Canada: une histoire de deux systèmes monétaires

История за две парични системи
Canada: a tale of two monetary systems
Canada: une histoire de deux systèmes monétaires
Canada: Storia di due sistemi monetari
Canada: een verhaal over twee geldsystemen
Канада: История двух денежных систем

Canada: une histoire de deux systèmes monétairespar Ellen Brown,
Présidente du Public Banking Institute, Etats-Unis
le 5 avril 2012
traduit et publié le 11 mai 2013

Même le pays le plus riche au monde en ressources est tombé dans le piège de la dette. Ses programmes gouvernementaux qui faisaient autrefois sa fierté sont sujets à des coupes budgétaires drastiques -des coupes qui auraient pu être évitées si le gouvernement n’avait pas abandonné la possibilité d’emprunter à sa propre banque centrale dans les années 70.

La semaine dernière à Ottawa, la Chambre des Communes du Canada a voté la dernière vague de coupes budgétaires et de mesures d’austérité. Pour l’essentiel elle consiste en la perte de 19.200 emplois du secteur public, une réduction du budget des programmes fédéraux de 5,2 milliards de $ par an, et le recul de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Ceci au nom d’une dette qui se monte à présent à plus de 581 milliards de dollar canadiens, soit 84% du PIB.

Rappel:

Un jeu en ligne publié par le journal local “the Globe and Mail” donnait aux lecteurs la possibilité de faire eux-mêmes des simulations d’équilibre budgétaire. Les paramètres incluaient la réduction drastique des versements aux fonds d’aide aux personnes âgées, aux caisses de retraite, aux frais de santé, et à l’éducation, aux transports, à la défense, à l’aide aux pays en voie de développement et aux aides internationales plus généralement. Et bien sûr la hausse des impôts. Un article publié sur la même page titrait:”Le gouvernement n’a en fait pas beaucoup de leviers à sa disposition pour boucler un déficit budgétaire abyssal. Il peut soit augmenter les impôts, soit réduire les dépenses ministérielles.”

Il semble qu’aucun participant à ce jeu, ni les concepteurs ni qui que ce soit n’ait été en mesure de jouer sur le paramètre principal du budget: les intérêts versés aux détenteurs de la dette. Un graphique sur le site web du ministère des finances canadien intitulé “Où vont vos impôts” indique que le paiement de ces intérêts se montent à 15% du budget -plus que la santé, la sécurité sociale et les autres formes de salaire différé réunies. La page date de 2006 et a été mise à jour en 2008, mais les montants sont vraisemblablement peut différents aujourd’hui.

Futé pour un penny, idiot pour une livre

Parmi les autres coupes en 2012 le gouvernement a annoncé qu’il pourrait cesser la production de penny canadiens, qui coûte aujourd’hui plus cher à frapper que leur valeur propre. Le gouvernement se concentre sur les penny et ignore les livres -la part massive de la dette qui aurait pu être épargnée en empruntant directement à la Banque du Canada.

Entre 1939 et 1974, le gouvernement empruntait en effet à sa banque centrale. Ce qui, en fait, rendait sa dette dépourvue d’intérêt, dès lors que le gouvernement possédait la banque et en percevait les intérêts. D’après des chiffres fournis par Jack Biddell, ancien inspecteur des finances du gouvernement, la dette fédéral restait à un niveau peu élevé, n’évoluait quasiment pas et était parfaitement supportable durant ces années (voir graphique plus bas). Le gouvernement a pu ainsi financer simplement sur le crédit de la nation et avec succès plusieurs projets publics d’envergure, y compris la production d’avions de combat durant et après la seconde guerre mondiale, des aides à l’éducation pour les soldats de retour, les allocations familiales, les retraites pour les personnes agées, l’autoroute transcanadienne, le projet de route de navigation sur le St. Laurent et une couverture maladie universelle pour tous les canadiens.


La dette a explosé à partir de 1974, lorsque le Comité de Bâle fut mis en place par les gouverneurs des banques centrales des 10 pays membres de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), dont le Canada. Un objectif clef du comité était de “maintenir la stabilité monétaire et financière”. Pour atteindre ce but, le Comité déconseilla le financement direct d’une nation auprès de sa propre banque centrale sans intérêts, et encouragea à la place le financement auprès des créanciers privés, tout cela au nom “du maintien de la stabilité de la monnaie”:

Le présupposé était que le fait d’emprunter à une banque centrale ayant le pouvoir de créer de l’argent sur ses livres conduirait à l’augmentation de la masse monétaire et des prix. Emprunter à des créanciers privés par ailleurs était considéré comme ne favorisant pas de tendance inflationnaire, puisque cela revenait à recycler de l’argent existant déjà. Ce que les banquiers se sont bien gardés de révéler, bien qu’ils le savaient eux-mêmes de longue date, c’était que les banques privées créent l’argent qu’elles prêtent, exactement de la même que les banques publiques. La différence restant qu’une banque publique restitue les intérêts au gouvernement et à la communauté nationale, tandis qu’une banque privée transfert les intérêts dans son capital, pour être ensuite réinvesti, de nouveau avec intérêts, attirant progressivement l’argent hors de l’économie productive.

La courbe de la dette, qui commença son ascension exponentielle en 1974, évolua jusqu’à la verticale en 1981, date à laquelle les taux d’intérêts de la réserve fédérale US furent portés à 20%. Aggravée de 20% chaque année, la dette double sous les quatre ans. Les taux canadiens ont grimpé jusqu’à 22% durant cette période. Le Canada a maintenant réglé plus de 1000 milliards de dollar canadiens pour sa dette -près de deux fois le montant de la dette elle-même. S’il avait emprunté auprès de sa propre banque tout au long, il serait non seulement libéré de la dette mais disposerait même d’un surplus conséquent aujourd’hui. C’est vrai aussi pour les autres pays.

Le coup en douce des banquiers

Pourquoi les gouvernements paient-ils des financiers privés pour générer une créance qu’ils auraient pu eux-mêmes émettre, et ce sans intérêts? D’après le professeur Carroll Quigley, le mentor de Bill Clinton à l’université de Georgetown, tout cela faisait partie d’un plan concerté et mis au point par une clique de financiers internationaux. Il écrivit en 1964 dans “Tragédie et Espoir”:

Le pouvoirs du capitalisme financier ont un autre but à long terme, rien moins que de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie de l’ensemble du monde. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets fruits de nombreuses réunions privées et conférences. Le sommet de système devait être la Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse, une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales mondiales qui étaient elles-mêmes des sociétés privées.

Chaque banque centrale…cherchait à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, à manipuler les taux de changes, à influencer le niveau de l’activité économique dans le pays, et à influencer des politiciens coopératifs au travers de récompenses sous forme économique dans le monde des affaires.

En décembre 2011, cette accusation a été répercutée dans un recours porté auprès de la Cour Fédérale Canadienne par deux citoyens et un think tank en économie canadiens. Le juge constitutionnel Rocco Galati a mené une action pour le compte de William Krehm, Ann Emmett, et COMER (le Comité pour une Réforme Monétaire et Economique) afin de revenir au rôle original de la Banque du Canada, y compris concéder des prêts sans intérêts aux structures municipales, régionales et fédérales pour des dépenses liées au “capital humain” (èducation, santé, et autres services sociaux) et aux infrastructures. La plainte stipule que, depuis 1974, la Banque du Canada et les politiques financières et monétaires du Canada ont été dictées par des banques privées étrangères et des intérêts financiers menés par la BRI, le Forum pour la Stabilité Financière (FSF) et le Fond Monétaire International (FMI), outrepassant la souverainité du Canada représentée par son parlement.

Aujourd’hui ce coup en douce a été si bien dissimulé que les gouvernements et les joueurs eux-mêmes sont convaincus que les seules alternatives pour résoudre la crise de la dette sont lever d’impôts, réduire drastiquement les services publics, ou bien vendre les biens publics. Nous avons oublier qu’il reste encore une autre option: réduire la dette en empruntant directement à la banque du gouvernement lui-même, qui rend ses profits aux caisses publiques. Supprimer les intérêts s’est avéré réduire le coût moyen des projets publics d’environ 40%.

Ellen Brown est avocate et présidente du Public Banking Institute,
Dans “Toile d’araignée de Dettes” (Web of Debt) le dernier de ses onze livres, elle démontre comment un cartel privé a usurpé le pouvoir de créer l’argent au peuple et comment nous, le peuple. pouvons reprendre ce pouvoir. Elle a deux sites web

Banque nationale suisse, BNS, Berne, ce vendredi 24 avril.



Un des résistants, Blaise, au pupitre, posant ses questions.

Les résistants en vidéo:

Voir après 2hoo, Blaise et Monnaie-pleine alias Vollgeld


http://www.snb.ch/en/ifor/media/webtv/id/webtv_archive 


Résumé de la situation:


http://becurioustv.com/fr/show/fast-and-curious/episode/19-mai-les-suisses-aiment-ils-vraiment-leurs-banques-1


Assemblée Générale de la BNS, Berne, ce vendredi 24 avril.


Quelques résistants suisses se sont déplacés à Berne.


Notamment Blaise Rosselat suggère que notre institut monétaire, profitant des intérêts négatifs et de la force du Franc et par le biais de ses placements, soutienne d’avantage la création d’entreprises. 


On demande aussi  que la BNS puisse assurer, aujourd’hui, son indépendance, en particulier vis-à-vis de la BCE et de la Fed. 


VICTOIRE:


La réponse de Thomas J. Jordan, Président de la Direction générale, OUI et aucun plan d’adhérer à la zone euro.


Autres questions posées officiellement et envoyées par écrit un mois à l’ avance ci-dessous:







Quelques résistant(e)s suisses.

Tout le monde peut être actionnaire de la Banque nationale suisse.
Le plus grand actionnaire est un allemand (sic), voir plus bas.


Si vous voulez participer à cette action chaque année, contactez-nous au 021 616 88 88 ou par mail siebenthal at gmail.com


Nous avons déjà plusieurs dizaines d’ actionnaires de la BNS qui soutiennent notre action et nos questions à l’ AG. Vous pouvez venir et posez vos propres questions.

Nos questions et motions posées à l’ assemblée Générale de la BNS le 24 avril 2015:

4 questions et 4 motions pour l’Assemblée Générale 2015 de la BNS

Question 1 traitant de l’indépendance de la BNS
La Constitution suisse est la référence absolue en matière de mission assignée par la Confédération à la BNS. L’alinéa 2 de son article 99 est très clair quant à l’indépendance de la BNS (Note1).
La loi sur la BNS (2003) va jusqu’à préciser dans son article 6 : « « Dans l’accomplissement des tâches de politique monétaire visées à l’art. 5, al. 1 et 2, la Banque nationale et les membres de ses organes ne peuvent ni solliciter ni accepter d’instructions du Conseil fédéral, de l’Assemblée fédérale ou d’autres organismes. »
Or,  En se fixant un taux plancher en septembre 2011, la BNS a de facto transféré le leadership de  la gestion de sa politique monétaire à la Banque centrale européenne. En effet, tous les économistes savent que la politique monétaire d’un pays ne peut être indépendante si la monnaie du pays est liée par un taux fixe à une autre monnaie d’une part et que de l’autre côté, il y a libre circulation des capitaux (principe du triangle de l’incompatibilité). Or, il ne fait aucun doute qu’aussi bien juridiquement qu’économiquement, fixer un taux plancher avec l’euro équivaut à un taux qui vous soumettais à la zone euro, donc à une puissance étrangère.
Deux économistes ont confirmé la perte de l’indépendance de la BNS. L’un est le chef économiste de UBS qui a clairement dit sur la Radio suisse romande que la BNS n’était pas indépendante (2). L’autre est un professeur d’Economie à l’Université et directeur du Centre International d’Etudes monétaires et bancaires (3)  qui dit que la Suisse a été de fait membre de la zone euro avec le franc suisse « scotché » à 1.20 franc (Note 4)
Enfin on relevait  dans un article du Temps du 15 juillet 2011 le passage suivant :

« Alors que le franc s’envolait mercredi vers de nouveaux sommets, Thomas Jordan, vice-président de la Banque nationale suisse, a fermement rejeté toute idée d’arrimer la monnaie helvétique à l’euro. «Notre mandat principal est d’assurer la stabilité des prix. Lier le franc à l’euro entraînerait de nouveaux problèmes, comme la hausse des taux d’intérêt en Suisse. En outre, une telle opération nécessiterait de modifier la Constitution. Nous ne pourrions plus assurer l’indépendance de notre politique monétaire», a-t-il rappelé mercredi à Zurich lors d’un podium de discussion organisé par l’Efficiency Club. » (Note5).

La Constitution n’a pas été modifiée et le taux-plancher a été posé.
Au vu de ce qui précède, notre question est la suivante :
Quelle base légale, claire et pertinente, vous a permis d’enfreindre la Constitution en matière d’indépendance monétaire?
NOTES :
1.      Art. 99 Politique monétaire  de la Constitution Suisse :
1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération.
2 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.
3 La Banque nationale constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or.
4 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.

5.       Extrait de l’article du temps «Lier le franc à l’euro créerait de nouveaux problèmes » de Juillet 2011

 http://www.letemps.ch/Page/Uuid/823b8ba4-ae59-11e0-8d13-d03d80d505be/Lier_le_franc_%C3%A0_leuro_cr%C3%A9erait_de_nouveaux_probl%C3%A8mes

Question 2 traitant de l’abandon du franc suisse
Il semblerait qu’avec la nouvelle plateforme de transactions financières T2S vous ayez renoncé volontairement (sans raison réglementaire) à utiliser le franc suisse au profit de l’euro. Votre vice-président explique ce choix dès le 3 novembre 2011 dans sa conférence publiée sur votre site Internet intitulé « Le franc fort et l’avenir de l’infrastructure des marchés financiers suisses » (Note 1).
Notre question est la suivante :
Votre choix est-il compatible avec le rôle institutionnel de la BNS de défenseur de la monnaie nationale mais surtout de son indépendance et de l’indépendance du pays dont la stratégie monétaire ne peut pas dépendre des décisions, de nature politique, de l’Union européenne ?
Notes:
Question 3 traitant du bilan de la BNS
Au moment précis de la fixation du taux plancher, nous avons relevé dans plusieurs articles anglo-saxons que la BNS était prête à racheter toutes sortes de titres en échange de liquidités illimitées. Nous étions alors en pleine crise des banques européennes  et de la zone euro.
Depuis, effectivement les grandes banques se sont délestées de certains actifs pourris. Actuellement, les dettes grecques par exemple ne sont plus en possession des banques commerciales privées mais bien des banques centrales européennes.
Or, alors que vous avez le privilège d’être aux commandes d’un établissement dont la prospérité était à la fois l’image du succès du pays et de la solidité de sa monnaie, la BNS a vu, sous votre leadership, non seulement fondre ses fonds propres mais les a vus basculer dans le négatif ! Quel paradoxe lorsqu’on se souvient que le dirigeant principal de la BNS a toujours insisté sur l’importance de renforcer  les fonds propres du bilan (1).
En d’autres termes, cette gestion calamiteuse aurait mis l’institution en faillite si elle n’avait le soutien illimité de la productivité de la Suisse mais aussi et surtout le patrimoine tant actuel que futur des suisses. A quel titre vous octroyez-vous ce droit et correspond-il toujours à la mission de l’établissement que vous dirigez ?
Cette dégradation de vos passifs a servi à investir les actifs du bilan pour 50% (environ) en euros et pour 85% en obligations d’Etat (dettes publiques). Il semble que tout le monde, excepté vous, a bien compris qu’il y aurait tôt ou tard des remises de dettes. Quel est donc le but masqué que vous poursuivez puisqu’il est objectivement impossible de maintenir des peuples entiers sous le joug d’intérêts privés ?
Des voix s’étaient élevées pour réclamer un fond souverain. Or, vous dites à la page 66 de votre rapport d’activités de 2012 :
« Associer le placement des réserves monétaires de la BNS à des intérêts stratégiques de la Suisse engendrerait un risque de conflit d’intérêts et mettrait potentiellement en danger l’indépendance de la BNS. Cette dernière pourrait même, à la limite, ne plus être en mesure de remplir sa tâche fondamentale. En plaçant de manière très diversifiée une partie de ses réserves monétaires en actions et en obligations d’entreprises, la Banque nationale peut tirer profit de la contribution positive du rapport risque/rendement qu’offrent ces catégories de placements ».
Les Fonds Souverains ayant précisément pour nature de protéger les intérêts des pays qui les détiennent, on voit mal en quoi il y aurait conflit d’intérêts dans le cas de la BNS. A moins bien entendu que ce ne fut de ces intérêts-là auxquels vous faisiez référence ! Mais dans ce cas, de quels intérêts peut-il s’agir ? Il n’est pas davantage possible, aujourd’hui, de voir où se trouve la diversification prônée.
Le bilan de la BNS est le bilan de votre gestion. Nous nous abstiendrons de le qualifier par respect pour le passé de cette institution. En revanche, toute cette gestion d’entreprise ne s’explique que si vous aviez décidé de forcer la Suisse à adhérer à la zone euro.
Alors la question est la suivante :
« Planifiez-vous d’adhérer à  la zone euro ? »
NOTES : 1- Pages 2 et 3 du document «  Conférence de presse de décembre 2009. http://www.snb.ch/fr/mmr/speeches/id/ref_20091210_tjn/source/ref_20091210_tjn.fr.pdf
Question 4 traitant du monopole de battre monnaie
La Constitution suisse a confié dans son article 99 alinéa 1 à la Confédération ceci : « 1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération. »
Or, nous constatons avec beaucoup d’inquiétude qu’un pouvoir de création monétaire a été confiée hors cadre légal et en tout cas de manière parfaitement illégitime à des entités privées -qui se trouvent être des banques- la liberté de créer de la monnaie ex-nihilo.
 Ces sommes créées par les banques commerciales hors de tout cadre légal (non prévues par la loi ni par la Constitution) sont considérées par certains experts comme de la fausse monnaie. Par ailleurs, voici ce qu’en dit le Conseil Fédéral dans une réponse à une interpellation par le député Muller Geri :
«  Réponse du Conseil fédéral du 25.04.2012
1. Les moyens de paiement légaux et ceux considérés dans les faits comme tels sont loin d’être sur pied d’égalité. Les moyens de paiement ayant cours légal font l’objet d’une énumération exhaustive à l’article 2 de la loi fédérale sur l’unité monétaire et les moyens de paiement (LUMMP). Etant donné les différences de solvabilité des établissements gérant des comptes, les avoirs à vue auprès des banques ne jouissent pas des caractéristiques des dépôts auprès de la banque centrale: la standardisation et la fongibilité.
Contrairement aux moyens de paiement légaux, nul n’est tenu d’accepter la monnaie scripturale des banques, à moins qu’un tel moyen de paiement ait été convenu par contrat, ou que les circonstances (l’usage) ou une disposition légale particulière l’exigent.
2. La fixation de l’unité monétaire et la désignation des moyens de paiement ayant cours légal font partie des compétences conférées par le monopole de la Confédération en matière d’émission du numéraire (art. 99 al. 1 de la Constitution). L’article 2 LUMMP précise que les moyens de paiement légaux sont les espèces métalliques, les billets de banque et les avoirs à vue auprès de la Banque nationale suisse (BNS). L’argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas la monnaie scripturale des banques qui, contrairement aux avoirs à vue auprès de la BNS, connaît un risque d’insolvabilité. La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution. La Confédération a toutefois la possibilité, dans le cadre de sa compétence législative, d’intervenir contre les développements qui échappent au contrôle du processus de création monétaire exercé par la BNS, ou qui sont susceptibles de miner d’une autre manière la confiance placée dans le numéraire émis par l’Etat. Le législateur a limité les possibilités des banques de créer de la monnaie scripturale, par le biais de dispositions légales régissant les réserves minimales, ainsi que par les prescriptions relatives aux fonds propres et aux liquidités inscrites dans la loi sur les banques.
3. Voir les chiffres 1 et 2. L’article 2 LUMMP indique clairement quels sont les moyens de paiement légaux. Comme l’ont montré les débats sur la garantie des dépôts menés dans le sillage de la crise financière, la population est consciente que les avoirs à vue en francs déposés auprès de banques ne sont pas garantis par la BNS. » http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305
Par le fait que vous fermiez les yeux sur la création monétaire faite par des banques commerciales, vous contrevenez à la législation (Constitution et loi sur la BNS) à plusieurs niveaux dont les principaux seraient :
1.      Vous partagez votre responsabilité de battre monnaie avec des entités privées et étrangères mettant de ce fait en danger l’indépendance du pays et la valeur réelle de la monnaie.
2.      La liberté de battre monnaie  – même scripturale-  en quantité quasi illimitée par des  tiers privés vous empêche de mener votre politique monétaire. Il semble bien au vu des quantités créées par les marchés que la masse monétaire que ce que vous gérez encore ne semble pas dépasser les 10% de la masse totale. Le graphique ci-dessous reconstitué par un spécialiste de la monnaie montre que vous semblez avoir perdu le contrôle de la politique monétaire.
Enfin, en autorisant d’autres entités illégitimes de créer de la monnaie, on peut se demander si vous n’outrepassez pas  les prérogatives que le législateur vous a octroyées.
Notre question est la suivante :
Le droit de battre monnaie est de la compétence exclusive de la Confédération. Ce droit a été délégué à la BNS. Or force est de constater que vous partagez cette compétence avec des organismes privées et étrangers. Qui a autorisé la monnaie scripturale bancaire qui aujourd’hui menace l’équilibre économique et financier et qui met en danger épargnes et caisses de pension ?

-Motion 1: Pour que la BNS protège efficacement la marque Franc suisse !

Le Conseil Fédéral a écrit :
“L’argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas la monnaie scripturale des banques”.
Si “l’argent au sens du droit constitutionnel” s’appelle “Franc suisse”, alors comment s’appelle la « monnaie scripturale des banques » ?
Du fait que ni la Confédération ni la BNS ne protège cette marque essentielle, les citoyens font la confusion entre la monnaie légale Franc suisse créée et gérée par la BNS, et les autres monnaies d’origine bancaire.
Or cette confusion diminue fortement la valeur de la propriété intellectuelle de la BNS et donc désavantage ses actionnaires.
Nous demandons le vote suivant :
Que la BNS protège la marque Franc Suisse contre tout usage par tout autre organisme que la BNS, et pour toute autre monnaie que la monnaie légale créée et gérée par la BNS, et protège cette marque par tous les moyens possibles, y compris par des actions en justice, ou en fermant ou ne donnant pas de compte de réserve à la BNS aux organismes qui utilisent cette marque”.

-Motion 2: Pour que la BNS mesure et publie la création monétaire distinctement du stock monétaire.

Actuellement, la BNS publie seulement le stock monétaire disponible dans ses comptes, et les stocks monétaires disponibles dans les bilans des banques commerciales.
Or la création monétaire est un paramètre très important pour comprendre et contrôler l’économie. Par exemple un crédit de 10 milliards fait par une banque pendant 2 jours est invisible dans les statistiques actuelles, alors que son rôle sur l’économie peut être énorme, en faisant par exemple monter les prix d’une action ou d’une matière première.
Nous demandons le vote suivant :
“Que la BNS publie au moins mensuellement le montant de toute création monétaire de la période mensuelle, en complément du montant du stock monétaire, dans ses comptes et dans les comptes des banques qu’elle surveille, et récole toutes les informations nécessaires à cet effet.”

– Motion 3 : méthode de calcul du taux de change de la monnaie légale Franc suisse

Aujourd’hui nul ne sait si les taux de change publiés s’appliquent ou non à la monnaie légale ou à d’autres monnaies, et nul ne sait comment ces taux sont calculés.
Nous demandons le vote suivant :
” Que la BNS publie la méthode mathématique précise qui permet de calculer le taux de change de la monnaie légale Franc Suisse, monnaie légale dont elle est seule responsable, et différencie clairement le taux de change de la monnaie légale Franc suisse des autres taux de change.”

– Motion 4 : pour que la définition des banques en tant que seul pratiquant du dépôt de la monnaie légale Franc suisse soit appliquée.

Le mot « banque » est défini par la loi suisse comme le seul type d’organisation pouvant accepter des dépôts du public : cf LB article 1 §2 « Les personnes physiques ou morales qui ne sont pas assujetties à la présente loi [sur les banques] ne peuvent accepter des dépôts du public à titre professionnel. »
Le terme « dépôt » n’étant pas légalement défini, il est trompeur car l’usage actuel des banques montre que les dépôts sont traités comme des prêts envers la banque. Cela diffère largement du sens commun qui voit un dépôt en banque comme un dépôt dans le coffre d’une banque : le dépôt appartient au déposant et la banque ne peut l’utiliser à son propre compte et ne peut donc pas l’intégrer dans son bilan.
Or le public ne sait pas quelles banques offrent effectivement des dépôts en monnaie légale Franc suisse, monnaie légale gérée par la BNS.
Nous demandons le vote suivant :
« Que la BNS publie chaque mois la liste des banques qui offrent des dépôts en monnaie légale Franc suisse, monnaie légale dont la BNS est seule responsable, en ayant vérifié qu’il s’agit bien d’un dépôt qui reste en pleine propriété du déposant et qui n’est pas intégré au bilan de la banque.”
Documents préparés notamment par Mme Liliane Held Khawam et MM Bernard Dugas, Patrick-Etienne Dimier et François de Siebenthal.

Un poids-lourd de la Ruhr

ACTIONNARIAT DE LA BNS • A qui appartient la Banque nationale? La récente envolée en bourse de l’action BNS a braqué un projecteur sur les actionnaires principaux de la banque centrale helvétique. En tête, figure la Banque cantonale de Berne avec 6,63% des actions. Mais cette personne morale est talonnée par une personne physique qui ne cesse de prendre du poids depuis son «coming out» en 2009. Theo Siegert détenait alors moins de 5% des actions. Aujourd’hui, il en possède 6,49%, ce qui vaut à cet économiste allemand de devancer confortablement les banques cantonales de Zurich, Vaud et Saint-Gall.
Qui est Theo Siegert? Né en 1947 à Düsseldorf, dans l’industrielle Ruhr, ce fils de commerçant débute par un apprentissage de banquier et finit par exercer une fonction dirigeante au sein de la holding qui contrôle le géant allemand du commerce de détail Metro. En 1997, il obtient un poste de professeur de management à l’Université de Munich. Il siège surtout au conseil d’administration du pharmacien Merck, de l’électricien E.ON et de la Deutsche Bank, ténors de l’indice boursier allemand. Accessoirement, il exerce la vice-présidence de l’Industrie-Club Düsseldorf, un réseau d’influence centenaire noyauté par les familles Krupp et Thyssen.
Que le peuple se rassure: une clause statutaire plafonne le droit de vote pour tout possesseur de titre figurant hors du cercle des collectivités publiques. Avec 6500 actions, soit un investissement de quelque 6 millions de francs dans la BNS, M. Siegert n’a pas plus d’influence qu’un détenteur de 100 actions.
Un drôle de système, quand même, que la BNS partagerait notamment avec la banque centrale de… Saint-Marin. Sacrée Suisse, elle nous épatera toujours avec ses particularismes!
Votre avis nous intéresse. Mais GHI refuse toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur. Les propos racistes ou xénophobes, les menaces, injures ou autres incitations à la violence seront immédiatement supprimés de notre site. Nous vous invitons donc à toujours garder, en toute circonstance, un ton et des propos respectueux. GHI

N:B: Prière de n’inscrire que vos noms et adresse sur la procuration ci-dessous, merci:

Procuration pour modification de l’ordre du jour et pour l’Assemblée Générale des Actionnaires 2015 de la Banque nationale suisse, ci-après BNS ou SNB.

IMPORTANT: afin d’être valide, la procuration doit être dûment complétée, datée et signée et doit parvenir à la BNS immédiatement. ( jetzt, vix, sofort…).



Exemple de procuration, Vollmachtbeispiel.
à envoyer à
M. François de Siebenthal,
ch. Des Roches 14,
CH 1010 Lausanne,
tél : 021 616 88 88.
Procuration pour modification de l’ordre du jour et pour l’Assemblée Générale des Actionnaires 2015 de la Banque nationale suisse, ci-après BNS ou SNB.

Le soussigné [nom et prénom / ou société]
………………………………………………………………………………………


demeurant à / siège social à
………………………………………………………………………………………

Désigne, pour me représenter ou agir en mon nom vis-à-vis de la BNS, avec pouvoir de substitution.


M. François ou Mme Maria Cecilia de Siebenthal, ch. Des Roches 14, CH 1010 Lausanne, tél : 021 616 88 88.

aux fins de le/la représenter à l’Assemblée Générale, ou à toute autre Assemblée Générale ayant le même ordre du jour, et d’y voter ou s’abstenir en son nom sur tous les points figurant à l’ordre du jour ou à faire figurer au dit ordre du jour les questions idoines ou encore de le faire inscrire au rôle des actionnaires.

En l’absence d’instructions de vote, le mandataire votera en faveur des résolutions mises à l’ordre du jour selon sa conscience.

Cette procuration restera valable au cas où de nouveaux éléments ou des propositions de résolution sont mis à  l’ordre du jour .


Date, lieu, signature :


https://docs.google.com/document/d/1n67DEu0tsiKLPckcanPlihXCP_7OwU5SSyB4XY3iK4g/edit?usp=sharing

Tableau des personnes positives:



Suite à donner à l’action protection du franc suisse à la BNS
Quelques idées en plus des questions et des motions, à préparer pour l’année prochaine.
Pour une BNS plus démocratique ! Propositions pour une nouvelle BNS.
La justice commence par une bonne monnaie.
Battre monnaie seulement pour le peuple:
Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’œuvre et engendre un chômage permanent. 
Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.
Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 
Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus. La BNS ouvre un compte à chaque suisse et lui alloue une action et un dividende fixé démocratiquement.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.

Pour une Suisse avec moins de dettes, d’impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.
État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :
1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).
2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’œuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.
4. La crise de l’UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?
5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.
6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.
Ainsi :
 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.
– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.
– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.
– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.
Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :
Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.
La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel
Article 128a :
I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.
Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.
III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.
IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.
V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle ait ou non des sources de revenus.
VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.
      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.
      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.
      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.
X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.
XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.
XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
       
Dispositions transitoires :
La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.
Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).
L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.
Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.
L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.
Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :
Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :
1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.
Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.
Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.
Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.
Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.
Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.
Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelle que soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).
Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.
Conclusions :
 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               
Maurice Allais, prix Nobel d’économie.
La solution ci-dessous…


Conclusions:


Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait. 
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.  
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines. 

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, l’ oeuvre humaine noble et digne n’est financée ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes.

 La création monétaire est actuellement volée (sic) par le système bancaire. 

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation. 

Libérons-nous tous des chaînes de la rareté…

Plus:


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/02/initiative-monnaie-pleine-questions.html


Assemblée générale 2015 – Dates et conditions d’admission

Dates et autres informations pour l’année 2015:

Date de l’Assemblée générale

24 avril 2015, à 10 heures

Lieu

Kulturcasino, Herrengasse 25, 3011 Berne

Envoi des invitations et des bulletins-réponse

27 mars 2015

Inscription

Les actionnaires souhaitant prendre part à l’Assemblée générale sont priés de commander leur carte d’admission, soit par courrier (en retournant le bulletin-réponse dûment rempli et signé à ShareCommService AG, Assemblée générale BNS 2015, Europastrasse 29, CH-8152 Glattbrugg), soit par voie électronique (sur la plate-forme en ligne de ShareCommService AG). S’ils choisissent la voie électronique, les actionnaires peuvent commander leur carte d’admission jusqu’au 22 avril 2015 à midi.

Qualité d’actionnaire

Tout actionnaire inscrit au Registre des actions est autorisé à participer à l’Assemblée générale (art. 37, al. 1, LBN).
Toute personne inscrite au registre des actions le 16 avril 2015 et n’ayant pas vendu ses actions jusqu’à l’Assemblée générale peut participer à celle-ci.
Seules seront prises en considération les demandes de reconnaissance reçues au registre des actions jusqu’au 15 avril 2015 à 9 heures.
La BNS ne reconnaît qu’un seul représentant par action (art. 3 du règlement régissant la reconnaissance et la représentation d’actionnaires de la Banque nationale suisse).

Envoi des cartes d’admission et des bulletins de vote

A partir du 10 avril 2015

Remise de propositions

Les actionnaires peuvent soumettre des propositions. Pour qu’elles soient portées à l’ordre du jour, elles doivent être signées par vingt actionnaires au moins et adressées au président du Conseil de banque, par écrit, d’ici le 13 février 2015 (art. 35, al. 2, LBN).
Aucune décision ne peut être prise sur des objets qui n’ont pas été portés à l’ordre du jour (art. 35, al. 3, LBN).

Représentation par la représentante indépendante

Le Conseil de banque a désigné Maître Beatrice Stuber-Jordi, notaire, ambralaw, Bundesgasse 26, 3001 Berne, et, en cas d’empêchement, Maître Adrian Müller, avocat, ambralaw, Bundesgasse 26, 3001 Berne, comme personne indépendante que les actionnaires peuvent charger de les représenter au sens de l’art. 689c CO.
Les actionnaires souhaitant se faire représenter par la représentante indépendante lors de l’Assemblée générale peuvent lui donner procuration et lui transmettre des instructions soit par courrier, à l’aide du formulaire de procuration et d’instructions, soit par voie électronique, au moyen de la plate-forme en ligne de ShareCommService AG. S’ils choisissent la voie électronique, les actionnaires doivent transmettre leur procuration et leurs instructions à la représentante indépendante jusqu’au 22 avril 2015 à midi.
La représentante indépendante observe, jusqu’au scrutin organisé lors de l’Assemblée générale, le secret absolu sur les instructions reçues, et ce y compris vis-à-vis de la BNS.
La représentante indépendante s’abstient de voter si elle reçoit des pouvoirs de représentation sans instructions de vote.
La BNS transmet à la représentante indépendante les bulletins-réponse signés qui lui sont adressés et qui ne comprennent ni déclaration personnelle de participation ni mention d’un mandataire, mais sont accompagnés d’ instructions de vote. En l’absence d’instructions de vote, la BNS considère ces bulletins-réponse comme inscriptions personnelles des actionnaires concernés.

Représentation par un autre actionnaire

Tout actionnaire peut autoriser par écrit un autre actionnaire à le représenter à l’Assemblée générale (art. 37, al. 2, LBN).
Les actionnaires souhaitant se faire représenter par un autre actionnaire sont priés de désigner ce dernier sur le bulletin-réponse.

Rapport financier et rapport de l’organe de révision

Le Rapport financier et le rapport de l’organe de révision peuvent être consultés à partir du 26 mars 2015 sur le site www.snb.ch, Publications, et à partir du 2 avril 2015, aux sièges de Berne et de Zurich de la Banque nationale. Ils peuvent être commandés par courrier (au moyen du bulletin-réponse) ou par voie électronique (sur la plateforme en ligne de ShareCommService AG).

Transmission d’informations

La convocation de l’Assemblée générale et les communications aux actionnaires sont faites par lettre envoyée aux adresses figurant dans le Registre des actions et par une publication unique dans la Feuille officielle suisse du commerce (art. 28 LBN).

SOS, urgent



La Bible mieux que le téléphone portable.

Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait si nous traitions la Bible de la même manière que nous traitons notre téléphone portable ? …Si nous transportions la Bible dans notre porte-documents, dans notre mallette, à la ceinture ou dans la poche de notre veste ?

… Si nous y jetions un coup d’œil plusieurs fois par jour ?
… Si nous retournions la chercher quand nous l’avons oubliée à la maison ou au bureau ?
… Si nous l’utilisons pour envoyer des messages à nos amis ?
… Si nous la traitions comme si nous ne pouvions plus vivre sans elle ?
… Si nous l’emmenions en voyage, au cas où nous aurions besoin d’aide ou de secours ?
… Si nous y mettions la main en cas d’urgence ?

Contrairement au téléphone portable, la Bible a toujours du réseau.

Nous pouvons nous y connecter dans n’importe quel endroit.

Nous n’avons pas besoin de nous soucier du manque de crédit, parce que

Jésus a déjà payé la facture, et les crédits sont illimités.

Encore mieux : la communication n’est jamais coupée, et la batterie est chargé pour la vie entière.


> Numéros d’urgence:


> Si vous êtes triste, composez * Jean 14.
> Si les gens parlent contre vous, composez * Psaume 27.
> Si vous êtes énervé, composez * psaume 51.
> Si vous êtes inquiet, composez * Matthieu 6, 25-34.
> Si vous êtes en danger, composez * Psaume 91.
> Si Dieu vous semble loin, composez * Psaume 63
> Si votre foi a besoin d’être fortifiée, Composez * Hébreux 11.
> Si vous êtes solitaire et apeuré, Composez * Psaume 22.
> Si vous êtes dur et critique, composez * 1 Corinthiens 13.
> Pour connaître le secret du bonheur, composez * Colossiens 3,12-17
> Si vous vous sentez triste et seul, composez * Romains 8,31-39
> Si vous désirez la paix et le repos, composez * Matthieu11,25-30
> Si le monde vous semble plus grand que Dieu, composez * psaume 90.

Notez ces numéros dans votre agenda ! Ils seront peut-être importants pour vous à un moment de votre vie !!!!!

Et passez –les à d’autres ; il se peut qu’un de ces numéros d’urgence sauve une ou des vies  !!!!

(transmis par une soeur en Jésus, oblate de la FSJ )

Pour compléter dans le même sujet, je vous copie un petit texte rappelant des règles élémentaires pour joindre Dieu “par téléphone” :

Sept règles pour une conversation téléphonique avec Dieu

1.Avant de parler dans l’appareil, commencez par faire le numéro, pour vous mettre en présence de Dieu.
2.Dieu ne manque pas de ligne pour nous recevoir. Si ça sonne occupé, c’est que vous avez fait un mauvais numéro. Attention, quand Il décroche, Il ne dit pas toujours « Allo » mais Il est toujours à l’écoute.
3.En cas d’interruption, examinez si ce n’est pas vous qui dans vos pensées avez coupé le contact.
4.Une conversation avec Dieu n’est pas un monologue. Ne parlez pas sans cesse, mais écoutez ce qui est dit à l’autre bout du fil.
5.Ne vous habituez pas à appeler Dieu seulement en cas de nécessité.
6.Ne téléphonez pas à Dieu seulement durant les temps à tarif réduit et particulièrement en fin de semaine. Un court appel devrait être possible tous les jours.
7.Remarque : les conversations avec Dieu sont gratuites.

Cela marche partout dans le monde, donc n’hésitez pas à L’appeler


Avertissement:

Prudence avec croire.com, explications avec le lien ci-dessous…

http://desiebenthal.blogspot.ca/2012/02/entree-de-labbaye-de-lerins.html

La Curie romaine et le Corps du Christ 
22 décembre 2014, discours du pape François lors de la présentation des vœux de Noël à la Curie romaine
Chers Frères,
Au terme de l’Avent, nous nous retrouvons pour les traditionnelles salutations. Dans quelques jours, nous aurons la joie de célébrer la Nativité du Seigneur ; l’événement de Dieu qui se fait homme pour sauver les hommes ; la manifestation de l’amour de Dieu qui ne se limite pas à nous donner quelque chose ou à nous envoyer un certain message ou quelques messagers, mais nous fait le don de lui-même ; le mystère de Dieu qui prend sur lui notre condition humaine et nos péchés pour nous révéler sa Vie divine, son immense grâce et son pardon gratuit. C’est le rendez-vous avec Dieu qui naît dans la pauvreté de la grotte de Bethléem pour nous enseigner la puissance de l’humilité. En effet, Noël est aussi la fête de la lumière qui n’est pas accueillie par les « élus », mais par les personnes les plus pauvres et les plus simples qui attendaient le salut du Seigneur.
Avant tout, je voudrais vous souhaiter à tous – collaborateurs, frères et sœurs, représentants pontificaux dispersés dans le monde – et à tous ceux qui vous sont chers, une sainte fête de Noël et une bonne et heureuse année. Je désire vous remercier cordialement pour votre engagement quotidien au service du Saint-Siège, de l’Église catholique, des Églises particulières et du Successeur de Pierre.
Comme nous sommes des personnes et non des numéros ou de simples dénominations, je souhaite tout particulièrement me souvenir de ceux qui, au cours de cette année, ont achevé leur service parce qu’ils avaient atteint la limite d’âge, avaient un nouveau rôle à assumer, ou parce qu’ils ont été rappelés à la Maison du Père. Mes pensées et ma gratitude vont également à eux tous et à leurs proches.
Avec vous, je souhaite adresser au Seigneur de vifs et sincères remerciements pour l’année qui s’achève, pour les événements vécus et pour tout le bien qu’Il a voulu accomplir généreusement à travers le service du Saint-Siège, et lui demander humblement pardon pour les fautes commises « en pensée, en parole, par action et par omission ».
Et, partant de cette demande de pardon, je voudrais que notre rencontre d’aujourd’hui et les réflexions que je vais partager avec vous, servent pour nous tous d’appui et nous poussent à un véritable examen de conscience afin de préparer notre cœur à la sainte fête de Noël.

La Curie romaine, un corps complexe

En pensant à notre rencontre, m’est venue à l’esprit l’image de l’Église en tant que Corps mystique de Jésus-Christ. Comme l’explique le pape Pie XII, c’est une expression qui « découle, qui fleurit pour ainsi dire, de ce que nous exposent fréquemment les Saintes Écritures et les écrits des saints Pères » (1). À ce propos, saint Paul écrit : « Le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ » (1 Co 12, 12) (2).
En ce sens, le concile Vatican II nous rappelle que « dans l’édification du Corps du Christ règne également une diversité de membres et de fonctions. Unique est l’Esprit qui distribue des dons variés pour le bien de l’Église à la mesure de ses richesses et des exigences des services (cf. 1 Co 12, 11) » (3). C’est pourquoi « le Christ et l’Église, c’est donc le « Christ total « (Christus totus). L’Église est une avec le Christ » (4).
Il est beau de penser à la Curie romaine comme à un petit modèle de l’Église, c’est-à-dire comme à un « corps » qui cherche sérieusement et quotidiennement à être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et plus uni, en lui-même et avec le Christ.
En réalité, la Curie romaine est un corps complexe, composé de tant de dicastères, de conseils, de bureaux, de tribunaux, de commissions et de nombreuses entités qui n’ont pas toutes les mêmes tâches, mais sont coordonnées pour fonctionner de manière efficace, édifiante, disciplinée et exemplaire, en dépit de la diversité culturelle, linguistique et nationale de ses membres (5).
Quoi qu’il en soit, la Curie étant un corps dynamique, celle-ci ne peut vivre sans se nourrir et sans se soigner. De fait, la Curie – comme l’Église – ne peut vivre sans avoir un rapport vital, personnel, authentique et solide avec le Christ (6). Un membre de la Curie qui ne mange pas quotidiennement de ce Pain, deviendra un bureaucrate (un formaliste, un fonctionnaire, un simple employé) : un sarment qui se dessèche, meurt peu à peu, et finit par être jeté. La prière quotidienne, la participation assidue aux sacrements, en particulier à ceux de l’Eucharistie et de la réconciliation, le contact quotidien avec la Parole de Dieu et la spiritualité traduite en charité vécue, constituent pour chacun de nous des aliments vitaux. Que cela soit clair pour nous tous : sans Lui, nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15, 8).
Par conséquent, le rapport vivant avec Dieu nourrit et fortifie aussi lacommunion avec les autres. Autrement dit, plus nous sommes intimement liés à Dieu, plus nous sommes unis entre nous, parce que l’Esprit de Dieu unit et l’esprit du malin divise.

Des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service

La Curie est appelée à s’améliorer, à s’améliorer en permanence et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour pleinement mener à bien sa mission (7). Pourtant, comme tout corps, comme tout corps humain, elle est exposée aussi aux maladies, au dysfonctionnement, à l’infirmité. Et je voudrais mentionner ici certaines de ces probables maladies, les « maladies curiales ». Ce sont des maladies assez communes dans notre vie de Curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur. Je crois que, à l’instar des Pères du désert qui en rédigeaient de tels, le « catalogue » de ces maladies nous aidera à nous préparer au sacrement de laréconciliation, qui constituera pour nous tous une étape importante vers la fête de Noël.
 1. La maladie de celui qui se sent « immortel », « immunisé » ou tout à fait « indispensable » et néglige les contrôles nécessaires et habituels. Une Curie qui ne fait pas son autocritique, ne s’ajuste pas en permanence, ne cherche pas à s’améliorer, est un corps malade, infirme. Une simple visite au cimetière nous permettrait de voir les noms de nombreuses personnes, dont certaines pensaient peut-être qu’elles étaient immortelles, immunisées et indispensables ! C’est la maladie de l’homme riche et insensé de l’Évangile qui pensait vivre éternellement (cf. Lc 12, 13-21) et de tous ceux qui se transforment en maîtres et se sentent supérieurs à tous, et non au service de tous. Elle découle souvent de la pathologie du pouvoir, du « complexe des élus », du narcissisme qui consiste à regarder passionnément sa propre image et à ne pas voir l’image de Dieu imprimée sur le visage des autres, spécialement des plus faibles et des plus nécessiteux (8). L’antidote à cette épidémie est la grâce de se sentir pécheurs et de savoir dire de tout cœur : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir » (Lc 17, 10).
 2. Autre maladie : le « marthalisme » (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive. Elle concerne ceux qui se noient dans le travail et négligent inévitablement « la meilleure part » : s’asseoir aux pieds de Jésus (cf. Lc 10, 38-42). C’est pourquoi Jésus a demandé à ses disciples de « se reposer un peu » (cf. Mc 6, 31), car négliger le repos nécessaire conduit au stress et à l’agitation. Le temps du repos, pour celui qui a mené à bien sa mission, est une nécessité, un devoir, et doit être vécu sérieusement : en passant un peu de temps avec sa famille et en respectant les jours fériés comme des moments pour se ressourcer spirituellement et physiquement. Il faut retenir ce qu’enseigne Qohéleth : « Il y a un moment pour tout » (Qo 3, 1-15).
 3. Il y a aussi la maladie de la « pétrification » mentale et spirituelle. Ceux qui en sont atteints possèdent un cœur de pierre et une « nuque raide » (Ac 7, 51-60). Ce sont ceux qui, chemin faisant, perdent leur sérénité intérieure, la vivacité et l’audace, et se cachent derrière leurs dossiers, devenant les « rois du formulaire » et non « des hommes de Dieu » (cf. He, 3, 12). Il est dangereux de perdre cette sensibilité humaine qui permet de pleurer avec ceux qui pleurent et de se réjouir avec ceux qui se réjouissent ! C’est la maladie de ceux qui perdent « les dispositions » de Jésus (cf. Ph 2, 5-11). Car, au fil du temps, leur cœur se durcit et devient incapable d’aimer inconditionnellement le Père et le prochain (cf. Mt 22, 34-40). Être chrétien, en fait, signifie avoir « les dispositions qui sont dans le Christ Jésus » (cf. Ph 2, 5), dispositions à l’humilité et au don, au détachement et à la générosité (9).
 4. La maladie de la planification excessive et du fonctionnarisme. Quand l’apôtre planifie tout minutieusement et croit que planifier à la perfection fait réellement avancer les choses, il se transforme pratiquement en expert-comptable ou en fiscaliste. Tout bien préparer est nécessaire mais il ne faut jamais succomber à la tentation de vouloir enfermer ou piloter la liberté de l’Esprit Saint, qui demeure toujours plus grande, plus généreuse que toute planification humaine (cf. Jn 3, 8). On se laisse gagner par cette maladie parce qu’il « est toujours plus facile et plus commode de se caler dans ses propres positions statiques et inchangées. En réalité, l’Église se montre fidèle à l’Esprit Saint dans la mesure où elle n’a pas la prétention de le régler ni de le domestiquer – domestiquer l’Esprit Saint ! – Il est fraîcheur, imagination, nouveauté » (10).
 5. La maladie de la mauvaise coordination. Quand il n’existe plus de communion entre les membres et que le corps est privé de son fonctionnement harmonieux et de sa tempérance en devenant un orchestre qui produit seulement du chahut, parce que ses membres ne collaborent pas et ne vivent pas l’esprit de communion et d’équipe. Lorsque le pied dit au bras : « je n’ai pas besoin de toi » ou la main à la tête : « c’est moi qui commande », provoquant ainsi malaise et scandale.
 6. Il y a aussi la maladie d’« Alzheimer spirituelle », c’est-à-dire l’oubli de « l’histoire du salut », de l’histoire personnelle avec le Seigneur, du « premier amour » (Ap 2, 4). Il s’agit d’un déclin progressif des facultés spirituelles qui, à plus ou moins long terme, provoque de graves handicaps chez la personne, la rendant incapable d’exercer une activité autonome. Celle-ci vit dans un état de dépendance absolue vis-à-vis de ses vues souvent imaginaires. Nous détectons cette maladie chez ceux qui ont perdu la mémoire de leur rencontre avec le Seigneur ; chez ceux qui ne perçoivent pas le sens historique de la vie ; chez ceux qui sont totalement dépendants de leur présent, de leurs passions, caprices et manies ; chez ceux qui construisent autour d’eux des murs et des habitudes et deviennent de plus en plus esclaves des idoles qu’ils ont sculptées de leurs propres mains.
 7. La maladie de la rivalité et de la vanité (11). Quand l’apparence, les couleurs des vêtements, les signes honorifiques deviennent le premier objectif de la vie, et que l’on oublie les paroles de saint Paul : « Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres » (Ph 2, 3-4). C’est la maladie qui nous pousse à être des hommes et des femmes faux et à vivre un faux « mysticisme », et un faux « quiétisme ». Paul lui-même les définit comme des « ennemis de la croix du Christ » parce qu’ils « mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Ph 3, 18-19).
 8. La maladie de la schizophrénie existentielle. C’est la maladie de ceux qui ont une double vie, fruit de l’hypocrisie typique du médiocre et du vide spirituel progressif que les diplômes et les titres académiques ne peuvent combler. Une maladie qui frappe souvent ceux qui, abandonnant le service pastoral, se limitent aux tâches bureaucratiques et perdent ainsi le contact avec la réalité, avec les personnes concrètes. Ils créent ainsi un monde parallèle, à eux, où ils mettent de côté tout ce qu’ils enseignent sévèrement aux autres et où ils commencent à vivre une vie cachée et souvent dissolue. La conversion est assez urgente et indispensable pour lutter contre cette maladie extrêmement grave (cf. Lc 15, 11-32).
 9. La maladie de la rumeur, de la médisance, et du commérage. J’ai déjà parlé de nombreuses fois de cette maladie, mais cela ne suffit pas encore. C’est une maladie grave, qui commence simplement, peut-être seulement pour faire un brin de causette, et qui s’empare de la personne. Celle-ci se met alors à « semer de la zizanie » (comme Satan), et dans beaucoup de cas à « assassiner de sang froid » la réputation de ses propres collègues et confrères. C’est la maladie des personnes lâches qui, n’ayant pas le courage de parler directement et parlent dans le dos. Saint Paul avertit : « Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs » (Ph 2, 14-18). Frères, gardons-nous du terrorisme des bavardages !
 10. La maladie qui consiste à diviniser les chefs. C’est la maladie de ceux qui courtisent leurs supérieurs, en espérant obtenir leur bienveillance. Ils sont victimes du carriérisme et de l’opportunisme, ils honorent les personnes et non Dieu (cf. Mt 23, 8-12). Ce sont des personnes qui vivent le service en pensant uniquement à ce qu’ils doivent obtenir, et non à ce qu’ils doivent donner. Des personnes mesquines, malheureuses, et inspirées seulement par leur égoïsme fatal (cf. Ga 5, 16-25). Cette maladie pourrait frapper aussi les supérieurs quand ils courtisent certains de leurs collaborateurs pour obtenir leur soumission, leur loyauté et leur dépendance psychologique, mais il en résulte au final une véritable complicité.
 11. La maladie de l’indifférence envers les autres. Elle survient quand chacun ne pense qu’à soi et perd la sincérité et la chaleur des relations humaines. Quand le plus expert ne met pas ses connaissances au service des collègues qui le sont moins. Quand on vient à apprendre quelque chose et qu’on le garde pour soi au lieu de le partager de manière positive avec les autres. Quand, par jalousie ou par ruse, on éprouve de la joie à voir l’autre tomber au lieu de le relever et de l’encourager.
 12. La maladie du visage lugubre. Elle est celle des personnes bourrues et revêches, qui estiment que pour être sérieux il faut porter le masque de la mélancolie, de la sévérité, et traiter les autres – surtout ceux que l’on considère comme inférieurs – avec rigidité, dureté et arrogance. En réalité, la sévérité théâtrale et le pessimisme stérile (12) sont souvent les symptômes d’un sentiment de peur et de d’insécurité. L’apôtre doit s’efforcer d’être une personne courtoise, sereine, enthousiaste et joyeuse qui transmet la joie quel que soit l’endroit où il se trouve. Un cœur empli de Dieu est un cœur heureux qui irradie et communique sa joie à tous ceux qui l’entourent : cela se voit tout de suite ! Ne perdons donc pas cet esprit joyeux, qui sait manier l’humour, et même l’autodérision, qui font de nous des personnes aimables même dans les situations difficiles (13). Comme une bonne dose d’humour sain nous fait du bien ! Réciter souvent la prière de saint Thomas More nous fera le plus grand bien : je le fais tous les jours, cela me fait du bien (14).
 13. La maladie qui consiste à accumuler. Souffre de celle-ci l’apôtre qui cherche à combler un vide existentiel dans son cœur en accumulant les biens matériels, non pas par nécessité, mais seulement pour se sentir en sécurité. En réalité, nous ne pourrons emporter avec nous rien de matériel parce que « le linceul n’a pas de poches » et tous nos trésors terrestres – même si ce sont des cadeaux – ne pourront jamais combler ce vide. Au contraire, ils le rendront encore plus exigeant, et plus profond. À ces personnes, le Seigneur rappelle : « Tu dis : ‘Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien’, et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! […]. Eh bien, sois fervent et convertis-toi » (Ap 3, 17-19). L’accumulation ne fait que nous alourdir et ralentir inexorablement notre chemin ! Je pense à une anecdote. Autrefois, les jésuites espagnols décrivaient la Compagnie de Jésus comme la « cavalerie légère de l’Église ». Je me souviens du déménagement d’un jeune jésuite : il était en train de charger dans un camion tout ce qu’il avait – bagages, livres, objets, cadeaux –, quand un vieux jésuite qui l’observait lui dit : « Ce serait cela la ‘cavalerie légère de l’Église’ ? » Nos déménagements sont un signe de cette maladie.
 14. La maladie des cercles fermés, quand l’appartenance à un petit groupe devient plus forte que celle au Corps et, dans certaines situations, au Christ lui-même. Cette maladie elle aussi commence toujours par de bonnes intentions, mais au fil du temps, elle asservit ses membres, devient un cancer qui menace l’harmonie du Corps et cause tellement de mal – des scandales –, spécialement aux plus petits de nos frères. L’autodestruction ou le « tir ami » des frères d’armes est le danger le plus sournois (15). C’est le mal qui frappe de l’intérieur (16) et, comme le dit le Christ, « tout royaume divisé contre lui-même devient désert » (Lc 11, 17).
 15. Et la dernière, la maladie du profit mondain, des exhibitionnismes (17). Elle est celle de l’apôtre qui transforme son service en pouvoir, et son pouvoir en marchandise pour obtenir des profits mondains, ou davantage de pouvoir. C’est la maladie des personnes qui cherchent insatiablement à multiplier les pouvoirs et dans ce but, ils sont capables de calomnier, de diffamer, de discréditer les autres, jusque dans les journaux et les magazines. Naturellement, dans le but de s’afficher et de montrer qu’ils sont davantage capables que les autres. Cette maladie fait elle aussi beaucoup de mal au Corps parce qu’elle conduit les personnes à justifier l’usage de n’importe quel moyen pour atteindre ce but, souvent au nom de la justice et de la transparence ! Il me vient à l’esprit le souvenir d’un prêtre qui appelait les journalistes pour leur raconter – et inventer – des choses privées et personnelles sur ses confrères et ses paroissiens. Pour lui, seul comptait le fait de se voir à la une des journaux, parce qu’ainsi il se sentait « puissant et irrésistible ». Il faisait tellement de mal aux autres et à l’Église. Le pauvre !
Frères, de telles maladies et de telles tentations sont naturellement un danger pour tout chrétien et pour toute curie, communauté, congrégation, paroisse, mouvement ecclésial. Et elles peuvent frapper au niveau individuel ou communautaire.

Seul l’Esprit Saint guérit toute maladie

Soyons clairs : seul l’Esprit Saint – l’âme du Corps mystique du Christ, comme l’affirme le Credo de Nicée-Constantinople (« Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie ») – guérit toute maladie. C’est l’Esprit Saint qui soutient tout effort sincère de purification et toute bonne volonté de se convertir. C’est lui qui nous fait comprendre que tout membre participe à la sanctification du Corps et à son affaiblissement. C’est lui le promoteur de l’harmonie (18) : « Ipse harmonia est », dit saint Basile. Saint Augustin nous dit : « Tant qu’une partie adhère au Corps, sa guérison n’est pas désespérée ; ce qui a été sectionné ne peut être ni soigné ni guéri » (19).
La guérison est aussi le fruit de la conscience de la maladie et de la décision personnelle et communautaire de se soigner en supportant le traitement avec patience et persévérance (20). Nous sommes donc appelés – en ce temps de Noël et pour toute la durée de notre service et de notre existence – à vivre « dans la vérité de l’amour ». « Nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ. Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour » (Ep 4, 15-16).
Chers frères!
J’ai lu un jour que les prêtres sont comme les avions : ils ne font la une des journaux que lorsqu’ils tombent, mais il y en a beaucoup qui volent. Beaucoup critiquent et peu prient pour eux. C’est une phrase très sympathique mais aussi très vraie, parce qu’elle souligne l’importance et la délicatesse de notre service sacerdotal et tout le mal que peut causer à tout le corps de l’Église un seul prêtre qui « tombe ».
Donc, pour ne pas tomber en ces jours où nous nous préparons à la confession, demandons à la Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère de l’Église, de guérir les blessures du péché que chacun de nous porte dans son cœur, et de soutenir l’Église et la Curie pour qu’elles soient guéries et qu’elles guérissent elles-mêmes ; pour qu’elles soient saintes et sanctificatrices ; à la gloire de son Fils et pour notre salut et celui du monde entier. Demandons-lui de nous faire aimer l’Église comme le Christ, son Fils et notre Seigneur, l’a aimée, et d’avoir le courage de nous reconnaître pécheurs et d’exprimer le besoin de sa miséricorde et de ne pas avoir peur d’abandonner notre main entre ses mains maternelles.
Tous mes vœux à l’occasion de cette sainte fête de Noël à vous tous, à vos familles, et à vos collaborateurs. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas deprier pour moi ! Merci de tout cœur !
(*) Texte original italien dans l’Osservatore Romano des 22-23 décembre 2014. Traduction de Sophie Gallé pour Urbi & Orbi-La Documentation catholique. © Copyright – Libreria Editrice Vaticana
(1) « Or, pour définir, pour décrire cette véritable Église de Jésus-Christ – celle qui est sainte, catholique, apostolique, romaine -, on ne peut trouver rien de plus beau, rien de plus excellent, rien enfin de plus divin que cette expression qui la désigne comme « le Corps mystique de Jésus-Christ » ; c’est celle du reste qui découle, qui fleurit pour ainsi dire, de ce que nous exposent fréquemment les Saintes Ecritures et les écrits des saints Pères ». (Pie XII, Encyclique Mystici Corporis, Première partie : AAS 35 [1943], 200).
(2) Cf. Rm 12, 5 : « De même, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps dans le Christ, et membres les uns des autres, chacun pour sa part. »
(3) Constitution dogmatique Lumen gentium, 7.
(4) Il est utile de se rappeler que : « La comparaison de l’Église avec le corps jette une lumière sur le lien intime entre l’Église et le Christ. Elle n’est pas seulement rassemblée autour de lui ; elle est unifiée en lui, dans son Corps. Trois aspects de l’Église – Corps du Christ – sont plus spécifiquement à relever : l’unité de tous les membres entre eux par leur union au Christ ; le Christ Tête du Corps ; l’Église, Épouse du Christ. » Cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 789 et 795.
(5) Cf. Evangelii gaudium, 130-131 (DC 2014, n. 2513, p. 41-42).
(6) En diverses occasions, Jésus a indiqué le lien que les fidèles devaient avoir avec lui : « De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments » (Jn 15, 4-5).
(7) Cf. Pastor bonus, art. 1, et CIC can. 360 (DC 1988, n. 1969, p. 898).
(8) Cf. Evangelii gaudium, 197-201 (DC 2014, n. 2513, p. 59-60).
(9) Benoît XVI, Audience générale du 1er juin 2005 (DC 2005, n. 2339, p. 648-649).
(10) François, Homélie à la cathédrale du Saint-Esprit, à Istanbul (Turquie), 29 novembre 2014.
(11) Evangelii gaudium, 95-96 (DC 2014, n. 2513, p. 32).
(12) Ibid, 84-86 (DC 2014, n. 2513, p. 29-30).
(13) Ibid, 2 (DC 2014, n. 2513, p. 7).
(14) « Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps avec le sens de la garder au mieux, Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais sache redresser la situation. Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir. Ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ». Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse profiter les autres. » (Source : site de l’Église catholique en France)
(15) Evangelii gaudium, 88 (DC 2014, n. 2513, p. 30).
(16) Le bienheureux Paul VI affirmait, à propos de la situation de l’Église, qu’il avait la sensation que, « par quelques fissures, la fumée du diable est entrée dans le temple de Dieu », Homélie, solennité des apôtres Pierre et Paul, jeudi 29 juin 1972 ; Cf. Evangelii gaudium, 98-101 (DC 2014, n. 2513, p. 33).
(17) Cf. Evangelii gaudium : « Non à la mondanité spirituelle », 93-97 (DC 2014, n. 2513, p. 31-33)
(18) « L’Esprit Saint est l’âme de l’Église. Il donne la vie, il suscite les différents charismes qui enrichissent le peuple de Dieu et surtout, il crée l’unité entre les croyants : de beaucoup il fait un seul corps, le Corps du Christ. […]L’Esprit Saint fait l’unité de l’Église : unité dans la foi, unité dans la charité, unité dans la cohésion intérieure. » François, homélie à la cathédrale du Saint-Esprit, à Istanbul (Turquie), 29 novembre 2014.
(19) AugustSerm., CXXXVII, 1 ; Migne, P. L., XXXVIII, 754.
(20) Cf. Evangelii gaudium, « Pastorale en conversion », 25-33 (DC 2014, n. 2513, p. 13-16).

Caricatures et slogans

1% versus 99%


Slogans possibles, auriez-vous d’autres propositions ou des préférences ? Merci

Un dessein vaut plus qu’un long discours.




Avec l’un de ces slogans:

                                                 






Banquiers                                                                                                     Peuples   
1%                                versus                          99%



Qui est le client ?  


Les bonus à tous !

Bonus aux banques, malus aux peuples ?

Banquiers obèses, peuples austères ?

Banquiers aux as, peuples en crises !

Banquiers obèses, peuples à la diète ?

Face je gagne, pile tu perds !


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Les banquiers d’abord ?

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Le vrai et bon progrès.

Qui profite de toutes ces dettes ??? Qui est le prêteur tout en haut de la pyramide, à qui on doit tous ces trilliards ?

La société volée de son crédit
Le système bancaire veut posséder tout seul le pouvoir de fabriquer et de supprimer la monnaie.
La valeur, la validité, le pouvoir d’achat de cet argent ne proviennent pas de l’or, mais du crédit national, c’est-à-dire de ce que la société qui est capable de produire des biens pour honorer cet argent.
La société ne devrait donc pas être forcée de payer des intérêts perpétuels aux créateurs de l’argent. Elle paie tribut à des comptables qui ne font qu’enregistrer une valeur de production qui lui appartient, à elle, la société.
De plus, la société est forcée de payer ce tribut, non pas en produits qu’elle peut faire, mais en argent qu’elle ne fait pas. Le banquier exige, comme tribut, une chose que lui seul a le droit de faire. Le banquier seul fait l’argent. Or il ne fabrique que le capital, mais il demande de lui rapporter le capital qu’il a créé, plus l’intérêt qu’il n’a pas fait et que personne autre n’a le droit de faire.
Ce paiement d’intérêt, par la société, au système bancaire, sur de la monnaie nouvellement créée et qui ne coûte rien, n’est pas du tout semblable ni comparable à l’intérêt qu’un prêteur ordinaire exige sur de l’argent déjà en existence, qu’il a gagné, épargné et prêté à l’industrie.
Conséquences
Le système bancaire s’efforce constamment de retirer le plus tôt possible l’argent émis pour la production, sans se soucier de voir à ce que cet argent ait effectué aussi la distribution…
D’où nombre de conséquences désastreuses
a) Une concurrence effrénée. On cherche à diminuer le plus possible les prix de revient, en coupant sur les salaires ou en pressurant les ouvriers. Puis on cherche à vendre le plus cher possible. Le tout pour récupérer les frais totaux, y compris l’intérêt sur l’argent créé.
b) Une série continuelle de faillites. Les plus faibles et les moins brutaux tombent devant la concurrence, faute de pouvoir d’achat global suffisant chez les consommateurs.
c) La naissance de monopoles par la disparition des concurrents faibles.
d) Accumulation croissante de produits qui ne se vendent pas, malgré les besoins de consommateurs sans argent.
e) Lutte internationale pour les marchés étrangers, afin d’y écouler ces surplus. D’où con­flits économiques engendrant des conflits militaires.
f) Orientation de l’industrie vers la production de biens de capital: machines, outillage, etc., pour essayer d’augmenter entre les mains du public l’argent nécessaire à l’achat des biens de consommation.
g) Faillite graduelle de cette tentative, vu que les machines déplacent l’ouvrier et parce que l’outillage ainsi augmenté est bientôt réduit au repos, les consommateurs n’ayant pas l’argent pour acheter les produits de cet outillage.
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Le vrai remède
Les gouvernements ont voulu venir au secours de ces situations par divers palliatifs, par des travaux publics ou par des secours directs aux plus éprouvés.
Mais les gouvernements ne peuvent se procurer l’argent nécessaire à ces remèdes que de deux façons:
a) Par des impôts, soutirés du revenu déjà insuffisant des consommateurs;
b) Par des emprunts venant des banques, mon­naie nouvelle faite par les banques, mais plus tard réclamée plus qu’en entier, vu l’intérêt qu’elle commande.
La faillite de ces remèdes est donc très évidente. Ils laisseront les consommateurs grevés d’une plus grosse dette et de plus en plus dépourvus de pouvoir d’achat…
Pour solutionner ce problème, il est clair que les gouvernements doivent:
a) Reprendre leur prérogative, le seigneurage, et exercer eux ­mêmes le contrôle sur le volume de l’argent nécessaire à leur peuple;
b) Baser la monnaie sur la capacité productive de leur pays;
c) Emettre l’argent nouveau, non plus comme une dette envers les banquiers et comme grevé d’intérêt, mais émettre de l’argent absolument libre de dette;

d) Donner un dividende national à chaque citoyen.

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DSK prêt à tout ?






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Le G3

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Pour nous rendre esclaves…

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Le système bancaire force les gouvernements à fouetter
le peuple avec toutes sortes de taxes et de dettes !



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La réunion du G 20 à Londres, c’est la réunion d’alcooliques dans leur bar préféré pour nous exploiter encore et toujours plus….

Les avaricieux alcooliques au pouvoir…

Mais le gouvernement fédéral a tout prévu ! 


Les avaricieux alcooliques au pouvoir…


La FED, la banque centrale US, qui est une banque privée (sic), pousse le gouvernement des USA,…à racheter ses propres obligations avec de nouvelles dettes.


Madoff est devenu un modèle….



Les Etats-Unis veulent le copier dans une escroquerie planétaire. Ils ont le projet de racheter leur propre dette en émettant une autre dette plus chère tout en poussant à l’inflation, qui est un vol des plus faibles.

En plus, ils fournissent des milliards de bonus aux financiers et d’autres milliards pour pousser à la faillite les petites banques et concentrer tous les pouvoirs dans de moins en moins de mains aux doigts crochus et avides.

La cupidité et l’avarice sont des passions coupables pire que l’alcoolisme car elles tuent à distance des millions de personnes innocentes par des escroqueries légales honteuses et des spéculations sans morale.

Donneriez-vous de l’argent ou de l’alcool au tenancier d’un bar alcoolique invétéré   ???

Donneriez-vous la gestion d’une banque à un cupide invétéré ???

Les étapes des avaricieux anonymes sont les mêmes que celles des alcooliques anonymes…AA

Il suffit de remplacer le mot alcool par le mot avarice ou argent…et le mot alcoolique par avaricieux…

La City de Londres, c’est leur bar préféré, ce sont des malades de la cupidité.


Loyers moins chers avec monnaie-pleine !

Moins de chômage avec monnaie-pleine !

Moins de dettes avec monnaie-pleine !

Moins d’inégalités avec monnaie-pleine !

Moins de crises avec monnaie-pleine !

Plus de démocratie avec monnaie-pleine !

Plus de paix avec monnaie-pleine !

Plus de stabilité avec monnaie-pleine !

Moins de peurs avec monnaie-pleine !

Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !

Nous, le Souverain, battons monnaie !


La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons www.monnaie-pleine.ch !


Austérité ? Stop !


Profits distribués / Pertes privées !



Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle


de G.M.

déspéculer l’épargne !


notre argent, notre choix !


resécuriser le Franc suisse !


“La levée du vrai secret bancaire”

“Recadrer les banques”

“Pour une monnaie à l’abri des crises”



Images:
Ils veulent contrôler les gens avec les puces RFID mises partout (habits, passeports, permis, billets de banque, chèques…), activables par wi-fi ou par satellites et une présence de caméras partout dans les rues, gares, banques, aérogares avec une force policière renforcée dans les villes! 

Les droits de l’Homme seront réduits en poussière.

Voici un documentaire qui va vous expliquer en partie les projets horribles du nouvel désordre mondial.

Un scientifique de « haut » niveau, Eric R. Pianka, a défendu ouvertement devant une assemblée d’étudiants universitaires américains l’extermination de 90% de la population de la planète, par diffusion de virus, les illuminazi choisis par les maîtres “inconnus” du nouveau désordre mondial ayant déjà les antidotes… (quand eugénisme et massacre se rejoignent, voilà ce que cela donne comme projet infect et inhumain). Au lieu d’être hué et jeté dehors par l’assemblée comme il se devrait, il a été acclamé !
Tous les moyens sont envisagés par ces “experts” de la mort, guerres, révolutions, épidémies, virus, nanotechnologies, famines, crises économiques planifiées, inondations, catastrophes “naturelles”, avortements, vices divers, drogues, vols “légaux” de vos économies.
Extermination du peuple application de la loi martiale 
Détention arbitraire source : http://www.youtube.com/watch?v=ZMdb_MrvF3s 
 voir playlist sur la FEMA : http://www.dailymotion.com/playlist/xvfw3_chocolathot_camp-de-la-fema ___________________________ 
Hong-Kong et Singapour contiennent respectivement 5 368 et 4 220 habitants par kilomètres carrés et tous les asiatiques rêvent d’y vivre ou d’y aller en vacances. De même pour Monaco en Europe. 
Tandis que des pays, comme le Canada, dont le vaste territoire fait plus de 9 000 000 km², n’a que 3 habitants au km², comparativement aux Pays-Bas qui avec une superficie d’environ 42 000 km² on la quantitative somme de 400 habitants par km², soit la plus dense de toute l’Europe occidentale. Le pays le plus peuplé de la Terre est le Bangladesh avec 713 habitant par km². Mais c’est le secteur de l’Asie orientale qui est la zone la plus surpeuplée de la planète : la Chine orientale, le Japon, les deux Corées (nord et sud) et le Vietnam sont des nations détenant une masse populeuse de plus de 500 habitant au km², que ce soit en secteur urbain ou rural. 
Plus des deux tiers de la population mondiale, soit environ 4 500 000 000 personnes vit sur une superficie équivalent à 8% de la surface totale terrestre, ce qui correspond également à un taux d’occupation moyen de 295 habitant par km². 
L’autre tiers de la surface terrestre est humainement occupé de façon moyennement ou faiblement dense. Ainsi, la moitié de la population mondiale est concentrée dans quatre grands foyers de peuplement.

La terre est encore vide, il y a de la place…

L’apôtre Paul parlait ainsi au jeune serviteur Timothée :


Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.
Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Pour toi, homme de D.ieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur.

1 Timothée 6 / 9 à 11


G 20 ?

G vin, de la piquette, du vin qui tache, qui fait mal à la tête….

Résistance, faire des rondes qui font du bien à la tête et au coeur…

Les lords of the good rings ( seigneurs des bonnes rondes), c’est nous…
Le seigneurage principal, c’est créer de la bonne monnaie, en avant pour des communautés de créations de crédits locaux.
Urgent:
Faire des rings partout, des rondes de protestation, commencer à deux puis ouvrir le cercle pour manifester, au nom du Christ qui sera dans la ronde si vous avez le courage de la faire en son nom.
“Encore une fois, je vous le dis : si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »”
Le texte complet, Matthieu 18, 15-20 et ROM 13,8-10

Là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom (littéralement: à mon nom), je suis là au milieu d’eux.”



Sources citées et.



Wikipedia et



http://www.michaeljournal.org/galerie.htm



http://michaeljournal.org/juvdm/caricatures-cs/miniatures.html

1 – TOUTES LES CARICATURES PUBLIÉES PAR VD
DANS LE JOURNAL VERS DEMAIN
DE 1979 À AUJOURD’HUI
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Slogans monnaie pleine.

Slogans possibles pour la récolte des 120’000 signatures à l’initiative monnaie-pleine.

Expérience faites sur les marchés, quelques arguments courts et percutants:


Loyers moins chers avec monnaie-pleine !
Moins de chômage avec monnaie-pleine !
Moins de dettes avec monnaie-pleine !
Moins d’inégalités avec monnaie-pleine !
Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !
Nous, le Souverain, battons monnaie !

La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons !

Austérité ? Stop !

Profits distribués / Pertes privées !

Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle


de G.M.

déspéculer l’épargne !

notre argent, notre choix !

resécuriser le Franc suisse !



Images:





Saint-Suaire dès ce samedi à Turin

.© P.M WYSOCKI / LUMIÈRE DU MONDE
Une ostension extraordinaire du Saint-Suaire débute ce samedi à Turin, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de don Bosco (1815-1888). L’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, gardien pontifical de la relique, avait en effet reçu le consentement du pape François pour cet événement exceptionnel qui durera jusqu’au  24 juin 2015 – soit 45 jours environ – dans la chapelle Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, là où le linceul est conservé.

La dernière ostension publique de la relique remonte à 2010. Le pape Benoît XVI avait fait le pèlerinage à Turin à cette occasion. Il avait offert une méditation, en la cathédrale de Turin, sur le sens du Suaire qu’il désignait comme une « icône écrite avec le sang ».


Un point de référence pour la foi

Lors d’une  conférence de presse le 25 mars dernier, l’archevêque de Turin. Mgr Cesare Nosiglia, a tenu à rappeler que le Saint-Suaire « représente pour la communauté turinoise, et pour l’entière Eglise universelle, un point de référence très important pour la vie de foi de tant de personnes et de communautés, qui dans l’image de ce visage cherchent, reconnaissent et trouvent les signes de la Passion du Seigneur, de Jésus, qui inspire notre vie et nous incite à réaliser pleinement notre vocation la plus profonde. »

Depuis 1978, le Saint-Suaire est intégré dans la vie pastorale du diocèse de Turin. Les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont prié devant le Saint-Suaire, tout comme des millions de pélerins venus de toute l’Italie, comme du reste de l’Europe et du monde. Mgr Nosiglia a insisté sur la dimension mondiale particulière de cette ostension de 2015, espérant que l’organisation de l’exposition universelle de Milan permettra aussi d’attirer des pélerins et touristes venus du monde entier vers Turin, ville très proche. Il a précisé que 850 000 pélerins avaient déjà réservé leur place pour une visite au Saint-Suaire, parmi lesquels 13 000 Français.


Des mini JMJ le 21 juin

Temps fort de cette ostension. la visite pastorale du Pape François se tiendra les 21 et 22 juin. Cette visite prendra un relief particulier et personnel pour le Saint-Père, compte tenu de ses racines familiales dans le Piémont. Le week-end du 21 juin, la venue du Pape François donnera lieu à l’organisation d’une sorte de “mini-JMJ”, selon l’expression de Mgr Nosiglia, avec notamment la présence de la Croix des JMJ, qui fera étape à Turin sur le chemin de Cracovie, la ville polonaise qui accueillera les JMJ 2016. Cette ostension sera particulièrement dédiée aux jeunes et aux personnes en souffrance.

Accueilli dans la matinée du dimanche 21 juin, il rencontrera vers 8h30 le monde du travail sur la Piazetta Reale, recevant notamment les saluts d’une ouvrière, d’un agriculteur et d’un entrepreneur. Vers 9h15, il rejoindra la cathédrale et priera devant le Saint-Suaire, puis devant l’autel du Bienheureux Pier Giorgio Frassati (1901-1925). La grand-mère du Pape François avait connu personnellement ce pionnier de l’action catholique et de la démocratie chrétienne en Italie. Des membres de la famille du bienheureux partageront un temps de prière avec le Pape, ainsi que les religieuses cloîtrées, les chanoines de la cathédrale, et l’archevêque émérite de Turin, le cardinal Severino Poletto, qui avait organisé la précédente ostension du Saint-Suaire, en 2010.

Le Pape quittera ensuite la cathédrale pour célébrer vers 10h45 une messe en plein air, sur la Piazza Vittorio, d’où il prononcera l’angélus de ce dimanche 21 juin.
Il déjeunera ensuite à l’archevêché avec des jeunes détenus de la prison pour mineurs “Ferrante Aporti”, des migrants, des sans domicile fixe et une famille Rom. Il se rendra ensuite au sanctuaire de la Consolata, puis rencontrera vers 15h les salésiens et les Filles de Marie Auxiliatrice à la basilique de Marie Auxiliatrice, pour un temps dédié à la mémoire de Don Bosco, et il saluera les jeunes et les éducateurs rassemblés devant la basilique. Vers 16h, il rejoindra l’église du Cottolengo pour un temps de rencontre avec des personnes malades et handicapées, puis retrouvera vers 18h la Piazza Vittorio pour un temps d’échange avec des enfants et des jeunes, qui concluera cette journée, avant la soirée et la nuit à l’archevéché.

La seconde journée prendra une coloration œcuménique, avec à 9h un temps dans un temple de l’Église évangélique vaudoise, très implantée dans le nord de l’Italie où elle représente la branche la plus importante du protestantisme. Puis, à partir de 10h15, le reste de la journée sera consacré à un temps privé pour le Saint-Père, qui retrouvera ses cousins piémontais à l’archevêché pour une messe et un déjeuner en petit comité. Il saluera ensuite les membres du comité d’organisation de l’ostension du Saint-Suaire vers 16h30, avant de regagner l’aéroport de Turin vers 17h, et de rentrer à Rome.

 

Soutenir la monnaie-pleine en votant maintenant.


L’Islande montre l’exemple à la Suisse ou vice-versa ?


Prières de soutenir en votant oui pour l’initiative monnaie-pleine en Suisse.

Traduction du texte allemand.

L’ Islande envisage une restructuration radicale de son système monétaire, les banques commerciales seraient privées de la possibilité de prêter leur propre création monétaire par des crédits du néant ( ex nihilo). 


En Suisse aussi, des signatures sont recueillies pour l’initiative fédérale monnaie-pleine afin que seule la Banque nationale puisse décider de la quantité de francs suisses en circulation. ( NdT au profit de tous les citoyens)

Soutenez-vous cette initiative?





Votez OUI pour l’initiative Monnaie pleine ( sur le site du magazine CASH) :

Résultats actuels: 78 % pour, de oui à www.monnaie-pleine.ch

Unterstützen Sie die Vollgeld-Initiative?

16.04.2015
Island erwägt einen radikalen Umbau seines Geldsystems, mit dem den Geschäftsbanken die Möglichkeit der Geldschöpfung durch Kreditvergaben entzogen würde. Auch in der Schweiz werden für eine Vollgeld-Initiative Unterschriften gesammelt, damit künftig nur noch die Nationalbank über die Menge des in Umlauf befindlichen Geldes bestimmen könnte. Unterstützen Sie diese Initiative?
Ja
78%
(883 Stimmen)
Nein
22%
(244 Stimmen)


OBJECTIFS

1. La Banque Nationale créera désormais seule de la monnaie scripturale électronique.

2. Les banques ne pourront plus elles-mêmes créer de la monnaie scripturale, mais prêter seulement de la monnaie qui existe déjà.

3. La Banque Nationale mettra en circulation de la nouvelle monnaie pleine moyennant un don (sans dette) au gouvernement fédéral, aux Cantons ou aux citoyennes et citoyens.


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/04/signatures-pour-une-monnaie-pleine.html


Voici les liens sur le site de la confédération suisse concernant les 3 interpellations Création de monnaie en Suisse 


12.3305 – Interpellation, Création de monnaie en Suisse (1)
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305
Déposé par : Geri Müller (Verts)
Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), Reimann Maximilian (UDC), Rytz Regula (Verts), Stamm Luzi (UDC), Vischer Daniel (Verts), von Graffenried Alec (Verts), Wermuth Cédric (PS)


12.3306 – Interpellation, Création de monnaie en Suisse (2)
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123306
Déposé par : Geri Müller (Verts)
Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), Rytz Regula (Verts), Stamm Luzi (UDC), von Graffenried Alec (Verts), Wermuth Cédric (PS)


12.3200 – Interpellation, Economie réelle et économie fictive
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123200
Déposé par : Reimann Lukas (UDC)
Cosignataires:
Büchel Roland Rino (UDC), Estermann Yvette (UDC), Freysinger Oskar (UDC), Müller Geri (Verts), Reimann Maximilian (UDC), Schwander Pirmin (UDC), Stamm Luzi (UDC), Wermuth Cédric (PS)


L’Islande veut sa monnaie pleine.

islande

L’Islande veut révolutionner le système 

monétaire.

L’Islande est le seul pays à avoir refusé de payer sa dette.
L’Islande est le seul pays à avoir refusé les plans du FMI.
L’Islande est le seul pays à avoir mis ses banquiers véreux en prison.
L’Islande est le seul pays refusant d’adhérer à l’Europe et à l’euro alors que le processus politique d’adhésion était enclenché.
Et désormais, en Islande, le gouvernement envisage d’enlever aux banques le pouvoir de créer de la monnaie…
C’est toute la différence entre la défense des intérêts du peuple et la défense des multinationales.
Je vous laisse donc prendre connaissance de cet article passionnant car en Islande, il se passe vraiment des choses et d’ailleurs… la croissance économique y est de retour !
Charles SANNAT
« La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l’un des artisans du processus d’annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d’Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.
Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l’île dans une succession de crises financières. D’après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu « plus de 20″ depuis 1875, les crises « graves » arrivant « tous les quinze ans en moyenne ».
Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l’emballement du crédit chaque fois que l’économie accélère. La Banque centrale d’Islande n’arrive pas à l’endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.
En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu’une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l’influencer par ses outils de politique monétaire.
La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d’une architecture dirigiste appelée « système de monnaie souveraine ». La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l’économie.
« Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée », a souligné M. Sigurjonsson. Et « comme pour le budget de l’État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l’allocation de la nouvelle monnaie ».
Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs. »

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing

http://www.lecontrarien.com/lislande-veut-revolutionner-le-systeme-monetaire-03-04-2015-important


L’Islande veut révolutionner le système monétaire

ECONOMIE
Le gouvernement envisage d’enlever aux banques le pouvoir de créer de la monnaie.
Mis à jour le 01.04.2015 32 Commentaires
Des billets de banque islandais.
Des billets de banque islandais.
Image: Getty Images

La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l’un des artisans du processus d’annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d’Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing


Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l’île dans une succession de crises financières. D’après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu “plus de 20” depuis 1875, les crises “graves” arrivant “tous les quinze ans en moyenne”.
Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l’emballement du crédit chaque fois que l’économie accélère. La Banque centrale d’Islande n’arrive pas à l’endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.
En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu’une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l’influencer par ses outils de politique monétaire.
La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d’une architecture dirigiste appelée “système de monnaie souveraine”. La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l’économie.
“Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée”, a souligné M. Sigurjonsson. Et “comme pour le budget de l’État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l’allocation de la nouvelle monnaie”.
Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs.
Le sort de la proposition reste incertain car le premier ministre n’a pas donné d’avis définitif. “Les conclusions seront une contribution importante à la discussion à venir, ici et ailleurs, sur la création et la politique monétaires”, a-t-il déclaré dans un communiqué.

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing

Chelsea Manning, Julian Assange & Edward Snowden



ANYTHING TO SAY? A Monument to Courage

Unveiling Davide Dormino’s statue in tribute to Chelsea Manning, Julian Assange and Edward Snowden

Place: Alexanderplatz, Berlin
Date: Friday, 1 May 2015 at noon.

Celebrated Italian sculptor Davide Dormino will unveil his monument to freedom of speech and invites all supporters of freedom of information to come and take a stand with him in Alexanderplatz, Berlin. The life-size bronze statue, the fruit of more than a year of work, depicts the three people who have sacrificed their freedom for the public’s right to know standing on chairs to face the public. A fourth, empty chair waits beside them for any of us who want to stand with them. Come, stand on the chair, take your photo and show it to the world. This is your statue.

Sculptor Dormino will be available in Berlin for media interviews before and after the unveiling. Please contact him at davidedormino@gmail.com

Supporters of the project include Noam Chomsky, Daniel Ellsberg, Norman Solomon of the Institute for Public Accuracy, Italian parliamentary Human Rights Committee Chairman Mario Marazziti, Roberto Saviano, Reporters sans Frontières, Henry Porter and Partito Pirata.
For additional information on the “Anything to Say?” project, 

www.anythingtosay.com

The next exhibition of the state will be Dresden-Ostrale 015 from June 1st to September.

They said and are paying for it
AssangeJulian Assange, born in 1971, publisher and journalist, is best known as the editor-in-chief of the whistleblower website WikiLeaks which he co-founded in 2006. WikiLeaks achieved particular prominence in 2010 when it published US military and diplomatic documents leaked by Bradley Chelsea Manning.
« To keep a person ignorant is to place them in a cage.»


ManningBradley Chelsea Manning, born in 1987, is a US soldier assigned in 2009 to an army unit in Iraq as an intelligence analyst. Manning had access to classified database which he leaked in 2010 to WikiLeaks.
« I am the type of person who likes to know how things work. And, as an analyst, this means I always want to figure out the truth.»


SnowdenEdward Snowden, born in 1983, is an American computer professional. He worked for the CIA (Central Intelligence Agency), the DIA (Defense Intelligence Agency) and the private intelligence contractor Dell, inside a National Security Agency outpost in Japan. In 2013, he released numerous NSA documents to the press.

« I do not want to live in a world where everything I do and say is recorded.»

Être financier et chrétien, est-ce possible ?

Conférence-témoignage

Être financier et chrétien,
est-ce possible ? 

Par Edouard Galley
Financier

A la fin collation

Invitation à tous !

Groupe JONATHAN
Galerie marchande,

Montolieu, Lausanne, Suisse.

Coordonnées

Centre commercial de Montolieu

Ch. Isabelle-de-Montolieu 115
​1010 Lausanne

Bus no 41
 arrêt Cigale

www.groupejonathan.ch

SOIREE « SPECIAL INVITE »

Jeudi 30 avril 2015 à 19 heures

http://groupejonathan.ch/contact.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/02/initiative-monnaie-pleine-questions.html

Où nous trouver ?

Coordonnées

Centre commercial de Montolieu

Ch. Isabelle-de-Montolieu 115
​1010 Lausanne

Bus no 41
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