Economie et société… autrement



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Cette rubrique regroupe un ensemble de textes en provenance d’autres horizons(Les textes en gris sont en prévision)

7F • Economie et société… autrement 

Le dividende national, l’autre revenu de base => ICI

Rendez-nous la prospérité => ICI

La distribution de la propriété => ICI

Transmettre ou consommer => ICI

Et si les communes ou d’autres collectivités locales
s’autofinançaient ? =>
 ICI

–––––––––Economie et environnement => ICI
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Crédit social et dividendes nationauxchapitres :
1 à 5 => 
ICI – 6 à 10 => ICI –





Se reporter aussi à :

2Bf – Economie => ICI
http://www.reseau-regain.net/7F-EconomiePDF_file/7F-EconomiePDF_files/7F26-CreditSocial-n%C2%B06a10.pdf

Next meetings in 2017
La prochaine session gratuite de formation au crédit social et à la doctrine sociale de l’ Eglise aura lieu à Rougemont au Canada en français avec traduction instantanée en anglais, espagnol et polonais, du 27 avril au 7 mai 2017, suivie de notre Jéricho

à Rougemont au Canada

 , une semaine d’adoration du 8 au 14 mai 2017.

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Session d’étude en anglais & traduction en espagnol
15 juillet au 21 juillet à Rougemont au Canada 2017
19 juillet : pèlerinage
22 juillet : apostolat
23 juillet : 4è dimanche
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Session d’étude en  francais à Rougemont au Canada
21 septembre au 28 septembre 2017
24 septembre- pèlerinage
29 septembre : apostolat
Congrès à Rougemont au Canada

30 septembre 1er & 2 octobre 2017

You are invited & you can stay 2 or 3 weeks http://desiebenthal.blogspot.ca/2016/08/forum-from-jakarta-to-montreal.html

Avec mes meilleurs salutations
Distinti saluti
Kind regards, yours sincerely

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88

Mobilisation générale: épargnes, retraites…  volées légalement ! 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

Thème pour l’année 2016: Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Le 30 septembre 2016 à 12:06, François de Siebenthal <siebenthal@gmail.com> a écrit :

600e de saint Nicolas de Flüe & la paix

600e de saint Nicolas de Flüe & la paix mondiale par les nations suisses.

Sa vision de la paix en économie:
Le sou et la fontaine de vie
LA FONTAINE DE VIE.
La place publique- Le frère se lève la nuit pour méditer sur la Passion et sur le martyre de Dieu. Au moment de se rendormir, il aperçoit en esprit une place: une foule de gens s’y livrent à de durs travaux, mais il s’étonne de les trouver si pauvres.
La vasque où se déverse la Fontaine. – Alors, à main droite, il vit une belle maison dont la porte était grande ouverte. Il entra et se trouva dans une cuisine, appartenant à toute une commune.
A droite, un escalier de quatre marches « ou à peu près »
Quelques rares hommes y montaient. Leur vêtement semblait aspergé de blanc.
Il vit une Fontaine sortir des marches et remplir une grande vasque dans la cuisine. Elle apportait trois choses: vin, huile, miel. Elle coulait aussi vite que l’éclair, et si haut que le palais en résonnait comme un cor. Il s’étonna que les gens, pourtant si pauvres, ne vinssent pas à la Fontaine, ouverte à tout le monde.
La source de la Fontaine. – Alors, il monta les marches pour voir d’où venait la Fontaine, Il parvint dans une grande salle. Au milieu, était un réservoir . Il s’en approcha au risque de s’enliser. Aux quatre angles, il remarqua quatre puissants étais de fer. La Source était si transparente qu’on aurait pu y apercevoir au fond le moindre cheveu’; et elle chantait merveilleusement dans le réservoir et dans le canai où elle s’écoulait. Elle était inépuisable et pleine jusqu’aux bords, bien qu’elle sortît par toutes les fentes.
Le monde périt de misère à c6té de la Fontaine de Vie. – Alors, il voulut redescendre pour voir ce qui retenait les hommes de venir puiser à la Fontaine. L’un avait dressé une barrière au travers de la place et il ne laissait passer personne sans réclamer le sou. Un autre faisait tournoyer son gourdin, pour exiger le sou. Un autre jouait du fifre, pour avoir le sou. Des tailleurs, des cordonniers, des artisans lui réclamèrent le sou. Et avant d’avoir fini, ils étaient déjà redevenus si pauvres qu’ils ne réussissaient même pas à s’enrichir temporellement. Mais personne ne venait puiser à la Fontaine.
Conclusion. – Alors la scène changea, l’homme vit des pentes sauvages semblables à celles qui entourent la chapelle et l’ermitage de frère Nicolas, et il comprit que le palais était frère Nicolas.
On ne peut servir Dieu et l’argent. La Fontaine, c’est la vie divine accessible largement, la vie trinitaire , capable de rénover la vie sociale, comme l’indiquent les appropriations :
mémoire, intelligence, volonté
autorité, obéissance, amour
puissance, sagesse,bonté
éternité, beauté, jouissance
unité, égalité, union.
Le manuel de la cellule trinitaire de votre serviteur détaille cela dans les pages 16 à 44. La recherche effrénér du sou ne peut conduire qu’à la ruine, à l’abattage, aux tremblements.
Le monde présentement se détourne des vraies réalités, et adore de fausses divinités : l’Etat, la Terre, le Peuple, etc et pousse en fait à la recherche du chaos.
Jean de Siebenthal

Texte Flue

www.de-siebenthal.com/texte_n._de_fue.htm

D’après le livre Saint Nicolas de Flue de Charles Journet (Fribourg 1966), le saint ermite eut des visions faisant mention de la Sainte Trinité

Le 600e anniversaire de la naissance de saint Nicolas de Flüe en 2017 sera célébré à travers plus 111 projets dans toute la Suisse, en incluant les expositions mobiles et des paroisses. L’Association ” 600 ans de Nicolas de Flüe” a présenté, le 22 septembre 2016 au Flüeli-Ranft, le programme très varié de cette année commémorative placée sous le slogan “retour au Ranft”.

En suivant le slogan “Retour au Ranft”, nous souhaitons encore mieux faire connaître cet homme, médiateur et mystique qu’était Nicolas de Flüe ainsi que de sa femme Dorothée Wyss, au-delà des frontières cantonales jusque dans toutes les régions de notre pays, ont expliqué les organisateurs.
Nicolas de Flüe ou Bruder Klaus fait partie des personnalités les plus influentes de Suisse. Il fut un personnage important pour la spiritualité, l’histoire et la société de la fin du Moyen-Age, en Suisse et au-delà.
L’association “600 ans de Nicolas de Flüe”, constituée par les autorités civiles et religieuses du canton d’Obwald, souhaite raviver la relation entre la population suisse et la vie et l’oeuvre de Nicolas de Flüe. Onze projets clés ont été imaginés avec le soutien de plus de 90 initiatives participatives dans tout le pays. Un conseil scientifique ainsi qu’un comité de parrainage soutiennent l’association dans son effort de diffusion nationale.

“Retour au Ranft”

L’année commémorative est placée sous le slogan “Retour au Ranft”, c’est-à-dire au lieu où Nicolas de Flüe a vécu en ermite près de vingt ans, accueillant de nombreux visiteurs venus des cantons suisses mais aussi de toute l’Europe. Ce lieu, situé au-dessus de Sachseln, créateur d’identité, site de force spirituelle, est un endroit de paix, de prière, une oasis de sérénité et de réflexion, rappelle l’association.
Au plan spirituel ce “Retour au Ranft” signifie aussi un retour, à l’écoute à la réflexion, à la méditation sur les questions essentielles de l’être humain.
Franz Enderli, président de l’association ” 600 ans de Nicolas de Flüe” et directeur du département de la formation et de la culture du canton d’Obwald, a relevé que l’année commémorative se veut aussi une année d’impulsions à partir de la vie et de l’action de Bruder Klaus, bien au-delà de 2017.

Premiers projets clé de l’année commémorative

Pour lancer les festivités de l’année commémorative, l’Association a déjà lancé deux projets clés. Jusqu’à la fin octobre de cette année, les associations, groupes et classes d’école peuvent participer gratuitement à des visites guidées du musée Bruder Klaus à Sachseln et à Flüeli-Ranft. Depuis 2015, plus de 3’000 écoliers, adolescents et adultes ont profité de cette chance.
Une série de conférences et de débats a débuté le 14 septembre. Roland Gröbli, biographe de Nicolas de Flüe et président du conseil scientifique, a lancé l’année commémorative en Suisse centrale en présentant “Nicolas de Flüe : mystique – médiateur – homme”. Cette série de neuf manifestations offrira un regard actuel sur Nicolas de Flüe, englobant diverses perspectives.

Livre commémoratif ” 600 ans de Nicolas de Flüe”

Dans un ouvrage à paraître en décembre, plus de 60 auteurs apportent un éclairage sur le mystique, le médiateur et l’homme ainsi que les nombreuses manières de lui rendre hommage de par le monde. Les contributions s’intéressent aussi à sa femme Dorothée Wyss en soulignant aussi la grande importance qu’elle revêt.

Les 600 ans de Nicolas de Flue et les 500 ans de la Réforme

Le 1er avril 2017 une journée commémorative rassemblera les deux thèmes des 600 ans de Nicolas de Flue et des 500 ans de la Réforme protestante. Même si Nicolas de Flue est mort une trentaine d’années avant la Réforme, sa spiritualité et son action influencèrent plusieurs des réformateurs qui le portaient en haute estime. L’Eglise catholique et les Eglises protestantes organisent en commun cette journée œcuménique.

Commémoration nationale

La cérémonie officielle de commémoration nationale se déroulera le dimanche 30 avril 2017, sur le Landenberg de Sarnen, en présence de représentants du Conseil fédéral, du parlement et des cantons. La fête aura des accents politiques, historiques et sociaux.
Une exposition mobile ” Nicolas de Flüe – En chemin” arpentera tous les cantons du pays durant l’été et le début de l’automne 2017 pour mieux faire découvrir l’ermite du Ranft.
(cath.ch-apic/com/mp)
Guide:
de l’ association 600 ans de Nicolas de Flüe Guide pour la proposition de projets participatifs 
600 ans de Nicolas de Flüe – une chance de le redécouvrir 
En 2017, nous célébrerons le 600e anniversaire de la naissance de Saint Nicolas de Flüe (1417- 1487). Après une vie riche, tant dans son métier que dans sa famille et dans la société, il s’est retiré, à l’âge de 50 ans, à Ranft, une terrasse naturelle située dans le ravin de la Melchaa, proche de Flüeli, dans le canton d’Obwald. Il y a vécu 20 ans, dans la prière, le jeun et la réflexion, voyant venir à lui de plus en plus de visiteurs. L’ermite de Ranft touchait les gens de son époque au plus profond d’eux-mêmes. Les hommes et les femmes voyageaient de loin pour recevoir conseil et force de Frère Nicolas, comme on l’appelait alors. Ce lien et cette force perdurent aujourd’hui. Nicolas de Flüe fait partie des personnalités les plus emblématiques de Suisse. Aujourd’hui encore, il est un modèle de spiritualité, un exemple pour la société et la politique tout en restant un homme avec ses forces et ses faiblesses. Sur son chemin de vie, la présence de sa femme Dorothee Wyss était indispensable. Pour comprendre la personnalité de Nicolas de Flüe, il est important de comprendre leur combat commun. A l’heure de sa propre réalisation, l’homme se retrouve un peu perdu dans le paysage, recherchant à accomplir son objectif de vie en trouvant l’absolue liberté que lui offre Dieu. Nicolas de Flüe défend un monde fait de valeurs profondes, de vraies rencontres et d’humilité personnelle. Le renoncement et la recherche de Dieu en font partie, ainsi que les efforts constants de médiation et d’équilibre. Il s’agit d’accepter un Dieu positif ainsi que ses visions, dont la force archaïque ne cesse de nous émerveiller. Cette année commémorative nous offre la possibilité de redécouvrir la personnalité et le message intemporel de Nicolas de Flüe. Son travail de médiation et de réconciliation n’est-il pas justement nécessaire aujourd’hui, dans notre époque d’individualisme, où la société se concentre bien souvent sur le profit personnel ? Il est le médiateur entre les régions linguistiques et culturelles, entre les confessions et les hommes du monde entier. Nicolas de Flüe a beaucoup à nous apprendre sur les défis actuels. Saisissons la chance qui nous est offerte d’entamer un dialogue passionnant et productif avec l’homme et l’un des plus grands mystiques et médiateurs. « Retour au Ranft », voici le leitmotiv de cette année commémorative. Ce lieu, créateur d’identité, site de force spirituelle et de nostalgie, proche du centre de la Suisse, est un endroit de paix, de prière ; une oasis de sérénité et de réflexion. « Retour au Ranft » représente, avec Nicolas de Flüe comme personnalité médiatrice exceptionnelle et porteuse d’histoire, une arrivée ainsi qu’un retour vers le retrait et la réflexion. Un retour au calme et à la méditation, un retour vers la détente et la modération, un retour vers l’écoute et vers un éloignement de l’égoïsme. La question de l’essentiel de l’être humain se trouve au centre de l’année commémorative. Il s’agit de calme, d’intensité et de rencontres et non pas d’un spectacle. L’objectif est de lancer des idées de réflexion dans le monde. Association 600 ans Nicolas de Flüe Page 3 | 5 La commémoration et l’association – nous avons besoin de votre aide L’Etat et l’Eglise souhaitent présenter la vie et l’œuvre de Saint Nicolas de Flüe à un large public à l’occasion du 600e anniversaire de sa naissance que nous fêterons en 2017. Les autorités cantonales et ecclésiastiques du canton d’Obwald ont créé une association à cet effet. Cette association réunit le canton d’Obwald, la commune de Sachseln, la fondation BruderKlausen, la paroisse de Sachseln, l’association des paroisses catholiques romaines d’Obwald et l’association des paroisses évangéliques réformées d’Obwald. L’association « 600 ans Nicolas de Flüe » prépare l’année commémorative, en travaillant avec un réseau national, et réalise des projets clé (par ex. une exposition itinérante ou une série de présentations) ainsi que des manifestations (par ex. la célébration commémorative officielle en 2017). Au-delà de la réalisation de ses propres projets, l’association offre son soutien pour le lancement et la mise en réseau d’autres projets participatifs. Cette commémoration doit se dérouler de la manière la plus variée, tolérante et attirante que possible, avec une participation aussi importante que possible, à l’échelle nationale. Elle doit en particulier dépasser les frontières cantonales et nationales, sans limite de confession. L’association propose un soutien au niveau du conseil, de la coordination et de la publicité, afin de permettre la réalisation du plus grand nombre possible de projets, manifestations et actions de tiers intéressants et durables dans le cadre de l’année commémorative. Nous accueillons avec plaisir vos idées et propositions. Ce guide s’adresse à tous ceux qui souhaitent réaliser eux-mêmes un projet, une manifestation ou une campagne dans le cadre de la commémoration ou qui souhaitent prendre part à ces initiatives. Il définit…  … les objectifs poursuivis par l’association pour la commémoration,  … quel soutien elle peut apporter,  … la manière dont ces initiatives doivent être annoncées,  … quels avantages la plateforme de projet propose. Ce guide s’adresse aux créateurs et institutions culturels, ainsi qu’aux associations, entreprises, groupes d’intérêts, organisations touristiques et personnes privées. Nous serons heureux de vous lire et de vous entendre. Beat Hug Association «600 ans Nicolas de Flüe», Brünigstrasse 178, Case postale 1262, 6061 Sarnen Tél. 041 666 61 61, Fax 041 660 27 27, info@mehr-ranft.chwww.mehr-ranft.ch Nabih Yammine Association «600 ans Nicolas de Flüe» Ambassadeur pour les régions d’expression française Huebboden 2, CH-6371 Oberdorf Tél. 041 610 30 65nabih.yammine@solisu.ch Association 600 ans Nicolas de Flüe Page 4 | 5 Quels sont les objectifs et services de la plateforme de projet ?  L’association permet, grâce à cette plateforme, une participation très variée, pour toute personne intéressée à participer à l’année commémorative 2017, ainsi qu’un fort ancrage au sein de larges groupes de population. Ceci permet d’éviter les doublons et de favoriser l’échange ainsi que le dialogue.  L’association informe au travers de la plateforme de communication sur les locaux existants et futurs, sur les réseaux, projets, manifestations et actions nationaux et internationaux concernant la commémoration de Nicolas de Flüe.  Les projets participatifs acceptés sont intégrés dans la communication ainsi que dans le travail médiatique et public de l’association, sous la marque ombrelle « RETOUR AU RANFT » (par ex. via le site web ou dans un livret, programme, etc.). Les projets participatifs, ainsi que leur responsable, sont autorisés à publier leur événement sous la marque ombrelle « RETOUR AU RANFT ».  La plateforme de l’association fonctionne comme un réseau, resp. comme un réceptacle des idées et initiatives de projets. Il a pour but de conseiller et éventuellement de recommander ces projets à d’éventuels organismes de soutien et de coopération, y compris ceux déjà représentés sur la plateforme de projet.  L’association ne verse pas de fonds au moyen de la plateforme de projet. Si nécessaire, elle peut transmettre les coordonnées d’éventuels bienfaiteurs, soutenir les projets ou y participer, contribuer à la recherche de fonds. Dans le cas d’éventuelles propositions groupées, l’association peut recommander des projets participatifs à d’éventuels sponsors, après discussion avec le responsable du projet.  Les projets adaptés peuvent être liés aux projets clé de l’association , resp. être renforcés. Quels projets, manifestations et campagnes de tiers peuvent être acceptés dans le réseau ?  Les projets, manifestations et campagnes doivent avoir un lien reconnaissable au niveau du contenu avec la commémoration « 600 Nicolas de Flüe » et/ou au leitmotiv « RETOUR AU RANFT ».  Chaque projet, manifestation ou action doit disposer de sa propre direction, resp. d’une association responsable pour ce projet.  L’association de chaque projet participatifs reste le responsable de la planification, du financement et de la réalisation. La publication du budget ainsi qu’un plan de financement sont bienvenus.  Les projets, manifestations et campagnes s’appliquent à respecter les thématiques et l’agenda de l’association « 600 ans Nicolas de Flüe ».  Le projet s’accorde au niveau de la qualité et correspond, dans son esprit, aux documents de base (http://www.mehr-ranft.ch/niklaus-von-fluee/) ainsi qu’aux objectifs de l’association (http://www.mehr-ranft.ch/gedenken/ziele/). Association 600 ans Nicolas de Flüe Page 5 | 5 Que doit contenir une proposition de projet, de manifestation ou de campagne ? Vous trouverez des informations à ce sujet directement dans le « Formulaire pour la proposition de projets de participatifs ». Comment est prévu l’agenda pour le lancement de projets, resp. pour la suite des événements ?  Nous vous prions de nous contacter le plus tôt possible.  La première étape consiste à compléter, autant que possible, le « Formulaire pour la proposition de projets de participatifs » et de le transmettre ensuite au secrétariat de l’association (email : info@mehr-ranft.ch, Fax 041 660 27 27 ou de le remettre à l’ambassadeur pour les régions d’expression française). Nous recommandons de compléter un formulaire pour chaque projet, manifestation et campagne. Nous nous tenons à votre disposition pour toute question.  Le secrétariat collecte les propositions, prend contact avec les responsables du projet dans le cas de projets urgents, communique un premier préavis et aiguille vers des initiatives semblables, organisées par d’autres partenaires du réseau et conseille si des ajustements sont nécessaires.  Le secrétariat évalue et transmet les propositions avec sa propre appréciation et sa recommandation destinée au comité de l’association ainsi qu’au conseil scientifique si nécessaire.  Le secrétariat et chargé par le comité de l’association d’informer les responsables du projet concernant l’acceptation dans le réseau de projets de l’association ainsi que sur les moyens de soutien concrets (tout recours juridique est exclu).  L’évaluation des projets de participatifs se fait en plusieurs étapes au sein du comité. Le délai entre la proposition du projet et la décision dépend de l’ampleur du projet et du nombre de projets soumis. Il n’est donc pas possible d’indiquer un délai de réponse pour tous les projets de participatifs soumis. Le secrétariat de l’association communiquera en permanence avec les responsables du projet pour les informer de l’évolution.  D’autres manifestations sont prévues régulièrement par l’association, afin de promouvoir l’échange d’expérience et entretenir les relations du réseau. Le site web www.mehrranft.ch et la newsletter électronique annonceront ces événements le dès que possible. 
Etat : 13 juillet 2015. 
L’association « 600 ans Nicolas de Flüe » se réserve le droit d’apporter des modifications à ce guide.

AGENDA

2016
2017

http://www.mehr-ranft.ch/

L’enjeu principal urgent est :


QUI doit décider et bénéficier des milliards des créations monétaires ?

Les banques privées comme actuellement à 99 %, sic, ou les collectivités à 100 % par des responsables tirés au sort chaque année ?

Le pluriel est important et nous parlons maintenant de monnaies-pleines polypoly opposées au monopoly



Bonne journée ensoleillée 

Cordiales salutations


François.

#stopcorruptions




La prochaine session gratuite de formation au crédit social et à la doctrine sociale de l’ Eglise aura lieu à Rougemont au Canada en français avec traduction instantanée en anglais, espagnol et polonais, du 27 avril au 7 mai 2017, suivie de notre Jéricho

à Rougemont au Canada

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22 juillet : apostolat
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21 septembre au 28 septembre 2017
24 septembre- pèlerinage
29 septembre : apostolat
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30 septembre 1er & 2 octobre 2017

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Le 29 septembre 2016 à 12:10, Renaud Laillier <l142857r@hotmail.com> a écrit :

EN CETTE FÊTE DE SAINT MICHEL ARCHANGE

Bonjour à tous,


Période très dense d’anniversaires et de commémorations pour notre Cause. 
Mais aussi d’extension du Mouvement pour le Crédit Social ou Démocratie Économique en Équateur. Désormais, la Mission en Équateur de l’Institut Louis EVEN a un siège proche de Quito. Ainsi, l’enseignement des principes de la Démocratie Économique se développe en Équateur, partant, en Amérique Hispanique. Après l’Amérique du Nord avec le Canada-Québec et tout l’historique héroïque du mouvement, les États-Unis, une partie de l’Europe avec la Pologne, puis l’Afrique où, en particulier depuis 2008, des avancées décisives de cet enseignement sont en cours, voici un troisième continent où depuis plus de 10 ans œuvrent nos grands amis Équatoriens Carlos Reyes et Teresa, l’Amérique Hispanique où va se développer encore l’enseignement de la Démocratie Économique conforme à la loi naturelle dont se réclame l’Église catholique depuis toujours, donc conforme à la doctrine sociale de l’Église et à toutes les études démontrant de façon irréfutable la faisabilité du Crédit Social accomplissement de la Démocratie Économique où les progrès techniques incessants sont transformés -naturellement- en monnaie, rendant accessible à tous, aux familles, à chacun les produits nécessaires à la Vie.
Ainsi:

production rare (siècles anciens) = argent rare
production moyenne = argent moyen
production abondante = argent abondant
production automatique = argent automatique

*

Peut-être connaissez-vous ce lien sur Saint Michel Archange :
http://www.archangededieu.org/prieres-2/saint-michel-archange-priere/


Cette page présente les principales prières à dire avec saint Michel archange. Actes de consécration, le chapelet, la neuvaine,exorcisme,prière de Léon XIII

Saint Michel Archange, de votre épée épargnez-nous

DEUS IN ADJUTORIUM

Renaud  L a i l l i e r 

Story of the Greek Crisis, invitation at the UN Geneva

JOIN US ON MONDAY: 


Reminder Invitation:UN Library Geneva Book Presentation – Game Over: The Inside Story of the Greek Crisis – Monday, 3 October 2016, 12:30 – 2 p.m., Library Events Room (B-135), Building B, Door 20, 1st Floor


About the Author

Giorgos Papakonstantinou

From Wikipedia, the free encyclopedia
Giorgos Papakonstantinou
Giorgos Papakonstantinou portrait crop.jpg
Minister of Environment, Energy and Climate Change
In office
17 June 2011 – 17 May 2012
Prime Minister George Papandreou
Lucas Papademos
Preceded by Tina Birbili
Succeeded by Gregory Tsaltas
Minister of Finance
In office
7 October 2009 – 17 June 2011
Prime Minister George Papandreou
Preceded by Yannis Papathanasiou
Succeeded by Evangelos Venizelos
Personal details
Born 30 October 1961 (age 54)
AthensGreece
Political party Panhellenic Socialist Movement
Spouse(s) Jacoline Vinke
Alma mater London School of Economics
New York University
Website Official website
Giorgos Papakonstantinou (GreekΓιώργος Παπακωνσταντίνου), born October 30, 1961[1] in Athens, Greece, is a Greek economist and politician and former Minister for the Environment, Energy and Climate Change of Greece and former Minister for Finance. He is currently working in an advisory capacity in the private sector.

Education and career[edit]

He graduated from the London School of Economics (LSE). He later obtained a Master of Arts in Economics from New York University and a PhD in Economics from LSE.
After his studies, he worked as a senior economist at the Organisation for Economic Co-operation and Development in Paris from 1988 to 1998.
In 1998, Papakonstantinou returned to Greece and was appointed an adviser to then-Prime Minister Costas Simitis on “information society” issues.
Two years later, he was appointed Special Secretary for the “Information Society” at the Ministry of Economy and Finance (2000–2002). Between 2002 and 2004 he served as a member of the Council of Economic Advisors of the Ministry of Economy and Finance, as a board member of OTE (Hellenic Telecommunication Organization), and as the Greek representative to the European Union’sEconomic Policy Committee (EPC). In 2003 he coordinated the “Lisbon Strategy” for economic and social reforms during the GreekPresidency of the EU.
Between 2004 and 2007, Papakonstantinou served as economic advisor to George Papandreou, the president of the Panhellenic Socialist Movement (PASOK). He was also a board member of the Institute for Strategic and Development Studies, PASOK’s think tank, from 2005 to 2008.
Between 2003 and 2007, Papakonstantinou also taught economics at Department of Management Science and Technology of theAthens University of Economics and Business and advised the European Commission on research and information society issues, participating in various international research projects.

Political career[edit]

In May 2005, Papakonstantinou was elected a member of the National Council of PASOK. In September 2007, he was elected member of the Hellenic Parliament to represent the district of Kozani,[2] and was subsequently appointed PASOK’s Press Spokesman in March 2008.
Papakonstantinou headed PASOK’s list of candidates for the European Parliament in the 2009 European elections and was electedMEP in June 2009. In October 2009 he was appointed Finance Minister in the government formed by Papandreou, the former prime minister, after the national elections.[3]
As Finance Minister, he revealed that the Greek deficit was much larger than what was reported by the previous government, and when Greece was shut out of international markets, he negotiated a €110bn loan agreement for Greece with the EU and the International Monetary Fund, together with a programme of severe fiscal consolidation and structural reforms. During his tenure, he overhauled the budget process, instituting a medium-term fiscal framework with expenditure monitoring and assessment mechanisms, and an independent statistical authority; embarked on tax reform, with legislative and organizational changes to combat tax evasion; implemented a wide-ranging program of structural reforms in product, service and financial markets; and designed a large-scale and wide-ranging privatization strategy. When he left office, the public deficit was more than 6 percentage points of GDP lower than upon his appointment, while Greece had recovered half the competitiveness lost since Eurozone entry and was named the OECD country with the fastest pace of structural reforms.
In June 2011, Prime Minister George Papandreou reshuffled the government and appointed him Minister of Environment, Energy and Climate Change, a post he kept in the government of Lucas Papademos until he handed over to a caretaker Minister in May 2012. In the field of environment, he accelerated the closure of uncontrolled landfills; revamped the waste management and recycling systems; helped implement a large number of water management projects co-funded by EU Structural Funds; advanced the completion of land and urban planning and of the national cadastre. In energy, he brought legislation to liberalize the energy market; oversaw a large increase of Greece’s renewable energy capacity and presented a road map for energy policies to 2050; spearheaded ambitious renewable energy projects, such as Project Helios for exporting solar energy; pursued Greek participation in international gas routes; and brought forward the exploration of Greece’s hydrocarbon potential.
He was one of a number of Papademos’ cabinet who failed to be re-elected in the May 6, 2012 General election that saw PASOK lose almost 120 seats in the house.
Following the elections, Papakonstantinou has faced a parliamentary investigation into the handling of the so-called Lagarde list, containing information on the deposits of roughly 2,000 Greek citizens at HSBC bank’s Geneva branch, which he asked for and received from French authorities in 2010. While Papakonstantinou asked the Greek tax authorities to investigate the list, they failed to do so. In late 2012, the Greek authorities alleged that the names of three of his relatives had been removed. Those allegations resulted in his expulsion from the PASOK political party,[4] He has consistently denied all charges and claims he is being made a scapegoat for the inaction of others on this issue as well as for the public’s need to punish politicians for the austerity policies in Greece.[5] In 2015, a Special Court convened for this case and composed of 13 judges drawn from the two highest Greek courts unanimously cleared him of the breach of faith charge, concluding that there had been no damage to the State from his actions. At the same time, with an 8 to 5 majority by the court, he received a suspended misdemeanour conviction for the tampering charge.[6]
In 2016 he published a book in which he told his story as finance minister of greece when the debt crisis unfolded.[7]

Personal life[edit]

Papakonstantinou is married to travel writer Jacoline Vinke (nl). They have two sons, Nicolas and Stefanos.

George Papaconstantinou was the point man in the Greek economic and financial crisis. When he became Finance Minister in October 2009, he uncovered the true extent of Greece’s fiscal troubles, went on to participate in all the European discussions and efforts to create a support mechanism for Greece, and negotiated the 110 billion Euro loan agreement with the EU and the IMF, together with the package of fiscal, structural and financial policies which went along with the largest loan ever received by a country.


During his tenure as Finance Minister in this critical period for Greece and Europe, he overhauled the budget process, put in place expenditure monitoring and assessment mechanisms, and created an independent statistical authority; embarked on tax reform, with legislative and organizational changes to combat tax evasion; implemented wide-ranging structural reforms in product, service and financial markets; and designed a large-scale privatization program. When he left office, the public deficit was 6 percentage points of GDP lower, Greece had recovered half the competitiveness lost since Eurozone entry and was the fastest reforming OECD country – a huge adjustment effort with however an equally large economic and social cost. In the process, he also became the perfect scapegoat for all the troubles of the country, ending up in a trial by a special court for his handling of the so-called Lagarde list – a gruelling personal ordeal which he powerfully describes in the book.

Charles Wyplosz

Charles Wyplosz is Professor of International Economics at the Graduate Institute and Director of theInternational Center of Monetary and Banking Studies.
Comments on Brexit
Recent writings:
The six flaws of the Eurozone, Economic Policy, 2016.
Minimal Conditions for the Survival of the Euro (with Barry Eichengreen), February 2016.
An entertaining fiction on the Eurozone crisis (with Barry Eichengreen), February 2016.
The Centralization-Decentralization IssueEuropean Economic Papers, DP 14, September 2014.
PADRE 2.0, update of PADRE (below), May 2014.


George was born in Athens in 1961, and studied economics in the UK and the US. After obtaining a Ph.D from the London School of Economics, he went on to work for 10 years as an international civil servant at the OECD in Paris. In 1997, he returned to Greece to serve in a policy advisory capacity for the Greek government under Prime Minister Kostas Simitis. He ran for parliament for the first time in 2000, was elected in 2007, became party spokesman, and in 2009 headed the PASOK list for the June European Parliament elections. He resigned as an MEP a few months after being elected, upon being appointed Finance Minister in the government formed by George Papandreou following the October 2009 elections.

on 9 September 2016
The best book about the 2010 – 2016 Greek disaster. You often need to force yourself to turn the pages. Some events are that painful.

To remind, Greek budget deficits (gvt expenditure less income divided by GNP) during 2009 – 11 were: 15.2%, 11.2% and 10.2%. Current Account (Exports minus imports, divided by GDP) was equally disastrous, a 9.9% deficit in 2010. The author’s tenure as senior member of the governing party lasted from Oct ‘09 to Nov ‘11. For a country unable to depreciate, borrow or print money and without the benefit of large transfer payments, such deficits spell catastrophe.

“It wasn’t me, guv” permeates throughout. But it was you. You, and your party and prime minister, George Papandreou. And his dad, Andreas. And his grand-dad George. Over three generations, starting in the ‘60s, the Papandreou family’s populism successively destroyed the country’s economy, finances and values, transforming elections into auctions: whoever promises to deliver ever more. Still, in 2007, Papandreou’s government was voted as the best government Greece ever had.

For years economists realised that Greek binging was unsustainable and would end in tears. Corruption and gvt largesse were out of control, tax evasion a national pastime. But when the previous gvt asked for restraint, the author’s party responded “why? There’s plenty of money”. As Economics Minister in waiting, the author must bear full responsibility.

There was no shortage of warnings. In 2001 the mere suggestion of mild pension reform (Giannitsis proposals) caused the biggest demonstrations in history with one million people taking to the streets chanting “hands off our pensions” “we want it now”. The reforms were abandoned. Ten years later pensions collapsed. The Greeks blamed Merkel and the IMF for reducing pensions that they shouldn’t have had in the first place. What were the highly sophisticated economists, such as the author, doing? Advising the party – since 1998 – and later running for office. Any hints of restraint? On the contrary: fully cognisant of the facts, they promised even more spending. The 2009 election was won with a landslide and the newly elected gvt’s first act (with the author in charge of the economy): Large handouts. To nobody’s surprise, the markets went ballistic. The author regrets it, but it’s a little late for contrition.

There are plenty “they” in the narrative: the New Democracy party handing over a poisoned chalice. The opposition that refused to co-operate. The unreasonable Germans. Sarkozy. Obstinate party members who refused to go along with austerity. Incompetent civil service. Corrupt tax officials. Voters who didn’t understand the trouble they were in.

And the feeling of somebody out of his depth, relieved it’s over. The second part of the book, with the author as observer rather than principal, is better.

How did the story end? Six years later, it’s not over. And as long as SYRIZA remains in power, it won’t be. Not entirely surprising when the prime minister’s son is named “Che” after Guevara. As for the author, the ending was grim. A “grateful” political class put him through two years of legal agony, ending in exoneration. He should have known: Greeks are famed for their “gratitude”.

Objectivity apart, worth reading.
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on 5 September 2016
This highly readable memoir focuses on Mr Papaconstantinou’s tenure as finance minister as the Greek crisis exploded in 2009-11. It has the strengths and weaknesses of an account by a core participant, rather than a detached academic or journalist. Happily Mr Papaconstantinou writes lucidly and with wit, weaving the dry economics with the politics into a coherent narrative that explains how Greece got into a mess, why a solution was so very hard to find, and why the decisions were made as they were. It is a very useful counterpoint to those who tend to assess decisions using 20-20 hindsight rather than the highly imperfect understanding and intense pressure of those in the room.
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on 21 July 2016
The publicity describes this book as a “real life political thriller”. It certainly live up to this description. A blow-by-blow account of a crisis which took a lot of courage to address. Reading this book is essential for anyone who wants to understand the challenges faced by the Papandreou government and by the European authorities in managing the Euro through a very difficult period. The book is well written and engaging.
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on 28 June 2016
Excellent insider story, very well written, it makes the whole Greek drama very clear.
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TOP 1000 REVIEWERon 9 June 2016
For once, I’m a rather good guy to write the introduction to a book.

My political connections have always been with the nemesis of the Socialists, the New Democracy party. Five and a half years before the author accepted the poisoned chalice that is the Greek Finance Ministry, I had found myself in a similar position: Entirely through political connection, I was offered to run the debt office.

It was a summary process. The final decision maker was the chief of staff of the Finance Ministry, a man generally acknowledged to be honest and hard-working and whom my father (a keen follower of late-night political debate on TV) thought highly of. By the time him and I were talking turkey, it was the position of deputy we were discussing, but the process was the same. His name was George.

I visited him at his modest office and in no time I was perusing the file of the infamous Goldman swap. “Nice little gift from the previous government,” George said. “First payment not due till after we took over.” And then the bombshell: “I’m letting them stew on it. I’m in arrears! What are you going to do with this?” “Nothing,” I suggested. “This is so enormous, they can’t exactly tell anyone we’re quietly defaulting, it would be material. Let them come to you with a suggestion.” Other than remind me it was pari passu, he did not give me any indication of what he thought of my answer, but the conversation moved on.

Eventually I asked the question: “My real job. What is it? Is it to minimize the NPV of our national debt?”

George’s jaw dropped. Clearly, for all the 16 years I’d spent in Greece, I must have been some type of ingenu foreigner. To make sure we’re on the same page, to set me straight, to adjust the wavelength, the man switched to English, better to get his message across to the not-really-Greek idiot he had in front of him: “your job is to minimize the cost of debt service over the next four years.”

Now, this was (and remains) a good guy. There have always been bad people in Greek politics. People who do it strictly for self-enrichment. Nay, people who will do anything to get the job so they can steal from the public purse. George was not one of those people. He was as good a guy as you can possibly be and survive in Greek politics; this I knew. But my job under him would be to freeze the ball.

Clearly, then, I was staying put in London.

The author of the book, another George, inherited what my George (and his many predecessors) begat. This is the book of his travails.

I read this in Greek, thinking I’d be reading the original, but the original is the English version. The translation into Greek is rather gauche. Funnily enough, that was the norm in Greek politics during the reign of the third generation of the Papandreou clan, with English expressions often transliterated into stilted neologisms. In that respect, the book captures the zeitgeist very well.

It is a remarkable book both for what it has to say and for what it leaves unsaid.

The story of a new government inheriting in the middle of the worldwide crisis a 15.4% budget deficit (that had weeks before been expected to barely surpass 6.5%) is told well. You really feel the shock. If it’s the evolution of the numbers you want to follow, or the series of relentless negotiations with my country’s European partners, look no further. This will be the definitive account. The buck genuinely stops with George Papaconstantinou.

You also get to find out a lot about the attitudes of people like Trichet, Strauss-Kahn, Merkel, Sarkozy, Schaeuble, Lagarde, Barroso and how their personalities shaped the European response to the crisis. The politics of all the emergency weekend meetings, the walk down the quay in Deauville, the emergency measures and half-measures, it really is all there. You could have skipped five years of reading the FT and this book will make up for it. It is a tremendous companion book for Martin Sandbu’s book about the EU, for example.

Also, George Papaconstantinou truly comes across as modest, honest, well-meaning, moderate and suicidally selfless.

On the other hand, if it’s Greece you want to find out about, look elsewhere. This is a book about a European process. In the eyes of the public, the author was (and probably remains) the personification of the sundry memoranda that were foisted upon the country by self-serving debt collectors. His angle, of course, is that he fought like a lion. You can read the book and make up your mind.

What you will learn nothing about (zilch, zero, nada) is Greece.

Simple stuff that should be here simply isn’t. What does the private sector contribute to Greek GDP? What’s the breakdown between tourism, shipping, manufacturing, agriculture, services, importers, retail etc? Which forms of tax bring in what? Corporate tax, employment tax, VAT, income tax, property tax, stamp duty, customs? Where does it go? What goes to defense, what goes to education, what goes to healthcare, what goes to transportation, what goes to services, what goes to pensions, what goes to the other multiple entitlements? What remittances arrive from all Greeks abroad? How has all this changed in the past decade?

What parts of the economy have been growing? What’s been shrinking? What’s the best use of the marginal dollar? Which sector exports the most? To where? What’s it exporting to Europe? What sector can best be re-oriented? Who will find it easiest to move abroad if he has to contribute more tax than before? Who’s stuck? How much energy do we use? How much of it do we import?

Supposing we were to move to our own currency, what is our self-sufficiency in food, energy and medicine for which foreigners will refuse to be paid in our own scrip?

Supposing we were pardoned all our debt (or, more likely, supposing we stopped servicing our debt) what working capital would the economy need to survive a lockout from the world’s financial markets?

I would have hoped that in a 400 page opus I’d see, dunno, five pages on the above. There isn’t five sentences, really. You get some crumbs about the re-orientation of tourism and maybe a couple stats about the total tax burden. And a few throwaway words about oil imports from Iran. E basta.

The question you have to ask, then, is “was this guy really the finance minister?” Did he have the authority and power to bring about the necessary changes? Was he in a position to effect a transformation? It does not take an insider to conclude that no, he was an honest broker and not much else. And I guess he had the keys to the safe, or else he would not have been the bete noir of his party’s old guard that totally went way out its way to throw him under the bus.

So, from my angle at least, the finance minister flunks economics.

On the other hand he gets an “A” when it comes to incisive political commentary. Three issues stand out:

1. He correctly identifies Samaras as the most sinister and most tragic character in this play. The leader of the opposition fought a totally irresponsible rearguard action against the Troika’s program from 2010 to 2012, not only (i) sabotaging the country’s credibility in front of our European lenders, not only (ii) dictating domestically the anti-reform tone that still reigns supreme, but also (iii) paving the way for Tsipras to turn that exact strategy against him two short years later. It is a tale of hubris and nemesis straight out of Aeschylus, Sophocles or Euripides.

2. He unmasks the sundry do-gooders who flocked from across the world to “defend” Greece, the Stiglitzes and the Krugmans, as well as the more nebulously-referred-to British media (Martin Wolf is a friend, you see), for what they really are: doctrinaires who were happy to fight their proxy war against “austerity” on the Greek battlefield. Who cares if their doctrine is in principle the right doctrine? In practice, they egged us on to enter a fight against our European paymasters that, politically, Germany’s Schaeuble could only be seen to win. So he did. And we lost. Our natural allies (Ireland, Spain, Portugal and Italy) cheered for the other side, besides, precisely because they had adopted the orthodoxy.

3. He spends the minimum number of words on Varoufakis (precisely because that’s what would displease Varoufakis the most, one presumes) but enough to parry the most pertinent accusation: the man is all about vanity.

The author also comes out of this as a tragic figure: he does not have the full picture of how to turn things around, but he knows we’ve done wrong. He can point to a million ways we got on the wrong path and he recounts with massive pride a series of changes he effected on institutions that will hopefully help Greece in twenty years’ time: He made the statistical office independent. He finally got around to getting a headcount for the number of people the Greek state employed (900,000, unbelievably), an exercise that had never been attempted before. He attempted to create a… land registry (yes, we don’t have one). And so on. Sweden-on-the-Aegean, here we come.

Thing is, when the patient is admitted to the hospital with lung cancer, first you get out the tumor. Then you have the conversation with him about smoking. And the timing is rather wrong to bring up smoking with his family. They need to know about the operation.

So I’m extremely annoyed with the author, because not once in this book does he turn his guns to those within his party that refused to consider the scalpel. Tell us about Katseli, dude. Talk to us about Ragoussis. The people who were happy to see you carry the can for the memoranda, but would not allow you to truly make the necessary changes. The people who chose their political careers over the country’s interests and eventually lost both. What’s stopping you, George? If you can see it in Samaras, if you could see it in our current president, you could sure see it in pretty much all of Pasok.

So the man is dead-honest about everything he discusses, but is rather disingenuous through omission: Greece is a failed state because both the socialists of Pasok and the “liberals” of New Democracy made the conscious decision to avoid firing public employees, avoid confronting the labor unions (e.g. those of the power company and the train company) and decided to balance out the numbers by putting most of the load on the hitherto semi-healthy private sector, the Atlas of the Greek economy.

When, under the weight of the “brave” measures that brought down the deficit from 15.4% to 4.5%, the private side of the economy literally vanished, there was nobody left to pay for the unreconstructed public sector. The blood-out-of-stone math whereby to employ somebody privately I must pay for two public employees to scratch themselves all day morphed into “no more blood left in the stone” and that’s what our political leadership has wrought: an economy where EU-subsidised pensions are the main driver for consumption.

There cannot possibly be a 400 page account of the past Greek history that does not expose this basic truth. Not one you’d want to take seriously.

I hate to say it, because I grew to really appreciate the author as I was reading his book, but “Game Over” is a missed opportunity. On the other hand, if you care about Greece you can’t not read it.
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on 6 June 2016
The Greek crisis in the euro area has occupied policy makers’ minds since its outbreak in late 2009. In depth analysis of its domestic origins and European consequences have been in high demand, but low supply. Now comes a book from a former insider who delivers a very personal account of the crisis’ evolution. George Papaconstantinou was appointed Greek finance minister in October 2009. His book charts the numerous attempts at finding a sustainable solution for Greece while the euro zone crisis expanded towards other countries such as Portugal, Ireland, Spain and Italy. The costs this endeavour in crisis resolution implies are enormous, as much political, social as for himself personally. Papaconstantinou’s book sets a benchmark of analysis, not only as regards the ongoing Greek crisis, but also the struggles at the European level to display a problem solving capacity that goes beyond buying (expensive) time.
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Les PME souffrent des banques



L’aberration du crédit

Lorsqu’il s’agit de trouver du crédit, l’écart devient inquiétant entre les grandes et les petites entreprises. Les premières se financent gratuitement sur les marchés des capitaux. Les secondes ont toutes les peines à obtenir des prêts; elles n’ont pas la taille critique pour emprunter auprès des banques à des conditions favorables. Sachant que ce sont les petites entreprises qui forment l’essentiel du tissu économique suisse – et c’est identique dans tous les pays d’Europe – cette évolution est à déplorer, et on peut se demander s’il est si surprenant, dans ces conditions, que l’on assiste à une anémie, devenue chronique, de la croissance dans les économies de l’OCDE.

Les petites et moyennes entreprises qui ne sont pas cotées en bourse éprouvent, partout en Europe, des difficultés à emprunter auprès des banques. En cause: des pratiques bancaires plus exigeantes, impliquant une analyse approfondie des risques de défaut et de la rentabilité de l’entreprise, et ce, quels que soient le montant du crédit demandé et la taille de l’entreprise candidate au prêt.

Cela implique des frais de dossier élevés, qui se répercutent sous forme de taux d’intérêt élevés pour les PME. En Suisse romande, même pour les PME qui sont cautionnées par l’Etat, les taux d’intérêt s’élèvent en moyenne à 4,5% pour les crédits bancaires. On peut s’interroger sur les risques réels que des crédits de 200 000 fr. impliquent pour des banques qui risquent plusieurs milliards dans leurs activités de marché.

A la cherté du crédit pour les petites entreprises s’oppose l’invraisemblable facilité qu’ont les grandes entreprises à accéder aux liquidités. Non seulement elles empruntent gratuitement (à des taux proches de 0%), mais plus récemment, des groupes comme Henkel en Allemagne ou Sanofi en France se sont mis à émettre pour la première fois des emprunts à taux négatifs; en d’autres termes, ils sont rémunérés pour s’endetter!

D’autres vont rapidement suivre et placer des obligations à coupons inférieurs à zéro. Bienvenu à l’ère des pertes garanties à l’échéance pour l’investisseur, et de l’argent hélicoptère pour les entreprises. En effet, ces placements sont possibles parce que la Banque centrale européenne rachète les obligations d’entreprises. Cela fait des années que la BCE essaie de stimuler la croissance en rachetant des milliards d’euros de dette souveraine européenne; quand cette politique a échoué, l’institut a commencé cette année à racheter des obligations d’entreprises, faisant monter leur prix et chuter massivement leurs rendements, jusqu’en territoire négatif. Plus de 700 milliards d’euros de dette obligataire européenne de qualité d’investissement, soit 30% du marché, se traitent déjà à des taux d’intérêt négatifs.

Dès lors, quel intérêt ont des entreprises, payées pour s’endetter, à développer leurs marchés, leur innovation, leur efficience? Elles peuvent se contenter d’emprunter de l’argent à vide, au lieu d’être des agents de croissance, de production et d’emplois. Lorsqu’il existait des taux d’intérêt positifs, la fonction de ces derniers était d’inciter l’entreprise qui emprunte à faire travailler ce crédit de manière productive afin de pouvoir rembourser à ses créanciers le principal et les intérêts, en plus de se constituer un profit pour ce travail. A présent, cette contrainte est éliminée.

Ainsi, d’un côté, les PME, poumon de l’économie, paient des taux élevés, lorsqu’elles ont la chance de remplir les critères sélectifs des banques; de l’autre, les grandes entreprises ayant accès au marché des capitaux gagnent de l’argent en s’endettant. On comprend mieux pourquoi la productivité est au point mort en Europe, alors qu’elle est le facteur essentiel pour améliorer le niveau de vie.

http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/laberration-credit

Mais oui, c’est exact! Osons donc explorer plus loin, et osons nous laisser aller à se poser les trois questions suivantes:
1. Le principe de l’endettement et de l’intérêt sont-ils tout simplement absurdes, contre-productifs et de ce fait, néfastes à l’économie d’une nation ou du monde?
2. La dette et l’intérêt, imposés sur de l’argent produit ex-nihilo qui est ensuite mis en location par la banque, contre dette et intérêts, pourraient-ils tous être en fait… une vaste escroquerie, pure et simple, pratiquée à l’insu de presque tous depuis des siècles par les banques, juridiquement parlant?
3. Les prétentions d’une banque qui déclare soi-disant perdre de l’argent et souhaite se rembourser sur les avoirs des épargnants ou d’une nation sont-elles acceptables, juridiquement, moralement, intellectuellement, politiquement et spirituellement parlant?
C. Berman

Le RBi en France ?

Revenu universel : ce qu’ils en disent à la veille de la présidentielle

Si l’idée d’instaurer un revenu universel n’est pas nouvelle, elle connaît un regain d’essor à l’approche de la présidentielle de 2017. Surfant sur la sympathie que suscite a priori la mesure dans l’opinion publique, les politiques de tout bord se penchent dessus. Mais entre les réflexions à peine amorcées et les détournements de l’idée originelle, l’offre est encore floue sur la question… État des lieux.
Nichée à la croisée des idéaux solidaristes et libéraux, la création d’un revenu universel intéresse à droite comme à gauche. Photos : SIPA
C’est une idée qui fait son chemin. Alors que la campagne présidentielle n’en est qu’à ses balbutiements, le revenu universel – ou revenu de base – commence à se faire une vraie place au sein du débat politique. Souvent présenté comme utopiste, il repose sur une idée simple : celle de doter chaque citoyen d’une base pécuniaire inamovible, laquelle serait octroyée sans aucune condition. Cette somme pourrait être cumulée avec un salaire et servirait de base de vie en cas de chômage. En revanche, le financement d’une telle mesure impliquerait de supprimer tout ou partie des allocations actuelles, conduisant à changer profondément le paradigme sur lequel repose notre modèle social.
Selon ses défenseurs, le revenu universel constituerait l’arme ultime contre la pauvreté et permettrait de ravigoter le pouvoir d’achat. Ses détracteurs, au contraire, estiment qu’il inciterait à l’oisiveté et à l’assistanat. Au printemps dernier,  a présenté un rapport modélisant la création du revenu universel : en retenant un montant de 750€, elle affirme qu’il pourrait être financé en mobilisant l’ensemble des dépenses actuelles de protection sociale, sans impôts supplémentaires. Et l’institut vient d’annoncer qu’il s’est associé au département de la Gironde pour mener une expérimentation en France.
A priori, l’idée est plutôt approuvée par l’opinion. Selon  en mai 2016, 51% des Français se déclarent ainsi favorables au revenu universel. Logique, donc, qu’il soit désormais évoqué par un certain nombre des figures politiques qui animeront la présidentielle à venir. Le souci, c’est que le vocable “revenu universel” est parfois galvaudé, et que les propositions qui sont faites en son nom recouvrent des réalités bien différentes…

 Valls fait un premier pas

Prenons le cas de Manuel Valls. Dans une tribune publiée le 21 septembre , le Premier ministre se prononce en faveur d’un revenu universel en écrivant ceci : “À présent, il faut ouvrir de nouvelles pistes. Le revenu universel, c’est-à-dire une allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans, pour remplacer la dizaine de minima sociaux existant, en est une. Le Gouvernement engagera un dialogue avec tous les acteurs pour construire une réponse souple, plus simple et donc plus efficace, qui prenne en compte les situations individuelles.”
À ce stade, la proposition de Manuel Valls est assez éloignée de l’ambition véritable du revenu universel. Ce dernier ne consiste pas simplement en une fusion de diverses allocations ­- laquelle impliquerait de verser un revenu non pas universel mais variable – mais en la création d’un droit nouveau qui entraînerait l’extinction d’autres droits. Par ailleurs, en assurant vouloir “[prendre] en compte les situations individuelles”, il achève de se détacher de l’idéal charrié par cette idée. Avec le Premier ministre, à ce stade, le changement de paradigme évoqué plus haut n’aurait pas lieu.

► Sarkozy n’en veut pas

Nicolas Sarkozy a été plus clair : le lundi 26 septembre au micro d’Europe 1, le candidat à la primaire de la droite s’est dit opposé à l’idée d’un revenu universel. Je préfère fusionner toutes les allocations en une seule, affirme l’ancien président de la République. Cette allocation unique fusionnerait le revenu minimum d’activité, les allocations personnelles pour le logement et même les allocations communales.” Une proposition qui, au fond, ressemble beaucoup à celle faite par Manuel Valls. Sans l’habillage séduisant.

► Macron y songe

Emmanuel Macron, pour sa part, se montre séduit par l’idée. En revanche, impossible aujourd’hui de savoir ce qu’il met dedans. “Le revenu universel est une idée intéressante, affirmait-il ainsi début 2016 sur RMC. C’est une idée qu’il faut creuser pour les prochaines années car elle permet d’offrir un point de départ dans la vie. Ça renvoie à la philosophie que l’on a de la société. (…) Moi, je ne crois pas à l’égalitarisme, je crois en l’égalité des opportunités. L’idée du revenu universel – ou d’une dotation en capital au début de la vie -, c’est une idée qui va dans ce sens et qui m’intéresse.”Gageons qu’après avoir éclairci sa position quant à une candidature en 2017, il prendra soin de rendre aussi sa position sur le sujet plus nette.

► Le Pen disserte

De son côté, Marine Le Pen ne s’est jamais clairement prononcée en faveur du revenu universel. En mars dernier sur LCI, la candidate du FN affirmait toutefois ne pas avoir “d’hostilité de principe”,tout en constatant qu’il pouvait y avoir des difficultés “de faisabilité et de financement”. Mais elle ne s’avance pas plus loin qu’une réflexion générale : “Je remarque que les classes moyennes françaises sont systématiquement les victimes des choix qui sont opérés. De plus en plus de gens obtiennent des aides sociales, mais ce sont toujours les mêmes qui ne les obtiennent pas et qui les financent. Ce ne serait pas le cas avec le revenu universel où tous les citoyens auraient un revenu, quel que soient leurs richesses. (…) Ça serait un bouleversement, car l’objectif est de remplacer l’intégralité de toutes les autres aides qui sont versées aujourd’hui. Ces dernières peuvent avoir un effet pervers car les Français de bonne foi peuvent se dire que s’ils travaillent, ils vivront moins bien que s’ils perçoivent des aides. Ça n’est pas sain.”

► Hamon veut le porter

Aujourd’hui, celui qui porte l’idée du revenu universel avec le plus d’ardeur se nomme Benoît Hamon. Invité le dimanche 25 septembre sur RTL, le député socialiste a eu l’occasion de préciser son ambition. Selon lui, bon nombre de personnes “n’articulent pas leur vie personnelle et leur vie professionnelle comme elles le souhaitent.” Il poursuit : “L’objectif est d’être moins dépendant du travail. Ce revenu permettrait de favoriser la prise de risque entrepreneuriale et de permettre de faire du bénévolat (…)Pour qu’il ait un impact, le revenu universel ne peut pas être inférieur à 535€. Mais l’objectif doit être de le porter à 750€, voire 1.000€. Et de brandir les expérimentations menées au Canada pour affirmer que cette mesure n’a pas d’effet désincitatif sur l’emploi. Cependant, Benoît Hamon confesse que son projet n’est pas suffisamment abouti pour indiquer le moindre plan de financement. Il estime ainsi que “la question du cumul avec d’autres minima sociaux se pose” et “refuse de trancher à cette étape (de la campagne, ndlr)”. Une copie qui reste encore à peaufiner, donc.

► Les autres n’en parlent pas

Des candidats à la présidentielle ne se sont encore jamais véritablement exprimés sur le sujet. Ainsi d’Alain Juppé, en course pour la primaire de la droite, ou de Jean-Luc Mélenchon, ce qui peut paraître plus étonnant. Si ce dernier clame son désir d’augmenter le SMIC, il n’a jamais évoqué la création d’un revenu universel.
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Dont acte. 
Manuel Valls est comme tant d’autres, un très fin observateur des girouettes relativement à l’agenda politique et électoral pour savoir dans quelle direction va le vent, et pour combien de temps estimé… Il est un cas de plus qu’il faut prendre au mot. Il sera amplement pardonnable s’il passe aux actes et sans lâcher le morceaux. Sinon, s’il pense sauver la suite de sa carrière et ses chances aux prochaines élections… autant débarrasser le plancher. Avant lui, Jean Marc Heyrault, alors ministre de l’économie, avait été quelques jours en Suisse pour s’ “inspirer” des méthodes monétaires suisses. Mais il devint ministre des affaires étrangères auxiliaire de l’OTAN donc des États-Unis, en poste dans un pays qui s’appelle France… Tous ces hommes, hyper “intelligents” et “géniaux”, sont écartelés entre leur égo et l’image qu’ils s’ingénient à donner d’abnégation et d’altruisme… 
Salvador Dali avait déclaré en parlant de lui-même : “Attention de jouer au génie! Parce qu’on risque de le devenir”… Mais Dali était un grand créateur, admiré ou réprouvé. Il ne laissait que peu de monde indifférent et n’était sensible qu’à l’admiration ou à la répulsion, le milieu lui faisait horreur. D’ailleurs, Dali disait qu’à la rigueur, un crétin dur, on pouvait lui pardonner, tandis qu’il n’y a rien de pire qu’un crétin mou!! … Voilà où nous en sommes…
Quand la politique sera complètement considérée comme un Art et non plus comme le nec plus ultra de notre égo et bien un pas gigantesque aura été franchi.
Renaud

Table-ronde du 29.09 interdite dans l’enceinte de l’UNIL



…Suite aux mails du Doyen des SSP de l’unil, je dois, malheureusement, vous informer que notre table ronde à l’UNIL du 29 septembre est annulée. …



La table-ronde www.monnaie-pleine.ch de ce jeudi 29 septembre ne peut donc pas avoir lieu au Géopolis. Elle est remplacée notamment par celle du 17.11.2016, de 18h30 – 20h00


Lieu:

Espace Dickens, Dickens 4, 1006 Lausanne
Programme :
18h30 – 19h30: conférence
19h30 – 20h00: débat
dès 20h00: apéritif
– entrée libre –
Conférenciers :

Virgile Perret
a obtenu un doctorat en science politique à l’Université de Lausanne pour lequel il a reçu le Prix de la faculté des sciences sociales et politiques en 2013. Auteur d’un ouvrage sur le thème « Monnaie et citoyenneté », il a enseigné les relations internationales à l’Université de Lausanne. Il collabore actuellement avec l’Observatoire de la Finance à Genève.

Pierre Mottier
Master en sciences, enseignant, Sion, membre du comité d’initiative Monnaie Pleine. Engagé dans les questions d’éthique et dans la promotion de monnaies secondaires et de solutions locales aux problèmes économiques.

Jean-Marc Heim
juriste, Lausanne, secrétaire du bureau romand Monnaie Pleine et membre du comité « Association Modernisation Monétaire/Initiative Monnaie Pleine ».


http://www.espace-dickens.ch/web/agenda/86

Je serai dès 17h45 devant le Geopolis, côté est, pour discuter avec ceux qui n’auraient pas reçu cette nouvelle ! Mon tél. mobile est le 079 261 41 54 et le fixe le 021 616 88 88, dévié sur le  mobile.


Autres invitations:
http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/09/agenda-monnaie-pleine.html

Contes au Musée monétaire, Lausanne

Venez, installez-vous, détendez-vous et ouvrez grand vos ouïes… L’histoire va commencer…

Un conteur de «L’oreille qui parle» va vous emmener dans un monde enchanté où les légendes sur les trésors deviennent réalité… Un moment d’évasion pour l’esprit et vous ressortirez la tête pleine de rêve et les yeux brillants comme l’or!

  • Rendez-vous dans la salle d’exposition du Musée monétaire, au 3e étage du Palais de Rumine de 15h30 à 16h00.
  • Entrée libre pour les petits et les grands.
Goûter offert à 16h00 par Migros Pour-Cent culturel, Coop et l’Association des amis du Musée monétaire.
Prochains contes au Musée monétaire, le 12 octobre 2016.

Dividende alias RBI pour les réfugiés



Les réfugiés en Turquie vont recevoir environ un total de 6 milliards d’ € de L’Europe sous forme d’une carte bancaire avec un versement régulier, soit un dividende RBI, sic… 



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/26/97001-20160926FILWWW00318-turquie-des-cartes-de-paiement-aux-refugies.php


En France:

Une allocation est bien versée aux demandeurs d’asile. MAIS « L’aide est de 6,80 euros pour une personne seule hébergée, précise la préfecture du Pas-de-Calais.4,20 euros supplémentaires sont alloués pour les migrants non hébergés. Cette aide varie en fonction de la composition familiale. ». En clair, plus la famille est nombreuse, plus l’aide apportée est importante. Le montant maximum concerne une famille de 10 personnes, dont les droits journaliers s’élèvent à 37,40 euros. …

« Le versement de cette aide prend fin à la fin du mois qui suit celui de la notification de la décision définitive sur votre demande d’asile ou jusqu’au transfert effectif dans un autre pays », ajoute la préfecture.

Ce sont les services de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) qui prennent en charge les demandeurs d’asile. « Les services de l’OFII remettent bien aux migrants déposant une demande d’asile une carte de retrait. La carte ADA n’est pas une carte bancaire, elle n’est pas reliée à un compte bancaire. Elle est chargée mensuellement du montant alloué au demandeur d’asile. Le demandeur d’asile peut effectuer des retraits dans les distributeurs automatiques, il est limité à trois retraits par mois, terminent les services de la préfecture du Pas-de-Calais. L’ADA est versée le temps de la procédure de demande d’asile. Cette carte peut être désactivée à tout moment par l’OFII. »

Les internautes dubitatifs peuvent se rendre sur le site www.service-public.fr pour obtenir plus d’informations


Et nous ?


1984 ? DROIT D’ACCÈS AUX DONNÉES PERSONNELLES

les fichiers sont de plus en plus interconnectés…

LES FICHIERS suisses partent aussi à l’étranger…

affaires des fiches en 1989, plus de 700’000 suisses fichés…

LETTRES TYPES : DROIT D’ACCÈS AUX DONNÉES PERSONNELLES

Dans le cadre de l’enquête sur le droit d’accès lancée en collaboration avec la RTS, j’ai envoyé un certain nombre de lettres aux sociétés et autorités qui détiennent ou peuvent détenir des données à mon sujet. Pour ce faire, j’ai adapté et complété les lettres types du Préposé fédéral à la protection des données.
Pour chaque société ou autorité à laquelle j’ai écrit, vous trouverez la lettre en deux formats (Word et LibreOffice) avec l’adresse du destinataire. Il ne vous reste plus qu’à
  1. y insérer vos propres coordonnées,
  2. dater puis imprimer et signer la lettre,
  3. y joindre une copie d’un document d’identité,
  4. et poster le tout par courrier recommandé (ce n’est pas obligatoire, mais c’est plus sûr).

Lettres types

Exemple:
Prénom Nom                                                                                 Ville,
le
27 septembre 2016
Adresse
Code
postal – Ville
e-mail
téléphone
                                                                                                        Recommandé
                                                                                                        UNIL
– Unicentre
                                                                                                        Service
juridique
                                                                                                        1015
Lausanne
Demande d’accès aux données personnelles (art. 25 et
suivants LPrD)
Madame, Monsieur,
Par la présente, je souhaite exercer mon
droit d’accès aux données personnelles me concernant conformément aux articles 25
et suivants de la loi cantonale vaudoise sur la protection des données (LPrD).
Je vous prie de bien vouloir me communiquer
par écrit et/ou sous forme électronique, gratuitement (art. 26 al. 4 LPrD), des
renseignements relatifs aux données personnelles me concernant et qui sont
traitées, en particulier :
·      
les données traitées sur la base
de la loi sur l’université (LUL) ;
·      
les données relatives à la Campus
Card ;
·      
les données traitées sur la base
de la loi sur le personnel (LPers-VD) ;
·      
les données traitées par le
portail Alumnil ;
·      
toutes les autres données personnelles
traitées sur la base d’autres lois et règlements ;
·      
les motifs des traitements de
données précités ;
·      
la durée de conservation des
données personnelles ;
·      
si ces données ont été traitées
et/ou communiquées à des tiers et sur quelle base ;
·      
si ces données ont fait l’objet
d’une communication trans-frontière.
Je vous saurais également gré de me
confirmer expressément que les renseignements que vous me ferez parvenir sont
complets et corrects. Si vous ne pouvez pas me donner ces renseignements, ou
seulement de manière partielle, je vous prie, en vertu de l’art. 30 LPrD, de
bien vouloir motiver votre décision.
Si vous envisagez de percevoir un
émolument pour accéder à ma demande, je vous remercie de me le faire savoir au
préalable (art. 26 al. 5 et 6 LPrD ; art. 11 al. 1 in fine R-LPrD).
Afin de justifier de mon identité, je joins
à la présente une copie de pièce d’identité.
En vous remerciant de votre diligence et
en vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie d’agréer,
Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.
                                                                                                        Prénom
Nom + Signature

Stop aux fossoyeurs de la Suisse






Tricher toutes les nouvelles votations par correspondance ou par électronique est trop facile. La nouvelle constitution a été imposée par tricheries, notamment à Lucerne, au Tessin et à Berne par les votes par correspondance des suisses de l’étranger…




Fin de la démocratie suisse. Liliane Held-Khawam + DOSSIER

Il y a 3 ans,  nous alertions, dans un article qui s’intitulait « la Suisse est un concept en danger », sur les dangers courus par la démocratie suisse. Nous étions alors en pleine tourmente avec nos plus « chers » alliés.
Ce papier faisait un retour sur la réforme de la Constitution fédérale, admise après votation par le peuple. Il ressortait de ce bref examen de la Constitution que la démocratie suisse tant réputée avait été mise en lambeaux. Un simple exemple illustre ces propos: La disparition du nouveau texte de la notion de « peuple souverain ».
Après l’entrée en vigueur de ce texte constitutionnel, les représentants du pays ont mis la pédale douce quant aux effets visibles de cette réelle révolution silencieuse. Le tapis démocratique a été retiré de sous les pieds de chaque citoyen du pays sans qu’aucun d’eux ne s’en aperçoive…
S’ensuivra une longue schizophrénie dans la gouvernance du pays. Le gouffre entre ce qui est réellement signé, notamment avec Bruxelles, et ce qui est communiqué devient béant. Nous relèverons au passage le plaisir qu’ont dû vivre les communicants de Berne à chaque fois que l’appellation « le souverain » ou « le peuple souverain » a été prononcé. Depuis 1999, le peuple suisse est par exemple, constitutionnellement,  moins souverain que le peuple français.
Il en va de même pour les cantons, autrefois souverains aussi. L’article 3 qui semble maintenir la souveraineté des cantons est croustillant. Il dit ceci:
« Art. 3 Cantons
Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par la Constitution fédérale et exercent tous les droits qui ne sont pas délégués à la Confédération.
La révolution a atteint de plein fouet le peuple votant, mais aussi les Cantons! Une délégation importante de leurs pouvoirs a été faite à la Confédération. Du coup, les Cantons ont été privés de certaines de leurs prérogatives antérieures. C’est pour cette raison que l’on nous demande de ne plus parler de Confédération, mais de Fédération.
Et pour ceux qui continuent d’être incrédules sur le sujet, voici le découpage de la Suisse totalement intégré par Berne et les statistiques qu’elle produit. Il est 100% made in Bruxelles:
La carte des régions suisses
Les cantons n’y existent plus. La Suisse est décomposée (au vrai sens du mot) autour de 7 euro-régions ou NUTS.
Par conséquent, ce que dit la députée, Cesla Virginia Amarelle, au moment de la défense  d’une mise en application euro-compatible de la votation contre l’immigration de masse du 9 février est parfaitement justifiée, à la condition de réviser la notion de souveraineté.
Je vous invite à bien regarder cette vidéo. La revendication d’une marge de liberté dans l’interprétation des textes de lois est tout à fait défendable si les votants -peuple et cantons- ne sont pas les Souverains!

Les véritables souverains de la Suisse  transfigurée, siègent à Berne et pas ailleurs. Leur pouvoir est considérable….
Quant à la démocratie, qui veut dire littéralement « peuple souverain », elle a été constitutionnellement dissoute. Alors, arrêtons les frais des votations, qui ne seront appliquées que si elles vont dans le « bon » sens.
Une alternative consisterait à exiger un audit neutre avec des représentants du peuple contribuable sur l’état réel de la démocratie et.. des finances fédérales tant qu’à faire…
Liliane Held-Khawam
  • Extrait de l’article de 2013 « La Suisse est un concept en danger » LHK

    Perte de souveraineté. Pillage de la place financière. Pillage de sa monnaie. Pillage de son or. Pillage de ses données. Pillage des droits des citoyens. A toutes ces plaies, s’ajoute l’humiliation. Rien n’aura été épargné au peuple suisse !
    L’une des plus anciennes démocraties au monde flanche sous des coups venant de toutes parts. Or, la facilité et la vitesse avec lesquelles tout ceci se passe auraient été impossibles sans trahisons internes.
    Tout commence le 6 décembre 1992. Le peuple souverain refuse l’adhésion à l’EEE. Le lendemain de ce refus, le Conseil fédéral de l’époque tout dévoué à l’aventure européenne se lance dans une révision de la Constitution. Le peuple souverain pour la dernière fois accepte cette nouvelle mouture se fiant à ses autorités fédérales. Des voix dissonantes se sont certes élevées contre le contenu mais vite étouffées tant ce texte ardu a besoin de spécialistes de haut vol pour le décortiquer… Bref, le jour de l’acceptation de cette nouvelle constitution, la Suisse est entrée de plain-pied dans l’Union Européenne sans le savoir.
    Malgré la difficulté du texte constitutionnel, il est simple grâce au traitement informatique de relever qu’un certain nombre de choses ont disparu. Tout d’abord le mot « nation » trônait dans le préambule: « La Confédération suisse, voulant affermir l’alliance des confédérés, maintenir et accroître l’unité, la force et l’honneur de la nation suisse ». Ce mot si cher au cœur des premiers démocrates qu’il a été gravé dans l’art. 3 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 en lettre majuscule ! En 1999, il a été remplacé par « communauté » et « vivre ensemble », valeurs chéries par les mondialistes.
    La souveraineté des peuples n’est pas en reste. Elle qui définit la démocratie a aussi été retouchée. Ainsi, le premier article l’ancienne Constitution qui disait: « Les peuples des vint-deux cantons souverains de la Suisse… » a été remplacé par « Le peuple suisse et les cantons…(liste)… forment la Confédération suisse ». Les principes de peuple souverain et de nation – fondateurs de toute démocratie – ont donc été enterrés.
    Dans l’ancienne Constitution, la conclusion de traités internationaux relevaient du référendum obligatoire. Depuis le 1er août 2003, l’art. 166 al. 2 de la Constitution est le suivant: « Elle (Assemblée fédérale) approuve les traités internationaux, à l’exception de ceux dont la conclusion relève de la seule compétence du Conseil fédéral en vertu d’une loi ou d’un traité international ». Aujourd’hui c’est l’Assemblée fédérale ou le peuple qui doivent fournir l’effort de collectes de signatures pour exiger un référendum… Les conseillers fédéraux sont donc depuis investis de super-pouvoirs. Leurs signatures valent donc de l’or. Il suffit de faire placer la bonne personne au bon endroit. Un régime autoritaire peut dès lors se déployer. La « Lex USA » est un des innombrables exemples qui choquent le citoyen.
    Avec cette nouvelle Constitution, on voit apparaître un phénomène inconnu jusqu’alors. Le poids direct des partis politiques et des lobbies. L’art. 147 se présente ainsi: « Les cantons, les partis politiques et les milieux intéressés sont invités à se prononcer sur les actes législatifs importants et sur les autres projets de grande portée lors des travaux préparatoires, ainsi que sur les traités internationaux importants ». Les lobbies sont les bienvenus dans la Constitution ! Les partis politiques dont le financement est garanti en partie par les banques y sont aussi reconnus ! Il faut y reconnaître une avancée spectaculaire. Le bétonnage à tout va du paysage suisse , couvert de grues n’est qu’un des effets visibles de cette révolution d’un État-business qui s’approprie tout sur son chemin.
    Cette nouvelle Constitution a donc morcelé la souveraineté légendaire du peuple suisse. Une partie a été transférée de facto aux Conseillers fédéraux. La BNS a bénéficié d’un autre bout de la souveraineté qui lui a donné la possibilité pêle-mêle de vendre de larges parties des réserves d’or à un prix ridiculement bas. Elle a pu vendre des actifs sérieux, fait fonctionner la planche à billets et noyer le franc suisse par des euros, créer artificiellement un bilan géant, déconnecter la monnaie de la production réelle… Ce faisant elle participait fortement au sauvetage des banques, de la zone euro et des dettes européennes pourries faisant porter tous les risques au seul citoyen-contribuable. A aucun moment, elle n’a cherché à réduire ses risques par la création d’un fond souverain, la vente d’euros…
    Aujourd’hui, en cas de suppression de dettes européennes le peuple suisse sera le premier à trébucher. Cela pourrait même selon l’importance le jeter dans les bras des marchés financiers au même titre que ses voisins. Le seul souci de ces dernières années de la BNS s’appelle le sauvetage des « too big to fail », banques répertoriées par l’administration américaine en 2010. En revanche, si on parle au patron de la BNS du sauvetage éventuel d’une banque cantonale, il répond que la BNS n’a pas pour vocation de sauver des banques… Cherchez l’erreur… L’intérêt public a changé de nature de même que la souveraineté du pays a été « disloquée et délocalisée ».
    La Justice n’est pas en reste. L’art 139 al3 touche la démocratie directe ainsi:« Lorsqu’une initiative populaire ne respecte pas le principe de l’unité de la forme, celui de l’unité de la matière ou les règles impératives du droit international, l’Assemblée fédérale la déclare totalement ou partiellement nulle. » L’art. 190 complète ainsi l’entrée en force du droit international – comprenez européen – en Suisse : « Le Tribunal fédéral et les autres autorités sont tenus d’appliquer les lois fédérales et le droit international ». Les articles continuent en faveur du droit international en cas d’initiative et de révision de la Constitution. Berne est devenue en quelque sorte une succursale de Bruxelles… (Lire la suite ici)
  • Vidéo au sujet des référendums.

M Moscovici y dénonce les mensonges qui accompagnent les référendums. Cette vidéo a le mérite de donner tout son sens à la fonction de « spin doctors » qui mentent et biaisent la réalité lors des votations. Nous venons de vivre un exemple avec la votation sur la loi sur le Renseignement…
C’est aussi grâce au spin doctoring qui vante la « modernisation » que la nouvelle Constitution suisse a pu être votée en 1999.
Il n’appartient pas au parlement mais au peuple de revenir sur le choix opéré par l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse le 9 février 2014, souligne le constitutionnaliste Etienne Grisel
Les récentes résolutions du Conseil national, loin de mettre en œuvre la votation du 9 février 2014, sapent les négociations avec l’UE, contrecarrent la volonté populaire et violent la Constitution.
Elles font naître de vives craintes pour l’avenir de notre démocratie. Le processus ne fait certes que commencer. Mais les pourparlers avec l’UE sont compromis et les dommages pourraient être importants.
Offrir la capitulation pendant la négociation relèverait de la forfaiture. Ignorer un scrutin populaire et la Constitution serait manquer aux devoirs d’un parlement assermenté.
Le législateur avait édulcoré l’article sur le renvoi des criminels étrangers et dénaturé l’initiative sur les résidences secondaires. Mais ici, un pas de plus serait franchi, les mesures décidées par le peuple étant abandonnées: il s’agirait d’une trahison sans précédent des institutions démocratiques. Bref, le Conseil national a fait comme si la votation du 9 février n’avait pas eu lieu.


Gestion indépendante de l’immigration

L’exécution de certaines initiatives populaires a déjà donné lieu à des difficultés d’ordre temporel, financier ou pratique. Mais les autorités fédérales ont jusqu’ici de bonne foi cherché à surmonter ces obstacles. L’article 121a issu de la votation du 9 février ne pose aucun problème autre que l’opposition politique, voire économique, qu’à juste titre rencontre le texte. Mais ce dernier a été voulu par le peuple et laisse une marge limitée au législateur.
Contrairement à une opinion répandue, l’initiative sur l’immigration ne tend pas à diminuer celle-ci mais à la contrôler. Le but n’est pas la réduction, mais la maîtrise, par des moyens utilisés pendant des années et donc bien connus. Jusqu’en 2009, la Suisse gérait avec indépendance l’immigration venue des pays de l’UE. Depuis lors, une circulation libre est garantie, dont l’ampleur explique, sans le justifier, le dépôt de l’initiative populaire en février 2012.
Pour atteindre son objectif, l’article 121a oblige le législateur à soumettre l’immigration de tous les étrangers, européens compris, à des quotients et des quotas. Ceux-ci devraient être fixés périodiquement en fonction des besoins de l’économie, clause logique et copiée sur le système appliqué jusqu’en 2009. Le texte n’entraîne pas de révolution, mais le retour à une situation récente.


Aux antipodes du texte voté par le peuple et les cantons

Le texte constitutionnel enjoint aussi à la Confédération de renégocier les traités contraires à l’art. 121a, surtout l’accord de libre circulation avec l’UE. Ce mandat en cours d’exécution concerne le gouvernement et non le parlement. Il a toujours été entendu que la future loi serait adoptée seulement une fois connu le résultat des pourparlers avec l’UE.
La Constitution demande certes implicitement l’adoption des lois d’application d’ici au 9 février 2017. Mais cette date butoir n’est pas aussi contraignante que certains le prétendent, car après l’échéance du délai, le Conseil fédéral peut édicter provisoirement les dispositions d’exécution.
Telle est la solution qui s’imposerait, si un accord avec l’UE n’était pas trouvé avant février 2017. Mais il n’appartient pas aux Chambres d’adopter une loi définitive pendant les pourparlers ni de voter des dispositions qui ont pour but avoué d’éviter la renégociation prescrite par l’art. 121a.
La position de la commission et du Conseil national est aux antipodes du texte constitutionnel. Elle ne comporte aucun des instruments qui garantiraient une maîtrise efficace du problème migratoire. Elle ne prévoit ni quotients ni quotas. Certes, elle évoque la préférence nationale, mais cette mesure, sans contrainte ni sanction appropriée, serait dénuée d’effet. S’il suffisait de compter sur la bonne volonté des acteurs économiques, l’article constitutionnel serait sans objet.


La voie suivie par le Conseil national n’est pas conforme à nos institutions

Quant à la prétendue «clause de sauvegarde» qui permettrait en cas de nécessité de limiter le nombre des travailleurs migrants, elle n’assurerait pas une gestion autonome du problème, dès lors que son utilisation serait soumise à l’accord explicite des représentants de l’UE. Ce serait donc le contraire de la maîtrise indépendante voulue par le peuple.
La voie ainsi suivie par le Conseil national n’est pas conforme à nos institutions. Faute d’un compromis avec l’UE, un choix s’imposera entre la libre circulation des personnes et l’abandon des relations étroites avec l’UE. Le Conseil national préfère la première solution à la seconde, mais ce choix n’appartient pas aux députés, il a été fait le 9 février et seul le peuple peut revenir sur sa décision.
Puisque l’article 121a est incompatible avec l’accord de libre circulation, il faut que le Constituant puisse revoter. Mais un nouveau scrutin ne sera démocratique que si la question posée est claire et les enjeux bien définis. Il faut éviter un référendum sur la loi d’application de l’art. 121a, car il conduirait à un résultat ambigu voté dans des conditions confuses. Il ne serait pas sain non plus d’inciter les partisans du texte existant à lancer une nouvelle initiative de «mise en œuvre», procédure qui crée, elle aussi, une situation obscure.
Si les Chambres adoptaient les résolutions du Conseil national, elles trahiraient la démocratie directe, sans éviter l’impasse créée par le vote du 9 février.

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Les entretiens de Valpré & la DSE

Les entretiens de Valpré & la DSE

DSE: la doctrine sociale de l’Eglise…



L’enjeu principal urgent, qui bénéficie des créations monétaires ?


L’enjeu principal urgent est :


QUI doit décider et bénéficier des milliards des créations monétaires ?

Les banques privées comme actuellement à 99 %, sic, ou les collectivités à 100 % par des responsables tirés au sort chaque année ?

Le pluriel est important et nous parlons maintenant de monnaies-pleines polypoly opposées au monopoly



Donner le goût du travail : c’est vital !

Découvrez le programme complet de la journée

Mardi 27 septembre, au Collège des Bernardins,
à Paris
19 h 30 – Introduction

Par Pierre GATTAZ, président du Medef

20 h 00 – 22 h 00 – Table ronde dans le cadre des mardis des Bernardins

Catherine BARTHÉLÉMY, président de Manuloc

Véronique DESCACQ, secrétaire générale adjointe de la CFDT

Bruno LAFONT, président d’honneur de Lafarge SA, Co-chairman of the Boards of Directors of Lafarge Holcim LTD

Georges SANEROT, président du directoire de Bayard

Animation : Pierre-Henri de Menthon, directeur délégué de Challenges

Inscriptions directement sur le site du Collège des Bernardins, en cliquant ici.
Lundi 3 octobre, à l’Université catholique de Lyon

18 h 00 – 20 h 30 – Conférence

Par Pierre-Yves GOMEZ, économiste, docteur en gestion, professeur à l’EM Lyon

Conférence suivie d’un échange avec Jean-Luc GROLLEAU, président des Ateliers de l’Entreprenariat Humaniste

Animation : Benoît Fidelin, rédacteur en chef de Pèlerin

En partenariat avec l’ESDES
Mardi 4 octobre, au centre de Valpré, à Écully (69)
9 h 00 – Accueil, café, messe

10 h 30 – 12 h 00 – Remise du prix des Entretiens de Valpré

Et table ronde autour du thème : Églises, économie, social et entreprise : quoi de neuf depuis un an ?

Dominique COATANÉA, docteur en thélogie, maître de conférences en éthique à l’Université catholique de l’Ouest

Emmanuel GABELLIERI, professeur en faculté de philosophie, directeur du CRESO à l’Université catholique de Lyon

Animation : Père Dominique Greiner, assomptionniste, rédacteur en chef à La Croix

En partenariat avec La Croix et l’Université catholique de Lyon

12 h 15 – 14 h 15 Déjeuner-débat

Le goût du travail en entreprise doit-il s’apprendre à l’école ?

Hayette HAMIDI, avocate, élue au Blanc Mesnil (93)

Éric MESTRALLET, président-fondateur de la fondation Espérance Banlieues

Bernard PERREAU, président de Feu Vert

Animation : Guillaume Goubert, directeur de La Croix (à confirmer)
14 h 45 – 16 h 30 – Ateliers

Réflexion pratique par petits groupes (maximum 20 personnes par atelier) dans une atmosphère d’écoute et de professionnalisme.
Chaque groupe est animé par deux modérateurs spécialistes du sujet.
En cas d’effectifs trop importants, les ateliers seront dédoublés.

Voir la liste détaillée des ateliers

17 h 00 – 18 h 30 – Entretien à trois voix

Comment transmettons-nous notre passion du travail ?

Bérénice BRINGSTED, co-auteur de “Faut qu’on parle !”

Florent DARGNIES, président-fondateur de 4 roues sous 1 parapluie

Augustin PALUEL-MARMONT, CEO de Michel & Augustin

Animation : Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro Magazine (à confirmer)

19 h 00 – 20 h 30 – Grand entretien

Le goût du travail, même combat pour les patrons et les salariés ?

Cardinal Philippe BARBARIN, archevêque de Lyon

François ASSELIN, président de la CGPME France, président d’Asselin

François MORINIÈRE, directeur général d’Oeneo, ancien directeur général de L’Équipe

Joseph THOUVENEL, vice-président confédéral de la CFTC

Animation : Philippine de Saint-Pierre, directrice de KTO (à confirmer)
Philippe Lansac, directeur de RCF Lyon (à confirmer)

20 h 30 – Cocktail

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