Revenu de base inconditionnel

Revenu de base inconditionnel, fixé à 2500 francs par mois.



Le printemps suisse…


Revenu de base: 


un projet déficitaire à sa base? 

Non, car ce n’est que justice que de reprendre le contrôle de la création monétaire.

L’idée d’un revenu de base ou d’allocation universelle vise à découpler la couverture des besoins vitaux d’un travail rémunéré et de permettre à chacun de mener une existence digne. 

On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi 

pas la paix ?

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.

 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. 

Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la Banque Mondiale et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

Une initiative fédérale en Suisse veut introduire dans la Constitution helvétique le droit, pour tout citoyen (ainsi que les titulaires d’un permis B ou C et les diplomates), à un revenu de base inconditionnel, fixé à 2500 francs par mois. L’initiative a déjà recueilli plus de 100’000 signatures, et il n’est pas exclu qu’elle aboutisse à un référendum populaire.
L’initiative soulève d’importantes questions : l’argent peut-il être un droit de naissance? On veut créer une sorte de rente, garantie pour tous, sans travail en contrepartie. Un T-shirt des promoteurs du revenu de base dit que «nager», «faire l’amour» ou «cultiver des légumes» seront des occupations tout aussi louables que travailler, pour ceux qui toucheront le revenu de base. En l’absence d’obligations, on peut toutefois douter que les diverses occupations de ceux qui toucheront ce revenu sans travailler bénéficient toutes à la collectivité.
Une rémunération sans conditions n’est-elle pas une invitation aux abus? Assiste-t-on à la montée d’un individualisme de gauche en quête de privilèges ? Pour rappel, l’argent qui servira à financer le revenu de base proviendra essentiellement d’un transfert des prestations sociales existantes (180 milliards de francs), mais sera en bonne partie complété, à hauteur de 30 milliards, par des impôts sur les moyens et hauts salaires.
Ces derniers accepteront-ils de payer plus d’impôts – et de financer aussi leur propre caisse de chômage, dans le cas des plus hauts revenus – pour que d’autres n’aient plus besoin de travailler?
Les personnes âgées et les invalides s’y retrouveront-ils financièrement, comparé à la situation actuelle? Il semble que le revenu de base ne suffira pas à couvrir leurs besoins. Il faudra vraisemblablement des suppléments pour maladie, accidents et vieillesse, ce qui ajoutera des coûts supplémentaires aux montants (encore théoriques) indiqués ci-dessus. Dès lors, l’Etat pourrait bien devoir s’endetter pour que tout un chacun bénéficie de cette allocation universelle…
Autre volet du débat: n’y a-t-il pas un gros malentendu entre droite et gauche, qui le soutiennent pour des raisons complètement différentes, la droite espérant diminuer ses charges sociales, et la gauche espérant toucher plus de prestations, et le fossé potentiellement béant se révélant le jour ou il faudrait rédiger une loi?
Au final, la question est de savoir s’il est souhaitable de créer des droits acquis, sans devoirs en face. Retrouvez quelques réponses ou pistes de réflexion dans ce débat vidéo, avec les arguments de Julien Cart à propos de la nécessité du caractère inconditionnel de ce droit, et face à lui, une contre-proposition d’Eva Zaki, qui voudrait introduire dans l’initiative des contreparties sous forme de travail social minimum.
Débat de 45 mn sans tabous à propos de l’initiative fédérale sur le revenu de base, organisé par Myret Zaki pour TV Bilan. Invités: Julien Cart, conseiller municipal en Ville de Genève et membre du comité d’initiative pour le revenu de base, et Eva Zaki, conseillère financière, participante au groupe de récolte de signatures, et spécialiste des monnaies alternatives.
  1. François de SiebenthalRevenu de base inconditionnel. Réponses 

    desiebenthal.blogspot.com/…/revenu-de-baseinconditionnel-reponses.ht…

    23 avr. 2013 – François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu’Obama, il distribue . …..Le financement d’un revenu de base inconditionnel», Ed. Seismo, 

  2. François de SiebenthalRevenu de base inconditionnel

    desiebenthal.blogspot.com/2013/04/revenu-de-baseinconditionnel.html

    Il y a 3 minutes – revenu de base inconditionnel, fixé à 2500 francs par mois.  Pour rappel, l’argent qui servira à financer le revenu de base proviendra 

  3. François de SiebenthalRevenu de base à la RTS le 23.04, de 8h à 

    desiebenthal.blogspot.com/…/revenu-de-base-la-rts-le-2304-de-8h-8h30….

    22 avr. 2013 – L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a été lancée  notamment celles du financement et du montant de ce revenu.

  4. François de Siebenthal: Initiative suisse pour un revenu de base, 17 

    desiebenthal.blogspot.com/2012/…/initiative-suisse-pour-un-revenu-de.h…

    20 juil. 2012 – François de Siebenthal …. Le financement et le montant du revenu de base inconditionnel seront fixés dans la loi: On estime le RBI à 2500 

  5. François de Siebenthal: Dividende inconditionnel en Suisse – Scoop.it

    www.scoop.it/…/revenu-de-baseinconditionnel…/francois-de-siebenthal-…

    Présentation d’introduction au revenu de base inconditionnel : ses justifications économiques & philosophiques, son financement, les expérimentations 

  6. François de Siebenthal: La Suisse: Le pr… – Scoop.it

    www.scoop.it/…/revenu-de-baseinconditionnel…/francois-de-siebenthal-…

    C’est ce que propose l’initiative «Pour un revenu de base inconditionnel»,  sur le revenu permet de financer sans efforts un revenu de base inconditionnel 

  7. François de Siebenthal

    desiebenthal.blogspot.ch/

    L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a été lancée mi-avril questions, notamment celles du financement et du montant de ce revenu.

Publié le 30 Avril 2013 à 11:43

Revenu de base dans Le Monde diplomatique

5 pages de dossier sur le revenu de base dans Le Monde diplomatique de mai ! Merci Mona Chollet !

Enfin un dividende pour tous, un paradis fiscal pour tous, chaque famille est une PME qui engage !

Revenu garanti, une utopie à portée de main

mai 2013
Assurer à chacun, sans conditions, de la naissance à la mort, une somme mensuelle suffisante pour vivre ? Impossible de balayer la proposition en arguant de son infaisabilité économique : il serait tout à fait envisageable de la mettre en œuvre, même si cela nécessite une réflexion politique approfondie (« Financer l’allocation universelle »). C’est surtout sur le plan philosophique que le revenu garanti pose des questions épineuses, puisqu’il implique de renoncer à l’objectif du plein-emploi et d’admettre que l’on puisse subsister sans exercer une activité rémunérée (« Imaginer un revenu garanti pour tous »). Promu ces dernières années par des penseurs progressistes comme André Gorz(« A reculons »), mais aussi par des libéraux, qui en défendent une conception très différente (« Michel Foucault, l’Etat et les bons pauvres »), il a fait l’objet d’expériences au Nord comme au Sud, par exemple tout récemment en Inde (« En Inde, l’expérience revitalise les villages »).

DOSSIERUNE UTOPIE À PORTÉE DE MAIN

  • APERÇUBibliographie et sites Internet

    Bibliographie Jérôme Akinora, Les Aventuriers du RMI, L’Insomniaque, Montreuil, 2004. Collectif, Manifeste des (…)
  • APERÇUImaginer un revenu garanti pour tous

    Mona Chollet
    Inventer une autre vie, d’autres rapports sociaux, peut sembler hors de propos en période de crise. L’exercice n’a (…)
  • APERÇUFinancer l’allocation universelle

    Baptiste Mylondo
    « Mais ce serait impossible à financer ! » La première objection faite aux promoteurs d’un revenu universel déconnecté de (…)
  • APERÇUEn Inde, l’expérience revitalise les villages

    Benjamin Fernandez
    Dans l’Etat indien du Madhya Pradesh, un syndicat de femmes a lancé en 2011 une expérience-pilote de revenu (…)
  • APERÇUDe par le monde…

    Afrique du Sud. Le Congrès des syndicats sud-africains (Congress of South African Trade Unions, Cosatu), proche du (…)
  • APERÇUMichel Foucault, l’Etat et les bons pauvres

    Pierre Rimbert
    Levier du changement social ou instrument de maintien de l’ordre ? Les outils de politique économique sont souvent à (…)
  • APERÇUPlaidoyers

    Aujourd’hui, chacun est contraint, sous peine d’être condamné par contumace pour lèse-respectabilité, d’exercer une (…)
  • APERÇUA reculons

    André Gorz
    Proche de Jean-Paul Sartre, cofondateur, en 1964, du « Nouvel Observateur », le philosophe André Gorz (1923-2007) s’est (…)

Sommaire du dossier: http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/A/49101

Sommaire du numéro: http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/

Un an après le lancement de l’initiative populaire fédérale suisse pour le revenu de base, les Suisses continuent de se surpasser et de montrer l’exemple en Europe. Ce weekend, les partisans suisses ont franchi le seuil des 100’000 signatures. C’est maintenant la dernière ligne droite avant le dépôt en octobre 2013… 
27’000 signatures récoltées en à peine deux mois, c’est un record. Fin février dernier, alors que le compteur de signatures flirtait avec les 73’000, un nouveau défi était lancé : atteindre 100’000 signatures pour le 21 avril, soit six mois avant la date limite pour déposer les signatures auprès de la Chancellerie Fédérale, le 11 octobre 2013.
Des abeilles récolteuses partout en Suisse s’étaient alors engagées à récolter des paquets de signatures (de 50, 100, 500 ou 1000) sur le site de la Génération Revenu de Base pour ensuite aller avec effervescence sur le terrain. Une signature après l’autre, les paquets ont pris du volume.

Dossier "revenu garanti" (5 pages) dans @[34398236687:274:Le Monde diplomatique] de mai! Ouf! Depuis le temps que je voulais le faire!

C'était super intéressant à préparer, j'espère que ça le sera aussi à lire...

Sommaire du dossier: http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/A/49101

Sommaire du numéro: http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/
Dossier “revenu garanti” (5 pages) 

Trahisons des c…, plus bête, tu meurs…

Florange…


En haut de la stèle déposée à l’une des entrées de l’usine, le mot TRAHISON a été gravé en lettres capitales dans le marbre, suivi de la phrase:


Ici reposent les promesses de changement de François Hollande faites aux ouvriers et à leurs familles.


Aulnay sous bois, Petit couronne, Continental…


Trahisons…


Le traité européen de Lisbonne notamment:


Interdit les nationalisations puisque la règle est : la concurrence doit être libre et non faussée. 


Oblige d’emprunter à intérêts composés aux banquiers usuriers… qui créent les capitaux du néant, sic, voir les textes de M.  Maurice Allais sur ce blog…


Donc… Ils ne peuvent rien faire sauf vous mentir et vous trahir…


1000 français de plus chaque jour qu’on voit arriver à pôle emploi.
Plus d’une entreprise par jour est détruite.


Ils trichent les chiffres, faussent les balances, truquent les statistiques, la monnaie…


Les enfers fiscaux planifiés… et la pseudo chasse aux paradis fiscaux, la recherche de la mesquinerie et des minables…

Adieu les industries en France.



Aulnay sous bois, Petit couronne, Continental… seraient opérationnelles et profitables avec des milliers d’ouvriers si on commerçait simplement avec l’Iran…


L’Iran n’a jamais commencé de guerre depuis des siècles… on veut nous faire croire le contraire… et on planifie une guerre atroce…


Trahisons des c…


La seule solution, qui n’a pas jamais été essayée sérieusement en France, le capital social à la suisse, voir sur ce blog…


Quelques faits exemplaires:

Aux États-Unis par exemple, l’augmentation du prix de l’essence a engendré de graves problèmes sociaux, notamment par une diminution drastique du trafic routier.  

Les pays pauvres ne peuvent plus se payer le prix du pétrole pour leurs tracteurs, ce qui provoque des famines, aggravées par les pays riches qui produisent des bio-carburants avec des aliments….

Les revenus mondiaux se tournent de plus en plus vers de l’improductif spéculatif dangereux :
– Le marché des dérivés, selon la BRI à Bâle,  était déjà supérieur à 1 suivi de 15 zéros…
1 000000000000000 en 2008…, on dit quadrillion en anglais et la courbe est exponentielle. 
one thousand Trillion to make a Quadrillion… ). En 2011, plusieurs quadrillions, le chiffre est secret ou difficile à trouver……

Les prêts hypothécaires baissent, alors qu’il manque des logements…

Dans les pays pauvres, c’est plus dramatique. Les personnes meurent…

Analyse:

La masse monétaire M3 est devenue secrète aux USA. La plupart des commentateurs pariaient que c’était pour cacher une croissance devenue folle…

Et bien pas du tout, c’est pour cacher sa destruction volontaire…

En effet, les banques ferment les lignes de crédits notamment aux PME, ce qui aggrave la crise…

La FED, banque “centrale mais en mains privées” des USA qui travaille pour privatiser les gains et socialiser les pertes, est le bras armé de sociétés secrètes qui sucent le sang des honnêtes citoyens.
Tout est fait pour agrandir les écarts entre ceux qui ont toujours plus et ceux qui ont juste assez pour à peine survivre.
La réunion Bilderberg de début juin en UK va peaufiner leur nouvelle marotte, la Destruction Discrète de la Demande, alias 3D.
Ils veulent la crise pour de nombreuses raisons à leurs yeux toutes meilleures les unes que les autres, mais en fait ils sont aveuglés par leur cupidité maladive et leur soif du pouvoir qu’ils ne veulent plus partager, comme le Pharaon déjà qui avait donné l’ ordre de tuer tous les petits mâles Hébreux.

Bilderberg comes to Watford? The evidence.

Graceful sculpture in the gardens of the Grove Hotel

Graceful sculpture in the gardens of the Grove Hotel
By ADMIN Published: APRIL 12, 2013
There is growing evidence that this year’s Bilderberg conference will take place in the UK, at the luxury Grove Hotel, Hertfordshire, just north of Watford. This is still just speculation, but the signs are good…
Why do we think Bilderberg is taking place at the Grove?
The Grove Hotel, Herts

The Grove Hotel, Herts
The whole hotel – including three restaurants, a luxury spa and walled garden – is completely booked out by a private group from the 5th to the 9th of June. This was first spotted by an Italian documentary maker who is an expert on Bilderberg.
The Grove – “a private family-owned luxury hotel” – is no stranger to international conferences: it has previously hosted the exclusive Google Zeitgeist conference (in 2009, 2010 and 2012). And Google’s Chairman, Eric Schmidt is no stranger to Bilderberg.
Hotel staff have said that the booking has been made by a ‘major’ and ‘high profile’ group. The whole hotel is ‘out of bounds’ and ‘in lockdown’ for the duration. One member of staff said: ‘We don’t know what it is, senior staff know what it is but they won’t tell us.’ They first heard about this unusual event in January.
Hotel spa members, who have paid a yearly membership of £2400, are banned from accessing the luxury spa facilities from 2pm on Weds 5th June to 12pm on Sunday 9th June. They will get 5 days added at the end of their membership.
We were told by the nearby Fullerians Rugby Club, that it has taken an unusual booking from Herts Constabulary, who have booked the entire grounds and facilities for ten days – spanning the weekend of the conference. The rugby club has no idea what the booking is actually for. Could this be the base of operations for security during the event?
The diary of regular conference participant Neelie Kroes indicates that she will be in the UK over this weekend, plus the diary of the future King of the Netherlands and his mother, Queen Beatrix, is free between the 6th and the 9th. (The outgoing Queen Beatrix has long been one of the most prominent attendees).
This information corroborates a recent leak from a good source that the conference will take place in a ‘London suburb’ from the 6th-9th June.
The group is due a visit to England (they were last in England 36 years ago in Torquay, and met in Scotland in 1998).
Bilderberg
This is the annual conference of the Bilderberg Group. Every year, the 35 members of the Steering Committee invite around 100 influential figures to attend the 3 day event. According to Bilderberg itself, the conference consists of: “nearly three days of informal and off-the-record discussion about topics of current concern especially in the fields of foreign affairs and the international economy”.
At the conference, officials from governments and opposition parties mix, in private, with banks bosses, heads of state, senior corporate officers, academics, and representatives of all the major international institutions (NATO, the EU, the IMF, the World Bank, the European Central Bank, the WTO etc.) Bilderberg insists that all participants attend in a private capacity – but in 2011, it was revealed that George Osborne attended the St Mortitz Bilderbergconference in his official capacity as Chancellor of the Exchequer.
If Bilderberg 2013 is in the UK, we can expect a return visit from George Osborne (a long time attendee) andBilderberg steering committee member Ken Clarke MP, and conference regular Lord Mandelson. It’s also likely that David Cameron and Mark Carney (the soon-to-be Bank of England governor) will pay visits (both have also attended Bilderberg in the past). We’ll also be seeing the CEOs and Chairmen of banks and corporations such as Barclays, HSBC, Santander, Nestlé, Novartis, Airbus, Microsoft and Goldman Sachs. Plus the usual smattering of senior US State Dept and Treasury officials, National Security Advisers, Finance Ministers, European royals, Pentagon top brass and the head of the NSA.
We expect the conference agenda in 2013 to include the North Korea situation, the Cyprus “bailout”, and the ever deepening crisis in the Eurozone.
Caution
To be clear: we have no final confirmation that Bilderberg is going to be located at the Grove Hotel, but from what we know of Bilderberg’s MO this set-up fits the bill. There are few other groups with the power and resources to shut down a major hotel for five days like this in conditions of such secrecy. Please check back on this website for updates.
At this stage, it’s up to you to weigh up the evidence, and decide if you think this year’s Bilderberg conference is indeed coming to Watford.
But if it is:
Watford is served by two tubes and an overland station. There are plenty of hotels and bed and breakfasts in the town and camping may be available nearby (please check updates on this website for details). There would also be a functioning press room for bloggers, journalists and filmmakers.
If Bilderberg does take place in Watford, we would urge citizen journalists, concerned citizens and interested parties to come along and witness a major international summit taking place. Enjoy the spectacle, meet new friends, and secure your souvenir picture of a Bilderberg participant gliding into the Grove’s grounds in a tinted limo.
Conference participants generally arrive from Thursday afternoon through to Friday morning and leave on Sunday morning (or late on Saturday).
Security is always extremely tight – it’s a huge operation – the hotel and its grounds is cordoned off. No press statement is made.
The privacy means that Bilderberg delegates will be able to stroll in peace in the ornamental gardens of the hotel, enjoying the wonderful, life-affirming art on display…
Activities
The hotel is near an idyllic canal, and glorious woods – and no other event or protest compares to Bilderberg for quality of roadside conversation. This year would also see the launch of the Bilderberg Fringe Festival.
Please check back on this website for scheduled events. If you have any queries (or can give us any confirmatory details) email us atbilderberg2013@yahoo.co.uk
If Watford does play host to Bilderberg, any help with organising the festival or acts who wish to perform, would be wonderful. People with technical expertise, bloggers, artists, filmmakers, photographers and entertainers would all be needed at this event. Bankers, lawyers, academics – even politicians – and any concerned citizens who believe in governmental transparency – should come too.
This is a powerful international summit, and it deserves the attention of the world’s media.
  1. François de Siebenthal: Secrets Bilderberg en Suisse ? NON.

    12 mai 2011 Iran, destruction de la demande et des monnaiesdestruction de la Suisse .….. François de Siebenthal: Le Bilderberg suisse à Vevey ? 
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  2. François de Siebenthal: Maurice Allais et la crise.

    19 oct. 2010  François de Siebenthal. “D’abord ils nous ignorent, …… la création (ou ladestruction) irresponsable de monnaie et de pouvoir d’achat 
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  3. François de Siebenthal: Impôt sur le revenu = un vol, dette 

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      4 nov. 2010  dans François de Siebenthal le 10/12/2010 12:57:00 PM 
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    5. François de Siebenthal: La destruction voulue et planifiée de la 

      17 juin 2009  François de Siebenthal 14, ch. des Roches CH 1010 Lausanne 
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Déjà 100 000 signatures. Maurice Allais, seul “Nobel” francophone d’économie !

Déjà 100 000 signatures. Maurice Allais, seul “Nobel” francophone d’économie !

La Crise mondiale d’aujourd’hui

Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [(à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le « cancer » qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’est possible, elle n’est souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 77
La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 95
Que les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de poker  ne présenterait guère d’importance après tout, les uns gagnant ce que les autres perdent, si les fluctuations générales des cours n’engendraient pas , par leurs implications, de profondes vagues d’optimisme ou de pessimisme qui influent considérablement sur l’économie réelle. (…). Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il ne peut être avantageux que pour de très petites minorités.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 101
Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110
En fait on doit proclamer qu’un droit fondamental de l’homme c’est d’être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l’économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172
Ce que je préconise, c’est un système où la création monétaire appartiendrait uniquement à une Banque centrale indépendante de l’État et des partis politiques au pouvoir, et où les revenus correspondant à la création monétaire reviendraient uniquement à l’État.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 185


    Feu Maurice Félix Charles Allais, né à Paris le 31 mai 1911 et mort le 9 octobre 2010 à Saint-Cloud

    Voici ci-dessous un résumé du travail sur lequel nous étions en train de travailler ensemble et qui l’enthousiasmait. 


    Il était prêt à venir en Suisse à 99 ans pour défendre ses idées et notamment un projet d’ initiative parlementaire ou populaire à la suisse:

    La justice commence par une bonne monnaie.

    Battre monnaie seulement pour le peuple:


    Allocation universelle est un pas dans ce sens de réalité modérée.



    L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a été lancée mi-avril 2012. 

    Déjà 100 000 signatures mi-avril 2013 afin que le peuple puisse se prononcer sur le versement pour tous d’un revenu de base.



    Le texte laisse ouverte quelques questions, notamment celles du financement et du montant de ce revenu, financement essentiellement obtenu par la création monétaire ex nihilo reprise aux banques selon les conseils de feu M. Maurice Allais.



    Selon Oswald Sigg, membre du comité d’initiative, il faudrait compter entre 2000 et 2500 francs par mois: «de quoi libérer chacun de l’obligation de travailler pour gagner sa vie.» 

    L’idée d’un revenu de base ou d’allocation universelle vise à découpler la couverture des besoins vitaux d’un travail rémunéré et de permettre à chacun de mener une existence digne. 




    On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?



    Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
    Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.






    Plus d’informations sur l’initiative populaire suisse sous 


    http://bien-ch.ch/fr/page/initiative-federale


    www.inconditionnel.ch


    (www.bedingungslos.ch)







    Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent. 

    Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

    Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 

    Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus.

    I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

    II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

    III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.


    Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:


    Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.






    Pour une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.





    État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :


    1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).

    2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
    3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.

    4. La crise de l’UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?

    5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.

    6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.

    Ainsi :

     – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus values mensuelles à tous.

    – A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

    – Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

    – Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.

    Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

    Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

    La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel

    Article 128a :

    I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.

    Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

    III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

    IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

    V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.

    VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

          VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

          VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

          IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.

    X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

    XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

    XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
           

    Dispositions transitoires :

    La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

    Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

    L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

    Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

    L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.

    Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

    1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
    
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
    
3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

    Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

    Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

    Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

    Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
    
Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
    
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
    
Interdire toute dévaluation compétitive.

    Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.
    
Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
     
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

    Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

    Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.

    
Conclusions :

     « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               

    Maurice Allais, prix Nobel d’économie.


    Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette Initiative.


    Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux “jouets” utilisés par certaines forces obscures. 






    Pour une lutte organisée et efficace contre les sociétés secrètes qui sont les parasites de l’économie, de la justice et de la politique. Ce sont elles qui provoquent la violence, le terrorisme, les crises et les guerres…



    Merci.




    Un revenu universel de 2’500 francs: inquiétant ou séduisant?
    Un revenu de 2'500 francs pour tous, afin de vivre dignement: inquiétant ou séduisant? [Bernd Ege - Fotolia]


    Un revenu de 2’500 francs pour tous, afin de vivre dignement: inquiétant ou séduisant? [Bernd Ege – Fotolia]


    Un revenu universel garanti, permettant à tous de “mener une existence digne”: c’est ce que propose l’initiative populaire “Pour un revenu de base inconditionnel”. Lancée il y a un an, cette initiative a déjà réuni les 100’000 signatures nécessaires. Une véritable surprise selon les initiants eux-mêmes. Certaines de ces signatures doivent encore être examinées, mais il est fort probable que nous soyons bientôt appelés à nous prononcer sur l’idée d’une allocation universelle.

    Alors l’idée d’un revenu universel est-elle inquiétante ou séduisante? Selon vous, est-il acceptable de toucher un revenu sans rien offrir en échange?


    Pour les partisans de ce revenu de base pour tous, estimé entre 2’000 et 2’500 francs par mois, l’objectif est d’améliorer la qualité de vie de chacun des citoyens, qu’il soit riche ou pauvre, qu’il travaille ou non. Pour d’autres, cela revient à payer les gens à ne rien faire. Cette profonde remise en question de notre système économique et social divise, même au sein du parti socialiste.



    On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?


    Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
    Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire. Ce n’est que justice que de nous rendre ce qui nous est volé par de rusés escrocs.



    Plus d’informations sur l’initiative populaire suisse sous 

    http://bien-ch.ch/fr/page/initiative-federale


    www.inconditionnel.ch


    (www.bedingungslos.ch)





    Par ici pour signer la pétition européenne : http://basicincome2013.eu


    Suivez-nous sur facebook pour suivre la campagne:https://www.facebook.com/RevenudeBase

    Le Revenu de Base est universel, individuel, inconditionnel et suffisant pour assurer à chacun une vie digne et sa participation dans la société.

    Ce nouveau droit fondamental pour l’humanité éradiquerait non seulement l’extrême pauvreté mais encouragerait également les activités non-marchandes: artistes, parents ou bénévoles. Mais c’est aussi une mesure économique ! Un revenu de base pour tous signifie des besoins solvables pour nos entreprises locales.

    Il nous permettrait donc d’exercer pleinement notre citoyenneté.

    http://www.youtube.com/watch?v=pZOUv5QQMz0

    —————————————
    Italian Version: http://youtu.be/v5BvxZ2XTms
    English Version: http://youtu.be/lqXXO0GGNRI
    Spanish Version: http://youtu.be/rHFi7EB5jKg

    Vous voulez traduire cette vidéo ? Contactez nous: video@revenudebase.info


    Notes récentes de M. Allais…


     Thème A : créer des ensembles régionaux où la concurrence sera équilibrée
    La libéralisation totale des mouvements de biens, de services et de capitaux à l’échelle
    mondiale, objectif affirmé de l’Organisation Mondiale du Commerce, doit être considérée à la
    fois comme irréalisable, comme nuisible et comme non souhaitable.
    Elle n’est possible, elle n’est avantageuse, elle n’est souhaitable que dans le cadre
    d’ensembles régionaux économiquement et politiquement associés, groupant des pays de
    développement économique comparable, chaque Association régionale se protégeant
    raisonnablement vis-à-vis des autres.
    En fait, une analyse correcte de la théorie des coûts comparés ne conduit en aucune façon à la
    conclusion que l’application à l’échelle mondiale d’une politique généralisée de libre-échange
    pourrait correspondre à l’intérêt réel de chaque pays, que ce soient les pays développés de
    l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord ou du Japon, ou que ce soient les pays en voie
    de développement de l’Europe de l’Est, de l’ex-URSS, de l’Afrique, de l’Amérique latine ou
    de l’Asie.
    (..) Ceux qui, par là-même, sont responsables d’innombrables misères et de la perte de leur
    emploi par des millions de chômeurs, ne sont en réalité que les défenseurs d’une idéologie
    abusivement simplificatrice et destructrice.
    P 233 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **
     Thème B : aspects sociaux et éthiques de la politique économique
    Une mondialisation précipitée et anarchique ne peut qu’engendrer partout instabilité,
    chômage, injustice, désordres, et misères de toutes sortes, et elle ne peut que se révéler
    finalement désavantageuse pour tous les peuples.
    P 86 (« L’Europe en crise, que faire ? ». Edition Clément Juglar, 2005)
    **
    Le libéralisme ne saurait se réduire au laissez-faire économique ; c’est avant tout une doctrine
    politique, destinée à assurer les conditions pour faire vivre ensemble des ressortissants d’une
    collectivité donnée.
    P 92 (« L’Europe en crise, que faire ? ». Edition Clément Juglar, 2005)
    **
    L’économie doit être au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie.
    (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément Juglar,
    1999)
    **
    Il faut repenser complètement notre politique sociale, et les moyens de concilier éthique et
    efficacité.
    P 277 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **
    Dans le cadre d’une société libérale et humaniste, c’est l’homme qui doit constituer l’objectif
    final et la préoccupation essentielle. Un Etat qui n’est capable ni d’assurer du travail à des
    millions de gens, ni d’assurer la sécurité des personnes, doit se réformer, et il doit se réformer
    profondément.
    P 286 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **
     Thème C : politique agricole et autosuffisance alimentaire
    Dans le cas de l’agriculture communautaire européenne, l’alignement de ses prix sur des prix
    mondiaux qui peuvent rapidement varier de un à deux en raison d’une situation toujours
    instable n’a aucune justification.
    P 74 (« L’Europe en crise, que faire ? ». Edition Clément Juglar, 2005)
    **
    Dans le domaine de l’agriculture, le libre-échange n’aurait d’autre effet que de faire
    disparaître presque totalement l’agriculture de l’Union Européenne. Une telle disparition peut
    être légitimement regardée comme non souhaitable du point de vue sociologique et politique,
    et elle est de nature à compromettre l’indépendance de l’Union Européenne en matière
    alimentaire. (..) Il en est de même pour un grand nombre de pays du Tiers Monde disposant
    d’un avantage relatif pour certains produits tropicaux. Une spécialisation excessive ne peut
    que compromettre leur autosuffisance alimentaire.
    P 230 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **

    Le texte de l’ importante encyclique qui règle les bons et les mauvais contrats économiques  vix pervenit a été détruit dans tous les pays du monde et même au Vatican.[13] 

    1. François de Siebenthal: Disparition de Maurice Allais

      12 oct. 2010 – Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et 

    2. François de Siebenthal: Maurice Allais prophétique.

      desiebenthal.blogspot.com/…/maurice-allais-prophetique.ht…

      31 mars 2010 – Par Philippe Bourcier de Carbon [1] Président de l’AIRAMA, Alliance Internationale pour la Reconnaissance des Apports de Maurice Allais en 

    3. François de Siebenthal: Les faits donnent raison à M. Allais.

      3 avr. 2010 – Mais qui connaît Maurice Allais, à part ceux qui ont tout fait pour le faire taire ? On savait que la pensée unique n’avait jamais été aussi 

    4. François de Siebenthal: Bilderberg en Suisse…Destruction Discrète 

      15 mai 2011 – François de Siebenthal: Maurice Allais par Hugues de Blignières. 19 oct. 2010 … Création et destruction des moyens de paiement par le .

    5. François de Siebenthal: Débat: un revenu de base de 2500 francs 

      7 mai 2012 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous  http://desiebenthal.blogspot.com/2010/10/disparition-de-maurice-allais.html « Un revenu, c’est 

    6. François de Siebenthal: Dettes US, images

      13 juin 2012 –  sont des tigres en papier, du vol pur et simple par astuce selon le prix Nobel Maurice Allais Posted by François de Siebenthal at 13:36:00 

    7. Famille de Siebenthal

      www.de-siebenthal.com/

      La vie de Jean de Siebenthal …. A Zurich se présenta Lucie, celle que j’allais épouser, sans apparence universitaire, mais qui allait déterminer une orientation 

    8. Veritas in Caritate: Hommages au Prof. M. Allais, ce samedi 16

      13 oct. 2010 – M. Allais, ce samedi 16. Hommages au Prof. Maurice Allais, ce samedi 16.10.2010 à 10 heures  Publié par François de Siebenthal à 04:51 

    9. The interest kills children, kills nations

      Here are excerpts from a text written in 1995 by Mr. François de Siebenthal, from  Maurice Allais, 1988 Nobel Prize winner in Economics, wrote that the present 



Revenu de base inconditionnel. Réponses FAQ

La solution ci-dessous…


 
Remarque liminaire:


Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait. 
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.  
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines. 

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, le dividende universel n’est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.

 Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire. 

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.


Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

UN POUR TOUS, TOUS POUR UN, UNION DE QUELQUES FORCES, Rejoignez-NOUS, merci
Actuellement, voici les sites web francophones suisses qui parlent de Revenu de Base Inconditionnel:
http://rbi-oui.ch => est le site du mouvement plus ou moins informel “Génération RBI” => plutôt mouvement citoyen
http://bien.ch => est le site web de l’association BIEN => plutôt théorie
http://inconditionnel.ch  => le site web mis en place par le comité d’initiative et géré par notamment les zürichois.
http://rbi-bge.ch/ => le site web (encore en chantier) de l’association “Campagne nationale pour le Revenu de Base Inconditionnel” qui regroupe différents mouvements suisses qui veulent coopérer pour faire une campagne nationale commune.
Voici une page qui décrit les différents outils informatiques qui sont utilisés pour diffuser l’idée du Revenu de Base Inconditionnel en Suisse…  Tu y retrouveras les sites web cités ci-dessus, mais aussi les mailing-listes globales et régionales, les pages et groupes facebook, twitter.. etc… nos agendas….  et quelques ressources…



Le
financement se fera donc aussi par de la création monétaire fondée sur les statistiques raisonnées des productions abondantes de plus en plus robotisées, par exemple on pourra
payer tous ceux qui restent à la maison pour éduquer les enfants, on
pourrait avoir par exemple deux fois le PIB sans problèmes car l’automation fait que les
produits seront livrés sans inflation ( P= M/Q ) Prix constants car la
Monnaie et la Quantité de biens peuvent augmenter sans problèmes vu les
technologies actuelles. Le problème actuel est justement que les usines et les producteurs peuvent surproduire de tout, la seule chose qui manque, ce sont les revenus dont le symbole est l’argent et la chose la plus facile à produire, c’est justement l’argent, les symboles. On peut surproduire pour la guerre et pas pour la paix ? C’est complétement stupide ! Quelle est la différence ? Les choses sont là, les techniques sont là, les travailleurs sont là, est-ce qu’il manque quelque chose ? En tout cas pas la stupidité et les manipulations ! Ouvrez vos yeux et vos coeurs, il y a de plus en plus d’innocents qui meurent !

 Le nouvel argent ne vient donc pas de
taxes ou de salaires,
mais de la création de l’argent réellement
donnée aux banquiers par milliards, voire plus depuis des siècles …
Ces
assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour
les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis … La
nouvelle société suisse
pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus
du progrès technique, des ressources naturelles, de l’automatisation de
plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs
et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres,
c’est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes
de la servitude.

L’ automatisation profitera à tous. Partageons la productivité massive, un
dividende pour tous les peuples suisses, habitants de tous les États de
la Confédération suisse, voici enfin une véritable démocratie économique, grâce aux robots, aux ordinateurs et aux machines.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d’un roi est de contrôler la création monétaire.

Ils
trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou
des banquiers cupides ( 1500 milliards “donnés” aux banquiers de l’UE
par Merkozy…, nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix.
Donnons

un revenu à tous dès la conception et jusqu’à la mort naturelle, les
robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et
les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a
assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants,
écrire, faire de la recherche, de l’art, s’occupez de nos parents, des
handicapés, des faibles etc…
Laissons aux robots le reste, il
est stupide d’avoir des milliards sans limites pour faire des guerres
atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.

 Pour convaincre mon entourage, j’ai besoin de plus d’arguments pour dissiper leurs doutes:
1- Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
2- L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
3- Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?
4- Pourquoi certains “socialistes” sont contre ?
5- Inconditionnel ?

1. Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?

Seuls les habitants de la Suisse depuis plusieurs années sont concernés. Par contre, le concept est exportable, ce qui permet de stabiliser les populations, voir en Namibie, Brésil, Madagascar, Togo, etc…

2.  L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?

Matthieu, VI, 26

de Bible

1 citation Flux RSS de  Matthieu, VI, 26


Les hommes veulent des contacts, ils sortiront librement pour des tâches nobles.
Voir ligne directe de ce jour à la RTS, le rentier AI qui affirme qu’il veut travailler…

3. Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?

Alaska, Brésil, Namibie, Libye que des succès… En Lybie, ils ont fait la guerre pour stopper le succès…



François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu’Obama, il distribue 

desiebenthal.blogspot.com/…/khadhafi-fait-mieux-quobama…Partager

19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n’y a qu’« une seule caisse en Libye », celle qui …. Il criera, au contraire, à l’injustice si on lui refuse son dividende.




Les miracles du revenu minimum garanti




Dans le cadre d’un projet pilote, les habitants d’un village déshérité ont reçu chaque mois l’équivalent de 10 euros. Deux ans plus tard, le bilan est vraiment positif, se félicite Herbert Jauch, le responsable du programme.



On débat dans de nombreux pays de l’instauration d’un revenu minimum garanti (RMG) qui ne soit assorti d’aucune condition contraignante. Pourquoi la Namibie a-t-elle pris les devants avec ce projet pilote ?

HERBERT JAUCH 



La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote. 

Pourquoi avoir choisi le petit village d’Otjivero ?
Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté. 

Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien. 

Qu’en ont-ils fait ?
Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives. 

Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.
Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants. 

Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé. 

Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?
Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts. 

La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?
La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale. 

Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.
Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup. 

Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?
Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves. 

L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?
La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde. 

Comment réagissez-vous à cela ?
Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.


Plusieurs modèles:

Canada: Retour dans le passé de la « ville sans pauvreté »Actualités6 décembre 2012 Stanislas Jourdan

dauphin-manitoba

De 1974 à 1979, une expérimentation sociale connue sour le nom de « Programme MINCOME » visait à mettre en place un système de revenu de base garanti dans le petite ville de Dauphin, au Canada. Evelyn Forget fait partie des rares chercheuses ayant investigué sur ce sujet. Nous l’avons interrogé pour en savoir plus sur le contexte et les résultats de ses travaux de recherche.

Bonjour Evelyn, pouvez-vous nous dire pourquoi vous vous intéressez au revenu de base ?

Je suis professeur d’économie à la faculté de médecine de l’Université du Manitoba et mon intérêt de base concerne les coûts des soins de santé. Il n’y a pas besoin de travailler très longtemps dans la Santé pour réaliser que la plupart des cas que vous traitez sont les séquelles de la pauvreté. Les gens sont malades parce qu’ils sont pauvres.
Je connaissais l’expérience Mincome qui avait eu lieu dans les années 1970, mais je ne savais pas ce qui avait émergé des résultats. Je me demandais s’il y avait moyen de « revenir en arrière » et de trouver des participants afin de voir quel effet avait eu le revenu garanti sur leur vie et celle de leurs enfants.

Pouvez-vous nous rappeler le contexte de cette expérimentation ? Ainsi que ses principales caractéristiques ?

Evelyn Forget, 2012
L’expérience a été introduite en 1974 et a pris fin en 1979. Elle a été réalisée dans deux sites au Manitoba : la ville de Winnipeg (450.000 habitants à l’époque), et la petite ville de Dauphin (environ 10.000 personnes).
La particularité à Dauphin était que toutes les familles qui vivaient dans la ville (pas seulement un échantillon) ont participé à l’expérience et ont reçu le revenu garanti si leur revenu était trop bas. Tout le monde n’a pas reçu de l’argent, mais on avait promis à tous que si leurs revenus étaient assez bas, ils obtiendraient ce soutien financier. Le gens devaient simplement se présenter au bureau, remplir les formulaires et fournir leurs fiches de paie. Et bien sûr, on vérifiait leur identité.
Le but de l’expérimentation sociale était de savoir si les gens cesseraient de travailler ou travailleraient moins d’heures si on leur garantissait un revenu. Beaucoup de gens pensaient que les heures travaillées diminueraient de manière significative.
Pour ma part, j’étais curieuse de savoir s’il y avait d’autres effets – et notamment si les gens étaient en meilleure santé et s’ils restaient plus longtemps à l’école.

Justement, vous avez produit la recherche sociologique la plus importante sur cette expérimentation. Quels en furent les résultats les plus frappants ?

Mes propres recherches ne concernaient pas l’étude de l’évolution de l’effort de travail. D’autres économistes ont investigué ça dans les années 1980 et ils ont découvert que seulement deux groupes d’individus ont travaillé moins d’heures : les femmes mariées et les adolescents.
Les premières utilisaient effectivement le revenu garanti pour « acheter » elles-mêmes des congés de maternité plus longs. Quand elles quittaient le marché du travail pour donner naissance, elles restaient plus longtemps à la maison. Deuxièmement, les adolescents, et les garçons en particulier, ont réduit leurs heures de travail, car ils ont pris leur premier emploi à temps plein à un âge plus avancé.
C’était le point de départ de ma propre recherche. Je me suis demandé : s’ils ne travaillaient pas, cela signifiait probablement qu’ils restaient plus longtemps à l’école. Et c’est ensuite ce que j’ai démontré : le taux de réussite à l’école secondaire (Grade 12 = Terminale) a augmenté au cours de l’expérience.
Mes résultats les plus significatifs portent sur les coûts des soins de santé. J’ai utilisé les données des assurances-maladie pour démontrer que les taux d’hospitalisation ont diminué de 8,5% chez les sujets de l’expérience par rapport aux sujets dits « témoins ». J’ai expliqué cela par la réduction des « accidents et blessures » et la réduction des hospitalisations pour problèmes de santé mentale.

Avez-vous remarqué un effet négatif sur les prix, notamment de l’immobilier ?

Non, car ces statistiques n’étaient pas spécifiquement suivies. Et puis, il faut se souvenir que nous étions dans une période d’inflation massive à travers le pays, du coup il serait difficile d’attribuer les augmentations de prix au programme MINCOME.

Concernant la faible baisse du nombre d’heures travaillées, comment analysez-vous ces résultats ? Et sont-ils similaires aux autres expérimentations nord-américaines ?

En effet, peu de gens à Dauphin ont cessé de travailler, et même parmi ceux qui avaient un emploi à temps plein, très peu ont réduit leur temps de travail. En fait, un revenu garanti bien conçu (et celui-ci a été conçu comme un crédit d’impôt remboursable) incite les gens à travailler car il complète les revenus des travailleurs pauvres et est beaucoup plus efficace que tous autres types d’aide sociale.
Les expériences américaines ont révélé les mêmes résultats.

Certains nuancent ces résultats en expliquant que les gens anticipaient le fait que cette expérience aurait une fin ? Qu’en pensez-vous ?

Le régime de prévoyance qui existait à l’époque créait de fortes désincitations au travail. À l’époque, tout dollar gagné se traduisait par une baisse égale de leurs prestations. À l’inverse, le programme MINCOME créait une incitation à travailler, car seulement 50 cents pouvaient être pris. Sans avoir la certitude que le programme se poursuivrait, la plupart des gens croyait à l’époque que ce projet pilote serait généralisé à la fin de la décennie.
Mais plus généralement je ne trouve pas que les arguments du « programme temporaire » soient très convaincants. Ils sont même parfois contradictoire : si les gens étaient vraiment irresponsables, se projetteraient-ils quatre ans dans l’avenir pour décider comment se comporter aujourd’hui ?

Comment cela se peut-il que les effets de cette expérience n’aient pas été étudiés pendant si longtemps ? 

L’expérience avait été initiée par les gouvernements de centre gauche au début des années 1970. Puis ces gouvernements ont été remplacés tant au niveau provincial que fédéral, par le centre droit, notamment en raison des événements économiques des années 1970 – l’inflation, le chômage, l’augmentation du prix du pétrole, les taux d’intérêt élevés. Du coup, les gouvernements se sont désintéressés de la lutte contre la pauvreté et se sont préoccupés davantage d’autres enjeux comme la stabilisation du niveau des prix.
Quant à moi, j’ai eu connaissance de MINCOME car j’étais étudiante de premier cycle dans les années 1970, et mes profs d’économie nous disaient que cette expérience allait révolutionner la façon dont le Canada appréhendait les programmes sociaux. Selon eux, cela deviendrait le fondement de la justice sociale…

Est-ce que les habitants de Dauphin se souviennent de cette expérimentation ? Et qu’en pensent-ils ? Quid des chercheurs qui avaient travaillé sur le projet à l’époque ?

Oui, nous avons discuté avec ces deux groupes. De nombreux participants se souviennent et sont reconnaissants pour les opportunités que le MINCOME leur a offertes à eux et à leurs enfants. Tous nous ont mentionné le bienfait du programme pour l’Éducation, soit parce qu’ils avaient réussi à obtenir une formation professionnelle, soit parce que leurs enfants avaient pu étudié plus longtemps à l’école. La plupart pensent que cela aurait dû perdurer.
Les chercheurs – en particulier les enquêteurs qui étaient tous des jeunes diplômés – ont été touchés par leur expérience. Peu avaient la moindre idée de la profondeur de la pauvreté qui existait, ou même, de ce qu’était la vie rurale au Manitoba à l’époque. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus universitaires ou sont des réformistes du système social.

Y-a-t-il d’autres expérimentations actuellement en cours de préparation au Canada ? Et s’il fallait en faire une autre, comment vous y prendriez-vous ?

Il n’y a aucune expérience à ma connaissance. Certains voudraient faire certaines choses différemment, mais je pense que cette expérience était vraiment très bonne. Après, obtenir les statistiques de santé fut beaucoup plus facile pour moi que les chercheurs de l’époque, parce que différentes sources de données sont devenues disponibles.

Est-ce que l’expérience a contribué à la diffusion du revenu de base au Canada ?

Question intéressante… Mais hélas non, beaucoup de gens ne sont pas encore à l’aise avec le concept de revenu de base, malgré l’évidence des résultats. Je parle à beaucoup de gens qui soutiennent le concept, mais beaucoup pensent que c’est trop cher et que les gens devraient simplement travailler pour vivre. Comme dans les années 1970, beaucoup de gens pensent que nous ne pouvons pas offrir une justice sociale.
Mais on reparle quand même du revenu garanti. La presse aussi en fait régulièrement mention. Au Canada, l’un des plus importants partisans est le sénateur conservateur Hugh Segal. Je ne suis pas sûr qu’il ait l’oreille de son groupe parlementaire, mais il tire la régulièrement la sonnette d’alarme parmi les hommes d’affaires et les politiciens.
Au Canada, les personnes âgées à faible revenu reçoivent un supplément, qui est une sorte de revenu garanti pour les personnes âgées. De même, les personnes ayant des enfants à charge reçoivent une prestation sociale à ce titre. Aucune de ces aides n’est aussi importantes que ce qu’elle devrait être, mais elles existent. En fait, un bon nombre des meilleures réformes de la protection sociale ressemble beaucoup à un revenu de base, bien qu’elles ne concernent qu’une partie de la population.
Je pense que la prochaine étape est bien évidemment d’envisager un revenu garanti pour le reste de la population.

Cette perspective est-elle d’actualité au Canada ?

Cette question n’est malheureusement pas à l’ordre du jour, du moins pas sous le nom de « revenu annuel garanti ». Je pense que les gens sont plus à l’aise avec des dispositifs comme le « crédit d’impôt familial remboursable », ce qui revient à la même chose. Nous évoluons progressivement vers le RAG (Revenu Annuel Garanti) au fil du temps, mais les événements économiques actuels interviennent de toute façon.
L’une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés au Canada est notre système fédéral : seul celui-ci pourrait soutenir un tel système, mais les politiques sociales relèvent de la responsabilité des provinces. Il sera difficile de convaincre toutes les provinces d’accepter un tel régime social, ou alors il faudrait un leadership fort au niveau national. Or, je ne vois pas le gouvernement actuel faire une telle chose…
Le chemin est encore long, mais nous avons d’ardents défenseurs de cette idée dans l’échiquier politique. Tant que nous continueront de faire vivre cette idée, elle sera prise en compte !
Photo de couverture: La Gare de Dauphin, Manitoba PaternitéPas d'utilisation commercialePas de modification railsr4me – Traduit et adapté de l’anglais par Raphael Willems & Stanislas Jourdan




Le courage de taxer les robots




Les robots libérateurs !http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=765

Le crédit social peut nous sauver des guerres et nous procurer une vraie démocratie économique.

Il s’applique en s’adaptant aux conditions locales. La Suisse est l’un des pays qui l’applique le plus du fait de sa structure fédéraliste.

On peut rechercher l’idéal en une fois, mais il est plus efficace de l’appliquer par petites touches, et, au fur et à mesure des avantages prouvés, il deviendra indispensable.

Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d’en distribuer les revenus, afin de libérer chacun qui pourra alors choisir ses activités plus librement.

wir. reka, franc suisse, coupons locaux, amap,…




Listes de signatures, but: 120’000

Téléchargement des listes de signatures (PDF)

Ou peuvent être commandé ici à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
http://www.inconditionnel.ch/index.php?id=73&L=1 






Qui sommes-nous?

L’initiative populaire est portée par des citoyennes et des citoyens, un groupe libre de personnes souhaitant élargir le débat sur le revenu de base inconditionnel et introduire ce dernier en Suisse. Le projet d’initiative est neutre tant au niveau des partis politiques que des confessions et n’appartient à aucune institution faîtière.






Membres du comité d’initiative

  • Gabriel Barta, Genève
  • Daniel Häni, Bâle
  • Christian Müller, Schaffhouse
  • Ursula Piffaretti, Zug
  • Ina Praetorius, Saint-Gall
  • Franziska Schläpfer, Zurich
  • Oswald Sigg, Berne
  • Daniel Straub, Zurich





Commission d’experts de l’initiative

  • Enno Schmidt, Bâle
  • Benjamin Hohlmann, Bâle

L’ Agentur[zum]Grundeinkommen se charge de la coordination de l’initiative populaire, il s’agit de Daniel Straub et Christian Müller.






Groupes régionaux

Des rencontres ont régulièrement lieu dans plusieurs villes, afin de planifier la récolte de signatures et de débattre de la possibilité d’introduire le revenu de base inconditionnel en Suisse. Ces rendez-vous sont ouverts à tous les intéressés:


Berne

Chaque premier vendredi du mois, dès 19 heures, à la Brasserie Lorraine (en raison du Vendredi Saint nous nous rencontrons exceptionnellement le 13 avril au lieu du 6.).


Engadine

La prochaine rencontre a lieu le 19 Mai 2012. Contact: Marianne Hubmann


Lucerne

Chaque premier mercredi du mois, dès 19h30, au café Peperoncini, Obergrundstrasse 50. Contact: Marianne Bühlmann, Claudia Gunzenhauser et Ruedi Loetscher


St. Gall

Les prochaines rencontres à St. Gall:
Samedi 14.4.2012, 16.00 heures (merci d’être ponctuel), à la Marktplatz-Bohl près de la Waaghaus, probablement au Café Gschwend. Contact: Irene Varga


Schaffhouse

Chaque premier jeudi du mois, à 19 heures, au bureau VETS près de la gare des marchandises, Emmersbergstrasse 1. Contact: Köbi Koch


Winterthur

Chaque premier mercredi du mois, dès 19.00 heures, une nouvelle dimension du revenu de base au Bistro Dimensione, Neustadtgasse 25. Contact: Johannes Pietsch et Robin Wehrle


Zurich

Chaque dernier jour du mois, dès 20 heures, au Café Gloria, Josefstrasse 59. Contact:Daniel Straub et Christian Müller


Pour toute question ou remarque: info [at] bedingungslos [dot] ch





idée mercredi11 avril 2012 



Suisse: Le premier pays du monde avec un dividende ? Dividende de la nouvelle démocratie économique, on vote à chaque achat.

Un revenu de base de 2500 francs mensuels pour tous: l’initiative fédérale est lancée
Alexis Favre 



Oswald Sigg, ancien vice-chancelier de la Confédération. (Keystone)

Le texte pose le principe d’une allocation universelle. Inconditionnelle, elle doit permettre à chacun de vivre dignement.

http://www.admin.ch/ch/f/ff/2012/3905.pdf
Un revenu universel garanti, permettant à tous de «mener une existence digne». C’est ce que propose l’initiative «Pour un revenu de base inconditionnel», publiée mardi dans la Feuille fédérale.
Si le texte ne fait que poser le principe et laisse au législateur le soin de régler le financement et le montant de ce revenu, ses promoteurs ont une idée précise de ce qu’ils envisagent: entre 2000 et 2500 francs par mois, «de quoi libérer chacun de l’obligation de travailler pour gagner sa vie», explique l’ancien vice-chancelier de la Confédération, Oswald Sigg, membre du Comité d’initiative. «Devoir travailler pour survivre est une injustice, affirme-t-il. Certains n’ont pas de travail, d’autres ne font pas ce qui leur plaît, sont surmenés, stressés. L’idée est de réduire cette injustice et d’augmenter pour tous les chances de faire ce qu’ils veulent.»
Saugrenue pour beaucoup, l’idée n’est pourtant pas nouvelle. Ebauchée au XVIe siècle par Thomas More dans son Utopie, elle est reprise par quantité de théoriciens à travers l’Histoire, de Condorcet – qui pose le principe d’un revenu inconditionnel et suffisant pour tous – au Prix Nobel d’économie Milton Friedman et son «impôt négatif», allocation fixe couplée à l’impôt sur le revenu.
Soutenu en Suisse notamment par le réseau BIEN-CH (Basic Income Earth Network), le revenu de base repose sur plusieurs arguments: en plus de découpler la couverture des besoins vitaux d’un travail rémunéré, il améliorerait l’efficacité de l’allocation des ressources – en se substituant pour partie à la galaxie des prestations sociales – et garantirait au citoyen l’autonomie de ses choix de vie. Cerise sur le gâteau, estime le réseau BIEN-CH, en «déconnectant les entreprises de leur obligation d’offrir des salaires suffisants», le revenu de base «flexibiliserait le marché du travail et engendrerait une nouvelle dynamique des activités économiques».
Problème: si chacun a droit à un minimum garanti, qui continuera de travailler? «Je ne pense pas que la collectivité travaillera moins, répond Oswald Sigg. Mais elle travaillera autrement, en accord avec les intérêts personnels et sociaux. Et ceux qui veulent gagner beaucoup continueront de travailler beaucoup.»
L’économiste vaudois Samuel Bendahan, socialiste, s’intéresse à l’idée depuis plusieurs années. Car selon lui, le revenu de base créerait «des incitations réelles»: «D’abord parce que de nombreuses études ont montré qu’on ne travaille pas pour l’argent mais par motivation intrinsèque, pour des causes ou pour des raisons sociales. Ensuite, parce que le revenu universel ferait disparaître les effets de seuil des prestations sociales. Actuellement, ceux qui sont à l’aide sociale et se remettent à travailler perdent le droit à certaines prestations. L’incitation au travail  serait plus élevée avec un revenu universel. Enfin, si ce revenu était en place, plus personne n’accepterait les métiers ingrats. Cela obligerait donc l’économie à investir pour rendre ces métiers plus attractifs, ce qui rendrait plus juste le marché du travail.»
Samuel Bendahan prévient toutefois: «Il faut être conscient que cela modifierait drastiquement nos modes de fonctionnement. Avant de graver une telle idée dans la Constitution, il faut y avoir bien réfléchi. Parce que distribuer un tiers du PIB aux gens ne se fera pas sans augmenter massivement les impôts. De 30% aujourd’hui, la quote-part fiscale augmenterait au moins à 50%.» Faux, rétorquent les initiants: «Cela coûterait effectivement un tiers du PIB, soit environ 200 milliards, explique Oswald Sigg. Mais le revenu de base est en grande partie déjà financé si l’on réorganise l’Etat social, c’est-à-dire l’AVS, l’AI, etc. Et pour le reste, il y a plusieurs méthodes en discussion: hausse de la TVA, hausse de l’imposition des gros revenus et de la fortune, par exemple.» Des pistes auxquelles s’ajoutent d’autres possibilités, que les initiants ont détaillées dans un livre ad hoc*: une taxe sur les mouvements de capitaux, une taxe écologique, une réforme de l’impôt fédéral direct ou même la création de monnaie.
Le Comité d’initiative a 18 mois pour réunir 100000signatures et  espérer que le peuple se prononce. Mais le principe d’un revenu de base fait déjà bondir les milieux économiques et leurs alliés “socialistes” aveugléspar leurs dogmes surannés et qui veulent protéger les abus des banquiers qui profitent des créations monétaites faites dans leur seul intérêt…

*«Le financement d’un revenu de base inconditionnel», Ed. Seismo, Zurich, 2010.

Ou même la création de monnaie. 

Maurice Allais est mort récemment, voici ci-dessous un résumé du travail sur lequel nous étions en train de travailler ensemble et qui l’enthousiasmait. Il était prêt à venir en Suisse pour défendre ses idées et notamment un projet d’ initiative parlementaire ou populaire à la suisse:

La justice commence par une bonne monnaie.

Battre monnaie seulement pour le peuple:

Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent. 

Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.


Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:









Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.

Pour une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.

État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :

1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).

2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.

4. La crise de l’UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?

5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.

6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.

Ainsi :

 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel

Article 128a :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
       

Dispositions transitoires :

La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.

2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.

3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.

Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.

Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.

Interdire toute dévaluation compétitive.

Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.

Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :

 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               

Maurice Allais, prix Nobel d’économie.


Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette Initiative.




Questions fréquentes:

Questions et réponses.

Initiative monnaie pleine.

La Constitution et l’argent.

Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue

par diverses activités ?

Par l’échange de produits et services.

Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?

Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin

de rendre possibles les échanges de différents articles de valeurs

différentes.

Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?

Non. C’est le statut légal donné à l’argent par le sceau du gouvernement

qui fait que cet argent peut être accepté par tous comme

étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de papier.

Qui doit créer l’argent ?

Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.

Dans notre pays ( la Suisse), quel corps gouvernemental

représente tout le peuple?

L’assemblée fédérale.

Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?

Oui. C’est clairement défini:

Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national

crée notre argent?

Non, seulement dans une très faible mesure.

Qui crée l’argent ?

Des compagnies privées, communément appelées banques,

créent présentement pratiquement tout notre argent.

Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir

souverain d’émettre notre argent?

Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers,

ils peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout

le système économique, social et gouvernemental, et en tirer des

profits énormes et illicites.

Sous notre système privé actuel de création de l’argent,

qu’est-ce que les banquiers obtiennent pour rien ?

Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les

propriétés que les gens avaient amenées comme garantie, si les

prêts ne sont pas remboursés à une date déterminée.

Est-ce que l’ assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé

par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera

exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits ?

Non, pas sans violer la Constitution.

Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des intérêts

privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?

Oui, par la loi des Banques

, ainsi que d’autres lois subséquentes.

Pourquoi cette violation continue-t-elle ?

Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson,

un Lincoln, un Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire

prendre conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés

de l’argent — les banquiers internationaux — se sont levés en force

et ils ont utilisé la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes,

leurs banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé,

et leur pouvoir sur la prospérité des Etats-Unis pour arrêter toute

campagne pour la liberté économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.

Comment le Congrès peut-il récupérer son privilège d’émettre

l’argent ?

Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.

Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice

de ce plus important pouvoir constitutionnel.

Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement

pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?

Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont

des sociétés anonymes pour la plupart.

.

Elles ne sont pas plus fédérales ou cantonales que ne l’est la «Boulangerie fédérale

» ou la «Blanchisserie vaudoise».

Qu’est-ce que la BNS ?

C’est une banque centrale, la banque des banquiers.

L’usure

Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent

est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il

émis avant tout à des fins usuraires ?

Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de

prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise

de l’argent.

Qu’est-ce que l’usure ?

L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras

pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 1. Exiger

un taux d’intérêt. 2. Exiger un intérêt sur tout

prêt non productif ou destructeur. 3. Exiger de l’intérêt sur un prêt

d’argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l’emprunteur

un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il

n’a pas semé de devient propriétaire de tout le réel.

L’usure est-elle immorale?

Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.

Les effets d’un système d’argent malhonnête

Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la

politique économique actuelle persiste ?

1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.

2. Des compagnies organisées pour la production, comme les

automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de

l’argent.

3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates

de l’argent.

4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagnies

dominées par les banquiers, continuera de tromper la population.

5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de

l’économie dans nos écoles.

6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la

guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements

démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à

toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que

les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs

libertés. Une dictature suivra automatiquement.

Les avantages d’un système d’argent honnête

Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête a été

établi? Un système d’argent honnête nous aidera à:

1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de

droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.

2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.

3. Eliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs

de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.

4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements

pourront passer des lois indépendantes des financiers

internationaux.

5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement

de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour

toutes de la domination des créateurs de l’argent.

6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque

n’existe plus la misère en face de l’abondance.

L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:

Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques

ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de

la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions

notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler

la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux

banques qui créent notre argent à partir de

rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse

ou la vie.

Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.

Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au

prix de votre vie… Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants

de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté

votre léthargie !

Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la

répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.

Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système

d’argent honnête… Les changeurs d’argent doivent être chassés du

temple. Si nous de cette génération, paralysés par

la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,

ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,

que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!

Paroles de Thomas Edison

«Il est absurde de dire que notre pays peut

émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30

millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses

de payer, mais l’un engraisse les usuriers,

et l’autre aiderait le peuple.»

Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un

système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il

peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que

les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent

au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de

créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui

était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3

mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est

aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il

disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,

alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique

en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:

«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement

de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois

cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics

essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations…

«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle

Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très

bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,

je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination

pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise

directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.

«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets

des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient

la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme

certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose

que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,

c’est-à-dire, ils seront de l’argent.

«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle

Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices

de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis

recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra

y mettre durant des siècles… le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee…

sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.

— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?

demanda-t-on à Edison.

«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit

autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez

les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie

nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt

aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.

«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous

voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés

d’augmenter la dette nationale.

«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,

et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son

propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions

$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui

n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de

matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple

qui a fourni les matériaux et le travail.

«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes

émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus

gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus

de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.

«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un

dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait

que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est

bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation

permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant

de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent

mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué

à la construction du barrage de quelque manière utile…

«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions

$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont

des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre

aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas

bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est

une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la

richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts

ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»

Annexe E

L’argent est créé par les banques

Témoignage de Graham Towers

Un des témoignages les plus clairs sur les

pratiques bancaires fut donné par Graham F.

Towers, Gouverneur de la Banque centrale du

Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire

canadien des Banques et du Commerce

au printemps 1939. Le rapport de ce comité

compte 850 pages. (Standing Committee

on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings

and Evidence Respecting the Bank of

Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer

to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La

grande partie du témoignage de Towers résulte

des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,

qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.

Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons

de l’anglais):

Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même

ce moyen d’échange?

Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est

là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.

(p. 287)

Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une

plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une

carte. C’est tout. (p. 76 et 238)

Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt

(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,

de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)

Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une

banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à

son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)

Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système

actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)

C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent

l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,

455, 590)

Graham Towers

298 Annexe E

Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures

pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,

ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?

Towers: Oui.

Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de

nouvelle monnaie?

Towers: C’est exact.

Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province

va à la banque?

Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.

Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?

Mr. Towers: Oui.

Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que

citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une

augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans

le total des dépôts de cette banque ?

Mr. Towers: Oui. (p. 238)

Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales

d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue

aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange

avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le

privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un

substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?

Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans

ce sens.

Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais

plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la

monnaie?

Towers: Oui.

Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à

la monnaie?

Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette

fonction de la banque. (p. 285)

Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise

par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,

et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du

Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?

299 Annexe E

Mr. Towers: Oui.

Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du

gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement

aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour

cent?

Towers: Oui. (p. 286)

Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent

devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite

emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et

payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?

Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération

du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir

du parlement. (p. 394)

Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la

nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers

nécessaires, quels qu’ils soient?

Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des

matériaux.

Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il

n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à

fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les

hommes et les matériaux pour la défense du royaume?

Towers: C’est exact. (p. 649)

Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible

et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?

Towers: Certainement. (p. 771)

Source : Louis Even, Sous le signe de l’abondance.





  1. François de Siebenthal: Paris. Journée “création monétaire”

    desiebenthal.blogspot.com/…/paris-journee-creation-monetaire.html

    23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique  François de Siebenthal:Création monétaire du néant à intérêts .  concis ou non, courtois et pertinents, même très critiques sont appréciés.

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  2. François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire 

    25 oct. 2011 – Même la “vraie” Opus Dei, prélature “catholique”, l’a oubliée, quel …. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.

    Vous Vous avez partagé ce résultat.
  3. François de SiebenthalCréation monétaire du néant à intérêts 

    desiebenthal.blogspot.com/…/creation-monetaire-du-neant-interets.ht…

    21 déc. 2010 – L’ÉTAT n’a PAS à payer d’intérêt sur l’argent qu’il est censé émettre LUI MÊME. Si vous aviez la créationmonétaire, auriez vous des dettes ?

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  4. François de Siebenthal: Inflation ? Comment la diminuer ? En tout 

    7 déc. 2011 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est  de sa propre monnaie, qu’il peut émettre lui-même, sans intérêt?

  5. François de Siebenthal – Blogger-Index

    23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est …. Précédents en 2009Cette saisie de faux titres américains, même si elle 

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  6. François de Siebenthal – Blogger-Index

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  7. la résistance aux corruptions – Compendium – Vix pervenit, les 

    Texte à méditer : La monnaie ex nihilo …est identique … à la monnaie des faux monnayeurs.  + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal …. Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules.  Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps 

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  8. François de Siebenthal RSS

    Il vient de la production des robots et de la création . ….. Et dans le même rayon, on relève la présence du collège de la Sallaz et de la petite école de 

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  9. Crédit social – Wikipédia

     pas sur la monnaie réelle, mais la monnaie-dette (création de la monnaie avec  donnée est moins important que les prix générés dans cette même période, 

  10. Re: Taux d’intérêt et création monétaire – Les grands débats thomistes

    Auteur: François de Siebenthal (—.adslplus.ch Il faut aussi savoir que la création monétaire (masse monétaire plus grande que les stocks d’or) …. à l’époque, il parle de prêter deux fois la même chose, or on prête plus de 100 fois la même


Le chef-d’oeuvre de Louis Even
Tous ceux qui apprécient les écrits de Louis Even sur le Crédit Social se feront un devoir de se procurer ce livre, un chef-d’oeuvre de logique et de clarté. Pour les nouveaux lecteurs de Vers Demain, nous recommandons fortement la lecture de ce livre, qui donne d’une manière simple mais éclatante les meilleures explications possibles sur la nouvelle conception de l’économie qu’est le Crédit Social. La dernière mise à jour de l’édition imprimée date de juin 2008, qui contient une quinzaine de chapitres de plus que l’édition précédente de 1988.
312 pages, 14,5 cm x 21 cm, 15$ par la poste, de notre bureau de Rougemont
Du régime de dettes à la prospérité 
par J. Crate Larkin
C’est ce livre qui a fait découvrir à Louis Even le Crédit Social, et qui lui fit s’écrier: «Voilà une lumière sur mon chemin!» Ce livre a changé la vie de Louis Even; il pourrait changer la vôtre aussi! Ce livre de 112 pages met en valeur les buts et les fins de l’économie, de l’industrie et de la technologie. D’une actualité cuisante, c’est un oeuvre mémorable qu’il vous faut lire absolument.  Prix au comptoir (à nos bureaux de Rougemont): 5 dollars. Par la poste: 7 dollars pour le Canada, 10 $ pour les autres pays.
Pour télécharger la version PDF de ce livre, cliquez ici(ou sur la couverture du livre) (822 Ko)
Deux autres brochures de Louis Even sur le Crédit Social

Qu'est-ce que le vrai Crédit SocialLa première brochure, Qu’est-ce que le vrai Crédit Social, explique que le Crédit Social n’est pas un parti politique, mais une série de principes exprimés pour la première fois par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas en 1918, et que l’application de ces principes feraient l’organisme social et économique atteindre sa fin, qui est la satisfaction des besoins humains. Ces principes peuvent être appliqués par n’importe quel parti au pouvoir, et il n’y a aucun besoin d’un «parti du Crédit Social» pour les appliquer. C’est la brochure que nous recommandons à tous ceux qui étudient le Crédit Social pour la première fois, car elle contient un très bon résumé des principes créditistes (Le syllabaire du Crédit Social), et répond à la plupart des objections des adversaires.
Une finance saine et efficaceLa deuxième brochure, Une finance saine et efficace, est destinée à ceux qui possèdent déjà quelques notions du Crédit Social, mais veulent en savoir plus sur ses aspects techniques et la possibilité de son application dans le concret. Elle explique les trois propositions de base de Douglas pour un système financier sain, et comment ces propositions peuvent être appliquées: comment obtenir un équilibre constant entre les prix et le pouvoir d’achat, comment financer la production privée et publique, financer la distribution par un dividende social à tous, et finalement, ce qu’il adviendrait des taxes dans un régime de Crédit Social.
Deux brochures de 32 pages, 21 x 27 cm
3,00 $ chacune par la poste

Offre spéciale pour organiser des cercles d’étude
Pour connaître et comprendre la cause de la crise financière, il vous faut lire ces ouvrages très instructifs qui vous sont proposés à un prix spécial pour un temps limité, afin de former des cercles d’études dans vos paroisses, dans vos milieux:
    1) «Du Régime de Dettes à la Prospérité», 110 pages, une traduction par Louis Even du livre “From Debt to Prosperity” de J. Crate Larkin. L’édition originale anglaise comprend 96 pages. Louis Even, notre regretté fondateur, a eu le livre entre ses mains, en 1934 durant la crise économique. Après en avoir pris connaissance, il s’est dit : “C’est une lumière sur mon chemin, il faut que tout le monde connaisse cela”.
    2) «Sous le Signe de l’Abondance», par Louis Even, 312 pages. Une conception nouvelle de l’économie, une merveille de simplicité qui fait voir clairement le non-sens de la misère en face de l’abondance.
    3) «Une Finance Saine et Efficace», par Louis Even, 32 pages, format-magazine, un ouvrage qui démontre clairement comment on pourrait appliquer les grands principes de la Doctrine Sociale de l’Église dans les faits concrets.
    4) «Les Proposition du Crédit Social expliquées en 10 leçons», par Alain Pilote, 148 pages, une vue d’ensemble à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Église, une synthèse qui est utilisée dans nos semaines d’étude et dont plusieurs se servent pour former des cercles d’étude de par le monde.







   ARNAUD CREVOISIER    



SuisseSUISSE – Un ouvrage collectif de l’association BIEN-Suisse dévoile plusieurs modèles de financement pour mettre en oeuvre un revenu garanti inconditionnel en Suisse. Décryptage. 
Garantir à tous un revenu de base d’un bout à l’autre de l’existence, c’est l’idée promue depuis trente ans par le Basic Income Earth Network (BIEN), un réseau associatif actif au plan mondial. «Le revenu de base est une sorte de rente à vie, payée à chaque individu, sans condition ni contrepartie, d’un montant suffisant pour vivre dignement», résume Albert Jörimann, président de la section suisse. L’ambition de cette association, qui se veut apolitique, est de proposer un modèle adapté aux conditions de l’économie globalisée, caractérisée, entre autres, par une flexibilité et une fragilité accrues des conditions de travail. BIEN voit dans cette allocation, outre la sécurité matérielle et existentielle qu’elle conférerait, le socle d’une émancipation sociétale, permise notamment par une plus grande liberté de choix dans les parcours socio-professionnels. Elle offrirait en outre une alternative à l’aide sociale.
Ce «droit civique économique» que constituerait le revenu de base doit cependant être pensé en fonction des réalités propres à chaque pays. En ce qu’il suppose un véritable choix de société, un tel objectif ne peut non plus se résumer à des énoncés de principes. Il convenait donc d’imaginer des leviers financiers concrets. Aussi ses promoteurs romands et alémaniques ont-ils planché sur l’élaboration des modèles à même de se couler dans le moule helvétique.
Dans un livre qui vient de paraître1, trois propositions sont mises en avant. Lors de sa présentation à Lausanne, les membres de BIEN-Suisse ont affirmé leur conviction que l’introduction effective d’un revenu de base est avant tout affaire de volonté politique. «Si nous parvenons à faire accepter ces principes, sa réalisation ne serait plus aussi utopique que certains prétendent», assure Albert Jörimann.




Le modèle de compensation



Le modèle dit de compensation imaginé par Albert Jörimann postule une opération financièrement neutre pour la collectivité. Il s’agit d’abord de réaffecter dans une large mesure les dépenses sociales actuelles, qui représentent un quart du PIB suisse (environ 135 milliards de francs). Assurance-vieillesse et invalidité, prestations complémentaires, allocations familiales et aide sociale seraient unifiées au sein d’une caisse AVS élargie, qui intégrerait aussi les coûts de l’assurance-maladie de base. Cette caisse ne se substituerait cependant pas à tous les régimes existants; ainsi assurance-chômage et deuxième pilier seraient maintenus.

Alimenté par un prélèvement forfaitaire en lieu et place des actuelles cotisations salariales, ce système unifié permettrait d’affecter chaque année près de 90 milliards au revenu de base (RB). Mais pour assurer à chacun 2500 francs de rente mensuelle (la moitié pour un enfant), il faut 120 milliards supplémentaires. C’est là qu’intervient le mécanisme de compensation à proprement parler, qui s’articule avec le revenu du travail. Le principe est simple: si chacun a droit au RB, tout le monde n’en a pas matériellement besoin. Passé un certain seuil de salaire, fixé ici à 4000 francs nets, l’équivalent du RB est donc remboursé à la caisse de compensation. Dans ce cas de figure, le revenu disponible du salarié est inchangé. En dessous de ce plafond, une partie seulement du salaire est reversée, calculée en fonction d’un taux de compensation progressif.
«Si nous admettons un revenu de base de 2500 francs par mois et par personne (30 000 francs annuels), il n’est pas question d’exiger le plein remboursement dès le premier franc de revenu normal, écrit Albert Jörimann. Il s’agit au contraire de motiver et de récompenser l’activité rémunérée, même si cette incitation reste dans un cadre modeste.» Pour l’auteur, cette redistribution amènerait environ 110 milliards au RB. Resterait alors à combler un déficit de financement entre 10 et 20 milliards, selon les calculs. Albert Jörimann expose notamment l’idée d’affecter une partie des cotisations aux caisses de pension.




Le «modèle bâlois»



Dans le «modèle bâlois» élaboré par Daniel Häni et Enno Schmidt, le principe de compensation repose sur l’effet de substitution qu’aurait le revenu de base par rapport aux revenus du travail. Les 2250 francs que toucherait chaque salarié au titre du RB entraîneraient une baisse du coût du travail. L’équivalent de cette baisse serait ensuite reversé à l’Etat par l’employeur ou l’entreprise, à travers un prélèvement, qui servirait à financer le RB.

Pour les salaires modestes, le RB ne peut remplacer entièrement les revenus du travail. Un employé qui gagnait auparavant 3000 francs ne peut accepter, une fois nanti des 2250 francs du RB, de travailler pour seulement 750 francs par mois. Des ajustements seraient donc nécessaires. Les auteurs voient là une aubaine pour revaloriser les emplois mal rémunérés: «Le revenu de base crée une nouvelle base de négociation. Il entraîne une renégociation des revenus du travail – surtout pour les bas salaires.»
Pour les hauts revenus en revanche, l’effet de substitution jouerait à plein. MM. Häni et Schmidt estiment qu’au-delà d’un salaire supérieur à 52 000 francs par an, la baisse des coûts du travail induite par le RB serait au moins équivalente à celui-ci. Globalement, avec 4,3 millions d’actifs en Suisse, 105 milliards de francs pourraient être dégagés pour le financement du RB. Cinquante autres milliards proviendraient de la refonte des principales prestations sociales. Ce modèle exclut cependant de remplacer l’assurance-maladie obligatoire ainsi que les subventions aux hôpitaux. Pour boucler le financement de ce modèle, 24 milliards seraient encore nécessaires. Les auteurs plaident ici pour une augmentation de la TVA.










4- Pourquoi certains “socialistes” sont contre ?



Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ?

Quand je discute du revenu de base inconditionnel avec mon entourage (famille, amis, connaissance, relations…), il arrive fréquemment que soit posée la question sur la position de la gauche sur ce sujet.
La question vaut d’être posée car quand on égraine les apports de l’application du revenu de base inconditionnel, nombreux sont ceux qui semblent compatibles avec les thèmes de gauche, et notamment :

  • éradiquer la pauvreté ;
  • favoriser et reconnaître les activités non marchandes (sans les rendre marchandes) ;
  • permettre les activités culturelles sans les enfermer dans une logique financière (notamment apporter une solution efficace à la rémunération des artistes) ;
  • offrir la liberté réelle de choisir un emploi rémunéré sans y être obligé, et avec des conditions acceptables (puisqu’on peut les refuser et se contenter de son revenu de base) ;
  • redéfinir le contrat social et notamment la solidarité par l’inconditionnalité du revenu de base (disparition de l’obstacle du guichet qui oblige à justifier de sa précarité pour pouvoir bénéficier d’une aide) ;
Cette liste n’est pas exhaustive, mais l’on voit déjà que la gauche devrait pouvoir trouver dans cette mesure beaucoup d’arguments pour la proposer. Pourtant, force est de constater que les partis de gauche sont plus que frileux sur le sujet. Et même qu’ils l’évitent.
En cette année présidentielle, seuls deux ex-candidats ont proposé le revenu de base dans leur programme : Christine Boutin et Dominique de Villepin. Les deux sont à droite. Seule Christine Boutin proposait un revenu de base inconditionnel (le revenu citoyen de Dominique de Villepin était conditionnel). A gauche, chez EELV, on évoque parfois le revenu de base inconditionnel du bout des lèvres, à travers des projets d’expérimentations, toujours en évoquant une mise en place d’un revenu universel « à terme » sans plus de précision… Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon parle de ne pas accepter qu’on vive en dessous de 650 euros par mois, mais jamais ne proposent (ni l’un ni l’autre) autre chose que des mesures ciblées et donc conditionnées à un statut donné.
Alors qu’est-ce qui justifie cela ? Pourquoi autant d’hermétisme vis-à-vis d’une mesure en apparence facilement soluble dans les idéologies de gauche ? C’est probablement dans le lien travail-revenu qu’il faut chercher la réponse.
En effet, la gauche de la fin du 19è et du 20è siècles s’est forgée autour de la valeur travail et la défense des travailleurs. Ce combat se retrouve dans la défense persistante du salariat et de son St. Graal, le CDI, alors même que ce « statut » ne concerne plus qu’une minorité de personnes, finalement privilégiées, et que le chômage de masse se banalise, et que le plein-emploi ne redeviendra jamais la norme.
Et le travail dans cette logique est indissociable du revenu, mais aussi du droit du travail, des acquis sociaux… tout ce que les travailleurs ont, ils l’ont (et l’ont obtenu) dans le cadre du travail. Certes, ceux qui n’ont pas de travail ont le droit à des subsides qu’ils doivent quémander en justifiant (souvent en y perdant en dignité) de leur difficultés. Le salarié lui n’a pas ce problème. Sauf que cet apparent avantage est la contrepartie de son acceptation muette des contraintes assorties souvent subies, rarement choisies (en témoigne la souffrance et le stress au travail, qui semble d’ailleurs contredire la thèse que le travail seul est épanouissant), .
Or, si le revenu de base inconditionnel apporte des solutions (on l’a vu plus haut) gaucho-compatibles, il est aussi et surtout un changement de paradigme qui induit une séparation entre d’un côté le revenu, de l’autre le travail. On passe d’une logique de « travailler pour gagner sa vie » à une logique « gagner sa vie pour pouvoir travailler ».
Baptiste Mylondo, auteur (entre autres) de l’ouvrage « Un revenu pour tous« , membre du Mouvement Utopia, mouvement politique de gauche altermondialiste et écologique, aborde dans le livre cité la question et la résume je trouve fort bien (extrait de la page 52) :
On peut dès lors s’interroger sur le relatif consensus qui entoure le revenu maximum à gauche et sur le rejet dont le revenu inconditionnel fait l’objet au sein de cette même gauche. En militant pour un revenu maximum tout en négligeant le revenu inconditionnel, les partis de gauche trahissent en fait leur attachement religieux à la « valeur travail ».
Si revenu maximum et revenu inconditionnel s’appuient l’un comme l’autre sur une redistribution verticale des richesses ils se distinguent en fait par le mode de répartition choisi. Répartition par les salaires d’activité pour l’un, répartition par un salaire social pour l’autre. Or, le choix du mode de répartition est en fait lourd de sens.
En confirmant le rôle du travail comme vecteur privilégié de la répartition des richesses (le travail demeure la source quasi-exclusive de revenu) le revenu maximum conforte en effet la place exorbitante et la valeur absurde accordée aujourd’hui au travail. À l’inverse, en s’appuyant sur une déconnexion entre revenu et travail, le revenu inconditionnel appelle une remise en cause du travail dans la société. C’est d’ailleurs l’attachement de la gauche à la « valeur travail » (et au droit du travail qui en découle) qui explique les plus sérieuses objections opposées au revenu inconditionnel.
À méditer…


A propos JeffRenault

Simple citoyen du monde






57 réponses à “Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ?”

  1. sebdamiens dit : 20 mars 2012 à 21:17

    Un article qui fait méditer. Comme toujours lorsque tu prends la plume ! ;)
    Il est en effet assez difficile de comprendre que des personnalités de droite fassent du revenu de vie un de leurs chevaux de bataille. Je veux croire à leur sincérité… Même s’ils sont très éloignés de mes idées politiques… Et du coup il est tout aussi difficile pour moi de comprendre que la gauche y soit rétive. Je pense que ton analyse et celle de Mylondo sont un bon point de départ. Le lien travail=revenu est sans doute (trop) sacralisé à gauche.
    Mais comme tu le soulignes, nous sommes au XXIe siècle. Les paradigmes du passé sont (souvent complètement) dépassés. Et ta remarque sur la défense acharnée du « CDI » est celle qui me semble la plus percutante. Il est clair que ceux qui le possèdent sont aujourd’hui des « privilégiés » car de moins en moins nombreux au détriment des travailleurs précaires toujours plus nombreux. Défendre la dignité pour tous et un revenu décent pour tous est une exigence. Même si bien évidemment cela ne veut pas dire qu’il faille abdiquer nos droits sociaux qui sont jusqu’à maintenant liés au contrat de travail. Mais il faut peut être penser à déconnecter les droits sociaux du seul critère de la possession de ce type de contrat.
    Je pense que les nouvelles générations (de gauche, mais pas seulement !) pourront vraiment créer les paradigmes du XXIe siècle. J’ai espoir. Il le faut !… ;)
    • JeffRenault dit : 21 mars 2012 à 11:12

      Bonjour Sébastien, et merci :)
      C’est justement le revenu de base inconditionnel qui permet la déconnexion des « droits sociaux » sur le seul critère du « contrat de travail », en couvrant les besoins fondamentaux (se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner, s’éduquer) sans préalable (avoir ou ne pas avoir un statut de salarié, chômeur, jeune, sénior…).
  2. ChrisD dit : 20 mars 2012 à 21:39

    Bonjour, ayant exactement la même interrogation que vous, j’ai posé la question lors d’une réunion publique (à St Denis) sur l’emploi à Alain Vidalies, député et responsable du travail et de l’emploi dans l’équipe de François Hollande.
    Il a répondu être contre car cela reviendrait à renoncer aux politiques de ré-insertion pour toutes les personnes actuellement hors système (sans formation). Cette question de l’insertion est effectivement difficile à aborder et résoudre, insertion par quoi d’ailleurs ? Par le travail dirait-on habituellement : que diriez vous d’autres ?
    Cordialement
    • No Comment (@SansComm) dit : 20 mars 2012 à 22:57

      On considère que les gens ne sont pas insérés lorsque… ils n’ont pas de travail ! C’est bien pour ça qu’on les forme à un travail pour les réinsérer. Votre interlocuteur n’a donc pas répondu à votre question.
      Dès lors que la société ne tourne plus autour du travail, que chacun dispose de quoi vivre et donc n’est pas en quête perpétuelle de quoi survivre, l’insertion est possible en utilisant son temps (libre donc) à faire tout ce que l’on veut. Se former, étudier, prendre part à une activité (salariée ou non) à sa portée, créer son activité. Même ne pas s’insérer dans la société, c’est à dire vivre en marge.
    • Lionel Nusslé (@Lionel_N) dit : 20 mars 2012 à 23:41

      @ChrisD La politique d’insertion change de visage avec le revenu de base. Si on est capable de vivre avec un tel revenu, l’insertion se fait naturellement par l’activité volontaire, avec ou sans formation préalable de tous : chacun s’intègre pour aider, participer à tout type d’entreprise.
      Je garde seulement l’idée des assurances du type accident de la vie en complément du revenu de base qui doit à lui seul permettre une vie simple décente autonome (logement, soin, nourriture, communication & un peu de transport, base culturelle & loisir).
    • JeffRenault dit : 21 mars 2012 à 11:28

      @ChrisD >
      Il me semble que votre interlocuteur a soit botté en touche, soit qu’il n’a pas compris ce qu’induit le revenu de base inconditionnel.
      En effet, dans un modèle sociétal où le revenu de base inconditionnel est instauré, il n’y a pas besoin de politique de ré-insertion (ou d’insertion tout court d’ailleurs). La réinsertion (comme l’insertion) suppose un modèle où cela ne va pas de soi, et où il faut aider les personnes à pouvoir être admise dans une communauté. C’est finalement assez grotesque si on y réfléchit.
      Le revenu de base inconditionnel est un changement de paradigme qui part du principe que chacun dispose d’un revenu suffisant pour vivre, et ensuite choisir librement les activités qu’il pratiquera (marchandes ou non, rémunérées ou non, sociales ou commerciales, culturelles ou de production…) et est tout aussi libre de choisir de se former, d’apprendre, de chercher…
      Chacun est donc de facto inséré. En aucun cas il n’y a besoin d’imaginer une politique de réinsertion, qui n’est qu’un pis-aller, et finalement le symptôme d’une société malade.
      Merci de votre témoignage, très révélateur du dogme dont peuvent être prisonniers les politiques de gauche.
  3. Toto dit : 20 mars 2012 à 22:45

    Ouais! Bavo bavo :)
    (c’est cool, il me (re)prend des envies de faire pompom girl (R-d-B-I oh Oui!) )
    (et sinon ouaip, la gauche est lente, un ptit peu trop escargot)
  4. lebas (@blebas7) dit : 20 mars 2012 à 22:56

    Je pense que les hommes politiques de gauche aiment à se valoriser en nous octroyant des subsides « sociaux  » divers. Être magnanime en quelque sorte, nous prouver leur légendaire bonté !
    Contrairement à la droite plus égoïste qui donnerait facilement cet outil pour stimuler les créativités personnelles , la gauche sent bien que si elle cède sur ce terrain, l’acquis revenu de base deviendra un handicap pour qu’ils puissent jouer leur rôle, hors, la vie est un jeu de rôles….
    • JeffRenault dit : 21 mars 2012 à 11:29

      Dans le même esprit, on peut se demander ce que deviennent les dentistes quand la carie est éradiquée… et donc si les dentistes ont intérêt à éradiquer la carie. #cynisme
    • Pircak dit : 1 avril 2013 à 10:55

      En vous lisant, je me dis que là est une réelle piste… La gauche se valorise, récolte des voix à coup d’aides, de subsides, de plans de réinsertion.
      Je ne travaille pas et ne me sens pas non insérée.
      J’aimerais créer mon entreprise sans priver ma famille.
      Si j’avais un revenu de base, je me lancerais sans hésiter !
      • JeffRenault dit : 1 avril 2013 à 13:55

        C’est tout le sujet : sortir de l’idée que la société repose sur le travail et finalement sur l’économie pour nous recentrer sur l’humain, sur le “faire société”. Oui, on est utile à la société même si on n’est pas salarié. Il est temps de changer de paradigme. En ce sens, on peut signer l’Initiative Citoyenne Européenne en faveur du revenu de base inconditionnel :http://basicincome2013.eu/ubi/fr/
  5. No Comment (@SansComm) dit : 20 mars 2012 à 22:58

    Très bon article, qui montre encore une fois l’incapacité de la gauche à se repenser dans la nouvelle ère d’où les idéologies ont été chassées.
  6. stanjourdan dit : 20 mars 2012 à 23:12

    @ChrisD bonne question. Ma réponse instinctive est qu’avant de chercher à « insérer » les gens, il faudrait déjà mettre fin aux processus qui les excluent… !!!!
  7. Toto dit : 21 mars 2012 à 0:07

    (par contre l’équipe de francois hollande…HUMHUM meme. (ok, jme tais le ps me rend pas nice)
  8. Toto dit : 21 mars 2012 à 0:16

    @beblas : vouais, moralité : les hommes politiques de gauche sont vraiment très très mais très très cons.
  9. Merome dit : 21 mars 2012 à 8:16

    Je ne sais pas si ça a un sens de chercher pourquoi la gauche ou la droite propose ou ne propose pas telle ou telle mesure.
    Avec l’élection, on est dans une logique de « part de marché », et absolument pas dans la recherche des meilleures solutions.
    Autant se demander pourquoi les premiers Iphones ne proposaient pas le copier/coller. C’est du même ordre.
    • JeffRenault dit : 21 mars 2012 à 11:42

      Justement, sortons de l’optique « meilleure solution » et plaçons un instant le sujet sous le seul prisme de l’élection. Ne pourrait-on en faire un sacré argument électoral. Imagine un peu : un revenu inconditionnel, pour tous, de la naissance à la mort ! De quoi convaincre, non ?
      C’est pourquoi il me semble qu’il faut chercher plus en profondeur les réticences vis-à-vis du revenu de base inconditionnel. Dans le logiciel même des hommes politiques. Dans leur raison d’être tout court en réalité. Car la disparition des problèmes induit finalement la disparition de ceux qui sont sensés les résoudre (le dentiste et la carie).
      Fondamentalement, le revenu de base inconditionnel est une remise en cause profonde du modèle sociétal, mais aussi politique, et probablement qu’il porte en lui la promesse de l’émergence d’une démocratie réelle, qui n’est pas le rêve de nos « représentants ».
      • Toto dit : 21 mars 2012 à 12:19

        en profondeur,j’sais pas, y’a la moitié des gens (au moins), en fait c’est juste qu’ils connaissent pas. ensuite après y’a l’truc, mais bordel, ca a l’air trop beau pour etre vrai, nan, pas possible.
        (nan vouais, qu’après on s’prendrait a rever, et « c’est encore une belle idée tout ca ».
        m’enfin oui, c’est une belle idée, et on en aurait sacrement besoin.
        j’sais pas, ca manque cruellement quand meme.
        m’enfin j’dis ca hein, j’dis rien.
        (par contre, chercher dans le logiciel des politiques,oula, ben bon courage les gars, j’pige pas moi ce qu’ils ont dans le cerveau ces gens. quoi, ce que j’en pige ne me plait pas.
        mais par contre, j’veux bien qu’on les vire de leurs trones.) ;)
  10. Sanantonio dit : 21 mars 2012 à 15:03

    Bonjour et merci de mener cette réflexion. Il y a beaucoup de vrai dans ce qui a été écrit. Je pense aussi pour ma part et c’est ce qui m’afflige, que la gauche n’a pas véritablement pensé ce sujet. Et si elle ne l’a pas pensé c’est qu’elle n’en n’a pas connaissance. Ses antennes ne savent plus percevoir ce qui pourrait incarner le progrès social, elle s’enlise dans des reformettes ou des stigmatisations d’un autre âge et se meurre. Comment la réveiller me paraît être la première question à se poser.
    • JeffRenault dit : 21 mars 2012 à 15:52

      On pourrait leur trouver cette excuse. Pourtant, Baptiste Mylando est membre du Mouvement Utopia, lieu de réflexion et de production intellectuelle classé à gauche. Ainsi sont-ils donc bien irrigués par leurs antennes…
  11. sebdsl dit : 21 mars 2012 à 23:10

    merci pour ton billet, Jeff. La réponse que tu donnes est également celle que donnent les allemands pro revenu de base vis à vis du non-engagement du SPD. Les partis de gauche refusent de quitter leur base « travail » et l’historique de leur parti.
    Mais si la gauche ne lance pas cette idée, c’est aussi parce que ses électeurs ne sont peut-être pas prêts pour cela: la première réaction du travailleur (et du retraité qui a travaillé), c’est de demander pourquoi les « autres » devraient recevoir de l’argent sans rien faire, et pourquoi les jeunes « paresseux » en particulier. Il ne s’inclut pas parmi les bénéficiaires de ce changement, parce qu’il a été éduqué avec ce concept qu’il faut travailler pour vivre et qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Accepter cette vérité signifierait pour lui, se rendre compte qu’il s’est asservi à un système sans le remettre en question ou sans avoir mis assez de courage et de force pour en sortir. C’est un énorme pas intérieur à réaliser, et l’espace d’une période électorale ne suffira pas pour que les façons de penser se transforment. Il y a un travail de fond à réaliser, et ce n’est pas seulement le travail des politiciens mais également (et surtout !) celui de toutes ces personnes qui font vivre ces idées d’avenir. Si dans une société éveillée, la gauche continue avec les concepts d’antan, son électorat lui montrera très clairement la porte!
  12. Alban Amouroux dit : 30 mars 2012 à 13:29

    Lorsque je parle de cette idée du revenu de base, idée que je soutiens à 100%, dans mon entourage majoritairement porté à gauche, la réponse que l’on me fait est invariablement la même, ce qui vient conforter le message de sebdsl :
    « pourquoi les “autres” devraient recevoir de l’argent sans rien faire alors que moi je travaille ou j’ai travaillé toute ma vie ? »
    On diverge un peu mais l’autre idée fondamentale que je défends concerne la suppression pure et simple de l’héritage. Là aussi, la réponse est souvent la même :
    « les riches arriveront toujours à passer outre pour se transmettre leurs fortunes entre riches et nous on aura plus rien ».
    A priori, je voyais l’héritage comme le capitalisme à son paroxysme, donc une idée plutôt ancrée à droite. Et bien toujours dans mon entourage, les personnes de gauche sont férocement contre l’idée de sa suppression alors que celles plutôt de droite disent pourquoi pas !
    • JeffRenault dit : 30 mars 2012 à 13:41

      On diverge sur le sujet, mais on converge sur la réaction, dont je m’étonne comme toi. C’est très surprenant. C’est comme si le conservatisme était passé à gauche…
      Merci pour ta contribution.
  13. Guy Valette dit : 4 avril 2012 à 8:05

    Bonjour,
    Pour vérifier si le Revenu d’Existence est un concept de « droite » ou de « gauche  » ce serait de pouvoir expliquer le concept et de faire une enquête auprès de tous ceux ( 50 % )qui aujourd’hui perçoivent de leur travail moins de 1650 euros par mois ( salaire médian 2010 ). Les organisations de droite comme de gauche sont très conservatrices dans leur modes de pensée et très attachées à ce qui fait leur identité. Les élites sont plus préoccupées à maintenir leur petit pouvoir et leurs petites ambitions personnelles, qu’à répondre aux préoccupations quotidiennes du citoyen.
    Notre système de représentation est en crise,Il est temps de repenser la démocratie! Démocratie participative? Démocratie Directe ? Représentants tirés au sort? . non cumul, mandat non renouvelable ….
    • JeffRenault dit : 4 avril 2012 à 20:33

      Je suis comme toi intimement convaincu qu’il y a en effet un lien entre revenu de base et démocratie réelle.
      D’un côté, si nous étions en démocratie réelle, il est plus que probable que l’instauration du revenu de base se ferait assez naturellement tant les citoyens trouveraient naturel de ne pas perdurer dans la dépendance au travail (rare d’une part, souvent subi d’autre part) pour subvenir aux besoins essentiels (se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner, s’éduquer).
      De l’autre côté, si le revenu de base est instauré, il libérera du temps aux citoyens qui s’investiront davantage (au moins pour certains) dans la vie de la cité, et la pression pour une participation intensifiée augmentera jusqu’à l’avènement de la démocratie réelle.
      Quant à savoir si le revenu de base est de gauche ou de droite… on s’en fout en fait ! Ce n’était pas le but de ce billet de vouloir étiqueter le revenu de base. L’interrogation du titre visait surtout à se demander pourquoi la gauche n’y trouvait pas son intérêt, alors qu’elle a de quoi ! Mais en lui-même, le revenu de base est probablement la réforme transpartisane par excellence.
      Merci de ta contribution :)
  14. Bernard Heron dit : 14 avril 2012 à 10:48

    Merci pour ce débat fort intéressant que je vais faire tourner.
    Ce qui m’agace le plus dans cette affaire c’est que les verts (à priori de gauche) avaient intégré le Revenu de Base dans leur programme (merci Yann Moulier Boutang, Yves Cochet, Jean Desessard,…) et que cette proposition a disparu comme par enchantement pour les présidentielles sous le label EELV. Eva Joly semble n’avoir rien compris à cette proposition… C’est grave docteur !
    • JeffRenault dit : 15 avril 2012 à 16:43

      Oui, c’est à la fois pénible et révélateur. Pénible, car ceux qui promeuvent (chez EELV ou ailleurs, par exemple Corinne Morel-Darleux au Parti de Gauche) cette idée doivent avoir l’impression de reculer de deux pas à chaque fois qu’il font un pas en avant. Révélateur, car cette résistance, nous ne manquerons pas de la rencontrer tant le revenu de base inconditionnel se heurte à la force des habitudes.
      Mais c’est peut-être l’un des intérêts du revenu de base inconditionnel : obliger à un débat et tenter des bousculer les certitudes pour, in fine, faire émerger un nouveau modèle.
      Merci Bernard pour ta contribution, et pour la diffusion.
  15. sglsgl dit : 15 avril 2012 à 19:41

    La vraie raison, profonde, c’est que le revenu de base etc est une reconnaissance que le Kapital joue un grand rôle dans la création de valeur !
    Rémunérer le capital ? Y pensez vous ?
    On meurt en France de refuser, tant à gauche qu’à droite, que le capital soit rémunéré et de façon compétitive / aux autres zones économiques.
    Brader le capital des autres, comme tous les entrepreneurs et fonctionnaires et politiques le font depuis les 30 glorieuses, c’est notre lourde faute.
    Haro sur les rentiers !
    Mais si un Français a un revenu plus élevé qu’un Bengali ou un Sahélien,
    c’est d’abord parce que le capital commun accumulé est infiniment plus important, pas parce que nous sommes plus intelligents etc.
    Et ce n’est pas étonnant que la droite soit un peu plus tolérante sur la légitimité d’un revenu du capital, parce que dans toutes les familles aisées, les parents sont attentifs à ce que le niveau de vie provenant du capital familial, profite également à tous les enfants !
    Je suis un peu seul, mais je continue à penser et à proposer que le RdB puisse servir à favoriser la croissance de notre niveau de vie commun, entre co-propriétaires.
    Quand le débat sera mondial, les gauches des pays riches auront à défendre leur sacré niveau de vie … ils ne pourront pas éviter de le justifier par autre chose que le droit divin ou la supériorité de ces européens…
    et alors la croissance repartira dans la vieille europe et nous retrouverons le plein emploi… de 15 à 75 ans !
    Laurent Guyot-Sionnest +33674199133 tikilgs AT gmail DOT com
  16. Beatrix dit : 24 avril 2012 à 15:36

    Bonjour,
    J’ai apporté une contribution hier, j’espère qu’elle sera publiée pour alimenter et ouvrir plus largement les débats. En effet, il est difficile d’imaginer le droit à revenu inconditionnel sans bouleverser l’ordre social actuel et sans remplacement des instruments de collecte des ressources. Il y aura aussi la redéfinition des institutions et du rôle des acteurs actuels de l’économie, la reconversion des métiers et professions sociales (administratives de l’assistanat et de l’encadrement psycho-social). C’est aussi une fiscalité à refondre complètement pour la rendre plus redistributive et plus stimulante.
    Ce qu’on prend rarement en compte, c’est l’énorme coût social actuel sans qu’il soit efficace contre la pauvreté et le chômage. Malgré tout, on est incapable de freiner la dislocation sociale et la destruction humaine.
    Je rappelle notre initiative nationale en Suisse qui vient d’être officiellement lancé en ce début du mois d’avril. bien.ch (Basic Income Earth Network – Switzerland).
    En attendant mon billet d’hier.
    Meilleures salutation à Jeff Renault.
    Beatrix, membre de B-I-E-N SUISSE
  17. Beatrix dit : 24 avril 2012 à 15:40

    Je vois que le blog refonctionne. Je publie le billet d’hier.
    Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais il semble que les intervenants, ici, sont favorable au revenu de base sans condition. Pour votre information, je vous signale notre initiative fédérale suisse (niveau national) qui vient d’être lancée pour un revenu sans condition de 2500 francs suisses. Dans toute la Suisse nous sommes en train de nous organiser pour que les débats soient menés partout. Nous débutons nos campagnes de signature en même temps au mois de mai. Nous aurons 18 mois pour faire le plein de 100 000 signatures, le nombre nécessaire pour que le Conseil Fédéral la soumette en votation populaire telle quelle si elle n’oppose pas un contre-projet qui pourrait la torpiller ou en minimiser ou dénaturer les objectifs de l’initiative. Donc, démonstration chiffrée et argumentation pertinente seront le défi pour gagner l’adhésion du peuple. Un campagne passionnante en perspective!
    Je remarque deux choses:
    > La Gauche réticente, a l’impression que son rôle de défenseur des petits serait tari. Elle en a fait sa longue carrière de justicier, un peu comme les syndicats de travailleurs qui n’ont d’autres tâches que de mener des revendications salariales – là je pense que les deux députés français de droite y voient une solution pour éradiquer cette profession de foi. Je ne pense pas qu’ils ont les mêmes raisons que nous de défendre un tel revenu. En effet, ils sont pragmatiques – on remarquera la copie conforme de la méritocratie reprise par la gauche bien qu’elle s’en défende.
    > Toute la scientificité de la Gauche avait été de contrer l’exercice du pouvoir des classes dominantes. Pour rendre cet exercice lisible, il fallait décrire ce qu’on appelle idéologie et doctrine. Pour ce faire, il fallait opérer par analogie ou en miroir et défendre une thèse de vraisemblance. Voilà pourquoi la bourgeoisie, les classes dominantes ne sont pas vus avec les mêmes yeux selon que l’on soit ouvrier ou universitaire.
    Mais les deux catégories ont des raisons de les combattre, Néanmoins, ils ne cherchent pas vraiment à les échouer.
    Cette initiative tombe à pic qui va remettre la gauche en question et, peut-être aussi en cause dans le recul social que nous vivons. Il faut aller questionner cette gauche qui se cache dans les finesses de la démagogie qu’on a pu prendre pour des traits de génie.
    On va ébranler les intellectuels de tous bords. S’il faut des chiffres, on les a. Les stats officiels sont là pour ça. Les budgets de soutiens de toutes natures votés chaque années donnent la réplique. On questionnera aussi le patronat pour le volume de richesses qui n’a jamais été comptabilisée avec transparence. Tous ces boucliers additionnés donneront une idée du volume soustrait à une vraie redistribution-répartition populaire.
    Une chose dont je suis convaincue, c’est que ce revenu, non seulement il va rendre la dignité à chacun, préempter d’une tranche sur l’énorme gâteau volé au peuple, il va libérer l’être humain, déverrouiller la société, réamorcer la créativité, l’ingéniosité et, comme le disent certains, changer de paradigme, changer de réalité. Notre économie et notre social ont besoin de trouver des réponses à la hauteur des progrès technologiques, scientifiques et philosophiques. Nous avions été capturés et emprisonnés trop longtemps dans le système entièrement basé sur des critères étrangers à nos besoins fondamentaux. Les débuts du questionnement seront un peu difficiles mais on y arrivera. La crise à venir va nous aider à provoquer ce changement de mentalité.
    A terme, avec la crise, ce REVENU INCONDITIONNEL sera LA solution. L’ inéluctable recours pour sauver l’espèce humaine et de trouver utilité à cette accumulation de richesses centenaires, pour éviter une guerre civile pour la survie.
    Ce n’est plus une augmentation de salaire qui va calmer les millions d’appauvris et de déculturés, Il est urgent que les citoyens retrouvent une certaine stabilité au travers de meilleures conditions de vie pour retrouver sens à leur existence et à leur participation dans la collectivité. L’activité rémunérée deviendra alors, par leurs passion et expérience, une expertise, une performance. Quel que soit le régime politique, on a tous à y gagner.
    • JeffRenault dit : 25 avril 2012 à 12:43

      @Beatrix >
      Merci pour tes commentaires et pour ton analyse (que je partage) sur la réticence de la gauche vis-à-vis du revenu de base inconditionnel. C’est ce que j’appelle le syndrome du dentiste : que devient le dentiste si la carie est éradiquée ?
      J’ai suivi l’initiative en Suisse, et c’est en effet une formidable opportunité d’un débat. Car quoi de pire que de ne pas débattre, d’ignorer…
      L’illustration des dogmes de la gauche qui l’empêchent de percevoir tous les apports du revenu de base a justement été donnée à l’occasion de cette initiative par un parlementaire du PS suisse, Jean-Christophe Schwaab, sur son blog dans un billet au titre révélateur : « Pourquoi les socialistes doivent s’opposer au revenu de base inconditionnel »
      J’ai commenté ce billet qui met en avant le « droit au travail » et qui voit dans le revenu de base inconditionnel une menace pour les salariés. CQFD.
      Merci pour ta contribution
  18. tikilgs dit : 25 avril 2012 à 13:05

    Étonnant que mon analyse [Gauche est contre les revenus qui découlent d’une propriété]
    ne vous paraisse pas suffisante ? Idem pour les entrepreneurs et les politiques : capter du capital sans le rémunérer est leur exercice génétiquement-favori.
    Après ya les gens qui ne voient pas que la productivité en europe et en france puisse provenir d’autre chose que de leur talent, énergie et capital perso.
    Au total, ça fait, à la louche, 2/3 de la population et des électeurs.
    Ce n’est pas en répétant la litanie des avantages pour les « oisifs&anars&intellos » que vous (nous ) les convaincrons.
    C’est en leur montrant qu’ils y gagneront et que ce changement de paradigme nous est tous nécessaire face à la mondialisation et contre la stagnation …. (c’est là , je vous attend).
    Par contre, le chiffre du Revenu de Base ne pourra pas sortir du chapeau, il devra tenir compte du capital commun, de sa bonne gestion, de son amortissement et de sa croissance … toute chose que la gauche et les politiques et une bonne partie de la droite corporatiste et clientèliste ne sait pas encore penser … impensable même !
    L’intuition et l’émotion ne suffisent pas, Obstinée Rigueur aussi, Patience et longueur de temps… etc.
  19. grockleclown dit : 14 mai 2012 à 13:08

    Reblogged this on leclown and commented:
    Un interrogation parfaitement légitime. Pour que la gauche intègre le revenu de vie inconditionnel il y va nécessairement d’une reconstruction idéologique. Je crois celle-ci possible. Je ne désespère pas de voir surgir la revendication d’un droit constitutionnel correspondant ^^
  20. Kordogan dit : 13 août 2012 à 2:13

    Il est fort probable que le financement du revenu de base reposant uniquement sur l’augmentation de la TVA à hauteur de 50% soit inflationniste car il est clair que le secteur privé répercutera cette augmentation sur le client final (en oubliant de soustraire la disparition de prélèvements directs). Ces impôts directs sur le revenu et sur les bénéfices (ou la fortune) ayant disparus, c’est une aubaine pour l’entreprise privé qui pourra dégager des marges supplémentaires en dehors de tout cercle fiscal, car seul le consommateur final paie la TVA … Au final baisse du niveau de redistribution de l’impôt mangé par l’inflation et consolidation des bénéfices placés judicieusement pour éviter cette inflation*
    .
    On fait miroiter un vrai progrès social en le finançant de la pire des façons. C’est un piège grossier qui réjouit les apôtres de l’individualisme sauvage.
    *(sans parler des problèmes de balances qu’entraine en générale une relance par la consommation, ou alors nécessité de protectionnisme, de contrôle des prix, des changes, de fixer un salaire maximum et un bénéfice maximum … bref de réguler)
    • JeffRenault dit : 13 août 2012 à 9:23

      Tu rejettes le principe à cause de sa modalité de financement dont tu pars du principe qu’elle est forcément la TVA (ce que l’article n’implique d’aucune façon).
      Or, d’une part il existe d’autres façons de financer (par la reventilation des allocations existantes, par création monétaire…) qui peuvent d’ailleurs se compléter, et, d’autre part, si le financement par la TVA peut paraître injuste (car non progressivité de la TVA) on peut tout de même noter que sa logique est différente dans notre système en vigueur ou dans un système avec le revenu de base inconditionnel.
      Il ne faut pas analyser l’instauration du revenu de base inconditionnel avec la façon de penser actuellement. Le changement de paradigme est tel qu’il induit des modifications profondes dans le « faire société », et notamment dans le rejet de l’exclusion.
      Pour ma part, je ne suis pas très déterminé sur le financement. Si c’est un point non négligeable, il me semble toutefois secondaire par rapport au principe lui-même. Soyons d’accord sur le principe de l’instauration du revenu de base inconditionnel, et alors débattons de ses modalités.
      Mais le rejeter d’emblée à cause de son financement, pourtant non encore connu, me semble être un mauvais débat.
      Je te remercie pour ta contribution, et t’invite à consulter le site http://revenudebase.info pour trouver des éléments précieux sur les critiques légitimes que tu peux opposer au revenu de base inconditionnel (notamment sur l’inflation qu’il génèrerait – je ne suis pas spécialiste).
      • kordogan dit : 13 août 2012 à 13:12

        Bonjour Jeff
        L’idée mise en avant est excellente nous sommes d’accord : pouvoir disposer de sa vie et sortir de la valeur (morale) « travail ».
        Le financement envisagé est effectivement une augmentation de la TVA je pense que tu connais ce film et tu pourras trouver cet argument ailleurs (http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0).
        En ce qui concerne la réaffectation des allocations et des cotisations sociales (qui ne sont pas des charges) un flous artistiques est entretenus (chez Boutin ou Villepin par exemple), qu’est ce qui va disparaitre et être réaffecté? :
        – La CMU
        – Le RSA
        – La retraite par répartition
        – etc.
        Par ailleurs la création monétaire* sera également source d’inflation et transformera rapidement ce revenu de droit en revenu d’indigence. Ce revenu de base pourrait être indexé sur l’inflation mais il ne faut pas rêver…
        C’est aussi une relance par la consommation puis ce que la propension à consommé des petits revenus est en général de 100%, c’est pour cela que le RMI / RSA existe, ce n’est pas de la philanthropie. Donc augmentation des importations, tension sur les balances commerciales et des paiements, effets boule de neige inflationniste…
        L’utopie serait un revenu de base mondial homogène financé (par exemple) par un impôt élevé sur les transactions financières et les bénéfices, mais il y aura toujours certains paradis pour le refuser et entrainer la majorité dans l’enfer… (certains proposent déjà un système de ticket de consommation : habituel en économie de guerre et quid de la liberté et de la souveraineté de chacun…)
        L’intension de « certains » défenseurs du revenu de base est de circonscrire l’impôt au niveau du consommateur (par la TVA) et d’en dispenser les autres acteurs économiques et notamment le secteur privé. Ce piège sous couvert de changement de paradigme, aboutira à une paupérisation générale et contrôlée au profit de quelques uns : les gagnants du grand casino mondial…
        (*sous quelle forme et par qui, quand on sait que depuis 40 ans seules les banques privées sont à l’origine de cette création et non les états ou banque centrale…)
        J’ai aussi posté sur le site http://revenudebase.info
        Bien à toi
        Kordogan
      • JeffRenault dit : 13 août 2012 à 15:14

        Kordogan,
        Une tendance inflationniste serait-elle si désastreuse que cela ? A voir la situation dans laquelle nous sommes, conséquence directe du dogme de la maîtrise de l’inflation (qui justifie pour certains d’avoir confier le pouvoir de la création monétaire aux banques), on est en droit de s’interroger…
        Le film suisse-allemand défend en effet un financement par la TVA. Cela dans un contexte fiscal qui est différent. On ne peut pas évaluer le financement par une taxe sans prendre en compte le contexte fiscal global. Si le financement du revenu de base inconditionnel par la TVA était retenu, il faudrait remettre en perspective l’intégralité du système fiscal. On pourrait au minimum imaginer un système de franchise permettant de protéger l’apport du revenu de base inconditionnel.
        Sur le financement par reventilation des allocations existantes, tu pourrais trouver de quoi dissiper le flou que tu perçois dans les travaux de MArc de Basquiat sur son sitehttp://allocationuniverselle.com
        Concernant la création monétaire, je pensais davantage au dividende universel défendu par Stéphane Laborde dans sa Théorie Relative de la Monnaie (voir http://creationmonetaire.info)
        Dans tous les cas, j’insiste : je me moque un peu des modalités de financement du revenu de base inconditionnel, et ne veut surtout pas céder à la facilité du désaccord sur ce point pour empêcher de réfléchir au principe lui-même. Qu’on acte qu’il faut un revenu de base inconditionnel est pour moi infiniment plus essentiel que de savoir comment on le financera.
        Je sais bien qu’on est dans un monde où il faut paraître crédible économiquement et donc toujours proposé un financement cohérent. Mais je pense que l’esclavage était infiniment plus crédible pour les financiers de l’époque que son abolition. Pourtant, l’esclavage a été aboli.
      • tikilgs dit : 14 août 2012 à 8:58

        L’esclavage a mis 400 ans à être effectivement dans certaines parties du monde et il perdure dans pas mal d’autres.
        Obtenir que l’on implémente avec succès pour la société et l’économie le revenu de base ne se traitera avec les beaux cris de La Cases ou des Jésuites des Réductions…
        Il faut de vrais arguments pour toutes les parties prenantes et que ces arguments soient à la fois moralement et intellectuellement solides et créateurs de valeur.
        En Espagne, où je viens de passer, on voit bien qu’un revenu de base est nécessaire pour protéger les travailleurs en place de la surenchère à la baisse des inemployés sans ressources. Le SMIC ne suffit pas pour éviter la spirale à la baisse! Les syndicats devraient pouvoir le comprendre ? :-)
        Cordialement Laurent Guyot-Sionnest +336 7419 9133 +339 5253 8013
        2012/8/13 Mon pays c’est la Terre
        > ** > JeffRenault commented: « Kordogan, Une tendance inflationniste > serait-elle si désastreuse que cela ? A voir la situation dans laquelle > nous sommes, conséquence directe du dogme de la maîtrise de l’inflation > (qui justifie pour certains d’avoir confier le pouvoir de la créatio » >


Rétroliens / Pings

  1. Mon Pays c’est la Terre – Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ? – 20.3.12 | Revenu de Base Inconditionnel – Contributions francophones | Scoop.it – 21 mars 2012
  2. Lectures de la semaine 2012-03-25 | simplement Nat – 25 mars 2012
  3. Le revenu de base inconditionnel est le socle de la refondation du pacte social « Mon pays c’est la Terre – 1 avril 2012
  4. Le revenu de base inconditionnel est le socle de la refondation du pacte social | Actualité Internationale – 3 avril 2012
  5. Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel ? | Générations Engagées – 17 avril 2012
  6. Les français sont-ils favorables à l’instauration du revenu de base inconditionnel ? « Mon pays c’est la Terre – 19 avril 2012
  7. Switzerland: An Initiative to Establish Basic Income For All · Global Voices – 7 mai 2012
  8. Швейцария: Основен доход за всички · Global Voices на български – 11 mai 2012
  9. Švajcarska: Inicijativa za uspostavljanje minimalnog dohotka za sve · Global Voices na srpskom – 15 mai 2012
  10. Schweiz: Grundeinkommen für Alle · Global Voices auf Deutsch – 17 mai 2012
  11. Revenu de Base » Lancement de l’initative populaire Suisse! – 5 juillet 2012
  12. Schweiz: Ett initiativ för en grundinkomst till alla · Global Voices på svenska – 21 juillet 2012
  13. Pourquoi la gauche bloque-t-elle sur le revenu de base inconditionnel | POUR le REVENU de BASE | Scoop.it – 3 septembre 2012
  14. Szwajcarska inicjatywa: dochód podstawowy dla wszystkich · Global Voices po polsku – 22 septembre 2012
  15. سويسرا: مبادرة لتأسيس دخل أساسي للجميع · Global Voices الأصوات العالمية – 5 novembre 2012
  16. Ελβετία: Πρωτοβουλία για την καθιέρωση ενός βασικού εισοδήματος για όλους · Global Voices στα Ελληνικά – 28 février 2013
  17. Szwajcarska inicjatywa: Dochód Podstawowy dla wszystkich. – Bezwarunkowy Dochód Podstawowy – 14 avril 2013



Le caractère inconditionnel n’est que justice, chacun y a droit sans
enquête, car il est actionnaire de la société nationale où il habite, il
est héritier du capital social de ses ancêtres. Si il ne le reçoit pas,
c’est que quelqu’un le lui vole. A qui doit-on toutes ces pseudo-dettes
? Cui bono prodest ! “cui prodest scelus, is fecit”
Cherchez ceux à qui profitent tous ces crimes, ce marché financier occulte et vagabond…

On peut le redonner si on ne le veut pas.



Le revenu de base inconditionnel est un changement de paradigme qui part
du principe que chacun dispose d’un revenu suffisant pour vivre, et
ensuite choisir librement les activités qu’il pratiquera (marchandes ou
non, rémunérées ou non, sociales ou commerciales, culturelles ou de
production…) et est tout aussi libre de choisir de se former,
d’apprendre, de chercher…
Chacun est donc de facto inséré. En aucun cas il n’y a besoin d’imaginer
une politique de réinsertion, qui n’est qu’un pis-aller, et finalement
le symptôme d’une société malade.



http://revenudebase.info/2013/11/revenu-pour-exister-chretiente/#thepost

Un revenu pour exister : du pain quotidien au pain de vie
Opinions

3 novembre 2013


Muriel Rosset

mosaique Pour les chrétiens, le revenu de base pose une question morale : est-il normal de donner sans conditions à son prochain ? 
Le revenu de base inconditionnel — ou allocation universelle —
propose de lutter contre la pauvreté en remplaçant les aides disparates
d’un système fiscal en forme de mille-feuilles par une aide unifiée,
versée à tous, sans condition. La faisabilité économique faisant l’objet
d’études prometteuses, pourquoi restons-nous hésitants ? Sans doute
parce qu’une inquiétude nous taraude : est-ce une incitation à la
paresse ? Ne portons-nous pas au fond de nos cœurs la crainte de briser
un tabou séculaire : un revenu obtenu sans travail est-il pleinement
légitime ? Faut-il encore travailler à la sueur de son front ?


L’inconditionnel, fondement de la logique divine.
Recevoir sans contrepartie : Dieu nous donne de quoi manger

Dès le commencement, Dieu nous donne de quoi manger : « Je vous
donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute
la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la
semence: ce sera votre nourriture.
» (Gn 1,29). Plus tard,
Dieu offre la manne à son peuple (Ex 16,4), et Jésus partage les pains
en abondance pour ses auditeurs (Mc 6,30-44 ; 8,1-10). Il  nous invite à
prier Dieu le Père en nous tournant vers lui et en lui redisant nos
besoins fondamentaux : « donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour ».
Cette manne et ce pain ne sont pas un dû à accumuler sans contrepartie,
mais un rendez-vous de confiance, d’espérance, d’engagement et de
louange à renouveler chaque jour.


L’inconditionnel, source de vie : Dieu se donne en nourriture

Dieu est par excellence le Dieu de l’Amour inconditionnel incarné :
il aime tous ses ouvriers, de la première à la onzième heure (Mt
20,12-16) ; il accueille tous les invités qui voudront bien venir à son
festin (Mt 22,8-9-1) ; il pardonne à tous les pécheurs et nous demande
d’aimer nos ennemis (Lc 6,27-38). Par amour encore, il  va jusqu’à
donner son propre Fils en nourriture pour nous donner la vie en
abondance. L’eucharistie, pain-de-vie, complète le
pain-subsistance-du-quotidien dont nous avons besoin pour nous ouvrir
aux autres (reconnaissons qu’il est plus facile d’ouvrir son cœur quand
on n’a pas le ventre trop vide.)


Le revenu de base : incitation à la paresse ou appel à se réaliser ?
Notre vocation humaine : porter du fruit

DSC04320 GR1 J8 Fleurs rosesL’homme est un être de relation, appelé à une vocation innée et indélébile à la fécondité et au travail : « Dieu
créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme
et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds,
multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la; dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se
meut sur la terre.
» (Gn 1,27-28). Cet appel est pour chacun de
nous, tel l’appel  à aller au-devant adressé à Abraham : une
interprétation propose ainsi de traduire l’hébreu « Lech Leka » par « va vers toi, va pour toi ».


Devenir ce que l’on a reçu

La question morale ne doit pas être entendue comme un « que faut-il
faire ? », mais plutôt comme une découverte continue de « qui puis-je
être ? » pour devenir en plénitude le don d’amour et de vie reçus de
Dieu. Ainsi, au docteur de la Loi qui demande « qui est mon prochain ? », Jésus désigne « celui qui a agi avec bonté »,
le bon  samaritain qui me sauve, me relève et me fait être (Lc
10,25-37). Remettons les choses dans le bon ordre. Nous ne sommes plus à
l’époque où il suffisait de cultiver son potager pour vivre dignement.

Le principe de « destination universelle des biens » fait face au
défi de l’explosion des richesses, des populations et des inégalités.
Inviter à un partage fraternel et respectueux de la vocation unique de
chacun est plus que jamais nécessaire.








Signification des armoiries:chapelle de Gstaad, St Niklaus.
Mettons le dragon qui est en chacun de nous sous 7 verrous.


Meaning of the coat of arms: Chapel of Gstaad, St Niklaus.
Let the dragon that is in each of us within 7 locks.


http://www.youtube.com/watch?v=5enljAk_FlQ


Etienne Chouard explique pourquoi il faut libérer les Hommes de la quête
nécessaire de l’argent par le travail marchand, facteur de soumission
du peuple à ceux qui détiennent l’argent. Avec un revenu de base
inconditionnel, on libérerait ainsi la créativité humaine, et on
permettrait aux citoyens de se consacrer à ce qui leur semble bon et
juste.



Voir l’interview complète : http://youtu.be/WKBj8rtiL6Q

https://docs.google.com/open?id=1LULZl8uEZTZ1XOjSSBpopgN1KfmueeVa2PBVxGeKMu5lPf_0tGphrfmKYbpF

Madagascar, images

http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/06/congo-experiences.html
Chaque année, une semaine d’étude a lieu à Rougemont
au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début
septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas, pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits
pour tous nos invités des pays hors du Canada. Autre période de
formation en mai chaque année, en 2013 du 9 au 18 mai pour les études et du 19 au 26 mai pour le Jéricho

.
Invitation to join us, every year, two periods, either May or August-September..

Week of study  held in Rougemont, Canada in four languages end of August or in May followed by the Congress beg. of September or in May , 9 au 18 May, week of studies and Jericho 19 up to 26 May with free pilgrimages.
 

Free meals, free pilgrimages ( St Joseph, N-D du Cap et St Anne )and free rooms for all our guests from countries outside of Canada.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

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abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16
pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par
année (envois prioritaires)
Nous vous prions de nous envoyer votre adresse postale pour l’abonnement au journal.
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.





2013/11/13 Lesquatrevingtdixneuf Pourcent <notification+kbsbmsea@facebookmail.com>

Lesquatrevingtdixneuf Pourcent
Lesquatrevingtdixneuf Pourcent 13 novembre 16:50
Je
reste opposé au caractère inconditionnel, et ce n’est pas cette vidéo
qui me rassurera, mais je la partage tout de même pour alimenter votre
réflexion : http://www.youtube.com/watch?v=d5WRGvfw_70
Charles Eisenstein sur le revenu de base / on basic income

Charles Eisenstein en conférence en septembre 2013 à Genève: “Je vois que les gens quand ils ont une…

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 5 Inconditionnel ?



Le caractère inconditionnel n’est que justice, chacun y a droit sans
enquête, car il est actionnaire de la société nationale où il habite, il
est héritier du capital social de ses ancêtres. Si il ne le reçoit pas,
c’est que quelqu’un le lui vole. A qui doit-on toutes ces pseudo-dettes
? Cui bono prodest ! “cui prodest scelus, is fecit”



Cherchez ceux à qui profitent tous ces crimes, ce marché financier occulte et vagabond…




On peut le redonner si on ne le veut pas.



Le revenu de base inconditionnel est un changement de paradigme qui part
du principe que chacun dispose d’un revenu suffisant pour vivre, et
ensuite choisir librement les activités qu’il pratiquera (marchandes ou
non, rémunérées ou non, sociales ou commerciales, culturelles ou de
production…) et est tout aussi libre de choisir de se former,
d’apprendre, de chercher…



Chacun est donc de facto inséré. En aucun cas il n’y a besoin d’imaginer
une politique de réinsertion, qui n’est qu’un pis-aller, et finalement
le symptôme d’une société malade.



Oeuvres à faire avec le dividende







Les robots, machines, ordinateurs font déjà notre travail !

Nous devons en distribuer leurs revenus, sinon ce sera une guerre de plus en plus terrible !


Mais qui travaillera encore ?

Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer. Aujourd’hui déjà, plusieurs groupes de la population sont actifs en dehors de la sphère du travail rémunéré (p.ex. les bénévoles, les parents à la maison).
À la différence des prestations d’aide sociale soumises à conditions de revenu, le revenu de base est cumulable avec la rémunération du travail qui garde ainsi toute son attractivité financière. Le retour à l’emploi n’est plus pénalisé par la perte d’une aide sociale quelconque.
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Un revenu universel de 2’500 francs à la radio suisse ?

Déjà 100’000 signatures…
Un revenu universel de 2’500 francs: inquiétant ou séduisant?
Un revenu de 2'500 francs pour tous, afin de vivre dignement: inquiétant ou séduisant? [Bernd Ege - Fotolia]


Un revenu de 2’500 francs pour tous, afin de vivre dignement: inquiétant ou séduisant? [Bernd Ege – Fotolia]
Un revenu universel garanti, permettant à tous de “mener une existence digne”: c’est ce que propose l’initiative populaire “Pour un revenu de base inconditionnel”. Lancée il y a un an, cette initiative a déjà réuni les 100’000 signatures nécessaires. Une véritable surprise selon les initiants eux-mêmes. Certaines de ces signatures doivent encore être examinées, mais il est fort probable que nous soyons bientôt appelés à nous prononcer sur l’idée d’une allocation universelle.


Alors l’idée d’un revenu universel est-elle inquiétante ou séduisante? Selon vous, est-il acceptable de toucher un revenu sans rien offrir en échange?


Pour les partisans de ce revenu de base pour tous, estimé entre 2’000 et 2’500 francs par mois, l’objectif est d’améliorer la qualité de vie de chacun des citoyens, qu’il soit riche ou pauvre, qu’il travaille ou non. Pour d’autres, cela revient à payer les gens à ne rien faire. Cette profonde remise en question de notre système économique et social divise, même au sein du parti socialiste.

On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire. Ce n’est que justice que de nous rendre ce qui nous est volé par de rusés escrocs.



Plus d’informations sur l’initiative populaire suisse sous 

http://bien-ch.ch/fr/page/initiative-federale


www.inconditionnel.ch

(www.bedingungslos.ch)



Par ici pour signer la pétition européenne : http://basicincome2013.eu

Suivez-nous sur facebook pour suivre la campagne:https://www.facebook.com/RevenudeBase

Le Revenu de Base est universel, individuel, inconditionnel et suffisant pour assurer à chacun une vie digne et sa participation dans la société.

Ce nouveau droit fondamental pour l’humanité éradiquerait non seulement l’extrême pauvreté mais encouragerait également les activités non-marchandes: artistes, parents ou bénévoles. Mais c’est aussi une mesure économique ! Un revenu de base pour tous signifie des besoins solvables pour nos entreprises locales.

Il nous permettrait donc d’exercer pleinement notre citoyenneté.

http://www.youtube.com/watch?v=pZOUv5QQMz0

—————————————
Italian Version: http://youtu.be/v5BvxZ2XTms
English Version: http://youtu.be/lqXXO0GGNRI
Spanish Version: http://youtu.be/rHFi7EB5jKg

Vous voulez traduire cette vidéo ? Contactez nous: video@revenudebase.info


« Voyez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux? »
Citation de la Bible provenant de Matthieu, VI, 26 

  1. François de Siebenthal: Disparition de Maurice Allais

    12 oct. 2010 – Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et 

  2. François de Siebenthal: Maurice Allais prophétique.

    desiebenthal.blogspot.com/…/maurice-allais-prophetique.ht…

    31 mars 2010 – Par Philippe Bourcier de Carbon [1] Président de l’AIRAMA, Alliance Internationale pour la Reconnaissance des Apports de Maurice Allais en 

  3. François de Siebenthal: Les faits donnent raison à M. Allais.

    3 avr. 2010 – Mais qui connaît Maurice Allais, à part ceux qui ont tout fait pour le faire taire ? On savait que la pensée unique n’avait jamais été aussi 

  4. François de Siebenthal: Bilderberg en Suisse…Destruction Discrète 

    15 mai 2011 – François de Siebenthal: Maurice Allais par Hugues de Blignières. 19 oct. 2010 … Création et destruction des moyens de paiement par le .

  5. François de Siebenthal: Débat: un revenu de base de 2500 francs 

    7 mai 2012 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous  http://desiebenthal.blogspot.com/2010/10/disparition-de-maurice-allais.html « Un revenu, c’est 

  6. François de Siebenthal: Dettes US, images

    13 juin 2012 –  sont des tigres en papier, du vol pur et simple par astuce selon le prix Nobel Maurice Allais Posted by François de Siebenthal at 13:36:00 

  7. Famille de Siebenthal

    www.de-siebenthal.com/

    La vie de Jean de Siebenthal …. A Zurich se présenta Lucie, celle que j’allais épouser, sans apparence universitaire, mais qui allait déterminer une orientation 

  8. Veritas in Caritate: Hommages au Prof. M. Allais, ce samedi 16

    13 oct. 2010 – M. Allais, ce samedi 16. Hommages au Prof. Maurice Allais, ce samedi 16.10.2010 à 10 heures  Publié par François de Siebenthal à 04:51 

  9. The interest kills children, kills nations

    Here are excerpts from a text written in 1995 by Mr. François de Siebenthal, from  Maurice Allais, 1988 Nobel Prize winner in Economics, wrote that the present 

  • cedriclibre23 avril 2013, 08:29@KaushikNydegger #enld cela existe des systèmes sans profiteur ?
  • felicienleonard23 avril 2013, 08:28Le problème est dans l’application: à quel niveau fixé ce revenu? Vu la majorité qui établira la loi, c’est un suicide de gauche! #EnLD
  • KaushikNydegger23 avril 2013, 08:24Je pense que des personnes profiteront du système avec ce revenu de base. #EnLD
  • KaushikNydegger23 avril 2013, 08:14J’entends comme quoi : on ne devrait pas recevoir de l’argent sans donner en retour. Et si on changeait ce système ? #EnLD
  • photoscrisco23 avril 2013, 08:13#enld qui payera ce salaire?? L’AVS qui tire déjà la langue?? Idée inique et irréalisable !!!
  • CarlosA_Pena23 avril 2013, 08:03Changement de paradigme nécessaire et bienvenu RT @RevenudebaseCh #enld #revenudebase… repenser la répartition du travail et des richesses
  • CarlosA_Pena23 avril 2013, 07:58RT @zisyadis #enld Le revenu de base universel va débureaucratiser tout un système complexe d’aides sociales et redonner une dignité humaine
  • cedriclibre23 avril 2013, 07:31#enld on vas juste avoir le droit de rendre les personnes encore plus pauvre. Merci les politicards suisses
  • Firjnejknh23 avril 2013, 07:27#EnLD 2/ en vertu des accords internationaux signés par la Suisse, ça recouvre toute l’UE. Comment financer ça?
  • Firjnejknh23 avril 2013, 07:26#EnLD 1/ Le texte de l’initiative ne définit pas le cercle des bénéficiaires autrement que par les termes “l’ensemble de la population”. Or,
  • zisyadis23 avril 2013, 07:16#enld Le revenu de base universel va débureaucratiser tout un système complexe d’aides sociales et redonner une dignité humaine.
  • raphaelgrand23 avril 2013, 06:36RT @rtsinfo: On débat aujourd’hui dans #EnLD d’un revenu universel de 2 500 francs. Inquiétant ou séduisant selon vous?
  • RTSinfo23 avril 2013, 06:36On débat aujourd’hui dans #EnLD d’un revenu universel de 2 500 francs. Inquiétant ou séduisant selon vous?
  • blebas723 avril 2013, 01:58RT @XavierDurussel: RT @mzurkinden: Débat sur le #revenudebase demain matin http://t.co/KhEVhwntZt 07h30 à 08h30 ce soir Twitter #EnLD @revenudebasefr @galuel
  • RevenudebaseCh23 avril 2013, 01:22@desmeulesj remplace prestations et aides sociales inférieures à 2500.- = 60 Milliards + 110 Milliards transferts revenus du travail #enld
“En Ligne Directe” fait vivre le débat simultanément et en tout temps sur les réseaux sociaux, via l’application smartphone, et à l’antenne.
Chaque matin, les auditeurs débattent d’une question d’actualité, avec les internautes et nos invités (spécialistes, experts ou acteurs de l’actualité).
Participez via l’application pour smartphones, les réseaux sociaux, mais aussi au 0800 23 33 33 entre 7h30 et 8h30. Hashtag Twitter: #EnLD

Revenu de base à la RTS le 23.04, de 8h à 8h30

L’émission de la RTS “En ligne directe” était consacrée au revenu de base inconditionnel…

En Ligne Directe

Nicolae Schiau et Magali Philip

du lundi au vendredi de 8h à 8h30

http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/en-ligne-directe/




Allocation universelle



L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a été lancée mi-avril 2012. 



Le texte laisse ouverte quelques questions, notamment celles du financement et du montant de ce revenu. 





Selon Oswald Sigg, membre du comité d’initiative, il faudrait compter entre 2000 et 2500 francs par mois: «de quoi libérer chacun de l’obligation de travailler pour gagner sa vie.» 

L’idée d’un revenu de base ou d’allocation universelle vise à découpler la couverture des besoins vitaux d’un travail rémunéré et de permettre à chacun de mener une existence digne. 


On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.


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http://bien-ch.ch/fr/page/initiative-federale

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Par ici pour signer la pétition européenne : http://basicincome2013.eu

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Le Revenu de Base est universel, individuel, inconditionnel et suffisant pour assurer à chacun une vie digne et sa participation dans la société.

Ce nouveau droit fondamental pour l’humanité éradiquerait non seulement l’extrême pauvreté mais encouragerait également les activités non-marchandes: artistes, parents ou bénévoles. Mais c’est aussi une mesure économique ! Un revenu de base pour tous signifie des besoins solvables pour nos entreprises locales.

Il nous permettrait donc d’exercer pleinement notre citoyenneté.

http://www.youtube.com/watch?v=pZOUv5QQMz0

—————————————
Italian Version: http://youtu.be/v5BvxZ2XTms
English Version: http://youtu.be/lqXXO0GGNRI
Spanish Version: http://youtu.be/rHFi7EB5jKg

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  1. François de Siebenthal: Disparition de Maurice Allais

    12 oct. 2010 – Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et 

  2. François de Siebenthal: Maurice Allais prophétique.

    desiebenthal.blogspot.com/…/maurice-allais-prophetique.ht…

    31 mars 2010 – Par Philippe Bourcier de Carbon [1] Président de l’AIRAMA, Alliance Internationale pour la Reconnaissance des Apports de Maurice Allais en 

  3. François de Siebenthal: Les faits donnent raison à M. Allais.

    3 avr. 2010 – Mais qui connaît Maurice Allais, à part ceux qui ont tout fait pour le faire taire ? On savait que la pensée unique n’avait jamais été aussi 

  4. François de Siebenthal: Bilderberg en Suisse…Destruction Discrète 

    15 mai 2011 – François de Siebenthal: Maurice Allais par Hugues de Blignières. 19 oct. 2010 … Création et destruction des moyens de paiement par le .

  5. François de Siebenthal: Débat: un revenu de base de 2500 francs 

    7 mai 2012 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous  http://desiebenthal.blogspot.com/2010/10/disparition-de-maurice-allais.html « Un revenu, c’est 

  6. François de Siebenthal: Dettes US, images

    13 juin 2012 –  sont des tigres en papier, du vol pur et simple par astuce selon le prix Nobel Maurice Allais Posted by François de Siebenthal at 13:36:00 

  7. Famille de Siebenthal

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  8. Veritas in Caritate: Hommages au Prof. M. Allais, ce samedi 16

    13 oct. 2010 – M. Allais, ce samedi 16. Hommages au Prof. Maurice Allais, ce samedi 16.10.2010 à 10 heures  Publié par François de Siebenthal à 04:51 

  9. The interest kills children, kills nations

    Here are excerpts from a text written in 1995 by Mr. François de Siebenthal, from  Maurice Allais, 1988 Nobel Prize winner in Economics, wrote that the present 

Paris: Ces « veilleurs » qui témoignent aux Invalides.

Ces étonnants « veilleurs » qui occupent les Invalides.

Source: sur un blog de Mediapart
Très beau témoignage d’une jeune qui était hier soir sur l’esplanade des Invalides :

Chers amis,

Voici simplement un petit témoignage de ce qui se passe ici à Paris, en ces jours étranges. Le combat où nous sommes n’est pas anodin. Beaucoup de médias caricaturent et ridiculisent. Voici en toute vérité ce que j’ai vécu hier soir.
Hier après-midi, j’ai rejoint comme la veille la Manif pour tous, qui défile de Sèvres-Babylone à l’Assemblée nationale tous les soirs cette semaine entre 19h et 22h, à grand renfort de chants, de sifflets et de casseroles. L’ambiance était joyeuse comme toujours ; beaucoup de jeunes, peut-être les deux tiers du cortège.
Lors de la dispersion aux Invalides, nous avons rejoint avec deux amis une pelouse, un peu plus loin, sur laquelle se tenaient assis des groupes de jeunes, calmes, avec des bougies. J’avais entendu parlé la veille de cette initiative, dite « Les Veilleurs » : 100 ou 200 jeunes étaient restés calmement sur les Invalides, rejoints par Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson et un autre député. Vers 1h du matin, les CRS les ont sommés de partir. Ceux qui sont restés ont été enlevés de force, poussés dans la bouche de métro ; des bombes lacrymogènes ont été lancées dans la bouche du métro ; 40 jeunes (au hasard, ceux qui étaient les plus proches du bus selon le témoignage d’une amie !) ont été embarqués et emmenés au poste, puis, pour ne pas reproduire une garde à vue contestée, relâchés à 3h du matin à l’autre bout de Paris.
Je ne savais que penser de cette initiative. Ce rassemblement était parfaitement légal et, tant qu’il ne provoquait aucun trouble à l’ordre public, les forces de l’ordre n’ont, selon la loi, aucun droit de le disperser. En même temps, est-ce vraiment utile d’en rajouter, de provoquer des incidents avec les forces de l’ordre ? Après en avoir discuté avec plusieurs amis, j’ai décidé de suivre ceux qui avaient vécu l’expérience la veille.

22h : Nous sommes un peu plus de 800 jeunes, assis par terre dans le calme, sur l’esplanade des Invalides, avec des bougies. Axel, le chef de file du mouvement, explique au porte-voix l’esprit de cette initiative. Il s’agit de résister à ce gouvernement et à ses lois iniques, non par la violence, mais par notre force spirituelle – au sens large, celle qui habite tout homme, ce n’est pas réservé aux croyants. C’est notre vie intérieure, notre paix, notre amour qui constitue la plus grande force de résistance ; à cela le gouvernement ne peut rien opposer. Je connais Axel de vue, il vient à EVEN le lundi soir. Il est d’un calme olympien, il parle d’une voix douce, ni coléreux ni revendicatif ; il sait où il va et tient le cap. Il mène cela avec une jeune fille nommée Alix. Peut-être 25 ans, pas plus.

22h30 : Axel nous parle de la paix intérieure, et nous écoutons des textes (Madeleine Daniélou, Victor Hugo…) sur la France, l’intelligence, l’amour, la liberté… Les CRS sont encore partout sur l’esplanade, où des groupes de manifestants, restés après la dispersion, font du bruit et refusent de partir. Très tôt, les CRS prennent position autour de nous. Axel explique calmement qu’à la deuxième sommation, ceux qui voudront partir partiront ; qu’accomplir demain notre devoir d’état est plus important que de rester ; que ceux qui peuvent rester et résister devront, s’ils aterrissent au poste, demander un avocat commis d’office et un médecin : il sera évidemment compliqué de trouver plusieurs centaines d’avocats et de médecins en même temps ! Nous continuons de rester paisibles ; au bout d’un moment, les CRS nous contournent et partent s’occuper d’autres groupes bruyants et violents.

23h : Ce soir, nous ne resterons que jusqu’à 1h du matin, a encore dit Axel. Ensuite, nous irons tranquillement nous coucher. Arrive un commissaire de police, qui parlemente avec Axel quelques instants. Celui-ci nous informe ensuite au micro : « Ce policier nous demande de nous disperser à minuit et demie, pour que nous puissions prendre les derniers métros. Si nous partons à minuit et demie, nous pouvons rester, nous ne serons inquiétés par aucun policier. Je suis très heureux de ce qu’il se passe, notre paix commence à faire son effet. Nous resterons jusqu’à minuit et demie. » Le policier part.

23h30 : Nous écoutons toujours des paroles et des textes, alternés avec des temps de silence. Ailleurs encore, des pétards, des sirènes… Il est difficile de rester tranquilles, ancrés dans sa « paix intérieure » comme le rappelle Axel, quand les camions de CRS passent et repassent dans tous les sens sur l’esplanade. Des jeunes partent, d’autres se dissipent…Certains, au téléphone, tentent de faire venir leurs amis restés avec des groupes plus violents. Axel garde son calme. Mgr Aillet, évêque de Bayonne, nous rejoint un moment, nous bénit et bénit notre « résistance spirituelle » et notre courage. Xavier Bongibault et un organisateur de la Manif pour tous nous rejoignent aussi. Un garçon récite par cœur un texte de Gramschi sur l’indifférence :
« Je hais les indifférents. (…) Ce qui se passe, le mal qui s’abat sur tous, le bien possible qu’un acte héroïque peut provoquer, tout ça revient moins à l’initiative de quelques personnes qui agissent qu’à l’indifférence, à l’absentéisme de la majorité. Ce qui arrive, arrive non pas parce que certains veulent qu’il arrive, mais parce que la majorité abdique sa volonté, laisse faire, laisse se grouper les nœuds qu’ensuite seule l’épée pourra couper, laisse promulguer les lois qu’ensuite seule la révolte fera abroger, laisse aller au pouvoir les hommes qu’ensuite seul une révolution pourra renverser. La fatalité qui semble dominer l’histoire n’est que l’apparence illusoire de cette indifférence, de cet absentéisme. Des faits mûrissent à l’ombre, juste quelques mains, à l’abri de tout contrôle, tissent la toile de la vie collective, et la masse ignore, car elle ne s’en soucie point. Les destins d’une époque sont manipulés selon des vues étriquées, des buts immédiats, des ambitions et des passions personnelles de petits groupes actifs, et la masse ignore, car elle ne s’en soucie point. »

Axel nous invite encore à examiner pourquoi nous sommes là, ce que nous voulons défendre. Nous voulons montrer notre détermination, de manière pacifique, en s’appuyant sur notre vie intérieure. Nous préférons ce que nous croyons à notre vie, à notre confort. Toujours dans un grand calme, sans exaltation, sans triomphalisme, humblement.

Minuit : Nous voyons brusquement arriver et se ranger juste devant nous dix cars de CRS, ainsi que le bus bien connu qui sert aux arrestations. Le même policier revient parlementer ; son porte-voix ne fonctionne pas, Axel lui prête le sien. « C’est bien, tout s’est bien passé, maintenant vous allez vous disperser et rentrer calmement, si vous ne voulez pas que cela se passe mal. » Axel rappelle, toujours très calmement, qu’on lui avait assuré que nous pouvions rester jusqu’à minuit et demie, et qu’il n’y aurait pas de policiers autour de nous. Il discute un peu avec le commissaire, puis reprend le micro. « Visiblement les ordres ont changé ; nos amis les policiers nous demandent de partir une demie-heure plus tôt. Là il faut que vous m’aidiez, j’ai une décision à prendre. Peut-être vaut-il mieux rester, parce qu’on nous dit minuit et demie, puis minuit, puis 22h, et demain on n’existe plus ; peut-être vaut-il mieux partir, quelques minutes plus tôt, et éviter des incidents avec les forces de l’ordre. » Sur ce, il demande au policier deux minutes de réflexion et, écartant tous ceux qui veulent le conseiller, prend seulement Alix à part. On les voit discuter quelques minutes, rejoints ensuite par deux ou trois autres.

Minuit quinze : Axel et Alix reviennent : « Chacun est libre, mais nous, nous allons rester. Ce quart d’heure qui reste ne changera rien, nous allons seulement montrer que nous sommes libres et déterminés, nous resterons jusqu’à l’heure qu’on nous a dite, dans le silence absolu. Puis, à minuit et demie, nous nous disperserons calmement et nous irons nous coucher. » Approbation muette de la « foule », par les mains.

Minuit vingt : Les CRS sortent des bus, casqués et bouclier en main, et commencent à nous encercler. Nous avons resserré les rangs, rangés en ligne, alternés garçon et fille, nous tenant par les bras, et essayons de rester dans le calme. Axel et Alix restent devant nous, nous exhortent encore à rester ancrés dans notre paix intérieure.

Minuit vingt-cinq : Nous sommes encerclés, ils sont tous proches de nous. Vont-ils nous attaquer pour quelques minutes qui restent encore ? Ils n’avancent plus. Minutes héroïques : des CRS armés face à quelques centaines de jeunes désarmés, assis par terre en silence, qui ne résistent que par la force de leur détermination. Nous sentons que la force est de notre côté, elle est intérieure, elle est dans notre confiance et dans la communauté que nous formons. Certains CRS semblent un peu interloqués ; si on leur avait donné l’ordre de nous attaquer à ce moment-là, je ne sais pas ce qu’ils auraient fait. Il paraît que la veille, l’un d’eux s’est mis à pleurer, en disant : « C’est trop beau ce que vous faites, on nous fait faire du sale boulot ! » Les minutes s’égrènent, une à une ; le moindre cri ou mouvement de panique, et tout peut exploser.
Il reste deux minutes. Quelqu’un entonne « l’espérance », et peu à peu le chant se propage, repris par toutes les voix. Il s’enfle, et devient un chant de victoire. Serrés les uns contre les autres, sans bouger, nous chantons.

Minuit trente : Axel donne le signal du départ. Tous ensemble, chantant toujours, nous nous levons et marchons calmement vers la bouche du métro. Extraordinaire moment : notre paix est victorieuse. Les CRS nous encadrent, ils ne savent pas trop quoi faire de leur force. Des ordres imbéciles fusent, certains empêchent ceux qui veulent partir à vélo ou à pied de passer, d’autres rattrapent avec violence deux filles qui partaient à pied. Certains CRS nous laissent passer, l’un d’eux crie : « Laissez tomber vos boucliers, les gars, il ne va rien se passer. » Ils sont tellement habitués aux rapports de force et à la violence, que notre manière d’agir les dépasse complètement. Ils se croient obligés de pousser ceux qui descendent dans le métro, de repousser ceux qui sont à l’extérieur… S’ils avaient eu confiance en nous, en dix minutes nous nous serions dispersés nous-mêmes dans le calme. Heureusement, pas d’incident grave, et à 1h l’esplanade est déserte.

Expérience faite, je crois que cette initiative est belle, et j’encourage ceux qui le peuvent à la rejoindre. Beaucoup de jeunes, et des moins jeunes, légitimement énervés par le déni et l’injustice dont nous sommes l’objet de la part du pouvoir et des médias, basculent dans la violence. Je crois que la vraie résistance est là, dans la force spirituelle de cette jeunesse de Paris, qui est prête à défendre la vérité, qui ne cède ni à l’indifférence ni à des pulsions de violence, qui fonde sa force sur celle de l’intelligence, celle du cœur, celle de la foi. Ce soir encore, et les jours suivants, de plus en plus nombreux sans doute, « les Veilleurs » seront là, sentinelles de l’aurore. Source: sur un blog de Mediapart

Je retranscris ici le témoignage d’une jeune fille présente jeudi soir aux Invalides. N’ayant pas entendu parler de cette initiative dans les médias, à part sur un blog de Mediapart, je trouve intéressant de la relayer, d’autant que la méthode originale et pacifiste employée par ces jeunes contraste avec les récentes actions violentes qui contribuent à attiser la tension.

Il est 5h30, depuis une heure je ne peux plus dormir, les mots se bousculent dans ma tête : il faut que j’écrive. Ce message n’est pas un manifeste, il s’agit simplement pour moi d’exprimer ce que nous avons vécu, de déposer le poids de ce combat que nous avons mené, hier soir encore, avec les « Veilleurs », ce combat trop grand pour nous. Il s’agit aussi, puisque cela c’est fait comme cela, d’associer tous ceux qui ne peuvent être avec nous, mais dont le soutien et la prière nous ont permis de tenir.


A ceux qui doutent de ce témoignage – doute légitime, lorsqu’on en ignore la provenance – je voudrais juste assurer qu’il est vrai. C’est moi, Marie, qui l’écris ; je ne dis que ce que j’ai vu, de la manière la plus sobre possible, à tel point que ceux qui étaient là avant-hier m’ont jugée parfois « trop gentille ». Je ne cherche ni la polémique – je n’ai pas l’habitude d’en faire, ni à ce qu’on parle de moi – non, vraiment pas.


22h : La manifestation se termine, je rejoins calmement le groupe des Veilleurs. Ils ont changé de pelouse ; bien plus nombreux qu’hier, déjà encadrés par les CRS, qui néanmoins ne nous empêchent pas de les rejoindre. Axel est là, Alix à ses côtés ; ils ont investi dans un haut-parleur plus puissant, avec un micro, pour que tous puissent entendre (hier, nous avions donné chacun un euro à cet effet). Comme hier, ils nous exhortent à la résistance et à la paix intérieure, pendant que nous chantons doucement « l’espérance ». Malgré le nombre, l’ambiance est plus sereine, plus unie qu’hier soir. Certains montrent des portraits de Gandhi imprimés sur des feuilles de papier.


22h30 : Axel nous a annoncé d’emblée que la police a reçu l’ordre de nous déloger. Pour l’instant, les CRS nous quittent, ayant à faire un peu plus loin sur l’esplanade, où des groupes de manifestants refusent de se disperser. Nous écoutons Bernanos, puis Aragon, La Rose et le Réséda… Alix nous lit ensuite un article sur le gender, qui dénonce le projet du ministre Vincent Peillon, intimement lié à celui de la « loi Taubira », d’« arracher » les enfants aux convictions de leurs parents, pour « libérer » leur intelligence en leur enseignant qu’il n’existe pas de sexe biologique, mais seulement une identité de genre à construire librement – ce sont les mots même des textes officiels. Axel nous parle, rappelant que nous sommes forts parce que nous ne sommes pas là pour nous-mêmes, mais pour le plus faible que nous, l’enfant de demain, nos propres enfants, auxquels on veut nous interdire de dire que la complémentarité des sexes existe, et qu’elle est bonne.


23h : Le président des musulmans de Versailles prend le micro quelques minutes, expliquant qu’il nous a rejoints parce que son cœur le lui dictait. « Vous êtes les étoiles du monde ». Ma voisine me montre, à un mètre de nous, Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, un genou à terre, parmi nous. Lui aussi nous encourage brièvement (« Votre silence est plus fort que les mots »), puis encore l’abbé Grosjean, prêtre des environs de Versailles, qui nous a rejoints avec un autre prêtre.


23h15 : Les choses se gâtent. Les jeunes qui s’agitaient plus loin, poursuivis par les CRS, se rabattent brusquement vers nous, arrivent en courant, et se « réfugient » tout autour de notre groupe. Mouvement de panique ou manoeuvre de la police ? Les deux sans doute. Nous reprenons en choeur « l’espérance », pour montrer notre pacifisme et ne pas laisser ébranler notre paix intérieure. Les CRS nous encerclent. Mais cette fois, ceux qui semblent étonnés sont les jeunes qui viennent de nous rejoindre, qui juste auparavant ont peut-être jugé « cucu » notre manière d’agir, et qui maintenant s’asseoient progressivement parmi nous. Il y a quelques minutes, Axel nous a assuré que nous étions bien plus subversifs, plus dangereux pour le pouvoir, parce que notre force est inattaquable.


23h30 : Les CRS nous cernent tout près, avec casques et boucliers. Une seconde ligne se met en place, pour tenir à distance ceux qui nous regardent. De nombreux journalistes sont là, entre les CRS et nous, caméra, appareil photo ou portable en main. Nous chantons dans le calme. Axel nous informe que des policiers en civil sont parmi nous, repérables à leur oreillette (devant à ma droite, je vois quelques mains en désigner un silencieusement). Ils ont pour mission de créer parmi nous la panique. Axel ajoute : « Aujourd’hui, en France, ils sont payés pour cela. Nous leur pardonnons. » Bruit de sirène, première sommation : ceux qui le veulent peuvent se diriger tout de suite vers le métro, les autres seront interpellés. Aucune raison n’est donnée : nous n’avons rien fait d’autre que chanter, assis par terre sur une pelouse. Le gouvernement nous arrête pour des raisons politiques, pour le seul crime de n’être pas d’accord avec lui. Axel a répété les mots d’hier, sur le fait que ceux qui veulent ou doivent partir, le font en toute liberté et sans aucun jugement. Un certain nombre se lèvent, escortés à l’extérieur du cercle par les CRS. Nous resserrons les rangs.



23h45 : Le haut-parleur d’Alix et Axel est au bout de sa batterie, dernières consignes en cas de garde à vue, encouragements… plus rien. Pendant encore trois quarts d’heure, nous allons uniquement chanter en boucle les trois couplets de « l’espérance » pour rester unis. Axel a encore un petit mégaphone, mais très peu d’entre nous l’entendent. Au fil des minutes, des bribes me parviennent : « Demain, promet Axel, nous auront une meilleure sono, nous mettrons de la musique classique. Demain, nous imprimerons le chant de l’« espérance », nous l’imprimerons sur des centaines de papiers, chacun pourra l’apprendre. » Demain, demain… Puis, c’est la voix d’Alix : « vous êtes en train d’écraser le mensonge »… Deuxième sommation : personne ne bouge. Je n’ai rien d’une extrémiste, mais j’ai l’intime conviction qu’il faut rester, nous sommes tellement dans notre bon droit, nous n’avons rien fait, et la disproportion est telle entre leurs moyens et les nôtres ! Nous sommes environ trois cent à être restés. Alors les gendarmes arrivent, et commencent à enlever, un par un, ceux qui sont situés le plus à droite du groupe, et à les traîner jusqu’au « panier à salade ». Accrochés, serrés, toujours nous chantons, couvrant les cris de panique qui jaillissent parfois. Parfois un cri plus fort retentit, pour provoquer la terreur, sans doute celui d’un policier en civil, couvert aussitôt par des « chut » indignés et par le chant : ils ne parviennent pas à nous faire peur.


Minuit : Le bus est plein : une cinquantaine de prisonniers, pris au hasard, ceux qui étaient dans ce coin-là ; d’autres dans les camions de police, environ quatre-vingt en tout semble-t-il. Le chef de la police nous supplie presque de rentrer : « vous pouvez encore vous rendre au métro, et rentrer chez vous ». Peu se lèvent. Nous chantons, et ceux qui sont à l’intérieur du bus nous accompagnent en tapant sur les murs et les fenêtres.


Minuit quinze : Le bus est parti. Les policiers ne savent plus quoi faire de nous. Leurs avertissements sont couverts par le chant. Il ne reste que quinze minutes ; nous leur avons dit, nous partirons dans le calme à minuit et demie. Mais ils ont des ordres ; alors ils continuent à nous emmener de force : ils se mettent à deux, somment un jeune de se lever et, celui-ci n’obtempérant pas, le tirent et le lèvent plus ou moins violemment, selon la résistance qu’il oppose. Plusieurs ont leur matraque à la main. Parfois des coups, je perçois notamment un cri de fille, puis un attroupement de journalistes et de policiers… Il y aura quelques blessés.


Minuit vingt : Des députés nous ont rejoints, paraît-il. Les quelques journalistes qui sont restés se concentrent sur eux. Les CRS continuent de nous emmener un à un, nous continuons de chanter, et nous comptons les minutes en les voyant se rapprocher. Je n’ai pas peur, cela m’est bien égal d’aller en garde à vue : du moment qu’un tiers d’entre nous y sont, autant y aller tous avec eux ! Du moment que nos dirigeants sont capables d’aller jusque là pour nous faire taire… En fait, ceux qui sont enlevés de force lors de cette « deuxième série » sont tout simplement ramenés au métro, nous ne le saurons qu’ensuite. Un CRS s’énerve de la résistance que lui oppose un jeune et s’écrie violemment : « Mais arrêtez ! Vous nous empêchez de faire notre boulot ! » Alors là, c’est très fort ! Quelques exclamations fusent parmi nous, même pas de colère ou de vindicte, plutôt de bon sens, presque d’humour : la situation est tellement absurde ! C’est nous qui empêchons les CRS…


Minuit vingt-cinq : Il reste cinq minutes. Nous ne sommes plus que quelques-uns. Axel et Alix ont été emmenés. Les CRS sont tous proches de moi, ils emportent la jeune fille juste devant, puis s’en prennent au garçon qui était à côté d’elle. Celui-ci résiste, accroché à celui de derrière : un CRS tape avec sa matraque pour le faire lâcher, mais n’y parvient pas. Nous comptons les dernières secondes.


Minuit et demie ! D’un seul homme, nous nous levons, victorieux. Nous reprenons le chant. Nous affirmons calmement que nous allons rentrer : nous n’avons pas cédé à la force, nous partons librement, à minuit et demie, comme nous l’avions décidé. Côté CRS : « resserrez les rangs ! ». Nous sommes peut-être une cinquantaine, au milieu d’un cercle très étroit de boucliers. Nous ne montrons pas d’autre signe de violence que de ramasser dans la bonne humeur les bougies, les papiers et les affaires semés sur place, pour laisser propre la pelouse des invalides. Puis les CRS nous escortent en groupe jusqu’au métro. Chez nous paix incroyable, et même bonne humeur : certains essaient d’échanger quelques plaisanteries avec les CRS… Cette fois, vraiment pas d’autre choix que de prendre le métro, même si on souhaite rentrer à pied ou à vélo. Alors nous obtempérons, espérons que nous pourrons sortir aux prochaines stations, ce dont certains ont été empêchés hier soir jusque bien tard…


Voilà ce qui se passe, en France, le 18 avril 2013. De nombreux quartiers ont besoin des forces de l’ordre pour assurer leur sécurité, mais nos dirigeants ont préféré mobiliser des centaines de CRS pour arrêter des jeunes qui chantaient et écoutaient des textes, assis sur l’herbe. Ils veulent nous discréditer et nous faire taire, parce que nous osons proclamer que nous préférons le bien et la vérité à l’idéologie et au plaisir égoïste du moment.


Ce soir encore, nous sommes victorieux, mais cette victoire a un goût amer. Amer, pour ceux qui ont été emmenés cette nuit au poste, innocents désignés au hasard par l’arbitraire du pouvoir. Amer, pour ceux qui ont reçu des coups, qui ont été blessés, pour rien. Amer surtout, de voir comment répondent nos dirigeants aux aspirations de notre jeunesse qui aime le bien et la concorde, l’intelligence et la culture : par le mensonge et la violence.


à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Les invalides et l’histoire…

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le Pape à l’endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le Pape à l’endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792 en obéissance au Roi, alors qu’ils avaient gagné la première manche et reçu l’ordre de cesser le combat du Roi lui-même.

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux”, a dénoncé Benoît XVI devant plus de 260 000 personnes réunies sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, dans la matinée du 13 septembre 2008. Lors d’une grande messe au cour de Paris, le pape a les fidèles à fuir “le culte des idoles” et a lancé un appel “confiant” aux “jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale”.

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux”, a ainsi affirmé Benoît XVI en reprenant les paroles de l’apôtre saint Paul. “L’argent, la soif de l’avoir, du pouvoir et même du savoir n’ont-ils pas détourné l’homme de sa Fin véritable ?”, s’est demandé le pape devant un parterre d’hommes et de femmes politiques dont le chef du gouvernement français, François Fillon, la garde des Sceaux Rachida Dati, ou encore Bernadette Chirac.

Fuir le culte des idoles

Devant une esplanade comble, Benoît XVI a alors appelé les fidèles à “fuir les idoles” créées par “le monde contemporain”. “L’idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume des apparences”, a-t-il ajouté.

Le pape, près de l’autel réalisé par les jeunes de la Fondation d’Auteuil, a alors mis en garde contre la “tentation d’idolâtrer un passé qui n’existe plus, en oubliant ses carences, tentation d’idolâtrer un avenir qui n’existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l’homme réalisera le bonheur éternel sur la terre !” “Fuyez le culte des idoles, ne vous lassez pas de faire le bien !”, a-t-il lancé.

“Cette condamnation radicale de l’idolâtrie n’est en aucun cas une condamnation de la personne de l’idolâtre”, a ensuite affirmé Benoît XVI au cours d’une messe très recueillie. “Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l’état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon”.

Dans son homélie, le pape a également invité les fidèles à “faire usage” de leur “raison” et de leur “foi” pour “parvenir à Dieu”. “C’est le culte des idoles qui détourne l’homme de cette perspective, et la raison elle-même peut se forger des idoles”, a-t-il affirmé. “Demandons donc à Dieu qui nous voit et nous entend, de nous aider à nous purifier de toutes nos idoles, pour accéder à la vérité de notre être, pour accéder à la vérité de son être infini !”

Répondre au Christ

Devant une foule composée de beaucoup de familles et de jeunes, Benoît XVI a enfin lancé “un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n’ayez pas peur !” N”‘ayez pas peur de donner votre vie au Christ !”, a lancé le pape. “Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l’Église ! Rien ne remplacera jamais une messe pour le Salut du monde ! Chers jeunes ou moins jeunes qui m’écoutez, ne laissez pas l’appel du Christ sans réponse”, a-t-il insisté.

Un chœur majestueux de près de 2000 personnes rassemblant toutes les chorales d’Ile de France avait pris place près du grand podium de bois blanc où 12 oliviers, symboles de paix, avaient été installés.

Comme il est désormais de coutume depuis mai dernier, Benoît XVI a distribué la communion à quelques dizaines de fidèles à genoux et à la bouche.

Plus de 260 000 fidèles

Au début de la messe, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait évoqué devant le pape la présence d’un “groupe important de jeunes” qui, tout au long de la nuit, ont rejoint l’Esplanade des Invalides, traçant “dans la ville endormie un chemin de lumière, signe de l’espérance que représentent leur foi chrétienne et leur engagement dans la cité”.

A 3h du matin, près de 60 000 jeunes avaient déjà rejoint le cadre majestueux des Invalides. Au petit matin, près de 45 000 brioches préparées dans la nuit par les boulangers d’Ile de France leur avaient été distribuées.

Plus de 260 00 fidèles ont participé à cette messe sur l’Esplanade des Invalides ainsi que sur une place proche où avaient été installés des écrans géants. La messe à été concélébrée par 1500 prêtres et quelque 90 cardinaux et évêques.

MS

« Honneur et Fidélité ». la devise des Suisses désarmés et massacrés, morts pour le Roi.

« On a comparé la journée du 10 août à celle des Thermopyles. Les Spartiates combattaient pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leur gloire, pour leur patrie, pour les autels de leurs dieux, les Suisses pour le sentiment du devoir, de la foi aux serments, de l’honneur de leur pays. Les Spartiates et les Suisses savaient d’ avance qu’ils marchaient à une mort inévitable; ils l’ont acceptée de sang-froid, sans délibérer ni se plaindre. »
Colonel Pfyffer.


Plus de 930 signataires à ce jour demandent simplement et tranquillement le transfert de la plaque commémorative à la mémoire des Gardes Suisses assassinés les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 (dévoilée devant le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre 2005) du Musée de l’Armée aux Invalides à la Chapelle Expiatoire.

Les signataires ont tout à fait conscience que l’ ensemble des Gardes Suisses n’ a pas été « inhumé » en ce seul lieu. Il n’ en reste pas moins le plus représentatif et le plus symbolique aux yeux de l’ Histoire.

Plus d’ un million de Gardes Suisses ont servi la France…. La moitié d’ entre eux sont morts pour la France…

http://www.youtube.com/watch?v=cHO9l8YccVM

N’ est-il pas temps de leur rendre un hommage particulier?

« Ὦ ξεῖν’, ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα, τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι »
— Hérodote, 7, 228

« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois. »
” Passant, va dire au monde que les Suisses sont morts pour obéir aux lois de Dieu “

http://www.swissinfo.ch/fre/dossiers/paris/L_horreur_aux_Tuileries.html?siteSect=21201&sid=7320399&cKey=1167893931000&ty=st

Famille et argent

Jean de Siebenthal

Généralités

Celui qui vous parle est mathématicien ; il n’est pas financier.
Cependant, il ne peut s’empêcher d’être stupéfait en considérant certains
certains résultats : la télévision nous apprend par exemple que dans
l’affaire relative au crash de Swissair, un montant supérieur à 700
millions de francs figurait au titre d’une dette portant uniquement sur
des intérêts.
Cela étant, on a là l’indice d’un problème très profond, que
l’on peut considérer dans le cas de la famille qui songe à s’établir ou à
se développer, à bâtir, à acheter une voiture par exemple. Si elle n’arrive
pas à économiser en temps utile, elle se voit dans l’obligation de
contracter un emprunt, auprès d’une banque, ou autrement. Il y a là
matière à réflexion, car aujourd’hui, il est impossible d’emprunter, sans
recourir à un taux fixé par le prêteur, par une banque, avec un plan de
remboursement.
Prenons un exemple aussi simple que possible : M. A
emprunte 100 francs à M. B. La somme due se monte donc à 100 francs
; elle est normalement indépendante du temps ; M.A peut signer un
papier: je dois 100 francs à M. B. Mais B va exiger que le temps soit de
la partie, et qu’au bout d’une année, A lui fournisse 120 francs (intérêt
20 %). En composant, au bout de deux ans, la somme prétendûment due
se monte à 144 francs, etc. Sans rien faire, sans aucun travail de B, ce
dernier s’attend à empocher 44 francs de plus. Seul le calendrier a
fonctionné. B pratique ainsi l’usure, il recueille les fruits d’une terre
qu’il n’a pas cultivée. C’est un usurier. Si vous mettez 100 francs dans
un coffret, et attendez une année, vous retrouverez vos 100 francs :
l’argent, de soi, est stérile.
Réclamer plus a toujours été très mal qualifié par tous les
grands auteurs, par les philosophes, les Conciles (Nicée en 325, Reims
en 1583), les Pères de l’Eglise (Saint Grégoire de Nazianze), accusant
les usuriers de vol, de fraude, de rapine, d’idolâtrie, de simonie, de crime
même, de viol du septième commandement, etc.
Le catéchisme du Concile de Trente est catégorique :
– L’usure est tout ce qui se perçoit au delà de ce qui a été
prêté, soit argent, soit autre chose qui puisse s’acheter et s’estimer à prix
d’argent. – Il est écrit dans le Prophète Ezéchiel (15) : « Ne recevez ni
usure ni rien au delà de votre prêt. » Et Notre-Seigneur nous dit dans S.
Luc (16) : « Prêtez sans rien espérer de là. » Ce crime fut toujours très
grave et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime : Qu’estce
que prêter à usure ? Qu’est-ce que tuer un homme ? pour marquer
qu’à leurs yeux, il n’y avait pas de différence. En effet prêter à usure,
n’est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois la même chose, ou bien
vendre ce qui n’est pas ?
Notre civilisation, hélas caractérisée par le viol systématique
des dix commandements, n’en oublie aucun !
Réfléchissons, si A emprunte à B, c’est qu’il est en position de
faiblesse ; B va en profiter pour hypothéquer les efforts de A. ” Mon
cher, tu vas couvrir les risques que je cours, avec un intérêt, et plus le
temps s’écoule et plus tu me dois. C’est toi qui vas assurer le rendement
de mes 100 francs ; tes risques, je m’en moque. Ainsi A va s’épuiser à
couvrir les risques hypothétiques de B, qui prend ainsi les allures d’un
profiteur.
Notons que l’emprunteur A devient propriétaire des choses qui
lui sont prêtées, et que dans le prêt, celui qui emprunte demeure obligé,
tenu, de rendre la somme même empruntée. De plus, l’emprunteur,
maître de la chose prêtée, est seul chargé de tous les risques, et que le
profit toujours incertain doit lui appartenir.
Prenons divers exemples, avec intérêt 0 d’abord, puis divers
cas avec intérêt composé à 20%, puis un cas avec intérêt composé à 10 %

Situation «normale»

Famille et argent

Considérations diverses

En face du monde nouveau créé par les découvertes
scientifiques, les transformations industrielles et les révolutions sociales,
l’Eglise ne doit rien abandonner de la -doctrine que lui ont léguée les
siècles passés, les Pères de l’Eglise et les grands scolastiques du Moyen
Age sur la grave -question de l’usure. Elle a donné des solutions
pratiques pour les confesseurs, mais elle a refusé de se prononcer
doctrinalement, attendant de juger à ses fruits l’arbre économique
qu’avaient planté, hors de son champ, la Réforme et la Révolution.
Mais voici que ces fruits apparaissent et sont jugés de plus en
plus mauvais. Les économistes eux-mêmes commencent à se demander
avec angoisse quels épouvantables abus et quelles douloureuses misères
va créer le capitalisme moderne, dont l’une des affirmations
fondamentales est le droit absolu de l’argent à produire intérêt.
L’effondrement des deux tours du World Trade Center à New
York ne serait-il pas le signe d’une décadence ?
On commence à se retourner vers la doctrine de l’Eglise
comme vers une doctrine de salut. Il est temps de revenir vers des écrits
solides.

Encyclique Vix pervenit ( Benoît XIV )

…l. – L’espèce de péché qu’on appelle usure réside
essentiellement dans le contrat de prêt (mutuum). La nature de ce contrat
demande qu’on ne réclame pas plus qu’on a reçu. Le péché d’usure
consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu’il n’a reçu
et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit, en plus du
capital rendu. Ainsi tout profit de ce genre, qui excède le capital, est
illicite et usuraire.
La raison qui rend juste ou injuste la perception d’un intérêt
dans le contrat de prêt, ce n’est pas tant que l’emprunteur en tire profit ou
non, mais plutôt que le prêteur se prive d’un profit estimable en argent.
Le titre, qui donne droit à un profit ou à une compensation, doit être
formellement cherché, non pas dans l’utilité que l’autre va tirer de mon
acte, mais dans l’utilité dont je me prive en faveur de cet autre, bien que
ces deux choses soient souvent unies et dépendantes l’une de l’autre.
Aussi formellement et directement le péché d’usure ne résulte pas, … de
ce que le contrat de prêt est un prêt de consommation ou de production
pour l’emprunteur, comme quelques-uns le pensent, mais de ce que, en
général, ou pour le prêteur dans des cironstances particulières où il se
trouve, l’argent est productif ou non. Telles sont les raisons pour
lesquelles celui qui donne de l’argent à un autre peut demander à cet
autre une compensation sans injustice. Il n’importe pas au point de -vue
de la justice que l’emprunteur perçoive un profit ou non ».
En résumé celui qui confie de l’argent à autrui sous la forme
d’un contrat de prêt ne doit vouloir un intérêt que pour se compenser des
pertes qu’il subit du fait de ce contrat. S’il a en confiant cet argent une
autre intention, celle de participer au bénéfice éventuel, réalisé par autrui
avec cet argent, il n’y a pas en réalité un contrat de prêt mais un contrat
dont on peut déterminer la nature. C’est l’intention du propriétaire de
percevoir, ou une indemnité pour pertes subies, ou un profit pour
bénéfice réalisé, qui détermine la vraie nature du contrat passé et les
devoirs qui en résultent.

Une absurdité

J’ai cautionné une somme de Fr 300’000.-que je dois
rembourser, en payant un intérêt fixé à 5% pour simplifier, avec un
amortissement insignifiant. Chaque année, je verse à la banque un intérêt
de 15 000 Fr. En 20 ans, je verse à la banque Fr 300’000, et je n’ai rien
remboursé. La banque empoche sans rien faire, et elle peut continuer
cette opération fructueuse. N’est-ce pas aussi un vol ? Le principe selon
lequel le temps, c’est de l’argent, n’est-il pas immoral ?
Une mutation de civilisation devient urgente. Arrêtons ces
pratiques insensées.
Jean de Siebenthal

Doctrine sociale chrétienne

Nos Pèlerins de saint Michel de Pologne ont traduit dans leur
langue, les trois brochures de notre fondateur Louis Even, qu’ils ont
éditées en un seul livre, et ils lui ont donné le titre : « GLOBALNE
OSZUSTWO 1 D, (L’escroquerie mondiale et le moyen de s’en sortir).
La couverture représente Jésus qui chasse les voleurs du Temple.
Vous lirez ci-dessous la lettre de Mgr Edward Frankowski qui
constitue l’avant-propos de ce livre. Sans aucun doute, ces lignes de Mgr
Frankowski encourageront les « assoiffés de justice » à lire les écrits de
Louis Even; elles auront pour effet de donner une nouvelle ferveur aux
apôtres du Crédit Social, qui mènent le bon combat depuis 65 ans.
Avant-propos de Mgr Edward Frankowski évêque auxiliaire
de Sandomierz en Pologne pour le livre de Louis Even qui contient
« L’Ile des Naufragés », « Qu’est-ce que le vrai Crédit Social » et « Une
finance saine et efficace »
La collection « Autour du Crédit Social » rencontre un plus
grand intérêt alors que la scène politique et économique de notre pays
s’assombrit davantage. Sur les ruines du communisme, occupées par les
gens en place lors de l’écroulement du système, se superpose une vague
toute aussi destructive de postmodernisme provenant de l’Ouest, le
capitalisme sauvage qui vole le peuple, et veut s’accaparer sans scrupule
du pouvoir et de l’argent, non pas pour la nation, mais pour quelques-uns.
L’État s’abaisse davantage, et les puissances d’argent internationales
deviennent plus fortes. Par conséquent, le pouvoir de l’État diminue
continuellement au profit des forces du marché. Il semble que Jean-Paul
II avait ces tendances à l’esprit lorsqu’il déclarait à Sosnowiec, en
Pologne, le 14 juin, 1999 :
« Un peu partout, au nom des lois du marché, on oublie les
droits de l’homme. Ceci survient par exemple lorsque l’on estime que le
profit économique justifie la perte du travail pour quelqu’un qui, en plus
du travail perd la possibilité de vivre et de pouvoir faire vivre sa famille.
Ceci survient aussi lorsque, pour augmenter la production, on refuse à
celui qui travaille le droit de se reposer, de s’occuper de sa famille, de
programmer sa vie de tous les jours. C’est toujours ainsi lorsque la
valeur du travail est définie non pas en fonction de l’effort de l’homme
mais du prix du produit, et ceci a également pour conséquence que la
rémunération ne correspond pas à la fatigue ».
On pourrait dire que notre nation est devenue semblable au
« gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie
et du pauvre Lazare. L’ampleur du phénomène met en cause les
structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et
commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses,
régissent l’économie mondiale : ils s’avèrent incapables de résorber les
injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux
exigences éthiques du présent. » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, n.
16.)
On devrait promouvoir le développement d’un monde meilleur
pour la vie publique de notre pays par l’introduction de principes
chrétiens, surtout dans le domaine économique. L’argent n’est pas le seul
problème, mais c’est le plus urgent à régler, parce que tous les autres
problèmes sont causés par l’argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de
créer l’argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et
gouvernent le crédit et l’administrent à leur gré. Ils veulent nous mener
au point où, pendant la moitié de l’année, nous vivons de ce crédit, et
l’autre moitié, travaillons pour les taxes.
« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme
économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans
leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique
Quadragesimo Anno, n. 106.) « L’État… est tombé au rang d’esclave et
devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les
ambitions de l’intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)
Le pouvoir de l’argent ou, en d’autres mots, le pouvoir des
financiers internationaux, repose dans l’ignorance du peuple. Les
financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira
leur escroquerie. L’Etat retrouvera alors sa force, et toute la société
deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force
publique. L’application de l’esprit chrétien dans la politique est donc la
mission la plus importante et la plus urgente de l’histoire polonaise.
Une réforme économique pourrait être appliquée,
spécialement par l’application du système de Crédit Social, qui est en
accord avec la doctrine sociale de l’Église catholique. Il semble donc que
les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement
dignes d’être considérées par les plus hautes autorités économiques et
politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d’appliquer
ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous
permettront de comprendre et d’élucider au plus haut point la situation
dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des
solutions en accord avec la doctrine sociale de l’Église catholique.
J’exprime ma reconnaissance et mes remerciements aux
membres de la rédaction du journal Vers Demain, ainsi qu’aux auteurs et
à la maison d’édition de la collection « Autour de la doctrine du Crédit
Social », pour tout cela. Ce journal et cette collection n’ont pas seulement
une valeur scientifique, mais aussi une valeur de vulgarisation, pour
rendre ces idées accessibles à la population. C’est ce qu’est la présente
œuvre de Louis Even, « L’escroquerie mondiale et le moyen de s’en
sortir ». A tous les éditeurs, rédacteurs et lecteurs de Vers Demain, je
vous bénis de tout mon cœur !
Mgr Edward M. Frankowski
Evêque auxiliaire de Sandomierz, Pologne

La Suisse aura le dernier mot

« Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot ».

 Victor Hugo

« encore faut-il qu’elle le dise ».

Denis de Rougemont dans son livre


La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux


http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/05/le-plein-emploi-cest-un-revenu-digne.html


 LA  BATAILLE  FINALE  DE  LA  CHRÉTIENTÉ  SE  FERA  AUTOUR  DU PROBLÈME  DE  L’ARGENT,  ET  TANT  QUE  CE PROBLÈME  NE  SERA  PAS  RÉSOLU, IL NE POURRA Y AVOIR  L’APPLICATION  UNIVERSELLE  DU CHRISTIANISME —
 

Honoré de Balzac


Le plein emploi, c’est un revenu digne, selon Syna.

Le Dividende Universel, la nouvelle société


Kurt Regotz, Président du deuxième syndicat Suisse, la SYNA, donne son soutien à l’initiative populaire Suisse pour un revenu de base inconditionnel:

„Peut-être devons-nous, en tant que syndicat, redéfinir le but du plein-emploi. Peut-être devons-nous dire: le plein-emploi n’est pas que chacun bénéficie d’un emploi rémunéré, mais le plein-emploi, c’est que chacun puisse vivre dans ce monde, comme il le souhaite“

Le lien vers la vidéo en Allemand 
http://www.grundeinkommen.ch/gewerkschaft-fur-das-bedingungslose-grundeinkommen/

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.

Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.
Le Dividende Universel, le DU

Le socle d’un nouveau projet de société.

Les robots doivent devenir nos serviteurs et non les hommes esclaves de financiers cupides…






Les bouleversements économiques et sociologiques posent à nouveau de façon aiguë la question de la répartition des richesses et de la sécurisation des personnes face au risque d’exclusion. Le principe du Dividende Universel répond à cette demande, à la fois comme ultime filet de sécurité pour les plus démunis, mais aussi comme reconnaissance de la participation de chacun à la richesse nationale.






Journée Européenne du Revenu de Base


Suivi par la plupart des réseaux en place, la journée européenne du revenu de base à pour but de célébrer et de faire connaître le principe de l’allocation universelle. 
L’ensemble des réseaux européens promoteurs d’un revenu de base inconditionnel (Basic income en anglais, Grundeinkommen en allemand…) a choisi la date du 9 mai, Journée de l’Europe, pour être celle du droit au revenu. 
Cette page, mise en place pour l’opération, est l’occasion d’à la fois d’informer les personnes qui découvrirons le sujet par les tracts distribués et les actions réalisées en France mais aussi de permettre un premier contact avec la plateforme http://www.revenudebase.info qui offrira bientôt un espace privilégié aux acteurs francophones. 
De plus, vous trouverez ci-dessous les outils pour, vous aussi, participer à la promotion de cette journée et, plus généralement, du revenu de base.

www.revenudebase.info

Plateforme pour le Revenu de Base

Co-animé par la communauté des partisans du revenu de base, le site revenudebase.info sera la plateforme phare pour promouvoir le concept dans la sphère francophone. 
Ce site couvrira à la fois l’actualité du revenu de base en France et à l’étranger, mais sera également le repère pour retrouver tous les événements à travers la France, ainsi que pour rentrer en contact avec des groupes locaux d’action ou d’autres projets spécifiques.

Le Revenu de Base, qu’est ce que c’est ?

Pourquoi devient-il nécessaire aujourd’hui ?

Un modèle social à bout de souffle
La France est pourtant un pays riche, non ?
Basé sur la croissance et le plein emploi, notre modèle social construit dans un contexte d’après-guerre est en grave conflit avec la réalité bien différente de notre société d’aujourd’hui.
Développement économique foudroyant, énormes gains de productivité et mondialisation réduisent inlassablement le nombre d’emplois autant que les d’opportunités d’entrepreneuriat.
En conséquences, une partie toujours plus grande de notre population est faiblement rémunérée pour son travail, notamment à cause de la pression du chômage, tandis que d’autres sont tout simplement privés d’emplois et doivent se contenter de quelques aides sociales drastiquement contrôlées.
Ainsi, l’article 25 des droits de l’homme est insidieusement remis en cause.
Bien sûr ! Par le travail et l’inventivité des générations qui se sont succédées, nous possédons aujourd’hui les moyens de nourrir et de loger chacun de nos concitoyens. Un agriculteur produit aujourd’hui autant que 8 agriculteurs il y a 50 ans.
Nous avons ainsi le potentiel permettant de prodiguer à tous les soins vitaux, de donner à tous un accès au logement, à l’éducation, à la justice, à la culture… de rendre nos infrastructures accessibles à tous.
Que nous manque-t-il alors ? Simplement un système social encourageant un développement dans le sens du bien-être de tous, motivant la participation de chacun dans le fonctionnement de la société sous forme d’activités lucratives ou non. C’est ce que propose le revenu de base.

Et concrètement, ça donne quoi ?

Qu’est-ce que c’est ?
Quels impacts ?
Le revenu de base est un revenu versé à chaque membre d’une collectivité pour lui permettre de subvenir à tous ses besoins de base, tels qu’ils ont été décrits dans l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Le revenu de base est de plus :

  • inconditionnel, versé sans contrepartie ;
  • cumulable avec tout autres revenu ;
  • versé de la conception à la mort.
Le revenu de base peut remplacer la majeure partie des dispositifs sociaux et fiscaux actuels tout en conservant certaines aides spécifique.
Son principal atout est de permettre une société où chacun s’investit librement là où il l’entend, dans des activités lucratives ou non :

  • production de biens ou de services ;
  • actions pour la société ou la démocratie, bénévolat ;
  • protection et défense de l’environnement ;
  • projets personnels ou pour la famille, le quartier …
Est-ce réalisable ?
La mise en œuvre d’un revenu de base, concept soutenu par plusieurs prix Nobels d’économie, dépend avant tout de la volonté de chacun de changer de paradigme, de changer son point de vue sur soi-même et les autres. De nombreuses solutions sont envisageables, certaines ayant déjà fait l’objet de publications officielles.

http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html 

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf 

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus: 
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

LA FABRIQUE DE PAUVRES
11 millions en Allemagne, 9 millions en France : c’est le nombre de personnes, comprenant de nombreux enfants, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté dans ces deux pays, pourtant parmi les plus riches d’Europe. Cette misère n’est ni un choix ni une fatalité. Elle est le produit d’un changement de paradigme économique et politique ayant débouché sur un nouveau système. En Allemagne, des mères de famille jonglent entre des allocations chômage dérisoires et des “minijobs” à 400 euros. Dans les cités françaises, l’ascenseur social est en panne. En Espagne, les services sociaux sont asphyxiés par la baisse des crédits et des familles endettées se retrouvent à la rue alors même que les banques ne parviennent plus à vendre les logements vacants qu’elles ont saisis. Autant de témoignages qui illustrent une pauvreté “héritée” dès l’enfance et le sentiment d’impuissance et de honte de ceux qui en sont victimes. Sociologues et politologues mettent en garde : dans des sociétés européennes “en situation d’urgence”, le démantèlement de l’État providence pourrait bien être une bombe à retardement.
(Allemagne, 2012, 52mn)
SWR


Date de première diffusion :
Mar., 27 nov. 2012, 22h48


http://www.youtube.com/watch?v=okY99K-UTA4

La solution:

Le capital social à la suisse…

Ce n’est pas le nombre qui combat et qui triomphe, c’est le courage ! » (Juan de MARIANA)
Courriel : vallet.baux@wanadoo.fr
Souvenons nous :
Le 10 août 1792, le roi Louis XVI est avec sa famille au palais des Tuileries, défendu par 1.100 Gardes Suisses et quelques-uns des Gardes Nationaux et gendarmes restés fidèles au Roi. Danton, qui veut en découdre avec ce monarque qui refuse de signer certains décrets, mobilise environ 17.000 hommes et les envoie aux Tuileries.
Alors que les Gardes Suisses viennent de surmonter victorieusement le premier assaut, Louis XVI leur donne l’ordre de cesser le feu et de regagner leur caserne à Courbevoie. En chemin, ils sont massacrés, assassinés par les assaillants du palais, puis atrocement mutilés par une foule en folie.
630 Gardes meurent ainsi, et 156 sont faits prisonniers. Sans défense, ils seront à leur tour assassinés puis mutilés dans leur prison lors des massacres du 2 septembre 1792. Leurs corps seront jetés dans un vaste charnier, à l’endroit où Louis XVIII fit construire la Chapelle Expiatoire.
C’est une simple goutte de sang, puisque la Révolution française fera entre 600.000 et 800.000 victimes. Mais l’heure de toutes les repentances, du débat sur la colonisation au refus de célébrer le bicentenaire de la victoire d’Austerlitz, est peut-être aussi celle d’assumer entièrement notre passé.
En témoignage de reconnaissance et d’amitié au peuple suisse, les signataires demandent que la plaque à la mémoire des Gardes Suisses, dévoilée en France par le Président de la Confédération Helvétique, Monsieur Samuel SCHMID, le 18 novembre 2005, actuellement conservée aux Invalides et portant l’inscription suivante :
«Invictis pax-per vitam fortes, sub iniqua morte fideles
À la loyauté et au courage des Suisses
En l’honneur de tous ceux qui ont vaillamment combattu et se sont sacrifiés pour rester fidèles à leur serment lors des journées des 10 août, 2 et 3 septembre 1792
Sont tombés en combattant avec vaillance et reposent en ce lieu : 26 officiers, environ 760 soldats
Ont survécu grâce à l’habileté de leurs amis : 16 Officiers, environ 350 soldats»
soit transférée à la Chapelle Expiatoire, construite sur le lieu du charnier qui recueillit leurs dépouilles et y soit fixée, signe visible du devoir de mémoire notre pays.
À transmettre à : « Pétition Gardes Suisses »
Cedex 62 – 21250 CORBERON
(Ou par courriel à : vallet.baux@wanadoo.fr)
Le Conseiller fédéral Samuel Schmid, dans le cadre de ses fonctions, ouvrait il y a peu les journées 2006 des Forces terrestres, à Thoune(Oberland bernois) et déclarait :
« La population suisse veut l’armée, elle veut et doit la voir »
En écho, nous déclarons :
« Les Français veulent et doivent se rappeler les sacrifices des Gardes suisses, leur sens de l’honneur et de la fidélité ! »

Le Lion de Lucerne

A Lucerne, en Suisse alémanique, un monument a été élevé en 1821 en souvenir de ces Gardes Suisses morts aux Tuileries.

Encastré dans la roche, un lion couché, blessé à mort, aux traits marqués par la douleur. Au creux d’une de ses pattes il serre une fleur de lys, symbole de la monarchie française.

Le «morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde», a écrit l’écrivain britannique Mark Twain.

Helvetiorum Fidei ac Virtuti (À la loyauté et à la bravoure des Suisses). Le lion mourant est présenté empalé par une lance, couvrant un bouclier portant la fleur de lys de la monarchie française ; un autre bouclier à côté de lui porte les armoiries de la Suisse. Une inscription sous la sculpture répertorie les noms des officiers et le nombre approximatif des soldats morts (DCCLX soit 760) et survivants (CCCL soit 350).
  1. François de Siebenthal: Le Dividende Universel, la nouvelle société

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-dividende-universel-la-nou…

    15 oct. 2009 – Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée 

  2. François de Siebenthal: Oeuvres à faire avec le dividende

    desiebenthal.blogspot.com/…/oeuvres-faire-avec-le-dividen

    Il y a 2 jours – Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, 

  3. François de Siebenthal: Le Roi bat monnaie:un dividende pour tous 

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-roi-bat-monnaieun-dividen

    24 mars 2013 – Une video en 3mn pour présenter un dividende pour tous, alias revenu de base. Les européens peuvent signer online sur 

  4. François de SiebenthalDividende universel par les robots libérateurs.

    desiebenthal.blogspot.com/…/dividende-universel-par-les-ro…

    1 juil. 2010 – Le principe du Dividende Universel répond à cette demande, à la fois comme ultime filet de sécurité pour les plus démunis, mais aussi comme 

  5. François de SiebenthalDividende inconditionnel en Suisse – Scoop.it

    www.scoop.it/…/francois-de-siebenthaldividende-inconditi…

    Le temps est venu pour un revenu de base inconditionnel en Suisse. La question touche plus de gens, et faire progresser le mouvement revenu de base.

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal 
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.

BCE: une bulle française en milliards illimités…



Des banques non désignées (littéralement “banques de l’ombre”) au coeur d’ une bulle (qui se mesurera) en milliers de milliards “illimités” (sic, c’est à la mode). 

http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/14/geheim-operation-draghi-erteilt-frankreich-lizenz-zum-gelddrucken/



censurent encore cette nouvelle, les sérieux Die Welt et  Wirtschaftswoche ont repris l’information des DWN 
Le texte intégral de l’article des DWN  :
TITRE : « Draghi accorde à la France une licence pour imprimer de la monnaie »
CHAPEAU : « La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques non désignées (littéralement “banques de l’ombre”) et c’est une bulle (qui se mesure) en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne interfère se mêle du sauvetage de la France. »
BILLET : « A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a dépouillé la banque nationale de tout pouvoir. En France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui se produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer de la monnaie.
Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. Car cela ne pourrait seulement être ainsi empêché qu’à l’ultime moment.
Fin 2011, il y a eu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. Avec un volume jamais vu jusque là, la BCE a démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO – Long Term Refinancing Operations) et a mis environ 500 milliards d’euros à la disposition du système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques pour que ces dernières puissent “taper” la BCE.
A l’arrière plan se trouvait l’inquiétude que les banques de la zone euro qui détiennent la grande majorité des obligations d’Etats ne rendent l’âme si un état faisait défaut et que l’union monétaire parte en vrille dans son ensemble. Il était alors question d’une banque française qui était à la limite de rupture. Il n’a jamais été dévoilé de quelle banque il était question.
Depuis longtemps, les grandes banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP¨Paribas se trouvent dans le collimateur des marchés obligataires. Comme l’a rapporté Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards de valeurs propres.
Entretemps il a été rendu public qu’a côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque sans fin pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le Marché STEP (Short Term European Papers).
Il faut comprendre par là, un marché pour ainsi dire non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes pour un volume de 440 milliards d’euros y sont traités. En clair : le monde bancaire français s’est à nouveau développé de manière extrêmement créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant quoiqu’à court terme une licence toute spécifique pour battre monnaie.
1 – Le marché STEP est hors bourse. Il n’y a donc aucune transparence.
2 – Le marché STEP est établi presque exclusivement sur le secteur bancaire français.
3 – Les banques françaises déposent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France.
4 – Une banque nommée “Euroclear” (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques) présente également des titres STEP comme “garantie” à la BCE.
5 – La Banque de France retransmet également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE.
Il doit évidemment y avoir là dedans du papier de médiocre valeur. Tant que la banque centrale française étend sa main protectrice là-dessus, ces agissements jouent un rôle subalterne. Manifestement des titres avec la note BBB sont acceptés et déposés à la BCE.
INTERTITRE : L’histoire de fous de Draghi
La BCE, qui à l’avenir doit obtenir le contrôle sur l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucune manière prélever elle-même des données sur le marché STEP, elle les reçoit de la Banque de France à qui elles sont fournies par des tiers, eux-mêmes acteurs sur ce marché.
On arrive à la conclusion inverse : il se produit une création monétaire pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une histoire de fous.
Avec 445 milliards d’euros estimés, les banques françaises contrôlent une partie considérable d’un marché opaque pour le financement des banques centrales. Les mesures d’alimentation à court terme ne sont pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro échangent ces titres STEP et peuvent également les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché régulé, c’est une des possibilités pour accéder à des crédits très peu chers de la BCE.
Ce qui est intéressant dans cette situation : par rapport aux achats souventes fois et vigoureusement discutés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, à l’époque, d’environ 200 milliards d’euros – par lequel la BCE s’est obtenu le titre de “bad bank” – les dettes de crédit des banques européennes sur la BCE culminent à une hauteur d’environ 1300 milliards d’euros.
Mario Draghi est conscient que cette opération n’est pas tout à fait casher. Il s’est exprimé dans le passé : “plus de transparence” serait nécessaire et que “l’on devrait prendre cette affaire très au sérieux”. Mais il n’a rien fait.
Pour une bonne raison.
La BCE a donné à la France une possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer.
Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci état prévue pour 2018, maintenant, l’Union européenne veut rapprocher son introduction à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait sur le dos des actionnaires et des épargnants.
Jusqu’à ce qu’on y arrive, il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout.
Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »





http://www.agefi.fr/articles/la-bce-change-la…me-1208340.html

La crise financière? Une simple histoire de cocaïne…
Pour le professeur David Nutt, l’équation est simple : la crise financière a été causée par une prise excessive de cocaïne de la part des banquiers. Sa théorie, exposée dans un hebdomadaire britannique, fait l’objet d’un véritable buzz Outre-Manche…
La Tribune



Geheim-Operation: Draghi erteilt Frankreich Lizenz zum Gelddrucken

  |  Veröffentlicht: 14.04.13, 13:46  |  Aktualisiert: 14.04.13, 16:07  | 113 Kommentare
Frankreich hat von der EZB die Erlaubnis erhalten, über ein spezielles Anleihen Programm faktisch unbegrenzt Geld zu drucken. Das Geschäft läuft über Schattenbanken und ist eine Milliarden-Blase. Die EZB will verhindern, dass Deutschland sich in die Rettung Frankreichs einmischt.
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EZB-Chef Mario Draghi hat den Franzosen still und leise die Erlaubnis erteilt, unbegrenzt Geld zu drucken, um die Banken des Landes vor dem Zusammenbruch zu bewahren. (Foto: consilium)

EZB-Chef Mario Draghi hat den Franzosen still und leise die Erlaubnis erteilt, unbegrenzt Geld zu drucken, um die Banken des Landes vor dem Zusammenbruch zu bewahren. (Foto: consilium)
In Zypern herrscht helle Aufregung, weil die EZB die zypriotische Nationalbank entmachtet hat (hier). In Frankreich läuft es, unbemerkt von der Öffentlichkeit, genau anders rum: Die EZB hat Frankreich eine unbegrenzte Lizenz zum Gelddrucken erteilt.
Die Aktion soll verhindern, dass eine französische Bank kollabiert. Denn das dürfte schon einmal erst im allerletzten Augenblick verhindert worden sein.
Ende 2011 gab es eine gemeinsame konzertierte Aktion der mächtigsten Zentralbanken der Welt, darunter die FED, die BOE (Bank of England) und die EZB. Mit einem noch nie dagewesenen Volumen startete die EZB das Longer-term Refinancing Operations (LTRO) und stellte dem Bankensystem in den Euroländern etwa 500 Milliarden Euro zur Verfügung. Wenige Monate später wurden den Banken nochmals etwa die gleiche Summe zum „Anzapfen“ zur Verfügung gestellt.
Hintergrund war die Sorge, dass den Banken in der Euro-Zone, die den überwiegenden Teil der eigenen Staatsanleihen besitzen, bei einem Zusammenbruch eines Landes die Puste ausgeht und die gesamte Währungsunion ins Trudeln gerät.Dabei ging es auch um eine französische Bank, die kurz vor einem Kollaps stand. Es wurde nie bekannt, um welche Bank es sich konkret handelte.
Seit langem stehen die französischen Großbanken wie Société Générale, Crédit Agricole oder BNP Paribas im Fokus der Bondmärkte. Wie Bloomberg berichtete, musste allein die Crédit Agricole im vergangenen Jahr Vermögenswerte in Höhe von 3,5 Milliarden Euro verkaufen (hier).
Inzwischen ist bekannt, dass neben diesem beinahe unendlichen dreijährigen Liquiditätsstrom der LTRO den französischen Banken eine zweite, nahezu unerschöpfliche Finanzierungsquelle zur Verfügung steht, der sogenannte STEP-Markt.
Darunter ist ein quasi nicht regulierter Handelsmarkt zu verstehen, auf dem kurzläufige Unternehmens- und Bankanleihen platziert werden. Hier werden Schuldscheine im Volumen von etwa 440 Milliarden Euro gehandelt. Sprich: die französische Bankenwelt hat sich inzwischen äußerst kreativ weiterentwickelt und leistet sich über den STEP-Markt (Short Term European Papers) ein völlig neuartiges, wenn auch kurzfristiges, Kreditschöpfungsprogramm oder auch eine ganz spezifische Lizenz zum Gelddrucken.
Der Clou bei dem astreinen Schneeball-Geschäft:
1. Der STEP-Markt befindet sich außerhalb der Börse. Damit gibt es keinerlei Transparenz.
2. Der STEP-Markt ist beinahe ausschließlich auf den französischen Bankensektor ausgerichtet.
3. Französische Banken reichen STEP-Anleihen als Sicherheit bei der Banque de France (französische Nationalbank; Pendant zur Deutschen Bundesbank) ein.
4. Eine sogenannte „Euroclear“-Bank (als Schaltstelle bzw. Buchungszentrale zwischen Banque de France und französischen Banken) hinterlegt ebenfalls STEP-Papiere als „Sicherheit“ bei der EZB.
5. Die Banque de France (französische Nationalbank) wiederum reichtAusfallrisiken der als Sicherheit hinterlegten STEP-Anleihen bei der EZBein.
Dabei darf es sich selbstverständlich auch um minderwertigere Papiere handeln. Solange die französische Nationalbank schützend ihre Hand darüber hält, spielen solche Machenschaften eine untergeordnete Rolle. Denn offenbar werden auch Papiere mit der Note BBB angenommen und bei der EZB hinterlegt.


Draghis Stück aus dem Tollhaus

Die EZB wiederum, die in Zukunft die Kontrolle über sämtliche Euro-Banken erhalten soll, kann selbst keinerlei Daten über den STEP-Markt erheben und bekommt die Daten nur auf Umwegen über die französische Nationalbank (Banque de France). Wobei letztere wiederum auf Quellen Dritter angewiesen ist, die selbst Player am Markt sind.
Das bedeutet im Umkehrschluss: Es findet Geldschöpfung für französische Banken unter Schirmherrschaft der Banque de France ohne Kontrolle der EZB statt. Ein Stück aus dem Tollhaus.
Mit geschätzten 445 Milliarden Euro kontrollieren die französischen Banken über den STEP-Markt einen beträchtlichen Teil des Schattenmarkts für Zentralbankfinanzmittel.
Dabei sind die kurzfristigen Geldbeschaffungsmaßnahmen nicht ausschließlich auf französische Banken beschränkt. Die Banken im Euroraum handeln untereinander mit STEP-Papieren und können sie ebenfalls bei der EZB zur Liquiditätsschöpfung hinterlegen. Jenseits eines regulierten Markts ist dies eine der Möglichkeiten, an billige Kredite der EZB zu kommen.
Interessant in diesem Zusammenhang: Den oftmals heftig diskutierten Ankäufen von Staatsanleihen durch die EZB im bisherigen Umfang von etwa 200 Milliarden Euro –wofür sich die EZB bereits den Titel „Bad-Bank“ eingehandelt hat – türmen sich Kreditschulden der europäischen Banken bei der EZB in Höhe von etwa 1.300 Milliarden Euro.
Mario Draghi ist sich bewusst, dass diese Aktion nicht ganz koscher ist. Er sprach in der Vergangenheit davon, dass „mehr Transparenz“ nötig sei und dass man „die Sache (STEP-Markt) sehr ernst nehmen“ müsse. Dagegen unternommen hat er nichts.
Aus gutem Grund.
Die EZB hat Frankreich mit dem STEP-Programm eine Möglichkeit gegeben, die eigenen Banken zu stabilisieren, ohne dass Deutschland etwas dagegen unternehmen kann.
Das Programm soll offensichtlich dazu dienen, den Franzosen Zeit zu kaufen, bis es zur Banken-Union kommt. Diese war ursprünglich 2018 geplant, jetzt will die EU die Einführung auf 2015 vorziehen. Danach kann die Banken-Rettung in Europa künftig über die Sparer und Aktionäre erfolgen.
Bis es dazu kommt, entsteht in Frankreich unterhalb des Radars eine neue, gigantische Finanzblase. Deutschland muss ohnmächtig zusehen, wie das geschieht. Bundesbank-Chef Jens Weidmann darf Sonntagsreden halten – mehr nicht.
Die Aktion zeigt, dass die Süd-Fraktion in der EZB im Hintergrund bereits weitgehend die Kontrolle über die Gestaltung Europas übernommen hat.


Signification des armoiries:chapelle de Gstaad, St Niklaus.
Mettons le dragon qui est en chacun de nous sous 7 verrous.


http://www.youtube.com/watch?v=5enljAk_FlQ


Etienne Chouard explique pourquoi il faut libérer les Hommes de la quête nécessaire de l’argent par le travail marchand, facteur de soumission du peuple à ceux qui détiennent l’argent. Avec un revenu de base inconditionnel, on libérerait ainsi la créativité humaine, et on permettrait aux citoyens de se consacrer à ce qui leur semble bon et juste.


Voir l’interview complète : http://youtu.be/WKBj8rtiL6Q

https://docs.google.com/open?id=1LULZl8uEZTZ1XOjSSBpopgN1KfmueeVa2PBVxGeKMu5lPf_0tGphrfmKYbpF

Madagascar, images

http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/06/congo-experiences.html
Chaque année, une semaine d’étude a lieu à Rougemont au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas, pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits pour tous nos invités des pays hors du Canada. Autre période de formation en mai chaque année, en 2013 du 9 au 18 mai pour les études et du 19 au 26 mai pour le Jéricho
.
Invitation to join us, every year, two periods, either May or August-September..

Week of study  held in Rougemont, Canada in four languages end of August or in May followed by the Congress beg. of September or in May 2013, 9 au 18 May, week of studies and Jericho 19 up to 26 May with free pilgrimages.

Free meals, free pilgrimages ( St Joseph, N-D du Cap et St Anne )and free rooms for all our guests from countries outside of Canada.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.

23, av. ed. Dapples

CH 1006 Lausanne
Suisse, Switzerland
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Tel. en Suisse: 021 616 88 88
Fax en Suisse:  021 616 88 81
Intern. 00 41 21 616 88 88
Fax intern. : 00 41 21 616 88 81

Jean-Paul II a notamment comparé le rapport sexuel chaste entre les époux chrétiens à l’adoration eucharistique.
Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/le-rapport-sexuel-est-comparable.html

Krach ? Solutions…

Local Exchange Systems in 6 languages
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merci.
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Oeuvres à faire avec le dividende

Les robots, machines, ordinateurs font déjà notre travail !

Nous devons en distribuer leurs revenus, sinon ce sera une guerre de plus en plus terrible !

Mais qui travaillera encore ?

Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer. Aujourd’hui déjà, plusieurs groupes de la population sont actifs en dehors de la sphère du travail rémunéré (p.ex. les bénévoles, les parents à la maison).
À la différence des prestations d’aide sociale soumises à conditions de revenu, le revenu de base est cumulable avec la rémunération du travail qui garde ainsi toute son attractivité financière. Le retour à l’emploi n’est plus pénalisé par la perte d’une aide sociale quelconque.
http://bien-ch.ch/fr/page/initiative-federale

Initiative fédérale pour un revenu de base

Le revenu de base inconditionnel, en bref, en vidéoen détail
Le revenu de base accorde à chaque personne légalement établie dans le pays le droit à une existence économique digne. Nul ne pourra plus être dans la précarité ni marginalisé parce qu’il n’a pas un revenu suffisant.

En brefen video, en détail

(le mode de financement proposé dans le film n’engage que ses auteurs).

En brefen videoen detail
L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de vie, etc.
Le revenu de base ne doit pas être confondu avec le salaire minimum, l’assurance chômage, l’aide sociale ou toute autre prestation attribuée de manière conditionnelle. Le revenu de base, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.
Il est donc :
  • payé aux individus et non aux foyers (ménages)
  • cumulable avec les autres revenus (du travail ou du capital)
  • payé sans qu’il y ait exigence d’effectuer un travail, ni obligation d’accepter un travail.
Le revenu de base rend la justice sociale compatible avec l’efficacité économique. C’est le principe de solidarité le plus libéral que l’on puisse imaginer : il permet d’assurer l’existence individuelle et la cohésion sociale, sans les rigidités de l’interventionnisme et les lourdeurs de la bureaucratie. Plusieurs variantes sont discutées concernant sa mise en pratique. Le revenu de base ne se situe pas d’un côté de l’échiquier politique : il trouve des soutiens et rencontre des réserves d’un côté comme de l’autre des frontières politiques traditionnelles.

Le revenu de base n’est pas un salaire

Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
De par son inconditionnalité, le revenu de base brise la chaîne qui fait dépendre la couverture des besoins vitaux de l’accomplissement d’un travail rémunéré. Ce découplage partiel entre emploi et revenu est nécessaire en raison de la disparition des emplois stables traditionnels dans l’industrie et dans le secteur tertiaire, notamment dans les banques ainsi que dans d’autres branches. Le chômage et la précarité sont en majeure partie la conséquence d’une dynamique de rationalisation et d’automatisation qui rend l’objectif du retour au plein emploi caduc. Au contraire, la flexibilité de l’organisation des entreprises modernes conduit à une instabilité croissante de l’emploi rémunéré.
Par contre, le travail est toujours d’actualité et sa tâche est immense. Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en œuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.

Mais qui travaillera encore ?

Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer. Aujourd’hui déjà, plusieurs groupes de la population sont actifs en dehors de la sphère du travail rémunéré (p.ex. les bénévoles, les parents à la maison).
À la différence des prestations d’aide sociale soumises à conditions de revenu, le revenu de base est cumulable avec la rémunération du travail qui garde ainsi toute son attractivité financière. Le retour à l’emploi n’est plus pénalisé par la perte d’une aide sociale quelconque.

Pour quel salaire ?

Le revenu de base change le caractère du marché du travail sur deux plans. D’une part, le salaire direct versé par l’employeur n’a plus besoin de couvrir les besoins élémentaires de l’existence puisque ce besoin est couvert par le revenu de base. D’autre part, pour la même raison, le revenu de base étend la liberté contractuelle aux deux parties contractantes. Mais c’est avant tout dans la zone des bas salaires, lors de la négociation, que le revenu de base renforce la position de demandeurs d’emploi ayant désormais la possibilité de refuser une offre qu’ils jugent insuffisante. Pour l’entreprise, la diminution relative de la masse salariale totale sera compensée par sa contribution au financement du revenu de base. Enfin, dans une certaine mesure, la nouvelle liberté contractuelle du salarié vient légitimer celle de son employeur et lui permet de mieux adapter ses besoins en personnel à la marche de son affaire.

Ethique du travail

On aurait tort de limiter la valeur du travail à sa valeur marchande, comme cela se passe aujourd’hui de manière croissante. Ce n’est pas le revenu de base, mais les formes et conditions d’emploi pratiquées actuellement qui détruisent la morale du travail. Au contraire, le revenu de base rétablit la valeur éthique du travail, autant vis-à-vis de la société que de soi-même.
Par ailleurs, la paresse n’est pas inscrite dans le génome humain ; ce n’est qu’une réaction contre les travaux forcés. En accordant la liberté aux travailleurs de refuser le travail, on commence par les responsabiliser. On fait tomber le prétexte de la nécessité. Sans la liberté, il n’y a pas de véritable éthique du travail, que de l’hypocrisie.

Dignité et autonomie

Qu’est-ce qu’une mentalité d’assisté ? C’est un univers mental dont les seuls repères sont l’obtention d’un soutien maximum de l’Etat contre un engagement personnel minimal. Si autrefois, les aides sociales correspondaient à des exceptions, à des « maladies » du système, et y trouvaient une justification, aujourd’hui, l’exception tendant à devenir la règle, nous risquons la dérive vers une société d’assistés. La bonne réponse à cette tendance n’est ni le démantèlement social ni le refus individuel de « s’abaisser » à faire une demande d’aide. Le seul moyen de créer une justice sociale digne de ce nom sans stigmatiser personne, c’est d’accorder un revenu de base inconditionnel à tout le monde.

Financement

D’une manière très générale, le revenu de base ne doit pas être conçu et financé comme une redistribution a posteriori de revenu, mais considéré comme faisant partie intégrante d’un nouveau paradigme de répartition primaire. Désormais, la valeur ajoutée par l’activité économique n’est plus répartie en deux, mais en trois parts : celle des salaires, celle des profits et celle du revenu de base. Reste à déterminer les canaux et flux financiers permettant de réaliser cette répartition.
Mis à part ses « effets dynamiques » qui sont difficiles à estimer, du point de vue économique, le revenu de base est un jeu à somme nulle : la valeur ajoutée du pays ne change pas d’un seul franc, mais sa répartition se modifie considérablement. Désormais une partie de la richesse créée va à l’ensemble de la population résidente sous forme de revenu de base, avant toute répartition entre salaires et rémunération du capital investi.
La masse financière totale d’un revenu de base de 2’500 francs par mois et par personne se monte à environ un tiers du Produit Intérieur Brut (richesse crée en un an dans le pays : en 2011 environ 600 milliards de francs). Pour obtenir la répartition souhaitée ci-dessus, il faut donc affecter quelques 200 milliards au revenu de base, c’est-à-dire 1/3 de la valeur ajoutée nette totale.
Plusieurs canaux de financement sont aujourd’hui en discussion. Une première contribution est liée aux économies réalisées dans les assurances et autres prestations sociales. Selon les modèles, le montant de cet appoint devrait se situer dans une fourchette allant de 65 à 90 milliards (selon que l’on comptabilise aussi les subventions on non). Pour le reste (110-135 milliards), dans notre livre « Le financement d’un revenu de base inconditionnel [1] », trois solutions sont proposées : La compensation salariale (prélèvement direct sur salaire), la TVA seule (qui touche aussi les bénéfices des entreprises, mais qui risque d’être partiellement reportée sur les prix), et enfin la TVA accompagnée d’une refonte de l’Impôt Fédéral Direct (IFD) pour corriger la dégressivité de l’impôt indirect à l’égard des revenus. Une quatrième piste serait de prélever la part revenant au revenu de base directement sur la « valeur ajoutée nette » des entreprises, c’est-à-dire après amortissements des investissements, règlement de la TVA et des éventuelles taxes à l’importation (VAN). Dans ce cas, il n’y a pas de conséquences sur les prix.

Trop d’Etat ?

Selon la solution retenue, le financement du revenu de base peut s’appuyer exclusivement sur la loi et donc sur une intervention administrative de l’Etat ou au contraire se faire d’une manière plus libérale, c’est-à-dire davantage par la négociation entre les partenaires sociaux, au moment de fixer les rémunérations directes en fonction des prix du marché. Mais quoi qu’il en soit, il faut distinguer le financement du revenu de base de celui de l’action de l’Etat en général. Même si l’on a recours à l’impôt, dans le cas du revenu de base, la ponction fiscale ne bénéficie en aucune manière à l’administration publique ou à une quelconque politique interventionniste. C’est de l’argent qui va de l’économie privée à l’économie privée via la satisfaction des besoins vitaux de la population ; l’Etat n’y joue qu’un rôle fiduciaire, tandis que la liberté individuelle, telle qu’elle s’exerce aussi dans le cadre de l’économie de marché, reste intacte. Au contraire, en étendant la liberté contractuelle aux travailleurs sur un marché du travail enfin digne de son nom, le revenu de base va clairement dans le sens de la liberté individuelle. D’ailleurs, il ne serait pas très logique de reprocher au revenu de base de créer trop de liberté individuelle (droit à la paresse ?) et à la fois d’ouvrir la voie à l’étatisme.

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