Invitation à Rome: L’abondance par les familles.

Invitation à Rome le 28.10.2017

L’abondance par les familles.
La solution aux crises.

« Humanæ vitæ tradendæ munus gravissimum », 

c’est-à-dire 
« Le très grave devoir de transmettre la vie humaine »1.

25 associations pro-vie et pro-famille,

en 3 langues, Français, Italiano, English.

Le conferenze saranno in italiano, inglese e francese con traduzione simultanea nelle tre lingue.

Le mois de juillet prochain marquera le 50e anniversaire de la promulgation de la lettre encyclique Humanae Vitae de Paul VI (25 juillet 1968).
Paul VI avait prévenu dans Humanae Vitae que l’acceptation du contrôle artificiel des naissances aurait comme conséquence le déclin de la moralité dans l’ensemble de la société ; un accroissement de l’infidélité ; une diminution du respect de la femme ; et l’imposition forcée de technologies de reproduction par les gouvernements.
Cinquante ans plus tard, non seulement ces prévisions se sont réalisées, mais nous en sommes arrivés à un tel point que désormais la société accepte largement de dissocier dans le mariage les relations sexuelles d’avec la procréation.
Afin d’éviter aux générations futures les effets destructeurs de la mentalité contraceptive et pour aider à restaurer une culture authentiquement chrétienne, il convient de défendre et d’enseigner avec force la doctrine catholique sur la chasteté et l’ouverture à la vie dans le mariage.
Voice of the Family, une coalition regroupant 25 associations pro-vie et pro-famille, fondée pour défendre l’enseignement catholique sur la famille, organise un congrès à Rome qui veut donner l’occasion d’étudier Humanae Vitae dans le contexte de son époque ainsi que dans la nôtre, en montrant sa conformité à la doctrine pérenne de l’Eglise, confirmée au 14e paragraphe de l’encyclique, et son actualité pour les catholiques d’aujourd’hui. 

Le congrès 50e anniversaire d’Humanae Vitae: où en sommes-nous ?,

aura lieu le 28 octobre 2017, à l’Université pontificale S. Thomas d’Aquin (Largo Angelicum 1, Rome).
Les conférences seront données en français, anglais ou italien avec traduction simultanée dans les trois langues.

Pour réserver contacter l’Association Famiglia Domani : 

info@famigliadomani.it

tel.: 0039-06-3220291 ou aller sur le lien : 

http://voiceofthefamily.com/register-for-the-humanae-vitae-at-50-conference/ 



François de Siebenthal: Démographie: Objectifs sournois du …

desiebenthal.blogspot.com/2010/09/demographie-objectifs-sournois-du.html

21 sept. 2010 – Vidéos par François de Siebenthal sur youtube, dailymotion ou … Démographie: Objectifs sournois du millénaire pour le développement.

François de Siebenthal: Démographie du Japon

desiebenthal.blogspot.com/2012/11/demographie-du-japon.html

26 nov. 2012 – François de Siebenthal: Le courage de taxer les robots … En démographie, les effets mettent longtemps à apparaître. Mais si on compare les …

Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/

La vie de Jean de Siebenthal …… Jean de Siebenthal : La formation des élites en Suisse. (Finalités …… Michel Tricot Concepts fondamentaux de démographie.

Edgardo Giovannini Démographie et culture – Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/page89_giovannini_culture.htm

ancien recteur de l’Université de Fribourg La démographie, vous venez de l’entendre et vous allez l’entendre encore par d’excellents exposés d’éminents …

page89_tricot_jr – Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/page89_tricot_jr.htm

Introduction Malgré le titre un peu ambitieux, l’objet de ce texte n’est pas de faire une introduction théorique à la démographie ou à certaines de ses parties mais …

Europe, l’hiver démographique

https://books.google.ca/books?isbn=2825100056
1989 – ‎Europe

La création de l’Institut Suisse de Démographie et de Développement, ISDD, dont … François Geinoz François de Siebenthal Michel Tricot Préface par Philippe …

François de Siebenthal: Europe, l’hiver démographique se confirme.

https://desiebenthal.blogspot.com/…/europe-lhiver-demographique-se-confirme.html?…

11 janv. 2017 – Démographie: la proportion de femmes sans enfant ne cesse d’augmenter en Europe, surtout dans les pays catholique du Sud… La proportion …

HUMANAE VITAE 50 anni dopo: il suo significato ieri ed oggi

VOICE OF THE FAMILY
è lieta di invitarla al convegno internazionale
Quando: Sabato 28 ottobre 2017
Dove: presso Pontificia Università S. Tommaso d’Aquino (Angelicum) Largo Angelicum 1 – Roma
Il prossimo anno cadrà il cinquantesimo anniversario della promulgazione dell’Enciclica Humanae Vitae di Paolo VI (25 luglio 1978).
Paolo VI previde nell’Humanae Vitae che l’accettazione del controllo artificiale delle nascite avrebbe avuto come conseguenza un declino generale delle norme morali in tutta la società; un aumento dell’infedeltà coniugale; un venir meno del rispetto per le donne da parte degli uomini; e l’introduzione di tecnologie riproduttive coercitive da parte dei governi.
Dopo quasi cinquant’anni, non solo queste previsioni si sono avverate, ma siamo arrivati al punto in cui la società, su larga scala, ammette che nel matrimonio le relazioni sessuali possono essere separate dalla procreazione.
Per cercare di evitare alle future generazioni gli effetti distruttivi della mentalità contraccettiva e per aiutare a ripristinare un’autentica cultura cristiana, l’insegnamento cattolico sulla castità e l’apertura alla vita nel matrimonio deve essere difeso e insegnato apertamente.
Con il convegno in programma, Voice of the Family vuole offrire un’opportunità per studiare l’Enciclica Humanae Vitae nella sua epoca storica e nella nostra, ribadendone la continuità con l’insegnamento perenne della Chiesa sancito dal suo paragrafo 14.
A seguire il programma della giornata:

ISCRIVITI QUI

Le conferenze saranno in italiano, inglese e francese con traduzione simultanea nelle tre lingue.

ISCRIVITI QUI

Monnaie-pleine: bases de discussion, version 4.0

Monnaie-pleine: Contre-projets directs ou indirects, projet de lois toutes rédigées, versions 4.0


Les cantons doivent recevoir au moins 2/3 du bénéfice net de la BNS, selon la Constitution, soit plusieurs dizaines de milliards de francs, au moins 60 milliards. Ils n’en reçoivent que des miettes… Nous ( Blaise, Bernard, Mathieu, François… ) en avons parlé avec M. le Conseiller d’Etat Pascal Broulis qui a reconnu ce fait.
Comme l’écrit Lionel…
La BNS est indépendante et n’est tenue pour son action que par la loi… Toutefois, la convention signée entre la Confédération et la BNS sur la répartition du bénéfice ne respecte pas la Constitution qui stipule à l’article 99, al 4 que la Banque nationale “verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons”
Je vous renvoie à l’article 58 de la LIFD pour la definition du bénéfice net qui comprend le gain en capital… En clair, sur 100 milliards d’augmentation du bilan dû à la création monétaire en 2016, 66 milliards devraient revenir aux cantons… De quoi régler bien des problèmes (CPEG, AVS, assurances maladies, etc…) intéressant n’est-il pas ?
https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19995395/index.html#a99

Le peuple et les cantons suisses, conscients de leur responsabilité envers la Création, résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la ..






La solution, monnaie-pleine améliorée et BNS 4.0


Qui doit créer nos francs suisses: les banques commerciales ou la Banque nationale?



Aujourd’hui, 90% de notre argent sont créés par les banques commerciales.



Le système monétaire peut être considéré comme une infrastructure au service des citoyens et de l’économie réelle, pour le bon fonctionnement du trafic des paiements. Mais aujourd’hui, en pouvant créer elles-mêmes de l’argent, les banques commerciales sont à la fois ”juges” et ”parties” dans le marché économique.

Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier peut remplir sa fonction de service public dans l’intérêt général du pays, car l’initiative établit une séparation claire entre les producteurs d’argent et les établissements de crédit : la Banque nationale produit la totalité de l’argent, y compris l’argent électronique actuellement créé par les banques. Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier contribue surtout aux besoins de l’économie réelle en assurant le crédit, le trafic des paiements et la gestion de patrimoine par des services privés.



Si nécessaire, je suis prêt à vous rencontrer pour en parler., seuls ou en commission Mon téléphone est le 021 616 88 88ou le 079 261 41 54



Vu que je suis au Canada quelques jours et en cas d’urgence, M. Jean-Marc Heim, est aussi disponible au 076 422 45 32bureau@monnaie-pleine.ch 



Avec mes amitiés



François de Siebenthal



P.-S.: Voir notamment la vidéo explicative sur l’initiative Monnaie pleine: https://vimeo.com/130103974



Une solution pérenne à RIE 3, à 2020, aux restrictions budgétaires cantonales… etc…

Idées pour des contre-projets ou des projets de lois toutes rédigées, pour faire parler de monnaie-pleine !


Quelques chiffres, ce sont des milliers de milliards privatisés par les banques commerciales, sic:


Urgent:


Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent) et sa distribution à tous qui est un dû. C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par exemple par un nouvel

Article 99 :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartient au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt et le délègue notamment à la BNS ou aux associations du type wir ou aux sels sous contrôle démocratique.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales, notamment communales et cantonales, jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.
 IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte ou rabais compensé dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée. La création de monnaie par la banque nationale suisse doit se trouver dans un rapport —rigide— (comme l’est le Système métrique) avec la production nationale.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus. Ce dividende pourrait comporter un -coefficient- tenu à jour, exprimant la monétisation possible des progrès des techniques et technologies dans la production.

suivront la même tendance au fur et à mesure des progrès techniques et pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
     

Dispositions transitoires :

§01- La BNS est transformée en une Coopérative Monétaire Suisse (CMS)
et son actif est distribué à tous les suisses, dès leur conception.

§02- Chaque citoyen suisse, dès sa naissance ou son acquisition de
citoyenneté, est propriétaire d’une part de la CMS : 1 humain, 1 voix.

§03- La CMS est indépendante de tout groupe de pression : elle est
l’émanation directe de tous les citoyens suisses.

§04- La CMS gère un, et un seul, compte de paiement souverain pour
chaque citoyen, et seulement pour les citoyens.

§05- L’unité des comptes de paiement est le Franc suisse (code CHF):
“Franc suisse” est une marque réservée à l’usage des comptes de paiement
de la CMS.

§06- Chaque Compte Souverain démarre avec une valeur de déséquilibre
égale à 0 (origine de la mesure du déséquilibre, ou point d’équilibre)
et dispose d’un Reste à Importer (droit d’avance gratuite) de CHF
2’222.-. C’est l’estimation actuelle du montant minimal nécessaire pour
vivre en Suisse.

§07- La valeur de déséquilibre est augmentée de la valeur de chaque
achat et diminuée de la valeur de chaque vente du titulaire du compte.
La valeur de déséquilibre enregistre ainsi la différence entre les
achats et les ventes de chaque citoyen.

§08- La valeur de déséquilibre est contractée de 1% au début de chaque
mois (fonte ou oxydation). Cela correspond à un retour à l’équilibre, un
oubli progressif des déséquilibres anciens ( jubilés ).

§09- Chaque début de mois, le montant minimal nécessaire pour vivre en
Suisse est recalculé et permet de réévaluer proportionnellement le Reste
à importer initial et la valeur du déséquilibre de tous les comptes
souverains, ce qui ne modifie pas le rapport relatif entre les 2 valeurs
: il s’agit d’une adaptation aux prix réels.

§10- Toute autre modification des comptes est formellement interdite. En
particulier, tout achat, toute vente et toute location d’unités de
compte CHF est une tricherie sur la mesure des achats et des ventes
d’une personne, qui correspond à un crime pénal de l’ordre de la fausse
monnaie.

§11- Un citoyen peut ouvrir des sous-comptes à son compte souverain.
Le Reste à Importer d’un sous-compte est toujours égal à sa valeur
d’équilibre, 0. Un sous-compte est destiné à rassembler les transactions
correspondant à un usage particulier. Le titulaire du compte souverain
peut ouvrir l’accès de chaque sous-compte à une et une seule autre
personne humaine de son choix.

§12- L’enregistrement d’un achat ou d’une vente avec une personne
humaine étrangère se fait en calculant le rapport du prix de transaction
et du reste à importer initial du compte souverain de la personne
humaine étrangère.

§13- La CMS a pour seule responsabilité de gérer la continuité et la
persistance de ce système de comptes souverains et de sous-comptes, au
nom de tous les citoyens.

§14- Chaque citoyen paye chaque année sa cotisation à la CMS pour
assurer son fonctionnement, cotisation formée d’un montant fixe annuel
et d’un montant fixe par transaction enregistrée. Chaque montant est
fixé en Assemblée Générale.

Autres dispositions transitoires recommandées à discuter:

– Les contrats de soustraitance au group SIX et SECB sont dénoncés avec effet immédiat.
-Un audit général de BNS est effectué par un groupement d’experts suisses représentatifs de la population pour évaluer l ampleur des éventuels dégâts supputés.
– constitution d’un fonds souverain neutre qui investirait en priorité en Suisse mais aussi à l’étranger.

-Définir un organe suisse de contrôle de la BNS indépendant, neutre et sous responsabilité des élus.  Payé par l Etat.
-Ouvrir une enquête selon les résultats de l’audit général voire un procès contre les responsables de 
l’éventuel désastre supputé.
-Saisir les biens des responsables pour rembourser les créanciers.
-Abolir la loi Too big to fail et interdire les opérations hors bilan de la BNS et de toutes les.
 sociétés, notamment financières
La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires à la nouvelle BNS ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs familiaux, communaux, cantonaux et fédéraux.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés.

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.
 

Supprimer la cotation en continu et les algorithmes s’y rapportant et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.


Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.
Établir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec un système approprié d’indexation.
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.


Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).


Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :


 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »


Maurice Allais

Versions en travail:
https://docs.google.com/document/d/e/2PACX-1vQInt8_ColpsLBQu8BFCjY62917Nl_EzyzqauXEUsz3e0abNNJ0Tm_v9vEb_peZCj9vDM9LB2qBTufI/pub

Ce projet a été fortement défendu, entre beaucoup d’autres1, par les économistes Maurice AllaisMilton Friedman et Christian Gomez (banquier et élève d’Allais) et dans une certaine mesure (narrow banking) par James Tobin pour défendre ce qui devrait être une prérogative de l’État et seulement de l’État : l’émission de toute nouvelle monnaie.
David Ricardo défendait cette même idée, lui qui écrivait « Supposons qu’il faille un million en argent pour préparer une expédition. Si le gouvernement émettait un million de papier-monnaie l’expédition se ferait sans qu’il en coûtât rien à la nation ; mais si en déplaçant ainsi un million d’argent monnayé, une banque faisait l’émission d’un million de papier, et qu’elle le prêtât au gouvernement a 7 pour cent, en déplaçant de même un million de numéraire, le pays se trouverait grevé d’un impôt perpétuel de 70 000 livres par an. La nation paierait l’impôt, la banque le recevrait, et la nation resterait, dans les deux cas, aussi riche qu’auparavant. L’expédition aura été réellement faite au moyen du système, par lequel on rend productif un capital de la valeur d’un million, en le convertissant en denrées, au lieu de le laisser improductif sous la forme de numéraire ; mais l’avantage serait, toujours pour ceux qui émettraient le papier ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l’impôt, si elle, et non la banque, avait fait l’émission de ce million de papier-monnaie.»
Il s’agit d’une réforme radicale du système bancaire fondée sur la dissociation entre la monnaie et le crédit.
En aout 2012, deux chercheurs du FMI publient un rapport soutenant cette proposition2.
En Angleterre, l’ONG Positive Money promeut cette idée sous le nom de “monnaie souveraine” depuis 20103.
En Suisse, une initiative populaire lancée par l’association Modernisation Monétaire (MoMo) a obtenu en 2016 plus de 100 000 signatures, ce qui va provoquer un référendum national sur ce sujet4,5
Personnes ayant contribué d’une manière ou d’une autre au concept en discussion. Vous pouvez aussi y participer et y rajouter vos noms, par ordre chronologique

Clifford H. Douglas, J-Crate Larkin, Louis Even, Maurice Allais, Philippe Bourcier de Carbon
Willard E. Atkins, New York University, Frank Aydelotte, président du Swarthmore College, C. Canby Balderston, University of Pennsylvania,George E. Barnett, Johns Hopkins, président de l’American Economic, Association , John Bates Clark, Columbia University ,Miss Joanna C. Colcord, The Russell Sage Foundation,Morris A. Copeland, University of Michigan, Paul H. Douglas, University of Chicago, Howard O. Eaton, University of Oklahoma, Frank Albert Fetter, Princeton University, Frank Whitson Fetter, Princeton University, Irving Fisher, Yale University, Walton H. Hamilton, Yale University, Paul U. Kellogg, éditeur de Survey Graphic, Willford I. King, New York University, William M. Leiserson, Antioch College, Richard A. Lester, Princeton University, Harley Leist Lutz, Princeton University, James D. Magee, New York University , Otto Tod Mallery Broadus Mitchell, Johns Hopkins University,Sumner H. Slichter, Harvard University,harles T. Tippetts, University of Buffalo, Jacob Viner, University of Chicago ,harles R. Whittlesey, Princeton University, Joseph H. Willits, Dean of Wharton School, University of Pennsylvania, Leo Wolman, Columbia University

Christian Gomez, Prof. Joseph Huber, Liliane Held Khawam, Bernard Dugas, Renault Laillier, Alain Pilote, François de Siebenthal, Gérard Mignault, Christian Burgault, Mathieu Despont, Gérard Foucher, Reginald Maître , Marc R. Studer ,

Nicolas Etter ,
Pilar Ackermann ,
Berman Cédric ,
Brasey Monique ,
Denis Bucher ,
Deslarzes Frédéric ,
Dimier Patrick ,
Dimier Quentin ,
Bernard Dugas ,
Chloé Frammery ,
Martial Garcia ,
Guillod Norbert-Daniel ,
Heim Jean-Marc ,
Jehotte Thierry ,
Maradan Philippe ,
Lionel Rossellat ,
Mariethoz Jean-Michel ,
Meynet Léon ,
Meynet Danielle ,
Niclass Narcisse ,
Charly Pache ,
Pfluger Christoph ,
Blaise Rosselat ,
Rossellat Nicole ,
Rossellat Gérald ,
Sapay Natacha ,
Gérard Scheller ,
Sutter Christian

Sibylle Faude
Marie Ramseier
Ladakh Sibylle
rapha-pbr
Noemi.Nanchen

    De nombreux économistes de renom ont soutenu ou soutiennent un système 100%. A noter que la plupart d’entre eux ne sont pas “d’affreux gauchistes étatistes et interventionnistes” mais des libéraux convaincus admettant que le secteur privé n’a pas son mot à dire dans la régulation de l’émission de monnaie.

David Ricardo
” Dans le cas de la création monétaire, l’avantage serait toujours pour ceux qui émettraient la monnaie de crédit; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l’impôt si elle, et non la banque avait fait elle-même l’émission de cette monnaie… Le public aurait un intérêt direct à ce que ce fut l’Etat, et non une compagnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission
Principe de l’économie politique et de l’impôt, 1817
Maurice Allais

” Alors, que pendant des siècles l’ancien régime avait préservé jalousement le droit de l’Etat de battre la monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. Ce n’est pas là le moindre des paradoxes de notre époque”
L’impôt sur le capital & la réforme monétaire, 1974

Irving Fisher

“Par conséquent, nos moyens de paiement nationaux sont à la merci des transactions de prêt
de la banque, et nos milliers de banque de dépôts sur compte chèque sont, dans les faits,
comparables à d’irresponsables émetteurs de monnaie privés. “
” Si nos banquiers veulent continuer à commercialiser la fonction essentielle de l’industrie
bancaire, le prêt, ce qu’ils peuvent effectuer mieux que le gouvernement, ils doivent être prêts à
abandonner la fonction d’émission monétaire qu’ils ne peuvent effectuer aussi bien que le
gouvernement. “

“L’essence du plan 100% Money est de rendre l’argent indépendant des prêts, c’est-à-dire de séparer le processus de création et de destruction de la monnaie de l’industrie bancaire “

100% Money, 1935; texte complet

Milton Friedman

 ” Je crois depuis longtemps que la façon la plus efficace de réduire la régulation serait de séparer les fonctions monétaires des banques commerciales de leur fonction de crédit. La façon de réaliser cela serait d’obliger toutes les institutions proposant des dépôts à vue de garder des réserves de 100%; ce qui en ferait des institutions de dépôt dans les faits et pas seulement dans les mots.”
Discours devant la commission des finances du congrès américain, 1975
Ludwig Von Mises

“Aucune banque ne doit avoir l’autorisation d’augmenter le montant ou la balance de ces dépôts à vue d’un de ses clients, fut-il un simple citoyen ou le Trésor des Etats-Unis, autrement qu’après avoir reçu un dépôt en billets de banque ou en recevant un chèque provenant d’une banque soumise aux mêmes régulations. Cela implique un système rigide de réserves 100% pour tous les futurs dépôts; c’est-à-dire tous les dépôts qui n’existaient pas au premier jour de la réforme”
The Return to Sound Money, 1951


James Tobin

 “Nous avons probablement besoin de moyens de paiement comme notre monnaie actuel mais sans ses désavantages. Une monnaie de dépôt, adossée à des réserves de 100%, convertible en pièce ou en billet à la demande, transférable sur ordre à un tiers, garanties contre la perte ou le vol, serait une parfaite réserve de valeur pour l’unité de compte.”
Policies for Prosperity, James Tobin, 1987; extrait
Frank Knight

“Il est absurde et monstrueux pour la société de payer au système bancaire privé des “intérêts” pour multiplier plusieurs fois la quantité de moyen de paiement”
Money, 1927

Henry Simon

« Notre gouvernement a très clairement donné la permission aux banques d’usurper sa fonction primaire de contrôle de la monnaie. Le crédit bancaire est devenu l’élément principal au sein de nos moyens de paiement. Jusqu’à la Guerre de Sécession, nous avions essayé « la banque libre » concernant l’émission de billets. Désormais, nous essayons toujours « la banque libre » concernant la monnaie de dépôt. Le système le plus récent comme le plus ancien nous fournit une monnaie peu fiable et inhomogène et nous donne une régulation ou manipulation de la monnaie qui est totalement perverse. La monnaie est créée lorsqu’elle devrait être détruite et détruite lorsqu’elle devrait être créée. »
Mémorandum d’économistes de l’Université de Chicago, 1933


  Des personnalités politiques ont évoqué brièvement le système 100% et/ou décrié les méfaits de la création monétaires par des institutions privées.

Dominique Strauss-Kahn

“Un des sujets traditionnels d’examen [ de Maurice Allais ] s’énonce ainsi : “Quelle différence y a-t-il entre les banques et les faux monnayeurs?” La réponse est qu’il y en a peu.
Hommage à Maurice Allais, 1988


Mervyn King, actuel gouverneur de la banque d’ Angleterre

” Une autre piste de réforme serait une sorte de séparation des fonctions bancaires. La règle de Volcker en un piste parmi d’autres. Une autre piste, plus fondamentale, serait de séparer le système de paiement des activités risquées de prêt; c’est-à-dire d’interdire le système bancaire de réserves franctionnaires ( comme propose par exemple par Fisher, 1936, Friedman, 1960, Tobin, 1987 et plus récemment par Kay, 2009)

Discours à New York, Octobre 2010

Tirons parti des expériences du passé et du grave échec au Conseil des Etats…


Un bel exemple de cela peut être trouvé dans le «bill Goldsborough» de 1932, «la réforme monétaire qui est venue le plus près de réussir en vue de l’établissement d’une monnaie véritablement saine aux Etats-Unis»:
«Une majorité écrasante des membres du Congrès américain (289 contre 60) était déjà en faveur de cette loi en 1932; et cela dure encore depuis, sous une forme ou sous une autre. Seul l’espoir futile que le nouveau Président d’alors (Roosevelt) puisse rétablir la prospérité sans abandonner le système d’argent-dette dont l’Amérique avait hérité, empêcha le Crédit Social de devenir la loi des Etats-Unis. En 1936, lorsque le “New Deal” (solution de Roosevelt) se montra incapable de régler efficacement la crise économique, les partisans du Crédit Social revinrent en force. Le dernier effort significatif pour gagner son adoption survint en 1938.» (W. E. Turner, Stable Money, p. 167.)
Même le dividende et l’escompte compensé, deux éléments essentiels du Crédit Social, étaient mentionnés dans ce projet de loi, qui fut surnommé «bill Goldsborough», du nom du député démocrate du Maryland, T. Alan Goldsborough, qui le présenta en Chambre pour la première fois le 2 mai 1932.
Deux personnes qui soutinrent le projet de loi retiennent particulièrement notre attention: Robert L.Owen, sénateur de l’Oklahoma de 1907 à 1925 et directeur de banque pendant 46 ans, et Charles G. Binderup, député du Nebraska. Owen publia un article en mars 1936 dans la revue de J. J. Harpell, The Instructor (et sa version française, Le Moniteur), dont Louis Even était le rédacteur- adjoint. Quant à M. Binderup, il donna plusieurs causeries à la radio américaine, durant la crise, pour expliquer les méfaits du contrôle du crédit par des intérêts privés. Voici des extraits du discours de Robert Owen à la Chambre, le 28 avril 1936:
«…le projet de loi qu’il (Goldsborough) présenta alors, avec l’approbation du Comité sur les Banques de la Chambre — et je crois que ce fut pratiquement un rapport unanime. Ce projet de loi fut débattu deux jours à la Chambre, un très simple projet de loi, établissant la politique des Etats-Unis de rétablir et de maintenir la valeur de la monnaie, et ordonnant au Secrétaire du Trésor, aux officiers de la Commission de la Réserve Fédérale et aux Banques de la Réserve Fédérale, de rendre cette politique effective. C’était tout, mais suffisant, et le bill passa, non par un vote partisan: 117 députés républicains votèrent en faveur de ce projet de loi (qui avait été présenté par un député démocrate), et le bill passa par 289 voix contre 60, et de ces 60 députés, seulement 12, par la volonté du peuple, sont encore au Congrès.
«Ce bill fut défait par le Sénat, parce qu’il ne fut pas réellement compris. Il n’y avait pas eu suffisamment de discussion à son sujet dans le public. Il n’y avait pas d’opinion publique organisée pour l’appuyer.»

… mail de M. Christian Gomez…


du 10/01/2016
… Ceci dit, le conseil de François, pour faire avancer la réflexion et montrer une réelle pro-activité, me parait judicieux.
Il faut vraiment réfléchir à un projet de loi décrivant comment, concrètement, la majorité d’entre nous voient la suite des évènements. 

Par exemple , pour moi, il est à peu près certain que le statut de la BNS doit changer, ce qui n’est pas sans incidence car il faudra la sortir du marché … etc…etc…. Ce sont des questions auxquelles il nous faudra répondre en montrant que nous les avons traitées.

Bon, ceci n’est qu’un point de vue…. J’aimerais avoir le votre sur cette Bill Goldsborough.
Bon dimanche.  A Charmey , il pleut de la neige fondue mais pas de quoi faire du ski dans les rues 😣
Christian

http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/


Monnaie-pleine. Graves erreurs politiques





Aux dirigeants et membres notamment du PDC…


• ”Quelle quantité d’argent est créée par les banques commerciales ?”

De loin la plus grande partie. Près de 90 %, sic, pour leurs poches et 100 % des intérêts composés…


En moyenne, sur le long-terme les banques produisent 90% de la masse monétaire M1 selon la BNS, quid de M2, M3, M4, Mn.



Bonjour,


Je viens de lire votre communiqué de presse du PDC à propos de monnaie pleine:

Et une phrase m’a fait bondir !!
Je pense qu’elle révèle votre totale incompréhension du système monétaire actuel.

Voici ce que vous avez écrit:

Les banques commerciales ne pourraient ainsi plus octroyer de crédits financés par des dépôts à vue


Monnaie pleine n’interdit pas du tout ça !

… et surtout actuellement les banques ne prêtent pas les dépôts !!
Un crédit n’est pas un prêt !
Un crédit est émis à partir de rien !

SwissBanking l’explique très bien !

Mais rassurez-vous vous n’êtes pas les seuls à ne pas savoir que ce sont les banques commerciales qui crée l’essentiel de la monnaie via le crédit bancaire.
Sergio Ermotti, le CEO d’UBS ne le sait pas non plus….  ce qu’a révélé un débat sur la télévision tessinoise..

Et pourtant c’est bien ce que la BNS nous explique..
“De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises.”
(page 4)


La seule limite, au crédit bancaire c’est le fait que la banque doit avoir une réserve minimale obligatoire de 2.5% de la monnaie scripturale qu’elle a créé en monnaie ayant cours légal sur son compte à la BNS.

Mais en fait, ce n’est pas vraiment une limite, ça n’empêche jamais des clients de banque commerciales de venir demander des crédits et que la banque les octroies.
Ça force juste la BNS à créer la monnaie banque centrale qu’il faut pour que la banque commerciale l’achète afin de couvrir ses réserves minimales.
(~100 milliards de création monétaire par an depuis 2008 !!)

Le conseil fédéral reconnait lui aussi que créer des monnaies est une business comme un autre. Il appelle cette monnaie non officielle des “Substituts monétaires”. Interpellation 12-3305:
“La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution”.

En effet, la monnaie scripturale des banques commerciales, les substituts monétaires, ne sont pas définis dans le cadre de la LUMMP.
La Loi sur l’Unité Monétaire et les Moyens de Paiement:

Les moyens de paiement légaux sont:

a.
les espèces métalliques émises par la Confédération;
b.
les billets de banque émis par la Banque nationale suisse;
c.
les avoirs à vue en francs auprès de la Banque nationale suisse.


Le reste n’est pas un moyen de paiement ayant cours légal…

Pour pouvoir discuter d’un sujet, il faut déjà que les mots aient le même sens pour tous.
Voici donc un lexique qui vous fera peut être découvrir le vrai sens des mots ?

Ainsi on peut être pour ou contre monnaie pleine. Mais il me semble intéressant d’avoir préalablement bien compris le système actuel pour se prononcer.

Bonne journée
Meilleures salutations

Mathieu Despont

Les cantons doivent recevoir au moins 2/3 du bénéfice net de la BNS, selon la Constitution, soit plusieurs dizaines de milliards de francs, au moins 60 milliards. Ils n’en reçoivent que des miettes… Nous ( Blaise, Bernard, Mathieu, François… ) en avons parlé avec M. le Conseiller d’Etat Pascal Broulis qui a reconnu ce fait.
Comme l’écrit Lionel…

La BNS est indépendante et n’est tenue pour son action que par la loi… Toutefois, la convention signée entre la Confédération et la BNS sur la répartition du bénéfice ne respecte pas la Constitution qui stipule à l’article 99, al 4 que la Banque nationale “verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons”
Je vous renvoie à l’article 58 de la LIFD pour la definition du bénéfice net qui comprend le gain en capital… En clair, sur 100 milliards d’augmentation du bilan dû à la création monétaire en 2016, 66 milliards devraient revenir aux cantons… De quoi régler bien des problèmes (CPEG, AVS, assurances maladies, etc…) intéressant n’est-il pas ?


RBi, RIE 3, 2020, CPEG, AVS, assurances maladies, politiques de rigueur dangereuses… etc…



La solution, monnaie-pleine améliorée et BNS 4.0


Qui doit créer nos francs suisses: les banques commerciales ou la Banque nationale?

Aujourd’hui, près de 90% de notre monnaie sont créés par les banques commerciales.
Le système monétaire peut être considéré comme une infrastructure au service des citoyens et de l’économie réelle, pour le bon fonctionnement du trafic des paiements. Mais aujourd’hui, en pouvant créer elles-mêmes de l’argent, les banques sont à la fois ”juges” et ”parties” dans le marché économique.
Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier peut remplir sa fonction de service public dans l’intérêt général du pays, car l’initiative établit une séparation claire entre les producteurs d’argent et les établissements de crédit : la Banque nationale produit la totalité de l’argent, y compris l’argent électronique actuellement créé par les banques. Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier contribue surtout aux besoins de l’économie réelle en assurant le crédit, le trafic des paiements et la gestion de patrimoine par des services privés.
Si nécessaire, je suis prêt à vous rencontrer pour en parler., seuls ou en commission Mon téléphone est le 021 616 88 88ou le 079 261 41 54
Vu que je suis au Canada quelques jours et en cas d’urgence, M. Jean-Marc Heim, est aussi disponible au 076 422 45 32bureau@monnaie-pleine.ch 
Avec mes amitiés
François de Siebenthal
P.-S.: Voir notamment la vidéo explicative sur l’initiative Monnaie pleine: https://vimeo.com/130103974

Une solution pérenne à RIE 3, à 2020, aux restrictions budgétaires cantonales… etc…

Idées pour des contre-projets ou des projets de lois toutes rédigées, pour faire parler de monnaie-pleine !


Quelques chiffres, ce sont des milliers de milliards privatisés par les banques commerciales, sic:


Urgent:
aaapositifs.ch/pourquoi-les-banques-veulent-supprimer-le-cash/

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent) et sa distribution à tous qui est un dû. C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par exemple par un nouvel

Article 99 :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartient au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt et le délègue notamment à la BNS ou aux associations du type wir ou aux sels sous contrôle démocratique.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales, notamment communales et cantonales, jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte ou rabais compensé dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont renégociées par la nouvelle BNS, certaines seront purement et simplement supprimées car devenues des dettes iniques venues du néant. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent d’une commission citoyenne indépendante avec x  membres venant de tous les milieux suisses- sans Commission externe indépendante de type FINMA qui est dissoute – mais aussi sous le contrôle de l’Assemblée fédérale en Plénum, qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant au moins 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime graduellement la plupart des impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

XII. De même, les communes et les cantons suivront la même tendance au fur et à mesure des progrès techniques et pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
     

Dispositions transitoires :

§01- La BNS est transformée en une Coopérative Monétaire Suisse (CMS)
et son actif est distribué à tous les suisses, dès leur conception.

§02- Chaque citoyen suisse, dès sa naissance ou son acquisition de
citoyenneté, est propriétaire d’une part de la CMS : 1 humain, 1 voix.

§03- La CMS est indépendante de tout groupe de pression : elle est
l’émanation directe de tous les citoyens suisses.

§04- La CMS gère un, et un seul, compte de paiement souverain pour
chaque citoyen, et seulement pour les citoyens.

§05- L’unité des comptes de paiement est le Franc suisse (code CHF):
“Franc suisse” est une marque réservée à l’usage des comptes de paiement
de la CMS.

§06- Chaque Compte Souverain démarre avec une valeur de déséquilibre
égale à 0 (origine de la mesure du déséquilibre, ou point d’équilibre)
et dispose d’un Reste à Importer (droit d’avance gratuite) de CHF
2’222.-. C’est l’estimation actuelle du montant minimal nécessaire pour
vivre en Suisse.

§07- La valeur de déséquilibre est augmentée de la valeur de chaque
achat et diminuée de la valeur de chaque vente du titulaire du compte.
La valeur de déséquilibre enregistre ainsi la différence entre les
achats et les ventes de chaque citoyen.

§08- La valeur de déséquilibre est contractée de 1% au début de chaque
mois (fonte ou oxydation). Cela correspond à un retour à l’équilibre, un
oubli progressif des déséquilibres anciens ( jubilés ).

§09- Chaque début de mois, le montant minimal nécessaire pour vivre en
Suisse est recalculé et permet de réévaluer proportionnellement le Reste
à importer initial et la valeur du déséquilibre de tous les comptes
souverains, ce qui ne modifie pas le rapport relatif entre les 2 valeurs
: il s’agit d’une adaptation aux prix réels.

§10- Toute autre modification des comptes est formellement interdite. En
particulier, tout achat, toute vente et toute location d’unités de
compte CHF est une tricherie sur la mesure des achats et des ventes
d’une personne, qui correspond à un crime pénal de l’ordre de la fausse
monnaie.

§11- Un citoyen peut ouvrir des sous-comptes à son compte souverain. Le
Reste à Importer d’un sous-compte est toujours égal à sa valeur
d’équilibre, 0. Un sous-compte est destiné à rassembler les transactions
correspondant à un usage particulier. Le titulaire du compte souverain
peut ouvrir l’accès de chaque sous-compte à une et une seule autre
personne humaine de son choix.

§12- L’enregistrement d’un achat ou d’une vente avec une personne
humaine étrangère se fait en calculant le rapport du prix de transaction
et du reste à importer initial du compte souverain de la personne
humaine étrangère.

§13- La CMS a pour seule responsabilité de gérer la continuité et la
persistance de ce système de comptes souverains et de sous-comptes, au
nom de tous les citoyens.

§14- Chaque citoyen paye chaque année sa cotisation à la CMS pour
assurer son fonctionnement, cotisation formée d’un montant fixe annuel
et d’un montant fixe par transaction enregistrée. Chaque montant est
fixé en Assemblée Générale.

Autres dispositions transitoires recommandées à discuter:

– Les contrats de soustraitance au group SIX et SECB sont dénoncés avec effet immédiat.
-Un audit général de BNS est effectué par un groupement d’experts suisses représentatifs de la population pour évaluer l ampleur des éventuels dégâts supputés.
– constitution d’un fonds souverain neutre qui investirait en priorité en Suisse mais aussi à l’étranger.

-Définir un organe suisse de contrôle de la BNS indépendant, neutre et sous responsabilité des élus.  Payé par l Etat.
-Ouvrir une enquête selon les résultats de l’audit général voire un procès contre les responsables de l éventuel désastre supputé.
-Saisir les biens des responsables pour rembourser les créanciers.
-Abolir la loi Too big to fail et interdire les opérations hors bilan de la BNS et de toutes les.
 sociétés, notamment financières
La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires à la nouvelle BNS ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs familiaux, communaux, cantonaux et fédéraux.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés.


Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.
Établir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.

Conclusions :

 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »

Maurice Allais
———————————–

La BNS investit dans les armes nucléaires

Viol de notre neutralité. La banque nationale suisse, nos fonds de pension, notre AVS financent massivement les bombes nucléaires et les sous-munitions US dans au moins 14 entreprises fabriquant des armes nucléaires, les OGM de Monsanto, le gaz de schiste … Scandaleux !

M. Hildebrand, BlackRock vous permet de gérer de grands clients institutionnels. Sont-ils principalement des institutions d’ Etat ?
Hildebrand: Ce sont tous types d’investisseurs. La plupart de nos grands clients institutionnels comprennent des compagnies d’assurance, fonds de pension et des fonds souverains. Bien sûr, les banques centrales  sont aussi de la partie – par exemple, elles peuvent gérer les réserves de change par des mandats externes.

http://www.nzz.ch/blackrock-will-seine-praesenz-in-der-schweiz-vergroessern-1.18098030

Le peuple suisse a décidé en 1891, par un vote populaire, d’attribuer la création de notre argent (« billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire ») uniquement à la Banque nationale…

Cette volonté populaire claire a été violée honteusement, avec l’accord tacite de certaines de nos “élites”…

Les conséquences sont notamment des charges et des dettes à intérêts composés toujours plus lourdes sur les épaules de tous les suisses et des avantages honteux pour une toute petite minorité qui abuse de notre naïveté !


et le coeur du sujet… moins de centralisation et reprendre le contrôle des créations monétaires distribuées directement aux cantons, communes et surtout aux citoyens suisses de manière fédéraliste grâce à un contreprojet ou un projet de loi tout rédigé… ( au moins 2/3 du vrai bénéfice net doit être distribué directement et automatiquement… )

“Un émetteur de titres publiquement cotés a l’obligation légale de publier toutes ses créations d’actions. Or, les créateurs d’unités monétaires, de titres monétaires, sont les seuls à n’avoir aucune obligation de publication.”
M. Bernard Dugas




Quand le Professeur d’économie suisse not. à l’Uni. de Fribourg, M. Sergio Rossi, parle des vrais enjeux de Monnaie Pleine: la connaissance, la compréhension, le courage et même plus… !
Monnaie pleine aux urnes


Par Sergio Rossi

L’initiative «Monnaie pleine» lancée en Suisse le 3 juin 2014 a récolté les 100’000 signatures valides nécessaires pour être soumise au vote populaire prochainement. Cet aboutissement est assez surprenant, si l’on considère que cette initiative n’est soutenue en Suisse par aucun parti politique et qu’elle est farouchement combattue par les banques, leurs dirigeants ayant compris que l’initiative mettrait un terme à leurs privilèges exorbitants en ce qui concerne l’émission monétaire par les crédits que les banques peuvent octroyer à n’importe quel agent sans avoir suffisamment d’épargnes préalables.
L’intérêt d’une telle initiative populaire est double. D’une part, elle peut grandement contribuer à faire émerger la véritable nature (numérique) de la monnaie, qui en l’état échappe à la presque totalité des individus, y compris les politiciens, les banquiers centraux et les économistes les plus influents au monde. D’autre part, elle a le potentiel de contribuer à définir les contenus d’une réforme structurelle du système monétaire et financier qui est urgente et nécessaire afin d’éviter de nouvelles crises systémiques.
Si le débat induit par l’aboutissement de l’initiative «Monnaie pleine» a lieu de manière objective – c’est-à-dire qu’il se concentre sur l’objet de cette initiative pour en décortiquer la nature essentielle au lieu de viser à défendre des intérêts particuliers (souvent indéfendables désormais) –, alors on peut espérer que chaque partie prenante en sortira enrichie au plan intellectuel car elle aura avancé vers la compréhension de cet objet insaisissable qu’on appelle «monnaie».


Au vu des attaques virulentes contre l’initiative «Monnaie pleine» qui ont eu lieu durant les 18 mois de la récolte des signatures pour cette initiative, et qui ont montré de manière désopilante l’ignorance de la nature de la monnaie et de son émission par les banques, il est fort à craindre que le niveau culturel du débat menant au vote populaire sera de même teneur. Cela confirmera alors qu’«un peuple ignorant est un peuple facile à tromper», bafouant l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers que même un tel peuple ne devrait pas avoir de difficultés majeures à identifier précisément.”

http://www.unifr.ch/mapom/fr/team/titulaire



Soutenez la rédaction de ce projet suisse urgent encore en projet et modifiable, déjà amendé selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:

Pour une Suisse avec moins de dettes, d’ impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous. 






Nous ne sommes pas contre les banques mais contre leurs abus…

Rudolf Elmer, Schweizer Wirtschaftsprüfer und früherer Manager der Bank Julius Bär, AL-Kantonsrat-Kandidat:

„Der gute Ruf, den die Schweiz weltweit geniesst, wird durch den heutigen Finanzplatz Schweiz massiv geschädigt: Die Banker, die sich aus purer Gier und Machtstreben zu kriminellen Handlungen hinreissen lassen, übermitteln der Welt ein Bild der Schweiz, das überhaupt nicht zu dem Bild der ehrlichen, aufrichtigen und bescheidenen Menschen passt, das man sich im Ausland von den SchweizerInnen macht. Ich will der Gefahr, dass unser Finanzsystem dem guten Ruf des Landes bleibenden Schaden zufügt, auch politisch begegnen. Ich unterstütze auch deshalb die Vollgeld-Initiative.“




Geri Müller, Stadtammann der Stadt Baden, Nationalrat, Mitglied der Aussenpolitischen Kommission (APK-NR), Baden:
“Heute fliesst das elektronische Geld/ Giralgeld, vorwiegend in die Finanzmarkt Spekulation, statt in die Realwirtschaft und in eine ökologisch nachhaltige Wirtschaft.
Dies schadet nicht nur unserer Wirtschaft, sondern belastet zugleich auch unsere Umwelt. Dies vor allem dadurch, dass die Firmen dazu gezwungen werden, immer rationeller und vor allem billiger und oftmals ohne Rücksicht auf die Umwelt, zu produzieren.
Mit dieser Vollgeld-Initiative schaffen wir eine einmalige Möglichkeit, die Weichen für die Zukunft zu stellen und unser Geldsystem auf die Basis einer ökologisch basierten Realwirtschaft zu stellen.
Deshalb unterstütze ich die Vollgeld-Initiative und fordere alle verantwortungsvollen Mitbürger auf, dies auch zu tun.”


Avec mes meilleures salutations

François.

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88


PS:


http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/


Pour nous, il s’agit du principe que le peuple, en matière de politique monétaire, doit avoir voix au chapitre. 

Les guerres sont devenues économiques et chacun est touché

Plus la politique monétaire touche la politique nationale, plus il faut trouver des réglementations justes dans ce domaine. 

Le peuple doit rester l’instance suprême dans notre pays, y compris et surtout dans les affaires monétaires et financières. 

Les adversaires de notre initiative estiment, quant à eux, qu’il faut de plus en plus souvent laisser la haute main de nos finances à seulement trois personnes, qui violent nos principes les plus importants ( neutralité, défense des plus faibles, pollutions, etc…), nos lois et notre constitution.

Ils délèguent les décisions d’investissement, même celles des fonds AVS, à des “experts” juges étrangers ( Blackrock) sous le contrôle de fiduciaires étrangères, KPMG…

Voilà comment on nous dépouille de nos valeurs historiques les plus hautes, de nos libertés et de nos droits démocratiques.

Merci pour tes remarques, corrections, amendements etc…
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/   prière de signaler les noms à rajouter, merci.

à faire circuler largement, surtout à vos amis politiciens, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Rasa a 3 contre-projets…

Pour gagner une initiative, il faut les deux majorités et un large consensus.


Nous devons avoir les forces vives notamment des wir et de la centaine de monnaies locales en Suisse, par exemples les sels, reka, tauschring, talent etc…

http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/09/monnaies-locales-complementaires-et.html





Gabriel Rabhi Pourquoi la banque ne peut pas créer autant de monnaie qu’elle le veut ? Pourquoi seuls les intérêts perçus peuvent être dépensés ?

http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html



Voici ce que les médias ne vous ont pas dit. La Banque Nationale Suisse viole la constitution fédérale Suisse. Avec l’accord du département fédéral des finances.

En effet, l’art 99 de la constitution dit que la BNS ” verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.”

Hors ce n’est pas le bénéfice NET qui est distribué (et encore au compte goutte) mais un bénéfice des placements. Donc sans la création monétaire.
Si l’on inclus la création monétaire, comme cela a été conçu à la base. C’est CHF 70 milliards que la BNS devrait verser aux cantons et pas CHF 1.2 milliards !

L’explication détaillée dans les 2 articles:
http://aaapositifs.ch/rejet-du-rappor…
http://aaapositifs.ch/mais-ou-est-don…

L’art 99 de la constitution Suisse:
https://www.admin.ch/opc/fr/classifie…

Invitations pour le bien commun





Chers membres de la Plateforme,

Chères personnes déjà engagées et intéressées par nos activités,
Réservez les dates du mardi 17 octobre et du jeudi 16 novembre 2017 en soirée et participez sans plus tarder aux deux prochains événements de la Plateforme Dignité et Développement !!!
Présentation de l’ouvrage Le bien commun. Par-delà les impasses, Ed. Saint-Augustin, sortie en librairie en août 2017
Date : Mardi 17 octobre 2017, 19h – 21h
Lieu : Université de Fribourg (site Miséricorde, salle MIS02 2122A)
Table ronde en présence de Mgr Morerod et de plusieurs personnalités issues du monde politique et de la pastorale. Une bonne manière d’interroger la place qu’occupe le bien commun dans nos pratiques respectives et de découvrir en compagnie des éditeurs et de quelques auteurs, de nouvelles clés mises en avant dans cet ouvrage passionnant et accessible à un large public. Ce livre rassemble les principales contributions du colloque sur le bien commun qui s’est tenu à Fribourg en 2015 et qui a marqué le lancement de la Plateforme Dignité et Développement.
Participation libre
2e atelier participatif de la Plateforme Dignité et Développement sur les notions de temporalité et d’espace
Date : Jeudi 16 novembre, 18h – 21h30
Lieu : Salle paroissiale du Sacré-Cœur (chemin de Beau-rivage 3, 1006 Lausanne)
Un temps prévu justement pour interroger les défis posés par nos temporalités respectives. Comment habitons-nous le temps et l’espace de notre quotidien tant du point de vue personnel que collectif ? Comment faisons-nous face à l’accélération et à la désynchronisation du temps ? Quel espace laissons-nous au temps du loisir, du ressourcement, de la célébration et de la fête ? Arrivons-nous encore à saisir le kairos, le moment favorable ? Autant de questions qui seront abordées sous un angle participatif : témoignages, travaux, réflexions et échanges en tables thématiques, impulsions plus théoriques et présentation des premiers travaux de la Plateforme.
Participation gratuite, inscription souhaitée auprès de pascal.ortelli@dignitedeveloppement.ch
Le programme et les documents préparatoires vont suivre…
La Plateforme Dignité et Développement s’associe en outre à la 30ème journée mondiale du refus de la misère. Vous pourrez ainsi nous retrouver à Fribourg le samedi 7 octobre prochain dans les locaux de la Paroisse St-Pierre de 12h à 17h.
Voir le flyer.



Visitez également notre site internet www.dignitedeveloppement.ch . Réagissez, commentez et prenez part au processus en nous envoyant par exemple un article pour notre rubrique « On en parle » ou en annonçant un événement en lien avec l’enseignement social chrétien en Suisse romande.
En vous remerciant pour votre intérêt et pour l’accueil positif que vous porterez à nos prochains événements, nous vous adressons nos salutations les meilleures,
Pascal Ortelli
Pascal Ortelli
Animateur-coordinateur de la Plateforme Dignité et Développement
c/o Université de Fribourg, MIS 5218, Av. de l’Europe 20, 1700 Fribourg
LogoPDD
Plateforme Dignité et Développement

Le 15 mai 1931, quarante années jour pour jour après Rerum Novarum, le Pape Pie XI livrait au monde une autre encyclique remarquable: Quadragesimo Anno. Dans Rerum Novarum, Léon XIII avait signalé, sans la définir, «une usure dévorante sous une forme nouvelle» qui venait s’ajouter aux conditions inhumaines dont souffrait alors le monde ouvrier.
Dans Quadragesimo Anno, son troisième successeur, Pie XI, semble bien avoir identifié cette «usure dévorante» à la dictature de l’argent et du crédit:
«L’accumulation d’une énorme puissance, d’un pouvoir économique discrétionnaire aux mains d’un petit nombre d’hommes qui, d’ordinaire, ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital qu’ils administrent à leur gré. Ce pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut plus respirer».

Crédit financier selon la production

Ces paroles sont fortes. Nul ne les comprend mieux que les créditistes. L’auteur des propositions du Crédit Social, l’ingénieur écossais Clifford Douglas, avait en effet très bien expliqué dans ses écrits, parus une douzaine d’années avant Quadragesimo Anno, comment le crédit financier, l’argent moderne du commerce et de l’industrie, n’est en somme que l’expression chiffrée de la capacité de production du pays.
Capacité de production qui est due surtout aux richesses naturelles et au développement progressif de découvertes scientifiques, de techniques perfectionnées. Progrès croissant et transmis au cours des générations grâce à la vie en société ordonnée, donc un bien commun. Le crédit financier, basé sur cette possibilité de produire sans laquelle il n’aurait aucune valeur, ne peut donc être émis que comme un bien social, nullement comme propriété, à son origine, des institutions qui l’émettent.
Ces institutions, les banques à charte dans notre pays, ne peuvent donc pas légitimement se considérer comme propriétaires du crédit qu’elles créent d’un trait de plume et qu’elles émettent sous forme de prêts, sans se départir d’un seul sou à elles et sans diminuer un seul compte de leurs clients.

Contrôle du système bancaire

Par sa mainmise sur le crédit de la société, par les restrictions en volume et en durée de circulation qu’il impose à ce crédit, le système bancaire contrôle et gère à son gré un bien qui ne lui appartient pas, qui est un bien de toute la société; et comme ce crédit financier est, selon l’expression du Pape, «le sang de l’organisme économique», les contrôleurs du volume et de la circulation de ce sang tiennent toute la vie économique entre leurs mains si bien que sans leur permission, nul ne peut plus respirer.
Lorsque parut cette encyclique, en 1931, tout le monde civilisé était enlisé dans une crise économique sans précédent; crise qu’il était impossible d’attribuer à la température, ni à une perte de compétences des producteurs, ni à un refus de travailler de centaines de mille hommes qui cherchaient partout de l’emploi. Rien de tout cela! C’était simplement une crise d’argent, une restriction de crédit; une saignée du corps économique par ceux qui en ont accaparé le contrôle.

Vie économique horriblement cruelle

«Toute la vie économique, écrivait le Pape Pie XI, est devenue horriblement dure, implacable, cruelle». Et du côté des gouvernements, même assujettissement: «La déchéance du pouvoir tombé au rang d’esclave, disait l’encyclique, est devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les ambitions de l’intérêt».
L’entrée du pays en guerre, en 1939, mettait une fin subite à la crise d’argent, montrant à l’évidence qu’une rareté d’argent, une insuffisance de crédit financier, est un phénomène purement factice imposé par des contrôleurs qui peuvent y mettre fin en moins de 24 heures quand ils le veulent ou y consentent. En même temps, malgré que les bras les plus valides fussent mobilisés sur les champs de bataille ou à la production d’engins de guerre, les familles purent obtenir de meilleures conditions de vie que pendant les dix années précédentes. Il ne pouvait faire le moindre doute, dès lors pour personne, que les dix années de crise avaient été le seul fait d’une tyrannie financière criminelle au suprême degré. On put donc croire que le monde, une fois libéré de la nécessité d’entretenir la production de guerre, ne supporterait plus une seule journée ce régime financier insensé.

Principes immuables pour la distribution adéquate des biens à tous

Et pourtant le même monopole du crédit est encore en selle aujourd’hui. Dans son encyclique, le Pape ne se mêle pas d’indiquer quelle méthode ou quel moyen employer pour mettre un terme au monopole du crédit; cela relève des autorités temporelles. Mais rappelant des principes immuables, tel que le droit fondamental de toute personne à une suffisance de biens terrestres, il écrivait:
«L’organisme économique et social sera sainement constitué et atteindra sa fin alors seulement qu’il procurera à tous et à chacun de ses membres tous les biens que les ressources de la nature et de l’industrie ainsi que l’organisation vraiment sociale de la vie économique ont le moyen de leur procurer.» Et il ajoutait: «Ces biens doivent être assez abondants pour satisfaire aux besoins d’une honnête subsistance et pour élever les hommes à ce degré d’aisance et de culture qui, pourvu qu’on en use sagement, ne met pas d’obstacle à la vertu mais au contraire en facilite singulièrement l’exercice».
La sagesse dans l’usage des biens est responsabilité de la personne, de la famille. Mais la distribution adéquate des biens, dont le volume aujourd’hui est potentiellement capable de procurer une honnête subsistance à tous, dépend de l’organisation vraiment sociale de la vie économique.
La distribution, dans notre monde moderne, se fait par le moyen des ventes et des achats. Pour que tous puissent accéder à une suffisance de biens pour une honnête subsistance, il faut que tous obtiennent une suffisance de pouvoir d’achat, d’argent pour commander ces biens.
Un mode de distribution tel que préconisé par le Crédit Social répondrait suffisamment et très bien aux normes d’un organisme économique sain tel que défini par l’encyclique de Pie XI.
Je ne parle pas ici d’un parti politique quelconque qui peut bien s’affubler d’une étiquette créditiste alors qu’il n’est qu’une vulgaire recherche du pouvoir et peut faire n’importe quelle déclaration. Mais il est question de la doctrine authentique du Crédit Social premièrement présenté par Douglas et fidèlement diffusée par le journal Vers Demain.
Ce Crédit Social, par un dividende périodique n’oubliant personne, permettrait à tous et à chacun de se procurer les biens nécessaires à une honnête subsistance facilement réalisable avec la production actuelle du pays. Et par son mécanisme d’ajustement des prix, il le ferait en éliminant toute inflation et sans léser personne dans la propriété et la conduite des moyens de production.

Refus du Crédit Social

Mais les gouvernements avec leurs aviseurs, financiers, économistes, sociologues, moralistes même, ont refusé le Crédit Social; ils préfèrent piétiner dans des essais de rapiéçage qui suppriment des libertés, qui avilissent la dignité des secourus, qui ruinent la propriété et les entreprises à taille d’homme sous le poids de taxes et d’impôts, qui introduisent le gouvernement et ses bureaucrates partout, qui conduisent au socialisme d’État.
Ce n’est plus là un rôle supplétif de l’État: L’État s’occupe de fonctions qui ne le regardent pas, dans la production, dans le commerce, dans l’assurance, dans l’Éducation. Toujours en prétextant qu’il le fait parce que les familles, ou les associations, ou les corps publics inférieurs, sont financièrement incapables de le faire.
Financièrement incapables: c’est vrai parce que le système financier, que seul le gouvernement pourrait modifier, accomplit mal sa besogne. Or, le gouvernement, au lieu de faire ce qui dépend de lui, persiste à faire de plus en plus ce qui est du ressort des personnes et des familles, dont elles s’acquitteraient fort bien si le gouvernement accomplissait ce que lui seul est capable d’accomplir: corriger le système financier.
Le Pape dit fort bien qu’un franc et sincère retour à la doctrine de l’Évangile conduirait à une régénération sociale, à une collaboration au lieu d’une lutte entre les classes. Mais l’assujettissement au monopole du crédit national et international ne peut que conduire au contraire à un esprit d’injustice et non pas de charité.
Aussi, qu’a-t-on vu? Dans la vie nationale, les conflits entre employeurs et employés ont continué, opposant des forces plus grandes à mesure que croissent les géants industriels d’une part, et les puissantes fédérations syndicales d’autre part, envahissant les services publics, le fonctionnariat et jusqu’aux institutions d’enseignement, du bas en haut de l’échelle.

Guerre provoquée par les injustices du système

Et dans le domaine international, qu’a-t-on vu? Vingt-trois années après Rerum Novarum, toutes les nations d’une Europe pourtant christianisée entraient en guerre, se jetant à la gorge les unes des autres, appelant à elles, sur les champs de bataille, des soldats d’Afrique qui, à la vue de ce massacre entre baptisés, purent bien se demander ce que signifiait l’Évangile du Christ? Et huit années après Quadragesimo Anno, la tuerie et la destruction reprenaient de plus belle pour plus longtemps avec des moyens plus puissants et des haines plus féroces.
Cela, pas à cause des encycliques mais à cause du peu de cas qu’on en a fait. Et quel cas pouvait-on faire des encycliques quand on s’est obstiné à considérer comme sacré et intouchable le monopole du crédit, quand on soumet toute la vie économique à la dictature de l’argent, quand on fait de l’argent la fin première et dernière de toutes les entreprises?

Le refus du Crédit Social a perpétué des causes de souffrances imméritées

Nous n’hésitons pas à le dire: le refus du Crédit Social qui est le refus d’une philosophie humaine de la distribution, répondant parfaitement aux normes rappelées par les Papes, ce refus a perpétué des causes de souffrances imméritées, de désordres, de bouleversements. Refus criminel dans les pays comme le nôtre où les maîtres de la politique, de l’enseignement et des moyens de diffusion ne peuvent plaider ignorance du sujet.
Refus dont les conséquences sont incalculables jusque dans l’ordre des valeurs spirituelles. Non pas que le Crédit Social soit un sacrement mais parce qu’il casserait des obstacles, parce qu’il procurerait les biens abondants de la nature et de l’industrie à tous et à chacun, leur garantissant «une honnête subsistance», selon les termes de l’encyclique; leur permettant de «s’élever à ce degré d’aisance et de culture qui, pourvu qu’on en use sagement, ne met pas d’obstacle à la vertu mais en facilite au contraire singulièrement l’exercice».

Cet article a été publié par

Louis Even



Présentation de l’ouvrage Le bien commun. Par-delà les impasses
Paul Dembinski et Jean-Claude Huot (dir.), Ed. Saint-Augustin, août 2017

Date : Mardi 17 octobre 2017, 18h30 – 20h
Lieu : Université de Fribourg, site Miséricorde, salle MIS02 2122A, (Av. de l’Europe 20, 1770 Fribourg  plan d’accès)
Programme :
·        Présentation du livre par Jean-Claude Huot et Paul Dembinski (dir.)
·        Allocution de Mgr Charles Morerod
·        Table ronde : Le bien commun, principe inspirateur de nos pratiques ?
en dialogue avec les auteurs présents dans la salle et avec la participation de Pascal Corminboeuf, fr. Jacques-Benoît Rauscher O.P., Isabelle Reuse et Andréa Wassmer.
Modération : Grégory Roth, journaliste à cath.ch
·        Conclusion de la soirée par Thierry Collaud, prof. de théologie morale à l’Université de Fribourg

Une bonne manière d’interroger la place qu’occupe le bien commun dans nos pratiques respectives et de découvrir en compagnie des éditeurs et de quelques auteurs, de nouvelles clés mises en avant dans cet ouvrage passionnant et accessible à un large public. Ce livre rassemble les principales contributions du colloque sur le bien commun qui s’est tenu à Fribourg en 2015 et qui a marqué le lancement de la Plateforme Dignité et Développement.



Éditions Saint-Augustin Saint-Maurice, août 2017
Case postale 51
CH 1890 Saint-Maurice
Parution d’un nouveau livre
« Le bien commun par-delà les impasses »
Sous la direction de
Paul H. Dembinski et Jean-Claude Huot
Notre époque se caractérise par l’accumulation des incertitudes et des
inquiétudes des populations face à l’avenir. Nos sociétés perçoivent par mille
symptômes diffus qu’un mode de fonctionnement s’épuise sous nos yeux. Pour
ne pas succomber à la déprime, les auteurs de cet ouvrage proposent de changer
de regard et de le poser «par-delà les impasses». Et le bien commun peut être un
point de repère utile tant pour la réflexion que pour la pratique. Il ouvre vers
l’avenir.
Le bien commun, notion théologique, philosophie et politique, n’est pas un
modèle «clé en mains», ni une troisième voie entre le capitalisme et socialisme.
C’est un idéal inatteignable dans sa plénitude, mais porteur d’inspiration pour agir
dans le processus historique en cours, indiquent les auteurs. Longtemps absent de la
sphère publique où il a été supplanté par «l’intérêt général», le bien commun est la clé
de voûte de l’enseignement social chrétien. Il offre surtout un point de repère
fondamental pour toute personne de bonne volonté, croyante ou non, qui veut placer
son engagement social et politique sur des fondements éthiques à la fois réalistes et
dynamisants.
Ce livre est l’aboutissement d’un processus commencé en 2014 par un groupe
d’acteurs tant universitaires que de terrain. Leur première réalisation a été la conférence internationale tenue à
l’Université de Fribourg en septembre 2015, sous le titre «Le bien commun : entre passé et avenir» et sous le
double patronage de l’archevêque Justin Welby, primat de l’Église d’Angleterre et de Mgr Charles Morerod,
évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.
Le livre, fort de la contribution d’une vingtaine de spécialistes de diverses disciplines, s’appuie largement sur
la riche moisson de la conférence de Fribourg. Il se divise en quatre parties. La première, intitulée les «Visages
du bien commun», montre pourquoi ce concept occupe une place centrale dans la pensée sociale chrétienne et
quelles sont ses implications pratiques. Un des auteurs souligne la fécondité de la notion de bien commun pour
penser l’avenir politique des sociétés contemporaines.
La seconde partie «Bien commun en dialogue» détaille les points de convergence et les passerelles, mais
aussi les divergences qui existent entre le bien commun et un certain nombre de courants de pensée, alors que la
troisième partie «Construire le bien commun», ouvre les voie à l’action, à la construction effective du bien
commun en faveur notamment des fragiles, des exclus, ou de l’environnement naturel. Enfin, la quatrième partie
est consacrée aux «Espaces du bien commun», où il est susceptible de surgir, par exemple au sein de la famille
et de l’entreprise. La question de la compatibilité du micro-crédit et du développement durable avec le bien
commun y est notamment abordée.
Cet ouvrage propose une grande diversité d’approches et de point de vue, qui sont autant d’invitations au
dialogue et au débat. Il est d’autant plus d’actualité que le bien commun est en train d’opérer un retour, alors que
les certitudes idéologiques s’effritent, estiment les auteurs.
« Le bien commun par-delà les impasses», publié sous la direction de Paul H. Dembinski et Jean-Claude
Huot. Préface de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Postface de Mgr Justin
Welby, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre. 352 pages. 2017, Éditions Saint-Augustin, CH 1890
Saint-Maurice. 29 francs ; 20 €.
Les coordinateurs
Paul H. Dembinski, économiste, professeur à la Faculté des sciences économiques et sociales de
l’Université de Fribourg est président de l’Association Internationale pour l’Enseignement Social Chrétien
et de la Plateforme Dignité & Développement et directeur de l’Observatoire de la finance à Genève. Son
dernier ouvrage : Éthique et responsabilité en finance, RB Édition, Paris 2015.
Jean-Claude Huot est agent pastoral de l’Église catholique dans le canton de Vaud, engagé dans la
pastorale œcuménique dans le monde du travail et en charge de la promotion de l’enseignement social
de l’Église. Il est également membre du bureau de la Plateforme Dignité & Développement.
Les auteurs
Francesco Belletti, diplômé en sciences politiques de l’Université de Milan, directeur du Centre
international d’études sur la famille de Milan ;
Jean-Michel Bonvin, docteur en sociologie, professeur en politiques sociales et vulnérabilités à
l’Université de Genève ;
Thierry Collaud, théologien et médecin, professeur de théologie morale spéciale et d’éthique sociale
chrétienne à l’Université de Fribourg ;
Paul H. Dembinski (lire en haut) ;
Mgr Lawrence Pius Dorairaj, docteur en philosophie de la Sorbonne, évêque dans l’État indien du
Tamil Nadu ;
Michel Maxime Egger, écothéologien orthodoxe, sociologue, responsable du laboratoire «transition
intérieure» à l’ONG Pain pour le prochain, il anime le réseau www.trilogies.org ;
Jean-Jacques Friboulet, docteur en sciences économiques, professeur émérite d’histoire
économique et économie du développement à l’Université de Fribourg, spécialiste de l’enseignement
social de l’Église catholique ;
Joanna Giecewicz, docteur en architecture, professeure à la Faculté d’architecture de l’Université de
technologie de Varsovie ;
Jean-Claude Huot (lire plus haut) ;
Yvette Jaggi, docteur en sciences politiques, présidente d’honneur de Microcrédit solidaire Suisse,
ex-conseillère nationale et conseillère aux États socialiste et ex-syndique de Lausanne ;
Patrice Meyer-Bisch, docteur en philosophie, président de l’Observatoire de la diversité et des droits
culturels du «Groupe de Fribourg», a édité plus de 25 ouvrages consacrés aux droits de l’homme ;
Jean-Nicolas Moreau, président du cabinet Res-EuroConseil, chargé de programmes et de cours
aux universités Paris-Dauphine et Paris-Sorbonne et à l’École des hautes études en santé publique ;
Mgr Charles Morerod, dominicain, docteur en philosophie et en théologie, a été recteur de
l’Angelicum à Rome avant d’être nommé évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, reconnu
comme expert dans les questions de l’œcuménisme ;
Denis Müller, docteur en théologie, professeur honoraire d’éthique des Universités de Genève et
Lausanne, il dirige la collection «Le Champ éthique» des éditions Labor et Fides à Genève, ainsi que la
collection «Études de théologie et d’éthique» Lit Vergl, Zurich-Berlin-Münster ;
Mathias Nebel, professeur à l’Universidad Popular Autonoma del Estado de Puebla (Mexique),
travaille sur les notions de gouvernance et de bien commun ;
Maria Nowak, économiste, a fait sa carrière professionnelle à l’Agence française de développement
et à la Banque mondiale, elle a fondé l’Association pour le droit à l’initiative économique ;
Michael Schluter, économiste formé aux USA, a travaillé pour la Banque mondiale et a suscité bon
nombre d’organisations sans but lucratif, notamment le Jubilee Centre ;
Dominique Serra-Coatanea, docteur en théologie et doyenne de la Faculté de théologie de l’UCOAngers
et professeure extraordinaire en théologie morale et éthique sociale ;
Grzegorz W. Sienkiewicz, docteur en lettres de l’Université de Fribourg, chercheur en philosophie de
l’histoire, du droit et la théologie politique ;
Mgr Justin Welby, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre, formé en droit et en histoire, il a
travaillé dans l’industrie pétrolière avant d’être ordonné diacre, puis installé doyen de Liverpool, puis
évêque de Durham ;
Stefano Zamagni, professeur d’économie à l’Université de Bologne, membre de l’Académie
pontificale de sciences sociales et du Conseil pontifical pour la culture.
Plateforme Dignité & Développement
La Plateforme Dignité & Développement a vu le jour en avril 2016 à Fribourg, à l’initiative de
Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg et suite à la conférence de
septembre 2015. Présidée par le professeur d’économie Paul H Dembinski, elle ambitionne
de réconcilier vie spirituelle et engagement social. Son but est de promouvoir, en Suisse
romande et au-delà, la justice sociale et le bien commun, par l’analyse de prospective, de
formation et de discernement des enjeux sociétaux à la lumière de l’enseignement social
chrétien.
www. dignitedeveloppement.ch

———————————– ✂ ———————————
Je souhaite recevoir un exemplaire en service de presse :
« Le bien commun par-delà les impasses »
Prénom :……………………………………… Nom :………………………………………………..
Média :……………………………………………. Rue :…………………………………………………
Localité : ………………………………….………. Courriel : .……………………………………………
Commande à retourner par :
• télécopie au +41 (0)24 486 05 23
• ou par courriel à editions@staugustin.ch
• ou aux Éditions St-Augustin, case postale 51, CH-1890 Saint-Maurice/Suisse.
Le catalogue peut aussi être obtenu à la même adresse.



FACULTÉ DE THÉOLOGIE
LE BIEN COMMUN
PAR-DELÀ LES IMPASSES
Présentation du livre
et table ronde
Mardi 17 octobre 2017
18h30 – 20h
Université de Fribourg
Miséricorde salle 2122A
avec la participation de Mgr Ch. Morerod,
Th. Collaud, P. Corminboeuf, P. Dembinski, J.-C. Huot,
J.-B. Rauscher, I. Reuse, A. Wassmer,
Modération : Grégory Roth, cath.ch
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
Programme
Accueil par un membre de l’Université
Présentation du livre par Jean-Claude Huot (dir.), agent pastoral pour la
pastorale oecuménique du monde du travail et la promotion de l’enseignement
social chrétien pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud et par
Paul Dembinski (dir.), économiste, professeur à l’Université de Fribourg,
président de l’Association internationale pour l’enseignement social chrétien (AIESC) et de la Plateforme Dignité et Développement.
Allocution de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne,
Genève et Fribourg
Table ronde : Le bien commun, principe inspirateur de nos pratiques ?
en dialogue avec les auteurs présents dans la salle et avec la participation de
• Pascal Corminboeuf, homme politique fribourgeois et ancien Conseiller d’Etat
• fr. Jacques-Benoît Rauscher, dominicain, docteur en sociologie et doctorant en éthique
sociale chrétienne
• Isabelle Reuse, responsable du service solidarité (Réso) de l’Eglise catholique
dans le canton de Fribourg
• Andréa Wassmer, députée au Grand Conseil fribourgeois,
directrice du Centre culturel le Phénix
Modération : Grégory Roth, théologien et journaliste à cath.ch
Conclusion de la soirée par Thierry Collaud, médecin et professeur de théologie morale spéciale
et d’éthique sociale chrétienne à l’Université de Fribourg
Apéritif et signature du livre
Nos sociétés perçoivent par mille symptômes diffus qu’un mode de fonctionnement s’épuise sous nos yeux.
Pour ne pas succomber à la déprime, il faut changer de regard et le poser « par-delà les impasses ». Le bien
commun ouvre vers l’avenir. A l’instar du colloque tenu à l’Université de Fribourg en 2015 sur le même thème, le
présent ouvrage conjugue les angles d’approches. Il constitue un point de départ pour la mise en commun des
réflexions de portée sociale et d’inspiration chrétienne menées en Suisse romande, que la Plateforme Dignité et
Développement – lancée à l’occasion du colloque de 2015 – devra développer et pérenniser.
infos et contact sous www.dignitedeveloppement.ch

Monnaie-pleine au Conseil des Etats ?

Faire respecter la constitution, notamment l’article 99, al. 4, de la Constitution qui précise que la BNS doit verser au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons. 

La convention BNS ne respecte ni la Constitution , ni les ordonnances, ni l’historique des cantons. https://www.snb.ch/fr/iabout/snb/annacc/id/snb_annac_profit 

La Confédération a zéro action de la BNS. Ce sont les cantons qui DOIVENT recevoir les créations monétaires cachées dans les bilans ET les bénéfices ET les réserves. Près de 100’000 fr ( sic ) pour toutes et tous, y compris les bébés, dès leurs conceptions. Ce respect nous libérera économiquement en nous protégeant des prédateurs à 2 pattes. 

De plus, une seule miette sur chaque création et mouvement de la richesse mondiale contribuerait à ce que tous les peuples du monde vivent très bien, sans mourir de faim, sans guerre, sans génocide. https://micro-taxe.blogspot.com/2018/08/colossale-escroquerie-solutions.html


Regardez le logo du parlement, il devait y avoir une croix sur la coupole…
C’est une violation de notre constitution que de la faire disparaître…
La croix dorée sur la coupole centrale du palais fédéral suisse, en plus du drapeau suisse.
Notre constitution commence par les mots: 

Au nom de Dieu tout-puissant…
Au nom de Dieu Tout-Puissant!

Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution1 que voici:
1 Accepté en votation populaire du 18 avril 1999, en vigueur depuis le 1er janv. 2000 (AF du 18 déc. 1998, ACF du 11 août 1999; RO 1999 2556; FF 1997 I 1, 1999 176 5306).




Ce matin le Conseil des Etats s’est prononcé sur monnaie pleine. Sans surprise, il rejette l’initiative. (même sans vote… car la procédure ne l’exige pas !)






Le communiqué de presse de l’ATS est ici:

Le PV de la séance est ici:


M. Jordan, directeur de la Banque Nationale Suisse,  a répondu l’année dernière aux actionnaires de la BNS:

” qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! … Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse ! “ 

Et bien, ce n’est pas le cas. 

La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Sergio Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. 


En Suisse, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.  

La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté… 

1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….

Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisse en 2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, 

Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4’000 milliards pour 324 millions d’habitants  et qu’ils veulent le réduire, au risque d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles, Communes, Cantons et Confédération. 
Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. 

Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie. 
« Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. » 

“Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. 

M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. 
La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon et moral. 
Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. 
Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients… En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )… Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !

Les lois suisses doivent appliquées ( neutralité, il est intolérable que la BNS investisse dans 14 sociétés US produisant des armes nucléaires ou des sous-munitions; pollutions, la BNS pollue plus par ses investissements aux USA que toute la Suisse.). 


Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. 

Son affirmation est fausse, le système communiste est pire…

Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! 

On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum. 

Conclusion : 

« Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo« … encore faut-il qu’elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre… La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux.  

Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce…  La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un…

 Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste. 


http://desiebenthal.blogspot.ca/2017/09/monnaie-pleine-au-conseil-des-etats.html
Le prochain combat, le Conseil national.
Contactez vos politiciens préférés tout-de-suite, merci
amitiés.
François

Conseillers nationaux suisses 2015-20191

Nom Parti Canton Remarques
Thomas Burgherr UDC AG élu avec 77555 voix
Thierry Burkart (de) PLR AG élu avec 46433 voix
Corina Eichenberger PLR AG réélue avec 43244 voix
Yvonne Feri PS AG réélue avec 44592 voix
Beat Flach (de) PVL AG réélu avec 21206 voix
Sylvia Flückiger-Bäni UDC AG réélue avec 78404 voix
Jonas Fricker (de) Les Verts AG élu avec 21273 voix
Ulrich Giezendanner UDC AG réélu avec 99456 voix
Andreas Glarner UDC AG élu avec 75305 voix
Bernhard Guhl (de) PBD AG réélu avec 24530 voix
Ruth Humbel Näf (de) PDC AG réélue avec 37265 voix
Hansjörg Knecht UDC AG réélu avec 89392 voix
Matthias Jauslin (de) PLR AG prend la place de Philipp Müller élu au conseil des États le 22 novembre.
Maximilian Reimann UDC AG réélu avec 80557 voix
Luzi Stamm UDC AG réélu avec 82656 voix
Cédric Wermuth (de) PS AG réélu avec 43788 voix
Daniel Fässler (de) PDC AI réélu avec 3121 voix
David Zuberbühler UDC AR élu avec 6394 voix
Andreas Aebi UDC BE réélu avec 116547 voix
Matthias Aebischer PS BE réélu avec 81454 voix
Evi Allemann PS BE réélue avec 77872 voix
Adrian Amstutz UDC BE réélu avec 163425 voix
Kathrin Bertschy PVL BE réélue avec 32434 voix
Manfred Bühler UDC BE élu avec 93353 voix
Urs Gasche PBD BE réélu avec 64865 voix
Andrea Geissbühler UDC BE réélue avec 102995 voix
Jürg Grossen PVL BE réélu avec 40560 voix
Hans Grunder PBD BE réélu avec 73264 voix
Christine Häsler Les Verts BE réélue avec 57656 voix
Erich Hess UDC BE élu avec 91100 voix
Lorenz Hess PBD BE réélu avec 60553 voix
Margret Kiener Nellen PS BE réélue avec 44096 voix
Christa Markwalder PLR BE réélue avec 63716 voix
Nadine Masshardt PS BE réélue avec 62678 voix
Corrado Pardini PS BE 54626 voix
Nadja Pieren UDC BE réélue avec 113598 voix
Albert Rösti UDC BE réélu avec 150656 voix
Regula Rytz Les Verts BE réélue avec 65827 voix
Werner Salzmann UDC BE élu avec 104024 voix
Marianne Streiff-Feller PEV BE réélue avec 28719 voix
Alexander Tschäppät PS BE réélu avec 50127 voix
Erich von Siebenthal UDC BE réélu avec 111393 voix
Christian Wasserfallen PLR BE réélu avec 81611 voix
Thomas de Courten UDC BL réélu avec 34335 voix
Maya Graf Les Verts BL réélue avec 36043 voix
Susanne Leutenegger Oberholzer PS BL réélue avec 25616 voix
Eric Nussbaumer (de) PS BL réélu avec 33306 voix
Daniela Schneeberger PLR BL réélue avec 22662 voix
Elisabeth Schneider-Schneiter PDC BL réélue avec 15631 voix
Sandra Sollberger UDC BL élue avec 26637 voix
Sibel Arslan Les Verts BS élue avec 7233 voix
Christoph Eymann (de) PLS BS élu avec 11216 voix
Sebastian Frehner UDC BS réélu avec 11404 voix
Beat Jans PS BS réélu avec 23149 voix
Silvia Schenker PS BS réélue avec 20779 voix
Jacques Bourgeois PLR FR réélu avec 22347 voix
Christine Bulliard-Marbach PDC FR réélue avec 23308 voix
Dominique de Buman PDC FR réélu avec 25905 voix
Pierre-André Page UDC FR élu avec 20879 voix
Valérie Piller Carrard PS FR réélue avec 20102 voix
Jean-François Rime UDC FR réélu avec 29203 voix
Jean-François Steiert PS FR réélu avec 30717 voix
Céline Amaudruz UDC GE réélue avec 20759 voix
Guillaume Barazzone PDC GE
Laurence Fehlmann Rielle PS GE
Benoît Genecand PLR GE
Roger Golay MCG GE
Hugues Hiltpold PLR GE
Christian Lüscher PLR GE
Lisa Mazzone Les Verts GE
Yves Nidegger UDC GE
Carlo Sommaruga PS GE
Manuel Tornare PS GE
Martin Landolt PBD GL réélu avec 5423 voix
Heinz Brand UDC GR réélu avec 23183 voix
Duri Campell (de) PBD GR élu avec 12570 voix
Martin Candinas (de) PDC GR réélu avec 21782 voix
Magdalena Martullo-Blocher UDC GR élue avec 18901 voix
Silva Semadeni PS GR réélue avec 14863 voix
Pierre-Alain Fridez PS JU réélu avec 8301 voix
Jean-Paul Gschwind PDC JU réélu avec 8728 voix
Prisca Birrer-Heimo (de) PS LU réélue avec 33650 voix
Yvette Estermann UDC LU réélue avec 44237 voix
Ida Glanzmann-Hunkeler PDC LU réélue avec 47143 voix
Andrea Gmür (de) PDC LU élue avec 30583 voix
Franz Grüter UDC LU élu avec 39985 voix
Leo Müller (de) PDC LU réélu avec 42389 voix
Felix Müri UDC LU réélu avec 42811 voix
Louis Schelbert Les Verts LU réélu avec 23113 voix
Peter Schilliger PLR LU réélu avec 33378 voix
Albert Vitali (de) PLR LU réélu avec 36183 voix
Philippe Bauer PLR NE élu avec 11364 voix
Raymond Clottu UDC NE réélu avec 8158 voix
Denis de la Reussille PST NE élu avec 10921 voix
Jacques-André Maire PS NE réélu avec 14025 voix
Peter Keller UDC NW réélu avec 13380 voix
Karl Vogler (de) PCS (de) OW réélu avec 9911 voix
Thomas Ammann (de) PDC SG élu avec 22239 voix
Toni Brunner UDC SG réélu avec 74777 voix
Roland Rino Büchel UDC SG réélu avec 54544 voix
Jakob Büchler PDC SG réélu avec 29066 voix
Marcel Dobler (de) PLR SG élu avec 22390 voix
Claudia Friedl (de) PS SG réélue avec 27598 voix
Barbara Gysi (de) PS SG réélue avec 32973 voix
Barbara Keller-Inhelder UDC SG élue avec 46960 voix
Walter Müller (de) PLR SG réélu avec 37769 voix
Thomas Müller UDC SG réélu avec 57124 voix
Lukas Reimann UDC SG réélu avec 71892 voix
Markus Ritter PDC SG réélu avec 37180 voix
Thomas Hurter UDC SH réélu avec 16028 voix
Martina Munz (de) PS SH réélue avec 10711 voix
Kurt Fluri (de) PLR SO réélu avec 21317 voix
Philipp Hadorn (de) PS SO réélu avec 10565 voix
Bea Heim (de) PS SO réélue avec 12487 voix
Christian Imark UDC SO élu avec 24185 voix
Stefan Müller-Altermatt (de) PDC SO réélu avec 13076 voix
Walter Wobmann UDC SO réélu avec 30502 voix
Marcel Dettling UDC SZ élu avec 20502 voix
Alois Gmür (de) PDC SZ réélu avec 16835 voix
Petra Gössi PLR SZ réélue avec 19780 voix
Pirmin Schwander UDC SZ réélu avec 27392 voix
Edith Graf-Litscher (de) PS TG réélue avec 16922 voix
Markus Hausammann UDC TG réélu avec 31282 voix
Verena Herzog UDC TG réélue avec 31455 voix
Hermann Hess (de) PLR TG élu avec 11889 voix
Christian Lohr (de) PDC TG réélu avec 22356 voix
Hansjörg Walter UDC TG réélu avec 36721 voix
Marina Carobbio Guscetti PS TI réélue avec 26960 voix
Ignazio Cassis PLR TI réélu avec 31183 voix
Marco Chiesa UDC TI élu avec 17263 voix
Giovanni Merlini PLR TI réélu avec 35236 voix
Roberta Pantani Lega TI réélue avec 28737 voix
Lorenzo Quadri Lega TI réélu avec 35245 voix
Fabio Regazzi (de) PDC TI réélu avec 30794 voix
Marco Romano (de) PDC TI réélu avec 33029 voix
Beat Arnold UDC UR élu avec 6409 voix
Cesla Amarelle PS VD réélue avec 44078 voix
Claude Béglé PDC VD
Frédéric Borloz PLR VD
Daniel Brélaz Les Verts VD
Michaël Buffat UDC VD
Isabelle Chevalley PVL VD
Fathi Derder PLR VD
Olivier Feller PLR VD
Jean-Pierre Grin UDC VD
Ada Marra PS VD
Isabelle Moret PLR VD
Jacques Nicolet UDC VD
Roger Nordmann PS VD
Guy Parmelin UDC VD réélu avec 49 605 voix puis élu au Conseil fédéral le 9 décembre 2015, Alice Glauser le remplace dès le 1er janvier 2016 comme première vient-ensuite.
Rebecca Ruiz PS VD
Jean Christophe Schwaab PS VD
Adèle Thorens Goumaz Les Verts VD
Laurent Wehrli PLR VD
Jean-Luc Addor UDC VS élu avec 15221 voix
Viola Amherd PDC VS réélu avec 29259 voix
Yannick Buttet PDC VS réélu avec 43584 voix
Géraldine Marchand-Balet PDC VS élue avec 32017 voix
Philippe Nantermod PLR VS élu avec 30253 voix
Mathias Reynard PS VS réélu avec 33469 voix
Franz Ruppen UDC VS élu avec 22715 voix
Roberto Schmidt PDC VS élu avec 27425 voix
Thomas Aeschi UDC ZG réélu avec 17034 voix
Bruno Pezzatti (de) PLR ZG réélu avec 10174 voix
Gerhard Pfister (de) PDC ZG réélu avec 16134 voix
Jacqueline Badran (de) PS ZH réélue avec 125795 voix
Martin Bäumle PVL ZH réélu avec 75493 voix
Hans Egloff UDC ZH réélu avec 135338 voix
Doris Fiala PLR ZH réélue avec 85669 voix
Chantal Galladé (de) PS ZH réélue avec 115196 voix
Bastien Girod Les Verts ZH réélu avec 70267 voix
Balthasar Glättli Les Verts ZH réélu avec 59645 voix
Tim Guldimann PS ZH élu avec 102756 voix
Thomas Hardegger (de) PS ZH réélu avec 102104 voix
Alfred Heer UDC ZH réélu avec 142983 voix
Maja Ingold (de) PEV ZH réélue avec 30229 voix
Angelo Barrile PS ZH remplace Daniel Jositsch élu au conseil des États
Roger Köppel UDC ZH élu avec 178090 voix
Min Li Marti PS ZH élue avec 94867 voix
Thomas Matter UDC ZH réélu avec 141215 voix
Mattea Meyer (de) PS ZH élue avec 98888 voix
Tiana Angelina Moser (de) PVL ZH réélue avec 53584 voix
Martin Naef (de) PS ZH réélu avec 102300 voix
Hans-Ulrich Bigler (de) PLR ZH remplace Ruedi Noser élu au conseil des États le 22 novembre 2015
Hans-Peter Portmann (de) PLR ZH réélu avec 82395 voix
Rosmarie Quadranti (de) PBD ZH réélue avec 30372 voix
Natalie Rickli UDC ZH réélue avec 167185 voix
Kathy Riklin (de) PDC ZH réélue avec 36201 voix
Gregor Rutz UDC ZH réélu avec 144629 voix
Regine Sauter (de) PLR ZH élue avec 71701 voix
Barbara Schmid-Federer (de) PDC ZH réélue avec 39445 voix
Priska Seiler-Graf (de) PS ZH élue avec 91309 voix
Jürg Stahl UDC ZH réélu avec 132800 voix
Barbara Steinemann UDC ZH élue avec 131018 voix
Mauro Tuena UDC ZH élu avec 125066 voix
Hans-Ueli Vogt UDC ZH élu avec 140311 voix
Bruno Walliser UDC ZH élu avec 128661 voix
Beat Walti (de) PLR ZH réélu avec 78306 voix
Thomas Weibel (de) PVL ZH réélu avec 40751 voix
Claudio Zanetti UDC ZH élu avec 125822 voix

Conseil des États[modifier | modifier le code]

Sièges cliquables du Conseil des États par groupe parlementaire en décembre 2015
     Parti socialiste
     Les Verts
     Parti bourgeois démocratique
     Parti démocrate-chrétien
     Parti libéral-radical
     Union démocratique du centrev • d • m

Canton Siège 1 Parti Siège 2 Parti
Wappen Zürich matt.svg Zurich Daniel Jositsch PSS Ruedi Noser PLR
Wappen Bern matt.svg Berne Werner Luginbühl* PBD Hans Stöckli* PSS
Wappen Luzern matt.svg Lucerne Konrad Graber* PDC Damian Müller (de) PLR
Wappen Uri matt.svg Uri Isidor Baumann* PDC Josef Dittli (de) PLR
Wappen des Kantons Schwyz.svg Schwytz Peter Föhn* UDC Alex Kuprecht* UDC
Wappen Nidwalden matt.svg Nidwald Hans Wicki PLR un seul siège à pourvoir
Wappen Obwalden matt.svg Obwald Erich Ettlin (de) PDC un seul siège à pourvoir
Wappen Glarus matt.svg Glaris Thomas Hefti* PLR Werner Hösli* UDC
Wappen Zug matt.svg Zoug Joachim Eder* PLR Peter Hegglin PDC
Wappen Freiburg matt.svg Fribourg Christian Levrat* PSS Beat Vonlanthen PDC
Wappen Solothurn matt.svg Soleure Pirmin Bischof* PDC Roberto Zanetti* PSS
Wappen Basel-Landschaft matt.svg Bâle-Campagne Claude Janiak* PSS un seul siège à pourvoir
Wappen Basel-Stadt matt.svg Bâle-Ville Anita Fetz* PSS un seul siège à pourvoir
Wappen Schaffhausen matt.svg Schaffhouse Hannes Germann* UDC Thomas Minder* DVD/SE
Wappen Appenzell Ausserrhoden matt.svg Appenzell Rhodes-Extérieures Andrea Caroni PLR un seul siège à pourvoir
Wappen Appenzell Innerrhoden matt.svg Appenzell Rhodes-Intérieures Ivo Bischofberger* PDC un seul siège à pourvoir
Coat of arms of canton of St. Gallen.svg Saint-Gall Karin Keller-Sutter* PLR Paul Rechsteiner* PSS
Wappen Graubünden matt.svg Grisons Stefan Engler* PDC Martin Schmid* PLR
Wappen Aargau matt.svg Argovie Pascale Bruderer* PSS Philipp Müller PLR
Wappen Thurgau matt.svg Thurgovie Roland Eberle* UDC Brigitte Häberli-Koller* PDC
Wappen Tessin matt.svg Tessin Fabio Abate* PLR Filippo Lombardi* PDC
Wappen Waadt matt.svg Vaud Olivier Français PLR Géraldine Savary* PSS
Wappen Wallis matt.svg Valais Jean-René Fournier* PDC Beat Rieder PDC
Wappen Neuenburg matt.svg Neuchâtel Didier Berberat* PSS Raphaël Comte* PLR
Wappen Genf matt.svg Genève Robert Cramer* PES Liliane Maury Pasquier* PSS
Wappen Jura matt.svg Jura Claude Hêche* PSS Anne Seydoux-Christe* PDC
* signifie que le candidat sortant est réélu.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Commentaires de Mathieu :


Il y a juste eu une tentative de la gauche (Fetz, Levrat, Zanetti Roberto) de vouloir un contre projet indirect qui soit d’augmenter les ratios des fonds propres des banques à 10% !!
bref… c’est comme les accords de Bâle… et ça ne change pas grand chose. Mais même cette proposition de minorité a été balayée par 29 voix contre 11, 1 abstention et 5 absents ( 46 sièges en tout ).

Ueli Maurer reproche aux initiants d’agir avec un zèle de missionnaire ! … et de vouloir résoudre un problème mondial juste en changeant le système suisse. Ce qui est illusoire…
Il dit que les propositions de l’initiative ne se basent que sur des croyances et pas des faits, et qu’ainsi il ne faut pas jouer aux apprenti-sorciers et rejeter l’initiative.

Voilà voilà…. toujours les mêmes arguments… “on peut rien faire tout seul”… “il faut pas jouer aux apprentis sorciers. On connait le mal actuel mais on ne sait pas si la solution apporte un mal pire !!”

Bon, et bien il ne reste qu’à éveiller le public de ce qu’est vraiment la monnaie….

Comme il semble que nombre d’entre nous n’étaient pas au courant, les AAA+ ont une chaine youtube:

Il y a plusieurs playlists. Voici par exemple celle de l’AG de la BNS 2017:

Cette playlist commence avec la vidéo que j’ai faite suite à l’AG de la BNS qui explique notre point de vue sur l’art 99 de la constitution qui parle de la redistribution des 2/3 du bénéfice net aux cantons…
La vidéo s’appelle “La Banque Nationale Suisse viole la constitution”. Liens direct: https://youtu.be/OP6KIGeOqeQ   (812 vues à ce jour.. elle a encore du potentiel)

Pour rappel, les AAA+ ont aussi un site web: http://aaapositifs.ch/

Une des dernières pages ajoutées, c’est un lexique: http://aaapositifs.ch/lexique/
En effet pour discuter, il faut déjà avoir le même sens pour les mots. Ce qui n’est pas toujours simple.
Ainsi cet outil peut nous aider à faire comprendre, par exemple, qu’un crédit n’est pas un prêt !

De mon côté, je tente aussi de faire des petites vidéos sur ma chaine pour expliquer quelques principes..
Voici: la véritable définition du CHF…  basé sur la LUMMP:

(notre petite expérience de mardi a fait passé le nombre de vue de 991 à 1040…)

J’ai aussi fait une vidéo sur les Monnaies Locales Complémentaires, le Farinet, le Léman leur fonctionnement, et ce que change vraiment une MLC….    pour essayer d’aller un peu plus loin que changer la couleur des billets pour favoriser le commerce local…  essayer de comprendre le pouvoir de la création monétaire…. financer une installation photovoltaïque… l’histoire du gothard et du Franc-Favre… etc.. d

Bonne journée
A bientôt

Mathieu

—————————————————–

Mon site: https://martouf.ch
Ma cuisine amusante: https://yopyop.ch
Ma chaine youtube: https://www.youtube.com/user/martouforange?sub_confirmation=1

DÉPÊCHE ATS Berne

LE CONSEIL DES ETATS REJETTE L’INITIATIVE POUR UNE MONNAIE PLEINE

(ats) Les banques privées ne devraient pas être empêchées de créer de l’argent en octroyant des prêts. Le Conseil des Etats ne croit pas aux vertus de l’initiative populaire dite de la monnaie pleine pour éviter bulles financières et faillites bancaires.
Les sénateurs ont rejeté jeudi tacitement l’initiative “Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!”, sur laquelle le National doit encore se prononcer. Ils ont également refusé par 29 voix contre 11 de la combattre via un contre-projet indirect.
La gauche voulait imposer à moyen terme aux banques trop grandes pour faire faillite un ratio de fonds propres non pondéré de 10%. La majorité des gens ne savent pas que les banques peuvent créer de l’argent. Et la majorité de celui-ci n’a pas de lien avec l’économie réelle, a plaidé Anita Fetz (PS/BS).
Les avoirs déposés sur des comptes bancaires sont certes garantis jusqu’à 100’000 francs. Mais cela ne vaut que jusqu’à un total de six milliards. Il faut faire le maximum pour protéger les clients, a lancé la Bâloise.
On ne convaincra pas ainsi les initiants – des “idéalistes” – à retirer leur texte, a fait valoir Ruedi Noser (PLR/ZH) au nom de la commission. Des efforts ont déjà été faits depuis 2008 avec la législation “too big to fail”, a rappelé Konrad Graber (PDC/LU). Et il ne faut pas se contenter de la question des fonds propres, a ajouté le ministre des finances Ueli Maurer.

QUI CRÉE L’ARGENT ?

La crainte d’une nouvelle crise financière est en toile de fond de la discussion. Actuellement, la création d’argent repose sur l’émission de pièces et de billets par la Banque nationale, l’achat de devises ou de papiers valeurs par cette dernière ainsi que l’octroi par la BNS de crédits aux établissements bancaires et les prêts de ces derniers.
Les banques commerciales ne peuvent que créer de la monnaie scripturale. Cet argent comptable ne représente pas un moyen de paiement légal. Un compte bancaire ne constitue qu’une créance des clients, soit la promesse des établissements de leur payer le solde en billets et pièces.

LA SOLUTION ?

Les initiants – une association indépendante – critiquent ce système qui s’accompagne de formation de dettes. Les banques créent plus d’argent que nécessaire. Avec l’initiative, la BNS serait compétente pour produire l’ensemble de la masse monétaire. Cet argent nouvellement produit devrait l’être sans dette. La banque centrale devrait donc le transférer directement aux collectivités publiques ou aux citoyens.
La politique monétaire ne serait plus mise en oeuvre par le biais de taux d’intérêt mais par la gestion de la masse monétaire. Selon les initiants, l’argent de tous les comptes courants serait entièrement sécurisé. L’Etat n’aurait plus à sauver des banques à coups de milliards versés par les contribuables pour assurer le service des paiements.

APPRENTIS SORCIERS

Le Conseil des Etats ne croit pas à ces recettes. C’est trop beau pour être vrai, a commenté Hannes Germann (UDC/SH). Certes, seul l’argent comptant est roi. Mais de plus en plus de gens utilisent des cartes de crédit.
Les orateurs ont multiplié les appels à ne pas jouer les apprentis sorciers. Le modèle présenté ne repose pas sur des bases scientifiques mais relève plutôt de la foi (on y croit ou pas), a estimé Ueli Maurer. Tout en soulignant le système helvétique fonctionnait très bien.

RISQUES

L’incertitude liée à la réforme provoquerait une grande retenue dans l’investissement et la consommation ainsi que d’importants flux de capitaux internationaux.
La capacité d’action de la BNS en matière de politique monétaire pourrait diminuer et il serait plus difficile de garantir la stabilité des prix. La banque centrale ne serait plus en mesure, à long terme, de réduire la masse monétaire en vendant de l’or et des devises. Autre conséquence de l’initiative: les taux d’intérêt du franc et le taux de change seraient soumis à de fortes fluctuations.
Les banques, qui n’auraient plus le droit de financer l’octroi de crédits par des dépôts à vue, seraient obligées de recourir à d’autres sources de financement, éventuellement plus risquées. Les coûts du trafic des paiements pour les clients pourraient augmenter.
Les banques de petite taille seraient particulièrement frappées. Si la demande de crédits ne pouvait pas être satisfaite à l’aide d’autres sources de financement, la BNS devrait consentir des prêts aux banques. Et le volume des crédits serait donc en partie géré de manière centralisée.

16.074

Für krisensicheres Geld.
Geldschöpfung allein
durch die Nationalbank!
(Vollgeld-Initiative).
Volksinitiative
Pour une monnaie à l’abri des crises.
Emission monétaire uniquement
par la Banque nationale!
(initiative Monnaie pleine).
Initiative populaire

Erstrat – Premier Conseil

Antrag der Minderheit 
(Fetz, Levrat, Zanetti Roberto)
Rückweisung der Vorlage an den Bundesrat
mit dem Auftrag einen indirekten Gegenvorschlag zur Vollgeld-Initiative auszuarbeiten mit folgendem Inhalt:
Auf mittelfristige Sicht beträgt die ungewichtete Eigenkapitalquote (Leverage Ratio) der systemrelevanten Banken mindestens 10 Prozent. Die Umsetzung kann auch stufenweise erfolgen. Der Bundesrat sorgt mit geeigneten gesetzlichen Massnahmen dafür, dass diese Mindestanforderung erreicht wird und damit die Stabilität des Schweizer Finanzplatzes weiter gestärkt werden kann.

Proposition de la minorité 
(Fetz, Levrat, Zanetti Roberto)
Renvoyer le projet au Conseil fédéral
avec mandat d’élaborer un contre-projet indirect à l’initiative “Monnaie pleine”, lequel aura la teneur suivante:
A moyen terme, le ratio de fonds propres non pondéré des banques d’importance systémique sera porté à 10 pour cent au moins. Cet objectif pourra être mis en oeuvre par étapes. Le Conseil fédéral prendra les mesures normatives qui s’imposent afin que cette exigence minimale soit satisfaite et que la stabilité de la place financière suisse soit renforcée.
NOSER RUEDIConseil des EtatsZurichGroupe libéral-radical (RL)

Noser Ruedi (RL, ZH), für die Kommission:

Ich weiss, es ist das letzte Traktandum, und ich weiss auch, dass die Initiative fast einstimmig abgelehnt wird und ich mich als Kommissionssprecher kurz halten sollte. Aber ich werde das nicht tun, aus zwei Gründen.
Erstens wird es eine Volksabstimmung geben, und Sie haben ein Recht, im Rahmen der Kommissionsberichterstattung die Argumente der Kommission zu hören. Zweitens ist die Initiative nicht so formuliert, dass sich ihr Sinn, das, was die Initianten wollen, einfach erschliesst. So hat auch Ihre Kommission an zwei Sitzungstagen umfassende Hearings durchgeführt und sich intensiv mit der Initiative befasst. Die Hornkuh-Initiative war zweifelsfrei einfacher formuliert. Also sollten wir uns hier für diese Vorlage zumindest gleich viel Zeit nehmen.
Allein schon die Frage, welches Problem die Initianten lösen wollen, gestaltet sich schwierig. Ich möchte hier den Initianten das Wort geben: “Was will die Vollgeld-Initiative? Sie will einer Selbstverständlichkeit Nachachtung verschaffen. Sie will, dass Geldschöpfung alleine durch die SNB ermöglicht wird. Vollgeld ist das, was Sie in der Tasche haben. Drei Eigenschaften zeichnen es aus: Es ist von der SNB geschaffen, es ist ein Wert in sich selbst, und es ist nicht an einen Kredit gebunden.
Das heutige Geldsystem besteht aus zwei getrennten Geldkreisläufen. Es gibt einen kleinen Kreislauf mit elektronischem Vollgeld. Dies ist aber nur den einzelnen Banken vorbehalten. Im grossen Kreislauf befindet sich das Geld der Realwirtschaft, das uns allen zur Verfügung steht. Es besteht aus Giralgeld und aus Bargeld. In diesem System hat die SNB keine direkte Möglichkeit, die umlaufende Geldmenge zu steuern, denn sie kontrolliert nur den kleinen Kreislauf. Die Banken hingegen schaffen systematisch mehr neues Giralgeld, als die Realwirtschaft braucht. Die Überproduktion fliesst direkt in die Finanzmärkte und bläht die Vermögen auf. Periodisch platzen die Blasen, und das Geld löst sich in Luft auf, und die Realwirtschaft erlebt eine Wirtschaftskrise.” So weit also das Initiativkomitee.
Die Initianten wollen also Fehlspekulationen verhindern, das ist ihr erklärtes Ziel.
Nun, wenn man gegen die Initiative argumentieren will, gibt es zwei grundsätzliche Schwierigkeiten:
1. Es gibt praktisch keine wissenschaftlichen Studien zum Vollgeldsystem von Wissenschaftern, die sich mit der Geldtheorie beschäftigt haben. Die wenigen Studien, die es gibt, betrachten das Vollgeldsystem eher aus soziologischer Perspektive.
2. Die Initiative formuliert nicht, wie ich soeben ausgeführt habe, was die Initianten fordern. Die Initiative lässt dem Gesetzgeber einen riesigen Spielraum. Ich möchte Ihnen hier einige Beispiele geben. Absatz 1 des von den Initianten vorgeschlagenen revidierten Artikels 99 der Bundesverfassung zur Geld- und Finanzmarktordnung lautet wie folgt:
“Der Bund gewährleistet die Versorgung der Wirtschaft mit Geld und Finanzdienstleistungen.” Klammer: Schon über diesen Satz könnte man lange reden. Aber es kommt ein zweiter, und der lautet: “Er kann dabei vom Grundsatz der Wirtschaftsfreiheit abweichen.” Dieser Zusatz – “kann … vom Grundsatz der Wirtschaftsfreiheit abweichen” – kann bedeuten, alles bleibt so wie es ist, er kann aber ebenso auch die verfassungsmässige Grundlage bieten für eine Geld- und eine Finanzpolitik, wie sie in der untergegangenen Sowjetunion geherrscht hat.
Oder, um ein anderes Beispiel zu nennen, im Artikel 99a unter dem Titel “Schweizerische Nationalbank” fordern die Initianten in Absatz 2: “Sie kann Mindesthaltefristen für Finanzanlagen setzen.” Nun, die Initianten wollen damit bezwecken, dass die SNB die Möglichkeit bekommt, den Banken Auflagen zu machen, damit diese nicht mit kurzfristigen Krediten die Vollgeldidee umgehen können. Nur, Finanzanlagen sind weitaus mehr als bloss kurzfristige Kredite. Dazu zählen Beteiligungen wie Aktien, Anteile verbundener Unternehmungen, Forderungen aller Art, Grundpfandrechte, Kapitalmarktpapiere und so weiter und so fort. Sie sehen also, es wäre ein grosser Eingriff ins Eigentumsrecht.
Und: Man müsste wohl festhalten, dass Mindesthaltefristen konsequenterweise dann nicht nur für die Banken, sondern für alle Wirtschaftsteilnehmer gelten müssten. Dies nur zwei extreme Beispiele aus dem Initiativtext.
Mir scheint fast, dass die Initiative aus Sicht der Initianten ein Geschenk an die Gesetzgeber sei, ein Freipass für die Legislative, nach Annahme der Initiative das zu tun, was sie für richtig hält. Lassen wir hier auch rasch die Initianten sprechen. Was die Interpretation des Verfassungstexts anbetrifft, sagt das Initiativkomitee in der Stellungnahme zur bundesrätlichen Botschaft zum Beispiel zu Artikel 99a Absatz 3 wortwörtlich: “Der Verweis ‘im Rahmen ihres gesetzlichen Auftrages’ bedeutet, dass der Gesetzgeber befugt ist, die massgebliche Interpretation dieses Verfassungsartikels vorzunehmen. Er hat dabei einen politischen Spielraum. Zu fragen ist, wo die Grenzen der Gesetzgebungsfreiheit liegen.” Nun, als Mitglied des einen Rates, der die Gesetze macht, würde ich hierauf antworten: Die Grenze müsste eigentlich im Verfassungstext definiert werden. Bitte liefert nicht so schwammige Formulierungen, in die man alles und nichts hineininterpretieren kann.
Es kommt aber meiner Ansicht nach noch schlimmer. In den Übergangsbestimmungen findet sich folgende Formulierung: “Die Ausführungsbestimmungen sehen vor, dass am Stichtag ihres Inkrafttretens alles Buchgeld auf Zahlungsverkehrskonten zu einem gesetzlichen Zahlungsmittel wird. Damit werden entsprechende Verbindlichkeiten der Finanzdienstleister gegenüber der Schweizerischen Nationalbank begründet. Diese sorgt dafür, dass die Verbindlichkeiten aus der Buchgeld-Umstellung innerhalb einer zumutbaren Übergangsphase getilgt werden. Bestehende Kreditverträge bleiben unberührt.”
Nun, was heisst das? Der Stichtag ist der Tag, an dem das Gesetz oder allenfalls die Verordnung in Kraft tritt – spätestens zwei Jahre nach Annahme der Verfassungsartikel. Stellen wir uns vor, was an diesem Tag geschieht. Die gesamte Geldmenge M1, also ausgenommen das Bargeld, aber sämtliche Sichteinlagen von Nichtbanken, wird auf einen Schlag zu Vollgeld. Diese Geldbestände, die bei den Banken auf der Aktivseite der Bilanz stehen, werden mit dem Stichtag aus der Bankenbilanz ausgebucht, also praktisch wegreguliert, und stehen fortan nicht mehr für die Kreditvergabe zur Verfügung. Die Bankenbilanz würde so kollabieren. Um den Kollaps abzuwenden, muss die SNB den Banken einen Geldbetrag in gleicher Höhe zur Verfügung stellen. Die SNB wird also per Stichtag notgedrungen zum grössten Darlehensgeber der Banken und damit auch zum grössten Risikoträger. In diesem Sinne haben die Initianten Recht, wenn sie behaupten, in einem Vollgeldsystem müsse der Staat eine Bank in einer Krise nicht mehr retten, denn der Staat trägt in Form der SNB schon vor der Krise sämtliche Risiken, denn per Stichtag, spätestens zwei Jahre nach Annahme der Initiative, ist die SNB die Hauptdarlehensgeberin.
Diese radikale Umstellung führt zu enormen Problemen. Ich möchte hier nur einige aufzählen.
1. Wenn eine Bank am Tag eins nach dem Stichtag einen Kredit vergeben will, muss sie sich über die SNB refinanzieren. Sprich: Ob ein Kredit vergeben wird oder nicht, entscheidet die SNB. Dieser Zustand dauert so lange an, bis die Bank ihre Schuld gegenüber der SNB signifikant reduziert hat oder neue Refinanzierungsinstrumente da sind. Ich würde behaupten, bei Kantonalbanken, Raiffeisenbanken oder Regionalbanken wird das Jahrzehnte dauern.
2. Wenn die Banken die SNB als Gläubiger ablösen wollen, haben sie folgende drei Möglichkeiten. Erstens können sie weniger Kredite vergeben, wodurch der Wirtschaft das für die Investition und Wachstum benötigte Geld entzogen wird. Zweitens können sich die Banken statt bei der SNB zum Beispiel im Ausland refinanzieren. Da dies aber nur zu unattraktiveren Konditionen als bei der SNB möglich sein wird, würden sich Kredite verteuern. Drittens können die Banken versuchen, Sparer mit Sichtguthaben zu motivieren, in risikoreichere Anlagenformen zu investieren. Kleine Klammerbemerkung: So eine risikoreichere Anlageform waren die Lehman-Brothers-Papiere, die man aus Sichteinlagen in solche Geldmarktpapiere gemacht hat.
Die Sparer können also motiviert werden, in risikoreiche Anlagen zu investieren, was die Kredite ebenfalls verteuert. Die Sparer werden illiquid, weil diese Papiere lange gebunden sind, und sie werden zu Risikoträgern. Alle drei Möglichkeiten sind schlechter als das heutige System.
3. Die SNB müsste in einer Situation wie der heutigen den Banken die Darlehen vermutlich zinslos oder sogar mit einem Negativzins geben, da sonst die Banken kaum überlebensfähig wären. Sicher könnte aber die SNB nicht einen risikogewichteten Zins einfordern.
4. Die Banken sitzen per Stichtag auf Hunderten Milliarden Franken Sichtgeldeinlagen, mit denen sie nichts mehr anfangen könnten und die ihnen grosse Kosten verursachen würden. Diese Kosten müssten sie notgedrungen sofort auf die Kunden überwälzen. Die SNB würde das als grösste Gläubigerin der Banken sogar von den Banken verlangen, denn täte das eine Bank nicht, würde sich für die SNB das Ausfallrisiko vergrössern.
Dies sind nur einige der Probleme, die an diesem Stichtag entstehen können. Die Schweiz wäre mit dieser Übergangsbestimmung das einzige Land, das eine Währungsreform zwei Jahre im Voraus ankündigt. Wir würden Spekulanten Tür und Tor öffnen, diese Ankündigung für ihre Zwecke zu missbrauchen. Banken könnten vor dem Stichtag höhere Risiken eingehen als sonst und diese über Sichteinlagen refinanzieren, im Wissen darum, dass die Sichteinlagen nach dem Stichtag losgelöst, aus der Bilanz entfernt und durch Darlehen der SNB abgelöst werden. Das heisst, die SNB würde dann das Ausfallrisiko tragen. Ich verzichte hier darauf, noch mehr Missbrauchsbeispiele aufzuzählen, aber Sie können sicher sein, der globalen Finanzbranche wird noch einiges einfallen.
Der Bund und die SNB würden faktisch gezwungen, nicht erst per Stichtag, sondern bereits bei Annahme der Verfassungsartikel rigorose Kapitalmarkt- und Kreditkontrollen einzuführen, damit die SNB nicht zwei Jahre später Verpflichtungen übernehmen müsste, die stark risikobehaftet wären und deren Rückzahlung eventuell unmöglich wäre. Ich würde sogar so weit gehen, Folgendes zu behaupten: Wenn nur der Hauch einer Chance besteht, dass die Schweiz diese Initiative annimmt, beginnt die Weltgemeinschaft der Spekulanten gegen den Franken, gegen die Schweizer Wirtschaft und damit gegen die Bürger dieses Landes zu wetten. Es ist geradezu paradox: Die Initianten schreiben sich auf die Fahne, mit ihrer Vorlage Spekulation verhindern zu wollen, und laden mit der Lancierung ihrer Initiative die Spekulanten weltweit dazu ein, sich an der Schweiz auszutoben. Auf dem Spiel stehen nicht weniger als die Schweizer Wirtschaft und unser Wohlstand.
Nun aber wieder zurück zum Initiativtext. Kann die Umsetzung der Initiative die Bildung von Spekulationsblasen verhindern? Nein, das kann sie nicht. Denn Spekulationsblasen entstehen dadurch, dass Menschen bereit sind, heute für etwas mehr zu bezahlen, als es in Zukunft wert sein wird. Noch eine Klammerbemerkung: Schauen Sie mal, was jetzt mit Bitcoins abgeht! Irren ist und bleibt menschlich, und Fehleinschätzungen gäbe es auch in einem Vollgeldsystem. Und damit käme es auch weiterhin zur Bildung von Blasen. Das Platzen einer solchen Blase kann eine Art Ansteckungsreaktion auslösen, und viele Unbeteiligte können plötzlich Vermögenswerte verlieren. Dieser Mechanismus ist uralt und urmenschlich. Schon im Jahre 66 vor Christus stellte Cicero fest, damals war Vollgeld noch das System: “Es ist nämlich unmöglich, dass viele Menschen Hab und Gut einbüssen, ohne dass sie noch andere mit sich ins gleiche Unglück reissen.”
Neben dem Problem des Wechsels vom heutigen System zum Vollgeldsystem kann man jetzt noch viele Fragen stellen zum grundsätzlichen Funktionieren des Vollgeldsystems. Werden die Banken sicherer, weil sie keine Frankengeldschöpfung mehr betreiben können? Oder werden sie unsicherer, weil sie dies in Zukunft in fremden Währungen machen werden? Wird der Franken stärker, weil er jetzt von der SNB vollständig abgesichert ist? Oder wird er schwächer, weil die SNB an einem Tag, am Stichtag, gleich viel neue Franken schafft wie 2008 und 2016? Ist das Geld des Bürgers sicherer, weil es SNB-Geld ist, oder unsicherer, weil der Bürger nur noch werterhaltend anlegen kann, wenn er höhere Risiken eingehen kann? Bekommen Firmen mehr Kredite, weil die SNB nun für die Kreditversorgung zuständig ist? Oder wird das gesamte Kreditsystem verpolitisiert? Wird die Unabhängigkeit der SNB gestärkt, oder wird sie schlicht und einfach so mächtig, dass man sie einer politischen Kontrolle unterstellen muss? Man kann noch Dutzende von Fragen stellen, deren Beantwortung im Voraus schwierig bis unmöglich ist.
Wenn also eine Initiative das Problem, das sie lösen will, unmöglich lösen kann, und wenn die Initiative zudem so schwammig formuliert ist, dass der Gesetzgeber einen derart grossen Spielraum bekommt, der von der Beibehaltung des Status quo bis hin zur kompletten Verstaatlichung des Zahlungsverkehrs und des Kreditwesens reicht, wenn eine Initiative mehr neue Fragen und Probleme aufwirft, als sie löst, und wenn eine Initiative noch darüber hinaus so schwierige, um nicht zu sagen unmögliche Übergangsbestimmungen festschreibt, dann ist es klar, dass wir das Anliegen nicht unterstützen können.
Darum empfiehlt Ihre Kommission mit 11 zu 0 Stimmen, die Initiative abzulehnen.
Eine Minderheit schlägt Ihnen vor, die Vorlage an den Bundesrat zurückzuweisen mit dem Auftrag, einen indirekten Gegenvorschlag vorzulegen, der diese systemrelevanten Banken verpflichtet, 10 Prozent Eigenkapital zu halten. Die Begründung überlasse ich der Minderheit. Man bedenke dazu aber: Die Initianten wollen etwas anderes. Sie wollen, dass nur noch die Nationalbank Geld schöpfen kann. Sie werden ihre Initiative wegen dieses indirekten Gegenvorschlages wohl kaum zurückziehen. Sie haben die Initiative mit viel Idealismus lanciert; diesen Idealismus dürften Sie anhand der vielen E-Mails, die Sie erhalten haben, auch schon mitbekommen haben. Darum ist der indirekte Gegenvorschlag nicht tauglich und wird von der Mehrheit der Kommission abgelehnt.
FETZ ANITAConseil des EtatsBâle-VilleGroupe socialiste (S)

Fetz Anita (S, BS):

Über hunderttausend Bürgerinnen und Bürger haben die Vollgeld-Initiative unterschrieben. Allein diese Tatsache verlangt von uns eine gründliche Würdigung.
Die Initianten wollen mit ihrem Vorschlag mithelfen, das Finanzsystem zu stabilisieren. Das ist auch nötig. Ob das Vollgeld die allein richtige Massnahme dafür ist, davon bin ich noch nicht ganz überzeugt, das sei hier offen gesagt. Aber ich begrüsse die Diskussion, welche diese Initiative auslösen wird. Es ist nämlich höchste Zeit, dass die Bürger und Bürgerinnen beginnen, sich selbst um Finanz- und Geldpolitik zu kümmern. Zuviel steht auf dem Spiel. Denn es geht auch um ihr Geld, um ihr Spargeld, um ihre Pensionskassengelder. Allzu oft hat man das Gefühl – besser gesagt, ist es auch so -, dass grosse Teile in der Finanzindustrie sehr gut damit fahren, dass die Mehrheit der Leute wenig Kenntnisse über diese Zusammenhänge haben.
Der Bundesrat und die Mehrheit der WAK-SR – Sie haben es gehört -, stellen die Initiative als Hochrisikoexperiment dar. Ich sehe das nicht so. Die Idee ist gar nicht so neu. Seit der Finanzkrise der 1930er Jahre haben viele namhafte Ökonomen die Vollgeldidee entwickelt und weiter verfeinert. Viele unterstützen sie gerade heute, in der instabilen Finanzmarktsituation.
Die meisten Leute wissen nicht, dass jede Bank das Recht hat, selber Geld zu schöpfen. Ich habe mal eine kleine Umfrage gemacht in meinem nicht ganz ungebildeten Bekanntenkreis. Die meisten Leute sind überzeugt, dass die Nationalbank nicht nur die Noten und das “Münz” herausgibt, sondern eigentlich das ganze Geld. Das ist aber nicht so. Erst im Moment des Ausleihens wird das Geld im Computer der Bank – ich sags mal ein bisschen vereinfacht, um es gut darstellen zu können – als Buch- oder Giralgeld geschaffen.
Die Bank selbst muss nur 3 Prozent reales Geld besitzen, um da mitmachen zu können. So zumindest ist heute die Regelung. Trotzdem dürfen die Banken – das ist auch interessant – auf dem ganzen ausgeliehenen Betrag Zins verlangen, d. h., sie verdienen daran, dass sie privat Geld schöpfen können, für das sie nur 3 Prozent Sicherheit hinterlegen müssen.
Ist solches Geld heute noch sicher? Das ist ja für die Bevölkerung die Grundfrage. Immer mehr Finanzspezialisten sagen Nein, und einige empfehlen die Vollgeldvariante, das heisst, die Banken sollen nur das Geld ausleihen dürfen, das sie ihrerseits von der Nationalbank bezogen haben, so wie das eben mit den Banknoten und dem “Münz” der Fall ist.
Dazu muss man auch wissen, dass die Nationalbank eigentlich nur 10 Prozent des Geldes kontrolliert, nämlich das, was an Bargeld und in Noten vorhanden ist. Darum hat der Spruch des Volksmundes eine tiefe Wahrheit, die ich persönlich heute noch so halte: “Nur Bares ist Wahres.” Es gibt doch heute tatsächlich Kreise, das jetzt nur in Klammern gesagt, die das Bargeld abschaffen wollen, das wäre ja wahnwitzig. Ich bin nach wie vor überzeugt, nur Bares ist Wahres. Aber darum geht es nicht.
Was viele Leute auch nicht wissen, ist, dass 90 Prozent des weltweiten Geldes nicht in der Realwirtschaft landen – das ist doch hochgradig beunruhigend -, sondern in Finanzspekulationen. Natürlich, man kann dem Kommissionssprecher zugestehen, dass das etwas Urmenschliches ist. Es ist aber nicht unbedingt etwas Sicheres. Was das viele zinslose Geld betrifft, so fluten die Notenbanken ja zurzeit die Welt mit spottbilligem Geld, in der hilflosen Hoffnung, dass damit Wachstum entsteht. Wir sehen, dass es nicht so ist. Das viele zinslose Geld schafft kaum Produkte und Dienstleistungen, sondern landet in spekulativen Anlagen.
Die Folge: Die SNB fühlt sich gezwungen, die Negativzinsen immer wieder zu verlängern, um den Franken zu schwächen. Die Zeche bezahlen die Sparer und unsere Pensionskassen.
Die meisten Leute spüren ganz genau, dass mit dem Finanzsystem etwas grundsätzlich nicht mehr in Ordnung ist. Die Finanzmärkte sind auch nach den Stabilisierungsmassnahmen, die es nach der Finanzkrise gab, hochgradig instabil, und viele Ökonomen warnen vor der nächsten Finanzkrise. Das heisst, dass wir dringend eine Stabilisierung des Finanzmarktes brauchen. Allerdings ist es aus meiner Sicht eh nicht der Fall, dass das Vollgeld diese Spekulationen eindämmen kann, um es mal offen zu sagen. Ich bin mir auch nicht so sicher wie die Initianten, ob es tatsächlich problemlos ist, wenn die Schweiz das Vollgeld alleine einführt. Daher kann ich die Initiative nicht aus voller Überzeugung unterstützen.
Doch vollkommen sicher bin ich, dass wir als Politiker und Politikerinnen die Pflicht und Schuldigkeit haben, das Mögliche zu unternehmen, um die Sparerinnen und ihre Pensionskassengelder zu schützen. Eine der wirkungsvollsten Massnahmen dazu ist, jene Banken, die “too big to fail” sind, zu verpflichten, ihr hartes Kapital auf 10 Prozent aufzustocken.
Deshalb schlägt Ihnen die Minderheit vor, der Vollgeld-Initiative einen indirekten Gegenentwurf entgegenzustellen, der die grossen Banken sicherer macht. Heute haben zwar alle die 3-Prozent-Vorgaben erfüllt, aber das ist zu wenig für den nächsten Finanzsturm. Zur Erinnerung: Bis in die Neunzigerjahre waren 20 Prozent Eigenkapital normal, und zwar hartes und nicht risikogewichtetes Eigenkapital. Heute sind es 3 Prozent, ausgerechnet in einer Zeit, die hoch volatil ist! Übrigens haben – auch dies zu Ihrer Information – fast alle Experten, die wir in der WAK angehört haben, gesagt, dass die Erhöhung des harten Eigenkapitals, in der Fachsprache “leverage ratio” genannt, der richtige Weg sei, um im Finanzmarkt mehr Stabilität zu bekommen und vor allem die Sicherheit der Kundengelder zu erhöhen. Dies betrifft wie gesagt ausschliesslich die “Too big to fail”-Banken, das sind ungefähr vier in der Schweiz. Der Antrag beinhaltet auch eine Übergangsfrist.
Wir haben den Menschen versprochen, dass 100 000 Franken ihres Ersparten sicher sind. Die meisten wissen aber nicht, dass diese Sicherheit auf etwa 6 Milliarden Franken beschränkt ist. Was ist, wenn ein grösserer Verlust kommt? Auf Schweizer Banken liegen Gelder von etwa 800 Milliarden Franken. Das wissen natürlich viele Wohlhabende, die darum ihr Geld in Immobilien und Sachwerte investieren. Das hat aber auch wieder den Nachteil, dass die Immobilienpreise hochgehen. Ich meine, wir sind unserer Bevölkerung und ihren Ersparnissen dieses kleine Mehr an Sicherheit schuldig. Wer so viel weiss wie wir, der hat die Pflicht, der Bevölkerung auch reinen Wein einzuschenken und nicht einfach nur zu glauben, dass 3 Prozent Eigenkapital genügen. Indem wir klargestellt haben, dass das ausschliesslich “Too big to fail”-Banken betrifft, ist das auch der richtige Ansatz. Übrigens haben kleinere Banken oft sehr viel mehr Eigenkapital.
Deshalb bitte ich Sie, die Minderheit zu unterstützen. Falls diese abgelehnt wird, werde ich mich bei der Initiative der Stimme enthalten und damit vorerst mal offenlassen, wie ich mich dann bei der Volksabstimmung verhalten werde.
GERMANN HANNESConseil des EtatsSchaffhouseGroupe de l’Union démocratique du Centre (V)

Germann Hannes (V, SH):

“Für krisensicheres Geld. Geldschöpfung allein durch die Nationalbank!”, so lautet der Titel der sogenannten Vollgeld-Initiative. Man könnte auch sagen: “Mit der Vollgeld-Initiative voll ins Abseits.” Oder: “Mit krisensicherem Vollgeld sicher in die Krise.” Das zumindest sind meine persönlichen Empfindungen.
Wir leben nach einer weitverbreiteten Aussensicht in einem Land von “milk and money”, wie es der Autor Diccon Bewes in seinem lesenswerten Werk über die Schweiz betitelt hat. Milch und Geld – damit beschäftigt uns das Volk in dieser Session. So folgt nach der Hornkuh-Initiative nun folgerichtig die Vollgeld-Initiative. Während bei Annahme der Hornkuh-Initiative die Auswirkungen für unser Land überschaubar sind, hat die Vollgeldidee ein ganz anderes Kaliber.
Sie sei ein Hirngespinst oder eine Bieridee, könnte man meinen. Mitnichten. Den Initianten ist es bierernst. Sie haben ein Netzwerk aufgebaut, das ihre Argumente und Ideen professionell und mit Vehemenz verbreitet. Wir alle haben Erfahrungen gemacht mit E-Mails und Informationen auf anderen Kanälen. Es ist zwar immer derselbe Inhalt, aber mit wechselnden Namen unterzeichnet. Dem Vernehmen nach werden diese Kampagnen tatkräftig aus dem Ausland unterstützt. Ich weiss es zwar nicht, doch dort könnte jedenfalls das Interesse an einem Experiment in und mit der Schweiz gross sein.
Die Argumente sind durchaus verfänglich. Künftig soll es demnach nur noch Geld geben, das krisensicher sei. Endlich keine Krisen mehr! “Geldschöpfung allein durch die Nationalbank”, so die Losung, zinsfreie Kredite für jedermann usw. Es tönt alles einfach zu schön, um wahr zu sein.
Eine interessante Idee ist die Vollgeld-Initiative aber allemal. Diese Idee ist nach der Finanzkrise 2007 wieder neu belebt worden. Frau Fetz hat zu Recht darauf hingewiesen, dass sie schon einmal in der Zeit der Weltwirtschaftskrise von 1929 herumgeisterte; sie kam dann bei ähnlichen Krisen in verschiedenen Ländern immer wieder auf, zuletzt auch in Schweden, wo man mit ihr geliebäugelt hat. Doch das Experiment hat noch niemand in der Praxis umgesetzt, weil niemand den Mut dazu gehabt hat und auch weil niemand auf dieser Welt, keine Nationalbank, ein Inseldasein führt.
Fakt ist und bleibt: Das in der Schweiz und im Euroraum heute meistgebrauchte Zahlungsmittel ist das sogenannte Giralgeld, also das Buchgeld der Banken. Es macht 90 bis 95 Prozent aus. Das Vollgeld in Form von im Inland aktiv benutztem Bargeld beträgt nur noch 5 bis 10 Prozent der umlaufenden Geldmenge. Ja, natürlich: Cash is king. Das ist klar, das sind die alten Parolen, die gut tönen. Nur Bares ist Wahres. Das mag alles stimmen. Es ist aber auch ein Faktum, dass heute mit Kreditkarten bezahlt wird.
Durch den Wegfall der Sichteinlagen von Banken würde also der Spielraum für die Kreditvergabe massiv eingeschränkt, sodass die Nationalbank einspringen müsste. Ein Grossteil des Kreditvolumens würde künftig durch die SNB zentral gesteuert. Es käme also de facto zu einer Kreditplanwirtschaft. Heute werden Kredite an Unternehmen und Privatpersonen dezentral und effizient von über 300 Banken vergeben, die ihre Kunden und ihre Region bestens kennen. Die Idee der wundersamen Geldschöpfung tönt schön: Die SNB könnte die für eine erfolgreiche Staats- und Volkswirtschaft erforderliche Geldmenge schuldenfrei schaffen und den Kreditnehmern zur freien Verfügung stellen. Die Initianten versprechen denn auch bereits vollmundig jährliche Geldgeschenke für alle und Steuersenkungen dazu. Die SNB ist natürlich beunruhigt. Wir fürchten nicht zuletzt und nicht zu Unrecht um ihre Unabhängigkeit.
In der Kommission haben wir uns, der Sprecher hat es ausgeführt, natürlich auch mit den Risiken der Initiative befasst und festgestellt, dass kein anderes Land der Welt dieses Geldsystem, so, wie wir es umsetzen sollen, kennt. Zu befürchten wäre also nicht nur eine grosse Wechselkursvolatilität, sondern auch, dass die Kreditschöpfung der Geschäftsbanken nicht mehr in Schweizerfranken, sondern, viel riskanter, weil unkontrolliert, in Dollar und Euro geschehen würde. Das wäre ja immer noch möglich. Die Initiative könnte selbstverständlich auch künftige Finanzmarktrisiken, die um uns herum geschaffen werden, nicht verhindern. Die Ursache für die letzten grossen Krisen waren nicht die Sichteinlagen, sondern, wie wir das mit der Subprime-Hypotheken-Krise erlebt haben, vermeintliche Sicherheiten.
Nicht zuletzt darum hat die Initiative selber in der Kommission keine Unterstützung gefunden. Sie wurde zu null Stimmen zur Ablehnung empfohlen. Ich bitte Sie, das auch zu tun.
Damit komme ich zum Fazit: Der Wechsel zu einem Vollgeldsystem wäre ein weltweit einzigartiges Hochrisikoexperiment mit massiven Unsicherheiten. Es gibt keinen Grund, unsere stabile Volkswirtschaft unkalkulierbaren Risiken auszusetzen. Ausgerechnet die für ihre Stabilität geschätzte Schweiz soll für ein derartiges Experiment missbraucht werden, das wie erwähnt vor allem im Ausland auf grosses Interesse stösst. In London, New York und an anderen Finanzplätzen reibt man sich wahrscheinlich schon schadenfroh die Hände, wenn man daran denkt, welche Vermögen in der Schweiz verwaltet werden. Aber diese Rechnung machen die globalen Finanzgeier, die schon über dem Finanzplatz Schweiz kreisen, wohl ohne den Wirt – der Wirt ist das Schweizervolk.
In diesem Sinne bin ich wie gesagt für eine ablehnende Stimmempfehlung. Ich bitte Sie aber auch, die Rückweisung abzulehnen. Es ist zwar ein gutes Mittel, das Frau Fetz hier aufführt. Sicher würde eine Leverage Ratio von 10 Prozent das Bankensystem noch einmal deutlich stabilisieren. Es bestünde auch der Vorteil, dass diese Eigenkapitalquote nicht manipuliert werden kann. Mit den Basel-III-Kriterien ist es ja immer so eine Sache. Trotzdem muss ich darauf verweisen, dass man seit 2007 einiges gemacht haben: Man hat die “Too big to fail”-Gesetzgebung erlassen, man hat die Gesetzgebung massiv verschärft, x Erlasse angepasst, die Einlagensicherung verbessert – der gesicherte Betrag pro Einlage wurde auf 100 000 Franken erhöht -, man hat Basel III umgesetzt und Basel IV angedacht. Das ist alles bereits passiert. Die Eigenmittelvorschriften sind laufend angepasst worden, und der Bundesrat hat zwei antizyklische Kapitalpuffer abgerufen, um eben ein möglichst grosses Mass an Sicherheit zu schaffen. Eine absolute Sicherheit, die wird es aber nie geben.
Es sei schliesslich auch noch darauf verwiesen, dass sich gerade die systemrelevanten Banken global doch in einem Wettbewerb befinden. Wenn ich lese, dass die amerikanischen Banken die grössten Profiteure dieser ganzen Umwälzungen und der Regulierungsverschärfungen in Europa und anderen Teilen der Erde sind, dann ärgert mich das ehrlich gesagt. Ich habe all diese Bemühungen aber natürlich auch unterstützt.
Meines Erachtens bringt die Rückweisung also nichts. Wir sind dort auf dem richtigen Weg.
In diesem Sinne plädiere ich noch einmal dafür, die Rückweisung abzulehnen und die Initiative zur Ablehnung zu empfehlen, das heisst, dem Bundesrat zu folgen.

Graber Konrad (C, LU):

Wir wollen Stabilität für den Finanzplatz Schweiz, aber selbstverständlich auch international. Vieles wurde bereits geschaffen. Herr Germann hat zu Recht auf die “Too big to fail”-Vorlage hingewiesen, mit der das auch in der Schweiz gelungen ist. Wir haben auch den Einlegerschutz massiv erhöht. Wir verfügen heute über ein Geldsystem, das gut funktioniert und wesentlich krisenresistenter ist. Ich glaube, das ist die Ausgangslage.
Die Schweiz würde mit einer Umsetzung der Vollgeld-Initiative zu einer Finanzplatzinsel. Selbst in einer Masterarbeit, die der Kommission vorlag und die sich im Fazit positiv zum Vollgeldsystem äussert, kommt der Autor auch zum Schluss, dass die internationale Wettbewerbsfähigkeit der Schweizer Banken und des Finanzplatzes “aufs Spiel gesetzt” würden, wenn nur die Schweizer Banken dem Vollgeldsystem unterstellt werden. Genau dies fordern aber die Initianten.
Ein Vollgeldsystem kann die Entstehung von Blasen, wie wir sie beispielsweise im Immobilienmarkt erlebt haben, nicht verhindern. Blasen werden durch einen übertriebenen Optimismus beeinflusst und sind unabhängig von der Geldschöpfung des Bankensystems. Der seinerzeitige Boom im amerikanischen Häusermarkt wurde nicht durch Bankkredite, sondern durch Verbriefungen finanziert. Die Finanzstabilität kann zielführender durch Eigenkapitalvorschriften und durch andere regulatorische Massnahmen erreicht werden, wie sie unter anderem die Schweiz mit der “Too big to fail”-Vorlage erliess.
Diese Vorlage ist für mich auch der vorgezogene Gegenentwurf zu dieser Initiative. Wir waren da schneller. Was Frau Fetz jetzt beantragt, ist zum Teil erfüllt. Der Gegenentwurf liegt nicht nur auf dem Tisch, er wurde bereits beschlossen. Er befindet sich in der Umsetzung.
Die SNB geniesst bei uns eine hohe Glaubwürdigkeit und eine hohe Unabhängigkeit. Die Vollgeld-Initiative will gemäss ihren Argumenten der SNB mehr Kompetenzen zuteilen. Aber ausgerechnet die SNB lehnt dies ab, weil sie die Risiken dieses Vorhabens als nicht kontrollierbar beurteilt. Das von den Initianten vorgeschlagene Vollgeldsystem würde zu einem teuren, ineffizienten und weniger innovativen Finanzsystem führen. Die SNB könnte die Geldpolitik nur noch in eine Richtung betreiben, indem sie nämlich die Geldmenge ständig erhöht. Eine Reduktion wäre kaum mehr möglich. Damit entstünde die Gefahr einer Verpolitisierung der Geldpolitik.
Die Vollgeld-Initiative ist ein Experiment mit offenem Ausgang. Sie dient nicht der Stabilität des Finanzplatzes bzw., international betrachtet, der Finanzplätze. Kein Staat ist bis heute in diese Richtung gegangen. Island, wohl nicht gerade die beste Referenz für Finanzplätze, hat ein ähnliches Projekt gestoppt.
Wenn es um das Thema Sicherheit und Geldanlagen geht, spielt der Einlegerschutz eine gewichtige Rolle. Hier wurde die Schweiz aktiv, sie hat den Einlegerschutz auf 100 000 Franken pro Kundin bzw. Kunde und Bank als privilegierte Einlage erhöht. Das bedeutet, dass diese Summe im Konkursfall mit den Forderungen der zweiten Konkursklasse beglichen wird. Die privilegierten Einlagen sind zusätzlich durch das Einlagensicherungssystem bis zu einer Obergrenze von 6 Milliarden Franken gesichert.
Dieses Einlagensicherungssystem wurde nach der Finanzkrise aufgrund einer Motion in unserem Rat in die Revision des Bankengesetzes 2011 eingebaut. Wenn es also um den Einlegerschutz geht, kann auf ein funktionierendes System aufgebaut werden; es braucht diese Volksinitiative nicht.
Von der Vollgeld-Initiative deutlich zu unterscheiden ist das Digitalgeld. In diesem Bereich wird auch die SNB ein Projekt verfolgen; das begrüsse ich ausdrücklich.
Hinter der Vollgeld-Initiative stehen der überparteiliche Verein Monetäre Modernisierung (MoMo) und ein wissenschaftlicher Beirat. Vor den WAK-Sitzungen, die sich mit diesem Thema beschäftigten, und auch über dieses Wochenende und bis heute wurden wir mit pseudowissenschaftlichen Stellungnahmen und Argumentarien eingedeckt. Dies weckt in mir ungute Gefühle. Die eigentlichen Motive der Initianten blieben mir immer etwas verschlossen, waren im Dunstkreis von vorgeschobener Sicherheit und Wissenschaft. Sehe ich hier Geister, wenn ich befürchte, dass hinter dieser Initiative fremde Kräfte stehen, welche auf dem Umweg der Unsicherheit und Instabilität dem erfolgreichen Finanzplatz Schweiz Schaden zufügen wollen? Das möchte ich nicht, und ich werde deshalb die Initiative aus all diesen Gründen zur Ablehnung empfehlen. Ein indirekter Gegenvorschlag wurde bereits beschlossen, und es bedarf deshalb hier keines weiteren Gegenvorschlages.
FÖHN PETERConseil des EtatsSchwyzGroupe de l’Union démocratique du Centre (V)

Föhn Peter (V, SZ):

Wir wurden insbesondere vor der Kommissionssitzung, in der wir dieses Geschäft behandelten, mit vielen Dutzenden, nicht nur einigen, Briefen, E-Mails und Botschaften überhäuft. Wir wurden angeschrieben und angesprochen. Ich muss sagen, dass ich viele der Botschaften, die uns die Initianten auf den Tisch legten und die heute noch bei mir auf dem Tisch liegen, eigentlich teile. Ich zitiere Ihnen einige der Kernbotschaften: Ja zu sicheren Konten; Ja zum Willen des Volkes, Gesetzeslücke schliessen; Ja zur Entlastung der Steuerzahler und der Realwirtschaft. Weitere Botschaften lauten: Ja zu fairer Marktwirtschaft, Ja zum Bankenplatz Schweiz, Ja zu einer handlungsfähigen Nationalbank, Ja zu Stabilität statt Finanzmarktexperimenten usw. Ich habe gesagt, dass ich vielem zustimme. Aber letztendlich ziehe ich einen anderen Schluss als die Initianten.
In einem Brief wurde auch die Grundsatzfrage gestellt: Wer soll unsere Franken herstellen, private Banken oder die Nationalbank? Zukünftig solle die Nationalbank zusätzlich zum Bargeld auch das elektronische Geld selber herstellen; dadurch könne die Nationalbank pro Jahr zusätzlich 5 bis 10 Milliarden Schweizerfranken an Bund und Kantone auszahlen. Das wäre sehr, sehr schön. Und mit diesen zusätzlichen Einnahmen, so heisst es weiter, könnten Steuern gesenkt, Staatsschulden abgebaut oder öffentliche Infrastrukturen und die Sozialwerke mitfinanziert werden.
Alles schön und gut, aber ich sage noch einmal: Persönlich ziehe ich einen ganz anderen Schluss als die Initianten und als das, was uns hier vorgespielt wird. Denn das heutige dezentrale System funktioniert doch sehr gut. Wenn etwas funktioniert, sollte man es auch nicht kehren oder nicht anknabbern. Wenn etwas funktioniert, darf man es zumindest nicht gefährden. Alles Geld nur von der Schweizerischen Nationalbank herausgeben? Das erachte ich als völlig falsch. Ich bin überzeugt, die Kredite würden nicht günstiger, sondern mit Bestimmtheit teurer. Dazu würden unsere Schweizer Banken, würde das gesamte Schweizer Bankensystem destabilisiert, also sogar gefährdet. Denn die Geldmenge ist heute über die Zinsen gut steuerbar, und das könnte man dann nicht mehr so machen.
Wir würden damit nichts retten, im Gegenteil, höchstens gefährden. Die SNB könnte meiner Meinung nach auch unter politischen Einfluss geraten, und unsere Banken allgemein, unser Bankensystem, der Finanzplatz Schweiz würde mit Bestimmtheit an Flexibilität verlieren.
So bitte ich Sie, sich auf keine Experimente einzulassen oder auf keine Experimente einzusteigen. Ich glaube, ein solches Experiment würde insbesondere über die Grenze hinaus nur Unsicherheit auslösen.
Der Titel der Initiative heisst “Für krisensicheres Geld. Geldschöpfung allein durch die Nationalbank! (Vollgeld-Initiative)”. Frau Fetz hatte gesagt: Nur Bares ist Wahres. Man könnte dann noch einen Schritt weiter zurückgehen. Dann kämen wir dann zum Tauschhandel. Schon damals, beim “Bares ist Wahres” oder eben auch beim Tauschhandel wurden schon Leute über den Tisch gezogen, nicht weniger als heute. Das muss ich ganz klar sagen.
Deshalb würden wir hier eine grosse Unsicherheit aufbauen. Ich bitte Sie, diese Initiative zur Ablehnung zu empfehlen. Die Schweiz darf nicht zu einem weltweit beispiellosen – beispiellosen! – Experimentfall mit völlig unklaren Folgen werden. Eine Umsetzung der Initiative würde nämlich zu grosser Unsicherheit und potenziell weitreichenden Nachteilen für die Schweiz führen. Dieses Risiko dürfen wir nicht eingehen.
Es braucht in diesem Fall weder einen direkten noch einen indirekten Gegenvorschlag; es braucht hier gar nichts. Deshalb müssen wir das Geschäft auch nicht an den Bundesrat zurückweisen. Es braucht von unserer Seite ein klares Statement, indem wir diese Initiative den Ständen und dem Volk klar zur Ablehnung empfehlen.
ZANETTI ROBERTOConseil des EtatsSoleureGroupe socialiste (S)

Zanetti Roberto (S, SO):

Der Kommissionssprecher hat mitgeteilt, dass die Initiative von der Kommission mit 11 zu 0 Stimmen zur Ablehnung empfohlen werde. Da fehlen zwei, entweder zwei Abwesenheiten oder zwei Enthaltungen. Ich kann Ihnen sagen, dass es zwei Enthaltungen waren. Eine davon war ich. Enthaltungen in einer solchen Frage sind, finde ich, erklärungsbedürftig. Ich versuche daher, Ihnen zu erklären, wieso ich mich der Stimme enthalten habe.
Zuerst möchte ich mich vor dem geldtheoretischen Sachverstand meiner Vorredner verneigen. Bei der Lektüre der Unterlagen habe ich nämlich festgestellt, dass selbst in der Wissenschaft allein schon der Geldbegriff wie auch die Geldmengendefinitionen nicht geklärt sind. Es hat einmal an der Uni Bern einen Professor Niehans gegeben, der als super Geldtheoretiker gehandelt worden ist, weil er, im Gegensatz zu anderen, die Geldmenge M3 in England richtig geschätzt hatte. Allein schon Geldmengendefinitionen, Geldbegriffe sind also relativ offene Begriffe. Deshalb staune ich, wie ein paar Redner das alles ganz, ganz klar definieren können. Ich habe da meine klar deklarierten Zweifel. Ich bin unsicher und hin und wieder auch beunruhigt.
Stellen Sie sich einmal die Geldflut vor, die in der letzten Zeit von den Zentralbanken ausgelöst worden ist – das sind nicht nur Schwarzmaler, die sich dazu ein paar Gedanken machen. Allein die Bilanz unserer Nationalbank ist um rund den Faktor 6 gewachsen. Da kann man ja schon fast von “Explosion” sprechen. Denken wir an all die Kryptowährungen wie Bitcoin usw., bei denen man auch nicht ganz so genau weiss, was das für Auswirkungen haben kann. Diese Ideen, wie man dieser entfesselten Geldflut Herr werden kann, sind meines Erachtens also durchaus berechtigt.
Ich habe in der Kommission denn auch gesagt, dass ich diese Initiative als spannendes Gedankenexperiment ansehe. Gedankenexperimente sind etwas Spannendes, wobei sie aber auch nicht unbedingt und zwingend in die Bundesverfassung gehören. Einer der angehörten Professoren hat jedenfalls gesagt, dass das tatsächlich ein spannendes und herausforderndes Gedankenexperiment sei, das sich aber eher für ein Doktorandenseminar eigne als für eine Volksabstimmung. Immerhin werden da aber Fragen auf den Tisch gelegt, die mich und wahrscheinlich auch andere herumtreiben.
Irgendwann hat man gehört, wenn Geldschöpfung stattfinde, könne dies das reale Wachstum finanzieren – das ist toll, das wünschen wir uns alle. Wenn plötzlich zu viel Geld und zu wenig Güter vorhanden sind, kann das zu Inflation führen – das wollen wir nicht, befürchten wir aber ein bisschen angesichts der Geldflut -, oder es kann zu Spekulationen und Blasenbildungen führen. Wir haben da also ein reales Problem.
Jetzt haben wir eben Anhörungen gemacht. Anhörungen macht man ja nicht, um vor allem die eigene Position bestätigt zu finden, sondern um vom Sachverstand der Experten profitieren zu können. Ich glaube, wenn man das jetzt zum Besten gibt, verletzt man kein Kommissionsgeheimnis, sondern gibt eben diesen Erkenntnisfortschritt, den man gewonnen hat, weiter. Ich muss Ihnen sagen: Von diesen Professoren hat es einer am drastischsten gesagt, und der ist politisch unverdächtig und steht, auf mich bezogen, ziemlich deutlich auf der andern Seite der Barrikade. Dieser Professor hat gesagt, für ihn sei die Sache absolut klar: Allermindestens 10 Prozent Eigenmittel, und zwar reale und harte und nicht irgendwie künstlich gepushte Eigenmittel, seien für Grossbanken das Minimum. Er hat sich auch als ausdrücklich bankenfreundlich bezeichnet: Seine Kollegen aus der Wissenschaft würden 20 Prozent Eigenmittel verlangen. Gehen Sie mal zu einer Bank und sagen Sie, Sie möchten ein Haus bauen, und Sie hätten 5 Prozent Eigenmittel! Der Bankberater wird Sie auslachen – der wird Sie auslachen! Unsere systemrelevanten Banken wursteln sich aber durch die Weltgeschichte mit knappen 5 Prozent wirklich harten Eigenmitteln! Zwei oder drei dieser Experten haben gesagt: Ja, das Experiment sei meinetwegen intellektuell herausfordernd und spannend, aber ein bisschen zu risikoreich. Zur Stabilisierung des Finanzsystems sei aber eine deutlich erhöhte Eigenmittelbasis dieser systemrelevanten Banken der verheissungsvolle Weg.
Deshalb bitte ich Sie, der Minderheit zuzustimmen und eben diesen indirekten Gegenvorschlag ins Auge zu fassen. Das ist auch der Grund, wieso ich mich dann bei der Abstimmungsempfehlung zur Initiative der Stimme enthalte. Ich finde das Risiko zu hoch. Wir riskieren allenfalls wirklich realwirtschaftliche Kollateralschäden. Das will ich auch nicht. Wenn ich Banker wäre, würde ich sagen: “Ja, Risiko – toll! Es geht ja zulasten anderer!” Hier kann ich das nicht sagen. Ich will nicht den Wohlstand anderer Leute gefährden. Deshalb kann ich nicht Ja sagen zu dieser Initiative.
Geldpolitisch befinden wir uns immerhin mit hohem Tempo auf der Überholspur. Eine Vollbremsung auf der Überholspur könnte wahrscheinlich zu Problemen führen. Aber einfach so weiterrasseln lassen möchte ich den Wagen nicht.
Deshalb bitte ich Sie noch einmal um Zustimmung zur Minderheit und Rückweisung an den Bundesrat, damit er eben diese Eigenmittelgeschichte noch einmal an die Hand nimmt.
Falls dieser Minderheitsantrag wider Erwarten abgelehnt werden sollte, würde ich mich bei der Abstimmungsempfehlung der Stimme enthalten als Zeichen dafür, dass wir hier ein real existierendes Problem, aber noch nicht die wirklich endgültig überzeugende Lösung haben. Wir haben aber immerhin einen Lösungsansatz.

Bischof Pirmin (C, SO):

Wir führen ja hier eine politische Debatte um eine Volksinitiative, die am Schluss auch vom Volk beurteilt werden wird. Jetzt kann man das auf zwei Seiten machen. Die eine Frage ist die theoretische Beurteilung des Inhalts der Initiative. Das macht man eigentlich bei allen Volksinitiativen. Das ist manchmal einfacher, manchmal schwieriger. In unserem Fall, Sie haben es gesehen, und der Kommissionssprecher hat es ausgeführt, ist das nicht einfach. Es geht um währungsrechtliche und um geldpolitische Fragen, die für Nichtökonomen – und vor allem für solche, die keine Geldspezialisten sind – schwer durchschaubar sind, auch für die Bevölkerung. Es wird in der Volksabstimmung für beide Seiten schwierig sein, zu erklären, worum es überhaupt geht.
Das geht mir nicht anders. Ich bin ein einfacher Jurist und Rechtsanwalt und habe auch Mühe, die geldtheoretischen Überlegungen zu verstehen, obwohl ich selber Vorlesungen beim von Kollege Zanetti zitierten Professor Jürg Niehans hier in Bern genossen habe, der ja Berater der englischen Regierung war. Das ist die eine Frage. Man kann theoretische Debatten führen, man kann Seminare abhalten und Doktorarbeiten schreiben.
Die andere Frage ist die folgende: Reden wir von etwas, das es auf der Welt schon gibt? Dann kann man nämlich Rechtsvergleiche anstellen. Es gibt in der Schweiz ein eigenes Institut für Rechtsvergleichung in Lausanne, und bei grossen Gesetzesvorlagen machen wir eben Rechtsvergleiche und sehen, wie das in anderen Ländern geht. Dann können wir sagen, das ist besser oder schlechter. Machen wir doch einmal, was die Vollgeld- Initiative angeht, einen Rechtsvergleich, und vergleichen wir das System einmal mit Ländern, die das schon eingeführt haben. Welche Länder haben ein Vollgeldsystem oder ein ähnliches System in Europa oder sonst auf der Welt schon eingeführt? Wenn Sie dem Institut für Rechtsvergleichung in Lausanne diesen Auftrag geben, dann ist die Antwort ganz einfach: Es gibt kein einziges Land auf der Welt – kein einziges Land auf der Welt! – und auch keinen Teil eines Landes auf dieser Welt, das heute oder früher ein solches System eingeführt hat.
Jetzt kann es sein, dass wir wesentlich intelligenter sind als der Rest der Welt; das ist ja in der Schweiz manchmal eine verbreitete Auffassung. Bei weniger bedeutenden Vorlagen kann es auch interessant sein, einmal zu experimentieren.
Wenn wir aber unsere Volkswirtschaft und die acht Millionen Menschen in diesem Land zum Experimentierfeld für eine lustige und interessante geldpolitische und ökonomische Theorie machen, dann sind wir die Spekulanten. Es ist eben nicht eine unbedeutende Frage, sondern eine ganz zentrale Frage der Wirtschaft, und die Risiken sind für die gesamte Volkswirtschaft erheblich. Kein Land der Welt hat das bisher gemacht. Die Initianten führen als Beispiel den amerikanischen Bundesstaat Louisiana an. Auch dieses Beispiel stimmt nicht: Das war zwar in einer gewissen Zeit dort gängige Praxis, aber in einer Zeit, als es in den Vereinigten Staaten und in den Bundesstaaten noch gar keine Zentralbanken gab. Der Vergleich hinkt. Es gibt keinen Vergleich, mit dem wir ungefähr beurteilen könnten, wie riskant oder wie vorteilhaft das System ist.
Wir haben uns in der Kommission dann auf die Hearings verlassen, und hier haben wir uns insbesondere auf den Präsidenten des Direktoriums der Schweizerischen Nationalbank verlassen. An sich könnte er ja sagen, dass es toll ist, wenn die Nationalbank derart viel zusätzliche Macht bekommt; diese bekäme sie mit dem Vollgeldsystem. Er lehnt die Initiative, auch seine Machtausdehnung, aber dezidiert ab. Er warnt vor den erheblichen Risiken dieses neuen Systems. Er führt dann insbesondere Folgendes aus: Wenn man ein Vollgeldsystem einführen würde, dann könnte das Schattenbankensystem, das eben nicht wie das ordentliche Bankensystem in der Schweiz reguliert ist, erheblich an Einfluss gewinnen. Geldschöpfung und Kreditvergabe würden dann also in einen Bereich verschoben, der überhaupt nicht reguliert und kontrolliert ist. Das können wir doch in einem Staat nicht zur Gesetzgebung machen.
Die Alternative, die die Minderheit vorschlägt, ist eine diskutable. Sie kommt aber jetzt wahrscheinlich zum falschen Zeitpunkt. Die Schweiz hat eine “Too big to fail”-Gesetzgebung, die gültig ist und läuft. Diese hat einen Fahrplan, der bis 2019 läuft, mit ganz genauen Eigenkapitalanwachs-Vorgaben für die “Too big to fail”-Institute. Ich halte es nicht für sinnvoll, hier während des Spiels die Spielregeln zu ändern.
Unter dem Strich: Ich bitte Sie, mangels irgendwelcher internationaler Vergleiche darauf zu verzichten, die Schweiz zu einem – wie es eine englische Parlamentarierin in einer Videobotschaft gesagt hat – idealen Experimentierfeld für dieses geldpolitische Experiment zu machen.
Ich bitte Sie, die Initiative zur Ablehnung zu empfehlen und auch dem Antrag der Kommissionsminderheit nicht zuzustimmen.
MINDER THOMASConseil des EtatsSchaffhouseGroupe de l’Union démocratique du Centre (V)

Minder Thomas (V, SH):

Dass Grossbanken unsere Wirtschaft, Politik und Gesellschaft in regelmässigen Abständen mittels einer Finanzkrise in grosse Schwierigkeiten bringen, ist unbestritten. Kollegin Fetz, die nächste Finanzkrise ist so sicher wie das Amen in der Kirche. Die Frage ist nur: Wann und wen wird es diesmal erwischen?
Immer wieder sind es die weltweit tätigen Grossbanken, welche unsere Volkswirtschaft durch nicht gesetzeskonformes, fahrlässiges, ja sogar kriminelles vorsätzliches Verhalten im In- und Ausland ins Wanken bringen. Die Subprime-Krise in den USA und der Konkurs von Lehman Brothers und deren Konsequenzen sind uns allen noch gegenwärtig. Das Fehlverhalten der UBS führte bekanntlich bis zur Staatshilfe. Libor- und Devisenmanipulationen bis hin zur Mithilfe zu Steuerhinterziehung runden die Verfehlungen in den Jahren danach ab.
Die ständigen Verfehlungen unserer zwei Grossbanken weltweit sind gewaltig. Im Halbjahresrhythmus wird der UBS oder der Credit Suisse eine Busse auferlegt, oder die Bank einigt sich in einem aussergerichtlichen Verfahren. Die CS hat in den letzten beiden Jahren fast sechs Milliarden Franken Verlust gemacht. Ein guter Teil davon machen Verfehlungen, Bussen und Rechtsstreitigkeiten in allen Herren Ländern aus. Unsere Standesvertreter aus Zürich und Basel können bestätigen, dass unsere zwei Grossinstitute bei solchen horrenden Verlusten aufgrund des Vorsteuerabzuges ein paar Jahre lang keine Steuern zahlen.
Warum erwähne ich das alles im Zusammenhang mit dieser Volksinitiative? Bekanntlich führt zu billiges Geld, zu viel eigenes Giral- oder Buchgeld, zu tiefes Eigenkapital bei Banken eher zu risikoaffinem Verhalten und zu Fehlentscheidungen, als wenn mit eigenem Geld, wie dies übrigens das klassische KMU tut, gewirtschaftet wird. Oder anders ausgedrückt: Mit billigem Fremdkapital treibt man eher Unsinn. Das gilt im Privaten wie im Geschäftlichen. Im Zentrum der Subprime-Krise standen die Verfehlungen bei “Aktiven” – natürlich in Anführungs- und Schlusszeichen – und Verbriefungen. Diese “Aktiven” waren eben, wie beim Giral- oder Buchgeld, nicht real vorhanden, sondern nur fiktiv. Es ist eigentlich paradox, etwas zu verbriefen oder zu verkaufen, das man gar nicht besitzt.
Doch auch die Finma-Aufsichtskommission hat diese Praxis bekanntlich nicht unterbrochen, sondern sogar toleriert. Auch die internen und externen Revisoren haben allesamt einen miserablen Job gemacht, was die Subprime-Krise betrifft. Zudem, und gerade deswegen, haftet immer noch das “Too big to fail”-Problem an unseren beiden Grossbanken. Es ist nach wie vor nicht nachhaltig gelöst. Da hilft auch die Finma als Aufsichtsbehörde nicht, auch wenn ihr Mitarbeiterbestand mittlerweile bei bald 500 liegt. Da helfen auch eine lächerliche 5-Prozent-Eigenkapitalquote oder die Basel-III-Richtlinien nicht.
Ob mit der Annahme der Vollgeld-Initiative das “Too big to fail”-Problem gelöst und die ausufernde Aufsichtsbehörde abgebaut werden könnte, ist schwierig zu beantworten. Ich ziehe hier den Joker. Ein klares Ja zu dieser Frage hätte meine Entscheidungsfindung einfacher gemacht. Es ist jedoch sonnenklar – und da muss man keine Sekunde zögern -, dass mit einer höheren Eigenkapitalquote eine Unternehmung stabiler und sicherer ist. Das ist wie das Kletterseil. Es heisst nicht, dass damit nie ein Unfall oder ein Absturz passiert. Doch je höher die Eigenkapitalquote, umso eher fällt das Unternehmen ins Seil und nicht in den Abgrund.
Ich habe nie verstanden, dass die Finma, damals noch die Eidgenössische Bankenkommission, meinte, mit einer derart tiefen Eigenkapitalquote von wenigen Prozenten könne einer Bank nichts passieren. Das war damals blauäugig und ist es heute noch. Beim Grounding der UBS hatte die Bank etwa 1,5 Prozent Eigenkapital. Das heisst, von 100 Franken hatte die UBS gerade mal Fr. 1.50 eigenes Kapital. Heute schreibt die Finma vor, dass die Grossbanken bis 2019 5 Prozent erreichen müssen. Nur Träumer glauben, dass man mit 5 Prozent Eigenkapital durch ein heftiges Wirtschaftsgewitter, geschweige denn einen Wirtschaftstsunami, kommt.
Das ist auch der Grund, weshalb ich bei dieser Vorlage die Minderheit Fetz unterstütze. Doch Hand aufs Herz: Auch mit einer Eigenkapitalquote von 10 Prozent dürfen wir nicht dem Glauben verfallen, damit sei das “Too big to fail”-Problem der Grossbanken nachhaltig gelöst.
Sie alle kennen den Fall Adoboli der UBS in London, der zum Rücktritt von CEO Grübel geführt hat. Genau dieser Fall zeigt exemplarisch, wie brandgefährlich Grossbanken mit fremdem Geld oder eben Buchgeld oder der Leverage-Möglichkeit umgehen. Im Falle Adoboli resultierte ein Verlust von einer Milliarde Franken. Als die Verantwortlichen den Fall entdeckten, waren sage und schreibe 12 Milliarden Franken auf der Risikoseite offen. In grösster Not konnten 11 Milliarden ans Ufer gerettet werden. In Erinnerung gerufen sei, dass dieser Fall in einem kleinen Office von gerade einmal einem Dutzend Mitarbeitern passierte. Ebenfalls in Erinnerung gerufen sei, dass dieser Fall nach der Staatshilfe an die UBS passierte.
Ich bitte Sie, bei Ihrem Entscheid diese unglaublichen Geschichten nicht zu vergessen. In der Schweizer KMU-Landschaft, in welcher Firmen produzieren und in der Realwirtschaft tätig sind und wo die Aktiven sichtbar in Form von Waren, Maschinen, Immobilien, Cash usw. vorhanden sind, sind solche Spielereien wie bei den Grossbanken kaum möglich. Paradox ist, und das sei in diesem Zusammenhang wieder einmal erwähnt: Würden wir KMU bei den Grossbanken um einen Kredit anfragen, bei einer Eigenkapitalquote von 5 Prozent in unserem eigenen Betrieb, Herr Zanetti, man würde uns auslachen. Die Grossbanken jedoch beklagen sich über eine hohe Eigenkapitalquote, und man gibt ihnen bis 2019 Zeit, diese 5-Prozent-Hürde zu nehmen. Die Politik und die Finma glauben, diese Vorgabe für die Grossbanken sei nachhaltig und existenzsichernd. Grosse Aktiengesellschaften wie die Grossbanken, global tätig und erst noch als Dienstleistungsunternehmen, müssten erst recht eine höhere Eigenkapitalquote haben als ein kleines, produzierendes KMU.
Ich bitte Sie also, der Minderheit zu folgen und so die systemrelevanten Grossbanken zu zwingen, mit fremdem Geld behutsamer zu geschäften.
Wenn Sie zweifeln, ob eine Eigenkapitalquote von 10 Prozent viel oder wenig ist, so möchte ich in Erinnerung rufen, dass vor hundert Jahren die Eigenkapitalquote der Schweizer Banken im Schnitt bei knapp über 15 Prozent lag. Ende des 19. Jahrhunderts lagen die Werte sogar noch höher. Die beiden Grossbanken – damals Kreditanstalt und Bankverein – hatten eine Eigenkapitalquote von 30 Prozent. Wenn Sie also heute der Minderheit folgen, so ist das kein Jahrhundertentscheid.
RECHSTEINER PAULConseil des EtatsSt-GallGroupe socialiste (S)

Rechsteiner Paul (S, SG):

Die Initiative, die heute zu beurteilen ist, ist eine Antwort auf die grosse Finanzkrise von 2008, oder man müsste besser sagen der Versuch einer Antwort in Form einer Volksinitiative. Die Finanzkrise ist bald zehn Jahre her. Dabei ist das Weltfinanzsystem fast in den Abgrund gerissen worden: durch Missbräuche, unvorstellbare Missbräuche im Finanzsektor selber; von Boni getriebene Manager, die, nur ihre eigenen Profite vor Augen, verantwortungslos neue Instrumente im Finanzsektor erfunden hatten. Das war auch bei Schweizer Grossbanken der Fall. Die Folgen dieser Krise hatten allerdings nicht sie auszulöffeln. Sie haben sehr viel verdient. Ihnen ging es auch nach der Krise weiterhin gut. Auszulöffeln hatten die Folgen dieser Missbräuche, dieser gewaltigen Finanzkrise weltweit die Bevölkerungen betroffener Länder mit gewaltigen Folgen bis zum heutigen Tag.
So gesehen ist es so, dass es legitim und richtig ist, wenn Antworten gesucht werden. Es geht sicher nicht darum, hinter diesem Vorhaben Leute zu sehen, die vielleicht unredliche Absichten haben. Verschwörungstheorien sind hier, glaube ich, fehl am Platz. Vielmehr sind es ernsthafte Leute mit guten Absichten, die, das vielleicht zu Kollege Graber, diese Initiative lanciert haben. Ich glaube, es sind da Leute dabei wie Reinhold Harringer, das war der anerkannte und geschätzte langjährige Finanzverwalter der Stadt St. Gallen. Er spielt bei dieser Initiative eine wichtige Rolle. Professor Ulrich ist dabei, der lange Jahre als Wirtschaftsethiker an der Universität St. Gallen tätig war. Auch Professor Mastronardi ist dabei, der auch an der Universität St. Gallen lehrte und vorher – die älteren Ratsmitglieder können sich vielleicht daran erinnern – der sehr qualifizierte Sekretär unserer Geschäftsprüfungskommission im Parlament war, und zwar in ihrer besten und wirksamsten Phase. Es sind also lauter Leute, die sehr seriös über die Dinge nachdenken, die sie tun und die sie vorschlagen.
Trotzdem bin ich selber der Meinung, dass der Weg, den diese Initiative vorschlägt, nicht der richtige ist. Die Initiative hängt eigentlich einem veralteten Monetarismus an. Ende der Achtzigerjahre, Anfang der Neunzigerjahre herrschte auch in der Schweiz bei der Nationalbank die Meinung vor, dass man mit der Geldmengensteuerung die Konjunktur, die Preisentwicklung beeinflussen könne. Dieser Monetarismus ist veraltet, und er ist ersetzt worden durch die Zinssteuerung der Konjunktur und der Preisentwicklung und durch Interventionen am Devisenmarkt, was wir ja durch die Politik der Nationalbank erleben. Es gibt aber nicht mehr diese Geldmengensteuerung. Letztlich ist die Vollgeld-Initiative nichts anderes als etwas, was auf der Vorstellung aufbaut, mit der Geldmenge könne man die Konjunktur steuern.
Wenn man jetzt diesem veralteten Monetarismus folgen würde, würde man sich der Instrumente berauben, die eben heute als die wirksamen gelten, nämlich die Zinssteuerung, die Interventionen am Devisenmarkt. Sie sind unerlässlich im Interesse der Bekämpfung von Krisen, auch der Bekämpfung einer zu starken Währung. Dazu gäbe es ja durchaus Diskussionen zu führen, die wir anhand eines Berichtes, der in der WAK diskutiert wird – ich glaube auch im Plenum -, noch in anderem Zusammenhang führen können. Insoweit lehne ich die Initiative ebenfalls ab.
Es liegt ein Vorschlag für einen Gegenentwurf vor. Man kann sich fragen, ob der Gegenentwurf jetzt genau in der Logik der Initiative ist und in diesem Sinne klassisch das Ziel der Initiative mit anderen Mitteln verfolgen würde. Man kann es so betrachten, weil natürlich die Instabilität im Finanzsektor der entscheidende Anlass für die Lancierung der Initiative war. Es bleibt dabei – ich möchte unterstreichen, was verschiedene Vorredner gesagt haben -, dass die ungenügende Eigenkapitalausstattung der Grossbanken bezogen auf die Schweiz mit ein entscheidender Grund für die Finanzkrise war. Es ist eben auch erst knapp zehn Jahre her, seit in der Schweiz in einer einmaligen Rettungsübung mit Notrecht die UBS gerettet werden musste, mit 68 Milliarden Franken. Die Rettung ist gelungen, aber mit 68 Milliarden Franken, das ist die Grössenordnung des Bundeshaushaltes. Das war eine gewaltig Übung, und zwar ging es um eine Bank – mein Vorredner hat es auch gesagt -, die eigentlich lange Zeit über genügende Eigenmittel verfügte, um auch Krisen aufzufangen. Nur bonigetrieben ging es dann darum, die Eigenkapitalrendite durch den Abbau des Eigenkapitals zu steigern.
Mit einer verantwortungslosen Politik ist das erst möglich gemacht worden. Das Rezept ist einfach: Die Eigenkapitalanforderungen sind zu steigern. Auch hierzu noch einmal eine historische Reminiszenz: Es ist noch nicht eine Ewigkeit her, gut 25 Jahre, seit der grossen Immobilienkrise Ende der 1980er-, Anfang der 1990er-Jahre. Verschiedene kleinere Banken, die ungenügend kapitalisiert waren, die Kantonalbank Appenzell Ausserrhoden z. B., sind daran zugrunde gegangen. Insgesamt konnte das Bankensystem damals diese enormen Verluste in der Grössenordnung von 40 bis 50 Milliarden Franken einfach verkraften, weil genügend Eigenkapital da war. Es war dann in dieser Phase, als Zauberlehrlinge, von Boni getriebene Manager den Shareholder-Value-Ansatz und Eigenkapitalrenditen von 15 bis 20 Prozent quer durch die Schweiz gepredigt haben – die sogenannten Visionen von Leuten wie Martin Ebner und Christoph Blocher damals. Es war eine Zeit, in der das Schweizer System in die völlig falsche Richtung lief. Die Antwort darauf ist eine bessere Eigenkapitalausstattung.
Wenn man den aktuellen Bericht der Nationalbank zur Finanzstabilität 2017 anschaut, dann muss man sagen: Auch die Nationalbank macht sich, wenn auch in sehr zurückhaltenden Worten, wie es sich für diese ehrwürdige Institution gehört, nach wie vor Sorgen über die Verlusttragfähigkeit gerade der Grossbanken. Es ist einiges geschehen in der Vergangenheit, aber es ist auch nicht zu übersehen, dass die Finma, die hier massgebend ist, auch unter Druck steht, und zwar im negativen Sinn unter Druck steht. Es ist klar, dass diese Eigenkapitalanforderungen etwas kosten. Daher ist es wichtig, dass der Druck für eine genügende Eigenkapitalausstattung erhöht wird.
In diesem Sinne geht der Gegenvorschlag in die richtige Richtung, und aus diesen Gründen werde ich diesen auch unterstützen.
NOSER RUEDIConseil des EtatsZurichGroupe libéral-radical (RL)

Noser Ruedi (RL, ZH), für die Kommission:

Ich möchte mich bedanken für die Debatte und noch etwas die Buchhaltung auftun. Falls Herr Bundesrat Maurer eine halbe Stunde redet, werden wir gleich viel Zeit für diese Initiative verwenden wie für die Hornkuh-Initiative.
Ich möchte noch zwei, drei Dinge aus der Diskussion aufnehmen. Ich glaube, es muss noch einmal festgehalten werden: Unabhängig davon, was der Rückweisungsantrag inhaltlich verlangt oder nicht verlangt, die Initianten wollen etwas anderes. Die Initianten wollen, dass die Geldschöpfung über die Schweizerische Nationalbank geschieht. Das hat eigentlich nichts zu tun mit dem, was der Rückweisungsantrag möchte, und ich gehe fest davon aus, auch wenn der Rückweisungsantrag eine Mehrheit hätte, würde die Initiativen nicht zurückgezogen. In dem Sinn erfüllt er für mich eben an und für sich nicht die Funktion eines indirekten Gegenvorschlags. Darum bin ich nach wie vor der Ansicht, unabhängig davon, was jetzt alles gesagt wurde, sollte man nicht auf den Rückweisungsvorschlag eintreten.
Ich glaube, inhaltlich möchte ich nur noch zwei Dinge sagen. Es ist etwas schwierig, wenn man Realwirtschaft und Finanzwirtschaft gegeneinander ausspielt. Also erstens muss ich mal die Bemerkung machen, unser sämtliches Pensionskassengeld ist nicht in der realen Wirtschaft, sondern in diesem Finanzmarkt drin, und zweitens, es gibt doch auch in der realen Wirtschaft ein gewisses Interesse, dass es einen Finanzmarkt gibt. Also, wenn ich meine Dollar und meine Euro absichern will, brauche solche Finanzinstrumente, die man in der Realwirtschaft nicht findet. Wir sollten etwas vorsichtig sein, wenn wir das einfach gegeneinander ausspielen.
Der Nationalbank-Präsident hat in der Kommission gesagt, “if it’s not broken don’t fix it”. Unser System heute funktioniert eigentlich gut, und es ist nicht so – und das möchte ich betonen als Kommissionssprecher -, dass ich mir anmasse, das Geldsystem zu verstehen. Wer meinem Votum zugehört hat, der hat mitbekommen, dass man in den Übergangsbestimmungen, die sehr konkret ausformuliert sind, schauen kann, wo die Probleme wirklich liegen. Im ganzen Rest stellen sich bedeutend mehr Fragen betreffend das neue System, als wir Antworten haben. Es ist mir wichtig, hier Folgendes festzustellen: In allen Diskussionen habe ich gemerkt, dass nur die Initianten auf alle Fragen eine Antwort haben. Ich persönlich als Kommissionssprecher habe die auch nicht, Herr Kollega Zanetti.
Es ist nicht die Frage, ob das ein Experiment ist, das vom Ausland auf uns zugekommen ist oder nicht.
Die Frage ist: Ist die Schweiz der richtige Ort für dieses Experiment? Da ich ja auch noch WBK-Mitglied bin, gestatte ich mir, hier mit dem Tierwohl zu argumentieren. Wenn Sie an einem Primaten, also an einem Affen, einen Tierversuch machen wollen, müssen zwei Bedingungen erfüllt sein. Erstens: Sie müssen sämtliche anderen Wege, zu den gewünschten Wissenserkenntnissen zu kommen, zuerst begangen haben. Das haben die Initianten nicht aufgezeigt. Man könnte bedeutend mehr machen als eine Masterarbeit. Man könnte zum Beispiel auch hier mal ein Postulat einreichen usw. Das wurde alles nicht gemacht. Das heisst, der Versuch am lebenden Objekt wird als Erstes gemacht, noch bevor man mehr Wissen hat.
Die zweite Bedingung für einen Versuch am Affen ist: Das Wissen muss für die Gesellschaft einen Mehrwert erzeugen. Auch dies ist komplett offen, Kollege Bischof hat dies eigentlich gut angedeutet. Darum ist es eigentlich klar, dass wir diesen Versuch nicht durchführen dürften. Die Ethikkommission, die Tierversuche bewilligt, würde diesen Versuch schlicht und einfach ablehnen.
Es gibt keinen Wohlstand ohne Risiken. Daran ändert auch die Vollgeld-Initiative nichts. Sie macht letztlich nichts anderes, als Risiken neu aufzuteilen. Zuletzt trifft es immer den Gleichen, nämlich den Steuerzahler in der Schweiz. Denn auch die SNB muss schlussendlich Kreditausfälle decken, entweder über Inflation, oder indem sie dem Steuerzahler die Rechnung stellt. Die Schweiz verfügt über eine starke Währung, über einen hervorragenden Finanzplatz. Beides geniesst international höchste Anerkennung und hat eine gute Reputation. Eine Währungsreform mit Ankündigung ist angesichts dieser Ausgangslage das Letzte, was wir brauchen.
Bitte empfehlen Sie die Initiative zur Ablehnung und lehnen Sie den Rückweisungsantrag ab.

Maurer Ueli, Bundesrat:

Diese Volksinitiative ist aus dem unguten Gefühl entstanden, dass unser Bankensystem zu wenig stabil sei. Das Ziel dieser Initiative – krisensicheres Geld – ist grundsätzlich zu unterstützen. Die Frage ist, ob diese Initiative ihre Ziele erreicht. Jede Volksinitiative verdient es grundsätzlich einmal, dass man sich mit den hehren Zielen der Initianten befasst, insbesondere auch in diesem Fall, in dem die Initianten mit fast missionarischem Eifer versuchen, ihre Idee unter die Leute zu bringen.
Nun, was ist von dieser Initiative zu halten, wenn man sie etwas genauer betrachtet? Eigentlich ist es ein globales Unbehagen, das dieser Initiative zugrunde liegt. Hier liegt vielleicht der grösste Irrtum der Initianten. Sie versuchen, ein globales Problem in der Schweiz zu lösen. Das ist eine Selbstüberschätzung. Wir alle wissen aus anderen Bereichen, dass eine Selbstüberschätzung tödlich sein kann. Wenn man sich selbst überschätzt, dann kann man sehr rasch in eine Sackgasse gelangen. Dieses Versprechen, hier mit einer nationalen Initiative ein globales Unbehagen zu lösen, ist vielleicht der grösste Irrtum dieser Initiative. Wir kommen damit zu einem Experimentierfeld Schweiz. Das kann, Herr Noser hat das ausgeführt, dann wirklich schwierig werden.
Wenn man den Argumenten der Initianten folgt, dann stösst man, ob man nun mit Experten spricht, die für oder die gegen die Initiative sind, immer wieder darauf, dass es eigentlich keine wissenschaftlichen Fakten gibt. Man kommt, wenn man den Argumenten folgt, immer wieder in eine Sackgasse. Man sucht nach Fakten, die letztlich nicht vorhanden sind. Damit ist man eigentlich immer wieder vor die Glaubensfrage – wenn ich dem so sagen kann – gestellt: Glaubt man den Argumenten, oder glaubt man ihnen nicht? Wirkliche Fakten können eigentlich auch die Experten der befürwortenden Seite nicht präsentieren. Es gibt auch keine wissenschaftlichen Fakten. In einer Welt, die auf Fakten angewiesen ist, sollten wir das nicht zu einer Religionsfrage machen: Glaubt man, oder glaubt man nicht? Das ist meiner Meinung nach eine grosse Schwäche dieser Initiative, dass sie nicht auf Fakten basiert, sondern auf Glaube und Annahmen. Das genügt nicht, um ein System völlig auf den Kopf zu stellen.
In diesem Umfeld die Schweiz zu einem Experimentierfeld werden zu lassen, das ist gefährlich. Herr Noser hat auf die Übergangsbestimmungen hingewiesen, die formuliert sind. Da spürt man dann meiner Meinung nach doch wieder eine gewisse Unsicherheit der Initianten. Man sieht zwar den Gipfel, man sieht das Ziel, man sieht die Ideologie. Aber der Weg dorthin, der ist nicht so klar definiert, das müssten wir dann auf Gesetzesstufe versuchen zu lösen. Dann öffnen wir in dieser Übergangsphase das Feld für alle möglichen Experimente. Wir sollten hier nicht Versuchskaninchen für die Welt werden mit einem System, das nicht abgesichert ist, zu dem keine wissenschaftlichen Fakten bestehen.
Das ist die ganz grosse Unsicherheit dieser Initiative, was ja auch in Ihren Voten zum Vorschein kommt. Man könnte sagen, die Initiative sei zwar gut gemeint, aber der Volksmund sagt ja: Gut gemeint ist oft das Gegenteil von gut. Ich glaube, dass genau diese Initiative am Schluss das Gegenteil von gut ist. Sie ist zwar gut gemeint, aber mit all diesen Unsicherheiten würden wir zu einem Experimentierfeld, und wir hätten weniger Stabilität.
Das Ziel der Stabilität würde nicht erreicht, sondern in diesem Bereich hätten wir Instabilität. Gerade die Schweiz gilt ja im Finanzbereich als Hort der Stabilität, das sehen wir am Schweizerfranken. Wenn die Schweiz diese Stabilität aufgibt und beginnt, in diesem Bereich zu experimentieren, ist das nicht nur für die Schweiz ein Faktor von Instabilität, sondern es könnte auch durchaus Auswirkungen haben. Ohne uns zu überschätzen – aber wenn wir beginnen, hier zu experimentieren, dann sind das Signale für die internationale Finanzwelt, die eben auch gefährlich sein können.
So muss man sagen, die Initiative als solche birgt wesentlich mehr Gefahren, als sie Chancen bietet. Vielleicht würde ja irgendetwas funktionieren, das schliesse ich nicht einmal ganz aus. Aber das Risiko auf diesem Weg ist eindeutig zu gross. Dieses Risiko dürfen wir nicht eingehen.
Damit sind wir bei der Frage, was wir dann machen können, denn ich teile durchaus die Haltung hier drin, dass wir ein System haben, das noch nicht genügend stabil ist. Da gibt es durchaus noch Verbesserungsbedarf. Aber es ist auch die Frage zu stellen: Ist das System, das wir haben, so schlecht? Wenn wir die letzten Jahrzehnte anschauen, sehen wir, dass unser System hervorragend ist. Unsere Banken funktionieren, sie sind in der Lage, ein Wirtschaftssystem zu finanzieren, Unternehmen zu finanzieren, die weltweit tätig sind, Konzerne zu finanzieren, die weltweit zu den führenden gehören. Also müssen wir feststellen: Im Grund genommen funktioniert unser System, und unsere Banken arbeiten absolut topseriös, das gilt es auch einmal festzuhalten.
Natürlich gab es bei unseren Grossbanken Auswüchse. Aber wir waren hier nicht die Einzigen. Wir können auch feststellen, dass Tausende und Zehntausende von Bankangestellten und Leader in der Bankenwelt eine ausserordentlich seriöse und gute Arbeit leisten. Sonst wären wir nicht dort, wo wir heute stehen. Auch aus dieser Sicht ist es nicht angezeigt, ein funktionierendes System auf den Kopf zu stellen, sondern die Schlussfolgerung wäre eigentlich, in diesem System Missstände festzustellen und dort Korrekturen vorzunehmen. Das ist der erfolgversprechendste Weg.
Damit wären wir eigentlich beim Gegenvorschlag: Braucht es einen Gegenvorschlag oder nicht? Vorab kann ich feststellen, dass ich durchaus ebenso altmodisch und konservativ bin wie Frau Fetz: Ich bezahle auch mit Bargeld und habe festgestellt, dass ich da kürzlich in einem europäischen Land zu einer Attraktion wurde: Als ich mit Bargeld bezahlte, waren drei Kassen lahmgelegt, und alle haben mich bestaunt, dass ich noch mit Bargeld bezahle. Also vielleicht sind wir tatsächlich langsam zu altmodisch mit “bar ist wahr”.
Aber ich komme zurück zur Frage, ob es einen Gegenvorschlag braucht. Ich bin der Meinung, dass wir eigentlich seit 2008 auf dem Weg sind, der hier diskutiert wurde. Ich meine auch, dass dieser Gegenvorschlag in dieser Form nicht geeignet ist, denn er betrifft nur gerade die Frage des Eigenkapitals. Wenn mehr Stabilität in das Bankensystem gebracht werden soll, dann braucht es mehr als nur Eigenkapital. Wir arbeiten daran, wir haben die entsprechenden Erhöhungen beschlossen. Das ist gar nicht so einfach. Man kann das nicht aus dem Stand machen, sondern es braucht dazu Übergangsfristen, es braucht Zeit, es braucht auch die entsprechende Rücksichtnahme. Aber es braucht mehr, es braucht beispielsweise auch die entsprechende Liquidität und Liquiditätsvorschriften. Auch da arbeiten wir und haben entsprechende Bestimmungen verschärft. Es braucht die Einlagensicherung für die Kunden. Auch hier haben wir die Massnahmen verschärft. Es ist also ein Bündel von Massnahmen.
Mit der “Too big to fail”-Regelung haben die Grossbanken – das ist nun doch auch zu akzeptieren und zu respektieren – ihre Geschäftsmodelle wesentlich vereinfacht. Sie haben Risiko herausgenommen, und sie haben neue Strukturen geschaffen. Es ist also nicht so, dass wir die Grossbanken vor uns hertreiben müssen, sondern sie haben längst auch erkannt, dass sie ihre Systeme und ihre Strukturen und ihre Formen so anpassen müssen, dass sie nicht in unnötige Risiken laufen. Denn sie bezahlen am Schluss ja selbst. Der Staat hat auch für Grossbanken keine Haftung. Das haben wir mit dieser “Too big to fail”-Regelung gemacht. Also ist es zu akzeptieren und zu respektieren: Die Banken sind auf diesem Weg und haben das erkannt. Wenn Sie diese Geschäftsmodelle anschauen, stellen Sie das fest.
Es sind Strukturen, es ist das Gesellschaftsrecht, das beachtet werden muss. Im Gegensatz zu früher haben wir heute eine Finanzmarktaufsicht, die streng ist. Wenn wir das mit der Zeit der Eidgenössischen Bankenkommission vergleichen, sehen wir, dass wir damals diese strenge Regulierung, dieses rasche Eingreifen nicht hatten.
Wenn wir den Ansatz des Gegenvorschlages anschauen, dann ist das ein schmaler Teilaspekt. Zwar ein wichtiger, das Eigenkapital bleibt zentral, und das werden wir weiter im Auge behalten müssen. Aber es braucht für die Finanzmarktstabilität ein ganzes Bündel von Massnahmen, die aufeinander abgestimmt werden müssen. Das Bündel muss auch Rücksicht nehmen auf die kleineren Banken, auf die Regionalbanken, die eben auch ihre Zukunft haben wollen, die auch geschäften müssen. In diesem Kontext mit den Grossbanken, mit den “Too big to fail”-Banken, mit den regionalen Banken braucht es angepasste Massnahmen. Das braucht ein ganzes Bündel von entsprechenden Massnahmen, und daran arbeiten wir eigentlich laufend seit 2008. Das ist ein Prozess, der auch nicht abgeschlossen ist.
Es braucht meiner Meinung nach dazu keinen Gegenvorschlag, der auf einen Bereich fokussiert, sondern wir behalten weiterhin dieses ganze Geschäftsmodell im Auge und stehen laufend in Kontakt sowohl mit den Banken und Versicherungen in diesem Bereich als auch mit der Aufsicht. Es gibt eine ganze Reihe von Vorstössen aus Ihren Reihen, die Teilbereiche dieser Aspekte, die ich jetzt aufgezählt habe, abdecken.
Wenn ich das zusammenfasse, komme ich zum gleichen Schluss wie Sie: Die Initiative hat viele Risiken, sie ist nicht geeignet für mehr Stabilität, sondern sie würde wahrscheinlich am Schluss wohl zu Instabilität führen, für Jahre, wenn wir denn je dieses Ziel erreichten, wenn wir je auf diesem Gipfel ankämen. Also ist diese Initiative abzulehnen. Daran besteht wohl kein Zweifel. Sie ist gut gemeint, aber sie ist am Schluss das Gegenteil von Gut.
Ein Gegenvorschlag in dieser eher allgemeinen Formulierung ist aus meiner Sicht nicht zielführend, weil wir zusammen mit Ihnen und Ihren Vorstössen auf dem Weg sind, diese Stabilität Schritt für Schritt zu verbessern. Wir sind aber auch hier selbstverständlich keine Insel. Diese internationalen Normen werden auch international beraten; Sie haben es selbst gesagt, man diskutiert Basel III, Basel IV. Wir können feststellen, dass wir bei der Umsetzung dieser international beschlossenen Massnahmen im internationalen Bereich an der Spitze stehen. Uns macht es etwas Sorge, dass man sich bereits wieder etwas zurücklehnt, beispielsweise bei Basel III, und wir nehmen hier international Einfluss.
Man will nicht so rasch beschleunigen, weil es natürlich Geld kostet. Alle Auflagen, die wir den Banken bezüglich Eigenkapital machen, kosten Geld. Wir haben also bei unseren Massnahmen, die wir den Banken auferlegen, auch auf die internationale Wettbewerbsfähigkeit zu achten. Da sind wir auch im ständigen Clinch.
Der Gegenvorschlag, der nur gerade diese Eigenkapitalbasis bestreicht und terminlich vage bleibt, ist kein geeignetes Mittel. Wir haben in einem Abstimmungskampf wohl vielmehr die ganze Palette dessen aufzuzeigen, was wir gemacht haben, was wir machen werden, und darauf hinzuweisen, dass die Banken selbst ihre Risiken laufend abbauen, weil sie ja aus dieser Vergangenheit auch gelernt haben.
Es ist ja nicht so, dass Banken einfach mit vollem Risiko im Wind segeln. Sie sind vielmehr daran, ihre Geschäftsmodelle so anzupassen, dass sie auch diese Stabilität gegenüber ihren Kunden ausweisen können. Eine Bank, die einfach liederlich wäre, die darauf nicht Rücksicht nimmt, verliert an Kunden und ist längerfristig nicht wettbewerbsfähig. Damit haben auch die Banken eigentlich das Ziel, das Sie haben, das wir haben, nämlich, ein stabiles System zu präsentieren, damit die Kunden ihnen vertrauen. Hier arbeiten wir zusammen mit den Banken.
Damit noch einmal: Die Initiative sollten wir mit einer ablehnenden Empfehlung in die Volksabstimmung bringen. Ein Gegenvorschlag löst mehr Fragen aus und löst auch keine Probleme. Wir sind längst, weiter als man annimmt, auf diesem Weg, die Banken auch. Damit bitte ich Sie auch, auf einen Gegenvorschlag nicht einzutreten.
Eintreten ist obligatorisch 
L’entrée en matière est acquise de plein droit


Präsident (Bischofberger Ivo, Präsident): Wir stimmen über den Rückweisungsantrag der Minderheit Fetz ab.
Abstimmung – Vote 
Für den Antrag der Minderheit … 11 Stimmen
Dagegen … 29 Stimmen
(1 Enthaltung)
Präsident (Bischofberger Ivo, Präsident): Sie haben den Rückweisungsantrag abgelehnt. Damit kommen wir zur Detailberatung.

Bundesbeschluss über die Volksinitiative “für krisensicheres Geld: Geldschöpfung allein durch die Nationalbank! (Vollgeld-Initiative)” 
Arrêté fédéral relatif à l’initiative populaire “pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (initiative Monnaie pleine)” 

Detailberatung – Discussion par article 

Titel und Ingress, Art. 1, 2
Antrag der Kommission 
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates

Titre et préambule, art. 1, 2 
Proposition de la commission 
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Angenommen – Adopté

Präsident (Bischofberger Ivo, Präsident): Da Eintreten obligatorisch ist, findet keine Gesamtabstimmung statt.

Ständerat warnt vor Experimenten mit der «Vollgeld-Initiative»

(sda) Der Ständerat befasste sich am Donnerstag eingehend mit der Volksinitiative «für krisensicheres Geld: Geldschöpfung allein durch die Nationalbank!». Die Redner in der kleinen Kammer warnten vor einem Experiment mit unsicherem Ausgang für den Finanzplatz. Noch kein Land habe ein Vollgeld-System in der Praxis gesteuert.
Die Initiative lasse für den Gesetzgeber riesigen Spielraum, warnte Ruedi Noser (Zürich, fdp.) namens der Wirtschaftskommission (WAK). Problematisch nannte er auch die vorgeschlagene Umsetzung. «Die Schweiz wäre das einzige Land, das eine Währungsreform zwei Jahre im Voraus ankündigt.»
SP-Vertreter wollten die Vorlage an den Bundesrat zurückweisen mit dem Auftrag für einen indirekten Gegenvorschlag, unterlagen aber mit 29 zu 11 Stimmen. Sie wollen systemrelevanten Banken eine Eigenkapitalquote von zehn Prozent vorschreiben.
Die Drei-Prozent-Vorgabe der Banken sei erfüllt, sei aber zu wenig für den nächsten Finanzsturm, begründete Anita Fetz (Basel-Stadt, sp.) den Antrag. Es sei zwar einiges getan worden in dieser Richtung, sagte auch ihr Fraktionskollege Paul Rechsteiner (St. Gallen). «Aber den Druck für eine genügende Eigenkapital-Ausstattung zu erhöhen, ist richtig.»
Der Bundesrat empfiehlt, die Initiative abzulehnen und auch keinen indirekten Gegenvorschlag dazu vorzulegen. Zunächst ist nun aber der Nationalrat am Zug.

Neuchâtel. Le “cochon-tirelire” de “Monnaie-Pleine”







Bonjour,

Ce vendredi 29-9-2017 le “cochon-tirelire” de “Monnaie-Pleine” vient à Neuchâtel. Un stand est organisé avec lui autour de la fontaine de la justice de 11 heure à 16 heure. Et selon l’usage il faudra distribuer de la documentation et des flyers. Voyez-vous ou je veux en venir ?

Oui, c’est bien cela, toute participation sera la bien venue. Mieux encore est de s’inscrire dans le doodle:

https://doodle.com/poll/qr3sarbdtz93i99s

Merci d’avance


Jaques Silberstein

<jacques@abstraction.ch>




Qu’est-ce que la monnaie ?
Qu’est-ce que le « too big to faill » ?
Qu’est-ce que la privatisation des gains et la collectivisation des pertes ?
Qui est responsable en dernier recours du CHF ?
Le profit de la création monétaire doit-il revenir aux banques ou au peuple Suisse ?


L’initiative « monnaie pleine » viendra en votation bientôt.
Les enjeux socio-démocratiques liés sont majeurs mais non évidents.


Venez assister à la conférence débat le
18 octobre 2017 à 20 heure.
centre louis Agassiz


Cette conférence est organisée par le comité romand de l’initive avec la participation des professeurs de l’université de Neuchâtel :


Olivier Crevoisier professeur de l’Institut de sociologie
Michel Dubois  professeur de l’ Institut d’ Analyse financière

Monnaie-pleine et la BNS



M. Jordan, directeur de la Banque Nationale Suisse,  a répondu l’année dernière aux actionnaires de la BNS:

” qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! … Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse ! “ 

Et bien, ce n’est pas le cas. 

La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Sergio Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. 


En Suisse, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.  

La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté… 

1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….

Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisse en 2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter et les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, 

Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4’000 milliards pour 324 millions d’habitants  et qu’ils veulent le réduire, au risque d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles et Communes, les Cantons et la Confédération. 
Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. 

Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie. 
« Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. » 

“Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. 

M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. 
La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon et moral. 
Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. 
Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients… En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )… Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !

Les lois suisses doivent appliquées ( neutr., poll.). Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. 

Son affirmation est fausse, le système communiste est pire…

Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! 

On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum. 

Conclusion : 

« Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo« … encore faut-il qu’elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre… La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux.  

Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce…  La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un…

 Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste. 

Vocation de la cathédrale de Lausanne, appel aux artistes

Cathédrale de Lausanne ?

Quelle est sa vocation et celle de Lausanne ?

Cathedrale Lausanne 2

Appel d’offre aux artistes et architectes, préparez-vous ! 

Que mettre sur le trumeau ?

Comment finir la cathédrale, notamment la cinquième tour ?

Comment réactualiser la chapelle de St Michel ?

Comment respecter l’embryon de la rosace et sa devise “oculos humeris ” ?
Suite au débat

“Une nouvelle statue de Marie au portail de Montfalcon ?”

du 13 septembre 2017 

Organisé par le Conseil de service communautaire de la cathédrale 


Pour une nouvelle ou une ancienne statue de Marie, mère de Jésus, au portail de la cathédrale de Lausanne ?

Cette affaire de statue mariale et de socle vide n’a pas manqué d’ouvrir une controverse au sein de l’Eglise évangélique réformée (EERV). Du coup, André Joly, pasteur de la cathédrale, a prévu d’en faire un débat public dans l’édifice, le 13 septembre, avec des autorités civiles, religieuses et des spécialistes. «Jacques-André Haury est un agent provocateur et c’est son grand mérite», dit-il. Tout heureux de s’emparer d’une question qui a du sens à l’occasion des 500 ans de la Réforme. (24 heures)
Même s’ils ont de la peine à reprendre leur souffle après avoir gravi les escaliers du Marché entre la Palud et la Cité, les courageux ne voient que lui en arrivant au sommet: le grand portail de la cathédrale. Construit entre 1515 et 1536, on l’appelle le «portail Montfalcon», du nom des deux derniers évêques de Lausanne, Aymon et Sébastien de Montfalcon. Vitraux, scènes bibliques, statuettes, anges, prophètes, tout en lui fleure bon la fin du Moyen Age et le début de la Renaissance.
Sauf que… très peu de choses sont d’origine. C’est ce que montre une exposition à voir à l’Espace Arlaud du 1er septembre au 12 novembre. Intitulée «Déclinaisons gothiques», elle retrace l’histoire de cette porte monumentale, surtout sa reconstruction entre 1889 et 1909. Originaux, moulages, reconstitutions en plâtre, outils, techniques, l’expo présente le travail du sculpteur Raphaël Lugeon, à qui l’on doit le portail d’aujourd’hui.
«A l’abandon»
Le portail Montfalcon a eu un destin difficile. En 1536, à la Réforme, la construction s’arrête, pour ne jamais reprendre. «Au fil du temps, le portail a été plus ou moins laissé à l’abandon», ose Claire Huguenin, l’une des conservatrices du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH). Avec les siècles et la pluie, le portail se désagrège petit à petit, malgré un rafraîchissement au XVIIIe siècle. «Au XIXe, le portail est clairement dégradé», poursuit Claire Huguenin. Les personnages d’origine sont méconnaissables, parfois sans tête.
Pour lui redonner de l’éclat, les Vaudois confient alors le portail Montfalcon aux bons soins de Raphaël Lugeon. «Une célébrité à l’époque!», rappelle Claire Huguenin. Lugeon moule les sculptures dégradées. A partir de là, il recrée des sculptures en plâtre, mais comme si elles étaient neuves. Pour arriver à un résultat proche de l’original, l’artiste doit réinventer les détails qui manquent, parfois en se trompant. Puis la version définitive, celle que l’on retrouve sur la cathédrale, est sculptée dans du calcaire de Lens.
Pas une copie conforme
«De nombreux débats ont eu lieu à l’époque pour savoir comment le faire et la presse en a beaucoup parlé durant les travaux, souligne Claire Huguenin. Ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas une copie conforme de l’original du XVIe siècle, mais plutôt une interprétation par Raphaël Lugeon.»
C’est particulièrement clair lorsque l’on voit, côte à côte, les moulages des originaux dégradés et les épreuves en plâtre, censées en représenter l’état d’origine. «Présenter les moulages et les reconstitutions, conclut Claire Huguenin, cela permet de nous interroger sur le regard que nous posons sur l’art médiéval.»
Exposition «Déclinaisons gothiques: le portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne», Espace Arlaud, du 1er septembre au 12 novembre, prix d’entrée: 6 fr., gratuit pour les moins de 16 ans. (24 heures)
Créé: 01.09.2017, 08h25
La restauration du portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne fait ressortir une absence: celle de la statue de Marie, au centre, dont le socle demeure vide. C’est une marque de la Réformation qui détruisit assez systématiquement les statues religieuses afin que les croyants cessent de se prosterner devant elles et de les adorer. Si cet objectif religieux demeure parfaitement justifié, l’iconoclasme systématique des protestants constitue une page sombre de leur histoire, tout aussi choquante que la furie destructrice de Daech à Mossoul, Palmyre et ailleurs.
Les Vaudois d’ailleurs, bien que convertis à la Réforme, ont conservé longtemps leur attachement à Marie, au point qu’ils ont continué à célébrer la Fête de la Dame, le 25 mars, jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Il n’est pas question de replacer à l’entrée de notre cathédrale l’antique statue médiévale, disparue depuis longtemps. Mais nous lançons une idée: celle de commander à un artiste contemporain une nouvelle statue de Marie à dresser sur le socle conservé depuis le XVIe siècle. Une statue qui rappellerait à qui a été dédiée, au Moyen Age, «Notre-Dame de Lausanne». Une statue qui affirmerait que la personne de Marie, la femme qui dit oui au projet de Dieu, compte pour tous les chrétiens, protestants y compris. Une statue qui marquerait un geste œcuménique rapprochant les chrétiens de toutes confessions, sans dissimuler l’intervention de la Réforme. M. l’Abbé Christophe Godel, vicaire épiscopal, l’affirmait récemment: «Pour celui qui se dit chrétien, l’œcuménisme fait partie de son identité: il n’est pas une option, mais un devoir.»

Cette œuvre artistique devrait évidemment faire l’objet d’un concours, dans lequel l’Église évangélique réformée vaudoise pourrait jouer un rôle important; aux côtés bien sûr de nos frères catholiques et des milieux spécialisés dans la conservation des monuments historiques. Occasion pour les Réformés de rappeler qu’il existe aussi un art religieux protestant, dont des peintres comme Rembrandt et, chez nous, Robert Rivier ou Eugène Burnand ne sont que quelques exemples.

Au moment où les protestants célèbrent le 500e anniversaire de la Réformation, ce serait symboliquement une façon de manifester que notre cathédrale n’est jamais achevée, à l’image de son engagement au service de Dieu. 

Qu’ils ne se satisfont pas, un demi-millénaire plus tard, d’une place laissée vide. 

Et peut-être de mettre un terme à un combat qui a longtemps et dramatiquement divisé les chrétiens.

La cathédrale de Lausanne, parce qu’elle est un édifice religieux médiéval habité et revisité par la Réformation, a une place particulière dans l’histoire de l’Occident chrétien. A nous Vaudoises et Vaudois de démontrer que cette histoire, cette histoire sainte continue!. (24 heures)
«J’ai commis une erreur», reconnaît Jacques-André Haury. Le médecin et ancien député plaidait «pour mettre une nouvelle statue de Marie» à l’entrée de la cathédrale de Lausanne, en décembre dans les colonnes de 24heures. Le socle entre les portes d’entrée est vide. Et cette absence rappelle que «l’iconoclasme systématique des protestants constitue une page sombre de leur histoire.»
Peut-être! mais jamais il n’y a eu de statue de la mère du Christ sur le grand portail de la cathédrale. C’est ce que plusieurs historiens se sont chargés de répondre à Jacques-André Haury. Une statue de la Vierge à cet endroit est un mirage, même si l’édifice s’appelait «Notre-Dame de Lausanne» et qu’il constituait un lieu de pèlerinage marial avant la réforme protestante (il y a d’autres représentations de Marie ailleurs dans la cathédrale).
Mais pourquoi ce socle vide? Pour élucider le mystère, nous sommes descendus dans l’entrepôt lapidaire (la cave aux pierres sculptées) de la cathédrale, avec Claire Huguenin, historienne et archiviste des lieux. «Le sculpteur Raphaël Lugeon qui a rénové le portail à la fin du XIXe a créé ce socle entre les deux portes et il prévoyait effectivement d’y mettre une vierge à l’enfant», explique-t-elle en descendant au lapidaire. La sensibilité protestante de l’époque y a vu un retour du papisme. L’idée a été enterrée.
«Elle ressemble furieusement à une Vierge»
Le sculpteur français réalise alors en 1909 une autre figure de femme tenant l’Evangile dans les mains: elle est appelée «L’Evangile terrassant l’hérésie». Une maquette en plâtre de cette sculpture repose toujours dans le lapidaire. «C’est une allégorie typique du style néomédiéval», commente Claire Huguenin en la présentant. Mais cette sculpture n’a pas non plus trouvé grâce auprès des autorités civiles et religieuses de l’époque. «Il faut dire qu’elle ressemble furieusement à une Vierge», rigole Claire Huguenin. Le trumeau (socle) du grand portail de la «cathé» est donc resté vide depuis 1909. Il y a bien eu un projet de statue du Christ, évoqué plus tard, en 1919. «L’Etat, propriétaire du bâtiment, n’a dit ni oui, ni non», raconte Claire Huguenin. Les discussions ont duré huit ans, sans résultat.
«Les Eglises doivent s’affirmer»
Aujourd’hui, Jacques-André Haury reconnaît son erreur, mais il ne se satisfait pas de ce socle vide: «Je pense que les Eglises doivent s’affirmer car la foi chrétienne, c’est la proclamation de la résurrection du Christ, or un socle vide n’est pas une affirmation.» Il maintient donc sa proposition d’une sculpture de Marie, qui serait réalisée par un artiste contemporain. Jacques-André Haury avait déjà proposé d’ouvrir la cathédrale aux catholiques il y a quinze ans. Serait-il un agent papiste infiltré? «Je suis un vrai protestant attaché à la Réforme, se défend-il, mais je crois que les chrétiens ont tout à faire pour se rapprocher.»
Cette affaire de statue mariale et de socle vide n’a pas manqué d’ouvrir une controverse au sein de l’Eglise évangélique réformée (EERV). Du coup, André Joly, pasteur de la cathédrale, a prévu d’en faire un débat public dans l’édifice, le 13 septembre, avec des autorités civiles, religieuses et des spécialistes. «Jacques-André Haury est un agent provocateur et c’est son grand mérite», dit-il. Tout heureux de s’emparer d’une question qui a du sens à l’occasion des 500 ans de la Réforme. (24 heures) …



Merci de prier pour les embryons congelés


La Cathédrale pour sauver les embryons. 


Embryon humain sauvé et racheté dans la grande rosace de la cathédrale de Lausanne, vers 2h00, vitrail du moyen-âge, inscription dans le vitrail: Oculos humeris.



SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 2 heures…).

Oculos humeris, les yeux de l’épaule, Sichem, la douleur la plus forte, pour racheter tous les embryons St innocents massacrés par milliards, sic, par milliards ( avortements, stérilets chaque mois, FIVETE…)



Révélation faite à saint Bernard de la plaie inconnue de l’Épaule de Jésus-Christ, ouverte par le poids de la Croix 

  
  

Jésus lui dit :. 




« J’eus, en portant la Croix, une plaie profonde de trois doigts et trois os découverts sur l’épaule. Cette plaie qui n’est pas connue des hommes m’a occasionné plus de peine et de douleur que toutes les autres. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette Plaie, leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m’honoreront chaque jour par trois Pater (Notre Père), Ave  (Je vous salue Marie) et Gloria (Gloire au Père)je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels ; ils ne mourront pas de mort imprévue, à l’heure de leur mort ils seront visités par la bienheureuse Vierge et ils obtiendront encore la grâce et la miséricorde.»






Cette prière et cette dévotion ont été acceptées par le Pape Eugène III.






 Prière :
Très aimé Seigneur, très doux agneau de Dieu,
moi pauvre pécheur,
j’adore et vénère la très sainte Plaie
que Vous avez reçue à l’épaule
en portant au Calvaire la très lourde croix
qui laissa découverts trois os saints,
occasionnant une immense douleur.
Je Vous supplie,
en vertu des mérites de ladite Plaie,
d’avoir pitié de moi en m’accordant
la grâce que je Vous demande ardemment,
en me pardonnant de tous mes péchés
mortels ou véniels,
en m’assistant à l’heure de ma mort
et en me conduisant dans Votre heureux Royaume.
Amen !
    Chapelet des Saintes Plaies de Notre-Seigneur Jésus : << ici >>

                                                                                                                                             ci-dessous…


  



Suisses, tirez sur la pomme, pas sur l’enfant. 


Prof. Jérôme Lejeune





Oculos humeris, significations:

http://ferraye.blogspot.ch/2009/08/vaccins-avec-cellules-souches.html

Nouvelle initiative pour la Vie, le courage de dire oui à l’objection de conscience

Pour nous, cette nouvelle initiative pour la Vie n’est pas parfaite mais elle va au moins réveiller quelques consciences.

Le lien social de ces drames est clair. Ces abominations font souffrir surtout des femmes que nous ne jugeons pas.

Nous souffrons avec elles.

Les abus financiers des cupides poussent au désespoir de plus en plus de victimes.

Le lien est subtil mais réel.

http://ferraye.blogspot.com/2010/01/invitation-officielle-de-evo-morales.html

Pourquoi ces bonus en millions et même en milliards ?, sic, en milliards pour les banquiers de New-York ?

Pour acheter leurs consciences.

Ils savent que la cupidité tue des millions d’innocents, sous leurs fenêtres.

Faut-il laisser tout ce système infernal continuer ces sacrifices de petites victimes innocentes ?

Démographie : la chute a commencé

Courbe sans tenir compte d’une pandémie.par simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de Renouvelllement ou TFR en dessous de 2 ) qui sont à la baisse dans le monde entier, et presque partout en dessous de 2,2, taux minimum actuel pour maintenir notre civilisation.
La chute commence déjà dans les pays “riches” et en Russie…
Tout peut s’effondrer très vite…y compris l’immobilier et les “valeurs” les plus sûres…

Pour une objection de conscience.

Seule une réduction du nombre de prestations d’une part, et en récompensant les comportements responsables d’autre part, permettront d’avoir une influence durable et concrète des coûts de la santé.

On arrive à des abus odieux. Le conseil fédéral parle d’un coût “minime” des avortements ( 20 millions de Fr ). Mais ils oublient ou cachent le fait que les coûts principaux viennent des soins psychiatriques et psychologiques graves, souvent pour toute leur vie, des femmes blessées par la mort de leur enfant, dont un pourcentage tombe dans la folie ( à charge pour tourte leur vie ) ou dans des dépressions chroniques ( Total des soins pour toute la Suisse à plusieurs centaines de millions de francs). A contrario, un enfant donné en adoption ne crée pas de problèmes graves car la mère naturelle sait qu’il est vivant.

Nous sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque mois des sommes de plus en plus élevées pour des “soins” horribles, à des assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse; nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d’amende ( pas d’objection de conscience permise), de payer des soins qui n’en sont pas, soit par exemple les traitements très coûteux pour transformer le sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui désirent être des femmes), l’avortement tellement banalisé (50 000 par année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les primes complémentaires des riches par les pauvres).

Les avorteurs mentent pour gagner beaucoup d’argent, leurs chiffres sont faux, leur cynisme absolu, leurs valeurs négatives, ils détruisent la Suisse qui n’a plus d’enfants.

L’amour de l’argent est la racine de tous les maux.

François de Siebenthal: U.E. La racine de tous les maux

François de Siebenthal: François dénonce le système économique …

La pédophilie et l’amour de l’argent qui est la racine de tous les maux.

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le …

Joseph & Michel Ferraye pour Sa Justice: Gouverner, c’est prévoir …

L’initiative populaire a la teneur suivante:
I
La constitution fédérale est modifiée comme suit:

Art. 117, al. 3 (nouveau)

3 Sous réserve de rares exceptions concernant la mère, l’interruption de grossesse et la réduction embryonnaire ne sont pas couvertes par l’assurance obligatoire.

Art. 117 Abs. 3 (neu)

3 Unter Vorbehalt von seltenen Ausnahmen seitens der Mutter sind Schwangerschaftsabbruch und Mehrlingsreduktion im Obligatorium nicht eingeschlossen.

Attention à la désinformation. exemples tout en bas de ce mail….

La Suisse oblige tous ses enfants à financer tous les avortements qui sont devenus tous “gratuits”.

Nous les payons par nos impôts et par nos primes d’assurances…

Les animaux sont mieux protégés que les embryons humains.

La plupart des vaccins viennent d’avortements …

Pour une objection de conscience.

Cette action a été rendue publique depuis des mois, preuves ci-dessous…29.09.2009…
Mammainfo: Avortements: Qui doit les payer?

Interview avec le Conseiller national Peter Föhn

Au cours de la session d’été des Chambres Fédérales, le schwytzois Peter Föhn, Conseiller national, est intervenu sur le thème du financement de l’avortement et des primes des caisses-maladie. Sa motion, déposée le 10 juin 2009 au Conseil national, exige que les avortements ne soient plus couverts par l’assurance de base obligatoire. Mamma-Info a interviewé Peter Föhn.

Mamma-Info : Monsieur Föhn, de quoi retourne-t-il dans votre motion ?

Peter Föhn : Pour moi, il s’agit surtout de sensibiliser la population au problème du financement de l’avortement, et de lui faire prendre conscience que les interruptions de grossesse sont financées par l’assurance-maladie de base. Les gens ne le savent pas. Et il faut alléger le poids supporté par les caisses-maladie.

La réduction des coûts du secteur santé est-elle votre unique motivation ?

Les coûts relatifs aux interruptions de grossesse ne constituent qu’une part réduite du sinistre affectant les caisses. Mais il faut bien commencer d’agir quelque part. Par conviction, je répugne à cofinancer l’avortement, cet acte inadmissible. Pour moi donc, ce sont tout particulièrement aussi des motifs éthiques qui importent.

S’il y avait moins d’interruptions de grossesse, il faudrait aussi moins de traitements psychologiques postérieurs. Ces traitements intervenant après un avortement ne font nulle part l’objet de statistiques. Mais sans aucun doute, ils existent en très grand nombre.

En conséquence, voyez-vous dans cette motion une possibilité de réduire le nombre d’avortements ? Tous les ans, en effet, le nombre des enfants avortés est, en Suisse, de l’ordre de la population d’une petite ville.

La réduction du nombre d’interruption de grossesse doit être un objectif que tout le monde peut soutenir. Si les personnes concernées doivent elles-mêmes subvenir à la dépense, il y aura moins d’avortements.

Une Conseillère cantonale de St-Gall, Helga Klee, dit ceci au sujet de votre motion : « Avec cela, le Conseiller national Föhn veut dissuader les femmes d’avoir recours à une interruption de grossesse. (…) Et il lie même cette exigence au prétexte d’une économie de 20 millions de francs par an. (…) Le calcul n’est visiblement pas son fort, car une naissance revient jusqu’à dix fois plus cher qu’un avortement. » Maintenant, qui sait le mieux compter ? Cette Conseillère cantonale, ou vous-même ?

En calcul, qu’elle n’essaie pas de m’en faire accroire. Les gens qui viennent au monde paient, durant leur vie, beaucoup plus, en terme de primes d’assurance (et même aussi d’impôts), que ce qu’a coûté leur naissance. Les morts ne paient rien. De surcroît, chaque enfant mis au monde apporte, non seulement à la famille, mais aussi à l’état, tant de bien qu’on ne peut en aucun cas l’évaluer en monnaie.

La Conseillère cantonale se dit persuadée que la conséquence de votre exigence sera que pour avorter, beaucoup plus de femmes s’adresseraient à des charlatans et que les coûts induits seraient de beaucoup supérieurs aux économies escomptées.

Je ne partage pas cette opinion. De surcroît, des assurances complémentaires peuvent toujours être contractées en plus de l’assurance de base. On pourrait alors faire une assurance complémentaire également pour les interruptions de grossesse.

Que dites-vous du reproche selon lequel sous couvert d’une éventuelle économie, vous vous opposeriez au référendum du 2 juin 2002 par lequel le suffrage populaire suisse a clairement dit oui à la solution des délais ?

Dans ma motion, il ne s’agit pas de mettre en question le régime des délais. A l’époque, on n’a pas demandé au peuple qui doit payer les interruptions de grossesse. La seule et unique question posée était de savoir si elles devaient être dépénalisées ou non.

Un dernier argument de l’adversaire : Les femmes doivent, soutenues par un conseil médical, décider elles-mêmes de leur vie, car l’autodétermination et la responsabilité individuelle sont notre bien le plus précieux.

Lors d’une interruption de grossesse, c’est-à-dire lors du meurtre d’une vie humaine, la limite de la responsabilité individuelle est largement dépassée.

Normalement, quiconque veut agir en responsabilité individuelle et en autodétermination est également prêt-à-porter lui-même les coûts issus de son acte. Lors d’un avortement, ceci n’est manifestement pas le cas. Quelles possibilités voyez-vous pour faire sentir concrètement aux personnes concernées la nécessité qui s’impose en l’occurrence ?

C’est l’objectif majeur de ma motion. Il serait bon qu’une large discussion publique ait lieu à ce sujet. La prévention elle aussi devrait être améliorée : premièrement, il faut expliquer aux gens à quel moment la vie commence. Il faut faire prendre conscience du fait que la vie ne commence pas après la 12ème semaine, mais que, avant déjà, l’embryon est une vie humaine à part entière. Deuxièmement, il faut parler du fait qu’après une interruption de grossesse, beaucoup de femmes souffrent d’énormes troubles psychologiques qu’elles ne peuvent quasiment plus surmonter. Troisièmement, pour le bien de la vie humaine, l’adoption devrait faire l’objet d’une simplification et d’une plus grande prise de conscience.

Interview : Gisela Bührer-Dinkel www.mamma.ch

Mille Mercis!

Un autre sujet à discuter franchement et calmement pour retrouver l’unité !

Les § 2438 et 2449 du Catéchisme de 1992 cité par le pape François, auxquels il faut ajouter le § 2269 (“Les trafiquants, dont les pratiques usurières et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide”), condamnent clairement l’usure …

Le dernier enseignement détaillé sur l’usure est l’encyclique Vix pervenit.

Votre défi, aidez-nous à trouver le texte ” Vix pervenit” envoyé par le Pape Grégoire XVI, ( 16 ) à tous les évêques du monde en 1836.

Voici ci-dessous le texte de Benoît XIV écrit en 1745.

Texte français en pdf

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzTzkycXl6bkI4NTNWZlJCQmFGOE5adU1YR2dj/view

L’ usure, l’ écart entre les prix et le pouvoir d’achat

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’achat est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts composés exponentielles, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers notamment monnaie-pleine, des dividendes pour tous et des escomptes ou rabais compensés pour les producteurs. ( Vollgeld ).

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires ( des milliers de milliards, sic ) en vue de gaspillages honteux et polluants…

Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation.

Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système de monnaie-pleine ou créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation.

Libérons-nous des chaînes de la rareté… Unissons-nous… avec le lien ci-dessous…

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzZjV2eHZjOUNCNGtWOS1WZFRNSnZGaEY5UjY4/view?usp=sharing

http://desiebenthal.blogspot.it/2017/01/l-ecart-entre-les-prix-et-le-pouvoir.html

Deux extraits du Catéchisme catholique de Jean-Paul II:

2438 Diverses causes, de nature religieuse, politique, économique et financière confèrent aujourd’hui ” à la question sociale une dimension mondiale ” (SRS 9). La solidarité est nécessaire entre les nations dont les politiques sont déjà interdépendantes. Elle est encore plus indispensable lorsqu’il s’agit d’enrayer les ” mécanismes pervers ” qui font obstacle au développement des pays moins avancés (cf. SRS 17 ; 45). Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35), à des relations commerciales iniques entre les nations, à la course aux armements, un effort commun pour mobiliser les ressources vers des objectifs de développement moral, culturel et économique

2449 Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d’un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l’exhortation du Deutéronome : ” Certes les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays ” (Dt 15, 11). Jésus fait sienne cette parole : ” Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ” (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : ” Parce qu’ils vendent le juste à prix d’argent et le pauvre pour une paire de sandales … ” (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères (cf. Mt 25, 40) :

Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35),

interdiction du prêt à intérêt …voir les références qui font penser à une guerre nucléaire…Amos 8,6

L’initiative fédérale suisse www.monnaie-pleine.ch lutte contre ces autres formes d’usures dévorantes et voraces…

Attac & l’ initiative monnaie pleine

Attac & l’ initiative monnaie pleine, pour s’informer… et diffuser

Vous l’avez certainement vue passer, cette initiative fédérale “Monnaie pleine” (soutenue par Attac)… mais il est important d’en parler… à son voisin !
Ceci afin que soit rendu à la BNS le rôle de créatrice de monnaie.
Car comme vous le savez peut-être (ou pas), la monnaie en circulation (pour 90-95% scripturale -électronique- et pour 5-10% fiduciaire -pièces et billets- ) est actuellement exclusivement créée par les banques commerciales (même si la BNS fabrique les pièces et les billets…).
Voici le lien vers l’initiative…
Maintenant voici quelques liens utiles pour s’informer sur les systèmes bancaires français et suisse (en France, il a changé avec la loi “Pompidou” du 3 janvier 1973 lorsque le pouvoir de faire du crédit à l’Etat a été retiré à la Banque nationale au profit des uniques banques commerciales / en Suisse c’est avec la loi fédérale sur la Banque nationale suisse du 3 octobre 2003 qu’il en a été fait de même) :
Interview de Michel Rocard : https://www.youtube.com/watch?v=dDSUds9rEZw
Document facile à lire sur la question : www.approprierlemonde.wordpress.com/2015/04/07/banque/
Document sur le début de l’interdiction du crédit à la Confédération par la BNS : http://martouf.ch/document/435-relations-entre-la-confederation-suisse-et-la-banque-nationale-suisse.html
Je vous recommande également à ce sujet le livre de Gérard Foucher, Les Secrets de la Monnaie, 1996, Liberty Books.
Solidairement,
Chloé Frammery

Asia Bibi: + de 3000 journées de prison

Trop, c’est trop ! Asia Bibi a dépassé les 3000 journées de prison

HO / DGPR / AFP
Partager

3k
Commenter

 

 

1

Condamnée à mort pour outrage à l’islam, en 2009, la catholique pakistanaise attend toujours le verdict final de sa condamnation.

Le 14 juin 2009, Asia Bibi est jetée en prison. Un an après elle est condamnée à mort pour blasphème, et depuis 2013, après deux transferts, elle croupit au fonds d’une des trois cellules, sans fenêtres, dans le couloir de la mort du pénitencier de Multan, dans le sud de la province du Pendjab. Un an après le report du procès en appel par la Cour suprême du Pakistan, et les menaces de mort de 150 muftis à l’égard de quiconque porterait assistance aux « blasphémateurs », l’affaire n’a pas progressé d’un iota. Le 30 août dernier, Asia Bibi a passé le cap des 3 000 journées d’incarcération.
Sa famille vit dans la clandestinité. La seule chose que l’on sait vient de son avocat, le musulman Saif ul Malook, qui lui a rendu visite ces derniers mois. Il affirme qu’elle se porte bien et espère encore en sa libération. En revanche, la Cour suprême semble l’avoir oubliée, toujours pas décidé à trancher entre la confirmation de la peine capitale ou sa relaxe.
Pendant ces 3 000 jours Asia Bibi n’a jamais cessé de prier et de demander des prières. En hommage à cette chrétienne devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites au nom des religions, voici la prière qu’elle a elle-même composée, l’année dernière, à l’occasion des fêtes de Pâques, et qui l’accompagne dans sa détention :
« Seigneur ressuscité, permets que ta fille Asia ressuscite aussi avec toi. Brise mes chaînes, fais que mon cœur puisse se libérer et monte au delà de ces barreaux, et accompagne mon âme pour qu’elle soit proche de ceux qui me sont chers, et qu’elle reste toujours près de toi. Ne m’abandonne pas au jour de la détresse, ne me prive pas de ta présence. Toi qui as souffert la torture et la croix, allège ma souffrance. Tiens-moi près de toi Seigneur Jésus. Au jour de ta résurrection, Jésus, je veux te prier pour mes ennemis, pour ceux qui m’ont fait du mal. Je prie pour eux et je te prie de leur pardonner pour le mal qu’ils m’ont fait. Je te demande, Seigneur, de lever tous les obstacles afin que je puisse obtenir le bienfait de la liberté. Je te demande de me protéger et de protéger ma famille. J’adresse un appel particulier au Saint-Père François pour qu’il se souvienne de moi dans ses prières ».
Après huit ans de souffrances, d’angoisse et d’espoirs déçus, tenons bon dans nos prières et nos actions de soutien à son égard, car à travers elle ce sont tous les chrétiens persécutés que nous soutenons dans leurs sacrifices.