorité de nos concitoyens.

Rien ne serait plus grave pour la démocratie et plus
périlleux pour la paix civile en France si une suspicion
généralisée devait désormais se porter sur la véracité des
résultats annoncés à l’issue de toutes nos élections.

Nous exigeons donc de revenir à la situation antérieure,
qui donnait toute satisfaction sans soulever les moindres
soupçons. Le ministère de l’intérieur doit obtenir et
rendre publiques les explications de son prestataire
américain, puis rompre immédiatement ce contrat.

L’Union Populaire Républicaine envoie le présent texte à
l’ensemble des députés et sénateurs de la République, et
leur demande que soit créée une commission d’enquête
parlementaire sur cette question d’une exceptionnelle
gravité.

Nous leur demandons aussi que soit déposé, le plus
rapidement possible, une proposition de loi interdisant
toute intervention de sociétés privées dans les opérations
électorales, ainsi que tout usage des machines à voter.

* * * * * * *

Le scandale du vote électronique se précise

L’agence France Presse vient de révéler qu’une étude,
réalisée par une chercheuse du laboratoire d’informatique
de Nantes-Atlantique et portant sur les trois derniers
scrutins nationaux, a relevé un nombre ” d’erreurs ”
beaucoup plus élevé dans les bureaux utilisant des
ordinateurs de vote que dans les bureaux traditionnels
.

Cette étude, conduite par Mme Chantal Enguehard en relation
avec l’Observatoire du vote, est la première recherche
quantitative très sérieuse sur la dématérialisation du
vote dans les élections politiques en France. Elle a été
menée à partir de données provenant de 20.051 bureaux de
vote, dont environ un tiers pratiquant le vote
électronique, dans 46 communes de référence, dont 24
utilisant des ordinateurs de vote, lors des dernières
élections présidentielles (premier et second tour),
législatives (1er tour) et municipales (1er tour). Autant
dire que l’énormité de la taille de l’échantillon rend
l’étude statistiquement incontestable.

Entre 4 et 8 fois plus “d’erreurs” d’émargement avec
le vote électronique

Les résultats obtenus montrent en premier lieu que le nombre
de bureaux “en erreur”, c’est-à-dire où le nombre de votes
n’est pas égal au nombre d’émargements, est bien plus élevé
parmi ceux qui utilisent les machines à voter que dans ceux
qui ont recours à l’urne traditionnelle.

Globalement, sur les quatre tours d’élections étudiés, on
relève ces erreurs dans près de 30% des bureaux procédant au
vote électronique (29,8%) contre 5,3% de ceux utilisant
l’urne.

Des “erreurs” en augmentation constante

Lors du premier tour de la présidentielle, on mesure ainsi
3,9 fois plus de bureaux en erreur pour le vote électronique
par rapport au vote à l’urne. Ce rapport monte à 7,5 pour
les législatives et à 7,8 pour les municipales, selon
l’étude. En d’autres termes, il s’aggrave avec le temps !

Des “erreurs” dont l’ampleur est beaucoup plus
importante avec le vote électronique

Autre enseignement, l’ampleur des erreurs est beaucoup plus
importante pour le vote électronique : par exemple, plus de
7,3% des bureaux électroniques dépassent un taux d’erreur de
3 émargements, contre à peine 0,4% des bureaux
traditionnels.

Des ” erreurs ” qui ne diminuent pas avec l’expérience

Selon l’étude, la multiplication des scrutins n’entraîne
pas une plus grande fiabilité du vote électronique. Malgré
la meilleure expérience qu’en ont les électeurs, les taux
d’erreur du vote électronique restent toujours très
supérieurs à ceux du vote à l’urne. En outre, le taux
d’erreur est plus élevé dans les bureaux qui enregistrent
le moins d’émargements à l’heure.

L’étude révèle enfin que la centralisation des résultats
en mairie est elle-même source d’erreurs, certaines
mairies ne faisant même pas état des écarts entre votes et
émargements constatés dans les bureaux, d’autres ”
rectifiant ” même les résultats pour les faire
disparaître.

CONCLUSION : IL FAUT EN REVENIR AU VOTE AVEC LES URNES

Les résultats statistiques incontestables découverts
par Mme Enguehard l’ont conduite à les qualifier
elle-même de “choquants “
. Cette chercheuse du
laboratoire d’informatique de Nantes-Atlantique et
l’Observatoire du Vote ont décidé de présenter leur étude au
ministère de l’Intérieur et au Conseil constitutionnel.

Décision intéressante, ils ont aussi décidé de la
présenter à l’Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE). Cette organisation
internationale, qui se préoccupe volontiers de la
sincérité des élections dans tous les pays du monde, et en
particulier dans l’ex-bloc socialiste, devrait assurément
porter désormais ses regards sur ce qui se passe au sein
des pays de l’Empire euro-atlantiste. Notons au
passage que la chercheuse et l’Observatoire du Vote
n’ont pas prévu de saisir la Commission européenne de
leur étude
. Comme si tout le monde avait déjà,
inconsciemment, intégré l’idée que les institutions
bruxelloises ne sont en aucun cas des remparts contre la
dictature qui menace
(voir la position de la
Commission en annexe)

Par ailleurs, Mme Enguehard et l’Observatoire du Vote
demandent que les travaux réalisés soient complétés par
une étude de plus grande envergure. Il serait notamment du
plus haut intérêt de voir si les ” erreurs ” relevées sont
réparties uniformément ou si elles ont une ” tendance ” à
favoriser tel ou tel parti ou groupe de partis. Il serait
d’un intérêt non moindre de comparer de façon statistique
les résultats obtenus dans les bureaux de vote avec urne
et dans les bureaux de vote avec ” machine à voter “.

Il est à cet égard extrêmement préoccupant de constater
que la mise en place en France de bureaux de vote avec
ordinateurs coïncide avec le recours à une société de
service américaine
(LEVEL 3 COMMUNICATIONS) chargée…

de centraliser les résultats électoraux français dans son
centre de Denver au Colorado !

Cette décision stupéfiante, prise par Nicolas Sarkozy
lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, a déjà été
dénoncée ici même
(cf. notre dossier Les résultats
électoraux produits par une société américaine ?). Mais
comme elle s’accompagne du taux “d’erreurs” absolument
scandaleux de 30% dans les bureaux de vote équipés de ”
machines à voter “, le doute ne peut désormais que
s’instiller dans les esprits : Y aurait-il chez
certains la volonté délibérée de truquer les résultats
des élections en France
?

Laisser s’installer un tel doute serait redoutable pour
notre démocratie et notre paix civile. C’est pourquoi
l’Union Populaire Républicaine (UPR) réclame de nouveau la
suppression totale et définitive de toute ” machine à
voter ” sur le territoire de la République et le
rapatriement immédiat de tout le processus électoral
français en France, avec notamment la dénonciation des
contrats entre le ministère français de l’Intérieur et
toute société privée française ou étrangère, notamment la
société américaine LEVEL 3 COMMUNICATIONS
.

Source (dont documents et annexe) Union Populaire Républicaine : http://u-p-r.org

* * * *

En complément :

11 mars 2008 – Le ministère de l’intérieur a été
perturbé par une panne informatique dimanche soir (article
cité dans un précédent dossier de l’UPR Les résultats
électoraux produits par une société américaine ?, auquel
il est fait référence ci-dessus)

Les résultats des élections municipales et cantonales ne
sont parvenus aux journaux quotidiens que très tardivement
dans la nuit du dimanche 10 mars au lundi 11, de façon
incomplète, et avec des erreurs. Les serveurs, hébergés
par une société externe, se sont écroulés à plusieurs
reprises.

Fait inhabituel, les résultats des élections municipales
et cantonales ne sont parvenus aux journaux quotidiens que
très tardivement dans la nuit du dimanche 10 mars au lundi
11, de façon incomplète, et avec des erreurs.

” La première ville de plus de 10 000 habitants est
arrivée à 1 heure du matin, avec plus de trois heures de
retard par rapport à nos prévisions “
, explique ainsi
José Bolufer, directeur des services informatiques du groupe
Le Monde. Le Monde a fourni les résultats de 753 communes de
plus de 10 00 habitants, au lieu des 891 prévues.

Le ministère de l’intérieur refuse de parler de “bug”. Mais
il a bien été victime d’une panne informatique majeure.

Les résultats ont d’abord parcouru le chemin traditionnel :
les mairies les ont envoyés, par téléphone ou par fax, dans
les préfectures, qui les ont communiqués via un système
Intranet au ministère. ” La synthèse s’est faite tout à
fait normalement “
, assure-t-on dans l’entourage de la
ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie. Mais les
serveurs, hébergés par une société externe, dont le
ministère n’a pas voulu divulguer le nom, se sont écroulés à
plusieurs reprises.

DÉLESTAGE

” Dès 22 h 30, nous avons travaillé sur le système de
secours, le ministère nous a proposé une adresse de
délestage pour accéder aux données “
, précise José
Bolufer. Le système étant engorgé, les services de
l’intérieur ont dû ressaisir les résultats. Le taux de
participation définitif n’a été établi que lundi après-midi.

Le prestataire, qui avait traité les élections
présidentielle et législatives de 2007, utilise ” ce que
l’on peut trouver de plus puissant “
, assure Bertrand

Maréchaux, directeur des systèmes d’information du
ministère
. Le fait que ce dernier donnait, pour la
première fois, les listes complètes dans les villes de moins
de 3 500 habitants, n’est pas de nature à fournir une
explication convaincante, d’autant que ” la capacité de
traitement avait été doublée “
. M. Maréchaux
confiait, lundi soir, n’avoir toujours pas trouvé ” de
véritable explication technique “
.

Mme Alliot-Marie, rompant avec l’habitude de la plupart de
ses prédécesseurs, s’est refusée dimanche à toute apparition
publique pour donner les résultats et s’est contentée d’un
communiqué diffusé à 23 h 13.

MACHINES A VOTER (A
FRAUDER
)-RÉFÉRENCES OFFICIELLES
LES TEXTES OFFICIELS EN FRANCE

LEURS REJETS CONSTITUTIONNELS AUX PAYS-BAS ET EN
ALLEMAGNE


http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/comment_voter/machines-voter

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/comment_voter/machines-voter/downloadFile/attachedFile_1/mav2.pdf?nocache=1247157393.58

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000636692&dateTexte=

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000438302&dateTexte=

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000341274&dateTexte=

http://news.idg.no/cw/art.cfm?id=003AE63C-17A4-0F78-31DDDC0DCFA62609
http://www.webchercheurs.com/13/1746-fr-vote-electronique-interdit-en-allemagne-anticonstitutionnel.html

http://www.environ.ie/en/LocalGovernment/Voting/News/MainBody,20056,en.htm

Démonstration (Princeton laboratory)
http://www.dailymotion.com/video/x4cl7y_piratage-de-machine-a-voter-2008-u_news


http://cercledesvolontaires.wordpress.com/2012/04/20/machines-a-voter-machines-a-frauder-le-scrutin-presidentiel-est-truque/

 

 
REPONDRE SUR joseph.bourcier@dbmail.com !!!
-- 

***********************************************************************
M. Stéphane Garon.
Recherches, études, documentations.

51, rue du Rocher,
Paris VIIIe.
Tel : 01 44 70 02 33
Mail : stephane.garon@wanadoo.fr

" Le plus grand dérèglement de l’esprit c’est de voir les choses telles
qu’on voudrait qu’elles soient et non pas telles qu’elles sont en réalité."
Bossuet.
" Je préfère la vérité quoique mal polie à une lâche complaisance."
Vauban.
" Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés.
Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."
Marshall Mac Luhan.
" Felix qui potuit rerum cognoscere causas."
Virgile.
" Ceux qui détiennent le pouvoir de décision nous laissent
le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs."
Maurice Allais.

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  1. François de Siebenthal

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    23 févr. 2012 – François de Siebenthal: Fraudes électorales. Secret du vote ? Une …desiebenthal.blogspot.com/…/fraudes-electorales-secret-du-vote-une…11

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  2. François de Siebenthal: Fraudes électorales. Secret du vote ? Une

    desiebenthal.blogspot.com/…/fraudes-electorales-secret-du-vote-une….

    11 nov. 2011 – M. Mühl a fait un faux témoignage par écrit dans notre précédente procédure en affirmant que ces enveloppes jaunes ne sont pas

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  3. François de Siebenthal: Suisse: Fraudes électorales si faciles

    desiebenthal.blogspot.com/2011/12/blog-post.html

    15 déc. 2011 – Matériel
    suffisant pour voir à travers les enveloppes suisses de vote par
    correspondance. Lampe expressivo à moins de SFR 8.-, ampoule

    Vous Vous avez partagé ce résultat.
  4. François de Siebenthal: Fraudes démocratiques, Tridel, dioxines et

    desiebenthal.blogspot.com/…/fraudes-democratiques-tridel-dioxines….

    4 juil. 2009 – Fraudes
    démocratiques pour faire passer l’incinératueur Tridel…? La Votation
    populaire sur les passeports biométriques a provoqué près de

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  5. François de Siebenthal: Fraudes électorales, quelques rappels

    desiebenthal.blogspot.com/…/fraudes-electorales-quelques-rappels.ht…

    2 juin 2009 – Électioncomplémentaire du 9.11.2003 au Conseil d’État – Fraude électorale. Demande de Mesures provisionnelles d’urgence pour empêcher

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  6. la résistance aux corruptions – Corruption – Fraudes démocratiques

    www.pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=252

    + Une fraude globale contre les familles. + Legal …. Fraudes électorales massives en Suisse ? Or, deux témoins, dont M. Jean de Siebenthal, Dr ETHZ et Prof.

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  7. François de Siebenthal – basse consommation

    basseconsommation.net/bbc/blog/desiebenthal.blogspot.com/0

    11 nov. 2011 – François de Siebenthal: Fraudes électorales. Secret du vote ? Une … Il n’y a plus de secret de vote, dans aucun greffe d’aucune commune

  8. lampe ampoule halogene 12v 20w : François de Siebenthal: Quelle

    basseconsommation.net/bbc/c…/lampe+ampoule+halogene+12v+20w…

    François de Siebenthal: Fraudes
    électorales. Secret du vote ? Une … Il n’y a plus de secret de vote,
    dans aucun greffe d’aucune commune vaudoise. Il suffit d’un

  9. Corruption

    www.de-siebenthal.com/corruption.htm

    http://euroracket.blogspot.com/2009/06/recours-final-au-tribunal-federal.html. Il existe une autre fraude encore plus grave. L’affaire des 66 milliards de l’UBS est

Qui bloque le revenu de base inconditionnel et les monnaies locales ?

Qui bloque le revenu de base inconditionnel et les monnaies locales ?

“Je n’ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout.”

François
Mitterand
, cité par la Tribune de Genève, le 22.11.2007 dans l’article
au sujet de Danielle Mitterand par M. van Berchem, Paris.

http://www.nouvelordremondial.cc/2011/10/24/francois-mitterrand-navait-pas-le-pouvoir-en-france/

Après guerre, Lignières en Berry 
( cf. le Science et vie n° 488 de mai 1958) fut le
théâtre d’une initiative très bien
préparée et scrupuleusement honnête
de monnaie locale comme la précédente ( Wörgl ). Malgré son effet
dynamisant sur l’économie locale, elle fut à
son tour interdite au bout de deux ans par un certain
François Mitterrand
, ministre alors de Guy
Mollet…

Source: http://www.recim.org/stud/mportal01-fr.htm


Maurice
Allais est mort récemment, voici ci-dessous un résumé du travail sur
lequel nous étions en train de travailler ensemble et qui
l’enthousiasmait. Il était prêt à venir en Suisse pour défendre ses
idées et notamment un projet d’ i
nitiative parlementaire ou populaire à la suisse:


La justice commence par une bonne monnaie.


Battre monnaie seulement pour le peuple:


Le
système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et
inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus
nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en
même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage
permanent. 

Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 

Pour
que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par
leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la
quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce
dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait
ou non d’autres sources de revenus.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de
la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante
jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se
mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre
se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet
équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte
dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de
la production.


Soutenez
une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et
modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de
son équipe:



Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.

Pour
une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la
robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création
modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.


http://desiebenthal.blogspot.com/2012/04/suisse-le-premier-pays-du-monde-avec-un.html

Je me demandais récemment pourquoi la gauche bloquait sur le revenu de base inconditionnel. Ce billet a été l’occasion d’échanges intéressants, et a été repris sur AgoraVox et par le collectif citoyen Générations Engagées.

Aujourd’hui, une enquête diligentée par le mouvement des Colibris
permet de verser de nouveaux éléments au dossier. L’enquête en question
s’intitule : « Tests de propositions sur les grands thèmes de société
».

Ressenti à l’égard de son activité professionnelle

Une première chose à noter concerne le ressenti à l’égard de son
activité professionnelle (page 7 de l’étude). À la question : « Dans votre activité professionnelle, diriez-­vous que… ? » on relève le résultat suivant :

Ainsi donc, seuls 30% des personnes interrogées sont passionnées par
ce qu’elles font et s’épanouissent dans leur activité professionnelle.
Pour les autres 70%, le travail n’est au mieux qu’un gagne-pain, au pire
manque de sens. On est loin de l’idéalisation du travail jusqu’à en
faire une « valeur ».

Ce n’est pas anodin, car dans la promotion du revenu de base
inconditionnel, on se heurte souvent à l’argument (massue) que l’être
humain s’épanouit par le travail, en oubliant de dire que la plupart ont
un travail qu’il n’ont pas choisi.

Adhésion à la mise en place d’un revenu universel

Le second élément intéressant dans l’étude concerne directement le
revenu de base. C’est à ma connaissance la première fois qu’on interroge
les français sur le revenu de base inconditionnel, en le classant de
surcroit dans les grands thèmes de société. En page 36, on pose la
question suivante : « Seriez-vous favorable ou pas favorable à la
mise en place d’un revenu universel, versé sans contrepartie et
permettant à chaque personne d’assurer ses besoins fondamentaux ?
» Notons qu’on précise explicitement qu’il s’agit bien d’un revenu versé sans contrepartie. Voici ce que répond l’échantillon sondé :

Globalement, 45% sont favorables à l’instauration d’un revenu de
base, et par conséquent 55% n’y sont pas favorables. Chacun appréciera
ce résultat selon son propre prisme. Je trouve pour ma part que ce n’est
pas si mal. Je me serais attendu à un écart plus important encore. On
peut donc espérer pouvoir progresser par la promotion du revenu de base
inconditionnel. Yallah !

Intéressons-nous maintenant aux réponses ventilées selon
l’appartenance politique des sondés. En page 37, on trouve les résultats
détaillés selon différents critères (sexe, âge, profession, niveau
d’études…) dont la « proximité politique ». Voici les résultats ventilés
sur ce dernier critère :

Ainsi, les sympathisants de gauche sont favorables à 58% à
l’instauration du revenu de base, ceux du centre défavorables à 62%, et
ceux de droite défavorables à 72%. Les sondés qui ne se déclarent
proches d’aucune formation politique sont partagés à 50-50.

Enseignements

Comme indiqué dans l’article cité en introduction,
on constate que les partis politiques de gauche bloque sur le revenu de
base inconditionnel, alors que leurs sympathisants sont les plus
favorables (et de loin) à son instauration. A l’opposé, des
personnalités de droite ont fait des propositions concrètes sur le
revenu de base, et pourtant leurs sympathisants y sont fortement
défavorables.

Pire, lors des journées du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) qui se
sont tenues le 30 mars 2012, les candidats à l’élection présidentielle
(ou leurs représentants) ont été invité, et Marc de Basquiat a pu les
interroger sur l’Allocation Universelle.
Xavier Bertrand (représentant de Nicolas Sarkozy) s’est déclaré très
intéressé. Laurent Fabius (représentant de François Hollande) l’a décrit
comme “l’utopie des utopies”. Francois Bayrou tout en s’inquiétant de
la potentielle remise en cause de la progressivité de l’impôt, a invité
Marc à aller le voir. Eva Joly a indiqué ne pas comprendre la
faisabilité pour tous, préférant des mesures ciblées pour les 18-25 ans
qui ne bénéficient pas du RSA.

On voit que l’intérêt ou désintérêt des partis est à l’exact inverse
de la faveur ou défaveur de leurs sympathisants. C’est tout simplement
sidérant ! On se demande où se fait la rencontre ?

Tout cela confirme que le revenu de base dépasse les clivages
politiques traditionnels. On peut trouver de tous bords des opposants
comme des promoteurs du revenu de base. En tous cas, on ne peut pas dire
que sur ce sujet les partis font du clientélisme, ni même de
l’électoralisme. Cela révèle probablement que les partis n’analysent pas
le revenu de base sous l’angle de ce qu’il permettrait en termes de
solution (contrairement aux citoyens), mais l’évalue selon la façon dont
il entre dans leurs préconçus, dans leurs repères.

A cet égard, et pour en revenir particulièrement à la gauche et prolonger la réflexion du billet déjà cité, je complèterai cette étude avec cette intéressante interview de Corinne Morel-Darleux par Frédéric Bosqué,
où elle évoque les obstacles à franchir pour la gauche pour que le
revenu de base puisse progresser, où elle dit aussi que la prochaine
frontière pour la gauche est le dépassement du lien revenu-travail :
Publié par JeffRenault le 19 avril 2012


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François de Siebenthal
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Das Festprogramm

Interview mit Christian Müller

Interview mit Christian Müller Ein kluges Interview von Christian Müller in der pszeitung der Zürcher Sozialdemokraten: Bedingungslos, bitte – aber mit Köpfchen PDF 2 Seiten Ausschnitt: Wäre in den vergangenen 50 Jahren ganz ohne Druck gearbeitet worden, wäre möglicherweise der […]
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Bedingungsloses Grundeinkommen: Pfeiler einer neuen Gesellschaftordnung

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Grundeinkommen pro und contra

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18. April 2012 09:36 1 comment

Tessiner Fernsehen und Radio berichten zur Lancierung

Tessiner Fernsehen und Radio berichten zur Lancierung Auch das Fernsehen und Radio der italiensch sprechenden Schweiz im Tessin berichten über die erfolgreiche Lancierung der Volksinitiative zum bedingungslosen Grundeinkommen. Auf italienisch: Reddito di base incondizionato! Proposto un “salario” garantito a tutti di 2’500 […]
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Wir brauchen keine Anreize

Wir brauchen keine Anreize   Enno Schmidt im Gespräch mit Marina Weisband. Aufgenommen im Tschechow Studio Berlin 2012. Wir knüpfen damit an die Studigespräche zum Grundeinkommen in Basel 2011 an. Beitrag bei grundeinkommen.tv anschauen Beitrag bei Youtube anschauen
16. April 2012 19:40 4 comments

Ausgearbeitet? Artikel zum Grundeinkommen in der ZEIT

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Die Debatte läuft – z.B. bei 20 Minuten Die Lancierung der Volksinitiative für ein bedingungslosen Grundeinkommen hat ein grosses Medieninteresse geweckt. An einer Umfrage beispielsweise bei “20 Minuten” am 11. April haben 6500 Menschen teilgenommen! Die Kommentarfunktion musste geschlossen werden, weil sie überlastet […]
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1 Comment

Leuenbeger Hans

Warum nicht sofort ein Testlauf mit einer Komplementär-Währung (Lokalgeld analog WIR oder Talent etc.) im Masstab 1:10 starten. Jeder Teilnehmer erhält monatlich 250 TALER alles auf freiwilliger Basis. So können sich die Befürworter vom bedingungslosen Grundeinkommen sofort selber Bewähren.
Ueberschuss- oder Ausschuss-Produkte können in speziellen Märkten von den Mitgliedern erworben werden. Coop und Migros etc. spenden Lebensmittel. die sonst im Container landen.

Un argent créé sans dette ni intérêts par et pour la société.

L’initiative www.monnaie-pleine.ch propose de créer l’argent sans intérêts pour la population, les communes, les cantons, la confédération…

Une autre initiative proposait de verser 2500 francs mensuels à chaque citoyen.

http://www.rts.ch/info/suisse/3919120-une-initiative-propose-de-verser-2500-francs-mensuels-a-chaque-citoyen.html

12.04.2012 14:58

Les milliards nécessaires pourraient être puisés dans les prestations sociales. [Bernd Ege - Fotolia]



Les milliards nécessaires pourraient être puisés en partie dans les prestations sociales, mais sans surtout dans les créations monétaires. [Bernd Ege – Fotolia]

Chacun devrait recevoir en Suisse quelque 2500 francs par mois, qu’il travaille ou non, selon une initiative populaire lancée jeudi qui défend l’idée d’un revenu de base inconditionnel.



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Dividende suisse de près de 3’000 $ par mois pour chaque citoyen !

Initiative fédérale suisse. Une rente à vie pour tous ?

Dividende suisse de près de 3’000 $ par mois pour chaque citoyen, aidez-nous à répondre aux nombreuses objections ci-dessous.

http://desiebenthal.blogspot.com/2012/04/suisse-le-premier-pays-du-monde-avec-un.html

Images intégrées 1
Travailleur ou pas, chacun devrait toucher 2500 francs par mois. Place à l’utopie.

Par Eric Felley. Mis à jour le 11.04.2012 128 Commentaires

Image: DR.

C’est un visuel qui rappelle le lancement du jeu Rento de la Loterie Romande, où un joueur chanceux est «condamné» à une rente à perpétuité. Dans le cas présent, la chance doit sourire à tout le monde. Un mouvement citoyen alémanique vient de lancer la récolte des 100 000 signatures pour soumettre au peuple une initiative philanthropique: garantir à tout citoyen, qu’il soit riche ou pauvre, qu’il travaille ou non, un «revenu de base inconditionnel» estimé entre 2000 et 2500 francs par mois.
A Bâle et à Zurich, ce collectif réunit des artistes, des cinéastes, des thérapeutes et aussi des politiciens socialistes comme l’ancien vice-chancelier de la Confédération Oswald Sigg ou la conseillère nationale bâloise Sylvia Schenker. En Suisse romande, l’initiative est portée par l’association BIEN-Suisse, fondée à Genève en 2001. BIEN étant l’acronyme de «basic income earth network». Sa secrétaire Elisabeth Di Zuzio, explique qu’elle s’est développée peu à peu au bout du lac: «A l’exception du président Albert Jörnimann de Zürich, nous sommes tous sur Genève. Au fil des ans, nous nous sommes réunis par affinités autour de la question de l’allocation universelle.» On y trouve également l’économiste Bernard Kundig, le trésorier du Parti socialiste genevois Gabriel Barta ou le jeune écologiste Julien Cart.
Inspiré de «L’Utopie»
Selon Albert Jörimann, président de BIEN-Suisse, l’idée d’un revenu de base minimal remonte à Thomas More dans «L’Utopie» (1516). Elle a été reprise au XXe siècle dans différentes théories économiques (dont celles du Prix Nobel Milton Friedman) et elle a été appliquée un tant soit peu en Alaska, au Brésil ou en Irlande. Pour Albert Jörimann, «la beauté de l’idée saute aux yeux: pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une vie autonome et souveraine est à la portée de tous et pas seulement le privilège de ceux et celles qui bénéficient de grandes fortunes.»
En Suisse pourtant, l’idée d’un revenu minimal a toujours échoué devant les Chambres. Président de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, le conseiller national Stéphane Rossini (PS/VS) a déjà eu l’occasion de débattre avec le président Jörimann: «Je ne vois pas comment mettre en œuvre un tel projet. C’est une réflexion théorique qui part de zéro. Les initiants n’expliquent pas comment faire la transition. Il vaut mieux harmoniser les prestations de minimum vital existantes comme l’AVS, l’AI, l’aide sociale, plutôt que de changer pour une hypothétique prestation, dont on ne connaît pas le financement.»
Sur ce point les initiants admettent qu’ils sont en train de discuter plusieurs modèles, comme la généralisation de la TVA ou de l’IFD. Avec un revenu de base qui absorberait, selon leur estimation, 30% du Produit intérieur brut (soit actuellement 180 milliards de francs), ils ne pourront pas faire l’économie d’une sage réflexion sur le chemin de l’utopie. (Le Matin)
Créé: 11.04.2012, 22h51

Suisse: Le premier pays du monde avec un dividende ?

d
f
Pourquoi?NouvellesEvénementProfilLivre+lienContact

Listes de signatures, but: 120’000

Téléchargement des listes de signatures (PDF)

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Le mercredi 11 avril 2012 15:22:09 UTC+2, Stanislas Jourdan a écrit :Dans la rubrique “troll”, je signale également cet article :

Pourquoi les socialistes doivent s’opposer au «revenu de base inconditionnel» (allocation universelle)


Stanislas Jourdan

Journaliste

 06 61 05 46 12

2012/4/11 Jeff Renault <jeff.renault@free.fr>
Bonjour,

Je suis devenu rédacteur sur AgoraVox sur les conseils de Jean-Pierre Manin, qui s’y sentait seul pour parler du et défendre le revenu de base.

Le deuxième article que je viens de publier (la reprise du billet “Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ?“) est très commenté.

Si ça vous chante de venir filer un coup de main pour argumenter : you’re welcome !

Bonne journée,

Jeff

128 Commentaires

la Vache à Lait

00:07 Heures

Mais des idées pareilles… les socialistes veulent vraiment attirer toute la misère du monde en Suisse…vraiment ça devient grotesque…ce parti est un boulet … Répondre

suisse de suisse

00:11 Heures

ok bonne idee mais que pour les suisses d origine de suisse pas les etrangers qui profite deja bien assez de notre pays Répondre


128 Commentaires

Mouais Pourquoi pas

11:41 Heures

Si ça peut me permettre de bosser qu’à 50%… donc moins d’impôts, moins de transports pour se rendre au travail, moins de repas à l’extérieur… tout bénèf! enfin…. ils seraient taxés comment ces 2500.-?? Répondre

Andre Bourgeois

11:40 Heures

Ok pour les 2500.- en plus, mais c’est bien entendu en plus de notre salaire. Et si ca n’est pas le cas, c’est exclu. Et j’estime aussi que les personnes qui gagne plus de 150 000.- par ans, ne devrait pas toucher de l’argent en plus, il sont font deja bien assez pour bien vivre. Répondre

Douma Doumayé

11:38 Heures

Moi, je pense que plus d’un serait surpris..Admettons une rente à vie pour chacun.Frs. 2’500.– ce n’est pas excessif du tout… Par contre, ça permettrait de diminuer le temps de travail, laissant la place libre à d’autres.. D’autre part, c’est quoi un travail ? Un mère au foyer ne travaille pas ? Et pourtant, c’est 24h24… je crois que c’est le seul travail qui demande autant de disponibilités. Répondre

Douma Doumayé

11:42 Heures

et qui bien sûr n’est rémunéré qu’à la hauteur des allocations familiales. Il me semble pourtant, qu’une mère ou un père au foyer travaille pour la société d’une certaine manière… Il/elle prépare de futurs acteurs économiques de notre société ! Je ne crois pas qu’une rente pour tous favoriserait une augmentation des fainéants..au contraire…

maria sun

11:38 Heures

tres bien,je pourrai vivre en Asie avec ma famille; )loin de la suisse;) Répondre

Daniel Jacquerioz

11:32 Heures

… tant que cela remplace TOUTE autre rente avec pour UNIQUE condition celle ne ne pas avoir de revenu supérieur à ce montant ((y compris la “rente” de qui est propriétaire de son logement) ce système couterait beaucoup moins cher que le système actuel. Rien à voir avec une “Utopie” ni avec la “générosité. Quant aux couts administratifs liés au système actuel, ils seraient réduits au minimum. Répondre

alan burcher

11:32 Heures

Juste pour petit rappel celà vous dis quelques chose National Socialisme à méditer sérieusement vous donner le pouvoir à la gauche la guerre frappe à la porte dans les 5 à 10a qui suivent leur accession au pouvoir les dictatures de gauche on fais pire pire et bien plus de mal que les dictatures de droite n’en déplaise au bien pensant gauchiste Répondre

schtrouph ette

11:29 Heures

@Isaline oui, en Suisse, les études sont ouverts à tlm. Il suffit d’être motivé (et d’avoir la capacité) ! Même pour une école de commerce vous pouvez avoir une bourse, si les parents n’ont pas assez de moyens. Il faut juste pas oublier de faire la demande 🙂 Répondre

Marcel Duboit

11:08 Heures

Le sujet est très mal présenté par le matin. Il n’est pas question d’une idée de gauche, de communiste, etc… Faut arrêter de rêver, la croissance économique à ses limites. Pour s’informer sur ce sujet d’avenir qui pourrai changer le monde regardez l’excellent documentaire suisse allemand et autrichien gratuit. Le revenu de base.http://www.megalopolis.ch/documentaire/economie-1/le-revenu-de-base Répondre

Pathé Tique

11:07 Heures

Quand je lis certains commentaires, la propagande de la droite fait bien son job, même je suis pas à 100% d’accord avec cette rente, je suis vraiment affligé de lire autant de comm anti-gauche et d’un égoisme et individualisme sans limite… quelle pauvre vision de la société ! Vous voyez le monde qu’il y a autour de vous ? Ce – toujours plus et encore plus – me déprime… Répondre

C’est Cela Ouiii

11:04 Heures

Pour Isa Perrenoud…A quoi reconnaît-on un quelqu’un de droite?http://www.ericbrunet.fr/?p=339 Répondre

Isaline Perrenoud

11:16 Heures

merci pour le blog…malheureusement je ne trouve pas cette lecture très intéressante pour le sujet qui nous préoccupe. C’est la mode des idées et des images simplistes. Il faut faire du buzz sinon on n’est pas visible. Personnellement je préfère les gens qui choisissent de réfléchir et de se remettre en question.

Werner Bieri

11:00 Heures

Excellente idée, cette société d’assistés. Il est plus facile de manipuler les assistés que d’autres humains. Répondre

Jean Santerre

11:04 Heures

l’oisiveté …ça fait des siècles que les pauvres la finance en se faisant exploiter. Voir salaires des rentiers, des PDG, le train de vie des rois, reines…Le travail, sa pénibilité, les conséquences sur la santé physique et psychique ont toujours été moquées par une certaine propagande. Le salaire minimum est préférable au système des différentes indemnités ou des prestations complémentaires…

André Pélouchoud

10:48 Heures

A 2500.- par mois, j’arrête de travailler, je déménage dans un appart subventionné, je demande l’aide pour payé mon assurance maladie, 0.- impôt, je déduis natel, billag etc… en gros il me reste 1500.- uniquement pour les loisirs!!! et tout ça au crochet de l’Etat!!! Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre comme idée… t’as envie de te taper la tête contre le mur! Répondre

Arnaud Némoz

11:38 Heures

Je suis d’accord avec Pierre Dutoit. L’idée en elle-meme n’est pas mauvaise. La majorité des gens apprécient de travailler, histoire de ne pas s’ennuyer, de laisser une trace de leur existence. Ils n’arreteront pas pour autant. Un salaire comme cela, c’est donner la possibilité à ceux qui s’en sentent incapable de vivre et non de survivre comme des clochards.

Pierre Dutoit

10:54 Heures

Une initiative sérieuse qui s’attaque à un problème grave. Le fait que l’accroissement de la pauvreté profite au système d’enrichissement d’une minorité. Malheureusement aucun journaliste ne se donnera la peine d’expliquer ceci dans le Matin.Ce qui leur plaît c’est le côté spectaculaire de l’initiative pour lui enlever toute crédibilité…et ça marche ! la preuve …Il faut s’informer ailleurs

trois décis

10:47 Heures

On aime bien jouer au Monopoly en Suisse, après celui du Mc Do, celui des bisounours ? Répondre

clic clac

10:42 Heures

Ouais ! Super ! à la fin de l’école obligatoire, on se mets ensemble, avec 3-4 copains, on trouve un appart pas trop cher, et il nous restera au moins 8’000 Frs par mois pour les kékés et les 6-pack de bière. Génial: pas besoin de bosser jusqu’à la retraite ! Glandeur professionnel, un métier d’avenir… Répondre

Alonso Bistro

11:02 Heures

La bière il n’y en aura plus, car qui voudra encore travailler ?D’ailleurs il n’y aura plus rien, plus d’hôpitaux, plus de routes, plus de voitures, plus de vêtements…et plus rien a manger non plus.Et même si l’on achetait ailleurs, notre monnaie ne vaudra plus rien non plus et personne n’en voudra, les travailleurs ne se payent pas en monnaie de singes glandeurs…

2500 Hahahaah

10:47 Heures

Ta reponse est cool, cela me donne des idees, si cela passe je vivrais avec toutes mes copines et copains des copains dans une grande maison et je ferais la meme chose que toi. 2500 pour rien faire hihihihih trop coool.

Jane Austen

10:28 Heures

il est vrai que cette initiative entraîne une autre société. C’est en cela qu’elle est utopique. Car il s’agirait de développer une société de partage au détriment de la société de profits à tous les prix. Il s’agirait de donner la priorité à l’être humain et non pas à l’expansion des marchés. Il s’agirait de concevoir une société où le centre ne serait pas la croissance…mais l’être humain. Répondre

TTR 53

10:27 Heures

s gents qui vote note non aux 6 semaines de vacances est qui critique les sans emplois je vais faire physciatre est engager tous les chomeurs du pays vus le nombre de travailleurs moralisateurs bas de plafond qu il y a notre avenir vas etre assurer pour plusieurs generations Répondre

Poline Delort

10:26 Heures

Je vais mettre mon grain de sel….alors 2500 frs par mois….cooooool pour moi sa sera mon argent de poche uniquement. Habits, coiffeure, manucure, resto ect….pour d autre la survie. Non cette idee est completent con….. Répondre

Poline Delort

10:38 Heures

garantir à tout citoyen, qu’il soit riche ou pauvre, qu’il travaille ou non, un «revenu de base inconditionnel» estimé entre 2000 et 2500?francs par mois. Et je ferais de cet argent que du plaisire….j ai lue juste et nanananana.

Jean Bon

10:32 Heures

“pour moi sa sera mon argent de poche uniquement” Ben non, justement pas, cette somme doit servir à assurer les besoins de base de tous le monde, et l’argent gagné en plus de cette somme sert pour les autre besoins non vitaux. C’est pourtant simple à comprendre

Bern 007

10:17 Heures

“L’idée d’un revenu de base minimal remonte à Th. More”. 1) Pas vraiment, c’est une idée qui existait auparavant dans la littérature et qui était/est bien vivante dans nombre de sociétés primitives 2) Ce n’est pas exactement ce que dit Th. More : pour lui “chaque père de famille va chercher au marché ce dont il a besoin” “sans argent ni échange”, le tout dans une société d’abondance, grâce à un État qui détermine la place de chacun dans la société, renvoie périodiquement la population des villes exécuter les travaux des champs et rétablie l’esclavage. Ces 2500 francs sont donc très éloignés d’Utopie. Répondre

Alain Deloin

10:15 Heures

Au fait, si j’ai bien compris, ce qu’ils proposent, c’est de remplacer le système capitaliste avec un système communiste. Seulement, ils font un mixe où les premiers 2’500.- chf sont communistes et le reste capitaliste (pour celui qui veut gagner+). Question:Comment vont être financés ces 2’500.-? Je suppose qu’une partie sera remboursé par le social (qui n’aura plus raison d’exister) et le reste? Répondre

Jean Bon

10:28 Heures

L’allocation universelle n’a pas grand chose à voir avec le communisme. Même si la rente de base est la même pour tous, chacun continue de faire ce qu’il veut de son argent. Concernant son financement, ce n’est pas une idée qui tombe du ciel, elle a déjà été étudiée et expérimentée par le passé. http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle

Un monde est possible SANS argent

10:06 Heures

http://www.freeworldcharter.org/ Répondre

Pour le sous-titres en français, etc.

10:13 Heures

Cliquer sur “CC”.

Et quoi encore

10:04 Heures

Au fait pour quelqu’un qui à TRAVAILLE et COTISE toute sa vie il touche combien de l’AVS? Moins de 2500 il me semble! Répondre

fifi brindacier

09:58 Heures

Ce pays devient très etrange …… Répondre

Jaime Lapaix

09:55 Heures

Que les gens qui ne veulent pas prendre de risque et qui se sentent bien dans une routine travaillent pour des grosses entreprises, mais donnez aux autres la liberté d’entreprendre et de créer d’autres entreprises, tout le monde en sera gagnant! Cette initiative est géniale! Répondre

la vie es belle

09:54 Heures

Râlons, râlons enfants de la Patrie! C est vrai que ce serait pas mal 2’500.- en plus on serait bien content mais bon faut arrêter de rêver là…ça commence à faire bcp entre 6 semaines de vacances, 2’500 balles parce que 3 pélus on décidé devant un bon verre de blanc que ce serait bien que tout le monde aie ça en plus!!! Ils ont pas autre chose à faire?? Bosser par exemple??? Non mais pi quoi encore! Répondre

oui oui

09:48 Heures

Le 1er Avril est passé depuis plusieurs jours mais merci j’ai bien rigolé ^_^ Répondre

Roller Coaster

09:45 Heures

En chine,en Corée il y a des entreprises qui sont entièrement robotisées… Aujourd’hui en Suisse le temps de travail est très haut mais pour une productivité très basse. Solution : Remplacer tout ces ‘gros travailleurs’ par des robots … Après ce seront les premiers qui pleurerons. La rareté des emplois de bas niveau vas devenir un réel problème dans le futur… Répondre

Jaime Lapaix

09:41 Heures

Petite question à tous ceux qui prônent le travail comme valeur suprême ici: est-ce que vous pensez que travaillez va vous sauver du marasme économique européen? vous pouvez travailler 20h par jour que ça ne changera rien. Pour se sortir de là, il faut entreprendre et pour cela il faut avoir le temps et la sécurité d’entreprendre, ce que vise cette idée. Répondre

Bernadette Vial

09:40 Heures

que je comprenne bien, cela voudrait dire que pendant que certains se crèvent le c…. pour un salaire de 3000 francs par mois, d’autre en foutent pas une rame, passent leur à temps à glander dans les gares, sur les places publiques etc…. et on leur file 2500 francs sans avoir rien à demander. on croit rêver y a déjà largement asez de profiteurs et on veut en faire encore plus. n’importe quoi Répondre

C’est Cela Ouiii

11:12 Heures

@ Pathé Tique..C’est peut être que j’ai du me débrouiller dans ma vie et que je n’ai pas fait mon Caliméro à tous les soins de rue. J’accorde cependant à Isa Perrenoud qu’il y a certaines choses à régler au niveau de la finance qui s’en mettent plein les poches en faisant simplement joujou avec l’argent des autres.

Isaline Perrenoud

11:01 Heures

On a peur de désirer autre chose…parce qu’on nous a appris depuis des générations de rester à sa place et à ne surtout pas vouloir en bouger. D’ailleurs pour que vous ne bougiez pas, inutile d’augmenter votre salaire ou de vouloir faire des études. C’est ridicule :….Toutes ces idées sont soigneusement répandues parmi la population la moins aisée…par les partis bourgeois depuis longtemps

Isaline Perrenoud

10:49 Heures

De qui vous parlez ? je peux parler et comprendre des personnes qui sont dans des situations difficiles, cela s’appelle de l’altruisme. On ne pense pas seulement à soi…D’autre part la connexion internet est accessible à peu près partout maintenant. La difficulté d’orientation des enfants venant de familles moins aisées vient aussi du fait que dans ces familles on a peur de désirer autre chose

C’est Cela Ouiii

10:36 Heures

@Isa Perrenoud..Je savais pas que les pauvres pouvais se payer une connexion internet et un appareil avec lequel on peut naviguer. Moi aussi je pourrais me plaindre de ne pas être né dans une famille riche. Mais il est bien plus facile de pleurer sur son sort et de tendre la main que de bouger son phion, faut-il encore en avoir le capacités. Mes pieds sont bien plus sur terre que les vôtres à voir

Isaline Perrenoud

10:10 Heures

@c’estcelaoui…vous vivez sur quelle planète. C’est dans quelle manga que vous avez vu que l’on fait des études si on en a envie et les capacités?..Descendez sur terre. On est pauvre de père en fils, c’est bien connu. Il faut lire autre chose que le Matin et regardez autour de vous. Et là on ne parle pas du problème de la discrimination des femmes à l’embauche, avec enfants ou sans enfants…

C’est Cela Ouii

10:02 Heures

@ Isa Perrenoud. Tout le monde à le droit à une formation de base et peut continuer les études s’il elle le souhaite (bourse d’études par ex.). Tout ça n’a rien à voir avec la chance. Il fallait bosser à l’école ou éviter de faire des mômes si on n’a pas les moyens…Arrêter de faire votre Caliméro.. On assume ces choix dans la vie.

Isaline Perrenoud

09:51 Heures

Il y a certaines personnes qui ont la chance de gagner leur vie,formation adéquate, place stable, cela devient de plus en plus rare. La majorité des mères seules avec enfants ne trouvent que des emplois temporaires et mal payés. L’oisiveté que vous ne voyez pas Chère Bernadette est celle qui se trouve dans les mafias et arnaqueurs riches. Les pauvres dans la rue est nécessaire pour faire peur…

fabrice garnier

09:36 Heures

Franchement je crois rever … alors qu’il faudrait promouvoir les vertus du travail on veut payer l’oisivete ! Mais essayez donc pour voir ce que ca va donner, on va bien rigoler … Répondre

Moi deMoi

11:26 Heures

@Alonso Bistro, Je suis une femme avec 2 enfants en bas âge, qui bosse à 100% avec des horaires irréguliers y compris week-ends et jours fériés, 2h de trajet par jour… (et mon mari aussi bosse à 100%) et pourtant je ne suis pas suisse! Et des suisses de souche au social, il y en a plein. Faut arrêter de croire que seul les étrangers sont des profiteurs.

Aristote Onasis

10:15 Heures

OUI au salaire minimum : 1) les milliardaires rentiers peuvent partager leur fortune pour laquelle ils n’ont pas travaillé. 2) les super salaires des directeurs swisscom, cff, poste, banque peuvent dimininuer (de 900.000 à 50.000) 3) on trouve de l’argent pour renflouer les banques, faire de même pour les êtres humains 4) plutôt que de payer des indemnités ou des prestations complémentaires

Jean Merdenbar

10:06 Heures

Vous prêchez un convaincu en ce qui concerne les dérives du grand patronat. Mais donner un salaire pour ne pas travailler n’est en aucun cas la solution. C’est un projet utopiste, digne d’un Hippie des années 70 après un bon kéké

Pierre Dutoit

09:56 Heures

@jean …il y a du travail pour tous. Seulement la paix sociale ne permet pas de payer des bas salaires et de s’enrichir. Diviser pour régner, c’est le principe de base de ceux qui veulent rester au pouvoir qu’il soit économique ou politique. Maintenant on délocalise ou on menace de dégraissage…pourquoi? pour imposer sa volonté, les profits de l’entreprise, les bonus des cadres…et le reste…

Jean Merdenbar

09:51 Heures

Tout travail mérite salaire. On est d’accord que dans certaines branches, les plus bas revenus sont largement insuffisants. Mais tout salaire nécessite un travail aussi ! Dans ce cas-là, on veut donner 2’500.- à des gens qui ne travaillent pas. À ce compte-là, plus personne ne bosse, on ne crée plus rien, et l’être humain remarche à 4 pattes avant la fin du siècle.

Alonso Bistro

09:48 Heures

Les socialistes ne défendent plus les prolétaires, c’est à dire les gens qui n’ont que leur salaire pour (sur) vivre,et ne respectent plus les travailleurs.L’impression qu’ils donnent c’est qu’il vaut mieux être sans papiers, dealer, mendiant de la mafia rom, voleur, faux réfugié, fainéant ou tout ça en même temps et surtout pas que l’on soit suisse et que l’on vive de son travail.

Pierre Dutoit

09:44 Heures

l’oisiveté …ça fait des siècles que les pauvres la finance en se faisant exploiter. Voir salaires des rentiers, des PDG, le train de vie des rois, reines…Le travail, sa pénibilité, les conséquences sur la santé physique et psychique ont toujours été moquées par une certaine propagande. Le salaire minimum est préférable au système des différentes indemnités ou des prestations complémentaires…

Mafalda 1980

09:30 Heures

Mais, beaucoup d’entre nous reçoivent déjà une somme importante sans participer à l’effort général: Faux handicapés, faux chômeurs, vrais flemmards, faux réfugiés etc etc etc Répondre

Ivo Belli

11:11 Heures

C’est fini avec cette usurpation de pseudo??

Etienne Destaing

10:20 Heures

n’oubliez pas …les rentiers, les traders, les arnaqueurs de la finance, les directeurs de banque fraudeurs, les PDG qui échappent au fisc, les riches étrangers qui viennent blanchir leur argent en achetant de l’immobilier…

NuXxX Amri

09:41 Heures

…………….(”Somme importante”)………………

ALA VACHERIE

09:24 Heures

Ce que des ignorants ne savent pas est que le temps de planter les patates est pas loin et avec les tickets de rationnement. Et comme dans les années 30, le pain sera hors de prix. Faudra aussi “éclaircir” le paysage, svp ABE Répondre

Isaline Perrenoud

09:24 Heures

Il y a quelques dizaines d’années quelques réactionnaires de services poussaient des hauts cris parce que l’on voulait une rente vieillesse pour tous l’AVS, ils se demandaient comment la financer…ça prend du temps de vouloir aider les autres. Maintenant il est vrai qu’il s’agit de créer un impôt qui n’exonère pas les entreprises étrangères ou suisses ou/et les super riches… Répondre

1 , non 11 avril

09:16 Heures

2500.- c’est pas assez , moi je veux 4000.- comme les zizous de Genève, pour rester chez moi ! Répondre

Alonso Bistro

09:14 Heures

A tout citoyen ?C’est a dire aux suisses, les autres ne sont qu’étrangers…sinon il s’agit d’une nouvelle initiative xénophobe.et cela nous promet une vague de naturalisations.Et quel publicité en dehors les pauvres et les glandeurs de toute la planète viendront se faire suisses, cela fera bien 3 milliards d’habitantset si cela s’apprend sur Mars…. Répondre

C’est Cela Ouiii

09:13 Heures

Ces artistes, cinéastes et autres politiciens socialistes ont vraiment le temps de penser à des choses aussi loufoques et illusoires. Dire que les Vaudois ont voté pour ce genre d’individus qui vivent dans un monde irréel et idéaliste. Ils auraient pourtant de quoi s’occuper s’ils remettaient un peu les pieds sur terre. Des assistés qui espèrent paresser en profitant du travail des autres.. Répondre

2500 et 4000

09:50 Heures

@Isaline Perrenoud – comme si ces 2500 balles allaient régler vos frustrations bancaires et votre amerture anti-udc ! J’en doute fort !!

Isaline Perrenoud

09:38 Heures

“Déjà qu’on vit dans une société d’incapable et d’assisté ou tout nous est du.” ça c’est du frischti remâché par l’udc et par toutes les personnes qui refusent de réfléchir par elles mêmes…Les arnaqueurs, la corruption, les pratiques mafieuses et frauduleuses existent à un niveau certainement supérieur…parmi les autorités des entreprises et des finances. Lisez le journal….

2500 et 4000

09:38 Heures

@Isaline Perrenoud – c’est vrai que le socialisme a fait ses preuves. Et pour ce qui est d’amélioration de la vie de la population, je crois que nous n’avons pas à nous plaindre. Mais l’égoïsme étant roi, le “j’en veux encore plus” à encore de beau jour devant lui. Le riche craint pour ses richesses et le pauvre les envie … rien de 9 sous le soleil.

C’est Cela Ouii

09:30 Heures

@ Isa Perrenoud.Je ne vois pas le rapport avec la choucroute. De plus je suis très content de savoir que j’ai autant d’influence sur tout le pays. Améliorer la vie des gens en leur donnant de l’argent sans en planter une? Déjà qu’on vit dans une société d’incapable et d’assisté ou tout nous est du. Mais là ça serait le bouquet. Ce n’est pas grâce à des gens comme vous qu’il n’y a que 3% de chômeur

Isaline Perrenoud

09:20 Heures

il y a quelques dizaines d’années des gens comme vous ont refusé la rente vieillesse de l’AVS…c’est grâce à vous que la Suisse est toujours à la traîne pour tout ce qui peut améliorer la vie de la population, c’est grâce à vous que les riches deviennent toujours plus riches…

Ilfo Ycroire

09:09 Heures

Dans un monde incapable de fournir un travail à tous, exploitant les uns et surrémunérant les autres, l’idée semble finalement assez naturelle. Seulement, nos esprits sont si formattés que la première réaction est de se dire que c’est utopique car on ne sait où prendre l’argent. Mais celui-ci n’est pas inexistant. La plus grosse part est juste accumulée dans un nombre limité de poches. Répondre

Judge Dredd

10:39 Heures

Et oui, nous vivons dans le pays ou le Patron est dieu, aussi pourri et voleur qu’il soit, le suisse moyen lui fait ses courbettes journalières.

Aristote Onasis

09:09 Heures

OUI au salaire minimum : 1) les milliardaires rentiers peuvent partager leur fortune pour laquelle ils n’ont pas travaillé. 2) les super salaires des directeurs swisscom, cff, poste, banque peuvent dimininuer (de 900.000 à 50.000) 3) on trouve de l’argent pour renflouer les banques, faire de même pour les êtres humains 4) plutôt que de payer des indemnités ou des prestations complémentaires, Répondre

Lablague Dujeudi

09:08 Heures

Le tout financer par l’U.E. ou le parti communiste chinois/russe ?MDR, le 1er avril est passé, non? Répondre

trois décis

09:02 Heures

Géniale cette idée, 2500.- par mois ouaaaaaah, et pour financer tout ça impôt minimum de base, 3500.- par mois pour tous, glandeurs ,et bisounours compris ! Répondre

mafalda1980 triste vérité

08:59 Heures

C’est assez rigolo de voir l’ignorant primaire s’offusquer pour 2500.- pour qq’un qui ne travaille pas mais au même temps cautionner les salaires exorbitants des patrons multimillionnaires qui travaillent très peu. Et les fachos de droite de cracher leur haine contre les étrangers et contre le PS sans lire l’article. Trop difficile pour un facho de droite de voir que l’idée ne vient pas du PS. Répondre

Pierre Dutoit

09:34 Heures

ces entreprises comme les banques…ont été renflouées pour la plupart avec l’argent des contribuables lors de la crise…c’est donc un juste retour. D’autre part la finance n’enrichit que “les financiers” et les traders…pourquoi un impôt ne serait pas appliqué sur leurs transactions ????….et leurs bonus ?????????

Alonso Bistro

09:23 Heures

Les salaires exorbitants ne sont pas payés par mes impôts, mais par les entreprises qui sont libres de décider ce qu’elles font.Quand aux “fachos” les vrais fascistes n’étaient de loin pas pour le libéralisme économique mais pour une économie planifiée et corporatiste.Quant à la haine des étrangers, je vous laisse lire les textes soviétiques des années 30 sur le cosmopolitisme…

Jaime Lapaix

08:55 Heures

Où peut-on signer cette initiative svp? Je suis entrepreneur et je n’attends que ça d’avoir une rente pour pouvoir entreprendre encore plus! Répondre

DARK Dark

08:54 Heures

En 1922 Une idéologie à mis en place un système quasiment identique. En 1991 elle mouru atrocement ! Voulons-nous vraiment le même sort ? Mmmmmh, je doute quand même ! Utopique est faible comme définition ! Répondre

Jean Merdenbar

08:40 Heures

Socialisme, n.m. Idéologie politique consistant à ruiner les finances de l’Etat en dépensant l’argent qu’il n’a pas en aide sociale et financière aux sans-papiers, drogués, délinquants et personnes ne désirant pas travailler pour gagner sa vie. Répondre

François Hamilcar

09:17 Heures

Que c’est bien dit. Malheureusement, c’est en grande partie la réalité …

ALA VACHERIE

08:40 Heures

@YA KA YA KA Ce que vous dites est ri di cu le. Cette initiative augmentera les impôts de ceux qui travaillent. Marre des mendiants de tout poil qui pensent que tout leur est dû sans lever son c… On pourrait augmenter le droit des pauvres. [Y a aussi beaucoup qui travaillent au noir… qui paient pas d’impôts ou abusent aide sociale, STOOP] un pays qui travaille pas = tiers monde ! Répondre

Qu’est ce qui faut pas entendre

09:27 Heures

@ALA VACHERIE : Non mais ça va ou bien ! “un pays qui travaille pas = tiers monde “, va travailler dans les mines de soufre 18 h par jour sans congés et faire des kilomètres à pied avec des kilos sur le dos tu verras ce que c’est le travail du tiers monde !! Encore un banquier qui a voter non au 6 semaines de vacances et qui regarde pas plus loin que le bout de son nez… Pathetique!!

Jaime Lapaix

09:03 Heures

Oui, ben moi je connais énormément de managers et de patrons qui travaillent 10x moins que leurs employés, et combien des plus grandes fortunes ne paient pas d’impôts grâce à la Suisse ou aux trusts? laissez les entrepreneurs entreprendre tranquillement avec des gens motivés, rien à cirer de travailler pour ces grosses multinationales.

jeannot lapin

08:38 Heures

On est resté au premier avril ? Répondre

Faudraitunpeu Réfléchir

08:37 Heures

Celui qui a un salaire de CHF 5000.- brut par mois, il touchera CHF 7500.- brut ou 2 x 2500 (soit 2500 de son employeur et 2500 de l’état)?? Entre ça et les pissoirs dans les trains, c’est mieux que la vignette verte du 1er avril!!! Répondre

Pavel Rosa

08:37 Heures

Dommage, à 12 jours près, on aurait pu y croire. Pas pour rien que l’auteur de cette idée lumineuse, il y a 500 ans, l’ait appelée “L’utopie”. Parce qu’il savait très bien que c’était impossible à réaliser. Mais bon, ces faignasses trouveront leur 100’000 signatures, on va dépenser des milliers (millions ?) pour organiser la votation. Et tout ça pour un résultat de 80 % de NON. Répondre

jethro gibbs

09:03 Heures

@Igno Rance : Vous allez le sortir d’où l’argent? Est-ce que l’UDC est le seul parti de droite? Etes-vous d’accord de travailler pour subventionner des parasites ? A votre avis, le modèle économique suisse n’est pas assez bon en regard de ce qui se passe dans le monde??? Nous avons certes besoin d’un état raisonnablement social mais cette initiative relève plus du flower power que de la raison.

Igno Rance

08:46 Heures

@Pavel Rosa – merci pour la critique. Je fais partie de ce groupe de réflexion et dis-toi bien que ça fait maintenant 500 ans qu’on (ne pas lire con) y réfléchi. Je crois que notre société est mûre pour ce projet, car l’UDC est sur le déclin. Merci donc pour votre soutien (financier si possible). Les dons peuvent être versés au compte 5-432-1 ZenLand, 1234 Lôtrebosse

Génial 2500

08:33 Heures

Je cite -Travailleur ou pas, chacun devrait toucher 2500?francs par mois – L’idée me semble assez bonne, le travailleur reçoit 2500.- en + de son salaire et celui qui bosse pas seulement 2500.- par mois. Pour un couple, c’est tout de même un joli pactol de 5000 balles par mois, sans rien foutre. Et pour ce qui est du financement, on s’adressera à la Grèce et éventuellement au Portugal, si besoin. Répondre

Futur Possible

08:28 Heures

Ici quelques idées intéressantes pour un monde sans argent du tout: http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded+v=rvDKTRgoSS8 (cliquer sur “CC” pour les sous-titres en différentes langues) Répondre

langue de bois

08:28 Heures

Mais bien sur encourageons les gens à RIEN FOUTRE, c est bien une idee de la gauche, avec deja tout ce qu on paie pour ceux qui en plante pas UNE, manquerait encore de donner une somme pareil à tout le monde, ben reste plus qu ‘ à attendre l argent pour rien foutre, COMPLETEMENT DINGUE UNE IDEE PAREIL……… Répondre

Dave Jack

08:24 Heures

Ahahah, incroyable tout ces moralisateurs qui ne savent meme pas lire, on ne parle pas de socialistes ou autres ici, mais bien d’un collectif de gens en tout genre….A part ca, sur le fond, c’est pas tout faux comme idée! Je suis sur que de nombreux gens abusent du système actuel et touchent plus que 2500.- par mois de la part de l’AI ou de l’AVS….simplement, l’idée est dans le titre…”Utopie” Répondre

Came Isole

08:37 Heures

…. t’as du feu …..

Dave Jack

08:26 Heures

car il faudrait tout reprendre depuis le début….adapter les loyers, stopper les impots pour ceux qui ne touchent que cette rente (plus de 65 ans, handicapés, etc…), mais conserver les impots pour les chomeurs, adapter les transports publics, etc…

schtrouph ette

08:15 Heures

Bien sur 😉 donc résumons la vie des socialistes : place d’apprentissages possible pour les requerents, 4’000 CHF (+ les frais de prison et de renvoi) pour les etrangers délinquants, un salaire de 4’000 CHF pour tlm qui bosse et maintenant 2’500 CHF pour tlm. Dites, c’est quoi le but ? Que la Suisse arrive à concurrencer la dette de la Grèce, l’Espagne et autres ? On est bien partie avec vs ! Mais le peuple n’est sûrement pas dupe, heureusement… Répondre

Bonne idée

08:11 Heures

Encore une excellente idée ! Bin ces temps, ça ne manque pas. Fr. 2’500.- pour les “fée néant” et 4’000.- pour les “des lin quand” ! Prochaine étape ? Taxer encore plus ceux qui bossent, c’est-à-dire les idiots dont je suis, pour payer tous ce beau monde. On est à deux pas du paradis … Répondre

TTR 53

08:10 Heures

C est une tres bonne idee il faut arreter de prendre les chomeurs pour des bons a rien est des profiteurs regarder les offres d emplois age maximum 35 ans alors ces braves travailleurs moralisateur n ont ca attendre leurs tour va venir d allez voir le social est la leur avis vas changer Répondre

Mais oui!

08:07 Heures

On se lève tout les matins pour gagner notre pain, et on devrait encore payer pour ceux qui en foute pas une! Héy ça va le chalet! Répondre

Yaka Yaka

08:02 Heures

C’est quoi ces commentateurs? C’est le blog de l’UDC ou quoi? Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on atteint le fond de l’ignorance crasse, du racisme primaire. Mais quelle bande de bobets des Alpes. A lire ça de l’étranger, ça fait quand même un peu souci! M’étonne pas trop que les entreprises en suisse engagent des cadres venus d’ailleurs. Répondre

Yaka rien foutre

08:14 Heures

je comprends ta peine. 2’500 balles par mois sans rien foutre te ferait certainement un grand bien. Yaka bosser … vous autres !!

Aziz Sürlöcü

08:00 Heures

Les conseillers fédéraux (et d’autres) touchent une rente à vie après leur mandat et personne ne s’en offusque alors pourquoi pas le bon peuple? Répondre

Jamais assez?

08:18 Heures

Moi je m’en offusque Aziz. C’est totalement Inadmissible cette pratique! Mais ca ne sffit pas à changer ceci.

Aziz bosse

08:07 Heures

C’est clair que si tu n’as jamais bossé tu ne toucheras aucune rente !

ala vache

07:52 Heures

Et c’est le Saint Esprit ou ceux qui travaillent qui vont financer ??!! Joli appel d’air. La richesse se crée avec le travail. Point barre Répondre

Omer De maintenant

07:46 Heures

C’est fou comme les assistés, les pseudo-artistes, les cinéastes, les j’enfoutpasune et autres profiteurs politiciens peuvent avoir comme idées absurdes et stupides pour extorquer de l’argent aux travailleurs ! Quelle honte ! Et améliorer le pouvoir d’achat, baisser le coût exorbitant des loyers dans les grandes villes, baisser le coût des transports publics (cff: les plus chers du monde) ? Répondre

j’suis pour

07:25 Heures

une excellente idée, à 2 on gagne 5000.-, quelques petits travaux d’utilité privée au noir pour compléter les revenus et on arrive facilement à 15’000 au lieu de deux salaires à 5’000 non extensible par manque de temps . Elle est pas belle la vie. Répondre

Louis Cifer

03:54 Heures

Excellent, bravo, dans cette suisse frileuse, peureuse et repliée sur elle-même, où la jalousie et la méchanceté sans oublié la haine de l’étranger règnent en Maître via le PDC, le PLR et l’UDC, il faut savoir faire preuve d’audace, de créativité et bousculer le petit bourgeois suffisant, médiocre et conformiste. Répondre

Jaime Lapaix

09:15 Heures

Oh Louis Cifer, comme je suis d’accord avec vous! Ce pays est sclérosé jusqu’à la moelle, pas pire que le communisme. Les suisses cherchent le risque 0 et même pour trouver un emploi, ils préfèrent aller chercher un employé qualifié dans l’UE plutôt que de prendre le risque (inoui) de former leurs jeunôts.

Louis Ci Rien Faire

08:23 Heures

@Greg Felspach – Bin voyons, ça dépend de quel côté on se trouve. Louis le Grand Bosseur le sait mieux que personne.

Greg Felspach

07:30 Heures

Excellent! Et pour cette bousculade, expliquez nous comment vous voulez financer cette SUPERBE idée?? A supposé qu’il n’y ai que 4 millions de personne qui toucheraient ceci, ca fairait 10 millards de francs à sortir chaque moi! On les sors ou? On les imprime?

Don Salustre

07:29 Heures

Louis Cifer,commence à bosser pour gagner ton fric, ensuite on reparlera de ta conception du monde, c’est facile de vouloir tout faire avec l’argent des autres.

Singe Vert

06:55 Heures

C’est quoi votre « haine des étrangers » ? Si vous refusez que des gens non invités s’installent progressivement dans votre appartement, les laissez-vous faire ? Cela n’a aucun rapport avec la haine. Le port du cerveau est obligatoire !

Pro Libertate

01:54 Heures

Ce n’est pas une utopie, c’est un cauchemar!Lisez le livre “Le coeur conscient” de Bettelheim, un homme qui a survécu à 5 ans de camps de concentration.Il se pose la question comment les gens ont pu céder au Communisme et au Nazisme et arrive à la conclusion qu’ils étaient prêts à abandonner leur liberté pour un peu de “sécurité” – tels des moutons. Cette “sécurité”, c’est la mort! Répondre

Eviv Bulgroz

08:15 Heures

Comparaison un peu limite Libertate (qui rime avec Securitate …)

Goldo Rak

00:51 Heures

Cool, avec 2500.- / mois x 3 on ira vivre en Malaysie sans bosser ;))) Répondre

suisse de suisse

00:11 Heures

ok bonne idee mais que pour les suisses d origine de suisse pas les etrangers qui profite deja bien assez de notre pays Répondre

La Pie Qui Chante

11:07 Heures

Espece de c@$

Terrien de Terre

10:06 Heures

Merde, trop tard…

Terrien de Terre

10:04 Heures

Attention, le point godwin est proche

Adolf de suisse

07:41 Heures

oui que pour les suisses ! Enfin, ceux qui sont blonds et ont des yeux bleus ! Zig heil !!

C. Forget

00:09 Heures

Commencez déjà à revoir à la hausse le calcul de vos minimum vitaux à partir de loyers qui ne correspondent plus à la réalité pour les P.C. de l’AI et de l’AVS. Répondre

la Vache à Lait

00:07 Heures

Mais des idées pareilles… les socialistes veulent vraiment attirer toute la misère du monde en Suisse…vraiment ça devient grotesque…ce parti est un boulet … Répondre

Anti Tout

10:15 Heures

@la Vache à Lait : Avant de parler pour ne rien dire, renseignez-vous un peu sur l’allocation universelle dont il est question. Et revenez nous voir avec des arguments concrets expliquant clairement pourquoi vous pensez qu’un tel système ne pourra pas fonctionner. Parce que, là, à part faire de l’anti-socialisme primaire, vous ne servez à rien

Patricia BREITENSTEIN

10:01 Heures

C’est le but ! Vu qu’ils veulent encore faire venir des travailleurs étrangers hors de la communauté européen style libre circulation sans visa (article parue dans la tribune et le matin dimanche) lors d’une assemblée du PS !!! , si je ne me trompe pas ! Le PS c’est perdue définitivement !!!!

la Vache à Lait

08:51 Heures

Il sait lire le Monsieur Eviv, ou son antipatriotisme primaire l’aveugle?? Il est écrit que Mr. Rossini (du parti socialiste, je vous l’accorde), ”Ne voit pas comment mettre en oeuvre un tel projet”, représenterait-il à lui tout seul le PS Suisse? Relisez un peu plus haut dans l’article, avant de traiter les gens de boulets…

Conrad Vieu

08:51 Heures

Bien sûr, il vaut mieux accorder des privilèges financiers aux nantis, comme c’est le cas actuellement.

Eviv Bulgroz

08:13 Heures

Il sait lire le Monsieur vache, ou son antisocialisme primaire l’aveugle?? Il est écrit que le PS ne “voit pas comment mettre en oeuvre un tel projet”. Le boulet n’est pas où on le pense.


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http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
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Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
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