Chers membres de la Plateforme,

Chères personnes déjà engagées et intéressées par nos activités,
Réservez les dates du mardi 17 octobre et du jeudi 16 novembre 2017 en soirée et participez sans plus tarder aux deux prochains événements de la Plateforme Dignité et Développement !!!
Présentation de l’ouvrage Le bien commun. Par-delà les impasses, Ed. Saint-Augustin, sortie en librairie en août 2017
Date : Mardi 17 octobre 2017, 19h – 21h
Lieu : Université de Fribourg (site Miséricorde, salle MIS02 2122A)
Table ronde en présence de Mgr Morerod et de plusieurs personnalités issues du monde politique et de la pastorale. Une bonne manière d’interroger la place qu’occupe le bien commun dans nos pratiques respectives et de découvrir en compagnie des éditeurs et de quelques auteurs, de nouvelles clés mises en avant dans cet ouvrage passionnant et accessible à un large public. Ce livre rassemble les principales contributions du colloque sur le bien commun qui s’est tenu à Fribourg en 2015 et qui a marqué le lancement de la Plateforme Dignité et Développement.
Participation libre
2e atelier participatif de la Plateforme Dignité et Développement sur les notions de temporalité et d’espace
Date : Jeudi 16 novembre, 18h – 21h30
Lieu : Salle paroissiale du Sacré-Cœur (chemin de Beau-rivage 3, 1006 Lausanne)
Un temps prévu justement pour interroger les défis posés par nos temporalités respectives. Comment habitons-nous le temps et l’espace de notre quotidien tant du point de vue personnel que collectif ? Comment faisons-nous face à l’accélération et à la désynchronisation du temps ? Quel espace laissons-nous au temps du loisir, du ressourcement, de la célébration et de la fête ? Arrivons-nous encore à saisir le kairos, le moment favorable ? Autant de questions qui seront abordées sous un angle participatif : témoignages, travaux, réflexions et échanges en tables thématiques, impulsions plus théoriques et présentation des premiers travaux de la Plateforme.
Participation gratuite, inscription souhaitée auprès de pascal.ortelli@dignitedeveloppement.ch
Le programme et les documents préparatoires vont suivre…
La Plateforme Dignité et Développement s’associe en outre à la 30ème journée mondiale du refus de la misère. Vous pourrez ainsi nous retrouver à Fribourg le samedi 7 octobre prochain dans les locaux de la Paroisse St-Pierre de 12h à 17h.
Voir le flyer.



Visitez également notre site internet www.dignitedeveloppement.ch . Réagissez, commentez et prenez part au processus en nous envoyant par exemple un article pour notre rubrique « On en parle » ou en annonçant un événement en lien avec l’enseignement social chrétien en Suisse romande.
En vous remerciant pour votre intérêt et pour l’accueil positif que vous porterez à nos prochains événements, nous vous adressons nos salutations les meilleures,
Pascal Ortelli
Pascal Ortelli
Animateur-coordinateur de la Plateforme Dignité et Développement
c/o Université de Fribourg, MIS 5218, Av. de l’Europe 20, 1700 Fribourg
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Plateforme Dignité et Développement

Le 15 mai 1931, quarante années jour pour jour après Rerum Novarum, le Pape Pie XI livrait au monde une autre encyclique remarquable: Quadragesimo Anno. Dans Rerum Novarum, Léon XIII avait signalé, sans la définir, «une usure dévorante sous une forme nouvelle» qui venait s’ajouter aux conditions inhumaines dont souffrait alors le monde ouvrier.
Dans Quadragesimo Anno, son troisième successeur, Pie XI, semble bien avoir identifié cette «usure dévorante» à la dictature de l’argent et du crédit:
«L’accumulation d’une énorme puissance, d’un pouvoir économique discrétionnaire aux mains d’un petit nombre d’hommes qui, d’ordinaire, ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital qu’ils administrent à leur gré. Ce pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut plus respirer».

Crédit financier selon la production

Ces paroles sont fortes. Nul ne les comprend mieux que les créditistes. L’auteur des propositions du Crédit Social, l’ingénieur écossais Clifford Douglas, avait en effet très bien expliqué dans ses écrits, parus une douzaine d’années avant Quadragesimo Anno, comment le crédit financier, l’argent moderne du commerce et de l’industrie, n’est en somme que l’expression chiffrée de la capacité de production du pays.
Capacité de production qui est due surtout aux richesses naturelles et au développement progressif de découvertes scientifiques, de techniques perfectionnées. Progrès croissant et transmis au cours des générations grâce à la vie en société ordonnée, donc un bien commun. Le crédit financier, basé sur cette possibilité de produire sans laquelle il n’aurait aucune valeur, ne peut donc être émis que comme un bien social, nullement comme propriété, à son origine, des institutions qui l’émettent.
Ces institutions, les banques à charte dans notre pays, ne peuvent donc pas légitimement se considérer comme propriétaires du crédit qu’elles créent d’un trait de plume et qu’elles émettent sous forme de prêts, sans se départir d’un seul sou à elles et sans diminuer un seul compte de leurs clients.

Contrôle du système bancaire

Par sa mainmise sur le crédit de la société, par les restrictions en volume et en durée de circulation qu’il impose à ce crédit, le système bancaire contrôle et gère à son gré un bien qui ne lui appartient pas, qui est un bien de toute la société; et comme ce crédit financier est, selon l’expression du Pape, «le sang de l’organisme économique», les contrôleurs du volume et de la circulation de ce sang tiennent toute la vie économique entre leurs mains si bien que sans leur permission, nul ne peut plus respirer.
Lorsque parut cette encyclique, en 1931, tout le monde civilisé était enlisé dans une crise économique sans précédent; crise qu’il était impossible d’attribuer à la température, ni à une perte de compétences des producteurs, ni à un refus de travailler de centaines de mille hommes qui cherchaient partout de l’emploi. Rien de tout cela! C’était simplement une crise d’argent, une restriction de crédit; une saignée du corps économique par ceux qui en ont accaparé le contrôle.

Vie économique horriblement cruelle

«Toute la vie économique, écrivait le Pape Pie XI, est devenue horriblement dure, implacable, cruelle». Et du côté des gouvernements, même assujettissement: «La déchéance du pouvoir tombé au rang d’esclave, disait l’encyclique, est devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les ambitions de l’intérêt».
L’entrée du pays en guerre, en 1939, mettait une fin subite à la crise d’argent, montrant à l’évidence qu’une rareté d’argent, une insuffisance de crédit financier, est un phénomène purement factice imposé par des contrôleurs qui peuvent y mettre fin en moins de 24 heures quand ils le veulent ou y consentent. En même temps, malgré que les bras les plus valides fussent mobilisés sur les champs de bataille ou à la production d’engins de guerre, les familles purent obtenir de meilleures conditions de vie que pendant les dix années précédentes. Il ne pouvait faire le moindre doute, dès lors pour personne, que les dix années de crise avaient été le seul fait d’une tyrannie financière criminelle au suprême degré. On put donc croire que le monde, une fois libéré de la nécessité d’entretenir la production de guerre, ne supporterait plus une seule journée ce régime financier insensé.

Principes immuables pour la distribution adéquate des biens à tous

Et pourtant le même monopole du crédit est encore en selle aujourd’hui. Dans son encyclique, le Pape ne se mêle pas d’indiquer quelle méthode ou quel moyen employer pour mettre un terme au monopole du crédit; cela relève des autorités temporelles. Mais rappelant des principes immuables, tel que le droit fondamental de toute personne à une suffisance de biens terrestres, il écrivait:
«L’organisme économique et social sera sainement constitué et atteindra sa fin alors seulement qu’il procurera à tous et à chacun de ses membres tous les biens que les ressources de la nature et de l’industrie ainsi que l’organisation vraiment sociale de la vie économique ont le moyen de leur procurer.» Et il ajoutait: «Ces biens doivent être assez abondants pour satisfaire aux besoins d’une honnête subsistance et pour élever les hommes à ce degré d’aisance et de culture qui, pourvu qu’on en use sagement, ne met pas d’obstacle à la vertu mais au contraire en facilite singulièrement l’exercice».
La sagesse dans l’usage des biens est responsabilité de la personne, de la famille. Mais la distribution adéquate des biens, dont le volume aujourd’hui est potentiellement capable de procurer une honnête subsistance à tous, dépend de l’organisation vraiment sociale de la vie économique.
La distribution, dans notre monde moderne, se fait par le moyen des ventes et des achats. Pour que tous puissent accéder à une suffisance de biens pour une honnête subsistance, il faut que tous obtiennent une suffisance de pouvoir d’achat, d’argent pour commander ces biens.
Un mode de distribution tel que préconisé par le Crédit Social répondrait suffisamment et très bien aux normes d’un organisme économique sain tel que défini par l’encyclique de Pie XI.
Je ne parle pas ici d’un parti politique quelconque qui peut bien s’affubler d’une étiquette créditiste alors qu’il n’est qu’une vulgaire recherche du pouvoir et peut faire n’importe quelle déclaration. Mais il est question de la doctrine authentique du Crédit Social premièrement présenté par Douglas et fidèlement diffusée par le journal Vers Demain.
Ce Crédit Social, par un dividende périodique n’oubliant personne, permettrait à tous et à chacun de se procurer les biens nécessaires à une honnête subsistance facilement réalisable avec la production actuelle du pays. Et par son mécanisme d’ajustement des prix, il le ferait en éliminant toute inflation et sans léser personne dans la propriété et la conduite des moyens de production.

Refus du Crédit Social

Mais les gouvernements avec leurs aviseurs, financiers, économistes, sociologues, moralistes même, ont refusé le Crédit Social; ils préfèrent piétiner dans des essais de rapiéçage qui suppriment des libertés, qui avilissent la dignité des secourus, qui ruinent la propriété et les entreprises à taille d’homme sous le poids de taxes et d’impôts, qui introduisent le gouvernement et ses bureaucrates partout, qui conduisent au socialisme d’État.
Ce n’est plus là un rôle supplétif de l’État: L’État s’occupe de fonctions qui ne le regardent pas, dans la production, dans le commerce, dans l’assurance, dans l’Éducation. Toujours en prétextant qu’il le fait parce que les familles, ou les associations, ou les corps publics inférieurs, sont financièrement incapables de le faire.
Financièrement incapables: c’est vrai parce que le système financier, que seul le gouvernement pourrait modifier, accomplit mal sa besogne. Or, le gouvernement, au lieu de faire ce qui dépend de lui, persiste à faire de plus en plus ce qui est du ressort des personnes et des familles, dont elles s’acquitteraient fort bien si le gouvernement accomplissait ce que lui seul est capable d’accomplir: corriger le système financier.
Le Pape dit fort bien qu’un franc et sincère retour à la doctrine de l’Évangile conduirait à une régénération sociale, à une collaboration au lieu d’une lutte entre les classes. Mais l’assujettissement au monopole du crédit national et international ne peut que conduire au contraire à un esprit d’injustice et non pas de charité.
Aussi, qu’a-t-on vu? Dans la vie nationale, les conflits entre employeurs et employés ont continué, opposant des forces plus grandes à mesure que croissent les géants industriels d’une part, et les puissantes fédérations syndicales d’autre part, envahissant les services publics, le fonctionnariat et jusqu’aux institutions d’enseignement, du bas en haut de l’échelle.

Guerre provoquée par les injustices du système

Et dans le domaine international, qu’a-t-on vu? Vingt-trois années après Rerum Novarum, toutes les nations d’une Europe pourtant christianisée entraient en guerre, se jetant à la gorge les unes des autres, appelant à elles, sur les champs de bataille, des soldats d’Afrique qui, à la vue de ce massacre entre baptisés, purent bien se demander ce que signifiait l’Évangile du Christ? Et huit années après Quadragesimo Anno, la tuerie et la destruction reprenaient de plus belle pour plus longtemps avec des moyens plus puissants et des haines plus féroces.
Cela, pas à cause des encycliques mais à cause du peu de cas qu’on en a fait. Et quel cas pouvait-on faire des encycliques quand on s’est obstiné à considérer comme sacré et intouchable le monopole du crédit, quand on soumet toute la vie économique à la dictature de l’argent, quand on fait de l’argent la fin première et dernière de toutes les entreprises?

Le refus du Crédit Social a perpétué des causes de souffrances imméritées

Nous n’hésitons pas à le dire: le refus du Crédit Social qui est le refus d’une philosophie humaine de la distribution, répondant parfaitement aux normes rappelées par les Papes, ce refus a perpétué des causes de souffrances imméritées, de désordres, de bouleversements. Refus criminel dans les pays comme le nôtre où les maîtres de la politique, de l’enseignement et des moyens de diffusion ne peuvent plaider ignorance du sujet.
Refus dont les conséquences sont incalculables jusque dans l’ordre des valeurs spirituelles. Non pas que le Crédit Social soit un sacrement mais parce qu’il casserait des obstacles, parce qu’il procurerait les biens abondants de la nature et de l’industrie à tous et à chacun, leur garantissant «une honnête subsistance», selon les termes de l’encyclique; leur permettant de «s’élever à ce degré d’aisance et de culture qui, pourvu qu’on en use sagement, ne met pas d’obstacle à la vertu mais en facilite au contraire singulièrement l’exercice».

Cet article a été publié par

Louis Even



Présentation de l’ouvrage Le bien commun. Par-delà les impasses
Paul Dembinski et Jean-Claude Huot (dir.), Ed. Saint-Augustin, août 2017

Date : Mardi 17 octobre 2017, 18h30 – 20h
Lieu : Université de Fribourg, site Miséricorde, salle MIS02 2122A, (Av. de l’Europe 20, 1770 Fribourg  plan d’accès)
Programme :
·        Présentation du livre par Jean-Claude Huot et Paul Dembinski (dir.)
·        Allocution de Mgr Charles Morerod
·        Table ronde : Le bien commun, principe inspirateur de nos pratiques ?
en dialogue avec les auteurs présents dans la salle et avec la participation de Pascal Corminboeuf, fr. Jacques-Benoît Rauscher O.P., Isabelle Reuse et Andréa Wassmer.
Modération : Grégory Roth, journaliste à cath.ch
·        Conclusion de la soirée par Thierry Collaud, prof. de théologie morale à l’Université de Fribourg

Une bonne manière d’interroger la place qu’occupe le bien commun dans nos pratiques respectives et de découvrir en compagnie des éditeurs et de quelques auteurs, de nouvelles clés mises en avant dans cet ouvrage passionnant et accessible à un large public. Ce livre rassemble les principales contributions du colloque sur le bien commun qui s’est tenu à Fribourg en 2015 et qui a marqué le lancement de la Plateforme Dignité et Développement.



Éditions Saint-Augustin Saint-Maurice, août 2017
Case postale 51
CH 1890 Saint-Maurice
Parution d’un nouveau livre
« Le bien commun par-delà les impasses »
Sous la direction de
Paul H. Dembinski et Jean-Claude Huot
Notre époque se caractérise par l’accumulation des incertitudes et des
inquiétudes des populations face à l’avenir. Nos sociétés perçoivent par mille
symptômes diffus qu’un mode de fonctionnement s’épuise sous nos yeux. Pour
ne pas succomber à la déprime, les auteurs de cet ouvrage proposent de changer
de regard et de le poser «par-delà les impasses». Et le bien commun peut être un
point de repère utile tant pour la réflexion que pour la pratique. Il ouvre vers
l’avenir.
Le bien commun, notion théologique, philosophie et politique, n’est pas un
modèle «clé en mains», ni une troisième voie entre le capitalisme et socialisme.
C’est un idéal inatteignable dans sa plénitude, mais porteur d’inspiration pour agir
dans le processus historique en cours, indiquent les auteurs. Longtemps absent de la
sphère publique où il a été supplanté par «l’intérêt général», le bien commun est la clé
de voûte de l’enseignement social chrétien. Il offre surtout un point de repère
fondamental pour toute personne de bonne volonté, croyante ou non, qui veut placer
son engagement social et politique sur des fondements éthiques à la fois réalistes et
dynamisants.
Ce livre est l’aboutissement d’un processus commencé en 2014 par un groupe
d’acteurs tant universitaires que de terrain. Leur première réalisation a été la conférence internationale tenue à
l’Université de Fribourg en septembre 2015, sous le titre «Le bien commun : entre passé et avenir» et sous le
double patronage de l’archevêque Justin Welby, primat de l’Église d’Angleterre et de Mgr Charles Morerod,
évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.
Le livre, fort de la contribution d’une vingtaine de spécialistes de diverses disciplines, s’appuie largement sur
la riche moisson de la conférence de Fribourg. Il se divise en quatre parties. La première, intitulée les «Visages
du bien commun», montre pourquoi ce concept occupe une place centrale dans la pensée sociale chrétienne et
quelles sont ses implications pratiques. Un des auteurs souligne la fécondité de la notion de bien commun pour
penser l’avenir politique des sociétés contemporaines.
La seconde partie «Bien commun en dialogue» détaille les points de convergence et les passerelles, mais
aussi les divergences qui existent entre le bien commun et un certain nombre de courants de pensée, alors que la
troisième partie «Construire le bien commun», ouvre les voie à l’action, à la construction effective du bien
commun en faveur notamment des fragiles, des exclus, ou de l’environnement naturel. Enfin, la quatrième partie
est consacrée aux «Espaces du bien commun», où il est susceptible de surgir, par exemple au sein de la famille
et de l’entreprise. La question de la compatibilité du micro-crédit et du développement durable avec le bien
commun y est notamment abordée.
Cet ouvrage propose une grande diversité d’approches et de point de vue, qui sont autant d’invitations au
dialogue et au débat. Il est d’autant plus d’actualité que le bien commun est en train d’opérer un retour, alors que
les certitudes idéologiques s’effritent, estiment les auteurs.
« Le bien commun par-delà les impasses», publié sous la direction de Paul H. Dembinski et Jean-Claude
Huot. Préface de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Postface de Mgr Justin
Welby, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre. 352 pages. 2017, Éditions Saint-Augustin, CH 1890
Saint-Maurice. 29 francs ; 20 €.
Les coordinateurs
Paul H. Dembinski, économiste, professeur à la Faculté des sciences économiques et sociales de
l’Université de Fribourg est président de l’Association Internationale pour l’Enseignement Social Chrétien
et de la Plateforme Dignité & Développement et directeur de l’Observatoire de la finance à Genève. Son
dernier ouvrage : Éthique et responsabilité en finance, RB Édition, Paris 2015.
Jean-Claude Huot est agent pastoral de l’Église catholique dans le canton de Vaud, engagé dans la
pastorale œcuménique dans le monde du travail et en charge de la promotion de l’enseignement social
de l’Église. Il est également membre du bureau de la Plateforme Dignité & Développement.
Les auteurs
Francesco Belletti, diplômé en sciences politiques de l’Université de Milan, directeur du Centre
international d’études sur la famille de Milan ;
Jean-Michel Bonvin, docteur en sociologie, professeur en politiques sociales et vulnérabilités à
l’Université de Genève ;
Thierry Collaud, théologien et médecin, professeur de théologie morale spéciale et d’éthique sociale
chrétienne à l’Université de Fribourg ;
Paul H. Dembinski (lire en haut) ;
Mgr Lawrence Pius Dorairaj, docteur en philosophie de la Sorbonne, évêque dans l’État indien du
Tamil Nadu ;
Michel Maxime Egger, écothéologien orthodoxe, sociologue, responsable du laboratoire «transition
intérieure» à l’ONG Pain pour le prochain, il anime le réseau www.trilogies.org ;
Jean-Jacques Friboulet, docteur en sciences économiques, professeur émérite d’histoire
économique et économie du développement à l’Université de Fribourg, spécialiste de l’enseignement
social de l’Église catholique ;
Joanna Giecewicz, docteur en architecture, professeure à la Faculté d’architecture de l’Université de
technologie de Varsovie ;
Jean-Claude Huot (lire plus haut) ;
Yvette Jaggi, docteur en sciences politiques, présidente d’honneur de Microcrédit solidaire Suisse,
ex-conseillère nationale et conseillère aux États socialiste et ex-syndique de Lausanne ;
Patrice Meyer-Bisch, docteur en philosophie, président de l’Observatoire de la diversité et des droits
culturels du «Groupe de Fribourg», a édité plus de 25 ouvrages consacrés aux droits de l’homme ;
Jean-Nicolas Moreau, président du cabinet Res-EuroConseil, chargé de programmes et de cours
aux universités Paris-Dauphine et Paris-Sorbonne et à l’École des hautes études en santé publique ;
Mgr Charles Morerod, dominicain, docteur en philosophie et en théologie, a été recteur de
l’Angelicum à Rome avant d’être nommé évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, reconnu
comme expert dans les questions de l’œcuménisme ;
Denis Müller, docteur en théologie, professeur honoraire d’éthique des Universités de Genève et
Lausanne, il dirige la collection «Le Champ éthique» des éditions Labor et Fides à Genève, ainsi que la
collection «Études de théologie et d’éthique» Lit Vergl, Zurich-Berlin-Münster ;
Mathias Nebel, professeur à l’Universidad Popular Autonoma del Estado de Puebla (Mexique),
travaille sur les notions de gouvernance et de bien commun ;
Maria Nowak, économiste, a fait sa carrière professionnelle à l’Agence française de développement
et à la Banque mondiale, elle a fondé l’Association pour le droit à l’initiative économique ;
Michael Schluter, économiste formé aux USA, a travaillé pour la Banque mondiale et a suscité bon
nombre d’organisations sans but lucratif, notamment le Jubilee Centre ;
Dominique Serra-Coatanea, docteur en théologie et doyenne de la Faculté de théologie de l’UCOAngers
et professeure extraordinaire en théologie morale et éthique sociale ;
Grzegorz W. Sienkiewicz, docteur en lettres de l’Université de Fribourg, chercheur en philosophie de
l’histoire, du droit et la théologie politique ;
Mgr Justin Welby, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre, formé en droit et en histoire, il a
travaillé dans l’industrie pétrolière avant d’être ordonné diacre, puis installé doyen de Liverpool, puis
évêque de Durham ;
Stefano Zamagni, professeur d’économie à l’Université de Bologne, membre de l’Académie
pontificale de sciences sociales et du Conseil pontifical pour la culture.
Plateforme Dignité & Développement
La Plateforme Dignité & Développement a vu le jour en avril 2016 à Fribourg, à l’initiative de
Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg et suite à la conférence de
septembre 2015. Présidée par le professeur d’économie Paul H Dembinski, elle ambitionne
de réconcilier vie spirituelle et engagement social. Son but est de promouvoir, en Suisse
romande et au-delà, la justice sociale et le bien commun, par l’analyse de prospective, de
formation et de discernement des enjeux sociétaux à la lumière de l’enseignement social
chrétien.
www. dignitedeveloppement.ch

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• télécopie au +41 (0)24 486 05 23
• ou par courriel à editions@staugustin.ch
• ou aux Éditions St-Augustin, case postale 51, CH-1890 Saint-Maurice/Suisse.
Le catalogue peut aussi être obtenu à la même adresse.



FACULTÉ DE THÉOLOGIE
LE BIEN COMMUN
PAR-DELÀ LES IMPASSES
Présentation du livre
et table ronde
Mardi 17 octobre 2017
18h30 – 20h
Université de Fribourg
Miséricorde salle 2122A
avec la participation de Mgr Ch. Morerod,
Th. Collaud, P. Corminboeuf, P. Dembinski, J.-C. Huot,
J.-B. Rauscher, I. Reuse, A. Wassmer,
Modération : Grégory Roth, cath.ch
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
Programme
Accueil par un membre de l’Université
Présentation du livre par Jean-Claude Huot (dir.), agent pastoral pour la
pastorale oecuménique du monde du travail et la promotion de l’enseignement
social chrétien pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud et par
Paul Dembinski (dir.), économiste, professeur à l’Université de Fribourg,
président de l’Association internationale pour l’enseignement social chrétien (AIESC) et de la Plateforme Dignité et Développement.
Allocution de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne,
Genève et Fribourg
Table ronde : Le bien commun, principe inspirateur de nos pratiques ?
en dialogue avec les auteurs présents dans la salle et avec la participation de
• Pascal Corminboeuf, homme politique fribourgeois et ancien Conseiller d’Etat
• fr. Jacques-Benoît Rauscher, dominicain, docteur en sociologie et doctorant en éthique
sociale chrétienne
• Isabelle Reuse, responsable du service solidarité (Réso) de l’Eglise catholique
dans le canton de Fribourg
• Andréa Wassmer, députée au Grand Conseil fribourgeois,
directrice du Centre culturel le Phénix
Modération : Grégory Roth, théologien et journaliste à cath.ch
Conclusion de la soirée par Thierry Collaud, médecin et professeur de théologie morale spéciale
et d’éthique sociale chrétienne à l’Université de Fribourg
Apéritif et signature du livre
Nos sociétés perçoivent par mille symptômes diffus qu’un mode de fonctionnement s’épuise sous nos yeux.
Pour ne pas succomber à la déprime, il faut changer de regard et le poser « par-delà les impasses ». Le bien
commun ouvre vers l’avenir. A l’instar du colloque tenu à l’Université de Fribourg en 2015 sur le même thème, le
présent ouvrage conjugue les angles d’approches. Il constitue un point de départ pour la mise en commun des
réflexions de portée sociale et d’inspiration chrétienne menées en Suisse romande, que la Plateforme Dignité et
Développement – lancée à l’occasion du colloque de 2015 – devra développer et pérenniser.
infos et contact sous www.dignitedeveloppement.ch

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