Des évêques catholiques ? Oui au piso d’une mafia de meurtriers ou oui à l’objection de conscience ?
Scandaleux…Des évêques ne suivent pas
Est-ce parce qu’il s’agit d’une initiative émanant de personnalités de
l’UDC (Union démocratique du centre, la formation politique suisse
classée la plus à droite) ou parce qu’ils croient vraiment ce qu’ils
disent ? Quoi qu’il en soit, des évêques helvétiques ont exprimé leur
opposition au référendum d’initiative populaire « financer l’avortement
est une affaire privée » qui visent à mettre fin au remboursement de
l’avortement par l’assurance maladie en Suisse.
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Mgr Markus Büchel. Il verrait bien des femmes diacres |
Mgr Markus Büchel, rapporte La Croix, a déclaré au quotidien alémanique Blick que
le projet touchera davantage les femmes en situation difficile que
celles qui sont aisées. Drôle d’argument… Il est vrai que l’évêque de
Saint-Gall – et futur président de la conférence épiscopale suisse –
précise que l’initiative passera « à côté du but » qui devrait être « la
réduction du nombre d’interruptions de grossesse ». Mais il assure
qu’il y aura toujours des femmes qui opteront pour un avortement : « En
tant qu’Eglise, nous ne pouvons pas l’empêcher, et l’initiative ne
l’empêchera pas non plus », raison pour laquelle il estime que la
privatisation du financement sera « un pas vers une médecine à deux
vitesses ».
On croît rêver : le prélat semble plus préoccupé par sa vision
collectiviste de la médecine et de l’assurance maladie que par la
volonté d’un grand nombre de Suisses de ne coopérer en rien, et surtout
pas en finançant les opérations, la mise à mort des tout-petits.
Mgr Martin Werlen, abbé d’Einsideln, développe une argumentation du même
acabit, reconnaissant certes « une bonne intention » dans la volonté de
s’en prendre à la « normalité institutionnalisée de l’avortement »,
mais il l’accuse de ne pas en mettre en cause le principe de l’«
interruption volontaire de grossesse ». « L’avortement n’est justement
pas une affaire privée. »
Ce n’est pas faux de dire que toute la société devrait concourir pour
qu’il n’y ait plus de raisons d’avorter, comme il l’affirme. Mais une
fois de plus, il s’agit de permettre aux contribuables de ne pas porter
la responsabilité de ces morts.
On pourra juger de la pertinence (ou non…) des prises de position de ces
évêques d’après ce communiqué des jeunes UDC en Valais romand, daté de
janvier dernier :
Comme nous l’a rappelé hier soir l’émission Temps Présent de la TSR,
quelque 11’000 interruptions de grossesse ont lieu chaque année en
Suisse. Cette situation est d’autant plus choquante que l’avortement est
actuellement remboursé par l’assurance maladie de base. Cela doit
cesser !
Non, l’avortement n’est pas une maladie. Il est le fruit d’une
conception du monde purement matérialiste, d’une société qui se donne le
droit de choisir entre tuer ou laisser vivre l’enfant. La solution des
délais en Suisse est un crime contre la génération à venir.
C’est
pourquoi, il est important de soutenir l’initiative populaire « Financer
l’avortement est une affaire privée » qui a été déposée en juillet 2011
avec 111.000 signatures.
Par cette initiative populaire, il s’agit également d’informer les
citoyennes et les citoyens de notre pays qu’ils participent notamment au
financement des avortements avec leurs primes maladie. Beaucoup en sont
étonnés et n’approuvent pas cette manière de faire. Le peuple doit donc
avoir la possibilité de décider s’il veut ou non continuer à financer
les avortements avec ses primes maladie.
Les caisses d’assurance maladie ont pour mission de préserver des vies, non de les anéantir !
Jeunes UDC du Valais romand
Grégory Logean, Co-président
Conseiller municipal d’Hérémence
Oskar Freysinger, conseiller national de l’UDC, est sur cette même ligne comme il l’avait confié l’an dernier à
Nouvelles de France : « L’avortement
est inclus dans les remboursements de la caisse maladie, donc des gens
comme moi paient pour ce qu’ils considèrent comme un crime, je trouve ça
totalement anormal. Nous estimons que si quelqu’un, dans son plan de
vie, veut avorter, il doit faire payer cela par des caisses
complémentaires. »
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L’adage
dit qu’il n’y a que la vérité qui blesse!
Naples, c’est le sommet, au restaurant par exemple, il n’est pas rare que lorsque
vous êtes au comptoir un MAFIEUX arrive, se ravitaille à l’oeil et touche
une enveloppe PLEINE D’ARGENT dit piso et repart GOGUENARD.
Les enfants ne vont pas à l’école,
travaillent au noir dès10ans à 10E par semaine!
L’argent de l’Église était placée à de hauts taux d’usuriers par l’archevêque ( sic ).
http://www.lexpress.fr/informations/le-monsignore-aux-deniers-occultes_631100.html
En Suisse, vous devez payer chaque mois les meurtriers des plus faibles
Des évêques catholiques ? Oui au piso d’une mafia de meurtriers ?
Pour nous, cette nouvelle initiative pour la Vie n’est pas parfaite mais elle va au moins réveiller quelques consciences.
Le lien social de ces drames est clair. Ces abominations font souffrir surtout des femmes que nous ne jugeons pas.
Nous souffrons avec elles.
Les abus financiers des cupides poussent au désespoir de plus en plus de victimes.
Le lien est subtil mais réel.
http://ferraye.blogspot.com/2010/01/invitation-officielle-de-evo-morales.html
Pourquoi ces bonus en millions et même en milliards ?, sic, en milliards pour les banquiers de New-York ?
Pour acheter leurs consciences.
Ils savent que la cupidité tue des millions d’innocents, sous leurs fenêtres.
Faut-il laisser tout ce système infernal continuer ces sacrifices de petites victimes innocentes ?
Courbe sans tenir compte d’une pandémie.par
simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de
Renouvelllement ou TFR en dessous de 2 ) qui sont à la baisse dans le
monde entier, et presque partout en dessous de 2,2, taux minimum actuel
pour maintenir notre civilisation.
![[Europe-hiver.jpg]](https://4.bp.blogspot.com/_9ROxT7kEIAo/ShKiYeb27HI/AAAAAAAAAIk/Bpt3SIIT55A/s1600/Europe-hiver.jpg)
La chute commence déjà dans les pays “riches” et en Russie…
Tout peut s’effondrer très vite…y compris l’immobilier et les “valeurs” les plus sûres…
L’initiative populaire a la teneur suivante:
I
La constitution fédérale est modifiée comme suit:
Art. 117, al. 3 (nouveau)
3 Sous réserve de rares exceptions concernant la mère, l’interruption
de grossesse et la réduction embryonnaire ne sont pas couvertes par
l’assurance obligatoire.
Art. 117 Abs. 3 (neu)
3 Unter Vorbehalt von seltenen Ausnahmen seitens der Mutter sind
Schwangerschaftsabbruch und Mehrlingsreduktion im Obligatorium nicht
eingeschlossen.
Attention à la désinformation. exemples tout en bas de ce mail….
La Suisse oblige tous ses enfants à financer tous les avortements qui sont devenus tous “gratuits”.
Nous les payons par nos impôts et par nos primes d’assurances…
Les animaux sont mieux protégés que les embryons humains.
Pour une objection de conscience.
Cette action a été rendue publique depuis des mois, preuves ci-dessous…29.09.2009…
Mammainfo: Avortements: Qui doit les payer?
Interview avec le Conseiller national Peter Föhn
Au cours de la session d’été des Chambres Fédérales, le schwytzois
Peter Föhn, Conseiller national, est intervenu sur le thème du
financement de l’avortement et des primes des caisses-maladie. Sa
motion, déposée le 10 juin 2009 au Conseil national, exige que les
avortements ne soient plus couverts par l’assurance de base obligatoire. Mamma-Info a interviewé Peter Föhn.
Mamma-Info : Monsieur Föhn, de quoi retourne-t-il dans votre motion ?
Peter Föhn : Pour moi, il s’agit surtout de sensibiliser la population
au problème du financement de l’avortement, et de lui faire prendre
conscience que les interruptions de grossesse sont financées par
l’assurance-maladie de base. Les gens ne le savent pas. Et il faut
alléger le poids supporté par les caisses-maladie.
La réduction des coûts du secteur santé est-elle votre unique motivation ?
Les
coûts relatifs aux interruptions de grossesse ne constituent qu’une
part réduite du sinistre affectant les caisses. Mais il faut bien
commencer d’agir quelque part. Par conviction, je
répugne à cofinancer l’avortement, cet acte inadmissible. Pour moi
donc, ce sont tout particulièrement aussi des motifs éthiques qui
importent.
S’il
y avait moins d’interruptions de grossesse, il faudrait aussi moins de
traitements psychologiques postérieurs. Ces traitements intervenant
après un avortement ne font nulle part l’objet de statistiques. Mais
sans aucun doute, ils existent en très grand nombre.
En conséquence, voyez-vous dans cette motion une possibilité de réduire
le nombre d’avortements ? Tous les ans, en effet, le nombre des enfants
avortés est, en Suisse, de l’ordre de la population d’une petite ville.
La
réduction du nombre d’interruption de grossesse doit être un objectif
que tout le monde peut soutenir. Si les personnes concernées doivent
elles-mêmes subvenir à la dépense, il y aura moins d’avortements.
Une
Conseillère cantonale de St-Gall, Helga Klee, dit ceci au sujet de
votre motion : « Avec cela, le Conseiller national Föhn veut dissuader
les femmes d’avoir recours à une interruption de grossesse. (…) Et il
lie même cette exigence au prétexte d’une économie de 20 millions de
francs par an. (…) Le calcul n’est visiblement pas son fort, car une
naissance revient jusqu’à dix fois plus cher qu’un avortement. »
Maintenant, qui sait le mieux compter ? Cette Conseillère cantonale, ou
vous-même ?
En
calcul, qu’elle n’essaie pas de m’en faire accroire. Les gens qui
viennent au monde paient, durant leur vie, beaucoup plus, en terme de
primes d’assurance (et même aussi d’impôts), que ce qu’a coûté leur
naissance. Les morts ne paient rien. De surcroît, chaque enfant mis au
monde apporte, non seulement à la famille, mais aussi à l’état, tant de
bien qu’on ne peut en aucun cas l’évaluer en monnaie.
La Conseillère
cantonale se dit persuadée que la conséquence de votre exigence sera
que pour avorter, beaucoup plus de femmes s’adresseraient à des
charlatans et que les coûts induits seraient de beaucoup supérieurs aux
économies escomptées.
Je ne partage pas cette opinion. De surcroît, des assurances
complémentaires peuvent toujours être contractées en plus de l’assurance
de base. On pourrait alors faire une assurance complémentaire également
pour les interruptions de grossesse.
Que
dites-vous du reproche selon lequel sous couvert d’une éventuelle
économie, vous vous opposeriez au référendum du 2 juin 2002 par lequel
le suffrage populaire suisse a clairement dit oui à la solution des
délais ?
Dans
ma motion, il ne s’agit pas de mettre en question le régime des délais.
A l’époque, on n’a pas demandé au peuple qui doit payer les
interruptions de grossesse. La seule et unique question posée était de
savoir si elles devaient être dépénalisées ou non.
Un
dernier argument de l’adversaire : Les femmes doivent, soutenues par un
conseil médical, décider elles-mêmes de leur vie, car
l’autodétermination et la responsabilité individuelle sont notre bien le
plus précieux.
Lors d’une interruption de grossesse, c’est-à-dire lors du meurtre
d’une vie humaine, la limite de la responsabilité individuelle est
largement dépassée.
Normalement,
quiconque veut agir en responsabilité individuelle et en
autodétermination est également prêt-à-porter lui-même les coûts issus
de son acte. Lors d’un avortement, ceci n’est manifestement pas le cas.
Quelles possibilités voyez-vous pour faire sentir concrètement aux
personnes concernées la nécessité qui s’impose en l’occurrence ?
C’est
l’objectif majeur de ma motion. Il serait bon qu’une large discussion
publique ait lieu à ce sujet. La prévention elle aussi devrait être
améliorée : premièrement, il faut expliquer aux gens à quel moment la
vie commence. Il faut faire prendre conscience du fait que la vie ne
commence pas après la 12ème semaine, mais que, avant déjà,
l’embryon est une vie humaine à part entière. Deuxièmement, il faut
parler du fait qu’après une interruption de grossesse, beaucoup de
femmes souffrent d’énormes troubles psychologiques qu’elles ne peuvent
quasiment plus surmonter. Troisièmement, pour le bien de la vie humaine,
l’adoption devrait faire l’objet d’une simplification et d’une plus
grande prise de conscience.
La motion à l’Assemblée fédérale
Parcours des instances. La
motion permet à un membre du parlement de demander au Conseil fédéral
d’élaborer une loi ou un décret fédéral, ou de prendre une mesure
déterminée. Concernant la motion de Peter Föhn « Interruptions de grossesse. Fin du remboursement des prestations par l’assurance obligatoire des soins »,
le Conseil fédéral a entre-temps déjà demandé son refus au Parlement –
ce avec un argumentaire fortement favorable à l’avortement. Prochaine
étape de la motion : sa discussion au Conseil national.
Puis l’actuelle initiative fédérale vu le manque de soutien politique à Berne…
Le
comité “Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse
de l’assurance de base” est composé de représentants de l’UDC, du PDC,
des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers
nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer).
2010-0050 265
Initiative populaire fédérale
«Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption
de grossesse de l’assurance de base»
Examen préliminaire
La Chancellerie fédérale suisse,
après examen de la liste de signatures présentée le 18 décembre 2009 à l’appui de
l’initiative populaire fédérale «Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance
de base»,
vu les art. 68 et 69 de la loi fédérale du 17 décembre 1976 sur les droits politiques1,
vu l’art. 23 de l’ordonnance du 24 mai 1978 sur les droits politiques2,
décide:
1. La liste de signatures à l’appui de l’initiative populaire fédérale «Financer
l’avortement est une affaire privée – Alléger l’assurance-maladie en radient
les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance de base», présentée le
18 décembre 2009, satisfait, quant à la forme, aux exigences de la loi; elle
contient les indications suivantes: le canton et la commune politique où le
signataire a le droit de vote, le titre et le texte de l’initiative ainsi que la date
de sa publication dans la Feuille fédérale, une clause de retrait sans réserve,
la mention selon laquelle quiconque se rend coupable de corruption active
ou passive relativement à une récolte de signatures (art. 281 CP3) ou falsifie
le résultat d’une récolte de signatures à l’appui d’une initiative populaire
(art. 282 CP) est punissable, ainsi que les noms et adresses d’au moins sept,
mais pas plus de 27 auteurs de l’initiative. L’Assemblée fédérale ne se prononcera
sur la validité de l’initiative que lorsque celle-ci aura abouti.
2. L’initiative populaire peut être retirée par une décision prise à la majorité
absolue des auteurs suivants:
1. Bader Elvira, Co-Präsidentin, Nationalrätin, Vordere Bereten 547, 4717
Mümliswil
2. Föhn Peter, Co-Präsident, Nationalrat, Gängstrasse 38, 6436 Muotathal
3. Kasteler-Budde Valérie, Co-Présidente, Responsable sociale, ch. du
Curé-Desclouds 4, 1226 Thônex
4. Albietz Daniel, Einwohnerrat, Im Hirshalm 10, 4125 Riehen
5. Baettig Dominique, Dr. med. FMH, Conseiller national, rue des Voignous
15, 2800 Delémont
6. Beutler Daniel, Dr. med. FMH, Hausarzt, Bahnhofstrasse 50, 3127
Mühlethurnen
7. Bortoluzzi Toni, Nationalrat, Betpurstr. 6, 8910 Affoltern a. Albis
8. Brönnimann Andreas, Nationalrat, Hühnerhubelstrasse 73, 3123 Belp
9. Büchler Jakob, Nationalrat, Matt, 8723 Rufi-Maseltrangen
10. Despot Fabienne, Députée au Grand Conseil, rue de la Madeleine 17,
1800 Vevey
11. Donzé Walter, Nationalrat, Grassiweg 34, 3714 Frutigen
12. Engelberger Edi, Nationalrat, Oberstmühle 3, 6370 Stans
13. Estermann Yvette, Dr. med. FMH, Nationalrätin, Bergstrasse 50A,
6010 Kriens
14. Flückiger-Bäni Sylvia, Nationalrätin, Badweg 4, 5040 Schöftland
15. Freysinger Oskar, Conseiller national, ch. de la Crettamalernaz, 1965
Savièse
16. Geissbühler Andrea, Nationalrätin, Thalmattweg 4, 3037 Herrenschwanden
17. Guillén Victor-Tobias, Kaufmann, Eierbachstrasse 1, 8155 Niederhasli
18. Helfenberger Melanie, Mitglied des Stadtparlaments Gossau, Bettenstrasse
1, 9212 Arnegg SG
19. Legrix Jean-Charles, Député au Grand Conseil, rue du Cerisier 44,
2300 La Chaux-de-Fonds
20. Messmer Werner, Nationalrat, Weinmoosstrasse 15, 8583 Sulgen
21. Meyer Marc, Dr. rer. pol., Gymnasiallehrer, Hellring 7, 4125 Riehen
22. Moor Michele, Banchiere, via Carivée 6, 6944 Cureglia
23. Müggler Dominik, Staatswissenschafter, Rebgasse 11, 4144 Arlesheim
24. Nussbaumer Urs, a. Nationalrat, Rainweg 14, 4533 Riedholz
25. Segmüller Pius, Nationalrat, Adligenswilerstrasse 109, 6006 Luzern
26. Streiff Marianne, Grossrätin, Wangentalstrasse 241, 3173 Oberwangen
27. Wäfler Markus, a. Nationalrat, Schopfstrasse 1c, 8162 Steinmaur
3. Le titre de l’initiative populaire fédérale «Financer l’avortement est une
affaire privée – Alléger l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption
de grossesse de l’assurance de base» remplit les conditions fixées à
l’art. 69, al. 2, de la loi fédérale du 17 décembre 1976 sur les droits politiques.
Initiative populaire fédérale
267
4. La présente décision sera communiquée au comité d’initiative, Comité
d’initiative ‘Financer l’avortement est une affaire privée’, Case postale 411,
4142 Münchenstein 1, et publiée dans la Feuille fédérale du 26 janvier 2010.
12 janvier 2010 Chancellerie fédérale suisse:
La chancelière de la Confédération, Corina Casanova
Initiative populaire fédérale
268
Initiative populaire fédérale
«Financer l’avortement est une affaire privée –
Alléger l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption
de grossesse de l’assurance de base»
L’initiative populaire a la teneur suivante:
I
La constitution fédérale4 est modifiée comme suit:
Art. 117, al. 3 (nouveau)
3 Sous réserve de rares exceptions concernant la mère, l’interruption de grossesse et
la réduction embryonnaire ne sont pas couvertes par l’assurance obligatoire.
II
Les dispositions transitoires de la constitution fédérale sont complétées comme suit:
Art. 197, ch. 8 (nouveau)5
8. Disposition transitoire ad art. 117, al. 3
(Assurance-maladie et assurance-accidents)
Au terme d’une période transitoire de neuf mois suivant l’acceptation de l’initiative
par le peuple et les cantons, et jusqu’à ce que les modifications législatives qu’elle
induit soient entrées en vigueur, toute disposition aux termes de laquelle l’interruption
de grossesse ou la réduction embryonnaire sont couvertes par l’assurance
obligatoire est remplacée par la règle prévue à l’art. 117, al. 3 de la constitution
fédérale.
4 RS 101
5 L’initiative populaire ne vise pas à se substituer à une disposition transitoire existante de
la constitution fédérale: c’est pourquoi le chiffre de la disposition transitoire relative au
présent article ne sera fixé qu’après le scrutin, en fonction de l’ordre chronologique dans
lequel les différentes modifications constitutionnelles auront été acceptées. La Chancellerie
fédérale procédera aux adaptations nécessaires avant publication au recueil officiel du
droit fédéral (RO).
http://videoportal.sf.tv/video?id=0228d038-e9f8-4336-8996-4588b1b7758c
Fronde sur le remboursement des avortements
A
défaut de revenir sur la dépénalisation de l’interruption de grossesse,
les milieux anti-avortement s’attaquent à son remboursement.…
Le
comité «Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse
de l’assurance de base» est composé de représentants de l’UDC, du PDC,
des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers
nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer).
Devant
la presse, Peter Föhn (UDC/SZ) et Elvira Bader (PDC/SO) ont reconnu
s’être lancés dans la bataille sans attendre l’aval de leur partis
respectifs. Pour eux, il s’agit avant tout de mobiliser à large échelle.
Les deux conseillers nationaux sont convaincus de pouvoir rallier par
la suite leur formation à leur cause.
Réduire le nombre d’avortements
Les
initiants jurent leur grands dieux ne pas vouloir interdire
l’avortement même s’ils déplorent sa banalisation. Plus de 10 000
interruptions volontaires de grossesse (IVG) par an, c’est trop, selon
Peter Föhn. A l’instar de leurs homologues américains, les
anti-avortement suisses s’attaquent à la prise en charge médicale. En
supprimant toute «incitation financière», le nombre des IVG s’en
trouvera réduit.
Selon le comité, les opposants aux interruptions
volontaires de grossesse ne doivent pas co-financer de telles pratiques
via leurs primes d’assurance maladie. L’avortement n’a pas a être
supporté de manière solidaire: il ne s’agit pas d’une maladie, a
souligné la co-présidente du PEV genevois Valérie Kasteler.
Et de
plaider la «responsabilité individuelle»: celui qui envisage la
possibilité d’une IVG peut conclure une assurance complémentaire ou
payer directement les coûts de l’intervention. Les initiants affirment
haut et fort que leur proposition permettra de réduire les coûts de la
santé. Les IVG pèsent entre 15 et 20 millions de francs par an, selon
Peter Föhn.
Protéger la vie
Qu’une naissance coûte
plus cher (6000 à 10 000 francs) qu’un avortement (600 francs par voie
médicamenteuse, 3500 francs via une opération) n’entre pas en ligne de
compte. La constitution fédérale garantit la protection de la vie, a
répondu Elvira Bader.
Enfin, le comité souhaite renforcer les
droits des parents. «Grâce à l’initiative, les adolescentes de moins de
16 ans ne pourront plus être poussées à un avortement à l’insu de leurs
parents».
Les initiants ont jusqu’au 26 juillet 2011 pour récolter
les 100 000 signatures nécessaires. Leur texte réclame qu’à compter de
neuf mois après l’acceptation de l’initiative l’interruption de
grossesse mais aussi la réduction embryonnaire ne soit plus couverte par
l’assurance de base.
La loi pourrait prévoir de «rares exceptions
concernant la mère». Selon Peter Föhn, il s’agit notamment des cas de
viols ou dans lesquels la vie de la femme enceinte est en danger.
L’offensive contre l’avortement qui embarrasse le PDC et l’UDC
Un comité d’élus lance une intiative pour interdire le remboursement de l’interruption de grossesse. Remous politiques
Surprise,
malaise et consternation. Huit ans après le plébiscite populaire en
faveur de la dépénalisation de l’avortement, ses opposants préparent – à
l’étonnement général – une nouvelle offensive. Ce mardi, un comité
composé d’UDC, de PDC, d’Evangéliques et de membres de l’Union
démocratique fédérale (UDF), lance une initiative populaire afin que les
interruptions de grossesse, de même que la pilule du lendemain, ne
soient plus remboursés par l’assurance maladie obligatoire.
Seules
doivent être prises en charge, estiment les initiants, les
interventions consécutives à un viol, ou si une femme court un danger de
mort. Dans les autres cas, les avortements doivent rester l’affaire
d’assurances complémentaires, auxquelles souscriraient les femmes qui
«s’imaginent pouvoir recourir un jour à l’avortement»…
Est-il
opportun de rouvrir le débat sur l’avortement? Car tel est l’enjeu de ce
texte. Si son promoteur, l’UDC Peter Föhn, insiste sur la nécessité de
réduire les coûts à la charge de l’assurance de base, le Schwyzois admet
que des «considérations éthiques et morales» guident sa pensée. La
députée PDC Elvira Bader, qui siège dans le comité d’initiative aux
côtés, notamment, de son collègue Jakob Büchler (SG), renchérit: «Les
personnes opposées à l’avortement n’ont pas à le cofinancer.»
Le PDC pas au courant
Si
cette initiative a, a priori, peu de chances d’aboutir, elle embarrasse
le PDC et, dans une moindre mesure, l’UDC. Deux partis
traditionnellement divisés sur ces questions, car ils comptent une forte
aile très à cheval sur les valeurs morales. D’autant que les
initiateurs de ce texte n’avaient pas cru bon de prévenir leurs
formations respectives. «J’en ai pris note par les médias, je suis très
surprise», lâche la conseillère nationale Lucrezia Meier-Schatz, peu
favorable à ce texte. «L’avortement n’est pas quelque chose à prendre à
la légère. Certaines personnes se retrouvent dans des situations
difficiles.»
Le démocrate-chrétien Reto Wehrli n’avait, lui non
plus, «jamais entendu parler de cette initiative». Sur le fond, le
Schwyzois rappelle qu’il était personnellement opposé à la
dépénalisation de l’avortement en 2002. «Mais ce type d’initiative
soulève des questions au niveau de l’égalité de traitement entre les
personnes qui pourraient financer une interruption de grossesse et les
autres. Le PDC doit en discuter avant que chacun fasse des déclarations
en public.»
Enfin, du côté de l’UDC, le Zurichois Jürg
Stahl se montre lui aussi sceptique. «Je ne suis pas sûr que le parti
soutiendra cette initiative. Je suis d’accord qu’il faut revoir le
catalogue des prestations remboursées par la LAMal. Mais les avortements
ne posent pas de problème en terme de coûts. Il ne faut pas mélanger
l’éthique et la politique.»
Surtout, les partis le savent, le
peuple s’est prononcé à 72,7%, en 2002, pour une modification du Code
pénal dépénalisant l’interruption du grossesse durant les douze
premières semaines et l’admettant dès la 13e semaine, sous avis médical,
en cas de nécessité. Le même jour, le souverain rejetait à 81,8%
l’initiative «Pour la mère et l’enfant», visant à criminaliser
l’avortement.
Risque de clandestinité
A noter que la loi sur
l’assurance maladie a précisément été modifiée en 2002 de sorte que,
«en cas d’interruption non punissable de la grossesse au sens de
l’article 119 du code pénal, l’assurance obligatoire des soins prend en
charge les coûts des mêmes prestations que pour la maladie».
Or,
la remise en cause de ces acquis par une nouvelle initiative populaire
fait hurler, du côté notamment de la gauche et des libéraux-radicaux.
«C’est du fondamentalisme», dénonce la coprésidente des Femmes
socialistes suisses, Maria Roth-Bernasconi. «Depuis dix ans, le nombre
d’interruptions de grossesse est resté stable (ndlr: 10 848 en Suisse en
2008). Avec un tel texte, on risque de provoquer des avortements
clandestins.»
«Raviver de vieux démons»
Le lancement d’un
projet visant à exclure les interruptions de grossesse du remboursement
déclenche également le courroux des Femmes libérales-radicales, qui ont
abordé ce point lundi, lors de leur séance de comité. «Nous sommes
choquées de voir de vieux démons ravivés», note leur présidente,
Jacqueline de Quattro. «Les passions autour de cette question sont
apaisées, la population a finalement laissé cette décision aux femmes au
bout d’un long processus, et cette politique porte aujourd’hui ses
fruits. Pourquoi mettre en péril un système qui fonctionne, sous
prétexte d’une réduction des coûts?»
Sans compter, ajoute
la conseillère d’Etat vaudoise, que les frais à charge des caisses
maladie, dans le domaine, sont peu élevés. Soit environ 600 francs
durant les sept premières semaines de l’interruption de grossesse, 1500
pour les interruptions plus tardives. «Cela serait dévastateur si les
femmes qui ne peuvent pas s’offrir un spécialiste s’adressent à un
faiseur d’anges», poursuit Jacqueline de Quattro. Les frais qui en
résulteraient seraient d’ailleurs bien plus élevés que les économies
escomptées. Et la présidente des Femmes PLR de dénoncer «une parfaite
hypocrisie. Les femmes confrontées à des décisions douloureuses sont de
nouveau montrées du doigt. En plus, c’est un déni de démocratie».
La Suisse oblige tous ses enfants à financer tous les avortements qui sont devenus tous “gratuits”.
Nous les payons par nos impôts et par nos primes d’assurances…
Les animaux sont mieux protégés que les embryons humains.
Pour une objection de conscience.
Seule
une réduction du nombre de prestations d’une part, et en récompensant
les comportements responsables d’autre part, permettront d’avoir une
influence durable et concrète des coûts de la santé.
On arrive à des abus odieux.
Le conseil fédéral parle d’un coût “minime” des avortements ( 20 millions de Fr ).
Mais
ils oublient ou cachent le fait que les coûts principaux viennent des
soins psychiatriques et psychologiques graves, souvent pour toute leur
vie, des femmes blessées par la mort de leur enfant, dont un
pourcentage tombe dans la folie ( à charge pour tourte leur vie ) ou
dans des dépressions chroniques ( Total des soins pour toute la Suisse à
plusieurs centaines de millions de francs). A contrario, un enfant
donné en adoption ne crée pas de problèmes graves car la mère naturelle
sait qu’il est vivant.
Nous
sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque mois
des sommes de plus en plus élevées pour des “soins” horribles, à des
assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en
douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse;
nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d’amende ( pas
d’objection de conscience permise), de payer des soins qui n’en sont
pas, soit par exemple les traitements très coûteux pour transformer le
sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à
la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui
désirent être des femmes), l’avortement tellement banalisé (50 000 par
année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de
Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques
des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours
plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les
primes complémentaires des riches par les pauvres).
J.Smeaton: Ados et avortements à répétition
Aujourd’hui le Telegraph et le Daily Mail rapportent
que, selon les statistiques officielles, plus de 5’000 adolescentes en
dessous de 20 ans ont eu des avortements à répétition en 2008. Ces
chiffres ont été révélés en réponse à la question parlementaire posée
par Anne Milton, ministre de la santé du ‘shadow’ ministère.
Il est rafraîchissant de lire le commentaire sur l’avortement de Mme Milton tel qu’il a été rapporté. : “Les
avortements peuvent être incroyablement traumatisants pour les femmes
et mettre un terme à une grossesse imprévue peut avoir un effet
préjudiciable à la santé mentale.»
L’une
des solutions proposées par Mme Milton à la porte tournante des
avortements à répétition des adolescentes est une information améliorée
du gouvernement sur la contraception.
Cependant,
comme la doctoresse Judith Bury, ancienne directrice d’ Edinburgh’s
Brook Advisory Centre, une agence qui oriente vers l’avortement reconnaît : ” Il
y a des preuves écrasantes, que contrairement à ce que vous pourriez
vous attendre, la disponibilité de la contraception conduit à une
augmentation du taux d’avortement..”(1) ” Sex Education for Bureaucrats”, The Scotsman, 29 June, 1981
Je suis, néanmoins, d’accord avec Mme Milton sur le fait que le phénomène des avortements à répétition chez les adolescentes est une conséquence de la stratégie gouvernementale sur la grossesse adolescente et la santé sexuelle (consequence of the government ).
Ainsi que Christine Hudson de SPUC Plymouth l’ a écrit ( wrote ) le mois passé pour ce blog: “l’avortement et
la pilule du lendemain sont les instruments du lynchage de la stratégie
gouvernementale quant aux grossesses adolescentes. Le but est de
débarrasser les enfants et les jeunes femmes des grossesses imprévues.
Ces grossesses sont le résultat de l’activité sexuelle encouragée par le
gouvernement et notre société, avec peu ou pas d’attention accordée à
l’age du consentement.”
Les
propositions du gouvernement pour l’éducation sexuelle obligatoire
résulteront en encore plus de promotion de l’avortement dans les écoles.
Si le Parti Conservateur souhaite mettre fin à l’augmentation des
avortements chez les adolescentes, alors il doit bloquer les
propositions du gouvernement contenues dans le projet de loi sur les
Enfants, Ecoles et Famille (contained in the Children, Schools and Families bill ).
De
même le Service d’Education Catholique (CES) en Angleterre et au Pays
de Galles doit renverser son soutien général à l’éducation sexuelle
obligatoire (general support
) Les avortement des adolescentes ne diminueront pas tant que le droit
des parents à agir comme premiers éducateurs de leurs enfants tel qu’il
est reconnu dans la Déclaration Universelle des Droits Humains, (recognised in the United Nations Universal Declaration of Human Rights) , ne sera pas manifeste dans la loi et la politique.
Merci
d’agir maintenant afin de mettre un terme à l’éducation sexuelle
obligatoire et à l’agenda anti vie du gouvernement. Merci de lire et de
répondre à l’alerte de la campagne de SPUC (campaign alert ).
L’analyse de John Smeaton pour la Grande Bretagne rejoint celle de Colin Mason ( www.pop.org ) pour les Etats-Unis d’Amérique, ainsi qu’on peut la lire dans son article du 7.12.2009 intitulé ‘Le sénateur Baucus veut enseigner la sexualité à vos enfants’ : « C’est marrant, les choses qui ne font jamais la une. Prenez l’amendement récent au plan de la santé proposé au Sénat par Max Baucus (Sénateur démocrate du Montana), chairman du Senate Finance Committee. Ce
langage alloue quelques centaines de millions de dollars de votre
argent pour « L’Education à la responsabilité personnelle pour former à
l’age adulte. » ( …). Vous
voyez, on en revient toujours au sexe. Comment le fait d’être traité
comme un animal est une recette pour une transition à succès vers l’age
adulte= Si le droit d’avoir du sexe de promiscuité peut avoir été le cri
de bataille de la génération actuellement en charge de la législation,
il est injuste de présumer que tous les enfants d’aujourd’hui aspirent
nécessairement à ce triste état. L’Amérique
a l’un des taux les plus élevés de grossesses adolescentes en Occident
précisément à cause de l’éducation au sexe graphique et sans valeurs à laquelle les enfants sont constamment exposés. N’est-il pas temps que nos législateurs arrêtent de souhaiter une génération d’enfants aussi débauchés qu’eux-mêmes ?
Les jours de Woodstock et de l’amour libre ont disparu depuis longtemps
et ce n’est pas une quantité de financement par les impôts et les
mandats législatifs qui vont les faire revenir. »
Les divers PS du jour:
http://www.lifenews.com/nat5736.html M. Obama viole encore sa promesse de ne pas financer l’avortement en soutenant le projet de loi au Sénat – Au Nevada
d’Harry Reid
– pro avortement-, seulement 39% des électeurs soutiennent Obama
Care quand 53% s’y opposent. Autant pour des perspectives de réélection…
http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/8366326.stm 3D MRI Scans : 1minute 53 Avec cette technologie de pointe destinée à mesurer la croissance du cerveau du bébé, comment oser persister à dénier l’humanité du tout petit pour lui tuer sa vie ?
http://www.telegraph.co.uk/earth/copenhagen-climate-chang…
Trilatéralement votre… Copenhague et l’empreinte – de quoi ? -…
Tout le monde doit être égal mais certains en ont plus le droit que
d’autres. Limousines, jets privés et caviar… pour ceux qui s’imaginent être les maîtres de notre droit de vivre (Socialisme de luxe à la Bilderberg – pour infos demander à M. Bayrou et Cie) – Transports compris, la conférence de 11 jours utilisera 41’000 tonnes de dioxine de carbone – plus que la production journalière de 30 pays…
http://lebaldesdegueulasses.blogspot.com/2009/12/end-of-w… Le bal des dégueulasses : la fin du monde : « nos crapauds nous promettent le bonheur sur Terre pour certains,
ce qui exclue : les moches, les malades, les foetus pas désirés ou
niés, les pauvres, les pas métissés, ceux qui dégagent du CO2, ceux qui
n’aiment pas payer d’impôts, ceux qui aiment se sentir chez eux, etc,
etc, bref, pas grand monde.
Et bizarrement, leur altruisme militant ressemble de plus en plus à un
égoïsme qui a pris goût au sang, et qui n’aime surtout pas qu’on lui
tende un miroir où il puisse voire l’horreur et l’hypocrisie qui
dégoulinent de sa bouche. »
http://www.aciprensa.com/noticia.php?n=27757 Ce qui se passe en Espagne
où les législateurs viennent de recevoir des albums avec photos des
petits massacrés tels que retrouvés dans les poubelles des cliniques
espagnoles.
http://www.cailletm.com/ ‘J’étais franc maçon’
vient de paraître en français et en portugais. Pour la première fois,
l’auteur y décrit les initiations et les compromissions de son parcours
maçonnique.
Tous contre la LAMAL qui finance notamment le RU486…
Non à la “solidarité du gaspillage qui finance la LAMAL (assurance-maladie).
Nous
vous recommandons de signer et faire signer cette nouvelle l’initiative
contre la LAMAL, qui supprime cette obligation inique. Grâce à cette
initiative, nous retrouvons notre liberté face aux abus manifestes et de
plus en plus criants de cette loi qui porte bien son n o m ; elle porte
au mal en soutenant la drogue dure (héroïne), l’homosexualité,
l’avortement, le RU486 qui charge encore plus les femmes
psychologiquement, car elles sont seules à pleurer.
Nous
sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque
mois des sommes de plus en plus élevées pour des “soins” horribles, à
des assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée
en douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse;
nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d’amende ( pas
d’objection de conscience permise), de payer des soins qui n’en sont
pas, soit par exemple les traitements très coûteux pour transformer le
sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à
la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui
désirent être des femmes), l’avortement tellement banalisé (50 000 par
année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de
Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques
des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours
plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les
primes complémentaires des riches par les pauvres).
Tous
les soins hospitaliers peuvent être couverts par une assurance beaucoup
plus efficace qui ne contribue pas aux gaspillages cités ci-dessus,
avec la conscience en paix, car libérée des abus et du prix du sang des
innocents sacrifiés à l’autel de notre société de consommation.
Les
sommes économisées, placées à votre guise, sont votre assurance
personnelle pour les autres cas, sans compter d’autres assurances moins
chères possibles (Pro Life, Astra). La nouvelle idole, dont vous pouvez
maintenant vous libérer par étapes, est la prétendue sécurité étatique
et sociale ( qui est en fait un esclavage subtil ).
Les
enfants menacés de massacre doivent pouvoir bénéficier du Droit de
grâce cantonal et être adoptés, car la peine de mort n’existe plus en
Suisse.
Ces sécurités “sociales” sont des
mensonges pour les jeunes actuels, car les promesses faites par des
irresponsables qui ne veulent ni voir ni comprendre nous amènent au trou
démographique et à la chute de notre civilisation. Les prestations
seront payées en monnaie de singe. En votant oui, vous donnez un signe
fort des vertus de nos ancêtres attachés à la défense de leurs libertés.
Se libérer du joug de l’obligation faite de financer les flèches qui
tuent la descendance de Guillaume Tel] vous rendra heureux de tirer sur
la pomme des liens subtils clé la consommation et, le coeur allégé de ce
poids, vous pourrez remercier Nicolas de Flue qui nous a si souvent
sauvés des pièges de l’histoire. En diffusant de suite ce message, vous
rendez le monde plus beau et juste en protégeant les plus faibles, qui
sont sans voix.
Une famille nombreuse paye
plus de 24’000 Fr par année, sans cas de maladie, ce qui représente une
inflation d’environ 15 %, mais qui n’est pas dans le taux officiel, car
les hausses des primes sont “oubliées”.
Même les gouvernements cantonaux essaient de combattre la LAMAL.
Nous pourrions tous au moins vivre dans la simplicité et éviter ces
milliers d’avortements, de mort de faim et de maladies simples à
soigner, grâce aux machines, aux robots et au progrès. Des voleurs
profitent de la productivité. Il est bon de se partager ou mieux de
distribuer les profits et les produits des machines. Mais nous vivons
encore sous un vieux système qui est une structure de vol subtil et
caché basé sur la peur de la disette.
« Dans son essence la création de monnaie ex nihilo actuelle par le
système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux
monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule
différence est que ceux qui en profitent sont différents »
Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d’économie en 1988
De plus, Helmut Creutz a calculé que, du fait de l’ajout du coût de
l’intérêt dans chaque étape et à chaque cycle de la production des
biens, ceux-ci nous coûtent à tous le double et que tous ceux qui
travaillent consacrent trois heures par jour en plus pour en payer les
conséquences.
Et voilà que, nos logements sont 77 % plus petits …que ceux que nous
pourrions avoir sans les sangsues subtiles du système de petits
copains.
La plupart des dettes bancaires sur les communes, cantons, Etats,
régies, entreprises etc sont du vol rusé par création monétaire du
néant.
Ceux qui paient cette gabegie, c’est nous, les tondus, toujours plus
nombreux, au prix de maintes maladies, dépressions, haines,
disputes…
Les tondus deviennent de plus en plus nombreux et le processus,
exponentiel, s’accélère. Les sangsues vont se trouver sur des corps
tellement malades que le système peut s’écrouler sans une réaction
vigoureuse de personnes avec du caractère. www.pervenit.com
Les petits de l’argent prennent la place des petits des hommes….la
démographie s’écroule et l’économie suit…notre civilisation est
mortelle…
Propositions de solutions voir www.pavie.ch
Les banques poussent à la mesquinerie, aux hausses d’amendes,
d’impôts…. Elles organisent les requins à exploiter les plus
faibles.
Primes d’assurances, loyers exorbitants, taxes et impôts galopants,
coût de la vie, amendes de stationnement,etc.… Politique des petits
copains, ententes secrètes, gaspillages, escroqueries, mafia, cartels,
monopoles, chômage, crise, petits logements, stress, alcool,
drogue,….
Nous sommes libres de réagir contre ces vols subtils.
Un pour tous,
tous pour un.
Gauche, droite, c’est vieux jeu.
Soyons unis pour défendre les plus faibles.
Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant.
Assurance maladie et initiative fédérale.
La
Suisse est le résultat d’une longue histoire de confiance mutuelle
entre des minorités très différentes, réunies pour résister à la malice
des temps.
Nous sommes obligés juridiquement de contribuer au meurtre de petits innocents, sous la menace de 6 mois de prison. (sic) .
1)
En effet, l’assurance-maladie est obligatoire. Cette obligation est
rendue “indispensable” par les colossaux gaspillages de notre système.
Au lieu de réformer les gaspillages, on écrase les cotisants sous des hausses de plus en plus lourdes.
2)
Le premier gaspillage à éradiquer est celui des vies humaines. En
effet, le nombre d’avortements est si grand qu’il est maintenu secret
(secret d’État). Il coûte si cher à la collectivité, surtout du fait des
conséquences dramatiques sur les protagonistes de ces ” opérations ”
dont les victimes sont les bébés tués et leurs mères qui souffrent
souvent pour le restant de leurs jours. Il est de plus prouvé que
l’avortement augmente considérablement les risques de cancer et de
stérilité.
3)
Mais le comble est la menace de prison à l’encontre des citoyens
honnêtes, désireux de protéger les plus pauvres et les plus faibles de
notre société, les nouveaux conçus.
4) Les objections:
4.1) Le compromis:
Le
principale objection viendra de ceux qui veulent vivre de compromis.
Mais parfois leurs compromis équivalent à des compromissions. Il y a en
effet des sujets non négociables.
Accepteriez-vous de manger un superbe gâteau, mais avec une dose mortelle de cyanure noyée dans la masse ?
Ils ont vendus la contribution obligatoire au financement de meurtres
contre un avantage pécuniaire de quelques sesterces. Ceci rappelle
étrangement l’histoire, sous réserve de la nouveauté de l’obligation,
sous menace de prison. …
4.2) La guerre civile:
L’autre
argument est que nous créons la guerre civile. Ceci est faux car la
guerre civile a été créée par eux, guerre entre les vivants qui tuent
(ou laissent tuer) les faibles par dizaines de milliers chaque année.
(plus qu’en Irak). Ce n’est pas en fermant les yeux que vous effacerez
cette réalité sanglante. Au contraire, en misant sur l’amour et
l’adoption, vous apporterez la paix et la concorde.
4.3) L’article 120 CPS:
Certains
vous diront que ce n’est pas grave car on ne rembourse que les
avortements faits sous l’article 120 CPS (choix entre la vie de la mère
et de l’enfant). Cette position ne voit pas la réalité des faits. En
effet, il est de notoriété publique car ces cas sont quasi-inexistants,
alors que les avortements se comptent par dizaines de milliers. Ceux qui
ne respectent ni la lettre ni l’esprit de la loi actuelle veulent nous
obliger à tremper nos mains dans le sens d’innocents. Par paresse, par
ignorance et souvent par compromission, ils veulent que rien ne se
passe. Ils laissent ainsi les profiteurs (des gynécologues aux revenus
exagérés) et leurs complices accomplir leur sinistre besogne.
4.4) Les économies seraient ridicules:
Ils
avancent même l’idée de généraliser le RU-486 afin de faire baisser les
coûts. Mais ils oublient ou cachent le fait que les coûts principaux
viennent des soins psychiatriques et psychologiques graves, souvent pour
toute leur vie, des femmes blessées par la mort de leur enfant,
dont un pourcentage tombe dans la folie ( à charge pour tourte leur vie )
ou dans des dépressions chroniques ( Total des soins pour toute la
Suisse à plusieurs centaines de millions de francs). A contrario, un
enfant donné en adoption ne crée pas de problèmes graves car la mère
naturelle sait qu’il est vivant.
4.5) C’est une loi sociale:
Non,
c’est une loi socialiste, centralisatrice et gaspilleuse. C’est
l’habitude universelle des socialistes de dépenser l’argent des autres.
Le problème, avec les déficits chroniques actuels, c’est que cet argent
se raréfie. De plus, elle n’est pas du tout sociale. Elle écrase les
petits, les familles, les femmes, les actifs et même les vieux sous des
hausses de primes vertigineuses (de 40 à 60%). Pour les jeunes, vu
l’expérience vaudoise, de 300 %.
De
plus elle aggrave le déficit démographique. En effet, elle consacre la
plus petite augmentation des dépenses à la maternité (+0,7%).
L’étatisation
de la médecine menace, les gaspillages seraient pires, la
centralisation certaine et la prolifération des fonctionnaires
coûteuses.
4.6) C’est une loi moderne:
Elle est surtout centralisatrice. Le système collectiviste a fait faillite partout.
4.7) Elle permet la maîtrise des coûts:
Avec
un catalogue de soins qui s’élargit, avec des subventions gourmandes,
des médecins fonctionnaires et des patients à l’assistance publique du
fait des hausses radicales des primes, les coûts seront vertigineux. Qui
paiera? les contribuables. La Confédération a déjà 80 milliards de
dettes, plus 7 milliards chaque année.
4.8) L’argent serait mieux utilisé:
Quelle
blague! Le message du Conseil fédéral confirme que 60% de la population
sera subsidié. Le canton de Vaud, avec une loi analogue, devrait payer
les primes d’environ 100’000 de ses habitants.
4.9) Elle est favorable aux femmes et aux personnes âgées:
Les
femmes en âge d’avoir des enfants verront des choses étonnantes et des
hausses de primes colossales, si elles veulent pouvoir choisir leur
gynécologue ou leur médecin traitant. De même pour les personnes âgées.
4.10) Une médecine de qualité pour tous:
Ceci
est un mensonge pur et simple. Les expériences françaises, anglaises,
suédoises sont là pour le confirmer. De plus, les médecins ne seront
plus libres de prescrire ce qu’ils veulent, en fonction du progrès
technique, mais devront se limiter à un catalogue fédéral.
4.11) Elle rend les assurés plus responsables:
Encore un mensonge. Elle les déresponsabilise et les pousse à abuser du système.
4.12) Elle restaure la solidarité:
Ceux
qui paient sont les faibles, les enfants à naître, les femmes
enceintes, les personnes âgées (l’euthanasie active menace). Les
pouvoirs exorbitants donnés à la Berne fédérale annonce le Leviathan des
temps modernes.
5) Les dépenses supplémentaires:
Elles
avaient été budgétisées à 1,74 milliards la première année. Ce budget a
été, comme toujours, largement dépassé…. Sans compter les hausses de
subventions de 1,83 milliards la première année à 2,18 milliard la
quatrième année, à compléter par les subsides cantonaux qui
atteindraient 1,09 milliards.
Ces
dépenses supplémentaires sont en grande partie causés par les
déséquilibres provoqués par l’avortement. En effet, les soins de longue
durée aux femmes devenues dépressives ou même folles ( une bonne partie
des 900 millions budgétés ) ou soumises à des traitements à répétition
de psychothérapeutes qui représente une bonne partie des 135 millions
budgétés.
Il
est symbolique de voir un très petit 0,7% (12 mio) qui avait été
consacré à la maternité. D’autant plus que les pressions sont fortes
pour financer les fécondations in vitro, très coûteuses et très
aléatoires et qui répondent souvent à un abus d’avortement ou de
contraceptifs abortifs.
II. L’initiative socialiste d’un caisse unique.
Celle-ci
est de la même eau que le projet analysé ci-dessus. Elle encourage la
centralisation, le gaspillage et la déresponsabilisation. Le
collectivisme a raté partout. Économisons un échec de plus et votons non
à cette initiative.
III. Conclusions
Mais
restons optimistes. Trouvons les énergies nécessaires pour refuser
l’inacceptable, la cotisation au meurtre rituel sur l’autel de la
société de consommation.
En signant cette initiative, nous misons sur l’avenir avec des enfants.
Ouvrons
notre pays à une jeunesse qui frappe à notre coeur, favorisons les
adoptions, les aides aux familles, le salaire maternel, mesures qui
relanceront notre économie. favorisant une demande solvable et positive Nous
avons eu le plan Wahlen, mobilisateur d’énergies et sauveur de la
Patrie, ayons le plan de Mme Marie-Laure Beck, a. présidente du
Grand-Conseil genevois, en faveur des familles et de l’adoption.
Comme le disait récemment le Professeur Jérôme Lejeune, prix Robert Kennedy, Oh Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant.
Merci
d’avance pour votre signature. Faites sigber vos amis et vos proches en
leur remettant l’argumentaire résumé ci-joint ou en vous en inspirant
afin d’écrire des lettres de lecteurs ou des articles de fond.
L’heure est à l’action et à la défense de la substance de notre avenir, qui, comme toujours, passe par la femme.
François de Siebenthal
Résumé (encadré)
Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant.
Sous menace de prison (sic) art. 92 de la Lamal (resic, en français fédéral, qu’elle porte bien son nom), nous sommes obligés:
1) de contribuer financièrement au crime abominable de l’avortement (art. 30 et art 3);
2)
de creuser encore plus les déficits fédéraux et cantonaux (de plus de 2
mia par année ) et d’augmenter les impôts fédéraux et cantonaux;
3) d’accepter la violation du secret médical;
4) d’ancrer une loi collectiviste;
5) d’écraser les femmes et les personnes âgées sous des primes toujours plus lourdes et de tripler celles des jeunes;
6) de noyer les responsabilités et fonctionnariser les médecins;
7) d’accepter les gaspillages honteux en favorisant les parasites et les exploiteurs en surchargeant les actifs et les familles;
8) de favoriser un état policier, fouineur, tracassier et centralisé à Berne en acceptant des médecins imposés par l’État;
9)
de confirmer la pratique anti-économique qui consiste à obliger les
caisses bien gérées à combler les trous des caisses mal gérées.
10) REFUSONS DE NATIONALISER LES PERTES ET DE PRIVATISER LES BÉNÉFICES.
LE CONTRIBUABLE ET LE LAÏC N’EST PAS UN MOUTON QUE L’ON PEUT INDÉFINIMENT TONDRE.
Le Monsignore aux deniers occultes
Par Haget Henri et Luksic Vanja, publié le 05/11/1998
Au
total, c’est près de 10 millions de francs qui auraient transité sur
les comptes de Mgr Giordano, cardinal archevêque de Naples. Pour aider
son frère dans le besoin, dit-il. Un sens de la famille qui l’a conduit à
la mise en examen
De mémoire de Napolitain, ce fut un beau miracle, bien dans la
tradition. Le 19 septembre dernier, le sang de saint Janvier, plus connu
ici sous le nom de san Gennaro, s’est à nouveau liquéfié, répondant
ainsi aux voeux des 4 000 fidèles entassés dans la cathédrale Santa
Chiara et à la fameuse injonction des matrones du premier rang: “Petit
Janvier, réjouis-nous!” Rondement menée par le cardinal
Michele Giordano,
l’affaire ne nécessita pas plus d’une heure et demie de prières et
d’incantations. Un excellent chrono. Il faut dire que Son Eminence
jouait gros. L’homme est au coeur d’un scandale qui secoue l’Eglise
italienne comme aux plus belles heures du krach du Banco Ambrosiano. La
veille, l’hebdomadaire Famiglia christiana annonçait la couleur: “Si le
miracle ne se produit pas, Giordano devra démissionner.” Ailleurs, bien
sûr, la question ne se serait même pas posée. La vindicte populaire
l’aurait déjà expédié en enfer. Mais nous sommes à Naples. “Ici,
constate
Pasquale Collela,
professeur de droit canon à l’université locale, ce n’est pas
l’archevêque, ni le maire, ni même la Camorra, qui décide. Le patron,
c’est san Gennaro.”
Trois fois par an, donc, une fiole censée contenir le sang desséché du
martyr est exposée à la vénération de ses supporters. Que la précieuse
substance se liquéfie et la ville se trouve protégée contre les dangers
extérieurs. Qu’il ne se passe rien? Depuis 1389, le phénomène n’a connu
que de très rares défaillances. Mais, chaque fois, les pires calamités
se sont abattues sur la population. 1527: épidémie de peste. 1835:
choléra. 1906: éruption du Vésuve. 1988: défaite (3-2) du FC Napoli,
titre en jeu, face au Milan AC.
On prétend que la cérémonie se double d’une fonction expiatoire: elle
purge de l’angoisse, de l’impureté et de la faute. Celle de ce 19
septembre 1998 ne déparera pas dans les annales. A 10 h 34, très
exactement, tandis qu’autour du cardinal les prêtres s’égosillent –
“Miracolo! Miracolo!” – une rumeur s’élève du fond de la cathédrale. Son
Eminence tend l’oreille. Il ne rêve pas, c’est bien ça. “Viva
Giordano!” scande le choeur des fidèles. En quelques minutes, la
rengaine dégringole jusqu’au port. Trois jours plus tard, un sondage
parachève le miracle: 85% des Napolitains croient en l’innocence de leur
archevêque. Du côté du Vatican, on se pince.
Qui est Michele Giordano? Un prince de l’Eglise à la bonne bouille de
prélat patelin, 67 ans, silhouette grassouillette et verbe musclé.
Depuis douze ans qu’il dirige le troisième diocèse d’Italie, on ne lui a
jamais connu que deux sortes d’ennemis: les communistes et les escrocs.
Son aversion pour les premiers lui vient de ses jeunes années passées
sous les couleurs de la Gladio des curés, cette ancienne organisation
financée par le Département d’Etat américain pour combattre le “péril
rouge”. Mais ce sont surtout ses vibrantes dénonciations des ripoux de
tout bord qui lui ont valu l’essentiel de sa réputation. Jusqu’à l’été
dernier, ses homélies faisaient trembler le Vésuve. Du haut de sa
chaire, il tonnait contre tous les élus, les camorristes, les financiers
véreux qui prospèrent sur la misère de leurs concitoyens du Sud. Il
Porporato prenait la tête des manifestations contre l’usure, promettait
l’excommunication aux voyous qui vivent de l’extorsion. “Pas de pardon!
s’étranglait-il. Sauf en cas de restitution totale des biens usurpés…”
Voilà ce que disait Mgr Giordano. Voilà comment son impitoyable
croisade contre le crime organisé s’est brusquement achevée.
Usure, extorsion…
Le 22 août dernier, des policiers de la brigade financière, escortés du procureur
Michelangelo Russo,
se présentent à l’archevêché. Le cardinal apprend que, depuis quatre
mois, son téléphone est placé sur écoutes. Il apprend surtout que le
magistrat est là pour lui remettre un avviso di garanzia, la
signification de sa mise en examen. Les chefs d’accusation: délit
d’usure, extorsion, association de malfaiteurs. Magnifique. Mais il y a
mieux. Des enquêteurs de l’anti-Mafia, descendus de Rome, sont également
sur le coup. Ils soupçonnent le système Giordano d’avoir servi au
recyclage de l’argent sale de la Ndrangheta, la Mafia calabraise. “A
part ça, je n’ai tué personne?” fait mine de s’inquiéter Monseigneur.
“Pas que je sache”, répond le magistrat.
Très vite, l’archevêque de Naples troque la carte de l’humour contre
celle du prélat outragé. Les flics font une descente sous l’oeil des
caméras? Son Eminence dénonce la justice à paillettes, cogne sur ces
procureurs de province grisés par l’opération “Mani pulite”, brandit une
pseudo-extraterritorialité de l’archevêché et va jusqu’à invoquer le
calvaire du malheureux Silvio Berlusconi, poursuivi, de Rome à Palerme,
par une série de casseroles judiciaires. Le lendemain de la
perquisition, on découvre que c’est le cardinal, en personne, qui a
convoqué les chaînes de télé. Mais Mgr Giordano ne lâche pas le morceau.
Quel est ce pays où l’on espionne les conversations téléphoniques d’un
prince de l’Eglise? “On n’a jamais vu ça en démocratie, ni même sous le
fascisme.” Dans les régimes communistes? “Chez les rouges, oui, sans
doute…” Il prétend qu’il traite quotidiennement de sujets de la plus
haute importance. “Et si j’étais en discussion avec le pape?” Le
problème, c’est que le Saint-Père ne lui a, bien évidemment, jamais
donné de ses nouvelles. En revanche, le téléphone a beaucoup fonctionné
entre l’archevêché et
Sant’Arcangelo,
à 300 kilomètres au sud de Naples, le village de Michele Giordano, là
où vit toujours le clan. Le cardinal semblait surtout se passionner pour
le cas de son frère,
Mario Lucio,
65 ans, impliqué dans ce qui n’était, au départ, qu’une vulgaire
histoire de cravattari, le surnom des usuriers: ceux qui vous attrapent
par la cravate, et qui serrent. Ce qu’il lui disait? “Ne t’inquiète pas,
Lucio, on va le leur faire payer!” “Ça y est, c’est arrangé: tout est
bloqué…” La famille. Sacrée dans le sud de l’Italie. “Mon frère n’est
qu’un modeste artisan injustement accusé”, plaide Son Eminence. Le
pedigree du frangin géomètre réjouira les modestes artisans. 1957:
arrestation pour attaque à main armée. 1984: rebelote pour faux et usage
de faux. La vocation. Un peu comme son aîné.
L’usure n’est pas un délit comme les autres, en Italie. C’est un sport
national. Une famille sur dix y a recours. Souvent, les taux d’intérêt
donnent le vertige. Les victimes ont alors le choix: le suicide ou la
plainte. Quand ils déposent la leur, en janvier 1997,
Leonardo Tatalo et
Antonio Stipo,
commerçants à Sant’Arcangelo, racontent le scénario habituel: au
moindre emprunt, les banques leur réclamaient des garanties
invraisemblables. Ils avaient juste besoin d’un peu de trésorerie. C’est
le directeur local de la Banca di Napoli,
Filippo Lemma, qui leur a expliqué comment s’y prendre. Depuis 1994, en association avec
Mario Lucio Giordano,
il avait constitué une sorte de banque dans la banque, la “coopérative
de crédit”. Tout cela, bien sûr, était très officieux. Mais il était
prêt à les aider. Les traites? On verrait ça plus tard. Ils ont vu. En
un an, la dette de l’un est passée de 80 à 560 millions de lires
(environ 1,7 million de francs). L’autre a eu plus de chance: on ne lui
réclamait que du 300%…
Mais le gros lot est pour les magistrats du parquet de Lagonegro
(Calabre), le plus petit d’Italie, le plus teigneux aussi. En plongeant
dans les comptes de la “coopérative de crédit”, le procureur Russo
découvre que non seulement ses dirigeants brassaient des sommes énormes,
près de 150 millions de francs, mais que plusieurs versements
provenaient directement de l’archevêché de Naples. Environ 800 millions
de lires (2,6 millions de francs) de l’IOR, Institut des oeuvres de
religion, la banque du Vatican, auraient ainsi atterri sur le compte de
Mario Lucio Giordano. Le magistrat saisit également un carnet de chèques
en blanc signés du cardinal et gracieusement mis à la disposition de
son frère. Il ne lui en faut pas davantage pour soupçonner Mgr Giordano
d’avoir fourni une partie des fonds “propres” de l’affaire. Il est vrai
que l’archevêque de Naples a toujours poussé très loin le sens de
l’entraide familiale. En 1996, deux de ses neveux, un architecte et un
ingénieur, ont été chargés de rénover le palazzo Monte Miletto, un bijou
architectural appartenant au diocèse. Cahier des charges:
imperméabilisation des terrasses. A l’arrivée, le palais napolitain
s’est transformé en résidence grand luxe de sept appartements. Les
neveux ont un peu dépassé le devis. D’ailleurs, il n’y avait pas de
devis.
De multiples comptes
Son Eminence jonglait avec les millions. Les siens et ceux du diocèse.
Surtout ceux du diocèse. La limite est fragile. Le patrimoine de
l’Eglise n’appartient pas à l’archevêque, mais celui-ci dispose du libre
arbitre pour investir comme bon lui semble. Un exemple? Un jour, le
libre arbitre de Mgr Giordano lui a dit d’employer la trésorerie du
diocèse en plaçant 2 milliards de lires à la Bourse. Perte sèche: 600
millions (1,8 million de francs). Apparemment, le business de l’usure
était nettement plus rentable. Près de 10 millions de francs auraient
transité sur les multiples comptes bancaires du prélat. C’est beaucoup.
C’est même trop pour un archevêque qui, au sommet de sa carrière, touche
8 000 francs par mois. Quand il s’est aperçu que la famille Giordano
possédait plus d’une centaine de comptes bancaires, dans des
établissements aussi variés que la Caisse rurale de Calabre ou la
Deutsche Bank,
le procureur de Lagonegro a jeté l’éponge. Un coup de fil à Rome.
Désormais, ce sont les experts de la Banque d’Italie qui planchent sur
la question.
Et le Vatican dans tout ça? On l’a dit: l’affaire donne des maux de
crâne aux plus proches conseillers du pape. Le cardinal de Naples ne
manque pourtant pas d’amis. Son plus fidèle soutien: Mgr Donato De
Bonis, bras droit, au début des années 80, de l’archevêque
Paul Marcinkus,
alias “le Banquier du diable”, dont les malversations à la tête de
l’IOR avaient coûté au Saint-Siège la modique somme de 1,4 milliard de
francs. Le monde est petit. Officiellement, le Vatican soutient Mgr
Giordano. Officieusement, il n’a pas le choix. Bientôt, les
contribuables italiens vont remplir leur déclaration d’impôts. Il ne
manquerait plus que l’idée leur vienne de demander des comptes au moment
de cocher les fameux “8 pour 1000” destinés à l’Eglise et qui lui
rapportent, chaque année, plus de 4 milliards de francs. Les dénégations
du cardinal et la ferveur des Napolitains ont fait le reste. En guise
de précaution, néanmoins, le Saint-Siège a dépêché sur place son
spécialiste de la gestion de crise, l’avocat
Maurizio Incerpi.
Le résultat n’est pas très rassurant. Jusqu’à maintenant, l’as de la
communication n’a donné qu’une seule consigne à Mgr Giordano: silence
radio.
Un homme, dans Naples, n’ignorait rien, ou presque, des fantaisies comptables de l’archevêque. L’administrateur du diocèse:
Aldo Palumbo.
Voilà cinq mois, tandis que les premières indiscrétions remontent
jusqu’au Saint-Siège, il est convoqué par les responsables de l’IOR. La
banque du Vatican réclame des éclaircissements. Aldo Palumbo n’en mène
pas large. Il a beaucoup de choses à dire; il est prêt à les dire. Il ne
les dira pas. Quand il débarque à Rome, Mgr De Bonis lui explique que
l’entrevue est remise au lendemain. On recommande à l’administrateur une
adresse où poser ses valises. Un institut religieux sur les bords du
Tibre. Un endroit très reposant. Le lendemain, il ne se réveille pas.
Crise cardiaque. L’émotion, sans doute.
Lorsqu’il défraie la chronique, le clergé du Mezzogiorno fait rarement
dans le détail. On citera pour mémoire l’admirable Don Coppola, ce
prêtre qui maria Toto Riina en cavale et qui participa à une prise
d’otage avec rançon. Mais au-delà des liens, parfois ambigus, entre la
Mafia et l’Eglise, le vrai problème, c’est l’argent. “Prete in famiglia,
miseria non la piglia” (Avec un prêtre dans la famille, on ne connaît
pas la misère), dit le proverbe. Et avec un cardinal? Pour comprendre,
il faut tailler la route à travers les collines pelées de la Basilicate,
au sud du Sud, loin de Rome, loin de Naples. Loin de tout.
Sant’Arcangelo, 7 000 habitants, le fief des Giordano. C’est ici que
l’on détient tous les records du pays. Taux de chômage cosmique: 67%.
Revenu par habitant? “Bah! quand on mange le midi, on a peu de chance de
remettre le couvert pour le soir…” Lui, c’est Filippo d’Agostino, dit
“Loup solitaire”, micro d’or au festival de Tramentola,
fondateur-animateur de Radio Basilicata 2, 12 000 auditeurs en moyenne,
15 000 au plus fort du scandale. Son studio est installé dans deux
pièces minuscules, coincé entre l’église, la demeure du cardinal, celle
de son frère et la pharmacie du neveu. Chaque jour, dans son émission,
il harangue les consciences endormies. Il enrage contre les féodalités
locales, dénonce l’hégémonie des Giordano, balance le chef des
carabiniers: “Eh! Maréchal, je sais que tu m’écoutes, alors bouge un peu
ton cul de ta chaise…” Vingt ans que ça dure. Et presque autant que
l’église d’à côté est fermée. A moitié détruite par le tremblement de
terre de 1981. L’Etat a débloqué des dizaines de milliards pour la
région. C’est l’époque où le frère du cardinal s’est découvert une
passion pour le métier de géomètre. Traduction de Loup solitaire: “Il a
piqué tout le pognon.” Dans l’église, les travaux n’ont jamais commencé.
Mais, à deux pas de là, les baraques de la famille ont doublé de
hauteur.
Sans d’Agostino, rien ne serait jamais arrivé. C’est lui qui a convaincu
ses deux copains de porter plainte. Et pas chez les carabiniers du
coin. Non. Directement au parquet. “Ici, si tu accuses un proche du
cardinal, ce n’est pas sur lui qu’on enquête, explique-t-il. C’est sur
toi…” A ses côtés, Leonardo Tatalo hoche la tête. Il tient une
boutique sans âge à l’entrée du patelin. De la lingerie féminine. Quand
il vend trois soutiens-gorge par jour, c’est Noël. C’est à lui que le
frère du cardinal et le banquier Lemma réclamaient 1,7 million. Tatalo
se souvient qu’un jour il a accompagné Lemma jusqu’à la maison de Mgr
Giordano, de passage dans le village. Lemma avait l’air très inquiet. Il
disait que le siège de la Banca di Napoli avait entamé une inspection.
Qu’il s’était planté dans ses jeux d’écritures. Qu’il lui fallait
d’urgence 700 millions de lires. Quand il est ressorti de chez le
cardinal, ce n’était plus le même homme: “Il avait la tête du type qui
vient de gagner au Totocalcio”, dit Tatalo.
Devant le procureur, le petit marchand de lingerie a tout déballé. C’est
lui qui a porté l’accusation de blanchiment. Il passait à la banque.
Lemma l’a fait monter dans son bureau. Il y avait là quelques personnes
dont Mario Lucio Giordano et un type au fort accent calabrais. Ils lui
ont proposé 120 millions de lires, cash, contre un chèque de 80
millions. Tatalo a toujours pensé que la Ndrangheta était derrière,
qu’il s’agissait de l’argent de la drogue et du racket. “C’est bien la
première fois qu’un banquier voulait me faire gagner du fric.”
Parfois, le soir, Filippo d’Agostino convie son ami Tatalo à boire un
verre, pour se remonter le moral. Ils se sentent un peu seuls dans le
village, mais ils ne vacillent pas. Il arrive aussi qu’Antonio Stipo,
courtier en assurances, les rejoigne. Immanquablement, la conversation
embraie sur les oeuvres et les pompes de Mgr Giordano. D’autres plaintes
ont été déposées dans la région à l’encontre de la “coopérative de
crédit”. Mais Tatalo et Stipo sont les premiers, les seuls à ne pas se
protéger derrière l’anonymat. Le cardinal, dans sa grande bonté, a
souvent une pensée pour eux. Stipo, l’air biblique: “Le Christ a été
crucifié, il a pardonné. Le pape s’est fait tirer dessus, il a pardonné.
Vous savez ce qu’il dit de nous, Giordano, sur les écoutes? ??Je vais
les jeter dans l’acide””…
Ces trois-là ont livré leurs maigres destins aux mains du procureur de
Lagonegro. Ils peuvent compter sur lui. Michelangelo Russo ne se lasse
pas de traquer les confidences de l’establishment ecclésiastique. Il y a
même pris goût. Face au secrétaire particulier du cardinal,
Salvatore Ardesini,
il attaque en piqué: “Monseigneur, je suis communiste, ma famille est
communiste. Mais je paie le 8 pour 1 000. Et je veux savoir où va mon
argent…” Ce n’est pas la formule magique – le magistrat cherche encore
des preuves tangibles de l’enrichissement de Mgr Giordano – mais son
entêtement laisse des traces. Au lendemain de son interrogatoire, le
secrétaire du cardinal porte plainte pour “séquestration, abus de
pouvoir et violence”. Commentaire du tortionnaire: “Et pour viol, non?”
Retour à Naples. Eglise San Giuseppe. Le père
Massimo Rastrelli
dirige la plus célèbre fondation anti-usure de la ville. Les dons des
fidèles alimentent une caisse de solidarité. Chaque année, des centaines
de familles sont extirpées de l’engrenage. Le père Rastrelli porte un
téléphone cellulaire à la ceinture, et Mgr Giordano très haut dans son
estime. Les accusations contre le cardinal le font s’esclaffer. Ici, en
tout cas, rien n’a changé: les paroissiens continuent de verser leur
obole les yeux fermés. “Et puis, dit-il, je suis jésuite. Je n’ai le
droit de posséder aucun bien matériel. Ça inspire confiance.” Bref, tout
va pour le mieux. D’ailleurs, il apparaît très vite que, si son combat
contre l’usure le passionne, ce qui fait vraiment vibrer le père
Rastrelli, ce sont les miracles. Là, il prend feu. Chaque jour, cinq
malades ressortent guéris de son église. De la rhino-pharyngite au coma
profond. Il en fait le serment, le jure, le proclame sur tous les tons.
Puis il tire son visiteur par la manche, lui montre un vitrail sous les
voûtes. “Vous voyez la croix, juste en dessous? Pendant la guerre, une
bombe américaine a traversé le vitrail et s’est fendue en deux sur la
croix. Sans exploser. Tout le quartier a été rasé. Sauf l’église.”
Evidemment.
Soutenu par Naples
Y a-t-il quelqu’un, dans cette ville de sang, d’extase et de
superstition, qui voudra dire du mal de Mgr Giordano? Le maire,
peut-être. Un communiste.
Antonio Bassolino.
Toute l’Italie lui tresse des couronnes. Il a rénové sa ville. Il a
ferraillé avec la Camorra. Il a même tenté d’apprendre le civisme à ses
concitoyens. C’est dire. Le seul à lui taper dessus régulièrement? Son
Eminence, naturellement. Et que dit M. le Maire, aujourd’hui? “Je tiens,
comme toute la population de Naples, à exprimer publiquement mon
soutien à Mgr Michele Giordano”, etc. La routine. Il est vrai que,
malgré toutes ses qualités politiques, c’est lors de la fête de
l’Immaculée qu’Antonio Bassolino s’est taillé son plus beau succès
populaire, voilà trois ans. Pour déposer un bouquet de fleurs sur la
tête de la Madone, il n’a pas hésité à braver la bousculade ni à
déchirer sa chemise en grimpant sur une échelle de pompier.
Acclamations. Photos dans les journaux. Et un triomphe (77% des voix)
aux élections.
Bien avant l’admirable Michele Giordano, il existait une figure de
légende dans l’histoire de l’église napolitaine: un archevêque des
années 50, le cardinal
Alfonso Castaldo.
Un homme à poigne, lui aussi. Un génie. A sa mort, il n’a pas laissé de
testament. Mais on a découvert qu’il avait mis la moitié du patrimoine
du diocèse à son nom. 700 millions de francs au bas mot. Ses descendants
n’ont pas osé accepter l’héritage. Les Napolitains ont trouvé ça
presque mesquin.
Il y a une semaine, Mgr Giordano a lancé une idée de contre-attaque
auprès de son entourage. “Et si quelqu’un avait imité ma signature?” Il
paraît que l’avvocato Incerpi a été contraint d’intervenir en urgence:
“Et les relevés de banque, Monseigneur? Vous l’auriez tout de suite
remarqué…” Ces gens du Nord sont vraiment des types contrariants.
D’ailleurs, cette histoire commence à chauffer les oreilles de Son
Eminence. C’est qu’il n’a pas que ça à penser, lui. Les choses sérieuses
sont pour bientôt. Pour le 16 décembre. Dernière cérémonie de San
Gennaro. Monseigneur sait très bien ce qu’il lui reste à faire. Il
connaît le tarif. Un miracle. Encore un. Dur métier.
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Bravo les Japonais,
vous nous montrez ainsi la voie
pour un possible retour
à une démographie …
… soutenable …
… car il est évident,
que la population terrestre,
une fois hors de portée
des dantesques énergies perdues,
devra revenir à sa quantité historique.
… car il est édivent,
qu’un fort rééquilibrage démographique
à la sauce Japonaise,
serait mille fois préférable,
à une réduction forcée
dans les larmes !!!
=> famines, guerres, destruction massives !!!
… car il est évident,
que le monde ne saura être si prévenant
que la sagesse milénaire Japonaise !!!
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Hmmmm…. non. Un eugénisme déguisé, un égoïsme générationnel, très peu pour moi!
Voyons… Le principal problème démographique actuel sur Terre est dû
aux pays en voie de développement. Une fois le pays “développé”, la
natalité se réduit d’elle même. On peut donc souhaiter, d’un point de
vue démographique, un meilleur contrôle du taux de natalité dans ces
pays, en échange d’un niveau de vie bien meilleur. Tant qu’ils resteront
pauvres à pleurer, le taux de natalité ne baissera pas. Education,
espérance de vie, assurance vieillesse, droit des femmes, niveau de vie
accru, autant de conditions nécessaires à une réduction “naturelle” du
taux de natalité. Les chinois semblent avoir bien compris cela
Mais une fois la démographie mondiale à peu près “sous contrôle”, il
ne faut surtout pas que la population diminue! Ce serait dire qu’on ne
donne pas leur chance à nos enfants, qu’on les prive d’existence, et
qu’en plus on leur laisse une charge de plus en plus lourde (les
générations vieillissantes). Le Japon est un bon exemple de ce qu’il ne
faut pas faire, sur ce point. Sans parler du problème de la diversité
génétique, et du fait qu’une population nombreuse et variée augmente les
chances de survie de l’espèce…
Soyons clairs et nets: si on me laisse le choix entre l’écologie et
l’Homme, je choisis l’Homme. C’est un pari: le pari que les évolutions
technologiques finiront par diminuer sensiblement notre impact
écologique, puis à terme répareront les dégâts causés. Face à cela, vous
avez les écolos-bobos qui voudraient qu’on retourne tous vivre dans des
caves, sans eau courante ni électricité, et sans enfants non plus…
c’est aussi rétrograde et extrémiste que les pires fanatismes religieux
et obscurantistes. Les écolos, obscurantistes des temps modernes?
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Bonjour et merci à Olivier pour ces nouvelles données, à perte de vue…
Comme G, je pense que le niveau de vie est en corrélation évidente
avec le nombre d’enfant, la cause en est assez simple, c’est la
disponibilité énergétique par personne.
Si pas d’énergie, il faut des bras pour faire ce qui nous entoure et
prendre soin de nous, sinon ce sont les machines et les robots qui s’en
chargent (Comme au Japon?).
Cependant nous pouvons encore imaginer un niveau de vie confortable ,
avec moins d’énergie mécanique, chimique, électrique, thermique, donc
moins de biens pour une population qui tend vers une gentille
décroissance.
Et il est largement préférable de gérer cette diminution de la
disponibilité énergétique par le biais de taxes à l’achat et d’une
longue visibilité des prévisionnel de coût des taxes sur la pollution.
Car l’important pour une entreprise, c’est la visibilité:
L’entrepreneur, au final se moque bien des dimensions ou de la qualité
du cadre de ses actions, il veut juste y voir clair, même s’il veut
plus.
Le travailleur en général s’adapte, même s’il veut plus.
Pour le propriétaire de capital, c’est différent et plus simple, il veut +.
De sensibilité écologiste, pour avoir vécu à la campagne et savoir à
quoi elle sert, et aujourd’hui mieux comprendre comment elle fonctionne,
la vie que nous connaissons est possible dans plusieurs cadres
possibles, mais il en existe un qui encadre tous les autres, c’est le
climat.
Comme la physique nous explique que dans un système terrestre comme le
notre, les GES conditionnent la température et tout ce qui s’en suit:
hydraulicité, vitesse des vents…
Nous savons que nous avons le droit de cramer tout le carbone amassé
dans les sols depuis le début du carbonifère (360 millions d’années)
mais pas dans le siècle qui suit, sinon grosse catastrophe.
Il nous faudra être moins vorace, penser à demain, bref être plus sage.
Quant au progrès, bien sûr que nous en avons besoin, mais ce n’est
certainement pas en cramant l’or noir et le charbon à vitesse grand V
que cela nous garantit de trouver une alternative énergétique.
Prélevons des taxes sur le carbone pour financer immédiatement les
recherches, provisionner et reconstruire une société plus libre de ce
qui aura bouleversé notre monde, depuis Titusville en 1859.
Je répète une Lapalissade, nos problèmes énergétiques ne viendrons
pas lorsqu’il n’y aura plus de pétrole, ils arriverons bien avant: le
jour où l’offre sera inférieur à la demande, c’était en 2006… Le pic de
production, environ 87 millions de barils par jour, depuis on stagne.
Tout est dans tout et nous aussi, bon vent.
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@ G.
Si tu choisis l’homme, tu n’aura plus, ni nature ni homme …
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@ Bouddha vert
Il faudra … demain il faudra … oui demain et vite … il faudra bientôt …
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Attention, cela fait deux cents ans que l’on parle que l’homme commence à consommer toutes les richesses de la planéte.
Au XVIIi, à force de défricher pour faire des champs l’air devait ne pas se renouveller.
Au XIX ce fut fut Maltus qui nous promettait guerre et famine si la population s’accroissait trop.
A la fin du XIX le charbon devait nous manquer.
Dans les années 70 nous devions mourrir de faim si nous dépassions les 4 milliards d’êtres humains.
Aujourd’hui nous sommes neufs milliards, mais nous n’avons toujours pas
compris que les ressources c’est notre capacité à utiliser ce qui est
inutilisé.
Les océans sont à peine explorés il recélent des quantités fabuleuses
de métaux, d’hydrates de carbone qui sont des hydrocarbures.
Plus tard, nous aurons l’espace. Il y a 7000 astéroides identifiés
autour de la terre. Si un seul d’entre eux est métalique, nous aurons
autant de minerais qu’il y en a sur terre.
Nous avons des recettes d’hydrocarbures synthétiques. Encore chers,
mais si c’est la voie que nous suivons la faisabilité technique, pas
encore l’économique est prouvée.
Si nous nous décidons pour le nucléaire, la filière thorium est techniquement faisable.
Désolé, les écolos, mais nous ne sommes pas encore morts on reparlera
de votre prochaine grande peur quand nous seront quinze milliards. En
attendant, laissez nous vivre svp.
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J’ai bien peur que dans votre cas c’est plus qu’un problème d’éducation…
“Au XVIIi, à force de défricher pour faire des champs l’air devait ne pas se renouveller.”
Wikipedia: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Flux_carbone_fr.png/478px-Flux_carbone_fr.png
Voir le film de Al Gore : http://fr.wikipedia.org/wiki/Une_v%C3%A9rit%C3%A9_qui_d%C3%A9range
“Au XIX ce fut fut Maltus qui nous promettait guerre et famine si la population s’accroissait trop.
…
Dans les années 70 nous devions mourrir de faim si nous dépassions les 4 milliards d’êtres humains.”
Le printemps arabe, ça vous dit quelque chose?
“A la fin du XIX le charbon devait nous manquer.”
Faudra être juste un peu plus patient
“Aujourd’hui nous sommes neufs milliards, mais nous n’avons toujours
pas compris que les ressources c’est notre capacité à utiliser ce qui
est inutilisé.”
Les océans deviennent des déserts,
Les terres ne produise plus sans fertilisant à base de pétrole ou de potasse
Les OGM empoissonnent non seulement les humains mais aussi la faune et la flore, (mais manifestement vous en avez rien a cirer)
Etc.
“Les océans sont à peine explorés il recélent des quantités
fabuleuses de métaux, d’hydrates de carbone qui sont des hydrocarbures.”
“Plus tard, nous aurons l’espace. Il y a 7000 astéroides identifiés
autour de la terre. Si un seul d’entre eux est métalique, nous aurons
autant de minerais qu’il y en a sur terre.”
Vous êtes marrant, il en coûte plus de 10 000$ pour pour satelliser
(géostationnaire) seulement 1 kilo. Même l’or ne se transige pas à ce
prix… Et là on ne parle pas de d’astéroïdes avec des vitesses bien
supérieurs à décélérer.
Advenant que vous pensiez pouvoir quitter la Terre et vous établir
ailleurs je vous suggère Stephen Dawkins pour vous démontrer
l’impossibilité..
“Nous avons des recettes d’hydrocarbures synthétiques. Encore chers,
mais si c’est la voie que nous suivons la faisabilité technique, pas
encore l’économique est prouvée.”
Les algues vertes, cette vaste fumisterie, où on doit produire du CO2 pour les alimenter…
“Si nous nous décidons pour le nucléaire, la filière thorium est techniquement faisable.”
Mais personne le fait encore. Plus personne ne veut du nucléaire.
“Désolé, les écolos, mais nous ne sommes pas encore morts on
reparlera de votre prochaine grande peur quand nous seront quinze
milliards. En attendant, laissez nous vivre svp.”
Le problème c’est quand nous seront morts, il n’y aura plus moyen de pendre les responsables de ce génocide.
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Vos références sur le passé sont ridicule, “moi je connais quelqu’un qui a dit au siècle dernier que”…(grotesque…)
Sinon je vous souhaite bien du courage pour allez récolter de l’acier
à 5000 mètres de profondeur tout en possédant une technique qui en
augmente la productivité (rapport énergie/temps/quantité) par rapport
aux productions minières précédentes pour avoir la possibilité de faire
croitre la population.
Idem pour les astéroïdes.
Le tout n’est pas d’avoir, mais d’avoir plus facilement (si l’ont veut un accroissement de la population/richesse)
Concernant les hydrocarbures, l’atmosphère terrestre à une limite et
l’équilibre biologique y est lié. Si vous voulez un réchauffement
important avec une disparition massive de la biodiversité terrestre au
profit de quelques espèces qui deviendront invasives, alors pompez,
pompez tout ce que vous pouvez et brûlez tout.
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Ne vous inquiétez pas Mondine, les écologistes, alias les
“sceptiques”, alias les “obscurantistes”, ne peuvent simplement pas
concevoir les évolutions technologiques… You don’t know what you don’t
know… les technologies de demain sont encore inconnues!
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A sgmg,
“il n’y aura plus moyen de pendre les responsables de ce génocide”
Ahhh… c’est donc là l’importance…. Obscurantiste et justicier: une
vrai inquisition moderne effectivement. Certains combats aussi
légitimes que pertinents ont parfois de bien mauvais ambassadeurs.
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@ G.
Le problèmes des technologies inconnues c’est qu’elles pourraient ne pas arriver à temps. Mais ça on n’en sait rien.
C’est toute la difficulté du problème: l’incertitude. La solution
“écologique” ou de modération fonctionne dans tous les cas. La solution
technologique peut ne pas marcher (c’est une possibilité).
C’est ça la différence principale entre les deux!
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@Guillaume
“Ahhh… c’est donc là l’importance…. Obscurantiste et justicier: une vrai
inquisition moderne effectivement. Certains combats aussi légitimes que
pertinents ont parfois de bien mauvais ambassadeurs.”
Quel argumentaire ! Pas de cause à effet, amalgame de mots sans lien, culpabilisation et projection.
Lâchez pas, vous serez nommé Grand inquisiteur! Justement, un livre
édifiant sur les méthodes interrogatoires et d’aveux des sorciers vient
d’être découvert à la bibliothèque du Canada, ça vous donnerait une
bonne base pour parfaire vos habiletés.
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“Le principal problème démographique actuel sur Terre est dû aux
pays en voie de développement. Une fois le pays “développé”, la natalité
se réduit d’elle même. ”
Argument trop géniale pour dire, c’est les autres qui doivent faire
attention et se restreindre, tandis que nous, on continue dans notre
mode de société.
Je suis personnelement pour une décroissance (lente) globale de la
population dans tout les pays du monde en vue d’avoir une densité de
population locale (attention à l’échelle qu’on prendra) adaptée aux
ressources “locales” (eau, nouriture, électricité,….). Dans cette
vision, les pays de l’UE respectent mal globalement ce point.
Bie
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D’après vos propres critères, L’Europe peut accueillir beaucoup
plus de population sans problème… Vous n’avez rien compris à mes propos,
pas grave!
Afficher/Masquer
“Sans parler du problème de la diversité génétique, et du fait
qu’une population nombreuse et variée augmente les chances de survie de
l’espèce…”
Fascinant… Comment peut-on affirmer une pareille énormité. Vous êtes docteur en génétique?…
Pour vous éduquer un peu allez lire Stephen Jay Gould.
Comme vous ne le ferez probablement pas…
Il affirmait qu’une des pires menaces qui planent sur l’espèce
humaine était l’uniformité du bagage génétique. C’est à dire que tout
les humains sont inter-féconds: une nouvelle maladie peut éradiquer tout
la population car il n’y a pas de réelle barrière génétique entre
chaque individu.
Donc la surpopulation, malgré vos propos lénifiants, brise la protection de l’espèce humaine car empêche l’isolation génétique.
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Vous tentez un tour de passe passe en citant des sources
fumeuses, alors qu’un simple cours de biologie du niveau lycée suffit a
comprendre… A comprendre que vous n’avez rien compris!
L’accroissement de la population et la mixité génétique SONT des
forces (en terme de survie génétique). Vous faites un contre-sens total
de ce que dit votre auteur, apparemment…
La mixité crée d’avantage de combinaisons possibles. Son contraire,
que vous préconisez, conduit dans le pire des cas à de la consanguinité.
Consanguinité qui, en génétique, se traduit par des individus plus
faibles, plus fragiles, car ayant des paires de gènes défaillants
identiques.
La mixité génétique préserve le bagage génétiques des deux parents.
Ainsi les gènes ne sont PAS perdus, les individus ne deviennent PAS
uniformes les uns avec les autres. Si tous les français et françaises se
mariaient demain avec des chinois, leurs enfants porteraient leurs
gènes. Les enfants de leurs enfants, par le hasard de la génétique,
auraient entre autre des chances de ressembler beaucoup à des français,
ou au contraire beaucoup a des chinois. Les gènes n’ont pas disparu en
cours de route!
Les gènes ne finissent par disparaitre du “pool” génétique d’une
population que si leurs porteurs meurent, ou ne se reproduisent pas.
Ainsi, pas de risque d’uniformisation dans des sociétés évoluées (sans
famine, guerres, …)
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Moi ça me fait froid dans le dos quand on commence à débattre de
la génétique des populations après un article sur la décroissance
démographique du japon…
Encore un pas à franchir par les plus intégristes des Khmer verts et autres décroissants Darwiniens et on y est…
c’est vraiment flippant de voir ce que certaines peurs font ressortir comme anneries…
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Comme je prévois que certaines personnes vont tenter de
discréditer tout mon discours simplement sur ma dernière assertion, je
me dois de la préciser.
Les probabilités génétiques font que les gènes “peuvent” disparaitre
du pool génétique de la population, hormis morts et sans enfants, par
simple MALCHANCE. Essayons de quantifier un peu cela, de manière
simplifiée, pour voir quels sont les risques réels d’uniformisation:
Imaginons un individu porteur de la paire de gènes A + B, qui a deux
enfants avec un individu porteur de gènes B + B. Ici, l’affreux gène
“d’uniformité” est le gène B, le risque à étudier est la disparition du
gène A.
Ils ont des chances égales d’avoir des enfants du type:
A + B
A + B
B + B
B + B
Sachant qu’il auront deux enfants, voici à chances égales les paires obtenues:
A+B et A+B
A+B et A+B
A+B et A+B
A+B et A+B
B+B et A+B
B+B et A+B
B+B et A+B
B+B et A+B
A+B et B+B
A+B et B+B
A+B et B+B
A+B et B+B
B+B et B+B
B+B et B+B
B+B et B+B
B+B et B+B
25% de chances de transmission de A aux 2 enfants
25% de chances de transmission de A à 0 enfant
50% de chances de revenir au modèle initial des parents
Conclusion: autant de chances de voir le gène se répandre d’avantage dans la population, que de le voir disparaitre…
Je tenais aussi à rajouter que, pour résister à certains virus, qui
sait si une combinaison “inédite” de gènes ne sera pas nécessaire?
Combinaison qu’on ne pourrait évidemment pas trouver dans une population
“fermée” et congénitale…
@Bizbee: pour ma part, j’étais en train de dire que les japonais
étaient des ânes, et qu’ils devraient au moins maintenir leur niveau de
population… voire être moins xénophobes, et se marier plus librement
avec des “étrangers”. Quand on parle de démographie, on parle de survie
de l’espèce, et la génétique a sa place dans ce débat.
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@G.
“Vous tentez un tour de passe passe en citant des sources fumeuses,
alors qu’un simple cours de biologie du niveau lycée suffit a
comprendre… A comprendre que vous n’avez rien compris!”
Selon wikipedia : “In 1989, Gould was elected into the body of the
National Academy of Sciences. Through 1996–2002 Gould was Vincent Astor
Visiting Research Professor of Biology at New York University. In 2001,
the American Humanist Association named him the Humanist of the Year for
his lifetime of work. In 2008, he was posthumously awarded the
Darwin-Wallace Medal, along with 12 other recipients. Until 2008 this
medal had been awarded every 50 years by the Linnean Society of
London.[18]“
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@O. Berruyer
“@Bizbee: pour ma part, j’étais en train de dire que les japonais
étaient des ânes, et qu’ils devraient au moins maintenir leur niveau de
population… voire être moins xénophobes, et se marier plus librement
avec des “étrangers”. Quand on parle de démographie, on parle de survie
de l’espèce, et la génétique a sa place dans ce débat.”
Commentaire raciste, diffamant, non-scientifque et non-fondé.
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@G “C’est un pari: le pari que les évolutions technologiques
finiront par diminuer sensiblement notre impact écologique, puis à terme
répareront les dégâts causés.”
Oui en effet, c’est un pari. Un pari risqué, mais un pari. Autant que de parier sur le retour de Jésus !
Tes évolutions technologiques sont attendues autant que Jésus depuis
quelques décennies. Faudrait pas trop qu’elles tardent maintenant. Car
les stocks mondiaux de céréales suivent une dangereuse tendance
baissière depuis quelques années, les premières émeutes de la faim de
2006 en étant une conséquence. Et pourtant il reste de nombreuses
bouches à nourrir et il y en aura encore plus demain (+ 2 millliards
d’ici 2050, dans 38 ans ?).
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“La sagesse millénaire japonaise” …
Vous plaisantez, j’espère ?
“en plus on leur laisse une charge de plus en plus lourde (les générations vieillissantes”
C’est pas parce qu’il y a davanatge de “dépendants” qu’il faut
davantage d’actifs. Regardez l’agriculture : il y a moins d’agriculteurs
qu’en 1950 mais davantage de personnes à nourrir. Une histoire de gains
de productivité…
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Une histoire de gains en productifité … permis par les bientôt épuisées énergies fossiles.
Tu verra d’ici quelques décennies, tes beaux gains en productivités
agricoles … des terres mortes qui ne font pousser des monocultures que
par des béquilles chimiques et à grand renfort d’énergie massive …
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Je sais très bien que les causes de cette baisse démographique
Japonaise, ont plus à voir avec une émancipation féminine
(BuisnessWoman) qu’avec une réflexion démographique soutenable … quoique
la tradition Japonaise ancestrale est tournée vers le respect de la
nature => ce sont des écolos dans l’âme qui vivent de manière folle
dans des citées super-virtualisées …
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Patrick vous exprimez “Je sais très bien que les causes de cette
baisse démographique Japonaise, ont plus à voir avec une émancipation
féminine (BuisnessWoman) qu’avec une réflexion démographique soutenable”
Bonjour,
Au Japon 80% des hommes ont un emploi contre 60% des femmes (source OCDE).
La problématique de la démographie japonaise n’est pas liée à une émancipation des femmes.
D’ailleurs, les femmes sont souvent tenues une fois mariées de quitter leur emploi.
Cordialement.
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Il est intéressant de regarder la répartition homme/femme par sexe au Japon
A la naissance : 1,06 hommes/femmes
0-14 ans : 1,08 hommes/femmes
15-64 ans : 1 homme/ femme
64 plus : 0,76 hommes/femmes
Population totale : 0,94 hommes/femmes
Source CIA(Central Intelligence Agency) World Factbook, année 2011
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Un petit indice içi :
“Dans une société où le travail est omniprésent et la communication
entre les êtres parfois compliquée, les Japonais se désintéresseraient
de plus en plus de l’amour et du sexe et le nombre de célibataires à vie
serait croissant. C’est en tout cas ce qui ressort des témoignages de
Japonais recueillis par la sociologue française Muriel Jolivet, qui
habite au Japon depuis 1973″
Ça n’aide pas à faire des bébés !
http://www.lepetitjournal.com/societe-tokyo/100037-societe-qlamour-cest-chiantq-les-japonais-se-desinteressent-du-sexe.html
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En France cela ne rigole pas.
Au sein du mariage, le devoir conjugal régulier est de facto
obligatoire pour les hommes, sous peine de condamnation. Au nom de
l’égalité devant le droit, il l’est aussi pour les femmes.
Si monsieur ne satisfait pas madame, il peut être condamné.
Egalement, si madame n’accomplit pas régulièrement son devoir conjugal, elle peut être condamnée.
Lire
NO SEX – Il n’honore pas sa femme, la justice le condamne
Condamné pour ne pas avoir suffisamment “honoré” sa femme. Un homme va
devoir verser 10 000 euros de dommages et intérêts à son épouse “pour
absence de relations sexuelles pendant plusieurs années”.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/29/no-sex-il-nhonore-pas-sa-femme-la-justice-le-condamne/
Lire
Le devoir conjugal tu honoreras!
L’amour, dit-on, ne connaît plus de règles. Il en reste pourtant une
que nombre de couples mariés ignorent: ils sont tenus légalement
d’entretenir des relations sexuelles. Et de façon régulière… Les juges
font-ils la loi sur l’oreiller? Une affaire montre qu’ils n’y ont pas
renoncé.
L’article 215 du Code civil, où il est question, au moment du
serment, de “fidélité”, d’”assistance” réciproque, mais aussi de
“communauté de vie”. Or, derrière ces termes flous, se cachent “deux
exigences bien précises” en matière de droit
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-devoir-conjugal-tu-honoreras_1083055.html
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Oui j’ai lu cela à l’époque, assez hallucinant.
“Ce qui aurait dû se résoudre dans l’intimité du couple se retrouve
devant les tribunaux. Qui au lieu de renvoyer les époux à leurs
exercices, préfèrent s’estimer compétents et statuer au nom de l’article
1382 du code civil, qui prévoit que toute personne “qui cause à autrui
un dommage doit réparer ce préjudice”.
Je pense que si en France on encourageait les gens à réfléchir par
eux-même plutôt que l’ “Etat nounou” les prennent en charge sur le plan
moral et surtout dans ce cas qui relève de la sphère privée, (vous êtes
des adultes !), on ferait déjà un pas vers une société un peu plus
libérale, comme quoi il n’y a pas besoin de parler d’économie pour
trouver des progrès à faire sur le libéralisme.
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aucune pudeur surtout et après 21 ans de mariage quand même,
réclamer 10 000 euros, c’est complètement ridicule, il faut vraiment
être accès sur l’argent et ne pas avoir de respect pour son mari(ou bien
sa femme dans l’autre sens, je crois que la même chose est arrivé à une
femme aussi, je n’ai pas retrouvé l’article).
Part contre, je ne pense pas que “l’Etat nounou” intervienne comme vous exprimez.
Ce sont plutôt souvent les avocats qui conseillent ou bien déconseillent leur client.
Cordialement.
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Oui après 21 ans de mariage, ça n’est pas une amende qu’il aurait
fallu donner mais peut être une réflexion sur un divorce qu’il aurait
fallu entamer.
Ma réflexion sur l’Etat nounou et la justice étant peu claire, je la développe.
Effectivement se sont les avocats qui conseillent ou déconseillent,
mais à partir du moment où l’État accepte de prendre en charge une
affaire telle que celle-ci, n’a t’il pas alors une responsabilité, que
cela coutera de l’argent et du temps au vu des moyens alloués ?
Pour aller directement au but, la justice n’aurait-elle pas pu dire,
vous êtes des adultes, ce n’est pas le rôle de la justice que de statuer
sur une affaire comme celle-ci ?
Après je n’ai pas de connaissance en droit, j’ai peut être proféré une énormité.
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Comme il existe l’article 215 du code civil sur le devoir
conjugal, le juriste doit appliquer la loi selon les faits qui peuvent
être différents au cas par cas et suivant sa propre approche. Ici dans
ce cas c’est donc un divorce pour faute.
Le divorce pour faute a été réformé en 2004, il est régi par les articles 242 et 246 du code civil.
Il faut deux conditions réunies pour que l’un des époux puisse demander un divorce pour faute.
La violation des obligations doit être grave ou renouvelée. La faute
peut être unique si elle est grave mais doit être renouvelée si elle est
légère(première condition)
et
Elle doit rendre intolérable le maintien de la vie commune(deuxième condition).
La loi permet sinon un divorce par consentement mutuel.
Et quand un des deux ne veut pas divorcer, pas simple.
C’est très facile et rapide de se marier.
C’est difficile et long de divorcer.
Cordialement.
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Merci pour ces beaux graphiques, E.Todd à raison les allemands
ressemblent peut être plus au japonais qu’aux français, faire un
Yen-Mark aurait été plus intelligent que notre monnaie débile.
Sinon en Russie la tendance s’inverse, de 1.1 en 2000 le taux de
fécondité est remonté à plus de 1.6 aujourd’hui, l’histoire récente des
deux pays n’est certes pas comparable ; heureuse coïncidence Alexandre
Latsa a aussi choisi aujourd’hui pour faire un point sur la démographie
du pays cher à son cœur.
http://www.alexandrelatsa.ru/2012/11/la-demographie-en-russie-de-janvier_21.html
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ratio de dépendance bien illusoire …
combien de jeunes de 15 ans ont ils un travail ?
combien d’adultes sont il sans revenus ?
combien d’adultes (longue maladie, handicap, etc …) sont ils aussi à charge que les plus de 64 ?
6 adultes pour 10 personnes ?
mouais, mettons en 4 tout au plus …
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Merci Olivier pour tout le travail que tu nous donnes à voir chaque jour !
Bonne journée.
Amitiés.
Marc
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cette baisse de la démographie est une très bonne nouvelle ! si
il pouvait en être de même dans tous les pays !… cela éviterait que dans
un jour pas si lointain on se batte pour les dernières ressources
disponibles…
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Les courbes de la démographies japonaises sont très intéressantes
mais tiennent-elles comptent de l’ accident nucléaire de Fukushima? Qui
malgré toutes la propagande officielle selon laquelle l’accident est
maitrisé, va accélérer le processus.On peut sans doute s’attendre dans
10 a 20 ans a une épidémie de cancer du a la radioactivité relâché par
les centrales de Fukushima (qui encore aujourd’hui relâche des nucléides
dans l’atmosphère et l’océan pacifique) Mais bien sur officiellement
tout va bien a Fukushima.
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la méthode est française je rappelle. Un rideau de CRS qui arrête
les nuages, c’est connu et labélisé “constitutionnel proof” depuis peu.
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je pense que l’espérance de vie sera impacté de 6 mois (= 0,5 an)
tout au plus, c’est donc négligeable au niveau de l’évolution
démographique … les gens touchés par les radiations sont peu nombreux
par contre l’impact par la nourriture touchera les plus faibles sur le
plan de la santé (cancer de sang, leucémies, etc).
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Je pense que vous avez raison l’impact sera faible puisque il
concerne dans la préfecture de Fukushima de 1,5 million de personne sur
120 million de Japonnais. Mais par contre l’impact émotionnelle
mondialiser sera bien plus important
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La difficulté avec la démographie c’est que ca joue vraiment sur
le long terme. Hors on vit dans une société ou le long terme on a
tendance a s’assoir dessus.
Et souvent les anticipations qui seraient nécessaires sont peu compatible avec les problèmes du moment.
En rajoutant là dessus la course au pouvoir démocratique avec toute la
démagogie, clientélisme et tout ce qui va avec, c’est limite ingérable.
Quand on “nous vends” qu’on est les champions européens de la
démographie et que ca va sauver nos retraite, c’est a pleurer de
désespoir. C’est juste du 100% ponzi, toujours plus nombreux pour que
les nouveaux puissent assurer le niveau de vie des plus vieux.
En démographie comme pour le reste, la croissance infinie ne peut pas marcher en vase clos (notre planète)
Et on est déjà beaucoup trop nombreux, du moins si nous, occidentaux, on
veut conserver notre niveau de vie et continuer a “promouvoir” les
droits de l’homme.
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Le problème de la démographie c’est arriver à une stabilisation
de la population mondiale, une telle régression au niveau d’un pays,
n’est pas une solution car elle n’a aucun impact sur la population
globale mondiale quand je lis des hourra pour une telle situation c’est
avoir une vue minimaliste et indigne des personnes qui ont des
commentaires plus pertinant d’habitude.
Bilan le japon souffrira inutilement, connaîtra un bouleversement
dont ils auront du mal à se relever, c’est un peuple d’une culture
merveilleuse dont la disparition serait une grande perte.
Le problème doit être règlé au niveau mondial avec la coopération de
tous les pays ou cela se finira dans un régulation brutale et
destructrice autant pour l’homme que pour l’environnement,
personnellement si on peut éviter des solutions à la “soleil vert” ou
“dôme de cristal” ça m’arrangerait.
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“personnellement si on peut éviter des solutions à la “soleil vert” ou “dôme de cristal” ça m’arrangerait.”
je plussois!
C’est bien le pb avec les “Khmer vert” et autres décroissants
apocalyptiques… si on les écoutent et qu’ils vont au fond de leurs
idées, au nom de la survie de l’environnement faudrait réduire
l’humanité de moitié; beau programme en perspective… Et quand c’est les
même qui se disent démocrates, humanistes, ou bien-pensants…je me
marre…ou je flippe
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Je l’ai déjà indiqué dans un post précédent et je me permets de
le répéter, la plupart des objecteurs de croissance dont je suis ne sont
pas malthusiens (cf. dossier spécial des casseurs de pub :
“Décroissance et malthusianisme”) et considèrent que l’accroissement des
besoins matériels à satisfaire à cause de notre mode de vie est le vrai
pb, non pas l’augmentation de la population, vouée à plafonner à 9
milliards d’êtres humains (sans même parler des risques nucléaires,
sanitaires, militaires, environnementaux qui peuvent en quelques mois
diviser par deux la population mondiale et de la crise énergétique qui,
si elle continue d’être sous-estimée, peut également faire quelques
centaines de millions de morts à l’aise, diminuer largement l’espérance
de vie et rendre l’huile de coude à nouveau très précieuse -et à
nouveau, nous serions dans un contexte où “il n’est de richesse de
qu’Hommes” !) : c’est trop de bagnoles qu’il y a, pas trop d’humains !
Effectivement, entre les agrocarburants et la bouffe, il faudra choisir
et ce n’est qu’un ex. de tous les arbitrages que nous aurons à faire.
N’en déplaise à M. Bush (et à plein de monde en fait…), il nous faudra
“négocier” notre “way of life”, faire des concessions très importantes.
Jancovici estime par ex. qu’à 10 milliards d’habitants, nous devrons
adopter comme mode de vie soutenable/durable le mode de vie du
brésilien/indien moyen pour tenir dans les limites écologiques de la
biosphère. Il me semble largement plus éthique d’explorer cette voie là,
à savoir la transformation de notre système productif (parallèlement à
une politique d’ampleur destinée à aider les pays pauvres à achever leur
transition démographique) que d’aller vers des politiques
contraignantes et liberticides antinatalistes…
Enfin, Olivier a raison en pointant du doigt le fait qu’on peut à la
fois accepter l’idée (évidente) que la population ne peut croître à
l’infinie et craindre les effets délétères et mortifères d’une situation
démographique subie telle que celle du Japon, à laquelle nos sociétés
ne sont absolument pas préparées.
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@SPQR
on est sur la mm longueur d’onde, je pense.
Pour moi, un des principaux problème est que notre mesure de la
croissance par le simple PIB n’est plus viable, comme l’explique en
effet très bien Jancovici…
Si l’objectif de chacun est d’améliorer son confort de vie, alors
cette croissance là, je ne pense pas qu’on puisse la limiter
(volontairement), sauf catastrophe, guerre ou dictature ; Pour continuer
à “croître”, il suffit que cette amélioration du confort ne nécessite
pas un accroissement de la consommation (totale) “physique”…
Il faudra probablement réapprendre à ne pas être “utile” ou “rentable” à tout prix…
Osons l’oisiveté, ça laissera déjà du temps pour y réfléchir…
Mais je reste lucide et me dis qu’on est encore très loin, à
l’échelle globale, de sortir d’une logique de rentabilité (par le PIB)
et de compétition.
D’ailleurs c’est cette logique qui a pour moi été le moteur de la
formidable évolution technique du 20eme siècle, mais qui sera la cause
de sa destruction au 21eme…
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Oui, sur la même longueur d’onde en effet, j’avais déjà fait ce
constat sur les précédents posts, mais je voulais juste secourir
certains de mes amis objecteurs de croissance au sujet desquels beaucoup
de contre-vérités sont souvent dites (malthusianisme, désir de revenir à
la bougie, à la caverne et à la charette etc…).
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@ bizbee,
Deux enfants par couple, c’est déjà beau …
pas besoin d’extrême non tenu comme en Chine,
pas besoin non plus d’éxtermination de nations
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En effet ils vous disent ce qu’il faudrait et non pas ce qu’ils
veulent faire, il n’y a pas de programme donc. Vous voulez peut être les
accuser de fomenter un génocide de masse peut être ? Ou vous voulez
simplement les réduire au silence ?
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Vous savez le passage entre “il faudrait”, “je préfererais”, “je voudrais”, “je veux”, “je fais”…
Si on est jamais contredit, je ne vois pas pourquoi il ne se ferait pas…
Mais vous, ça ne vous agace pas vous ce genre d’idées…?
Qu’au nom d’une croyance qui serait “la terre ne peut pas supporter
9MM d’humain”, on véhicule des idées du type, “plus vite Darwin aura
fait son travail mieux c’est”, ou encore de l’évidence d’un contrôle
(par le haut) des naissances, et du coup d’une grande planification pour
“le meilleur des mondes”…
Perso, ça me fait trop penser à Adam Huxley…
Le dilemne du prisonnier est résolu par la confiance…dans l’autre, et dans l’homme…
Le pb n’est pas démographique, il est culturel: L’H n’a pas toujours
eu la culture de la consommation, du court-termisme, de la réussite
individuelle avant toute chose,… Par contre, l’H a toujours su s’adapter
à son environnement, c’est ce qui le diffère des autres espèces.
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Pourquoi tant parler des khmers verrts ? Où en vois-tu autant ? A
quelle revues est-tu donc abonné ? Perso, je ne vois pas plus de menace
kmer vert que de menace islamiste ou ne je sais quelle autre menace
émanant d’une minorité quelconque en France, Civitas compris !
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Au niveau mondial ?
La démographie, ou plutôt le “besoin” de faire des enfants dépend
d’énormément de paramètres : le niveau de vie, la mortalité infantile,
l’espérance de vie, la structure familiale, la religion, la culture,
etc..
Des paramètres qui évoluent lentement et avec une forte disparité de par
le monde. C’est ingérable au niveau mondial, du moins actuellement et
pas avant tres longtemps.
On ne peut pas stériliser les gens dans certains pays sous prétexte
qu’ils font trop d’enfants. Tout comme il est très difficile de dire aux
pays en développement de ne pas polluer alors que nous on a pollué (et
on continue) comme des salopards pendant des décennies pour nous
développer !! En plus on leur fait fabriquer ce que l’on trouve trop
polluant a produire chez nous !
Les pays ou le niveau de vie est élevé, ou la mortalité infantile est
faible, ou l’espérance de vie est longue, etc, etc… et surtout où il y a
eu pic démographique suite a un évènement particulier (guerres ou autre
catastrophe) qui a fait baisser brutalement la population, où en plus
il y a de l’immigration, doit pour ne pas se retrouver en surpopulation,
réguler d’une façon ou d’une autre sa population et surtout gérer le
pic tout au long de ‘sa vie’ et prévoir l’après. Car je ne pense pas que
la valeur idéale correspondent a ce ‘pic’.
Je ne pense pas que gérer un baby boom en voulant stabiliser la
population au niveau le plus haut soit une bonne solution. Et vouloir
toujours plus de population en espérant que les ‘nouveaux’ pourront
ainsi subvenir au besoin des ‘anciens’, c’est du ponzi !
Et là, je pense que les Allemand et les Japonnais sont plus
raisonnables que nous, même si la gestion de la fin du ‘pic’
démographique risque d’etre un moment difficile pour eux. Une fois le
pic passé (c’est a dire, quand les papy boomer auront passé l’arme a
gauche…) Ils auront une population raisonnable et une répartition d’age
homogène.
Et dans cette situation : moins de problèmes d’immobilier,
d’infrastructures, de pollution, de services, de santé, d’éducation, etc
etc..
Comme je l’ai dit plus haut, c’est bon pour eux sur le long terme, mais ca va etre dur, tres dur a court terme.
Les déséquilibres sont difficile a gérer et sont dangereux, le baby
boom en a créé un, il n’y a pas d’autre choix que de le gerer, et c’est
pas en l’augmentant que ca va arranger les choses.
C’est un peu comme la dette, il arrive un moment ou ca ne tient plus.
Alors si la dette, même si c’est pas facile, on peut l’effacer, la
population, c’est beaucoup plus difficile…
Et aujourd’hui on est dans la situation de la mort : les baby boomer
ont créé une dette monstrueuses pour leurs enfants. Enfants qui doivent
travailler pour vivre, pour faire vivre ces papy boomer (retraites) et
rembourser la dette…
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personnellement stabiliser une population au niveau actuel
(autour de 2) doit se faire sur l’ensemble de la planète est le point à
viser et autant le faire de manière consensuelle avant que ça se termine
dans l’explosion de guerres.
Sacrifier une portion de la planète pour adapter à la croissance d’une autre est une aberration totale.
Cet objectif doit évidemment s’accompagner d’une gestion plus
importante du gaspillage des ressources dans les pays (dont la France
fait parti) qui en arrivent à dépenser plusieurs fois la capacité de la
planète et transmettre ces innovations aux pays en croissance pour
qu’ils connaissent une amélioration de leur niveau de vie sans prendre
les habitudes détestables que nous avons tant de mal à nous défaire (je
citerais l’exemple récent pourquoi chercher des solutions alternatives
puisque la France pourrait être le premier pays européen de gaz de
schiste allez zou pas si grave que l’on risque le pire sur les nappes
phréatiques et si cela entraîne des coûts pharamineux d’extraction http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/13/gaz-de-schiste-assez-de-lobbyisme_1789822_3232.html)
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Tu as oublié la raison principale : l’émancipation des femmes
c’est à dire le droit d’être indépendante économiquement (emploi digne
et rémunéré à l’égal de l’homme) et le droit de disposer de leur corps
(contraception, avortement, …). Ce qui est en progrès dans quasi tous
les pays du monde. Il y en a juste quelques uns – et non des moindres
tel l’Inde – qu’il faudrait aider vigoureusement autant que faire ce
peut. Comment ? Pas simple !
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Les Japonais vont s’adapter et trouver des solutions innovantes
au problème du vieillissement de la population : retraite à 70 ou 75 ans
avec une activité de plus en plus réduite (temps partiel pendant les 10
à 20 dernières années de travail), comme c’est déjà le cas pour les
moins fortunés.
Bien que le problème nous paraisse insurmontable, l’histoire du Japon
montre que ce peuple a surmonté des défis au moins aussi inquiétants
pour sa survie que le vieillissement de la population (catastrophes
naturelles, déforestation, retard technologique…). Non sans douleur,
certes, mais avec un succès très probable.
Il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour les Japonais, qui sont
dotés d’une une étonnante capacité d’adaptation et d’assimilation.
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@ Quintus je suis d’accord avec vous les japonais sont bien plus
réactif à une catastrophe ponctuelle là le malaise vient de leur culture
et c’est leur point faible et fort ce qui est inquiétant.
Même si ils réagissent les plus beaux aspect de leur culture risque
d’être sacrifiée (non passation de génération en génération) pour ne
devenir qu’une façade sans fondement (déjà la cérémonie du thé tient
plus du tourisme que de la culture ancrée, pareillement pour le théâtre
no qui disparait dans les villes pour des centres commerciaux comme j’ai
pu le constater lors de ma visite du pays, après savoir si c’est un
bien ou un mal je ne sais pas mais je doute quand même).
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un petit article pour Olivier ainsi qu’a tout le monde que j’ai
trouver aujourd’hui sur le japon même si ça date de 2008 pour completer
nos connaissances
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j’ai oublié le lien: http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1371/publi_pdf1_449.pdf
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Bonsoir,
Dans votre document il est précisé ceci
« Ainsi, 59% des femmes de 25-29 ans sont toujours célibataires
En 2005 contre 15% en 1950. La proportion de célibataires parmi les
femmes de 30-34 ans fait, pour sa part, plus que quintupler au cours de
ces quelque cinquante années, passant de moins de 6% à 32%. »
Ce document oublie de préciser de nombreux éléments sur les hommes à savoir
En 2005 pendant que 59 % des femmes de 25-29 ans sont toujours célibataires,
71% des hommes de 25-29 ans sont toujours célibataires.
Les jeunes pour la plus grande majorité habitent chez leur parent.
Le modèle japonais est mère au foyer et père au travail.
Cependant ce modèle ne fonctionne plus économiquement.
Selon de nombreuses études, les jeunes femmes au Japon sont
favorables à ce modèle et ont un critère exigeant pour se marier : le
revenu.
Elles écartent les hommes qui ont un revenu insuffisant et qui ne peuvent pas tout assumer.
Cependant les jeunes hommes ayant un bon revenu sont rares.
Les enfants restent donc souvent chez leur parent, cependant les
parents en vieillissant n’auront peut-être plus les moyens d’aider leurs
enfants.
Le Japon risque de se retrouver avec une fracture sociale importante.
Il devient urgent pour le Japon de renforcer leur protection sociale et l’emploi
et de faire un peu évoluer leur modèle de fondement d’une famille.
Cordialement.
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Evidemment, la stabilisation de la population est souhaitable
mais la question est “peut-on arriver à stabiliser la fécondité à 2 par
femme sans politique coercitive et liberticide ?”
Je suis convaincue que oui, il suffit de regarder les pays
développés. Entre les personnes stériles (de plus en plus nombreuses,
désastre environnemental oblige…), les couples peu désireux d’avoir des
enfants (et sur lesquels la pression sociale favorisant la procréation
n’existe plus) et ceux qui en veulent beaucoup, on arrive à ces moyennes
là (sans même parler des sombres perspectives qui pourraient nous
porter à croire que nous allons vers un inversement des grandes
tendances de ces derniers siècles : baisse de l’espérance de vie,
augmentation du taux de mortalité…). Point besoin de trop légiférer sur
ces questions à mon avis (si ce n’est en supprimant éventuellement les
mesures natalistes adoptées à une époque qui n’était pas la même).
Le vrai champ d’action reste à mon sens la modification en profondeur
de notre mode de vie/modèle économique/système productif et le combat
pour l’équité et la justice sociale dans le monde (oeuvrer contre la
misère des pays pauvres contribuera à hâter l’achèvement de leur
transition démographique).
Se réjouir de la situation démographique du Japon, pays minuscule et
développé qui a fini depuis longtemps déjà sa transition démographique,
alors que l’Afrique subit encore les affres d’une pauvreté terrible et
d’une natalité pour le coup galopante me semble tout à fait décalé …
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@SPQR
encore une fois je plussois, et me sens moins seul sur ce forum..
je crois que la mode est aux thèses apocalyptiques en ce moment, et que
ça booste pas vraiment les entrepreneurs qui y croient, pourtant y a
tellement à faire pour préparer l’avenir…
Je précise qd mm que évidemment, l’environnement est pour moi une
priorité, et que oui je suis conscient de la méga-crise à venir… Mais je
préfère anticiper la reconstruction et placer mes pions avec optimisme
–> entreprenons et/ou investissons dans les
industries/recherche/éducation du recyclage des matières premières
plutôt que de pleurer qu’on aura plus d’iphone…
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Croire que la société moderne va investir dans l’avenir est une grande bêtise …
L’entreprise humaine ne cherche que (comme toujours), le profit à court terme,
on doit avoir comme un défaut dans nos gènes
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t’inquiète, la selection naturelle éliminera les depressifs; les
autres, ceux qui veulent bien croire en l’avenir et y apporter des
solutions, survivront. Et ton mauvais gène aura disparu. En mm tps, on
aura ptètre mm une remontée de la moyenne du QI, formidable!
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Juste … être réalise n’empêche pas de se poser des questions et réorienter sa vie !
Être excessivement optimiste conduit au même mur que d’être aveugle !
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Actuellement le gâteau est quasiment entièrement distribué, si
vous voulez en donner à de nouvelles personnes vous allez devoir en
prendre à ceux qui ont déjà étaient servis (principe du communisme…).
Comme vous pouvez l’imaginer cela va poser quelques soucis.
Peut être avec la miniaturisation ou certaine technique de culture mais
vous n’aurez surement pas 7 milliard d’humain avec le niveau de vie d’un
français, pratiquement impossible à part avec la découverte d’une
énergie propre et illimité (fusion mais pour l’instant on en est loin).
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“Le vrai champ d’action reste à mon sens la modification en
profondeur de notre mode de vie/modèle économique/système productif et
le combat pour l’équité et la justice sociale dans le monde (oeuvrer
contre la misère des pays pauvres contribuera à hâter l’achèvement de
leur transition démographique).”
C’est de l’utopie pure.
En 1971 c’était possible selon le rapport de Rome sans gros sacrifice. Personne ne l’a fait
De nos jours non seulement je pense que cela n’est plus possible mais
en admettant que cela le soit cela exigerait des sacrifices qu’il est
utopique de penser qu’ils sauront fait.
Non la réalité, la vrai, c’est qu’il y aura un ajustement Darwinien
d’une grande violence au fur et à mesure que les ressources (eau,
énergie, alimentation,..) seront difficile à acquérir.
Le mieux c’est de s’y préparer au lieu de rêver !
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“Non la réalité, la vrai, c’est qu’il aura un ajustement
Darwinien d’une grande violence au fur et à mesure que les ressources
(eau, énergie, alimentation,..) seront difficile à acquérir.
Le mieux c’est de s’y préparer au lieu de rêver !”
@Dadone
D’accord sur l’analyse, mais….
Le réalisme (=pessimisme de pensée) ne doit pas empêcher l’optimiste
d’action; autrement dit l’important dans cette phrase, c’est “Le mieux
c’est de s’y préparer “, car il y a beaucoup à y gagner, pour soi et
pour les autres…
Et par effet boule de neige, si certains y croient d’autres suivront… et
alors on contredira la conclusion de Charles Sannat, à savoir:
“Si certains d’entres nous ont conscience du monde qu’il faudrait
bâtir, personne ne prendra la responsabilité du début des travaux. C’est
pour cela qu’il faut que le monde d’aujourd’hui disparaisse pour que
l’on puisse ensuite édifier celui de demain.”
L’avenir n’est pas écrit.
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@ Danone
Si c’est le chemin “ajustement darwinien” que nous empruntons au
final (ce que je n’exclus pas, même si j’ai tendance, comme Bizbee à
tenter désespérément de croire qu’on peut encore inverser la vapeur),
alors j’imagine que l’effondrement démographique à venir vous préoccupe
plus que la surpopulation actuelle…
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L’histoire n’est pas écrite mais si on se référence à celle passée être optimiste relève de la profession de foi.
On est déjà dans un monde Darwinien (plus exactement on l’a de tout
temps été), la guerre économique fait des ravages sur les plus faibles.
Certes, cette guerre va bientôt va se terminer en raison de
l’effondrement d’un acteur majeur (USA ou UE).
Si en UE, on peut éventuellement espérer bâtir un autre monde sur de
nouvelle bases je suis beaucoup moins optimiste pour le reste du monde
qui continuera sa lutte Darwinienne.
Or si certain continue le conflit pour s’accaparer à leur profit les
richesses du monde il n’est pas raisonnable de se tenir à l’écart du
conflit sauf à renoncer à des matières premières pourtant
indispensables.
Un premier pas ce serait d’arrêter la guerre économique entre les
nations européennes, c’est déjà beaucoup ensuite uni (vraiment uni) on
voit ce que l’on faire peut à l’échelle monde.
Vu le diktat Allemand actuel on est en encore fort loin de la première étape !
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Pour le coup, c’est vous que je trouve optimiste de considérer
que l’UE pourrait à elle toute seule faire face aux catastrophes à
venir…
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Quelle profession de foi?
Je ne croit en rien, je n’ai juste pas envie d’attendre en pleurant que mon monde s’éffondre.
Et puis soyez objectif… Quelle est cette manie de ne regarder que la face sombre de l’histoire…?
C’est pas Darwin qui a supprimé la peine de mort, ni Darwin qui a
décrété que tous les hommes naissent libres et égaux,… Et puis la guerre
économique ne fait pas que des ravages…
A quoi ça vous sert à vous de vous convaincre de l’arrivée prochaine de l’apocalypse?
Il s’agit de ne pas se voiler la face, ça d’accord, mais ni dans un sens ni dans l’autre…
S’il faut passer par la création d’entreprises “vertes” et
rentables,… où il y aurait plein de tunes à se faire, et ben allons-y,
fonçons…
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Ah ben vas-y alors fonce … c’est facile … crée une entrerpise verte et fais-toi plein de tunes !!!
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“Ah ben vas-y alors fonce … c’est facile … crée une entrerpise verte et fais-toi plein de tunes !!!”
Mais je t’invites à faire de même..
Si pour toi, comme moi, la sauvegarde de l’environnement est une priorité, fonces aussi…on peut mm s’associer!
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@ bizbee …OK si ça t’intéresse, j’ai créé une entreprise active à
fond dans l’écologie (www.fine-forest.ch), mais je l’arrête (elle est à
vendre) pour me tourner vers une agriculture douce
“Agrologie&Accueil” => je ne suis pas dans le fictif, nous
réagissons et tu es le bienvenu si tu le souhaite !
(y a pas de suicide en vue ;o)
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bravo pour ça!
j’ai pu lire l’historique de ton entreprise, c’est quoi les
“tracasseries administratives et des aberrations de politique
économique” qui t’ont bloqué (si c’est pas secret-défense bien sur)?
en tout cas j’espère que la santé va mieux.
Du coup c’est quoi ce pessimisme dont je n’avais pas été habitué de ta part ces derniers mois?
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Tu appelles pessimisme,
ce que je considère juste comme
prise de conscience des réalités
de notre mode de vie “moderne”.
Vivre mieux à petite échelle,
ne changera rien au reste du monde,
mais change tout à notre relation au monde.
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Il est bien vrai que la démographie et pas seulement au Japon est à mon sens LE sujet du début du 21 èime siècle.
Ceci dis, on perçoit toujours selon un mode très égoiste la
consommation du milieu ambiant pour le corps humain, une fois à l’âge
adulte, pourquoi ne pas concevoir une possibilité de récupération de
tout ce que produit directement le corps humain, chaleur, champ
magnétique, mouvement, que sais-je pour en faire de l’énergie qui serait
absorbé par un système présent dans les vêtements ?
Par exemple, en se déplacant on crée une pression sur les semelles,
existe t il un système qui pourrait receuillir cette énergie et la
stocker/transformer ?
Dans cette ordre d’idées, Il me semble bien qu’Une société française
a développé des pavés qui absorbent la pression des passants qui pose
leur pied dessus, et la transforme en énergie transmise à l’éclairage
publique. Je crois bien qu’elle n’a pas pu se développer en France … et
est parti s’installer aux US. Quelqu’un a-t-il entendu parler de cette
entreprise ?
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Effectivement, j’ai trouvé qques infos au sujet du trottoir électrique et malheureusement son exil.
Je cite un article d’un journal du coté de Toulouse
“Une société californienne va acheter le brevet du trottoir
électrique. L’inventeur toulousain dénonce l’inertie française et veut
s’expatrier aux Etats-Unis.
Un trottoir qui produit de l’électricité pour les lampadaires grâce
aux pas des piétons, les Toulousains connaissent cette invention. L’an
dernier, au printemps, elle a été testée pendant quatre mois au centre
ville, sur l’esplanade qui mène du métro Jean-Jaurès à la place Wilson.
Deux bandes de dalles montées sur des ressorts et destinées à récupérer
l’énergie cinétique avaient été installées là.
Aujourd’hui, c’est bien loin de Toulouse que cette invention devrait
voir le jour. Laurent Villerouge, le chef d’entreprise qui a lancé le
prototype, en collaboration avec l’ENSEEIHT, une des prestigieuses
écoles d’ingénieurs toulousaines, et d’autres entrepreneurs locaux,
vient de signer la vente du brevet avec une entreprise californienne
spécialisée dans les énergies renouvelables, Harvest Energy. Une vente
qui sera effective dans trois mois.”
On préfère se focaliser sur les files d’attente à la CAF …
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odeur de sapin
Merci de cette histoire insensée .
Je ne comprends pas que les sociétés d’économie solidaire n’aient pas
réagi . Ou que l’inventeur n’ait pas eu l’idée de créer une scop à qui
il aurait laissé son brevet pour une durée déterminée .
Je ne comprends pas que cette invention n’ait pas intéressé une société comme Enercoop ..
Cette histoire insensée doit faire la une des Medias .. pour faire
honte à la fois aux élus , mais aussi aux groupes et aux banques qui
passent leur vie à expliquer ce qu’il faudrait faire ..
Et si au lieu de se battre sur des notions comme la compétitivité qui
ne veulent rien dire , ils cherchaient juste à être efficaces et à
faire que la principale compétitivité française qui est sa créativité
reste en France !!!! …
Cette histoire doit être diffusée partout !!!! … Peut-etre n’est-il pas trop tard ?
J’ai trouvé çà
http://www.latribune.fr/regions/midi-pyrenees/20120507trib000697360/faute-de-subventions-l-inventeur-du-trottoir-electrique-quitte-toulouse-pour-new-york.html#bottom
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Je crois que l’article dont vous avez proposé le lien résume bien
la situation de ce pays. Le concepteur et chef d’entreprise exilé à
présent le résume en qques mots « C’est une question de mentalité ».
Son invention est loin d’être une lubbie de techno-rêveur, puisque
qu’à Londres d’apres un autre article de presse une invention similaire
commence à être implanter dans certains quartiers.
Plus haut, je moquais les 72 millions d’euros de dépenses annuels
dédiés au recrutement de 2000 personnes à Pôle Emploi. Je propose de
ré-affecter d’urgence ces sommes à des équipes scientifiques
pluri-disciplinaires pour sillonner l’Afrique et déniché les futurs
talents de la technologie de demain..
Regardez ce que fais ce jeune homme de 15 ans, c’est proprement
stupéfiant ce qu’il arrive à faire avec des bouts de cables et autres
détritus du même acabit déniché dans des poubelles.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/11/22/belle-histoire-un-petit-genie-du-sierra-leone-repere-par-le-mit/
Il a été invité au MIT pour qques semaines qui organise des séjours
de jeunes talents aux US. Cela crée une dynamique saine sur place,
permet de créer une image positive pour développer les talents, génère
un début de gestion des flux migratoires orientés vers « le haut »
plutôt que vers l’assistance sociale.
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Odeur de sapin
Désolée pour Olivier avec ce petit échange qui n’a pas trop de lien
avec le sujet de son article , mais je crois quand même qu’il s’agit de
quelque chose d’important.
Votre histoire de Sierra Léone est intéressante aussi , mais là , c’était à l’occasion d’un concours .
Pour en revenir au trottoir électrique, je ne suis pas d’accord avec
le “c’est une question de mentalité” . Il y a en France des créateurs
d’entreprise , des business angels , des monteurs de systèmes d’économie
solidaire .
Ce qui m’étonne dans l’histoire en question c’est que pas un instant,
Laurent Villerouge n’ait été orienté vers ces structures qui existent
..
Le dossier confié à NKM perdu , ne m’étonne pas trop au moment des
élections , encore moins dans le contexte du lobbying énergétique actuel
.
Par contre lisez les commentaires , la moitié d’entre repartent sur
un débat de clivage politicien qui n’a rien à voir avec le sujet lui
même .
La phrase de l’adjoint au maire est à mon avis plus parlante ..
car ce n’est pas la première fois que j’entends parler d’un brevet
concernant une forme de “transition énergétique” se faire enterrer ..
“« Il y a un problème culturel à l’endroit d’une nouvelle source d’énergie qui recycle l’énergie”
Oui il y a un vrai problème de blocage mental vis à vis de tout ce
qui pourrait constituer des avancées vers l’indépendance énergétique à
la fois d’un groupe, d’une commune ou d’un pays . Regardez
l’invraisemblable décision en train d’être prise en Grèce sur
l’interdiction faite aux particuliers d’avoir leurs propres sources
d’énergie (photovoltaique sur leurs toits de maison) . Tous les lobby
sont d’accord pour bloquer au maximum les développements potentiels .
Qu’ils soient financiers (l’interdiction grecque va de pair avec la
privatisation des infrastructures énergétiques en train de se négocier) ,
producteurs d’énergie fossiles .. ils ont tous intérêt à limiter ce
genre de découvertes .
D’ailleurs il n’est pas dit que le rachat du brevet en question ne
soit pas tout simplement destiné à enterrer cette découverte . On a
déjà vu çà ..
Le passage de l’Anvar en société anonyme de droit privé du nom d’Oseo
et l’éclatement de son capital entre financiers et Etat aurait même
tendance à conforter une hypothèse de ce type : les secteurs
stratégiques devenant plus faciles à contrôler .
J’ai vu un brevet se faire enterrer en beauté il y a une quinzaine
d’année : un procédé permettant de diminuer la consommation de carburant
de 30% grâce à une simple pièce , qui était superposable à n’importe
quel carburateur , et qui transformait l’injection en pulvérisation. Ce
brevet avait même remporté les essais Royaux en Belgique .
Dans le même ordre d’idée , je vous signale que le moteur à eau
existe et qu’il fonctionne . Pourquoi n’est-il ni développé ni
commercialisé ? Et pourtant c’est bien aux USA qu’il a été inventé !!!!
Le moteur Pantone : http://www.youtube.com/watch?v=-D7d_FkEg0A
C’est pas la mentalité qu’il faut changer : c’est plutôt le lobbying qu’il faut bloquer . ^^^
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@porteu caroline
Bien sur qu’en en France, on déteste l’esprit d’entreprise, bien sur que c’est une question de mentalité.
On déteste les riches, si cela se trouve on (l’inconscient collectif ?)
se dit que quelques uns de ces types (hommes ou femmes) pourraient
réussir et devenir riches ! Crime suprême aux yeux du social-communisme
ambiant.
Vous voulez des preuves ?
La taxe professionnelle est remplaçé par une nouvelle taxe (peu
importe les noms) ils s’en inventent tous les jours à l’heure actuelle,
pour la plupart largement supérieure, et certains signalent des
augmentations de fois 5, on passe par exemple d’une somme de 300 à 1500
euros, d’une année à l’autre. S’il y avait que ca à payer …
Arkema voulait investir 70 millions du coté de Lyon, ben Oui il
fallait ré-organiser l’entreprise (pas de suppression de postes, mais
des créations), les syndicats ont réussi leur mission et bloqué cette
démarche , ces dangeureux esclavagistes devront investir leur 70
millions ailleurs, Ouf Sauvé, on a eu peur que le ronron quotidien soit
pêrturbé.
L’article 15 du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale
pour 2013, supprime le principe de cotisations forfaitaires,
c’est-à-dire renchérir de 10 à 40% le prix de l’heure travaillée ! cela
concerne le domaine des services à la personne et soins à domicile. A la
clé, explosion du travail au noir et perte d’emplois par milliers et
d’entreprises par centaines.
Je m’arrête là, la liste se rallonge de jour en jour.
La démographie des entreprises en France, ce serait un sujet vital
qui est finalement pas tellement abordé ………………….. en tout cas analyser
les données récentes me semblent crucial en partie pour savoir quand
on va se crasher ?
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Elle est ridicule cette invention. Mieux vaut mettre une éolienne
en off shore qui ce rentabilise en 2 ans que cette chose pleine de
piston, vérin pour allumer une ampoule pour dix mètre carré
d’installation. J’imagine même pas l’énergie ridicule dégagé par cette
invention en comparaison des mega éoliennes en mer (je prend cette
exemple car les deux marchent par intermittence).
Sans compter la maintenance, l’eau et la saleté doivent bien s’y
promener dedans, à moins qu’il y est des joins donc à changer tout les 5
ans.
Peut être le seul avantage est d’éclairé seulement quand les gens passent et encore, les gens veulent que ça reste allumé.
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Bonsoir,
“Le principal problème démographique actuel sur Terre est dû aux pays
en voie de développement. Une fois le pays “développé”, la natalité se
réduit d’elle même”
ça c’est valable quand l’accès aux ressources (toutes les ressources,
énergie, matières, eau, terres agricoles, etc) est en adéquation avec la
population. moins pour l’accès aux besoins de base.
Si un de ces éléments se dégrade, par exemple si les prix des produits agricoles s’envolent, alors tout va mal.
Un exemple, le printemps arabe. (sauf Libye). la population a été
multipliée par 4 à 6 depuis 1950 mais pas les ressources. Conclusion à
un moment il y a rupture.
Les pays qui ont des choses intéressantes à vendre peuvent s’en sortir
(Algérie-pétrole) les autres c’est tout de suite compliqué.
Autre exemple, l’Egypte. Elle était en autosuffisance alimentaire jusque
2004-2005. depuis elle doit importer à manger et elle n’a pas vraiment
de pétrole, d’or ou autre d’intéressant.
pour info qques taux de variation de population depuis 1950 (source http://www.statistiques-mondiales.com/population.htm)
Algérie : *4
Egypte : *4
Maroc : *3,5
Syrie : *6
Tunisie : *4
Rien que des pays dont la surface cultivable ne permet pas de nourrir sa population.
Et avec les risques de dégradation climatique à venir ça ne s’améliorera pas.
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Une tendance démographique visiblement inverse ..
Bilan demographique de l’année 2011 en Russie
Les chiffres de la démographie russe pour l’année 2011 sont disponibles et ils sont exceptionnellement bons.
Il y a eu en Russie en 2011 1.793.828 naissances, contre 1.789.623 en 2010, soit 4.205 naissances de plus.
Il y a eu en Russie en 2011 1.925.036 décès, contre 2.030.963 décès en 2010 soit 105.927 décès de moins.
La baisse naturelle de population pour 2011 est de 131.208 habitants. Rappel de l’évolution démographique de 2005 a 2011:
Année Naissances Décès Solde naturel
2005 1.457.376 2.303.935 -846.559
2006 1.479.637 2.166.703 -687.066
2007 1.610.100 2.080.400 -470.300
2008 1.717.500 2.081.000 -363.500
2009 1.764.000 2.010.500 -246.500
2010 1.789.600 2.031.000 -241.400
2011 1.793.828 1.925.036 -131.208
2012 1.795.000 1.875.000 – 80.000 ?
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“et ils sont exceptionnellement bons.” ??
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/07/pour-la-premiere-fois-l-esperance-de-vie-en-russie-depasse-les-70-ans_1640013_3214.html
dans quel sens?
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bizbee
L’important dans une tendance c’est son sens .
Comme le dit l’article , l’espérance de vie en Russie augmente …
Contrairement à celle des USA qui baisse . Ou celle des Allemands qui
prend le sens de la baisse de manière très violente dans les classes les
plus défavorisées de la population allemande , sans doute leur manière
de résoudre leur problème futur de retraites !!!!! ….
C’est peut être pour cela que l’Europe est aussi préoccupée par la
compétitivité et la baisse du coût du travail : l’exemple allemand
montre sans conteste que c’est le meilleur moyen de résoudre le problème
des retraites !!!! .. Vous savez , le fameux modèle allemand sur lequel
nous devrions prendre exemple !!!
BERLIN – L’espérance de vie des Allemands aux revenus les plus
faibles a fortement chuté depuis dix ans, selon des chiffres du
gouvernement fédéral publiés lundi.
Alors que l’espérance de vie moyenne continue d’augmenter en
Allemagne, celle des personnes aux revenus les plus faibles est passée
de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2010, selon ces chiffres officiels,
obtenus et publiés par le groupe parlementaire de la gauche radicale Die
Linke, après une question écrite au gouvernement.
Dans les anciens länder d’Allemagne de l’Est, la chute de l’espérance
de vie des petits revenus — ceux qui touchent moins des trois quarts du
revenu moyen — est encore plus marquée: elle passe de 77,9 ans à 74,1
ans, sur la même période.
http://www.romandie.com/news/archives/_L_esperance_de_vie_des_pauvres_a_chute_en_Allemagne_depuis_10_ans121220111212.asp
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ok j’avais fait une (mauvaise) connection entre deux phrases de votre part
“La baisse naturelle de population pour 2011″
et
“Les chiffres de la démographie russe pour l’année 2011 sont disponibles et ils sont exceptionnellement bons.”
ce qui m’avait un peu choqué en sachant comment cette baisse est “naturelle”…
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Je pense qu’une problématique qui n’a pas été soulevée dans les
commentaires est celle de l’aménagement du territoire, car le Japon est
une île, une grande île qui n’est pas extensible.
En France, nous sommes 65 millions à partager 675 000 km² contre 127 millions qui se partagent 377 000 km² au Japon.
Au niveau de la densité de population, cela nous fait donc 97hab/km² en France contre 337 pour le Japon.
“Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les
plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Seulement un peu plus du
cinquième du territoire est habitable (80 500 km2).”
La rareté des plaines (excepté près des littoraux), très peuplées
(plus de 800 habitants par km2 sur la côte est de Honshū), oblige
l’exploitation des collines et des montagnes avec le système des
cultures en plateaux (les versants sont recouverts de bassins successifs
de taille décroissante avec la hauteur, permettant la culture du riz,
du soja, etc.).
Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus
remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui
n’offre à ses habitants qu’une superficie cultivable inférieure à 78 000
km2 (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de 127
millions d’habitants (chiffre de 2007).”
Source Wikipédia.
Je pense que l’expérience sera intéressante à surveiller pour la
gestion des territoires, dont une partie à été perdue à cause de
Fukushima et qui ne sera pas ré exploitable avant un certain moment.
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Non, le taux de fécondité pour assurer la stabilité d’une population dont l’espérance de vie augmente n’est pas de 2.
C’est une erreur majeure d’affirmer ceci.
Le Japon ne se suicide pas démographiquement, il se stabilise !
A partir du moment ou on vit de plus en plus vieux, de mieux en mieux,
on ne peut pas avoir la même politique nataliste sans créer une
véritable explosion démographique, ingérable, qui conduirait à la
misère, a la guerre, et autres atrocités.
Les vieux, qui va s’en occuper ? et bien eux même, puisqu’ils vivent en meilleure santé plus longtemps.
Ou est le problème a part votre propre terreur de la mort et de la dépendance !!!
Vous faites des stats, soit, mais vous concluez comme si vous parliez d’un pays européen au 19ème siècle.
C’est quand même étrange de projeter une conclusion d’un autre pays et d’une autre époque.
Ce n’est même pas une conclusion, c’est réflexe de pensée.
On vous a appris que vieillir c’est mauvais, que la mort c’est mal,
alors … vous le répétez sans réfléchir, vous transmettez votre peur et
votre angoisse, peu importe ce que disent les graphiques.
Le Japon au contraire montre la voie de la stabilisation et la fin du
ponzi démographique, dont la France devrait s’inspirer au lieu de s’en
alarmer.
Quelle est cette logique qui voudrait que la croissance démographique soit éternelle.
Et quand devrait-elle s’arrêter ? il a y 30 ans me semble une bonne réponse…
Les jeunistes qui pensent que vieillir n’a qu’une seule signification
“se rapprocher de la mort” devraient reconsidérer les choses et
s’ouvrir un peu à d’autres manières de penser, notamment la philosophie
asiatique qui ne voit pas la mort comme nous, ni la vieillesse.
Vieillir ce n’est pas se suicider !!!
M’enfin !
Après, il est clair que nous allons devoir apprendre à mettre de coté
nos petits égoïsmes du genre “et si moi j’ai envie de faire 6 gosse,
pourquoi j’aurais pas le droit” ? Tu n’a pas le droit , parce que si toi
tu en fais 6, tu prives 5 autres de pouvoir en faire, car toute la
biomasse terrienne ne peut pas être convertie en “humain”, il y a une
limite. La limite, aujourd’hui on la touche.
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Mais bien sûr que quelle que soit l’espérance de vie, le nombre
moyen par couple doit être de deux pour stabiliser une population.
L’augmentation de l’espérance de vie n’a qu’un impact mineur (moins d’un
trimestre tous les 4 ans en France) et temporaire car elle ne va pas
durer (c’est pas toi qui va me contredire !).
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Je sais que je vais me faire saké par les posteurs habituels –
Nos vieux frères…
mais peut être l’instinct/la conscience commune/la Nation et ses
interactions/le bon sens/machin… les prévient de ce qui se prépare, un
pétrole cher, des guerres de survie (injustes) et des mouvements de
population qui vont faire s’affronter les plus pauvres avec les pauvres,
puis avec le reste de la population jean raspail style…
Type “united nations education women fertility” et voyez par vous même..
http://prcs-mohfw.nic.in/writereaddata/research/358.htm
http://www.un.org/esa/population/publications/completingfertility/RevisedCLELANDpaper.PDF
Voir l’Iran ce grand peuple millénaire et sa natalité “française”…
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@Error system : ce que tu écris dans ton premier paragraphe ne
conforte pas – sans pour autant être en contradiction – de ce que tu
écris ensuite avec tes liens proposés. J’ai jeté un coup d’oeil au
deuximèe uniquement et j’y vois surtout comme cause de la baisse de la
fertitlié le scolarisation et donc l’émancipation des femmes. L’Iran est
en effet un très bon exemple de point de vue là : le taux de
scolarisation des femmes y a considérablement progressé en 30 ans.
Concernant les différence de démographie entre la France (croissance
naturelle de 3/10.000) et la plupart des autres pays d’Europe
(croissance naturelle négative), et en tout cas vis à vis de l’Allemagne
(qui réagit), est la relative facilité pour les femmes de concilier
enfants et vie professionnelle (structures d’accueil en bas âge) et aux
couples de mieux satisfaire les besoins de leurs enfants (prestations
familiales diverses, quotient familial).
—————
*naturelle = hors migration)
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Bon c’est très intéressant la démographie et cela permet d’aller
plus loin que les médiocres commentaires journalistiques. Par exemple,
la Chine se prépare un pb démographique énorme.
Bon après ce sont des projections, on peut imaginer aussi que le taux de
natalité se redresse ce qui, dans le cas du Japon, réduirait simplement
la baisse car même si les femmes actuelles se mettent à avoir des
enfants comme elles sont peu nombreuses (classes creuses) cela ne
suffira pas. Les phénomènes d’inerties sont très importants en
démographie. A l’inverse, cette inertie permet d’expliquer qu’avec une
natalité aussi catastrophique qui se maintiendrait encore, on arrive à
une baisse de la population seulement” à 80 M, soit la nombre de
japonais dans les années 50, ce qui est encore beaucoup. Par contre,
après ce serait la descente aux enfers.
Bien sûr, à l’inverse, il n”est pas dit que la mortalité et l’espérance
de vie se maintiendront. On n’est pas à l’abri d’une dégradation comme
le montre les exemples cités dans les commentaires (Russie des 90′s, USA
actuels, Allemagne des classes pauvres).
Enfin, bref, tout ça pour dire que les projection à 2020,2030 OK, au-delà je m’en méfie beaucoup