Coïncidences… (Banque de Russie).


Le 20 décembre 1991, la Banque d’État d’URSS fut dissoute. Quelques mois plus tard la Banque centrale de RSFSR fut renommée Banque centrale de la Fédération de Russie (Banque de Russie).
En 1991-1992 un réseau de banques commerciales fut créé sur le territoire de la Fédération de Russie, sous la supervision de la Banque de Russie, à partir des branches bancaires spécialisées de la Banque d’État d’URSS. Ce démantèlement s’accompagna de modifications du mode de comptabilisation et de la création d’un réseau de caisse de dépôts filiales de la Banque centrale équipées d’outils informatiques. La Banque centrale commença à acheter et vendre des devises sur le marché des devises et à fixer le cours de change officiel du rouble contre les devises étrangères.
En décembre 1992, à la suite de la création d’un système de trésorerie centralisé unique, la Banque de Russie fut déchargée de la responsabilité de fournir la prestation de trésorerie dans le cadre de la mise en œuvre du budget fédéral.
La Banque de Russie accomplit ses missions, définies par la Constitution de la Fédération de Russie (Article 75) et la loi sur la Banque centrale de la Fédération de Russie (Banque de Russie) (Article 22) de manière indépendante par rapport aux structures gouvernementales fédérales, régionales et locales.
Entre 1992 et 1995, la Banque de Russie, pour maintenir la stabilité du système bancaire, met en place un système de contrôle et d’inspection des banques commerciales et un organisme de régulation des échanges internationaux. En tant qu’agent du Ministère des Finances, il était chargé d’organiser le marché des titres de créances négociables à court terme émis par l’État russe (GKO)
En 1995, la Banque de Russie met fin aux prêts destinées à financer le déficit du budget fédéral et aux prêts dédiés à certains secteurs de l’économie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_de_la_F%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie


Poutine essaye de se libérer, il rembourse les dettes externes !


Le leader russe échappe aux prises financières du nouvel ordre mondial.
Le leader russe Vladimir Poutine a échappé à la servitude financière des banques centrales détenues par Rothschild en effectuant le paiement final de toutes les dettes des républiques soviétiques.
Poutine a réglé une dette de 125,2 millions de dollars conformément à l’accord du gouvernement de la Fédération de Russie et du Conseil des ministres de Bosnie.
Le paiement final de la Russie les verra échapper aux griffes des banques centrales et à l’emprise du prochain ordre mondial.
Selon RT.com : “Moscou a effectué le paiement final de la dette extérieure restante héritée de l’Union soviétique. La Russie a assumé la dette après que les autres anciennes républiques soviétiques ont refusé de payer.”
“La dette envers la Bosnie-Herzégovine d’un montant de 125,2 millions de dollars a été réglée conformément à l’accord entre le Gouvernement de la Fédération de Russie et le Conseil des ministres de Bosnie-Herzégovine”, a déclaré mardi le ministère russe des Finances.
La dette restante était l’argent que l’Union soviétique devait à la Yougoslavie. La dette extérieure de l’URSS a été accumulée de diverses façons. Les obligations envers les pays occidentaux ont été comptabilisées sur le marché de la dette après 1983. L’argent dû à l’ex-Yougoslavie était dû aux échanges entre les pays.
Pourquoi la Russie paie la dette soviétique seule.
Initialement, on a supposé que la dette extérieure de l’URSS serait payée par toutes ses républiques. Un document à ce sujet devait être signé en décembre 1991. La majeure partie de la dette concernait la Russie (61,34%). L’Ukraine devait rembourser 16,37%, et la Biélorussie devait rembourser 4,13%.
Toutefois, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, l’Azerbaïdjan, la Moldova, le Turkménistan et l’Ouzbékistan n’ont pas signé l’accord. En conséquence, en 1994, la Russie a assumé toute la dette en échange de biens partout dans l’ex-Union Soviétique.
Lorsque les relations avec la Russie se sont détériorées en 2014, Kiev a menacé de nationaliser la propriété russe en Ukraine. À l’époque, le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé à l’Ukraine qu’il devait 20 milliards de dollars à la dette de l’époque soviétique et si Kiev soulève cette question, Moscou peut exiger le remboursement.
En 1994, la dette de l’ancienne URSS était de près de 105 milliards de dollars. La plus grande partie de ce montant (plus de 47 milliards de dollars) a été accordée au Club de créanciers de Paris. C’était un bassin de 19 créanciers, principalement dans l’Ouest, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni.
La Russie a annulé la dette soviétique de Cuba de 29 milliards de dollars et le pays a activement commencé à rembourser les dettes sous la présidence de Vladimir Poutine, qui a également coïncidé avec une hausse des prix du pétrole.
L’une des dernières dettes de l’époque soviétique a été remboursée l’an dernier au Koweït. La Russie a payé 1,1 milliard de dollars et a livré 620 millions de dollars de produits de haute technologie dans le pays.
La Russie a pardonné la dette envers l’URSS.
Dans le même temps, la Russie a annulé une grande partie de la dette que les pays en développement devaient. En 2014, la Russie a effacé plus de 30 milliards de dollars de la dette de Cuba, qui représentait 90% du passif total. La dette restante, d’un montant de 3,5 milliards de dollars, sera remboursée dans dix ans en 20 versements égaux.
La Russie a également annulé la dette de l’Irak de 21,5 milliards de dollars, la Mongolie (11,1 milliards de dollars), l’Afghanistan (11 milliards de dollars) et la Corée du Nord (10 milliards de dollars), ainsi que des dettes de 20 milliards de dollars de la part de plusieurs pays africains.
Au total, la Russie a effacé plus de 100 milliards de dollars de dettes des pays en développement au cours de la dernière décennie.
Source : Neon Nettle


Forum économique vaudois du jeudi 21.09





Inscrivons-nous en masse pour ce forum économique vaudois du jeudi 21 septembre en matinée dès 8h30 à Lausanne. 


Le thème principal est l’argent et cela sera notamment l’occasion de rencontrer Pascal Broulis pour lui parler de notre action à la BNS… http://aaapositifs.ch


Le Forum de l’Economie vaudoise est une manifestation conjointe des associations économiques vaudoises (FPV, CVCI, CVI et Prométerre), organisée en collaboration avec le Département de l’économie.



Forum de l’Economie Vaudoise 2017


INVITATION – Forum & Cocktail dinatoire


Chers partenaires, Chers entrepreneurs,


Comme chaque année, nous sommes heureux de vous annoncer la tenue du Forum de l’Economie Vaudoise 2017, qui se tiendra le :


Jeudi 21 septembre 2017


à salle Métropole de Lausanne


Pour rappel, cette manifestation permet de réunir une centaines de chefs d’entreprises ainsi que des personalités du monde politique et économique vaudois.


« Les facettes de l’argent »


La 25 ème édition accordera une attention particulière au rôle joué par l’argent dans notre écosystème, plus particulièrement dans l’entrepreneuriat, le système bancaire ou encore les jeux de hasard, et sera ponctuée par les allocutions des personnes suivantes :


Mme Anne Gaussen Rapit, Présidente (CVCI)


M. Pascal Broulis, Conseiller d’Etat (Canton de Vaud)


M. Olivier Dominik, Journaliste (RTS)


M. Pierre-Emmanuel Meyer, CFO (MindMaze)


M. Philippe Barreau, Directeur division Encres et Solutions de sécurité (SICPA)


M. Jean-Luc Moner-Banet, Directeur (LoRo)


M. Pascal Bruckner, Romancier/Essayiste et auteur de «La sagesse de l’argent»


Retrouvez le programme détaillé sur le site officiel 
http://forumvd.ch/site_2017/



L’inscription se fait directement en ligne et jusqu’au 5 septembre 2017 Merci d’adresser vos questions à Mme Véronique Gauzargues (CVCI)


Date limite d’inscription: ce 5 septembre.



http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/08/the-mother-of-all-battles-economical.html

The mother of all battles, economical democracy

Next meetings are in 2017

Speaches, lectures and workshops were or are given by all participants, among others by a Cardinal ( 3 times ), + Bernard Agré, RIP +, The new cardinal who has been appointed Bishop of Mali Zerbo, followed a week of our study in Canada. Cardinal Philippe from Burkina Faso and Cardinal Jean-Pierre from Ivory Coast were created cardinal after coming to a week of study.

So we have 3 cardinals living Crediters and one in Heaven, many Bishops ( more than 70 from most continents) and Priests ( nearly 200 ), Mlle Thérèse Tardiff, Marcelle Caya, directresses, + Mme Diane Boucher, RIP, + , MM Marcel Lefevre, director, Alain Pilote, the main Professor, Yves Jaques, Renault Laillier, Yves Potvin, Benoît Ouellet, Carlos Reyes of Ecuador, + Stephen Zarlenga of USA, RIP +, François de Siebenthal. a swiss banker, some other bankers, even working in central banks of various countries and all pilgrims are interacting with all participants giving lectures, workshops etc… 
Venue:

We fetch you at the airport. Rougemont is located 35 km east of Montreal,

on Highway 112, between Marieville and Saint-Césaire


Images intégrées 2

Tel: 514 856-5714

450 469-2209

1101, Principale St.
Rougemont, QC
Canada – J0L 1M0
Kind regards, yours sincerely
François

Tél: international ++ 41 21 616 88 88





The next free training session at the Social Credit and the social doctrine of the Church will take place in Rougemont in Canada in French with instant translation in English, Spanish and Polish, in
Rougemont in Canada
  

21 septembre au 28 septembre 2017
24 septembre- free pèlerinage
29 septembre : free apostolate

International Congrès in 4 languages at Rougemont in Canada

30 septembre 1er & 2 octobre 2017
You are invited & you can stay for free 2 or 3 weeks http://desiebenthal.blogspot.ca/2016/08/forum-from-jakarta-to-montreal.html

The first inscriptions, we pay everything, tickets, visas, meals, rooms etc…

The others, we pay everything except the travel costs.
Rooms limited in number, hurry up !

Avec mes meilleurs salutations
Distinti saluti
Kind regards, yours sincerely


Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

François de Siebenthal: Invitation: ‘Economic Democracy’ to Solve …

desiebenthal.blogspot.com/2016/07/invitation-economic-democracy-to-solve.html

ROUGEMONT, Quebec—Social credit, best described as economic democracy, is seen by a growing number of people as the particular kind of economic reform …

François de Siebenthal: Four Horsemen of Apocalypse – Feature …

desiebenthal.blogspot.ch/2014/12/four-horsemen-of-apocalypse-feature.html

Here, in Switzerland, we have the direct democracy and to win, we need large … All this shows me is that you don’t truly understand why our economy fails.

Economic Democracy – P2P Foundation

wiki.p2pfoundation.net/Economic_Democracy

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24 mars 2017 – Concept. From the Wikipedia: “Economic Democracy is a socioeconomic philosophy that suggests transfer of decision-making authority from a …

Mark Zuckerberg & Ray Kurzweil for UBi

“ Adopting a universal basic income for all people can help society think creatively with new ideas, develop new industries — and free-up people to work on important future projects.

This practical social support program can grow as science & technology rapidly evolve, becoming part of world abundance.” Ray Kurzweil

Letter from Ray Kurzweil | Supporting universal basic income as step in world progress
 
 
 
Here is a new article by Ray Kurzweil, reporting on and supporting Facebook founder Mark Zuckerberg’s advocacy of Universal Basic Income.
 
 
People will benefit from social help, plus accelerating tech + science abundance.
May 28, 2017
 
story by: Ray Kurzweil
topic: Adopting a universal basic income for all people can help society think creatively with new ideas, develop new industries — and free-up people to work on important future projects.
 
This practical social support program can grow as science & technology rapidly evolve, becoming part of world abundance.

Dear readers,
 
As you might have seen in the news, entrepreneur and renowned Facebook founder & CEO Mark Zuckerberg gave a commencement speech at Harvard University. He said in his talk:
 
To keep our society moving forward, we have a generational challenge — to create new jobs, a renewed sense of purpose, and to take on big meaningful projects.
 
Our generation will have to deal with tens of millions of jobs replaced by automation like self-driving cars & trucks. But we have the potential to do so much more together.
 
More than 300,000 people worked to put a man on the moon — including that janitor. Millions of volunteers immunized children around the world against polio. Millions of people built the Hoover dam and other great projects.
 
We should have a society that measures progress not just by economic metrics, but by how many of us have a role we find meaningful. We should explore ideas like universal basic income — to give everyone a cushion to try new things.
 
We’re going to change jobs many times, so we need affordable child care — to get to work and health care that aren’t tied to one company. We’re all going to make mistakes, so we need a society that focuses less on locking us up or stigmatizing us. And as tech keeps changing, we need to focus more on continuous education throughout our lives.
 
Giving everyone the freedom to pursue purpose isn’t free. People like me should pay for it. Many of you will do well and you should too. That’s why my wife Priscilla Chan and I started the Chan Zuckerberg Initiative and committed our wealth to promoting equal opportunity. These are the values of our generation.“ — Mark Zuckerberg |  http://www.cnbc.com/2017/05/26/full-text-of-mark-zuckerbergs-2017-harvard-commencement-speech.html
 
A universal basic income is a form of security for a society’s citizens in which all residents of a country regularly unconditionally receive a sum of money, either from a government or public institution, in addition to any income received from elsewhere.
 
I support something along these lines. We want to do it in a way that doesn’t destroy incentives to contribute to society. So the question is how we get there. We already have a muddle approximating UBI* in the form of food stamps, social security, Medicaid, Medicare, emergency rooms and other programs.
You can get most of your needs for basic sustenance from these programs today — with the important exception of housing. There are shelters but these are grim and dangerous.
 
We are clearly headed toward a situation where everyone can live very well, with the support that society will provide. The fantastic price-performance gains we’ve seen in information technology is coming to physical products, food, energy, and other material items as they all become information technologies — like 3D printing, vertical agriculture, and solar energy.
 
I plan to talk about these issues, and how they will affect — and ultimately improve our civilization — in my next book. I remain positive that people like Mark Zuckerberg are thinking creatively about the future. We will be able to enter an age of abundance, as technology & science progress makes a better world for all of us.
 
— Ray Kurzweil
 
* UBI is universal basic income

11 reasons to support basic income
 
1.  Basic Income will help us rethink how & why we work.
A basic income can help you do other work and reconsider old choices. It will enable you to re-train, safe in the knowledge that you’ll have enough money to maintain a decent standard of living while you do. So it will help each of us decide what it is we truly want to do.
 
2.  Basic Income will contribute to better working conditions.
With the insurance of having unconditional basic income as a safety net, workers can challenge their employers if they find their conditions of work unfair or degrading.
 
3.  Basic Income will down-size bureaucracy.
Because a basic income scheme is one of the most simple tax / benefits models, it will reduce all the bureaucracy surrounding the welfare state thus making it less complex and costly, while being fairer and more emancipatory.
 
4.  Basic income will make benefit fraud obsolete.
Benefit fraud will vanish as a possibility because no one needs to commit fraud to get a basic income: it is granted automatically. Moreover, an unconditional basic income will fix threshold and poverty trap effects.
 
5.  Basic income will help reducing inequalities.
A basic income is a means for sharing the wealth produced by a society to all people, reducing growing inequalities across the world.
 
6.  It will provide a more secure and substantial safety net for all people.
Most existing tested anti-poverty programs exclude people because of their complexity, or because people don’t know how to apply or if they qualify. With a basic income, people currently excluded will automatically have their rights guaranteed.
 
7.   Basic Income will contribute to less working hours, better distribution of jobs.
With a basic income, people will have the option to reduce their working hours without sacrificing their income. So they’ll be able to spend more time doing other things they find meaningful. At the macro-economic level, this will induce a better distribution of jobs — because people reducing their hours will increase job opportunities for those currently excluded from the labor market.
 
8.  Basic Income will reward unpaid contributions.
A huge number of unpaid activities are currently not recognized as economic contributions. Yet our economy increasingly relies on these free contributions — think about Wikipedia, or the work parents do. A basic income would recognize and reward theses activities.
 
9.  Basic Income will strengthen our democracy.
With a minimum level of security guaranteed to all citizens — and less time in work or worrying about work — innovation in political, social, economic & technological terms would become a lively part of everyday life and its concerns.
10.  Basic Income is a fair redistribution of technological advancement.
Thanks to massive advancements in our technological and productive capacities, the world of work is changing. But most of our wealth and technology comes from standing on the shoulders of giants. We’re wealthier because of our ancestors. Basic income is a way to civilize and re-distribute the advantages of that ongoing advancement.
 
11.  Basic Income will end extreme financial poverty.
Because we live in a world where we have the means and the will to end the kinds of suffering we see as a supposedly constant feature of our surroundings. Basic income is a way to join together the means and the will.

on the web | background
Harvard University | YouTube channel
Harvard University | Facebook founder Mark Zuckerberg commencement address 2017 • 
video
Chan + Zuckerberg Initiative | main

on the web | essentials
Wikipedia | universal basic income
Wikipedia | 
Mark Zuckerberg
Futurism | universal basic income: the answer to automation? • infographic
Basic Income | main
Basic Income | 
What is basic income?
Basic Income | 
10 reasons to support basic income

book | on topic
 
book title: Basic Income: a radical proposal for a free society & a sane economy
authors: by Philippe Van Parijs + Yannick Vanderborght

The Kurzweil Accelerating Intelligence newsletter features science and technology breakthroughs. It also lists new blog posts, events, videos, and books.
 
© 2017 KurzweilAINetwork

Vaccins toxiques avec aluminium

LIEN CERTAIN. Les études s’accumulent qui suggèrent une responsabilité de ce matériau dans l’augmentation de la maladie d’Alzheimer, de la sclérose en plaque, de la maladie de Crohn, des colopathies fonctionnelles (ou syndrome de l’intestin irritable). L’aluminium est également suspecté comme facteur de la baisse de fertilité masculine.
Sensibiliser l’industrie agro-alimentaire

Un lien certain a été établi avec une maladie, la myofasciite à macrophages, dont la survenue est désormais associée à la présence de sels d’aluminium dans certains vaccins. “En 2015, des résultats sont attendus sur le lien entre l’apparition de cancer du sein dans le quadrant supéro-externe (40% des cas) et l’application de déodorants et anti-transpirants contenant de l’aluminium” annonce Pierre Desreumaux.

Le Keele meeting de Lille a permis de mettre en exergue l’importance de la voie orale qui représenterait 40% de l’aluminium ingéré. Celui-ci transiterait par l’intestin, provoquant une grande porosité des parois lui permettant de passer dans le sang. Il s’accumulerait préférentiellement dans les os et dans le cerveau. “Le lien avec la maladie de Crohn et les colopathies fonctionnelles est de plus en plus soupçonné et l’on voit d’ailleurs le nombre de ces pathologies fortement augmenter dans des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou l’Afrique du sud, où l’usage de l’aluminium était inconnu il y a encore peu de temps” poursuit Pierre Desreumaux.

Il est très difficile aujourd’hui de quantifier les doses d’aluminium chez l’homme. Il n’existe pas de méthodes non invasives et seul le laboratoire de l’université de Keele maîtrise actuellement les méthodologies d’examen des échantillons biologiques. L’urgence est donc de trouver des méthodes simples et universelles de détection des doses. Enfin, les chercheurs vont poursuivre leurs efforts de sensibilisation des industriels sur l’usage de l’aluminium, en priorité dans l’agro-alimentaire.

#SANTÉ #SCIENCES #CANCER

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/alerte-a-la-toxicite-de-l-aluminium_28665#comments




Ce que je trouve dommage, c’est qu’il dise que les maladies sont dues à des bactéries ou des virus. Rien n’est plus faux, et c’est justement cela qui empêche de prendre conscience du fait que les vaccins sont un crime.

En bref, les maladies sont endogènes, simplement dues en général à un engorgement de l’organisme. Ou bien, actuellement, à un empoisonnement par des métaux lourds, des saloperies sous-naturelles … Le microbisme est une supercherie.

Cela peut se prouver du fait que nous vivons en symbiose avec les micro-organismes, mais il existe des faits concrets. Prenons le cas de la rougeole. Le Dr allemand Stefan Lanka avait parié 100.000 euros qu’il est impossible d’attribuer cette maladie à un virus.

Un tribunal allemand l’a d’abord condamné à payer le prix à un médecin qui aurait prouvé que c’est faux. Cela a été rapporté par des journaux français.

Puis le Dr Lanka a été justifié par la court suprême allemande, et il n’a pas dû payer le prix. Cela n’a pas été rapporté par la presse française.

Le cas de la rougeole peut se généraliser à toutes les maladies

L’article sur l’affaire du Dr Lanka :
http://reseauinternational.net/la-cour-supreme-federale-allemande-le-virus-de-la-rougeole-nexiste-pas/

http://www.medias-presse.info/laluminium-un-poison-legal-dans-les-vaccins/78561/?utm_source=OxiMailing&utm_medium=e-mail&utm_campaign=mpi_207

Politique de placement de la BNS ?

« Banque Nationale: des milliards en actions nucléaires » , titrait le dernier « NZZ am Sonntag ». 

Lukas Hässig / 22 Août, 2017 – 

Avec ses nombreux dollars achetés pour affaiblir le franc, la BNS a également acquis des actions dans une grande chaîne de prison privée américaine.

Cet article est basé sur un post sur « Inside Paradeplatz ».

Contrairement à certains fonds, notamment ceux de l’Etat norvégien qui suit des règles éthiques strictes, la Banque nationale suisse BNS semble rechercher principalement des rendements prometteurs.

La BNS a investis en juin 1,2 milliard de francs  dans les producteurs américains d’armes nucléaires (Honeywell International, Raytheon ou Boeing). Néanmoins, la BNS a déclaré qu’ils investiraient dans toute entreprise, même celles dont le but est de « produire des armes internationalement prohibées, en violation des droits de l’homme ou de nuire à l’environnement. »


Les armes nucléaires n’ont-elles pas été récemment mises hors la loi par l’Assemblée générale de l’ONU ?

La Banque Nationale a également participé à une chaîne de prisons privées…

La Banque nationale suisse (BNS) prend son envol. Leur action a monté en flèche au cours des 12 derniers mois de 1300 francs à 3000 francs.

La politique de placement de la BNS est-elle compatible avec l’Accord de Paris sur le climat?

Déposé par:

Thorens Goumaz AdèleTHORENS GOUMAZ ADÈLE

Groupe des Verts
Parti écologiste suisse
Date de dépôt:

27.02.2017
Déposé au

Conseil national
Etat des délibérations:

Liquidé

Les Artisans de la transition ont publié un rapport sur les placements de la Banque nationale suisse (BNS) aux Etats-Unis: avec moins de 10 pour cent de sa fortune placés à la Bourse des Etats-Unis, soit 61,5 milliards de dollars, la BNS émet autant de CO2 que la Suisse entière et contribue ainsi à placer le monde sur une trajectoire de plus 4 à plus 6 degrés Celsius de hausse des températures. Ces placements dans l’industrie fossile sont en outre très défavorables: la BNS a perdu avec eux près de 4 milliards de dollars en trois ans.



1. Le Conseil fédéral considère-t-il que cette politique de placement de la BNS est cohérente avec les engagements que notre pays a pris en signant l’Accord de Paris et en acceptant de souscrire à un objectif de maintien du réchauffement climatique mondial bien en dessous de 2 degrés Celsius?



2. Cette politique de placement de la BNS est-elle cohérente avec l’article 2 lettre c de l’Accord de Paris, qui affirme que l’accord vise notamment à rendre “les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques”?


3. Alors que la Suisse subit un réchauffement climatique près de deux fois plus important que la moyenne mondiale, avec des impacts graves pour son économie et pour la sécurité et le bien-être de sa population, le Conseil fédéral considère-t-il que cette politique de placement de la BNS l’amène à respecter l’intérêt général du pays, comme l’exige la loi sur la BNS, article 5 alinéa 1?

4. Le Conseil fédéral a publié en octobre 2015 une étude sur la “bulle carbone”, montrant que les coûts de cette dernière pour la Suisse pourraient se monter à une fourchette allant de 1 à 6,75 milliards de francs. La politique de placement de la BNS n’est-elle pas irresponsable d’un point de vue financier? N’entre-t-elle pas également de ce fait en contradiction avec l’intérêt général du pays?
5. La BNS est indépendante. Mais l’article 7 alinéa 1 de la loi sur la BNS lui impose des échanges réguliers avec le Conseil fédéral. Celui-ci pourrait-il, à cette occasion, encourager la BNS à préciser ses propres directives de placements qui, au point 3.2. du chapitre 3, permettent déjà l’exclusion des entreprises causant de graves dommages à l’environnement, pour y inclure l’enjeu climatique et, notamment, la possibilité d’exclure les entreprises du Carbon Underground 200 (désinvestissement)?

La gestion des actifs de la Banque nationale suisse (BNS) est subordonnée à la conduite de la politique monétaire. Ses actifs (placements en monnaies étrangères, or, etc.) lui permettent de disposer en tout temps de la marge de manoeuvre nécessaire pour mettre en oeuvre sa politique monétaire. La BNS gère ses actifs de manière neutre sans poursuivre des objectifs politiques ou stratégiques particuliers, mais en suivant avant tout des critères de sécurité, de liquidité et de rendement. C’est pourquoi elle gère son portefeuille d’actions de manière passive en reproduisant des indices représentatifs des marchés boursiers. La structure de chaque portefeuille reflète ainsi la structure des marchés dans leur ensemble. En principe, la BNS ne procède pas à une sélection de titres dans ses placements en actions, à deux exceptions près. D’une part, la BNS renonce à investir dans le secteur des actions de banques et d’autres établissements similaires internationaux à moyenne ou grande capitalisation, afin d’éviter des conflits d’intérêt. D’autre part, la BNS a décidé, en 2013, de ne pas investir dans des actions d’entreprises qui produisent des armes prohibées par la communauté internationale, qui violent massivement les droits humains fondamentaux ou qui causent de manière systématique de graves dommages à l’environnement.



D’une manière générale, le Conseil fédéral considère que les affirmations de l’auteure de l’interpellation tirées du rapport des Artisans de la transition ne sont pas vérifiables pour ce qui du CO2 émis par la BNS. Il répond cependant comme suit aux questions posées:



1. Le Conseil fédéral estime que les critères d’exceptions décidés par la BNS montrent que celle-ci prend au sérieux sa responsabilité d’investisseur institutionnel.


2. Après la ratification de l’Accord de Paris, l’article 2 lettre c devra être mis en oeuvre par les milieux politiques. Les flux financiers devront à cet égard d’abord faire l’objet de discussions et de décisions au niveau international quant à leur définition exacte et leur méthode de mesure. A long terme cependant, les investisseurs institutionnels devront réfléchir à ces flux financiers.

3. La poursuite de l’intérêt général du pays est l’objectif constitutionnel assigné à la BNS. Selon le message sur la loi sur la BNS de 2002, cela signifie que la BNS doit axer sa politique monétaire sur les besoins de l’économie dans son ensemble, sans se préoccuper des problèmes propres à une région ou une branche en particulier. Le Conseil fédéral estime que la politique de placement de la BNS respecte donc les dispositions légales, notamment l’article 5 alinéa 1 de la loi sur la BNS.
4. Le Conseil fédéral approuve l’étude publiée par l’OFEV “Risque carbone pour la place financière suisse”, qui permet d’approfondir les connaissances de l’effet indirect des investissements et des financements sur le climat, ainsi que d’émettre des réflexions utiles à ce sujet avec les acteurs des marchés financiers suisses et au niveau international. D’après le Conseil fédéral, il n’est toutefois pas possible d’imputer la responsabilité de la “bulle carbone” mentionnée dans l’étude à la BNS.
5. Le Conseil fédéral abordera ces questions lors de ses échanges trimestriels avec la BNS. Il n’influera cependant en aucun cas sur la politique de placement de la Banque nationale et rappelle que le contenu de ces discussions est confidentiel.

CHRONOLOGIE

Une société sans argent par Jacques Maritain


LA SEULE RÉVOLUTION SOCIALE
VRAIMENT RADICALE

 (et à laquelle pourraient travailler d’un commun accord
chrétiens et non-chrétiens): 

Une société sans argent;
un pays dans lequel l’argent soit banni
de la vie des citoyens

 (Dernier écrit de Jacques Maritain, achevé la veille de sa mort. 28-IV-1973) 


pdf:
https://drive.google.com/open?id=0B-p0lmjLtiXzaG04TVU3RHc4VDg



I


Les tentatives (mal conçue du reste) faites par Fidel Castro dans ce sens on échoué en raison de l’esprit (totalitaire) qui les animait, comme aussi en raison des circonstances (avant tout, la générale improductivité de Cuba) . Mais je suis de plus en plus fasciné par l’idée elle-même d’une société sans argent; et si malgré mon incompétence je me suis laissé aller à écrire, au prix d’un vaste et redoutable effort de l’imagination, des notes sur les questions qui m’obsèdent à son sujet, c’est dans l’espoir que tous les problèmes suscités par cette idée attireront peut-être un jour l’attention d’un bon économiste dégoûté d’une civilisation dans laquelle tout est soumis au règne absolu du fric.


Dans le pays dont je rêve, il n’y aurait aucun étalon or ou dollar; l’État fabriquerait à l’usage des citoyens une quantité indéfinie, sans aucune limite assignable et aussi vaste qu’il faudrait, de jetons qui remplaceraient l’argent (1).


Et à chacun des citoyens (aux célibataires pour leur part, mais il m’est plus commode de prendre pour exemple le cas des chefs de famille) seraient distribués assez de jetons pour permettre à tous de jouir d’une aisance assurant gratuitement, à un certain niveau de base assez élevé pour qu’ils aient une existence digne de l’homme, la vie matérielle (logement, habillement, alimentation, soins médicaux, etc.) d’une famille et sa vie intellectuelle (enseignement primaire et secondaire gratuits, y compris l’éducation sportive). Mais ce n’est pas l’État, ce sont les syndicats (j’emploie ce mot faute de mieux, et dans un sens très élargi) ou groupements librement formés, dont les administrateurs seraient élus par les membres d’une même profession, – et cela pour absolument tous les métiers, – qui contrôleraient le travail.


Afin d’assurer le gratuit niveau de base en question, chacun des individus valides serait tenu de travailler à mi-temps – manuellement ou intellectuellement – dans la profession de son choix. Et pour éviter que certains ne se dérobent au travail tout en jouissant du commun niveau de base, ce sont les syndicats qui diminueraient dans une certaine mesure (encore humaine mais sérieuse) les gratuités reçues (par exemple en soustrayant de la quantité mensuelle de jetons à recevoir par tel ou tel les allocations qui avaient été calculées en ce qui concerne l’habillement, ou certaines commodités telles que les installations électriques, ou l’achat de vin et de tabac, ou l’octroi d’un mois de vacances annuel…).
S’agit-il des écoles d’enseignement supérieur (qui importent le plus au bien commun), ce sont de même les syndicats de professeurs et de spécialistes fédérés entre eux selon chacune des hautes disciplines à enseigner qui contrôleraient le travail des étudiants, mais à la condition que si un étudiant échoue au premier examen annuel, on lui accorde encore deux ou trois ans pour redoubler ses efforts et se présenter de nouveau. S’il échoue encore au dernier examen annuel, il aura à chercher un autre métier.
Le prix (en jetons) d’absolument toute denrée quelle qu’elle soit serait périodiquement fixé (grâce à un vaste emploi des ordinateurs) par accord entre les syndicats et l’État, en raison de deux facteurs: la fréquence ou la rareté de la chose en question, et le nombre d’heures de travail exigé pour se la procurer ou pour la produire.
Une fois faite la révolution, les riches qui voudraient garder leur argent seraient libre de l’emporter avec eux dans un autre pays où ils émigreraient. Ceux qui accepteraient la révolution feraient abandon de leur argent à l’État (pour la Caisse spéciale dont je vais parler), et feraient aussi abandon des diverses entreprises (commerciales, industrielles, agricoles, etc.) qui les ont enrichis, aux divers syndicats de même type. Ils pourraient conserver les maisons où ils habitent. Et il y aurait profit pour la communauté comme pour eux- mêmes à ce qu’ils continuent dans le nouveau régime, sous le contrôle des syndicats, à diriger les entreprises en question, qu’ils avaient fondées ou dans lesquelles ils étaient passés maitres quant à la compétence.


Il va de soi qu’en même temps que l’argent tout impôt à verser à l’État disparaitrait dans notre nouveau régime.


II


Commerce avec les autres pays, qui vivent sous le régime de l’argent. Il faut pour cela que notre État possède de l’argent dans une Caisse spéciale où il aurait seul accès. Sans parler de l’argent dont lui feraient abandon les riches acceptant le nouveau régime (il n’y a guère lieu de compter là-dessus), absolument tous les produits destinés à l’exportation (avions, machines, bétail, œuvres d’art, etc., voire découvertes faites par des équipes de savants travaillant dans le secret et encore inconnues des autres pays) seraient remis à l’État, qui les exporterait à l’étranger, lequel payerait tout cela en argent qui s’accumulerait dans la Caisse spéciale de l’État de notre nouveau pays. Et cet argent servirait à l’importation des produits que celui-ci aurait à payer en argent aux autres pays d’où ils viendraient. (il servirait aussi aux voyages à l’étranger dont il sera question dans un instant.)


Le fait que le volume de l’exportation devrait être plus élevé que celui de l’importation stimulerait la productivité de notre nouveau pays. Et l’exportation par celui-ci de tous les produits dont je viens de parler ferait incessamment grandir les réserves en argent de son État.








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Voyages à l’étranger. – Distinguons içi les voyages à l’étranger qui intéressent le bien public (congrès internationaux des savants ou d’hommes d’État, compétitions sportives internationales, informations à recueillir sur les progrès de la recherche dans les autres pays, etc.) et les voyages à l’étranger désirés pour une raison ou une autre par des particuliers.


Les voyages du premier type seraient entièrement à la charge de notre État. Ceux du second type seraient aussi à la charge de notre État, qui verserait aux
particuliers en question l’argent nécessaire, mais ces derniers rembourseraient partiellement à notre État l’argent ainsi reçu par eux. Comment cela? Ils seraient tenus de prélever sur une portion de celui- ci, – afin d’acheter avec elle, et de remettre à notre État, qui les distribuerait là où il convient -, des objets de haute qualité qui ne répondent à aucune des nécessites du pays mais qui lui apportent un supplément de joie de l’esprit (par exemple des œuvres d’art pour nos musées, ou des enregistrements musicaux, ou des livres plus ou moins rares…), sans que, grâce à un tel remboursement partiel, l’acquisition de ces objets de haute qualité diminue en aucune façon les sommes d’argent de la Caisse spéciale destinées à l’importation.


Quant aux voyages à l’intérieur du pays, les moyens de transport utilisés pour eux seraient gratuits et à la charge de l’État, ainsi que les omnibus et le métro.


III


Appelons « requêtes de base » le travail (manuel ou intellectuel) à mi-temps, et contrôlé par les syndicats, dont j’ai parlé plus haut, et qui est requis de tous pour assurer à tous la gratuité de tous les moyens de vie propres à satisfaire en première ligne et à un commun niveau de base les besoins de chaque famille dans un régime social vraiment adapté à la dignité et aux besoins de l’être humain. Et appelons


« expansions de surcroit » ce que les gens feraient pendant l’autre moitié de la journée. Ils feraient ce qu’ils voudraient, sans qu’aucun contrôle à leur égard soit exercé par les syndicats (2).
Pendant cette autre moitié de la journée il leur faudra travailler encore (sauf pendant les temps plus ou moins longs de vacances dont au plan des requêtes de base comme à celui des « expansions de surcroit » tout le monde aura besoin), – travailler à leur guise – afin d’avoir les jetons requis pour exercer ainsi leur libre activité et faire à leur gré les diverses installations que celle-ci suppose. Et puisque l’État peut fabriquer comme il veut, en nombre indéfini, tous les jetons qui remplacent l’argent, c’est lui qui leur fournirait, à titre de don, et sur leur simple demande, les jetons qui serviraient à ces installations.


Beaucoup de citoyens désireux d’être en état d’améliorer leur vie travailleraient ainsi. Les uns faisant du commerce (j’ai indiqué plus haut comment serait fixé le prix


– en jetons – de chaque denrée), les autres fondant et dirigeant toute sortes d’institutions (industrielles, agricoles, intellectuelles, etc.), et toutes celle-ci recevant de l’État les subventions nécessaires, en jetons: subventions dont une portion serait employée à la redistribution des fondateurs et administrateurs.




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D’autres citoyens préféreraient continuer le travail exercé par eux pendant la partie de la journée consacrée aux requêtes de base. Ce serait notamment le cas de bien des intellectuels (avant tout les médecins et des maitres d’école; mais aussi des savants, professeurs d’université, artistes, philosophes, théologiens, donnant alors l’enseignement plus ou moins élémentaire demandé à ce niveau-là).


Tandis qu’au contraire certains intellectuels, désireux de n’user qu’à plein feu et en pleine liberté d’esprit leurs pouvoirs de méditation et de création, et craignant comme la peste de donner, pendant les heures de requêtes de base, un enseignement élémentaire qui fasse obstacle à la flamme, préfèreraient travailler manuellement pendant les heures en question, en n’employant pour leur art ou leurs recherches que le temps réservé aux expansions de surcroit, et où tout est soumis à la plénitude des besoins de leur esprit.


La quantité de jetons à recevoir – fort largement – par tous les citoyens dont les activités pendant le temps des expansions de surcroit ne seraient pas de nature à rapporter des bénéfices serait fixée par les diverses sociétés ou académies dont ils font partie, et elle leur serait versée par l’État.
En ce qui concerne les requêtes de base comme en ce qui concerne les expansions de surcroit, de vastes enquêtes ou consultations conduites auprès du public et de commissions spéciales, et aussi des expositions, se succèderaient tout au cours de l’année, afin que d’une part le public, d’autre part les gens de métier, choisissent pour leur décerner des prix (un grand prix national et des prix secondaires) ceux qui en tout genre d’activité professionnelle se montreraient les meilleurs.
Et l’État (qui fabrique, ne l’oublions pas, un nombre indéfini de jetons) se chargerait d’ajouter à l’honneur ainsi reçu de larges sommes de jetons.


IV


J’ai dit plus haut que toute les institutions et entreprises que nombre de citoyens voudraient fonder et diriger pendant la partie de la journée dédiée aux expansions de surcroit recevraient de l’État, à titre de don, et sur simple demande, les subventions en jetons jugées nécessaires par les citoyens en question. Et l’État ne prendrait alors d’autre précaution que de vérifier qu’il n’a pas affaire à quelque escroc.


Autant dire (car beaucoup de demandes seraient excessives, et bien des entreprises feraient faillite) qu’en s’abstenant ainsi de tout contrôle concernant la valeur, l’utilité pour le bien commun, le fonctionnement des entreprises projetées, et le montrant réel de l’aide à leur donner, l’État s’exposerait à jeter à l’eau des millions de jetons. Mais le moindre contrôle exercé par l’État sur une entreprise quelconque risquerait d’introduire dans la structure administrative du pays un germe, si infime qu’il soit, de totalitarisme de l’État; et jeter à l’eau des millions de jetons vaut infiniment mieux que courir un tel risque.


Je remarque ici que pour bien des marxistes et autres révolutionnaires (incomplets selon moi) dont le cœur est noble et généreux mais dont l’athéisme




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obscurcit l’esprit, le but final à poursuivre est de « changer l’homme ». Or changer l’homme par l’effet de n’importe quelle révolution temporelle due aux efforts de la nature humaine est la pire des utopies. Changer l’homme, oui; nous devons y aspirer de tout notre cœur, mais cela est le propre de la vie surnaturelle reçue de Dieu, et cela veut dire aspirer à ce que chacun (et nous-mêmes d’abord) tende à la perfection de la charité et à la sainteté (« Il n’y a qu’une tristesse, disait Léon Bloy, c’est de n’être pas des saints »), et c’est là l’affaire de la grâce de Dieu offerte à chacun par Jésus, et dont la porte est ouverte à chacun par l’Évangile, en d’autres termes c’est l’affaire de l’Église, Épouse immaculée du Christ (quelle que puissent être les trahisons de certains, parfois beaucoup, des membres de son personnel); c’est l’affaire de l’Église, non du monde.


Il faut certes nous efforcer de reformer et améliorer – et cela pour tous les peuples – les conditions d’existence encore si misérables et les structures sociale encore si injustes et si cruelles qui forment le milieu au sein duquel s’écoule ici-bas la vie humaine. Mais ce milieu est quelque chose d’extérieur à l’homme, ce n’est nullement l’homme lui-même. Dans le milieu supposé le meilleur possible l’homme lui-même, avec ses grandeurs et ses misères, ne serait pas changé d’un iota (3).


Au cours des innombrables périodes de l’histoire du monde les mentalités changent profondément, comme aussi les types de civilisation. Mais la mentalité d’un peuple et son type de civilisation sont des modalités accidentelles par rapport à ce qu’est l’homme lui-même, et ne signifient pas le moindre changement dans sa nature. Le monde et son histoire avancent à la fois dans le bien et dans le mal (c’est ce que l’on appelle le progrès); le monde et son histoire sont absolument incapables de changer quoi que ce soit à la nature humaine (4).
Les vues que j’ai proposées dans ces notes hâtives concernant la révolution radicale à laquelle je songe n’ont nullement pour but final de « changer l’homme », elles n’ont pour but final (et suffisamment ambitieux) que de changer totalement les structures sociales au milieu desquelles l’homme plus ou moins civilisé a vécu jusqu’à présent. Dans une société complètement soustraite à la souveraineté de l’argent, et enfin adaptée à la dignité humaine de tous, l’homme garderait cette dignité qu’il a reçue du Créateur, et, en mémé temps que la noblesse et la soif de grandeur, de beauté et de vérité dont il est redevable à son âme immortelle, toutes les faiblesses et les misères souvent affreuses et les vices et le foisonnement du mal moral auxquels est exposée sa nature faite de chair et d’esprit (et blesse en chacun par le péché originel, – omnis homo mendax).


Et c’est justement parce qu’elle n’aurait en aucune façon pour but final de


« changer l’homme », mais seulement de changer à fond ses structures sociales, qu’à la révolution vraiment radicale dont l’idée m’obsède pourraient collaborer d’un même accord chrétiens et non-chrétiens (du moins ceux des non-chrétiens qui ne voudraient pas à tout prix « changer l’homme »).


V








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Dans notre société sans argent tout mode de prêt à l’intérêt perdrait sa raison d’être, puisque, à qui voudrait fonder un établissement ou une institution quelconque, l’État fournirait sur simple demande tous les jetons dont il aurait besoin. Et si quelques insensés revenaient, pour s’associer entre eux, à l’ancien système (en jetons cette fois, non plus en argent), ils seraient, le prêteur comme l’emprunteur, l’objet des sanctions les plus sévères. Pas de prêt à intérêt dans notre nouvelle société !


C’est à partir de l’époque (XVIe siècle) ou il a commencé de gagner légalement la partie que le prêt à intérêt a pris pour notre civilisation une importance absolument décisive; et c’est donc surtout le prêt à intérêt dans le temps modernes que j’aurai en vue dans les brèves réflexions que je vais proposer ici, sans oublier que son histoire tout entière est hautement significative,- rien de plus humiliant que cette histoire à considérer dans les affaires humaines (5). Car tandis que l’esprit le condamnait au nom de la vérité, et de la nature des choses, il a fait son chemin dans notre comportement pratique, et finalement établi son empire en vertu de nos besoins matériels pris comme fin en soi, séparément du bien total de l’être humain lui-même.


Du même coup le champ de notre c’est trouvé coupé en deux; et l’on imagine que le monde des affaires constitue un monde à part, possédant de soi une valeur absolue, indépendante des valeurs et des normes supérieures qui rendent la vie digne de l’homme, et qui mesurent la vie humaine en son intégralité. En d’autres termes, le prêt à intérêt soumet la partie lucrative de la vie sociale de la vie humaine (chrématistique) à l’absoluité du gain, et nous assujettit à un système contraire à la nature, où nul compte est tenu des lois et des requêtes de la moralité humaine en son intégralité mais qui, dans un monde fermé sur soi et absolutisé, apparaît comme un moyen légitime d’avoir de l’argent, soit qu’il s’agisse simplement de nous tirer d’embarras dans nos tractations financières, soit qu’il s’agisse d’avancer plus glorieusement dans la conquête du monde et de ses richesses (non sans servir aussi de manière plus ou moins louche, dès que les États s’en mêlent, des tactiques de prestige politique qui s’imposent à l’arrière plan).


La vérité sur le prêt à intérêt, c’est Aristote qui nous la dit, et de quelle façon décisive quand il déclare fausse et pernicieuse l’idée de la fécondité de l’argent, et affirme que de toutes les activités sociales la pire est celle de prêteur d’argent, qui force à devenir productrice d’un gain une chose naturellement stérile comme la monnaie, laquelle ne peut avoir d’autre propriété et d’autre usage que de servir de commune mesure des choses (6).


User de l’argent qu’on possède pour entretenir sa propre vie, satisfaire ses désirs, ou acquérir en le dépensant de nouveaux biens, améliorant et embellissant l’existence, cela est normal et bon. Mais user de l’argent qu’on possède pour lui faire, comme si l’argent lui-même était fécond, engendrer de l’argent, et rapporter un intérêt « fils de l’argent », – en grec on l’appelait « rejeton de l’argent » (τόκος) – c’est de tous les moyens de s’enrichir « le plus contraire à la nature », et ne se peut qu’en exploitant le travail d’autrui. « On a donc parfaitement raison de haïr le prêt à




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intérêt . » Nummus non parit nummum, dira-t-on au Moyen Age dans un célèbre adage.


L’Église, dans son pur enseignement doctrinal, a condamné le prêt à intérêt aussi fermement qu’Aristote. Et pendant longtemps la législation civile a été d’accord avec elle pour regarder le prêt, le mutuum, comme devant essentiellement être gratuit. Tel est du reste l’enseignement de l’Évangile. Tous ceux (et ils ne manquaient pas) qui enfreignaient cette loi étaient punissables.


Je viens de parler de pur enseignement doctrinal de l’Église, et c’est sur lui que j’insiste ici. De ce pur enseignement doctrinal il nous faut distinguer d’une part les solutions doctrinales d’ordre applicatif – et plus ou moins édulcorées – proposées par les gens d’Église, d’autre part le comportement pratique de ceux-ci.


C’est un peu avant le milieu du XVIe siècle que le droit civil a rompus avec l’enseignement doctrinal de l’Église, permettant ainsi au monde des affaires de tenir pour normal et régulier l’emploi du prêt à intérêt. Mais le pur enseignement doctrinal de l’Église, condamnant purement et simplement le prêt à intérêt, restait toujours là, et toujours invoqué en principe, malgré le foisonnement de vaines querelles suscitées par des théologiens complaisantes, et alors que tous en rappelant la pure et simple condamnation portée par l’Église, mais cédant à la pression du milieu ambiant, les solutions d’ordre applicatif et plus ou moins édulcorées proposées par les gens d’Église s’efforçaient de trouver, au prix de maints embarras et de maintes hésitations, et d’une foncière contradiction masquée, une certaine justification, au moins dans certains cas, du prêt à intérêt et affaiblissaient ainsi infortunément le pur témoignage que le monde attendait de l’Église.


Quant au comportement pratique des gens d’Église, il ne faut pas oublier l’humble dévouement et la pauvreté de bien des curés de campagne. Mais le fait est, aussi, que pour nombre des membres du personnel de l’Église, la tentation était trop forte, et qu’on les a vus se jeter avec ferveur, pour leur avantage personnel, dans toutes les astuces dont le monde des affaires leur donnait l’exemple.


Il reste pourtant à l’honneur de la papauté, qu’à une époque où la civilisation du marché, qui avait commencé son règne au XIIe siècle, était décidément triomphante, Benoit XIV a publié en 1745 la fameuse Bulle Vix pervenit, prohibant une fois de plus le prêt à intérêt, et déclarant que c’est un péché d’admettre que dans un contrat de prêt, ipsius ratione mutui, celui qui prête a droit à recevoir en retour plus que la somme avancée par lui.


Et plus tard encore, alors que florissait le capitalisme du XIXe siècle, Léon XIII dénonçait dans l’encyclique Rerum novarum « l’usure rapace » comme un fléau de notre régime économique.
Cependant le monde des affaires se moquait bien des prohibitions de l’Église, et dans les temps modernes le système du prêt à intérêt a fini par s’imposer avec une force irrésistible au régime économique de la société, dont il est devenu le nerf essentiel et qui sans lui était désormais impossible et inconcevable: si bien




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qu’aujourd’hui, dans tous les cas où le C.C.P. (qui garde l’argent déposé mais sans en tirer intérêt) se montre insuffisant, le personnel de l’Église, n’hésitant pas, oh, loin de là, à négliger complètement ce que l’Église a enseigné pendant des siècles, se fait un devoir, pour assurer l’existence des diverses institutions fondée par lui, voire celle des Ordres religieux eux-mêmes, à recourir aux intérêts rapportes par les dépôts en banque, bref à « la pire des activités sociales ».


VI


Que cela soit à l’age de pierre, ou à l’âge de la sagesse paysanne, ou à l’ âge industriel, ou à l’ âge technocratique dans lequel nous sommes entrés, c’est toujours le travail de l’homme, et lui seul, qui est fécond.
Penser que, une fois qu’il a porté son fruit, une somme d’argent surajoutée, fruit de la fécondité de l’argent investi par le bailleur de fonds, est dû à celui-ci à titre d’intérêts rapportés par le capital, est une foncière illusion. L’argent n’est pas fécond. En sorte que la somme dont il s’agit, fixée d’avance à un certain taux, ne peut être, en réalité, qu’un prélèvement opéré sur ce qui est dû au travail de l’homme. C’est là la propriété distinctive qui caractérise le régime capitaliste. Et cela n’a pas été inventé par Marx, il n’avait qu’à le constater, comme nous le faisons tous si nous avons des yeux pour voir. Ce qui est propre à Marx c’est d’en avoir fait, en proclamant la lutte des classes, un instrument pour la révolution totale visée par lui.


D’autre part, une fois qu’on est entré dans le système du prêt à intérêt, on aura beau accumuler les études théoriques et les essais empiriques pour porter remède à tous les vices de celui-ci, on n’y arrivera jamais, parce qu’il est fondé sur un faux principe, le principe de la fécondité de l’argent.


Dans la perspective du régime économique, la solution communiste apparaît donc comme meilleure que la solution capitaliste. Mais dans la perspective de la vie sociale, elle est assurément bien pire, en raison du totalitarisme d’État qu’elle implique, et des pertes de liberté qu’elle entraîne pour la personne humaine. Or rien n’est plus précieux à l’homme que la liberté. Et si malmenée qu’elle y soit, la liberté des personnes humaines subsiste dans le système capitaliste. Mieux vaut donc, au nom de la liberté, rester, tout en y cherchant des palliatifs, dans le régime capitaliste, malgré le vice originel qui le gâte dans l’ordre économique, le délabrement matérialiste qui y fait le malheur de notre civilisation, et la primauté de l’argent à laquelle toutes choses y sont de plus en plus soumise ?


Communisme, capitalisme, aucun de ces systèmes n’est bon; et se résigner à opter pour le moindre mal est indigne de l’esprit humain. Une seule solution apparaît comme juste et bonne: c’est celle de la société sans argent.


VII


Une fois admise l’idée d’une société sans argent, elle ne cesse, si on la prend au sérieux, de faire surgir, quant à la possibilité de sa réalisation, une foule énorme de




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questions qui se heurtent et se mêlent jour et nuit dans la tête. J’espère m’être débarrassé d’un tel chaos mental en mettant par écrit les principes de ces questions et les réponses que je tâche d’y faire, non sans mauvaise conscience car je sais bien mon incompétence en matière économique.
Je m’excuse donc de ces notes mal rédigées. Et pourtant je crois que les idées qui y sont proposées, si elles étaient prises en considération par des économistes bien équipés et suffisamment libres d’esprit, et si elles étaient mises au point par eux, n’apparaitraient plus, ainsi qu’il semble au premier abord, comme les rêveries d’un vieux fou.
Et, après tout, je ne me trouve pas en mauvaise compagnie: il n’y a ni or ni argent dans la République de Platon.












Notes:


1) Pour raison de commodité, et afin d’éviter l’encombrement chez les gens, ces jetons seraient marquées soit 1, soit 10, soit 100, soit 1 000, soit un million de Billets de l’État. 


2) J’entends que ni eux ni leur entreprises ne seraient soumis au contrôle des syndicats dont il est question plus haut. Mais évidemment les employés et ouvriers de ces entreprises pourraient se grouper quant à ce qui concerne leurs propres intérêts. 


3) « Une transformation massive des hommes s’avère nécessaire pour la création en masse de cette conscience communiste, comme aussi pour mener la chose elle-même à bien; or, une telle transformation ne peut s’opérer que par un mouvement pratique, par une révolution; or cette révolution n’est pas seulement rendue nécessaire parce qu’elle est le seul moyen de renverser la classe dominante, elle l’est également parce que seule une révolution permettra à la classe qui renverse l’autre de balayer toute la pourriture du vieux système et de devenir apte à fonder la société sur des bases nouvelles » (K. MARX, L’ideologie allemande, Éd. sociales, « Classiques du marxisme », Paris, p.81). 


4) Je n’ignore pas qu’il y Quelqu’un, – l’Antéchrist – qui, se proposant de rendre l’homme complètement imperméable à Jésus et à l’Évangile, réussira sans doute à imperméabiliser ainsi une masse tribale de gens qui s’appelleront encore humains, et qui auront l’illusion de tout bonnement retrouver le paradis terrestre à l’aide du Serpent et de ses douces médications éthico-sociales. Tandis que le christianisme tout entier avec tout ce qui l’a précédé dans l’histoire de la pensée, ne sera plus à leurs yeux qu’un moment du passé, c’est 




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notre nature qui payera les frais de l’opération. Une telle illusion, en effet, ne peut qu’aboutir au désastre, et probablement assez vite.
J’ai tenu à mentionner, en raison de l’importance qu’elle a de soi, la question soulevée dans cette note; mais elle est d’un toute autre ordre que mes réflexions sur une société sans argent, et va infiniment plus loin; et je ne souhaite en aucune façon en aborder la discussion.


5) Cf. le remarquable ouvrage de L. HEILBRONNER, Les grands Économistes, Paris, Seuil, 1971. 


6) ARISTOTE, Politique, I, X, in fine Cf. Dict. de Théol. Cath., article Usure, col. 2318. 


Le dernier écrit de Jacques Maritain

le lundi, 30 avril 1973. Publié dans Démocratie économique

LA DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE EXPLIQUÉE EN 10 LEÇONS – ANNEXE B

Jacques Maritain et Paul VI
Maritain et Paul VI
Jacques Maritain, que Louis Even a cité quelquefois dans ses articles, est un philosophe français, décédé en 1973 à l’âge de 91 ans, qui se spécialisa dans l’étude de la pensée de saint Thomas d’Aquin et son application dans la vie sociale. Auteur de plusieurs ouvrages, il était hautement considéré dans les milieux ecclésiastiques, le Pape Paul VI l’ayant choisi comme représentant des hommes de science lors de la cérémonie de clôture du Concile en 1966.
La veille de sa mort, le 29 avril 1973, il achevait d’écrire un texte qui devait résumer toute sa pensée, sur le sujet qu’il considérait le plus urgent pour la société actuelle. Ce qui est intéressant pour les lecteurs de «Vers Demain», c’est que ce sujet c’est l’argent, et surtout la dénonciation du prêt à intérêt, qui crée des dettes impayables. Dans ce texte, Maritain parle d’une société où l’État fabriquerait autant qu’il le faudrait, à l’usage de chaque citoyen, des jetons représentant l’argent: «A chacun des citoyens seraient distribués assez de jetons pour permettre à tous de jouir d’une aisance assurant gratuitement, à un certain niveau de base assez élevé pour qu’ils aient une existence digne de l’homme, la vie matérielle (logement, habillement, alimentation, soins médicaux, etc.) d’une famille et sa vie intellectuelle… Il va de soi que tout impôt à verser à l’État disparaîtrait dans notre nouveau régime.»
Jacques MaritainSans en avoir toute la technique et le perfectionnement, cela se rapproche un peu du Crédit Social de C.H. Douglas et Louis Even. Mais ce que nous voulons faire ressortir surtout ici, c’est le cinquième chapitre de ce texte de Maritain, qui condamne sans détour l’intérêt sur l’argent. Voici ce chapitre:
Dans notre société… tout mode de prêt à intérêt perdrait sa raison d’être, puisque, à qui voudrait fonder un établissement ou une institution quelconque, l’État fournirait sur demande tous les jetons dont il aurait besoin…
C’est à partir de l’époque (XVIe siècle) où il a commencé de gagner légalement la partie que le prêt à intérêt a pris pour notre civilisation une importance absolument décisive; et c’est donc surtout le prêt à intérêt dans les temps modernes que j’aurai en vue dans les brèves réflexions que je vais proposer ici, sans oublier que son histoire tout entière est hautement significative, — rien de plus humiliant que cette histoire à considérer dans les affaires humaines. Car tandis que l’esprit le condamnait au nom de la vérité, et de la nature des choses, il a fait son chemin dans notre comportement pratique, et finalement établi son empire en vertu de nos besoins matériels pris comme fin en soi, séparément du bien total de l’être humain lui-même.
Du même coup le champ de notre agir s’est trouvé coupé en deux, et l’on s’imagine que le monde des affaires constitue un monde à part, possédant de soi une valeur absolue, indépendante des valeurs et des normes supérieures qui rendent la vie digne de l’homme, et qui mesurent la vie humaine en son intégralité…
La vérité sur le prêt à intérêt, c’est Aristote qui nous la dit, et de quelle façon décisive quand il déclare fausse et pernicieuse l’idée de la fécondité de l’argent, et affirme que de toutes les activités sociales la pire est celle du prêteur d’argent, qui force à devenir productrice d’un gain une chose naturellement stérile comme la monnaie, laquelle ne peut avoir d’autre propriété et d’autre usage que de servir de commune mesure des choses.
User de l’argent qu’on possède pour entretenir sa propre vie, satisfaire ses désirs, ou acquérir en le dépensant de nouveaux biens, améliorant et embellissant l’existence, cela est normal et bon. Mais user de l’argent qu’on possède pour lui faire, comme si l’argent lui-même était fécond, engendrer de l’argent, et rapporter un intérêt «fils de l’argent», — en grec on l’appelait «rejeton de l’argent» —, c’est de tous les moyens de s’enrichir «le plus contraire à la nature», et ne se peut qu’en exploitant le travail d’autrui. «On a donc parfaitement raison de haïr le prêt à intérêt.»…
L’Église, dans son pur enseignement doctrinal, a condamné le prêt à intérêt aussi fermement qu’Aristote. Et pendant longtemps la législation civile a été d’accord avec elle pour regarder le prêt comme devant essentiellement être gratuit. Tous ceux (et ils ne manquaient pas) qui enfreignaient cette loi étaient punissables.
C’est un peu avant le milieu du XVIe siècle que le droit civil a rompu avec l’enseignement doctrinal de l’Église, permettant ainsi au monde des affaires de tenir pour normal et régulier l’emploi du prêt à intérêt. Mais le pur enseignement doctrinal de l’Église, condamnant purement et simplement le prêt à intérêt, restait toujours là…
Il reste à l’honneur de la papauté, qu’à une époque où la civilisation du marché, qui avait commencé son règne au XIIe siècle, était décidément triomphante, Benoît XIV a publié en 1745 la fameuse Bulle Vix pervenit, prohibant une fois de plus le prêt à intérêt, et déclarant que c’est un péché d’admettre que dans un contrat de prêt, celui qui prête a droit à recevoir en retour plus que la somme avancée par lui.
Et plus tard encore, alors que florissait le capitalisme du XIXe siècle, Léon XIII dénonçait dans l’encyclique Rerum novarum «l’usure rapace» comme un fléau de notre régime économique.
Cependant le monde des affaires se moquait bien des prohibitions de l’Église, et dans les temps modernes le système du prêt à intérêt a fini par s’imposer avec une force irrésistible au régime économique de la société, dont il est devenu le nerf essentiel et qui sans lui était désormais impossible et inconcevable…
Penser que, une fois qu’il a porté son fruit, une somme d’argent surajoutée, fruit de la fécondité de l’argent investi par le bailleur de fonds, est dû à celui-ci à titre d’intérêts rapportés par le capital, est une illusion. L’argent n’est pas fécond…
D’autre part, une fois qu’on est entré dans le système du prêt à intérêt, on aura beau accumuler les études théoriques et les essais empiriques pour porter remède à tous les vices de celui-ci, on n’y arrivera jamais, parce qu’il est fondé sur un faux principe, le principe de la fécondité de l’argent.

Jacques Maritain

Berlusconi. une nouvelle monnaie italienne ?



http://aaapositifs.ch/pourquoi-les-banques-veulent-supprimer-le-cash/


La ‘torpeur’ du mois d’août, plus le silence habituel et orienté des médias “dominants”, font qu’on n’a pas parlé, que je sache, de cette idée de Berlusconi. Je ne suis nullement un fan de Berlusconi, si ce n’est que sa “truculence” mettait un peu de piment dans l’insipidité anéantissante de la “vie politique”. 


L’important, c’est la réalisation d’une monnaie (même si c’était par le système de la blockchain, sauf que les mafias pourraient s’en emparer en grande proportion) au service des producteurs, leurs familles et leur pays.
R.L.


Berlusconi évoque la possibilité d’une monnaie parallèle à l’euro, la dette italienne tendue.

La dette italienne se tendait fortement mardi sur les marchés financiers, en raison d’inquiétudes après des propos de Silvio Berlusconi sur une possible monnaie nationale parallèle à l’euro. Mardi après-midi, la dette italienne à dix ans atteignait 2,103%, un bond de 7 points de base par rapport à la clôture lundi, qui la remet à son niveau de fin juillet alors qu’elle s’était détendue, comme la plupart des dettes de zone euro, depuis début août.
Selon des analystes, les marchés s’inquiètent de récents propos de l’ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui cherche à former avec la Ligue du Nord (anti-euro et anti-immigration) un bloc de droite capable de rivaliser avec le Parti démocrate (centre-gauche) et le Mouvement 5 étoiles (populiste) lors des législatives prévues début 2018.
“Tous les pays les plus importants, des Etats-Unis à la Grande-Bretagne, de la Fédération russe à la Chine et au Japon, ont combattu la crise aussi en imprimant de la monnaie. C’est ce que nous devrions faire également”, a-t-il déclaré dans un entretien publié samedi par le quotidien Libero, en relevant l’absence actuelle d’inflation.
“La proposition de deux monnaies, l’une nationale pour les transactions intérieures et une commune pour les transactions internationales, se réfère à une situation similaire dans la pratique que nous avions dans les années 1980 et 1990 avec la lire et l’écu”, a ajouté le magnat des médias.
Cette seconde monnaie pourrait servir de variable “pour relancer la consommation et la demande, qui sont des leviers fondamentaux pour une croissance soutenable et durable du pays”, a-t-il ajouté en assurant que l’idée était compatible avec les traités européens.
“Evidemment, nous pourrons obtenir ce résultat avec la capacité de négociation que seul un dirigeant crédible, doté d’une longue expérience internationale et de relations solides, peut avoir avec les partenaires européens”, a souligné le vétéran de la politique italienne.
Si l’idée d’une double monnaie a été caressée par le Front national en France, elle n’a pour l’instant pas marqué en Italie, où les propos de Berlusconi sont passés inaperçus dans la torpeur d’août, même si les médias s’accordent sur la probabilité que le “Caïman” tente un nouveau retour aux affaires, faute d’héritier.
Belga

Viol de la constitution italienne


Article 3  de la Constitution de la République italienne.


Tous les citoyens ont une même dignité sociale et sont égaux devant la loi, sans distinction de sexe, de race, de langue, de religion, d’opinions politiques, de conditions personnelles et sociales.

Il appartient à la République d’éliminer les obstacles d’ordre économique et social qui, en limitant de fait la liberté et l’égalité des citoyens, entravent le plein développement de la personne humaine et la participation effective de tous les travailleurs à l’organisation politique, économique et sociale du pays.


Les banquiers, notamment italiens,  sont supérieurs à tous les autres italiens car ils les écrasent de leurs créations monétaires du néant et surtout de leurs intérêts composés exponentiels impossibles à rembourser et violent leur constitution !



François de Siebenthal: Le pape, interdiction de prêter avec des intérêts

desiebenthal.blogspot.com/2016/02/le-pape-interdiction-de-preter-avec-des.html

10 févr. 2016 – le Pape a aussi dit : “L’usure est un péché grave…” …. ou une manipulation, ci-après en rouge, le texte anglais écrit justement … impossible…) .

François de Siebenthal: Impossible !

https://desiebenthal.blogspot.com/2016/04/impossible.html?m=1

6 avr. 2016 – NdE: le Pape a dit “sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles” , en effet, le système fait des contrats impossibles, …

François de Siebenthal: Pape François : la Troisième Guerre Mondiale …

https://desiebenthal.blogspot.com/2014/09/pape-francois-la-troisieme-guerre.html?m…

21 sept. 2014 – Le pape François a reçu mercredi 17 septembre au soir, à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, une délégation d’une quarantaine de …

La création monétaire ex nihilo en Italie, un scandale !

Le magistrat Paolo Maddalena explique la monnaie. Pendant le congrès de Attuare la Costituzione, le magistrat dans son intervention parle de la création monétaire ex nihilo

François de Siebenthal: Viols de la Constitution !

desiebenthal.blogspot.com/2017/02/viols-de-la-constitution.html

9 févr. 2017 – Viols de la Constitution ! Ce jour est à marquer d’une pierre noire ! Ce n’est pas la première fois qu’ils violent la volonté populaire… Exemple …

Préambule – Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/XPC97__.htm

Jean de Siebenthal. Note : Les … Constitution dogmatique sur l’Église intitulée Lumen Gentium. …… La violence (son radical: “viol” l’exprime) est rupture de cette.

[PDF]Constitution Suspense jusqu’au dernier moment – RERO DOC

doc.rero.ch/record/113744/files/1999-04-19.pdf

20 avr. 1999 – Depuis hier, la Suisse a une nouvelle Constitution. Il s’en est fallu …… Siebenthal 1-1. 65e Ursea …… Zimmermann, Loup, Viol– lier, Pasquali.

Le PLR viole la Constitution et permet à l’immigration de masse de se …

www.udc.ch/…/le-plr-viole-la-constitution-et-permet-a-limmigration-de-masse-de-se-…

9 déc. 2016 – Le PLR viole la Constitution et permet à l’immigration de masse de se …. libres: écarter du pouvoir les violeurs de la Constitution fédérale!

IASSEM: Non aux violations crasses de notre Constitution suisse

iassem.blogspot.com/2017/02/non-aux-violations-crasses-de-notre.html

11 févr. 2017 – Viols de la Constitution ! Ce jour est à marquer d’une …. Remarques et améliorations àsiebenthal at gmail . com ou ++ 41 21 652 54 83 merci.

http://www.lalibre.be/economie/conjoncture/berlusconi-evoque-la-possibilite-d-une-monnaie-parallele-a-l-euro-la-dette-italienne-tendue-599c538acd706e263f895406 
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