DSK / Diallo, un silence absolu à 10 millions de $ ?

New York Times:

DSK et Nafissatou Diallo sont parvenus à un accord qui devrait encore être signé dans les heures à venir.
Le silence serait alors absolu, elle ne pourra par écrire de livre à ce sujet. 

Le juge Douglas McKeon, en charge de la procédure civile au tribunal
du Bronx à New York, s’est refusé à tout commentaire sur cette annonce, les avocats de Mme Diallo et de M. Strauss-Kahn se taisent aussi.

Les règlements financiers qui évitent les procès sont fréquents dans les procédures aux États-Unis.

Nafissatou Diallo a porté plainte au civil contre DSK le
8 août 2011, en vue de dommages et intérêts. Elle l’accusait de sept chefs criminels dans sa suite du Sofitel le 14 mai 2011.

Dominique Strauss-Kahn parle d’ une brève relation sexuelle
“inappropriée”.

En mai, le juge McKeon avait refusé de classer l’affaire refusant l’ immunité
diplomatique.
Le juge McKeon  aime les accords négociés.
Dans son tribunal, plus de 90% des plaintes au civil se soldent par un accord.
La plainte au
civil parle d’une une agression “violente et sadique”.

En France, l’affaire dite du Carlton risque un classement pour fautes de procédure.

La justice doit se prononcer le 19 décembre.

L’affaire Ferraye resterait alors la seule encore en lice

  1. Joseph & Michel Ferraye pour Sa Justice: DSK, sept charges d

    ferraye.blogspot.com/…/dsksept-charges-dinculpations.html

    16 mai 2011 – DSK, sept charges d’inculpations. Photographie de la victime, Naffisatou Diallo. Les sept charges d’inculpations comprennent pour l’instant

  2. DSK réclame « au moins un million de dollars » à Diallo – World News

    article.wn.com/…/dsk_r_clame_au_moins_un_million_de_d…

    15 mai 2012 – Affaire DSKDiallo : la “danse de joie” des employés du Sofitel Un extrait …. Joseph Ferraye Basano DSK – Vol de brevets et detournements de

  3. DSK, un Iceberg ne montre que sa partie visible… : Philippe Jandrok

    philippejandrok.blogs.marieclaire.fr/…/dsk-un-iceberg-ne-…

    3 juil. 2011 – L’affaire DSK va de rebondissement en rebondissement, hier, 2 juillet Nafissatou Diallo est une habituée de certains services spéciaux, et se voit deux français, Messieurs Ferrayé et Basano, ont porté cette affaire en

Hydrogène à partir du soleil, d’eau et de rouille

Une équipe de l’EPFL a produit de l’hydrogène à partir du soleil, d’eau et de rouille

 

Cela ouvre la voie non seulement à une solution
économique et écologique pour produire de l’hydrogène mais aussi pour
stocker les énergies renouvelables.

Stocker l’énergie du Soleil avec de l’eau et de la rouille

11.11.12 – Des chercheurs de
l’EPFL produisent de l’hydrogène avec du soleil, de l’eau et… de la
rouille! Ils ouvrent la voie à une solution à la fois économique et
écologique pour stocker les énergies renouvelables.

Comment stocker l’énergie solaire, la rendre disponible à
n’importe quelle heure du jour et, bien sûr, de la nuit? Des chercheurs
de l’EPFL développent une technologie qui transforme la lumière en un
carburant propre et au bilan carbone neutre: de l’hydrogène. La recette a
pour ingrédients de base de l’eau et des oxydes métalliques – par
exemple de l’oxyde de fer, ou plus prosaïquement de la rouille. C’est
volontairement que Kevin Sivula et ses collègues se sont limités à des
matériaux et des techniques de fabrications extrêmement bon marché. Les
scientifiques comptent ainsi ouvrir la voie à un hydrogène solaire
économiquement viable. Ce dispositif, encore expérimental, fait l’objet
d’une publication dans Nature Photonics.
L’idée de convertir
l’énergie solaire en hydrogène n’est pas nouvelle. Des chercheurs y
travaillent depuis plus de quatre décennies. C’est pendant les années 90
que l’EPFL se lance sur ce créneau, avec les travaux de Michael
Grätzel. En collaboration avec un collègue de l’Université de Genève, il
invente une sorte de cellule solaire connue sous le nom de «cellule
photoélectrochimique» (PEC) capable de produire directement de
l’hydrogène à partir d’eau. Le prototype tire parti des principes de la
cellule solaire à colorant – inventée par le même Michael Grätzel –
combinée à un semi-conducteur à base d’oxydes.
Le dispositif est
entièrement intégré. Les électrons produits sont directement utilisés
pour libérer l’oxygène et l’hydrogène de l’eau. Dans le même bain, deux
couches distinctes sont chargées de générer des électrons une fois
stimulées par la lumière : un semi-conducteur, capable de libérer
l’oxygène, et une cellule à colorant, qui a pour tâche de libérer
l’hydrogène.
Le matériau le plus cher: la plaque de verre!
Pour
son dernier prototype, l’équipe de Kevin Sivula s’est attelée à
résoudre le problème principal de la technologie PEC, à savoir le coût.
«Une équipe américaine est parvenue à atteindre un rendement
impressionnant de 12,4%, raconte Kevin Sivula. Le système est très
intéressant au niveau théorique, mais avec leur méthode, 10 centimètres
carrés de surface coûtent quelque 10’000 dollars à produire.»
D’emblée,
les chercheurs se sont imposé de n’utiliser que des matériaux et des
techniques abordables. Une contrainte de taille. «Le matériau le plus
cher de notre dispositif est la plaque de verre!», explique Kevin
Sivula. Le rendement est encore faible – entre 1,4 et 3,6%, suivant les
divers prototypes testés. Mais le potentiel de la technologie est
considérable. «Avec notre concept le meilleur marché, à base d’oxyde de
fer, nous pouvons espérer atteindre un rendement de 10% en quelques
années, pour un coût ne dépassant pas les 80 dollars au mètre carré. A
ce prix, nous serons concurrentiels avec les méthodes traditionnelles
d’extraction de l’hydrogène.»
Le semi-conducteur, chargé de
libérer l’oxygène, n’est autre que de l’oxyde de fer. «C’est un matériau
abondant et stable. Aucune chance qu’il ne rouille encore plus. Mais
c’est aussi l’un des pires semi-conducteurs qui soient!» plaisante Kevin
Sivula.
De la nano-rouille dopée au silicium
C’est
pourquoi l’oxyde de fer utilisé par les chercheurs est un peu plus
élaboré que la rouille d’un vieux clou. Nanostructuré, dopé à l’oxyde de
silicium, recouvert d’une couche nanométrique d’oxyde d’aluminium et de
cobalt… Autant de traitements qui optimisent les propriétés
électrochimiques du matériel, mais qui restent simples à appliquer. «Il
nous fallait une méthode facile, où l’on puisse simplement tremper le
matériau ou le peindre.»
La deuxième partie du dispositif est
constituée d’un colorant et de dioxyde de titane – les ingrédients de
base de la cellule solaire à colorant. Cette seconde strate permet aux
électrons transférés par l’oxyde de fer de gagner assez d’énergie pour
extraire l’hydrogène de l’eau.
Un potentiel prometteur – jusqu’à 16%
De
10% dans quelques années, Kevin Sivula estime qu’il pourra au final
atteindre un rendement de 16%, tout en gardant la logique low-cost qui
fait tout l’intérêt de la démarche. En permettant de stocker l’énergie
solaire à moindre coûts, le système développé à l’EPFL pourrait
considérablement augmenter le potentiel de cette filière.
 


CH/ENERGIE/L’EPFL développe une solution low cost pour produire de l’hydrogène

(reprise de dimanche)
Lausanne (awp/ats) – Des chercheurs de l’Ecole polytechnique
fédérale de Lausanne (EPFL) produisent de l’hydrogène avec du soleil, de
l’eau et de la rouille. Ils ouvrent la voie à une solution à la fois
économique et écologique pour stocker les énergies renouvelables.
Pour rendre l’énergie solaire disponible en tout temps,
l’équipe du chercheur Kevin Sivula développe une technologie qui
transforme la lumière en hydrogène, un carburant propre et au bilan
carbone neutre. Elle s’est volontairement limitée à des matériaux et
techniques de fabrication extrêmement bon marché: de l’eau et de l’oxyde
de fer (rouille).
Les scientifiques comptent ainsi ouvrir la voie à un hydrogène
solaire économiquement viable, a annoncé l’EPFL dimanche dans un
communiqué. Ce dispositif encore expérimental fait l’objet d’une
publication dans “Nature Phonics”.
PLUS ÉLABORÉE QU’UN VIEUX CLOU
L’idée de convertir l’énergie solaire en hydrogène n’est pas
nouvelle. L’EPFL s’est lancée sur le créneau dans les années 90 avec les
travaux de Michael Grätzel. Il a inventé avec un collègue une sorte de
cellule solaire photoélectrochimique (PEC), capable de produire
directement de l’hydrogène à partir d’eau.
Le prototype tire parti de la cellule solaire à colorant
inventée par Michael Grätzel. Elle est combinée à un semi-conducteur en
oxyde de fer chargé de libérer de l’oxygène. Dopée entre autres au
silicium, la nano-rouille utilisée est un peu plus élaborée que celle
d’un vieux clou, relève le communiqué.
La deuxième partie du dispositif est constituée d’un colorant
et de dioxyde de titane. Cette seconde strate permet aux électrons
transférés par l’oxyde de fer de gagner assez d’énergie pour extraire
l’hydrogène de l’eau.
RENDEMENT À AMÉLIORER
Pour son dernier prototype, l’équipe de Kevin Sivula s’est
attelée à résoudre le problème principal de la technologie PEC: son
coût. “Une équipe américaine est parvenue à atteindre un rendement
impressionnant de 12,4%”, raconte le chercheur. Mais avec leur méthode,
dix centimètres carrés de surface coûtent quelque 10’000 dollars à
produire.
Le matériau le plus cher utilisé par les scientifiques de
l’EPFL est la plaque de verre. Le rendement est encore faible, entre 1,4
et 3,6% selon les prototypes testés. Mais le potentiel est
considérable.
CONCURRENTIEL
“Avec notre concept le meilleur marché, à base d’oxyde de fer,
nous pouvons espérer atteindre un rendement de 10% en quelques années
pour un coût ne dépassant pas les 80 dollars au m2. A ce prix, nous
serons concurrentiels avec les méthodes traditionnelles d’extraction de
l’hydrogène”, note M. Sivula.
Le scientifique estime qu’il pourra au final atteindre un
rendement de 16% tout en gardant la logique “low cost” qui fait
l’intérêt de la démarche.
ats/rp

(AWP / 12.11.2012 06h24)

ILS PRODUISENT DU CARBURANT PROPRE ET PAS CHER
Des chercheurs de l’EPFL ont mis au point un prototype bon marché qui permet de stocker de l’énergie grâce à la lumière


Les cellules solaires expérimentales, plongées dans l’eau, transforment l’énergie solaire en hydrogène. ALAIN HERZOG/EPFL

Du verre, de la rouille ou de l’oxyde d’un autre métal, de l’eau et une
dose de rayonnement solaire. Avec ces composants de base, Kevin Sivula,
professeur à l’EPFL, a mis au point une technologie prometteuse pour
stocker l’énergie du soleil, en la transformant en hydrogène. Un élément
qui peut être utilisé comme carburant ne provoquant pas de rejets
polluants.

La recherche de Kevin Sivula, au Laboratoire d’ingénierie moléculaire
des nanomatériaux optoélectroniques, s’inspire des trouvailles d’un
pionnier des cellules solaires, le professeur Michaël Grätzel, lui aussi
à l’EPFL. Celui-ci avait inventé, il y a une vingtaine d’années, des
cellules dites à colorant, moins coûteuses que les traditionnelles
galettes en silicium, produisant de l’électricité à partir d’un
ensoleillement même peu intense, et selon un processus proche de celui
qui est à l’œuvre chez les plantes.

Les nouveaux résultats, publiés par Kevin Sivula dans la prestigieuse
revue scientifique anglo-saxonne Nature Photonics, laissent augurer des
applications industrielles à large échelle, grâce à des coûts très bas
de fabrication de l’hydrogène.

«Sur le même principe de départ que le nôtre, une équipe américaine est
parvenue à atteindre un rendement impressionnant de 12,4%, raconte Kevin
Sivula. Mais, avec leur méthode, 10 centimètres carrés de surface
coûtent quelque 10 000 dollars à produire. Chez nous, le rendement est
encore faible, entre 1,4 et 3,6%, mais le potentiel est considérable et
pourrait rapidement atteindre 10%, pour un coût ne dépassant pas les
80 dollars le mètre carré. Le matériau le plus cher de notre dispositif
est la plaque de verre!»
Le scientifique ajoute que le stockage de l’énergie solaire est un défi
important pour le futur proche. «Les cellules solaires la transforment
d’ordinaire en courant électrique, qui est directement injecté dans le
réseau, détaille-t-il. Si l’on veut la stocker, il faut construire des
accumulateurs. Avec notre système, on se passe de ces intermédiaires.»

La méthode mise au point à l’EPFL va ouvrir de nouvelles pistes pour
l’utilisation d’énergies renouvelables. L’eau est en effet bien plus
facilement entreposable que l’électricité. Et l’hydrogène obtenu après
transformation peut ensuite être utilisé dans une pile à combustible,
comme carburant pour un véhicule. On peut aussi s’en servir pour
produire du méthanol, un autre carburant. Dans les deux cas, ces
molécules sont compatibles avec des réseaux existants de distribution de
carburants fossiles, les stations-service.
J.DU.

http://www.24heures.ch/

Highly efficient water splitting by a dual-absorber tandem cell

Nature Photonics(2012)doi:10.1038/nphoton.2012.265

Received

31 May 2012

Accepted

27 September 2012

Published online

11 November 2012

Abstract

Photoelectrochemical water-splitting devices, which use
solar energy to convert water into hydrogen and oxygen, have been
investigated for decades. Multijunction designs are most efficient, as
they can absorb enough solar energy and provide sufficient free energy
for water cleavage. However, a balance exists between device complexity,
cost and efficiency. Water splitters fabricated using triple-junction
amorphous silicon1, 2 or IIIV3
semiconductors have demonstrated reasonable efficiencies, but at high
cost and high device complexity. Simpler approaches using oxide-based
semiconductors in a dual-absorber tandem approach4, 5 have reported solar-to-hydrogen (STH) conversion efficiencies only up to 0.3% (ref. 4).
Here, we present a device based on an oxide photoanode and a
dye-sensitized solar cell, which performs unassisted water splitting
with an efficiency of up to 3.1% STH. The design relies on carefully selected redox mediators for the dye-sensitized solar cell6, 7 and surface passivation techniques8 and catalysts9 for the oxide-based photoanodes.

At a glance

Author information

Affiliations

  1. Institute of Chemical Sciences and Engineering, École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Station 6, 1015-Lausanne, Switzerland

    • Jeremie Brillet,
    • Jun-Ho Yum,
    • Maurin Cornuz,
    • Takashi Hisatomi,
    • Michael Graetzel &
    • Kevin Sivula
  2. Centre for New Technologies and Department of Chemistry, University of Warsaw, 02-093 Warsaw, Poland

    • Renata Solarska &
    • Jan Augustynski

Contributions

J.B., M.G. and K.S. conceived the experiment. K.S. directed the
experimental work and J.B. performed the experiments. J-H.Y. prepared
the DSC. M.C. prepared the haematite photoanodes. R.S. and J.A. prepared
the WO3 photoanodes. T.H. measured the Faradaic efficiency. J.B. and K.S. wrote the manuscript.

Competing financial interests

The authors declare no competing financial interests.

Corresponding author

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Démographie du Japon

Démographie du Japon

Pire que celle de l’Europe… 

Le vieillissement de la population accélère la baisse des prix de l’immobilier et la crise en général…


 

 

Cette
tendance, appelée à s’accélérer au cours des années et des décennies à
venir, va avoir des répercussions majeures dans tous les domaines, du
marché du travail aux retraites en passant par l’équilibre de la société
ou la politique.
En
effet, comment rester une nation moderne et prospère lorsque le
dynamisme de la jeunesse est une ressource de plus en plus rare ? 
Comment innover quand les entreprises peinent à recruter des salariés jeunes et qualifiés ? Comment financer les retraites ? Comment assumer le poids croissant des dépenses de santé ? De la dépendance ? Comment
s’assurer de bonnes relations entre les générations ? Comment préserver
l’équilibre entre les territoires urbains et ruraux ?
Comment aider les familles pour relancer la natalité ?
Enfin,
comment garantir aux séniors la meilleure qualité de vie possible ? Et
quelle place réserver au sein de la société à ces « crinières
argentées » de plus en plus nombreuses, exigeantes et souvent en bonne
santé ?
La seule solution, taxer les robots et en distribuer les revenus.

  1. François de Siebenthal: Le courage de taxer les robots

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-courage-de-taxer-les-robots

    13 oct. 2009 – François de Siebenthal Les robots libérateurs ! Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d’en distribuer les revenus, afin de libérer

  2. François de Siebenthal: Débat: un revenu de base de 2500 francs

    desiebenthal.blogspot.com/…/debat-un-revenu-de-base-de-2…

    7 mai 2012 – Comment taxer les robots ? Un revenu inconditionnel distribué à tous, sans l’exigence du Seul le travail est générateur de richesses.

  3. François de Siebenthal: Si les robots font tout le boulot, que va faire l

    desiebenthal.blogspot.com/…/si-les-robots-font-tout-le-boul…

    il y a 3 jours – Retraites de plus en plus tard, une fausse solution. Taxer les Le courage de taxer les robots et de distribuer à tous les revenus ainsi libérés

8

Prenons aujourd’hui un peu de recul sur la Crise, pour observer des
tendances décennales avec la démographie. Celle du Japon est une des
plus dégradée au monde.

Natalité et fécondité du Japon
On observe que le taux de fécondité du Japon n’est plus de 1,5 enfant par femme,
alors qu’il doit être évidemment égal à 2 pour assurer la stabilité de
la population. Il entraîne donc un fort recul des naissances.
Natalité et mortalité du Japon
Il saute aux yeux que la natalité ayant fortement diminué depuis les années 1970, jusqu’à dépasser la mortalité, la population commence donc à diminuer au Japon.
Population du Japon
Dans la série Peak Everything, le pic de population a ainsi été atteint en 2004, avec 127,8 millions d’habitants.
Population du Japon
Le Japon entame actuellement son inéluctable déclin démographique.
Nous parlerons beaucoup de “pics” sur ce blog, mais celui-ci est pour le
coup totalement incontestable, et particulièrement frappant.
Car si la “croissance infinie” de la population n’est ni possible ni
souhaitable, un recul aussi violent et rapide s’apparente à un suicide démographique, et bouleversera la société japonaise par le vieillissement généré.
La pyramide des âges montre l’ampleur des dégâts :
Pyramide des âges du Japon
Il va ainsi y avoir bien peu de monde pour s’occuper des sexagénaires
et quadragénaires actuels, qui ont donc du souci à se faire… La
désépargne va être massive avec l’arrivée des premiers à la retraite…
Par chance pour eux, leur baby-boom n’a pas duré comme chez nous 25 ans…
En démographie, les effets mettent longtemps à apparaître. Mais si on
compare les classes d’âges du Japon et de la France (deux fois moins
peuplée), l’avenir du Japon est tout tracé…
Natalité et fécondité du Japon
Observons pour finir le ratio de dépendance du Japon (nombre de personnes à charge des adultes) :
Ratio de dépendance du Japon
Il atteint déjà 6 personnes pour 10 adultes, et frôlera le 1 pour 1
en 2050. On observe surtout la substitution de l’entretien des jeunes
par l’entretien des seniors : une belle lutte des classes démographiques
à venir…
 

La Chine envisage
d’assouplir sa politique de l’enfant unique et pourrait autoriser les
couples à avoir deux enfants même lorsque les deux parents ne sont pas
enfants uniques, annonce aujourd’hui l’ancien responsable de la
Commission de la population nationale et du planning familial.

Entrée en vigueur en 1979, la politique de l’enfant unique visait à
limiter le nombre de naissances et à réguler une démographie croissante

Cette mesure est aujourd’hui ouvertement contestée par des chercheurs
qui mettent en garde contre les futurs problèmes économiques et sociaux
auxquels la Chine risque de se trouver confrontée en raison du
vieillissement de sa population. …

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/28/97001-20121128FILWWW00382-chine-deux-enfants-par-famille.php

93 réponses à 1200 Démographie du Japon

  1. Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 05h34


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    Bravo les Japonais,
    vous nous montrez ainsi la voie
    pour un possible retour
    à une démographie …
    … soutenable …
    … car il est évident,
    que la population terrestre,
    une fois hors de portée
    des dantesques énergies perdues,
    devra revenir à sa quantité historique.
    … car il est édivent,
    qu’un fort rééquilibrage démographique
    à la sauce Japonaise,
    serait mille fois préférable,
    à une réduction forcée
    dans les larmes !!!
    => famines, guerres, destruction massives !!!
    … car il est évident,
    que le monde ne saura être si prévenant
    que la sagesse milénaire Japonaise !!!


    • G. Le 22 novembre 2012 à 09h58


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      Hmmmm…. non. Un eugénisme déguisé, un égoïsme générationnel, très peu pour moi!
      Voyons… Le principal problème démographique actuel sur Terre est dû
      aux pays en voie de développement. Une fois le pays “développé”, la
      natalité se réduit d’elle même. On peut donc souhaiter, d’un point de
      vue démographique, un meilleur contrôle du taux de natalité dans ces
      pays, en échange d’un niveau de vie bien meilleur. Tant qu’ils resteront
      pauvres à pleurer, le taux de natalité ne baissera pas. Education,
      espérance de vie, assurance vieillesse, droit des femmes, niveau de vie
      accru, autant de conditions nécessaires à une réduction “naturelle” du
      taux de natalité. Les chinois semblent avoir bien compris cela
      Mais une fois la démographie mondiale à peu près “sous contrôle”, il
      ne faut surtout pas que la population diminue! Ce serait dire qu’on ne
      donne pas leur chance à nos enfants, qu’on les prive d’existence, et
      qu’en plus on leur laisse une charge de plus en plus lourde (les
      générations vieillissantes). Le Japon est un bon exemple de ce qu’il ne
      faut pas faire, sur ce point. Sans parler du problème de la diversité
      génétique, et du fait qu’une population nombreuse et variée augmente les
      chances de survie de l’espèce…
      Soyons clairs et nets: si on me laisse le choix entre l’écologie et
      l’Homme, je choisis l’Homme. C’est un pari: le pari que les évolutions
      technologiques finiront par diminuer sensiblement notre impact
      écologique, puis à terme répareront les dégâts causés. Face à cela, vous
      avez les écolos-bobos qui voudraient qu’on retourne tous vivre dans des
      caves, sans eau courante ni électricité, et sans enfants non plus…
      c’est aussi rétrograde et extrémiste que les pires fanatismes religieux
      et obscurantistes. Les écolos, obscurantistes des temps modernes?


      • Bouddha vert Le 22 novembre 2012 à 11h44


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        Bonjour et merci à Olivier pour ces nouvelles données, à perte de vue…
        Comme G, je pense que le niveau de vie est en corrélation évidente
        avec le nombre d’enfant, la cause en est assez simple, c’est la
        disponibilité énergétique par personne.
        Si pas d’énergie, il faut des bras pour faire ce qui nous entoure et
        prendre soin de nous, sinon ce sont les machines et les robots qui s’en
        chargent (Comme au Japon?).
        Cependant nous pouvons encore imaginer un niveau de vie confortable ,
        avec moins d’énergie mécanique, chimique, électrique, thermique, donc
        moins de biens pour une population qui tend vers une gentille
        décroissance.
        Et il est largement préférable de gérer cette diminution de la
        disponibilité énergétique par le biais de taxes à l’achat et d’une
        longue visibilité des prévisionnel de coût des taxes sur la pollution.
        Car l’important pour une entreprise, c’est la visibilité:
        L’entrepreneur, au final se moque bien des dimensions ou de la qualité
        du cadre de ses actions, il veut juste y voir clair, même s’il veut
        plus.
        Le travailleur en général s’adapte, même s’il veut plus.
        Pour le propriétaire de capital, c’est différent et plus simple, il veut +.
        De sensibilité écologiste, pour avoir vécu à la campagne et savoir à
        quoi elle sert, et aujourd’hui mieux comprendre comment elle fonctionne,
        la vie que nous connaissons est possible dans plusieurs cadres
        possibles, mais il en existe un qui encadre tous les autres, c’est le
        climat.
        Comme la physique nous explique que dans un système terrestre comme le
        notre, les GES conditionnent la température et tout ce qui s’en suit:
        hydraulicité, vitesse des vents…
        Nous savons que nous avons le droit de cramer tout le carbone amassé
        dans les sols depuis le début du carbonifère (360 millions d’années)
        mais pas dans le siècle qui suit, sinon grosse catastrophe.
        Il nous faudra être moins vorace, penser à demain, bref être plus sage.
        Quant au progrès, bien sûr que nous en avons besoin, mais ce n’est
        certainement pas en cramant l’or noir et le charbon à vitesse grand V
        que cela nous garantit de trouver une alternative énergétique.
        Prélevons des taxes sur le carbone pour financer immédiatement les
        recherches, provisionner et reconstruire une société plus libre de ce
        qui aura bouleversé notre monde, depuis Titusville en 1859.
        Je répète une Lapalissade, nos problèmes énergétiques ne viendrons
        pas lorsqu’il n’y aura plus de pétrole, ils arriverons bien avant: le
        jour où l’offre sera inférieur à la demande, c’était en 2006… Le pic de
        production, environ 87 millions de barils par jour, depuis on stagne.
        Tout est dans tout et nous aussi, bon vent.


        • Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 16h11


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          @ G.
          Si tu choisis l’homme, tu n’aura plus, ni nature ni homme …


        • Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 16h13


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          @ Bouddha vert
          Il faudra … demain il faudra … oui demain et vite … il faudra bientôt …


        • Mondine Le 22 novembre 2012 à 16h29


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          Attention, cela fait deux cents ans que l’on parle que l’homme commence à consommer toutes les richesses de la planéte.
          Au XVIIi, à force de défricher pour faire des champs l’air devait ne pas se renouveller.
          Au XIX ce fut fut Maltus qui nous promettait guerre et famine si la population s’accroissait trop.
          A la fin du XIX le charbon devait nous manquer.
          Dans les années 70 nous devions mourrir de faim si nous dépassions les 4 milliards d’êtres humains.
          Aujourd’hui nous sommes neufs milliards, mais nous n’avons toujours pas
          compris que les ressources c’est notre capacité à utiliser ce qui est
          inutilisé.
          Les océans sont à peine explorés il recélent des quantités fabuleuses
          de métaux, d’hydrates de carbone qui sont des hydrocarbures.
          Plus tard, nous aurons l’espace. Il y a 7000 astéroides identifiés
          autour de la terre. Si un seul d’entre eux est métalique, nous aurons
          autant de minerais qu’il y en a sur terre.
          Nous avons des recettes d’hydrocarbures synthétiques. Encore chers,
          mais si c’est la voie que nous suivons la faisabilité technique, pas
          encore l’économique est prouvée.
          Si nous nous décidons pour le nucléaire, la filière thorium est techniquement faisable.
          Désolé, les écolos, mais nous ne sommes pas encore morts on reparlera
          de votre prochaine grande peur quand nous seront quinze milliards. En
          attendant, laissez nous vivre svp.


          • sgmsg Le 22 novembre 2012 à 23h34


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            J’ai bien peur que dans votre cas c’est plus qu’un problème d’éducation…
            “Au XVIIi, à force de défricher pour faire des champs l’air devait ne pas se renouveller.”
            Wikipedia: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Flux_carbone_fr.png/478px-Flux_carbone_fr.png
            Voir le film de Al Gore : http://fr.wikipedia.org/wiki/Une_v%C3%A9rit%C3%A9_qui_d%C3%A9range
            “Au XIX ce fut fut Maltus qui nous promettait guerre et famine si la population s’accroissait trop.

            Dans les années 70 nous devions mourrir de faim si nous dépassions les 4 milliards d’êtres humains.”
            Le printemps arabe, ça vous dit quelque chose?
            “A la fin du XIX le charbon devait nous manquer.”
            Faudra être juste un peu plus patient
            “Aujourd’hui nous sommes neufs milliards, mais nous n’avons toujours
            pas compris que les ressources c’est notre capacité à utiliser ce qui
            est inutilisé.”
            Les océans deviennent des déserts,
            Les terres ne produise plus sans fertilisant à base de pétrole ou de potasse
            Les OGM empoissonnent non seulement les humains mais aussi la faune et la flore, (mais manifestement vous en avez rien a cirer)
            Etc.
            “Les océans sont à peine explorés il recélent des quantités
            fabuleuses de métaux, d’hydrates de carbone qui sont des hydrocarbures.”
            “Plus tard, nous aurons l’espace. Il y a 7000 astéroides identifiés
            autour de la terre. Si un seul d’entre eux est métalique, nous aurons
            autant de minerais qu’il y en a sur terre.”
            Vous êtes marrant, il en coûte plus de 10 000$ pour pour satelliser
            (géostationnaire) seulement 1 kilo. Même l’or ne se transige pas à ce
            prix… Et là on ne parle pas de d’astéroïdes avec des vitesses bien
            supérieurs à décélérer.
            Advenant que vous pensiez pouvoir quitter la Terre et vous établir
            ailleurs je vous suggère Stephen Dawkins pour vous démontrer
            l’impossibilité..
            “Nous avons des recettes d’hydrocarbures synthétiques. Encore chers,
            mais si c’est la voie que nous suivons la faisabilité technique, pas
            encore l’économique est prouvée.”
            Les algues vertes, cette vaste fumisterie, où on doit produire du CO2 pour les alimenter…
            “Si nous nous décidons pour le nucléaire, la filière thorium est techniquement faisable.”
            Mais personne le fait encore. Plus personne ne veut du nucléaire.
            “Désolé, les écolos, mais nous ne sommes pas encore morts on
            reparlera de votre prochaine grande peur quand nous seront quinze
            milliards. En attendant, laissez nous vivre svp.”
            Le problème c’est quand nous seront morts, il n’y aura plus moyen de pendre les responsables de ce génocide.


          • Hijak Le 23 novembre 2012 à 00h10


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            Vos références sur le passé sont ridicule, “moi je connais quelqu’un qui a dit au siècle dernier que”…(grotesque…)
            Sinon je vous souhaite bien du courage pour allez récolter de l’acier
            à 5000 mètres de profondeur tout en possédant une technique qui en
            augmente la productivité (rapport énergie/temps/quantité) par rapport
            aux productions minières précédentes pour avoir la possibilité de faire
            croitre la population.
            Idem pour les astéroïdes.
            Le tout n’est pas d’avoir, mais d’avoir plus facilement (si l’ont veut un accroissement de la population/richesse)
            Concernant les hydrocarbures, l’atmosphère terrestre à une limite et
            l’équilibre biologique y est lié. Si vous voulez un réchauffement
            important avec une disparition massive de la biodiversité terrestre au
            profit de quelques espèces qui deviendront invasives, alors pompez,
            pompez tout ce que vous pouvez et brûlez tout.


          • G. Le 23 novembre 2012 à 08h59


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            Ne vous inquiétez pas Mondine, les écologistes, alias les
            “sceptiques”, alias les “obscurantistes”, ne peuvent simplement pas
            concevoir les évolutions technologiques… You don’t know what you don’t
            know… les technologies de demain sont encore inconnues!


          • guillaume Le 23 novembre 2012 à 12h27


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            A sgmg,
            “il n’y aura plus moyen de pendre les responsables de ce génocide”
            Ahhh… c’est donc là l’importance…. Obscurantiste et justicier: une
            vrai inquisition moderne effectivement. Certains combats aussi
            légitimes que pertinents ont parfois de bien mauvais ambassadeurs.


          • Mathieu Le 23 novembre 2012 à 12h38


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            @ G.
            Le problèmes des technologies inconnues c’est qu’elles pourraient ne pas arriver à temps. Mais ça on n’en sait rien.
            C’est toute la difficulté du problème: l’incertitude. La solution
            “écologique” ou de modération fonctionne dans tous les cas. La solution
            technologique peut ne pas marcher (c’est une possibilité).
            C’est ça la différence principale entre les deux!


          • sgmsg Le 23 novembre 2012 à 12h55


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            @Guillaume
            “Ahhh… c’est donc là l’importance…. Obscurantiste et justicier: une vrai
            inquisition moderne effectivement. Certains combats aussi légitimes que
            pertinents ont parfois de bien mauvais ambassadeurs.”
            Quel argumentaire ! Pas de cause à effet, amalgame de mots sans lien, culpabilisation et projection.
            Lâchez pas, vous serez nommé Grand inquisiteur! Justement, un livre
            édifiant sur les méthodes interrogatoires et d’aveux des sorciers vient
            d’être découvert à la bibliothèque du Canada, ça vous donnerait une
            bonne base pour parfaire vos habiletés.


      • WhereIsMyMind Le 22 novembre 2012 à 14h02


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        “Le principal problème démographique actuel sur Terre est dû aux
        pays en voie de développement. Une fois le pays “développé”, la natalité
        se réduit d’elle même. ”
        Argument trop géniale pour dire, c’est les autres qui doivent faire
        attention et se restreindre, tandis que nous, on continue dans notre
        mode de société.
        Je suis personnelement pour une décroissance (lente) globale de la
        population dans tout les pays du monde en vue d’avoir une densité de
        population locale (attention à l’échelle qu’on prendra) adaptée aux
        ressources “locales” (eau, nouriture, électricité,….). Dans cette
        vision, les pays de l’UE respectent mal globalement ce point.
        Bie


        • G. Le 23 novembre 2012 à 09h02


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          D’après vos propres critères, L’Europe peut accueillir beaucoup
          plus de population sans problème… Vous n’avez rien compris à mes propos,
          pas grave!


      • sgmsg Le 22 novembre 2012 à 23h12


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        “Sans parler du problème de la diversité génétique, et du fait
        qu’une population nombreuse et variée augmente les chances de survie de
        l’espèce…”
        Fascinant… Comment peut-on affirmer une pareille énormité. Vous êtes docteur en génétique?…
        Pour vous éduquer un peu allez lire Stephen Jay Gould.
        Comme vous ne le ferez probablement pas…
        Il affirmait qu’une des pires menaces qui planent sur l’espèce
        humaine était l’uniformité du bagage génétique. C’est à dire que tout
        les humains sont inter-féconds: une nouvelle maladie peut éradiquer tout
        la population car il n’y a pas de réelle barrière génétique entre
        chaque individu.
        Donc la surpopulation, malgré vos propos lénifiants, brise la protection de l’espèce humaine car empêche l’isolation génétique.


        • G. Le 23 novembre 2012 à 09h16


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          Vous tentez un tour de passe passe en citant des sources
          fumeuses, alors qu’un simple cours de biologie du niveau lycée suffit a
          comprendre… A comprendre que vous n’avez rien compris!
          L’accroissement de la population et la mixité génétique SONT des
          forces (en terme de survie génétique). Vous faites un contre-sens total
          de ce que dit votre auteur, apparemment…
          La mixité crée d’avantage de combinaisons possibles. Son contraire,
          que vous préconisez, conduit dans le pire des cas à de la consanguinité.
          Consanguinité qui, en génétique, se traduit par des individus plus
          faibles, plus fragiles, car ayant des paires de gènes défaillants
          identiques.
          La mixité génétique préserve le bagage génétiques des deux parents.
          Ainsi les gènes ne sont PAS perdus, les individus ne deviennent PAS
          uniformes les uns avec les autres. Si tous les français et françaises se
          mariaient demain avec des chinois, leurs enfants porteraient leurs
          gènes. Les enfants de leurs enfants, par le hasard de la génétique,
          auraient entre autre des chances de ressembler beaucoup à des français,
          ou au contraire beaucoup a des chinois. Les gènes n’ont pas disparu en
          cours de route!
          Les gènes ne finissent par disparaitre du “pool” génétique d’une
          population que si leurs porteurs meurent, ou ne se reproduisent pas.
          Ainsi, pas de risque d’uniformisation dans des sociétés évoluées (sans
          famine, guerres, …)


          • bizbee Le 23 novembre 2012 à 09h57


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            Moi ça me fait froid dans le dos quand on commence à débattre de
            la génétique des populations après un article sur la décroissance
            démographique du japon…
            Encore un pas à franchir par les plus intégristes des Khmer verts et autres décroissants Darwiniens et on y est…
            c’est vraiment flippant de voir ce que certaines peurs font ressortir comme anneries…


          • G. Le 23 novembre 2012 à 10h15


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            Comme je prévois que certaines personnes vont tenter de
            discréditer tout mon discours simplement sur ma dernière assertion, je
            me dois de la préciser.
            Les probabilités génétiques font que les gènes “peuvent” disparaitre
            du pool génétique de la population, hormis morts et sans enfants, par
            simple MALCHANCE. Essayons de quantifier un peu cela, de manière
            simplifiée, pour voir quels sont les risques réels d’uniformisation:
            Imaginons un individu porteur de la paire de gènes A + B, qui a deux
            enfants avec un individu porteur de gènes B + B. Ici, l’affreux gène
            “d’uniformité” est le gène B, le risque à étudier est la disparition du
            gène A.
            Ils ont des chances égales d’avoir des enfants du type:
            A + B
            A + B
            B + B
            B + B
            Sachant qu’il auront deux enfants, voici à chances égales les paires obtenues:
            A+B et A+B
            A+B et A+B
            A+B et A+B
            A+B et A+B
            B+B et A+B
            B+B et A+B
            B+B et A+B
            B+B et A+B
            A+B et B+B
            A+B et B+B
            A+B et B+B
            A+B et B+B
            B+B et B+B
            B+B et B+B
            B+B et B+B
            B+B et B+B
            25% de chances de transmission de A aux 2 enfants
            25% de chances de transmission de A à 0 enfant
            50% de chances de revenir au modèle initial des parents
            Conclusion: autant de chances de voir le gène se répandre d’avantage dans la population, que de le voir disparaitre…
            Je tenais aussi à rajouter que, pour résister à certains virus, qui
            sait si une combinaison “inédite” de gènes ne sera pas nécessaire?
            Combinaison qu’on ne pourrait évidemment pas trouver dans une population
            “fermée” et congénitale…
            @Bizbee: pour ma part, j’étais en train de dire que les japonais
            étaient des ânes, et qu’ils devraient au moins maintenir leur niveau de
            population… voire être moins xénophobes, et se marier plus librement
            avec des “étrangers”. Quand on parle de démographie, on parle de survie
            de l’espèce, et la génétique a sa place dans ce débat.


          • sgmsg Le 23 novembre 2012 à 11h58


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            @G.
            “Vous tentez un tour de passe passe en citant des sources fumeuses,
            alors qu’un simple cours de biologie du niveau lycée suffit a
            comprendre… A comprendre que vous n’avez rien compris!”
            Selon wikipedia : “In 1989, Gould was elected into the body of the
            National Academy of Sciences. Through 1996–2002 Gould was Vincent Astor
            Visiting Research Professor of Biology at New York University. In 2001,
            the American Humanist Association named him the Humanist of the Year for
            his lifetime of work. In 2008, he was posthumously awarded the
            Darwin-Wallace Medal, along with 12 other recipients. Until 2008 this
            medal had been awarded every 50 years by the Linnean Society of
            London.[18]“


          • sgmsg Le 23 novembre 2012 à 12h14


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            @O. Berruyer
            “@Bizbee: pour ma part, j’étais en train de dire que les japonais
            étaient des ânes, et qu’ils devraient au moins maintenir leur niveau de
            population… voire être moins xénophobes, et se marier plus librement
            avec des “étrangers”. Quand on parle de démographie, on parle de survie
            de l’espèce, et la génétique a sa place dans ce débat.”
            Commentaire raciste, diffamant, non-scientifque et non-fondé.


      • Christophe Vieren Le 23 novembre 2012 à 23h30


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        @G “C’est un pari: le pari que les évolutions technologiques
        finiront par diminuer sensiblement notre impact écologique, puis à terme
        répareront les dégâts causés.”
        Oui en effet, c’est un pari. Un pari risqué, mais un pari. Autant que de parier sur le retour de Jésus !
        Tes évolutions technologiques sont attendues autant que Jésus depuis
        quelques décennies. Faudrait pas trop qu’elles tardent maintenant. Car
        les stocks mondiaux de céréales suivent une dangereuse tendance
        baissière depuis quelques années, les premières émeutes de la faim de
        2006 en étant une conséquence. Et pourtant il reste de nombreuses
        bouches à nourrir et il y en aura encore plus demain (+ 2 millliards
        d’ici 2050, dans 38 ans ?).


    • JoeChip Le 22 novembre 2012 à 10h37


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      “La sagesse millénaire japonaise” …
      Vous plaisantez, j’espère ?
      “en plus on leur laisse une charge de plus en plus lourde (les générations vieillissantes”
      C’est pas parce qu’il y a davanatge de “dépendants” qu’il faut
      davantage d’actifs. Regardez l’agriculture : il y a moins d’agriculteurs
      qu’en 1950 mais davantage de personnes à nourrir. Une histoire de gains
      de productivité…


      • Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 16h16


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        Une histoire de gains en productifité … permis par les bientôt épuisées énergies fossiles.
        Tu verra d’ici quelques décennies, tes beaux gains en productivités
        agricoles … des terres mortes qui ne font pousser des monocultures que
        par des béquilles chimiques et à grand renfort d’énergie massive …


  2. Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 06h06


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    Je sais très bien que les causes de cette baisse démographique
    Japonaise, ont plus à voir avec une émancipation féminine
    (BuisnessWoman) qu’avec une réflexion démographique soutenable … quoique
    la tradition Japonaise ancestrale est tournée vers le respect de la
    nature => ce sont des écolos dans l’âme qui vivent de manière folle
    dans des citées super-virtualisées …


    • Vénus-Etoile du Berger Le 22 novembre 2012 à 13h10


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      Patrick vous exprimez “Je sais très bien que les causes de cette
      baisse démographique Japonaise, ont plus à voir avec une émancipation
      féminine (BuisnessWoman) qu’avec une réflexion démographique soutenable”
      Bonjour,
      Au Japon 80% des hommes ont un emploi contre 60% des femmes (source OCDE).
      La problématique de la démographie japonaise n’est pas liée à une émancipation des femmes.
      D’ailleurs, les femmes sont souvent tenues une fois mariées de quitter leur emploi.
      Cordialement.


      • Vénus-Etoile du Berger Le 22 novembre 2012 à 16h14


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        Il est intéressant de regarder la répartition homme/femme par sexe au Japon
        A la naissance : 1,06 hommes/femmes
        0-14 ans : 1,08 hommes/femmes
        15-64 ans : 1 homme/ femme
        64 plus : 0,76 hommes/femmes
        Population totale : 0,94 hommes/femmes
        Source CIA(Central Intelligence Agency) World Factbook, année 2011


    • NiFuNiFa Le 22 novembre 2012 à 18h26


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      Un petit indice içi :
      “Dans une société où le travail est omniprésent et la communication
      entre les êtres parfois compliquée, les Japonais se désintéresseraient
      de plus en plus de l’amour et du sexe et le nombre de célibataires à vie
      serait croissant. C’est en tout cas ce qui ressort des témoignages de
      Japonais recueillis par la sociologue française Muriel Jolivet, qui
      habite au Japon depuis 1973″
      Ça n’aide pas à faire des bébés !
      http://www.lepetitjournal.com/societe-tokyo/100037-societe-qlamour-cest-chiantq-les-japonais-se-desinteressent-du-sexe.html


      • Vénus-Etoile du Berger Le 22 novembre 2012 à 21h25


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        En France cela ne rigole pas.
        Au sein du mariage, le devoir conjugal régulier est de facto
        obligatoire pour les hommes, sous peine de condamnation. Au nom de
        l’égalité devant le droit, il l’est aussi pour les femmes.
        Si monsieur ne satisfait pas madame, il peut être condamné.
        Egalement, si madame n’accomplit pas régulièrement son devoir conjugal, elle peut être condamnée.
        Lire
        NO SEX – Il n’honore pas sa femme, la justice le condamne
        Condamné pour ne pas avoir suffisamment “honoré” sa femme. Un homme va
        devoir verser 10 000 euros de dommages et intérêts à son épouse “pour
        absence de relations sexuelles pendant plusieurs années”.
        http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/29/no-sex-il-nhonore-pas-sa-femme-la-justice-le-condamne/
        Lire
        Le devoir conjugal tu honoreras!
        L’amour, dit-on, ne connaît plus de règles. Il en reste pourtant une
        que nombre de couples mariés ignorent: ils sont tenus légalement
        d’entretenir des relations sexuelles. Et de façon régulière… Les juges
        font-ils la loi sur l’oreiller? Une affaire montre qu’ils n’y ont pas
        renoncé.
        L’article 215 du Code civil, où il est question, au moment du
        serment, de “fidélité”, d’”assistance” réciproque, mais aussi de
        “communauté de vie”. Or, derrière ces termes flous, se cachent “deux
        exigences bien précises” en matière de droit
        http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-devoir-conjugal-tu-honoreras_1083055.html


        • NiFuNiFa Le 23 novembre 2012 à 12h29


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          Oui j’ai lu cela à l’époque, assez hallucinant.
          “Ce qui aurait dû se résoudre dans l’intimité du couple se retrouve
          devant les tribunaux. Qui au lieu de renvoyer les époux à leurs
          exercices, préfèrent s’estimer compétents et statuer au nom de l’article
          1382 du code civil, qui prévoit que toute personne “qui cause à autrui
          un dommage doit réparer ce préjudice”.
          Je pense que si en France on encourageait les gens à réfléchir par
          eux-même plutôt que l’ “Etat nounou” les prennent en charge sur le plan
          moral et surtout dans ce cas qui relève de la sphère privée, (vous êtes
          des adultes !), on ferait déjà un pas vers une société un peu plus
          libérale, comme quoi il n’y a pas besoin de parler d’économie pour
          trouver des progrès à faire sur le libéralisme.


          • Vénus-Etoile du Berger Le 23 novembre 2012 à 13h18


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            aucune pudeur surtout et après 21 ans de mariage quand même,
            réclamer 10 000 euros, c’est complètement ridicule, il faut vraiment
            être accès sur l’argent et ne pas avoir de respect pour son mari(ou bien
            sa femme dans l’autre sens, je crois que la même chose est arrivé à une
            femme aussi, je n’ai pas retrouvé l’article).
            Part contre, je ne pense pas que “l’Etat nounou” intervienne comme vous exprimez.
            Ce sont plutôt souvent les avocats qui conseillent ou bien déconseillent leur client.
            Cordialement.


          • NiFuNiFa Le 23 novembre 2012 à 13h32


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            Oui après 21 ans de mariage, ça n’est pas une amende qu’il aurait
            fallu donner mais peut être une réflexion sur un divorce qu’il aurait
            fallu entamer.
            Ma réflexion sur l’Etat nounou et la justice étant peu claire, je la développe.
            Effectivement se sont les avocats qui conseillent ou déconseillent,
            mais à partir du moment où l’État accepte de prendre en charge une
            affaire telle que celle-ci, n’a t’il pas alors une responsabilité, que
            cela coutera de l’argent et du temps au vu des moyens alloués ?
            Pour aller directement au but, la justice n’aurait-elle pas pu dire,
            vous êtes des adultes, ce n’est pas le rôle de la justice que de statuer
            sur une affaire comme celle-ci ?
            Après je n’ai pas de connaissance en droit, j’ai peut être proféré une énormité.


          • Vénus-Etoile du Berger Le 23 novembre 2012 à 15h48


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            Comme il existe l’article 215 du code civil sur le devoir
            conjugal, le juriste doit appliquer la loi selon les faits qui peuvent
            être différents au cas par cas et suivant sa propre approche. Ici dans
            ce cas c’est donc un divorce pour faute.
            Le divorce pour faute a été réformé en 2004, il est régi par les articles 242 et 246 du code civil.
            Il faut deux conditions réunies pour que l’un des époux puisse demander un divorce pour faute.
            La violation des obligations doit être grave ou renouvelée. La faute
            peut être unique si elle est grave mais doit être renouvelée si elle est
            légère(première condition)
            et
            Elle doit rendre intolérable le maintien de la vie commune(deuxième condition).
            La loi permet sinon un divorce par consentement mutuel.
            Et quand un des deux ne veut pas divorcer, pas simple.
            C’est très facile et rapide de se marier.
            C’est difficile et long de divorcer.
            Cordialement.


  3. Joe Bserve Le 22 novembre 2012 à 07h18


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    Merci pour ces beaux graphiques, E.Todd à raison les allemands
    ressemblent peut être plus au japonais qu’aux français, faire un
    Yen-Mark aurait été plus intelligent que notre monnaie débile.
    Sinon en Russie la tendance s’inverse, de 1.1 en 2000 le taux de
    fécondité est remonté à plus de 1.6 aujourd’hui, l’histoire récente des
    deux pays n’est certes pas comparable ; heureuse coïncidence Alexandre
    Latsa a aussi choisi aujourd’hui pour faire un point sur la démographie
    du pays cher à son cœur.
    http://www.alexandrelatsa.ru/2012/11/la-demographie-en-russie-de-janvier_21.html


  4. valuebreak Le 22 novembre 2012 à 07h54


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    ratio de dépendance bien illusoire …
    combien de jeunes de 15 ans ont ils un travail ?
    combien d’adultes sont il sans revenus ?
    combien d’adultes (longue maladie, handicap, etc …) sont ils aussi à charge que les plus de 64 ?
    6 adultes pour 10 personnes ?
    mouais, mettons en 4 tout au plus …


  5. Marcus Le 22 novembre 2012 à 08h06


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    Merci Olivier pour tout le travail que tu nous donnes à voir chaque jour !
    Bonne journée.
    Amitiés.
    Marc


  6. decroissant Le 22 novembre 2012 à 10h08


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    cette baisse de la démographie est une très bonne nouvelle ! si
    il pouvait en être de même dans tous les pays !… cela éviterait que dans
    un jour pas si lointain on se batte pour les dernières ressources
    disponibles…


  7. Winslow Leach Le 22 novembre 2012 à 10h28


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    Les courbes de la démographies japonaises sont très intéressantes
    mais tiennent-elles comptent de l’ accident nucléaire de Fukushima? Qui
    malgré toutes la propagande officielle selon laquelle l’accident est
    maitrisé, va accélérer le processus.On peut sans doute s’attendre dans
    10 a 20 ans a une épidémie de cancer du a la radioactivité relâché par
    les centrales de Fukushima (qui encore aujourd’hui relâche des nucléides
    dans l’atmosphère et l’océan pacifique) Mais bien sur officiellement
    tout va bien a Fukushima.


    • step Le 22 novembre 2012 à 13h47


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      la méthode est française je rappelle. Un rideau de CRS qui arrête
      les nuages, c’est connu et labélisé “constitutionnel proof” depuis peu.


    • Yves Le 22 novembre 2012 à 14h34


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      je pense que l’espérance de vie sera impacté de 6 mois (= 0,5 an)
      tout au plus, c’est donc négligeable au niveau de l’évolution
      démographique … les gens touchés par les radiations sont peu nombreux
      par contre l’impact par la nourriture touchera les plus faibles sur le
      plan de la santé (cancer de sang, leucémies, etc).


      • Winslow Leach Le 23 novembre 2012 à 15h20


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        Je pense que vous avez raison l’impact sera faible puisque il
        concerne dans la préfecture de Fukushima de 1,5 million de personne sur
        120 million de Japonnais. Mais par contre l’impact émotionnelle
        mondialiser sera bien plus important


  8. Alain34 Le 22 novembre 2012 à 10h35


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    La difficulté avec la démographie c’est que ca joue vraiment sur
    le long terme. Hors on vit dans une société ou le long terme on a
    tendance a s’assoir dessus.
    Et souvent les anticipations qui seraient nécessaires sont peu compatible avec les problèmes du moment.
    En rajoutant là dessus la course au pouvoir démocratique avec toute la
    démagogie, clientélisme et tout ce qui va avec, c’est limite ingérable.
    Quand on “nous vends” qu’on est les champions européens de la
    démographie et que ca va sauver nos retraite, c’est a pleurer de
    désespoir. C’est juste du 100% ponzi, toujours plus nombreux pour que
    les nouveaux puissent assurer le niveau de vie des plus vieux.
    En démographie comme pour le reste, la croissance infinie ne peut pas marcher en vase clos (notre planète)
    Et on est déjà beaucoup trop nombreux, du moins si nous, occidentaux, on
    veut conserver notre niveau de vie et continuer a “promouvoir” les
    droits de l’homme.


  9. Fabrice Le 22 novembre 2012 à 11h50


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    Le problème de la démographie c’est arriver à une stabilisation
    de la population mondiale, une telle régression au niveau d’un pays,
    n’est pas une solution car elle n’a aucun impact sur la population
    globale mondiale quand je lis des hourra pour une telle situation c’est
    avoir une vue minimaliste et indigne des personnes qui ont des
    commentaires plus pertinant d’habitude.
    Bilan le japon souffrira inutilement, connaîtra un bouleversement
    dont ils auront du mal à se relever, c’est un peuple d’une culture
    merveilleuse dont la disparition serait une grande perte. :-(
    Le problème doit être règlé au niveau mondial avec la coopération de
    tous les pays ou cela se finira dans un régulation brutale et
    destructrice autant pour l’homme que pour l’environnement,
    personnellement si on peut éviter des solutions à la “soleil vert” ou
    “dôme de cristal” ça m’arrangerait.


    • bizbee Le 22 novembre 2012 à 12h50


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      “personnellement si on peut éviter des solutions à la “soleil vert” ou “dôme de cristal” ça m’arrangerait.”
      je plussois!
      C’est bien le pb avec les “Khmer vert” et autres décroissants
      apocalyptiques… si on les écoutent et qu’ils vont au fond de leurs
      idées, au nom de la survie de l’environnement faudrait réduire
      l’humanité de moitié; beau programme en perspective… Et quand c’est les
      même qui se disent démocrates, humanistes, ou bien-pensants…je me
      marre…ou je flippe


      • SPQR Le 22 novembre 2012 à 13h43


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        Je l’ai déjà indiqué dans un post précédent et je me permets de
        le répéter, la plupart des objecteurs de croissance dont je suis ne sont
        pas malthusiens (cf. dossier spécial des casseurs de pub :
        “Décroissance et malthusianisme”) et considèrent que l’accroissement des
        besoins matériels à satisfaire à cause de notre mode de vie est le vrai
        pb, non pas l’augmentation de la population, vouée à plafonner à 9
        milliards d’êtres humains (sans même parler des risques nucléaires,
        sanitaires, militaires, environnementaux qui peuvent en quelques mois
        diviser par deux la population mondiale et de la crise énergétique qui,
        si elle continue d’être sous-estimée, peut également faire quelques
        centaines de millions de morts à l’aise, diminuer largement l’espérance
        de vie et rendre l’huile de coude à nouveau très précieuse -et à
        nouveau, nous serions dans un contexte où “il n’est de richesse de
        qu’Hommes” !) : c’est trop de bagnoles qu’il y a, pas trop d’humains !
        Effectivement, entre les agrocarburants et la bouffe, il faudra choisir
        et ce n’est qu’un ex. de tous les arbitrages que nous aurons à faire.
        N’en déplaise à M. Bush (et à plein de monde en fait…), il nous faudra
        “négocier” notre “way of life”, faire des concessions très importantes.
        Jancovici estime par ex. qu’à 10 milliards d’habitants, nous devrons
        adopter comme mode de vie soutenable/durable le mode de vie du
        brésilien/indien moyen pour tenir dans les limites écologiques de la
        biosphère. Il me semble largement plus éthique d’explorer cette voie là,
        à savoir la transformation de notre système productif (parallèlement à
        une politique d’ampleur destinée à aider les pays pauvres à achever leur
        transition démographique) que d’aller vers des politiques
        contraignantes et liberticides antinatalistes…
        Enfin, Olivier a raison en pointant du doigt le fait qu’on peut à la
        fois accepter l’idée (évidente) que la population ne peut croître à
        l’infinie et craindre les effets délétères et mortifères d’une situation
        démographique subie telle que celle du Japon, à laquelle nos sociétés
        ne sont absolument pas préparées.


        • bizbee Le 22 novembre 2012 à 14h08


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          @SPQR
          on est sur la mm longueur d’onde, je pense.
          Pour moi, un des principaux problème est que notre mesure de la
          croissance par le simple PIB n’est plus viable, comme l’explique en
          effet très bien Jancovici…
          Si l’objectif de chacun est d’améliorer son confort de vie, alors
          cette croissance là, je ne pense pas qu’on puisse la limiter
          (volontairement), sauf catastrophe, guerre ou dictature ; Pour continuer
          à “croître”, il suffit que cette amélioration du confort ne nécessite
          pas un accroissement de la consommation (totale) “physique”…
          Il faudra probablement réapprendre à ne pas être “utile” ou “rentable” à tout prix…
          Osons l’oisiveté, ça laissera déjà du temps pour y réfléchir…
          Mais je reste lucide et me dis qu’on est encore très loin, à
          l’échelle globale, de sortir d’une logique de rentabilité (par le PIB)
          et de compétition.
          D’ailleurs c’est cette logique qui a pour moi été le moteur de la
          formidable évolution technique du 20eme siècle, mais qui sera la cause
          de sa destruction au 21eme…


          • SPQR Le 22 novembre 2012 à 14h15


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            Oui, sur la même longueur d’onde en effet, j’avais déjà fait ce
            constat sur les précédents posts, mais je voulais juste secourir
            certains de mes amis objecteurs de croissance au sujet desquels beaucoup
            de contre-vérités sont souvent dites (malthusianisme, désir de revenir à
            la bougie, à la caverne et à la charette etc…).


      • Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 16h21


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        @ bizbee,
        Deux enfants par couple, c’est déjà beau …
        pas besoin d’extrême non tenu comme en Chine,
        pas besoin non plus d’éxtermination de nations ;-)


      • Hijak Le 23 novembre 2012 à 01h57


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        En effet ils vous disent ce qu’il faudrait et non pas ce qu’ils
        veulent faire, il n’y a pas de programme donc. Vous voulez peut être les
        accuser de fomenter un génocide de masse peut être ? Ou vous voulez
        simplement les réduire au silence ?


        • bizbee Le 23 novembre 2012 à 09h47


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          Vous savez le passage entre “il faudrait”, “je préfererais”, “je voudrais”, “je veux”, “je fais”…
          Si on est jamais contredit, je ne vois pas pourquoi il ne se ferait pas…
          Mais vous, ça ne vous agace pas vous ce genre d’idées…?
          Qu’au nom d’une croyance qui serait “la terre ne peut pas supporter
          9MM d’humain”, on véhicule des idées du type, “plus vite Darwin aura
          fait son travail mieux c’est”, ou encore de l’évidence d’un contrôle
          (par le haut) des naissances, et du coup d’une grande planification pour
          “le meilleur des mondes”…
          Perso, ça me fait trop penser à Adam Huxley…
          Le dilemne du prisonnier est résolu par la confiance…dans l’autre, et dans l’homme…
          Le pb n’est pas démographique, il est culturel: L’H n’a pas toujours
          eu la culture de la consommation, du court-termisme, de la réussite
          individuelle avant toute chose,… Par contre, l’H a toujours su s’adapter
          à son environnement, c’est ce qui le diffère des autres espèces.


          • Christophe Vieren Le 23 novembre 2012 à 23h41


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            Pourquoi tant parler des khmers verrts ? Où en vois-tu autant ? A
            quelle revues est-tu donc abonné ? Perso, je ne vois pas plus de menace
            kmer vert que de menace islamiste ou ne je sais quelle autre menace
            émanant d’une minorité quelconque en France, Civitas compris !


    • Alain34 Le 22 novembre 2012 à 13h06


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      Au niveau mondial ?
      La démographie, ou plutôt le “besoin” de faire des enfants dépend
      d’énormément de paramètres : le niveau de vie, la mortalité infantile,
      l’espérance de vie, la structure familiale, la religion, la culture,
      etc..
      Des paramètres qui évoluent lentement et avec une forte disparité de par
      le monde. C’est ingérable au niveau mondial, du moins actuellement et
      pas avant tres longtemps.
      On ne peut pas stériliser les gens dans certains pays sous prétexte
      qu’ils font trop d’enfants. Tout comme il est très difficile de dire aux
      pays en développement de ne pas polluer alors que nous on a pollué (et
      on continue) comme des salopards pendant des décennies pour nous
      développer !! En plus on leur fait fabriquer ce que l’on trouve trop
      polluant a produire chez nous !
      Les pays ou le niveau de vie est élevé, ou la mortalité infantile est
      faible, ou l’espérance de vie est longue, etc, etc… et surtout où il y a
      eu pic démographique suite a un évènement particulier (guerres ou autre
      catastrophe) qui a fait baisser brutalement la population, où en plus
      il y a de l’immigration, doit pour ne pas se retrouver en surpopulation,
      réguler d’une façon ou d’une autre sa population et surtout gérer le
      pic tout au long de ‘sa vie’ et prévoir l’après. Car je ne pense pas que
      la valeur idéale correspondent a ce ‘pic’.
      Je ne pense pas que gérer un baby boom en voulant stabiliser la
      population au niveau le plus haut soit une bonne solution. Et vouloir
      toujours plus de population en espérant que les ‘nouveaux’ pourront
      ainsi subvenir au besoin des ‘anciens’, c’est du ponzi !
      Et là, je pense que les Allemand et les Japonnais sont plus
      raisonnables que nous, même si la gestion de la fin du ‘pic’
      démographique risque d’etre un moment difficile pour eux. Une fois le
      pic passé (c’est a dire, quand les papy boomer auront passé l’arme a
      gauche…) Ils auront une population raisonnable et une répartition d’age
      homogène.
      Et dans cette situation : moins de problèmes d’immobilier,
      d’infrastructures, de pollution, de services, de santé, d’éducation, etc
      etc..
      Comme je l’ai dit plus haut, c’est bon pour eux sur le long terme, mais ca va etre dur, tres dur a court terme.
      Les déséquilibres sont difficile a gérer et sont dangereux, le baby
      boom en a créé un, il n’y a pas d’autre choix que de le gerer, et c’est
      pas en l’augmentant que ca va arranger les choses.
      C’est un peu comme la dette, il arrive un moment ou ca ne tient plus.
      Alors si la dette, même si c’est pas facile, on peut l’effacer, la
      population, c’est beaucoup plus difficile…
      Et aujourd’hui on est dans la situation de la mort : les baby boomer
      ont créé une dette monstrueuses pour leurs enfants. Enfants qui doivent
      travailler pour vivre, pour faire vivre ces papy boomer (retraites) et
      rembourser la dette…


      • Fabrice Le 22 novembre 2012 à 13h43


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        personnellement stabiliser une population au niveau actuel
        (autour de 2) doit se faire sur l’ensemble de la planète est le point à
        viser et autant le faire de manière consensuelle avant que ça se termine
        dans l’explosion de guerres.
        Sacrifier une portion de la planète pour adapter à la croissance d’une autre est une aberration totale.
        Cet objectif doit évidemment s’accompagner d’une gestion plus
        importante du gaspillage des ressources dans les pays (dont la France
        fait parti) qui en arrivent à dépenser plusieurs fois la capacité de la
        planète et transmettre ces innovations aux pays en croissance pour
        qu’ils connaissent une amélioration de leur niveau de vie sans prendre
        les habitudes détestables que nous avons tant de mal à nous défaire (je
        citerais l’exemple récent pourquoi chercher des solutions alternatives
        puisque la France pourrait être le premier pays européen de gaz de
        schiste allez zou pas si grave que l’on risque le pire sur les nappes
        phréatiques et si cela entraîne des coûts pharamineux d’extraction http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/13/gaz-de-schiste-assez-de-lobbyisme_1789822_3232.html)


      • Christophe Vieren Le 23 novembre 2012 à 23h46


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        Tu as oublié la raison principale : l’émancipation des femmes
        c’est à dire le droit d’être indépendante économiquement (emploi digne
        et rémunéré à l’égal de l’homme) et le droit de disposer de leur corps
        (contraception, avortement, …). Ce qui est en progrès dans quasi tous
        les pays du monde. Il y en a juste quelques uns – et non des moindres
        tel l’Inde – qu’il faudrait aider vigoureusement autant que faire ce
        peut. Comment ? Pas simple !


  10. Quintus Le 22 novembre 2012 à 12h29


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    Les Japonais vont s’adapter et trouver des solutions innovantes
    au problème du vieillissement de la population : retraite à 70 ou 75 ans
    avec une activité de plus en plus réduite (temps partiel pendant les 10
    à 20 dernières années de travail), comme c’est déjà le cas pour les
    moins fortunés.
    Bien que le problème nous paraisse insurmontable, l’histoire du Japon
    montre que ce peuple a surmonté des défis au moins aussi inquiétants
    pour sa survie que le vieillissement de la population (catastrophes
    naturelles, déforestation, retard technologique…). Non sans douleur,
    certes, mais avec un succès très probable.
    Il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour les Japonais, qui sont
    dotés d’une une étonnante capacité d’adaptation et d’assimilation.


    • Fabrice Le 22 novembre 2012 à 13h22


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      @ Quintus je suis d’accord avec vous les japonais sont bien plus
      réactif à une catastrophe ponctuelle là le malaise vient de leur culture
      et c’est leur point faible et fort ce qui est inquiétant.
      Même si ils réagissent les plus beaux aspect de leur culture risque
      d’être sacrifiée (non passation de génération en génération) pour ne
      devenir qu’une façade sans fondement (déjà la cérémonie du thé tient
      plus du tourisme que de la culture ancrée, pareillement pour le théâtre
      no qui disparait dans les villes pour des centres commerciaux comme j’ai
      pu le constater lors de ma visite du pays, après savoir si c’est un
      bien ou un mal je ne sais pas mais je doute quand même).


  11. Xav Le 22 novembre 2012 à 13h44


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    un petit article pour Olivier ainsi qu’a tout le monde que j’ai
    trouver aujourd’hui sur le japon même si ça date de 2008 pour completer
    nos connaissances :)


  12. Xav Le 22 novembre 2012 à 13h45


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    • Vénus-Etoile du Berger Le 22 novembre 2012 à 19h41


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      Bonsoir,
      Dans votre document il est précisé ceci
      « Ainsi, 59% des femmes de 25-29 ans sont toujours célibataires
      En 2005 contre 15% en 1950. La proportion de célibataires parmi les
      femmes de 30-34 ans fait, pour sa part, plus que quintupler au cours de
      ces quelque cinquante années, passant de moins de 6% à 32%. »
      Ce document oublie de préciser de nombreux éléments sur les hommes à savoir
      En 2005 pendant que 59 % des femmes de 25-29 ans sont toujours célibataires,
      71% des hommes de 25-29 ans sont toujours célibataires.
      Les jeunes pour la plus grande majorité habitent chez leur parent.
      Le modèle japonais est mère au foyer et père au travail.
      Cependant ce modèle ne fonctionne plus économiquement.
      Selon de nombreuses études, les jeunes femmes au Japon sont
      favorables à ce modèle et ont un critère exigeant pour se marier : le
      revenu.
      Elles écartent les hommes qui ont un revenu insuffisant et qui ne peuvent pas tout assumer.
      Cependant les jeunes hommes ayant un bon revenu sont rares.
      Les enfants restent donc souvent chez leur parent, cependant les
      parents en vieillissant n’auront peut-être plus les moyens d’aider leurs
      enfants.
      Le Japon risque de se retrouver avec une fracture sociale importante.
      Il devient urgent pour le Japon de renforcer leur protection sociale et l’emploi
      et de faire un peu évoluer leur modèle de fondement d’une famille.
      Cordialement.


  13. SPQR Le 22 novembre 2012 à 14h05


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    Evidemment, la stabilisation de la population est souhaitable
    mais la question est “peut-on arriver à stabiliser la fécondité à 2 par
    femme sans politique coercitive et liberticide ?”
    Je suis convaincue que oui, il suffit de regarder les pays
    développés. Entre les personnes stériles (de plus en plus nombreuses,
    désastre environnemental oblige…), les couples peu désireux d’avoir des
    enfants (et sur lesquels la pression sociale favorisant la procréation
    n’existe plus) et ceux qui en veulent beaucoup, on arrive à ces moyennes
    là (sans même parler des sombres perspectives qui pourraient nous
    porter à croire que nous allons vers un inversement des grandes
    tendances de ces derniers siècles : baisse de l’espérance de vie,
    augmentation du taux de mortalité…). Point besoin de trop légiférer sur
    ces questions à mon avis (si ce n’est en supprimant éventuellement les
    mesures natalistes adoptées à une époque qui n’était pas la même).
    Le vrai champ d’action reste à mon sens la modification en profondeur
    de notre mode de vie/modèle économique/système productif et le combat
    pour l’équité et la justice sociale dans le monde (oeuvrer contre la
    misère des pays pauvres contribuera à hâter l’achèvement de leur
    transition démographique).
    Se réjouir de la situation démographique du Japon, pays minuscule et
    développé qui a fini depuis longtemps déjà sa transition démographique,
    alors que l’Afrique subit encore les affres d’une pauvreté terrible et
    d’une natalité pour le coup galopante me semble tout à fait décalé …


    • bizbee Le 22 novembre 2012 à 14h23


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      @SPQR
      encore une fois je plussois, et me sens moins seul sur ce forum..
      je crois que la mode est aux thèses apocalyptiques en ce moment, et que
      ça booste pas vraiment les entrepreneurs qui y croient, pourtant y a
      tellement à faire pour préparer l’avenir…
      Je précise qd mm que évidemment, l’environnement est pour moi une
      priorité, et que oui je suis conscient de la méga-crise à venir… Mais je
      préfère anticiper la reconstruction et placer mes pions avec optimisme
      –> entreprenons et/ou investissons dans les
      industries/recherche/éducation du recyclage des matières premières
      plutôt que de pleurer qu’on aura plus d’iphone…


      • Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 16h31


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        Croire que la société moderne va investir dans l’avenir est une grande bêtise …
        L’entreprise humaine ne cherche que (comme toujours), le profit à court terme,
        on doit avoir comme un défaut dans nos gènes


        • bizbee Le 22 novembre 2012 à 16h44


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          t’inquiète, la selection naturelle éliminera les depressifs; les
          autres, ceux qui veulent bien croire en l’avenir et y apporter des
          solutions, survivront. Et ton mauvais gène aura disparu. En mm tps, on
          aura ptètre mm une remontée de la moyenne du QI, formidable!


          • Patrick Luder Le 23 novembre 2012 à 11h44


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            Juste … être réalise n’empêche pas de se poser des questions et réorienter sa vie !
            Être excessivement optimiste conduit au même mur que d’être aveugle !


    • Hijak Le 23 novembre 2012 à 02h20


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      Actuellement le gâteau est quasiment entièrement distribué, si
      vous voulez en donner à de nouvelles personnes vous allez devoir en
      prendre à ceux qui ont déjà étaient servis (principe du communisme…).
      Comme vous pouvez l’imaginer cela va poser quelques soucis.
      Peut être avec la miniaturisation ou certaine technique de culture mais
      vous n’aurez surement pas 7 milliard d’humain avec le niveau de vie d’un
      français, pratiquement impossible à part avec la découverte d’une
      énergie propre et illimité (fusion mais pour l’instant on en est loin).


  14. Dadone Le 22 novembre 2012 à 14h30


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    “Le vrai champ d’action reste à mon sens la modification en
    profondeur de notre mode de vie/modèle économique/système productif et
    le combat pour l’équité et la justice sociale dans le monde (oeuvrer
    contre la misère des pays pauvres contribuera à hâter l’achèvement de
    leur transition démographique).”
    C’est de l’utopie pure.
    En 1971 c’était possible selon le rapport de Rome sans gros sacrifice. Personne ne l’a fait
    De nos jours non seulement je pense que cela n’est plus possible mais
    en admettant que cela le soit cela exigerait des sacrifices qu’il est
    utopique de penser qu’ils sauront fait.
    Non la réalité, la vrai, c’est qu’il y aura un ajustement Darwinien
    d’une grande violence au fur et à mesure que les ressources (eau,
    énergie, alimentation,..) seront difficile à acquérir.
    Le mieux c’est de s’y préparer au lieu de rêver !


    • bizbee Le 22 novembre 2012 à 14h38


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      “Non la réalité, la vrai, c’est qu’il aura un ajustement
      Darwinien d’une grande violence au fur et à mesure que les ressources
      (eau, énergie, alimentation,..) seront difficile à acquérir.
      Le mieux c’est de s’y préparer au lieu de rêver !”
      @Dadone
      D’accord sur l’analyse, mais….
      Le réalisme (=pessimisme de pensée) ne doit pas empêcher l’optimiste
      d’action; autrement dit l’important dans cette phrase, c’est “Le mieux
      c’est de s’y préparer “, car il y a beaucoup à y gagner, pour soi et
      pour les autres…
      Et par effet boule de neige, si certains y croient d’autres suivront… et
      alors on contredira la conclusion de Charles Sannat, à savoir:
      “Si certains d’entres nous ont conscience du monde qu’il faudrait
      bâtir, personne ne prendra la responsabilité du début des travaux. C’est
      pour cela qu’il faut que le monde d’aujourd’hui disparaisse pour que
      l’on puisse ensuite édifier celui de demain.”
      L’avenir n’est pas écrit.


      • SPQR Le 22 novembre 2012 à 14h45


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        @ Danone
        Si c’est le chemin “ajustement darwinien” que nous empruntons au
        final (ce que je n’exclus pas, même si j’ai tendance, comme Bizbee à
        tenter désespérément de croire qu’on peut encore inverser la vapeur),
        alors j’imagine que l’effondrement démographique à venir vous préoccupe
        plus que la surpopulation actuelle…


      • Dadone Le 22 novembre 2012 à 14h49


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        L’histoire n’est pas écrite mais si on se référence à celle passée être optimiste relève de la profession de foi.
        On est déjà dans un monde Darwinien (plus exactement on l’a de tout
        temps été), la guerre économique fait des ravages sur les plus faibles.
        Certes, cette guerre va bientôt va se terminer en raison de
        l’effondrement d’un acteur majeur (USA ou UE).
        Si en UE, on peut éventuellement espérer bâtir un autre monde sur de
        nouvelle bases je suis beaucoup moins optimiste pour le reste du monde
        qui continuera sa lutte Darwinienne.
        Or si certain continue le conflit pour s’accaparer à leur profit les
        richesses du monde il n’est pas raisonnable de se tenir à l’écart du
        conflit sauf à renoncer à des matières premières pourtant
        indispensables.
        Un premier pas ce serait d’arrêter la guerre économique entre les
        nations européennes, c’est déjà beaucoup ensuite uni (vraiment uni) on
        voit ce que l’on faire peut à l’échelle monde.
        Vu le diktat Allemand actuel on est en encore fort loin de la première étape !


        • SPQR Le 22 novembre 2012 à 14h55


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          Pour le coup, c’est vous que je trouve optimiste de considérer
          que l’UE pourrait à elle toute seule faire face aux catastrophes à
          venir…


        • bizbee Le 22 novembre 2012 à 15h01


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          Quelle profession de foi?
          Je ne croit en rien, je n’ai juste pas envie d’attendre en pleurant que mon monde s’éffondre.
          Et puis soyez objectif… Quelle est cette manie de ne regarder que la face sombre de l’histoire…?
          C’est pas Darwin qui a supprimé la peine de mort, ni Darwin qui a
          décrété que tous les hommes naissent libres et égaux,… Et puis la guerre
          économique ne fait pas que des ravages…
          A quoi ça vous sert à vous de vous convaincre de l’arrivée prochaine de l’apocalypse?
          Il s’agit de ne pas se voiler la face, ça d’accord, mais ni dans un sens ni dans l’autre…
          S’il faut passer par la création d’entreprises “vertes” et
          rentables,… où il y aurait plein de tunes à se faire, et ben allons-y,
          fonçons…


          • Patrick Luder Le 22 novembre 2012 à 16h34


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            Ah ben vas-y alors fonce … c’est facile … crée une entrerpise verte et fais-toi plein de tunes !!!


          • bizbee Le 23 novembre 2012 à 10h02


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            “Ah ben vas-y alors fonce … c’est facile … crée une entrerpise verte et fais-toi plein de tunes !!!”
            Mais je t’invites à faire de même..
            Si pour toi, comme moi, la sauvegarde de l’environnement est une priorité, fonces aussi…on peut mm s’associer!


          • Patrick Luder Le 23 novembre 2012 à 11h49


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            @ bizbee …OK si ça t’intéresse, j’ai créé une entreprise active à
            fond dans l’écologie (www.fine-forest.ch), mais je l’arrête (elle est à
            vendre) pour me tourner vers une agriculture douce
            “Agrologie&Accueil” => je ne suis pas dans le fictif, nous
            réagissons et tu es le bienvenu si tu le souhaite !
            (y a pas de suicide en vue ;o)


          • bizbee Le 23 novembre 2012 à 14h36


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            bravo pour ça!
            j’ai pu lire l’historique de ton entreprise, c’est quoi les
            “tracasseries administratives et des aberrations de politique
            économique” qui t’ont bloqué (si c’est pas secret-défense bien sur)?
            en tout cas j’espère que la santé va mieux.
            Du coup c’est quoi ce pessimisme dont je n’avais pas été habitué de ta part ces derniers mois?


          • Patrick Luder Le 23 novembre 2012 à 18h10


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            Tu appelles pessimisme,
            ce que je considère juste comme
            prise de conscience des réalités
            de notre mode de vie “moderne”.
            Vivre mieux à petite échelle,
            ne changera rien au reste du monde,
            mais change tout à notre relation au monde.


  15. odeur_de_sapin Le 22 novembre 2012 à 14h59


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    Il est bien vrai que la démographie et pas seulement au Japon est à mon sens LE sujet du début du 21 èime siècle.
    Ceci dis, on perçoit toujours selon un mode très égoiste la
    consommation du milieu ambiant pour le corps humain, une fois à l’âge
    adulte, pourquoi ne pas concevoir une possibilité de récupération de
    tout ce que produit directement le corps humain, chaleur, champ
    magnétique, mouvement, que sais-je pour en faire de l’énergie qui serait
    absorbé par un système présent dans les vêtements ?
    Par exemple, en se déplacant on crée une pression sur les semelles,
    existe t il un système qui pourrait receuillir cette énergie et la
    stocker/transformer ?
    Dans cette ordre d’idées, Il me semble bien qu’Une société française
    a développé des pavés qui absorbent la pression des passants qui pose
    leur pied dessus, et la transforme en énergie transmise à l’éclairage
    publique. Je crois bien qu’elle n’a pas pu se développer en France … et
    est parti s’installer aux US. Quelqu’un a-t-il entendu parler de cette
    entreprise ?


    • odeur_de_sapin Le 22 novembre 2012 à 15h10


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      Effectivement, j’ai trouvé qques infos au sujet du trottoir électrique et malheureusement son exil.
      Je cite un article d’un journal du coté de Toulouse
      “Une société californienne va acheter le brevet du trottoir
      électrique. L’inventeur toulousain dénonce l’inertie française et veut
      s’expatrier aux Etats-Unis.
      Un trottoir qui produit de l’électricité pour les lampadaires grâce
      aux pas des piétons, les Toulousains connaissent cette invention. L’an
      dernier, au printemps, elle a été testée pendant quatre mois au centre
      ville, sur l’esplanade qui mène du métro Jean-Jaurès à la place Wilson.
      Deux bandes de dalles montées sur des ressorts et destinées à récupérer
      l’énergie cinétique avaient été installées là.
      Aujourd’hui, c’est bien loin de Toulouse que cette invention devrait
      voir le jour. Laurent Villerouge, le chef d’entreprise qui a lancé le
      prototype, en collaboration avec l’ENSEEIHT, une des prestigieuses
      écoles d’ingénieurs toulousaines, et d’autres entrepreneurs locaux,
      vient de signer la vente du brevet avec une entreprise californienne
      spécialisée dans les énergies renouvelables, Harvest Energy. Une vente
      qui sera effective dans trois mois.”
      On préfère se focaliser sur les files d’attente à la CAF …


      • Porteu caroline Le 22 novembre 2012 à 15h34


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        odeur de sapin
        Merci de cette histoire insensée .
        Je ne comprends pas que les sociétés d’économie solidaire n’aient pas
        réagi . Ou que l’inventeur n’ait pas eu l’idée de créer une scop à qui
        il aurait laissé son brevet pour une durée déterminée .
        Je ne comprends pas que cette invention n’ait pas intéressé une société comme Enercoop ..
        Cette histoire insensée doit faire la une des Medias .. pour faire
        honte à la fois aux élus , mais aussi aux groupes et aux banques qui
        passent leur vie à expliquer ce qu’il faudrait faire ..
        Et si au lieu de se battre sur des notions comme la compétitivité qui
        ne veulent rien dire , ils cherchaient juste à être efficaces et à
        faire que la principale compétitivité française qui est sa créativité
        reste en France !!!! …
        Cette histoire doit être diffusée partout !!!! … Peut-etre n’est-il pas trop tard ?
        J’ai trouvé çà
        http://www.latribune.fr/regions/midi-pyrenees/20120507trib000697360/faute-de-subventions-l-inventeur-du-trottoir-electrique-quitte-toulouse-pour-new-york.html#bottom


        • odeur_de_sapin Le 22 novembre 2012 à 17h29


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          Je crois que l’article dont vous avez proposé le lien résume bien
          la situation de ce pays. Le concepteur et chef d’entreprise exilé à
          présent le résume en qques mots « C’est une question de mentalité ».
          Son invention est loin d’être une lubbie de techno-rêveur, puisque
          qu’à Londres d’apres un autre article de presse une invention similaire
          commence à être implanter dans certains quartiers.
          Plus haut, je moquais les 72 millions d’euros de dépenses annuels
          dédiés au recrutement de 2000 personnes à Pôle Emploi. Je propose de
          ré-affecter d’urgence ces sommes à des équipes scientifiques
          pluri-disciplinaires pour sillonner l’Afrique et déniché les futurs
          talents de la technologie de demain..
          Regardez ce que fais ce jeune homme de 15 ans, c’est proprement
          stupéfiant ce qu’il arrive à faire avec des bouts de cables et autres
          détritus du même acabit déniché dans des poubelles.
          http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/11/22/belle-histoire-un-petit-genie-du-sierra-leone-repere-par-le-mit/
          Il a été invité au MIT pour qques semaines qui organise des séjours
          de jeunes talents aux US. Cela crée une dynamique saine sur place,
          permet de créer une image positive pour développer les talents, génère
          un début de gestion des flux migratoires orientés vers « le haut »
          plutôt que vers l’assistance sociale.


          • Porteu caroline Le 22 novembre 2012 à 19h02


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            Odeur de sapin
            Désolée pour Olivier avec ce petit échange qui n’a pas trop de lien
            avec le sujet de son article , mais je crois quand même qu’il s’agit de
            quelque chose d’important.
            Votre histoire de Sierra Léone est intéressante aussi , mais là , c’était à l’occasion d’un concours .
            Pour en revenir au trottoir électrique, je ne suis pas d’accord avec
            le “c’est une question de mentalité” . Il y a en France des créateurs
            d’entreprise , des business angels , des monteurs de systèmes d’économie
            solidaire .
            Ce qui m’étonne dans l’histoire en question c’est que pas un instant,
            Laurent Villerouge n’ait été orienté vers ces structures qui existent
            ..
            Le dossier confié à NKM perdu , ne m’étonne pas trop au moment des
            élections , encore moins dans le contexte du lobbying énergétique actuel
            .
            Par contre lisez les commentaires , la moitié d’entre repartent sur
            un débat de clivage politicien qui n’a rien à voir avec le sujet lui
            même .
            La phrase de l’adjoint au maire est à mon avis plus parlante ..
            car ce n’est pas la première fois que j’entends parler d’un brevet
            concernant une forme de “transition énergétique” se faire enterrer ..
            “« Il y a un problème culturel à l’endroit d’une nouvelle source d’énergie qui recycle l’énergie”
            Oui il y a un vrai problème de blocage mental vis à vis de tout ce
            qui pourrait constituer des avancées vers l’indépendance énergétique à
            la fois d’un groupe, d’une commune ou d’un pays . Regardez
            l’invraisemblable décision en train d’être prise en Grèce sur
            l’interdiction faite aux particuliers d’avoir leurs propres sources
            d’énergie (photovoltaique sur leurs toits de maison) . Tous les lobby
            sont d’accord pour bloquer au maximum les développements potentiels .
            Qu’ils soient financiers (l’interdiction grecque va de pair avec la
            privatisation des infrastructures énergétiques en train de se négocier) ,
            producteurs d’énergie fossiles .. ils ont tous intérêt à limiter ce
            genre de découvertes .
            D’ailleurs il n’est pas dit que le rachat du brevet en question ne
            soit pas tout simplement destiné à enterrer cette découverte . On a
            déjà vu çà ..
            Le passage de l’Anvar en société anonyme de droit privé du nom d’Oseo
            et l’éclatement de son capital entre financiers et Etat aurait même
            tendance à conforter une hypothèse de ce type : les secteurs
            stratégiques devenant plus faciles à contrôler .
            J’ai vu un brevet se faire enterrer en beauté il y a une quinzaine
            d’année : un procédé permettant de diminuer la consommation de carburant
            de 30% grâce à une simple pièce , qui était superposable à n’importe
            quel carburateur , et qui transformait l’injection en pulvérisation. Ce
            brevet avait même remporté les essais Royaux en Belgique .
            Dans le même ordre d’idée , je vous signale que le moteur à eau
            existe et qu’il fonctionne . Pourquoi n’est-il ni développé ni
            commercialisé ? Et pourtant c’est bien aux USA qu’il a été inventé !!!!
            Le moteur Pantone : http://www.youtube.com/watch?v=-D7d_FkEg0A
            C’est pas la mentalité qu’il faut changer : c’est plutôt le lobbying qu’il faut bloquer . ^^^


          • odeur_de_sapin Le 23 novembre 2012 à 10h40


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            @porteu caroline
            Bien sur qu’en en France, on déteste l’esprit d’entreprise, bien sur que c’est une question de mentalité.
            On déteste les riches, si cela se trouve on (l’inconscient collectif ?)
            se dit que quelques uns de ces types (hommes ou femmes) pourraient
            réussir et devenir riches ! Crime suprême aux yeux du social-communisme
            ambiant.
            Vous voulez des preuves ?
            La taxe professionnelle est remplaçé par une nouvelle taxe (peu
            importe les noms) ils s’en inventent tous les jours à l’heure actuelle,
            pour la plupart largement supérieure, et certains signalent des
            augmentations de fois 5, on passe par exemple d’une somme de 300 à 1500
            euros, d’une année à l’autre. S’il y avait que ca à payer …
            Arkema voulait investir 70 millions du coté de Lyon, ben Oui il
            fallait ré-organiser l’entreprise (pas de suppression de postes, mais
            des créations), les syndicats ont réussi leur mission et bloqué cette
            démarche , ces dangeureux esclavagistes devront investir leur 70
            millions ailleurs, Ouf Sauvé, on a eu peur que le ronron quotidien soit
            pêrturbé.
            L’article 15 du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale
            pour 2013, supprime le principe de cotisations forfaitaires,
            c’est-à-dire renchérir de 10 à 40% le prix de l’heure travaillée ! cela
            concerne le domaine des services à la personne et soins à domicile. A la
            clé, explosion du travail au noir et perte d’emplois par milliers et
            d’entreprises par centaines.
            Je m’arrête là, la liste se rallonge de jour en jour.
            La démographie des entreprises en France, ce serait un sujet vital
            qui est finalement pas tellement abordé ………………….. en tout cas analyser
            les données récentes me semblent crucial en partie pour savoir quand
            on va se crasher ?


    • Hijak Le 23 novembre 2012 à 02h51


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      Elle est ridicule cette invention. Mieux vaut mettre une éolienne
      en off shore qui ce rentabilise en 2 ans que cette chose pleine de
      piston, vérin pour allumer une ampoule pour dix mètre carré
      d’installation. J’imagine même pas l’énergie ridicule dégagé par cette
      invention en comparaison des mega éoliennes en mer (je prend cette
      exemple car les deux marchent par intermittence).
      Sans compter la maintenance, l’eau et la saleté doivent bien s’y
      promener dedans, à moins qu’il y est des joins donc à changer tout les 5
      ans.
      Peut être le seul avantage est d’éclairé seulement quand les gens passent et encore, les gens veulent que ça reste allumé.


  16. Britton Le 22 novembre 2012 à 18h20


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    Bonsoir,
    “Le principal problème démographique actuel sur Terre est dû aux pays
    en voie de développement. Une fois le pays “développé”, la natalité se
    réduit d’elle même”
    ça c’est valable quand l’accès aux ressources (toutes les ressources,
    énergie, matières, eau, terres agricoles, etc) est en adéquation avec la
    population. moins pour l’accès aux besoins de base.
    Si un de ces éléments se dégrade, par exemple si les prix des produits agricoles s’envolent, alors tout va mal.
    Un exemple, le printemps arabe. (sauf Libye). la population a été
    multipliée par 4 à 6 depuis 1950 mais pas les ressources. Conclusion à
    un moment il y a rupture.
    Les pays qui ont des choses intéressantes à vendre peuvent s’en sortir
    (Algérie-pétrole) les autres c’est tout de suite compliqué.
    Autre exemple, l’Egypte. Elle était en autosuffisance alimentaire jusque
    2004-2005. depuis elle doit importer à manger et elle n’a pas vraiment
    de pétrole, d’or ou autre d’intéressant.
    pour info qques taux de variation de population depuis 1950 (source http://www.statistiques-mondiales.com/population.htm)
    Algérie : *4
    Egypte : *4
    Maroc : *3,5
    Syrie : *6
    Tunisie : *4
    Rien que des pays dont la surface cultivable ne permet pas de nourrir sa population.
    Et avec les risques de dégradation climatique à venir ça ne s’améliorera pas.


  17. Porteu caroline Le 22 novembre 2012 à 18h29


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    Une tendance démographique visiblement inverse ..
    Bilan demographique de l’année 2011 en Russie
    Les chiffres de la démographie russe pour l’année 2011 sont disponibles et ils sont exceptionnellement bons.
    Il y a eu en Russie en 2011 1.793.828 naissances, contre 1.789.623 en 2010, soit 4.205 naissances de plus.
    Il y a eu en Russie en 2011 1.925.036 décès, contre 2.030.963 décès en 2010 soit 105.927 décès de moins.
    La baisse naturelle de population pour 2011 est de 131.208 habitants. Rappel de l’évolution démographique de 2005 a 2011:
    Année Naissances Décès Solde naturel
    2005 1.457.376 2.303.935 -846.559
    2006 1.479.637 2.166.703 -687.066
    2007 1.610.100 2.080.400 -470.300
    2008 1.717.500 2.081.000 -363.500
    2009 1.764.000 2.010.500 -246.500
    2010 1.789.600 2.031.000 -241.400
    2011 1.793.828 1.925.036 -131.208
    2012 1.795.000 1.875.000 – 80.000 ?


    • bizbee Le 22 novembre 2012 à 18h53


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      • Porteu caroline Le 22 novembre 2012 à 19h13


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        bizbee
        L’important dans une tendance c’est son sens .
        Comme le dit l’article , l’espérance de vie en Russie augmente …
        Contrairement à celle des USA qui baisse . Ou celle des Allemands qui
        prend le sens de la baisse de manière très violente dans les classes les
        plus défavorisées de la population allemande , sans doute leur manière
        de résoudre leur problème futur de retraites !!!!! ….
        C’est peut être pour cela que l’Europe est aussi préoccupée par la
        compétitivité et la baisse du coût du travail : l’exemple allemand
        montre sans conteste que c’est le meilleur moyen de résoudre le problème
        des retraites !!!! .. Vous savez , le fameux modèle allemand sur lequel
        nous devrions prendre exemple !!!
        BERLIN – L’espérance de vie des Allemands aux revenus les plus
        faibles a fortement chuté depuis dix ans, selon des chiffres du
        gouvernement fédéral publiés lundi.
        Alors que l’espérance de vie moyenne continue d’augmenter en
        Allemagne, celle des personnes aux revenus les plus faibles est passée
        de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2010, selon ces chiffres officiels,
        obtenus et publiés par le groupe parlementaire de la gauche radicale Die
        Linke, après une question écrite au gouvernement.
        Dans les anciens länder d’Allemagne de l’Est, la chute de l’espérance
        de vie des petits revenus — ceux qui touchent moins des trois quarts du
        revenu moyen — est encore plus marquée: elle passe de 77,9 ans à 74,1
        ans, sur la même période.
        http://www.romandie.com/news/archives/_L_esperance_de_vie_des_pauvres_a_chute_en_Allemagne_depuis_10_ans121220111212.asp


        • bizbee Le 22 novembre 2012 à 19h30


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          ok j’avais fait une (mauvaise) connection entre deux phrases de votre part
          “La baisse naturelle de population pour 2011″
          et
          “Les chiffres de la démographie russe pour l’année 2011 sont disponibles et ils sont exceptionnellement bons.”
          ce qui m’avait un peu choqué en sachant comment cette baisse est “naturelle”…


  18. NiFuNiFa Le 23 novembre 2012 à 13h00


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    Je pense qu’une problématique qui n’a pas été soulevée dans les
    commentaires est celle de l’aménagement du territoire, car le Japon est
    une île, une grande île qui n’est pas extensible.
    En France, nous sommes 65 millions à partager 675 000 km² contre 127 millions qui se partagent 377 000 km² au Japon.
    Au niveau de la densité de population, cela nous fait donc 97hab/km² en France contre 337 pour le Japon.
    “Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les
    plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Seulement un peu plus du
    cinquième du territoire est habitable (80 500 km2).”
    La rareté des plaines (excepté près des littoraux), très peuplées
    (plus de 800 habitants par km2 sur la côte est de Honshū), oblige
    l’exploitation des collines et des montagnes avec le système des
    cultures en plateaux (les versants sont recouverts de bassins successifs
    de taille décroissante avec la hauteur, permettant la culture du riz,
    du soja, etc.).
    Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus
    remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui
    n’offre à ses habitants qu’une superficie cultivable inférieure à 78 000
    km2 (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de 127
    millions d’habitants (chiffre de 2007).”
    Source Wikipédia.
    Je pense que l’expérience sera intéressante à surveiller pour la
    gestion des territoires, dont une partie à été perdue à cause de
    Fukushima et qui ne sera pas ré exploitable avant un certain moment.


  19. yoananda Le 24 novembre 2012 à 13h02


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    Non, le taux de fécondité pour assurer la stabilité d’une population dont l’espérance de vie augmente n’est pas de 2.
    C’est une erreur majeure d’affirmer ceci.
    Le Japon ne se suicide pas démographiquement, il se stabilise !
    A partir du moment ou on vit de plus en plus vieux, de mieux en mieux,
    on ne peut pas avoir la même politique nataliste sans créer une
    véritable explosion démographique, ingérable, qui conduirait à la
    misère, a la guerre, et autres atrocités.
    Les vieux, qui va s’en occuper ? et bien eux même, puisqu’ils vivent en meilleure santé plus longtemps.
    Ou est le problème a part votre propre terreur de la mort et de la dépendance !!!
    Vous faites des stats, soit, mais vous concluez comme si vous parliez d’un pays européen au 19ème siècle.
    C’est quand même étrange de projeter une conclusion d’un autre pays et d’une autre époque.
    Ce n’est même pas une conclusion, c’est réflexe de pensée.
    On vous a appris que vieillir c’est mauvais, que la mort c’est mal,
    alors … vous le répétez sans réfléchir, vous transmettez votre peur et
    votre angoisse, peu importe ce que disent les graphiques.
    Le Japon au contraire montre la voie de la stabilisation et la fin du
    ponzi démographique, dont la France devrait s’inspirer au lieu de s’en
    alarmer.
    Quelle est cette logique qui voudrait que la croissance démographique soit éternelle.
    Et quand devrait-elle s’arrêter ? il a y 30 ans me semble une bonne réponse…
    Les jeunistes qui pensent que vieillir n’a qu’une seule signification
    “se rapprocher de la mort” devraient reconsidérer les choses et
    s’ouvrir un peu à d’autres manières de penser, notamment la philosophie
    asiatique qui ne voit pas la mort comme nous, ni la vieillesse.
    Vieillir ce n’est pas se suicider !!!
    M’enfin !
    Après, il est clair que nous allons devoir apprendre à mettre de coté
    nos petits égoïsmes du genre “et si moi j’ai envie de faire 6 gosse,
    pourquoi j’aurais pas le droit” ? Tu n’a pas le droit , parce que si toi
    tu en fais 6, tu prives 5 autres de pouvoir en faire, car toute la
    biomasse terrienne ne peut pas être convertie en “humain”, il y a une
    limite. La limite, aujourd’hui on la touche.


    • Christophe Vieren Le 24 novembre 2012 à 16h02


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      Mais bien sûr que quelle que soit l’espérance de vie, le nombre
      moyen par couple doit être de deux pour stabiliser une population.
      L’augmentation de l’espérance de vie n’a qu’un impact mineur (moins d’un
      trimestre tous les 4 ans en France) et temporaire car elle ne va pas
      durer (c’est pas toi qui va me contredire !).


  20. Error System Le 24 novembre 2012 à 15h19


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    Je sais que je vais me faire saké par les posteurs habituels –
    mais peut être l’instinct/la conscience commune/la Nation et ses
    interactions/le bon sens/machin… les prévient de ce qui se prépare, un
    pétrole cher, des guerres de survie (injustes) et des mouvements de
    population qui vont faire s’affronter les plus pauvres avec les pauvres,
    puis avec le reste de la population jean raspail style…
    Type “united nations education women fertility” et voyez par vous même..
    http://prcs-mohfw.nic.in/writereaddata/research/358.htm
    http://www.un.org/esa/population/publications/completingfertility/RevisedCLELANDpaper.PDF
    Voir l’Iran ce grand peuple millénaire et sa natalité “française”… :-) Nos vieux frères…


    • Christophe Vieren Le 24 novembre 2012 à 15h35


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      @Error system : ce que tu écris dans ton premier paragraphe ne
      conforte pas – sans pour autant être en contradiction – de ce que tu
      écris ensuite avec tes liens proposés. J’ai jeté un coup d’oeil au
      deuximèe uniquement et j’y vois surtout comme cause de la baisse de la
      fertitlié le scolarisation et donc l’émancipation des femmes. L’Iran est
      en effet un très bon exemple de point de vue là : le taux de
      scolarisation des femmes y a considérablement progressé en 30 ans.
      Concernant les différence de démographie entre la France (croissance
      naturelle de 3/10.000) et la plupart des autres pays d’Europe
      (croissance naturelle négative), et en tout cas vis à vis de l’Allemagne
      (qui réagit), est la relative facilité pour les femmes de concilier
      enfants et vie professionnelle (structures d’accueil en bas âge) et aux
      couples de mieux satisfaire les besoins de leurs enfants (prestations
      familiales diverses, quotient familial).
      —————
      *naturelle = hors migration)


  21. GUS Le 25 novembre 2012 à 19h33


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    Bon c’est très intéressant la démographie et cela permet d’aller
    plus loin que les médiocres commentaires journalistiques. Par exemple,
    la Chine se prépare un pb démographique énorme.
    Bon après ce sont des projections, on peut imaginer aussi que le taux de
    natalité se redresse ce qui, dans le cas du Japon, réduirait simplement
    la baisse car même si les femmes actuelles se mettent à avoir des
    enfants comme elles sont peu nombreuses (classes creuses) cela ne
    suffira pas. Les phénomènes d’inerties sont très importants en
    démographie. A l’inverse, cette inertie permet d’expliquer qu’avec une
    natalité aussi catastrophique qui se maintiendrait encore, on arrive à
    une baisse de la population seulement” à 80 M, soit la nombre de
    japonais dans les années 50, ce qui est encore beaucoup. Par contre,
    après ce serait la descente aux enfers.
    Bien sûr, à l’inverse, il n”est pas dit que la mortalité et l’espérance
    de vie se maintiendront. On n’est pas à l’abri d’une dégradation comme
    le montre les exemples cités dans les commentaires (Russie des 90′s, USA
    actuels, Allemagne des classes pauvres).
    Enfin, bref, tout ça pour dire que les projection à 2020,2030 OK, au-delà je m’en méfie beaucoup

Invitation St Nicolas de Flüe

Bienvenue

Nous avons le plaisir de vous annoncer la prochaine rencontre qui aura lieu du
30 novembre au 2 décembre 2012 à St Maurice / Agaune en Suisse romande.
30 novembre au 2 décembre 2012
Les intervenants de la rencontre.
Le programme de la rencontre.
Entrées libres et gratuites.

Rencontre St-Nicolas et Dorothée de Flüe

Salle du CollègeRue Charles-Emmanuel de Rivaz
CH – 1890 St-Maurice
Plan d’accès

Programme

Vendredi 30 novembre 2012
17h00 Ouverture du bureau d’accueil Foyer franciscain à St-Maurice
Hôtel du Parc à Martigny
20h30 Témoignage-conférence (P. Jean-Marie Petitclerc)
« Réussir sa vie : le défi de l’éducation »
Salle du collège
Samedi 1er décembre 2012
08h30 Office des Laudes Église St-Sigismond
09h15 Conférence (Prof. Dominique Lambert)
« Les machines peuvent-elles être morales? Un regard de philosophe sur la robotique de sécurité et de défense »
Salle du collège
10h45 Conférence (Prof. Fabrice Hadjadj)
« Réussir sa mort : Anti-méthode pour vivre »
Salle du collège
12h15 Eucharistie Église St-Sigismond
13h30 Repas Foyer franciscain
15h15 Conférence (M. Emmanuel Faber)
« Chemins de traverse. Vivre l’économie autrement »
Salle du collège
16h30 Conférence (M. François-Xavier Putallaz)
« Montagne et philosophie, une initiation à la Beauté »
Salle du collège
17h45 Office des Vêpres Salle du collège
18h45 Repas Foyer franciscain
20h30 Témoignage (Mme Frédérique Bedos)
Chants (Olivier Mottet → Lien)
Salle du collège
Dimanche 2 décembre 2012
08h00 Office des Laudes Église St-Sigismond
08h45 Conférence (Elisabeth Monfort)
« La réponse prophétique de l’Église aux questions actuelles sur l’homme et la femme »
Salle du collège
10h15 Conférence (M. François-Daniel Migeon)
« Le leadership, une question de coeur et de raison »
Salle du collège
12h00 Eucharistie Église St-Sigismond
13h15 Repas Foyer franciscain

 Intervenants

Vous pouvez découvrir ci-dessous les intervenants de la rencontre 2012.
Jean-Marie Petitclerc
VENDREDI 30 NOVEMBRE — 20h30
Jean-Marie Petitclerc
Prêtre salésien, éducateur spécialisé.

Prêtre salésien, polytechnicien, éducateur spécialisé, expert des
questions d’éducation dans les zones sensibles, et écrivain auteur de
plus d’une vingtaine d’ouvrages. Fondateur et directeur de l’association
« Le Valdocco ». En juin 2007, il est nommé chargé de mission au
cabinet de Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville,
responsable de la coordination des acteurs locaux.

Dans À la rencontre des jeunes… au puits de la Samaritaine
(2007), il confie trois clés de compréhension de ses écrits et de son
ministère. Ce qu’il appelle ses « sources d’inspiration » : son
expérience pastorale elle-même, celle d’éducateur et de prêtre ; Jean
Bosco, qu’il qualifie d’initiateur de la démarche du “aller vers”, par
opposition à celle du “faire venir” et Guy Lafon, qu’il a eu comme
professeur à l’Institut catholique de Paris et qu’il affirme être son
initiateur à la lecture et à l’interprétation des textes bibliques.

Dominique Lambert
SAMEDI 1er DÉCEMBRE — 09h15
Dominique Lambert
Philosophe des sciences, docteur en physique et docteur en philosophie.

Dominique Lambert est astrophysicien, docteur en physique et
docteur en philosophie. Il est membre de plusieurs académies et
institutions scientifiques, notamment de l’Académie européenne des
Sciences ainsi que de l’Académie Royale de Belgique. Dominique Lambert
est actuellement professeur aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur
(Belgique). Il est auteur de nombreuses publications en physique,
mathématique, biochimie, philosophie et histoire des sciences ainsi que
sur les rapports science-foi. Dominique Lambert a notamment écrit Le principe anthropique – l’homme est-il le centre de l’univers ? – le meilleur livre au monde sur le sujet, selon le physicien Brandon Carter ! – et Comment les pattes viennent au serpent : Essai sur l’étonnante plasticité du vivant.
Dominique Lambert est lauréat du Prix Georges Lemaître 1999 (Georges
Lemaître est l’inventeur de la théorie de l’atome primitif).

Fabrice Hadjadj
SAMEDI 1er DÉCEMBRE — 10h45
Fabrice Hadjadj
Écrivain et philosophe français, directeur de l’Institut Philanthropos à Fribourg.

Juif de nom arabe, journaliste athée converti au catholicisme, Fabrice Hadjadj a mis sa verve au service du Verbe.

Paradoxal et tranchant, son discours résonne à nos oreilles comme un
appel à raisonner ; il rabâche à qui veut bien l’entendre ce qui fait le
cœur de l’Evangile : non pas un légalisme mortifère, non plus qu’un
laxisme libertaire, mais l’Amour infini proposé à nos cœurs très
humains. Celui du Verbe façonné dans notre chair pour ressusciter nos
vieux os, de la Vie mâchouillée en nos bouches pour devenir notre vie.

Ecrivain catholique renommé, professeur agrégé de philosophie,
aujourd’hui directeur de l’institut Philanthropos et professeur au
collège Saint-Michel, il est l’auteur de nombreux essais (Réussir sa
mort, La foi des démons, Le paradis à la porte, Parler de Dieu
aujourd’hui,…) ainsi que de pièces de théâtre. Fabrice est marié et
père de 6 enfants.

Emmanuel Faber
SAMEDI 1er DÉCEMBRE — 15h15
Emmanuel Faber
Directeur général délégué de Danone, auteur du livre « Chemins de traverse : vivre l’économie autrement ».

Emmanuel Faber est directeur général délégué de Danone et siège
au Conseil d’administration de la société, aux côtés, entre autres, de
Franck Riboud et de Bernard Hours. Il est également membre du Comité
Exécutif. Il est français et né en 1964.

Diplômé d’HEC, Emmanuel Faber débute sa carrière chez Bain &
Company . Il travaille ensuite pour Baring Brothers, avant de devenir
Directeur général de Legris Industries en 1995. Il intègre Danone en
1997 au poste de Directeur du Développement et de la Stratégie. En 2000,
il devient membre du Comité Exécutif et Directeur financier. Il siège
au Conseil d’administration de la société depuis 2002. En 2005, il est
nommé Directeur général de la zone Asie Pacifique. Depuis le 1er janvier
2008, il occupe le poste de Directeur Général Délégué de Danone,
responsable des grandes fonctions Corporate.

Il a été, avec Michael Lonsdale et Éric-Emmanuel Schmitt, choisi
pour être l’un des 3 parrains français des Journées mondiales de la
jeunesse 2011.

François-Xavier Putallaz
SAMEDI 1er DÉCEMBRE — 16h30
François-Xavier Putallaz
Professeur de philosophie.



Professeur titulaire de philosophie à l’Université de Fribourg, il enseigne aussi à Sion et à l’Institut Philanthropos.

Auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire de la pensée et
aux enjeux contemporains de l’éthique biomédicale, il est membre de la
Commission nationale d’éthique et de la Commission du Conseil fédéral
pour les questions familiales.

En Valais, il est connu depuis une quinzaine d’années pour ses
articles et prises de positions dans le Journal « Le Nouvelliste » sous
la rubrique « L’invité ».

Avec un photographe professionnel et guide de montagne, François
Perraudin, il vient de publier un ouvrage original aux éditions Slatkine
: Montagne et philosophie. Il s’agit d’une initiation aux grands
philosophes par le biais de somptueuses photographies dans les Alpes ;
le projet est simple : faire voir la splendeur de la vérité par la
beauté des sommets.

Frédérique Bedos
SAMEDI 1er DÉCEMBRE — 20h30
Frédérique Bedos
Animatrice de télévision et de radio française, responsable du projet Imagine.

Frédérique Bedos a suivi des
études d’histoire de l’art à la Sorbonne et à l’École du Louvre, se
spécialisant dans l’égyptologie et l’indologie. À la faveur d’une
rencontre dans un restaurant parisien avec le patron de Fashion and
Design TV4, elle fait ses débuts d’animatrice, sur cette chaîne, à New
York. Elle s’est construit une réputation de professionnelle des médias
avec un parcours international passant par New York, Londres, Paris et
la Chine. Cette carrière internationale l’a amenée à travailler dans des
univers aussi différents et complémentaires que MTV Europe, France 2 ou
encore M6, mais aussi la chaîne câblée new-yorkaise Fashion &
Design TV, tout en passant également par la radio avec NRJ et Europe
2… Depuis avril 2011, elle présente régulièrement des émissions en
direct pour le groupe Canal + Overseas.

Elle dirige actuellement la plate-forme internationale du Projet Imagine qui se décompose en trois grandes parties :
• Les reportages retraçant les actions de héros anonymes ;
• Les conversations de fond avec des philosophes, des sociologues, des politiques, etc. ;
• Un volet philanthropique.

Elizabeth Montfort
DIMANCHE 2 DÉCEMBRE — 08h45
Elizabeth Monfort
Ancien député au Parlement européen, présidente de l’Association Nouveau Féminisme Européen.

Mariée, mère de 4 enfants, grand-mère de 5 petits enfants. Juriste et
philosophe de formation, engagée en politique depuis 1992, elle a été
député français au Parlement européen de 1999 à 2004, vice-présidente du
Conseil régionale d’Auvergne jusqu’en 2004, et présidente de
l’Association Nouveau Féminisme Européen, fondée en 2007, une
association pour la promotion de la femme dans sa triple mission de
“femme, épouse et mère” dans un regard de complémentarité avec l’homme.

Mme Monfort a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages parmi
lesquels on peut citer “La bioéthique entre confusion et responsabilité”
(collectif 2001),”Dieu a-t-il sa place en Europe ?” (collectif 2003),
“L’e-administration. La réforme de l’Etat” (janvier 2005), “Le sens de
l’homme” (collectif 2005), préface de “Femme, sentinelle de l’Invisible”
du Père Daniel Ange (2008). Elle vient de publier “Le genre démasqué.
Homme ou Femme ? Le choix impossible” (2011) et “Le genre en questions”
(juillet 2012) pour les lycéens et les étudiants.

François-Daniel Migeon

DIMANCHE 2 DÉCEMBRE — 10h15
François-Daniel Migeon
Directeur général de la modernisation de l’Etat.

François-Daniel Migeon est né le 2 novembre 1969 dans la Drôme
(marié, 8 enfants). Il est un ancien élève de l’Ecole Polytechnique et
de l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Il est aussi titulaire d’un
diplôme d’études approfondies en Analyse et politique économique de
l’X-Ulm-EHESS.

Son parcours atteste d’une expérience forte expérience
managériale dans les contextes publics ou privés, en France et à
l’étranger. En effet il commence sa carrière comme assistant chef de
projet à la Banque mondiale à Washington (1992-1993), puis devient au
ministère de l’Equipement chef du service grands travaux à la direction
départementale de l’équipement du Loiret (1994-1997) puis chef du bureau
des opérations autoroutières à la direction des routes au sein de
l’administration centrale (1997-1999). En 1999, il rejoint une première
fois le cabinet McKinsey & Company pour y exercer dans le domaine de
l’industrie (1999-2004). Il revient dans la sphère publique pour être
nommé, en 2004, conseiller technique au cabinet du Ministre en charge de
la réforme de l’Etat, puis, en 2005, délégué à la modernisation de la
gestion publique et des structures de l’Etat, service du Premier
ministre. En 2006, il retrouve le cabinet McKinsey & Company avant
d’être nommé Directeur général de la modernisation de l’Etat en novembre
2007 au ministère du Budget pour piloter la mise en oeuvre de la
révision générale des politiques publiques. Cet effort aura permis à
l’Administration de ne pas recruter 150 000 fonctionnaires et
d’économiser 12 MM€.

François-Daniel Migeon est aussi le fondateur du Thomas More
Leadership Institute (TMLI) dont la mission est d’accompagner les
dirigeants pour leur permettre de développer un leadership dérivant de
leur cohérence personnelle, depuis leur intériorité jusqu’à leur action
au service du bien commun.

Quelles suites pour nos systèmes monétaires ?

Echec euroTelle était le titre de la conférence organisée à Genève, mercredi soir 21 novembre 2012, par l’Institut
Libéral
.
A cette question ont répondu deux intervenants, Philippe Simonnot et Pierre Leconte,
qui ont traité chacun un thème connexe.
Philippe Simonnot, économiste, co-auteur de La monnaie, histoire d’une imposture, a montré dans sa communication que la manipulation monétaire était à la source des
crises.
Qu’est-ce que la monnaie? La monnaie est à l’origine une marchandise, qui facilite
l’échange volontaire entre deux parties qui y gagnent.
En
l’absence de monnaie, plus le nombre de marchandises augmente, plus le
nombre de
prix nécessaires pour les valoriser entre elles, et les échanger,
augmente. Ainsi l’échange de 100 marchandises nécessite-t-il la fixation
de 4’950 prix. En présence de monnaie, chaque
marchandise a son  prix. Il suffit donc alors de fixer 100 prix. Ce qui correspond à la loi humaine du moindre effort…
Quelles sont les qualités requises pour une monnaie? La facilité de transport, la
sécurité, la divisibilité, la conservation de valeur à travers le temps.
Très
naturellement, et très spontanément, les métaux précieux, qui ont ces
quatre
qualités, ont joué le rôle de monnaie-marchandise. Il n’y a pas eu
besoin d’intervention de l’Etat pour ce faire, sinon, éventuellement,
pour certifier leur aloi, comme peuvent être certifiés par
lui les poids et les mesures.
Dans
le cas des poids et mesures, l’intervention de l’Etat est bénéfique
parce qu’ils
ne sont pas facilement modifiables, tandis que, dans le cas de la
monnaie, celle-ci étant modifiable à l’envi, elle peut ne pas l’être du
tout. Car, la tentation est grande pour l’Etat de
succomber au vice de modifier l’aloi, ce à quoi il s’est adonné sans
vergogne quand il s’est finalement approprié la monnaie.
La
monnaie-marchandise – c’est-à-dire les métaux précieux –, a été
remplacée par de
la monnaie de banque. A ce sujet, parmi les partisans de l’économie
de marché, il y a deux écoles qui s’affrontent: celle qui défend les
réserves à 100% et celle qui défend les réserves
fractionnaires.
Dans
le cas de 100% de réserves, les dépôts sont disponibles à tout instant,
ce qui
empêche toute utilisation frauduleuse, mais pose la question du
paiement du service bancaire. Cette école s’inscrit dans la tradition du
droit romain.
Dans
le cas des réserves fractionnaires, les banquiers créent plus de
monnaie qu’il
n’y a de réserves. Les banquiers gagnent de l’argent et disposent
d’un pouvoir explosif. Cette tradition remonte aux banquiers juifs et
s’inscrit dans celle du talmud.
Le
principal défaut de cette dernière école est que la concurrence aboutit
à des
oligopoles qui, étant de plus en plus gros, peuvent faire appel aux
banques centrales, organismes étatiques, pour se refinancer. Se pose
alors la question posée par Juvénal en son temps: qui
garde le gardien? Autrement dit, qui empêche les banques centrales
de créer de la monnaie indéfiniment ?
En
matière monétaire le seul gardien possible est l’or. Il a été
progressivement
abandonné. En 1914 les gens ont pris peur et ont réclamé leur or et,
en conséquence, l’étalon-or a été suspendu. A partir de là, par étapes
successives – Gênes en 1922 et Bretton Woods en 1944 –,
l’or a peu à peu perdu son rôle de gardien qui empêchait les crises.
Le 15 août 1971, la décision unilatérale de Richard Nixon de non convertibilité du
dollar en or a parachevé la suppression de ce gardien, ouvrant la voie à toutes les crises qui ont suivi.
De Napoléon à la guerre de 1914 le franc français n’avait pas bougé. A partir de 1914
jusqu’à sa disparition, il a perdu 99,99% de sa valeur…
Pierre Leconte, président du Forum monétaire de
Genève
, dans sa communication, a expliqué pourquoi l’euro a échoué
[la photo ci-dessus provient d‘ici].
Selon lui il y a cinq niveaux d’explication:
          L’euro n’a pas une qualité supérieure aux monnaies nationales: on est passé d’un monopole
étatique au niveau national à un monopole étatique au niveau supranational;
          La convergence entre les pays de la zone euro n’a pas eu lieu, que ce soit au niveau
macro-économique ou au niveau micro-économique;
          La zone euro n’a pas un caractère optimal;
          La construction européenne n’est pas plus démocratique qu’auparavant, au contraire;
          L’euro ne fait pas le poids dans la concurrence avec le dollar (62% des réserves des banques
centrales sont libellés en dollars, 24% en euros). 
La
construction européenne a échoué parce que les technocrates à la tête
de l’UE ont
dissimulé aux peuples que leur objectif réel était de créer un Etat
supranational et parce qu’il s’agissait d’une construction
constructiviste: ils pensaient se servir de l’union monétaire pour
aboutir à l’union politique (et ils le pensent toujours).
Les
hommes politiques comme Charles de Gaulle avaient opté pour une
coopération
intergouvernementale et le maintien des monnaies nationales. Au lieu
de cela les hommes politiques européens ont préféré opter pour une
intégration forcée.
De cette intégration forcée il est résulté une confiscation des processus
démocratiques  – comme les
peuples ne veulent pas de cette intégration, on ne les consulte plus –,
et une régression sociale – dans certains pays le
taux de chômage atteint 25 à 30%.
Les
pays faibles de la zone euro ont, comme les autres pays de la zone,
emprunté de
manière colossale, l’argent étant créé sans frein par les banques
centrales. Les critères de Maastricht n’ont été respectés par aucun de
ces pays. Comme monnaie unique ne signifie pas taux
uniques, les difficultés ont finalement grandi pour les pays les
moins crédibles, qui s’étaient jusque-là comportés en passagers
clandestins.
Au
sein de cette construction forcée, les pays les moins touchés veulent
de moins en
moins venir au secours des plus touchés. Cela se passe de même à
l’intérieur des pays entre régions plus ou moins riches. La
mutualisation des dettes y est par conséquent impossible, de même que
les transferts. Les divergences économiques ne permettent pas non
plus d’union fiscale qui serait refusée par les pays les plus vertueux
et qui serait pourtant indispensable à une union
monétaire.
Des économistes qui ne sont pas libéraux, tels que Jacques Sapir, en viennent à dire
que la fin de l’euro ne serait pas un drame…
Alors, comment en sortir?
Il faudrait ne pas oublier que, quand il n’y a pas liberté monétaire, il n’y a pas
non plus de liberté économique, ni de liberté politique.
Il
faudrait redonner à l’or son rôle de monnaie, et de gardien, non pas en
fixant des
parités à la faveur d’une conférence monétaire, qui n’aura jamais
lieu, mais en faisant le pari du marché pour les déterminer.
L’annulation
du cours légal de la monnaie et la suppression de la taxe fiscale sur
l’or devraient alors permettre l’éclosion d’une concurrence des
monnaies jusqu’ici taboue, où les banques aux réserves à 100% pourraient
bien, par le marché, prendre l’avantage sur les
autres. 
Francis Richard

Publication commune avec lesobservateurs.ch

Obsolescences programmées. L’histoire des choses (Story of Stuff) –

Traduction sous-titrée de la video “Story of Stuff” d’Annie Leonard. (French translation)

L’histoire des choses (Story of Stuff) – Ch.1:Introduction



https://www.youtube.com/watch?v=jHLJtCW4mQU&feature=relmfu


https://www.youtube.com/watch?v=rdunyX3jymk&feature=fvwrel

The Story of Cosmetics (2010) en Français



https://www.youtube.com/watch?v=SmZiQ_f1DFY&feature=endscreen

L’histoire de la bouteille d’eau (Story of Bottled Water français) 

L’histoire de l’eau embouteillée, Publié le 22 Mars 2010 (Journée
mondiale de l’eau) emploie le style de Story of Stuff pour raconter
l’histoire de la demande fabriquée – où comment arriver à ce que les
Américains achètent plus d’un demi-milliard de bouteilles d’eau chaque
semaine parfois issue de l’eau du robinet!
Ils arrivent quand même à nous vendre jusqu’à 6€ le litre un produit qui devrait être gratuit!





https://www.youtube.com/watch?v=M5qfffOZgCs&feature=related

Histoire de la bouteille d’eau en plastique – version française



Version française de “The story of bottled water” d’Annie Leonard.
Traduction Elizabeth Herman. Post-synchronisation Monette de
Radio-chrono.



https://www.youtube.com/watch?v=CkrIVqExgD4&feature=related


http://www.storyofstuff.com


http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/09/la-suisse-manque-dordures-elle-en.html

Destruction de la monnaie par la rigueur.

Chaque remboursement de “crédit” équivaut à une destruction de monnaie et aggrave donc la crise…


Le
problème actuel le plus urgent et important, c’est que 99% de la masse
d’argent
qui circule n’est créée que par des dettes à
intérêt par les crédits (sic). Douglas notamment démontre par le
théorème A+B que les consommateurs ne peuvent  jamais acheter la
totalité de la valeur
des produits fabriqués et prêts à la consommation, mais seulement une
partie de ces produits: Les banquiers par contre deviennent les
propriétaires du monde entier notamment par le jeu des intérêts sur des
masses de monnaie toujours plus grandes créées du néant. Cette masse
d’argent qui circule n’est par contre jamais
suffisante pour balancer les prix de tous les produits fabriqués,
notamment du fait des montants des intérêts à ajouter à chaque période
(revolving, env. 20 % composés) qui ne sont pas créés par le système, et
cela empêche une partie toujours plus grande et exponentielle des
produits de sortir des entrepôts, où ils dorment et perdent de leur
valeur, ce qui provoque des faillites, des guerres économiques et des
dépressions. Nous avons un problème structurel de surproduction de biens et de sous-production de monnaie.





38 fois si on fait le jeu du
banquier, ce qui aggrave les crises des cartes de crédit ou des crédits
revolving imposés aux familles ou aux collectivités locales not. par
Dexia.


D’autant

plus que chaque remboursement de “crédit” exigé par les politiques de
rigueur équivaut à une destruction d’argent et aggrave donc la crise…

Ce système ”
privé” est vraiment stupide. On privatise les profits et on socialise
les pertes, au détriment de plus en plus de pauvres de plus en plus
pauvres…et de moins en moins de riches de plus en plus riches…

Le système n’achète pas assez, car presque tout le monde est de plus en
plus fauché. Pendant ce temps, les usines ferment leurs portes, la crise
s’installe.

Le pire survient lorsque pour sortir de la crise… On fait la guerre.

Il
semble que le système monétaire que nous utilisons présentement ne soit
pas conçu pour le bien de l’ensemble des êtres humains, mais pour
protéger les intérêts particuliers d’un petit nombre d’individus,
l’élite financière de l'”anneau des terres”. ( Lords of the Ring )

http://michaeljournal.org/images/Boeuf2.gif

Chapitre
27
— Leçon d’un
compte de banque

http://www.michaeljournal.org/sign27.htm


http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html


http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711


http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf


https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK




Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr







COPE ET FILLON : UNE BATAILLE POUR LE BUTIN

Tocqueville Magazine
LE FLASH

LUNDI 
26 
NOVEMBRE 2012


COPE
ET FILLON : UNE BATAILLE POUR LE BUTIN

Nous
n’allons pas vous raconter les péripéties de cette bataille honteuse et
qui
n’est pas près de finir. Quelques faits paraissent avérés. Si, par une
négligence venue sans doute de très haut, des voix de certains
territoires
n’avaient pas été oubliées, Fillon aurait gagné de 26 voix, au lieu des
98
affichées par un Jean-François Copé triomphant. Par ailleurs ces
chiffres n’ont
guère de signification vu les multiples fraudes dont chacun des deux
compères
se sont accusés avec entrain ; ces gens qui parlent avec orgueil de
leurs
valeurs ont pratiqué le bourrage des urnes, méthode bien connue
notamment aux
USA, ce qui ne les empêche pas d’envoyer parfois un tapis de bombes aux
peuples
qui n’adhèrent pas à la démocratie.
La palinodie
présente en France montre que les deux leaders n’ont aucun respect pour
la
démocratie ; or, celle-ci malgré des défauts bien connus a l’avantage
de
policer quelque peu les transmissions de pouvoir.
Copé par sa
fonction avait en charge l’organisation du scrutin et c’est totalement
raté.
N’a-t-il aucun sens de l’organisation ? Ou bien les ratages étaient-ils
voulus
? Il y a là un mystère.  Par
sa fonction,
il était et il reste assis sur le coffre où se trouve l’argent que les
contribuables apportent  sans
rechigner.
Quant aux moyens de pression multiples et variés, il en tire toutes les
ficelles. 
Alain Juppé
est entré en scène avec l’auréole d’un sage. Sage, il l’est redevenu
après la
fin de ses démêlés judiciaires. Pressenti pour un intérim il l’a
presque
accepté. Sa première tâche devrait être de chasser Copé de son
magnifique
bureau ! Il a envisagé de  recompter
les
voix ; nous lui souhaitons bien du plaisir avec des bulletins
proprement
disparus et des procès-verbaux tronqués. Il n’est pas exclu que son
intervention se dissolve ; son succès éventuel pourrait lui donner des
idées
pour 2017 et personne n’en a envie.

LE BUTIN DE LE REPUBLIQUE
FROMAGERE (R.F.)

Nous
affirmons sans ambages que ce conflit odieux est uniquement une
bataille pour
le butin. Pour le comprendre il faut se référer à la République
Fromagère ou
R.F. sigle inscrit sur tous les édifices publics. La R.F. fonctionne
sur des
principes qui en s’ajoutant forment un tout cohérent. L’un de ces
principes
s’écrit comme suit : l’accumulation du butin étatique le plus important
par la
force fiscale est un objectif fondamental qui 
doit passer avant tout autre et qui permet ensuite son
partage entre
les  prédateurs
publics de divers
niveaux. C’est l’application de ce principe par les gouvernements de
toutes
sortes depuis des décennies qui a conduit à un pays socialisé pour 70%
des
activités.  
Pour les
personnes éventuellement sceptiques sur le couple diabolique
butin-partage nous
énumérons pêle-mêle : statut fabuleux des élus, statut princier des
anciens présidents
de la République et des anciens premiers ministres, dépenses de
communication,
pyramide abusive des collectivités, les deux décentralisations avec
tous les
doublons en conséquence, les subventions innombrables…

DES PROGRAMMES DE RUINE

Pour que ce
ne soit pas uniquement une course éperdue vers le butin, il faudrait
que les
deux coureurs aient des programmes différents et vraiment valables ce
qui n’est
pas le cas. En fait, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Qu’on en juge.
Tous
deux prévoient la fin des 35 heures dans des formules compliquées, mais
pourquoi ne l’ont-ils pas fait lorsqu’ils étaient aux affaires ? A
remarquer le
projet d’un  nouveau
contrat de travail,
s’ajoutant au nombre multiple des contrats existants. Une augmentation
de la
TVA est envisagée pour lutter contre les délocalisations : c’est
inopérant car
celles-ci sont dues notamment à la politique industrielle de la France.
Quant à
l’ISF, loin de le supprimer il y a l’idée de le faire servir au
financement des
PME ! Dans tout cela le mot de liberté est tragiquement absent. Les
deux
challengers doivent ignorer que seule une libération fiscale et sociale
rapide
et puissante des entreprises créerait l’ouragan de richesse capable de
résoudre
bien des problèmes. Faute de cette libération ce sont des programmes de
ruine. 
Le résultat
de ce cirque est que nous n’avons pas d’opposition valable aux
entreprises
destructrices de la majorité. N’oublions pas, en terminant, de
mentionner que
tous ces prédateurs sont financés par des impôts ou de l’endettement
public ce
qui est directement contraire à la prospérité générale.
Michel de
Poncins
______________________________________________________________
Pour envoyer
un commentaire ou inscrire des amis :
 
___________________________________________________________
 
L’auteur a
écrit un livre : la République Fromagère ou comment les politiques font
la fête
avec l’argent des pauvres. En rupture de stock, il n’est pas réédité.
Les
droits appartiennent à l’auteur et sont donc
disponibles. 
Une façon de
comprendre peut être de lire : Et si la France se mettait à rêver ou
comment
retrouver la prospérité.
 

Pour se le
procurer écrire à Michel de Poncins 5 rue Dufrenoy 75116 Paris avec un
chèque
de 23 euros ce qui comporte les frais d’envoi.

Mariage, un papa, une maman.

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Pour
information, si cela vous intéresse de manifester votre désapprobation
du pseudo “mariage” gay

La lettre de François HOLLANDE expliquant la proposition de loi sur le mariage gay arrivera prochainement dans nos boîtes.

Cette lettre peut être renvoyée sans l’ouvrir ; 16 860 685 enveloppes, qui lui reviennent, ça fait désordre !

La procédure est simple : Retour à l’expéditeur

—>1/ Ne surtout pas ouvrir le courrier—>2/ Inscrire en toutes lettres : RETOUR à L’EXPÉDITEUR
—>3/ Déposez votre lettre, sans affranchissement supplémentaire, à la poste qui se   chargera de la retourner à l’envoyeur gratuitement pour vous.

—>4/ Pour un franc succès, faites passer le message autour de vous, par téléphone, e-mail, Internet, etc.

 —>5/ Inutile de motiver votre renvoi, il comprendra…
 Faites  suivre … Si vous le voulez bien. Merci.


Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une
bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une
femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très
agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait
par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland

Jean-Paul II a notamment comparé le rapport sexuel chaste entre les époux chrétiens à l’adoration eucharistique.

Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/le-rapport-sexuel-est-comparable.html

Krach ? Solutions…

Local Exchange Systems in 6 languages
www.easyswap.org
http://pavie.ch/?lng=en
http://michaeljournal.org
http://desiebenthal.blogspot.com/
00 41 21 616 88 88
021 616 88 88  FAX: 616 88 81
http://m-c-s.ch et  www.pavie.ch
http://ktotv.com/
Please, subscribe to be kept informed.
Un
abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16
pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par
année (envois prioritaires)
Nous vous prions de nous envoyer votre adresse postale pour l’abonnement au journal.
http://www.michaeljournal.org/abonnement.htm
merci.
www.familiaplus.com

Si les robots font tout le boulot, que va faire l’homme ?

Retraites de plus en plus tard, une fausse solution. Taxer les robots, la vraie solution.
Non aux enfers fiscaux, oui aux paradis fiscaux, comme au Brésil. François de Siebenthal: Brésil, enfer ou paradis fiscal ? Comment

Une “censure inquiétante”, “travailler moins pour gagner plus”.

Le courage de taxer les robots et de distribuer à tous les revenus ainsi libérés

Les robots libérateurs !
http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=765

On peut en effet gagner plus en travaillant moins si la productivité du travail augmente, grâce aux robots…

D’accord si nous avons tous un dividende ou revenu universel pour
consommer les biens produits par les robots et nous trouverons des
tâches utiles à remplir ( éducation des enfants, art, agriculture pour
nourrir les affamés, recherche, etc …)
http://www.michaeljournal.org/images/Robots-or.jpg
Légende traduite: Ce robot peut tous vous remplacer, vous êtes donc tous au chômage.


Si les robots font tout le boulot, que va faire l’homme ?

François Bugeon | Ingénieur-chercheur

Dans le film
d’animation « Wall E », les hommes délèguent tout à leurs robots. Une
fiction ? Plutôt une anticipation. Démonstration.

Wall E, robot-héros du dernier dessin animé signé Pixar (Walt Disney).

C’est le carton ciné de l’été. « Wall E », le dernier né du studio d’animation Pixar dont la critique (presque)
unanime a dressé les louanges, a déjà attiré plus de
740 000 spectateurs la première semaine dans les salles françaises,
prenant presto la tête du box-office, loin devant « Hulk », l’autre grosse sortie de l’été.

Les héros de cette épopée romantico-écologico futuriste ? Deux
robots, seuls sur une Terre que l’homme a dû fuir, chassé par la
pollution et la prolifération des déchets. Avec une grande maestria
graphique, le film montre des humains obèses, confits dans l’oisiveté,
se déplaçant dans des fauteuils roulants (enfin, « lévitants »),
laissant une myriade de robots s’occuper de tous les travaux à bord de
la station spatiale où ils sont réfugiés.

Une des interrogations du film tient dans cette nouvelle distribution
des tâches : si les robots sont partout, quelle place reste-t-il aux
hommes ? Et ce n’est pas qu’une question théorique, à réserver à nos
arrière-petits-enfants. Ainsi, lors du dernier Salon de la recherche et de l’innovation
début juin, le Laas, laboratoire du CNRS, présentait son travail sous
la forme d’un robot humanoïde qui se mouvait et déplaçait des objets
avec une agilité confondante.

Un des scientifiques présents me confirma ce qu’un de ses collègues
m’avait déjà confié deux ans auparavant : les robots humanoïdes capables
de remplacer l’homme dans la majorité de ses tâches seront sur le
marché d’ici vingt à trente ans.

Des robots humanoïdes aussi génériques que nos ordinateurs actuels

Pourquoi humanoïde ? Parce que ces robots devront pouvoir agir dans
le même environnement que le nôtre et utiliser les mêmes outils. Ils
seront aussi génériques que nos ordinateurs actuels, pour que chacun les
utilise sans grande préparation, et seront suffisamment polyvalents
pour que le même robot soit capable d’ouvrir une porte ou bien de visser
un boulon.

Certains robots d’aujourd’hui sont perçus comme d’aimables amusements. comme le Qrio de Sony… (Voir la vidéo.)

… ou le Asimo de Honda : (Voir la vidéo.)

Pourtant, une véritable course s’est engagée dans ce domaine. Les laboratoires s’attachent autant à présenter des robots qui nous ressemblent qu’à résoudre des problèmes liés à l’intelligence (le déplacement anthropomorphe [reproduisant la démarche humaine, ndlr], la préhension, la vision, l’interaction avec les humains, le développement d’équivalents à nos sens).

C’est sans doute pour être en tête de cette compétition que le gouvernement sud-coréen souhaite que chaque foyer intègre un robot
d’ici à 2015-2020. De son côté, le Japon souhaite développer des robots
intelligents de seconde génération exportables à travers le monde en
2015.

Le ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie a
consacré en 2007 près de 2 milliards de yens au soutien de projets de
robots parfaitement autonomes et aptes à prendre leurs propres décisions
sur leur lieu de travail.

Le gouvernement japonais estime que le secteur de la robotique sera
une composante essentielle du développement économique pouvant atteindre
un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 26 milliards de dollars au
cours de la prochaine décennie.

Jobs possibles : cueillir des pommes, servir au comptoir, changer les couches…

Le but d’une robotisation n’est pas forcément de produire plus et
mieux qu’un homme, mais de le supprimer. Toutes les tâches dépendantes
du savoir-faire plutôt que de la conception sont susceptibles d’être
robotisées : cueillir des pommes, réparer une automobile, traduire,
servir derrière un comptoir, s’occuper d’élevages d’animaux, changer les
couches d’un enfant ou pratiquer une opération du cerveau.

Et contrairement à ce que l’on peut imaginer, ce sont les services à
la personne qui pourraient être robotisés en premier : au Japon et en
Corée, les robots sont d’abord envisagés comme aides aux personnes âgés.
L’automatisation a amélioré la rentabilité en améliorant la
productivité humaine. La robotisation améliorera la rentabilité en
retirant l’homme du processus de production.

On pourra avoir un exemple de l’impact de la robotisation sur le
travail avec les voitures robotisées qui seront sur le marché bien avant
les robots humanoïdes. Aux Etats-Unis, le Pentagone a décidé que dès
2015, un tiers de ses véhicules terrestres devrait rouler sans pilote.
La Darpa organise pour cela des courses ouvertes aux constructeurs du
monde entier,
comme l’Urban Challenge. (Voir la vidéo)

On peut supposer que les premières voitures robots appartiendront à
des sociétés de taxi. Cela n’a rien d’étonnant puisque 18 véhicules de
ce genre sont en cours de test à l’aéroport britannique d’Heathrow et
d’autres au nouveau centre d’exposition de Rome ainsi qu’en Espagne dans
la ville de Castellón, dans le cadre du projet européen CityMobil, qui réunit 10 pays et 28 partenaires dont la RATP et l’Inria. (Voir la vidéo)

Des problèmes de droit se poseront inévitablement lorsque ces
voitures s’inséreront réellement dans la circulation, comme la
responsabilité en cas d’accident. Mais une solution juridique finira
inévitablement par s’imposer. Dès lors, tous les taxis de France seront
menacés de disparaître, et parce que la robotique est parfaitement
générique et versatile, ce seront les chauffeurs de bus, les
transporteurs routiers et les livreurs qui seront remplacés en une à
deux générations automobiles, c’est à dire entre quatre et huit ans.

Comme toutes les nouvelles technologies, les robots adaptés au marché
s’imposeront en moins de dix ans. Dès lors, aucune entreprise ne pourra
faire l’économie de sa robotisation massive pour rester dans la
compétition économique. Aucun pays ne pourra se l’interdire si son
voisin l’autorise, et à moins que toutes les nations ne reviennent à un
fonctionnement autarcique, l’ensemble de la planète robotisera le
travail.

Nos sociétés doivent se préparer à la raréfaction brutale du travail

Selon l’évolution actuelle de la robotique, la raréfaction du travail
interviendra d’ici vingt à trente ans au maximum, et elle surviendra à
une vitesse telle que nos sociétés seront incapables de réagir
correctement. C’est à ce défi qu’il faut faire face, et non pas à la fin
du travail, qui reste néanmoins un aboutissement quasi certain.

Nous devons préparer nos sociétés à supporter la raréfaction brutale du travail :

  • Que signifie-t-elle pour nos sociétés construites sur la valeur travail ?
  • Quelle sera la reconnaissance sociale pour ceux qui ne travailleront pas ?
  • Comment organiser le travail rare ?
  • Le travail rare est-il encore travail ou bien l’accès réservé à une source d’enrichissement pour quelques privilégiés ?

Et surtout, comment va-t-on redistribuer la richesse demain,
quand l’on sait que dans la France d’aujourd’hui, les revenus du travail
restent plus imposés que ceux du capital -en 2002, le taux implicite
sur le travail était de 41,8 % et le taux d’imposition implicite sur le
capital de 36,6%, selon la Commission européenne ? C’est un fait, la
question n’est plus « comment faire pour que les gens travaillent
encore ? “, mais ‘comment faire pour vivre sans dépendre de son
travail ? . Le questionnement essentiel d’un certain Karl Marx, en
somme…

Photo : Wall E, robot-héros du dernier dessin animé signé Pixar (Walt Disney).

http://www.youtube.com/watch?v=5enljAk_FlQ

Etienne Chouard explique pourquoi il faut libérer les Hommes de la quête
nécessaire de l’argent par le travail marchand, facteur de soumission
du peuple à ceux qui détiennent l’argent. Avec un revenu de base
inconditionnel, on libérerait ainsi la créativité humaine, et on
permettrait aux citoyens de se consacrer à ce qui leur semble bon et
juste.

Voir l’interview complète : http://youtu.be/WKBj8rtiL6Q

https://docs.google.com/open?id=1LULZl8uEZTZ1XOjSSBpopgN1KfmueeVa2PBVxGeKMu5lPf_0tGphrfmKYbpF

Madagascar, images

http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/06/congo-experiences.html
Chaque année, une semaine d’étude a lieu à Rougemont
au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début
septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas,
pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits
pour tous nos invités des pays hors du Canada. Autre période de
formation en mai chaque année, en 2013 du 9 au 18 mai pour les études et du 19 au 26 mai pour le Jéricho

.
Invitation to join us, every year, two periods, either March or August-September.

Week of study  held in Rougemont, Canada in four languages end of August or in May followed by the Congress beg. of September or in May 2013, 9 au 18 May, week of studies and Jericho 19 up to 26 May with free pilgrimages.
 


Free
meals, free pilgrimages ( St Joseph, N-D du Cap et St Anne )and free rooms for all our guests from countries outside of Canada.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une
bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une
femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très
agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait
par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland

Jean-Paul II a notamment comparé le rapport sexuel chaste entre les époux chrétiens à l’adoration eucharistique.
Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/le-rapport-sexuel-est-comparable.html

Krach ? Solutions…

Local Exchange Systems in 6 languages
www.easyswap.org
http://pavie.ch/?lng=en
http://michaeljournal.org
http://desiebenthal.blogspot.com/
00 41 21 616 88 88
021 616 88 88  FAX: 616 88 81
http://m-c-s.ch et  www.pavie.ch
http://ktotv.com/
Please, subscribe to be kept informed.
Un
abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16
pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par
année (envois prioritaires)
Nous vous prions de nous envoyer votre adresse postale pour l’abonnement au journal.
http://www.michaeljournal.org/abonnement.htm
merci.
www.familiaplus.com

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Des évêques catholiques ? Oui au piso d’une mafia de meurtriers ?

Des évêques catholiques ? Oui au piso d’une mafia de meurtriers ou oui à l’objection de conscience ?
Scandaleux…Des évêques ne suivent pas
Est-ce parce qu’il s’agit d’une initiative émanant de personnalités de
l’UDC (Union démocratique du centre, la formation politique suisse
classée la plus à droite) ou parce qu’ils croient vraiment ce qu’ils
disent ? Quoi qu’il en soit, des évêques helvétiques ont exprimé leur
opposition au référendum d’initiative populaire « financer l’avortement
est une affaire privée » qui visent à mettre fin au remboursement de
l’avortement par l’assurance maladie en Suisse.
Mgr Markus Büchel.
Il verrait bien des femmes diacres
Mgr Markus Büchel, rapporte La Croix, a déclaré au quotidien alémanique Blick que
le projet touchera davantage les femmes en situation difficile que
celles qui sont aisées. Drôle d’argument… Il est vrai que l’évêque de
Saint-Gall – et futur président de la conférence épiscopale suisse –
précise que l’initiative passera « à côté du but » qui devrait être « la
réduction du nombre d’interruptions de grossesse ». Mais il assure
qu’il y aura toujours des femmes qui opteront pour un avortement : « En
tant qu’Eglise, nous ne pouvons pas l’empêcher, et l’initiative ne
l’empêchera pas non plus », raison pour laquelle il estime que la
privatisation du financement sera « un pas vers une médecine à deux
vitesses ».
On croît rêver : le prélat semble plus préoccupé par sa vision
collectiviste de la médecine et de l’assurance maladie que par la
volonté d’un grand nombre de Suisses de ne coopérer en rien, et surtout
pas en finançant les opérations, la mise à mort des tout-petits.
Mgr Martin Werlen, abbé d’Einsideln, développe une argumentation du même
acabit, reconnaissant certes « une bonne intention » dans la volonté de
s’en prendre à la « normalité institutionnalisée de l’avortement »,
mais il l’accuse de ne pas en mettre en cause le principe de l’«
interruption volontaire de grossesse ». « L’avortement n’est justement
pas une affaire privée. »
Ce n’est pas faux de dire que toute la société devrait concourir pour
qu’il n’y ait plus de raisons d’avorter, comme il l’affirme. Mais une
fois de plus, il s’agit de permettre aux contribuables de ne pas porter
la responsabilité de ces morts.
On pourra juger de la pertinence (ou non…) des prises de position de ces
évêques d’après ce communiqué des jeunes UDC en Valais romand, daté de
janvier dernier :

Comme nous l’a rappelé hier soir l’émission Temps Présent de la TSR,
quelque 11’000 interruptions de grossesse ont lieu chaque année en
Suisse. Cette situation est d’autant plus choquante que l’avortement est
actuellement remboursé par l’assurance maladie de base. Cela doit
cesser ! 

Non, l’avortement n’est pas une maladie. Il est le fruit d’une
conception du monde purement matérialiste, d’une société qui se donne le
droit de choisir entre tuer ou laisser vivre l’enfant. La solution des
délais en Suisse est un crime contre la génération à venir.
C’est
pourquoi, il est important de soutenir l’initiative populaire « Financer
l’avortement est une affaire privée » qui a été déposée en juillet 2011
avec 111.000 signatures. 

Par cette initiative populaire, il s’agit également d’informer les
citoyennes et les citoyens de notre pays qu’ils participent notamment au
financement des avortements avec leurs primes maladie. Beaucoup en sont
étonnés et n’approuvent pas cette manière de faire. Le peuple doit donc
avoir la possibilité de décider s’il veut ou non continuer à financer
les avortements avec ses primes maladie. 

Les caisses d’assurance maladie ont pour mission de préserver des vies, non de les anéantir !
Jeunes UDC du Valais romand
Grégory Logean, Co-président
Conseiller municipal d’Hérémence

Oskar Freysinger, conseiller national de l’UDC, est sur cette même ligne comme il l’avait confié l’an dernier à Nouvelles de France : « L’avortement
est inclus dans les remboursements de la caisse maladie, donc des gens
comme moi paient pour ce qu’ils considèrent comme un crime, je trouve ça
totalement anormal. Nous estimons que si quelqu’un, dans son plan de
vie, veut avorter, il doit faire payer cela par des caisses
complémentaires. »

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© leblogdejeannesmits

L’adage
dit qu’il n’y a que la vérité qui blesse!

Naples, c’est le sommet, au restaurant par exemple,  il n’est pas rare que lorsque
vous êtes au comptoir un MAFIEUX arrive, se ravitaille à l’oeil et touche
une enveloppe PLEINE D’ARGENT  dit piso et repart GOGUENARD.

Les enfants ne vont pas à l’école,
travaillent au noir dès10ans à 10E par semaine!

L’argent de l’Église était placée à de hauts taux d’usuriers par l’archevêque ( sic ).
http://www.lexpress.fr/informations/le-monsignore-aux-deniers-occultes_631100.html

En Suisse, vous devez payer chaque mois les meurtriers des plus faibles

 Des évêques catholiques ? Oui au piso d’une mafia de meurtriers ?

Nouvelle initiative pour la Vie

Pour nous, cette nouvelle initiative pour la Vie n’est pas parfaite mais elle va au moins réveiller quelques consciences.

Le lien social de ces drames est clair. Ces abominations font souffrir surtout des femmes que nous ne jugeons pas.

Nous souffrons avec elles.

Les abus financiers des cupides poussent au désespoir de plus en plus de victimes.

Le lien est subtil mais réel.

http://ferraye.blogspot.com/2010/01/invitation-officielle-de-evo-morales.html

Pourquoi ces bonus en millions et même en milliards ?, sic, en milliards pour les banquiers de New-York ?

Pour acheter leurs consciences.

Ils savent que la cupidité tue des millions d’innocents, sous leurs fenêtres.

Faut-il laisser tout ce système infernal continuer ces sacrifices de petites victimes innocentes ?

Démographie : la chute a commencé


Courbe sans tenir compte d’une pandémie.par
simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de
Renouvelllement ou TFR en dessous de 2 ) qui sont à la baisse dans le
monde entier, et presque partout en dessous de 2,2, taux minimum actuel
pour maintenir notre civilisation.
[Europe-hiver.jpg]
La chute commence déjà dans les pays “riches” et en Russie…

Tout peut s’effondrer très vite…y compris l’immobilier et les “valeurs” les plus sûres…

L’initiative populaire a la teneur suivante:
I
La constitution fédérale est modifiée comme suit:

Art. 117, al. 3 (nouveau)

3 Sous réserve de rares exceptions concernant la mère, l’interruption
de grossesse et la réduction embryonnaire ne sont pas couvertes par
l’assurance obligatoire.

Art. 117 Abs. 3 (neu)

3 Unter Vorbehalt von seltenen Ausnahmen seitens der Mutter sind
Schwangerschaftsabbruch und Mehrlingsreduktion im Obligatorium nicht
eingeschlossen.

Attention à la désinformation. exemples tout en bas de ce mail….

La Suisse oblige tous ses enfants à financer tous les avortements qui sont devenus tous “gratuits”.

Nous les payons par nos impôts et par nos primes d’assurances…


Les animaux sont mieux protégés que les embryons humains.

Pour une objection de conscience.

Cette action a été rendue publique depuis des mois, preuves ci-dessous…29.09.2009…

Mammainfo: Avortements: Qui doit les payer?

Interview avec le Conseiller national Peter Föhn
 
Au cours de la session d’été des Chambres Fédérales, le schwytzois
Peter Föhn, Conseiller national, est intervenu sur le thème du
financement de l’avortement et des primes des caisses-maladie. Sa
motion, déposée le 10 juin 2009 au Conseil national, exige que les
avortements ne soient plus couverts par l’assurance de base obligatoire.
Mamma-Info a interviewé Peter Föhn.
Mamma-Info : Monsieur Föhn, de quoi retourne-t-il dans votre motion ?
 
Peter Föhn : Pour moi, il s’agit surtout de sensibiliser la population
au problème du financement de l’avortement, et de lui faire prendre
conscience que les interruptions de grossesse sont financées par
l’assurance-maladie de base. Les gens ne le savent pas. Et il faut
alléger le poids supporté par les caisses-maladie.
  La réduction des coûts du secteur santé est-elle votre unique motivation ?
  Les
coûts relatifs aux interruptions de grossesse ne constituent qu’une
part réduite du sinistre affectant les caisses. Mais il faut bien
commencer d’agir quelque part.  Par conviction, je
répugne à cofinancer l’avortement, cet acte inadmissible. Pour moi
donc, ce sont tout particulièrement aussi des motifs éthiques qui
importent.
 S’il
y avait moins d’interruptions de grossesse, il faudrait aussi moins de
traitements psychologiques postérieurs. Ces traitements intervenant
après un avortement ne font nulle part l’objet de statistiques. Mais
sans aucun doute, ils existent en très grand nombre.
  
En conséquence, voyez-vous dans cette motion une possibilité de réduire
le nombre d’avortements ? Tous les ans, en effet, le nombre des enfants
avortés est, en Suisse, de l’ordre de la population d’une petite ville.
  La
réduction du nombre d’interruption de grossesse doit être un objectif
que tout le monde peut soutenir. Si les personnes concernées doivent
elles-mêmes subvenir à la dépense, il y aura moins d’avortements.
  Une
Conseillère cantonale de St-Gall, Helga Klee, dit ceci au sujet de
votre motion : « Avec cela, le Conseiller national Föhn veut dissuader
les femmes d’avoir recours à une interruption de grossesse. (…) Et il
lie même cette exigence au prétexte d’une économie de 20 millions de
francs par an. (…) Le calcul n’est visiblement pas son fort, car une
naissance revient jusqu’à dix fois plus cher qu’un avortement. »
Maintenant, qui sait le mieux compter ? Cette Conseillère cantonale, ou
vous-même ?
  En
calcul, qu’elle n’essaie pas de m’en faire accroire. Les gens qui
viennent au monde paient, durant leur vie, beaucoup plus, en terme de
primes d’assurance (et même aussi d’impôts), que ce qu’a coûté leur
naissance. Les morts ne paient rien. De surcroît, chaque enfant mis au
monde apporte, non seulement à la famille, mais aussi à l’état, tant de
bien qu’on ne peut en aucun cas l’évaluer en monnaie.
  La Conseillère
cantonale se dit persuadée que la conséquence de votre exigence sera
que pour avorter, beaucoup plus de femmes s’adresseraient à des
charlatans et que les coûts induits seraient de beaucoup supérieurs aux
économies escomptées.
 
Je ne partage pas cette opinion. De surcroît, des assurances
complémentaires peuvent toujours être contractées en plus de l’assurance
de base. On pourrait alors faire une assurance complémentaire également
pour les interruptions de grossesse.
  Que
dites-vous du reproche selon lequel sous couvert d’une éventuelle
économie, vous vous opposeriez au référendum du 2 juin 2002 par lequel
le suffrage populaire suisse a clairement dit oui à la solution des
délais ?
  Dans
ma motion, il ne s’agit pas de mettre en question le régime des délais.
A l’époque, on n’a pas demandé au peuple qui doit payer les
interruptions de grossesse. La seule et unique question posée était de
savoir si elles devaient être dépénalisées ou non.
  Un
dernier argument de l’adversaire : Les femmes doivent, soutenues par un
conseil médical, décider elles-mêmes de leur vie, car
l’autodétermination et la responsabilité individuelle sont notre bien le
plus précieux.
 
Lors d’une interruption de grossesse, c’est-à-dire lors du meurtre
d’une vie humaine, la limite de la responsabilité individuelle est
largement dépassée.
  Normalement,
quiconque veut agir en responsabilité individuelle et en
autodétermination est également prêt-à-porter lui-même les coûts issus
de son acte. Lors d’un avortement, ceci n’est manifestement pas le cas.
Quelles possibilités voyez-vous pour faire sentir concrètement aux
personnes concernées la nécessité qui s’impose en l’occurrence ?
  C’est
l’objectif majeur de ma motion. Il serait bon qu’une large discussion
publique ait lieu à ce sujet. La prévention elle aussi devrait être
améliorée : premièrement, il faut expliquer aux gens à quel moment la
vie commence. Il faut faire prendre conscience du fait que la vie ne
commence pas après la 12ème semaine, mais que, avant déjà,
l’embryon est une vie humaine à part entière. Deuxièmement, il faut
parler du fait qu’après une interruption de grossesse, beaucoup de
femmes souffrent d’énormes troubles psychologiques qu’elles ne peuvent
quasiment plus surmonter. Troisièmement, pour le bien de la vie humaine,
l’adoption devrait faire l’objet d’une simplification et d’une plus
grande prise de conscience.
          Interview : Gisela Bührer-Dinkel www.mamma.ch Mille Mercis!
 émoticône pays 19
La motion à l’Assemblée fédérale
Parcours des instances. La
motion permet à un membre du parlement de demander au Conseil fédéral
d’élaborer une loi ou un décret fédéral, ou de prendre une mesure
déterminée. Concernant la motion de Peter Föhn « Interruptions de grossesse. Fin du remboursement des prestations par l’assurance obligatoire des soins »,
le Conseil fédéral a entre-temps déjà demandé son refus au Parlement –
ce avec un argumentaire fortement favorable à l’avortement. Prochaine
étape de la motion : sa discussion au Conseil national.

Puis l’actuelle initiative fédérale vu le manque de soutien politique à Berne…
Le
comité “Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse
de l’assurance de base” est composé de représentants de l’UDC, du PDC,
des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers
nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer).

2010-0050 265

Initiative populaire fédérale
«Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption
de grossesse de l’assurance de base»
Examen préliminaire
La Chancellerie fédérale suisse,
après examen de la liste de signatures présentée le 18 décembre 2009 à l’appui de
l’initiative populaire fédérale «Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance
de base»,
vu les art. 68 et 69 de la loi fédérale du 17 décembre 1976 sur les droits politiques1,
vu l’art. 23 de l’ordonnance du 24 mai 1978 sur les droits politiques2,
décide:
1. La liste de signatures à l’appui de l’initiative populaire fédérale «Financer
l’avortement est une affaire privée – Alléger l’assurance-maladie en radient
les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance de base», présentée le
18 décembre 2009, satisfait, quant à la forme, aux exigences de la loi; elle
contient les indications suivantes: le canton et la commune politique où le
signataire a le droit de vote, le titre et le texte de l’initiative ainsi que la date
de sa publication dans la Feuille fédérale, une clause de retrait sans réserve,
la mention selon laquelle quiconque se rend coupable de corruption active
ou passive relativement à une récolte de signatures (art. 281 CP3) ou falsifie
le résultat d’une récolte de signatures à l’appui d’une initiative populaire
(art. 282 CP) est punissable, ainsi que les noms et adresses d’au moins sept,
mais pas plus de 27 auteurs de l’initiative. L’Assemblée fédérale ne se prononcera
sur la validité de l’initiative que lorsque celle-ci aura abouti.
2. L’initiative populaire peut être retirée par une décision prise à la majorité
absolue des auteurs suivants:
1. Bader Elvira, Co-Präsidentin, Nationalrätin, Vordere Bereten 547, 4717
Mümliswil
2. Föhn Peter, Co-Präsident, Nationalrat, Gängstrasse 38, 6436 Muotathal

3. Kasteler-Budde Valérie, Co-Présidente, Responsable sociale, ch. du
Curé-Desclouds 4, 1226 Thônex
4. Albietz Daniel, Einwohnerrat, Im Hirshalm 10, 4125 Riehen
5. Baettig Dominique, Dr. med. FMH, Conseiller national, rue des Voignous
15, 2800 Delémont
6. Beutler Daniel, Dr. med. FMH, Hausarzt, Bahnhofstrasse 50, 3127
Mühlethurnen
7. Bortoluzzi Toni, Nationalrat, Betpurstr. 6, 8910 Affoltern a. Albis
8. Brönnimann Andreas, Nationalrat, Hühnerhubelstrasse 73, 3123 Belp
9. Büchler Jakob, Nationalrat, Matt, 8723 Rufi-Maseltrangen
10. Despot Fabienne, Députée au Grand Conseil, rue de la Madeleine 17,
1800 Vevey
11. Donzé Walter, Nationalrat, Grassiweg 34, 3714 Frutigen
12. Engelberger Edi, Nationalrat, Oberstmühle 3, 6370 Stans
13. Estermann Yvette, Dr. med. FMH, Nationalrätin, Bergstrasse 50A,
6010 Kriens
14. Flückiger-Bäni Sylvia, Nationalrätin, Badweg 4, 5040 Schöftland
15. Freysinger Oskar, Conseiller national, ch. de la Crettamalernaz, 1965
Savièse
16. Geissbühler Andrea, Nationalrätin, Thalmattweg 4, 3037 Herrenschwanden
17. Guillén Victor-Tobias, Kaufmann, Eierbachstrasse 1, 8155 Niederhasli
18. Helfenberger Melanie, Mitglied des Stadtparlaments Gossau, Bettenstrasse
1, 9212 Arnegg SG
19. Legrix Jean-Charles, Député au Grand Conseil, rue du Cerisier 44,
2300 La Chaux-de-Fonds
20. Messmer Werner, Nationalrat, Weinmoosstrasse 15, 8583 Sulgen
21. Meyer Marc, Dr. rer. pol., Gymnasiallehrer, Hellring 7, 4125 Riehen
22. Moor Michele, Banchiere, via Carivée 6, 6944 Cureglia
23. Müggler Dominik, Staatswissenschafter, Rebgasse 11, 4144 Arlesheim
24. Nussbaumer Urs, a. Nationalrat, Rainweg 14, 4533 Riedholz
25. Segmüller Pius, Nationalrat, Adligenswilerstrasse 109, 6006 Luzern
26. Streiff Marianne, Grossrätin, Wangentalstrasse 241, 3173 Oberwangen
27. Wäfler Markus, a. Nationalrat, Schopfstrasse 1c, 8162 Steinmaur
3. Le titre de l’initiative populaire fédérale «Financer l’avortement est une
affaire privée – Alléger l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption
de grossesse de l’assurance de base» remplit les conditions fixées à
l’art. 69, al. 2, de la loi fédérale du 17 décembre 1976 sur les droits politiques.
Initiative populaire fédérale
267
4. La présente décision sera communiquée au comité d’initiative, Comité
d’initiative ‘Financer l’avortement est une affaire privée’, Case postale 411,
4142 Münchenstein 1, et publiée dans la Feuille fédérale du 26 janvier 2010.
12 janvier 2010 Chancellerie fédérale suisse:
La chancelière de la Confédération, Corina Casanova
Initiative populaire fédérale
268

Initiative populaire fédérale
«Financer l’avortement est une affaire privée –
Alléger l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption
de grossesse de l’assurance de base»
L’initiative populaire a la teneur suivante:
I
La constitution fédérale4 est modifiée comme suit:
Art. 117, al. 3 (nouveau)
3 Sous réserve de rares exceptions concernant la mère, l’interruption de grossesse et
la réduction embryonnaire ne sont pas couvertes par l’assurance obligatoire.
II
Les dispositions transitoires de la constitution fédérale sont complétées comme suit:
Art. 197, ch. 8 (nouveau)5
8. Disposition transitoire ad art. 117, al. 3
(Assurance-maladie et assurance-accidents)
Au terme d’une période transitoire de neuf mois suivant l’acceptation de l’initiative
par le peuple et les cantons, et jusqu’à ce que les modifications législatives qu’elle
induit soient entrées en vigueur, toute disposition aux termes de laquelle l’interruption
de grossesse ou la réduction embryonnaire sont couvertes par l’assurance
obligatoire est remplacée par la règle prévue à l’art. 117, al. 3 de la constitution
fédérale.
4 RS 101
5 L’initiative populaire ne vise pas à se substituer à une disposition transitoire existante de
la constitution fédérale: c’est pourquoi le chiffre de la disposition transitoire relative au
présent article ne sera fixé qu’après le scrutin, en fonction de l’ordre chronologique dans
lequel les différentes modifications constitutionnelles auront été acceptées. La Chancellerie
fédérale procédera aux adaptations nécessaires avant publication au recueil officiel du
droit fédéral (RO).

http://videoportal.sf.tv/video?id=0228d038-e9f8-4336-8996-4588b1b7758c

Fronde sur le remboursement des avortements

A
défaut de revenir sur la dépénalisation de l’interruption de grossesse,
les milieux anti-avortement s’attaquent à son remboursement.

Le
comité «Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger
l’assurance maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse
de l’assurance de base» est composé de représentants de l’UDC, du PDC,
des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers
nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer).
Devant
la presse, Peter Föhn (UDC/SZ) et Elvira Bader (PDC/SO) ont reconnu
s’être lancés dans la bataille sans attendre l’aval de leur partis
respectifs. Pour eux, il s’agit avant tout de mobiliser à large échelle.
Les deux conseillers nationaux sont convaincus de pouvoir rallier par
la suite leur formation à leur cause.
Réduire le nombre d’avortements
Les
initiants jurent leur grands dieux ne pas vouloir interdire
l’avortement même s’ils déplorent sa banalisation. Plus de 10 000
interruptions volontaires de grossesse (IVG) par an, c’est trop, selon
Peter Föhn. A l’instar de leurs homologues américains, les
anti-avortement suisses s’attaquent à la prise en charge médicale. En
supprimant toute «incitation financière», le nombre des IVG s’en
trouvera réduit.
Selon le comité, les opposants aux interruptions
volontaires de grossesse ne doivent pas co-financer de telles pratiques
via leurs primes d’assurance maladie. L’avortement n’a pas a être
supporté de manière solidaire: il ne s’agit pas d’une maladie, a
souligné la co-présidente du PEV genevois Valérie Kasteler.
Et de
plaider la «responsabilité individuelle»: celui qui envisage la
possibilité d’une IVG peut conclure une assurance complémentaire ou
payer directement les coûts de l’intervention. Les initiants affirment
haut et fort que leur proposition permettra de réduire les coûts de la
santé. Les IVG pèsent entre 15 et 20 millions de francs par an, selon
Peter Föhn.
Protéger la vie
Qu’une naissance coûte
plus cher (6000 à 10 000 francs) qu’un avortement (600 francs par voie
médicamenteuse, 3500 francs via une opération) n’entre pas en ligne de
compte. La constitution fédérale garantit la protection de la vie, a
répondu Elvira Bader.
Enfin, le comité souhaite renforcer les
droits des parents. «Grâce à l’initiative, les adolescentes de moins de
16 ans ne pourront plus être poussées à un avortement à l’insu de leurs
parents».
Les initiants ont jusqu’au 26 juillet 2011 pour récolter
les 100 000 signatures nécessaires. Leur texte réclame qu’à compter de
neuf mois après l’acceptation de l’initiative l’interruption de
grossesse mais aussi la réduction embryonnaire ne soit plus couverte par
l’assurance de base.
La loi pourrait prévoir de «rares exceptions
concernant la mère». Selon Peter Föhn, il s’agit notamment des cas de
viols ou dans lesquels la vie de la femme enceinte est en danger.

L’offensive contre l’avortement qui embarrasse le PDC et l’UDC

Un comité d’élus lance une intiative pour interdire le remboursement de l’interruption de grossesse. Remous politiques
Surprise,
malaise et consternation. Huit ans après le plébiscite populaire en
faveur de la dépénalisation de l’avortement, ses opposants préparent – à
l’étonnement général – une nouvelle offensive. Ce mardi, un comité
composé d’UDC, de PDC, d’Evangéliques et de membres de l’Union
démocratique fédérale (UDF), lance une initiative populaire afin que les
interruptions de grossesse, de même que la pilule du lendemain, ne
soient plus remboursés par l’assurance maladie obligatoire.
Seules
doivent être prises en charge, estiment les initiants, les
interventions consécutives à un viol, ou si une femme court un danger de
mort. Dans les autres cas, les avortements doivent rester l’affaire
d’assurances complémentaires, auxquelles souscriraient les femmes qui
«s’imaginent pouvoir recourir un jour à l’avortement»…
Est-il
opportun de rouvrir le débat sur l’avortement? Car tel est l’enjeu de ce
texte. Si son promoteur, l’UDC Peter Föhn, insiste sur la nécessité de
réduire les coûts à la charge de l’assurance de base, le Schwyzois admet
que des «considérations éthiques et morales» guident sa pensée. La
députée PDC Elvira Bader, qui siège dans le comité d’initiative aux
côtés, notamment, de son collègue Jakob Büchler (SG), renchérit: «Les
personnes opposées à l’avortement n’ont pas à le cofinancer.»

Le PDC pas au courant
Si
cette initiative a, a priori, peu de chances d’aboutir, elle embarrasse
le PDC et, dans une moindre mesure, l’UDC. Deux partis
traditionnellement divisés sur ces questions, car ils comptent une forte
aile très à cheval sur les valeurs morales. D’autant que les
initiateurs de ce texte n’avaient pas cru bon de prévenir leurs
formations respectives. «J’en ai pris note par les médias, je suis très
surprise», lâche la conseillère nationale Lucrezia Meier-Schatz, peu
favorable à ce texte. «L’avortement n’est pas quelque chose à prendre à
la légère. Certaines personnes se retrouvent dans des situations
difficiles.»
Le démocrate-chrétien Reto ­Wehrli n’avait, lui non
plus, «jamais entendu parler de cette initiative». Sur le fond, le
Schwyzois rappelle qu’il était personnellement opposé à la
dépénalisation de l’avortement en 2002. «Mais ce type d’initiative
soulève des questions au niveau de l’égalité de traitement entre les
personnes qui pourraient financer une interruption de grossesse et les
autres. Le PDC doit en discuter avant que chacun fasse des déclarations
en public.»

Enfin, du côté de l’UDC, le Zurichois Jürg
Stahl se montre lui aussi sceptique. «Je ne suis pas sûr que le parti
soutiendra cette initiative. Je suis d’accord qu’il faut revoir le
catalogue des prestations remboursées par la LAMal. Mais les avortements
ne posent pas de problème en terme de coûts. Il ne faut pas mélanger
l’éthique et la politique.»
Surtout, les partis le savent, le
peuple s’est prononcé à 72,7%, en 2002, pour une modification du Code
pénal dépénalisant l’interruption du grossesse durant les douze
premières semaines et l’admettant dès la 13e semaine, sous avis médical,
en cas de nécessité. Le même jour, le souverain rejetait à 81,8%
l’initiative «Pour la mère et l’enfant», visant à criminaliser
l’avortement.
Risque de clandestinité
A noter que la loi sur
l’assurance maladie a précisément été modifiée en 2002 de sorte que,
«en cas d’interruption non punissable de la grossesse au sens de
l’article 119 du code pénal, l’assurance obligatoire des soins prend en
charge les coûts des mêmes prestations que pour la maladie».

Or,
la remise en cause de ces acquis par une nouvelle initiative populaire
fait hurler, du côté notamment de la gauche et des libéraux-radicaux.
«C’est du fondamentalisme», dénonce la coprésidente des Femmes
socialistes suisses, Maria Roth-Bernasconi. «Depuis dix ans, le nombre
d’interruptions de grossesse est resté stable (ndlr: 10 848 en Suisse en
2008). Avec un tel texte, on risque de provoquer des avortements
clandestins.»
«Raviver de vieux démons»
Le lancement d’un
projet visant à exclure les interruptions de grossesse du remboursement
déclenche également le courroux des Femmes libérales-radicales, qui ont
abordé ce point lundi, lors de leur séance de comité. «Nous sommes
choquées de voir de vieux démons ravivés», note leur présidente,
Jacqueline de Quattro. «Les passions autour de cette question sont
apaisées, la population a finalement laissé cette décision aux femmes au
bout d’un long processus, et cette politique porte aujourd’hui ses
fruits. Pourquoi mettre en péril un système qui fonctionne, sous
prétexte d’une réduction des coûts?»
Sans compter, ajoute
la conseillère d’Etat vaudoise, que les frais à charge des caisses
maladie, dans le domaine, sont peu élevés. Soit environ 600 francs
durant les sept premières semaines de l’interruption de grossesse, 1500
pour les interruptions plus tardives. «Cela serait dévastateur si les
femmes qui ne peuvent pas s’offrir un spécialiste s’adressent à un
faiseur d’anges», poursuit Jacqueline de Quattro. Les frais qui en
résulteraient seraient d’ailleurs bien plus élevés que les économies
escomptées. Et la présidente des Femmes PLR de dénoncer «une parfaite
hypocrisie. Les femmes confrontées à des décisions douloureuses sont de
nouveau montrées du doigt. En plus, c’est un déni de démocratie».

http://www.genethique.org/parus/lettres/2009/septembre.as… L’objection de conscience des pharmaciens 
http://www.genethique.org/revues/revues/2009/septembre/20…  Objection de conscience des pharmaciens : la loi française
http://www.youtube.com/colinpri1#play/uploads video 1,29m – Obamacare: Seniors need not apply

La Suisse oblige tous ses enfants à financer tous les avortements qui sont devenus tous “gratuits”.

Nous les payons par nos impôts et par nos primes d’assurances…


Les animaux sont mieux protégés que les embryons humains.

Pour une objection de conscience.

Seule
une réduction du nombre de prestations d’une part, et en récompensant
les comportements responsables d’autre part, permettront d’avoir une
influence durable et concrète des coûts de la santé.

On arrive à des abus odieux.

Le conseil fédéral parle d’un coût “minime” des avortements ( 20 millions de Fr ).

Mais
ils oublient ou cachent le fait que les coûts principaux viennent des
soins psychiatriques et psychologiques graves, souvent pour toute leur
vie, des femmes blessées par la mort de leur enfant, dont un
pourcentage tombe dans la folie ( à charge pour tourte leur vie ) ou
dans des dépressions chroniques ( Total des soins pour toute la Suisse à
plusieurs centaines de millions de francs). A contrario, un enfant
donné en adoption ne crée pas de problèmes graves car la mère naturelle
sait qu’il est vivant.

Nous
sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque mois
des sommes de plus en plus élevées pour des “soins” horribles, à des
assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en
douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse;
nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d’amende ( pas
d’objection de conscience permise), de payer des soins qui n’en sont
pas, soit par exemple les traitements très coûteux pour transformer le
sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à
la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui
désirent être des femmes), l’avortement tellement banalisé (50 000 par
année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de
Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques
des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours
plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les
primes complémentaires des riches par les pauvres).

J.Smeaton: Ados et avortements à répétition

Aujourd’hui le Telegraph et le Daily Mail rapportent
que, selon les statistiques officielles, plus de 5’000 adolescentes en
dessous de 20 ans ont eu des avortements à répétition en 2008. Ces
chiffres ont été révélés en réponse à la question parlementaire posée
par Anne Milton, ministre de la santé du ‘shadow’ ministère.
Il est rafraîchissant de lire le commentaire sur l’avortement de Mme Milton tel qu’il a été rapporté. : “Les
avortements peuvent être incroyablement traumatisants pour les femmes
et mettre un terme à une grossesse imprévue peut avoir un effet
préjudiciable à la santé mentale
L’une
des solutions proposées par Mme Milton à la porte tournante des
avortements à répétition des adolescentes est une information améliorée
du gouvernement sur la contraception.
Cependant,
comme la doctoresse Judith Bury, ancienne directrice d’ Edinburgh’s
Brook Advisory Centre, une agence qui oriente vers l’avortement reconnaît : ” Il
y a des preuves écrasantes, que contrairement à ce que vous pourriez
vous attendre, la disponibilité de la contraception conduit à une
augmentation du taux d’avortement
.
.”(1) ” Sex Education for Bureaucrats”, The Scotsman, 29 June, 1981
Je suis, néanmoins, d’accord avec Mme Milton sur le fait que le phénomène des avortements à répétition chez les adolescentes est une conséquence de la stratégie gouvernementale sur la grossesse adolescente et la santé sexuelle (consequence of the government ).
Ainsi que Christine Hudson de SPUC Plymouth l’ a écrit ( wrote ) le mois passé pour ce blog: “l’avortement et
la pilule du lendemain sont les instruments du lynchage de la stratégie
gouvernementale quant aux grossesses adolescentes. Le but est de
débarrasser les enfants et les jeunes femmes des grossesses imprévues.
Ces grossesses sont le résultat de l’activité sexuelle encouragée par le
gouvernement et notre société, avec peu ou pas d’attention accordée à
l’age du consentement
.”
Les
propositions du gouvernement pour l’éducation sexuelle obligatoire
résulteront en encore plus de promotion de l’avortement dans les écoles.
Si le Parti Conservateur souhaite mettre fin à l’augmentation des
avortements chez les adolescentes, alors il doit bloquer les
propositions du gouvernement contenues dans le projet de loi sur les
Enfants, Ecoles et Famille (contained in the Children, Schools and Families bill ).
De
même le Service d’Education Catholique (CES) en Angleterre et au Pays
de Galles doit renverser son soutien général à l’éducation sexuelle
obligatoire  (general support
) Les avortement des adolescentes ne diminueront pas tant que le droit
des parents à agir comme premiers éducateurs de leurs enfants tel qu’il
est reconnu dans la Déclaration Universelle des Droits Humains, (recognised in the United Nations Universal Declaration of Human Rights) , ne sera pas manifeste dans la loi et la politique.
  Merci
d’agir maintenant afin de mettre un terme à l’éducation sexuelle
obligatoire et à l’agenda anti vie du gouvernement. Merci de lire et de
répondre à l’alerte de la campagne de SPUC (campaign alert ).
http://ps139.blog.tdg.ch/archive/2009/02/26/asme-toujours… ASME: Toujours plus d’adolescentes enceintes.
http://spuc-director.blogspot.com/2009/12/catholics-can-h… Les catholiques peuvent honorer l’Immaculée Conception en s’opposant au projet de loi sur l’éducation sexuelle obligatoire.
L’analyse de John Smeaton pour la Grande Bretagne rejoint celle de Colin Mason ( www.pop.org ) pour les Etats-Unis d’Amérique, ainsi qu’on peut la lire dans son article du 7.12.2009 intitulé ‘Le sénateur Baucus veut enseigner la sexualité à vos enfants’ : « C’est marrant, les choses qui ne font jamais la une.  Prenez l’amendement récent au plan de la santé proposé au Sénat par Max Baucus (Sénateur démocrate du Montana), chairman du Senate Finance Committee. Ce
langage alloue quelques centaines de millions de dollars de votre
argent pour « L’Education à la responsabilité personnelle pour former à
l’age adulte
. »
( …). Vous
voyez, on en revient toujours au sexe. Comment le fait d’être traité
comme un animal est une recette pour une transition à succès vers l’age
adulte= Si le droit d’avoir du sexe de promiscuité peut avoir été le cri
de bataille de la génération actuellement en charge de la législation,
il est injuste de présumer que tous les enfants d’aujourd’hui aspirent
nécessairement à ce triste état. L’Amérique
a l’un des taux les plus élevés de grossesses adolescentes en Occident
précisément à cause de l’éducation au sexe graphique et sans valeurs
à laquelle les enfants sont constamment exposés. N’est-il pas temps que nos législateurs arrêtent de souhaiter une génération d’enfants aussi débauchés qu’eux-mêmes ?
Les jours de Woodstock et de l’amour libre ont disparu depuis longtemps
et ce n’est pas une quantité de financement par les impôts et les
mandats législatifs qui vont les faire revenir
. »
Les divers PS du jour:
http://politicalticker.blogs.cnn.com/2009/12/05/baucus-ad… 5.12.2009 Le Sénateur Baucus (promoteur d’éducation sexuelle pour enfants) reconnaît avoir nominé sa petite amie au poste d’US Attorney
http://www.lifenews.com/nat5736.html M. Obama viole encore sa promesse de ne pas financer l’avortement en soutenant le projet de loi au Sénat –  Au Nevada d’Harry Reid
– pro avortement-, seulement 39% des électeurs soutiennent Obama
Care quand 53% s’y opposent. Autant pour des perspectives de réélection…
http://www.gopusa.com/theloft/?p=170 Bobby Eberle sur la réforme de la santé et l’attitude de M. Reid , 8.12.2009: Quand tout le reste échoue, accuse tes opposants de racistes.
http://www.lifenews.com/nat5740.html Les évêques américains encouragent les faiseurs de loi à soutenir l’amendement Nelson (pro vie)
https://secure.conservativedonations.com/pijn_fax_bluedog… Encore temps pour sauver les bébés et les papies-mamies d’Obama Care
http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/8366326.stm   3D MRI Scans : 1minute 53 Avec cette technologie de pointe destinée à mesurer la croissance du cerveau du bébé, comment oser persister à dénier l’humanité du tout petit pour lui tuer sa vie ?
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1232191/Dr-Kather…   Dr Katherine Rake, féministe radicale a été spécialement choisie par le gouvernement britannique – à la tête du Parenting and Family Institute – pour achever ce qui reste de la famille nucléaire dont elle aime se moquer en public.
http://www.telegraph.co.uk/earth/copenhagen-climate-chang…
Trilatéralement votre… Copenhague et l’empreinte – de quoi ? -…
Tout le monde doit être égal mais certains en ont plus le droit que
d’autres. Limousines, jets privés et caviar… pour ceux qui s’imaginent être les maîtres de notre droit de vivre (Socialisme de luxe à la Bilderberg – pour infos demander à M. Bayrou et Cie) – Transports compris, la conférence de 11 jours utilisera 41’000 tonnes de dioxine de carbone – plus que la production journalière de 30 pays… 
http://www.zenit.org/article-22861?l=french Lettre du Conseil d’Eglises Chrétiennes à N. Sarkozy : Changer notre mode de vie.
http://lebaldesdegueulasses.blogspot.com/2009/12/end-of-w…   Le bal des dégueulasses : la fin du monde : « nos crapauds nous promettent le bonheur sur Terre pour certains,
ce qui exclue : les moches, les malades, les foetus pas désirés ou
niés, les pauvres, les pas métissés, ceux qui dégagent du CO2, ceux qui
n’aiment pas payer d’impôts, ceux qui aiment se sentir chez eux, etc,
etc, bref, pas grand monde.
Et bizarrement, leur altruisme militant ressemble de plus en plus à un
égoïsme qui a pris goût au sang, et qui n’aime surtout pas qu’on lui
tende un miroir où il puisse voire l’horreur et l’hypocrisie qui
dégoulinent de sa bouche
. »
http://ciel-bleu.blogspot.com/2009/12/voila-un-exemple-du… L’avortement post natal : Ces
médecins néerlandais qui en sont maintenant à euthanazier des bébés qui
ne souffrent pas mais dont ils envisagent une mauvaise qualité de vie.
http://euthanasier-c-tuer.org/blog/ Un regard catho sur l’eutha-nazie
http://www.chretiente.info/200912050444/les-liens-entre-l… Les liens entre l’avortement et l’holocauste. La différence de votation quand les peuples reçoivent les images de l’avortement (Irlande = Niet) ou le baratin idéologique soft des droits de la femme (Portugal et Suisse = Da).
http://www.sekotia.com/pdf/ft-isadora-bibiana.pdf ‘ Vient de paraître: ‘D’Isadora à Bibiana: Le Nouvel Avortement et l’Holocauste’ par Santiago Mata
http://www.aciprensa.com/noticia.php?n=27757 Ce qui se passe en Espagne
où les législateurs viennent de recevoir des albums avec photos des
petits massacrés tels que retrouvés dans les poubelles des cliniques
espagnoles.
http://www.rte.ie/news/2009/1130/abortion.html Victoire pro vie à la cour de Belfast
http://www.cailletm.com/  ‘J’étais franc maçon’
vient de paraître en français et en portugais. Pour la première fois,
l’auteur y décrit les initiations et les compromissions de son parcours
maçonnique.

http://surlespasdessaints.over-blog.com/article-priere-pour-la-france-et-pour-le-monde—catherine…


Tous contre la LAMAL qui finance notamment le RU486…
Non à la “solidarité du gaspillage qui finance la LAMAL (assurance-maladie).
Nous
vous recommandons de signer et faire signer cette nouvelle l’initiative
contre la LAMAL, qui supprime cette obligation inique. Grâce à cette
initiative, nous retrouvons notre liberté face aux abus manifestes et de
plus en plus criants de cette loi qui porte bien son n o m ; elle porte
au mal en soutenant la drogue dure (héroïne), l’homosexualité,
l’avortement, le RU486 qui charge encore plus les femmes
psychologiquement, car elles sont seules à pleurer.

Nous
sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque
mois des sommes de plus en plus élevées pour des “soins” horribles, à
des assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée
en douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse;
nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d’amende ( pas
d’objection de conscience permise), de payer des soins qui n’en sont
pas, soit par exemple les traitements très coûteux pour transformer le
sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à
la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui
désirent être des femmes), l’avortement tellement banalisé (50 000 par
année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de
Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques
des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours
plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les
primes complémentaires des riches par les pauvres).

Tous
les soins hospitaliers peuvent être couverts par une assurance beaucoup
plus efficace qui ne contribue pas aux gaspillages cités ci-dessus,
avec la conscience en paix, car libérée des abus et du prix du sang des
innocents sacrifiés à l’autel de notre société de consommation.

Les
sommes économisées, placées à votre guise, sont votre assurance
personnelle pour les autres cas, sans compter d’autres assurances moins
chères possibles (Pro Life, Astra). La nouvelle idole, dont vous pouvez
maintenant vous libérer par étapes, est la prétendue sécurité étatique
et sociale ( qui est en fait un esclavage subtil ).

Les
enfants menacés de massacre doivent pouvoir bénéficier du Droit de
grâce cantonal et être adoptés, car la peine de mort n’existe plus en
Suisse.

Ces sécurités “sociales” sont des
mensonges pour les jeunes actuels, car les promesses faites par des
irresponsables qui ne veulent ni voir ni comprendre nous amènent au trou
démographique et à la chute de notre civilisation. Les prestations
seront payées en monnaie de singe. En votant oui, vous donnez un signe
fort des vertus de nos ancêtres attachés à la défense de leurs libertés.
Se libérer du joug de l’obligation faite de financer les flèches qui
tuent la descendance de Guillaume Tel] vous rendra heureux de tirer sur
la pomme des liens subtils clé la consommation et, le coeur allégé de ce
poids, vous pourrez remercier Nicolas de Flue qui nous a si souvent
sauvés des pièges de l’histoire. En diffusant de suite ce message, vous
rendez le monde plus beau et juste en protégeant les plus faibles, qui
sont sans voix.

Une famille nombreuse paye
plus de 24’000 Fr par année, sans cas de maladie, ce qui représente une
inflation d’environ 15 %, mais qui n’est pas dans le taux officiel, car
les hausses des primes sont “oubliées”.

Même les gouvernements cantonaux essaient de combattre la LAMAL.


Nous pourrions tous au moins vivre dans la simplicité et éviter ces
milliers d’avortements, de mort de faim et de maladies simples à
soigner, grâce aux machines, aux robots et au progrès. Des voleurs
profitent de la productivité. Il est bon de se partager ou mieux de
distribuer les profits et les produits des machines. Mais nous vivons
encore sous un vieux système qui est une structure de vol subtil et
caché basé sur la peur de la disette.

« Dans son essence la création de monnaie ex nihilo actuelle par le
système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux
monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule
différence est que ceux qui en profitent sont différents »
Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d’économie en 1988

De plus, Helmut Creutz a calculé que, du fait de l’ajout du coût de
l’intérêt dans chaque étape et à chaque cycle de la production des
biens, ceux-ci nous coûtent à tous le double et que tous ceux qui
travaillent consacrent trois heures par jour en plus pour en payer les
conséquences.
Et voilà que, nos logements sont 77 % plus petits …que ceux que nous
pourrions avoir sans les sangsues subtiles du système de petits
copains.
La plupart des dettes bancaires sur les communes, cantons, Etats,
régies, entreprises etc sont du vol rusé par création monétaire du
néant.
Ceux qui paient cette gabegie, c’est nous, les tondus, toujours plus
nombreux, au prix de maintes maladies, dépressions, haines,
disputes…
Les tondus deviennent de plus en plus nombreux et le processus,
exponentiel, s’accélère. Les sangsues vont se trouver sur des corps
tellement malades que le système peut s’écrouler sans une réaction
vigoureuse de personnes avec du caractère. www.pervenit.com

Les petits de l’argent prennent la place des petits des hommes….la
démographie s’écroule et l’économie suit…notre civilisation est
mortelle…

Propositions de solutions  voir www.pavie.ch

Les banques poussent à la mesquinerie, aux hausses d’amendes,
d’impôts…. Elles organisent les requins à exploiter les plus
faibles.

Primes d’assurances, loyers exorbitants, taxes et impôts galopants,
coût de la vie, amendes de stationnement,etc.… Politique des petits
copains, ententes secrètes, gaspillages, escroqueries, mafia, cartels,
monopoles, chômage, crise, petits logements, stress, alcool,
drogue,….

Nous sommes libres de réagir contre ces vols subtils.

Un pour tous,
tous pour un.

Gauche, droite, c’est vieux jeu.

Soyons unis pour défendre les plus faibles.
 

Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant.

Assurance maladie et initiative fédérale.
La
Suisse est le résultat d’une longue histoire de confiance mutuelle
entre des minorités très différentes, réunies pour résister à la malice
des temps.
Nous sommes obligés juridiquement de contribuer au meurtre de petits innocents, sous la menace de 6 mois de prison. (sic) .
1)
En effet, l’assurance-maladie est obligatoire. Cette obligation est
rendue “indispensable” par les colossaux gaspillages de notre système.
Au lieu de réformer les gaspillages, on écrase les cotisants sous des hausses de plus en plus lourdes.
2)
Le premier gaspillage à éradiquer est celui des vies humaines. En
effet, le nombre d’avortements est si grand qu’il est maintenu secret
(secret d’État). Il coûte si cher à la collectivité, surtout du fait des
conséquences dramatiques sur les protagonistes de ces ” opérations ”
dont les victimes sont les bébés tués et leurs mères qui souffrent
souvent pour le restant de leurs jours. Il est de plus prouvé que
l’avortement augmente considérablement les risques de cancer et de
stérilité.
3)
Mais le comble est la menace de prison à l’encontre des citoyens
honnêtes, désireux de protéger les plus pauvres et les plus faibles de
notre société, les nouveaux conçus.
4) Les objections:
4.1) Le compromis:
Le
principale objection viendra de ceux qui veulent vivre de compromis.
Mais parfois leurs compromis équivalent à des compromissions. Il y a en
effet des sujets non négociables.
Accepteriez-vous de manger un superbe gâteau, mais avec une dose mortelle de cyanure noyée dans la masse ?
Ils ont vendus la contribution obligatoire au financement de meurtres
contre un avantage pécuniaire de quelques sesterces. Ceci rappelle
étrangement l’histoire, sous réserve de la nouveauté de l’obligation,
sous menace de prison. …
4.2) La guerre civile:
L’autre
argument est que nous créons la guerre civile. Ceci est faux car la
guerre civile a été créée par eux, guerre entre les vivants qui tuent
(ou laissent tuer) les faibles par dizaines de milliers chaque année.
(plus qu’en Irak). Ce n’est pas en fermant les yeux que vous effacerez
cette réalité sanglante. Au contraire, en misant sur l’amour et
l’adoption, vous apporterez la paix et la concorde.
4.3) L’article 120 CPS:
Certains
vous diront que ce n’est pas grave car on ne rembourse que les
avortements faits sous l’article 120 CPS (choix entre la vie de la mère
et de l’enfant). Cette position ne voit pas la réalité des faits. En
effet, il est de notoriété publique car ces cas sont quasi-inexistants,
alors que les avortements se comptent par dizaines de milliers. Ceux qui
ne respectent ni la lettre ni l’esprit de la loi actuelle veulent nous
obliger à tremper nos mains dans le sens d’innocents. Par paresse, par
ignorance et souvent par compromission, ils veulent que rien ne se
passe. Ils laissent ainsi les profiteurs (des gynécologues aux revenus
exagérés) et leurs complices accomplir leur sinistre besogne.
4.4) Les économies seraient ridicules:
Ils
avancent même l’idée de généraliser le RU-486 afin de faire baisser les
coûts. Mais ils oublient ou cachent le fait que les coûts principaux
viennent des soins psychiatriques et psychologiques graves, souvent pour
toute leur vie, des femmes blessées par la mort de leur enfant,
dont un pourcentage tombe dans la folie ( à charge pour tourte leur vie )
ou dans des dépressions chroniques ( Total des soins pour toute la
Suisse à plusieurs centaines de millions de francs). A contrario, un
enfant donné en adoption ne crée pas de problèmes graves car la mère
naturelle sait qu’il est vivant.
4.5) C’est une loi sociale:
Non,
c’est une loi socialiste, centralisatrice et gaspilleuse. C’est
l’habitude universelle des socialistes de dépenser l’argent des autres.
Le problème, avec les déficits chroniques actuels, c’est que cet argent
se raréfie. De plus, elle n’est pas du tout sociale. Elle écrase les
petits, les familles, les femmes, les actifs et même les vieux sous des
hausses de primes vertigineuses (de 40 à 60%). Pour les jeunes, vu
l’expérience vaudoise, de 300 %.
De
plus elle aggrave le déficit démographique. En effet, elle consacre la
plus petite augmentation des dépenses à la maternité (+0,7%).
L’étatisation
de la médecine menace, les gaspillages seraient pires, la
centralisation certaine et la prolifération des fonctionnaires
coûteuses.
4.6) C’est une loi moderne:
Elle est surtout centralisatrice. Le système collectiviste a fait faillite partout.
4.7) Elle permet la maîtrise des coûts:
Avec
un catalogue de soins qui s’élargit, avec des subventions gourmandes,
des médecins fonctionnaires et des patients à l’assistance publique du
fait des hausses radicales des primes, les coûts seront vertigineux. Qui
paiera? les contribuables. La Confédération a déjà 80 milliards de
dettes, plus 7 milliards chaque année.
4.8) L’argent serait mieux utilisé:
Quelle
blague! Le message du Conseil fédéral confirme que 60% de la population
sera subsidié. Le canton de Vaud, avec une loi analogue, devrait payer
les primes d’environ 100’000 de ses habitants.
4.9) Elle est favorable aux femmes et aux personnes âgées:
Les
femmes en âge d’avoir des enfants verront des choses étonnantes et des
hausses de primes colossales, si elles veulent pouvoir choisir leur
gynécologue ou leur médecin traitant. De même pour les personnes âgées.
4.10) Une médecine de qualité pour tous:
Ceci
est un mensonge pur et simple. Les expériences françaises, anglaises,
suédoises sont là pour le confirmer. De plus, les médecins ne seront
plus libres de prescrire ce qu’ils veulent, en fonction du progrès
technique, mais devront se limiter à un catalogue fédéral.
4.11) Elle rend les assurés plus responsables:
Encore un mensonge. Elle les déresponsabilise et les pousse à abuser du système.
4.12) Elle restaure la solidarité:
Ceux
qui paient sont les faibles, les enfants à naître, les femmes
enceintes, les personnes âgées (l’euthanasie active menace). Les
pouvoirs exorbitants donnés à la Berne fédérale annonce le Leviathan des
temps modernes.
5) Les dépenses supplémentaires:
Elles
avaient été budgétisées à 1,74 milliards la première année. Ce budget a
été, comme toujours, largement dépassé…. Sans compter les hausses de
subventions de 1,83 milliards la première année à 2,18 milliard la
quatrième année, à compléter par les subsides cantonaux qui
atteindraient 1,09 milliards.
Ces
dépenses supplémentaires sont en grande partie causés par les
déséquilibres provoqués par l’avortement. En effet, les soins de longue
durée aux femmes devenues dépressives ou même folles ( une bonne partie
des 900 millions budgétés ) ou soumises à des traitements à répétition
de psychothérapeutes qui représente une bonne partie des 135 millions
budgétés.
Il
est symbolique de voir un très petit 0,7% (12 mio) qui avait été
consacré à la maternité. D’autant plus que les pressions sont fortes
pour financer les fécondations in vitro, très coûteuses et très
aléatoires et qui répondent souvent à un abus d’avortement ou de
contraceptifs abortifs.
II. L’initiative socialiste d’un caisse unique.
Celle-ci
est de la même eau que le projet analysé ci-dessus. Elle encourage la
centralisation, le gaspillage et la déresponsabilisation. Le
collectivisme a raté partout. Économisons un échec de plus et votons non
à cette initiative.
III. Conclusions
Mais
restons optimistes. Trouvons les énergies nécessaires pour refuser
l’inacceptable, la cotisation au meurtre rituel sur l’autel de la
société de consommation.
En signant cette initiative, nous misons sur l’avenir avec des enfants.
Ouvrons
notre pays à une jeunesse qui frappe à notre coeur, favorisons les
adoptions, les aides aux familles, le salaire maternel, mesures qui
relanceront notre économie. favorisant une demande solvable et positive  Nous
avons eu le plan Wahlen, mobilisateur d’énergies et sauveur de la
Patrie, ayons le plan de Mme Marie-Laure Beck, a. présidente du
Grand-Conseil genevois, en faveur des familles et de l’adoption.
 Comme le disait récemment le Professeur Jérôme Lejeune,  prix Robert Kennedy, Oh Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant.
Merci
d’avance pour votre signature. Faites sigber vos amis et vos proches en
leur remettant l’argumentaire résumé ci-joint ou en vous en inspirant
afin d’écrire des lettres de lecteurs ou des articles de fond.
L’heure est à l’action et à la défense de la substance de notre avenir, qui, comme toujours, passe par la femme.
François de Siebenthal

Résumé (encadré)
Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant.
Sous menace de prison (sic) art. 92 de la Lamal (resic, en français fédéral, qu’elle porte bien son nom), nous sommes obligés:
1) de contribuer financièrement au crime abominable de l’avortement (art. 30 et art 3);
2)
de creuser encore plus les déficits fédéraux et cantonaux (de plus de 2
mia par année ) et d’augmenter les impôts fédéraux et cantonaux;
3) d’accepter la violation du secret médical;
4) d’ancrer une loi collectiviste;
5) d’écraser les femmes et les personnes âgées sous des primes toujours plus lourdes et de tripler celles des jeunes;
6) de noyer les responsabilités et fonctionnariser les médecins;
7) d’accepter les gaspillages honteux en favorisant les parasites et les exploiteurs en surchargeant les actifs et les familles;
8) de favoriser un état policier, fouineur, tracassier et centralisé à Berne en acceptant des médecins imposés par l’État;
9)
de confirmer la pratique anti-économique qui consiste à obliger les
caisses bien gérées à combler les trous des caisses mal gérées.
10) REFUSONS DE NATIONALISER LES PERTES ET DE PRIVATISER LES BÉNÉFICES.
LE CONTRIBUABLE ET LE LAÏC N’EST PAS UN MOUTON QUE L’ON PEUT INDÉFINIMENT TONDRE.

Le Monsignore aux deniers occultes

Par Haget Henri et Luksic Vanja, publié le 05/11/1998
Au
total, c’est près de 10 millions de francs qui auraient transité sur
les comptes de Mgr Giordano, cardinal archevêque de Naples. Pour aider
son frère dans le besoin, dit-il. Un sens de la famille qui l’a conduit à
la mise en examen
De mémoire de Napolitain, ce fut un beau miracle, bien dans la
tradition. Le 19 septembre dernier, le sang de saint Janvier, plus connu
ici sous le nom de san Gennaro, s’est à nouveau liquéfié, répondant
ainsi aux voeux des 4 000 fidèles entassés dans la cathédrale Santa
Chiara et à la fameuse injonction des matrones du premier rang: “Petit
Janvier, réjouis-nous!” Rondement menée par le cardinal Michele Giordano,
l’affaire ne nécessita pas plus d’une heure et demie de prières et
d’incantations. Un excellent chrono. Il faut dire que Son Eminence
jouait gros. L’homme est au coeur d’un scandale qui secoue l’Eglise
italienne comme aux plus belles heures du krach du Banco Ambrosiano. La
veille, l’hebdomadaire Famiglia christiana annonçait la couleur: “Si le
miracle ne se produit pas, Giordano devra démissionner.” Ailleurs, bien
sûr, la question ne se serait même pas posée. La vindicte populaire
l’aurait déjà expédié en enfer. Mais nous sommes à Naples. “Ici,
constate Pasquale Collela,
professeur de droit canon à l’université locale, ce n’est pas
l’archevêque, ni le maire, ni même la Camorra, qui décide. Le patron,
c’est san Gennaro.”
Trois fois par an, donc, une fiole censée contenir le sang desséché du
martyr est exposée à la vénération de ses supporters. Que la précieuse
substance se liquéfie et la ville se trouve protégée contre les dangers
extérieurs. Qu’il ne se passe rien? Depuis 1389, le phénomène n’a connu
que de très rares défaillances. Mais, chaque fois, les pires calamités
se sont abattues sur la population. 1527: épidémie de peste. 1835:
choléra. 1906: éruption du Vésuve. 1988: défaite (3-2) du FC Napoli,
titre en jeu, face au Milan AC.
On prétend que la cérémonie se double d’une fonction expiatoire: elle
purge de l’angoisse, de l’impureté et de la faute. Celle de ce 19
septembre 1998 ne déparera pas dans les annales. A 10 h 34, très
exactement, tandis qu’autour du cardinal les prêtres s’égosillent –
“Miracolo! Miracolo!” – une rumeur s’élève du fond de la cathédrale. Son
Eminence tend l’oreille. Il ne rêve pas, c’est bien ça. “Viva
Giordano!” scande le choeur des fidèles. En quelques minutes, la
rengaine dégringole jusqu’au port. Trois jours plus tard, un sondage
parachève le miracle: 85% des Napolitains croient en l’innocence de leur
archevêque. Du côté du Vatican, on se pince.
Qui est Michele Giordano? Un prince de l’Eglise à la bonne bouille de
prélat patelin, 67 ans, silhouette grassouillette et verbe musclé.
Depuis douze ans qu’il dirige le troisième diocèse d’Italie, on ne lui a
jamais connu que deux sortes d’ennemis: les communistes et les escrocs.
Son aversion pour les premiers lui vient de ses jeunes années passées
sous les couleurs de la Gladio des curés, cette ancienne organisation
financée par le Département d’Etat américain pour combattre le “péril
rouge”. Mais ce sont surtout ses vibrantes dénonciations des ripoux de
tout bord qui lui ont valu l’essentiel de sa réputation. Jusqu’à l’été
dernier, ses homélies faisaient trembler le Vésuve. Du haut de sa
chaire, il tonnait contre tous les élus, les camorristes, les financiers
véreux qui prospèrent sur la misère de leurs concitoyens du Sud. Il
Porporato prenait la tête des manifestations contre l’usure, promettait
l’excommunication aux voyous qui vivent de l’extorsion. “Pas de pardon!
s’étranglait-il. Sauf en cas de restitution totale des biens usurpés…”
Voilà ce que disait Mgr Giordano. Voilà comment son impitoyable
croisade contre le crime organisé s’est brusquement achevée.
Usure, extorsion…
Le 22 août dernier, des policiers de la brigade financière, escortés du procureur Michelangelo Russo,
se présentent à l’archevêché. Le cardinal apprend que, depuis quatre
mois, son téléphone est placé sur écoutes. Il apprend surtout que le
magistrat est là pour lui remettre un avviso di garanzia, la
signification de sa mise en examen. Les chefs d’accusation: délit
d’usure, extorsion, association de malfaiteurs. Magnifique. Mais il y a
mieux. Des enquêteurs de l’anti-Mafia, descendus de Rome, sont également
sur le coup. Ils soupçonnent le système Giordano d’avoir servi au
recyclage de l’argent sale de la Ndrangheta, la Mafia calabraise. “A
part ça, je n’ai tué personne?” fait mine de s’inquiéter Monseigneur.
“Pas que je sache”, répond le magistrat.
Très vite, l’archevêque de Naples troque la carte de l’humour contre
celle du prélat outragé. Les flics font une descente sous l’oeil des
caméras? Son Eminence dénonce la justice à paillettes, cogne sur ces
procureurs de province grisés par l’opération “Mani pulite”, brandit une
pseudo-extraterritorialité de l’archevêché et va jusqu’à invoquer le
calvaire du malheureux Silvio Berlusconi, poursuivi, de Rome à Palerme,
par une série de casseroles judiciaires. Le lendemain de la
perquisition, on découvre que c’est le cardinal, en personne, qui a
convoqué les chaînes de télé. Mais Mgr Giordano ne lâche pas le morceau.
Quel est ce pays où l’on espionne les conversations téléphoniques d’un
prince de l’Eglise? “On n’a jamais vu ça en démocratie, ni même sous le
fascisme.” Dans les régimes communistes? “Chez les rouges, oui, sans
doute…” Il prétend qu’il traite quotidiennement de sujets de la plus
haute importance. “Et si j’étais en discussion avec le pape?” Le
problème, c’est que le Saint-Père ne lui a, bien évidemment, jamais
donné de ses nouvelles. En revanche, le téléphone a beaucoup fonctionné
entre l’archevêché et Sant’Arcangelo,
à 300 kilomètres au sud de Naples, le village de Michele Giordano, là
où vit toujours le clan. Le cardinal semblait surtout se passionner pour
le cas de son frère, Mario Lucio,
65 ans, impliqué dans ce qui n’était, au départ, qu’une vulgaire
histoire de cravattari, le surnom des usuriers: ceux qui vous attrapent
par la cravate, et qui serrent. Ce qu’il lui disait? “Ne t’inquiète pas,
Lucio, on va le leur faire payer!” “Ça y est, c’est arrangé: tout est
bloqué…” La famille. Sacrée dans le sud de l’Italie. “Mon frère n’est
qu’un modeste artisan injustement accusé”, plaide Son Eminence. Le
pedigree du frangin géomètre réjouira les modestes artisans. 1957:
arrestation pour attaque à main armée. 1984: rebelote pour faux et usage
de faux. La vocation. Un peu comme son aîné.
L’usure n’est pas un délit comme les autres, en Italie. C’est un sport
national. Une famille sur dix y a recours. Souvent, les taux d’intérêt
donnent le vertige. Les victimes ont alors le choix: le suicide ou la
plainte. Quand ils déposent la leur, en janvier 1997, Leonardo Tatalo et Antonio Stipo,
commerçants à Sant’Arcangelo, racontent le scénario habituel: au
moindre emprunt, les banques leur réclamaient des garanties
invraisemblables. Ils avaient juste besoin d’un peu de trésorerie. C’est
le directeur local de la Banca di Napoli, Filippo Lemma, qui leur a expliqué comment s’y prendre. Depuis 1994, en association avec Mario Lucio Giordano,
il avait constitué une sorte de banque dans la banque, la “coopérative
de crédit”. Tout cela, bien sûr, était très officieux. Mais il était
prêt à les aider. Les traites? On verrait ça plus tard. Ils ont vu. En
un an, la dette de l’un est passée de 80 à 560 millions de lires
(environ 1,7 million de francs). L’autre a eu plus de chance: on ne lui
réclamait que du 300%…
Mais le gros lot est pour les magistrats du parquet de Lagonegro
(Calabre), le plus petit d’Italie, le plus teigneux aussi. En plongeant
dans les comptes de la “coopérative de crédit”, le procureur Russo
découvre que non seulement ses dirigeants brassaient des sommes énormes,
près de 150 millions de francs, mais que plusieurs versements
provenaient directement de l’archevêché de Naples. Environ 800 millions
de lires (2,6 millions de francs) de l’IOR, Institut des oeuvres de
religion, la banque du Vatican, auraient ainsi atterri sur le compte de
Mario Lucio Giordano. Le magistrat saisit également un carnet de chèques
en blanc signés du cardinal et gracieusement mis à la disposition de
son frère. Il ne lui en faut pas davantage pour soupçonner Mgr Giordano
d’avoir fourni une partie des fonds “propres” de l’affaire. Il est vrai
que l’archevêque de Naples a toujours poussé très loin le sens de
l’entraide familiale. En 1996, deux de ses neveux, un architecte et un
ingénieur, ont été chargés de rénover le palazzo Monte Miletto, un bijou
architectural appartenant au diocèse. Cahier des charges:
imperméabilisation des terrasses. A l’arrivée, le palais napolitain
s’est transformé en résidence grand luxe de sept appartements. Les
neveux ont un peu dépassé le devis. D’ailleurs, il n’y avait pas de
devis.
De multiples comptes
Son Eminence jonglait avec les millions. Les siens et ceux du diocèse.
Surtout ceux du diocèse. La limite est fragile. Le patrimoine de
l’Eglise n’appartient pas à l’archevêque, mais celui-ci dispose du libre
arbitre pour investir comme bon lui semble. Un exemple? Un jour, le
libre arbitre de Mgr Giordano lui a dit d’employer la trésorerie du
diocèse en plaçant 2 milliards de lires à la Bourse. Perte sèche: 600
millions (1,8 million de francs). Apparemment, le business de l’usure
était nettement plus rentable. Près de 10 millions de francs auraient
transité sur les multiples comptes bancaires du prélat. C’est beaucoup.
C’est même trop pour un archevêque qui, au sommet de sa carrière, touche
8 000 francs par mois. Quand il s’est aperçu que la famille Giordano
possédait plus d’une centaine de comptes bancaires, dans des
établissements aussi variés que la Caisse rurale de Calabre ou la Deutsche Bank,
le procureur de Lagonegro a jeté l’éponge. Un coup de fil à Rome.
Désormais, ce sont les experts de la Banque d’Italie qui planchent sur
la question.
Et le Vatican dans tout ça? On l’a dit: l’affaire donne des maux de
crâne aux plus proches conseillers du pape. Le cardinal de Naples ne
manque pourtant pas d’amis. Son plus fidèle soutien: Mgr Donato De
Bonis, bras droit, au début des années 80, de l’archevêque Paul Marcinkus,
alias “le Banquier du diable”, dont les malversations à la tête de
l’IOR avaient coûté au Saint-Siège la modique somme de 1,4 milliard de
francs. Le monde est petit. Officiellement, le Vatican soutient Mgr
Giordano. Officieusement, il n’a pas le choix. Bientôt, les
contribuables italiens vont remplir leur déclaration d’impôts. Il ne
manquerait plus que l’idée leur vienne de demander des comptes au moment
de cocher les fameux “8 pour 1000” destinés à l’Eglise et qui lui
rapportent, chaque année, plus de 4 milliards de francs. Les dénégations
du cardinal et la ferveur des Napolitains ont fait le reste. En guise
de précaution, néanmoins, le Saint-Siège a dépêché sur place son
spécialiste de la gestion de crise, l’avocat Maurizio Incerpi.
Le résultat n’est pas très rassurant. Jusqu’à maintenant, l’as de la
communication n’a donné qu’une seule consigne à Mgr Giordano: silence
radio.
Un homme, dans Naples, n’ignorait rien, ou presque, des fantaisies comptables de l’archevêque. L’administrateur du diocèse: Aldo Palumbo.
Voilà cinq mois, tandis que les premières indiscrétions remontent
jusqu’au Saint-Siège, il est convoqué par les responsables de l’IOR. La
banque du Vatican réclame des éclaircissements. Aldo Palumbo n’en mène
pas large. Il a beaucoup de choses à dire; il est prêt à les dire. Il ne
les dira pas. Quand il débarque à Rome, Mgr De Bonis lui explique que
l’entrevue est remise au lendemain. On recommande à l’administrateur une
adresse où poser ses valises. Un institut religieux sur les bords du
Tibre. Un endroit très reposant. Le lendemain, il ne se réveille pas.
Crise cardiaque. L’émotion, sans doute.
Lorsqu’il défraie la chronique, le clergé du Mezzogiorno fait rarement
dans le détail. On citera pour mémoire l’admirable Don Coppola, ce
prêtre qui maria Toto Riina en cavale et qui participa à une prise
d’otage avec rançon. Mais au-delà des liens, parfois ambigus, entre la
Mafia et l’Eglise, le vrai problème, c’est l’argent. “Prete in famiglia,
miseria non la piglia” (Avec un prêtre dans la famille, on ne connaît
pas la misère), dit le proverbe. Et avec un cardinal? Pour comprendre,
il faut tailler la route à travers les collines pelées de la Basilicate,
au sud du Sud, loin de Rome, loin de Naples. Loin de tout.
Sant’Arcangelo, 7 000 habitants, le fief des Giordano. C’est ici que
l’on détient tous les records du pays. Taux de chômage cosmique: 67%.
Revenu par habitant? “Bah! quand on mange le midi, on a peu de chance de
remettre le couvert pour le soir…” Lui, c’est Filippo d’Agostino, dit
“Loup solitaire”, micro d’or au festival de Tramentola,
fondateur-animateur de Radio Basilicata 2, 12 000 auditeurs en moyenne,
15 000 au plus fort du scandale. Son studio est installé dans deux
pièces minuscules, coincé entre l’église, la demeure du cardinal, celle
de son frère et la pharmacie du neveu. Chaque jour, dans son émission,
il harangue les consciences endormies. Il enrage contre les féodalités
locales, dénonce l’hégémonie des Giordano, balance le chef des
carabiniers: “Eh! Maréchal, je sais que tu m’écoutes, alors bouge un peu
ton cul de ta chaise…” Vingt ans que ça dure. Et presque autant que
l’église d’à côté est fermée. A moitié détruite par le tremblement de
terre de 1981. L’Etat a débloqué des dizaines de milliards pour la
région. C’est l’époque où le frère du cardinal s’est découvert une
passion pour le métier de géomètre. Traduction de Loup solitaire: “Il a
piqué tout le pognon.” Dans l’église, les travaux n’ont jamais commencé.
Mais, à deux pas de là, les baraques de la famille ont doublé de
hauteur.
Sans d’Agostino, rien ne serait jamais arrivé. C’est lui qui a convaincu
ses deux copains de porter plainte. Et pas chez les carabiniers du
coin. Non. Directement au parquet. “Ici, si tu accuses un proche du
cardinal, ce n’est pas sur lui qu’on enquête, explique-t-il. C’est sur
toi…” A ses côtés, Leonardo Tatalo hoche la tête. Il tient une
boutique sans âge à l’entrée du patelin. De la lingerie féminine. Quand
il vend trois soutiens-gorge par jour, c’est Noël. C’est à lui que le
frère du cardinal et le banquier Lemma réclamaient 1,7 million. Tatalo
se souvient qu’un jour il a accompagné Lemma jusqu’à la maison de Mgr
Giordano, de passage dans le village. Lemma avait l’air très inquiet. Il
disait que le siège de la Banca di Napoli avait entamé une inspection.
Qu’il s’était planté dans ses jeux d’écritures. Qu’il lui fallait
d’urgence 700 millions de lires. Quand il est ressorti de chez le
cardinal, ce n’était plus le même homme: “Il avait la tête du type qui
vient de gagner au Totocalcio”, dit Tatalo.
Devant le procureur, le petit marchand de lingerie a tout déballé. C’est
lui qui a porté l’accusation de blanchiment. Il passait à la banque.
Lemma l’a fait monter dans son bureau. Il y avait là quelques personnes
dont Mario Lucio Giordano et un type au fort accent calabrais. Ils lui
ont proposé 120 millions de lires, cash, contre un chèque de 80
millions. Tatalo a toujours pensé que la Ndrangheta était derrière,
qu’il s’agissait de l’argent de la drogue et du racket. “C’est bien la
première fois qu’un banquier voulait me faire gagner du fric.”
Parfois, le soir, Filippo d’Agostino convie son ami Tatalo à boire un
verre, pour se remonter le moral. Ils se sentent un peu seuls dans le
village, mais ils ne vacillent pas. Il arrive aussi qu’Antonio Stipo,
courtier en assurances, les rejoigne. Immanquablement, la conversation
embraie sur les oeuvres et les pompes de Mgr Giordano. D’autres plaintes
ont été déposées dans la région à l’encontre de la “coopérative de
crédit”. Mais Tatalo et Stipo sont les premiers, les seuls à ne pas se
protéger derrière l’anonymat. Le cardinal, dans sa grande bonté, a
souvent une pensée pour eux. Stipo, l’air biblique: “Le Christ a été
crucifié, il a pardonné. Le pape s’est fait tirer dessus, il a pardonné.
Vous savez ce qu’il dit de nous, Giordano, sur les écoutes? ??Je vais
les jeter dans l’acide””…
Ces trois-là ont livré leurs maigres destins aux mains du procureur de
Lagonegro. Ils peuvent compter sur lui. Michelangelo Russo ne se lasse
pas de traquer les confidences de l’establishment ecclésiastique. Il y a
même pris goût. Face au secrétaire particulier du cardinal, Salvatore Ardesini,
il attaque en piqué: “Monseigneur, je suis communiste, ma famille est
communiste. Mais je paie le 8 pour 1 000. Et je veux savoir où va mon
argent…” Ce n’est pas la formule magique – le magistrat cherche encore
des preuves tangibles de l’enrichissement de Mgr Giordano – mais son
entêtement laisse des traces. Au lendemain de son interrogatoire, le
secrétaire du cardinal porte plainte pour “séquestration, abus de
pouvoir et violence”. Commentaire du tortionnaire: “Et pour viol, non?”
Retour à Naples. Eglise San Giuseppe. Le père Massimo Rastrelli
dirige la plus célèbre fondation anti-usure de la ville. Les dons des
fidèles alimentent une caisse de solidarité. Chaque année, des centaines
de familles sont extirpées de l’engrenage. Le père Rastrelli porte un
téléphone cellulaire à la ceinture, et Mgr Giordano très haut dans son
estime. Les accusations contre le cardinal le font s’esclaffer. Ici, en
tout cas, rien n’a changé: les paroissiens continuent de verser leur
obole les yeux fermés. “Et puis, dit-il, je suis jésuite. Je n’ai le
droit de posséder aucun bien matériel. Ça inspire confiance.” Bref, tout
va pour le mieux. D’ailleurs, il apparaît très vite que, si son combat
contre l’usure le passionne, ce qui fait vraiment vibrer le père
Rastrelli, ce sont les miracles. Là, il prend feu. Chaque jour, cinq
malades ressortent guéris de son église. De la rhino-pharyngite au coma
profond. Il en fait le serment, le jure, le proclame sur tous les tons.
Puis il tire son visiteur par la manche, lui montre un vitrail sous les
voûtes. “Vous voyez la croix, juste en dessous? Pendant la guerre, une
bombe américaine a traversé le vitrail et s’est fendue en deux sur la
croix. Sans exploser. Tout le quartier a été rasé. Sauf l’église.”
Evidemment.
Soutenu par Naples
Y a-t-il quelqu’un, dans cette ville de sang, d’extase et de
superstition, qui voudra dire du mal de Mgr Giordano? Le maire,
peut-être. Un communiste. Antonio Bassolino.
Toute l’Italie lui tresse des couronnes. Il a rénové sa ville. Il a
ferraillé avec la Camorra. Il a même tenté d’apprendre le civisme à ses
concitoyens. C’est dire. Le seul à lui taper dessus régulièrement? Son
Eminence, naturellement. Et que dit M. le Maire, aujourd’hui? “Je tiens,
comme toute la population de Naples, à exprimer publiquement mon
soutien à Mgr Michele Giordano”, etc. La routine. Il est vrai que,
malgré toutes ses qualités politiques, c’est lors de la fête de
l’Immaculée qu’Antonio Bassolino s’est taillé son plus beau succès
populaire, voilà trois ans. Pour déposer un bouquet de fleurs sur la
tête de la Madone, il n’a pas hésité à braver la bousculade ni à
déchirer sa chemise en grimpant sur une échelle de pompier.
Acclamations. Photos dans les journaux. Et un triomphe (77% des voix)
aux élections.
Bien avant l’admirable Michele Giordano, il existait une figure de
légende dans l’histoire de l’église napolitaine: un archevêque des
années 50, le cardinal Alfonso Castaldo.
Un homme à poigne, lui aussi. Un génie. A sa mort, il n’a pas laissé de
testament. Mais on a découvert qu’il avait mis la moitié du patrimoine
du diocèse à son nom. 700 millions de francs au bas mot. Ses descendants
n’ont pas osé accepter l’héritage. Les Napolitains ont trouvé ça
presque mesquin.
Il y a une semaine, Mgr Giordano a lancé une idée de contre-attaque
auprès de son entourage. “Et si quelqu’un avait imité ma signature?” Il
paraît que l’avvocato Incerpi a été contraint d’intervenir en urgence:
“Et les relevés de banque, Monseigneur? Vous l’auriez tout de suite
remarqué…” Ces gens du Nord sont vraiment des types contrariants.
D’ailleurs, cette histoire commence à chauffer les oreilles de Son
Eminence. C’est qu’il n’a pas que ça à penser, lui. Les choses sérieuses
sont pour bientôt. Pour le 16 décembre. Dernière cérémonie de San
Gennaro. Monseigneur sait très bien ce qu’il lui reste à faire. Il
connaît le tarif. Un miracle. Encore un. Dur métier.
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