Questions et réponses.
Initiative monnaie pleine.
La Constitution et l’argent.
Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue
par diverses activités ?
Par l’échange de produits et services.
Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?
Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin
de rendre possibles les échanges de différents articles de valeurs
différentes.
Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?
Non. C’est le statut légal donné à l’argent par le sceau du gouvernement
qui fait que cet argent peut être accepté par tous comme
étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de papier.
Qui doit créer l’argent ?
Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.
Dans notre pays ( la Suisse), quel corps gouvernemental
représente tout le peuple?
L’assemblée fédérale.
Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?
Oui. C’est clairement défini:
Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national
crée notre argent?
Non, seulement dans une très faible mesure.
Qui crée l’argent ?
Des compagnies privées, communément appelées banques,
créent présentement pratiquement tout notre argent.
Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir
souverain d’émettre notre argent?
Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers,
ils peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout
le système économique, social et gouvernemental, et en tirer des
profits énormes et illicites.
Sous notre système privé actuel de création de l’argent,
qu’est-ce que les banquiers obtiennent pour rien ?
Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les
propriétés que les gens avaient amenées comme garantie, si les
prêts ne sont pas remboursés à une date déterminée.
Est-ce que l’ assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé
par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera
exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits ?
Non, pas sans violer la Constitution.
Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des intérêts
privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?
Oui, par la loi des Banques
, ainsi que d’autres lois subséquentes.
Pourquoi cette violation continue-t-elle ?
Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson,
un Lincoln, un Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire
prendre conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés
de l’argent — les banquiers internationaux — se sont levés en force
et ils ont utilisé la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes,
leurs banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé,
et leur pouvoir sur la prospérité des Etats-Unis pour arrêter toute
campagne pour la liberté économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.
Comment le Congrès peut-il récupérer son privilège d’émettre
l’argent ?
Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.
Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice
de ce plus important pouvoir constitutionnel.
Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement
pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?
Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont
des sociétés anonymes pour la plupart.
.
Elles ne sont pas plus fédérales ou cantonales que ne l’est la «Boulangerie fédérale
» ou la «Blanchisserie vaudoise».
Qu’est-ce que la BNS ?
C’est une banque centrale, la banque des banquiers.
L’usure
Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent
est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il
émis avant tout à des fins usuraires ?
Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de
prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise
de l’argent.
Qu’est-ce que l’usure ?
L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras
pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 1. Exiger
un taux d’intérêt. 2. Exiger un intérêt sur tout
prêt non productif ou destructeur. 3. Exiger de l’intérêt sur un prêt
d’argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l’emprunteur
un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il
n’a pas semé de devient propriétaire de tout le réel.
L’usure est-elle immorale?
Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.
Les effets d’un système d’argent malhonnête
Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la
politique économique actuelle persiste ?
1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.
2. Des compagnies organisées pour la production, comme les
automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de
l’argent.
3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates
de l’argent.
4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagnies
dominées par les banquiers, continuera de tromper la population.
5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de
l’économie dans nos écoles.
6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la
guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements
démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à
toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que
les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs
libertés. Une dictature suivra automatiquement.
Les avantages d’un système d’argent honnête
Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête a été
établi? Un système d’argent honnête nous aidera à:
1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de
droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.
2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.
3. Eliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs
de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.
4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements
pourront passer des lois indépendantes des financiers
internationaux.
5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement
de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour
toutes de la domination des créateurs de l’argent.
6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque
n’existe plus la misère en face de l’abondance.
L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:
Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques
ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de
la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions
notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler
la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux
banques qui créent notre argent à partir de
rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse
ou la vie.
Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.
Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au
prix de votre vie… Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants
de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté
votre léthargie !
Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la
répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.
Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système
d’argent honnête… Les changeurs d’argent doivent être chassés du
temple. Si nous de cette génération, paralysés par
la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,
ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,
que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!
Paroles de Thomas Edison
«Il est absurde de dire que notre pays peut
émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30
millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses
de payer, mais l’un engraisse les usuriers,
et l’autre aiderait le peuple.»
Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un
système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il
peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que
les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent
au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de
créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui
était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3
mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est
aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il
disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,
alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique
en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:
«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement
de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois
cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics
essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations…
«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle
Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très
bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,
je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination
pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise
directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.
«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets
des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient
la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme
certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose
que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,
c’est-à-dire, ils seront de l’argent.
«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle
Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices
de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis
recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra
y mettre durant des siècles… le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee…
sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.
— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?
demanda-t-on à Edison.
«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit
autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez
les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie
nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt
aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.
«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous
voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés
d’augmenter la dette nationale.
«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,
et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son
propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions
$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui
n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de
matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple
qui a fourni les matériaux et le travail.
«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes
émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus
gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus
de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.
«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un
dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait
que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est
bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation
permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant
de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent
mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué
à la construction du barrage de quelque manière utile…
«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions
$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont
des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre
aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas
bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est
une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la
richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts
ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»
Annexe E
L’argent est créé par les banques
Témoignage de Graham Towers
Un des témoignages les plus clairs sur les
pratiques bancaires fut donné par Graham F.
Towers, Gouverneur de la Banque centrale du
Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire
canadien des Banques et du Commerce
au printemps 1939. Le rapport de ce comité
compte 850 pages. (Standing Committee
on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings
and Evidence Respecting the Bank of
Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer
to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La
grande partie du témoignage de Towers résulte
des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,
qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.
Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons
de l’anglais):
Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même
ce moyen d’échange?
Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est
là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.
(p. 287)
Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une
plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une
carte. C’est tout. (p. 76 et 238)
Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt
(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,
de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)
Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une
banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à
son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)
Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système
actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)
C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent
l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,
455, 590)
Graham Towers
298 Annexe E
Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures
pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,
ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?
Towers: Oui.
Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de
nouvelle monnaie?
Towers: C’est exact.
Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province
va à la banque?
Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.
Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?
Mr. Towers: Oui.
Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que
citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une
augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans
le total des dépôts de cette banque ?
Mr. Towers: Oui. (p. 238)
Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales
d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue
aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange
avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le
privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un
substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?
Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans
ce sens.
Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais
plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la
monnaie?
Towers: Oui.
Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à
la monnaie?
Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette
fonction de la banque. (p. 285)
Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise
par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,
et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du
Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?
299 Annexe E
Mr. Towers: Oui.
Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du
gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement
aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour
cent?
Towers: Oui. (p. 286)
Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent
devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite
emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et
payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?
Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération
du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir
du parlement. (p. 394)
Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la
nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers
nécessaires, quels qu’ils soient?
Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des
matériaux.
Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il
n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à
fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les
hommes et les matériaux pour la défense du royaume?
Towers: C’est exact. (p. 649)
Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible
et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?
Towers: Certainement. (p. 771)
Source : Louis Even, Sous le signe de l’abondance
Il a répondu être contre car cela reviendrait à renoncer aux politiques de ré-insertion pour toutes les personnes actuellement hors système (sans formation). Cette question de l’insertion est effectivement difficile à aborder et résoudre, insertion par quoi d’ailleurs ? Par le travail dirait-on habituellement : que diriez vous d’autres ?
Cordialement
Je garde seulement l’idée des assurances du type accident de la vie en complément du revenu de base qui doit à lui seul permettre une vie simple décente autonome (logement, soin, nourriture, communication & un peu de transport, base culturelle & loisir).
(c’est cool, il me (re)prend des envies de faire pompom girl (R-d-B-I oh Oui!) )
(et sinon ouaip, la gauche est lente, un ptit peu trop escargot)
Contrairement à la droite plus égoïste qui donnerait facilement cet outil pour stimuler les créativités personnelles , la gauche sent bien que si elle cède sur ce terrain, l’acquis revenu de base deviendra un handicap pour qu’ils puissent jouer leur rôle, hors, la vie est un jeu de rôles….
Je ne travaille pas et ne me sens pas non insérée.
J’aimerais créer mon entreprise sans priver ma famille.
Si j’avais un revenu de base, je me lancerais sans hésiter !
Avec l’élection, on est dans une logique de « part de marché », et absolument pas dans la recherche des meilleures solutions.
Autant se demander pourquoi les premiers Iphones ne proposaient pas le copier/coller. C’est du même ordre.
(nan vouais, qu’après on s’prendrait a rever, et « c’est encore une belle idée tout ca ».
m’enfin oui, c’est une belle idée, et on en aurait sacrement besoin.
j’sais pas, ca manque cruellement quand meme.
m’enfin j’dis ca hein, j’dis rien.
(par contre, chercher dans le logiciel des politiques,oula, ben bon courage les gars, j’pige pas moi ce qu’ils ont dans le cerveau ces gens. quoi, ce que j’en pige ne me plait pas.
mais par contre, j’veux bien qu’on les vire de leurs trones.)
Mais si la gauche ne lance pas cette idée, c’est aussi parce que ses électeurs ne sont peut-être pas prêts pour cela: la première réaction du travailleur (et du retraité qui a travaillé), c’est de demander pourquoi les « autres » devraient recevoir de l’argent sans rien faire, et pourquoi les jeunes « paresseux » en particulier. Il ne s’inclut pas parmi les bénéficiaires de ce changement, parce qu’il a été éduqué avec ce concept qu’il faut travailler pour vivre et qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Accepter cette vérité signifierait pour lui, se rendre compte qu’il s’est asservi à un système sans le remettre en question ou sans avoir mis assez de courage et de force pour en sortir. C’est un énorme pas intérieur à réaliser, et l’espace d’une période électorale ne suffira pas pour que les façons de penser se transforment. Il y a un travail de fond à réaliser, et ce n’est pas seulement le travail des politiciens mais également (et surtout !) celui de toutes ces personnes qui font vivre ces idées d’avenir. Si dans une société éveillée, la gauche continue avec les concepts d’antan, son électorat lui montrera très clairement la porte!
Notre système de représentation est en crise,Il est temps de repenser la démocratie! Démocratie participative? Démocratie Directe ? Représentants tirés au sort? . non cumul, mandat non renouvelable ….
Ce qui m’agace le plus dans cette affaire c’est que les verts (à priori de gauche) avaient intégré le Revenu de Base dans leur programme (merci Yann Moulier Boutang, Yves Cochet, Jean Desessard,…) et que cette proposition a disparu comme par enchantement pour les présidentielles sous le label EELV. Eva Joly semble n’avoir rien compris à cette proposition… C’est grave docteur !
c’est d’abord parce que le capital commun accumulé est infiniment plus important, pas parce que nous sommes plus intelligents etc.
et alors la croissance repartira dans la vieille europe et nous retrouverons le plein emploi… de 15 à 75 ans !
J’ai apporté une contribution hier, j’espère qu’elle sera publiée pour alimenter et ouvrir plus largement les débats. En effet, il est difficile d’imaginer le droit à revenu inconditionnel sans bouleverser l’ordre social actuel et sans remplacement des instruments de collecte des ressources. Il y aura aussi la redéfinition des institutions et du rôle des acteurs actuels de l’économie, la reconversion des métiers et professions sociales (administratives de l’assistanat et de l’encadrement psycho-social). C’est aussi une fiscalité à refondre complètement pour la rendre plus redistributive et plus stimulante.
Meilleures salutation à Jeff Renault.
> La Gauche réticente, a l’impression que son rôle de défenseur des petits serait tari. Elle en a fait sa longue carrière de justicier, un peu comme les syndicats de travailleurs qui n’ont d’autres tâches que de mener des revendications salariales – là je pense que les deux députés français de droite y voient une solution pour éradiquer cette profession de foi. Je ne pense pas qu’ils ont les mêmes raisons que nous de défendre un tel revenu. En effet, ils sont pragmatiques – on remarquera la copie conforme de la méritocratie reprise par la gauche bien qu’elle s’en défende.
> Toute la scientificité de la Gauche avait été de contrer l’exercice du pouvoir des classes dominantes. Pour rendre cet exercice lisible, il fallait décrire ce qu’on appelle idéologie et doctrine. Pour ce faire, il fallait opérer par analogie ou en miroir et défendre une thèse de vraisemblance. Voilà pourquoi la bourgeoisie, les classes dominantes ne sont pas vus avec les mêmes yeux selon que l’on soit ouvrier ou universitaire.
Mais les deux catégories ont des raisons de les combattre, Néanmoins, ils ne cherchent pas vraiment à les échouer.
On va ébranler les intellectuels de tous bords. S’il faut des chiffres, on les a. Les stats officiels sont là pour ça. Les budgets de soutiens de toutes natures votés chaque années donnent la réplique. On questionnera aussi le patronat pour le volume de richesses qui n’a jamais été comptabilisée avec transparence. Tous ces boucliers additionnés donneront une idée du volume soustrait à une vraie redistribution-répartition populaire.
Ce n’est plus une augmentation de salaire qui va calmer les millions d’appauvris et de déculturés, Il est urgent que les citoyens retrouvent une certaine stabilité au travers de meilleures conditions de vie pour retrouver sens à leur existence et à leur participation dans la collectivité. L’activité rémunérée deviendra alors, par leurs passion et expérience, une expertise, une performance. Quel que soit le régime politique, on a tous à y gagner.
ne vous paraisse pas suffisante ? Idem pour les entrepreneurs et les politiques : capter du capital sans le rémunérer est leur exercice génétiquement-favori.
Après ya les gens qui ne voient pas que la productivité en europe et en france puisse provenir d’autre chose que de leur talent, énergie et capital perso.
Un interrogation parfaitement légitime. Pour que la gauche intègre le revenu de vie inconditionnel il y va nécessairement d’une reconstruction idéologique. Je crois celle-ci possible. Je ne désespère pas de voir surgir la revendication d’un droit constitutionnel correspondant ^^
.
On fait miroiter un vrai progrès social en le finançant de la pire des façons. C’est un piège grossier qui réjouit les apôtres de l’individualisme sauvage.
– La CMU
– Le RSA
– La retraite par répartition
– etc.
Kordogan