L’ argent géré comme l’eau en Suisse. 2012, l’ année des coopératives


2012, l’ année des coopératives.
Le bien commun argent doit être géré comme l’eau en Suisse, par des consortages ou coopératives.
Ce lundi 31 octobre, l’ONU inaugurera à New York « l’année internationale des coopératives » .
Les coopératives servent les intérêts économiques de leurs participants. L’Europe connaît  des coopératives agricoles. de production et distribution et des coopératives financières qui assurent, par exemple, du crédit.
Elles comptent plus de 800 millions de membres et emploient plus de 100 millions de personnes dans le monde. À elles seules, les 300 plus grandes coopératives du monde totalisent des revenus annuels de 750 milliards d’euros, selon les Nations unies.
Pour être encore plus efficaces, les consortages suisses peuvent générer leur propres unités de comptes, de capitaux locaux ou de crédits.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html
http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/images/octobre-d%C3%A9cembre%202009/nobel09.jpg 

Prix Nobel d’Economie – “La gouvernance économique”

L’Américaine Elinor Ostrom (Indiana University Bloomington, USA) est co-lauréate du Prix Nobel d’Economie 2009 avec l’Américain Oliver E. Williamson (University of California Berkeley, USA) pour leurs travaux sur la gouvernance économique. Elinor Ostrom est la première femme à remporter le Prix, depuis sa création en 1969.
Les études des deux lauréats portent essentiellement sur l’utilisation raisonnée des ressources par les collectivités et les institutions publiques, plutôt que sur la gestion de ces questions dans l’entreprise.

http://www.musee-des-bisses.ch/sites/default/files/ckNer/Planige%20RebeccaCrettaz.pdf

Eva Joly souhaite un revenu universel, inconditionnel, individuel


Distribuons enfin les richesses produites par les machines et les robots qui oeuvrent 24h/24 et 7j/7.

Eva Joly, projet d’EELV pour la présidentielle ..Les écologistes souhaitent la mise en place d’un revenu
universel, inconditionnel, individuel.


Voilà ce qu’on peut lire dans le projet ligne 705 page 19 :
Les écologistes proposent :
” … et à terme un Revenu Universel. Les écologistes souhaitent la mise en place d’un revenu
universel, inconditionnel, individuel.”

Une solution, définie par trois revendications principales :
  1. Qu’un « Bureau de crédit national », fédération des cercles de création de capitaux locaux, calcule sur une base statistique le nombre de crédits sans intérêts ou argent social ou encore monnaie sociale qui doit circuler dans l’économie ;
  2. Un mécanisme d’ajustement de prix qui reflète le vrai coût de la production (rabais compensés ou escomptes compensés) ;
  3. Qu’un « dividende national » donne un revenu de base garanti à tous sans tenir compte du fait qu’ils aient ou non un emploi.
L’ingénieur C.H. Douglas affirme que cette dernière demande est urgente puisque la technologie a réduit le nombre de travailleurs nécessaires pour produire les biens ainsi que le nombre d’heures qu’ils doivent travailler. ( moins de travail d’humains, plus de revenus des robots à distribuer ).

Erreurs des banquiers. 1’000 milliards ! Qui paiera les intérêts ? Le peuple par des hausses d’impôts, TVA …

Cercles vicieux. Changeons le système !

 Erreurs des banquiers. 1’000 milliards ! Qui paiera les intérêts ? Le peuple par des hausses d’impôts, de la TVA …



j-b1.jpgmarie-2-lérins.jpg

 Entrée de l’abbaye de Lérins.

·               On y voit deux symboles forts, l’un magnifique, l’autre très discutable.

·               Commençons
par le premier, celui de la St Vierge Marie qui prend les chrétiens
sous son manteau. Cette statue m’a rappelé une belle histoire, confirmée
par le Christ lui-même.

·               L’autre est celui des présentoirs de croire.com, à analyser avec une grande prudence.

·               Commençons par

·               Une belle histoire vraie

·               On
raconte qu’une poule et ses poussins furent surpris par un incendie de
prairie allumé par un cultivateur qui voulait se débarrasser des herbes
sèches et des broussailles encombrant son champ. Les poussins,
terrorisés par le feu, se réfugièrent sous les ailes de leur mère, si
bien qu’elle ne put s’enfuir avec eux. Ne voulant pas les abandonner,
elle se coucha sur eux, les protégeant de son mieux sous ses plumes. Et
le feu passa. Lorsque le paysan la trouva un peu plus tard, la poule
était morte asphyxiée et brûlée, mais tous les poussins étaient sauvés.

Elle avait donné sa vie pour eux.

(Esaïe 31.5).

Comme
des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l’Éternel des
armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera,
Il épargnera et sauvera.

31.6

Revenez à celui dont on s’est profondément détourné, Enfants d’Israël!

31.7

En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles.

·               Romains chapitre 5 verset 8
5.8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Le Bienheureux Clemens August von Galen, Cardinal et évêque de Münster, a prononcé une homélie prophétique en 1941 qui résume bien cette histoire.

Tous les textes et toute la tradition condamnent l’intérêt.
Toutes les grandes religions et les grands philosophes aussi.
Interprétation du seul passage semblant légitimer l’intérêt.

Résumé, ( texte complet plus bas).


En réponse au texte de l’Evangile sur la parabole des talents (Matthieu 25, 14-30 et Luc 19, 12-27), qui, à première vue, semble justifier l’intérêt («Serviteur mauvais… tu aurais dû placer mon argent à la banque, et à mon retour, j’aurais retiré mon argent avec les intérêts»), saint Thomas d’Aquin écrit:
«Les intérêts dont parle l’Evangile doivent s’entendre dans un sens métaphorique; ils désignent le surcroît de biens spirituels exigé par Dieu, qui veut que nous fassions toujours un meilleur usage des biens qu’il nous a confiés, mais c’est pour notre avantage et non pour le sien.»
Ce texte de l’Evangile ne peut donc pas justifier l’intérêt puisque, dit saint Thomas, «on ne peut fonder un argument sur des expressions métaphoriques».

 “Tu aurais dû cependant confier mon argent aux banquiers, et, à mon
retour, j’aurais dû recevoir mon bien avec un intérêt”. (Mat. 25.27)

Les mots grecs utilisés dans la version originale étaient
tokoi et trapeza. Quelle est leur signification?
Tokoi = résultat de la naissance, enfant (qui a donné
Theotokos, Marie, la mère de Dieu, tokos, tokoi, = qui a enfanté,
theo = Dieu)
Action d’enfanter
Mettre bas un rejeton,
La race, le petit
Fruits fournis de la semence, produit du travail avec
souffrance, Fruit, profit ( un profit n’est pas un intérêt )
à ce propos, nous demandons que l’on conserve
l’expression “le fruit de vos entrailles” que certains remplacent
par le mot, beaucoup moins précis, d’enfant. En effet, on protège
moins bien les foetus si on change ces notions.
Trapeza = celui qui travaille à une table. En français, le
mot “trapéziste” dénote un risque. L’histoire raconte que c’est
Alexandre le Grand, afin de reprendre le contrôle de son armée
qui avait trop emprunté aux usuriers perses, dans le but de
courtiser et d’avoir les faveurs des femmes perses en leur achetant
des bijoux et des cadeaux, a le premier installé des tables
installées dans une grande plaine. Avec les chefs de chacune des
divisions, ils demandaient publiquement à chaque soldat le
montant de sa dette et le lui avançait en avance de solde. Le
montant total remboursé était de 9’870 talents, somme énorme
pour l’époque. .
Le lien direct entre la crise démographie et l’économie
a été établi sémantiquement et historiquement.
L’esprit de ces notions
Cette discussion est fondamentale, même si St Thomas
a simplement affirmé que ce passage de la Bible est imagé, spirituel, humoristique, métaphorique  et ce qui est interdit entre les hommes et permis à l’homme vis-à-vis
de Dieu. 

Cette parabole nous donne le droit de ne prêter à intérêt
qu’à Dieu, qui nous rend 100 pour un déjà dans cette vie.

En fait, dans le passé, la situation était assez bien équilibrée
entre les actions et les obligations qui sont basées sur les
intérêts et dont la sanction est la faillite. Cependant, depuis la
crise pétrolière, l’ensemble du capital, souvent possédé par des
musulmans, qui devraient être contre l’intérêt, comparé à du
porc dans leur religion, a été investi principalement dans les
obligations et dans le Tiers Monde, sur recommandation des
grandes institutions internationales, de l’ONU, du F.M.I. et de
la Banque mondiale. Ces prêts ont déjà rapporté des intérêts
considérables, et qui ont été lourdement sanctionné par des procédures
légales strictes pour les faibles, mais ont maintenu ou le
plus souvent accru les montants globaux des dettes ( dettes odieuses, fonds vautours). 

Ceci peut être vu en relation avec les familles, les entreprises et même les
pays. Cependant, la Bible semble justifier quelque chose, c’està-
dire l’intérêt, qui était interdit/condamné dans l’Ancien Testament
(proverbe 22: Lévitique 25, 37 et al.). L’Église, qui a
pendant des siècles sévèrement condamné l’usure et l’intérêt,
semble l’accepter maintenant sans rien dire, par exemple aux
Philippines (125 % actuariel par année et même parfois plus de
1000 % actuariel (Sic) par année, 1 peso sur 5 par semaine) ?

Si on permet à l’argent de faire des petits, ceux-ci prennent la place des petits des hommes car il est abominable de permettre à une création humaine de faire des petits, selon Aristote.

Les pays pauvres ne peuvent plus se payer le prix du pétrole pour leurs tracteurs, ce qui provoque des famines, aggravées par les pays riches qui produisent des bio-carburants avec des aliments….

Les revenus mondiaux se tournent de plus en plus vers de l’improductif spéculatif dangereux :
– Le marché des dérivés, selon la BRI à Bâle,  était déjà supérieur à 1 suivi de 15 zéros…
1 000000000000000 en 2008…, on dit quadrillion en anglais et la courbe est exponentielle. 
( one thousand Trillion to make a Quadrillion… ). En 2011, plusieurs quadrillions, le chiffre est secret ou difficile à trouver…

– en faveur des pays exportateurs de pétrole et notamment des pays chroniquement excédentaires ( Chine autres pays d‘Asie ), qui épargnent une fraction importante de leur revenu sous la forme d’actifs improductifs ou peu productifs (dette publique des pays de l’OCDE) ;

– à l’intérieur des pays riches, notamment de l’OCDE, en faveur des entreprises, ce qui génère des profits supérieurs aux besoins d’investissements et qui sont utilisés de manière stérile (rachats d’actions par ex. par PSA, placements financiers …).

Les prix des matières premières élevés sont évidemment favorables aux pays producteurs de matières premières, dont certains font une utilisation efficace de ces revenus. Mais au total, ils transforment surtout du revenu en épargne inefficacement utilisée, il en est de même pour la déformation excessive du partage des revenus au détriment des salariés.

Épargne inefficacement utilisée veut dire freinage de la croissance potentielle du monde à terme.

Dans la finance, au Royaume-Uni notamment, les demandes de prêts hypothécaires atteignent à peine 30% de leur niveau de fin 2007.

Dans les pays pauvres, c’est plus dramatique. Les personnes meurent…

Analyse:



La masse monétaire M3 est devenue secrète aux USA. La plupart des commentateurs pariaient que c’était pour cacher une croissance devenue folle…

Et bien pas du tout, c’est pour cacher sa destruction volontaire…
En effet, les banques ferment les lignes de crédits notamment aux PME, ce qui aggrave la crise…


La FED, banque “centrale mais en mains privées” des USA qui travaille pour privatiser les gains et socialiser les pertes.

Tout est fait pour agrandir les écarts entre ceux qui ont toujours plus et ceux qui ont juste assez pour à peine survivre.

Ils veulent la crise pour de nombreuses raisons à leurs yeux toutes meilleures les unes que les autres, mais en fait ils sont aveuglés par leur cupidité maladive et leur soif du pouvoir qu’ils ne veulent plus partager, comme le Pharaon déjà qui avait donné l’ ordre de tuer tous les petits mâles Hébreux.

Une solution, définie par trois revendications principales :
  1. Qu’un « Bureau de crédit national », fédération des cercles de création de capitaux locaux, calcule sur une base statistique le nombre de crédits sans intérêts ou argent social ou encore monnaie sociale qui doit circuler dans l’économie ;
  2. Un mécanisme d’ajustement de prix qui reflète le vrai coût de la production ( rabais compensés ou escomptes compensés) ;
  3. Qu’un « dividende national » donne un revenu de base garanti à tous sans tenir compte du fait qu’ils aient ou non un emploi.
L’ingénieur C.H. Douglas affirme que cette dernière demande est urgente puisque la technologie a réduit le nombre de travailleurs nécessaires pour produire les biens ainsi que le nombre d’heures qu’ils doivent travailler. ( moins de travail d’humains, plus de revenus des robots à distribuer ).

F. de S.

Explications:






La bourse et la vie, les élites en économie.
Introduction:
Le Roi St Louis disait, à la fin de sa vie, que sa
principale tâche de roi consisterait à assurer la
stabilité de sa monnaie, afin de protéger les
pauvres. Notre but est de vous parler des élites qui devraient
assurer ce rôle dans le monde actuel.
Dans une première partie, nous présenterons la situation
actuelle, puis, dans une partie historique, nous
esquisserons le chemin parcouru et le pourquoi de la crise.
Nous oserons enfin, dans la troisième partie, aborder des questions
dont peu d’économistes osent parler, puis dans une
quatrième partie, présenter ce qui doit changer rapidement
pour sauver ce qui peut encore l’être et comment le faire. Dans
une cinquième partie, nous soulèverons quelques questions
légitimes.
Mais tout bon exposé commence par en définir les
bases. Dans élite, il y a les racines ex et legere, ce qui signifie en
latin “de” (ex) et “choisi” (legere), qui ont aussi donné les mots
élu, élection, électif. Nous sommes dans le domaine du choix
parmi des candidats. Les questions primordiales sont donc:
Qui choisir ?
Par qui ?
Comment ?
Quand ?
Pourquoi ?
Pour qui ?
Après avoir posé les bases du raisonnement, nous tenterons
aussi de répondre à ces questions au sixième point de cet
exposé.
CORPS DU SUJET:
1. État actuel de la situation.
1.1. Le respect des limites.
Le monde économique, financier, des affaires domine
de plus en plus tous les autres sphères des activités humaines.
Les échanges de la société marchande dicte les rythmes de la vie
de cette planète. Un de mes amis financiers de profession me
faisait cette confidence : ” Dans le monde, tout s’achète, les
votes, les responsables, les décisions, les personnes, les femmes…”
Quand je lui ai parlé de ses enfants et de leur prix, il s’est
tu.
Il semble à certains qu’il n’y a plus de limites au pouvoir
des hommes dans un monde virtualisé et immédiat, on
domine même la génétique, l’espace. Les machines répondent
au doigt et à l’oeil, elles ne font pas grève, produisent toujours
plus pour moins cher. Les échanges financiers journaliers
dépassent les mille milliards de dollars, les bourses attirent les
capitaux en offrant des gains apparemment faciles et constants.
Mais ces hommes si riches savent-ils ce qu’ils font ? Sont-ils heureux
? Où sont les coûts cachés de cette griserie ? Qu’elles en
sont les limites ?
1.1. Les limites naturelles.
Un grand économiste américain qui vient de mourir,
Julian Simon, payé pour démontrer que la terre était surpeuplée,
écrivait après deux ans d’étude dans son livre ” The
ultimate ressource ” que la terre est vaste, que ses ressources
sont très généreuses et que l’homme, par sa technique, trouvera
toujours le moyen de s’en sortir économiquement. Il est vrai
qu’il y des régions surpeuplées, mais la vraie question est culturelle,
comment partager les richesses surabondantes ?
Comment répartir tous nos surplus qui engorgent nos économies
? Pourquoi les politiques veulent nous faire croire le
contraire ?
1.2. Les limites politiques.
A contrario, Kissinger, bras droit de Nixon, dans son
rapport secret codé NSSM-200/ de 1974 et rendu public en 1991,
” estime indispensable pour la sécurité des États-Unis, de mettre
en oeuvre une politique de contrôle démographique dans les
pays du Tiers-monde. Les moyens sont : la contraception chimique,
la stérilisation, l’avortement, etc…”. Pour éviter que les
États-Unis soient suspectés de céder à une motivation impérialiste,
ce rapport propose d’invoquer les droits de l’homme (droit
de l’individu de déterminer librement le nombre d’enfants qu’il
désire et le droit des nations pauvres au développement social
et économique) pour imposer tous les moyens de contraception,
y compris les avortements. Signalons que l’ONU a décerné une
médaille aux autorités chinoises responsables de la politique de
l’enfant unique en Chine, qui fonctionne par des avortements
forcés, et qui vise surtout les petites filles et que l’IPPF, le planning
familial financé par les USA, recommandent
l’homosexualité comme moyen de contrôle des populations.
Les conférences du Caire, de Pékin, Istanbul…confirment cette
politique subtile. 20 millions de femmes brésiliennes ont été stérilisées,
souvent sans savoir exactement ce qui leur arrivait. Aux
Philippines notamment, des vaccins étaient en même temps en
cachette des contraceptifs de longue durée et toxiques. Clinton
et Al Gore suivent Nixon dans ce domaine.
 132
De plus, les autorités locales sont achetées avec nos
impôts pour diffuser ces politiques et les programmes d’aide
sont conditionnés à la mise en route de politiques drastiques et
coercitives de “contraception”. Cette mentalité est tellement
admise dans les faits que la plupart des lecteurs seront à ce
stade prêts à arrêter leur lecture. Mais je les prie de continuer car
les causes de certains leurs malheurs leur apparaîtront et la connaissance
libère de certaines chaînes invisibles.
1.3. Les limites économiques.
Le monde moderne se caractérise par la surproduction.
Le problème actuel est de trouver des clients solvables. La cause
de la crise japonaise, qui va se généraliser, est démographique.
Sans enfants, pas de futur. La courbe de Bourgeois-Pichat
annonce un futur apocalyptique, au rythme actuel, plus que
deux personnes en 2470, avec en passant une chute de l’immobilier,
des monnaies… Une fonction exponentielle inverse pour
les scientifiques. Et tous les faits confirment le tendance, même
les plus irréductibles commencent à comprendre les mensonges
du Club de Rome. Halte à la croissance signifie chômage, crises,
chutes, dépression, malheurs….
1.4. Les limites culturelles.
Jean-Paul II, dans sa lettre au chefs d’État sur ces sujets,
parle de ” la promotion d’un style de vie, celui des sociétés
riches et sécularisées. conception individualiste de la sexualité.
généralisation de l’avortement, contrôle et programmation des
naissances “.
Mais nous oublions que tous ces projets sont basés sur
des individus ( philosophie de l’utilitarisme, Bentham, Adam
Smith…), que ceux-ci sont mortels et que toutes ces chimères
sont mortelles, donc qu’une civilisation pareille est mortelle.
Leur état social est un mensonge, il ne tient pas dans la durée,
 133
les retraites des jeunes ne seront pas payées. Vouloir trop de
sécurité amène à l’absence de cette sécurité tant recherchée.
2 Comment en est-on arrivé là ?
Ce primat de l’économie amène à une centralisation
des entreprises, à des fusions, à des destructions des PME, des
corps intermédiaires, des pouvoirs subsidiaires, des syndicats,
corporations, communes, cantons, même des états vont disparaître
avec la CEE et le traité d’Amsterdam. L’ignorance des
mécanismes des créations monétaires, laissés sans contrôles
réels, a amené à une griserie de pouvoir pour une petite élite
peu connue de financiers internationaux, qui gouvernent de fait
la planète, et qui sont les victimes agissantes d’une manipulation
basée sur l’irruption dans le monde réel d’une création
inhumaine venue du néant et devenue folle, celle des masses
monétaires ex nihilo (du néant). Ces masses sont en pleine croissance
par les pyramides de crédits, mais cette croissance étouffe
les hommes encore vivants sous une structure de plus en plus
lourde de crédits impayables à terme. Peu de monde sait que la
banque centrale américaine est privée et qu’elle contrôle presque
le monde entier par le dollar.
2.1 Le rôle du crédit et ses conséquences
démographiques
L’économie moderne est basée sur des emprunts. Le
public ne sait pas que les banques prêtent leurs économies, en
prenant de surprenantes “libertés”. Si, par exemple, l’épargne
s’élève à 100, le système bancaire américain prête environ 100
fois 100, soit 10’000, d’où une “création” du néant de 9’900 (sic).
Cet ” argent ” vient de la confiance accordée aux banques et de
la loi des grands nombres qui dit que jamais tous les épargnants
ne vont retirer leur argent en même temps. La situation reste
plus grave aux USA car ceux-ci ont bénéficié, par le passé, de
 134
l’arrivée massive de jeunes immigrants actifs et bien formés. Les
villages et villes américains ont souvent le quartier des banques
comme centre, dowtown, rarement une cathédrale. Ils ont pris
l’habitude bancaire de vendre le futur mais le problème est que
l’argent est d’abord un moyen d’échange actuel dont la valeur
est symbolique. Par exemple un billet de mille lires permet de
l’échanger contre un croissant. Or un banquier, quand il reçoit
un symbole de mille exerce en fait un pouvoir de 100 x 1’000 =
100’000 (sic, cent mille, vous avez bien lu, ce n’est pas une
erreur). La globalisation de l’économie mondiale aggrave cette
situation de “miracle” bancaire. Les banques ont donc poussé au
maximum les dettes afin de jouir de ce pouvoir sans limites
apparentes dans le temps. Vu que la nature humaine a des limites,
celles-ci commencent à se montrer et on découvre que le
coût de cette manipulation ” miraculeuse ” se compte en vies
humaines, et surtout en enfants que l’on ne laisse pas naître. Ces
enfants commencent à manquer et la crise actuelle est due à
cette absence. Si tous les épargnants du monde voulaient retirer
leurs économies, nous aurions une gigantesque crise financière.
Et ceci va arriver dans les pays riches à cause de la pyramide qui
vieillit. En effet, les vieux devront retirer leurs avoirs et les jeunes
ne pourront faire face que de plus en plus difficilement.
Nous devons avoir l’intelligence de prévoir cette chute et de
préparer des plans alternatifs en favorisant les familles.
2.2 L’effet multiplicateur inverse ou effet diviseur
Dans le passé, le système fonctionnait parce que la
pyramide des âges était équilibrée.
Cependant, la pyramide en forme de champignon
décrivant la situation actuelle recouvre une très grave crise économique,
parce qu’il y a de moins en moins de jeunes actifs et
pouvant consommer avec une demande solvable. Actuellement,
nous avons cinq actifs pour un passif, nous aurons très
 135
vite un actif pour un passif et ce passif coûte de plus en plus
cher. En Suisse par exemple, le seul coût de la santé d’une personne
âgée égale cinq fois celui d’un actif.
2.3 L’équation fondamentale de l’économie
Cette équation explique l’effet d’inflation par la création
ou la non-création d’argent fiduciaire. L’argent fiduciaire
est créé par le crédit octroyé par les banques. Plus grande est la
masse de la monnaie imprimée, plus élevée est l’inflation (P).
Tout le monde se rappelle que l’une des causes de la IIème
guerre mondiale est la crise économique et la fameuse inflation
de Weimar où on achetait un Kg de pain pour quelques milliards
de marks. Les prix sont une relation du papier monnaie
imprimé ( M1 ) plus toutes les masses ” créées ” par les crédits (
M2, M3, etc. ) multipliées par leur vitesse de circulation et le
total étant divisé par la quantité de biens sur le marché. Les banques
contribuent donc à l’inflation par les crédits faciles. En
outre, le crédit accordé au responsable d’une affaire pourrait le
pousser à produire des biens de consommation qui ne sont pas
toujours indispensables, alors que sa présence en famille l’est et
que des carences se traduisent par la drogue, la délinquance, le
suicide des jeunes. Sans compter que la société de consommation
pousse de plus en plus les femmes et les mères à travailler
hors de la maison.
2.4 Le rôle des taux d’intérêt
Par le biais de soudaines hausses des taux d’intérêt, et
de création de monnaie, les banques, petit à petit, prennent possession
des richesses réelles en laissant la monnaie fictive entre
les mains des emprunteurs. Cette monnaie devient de la monnaie
de singe. L’effet est répétitif et dure dans le temps. Au
Canada, on calcule que l’argent réel ne représente que 2 % de la
masse totale. Les intérêts se cumulent donc et chargent à tous
les niveaux et plusieurs fois dans l’année, à chaque tour du capiLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 136
tal circulant par exemple, ou au niveau communal, cantonal.
régional, national, international….
Les familles ou les petites entreprises empruntent souvent
lorsque les taux sont bas, et sont obligées, la plupart du
temps, de rembourser lorsqu’ils sont hauts. La conséquence est
l’absence d’enfants car la machine économique s’emballe et ceux
qui paient sont ceux qui n’ont pas de voix pour les défendre.
Dans certains pays, on prête à 7 % d’intérêt réel par
mois: ce qui signifie en apparence environ 84 % mais vu les calculs
actuariels, du 125 % (sic, cent vingt cinq) d’intérêt réel par
année (prêteur sur gage à 1+ i puissance n) alors que l’inflation
est à 9%.
Ces taux sont usuriers et personnifient purement et
simplement la cupidité. Ceci ne tient pas compte d’autres systèmes
pires que ça (1 peso philippin sur 5 par semaine, soit près
de 1’000 % par année, sic mille. Cependant, l’intérêt joue un rôle
plus pernicieux encore.
Les pays en voie de développement ont une grande
demande pour des travaux d’infrastructure et d’autres travaux
à moyen et long terme. Cependant, ces pays ont souvent une
inflation et des taux d’intérêts très élevés. Utilisant des techniques
financières basées sur les taux d’intérêts qui favorisent le
court terme, le calcul de la rentabilité de ces projets fait que
ceux-ci sont alors souvent considérés comme pas assez profitables,
alors qu’ils sont indispensables à long terme pour le pays.
Dans ce domaine, les crédits de pays à pays jouent un
rôle sérieux. En fait, ces prêts sont accordés à des taux avantageux
à la condition que les pays pratiquent le contrôle de la
population ( cf. .. la Chine avec sa politique de l’enfant unique
et d’avortements forcés, et le massacre des filles qui s’ensuit, ce
qui provoque déjà un grave problème de manque de femmes à
 137
marier pour des dizaines de millions de jeunes chinois ). Le cercle
vicieux commence alors, puisque les dettes provoquent des
offrandes humaines au Moloch moderne. Les droits de
l’homme et la liberté humaine sont écrasés par l’économisme.
Il est intéressant de savoir que le mot “intérêt” n’est
apparu de manière significative dans la langue française qu’au
XVIIème siècle, et il signifiait “ce qui a le plus d’importance”. Ce
mot est en train de remplacer insidieusement celui de Dieu et
d’Amour (inter esse = l’être entre les personnes). L’emprunt
sans intérêt était la règle, c’était une forme de don, il était gratuit,
sa récompense non exigible en était la reconnaissance, qui
fait si cruellement défaut actuellement. Son manque favorise le
désespoir qui se répand de plus en plus.
2.5 Les impôts et le budget social
Les Etats ont emprunté aux banques des montants considérables.
Or, ces montants sont souvent de la monnaie
fiduciaire créée du néant (M2, M3, Mn). Cette monnaie est
gagée par la fortune de tout le pays et surtout par les citoyens
du dit pays, qui payent en fait des intérêts sur l’ argent dont ils
sont de facto les garants. Tout ceci est légal mais n’est pas juste,
à l’instar de l’avortement “légal” qui reste un crime. En effet, ces
sommes colossales provoquent des annuités toujours plus grandes.
Celles-ci pèsent dans les budgets et provoquent le
chômage, les coupes sombres, le stress, les disputes, les plans de
restructuration, etc……… Les ménages ont de moins en moins de
moyens et doivent habiter des logements de plus en plus serrés.
L’État, comme du temps de Charlemagne ou de St
Louis, doit créer lui-même sa monnaie ou en confier la création,
pour des sommes forfaitaires et non des intérêts, à des privés.
Signalons que toute la monarchie française a interdit le taux
d’intérêt, avec pourtant des succès culturels, économiques,
artistiques, sociaux…Le capitalisme sauvage mange ses enfants,
 138
mais si lentement et si insidieusement que certains s’en habituent.
Une autre alternative, le marché subtil selon le
philosophe Henri Hude de Paris, qui préconise la stérilisation,
non des hommes, mais des masses monétaires surnuméraires.
2.6. L’égalité devant les taux.
Celle-ci reste illusoire. Les grands empruntent à 3,5 %
( cf. 23 ), alors que les petits empruntent à plus de 125 % ( sic),
pour des taux d’inflation équivalents. Ce qui aggrave encore les
écarts.
3 Les paramètres cachés.
Le silence pourrit tout. Ste Catherine de Sienne.
Le Cardinal Ratzinger a affirmé qu’il y a plus de 40 millions
d’avortements (recensés) par année. Ceci signifie qu’en
comptant les avortements par stérilets et par la pilule abortive
RU-486 (non recensés), dans les 10 dernières années, il y aurait
eu environ 1 milliards d’êtres humains exterminés, sans compter
ceux qui n’ont pas été conçus à cause de la mentalité de
contraception. Ce massacre est le pire de l’Histoire. Quelles en
sont les causes?
3.1 Sagesse éternelle
L’amour de l’argent est à la racine de tous les maux.
I Timothée 6-10
3.1.1. Le Christ, de manière positive, recommande clairement
dans St Luc (6,35) de prêter sans rien espérer en retour.
Dieu, en citant l’usure et l’intérêt, Josh 3,15; 4,18/ 1 Chr 12,15/
Isa 8,7/ Dan 8,16/ Ex 22,25/ Neh. 5,5,7/ Lev. 25, 36,37/ Ps 15,5/
Pr 28,8/ Isa 24,2/ Jér 15,10/ Ezek 18,8,17…13, 22, 12/ Mat 25,
 139
27/ Luc 19,23/ ) et L’Église ont toujours condamné les taux
d’intérêt et pas seulement l’usure, surtout par la voix de St Thomas
d’Aquin, mais ont légitimé le juste profit, Gen 25,32; 37,26/
Esth 3,8/ Job 21,15; 30,2; 35,3; 35,8 / Ps 30,9/ Pr 14,23/ Eccl
1,3;3,9;5,16;2,11;5,9;7,11/ Is 30,5/Jér 16,19/Mal 3,14/ 1 Sam
12,21/ Rom 3,1/ 1 Cor 7,35; 10,33/ 2 Tim 2,14/Heb 12,10/.
Or St Thomas connaissait le seul texte de la parabole
citée par Matthieu (ou par Luc) cf. ci-dessous 3.3., qu’il considérait
comme purement imagée. Il a donc explicité par la raison la
condamnation de principe du taux d’intérêt, constante de toutes
les écritures saintes, reprise d’ailleurs par les trois grandes religions
monothéistes. la Chrétienne, qui reprend toute la Loi en
insistant sur l’amour fraternel mais sans changer un seul Iod,
condamne l’intérêt qui est une attaque directe de l’amour. Le
texte du Notre Père (Mat. 6, 9-13; Luc 11, 1-4), récité plusieurs
fois par jour, dit bien “ debita nostra”, ce qui signifie toutes nos
dettes, au sens propre d’abord, comme nous l’enseignent les
méthodes d’interprétation de la Bible selon le nouveau catéchisme.
Par chance, les évêques français demandent pour le
Jubilé, de reprendre la vraie formulation. De plus, le Seigneur
n’est pas venu abolir mais accomplir la loi, dont pas un seul
petit trait ne doit disparaître. ( Mat 5,17-20). Notre justice doit
surpasser celle des scribes (20), sinon nous n’irons pas au ciel.
Or, la condamnation de l’intérêt est plus qu’un petit trait et les
scribes suivaient cette loi, au moins avec leurs frères juifs. En
pratiquant l’intérêt, où amasse-t-on ? (Mat 6,20). D’autant plus
que lors de sa première prédication à Nazareth ( Luc 4,16), il
invoque le passage d’Esaïe ( 61,1-10) qui annonce exactement
cette libération des dettes (avec une haine des rapines) et
l’année du Jubilé qui pourrait être celle de l’effacement total des
dettes dans l’esprit du Lévitique, partie de la Torah et esprit
commun aux trois religions monothéistes.( Lév. 25,8-28 et surtout
25, 36-37 avec les avertissements sévères du chap. 26,15 et
 140
ss. en cas de non-respect). Même Boudha était contre l’intérêt,
avec la plupart des philosophes anciens. Merci à Jean-Paul II de
nous offrir cette fête du Jubilé en l’an 2’000 et d’en préparer
l’arrivée avec le texte “pour le troisième millénaire” qui confirme
l’essentiel de ce rapport.
3.1.2. Il est intéressant de voir que l’histoire de l’Église
démontre qu’ à la demande des marchands du Nord de
l’Europe (Allémanniae 30), l’intérêt devrait être libéralisé. Nous
ne devons pas faire de distinction entre usure et intérêt car c’est
le principe même qui est pernicieux (fonction du temps, temps
volé aux pères d’abord, puis aux mères qui doivent aller travailler,
cf démonstration ci-dessous), bien qu’il soit évident que
plus le taux est élevé, plus le mal est grand. Les condamnations
de la cupidité de l’intérêt par Pie II sont très dures, (31) “ des
théories hérétiques détestables et abominables (32)”. Il y a le
même rapport entre embryon (vie cachée en grec) et préembryon
(la vie est aussi cachée) que entre usure et intérêt. Le
mot usure, usage du temps, s’applique dès la première seconde,
à l’image de l’embryon qui est là en tout cas en tant qu’unité (
pouvant contenir plusieurs personnes, jumeaux, triplés…) dés la
réunion des deux gamètes. La notion de pré-embryon sert à tuer
les faibles par la “réduction” embryonnaire des frères ou soeurs
surnuméraires lors des fécondations in-vitro ou encore lors des
avortements, comme celle d’intérêt sert à exploiter la détresse
des pauvres, en Suisse et dans le tiers-monde.
Le texte de Luc 6-34 ss est invoqué et sa clarté évidente
(Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré
vous en saura-t-on?…. et prêtez sans rien espérer… car on vous
mesurera avec la mesure dont vous vous serez servi…
3.1.3 La peine prévue est la même que celle contre tous
ceux qui participent à l’avortement, “excommunicatio latae sententiae
poenam” (33), après un rappel des conciles de Clichy
 141
(626), de l’admonitio generalis de 789 qui confirmait la décision
de Charlemagne (769), du capitulaire de Nimègue de 806, de
Pîtres en 864, du IIème et IIIème Concile de Latran ( 1139 et
1179) où les usuriers sont déclarés infâmes, du Concile de Westminster
(1175),de la condamnation de la lettre à terme à prix
majoré de 1185 ( l’actualité récente des contrats à terme provoquant
le chômage de milliers d’ouvriers prouve le caractère
prophétique de celle-ci), de l’interdiction de certains contrats
d’assurances comportant de l’usure (1227), du Concile de Trèves
( 1227),de l’ordonnance de St Louis contre l’usure (1254), du
IIème Concile de Lyon (1274), du Concile de Vienne (1311), de
la qualification du prêt à intérêt d’hérésie par le Vatican en 1311,
de la condamnation par l’Université de Paris de l’intérêt en
1532, de la bulle contre les rentes mobilières en 1569, des Papes
Pie V (1571) condamnant la spéculation bancaire, le dépôt et le
prêt à intérêt, Paul II, Sixte IV, Innocent VIII, Alexandre VI, Jules
II. De plus, Benoît XIV, lettre du 1 novembre 1745, encyclique “
Si vix pervenit “ qui interdit absolument tout contrat de crédit à
intérêt comme illicite et usuraire et qui n’accepte que, notion
absolument différente, des contrats d’entreprise et de participation
aux profits et pertes, texte étendu à l’Église universelle par
Grégoire XVI en 1836 et Pie IX, Encyclique aux Évêques d’Italie
Quanto conficiamur 10-08-1863 et Léon XIII avec Rerum Novarum
du 15-05-1891 et Jean-Paul II avec le nouveau catéchisme (
fin du 7ème commandement, point 2249  497 où il est écrit
“ dès l’Ancien Testament, toutes sorte de mesures juridiques (
année de rémission, interdiction du prêt à intérêt……Jésus fait
sienne cette parole……Par là, il ne rend pas caduque la VÉHÉ-
MENCE des oracles anciens….qui renvoie à Amos 8,5ss qui dit
“ …Nous falsifierons les balances pour tromper ( le taux de
change du $) L’Éternel l’a juré…Je n’oublierai aucune de leurs
oeuvres ..Le pays montera tout entier comme un fleuve (des
inondations)…je ferai coucher le soleil à midi (nuages nucléaiLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 142
res)….Et je rendrai chauves toutes les têtes (radiations?) Et sa fin
sera comme un jour d’amertume. C’est trop facile de dire que
les Papes et les Saints se sont trompés pendant des siècles ou
que les temps ont changé. Non et non, l’essentiel n’a pas changé.
La vraie théologie de la Libération est dans le courage de remettre
en question soi-même et sa culture, surtout si elle conduit à
la mort des corps et des âmes.
3.1.4. La condamnation est d’autant plus d’actualité
que les ordinateurs font maintenant tous les calculs, le “travail”
réel diminue donc toujours plus.
3.1.5. Dans la pratique des confessions, tous les papes
ont confirmé ( cf. ci-dessus), se sont abstenus ou ont adopté une
attitude attentiste et très subtile, sous réserve d’un jugement
exprès à venir du St Siège, qui n’est pas encore paru et seulement
pour des pénitents de bonne foi ( Pie VIII du 18.08.1830,
Grégoire XVI du 31 août 1831 et 17.01.1838, infirmé par l’extension
au monde entier par le texte de 1863) Jean XXIII a bien parlé
d’intérêt sur les prêts aux agriculteurs, mais c’était pour les
favoriser après la guerre en remboursant ainsi l’inflation forte
de l’époque. Mais l’intérêt est l’un des facteurs déclencheur de
l’inflation et non pas l’inverse, comme l’a démontré Jacques
Rueff. Dans Mater et Magistra, J, XXIII,960, Il dit aussi: ” De
plus, lorsque les entreprises, grandes ou moyennes, pratiquent
l’autofinancement, nous estimons pouvoir affirmer qu’elles doivent
reconnaître un titre de crédit aux travailleurs qu’elles
emploient, surtout s’ils reçoivent une rémunération qui ne
dépasse pas le salaire minimum.” Ce crédit est évidemment au
sens avantages sans intérêts, par exemple à titre de participation
aux bénéfices et même, avec le temps, à titre d’actionnaires.
L’encyclique Splendor Veritatis rappelle qu’il y des
maux intrinsèques et que certains péchés sont absolus. Les ignorer
peut supprimer la faute personnelle, donc le péché du
 143
prêteur ( L’emprunteur, selon St Thomas, ne fait pas de péché )
Mais la société le paie par le risque de disparaître et ceux qui
favorisent l’ignorance en seront les responsables.
3.1.6. Nous sommes réconfortés dans notre thèse par le
fait que le nouveau catéchisme, rédigé en français, réitère cette
condamnation à la fin du commentaire du 7ème
commandement.
3.1.7. L’argument de certain est de dire : “L’Église
cédera en morale sexuelle comme elle a cédé de facto en morale
économique. Nous croyons pouvoir dire que c’est à cause de ces
omissions qu’il est si difficile de se battre en tant que père de
famille. Il sera plus facile de faire passer la morale familiale en
protégeant les familles économiquement. Leur liberté pourra
enfin s’exercer.
3.1.8. L’encyclique Vix pervenit.
Il est clair que dans ce domaine, vu le silence depuis
quelques années, selon la tradition, on ne fait pas de pêché si on
n’en n’est pas conscient de bonne foi. Mais les conséquences du
pêché sont très graves tout de même et la société en paie le prix
fort.
Le texte “vix pervenit” (al.3 ch.1), qui est le meilleur
résumé de la Tradition et du Magistère affirme simplement que:
“ Tout profit de cette espèce, qui va au delà de la remise du capital,
est illicite et usuraire.” Tout profit, et non les profits
exagérés suite aux des distinctions subtiles entre usure et ceux
qui seraient admis car le taux serait bas et raisonnable.
Les exceptions du ch.3 font références à des contrats de
participation aux risques, d’entreprise ou de négoce, dont
l’esprit et le mode de réalisation reste complètement différent,
comme expliqué ailleurs dans ce texte. Le chiffre 3 précise très
 144
clairement “ d’une nature entièrement différente de celle du
prêt “.
Les chiffres 4 et 5 ont prévu nos erreurs actuelles et le
Pape prévoit “ C’est la justice qui élève la nation, c’est le péché
qui rend les peuples misérables “ Il affirme encore au sujet de
ceux qui seraient trop laxistes “ Il s’opposerait non seulement
aux textes sacrés et à la tradition de l’Église sur l’usure, mais
encore au sens commun humain et à la droite raison.”
La sentence “excommunicatio latae sententiae” était
maintenue, soit excommunication automatique dès la connaissance
du péché. Les camps de la mort sont là, les enceintes
concentrationnaires aussi (foetus in vitro), nous assistons à un
génocide et à des crimes contre l’humanité. Il y a aussi un principe
pénal de non assistance à personnes en danger, et l’
encyclique “ L’évangile de la Vie” le confirme.
3.1.9. Les pères de l’Église
Toute la tradition des Pères de l’Église est lumineuse à
cet égards ( cf Bibliographie ). Le point de départ est “emplissez
la terre et soumettez la”. (Gen 1, 28) . L’être est supérieur à
l’avoir, l’homme aux machines, le travail au capital, le faible au
fort, le pauvre au riche. En résumé, St Grégoire de Nysse disait
dans son sermon sur les usuriers “peut-être fais-tu
l’aumône…Mais à quoi bon consoler un pauvre si tu en fais
cent”. (7). Les grands théologiens confirment cette sagesse.
3.1.10. L’oecuménisme:
“Dieu vomit les tièdes “
St Jean, Apocalypse
La tradition des pères de l’Église est reconnue par tous
les chrétiens. L’aspect critique du taux de l’intérêt fait partie de
tous les fils d’Abraham. Il existe par exemple à Paris un orga 145
nisme d’entraide juif qui prête aux vrais juifs sans intérêts. Car
il existe de faux juifs qui abusent de leur statut pour exploiter les
autres. Ces faux juifs que St Jean appelle la synagogue de Satan.
De même chez les musulmans. Pourquoi donc les chrétiens ontils
tant de peine à prêter, au sens propre, aux autres chrétiens et
aux hommes de bonne volonté, car prêter signifie sans rien
attendre de plus en retour ? Parce qu’il est plus facile de prêter
quelque chose qui n’existe pas encore, qui vient du néant, et de
gagner sur ce néant. Signalons encore les Groupes Bibliques
Universitaires qui mettent en cause aussi l’intérêt. Nous avons
aussi un ami grec, chef d’entreprise qui est en train de faire
faillite car les banques lui demandait plus de 30 % d’intérêt. Il a
découvert que le principal actionnaire de sa banque était son
église orthodoxe, alors que son Pope local continue à dire que
l’intérêt est mauvais. Ne pas mettre toutes les cartes sur la table
en discutant sérieusement rend le vrai oecuménisme impossible.
Le manque de cohérence rend tiède et même révolté. La
vraie unité de vie, qui seule pourra unir les communautés, restera
impossible aussi longtemps que les petits auront des
doutes si graves sur l’intégrité de leurs responsables.
3.1.11. Le déficit démocratique
La vraie démocratie, celle des anciens cantons suisses,
est faite par des hommes libres et égaux. Or, le système de l’intérêt
fait que, par des promesses intenables, certains possèdent,
avec la même somme en caisse, plus de 100 fois plus de pouvoir
que le simple citoyen qui leur fait une confiance encore trop
aveugle. Ceux-là peuvent alors acheter les rédactions des journaux,
les TV, l’opinion publique et diffuser la pornographie, la
violence, le cynisme, la corruption et la drogue. Le Crédit Lyonnais
par exemple a investi plusieurs milliards, en s’alliant à la
Mafia et à la SASEA, pour prendre le contrôle d’une partie de
Hollywood ( Le lion Lyonnais prenant le contrôle du lion de la
MGM) et de Las Vegas.
 146
D’autant plus que nous sommes le corps mystique du
Christ, est-ce chrétien que certaines parties profitent, le coeur
par exemple, ou la raison, puisque le processus de création économique
est analogue au processus de procréation par ses fruits
attendus, que cette raison grossisse, se distende, devienne
hypertendue et tellement égoïste qu’elle prenne la vie aux
autres et surtout aux petits qui devraient naître et qui ne le peuvent
pas. Les membres doivent se témoigner une mutuelle
sollicitude (1 Cor 12,25), or l’intérêt dit “raisonnable” comporte
la notion de faillite. Il tient le couteau par le manche, contrairement
au dividende ou au bénéfice qui comporte une notion de
joie et de partage, “ Tous les membres prennent part à sa joie”(
1 Cor 12,26.
Un individu est mortel, toute civilisation, qui comme la
nôtre se base de plus en plus sur l’individualisme, devient mortelle.
Notre civilisation se suicide et les politiques
malthusiennes sont plus efficaces que les experts ne le prévoyaient.
En l’espace d’une génération, toutes les tendances de
fécondité sont à la baisse. L’exponentielle est inversée. Chaunu
a raison, le monde suit l’exemple de Berlin. C’est un fait. Nous
pouvons et devons réagir maintenant et les meilleurs remèdes
sont connus. Ayons le courage et l’audace de se remettre en
question, de remettre en question certains tabous, le sexe, le
compte en banque (qui peut partir en fumée), la pseudo-culture,
la T.V. violente, bête et pornographique, les idées reçues, certaines
modes, le snobisme, la frivolité, la superficialité, le cynisme
etc. pour miser sur le bonheur du partage, de la famille, des
enfants, de la vie, de la nature, du soleil, du sport, de l’amitié,
des valeurs de nos pères qui ont fondé cette Suisse si belle, si
libre, si indépendante, si généreuse, si efficace, si démocratique
quand elle le veut. Osons le futur maintenant, soyons fiers de
nos 700 ans de combats pour l’indépendance dans la
responsabilité.
 147
3.2 Arguments de droit naturel
3.2.1 Les contrats impossibles sont nuls
Il est impossible, dans la durée, d’honorer les prêts à
intérêts (composés ou non ). Prenons l’exemple suivant:
Crésus emprunte un capital de 100 à la naissance du
Christ. En appliquant un taux de 10 % ( le petit crédit en Suisse
est proche de 18%), la somme à rembourser en l’an 2’000 est de
x = (100) fois 1,1 puissance 2’000, soit 6 fois 10 puissance 82. Ce
chiffre avec 82 zéros dépasse l’imagination (par exemple 10
puissance 77 maisons de SFr 600’000, ou encore 10 puissance 68
maisons par habitant de la terre). Il est même impossible de respecter
le contrat en soi avec ce système. Beaucoup de guerres
proviennent de ces raisons financières. La fuite en avant devait
mettre à zéro les compteurs par une guerre ou une révolution,
en tuant au passage le maximum d’hommes, afin de “libérer”
de l’espace vital.
La courbe des intérêts composés est une exponentielle
avec une pente de plus en plus grande, fonction du taux de
l’intérêt. Tous les esprits scientifiques savent que le propre de
l’exponentielle est de commencer sa croissance sans “douleur”,
petit-à-petit, mais de révéler sa nocivité plus tard, et de manière
verticale, sans rémission. L’image du Mayon, volcan parfait,
symbolise aussi les pyramides des âges du passé. La verticale
tend vers l’éternité. Mais le hic, c’est que les dettes et la pyramide
folle des crédits est une exponentielle de monnaie, alors
que toutes les tendances de fertilité sont maintenant à la
décroissance, ce qui signifie que la demande globale solvable
décroît, donc que les biens offerts décroissent et que les économies
d’échelle seront plus petites, donc que les signes
monétaires seront trop nombreux et que l’inflation à venir sera
colossale. Le rêve fou de certains banquiers est de n’avoir qu’
une population mondiale de 700 millions d’habitants. La conféLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 148
rence du Caire a démontré qu’ils le désirent par tous les moyens
et ils obtiendront à coup sûr la ruine de la plupart des petites et
moyennes entreprises. Ils veulent le partage du monde entre
quelques grandes puissances commerciales qui organisent une
ruche régulée par de pseudo-experts, au prix de nombreux
petits sacrifiés à l’autel de la “science”, de Mammon et surtout
de Moloch.
3.2.2 La théorie des martingales
Un mathématicien français, M Paul Levy, démontre
que , à terme, que toute la richesse du monde appartiendra aux
banques, par simple application des règles mathématiques des
martingales.
3.2.3 Le raisonnement par l’absurde
L’histoire récente et réelle de ce yougoslave, M. Zavisa
BLAGOEVIC, représentant pendant des années des firmes
japonaises en Europe, chassé pour des raisons iniques (racistes)
et gagnant, après des procès multiples et du fait des intérêts
composés et des clauses pénales, une somme si gigantesque
qu’elle ne sera probablement jamais honorée ( environ 9’000 mia
de dollars) démontre par l’absurde que l’application juridique
de ces règles est impossible, même sur une courte durée. Beaucoup
de guerres viennent de cette nécessité de remettre les
compteurs à zéro.
3.2.4 Les fonctions de l’argent
1) Moyen d’échange. Les balances sont faussées en
défaveur des faibles, ( cf. . les psaumes, le prophète de l’Ancien
Testament Amos ou encore M. Soros, boursier d’origine hongroise
et qui a fait gagner à ses clients plus d’un milliard de
dollars en une nuit en jouant contre certaines monnaies européennes
grâce aux taux de change flottants, qui sont de facto
des balances faussables instituées au détriment des pères de
 149
famille, les contribuables qui paient la facture, toujours plus
salée).
2) Moyen d’épargne. La création monétaire contribue à
l’inflation, donc à l’érosion de l’épargne. Les familles en sont
souvent les premières victimes.
3) La nature de l’argent: St Antoine de Sienne démontre
que l’argent, par sa nature même, ne peut être fructifiable
(35).
4) St Thomas et le Catéchisme du Concile de Trente (
35ème, al.4) affirment que l’on peut pas vendre deux fois la
même chose, ce qui tombe sous le sens. Le texte est très fort:”
Sont également coupables de rapine…les usuriers, ces ravisseurs
si durs et si cruels qui pillent le pauvre peuple, et
l’écrasent de leurs intérêts exorbitants. – L’usure est tout ce qui
se perçoit au delà de ce qui a été prêté, soit argent, soit autre
chose qui puisse s’acheter et s’estimer à prix d’argent.- Il est
écrit dans le prophète Ezéchiel:” Ne recevez ni usure ni rien au
delà de votre prêt.” Et Notre-Seigneur nous dit dans St Luc: “
Prêtez sans rien espérer de là.” Ce crime fut toujours très grave
et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime: Qu’est
ce que prêter à usure? Qu’est ce que tuer un homme? pour marquer
qu’à leurs yeux, il n’y avait pas de différence. En effet,
prêter à usure, n’est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois
la même chose, ou bien vendre ce qui n’est pas ?
L’usure au temps d’Ezéchiel était de 1%, d’après
Strong.
Or, avec l’intérêt et la création monétaire, c’est ce qui se
passe, mais pire car les taux sont hauts et les morts dépassent le
milliard.
 150
3.2.5. Le temps et le stress
Les voleurs du temps
Vu que l’intérêt et toutes ses superstructures sont fonction
du temps, insidieusement, le résultat est un vol du temps
en faveur de l’usurier qui fait travailler de plus en plus un quasi
esclave qui se croit encore libre car volontaire, mais manipulé
par ses ” espoirs “, souvent déçus. En Angleterre, au temps de la
Magna Carta, en 1215, les paysans avaient plus de 150 jours chômés,
du fait des fêtes religieuses et autres. Du fait du progrès
technique, nous devrions disposer de vacances considérables.
Qui a volé ce temps? Peut-on vraiment vendre le temps qui
appartient à Dieu? On peut prévoir un contrat de participation
aux risques et aux bénéfices et un montant du dividende. Mais
ce montant ne doit pas être en fonction du temps. Il doit être
proportionnel au succès avec un éventuel salaire, fixé par contrat
et de manière inamovible ou seulement par mutuel accord
afin d’éviter que les forts cupides changent à la hausse quand
les faibles ne peuvent qu’accepter le diktat. Une autre possibilité,
choisie par les musulmans, consiste à répartir le bénéfice de
la banque selon une clé définie par contrat, ce qui dans les faits,
revient presque à la situation actuelle lorsque les taux sont bas,
mais avec l’avantage moral en plus. D’autant plus que les calculs
d’intérêts ne respectent jamais le jour saint, le sabbat, signe
que ceux qui pratiquent ces méthodes ne respectent pas le Créateur
puisque le commandement est formel dans toutes les
grandes religions et surtout dans la Juive, dont la tradition a été
reprise par la Chrétienne. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.
Or, pour ce faire, il faut exclure l’intérêt car sinon, ça reviendrait
à obliger nos frères à travailler pour le jour du Seigneur.
3.2.6 Les soi-disant “nouvelles ” conditions
1) Qu’y a-t-il de vraiment nouveau ? Rien de nouveau
sous le soleil. En effet, dans l’antiquité, on connaissait la plupart
 151
des instruments utiles financiers actuels, cf. le livre “la Bible
arrachée au sable”, qui décrit les actions d’une multinationale
de l’époque sumérienne, avec ses lettres de change, ses billets à
ordre, ses chèques, ses crédits etc…… Le reste est surtout du
domaine de la désinformation et de la protection de chasses gardées
lucratives par les exploiteurs de l’ignorance humaine.
Comme le dit St Paul à Timothée ( I, 5-20) “ garde ce dépôt, en
évitant les discours vains et profanes et les disputes DE LA
FAUSSE SCIENCE dont font profession quelques uns, qui se
sont ainsi détournés de la foi” La fausse science est aussi l’économie
qui est devenue les idoles Mammon et Moloch
auxquelles on sacrifie les bébés et les vieillards.
3.2.7. Les petits
1) D’après Aristote et le Père Philippe de la communauté
de St Jean dans son livre les trois sagesses, il est
dangereux d’accepter des ” créations humaines” faisant des
petits et se reproduisant.
2) Or l’argent est une création humaine, qui, si l’on
accepte l’intérêt, fait des petits. Ces petits ne sont pas que des
symboles, ils provoquent des morts et des blessés, dans tous les
domaines.
3) Il est plus prudent d’interdire tout nouvel organisme
faisant de lui-même des petits. (cf. les virus informatiques, les
chimères in vitro, le développement de nouvelles espèces,
microbes, virus, etc. ), y compris des organismes intellectuels
ayant des conséquences dans la réalité. Le bien commun “
argent “ est aux mains de gens souvent sans scrupules ou ne
comprenant pas les conséquences de leurs actes. C’est un devoir
grave que de leur expliquer les tenants et aboutissants moraux
de leur profession.
 152
4) Signalons que la communauté des Béatitudes interdit
à ses membres de prêter à intérêt.
3.3 Une nouvelle lecture du seul passage semblant
légitimer l’intérêt.
La traduction actuelle de la Bible nous dit : “Tu aurais
dû cependant confier mon argent aux banquiers, et, à mon
retour, j’aurais dû recevoir mon bien avec un intérêt”. (Mat.
25.27)
Les mots grecs utilisés dans la version originale étaient
tokoi et trapeza. Quelle est leur signification?
Tokoi = résultat de la naissance, enfant (qui a donné
Theotokos, Marie, la mère de Dieu, tokos, tokoi, = qui a enfanté,
theo = Dieu)
Action d’enfanter
Mettre bas un rejeton,
La race, le petit
Fruits fournis de la semence, produit du travail avec
souffrance, Fruit, profit ( un profit n’est pas un intérêt )
à ce propos, nous demandons que l’on conserve
l’expression “le fruit de vos entrailles” que certains remplacent
par le mot, beaucoup moins précis, d’enfant. En effet, on protège
moins bien les foetus si on change ces notions.
Trapeza = celui qui travaille à une table. En français, le
mot “trapéziste” dénote un risque. L’histoire raconte que c’est
Alexandre le Grand, afin de reprendre le contrôle de son armée
qui avait trop emprunté aux usuriers perses, dans le but de
courtiser et d’avoir les faveurs des femmes perses en leur achetant
des bijoux et des cadeaux, a le premier installé des tables
installées dans une grande plaine. Avec les chefs de chacune des
 153
divisions, ils demandaient publiquement à chaque soldat le
montant de sa dette et le lui avançait en avance de solde. Le
montant total remboursé était de 9’870 talents, somme énorme
pour l’époque. .
Le lien direct entre la crise démographie et l’économie
a été établi sémantiquement et historiquement.
3.4 L’esprit de ces notions
Cette discussion est fondamentale, même si St Thomas
a simplement affirmé que ce passage de la Bible est imagé et ce
qui est interdit entre les hommes et permis à l’homme vis-à-vis
de Dieu. Cette parabole nous donne le droit de ne prêter à intérêt
qu’à Dieu, qui nous rend 100 pour un déjà dans cette vie.
En fait, dans le passé, la situation était assez bien équilibrée
entre les actions et les obligations qui sont basées sur les
intérêts et dont la sanction est la faillite. Cependant, depuis la
crise pétrolière, l’ensemble du capital, souvent possédé par des
musulmans, qui devraient être contre l’intérêt, comparé à du
porc dans leur religion, a été investi principalement dans les
obligations et dans le Tiers Monde, sur recommandation des
grandes institutions internationales, de l’ONU, du F.M.I. et de
la Banque mondiale. Ces prêts ont déjà rapporté des intérêts
considérables, et qui ont été lourdement sanctionné par des procédures
légales strictes pour les faibles, mais ont maintenu ou le
plus souvent accru les montants globaux des dettes. Ceci peut
être vu en relation avec les familles, les entreprises et même les
pays. Cependant, la Bible semble justifier quelque chose, c’està-
dire l’intérêt, qui était interdit/condamné dans l’Ancien Testament
(proverbe 22: Lévitique 25, 37 et al.). L’Église, qui a
pendant des siècles sévèrement condamné l’usure et l’intérêt,
semble l’accepter maintenant sans rien dire, par exemple aux
Philippines (125 % actuariel par année et même parfois plus de
1000 % actuariel (Sic) par année, 1 peso sur 5 par semaine) ?
 154
3.5 Le sacrifice au Moloch, l’avortement
Le plus grand destructeur de la paix dans le monde est l’avortement.
Mère Teresa.
Le mensonge de la “création” de monnaie par les banques
et la diffusion sans vergogne des taux d’intérêts favorisent
la société de consommation, ce qui facilite l’avortement quand
les emprunts doivent être remboursés. En fait, la cause principale
citée en Suisse par les femmes ayant subi un avortement est
le remboursement des emprunts, leasing et surtout des petits
crédits, contractés par elles-mêmes ou par la famille. Il est clair
qu’il y a d’autres raisons concomitantes (hédonisme, égoïsme,
modes, pression sociale, frivolité, ignorance…), mais fermer les
yeux et ne rien faire contre l’une des causes n’est pas du tout
scientifique, ni chrétien. L’intérêt est un signifiant qui signifie ce
qu’il est, un outil de mort de l’amour (inter esse, ce qui est le
plus important entre les êtres), mais au fait au service de qui ?
Pourquoi le symbole du dollar est-il “$ “? Est-ce celui du serpent
sur son arbre? L’histoire de la Suisse nous apprend à tirer
sur la pomme et pas sur l’enfant. Comment se fait-il que nous
soyons contraints de financer ceux qui tirent sur les enfants en
payant chaque mois nos primes d’assurance-maladie et nos
impôts, vu que les factures d’avortement sont payées pour moitié
par les assurances et l’autre moitié par l’État ?
3.6 La chute de civilisations entières
L’histoire de l’Égypte ancienne montre déjà le lien
entre les taux d’intérêts hypothécaires et la diminution de population:
cette dernière a contribué au déclin de cette civilisation
et à sa disparition. (cf.l’historien belge Pirenne et son analyse du
bail emphytéotique et des taux à 24 % pratiqués par les prêtres
égyptiens qui provoquaient “l’exposition” au soleil mortelle
 155
des enfants, vu que les pauvres parents ne pouvaient déjà plus
rembourser les emprunts “sacrés”.
3.7 Le nouveau catéchisme universel
Le nouveau catéchisme universel maintient la condamnation
de l’intérêt et de son rôle néfaste, à la fin des
commentaires concernant l’interdiction du vol ( septième commandement
). En tant que laïcs, nous devons faire comprendre
cette condamnation qui est une libération pour les pauvres, car
une économie basée sur la juste propriété est beaucoup plus
dynamique et favorise les baisses de prix des marchandises tout
en rémunérant ceux qui prennent les risques d’investir. La justice
est indispensable pour accéder à la sainteté. Il est trop facile
de se laver les mains en prétendant n’y rien comprendre. L’économie
n’est pas si compliquée si on prend la peine d’étudier
humblement des solutions finalement plus proches et réalisables
que les jeteurs de poudre aux yeux ne veulent l’avouer.
3.8. Les pays en voie de développement
Dans la crise que traversent les pays en voie de développement
et maintenant nos propres économies, ce n’est pas la
valeur des prêts qui est qui est contestable, c’est le système de
l’intérêt lui-même.(cf. ci-dessous chap. 4 et 5 )) Durant le gouvernement
de Mme Aquino, les Philippines ont remboursé
environ 18 milliards de $ d’intérêts pour environ 30 milliards de
$ de dettes. C’est le pauvre qui paie cher notre manque de courage
spirituel et intellectuel, surtout que le professeur R. Triffin
de la Yale Univesity à démontré que le tiers-monde finance
notre corruption et nos déficits dispendieux (21 et 22). L’inflation
elle-même, qui est parfois utilisée pour justifier l’intérêt, est
directement provoquée/causée par la “création” monétaire
basée sur les mêmes taux d’intérêts. Cette “création” ne reflète
pas les réelles économies. Et ceux qui paient le prix de ce mensonge
sont les milliards d’enfants avortés ou non-conçus,
 156
enfants qui manquent maintenant en tant que consommateurs.
Plus le taux de la “création” de monnaie fiduciaire est élevé, plus
le taux de naissance est bas.
3.9. Libéralisme économique et licence sexuelle
L’histoire démontre que le libéralisme économique
sans freins amène à des excès horribles (travail des enfants,
exploitation des faibles…). Celui-ci, favorisé par la cupidité, a
une relation directe avec la licence sexuelle (1). Combattre l’un
sans combattre l’autre est illusoire. On peut démontrer une
étroite relation humaine et culturelle entre les deux mondes de
l’acte de production et de reproduction et de leurs déviations.
(cf. le livre Europe, l’hiver démographique paru aux éd. l’Age
d’Homme à Lausanne)
Depuis plusieurs siècles, l’Église souffre car ses fils
sont prisonniers d’une grande désinformation et ignorance Le
prix Nobel d’économie, Maurice Allais, affirme que le système
financier international reste la plus grande entreprise de désinformation
de l’histoire humaine. Les fils des ténèbres contrôlent
cette désinformation et écrasent les faibles, souvent aidés par
des ignorants de bonne foi.
4 Que faire ?
Il faut reconstruire de fond en comble l’Ordre social. Ghandi. (8)
Pourquoi ne pas réagir? La race humaine a survécu
plusieurs siècles sans pseudo “création”, et même sans “banques”,
par exemple toute la monarchie française; alors,
pourquoi ne pas abandonner ces taux inhumains qui n’ont
aucune limite conceptuelle et qui volent notre temps d’éducateurs
? L’intérêt, c’est du temps volé aux pères et mères de
familles. Nous demandons la justice pour les prolétaires des
temps modernes qui ne peuvent plus être prolifiques. (même
 157
étymologie de Proles; prolifique, prolétaires). Sans ceux-ci, les
capitaux devraient tout simplement s’investir en actions et en
participation, ou encore dans l’art, la musique ou la vie spirituelle
et culturelle.
4.1. Favorisons les banques coopératives et le crédit
social de Louis Even.
Vu que la gangrène est partout, nous devons agir vite.
La première mesure est de transférer tous nos fonds aux banques
coopératives ou mutuelles locales (du type Raiffeisen), à
des fonds de placement éthique ou à des organismes de crédit
social.
4.2. Favorisons les familles nombreuses
Pour influer sur les moyennes, il faut concentrer nos
efforts sur les familles nombreuses. L’exemple suédois démontre
que l’État peut être bénéfique et qu’il peut favoriser la
fécondité. En Suisse, nous pouvons lancer une initiative dans ce
sens, pour favoriser la maternité.
4.3. Favorisons une doctrine économique sérieuse
Nous dépensons des milliards pour des recherches en
physique ou en contraception dans les PVD. Dépensons quelques
millions pour approfondir les intuitions d’une doctrine
sociale dynamique qui favorise la croissance. Créons un Centre
d’Études et de Formation à l’Action Sociale (CEFAS) pour diffuser
la vraie doctrine sociale.
4.4. Favorisons l’’Ethique sociale
En tant que consommateurs ou investisseurs, nous
pouvons et devons boycotter toutes les sociétés qui ont des
comportements ou des produits inacceptables ( Hoechst et Rousel-
Uclaf avec le RU-486 par exemple, Upjohn, General Electric
 158
qui favorisent la politique de l’enfant unique chinoise en aidant
à détecter les filles pour mieux les supprimer).
4.5. Rendons possible la promesse faite à Abraham
La terre est vaste et généreuse, les mers aussi. Tous les
experts sérieux, après des études approfondies (cf. Julian
Simon) admettent qu’elle peut nourrir tous les enfants à venir,
et pour des milliers d’années.
En fait, celui qui croit que la terre est partout surpeuplée
ne croit pas en Dieu, ni en sa promesse. Pour ceux qui n’ont
pas la foi en Dieu, prenez au moins le temps et l’énergie d’étudier
les faits, comme l’a fait Julian Simon qui a changé d’avis
après ses deux ans recherches, alors qu’il était subventionné
pour “prouver” que la terre était surpeuplée et qu’il le croyait,
il a eu le courage de changer son fusil d’épaule et a rédigé son
fameux livre “ the ultimate ressource “. Réapprenons à dire la
salutation des fils d’Abraham; “ Pax, la Paix, Shalom , Salam…”.
Cette paix, comme le dit Mère Teresa de Calcutta, ne peut venir
sur terre que si nous n’avortons plus et si nous acceptons même
ceux qui sont différents, les handicapés. Dans ce cadre, nous
ouvrons une souscription mondiale pour offrir aux USA une
statue de la Responsabilité, à mettre à côté de la statue de la
Liberté.
4.6. Le Salaire maternel
Les femmes, mères au foyer, travaillent. Elles méritent
un vrai salaire, qui permettra de créer des places de travail, de
relancer une vraie consommation et faire doubler le Produit
National Brut (PNB). Nous avons pu financer des guerres mondiales,
il est donc possible de financer les mères. Le Canada
estime que le travail maternel équivaut à 46 % du PNB, la Suisse
à 58 %. La monnaie émise doit être aussi fonction de la
population.
 159
4.7. Le banquier totalitaire, souvent sans le savoir.
Dans les faits, la banque, par l’argent, possède les
valeurs d’échange, l’épargne et le pouvoir des planifications.
Qui tient la bourse tient en partie la Vie. Il est à la fois le législatif
( cf. sa présence au parlement ), l’exécutif ( cf. la claque au Président
de la Confédération Delamuraz au sujet des hypothèques
) et souvent le Juge en s’offrant les meilleurs avocats et en faisant
durer les procédures.( Cf. la “ loterie romande, alias le
Tribunal Fédéral). Les banquiers font des milliards de bénéfices
déclarés, plus ceux qui sont “légalement” hors bilan. Ils ont de
quoi payer des agents dans l’église pour vous désinformer. Vu
qu’ils ont mis sur leurs billets “ In God we trust “ et que César a
disparu, exigeons que son utilisation soit vraiment au nom de
Dieu et non pour la mort. La création monétaire doit n’être
qu’une fonction de la croissance de la population et de ses vrais
besoins. La vraie pollution commence dans les esprits.
4.8. Respect du Sabbat
Le samedi et le dimanche doivent être libres pour se
concentrer sur l’essentiel. Aucun calcul actuariel ne respecte ce
repos.
4.9. Leur place dans l’Église.
Nous devons faire comme St Vincent qui rachetait les
captifs, nous pouvons proposer un prix, très élevé, pour garder
en vie les petits innocents. Expérience faite avec l’accord de
notre Évêque, c’est très efficace. Les femmes enceintes doivent
être bénies de manière spéciale, devant toute l’assemblée. Les
orthodoxes nous montrent l’exemple, en donnant la première
communion aux tous petits, ou encore les arméniens, qui laissent
les enfants se promener dans l’Église, la maison de leur
Père, car celui qui tient un tout petit enfant dans ses bras au nom
du Christ tient le Père lui-même, et en voit la face. La messe des
 160
familles devrait être la règle et non l’exception, en recommandant
aux grincheux de venir aux messes du soir. Les prêtres
devrait s’inviter dans chaque famille afin d’avoir un aperçu des
vrais problèmes. Une académie pontificale de l’économie
devrait être créée, afin de ne pas laisser cet universel aux mains
des fils des ténèbres. L’Église devrait définir tous les avortés
comme de Saints Innocents et leur dédier une fête, car ils sont
probablement les victimes d’un plan anti-chrétien. L’endroit le
plus dangereux du monde est maintenant l’utérus des mamans,
que le Créateur a défini comme un sanctuaire.
Nous devons aussi mieux gérer l’argent de l’Église et
de sa hiérarchie et ne permettre qu’une gestion dans l’esprit de
ce rapport.
4.10. Pour une nouvelle stratégie de la vie.
Le pape nous demande, dans sa récente encyclique”
L’évangile de la Vie”, de lancer une mobilisation générale pour
la vie et de mettre en oeuvre une nouvelle stratégie mondiale.
Nous n’avons pas le droit de coopérer formellement au mal. Si
les faits financiers sont ignorés, cette stratégie sera, comme celles
des siècles précédents, inefficaces. La doctrine sociale de
l’Église ne commence pas seulement avec Rerum Novarum
mais doit tenir compte des siècles précédents, de Vix pervenit,
des condamnations du libéralisme, du Syllabus, de Quanta
Cura…. Des économistes comme Parker nous affirment que la
croissance est bonne, qu’elle peut être supérieure à 10 %. Nous
croyons qu’elle doit être supérieure pour donner du travail
valable à tous les jeunes que la terre peut porter.
4.10.1 Soutenons la pétition pour la suppression de la
dette et surtout pour que de telles dettes ne renaissent plus.
 161
4.10.2 Demandons un cadastre international des dettes
et tranchons en faveur des pauvres, comme Alexandre le grand
la fait pour ses soldats.
4.10.3 Demandons un contrôle sérieux de la publicité
subliminale qui peut nous manipuler à notre insu dans les films,
la TV, internet, la musique…
4.10.4. Apprenons à dire non à l’horreur, à la laideur, à
la nourriture trafiquée, aux manipulations…
4.10.5 Retrouvons nos racines chrétiennes, qui nous
aident à résister aux tentations, aux excès, au nombrilisme, mais
dans un esprit humble, joyeux et sportif.
5 Questions importantes et
quelques objections possibles
Tous les raisonnements invoqués à l’appui de la régulation des naissances
sont erronés et dangereux….Certains avancent que la
procréation est un accident à éviter aussi longtems qu’on refuse
d’avoir des enfants. Voilà, selon moi, l’une des plus dangereuses doctrines
que l’on puisse prêcher.
Mahatma gandhi
N’est-il pas vrai que :
5.1) Le moins d’enfants dans une famille, le moins de
vocations au partage et à la générosité et à une vie consacrée aux
autres ?
5.2) La meilleure école du principe de subsidiarité est
une famille nombreuse?
5.3. Le principal manque de la politique mondiale est
cette générosité dans une structure de corps intermédiaires, afin
 162
d’atténuer les pressions étatiques et les excès de
l’individualisme.
5.4. La mentalité contraceptive est directement dirigée
contre les familles nombreuses en favorisant l’égoïsme, l’individualisme,
la remise à plus tard des responsabilités ?
5.5. Le système d’intérêt et la pyramide des crédits attaque
directement la famille?
5.6. Pouvons-nous dire que l’intérêt est un vol, de
temps, de biens et d’enfants ?
5.7. Pouvons-nous dire que la “création” de monnaie
rendue possible par l’intérêt est un mensonge ? Un vol au détriment
des générations futures ? (des enfants pas nés)
5.8. Un homme de bonne volonté peut-il participer à ce
massacre? En action et par omission? Ou pouvons-nous nous
élever et arrêter cette mécanique?
5.9. La doctrine de St Thomas est toujours valable.
(3)(Justitia, II IIae, qu. 57 to 122 et q. 78 art. 1). Peut-on vendre le
temps qui est à Dieu ? Voici une explication du stress. De plus,
nous devons respecter le jour du repos, or, dans le calculs des
intérêts, aucun créancier ne respecte ces jours sacrés. Ils violent
tous un commandement divin, car leur cupidité les aveugle.
Toute invention humaine qui n’a pas de limites est
monstrueuse, or le système des taux d’intérêts n’a pas de
limites.
De plus, un instrument d’échange ne doit pas pouvoir
faire des petits, or l’argent en fait actuellement, au prix des
nôtres: Ceci est monstrueux.
5.10 Nous pouvons démontrer que la crise actuelle est
en grande partie due à cette recherche d’une croissance zéro,
 163
recherche basée sur des erreurs en faits et en analyse ( de nombreuses
personnalités réputées ( Prof. Schaller, Iffland,
Goetschin, Simon, Wattemberg, Villegas, Kaesun, Tremblay,
Parker, Lejeune, etc…..) ont démontrés le manque de sérieux du
Club de Rome et de leurs disciples, en prouvant même le contraire
et en affirmant l’importance de la croissance ). Pharaon
déjà croyait perdre le contrôle démographique et, à ce titre, a
voulu tuer Moïse et ses frères. Or l’Egypte nourrit maintenant
les quelques coptes qui restent et les millions d’envahisseurs qui
ont pris leur place. Quelle erreur de croire que la terre n’est pas
généreuse alors que l’Europe toute seule pourrait nourrir plusieurs
fois la population mondiale, sans compter les océans à
peine exploités.
5.11. L’argent ne s’investira plus, car l’intérêt étant le
prix de la monnaie, si celui-ci est gratuit, il restera thésaurisé.
Oui, il s’investira, mais en actions ou en propriétés
familiales. Le capitaliste familial cherchera à faire fructifier son
avoir. Par ailleurs, le récent des obligations démontre à nouveau
que les actions ou les propriétés personnelles rémunèrent
mieux. D’autre part, leur sanction est chrétienne, car elle fait
appel à la patience, qui est une vertu, et non à la faillite, qui est
destructrice. Le système des impôts devra protéger la famille. Il
n’est pas juste que les Sociétés anonymes puissent bénéficier de
l’effet fiscal et pas les familles qui sont de petites entreprises. (
L’effet fiscal permet de déduire au compte de perte et profit
tous les achats, donc de diminuer le bénéfice, ce qui revient à
acheter tout encore moins cher que les rabais déjà obtenu, soit
un prix réel d’environ 30% inférieur à celui qu’un père de
famille doit payer pour la même prestation. Les injustices fiscales
sont nombreuses ( concubins, célibataires, sociétés,
indépendants … favorisés au détriment des familles, assurance
maternité subventionnée par les impôts promise en Suisse en
1945 mais sans réelle mise en pratique etc. etc.)
 164
D’autre part, la monnaie est le prix du travail de
l’homme, la récompense de l’accomplissement d’un devoir ou
d’une prestation de service, soit fait, soit à venir, avec le maximum
d’intelligence et de liberté. Or, donner le prix d’un prix est
logiquement absurde, comme l’ont déjà démontré de nombreux
philosophes.
Il est par contre légitime d’espérer un juste profit
d’investissements qui permettent de libérer le travail humain.
5.12. Moins de logement?
Au contraire, les capitaux disponibles libérés par tous
ses pseudo outils financiers “dérivés” travailleront dans l’immobilier,
à nouveau en actions ou en biens personnels, ce qui
provoquera probablement une meilleure concurrence et une
offre plus grande, donc une baisse de prix.
5.13. Seul un faible pourcentage des capitaux placés en
actions arrivent aux entreprises.
Ceci est juste pour les grandes entreprises mais est faux
pour les petites. Ce qui suit la doctrine sociale naturelle qui
demande de favoriser les PME (Petites et moyennes entreprises).
La TVA favorise au contraire les grandes entreprises
intégrées et verticalisées.
5.14. Les actions (titres de propriété) sont amorales
Non, seul les excès qu’elles permettent le sont. Partager
les risques est bon, partager les profits reste très chrétien. La
démocratie doit aussi régner dans le monde économique, sinon
nous vivrons à nouveau des révolutions coûteuses et des manipulations
qui se paient en vies humaines.
5.15. D’autres y travaillent déjà.
 165
Nous les avons cherchés et nous sommes en contact
avec eux. Mais notre inertie collective alloue encore des milliards
de $ par nos impôts aux partisans de la mort. La récente
conférence du Caire le démontre. Nous sommes conscients qu’il
peut paraître téméraire de s’en prendre aux monopoles des
puissantes forces de la mort, qui utilisent l’ignorance ou la naïveté
de certains de nos contemporains. Le plus triste est de se
trouver opposé à ceux qui devraient être nos frères de combat
et qui font le jeu de l’horreur, avec un cynisme révoltant ou une
ignorance abyssale. L’enfer, car celui-ci existe, retentit de grincements
de dents et de pleurs. Le temps n’est plus aux
mauviettes, nous avons besoin d’hommes et souvent, les plus
hommes sont les mères de famille, c’est pourquoi ce sont elles
qui sont le plus pourchassées par les loups déguisés en
agneaux. Les temps seront de plus en plus durs pour les forces
de la vie mais rares sont les combattants qui savent à l’avance
que leur victoire est certaine, ce sera le ciel.
5.16. Toute cette théorie est utopique
Non, elle a déjà été pratiquée par des civilisations
entières et pendant des millénaires. De plus en plus de personnes
réalisent le mensonge actuel. Nous voyons même de
nouvelles monnaies locales naître, comme à Ithaca dans l’Etat
de New-York.
5.17. Elle va contre la société de consommation
Oui, elle va contre les excès de cette société. Ceux-ci ne
sont plus à démontrer. Il est impératif de catégoriser les besoins
justes. Notre société actuelle est malade en acceptant une pauvreté
absolue d’une part et, à quelques kilomètres de là, des
gaspillages honteux et un luxe frivole et ridicule. La doctrine
sociale de l’Église ne commence pas au XIXème siècle. Elle commence
dans l’Ancien Testament et elle est confirmée par toute
la Tradition. Le silence actuel est un manque de sévérité contre
 166
le mal, c’est le moment de s’en libérer, comme le Christ l’a fait à
plusieurs reprises en nous demandant de l’imiter. Mc 3,5; Mt
9,30; 11,20-24;16,23;21,19;23,1-39; Mc1,25;8,33 etc. et surtout la
constante aux quatre évangiles, les marchands et changeurs, à
plus forte raison les banquiers chassés du Temple Mt 21,12-13;
Mc 11,15-16; Lc 19,45-46; Jn2,14-17. Cette doctrine reste basée
sur la Solidarité, la Fraternité et la Subsidiarité. Qui pratique
encore ces vertus ? Qui en connaît vraiment le sens ? La seule
école qui les enseigne encore est celle des familles nombreuses,
qui sont pourchassées hors de nos soi-disant églises car le
silence est d’or. Serait-ce le silence des sépulcres blanchis dont
parle le Seigneur ?
5.18. Si vous appliquiez votre théorie, nous ne serions
pas là, car il y aurait eu moins de progrès technique.
D’une part, ce n’est pas notre théorie, mais celle d’un
droit naturel; d’autre part nous serions bien là, peut-être en effet
avec moins de gadgets inutiles mais une plus grande joie de
vivre avec plus de cousins, de frères et soeurs. The more the
merrier, comme disent les anglais, plus il y a de convives, plus
on peut s’amuser. Les enfants le comprennent vite, à l’image de
la parabole du festin. A quoi servirait-il à l’homme de conquérir
l’univers pendant quelques années au risque de perdre son âme
pour l’éternité ? De plus, il n’est pas prouvé qu’il n’y aurait pas
eu de progrès sans l’intérêt, au contraire puisque l’économie
serait moins fonctionnarisée et plus dynamique du fait des
actions. De plus, il est prouvé historiquement que le progrès fait
des avancées fulgurantes lorsque le pouvoir monétaire revient
sous le contrôle du souverain, c’est à dire pendant les guerres.
La deuxième guerre est une démonstration patente.
 167
5.19. C’est déjà fait!
Ah oui? Et où? Mais, en tant que laïc, c’est notre devoir,
dans la charité, en toute liberté, que d’explorer ces pistes
d’actualité.
5.20. Pourquoi vous faire confiance?
Devant la gabegie actuelle, nous avons au moins une
solution de rechange, qui comme toutes les solutions, a un prix,
mais plus modique que des guerres. En effet, la solution passée
résidait dans des guerres régulières qui remettait les compteurs
à zéro. Mais le nucléaire rend ces moyens horribles encore plus
inadmissibles. Le Pape a raison de proposer un jubilé et une
remise générale des dettes, qui coûtera moins cher que des
guerres et fera plus d’heureux.
5.21. Pourquoi vous aider?
Car, maintenant que vous savez, merci de contribuer,
dans la mesure de vos moyens, à répandre ce vent nouveau.
5.22 J’ai tellement de demandes!
Mais dans notre cas, avec peu d’efforts humains et le
levier considérable du droit naturel, nous pouvons reprendre
une grande partie du pouvoir injustement laissé aux partisans
de la mort.
5.23. Qu’est-ce que ça me rapporte?
Une certitude que les conditions s’amélioreront réellement,
pour vous et vos enfants.
5.24. Le printemps viendra tout seul
Non, l’histoire égyptienne le démontre. Elle a disparu.
De plus, la lenteur de certains à réagir démontre la tiédeur de
leur foi et Dieu vomit les tièdes, selon St Jean. Les fils des ténèLa
bourse et la vie, les élites en économie.
 168
bres réagissent à la vitesse de leurs ordinateurs, nous réagissons
trop souvent à la vitesse de notre paresse. L’excuse de la
réflexion est éculée. Deux siècles de réflexion, des milliards de
non-nés, des morts de faim, des guerres sans pitié, des structures
de péchés à crever les yeux sur leurs chaînes TV souvent peu
recommandables avec des écrans de plus en plus grands et de
plus en plus chers.
5.25. Ce n’est pas mûr.
Il n’est jamais trop tard pour commencer. Mais plus on
attend, plus c’est difficile. De plus, le point de non retour est
proche, très proche. L’implosion est là, elle a commencé.
5.26. Tout le monde accepte ces taux.
Comme tous croyaient que la terre était plate, ou que le
soleil se levait et se couchait, ou que le “ Roi “ était un dieu…
Signalons que de grands courants philosophiques sont contre (
Platon, Aristote, Cicéron, Caton, Plutarque, Tacite, Tite-Live) et
que toutes les grandes religions sont claires si on a l’honnêteté
de lire le sens littéral, qui doit primer. Le plus triste, c’est les
gens qui se croient d’ “Église” et qui utilisent ces outils antichrétiens.
5.27. Cette discussion est superficielle.
Avec les meilleurs esprits de l’histoire ( Aristote, Cicéron,
St Thomas, St Antonin, les Pères de l’Église, le Christ, les
prophètes, les Papes ) nous aimerions bien recevoir des critiques
constructives des arguments en faveur des taux d’intérêts,
de personnes n’ayant aucun intérêt personnel à favoriser sa
théorie, On ne peut être juge et partie. Cherchez à qui le crime
profite, car le crime est si grand que c’est devenu de la statistique
froide et scientifique. Si le Christ l’avait trouvé si bon, il en
aurait levé l’interdiction lui-même. Or, toute la tradition écrite
reste formelle, que ceux qui affirment par oral qu’elle n’est plus
 169
valable nous le disent avec d’autres arguments que “ tout a
changé “ ou encore “ l’argent est différent maintenant qu’avant
“. ou encore “ grâce à lui, on vit mieux “. Ces arguments sont du
même type que “ la santé n’a pas de prix “ alors que le prix se
compte en vies humaines. La cupidité est une constante et
l’Ancien Testament la lavait dans les jubilés, ces fêtes sociales
où on remettait les dettes. Le Pape nous demande d’en préparer
une pour fêter l’an 2’000 et pour préparer notre égoïsme collectif
à ce grand nettoyage. Commençons tout de suite, notre place
au ciel en dépend. Pour ceux qui n’ont pas la foi, sachez que
votre crédulité en d’autres valeurs est exploitée par les serviteurs
des forces de la mort et que votre tour viendra, sur un lit
d’hôpital, avec ce qu’ils appellent la “ bonne “ mort, l’euthanasie,
que le Prof. Lejeune appelait l’Euthanazie, l’arme du
nouveau totalitarisme sournois qui élimine les moins
productifs.
5.28. Comment avez-vous découvert cette intuition ?
Le Christ a dit “ Soyez mes disciples et vous découvrirez
la Vérité et celle-ci vous libérera “. Nous devons vivre le
Royaume et sa justice. La justice est de prendre les petits enfants
dans nos bras au nom du Christ. Les seuls qui savent encore ce
que le mot “ sacrifice” veut dire, c’est les mamans et quelques
papas encore trop rares. Dieu le Père étant chassé, les papas
aussi. Voici la raison de la rage des anti-chrétiens contre les
mères et leurs enfants. Ceux-ci, comme Judas, sont autour de la
table, dans les rangs de l’église. Leurs sesterces sont à la banque.
Ils sont souvent inconscients du jeu diabolique qu’ils jouent,
pauvres pantins qu’ils sont devenus. Mais la Vérité triomphera
à la fin et ce message de liberté fera tomber les chaînes des pauvres
exploités actuels, qui sont de plus en plus nombreux sans
enfants, ce qui est voulu par les forces de la mort. Les sacrifices
humains ont lieu tous les jours, au Centre Hospitalier Universitaire
Vaudois (CHUV),
 170
5.29. Le texte du Conseil Pontifical “ Justice et Paix “
Ce texte de 1994 part de bonnes intentions, mais se
refuse à voir toute le réalité. Dès lors, il ne peut pas apporter les
réponses à nos questions. De nombreux documents de cette institution
ont le même défaut. De plus, on y trouve des critiques
voilées du Magistère, sans démonstration sérieuse. (Seraientelles
d’ailleurs possibles ?). Par exemple,  15 “ La condamnation
du prêt à intérêt a pu apparaître comme une
transcription trop littérale de l’enseignement du Christ “ ou
encore,  19, au sujet de la primauté du travail sur le capital,“
Ce principe énoncé par Jean-Paul II comme évident, est
loin d’être une vérité évidente pour les économistes. Travail et
capital sont plutôt pour eux les deux facteurs essentiels de production….
Il n’y a pas de hiérarchie certaine…
Ou encore  27 “ Les rapports entre la sphère financière
et l’économie réelle se placent plutôt sous le signe de la
complémentarité que sous celui de l’opposition que dénonçait
naguère Pie XI…”. Quel orgueil et quel manque de perspicacité.
Le Pape se trompe d’après eux. Mais les victimes se comptent
par millions, et vous n’en parlez pas. 850 millions de chômeurs,
des avortés par milliards (sic) êtes-vous pour la contraception ?
Saviez-vous que la plupart des contraceptifs sont en fait abortifs
! En  48 du texte de Justice et Paix, il est recommandé de
suivre la parabole des talents, mais avec la traduction favorable
aux banquiers et cette fois-ci, comme c’est bizarre, de manière
très littérale. Mais heureusement que la conclusion finit sur des
notes d’espoirs. La solution ne sera pas facile et elle doit coûter
quelque chose. Nous affirmons qu’ elle doit remettre en question
beaucoup d’habitudes et presque toute notre culture
économique actuelle. En effet, ils ont rejeté la pierre d’angle du
monde économique. Comment est-il possible de croire un instant
que le monde économique peut se bâtir sans morale et sans
le Christ ? L’Église a étudié les aspects techniques des féconda 171
tions in vitro, a-t-elle le droit de laisser les techniques
financières folles, alors qu’en fait, elles sont plus simples que les
manipulateurs intéressés veulent le faire croire ? Refuser leur
étude est criminel. Les bases du Bien commun restent les
mêmes depuis la fondation du monde, exclure les plus faibles
reste une tentation permanente, le pire est de se taire devant le
plus colossal holocauste de tous les temps. Les victimes servent
de sacrifice humain à la Bête immonde qui achète les âmes au
prix du sang d’innocents, comme le Moloch, Mammon ou le
Baal antique. Voici pourquoi ces milieux sont si réfractaires au
simple mot “avortement”. Dans les rédactions suisses, tout
papier comportant ce mot doit être jeté au “corbillard” ( la poubelle
pour les non-initiés) , pour l’éternité. Le principe juridique
“ on ne peut être juge et partie” doit s’appliquer aussi dans ce
domaine et demander à des personnes qui vivent des prébendes
du système un peu d’objectivité est du domaine de
l’inconscience.
5.30. C’est le domaine des laïcs
Comment est-ce possible que l’Église ait considéré ce
sujet comme de son ressort pendant des siècles et que, soudain
et sans explications sérieuses, on se taise, on se lave les mains et
on affirme que tout est permis. Que ce qui était péché mortel
passible d’excommunication ne l’est plus. Au contraire, prêtez
gaiement contre les intérêts que le marché dicte, marché que
vous pouvez manipuler. Soyons sérieux. Donnons des explications.
Nous croyons pouvoir affirmer qu’il sera plus facile de
nettoyer les écuries en coupant l’essence aux camions qui
déversent leurs immondices sur nos enfants et nous-mêmes. Ils
viendront à pied et nous nous défendrons à pied, les armes
seront au moins égales. Cessons d’être comme les polonais, à
cheval contre les panzers nazis. Il est symbolique que le lendemain
du succès du Pape à Manille en 1995, les banques
internationales aient reçu la permission de multiplier leurs
 172
réseaux dans ce pays. Nous devons être héroïque dans notre vie
sexuelle, pourquoi pas dans notre vie économique ? La cupidité
ne doit pas être combattue ? Le Christ ne doit-il pas aussi régner
dans le monde financier ? Où sont les limites ? Que des experts
sérieux nous donnent les clefs et non le silence qui pourrit tout.
Pourquoi la jouissance sexuelle est-elle interdite hors mariage,
ce que nous comprenons, mais la jouissance de l’avare Harpagon
sur son tas d’or n’est plus condamnée, alors qu’elle coûte
plus de mal à toute la société. Pourquoi ne fait-on plus d’exception
à la limitation de la liberté humaine dans le domaine de
l’esclavage, des sacrifices humains, de l’anthropophagie, du
racisme mais pas dans les meurtres d’enfants innocents par
l’avortement ou dans le meurtre économique par les faillites.
Est-ce chrétien que de laisser l’esprit cupide fantasmer sur des
profits énormes gagné sans travail réel, afin d’assouvir des
besoins futiles avec l’argent pris dans des opérations de raider,
de bourse, de dérivés ou de futurs et qui mettent au chômage
des milliers de pères et mères de famille, qui jettent à la rue des
milliers d’enfants sans parents responsables, qui poussent au
désespoir les chefs d’entreprises ou qui annihilent en quelques
secondes leur bénéfice d’une année car le taux de change a
chuté. Amos et les Papes ont démontré que ce n’est pas
MORAL, que ce sont des péchés mortels passibles d’excommunication
automatique latae sententiae. Mais c’est tellement plus
facile d’hurler avec les loups, surtout quand ils offrent des cocktails
dans leurs clubs et qu’ils vous flattent. La veuve, l’orphelin
et surtout les avortés attendent la vraie Charité. La justice
demande une position courageuse aussi des clercs, aux questions
suivantes:
1) Peut-on prêter à intérêt ?
2) Peut-on prêter ce qui n’existe pas ( l’argent créé ex
nihilo par de simples écritures) ?
 173
3) Si oui, peut-on exiger la faillite en cas de non remboursement
?
4) Si oui, pourquoi L’Église a-t-elle changé d’avis et
quand ?
5) Peut-on laisser le pouvoir de création monétaire
sans l’étudier sérieusement ?
5.31. La monnaie n’est plus un bien fongible, d’après
certains responsables de l’Eglise.
Ah oui! Et pourquoi ? Un bien fongible, comme un
pain d’un kilogramme ou une pomme, est un bien que l’on peut
remplacer par un identique. Le code de Droit Canon prévoit
que l’on doit rendre à l’identique, sans rien en plus sinon la gratitude
gratuite. Toute clause qui prévoit un ajout est interdite
car usuraire. Or, un billet de banque ou une écriture bancaire est
fongible, vu que ce sont des symboles et qu’ils sont identiques.
Ceux qui affirment le contraire le font par intérêt, afin d’éviter
cette condamnation si bonne. Prions St Yves, le patron des avocats,
de nous donner le courage de défendre les faibles et les
opprimés, de manière sérieuse et concrète.
5.32. La Vatican a des banques et pratique l’intérêt.
C’est donc licite.
Ce n’est pas parce que certains Papes ont eu des maîtresses
que l’adultère est licite. Les scandales récents
s’expliquent par le laxisme passé. Le Pape actuel y met d’ailleurs
de l’ordre.
5.33. St Nicolas de Flüe, notre mystique national suisse,
père de dix enfants, a beaucoup médité sur la Trinité reprenait
la distinction classique et affirmait que tout ce qui est des relations
internes s’appelle la Théologie et tout ce qui provenait de
 174
la Trinité vers le monde extérieur se nomme l’économie du
Salut. Notre microcosme intellectuel étudie peut-être trop dans
un domaine et pas assez dans l’autre. Nous connaissons beaucoup
de soi-disant “ théologiens “ qui essaient de détruire le
message du Christ et peu d’économistes qui défendent le Bien
commun indispensable à la Vie. Primum vivere, d’abord vivre.
Ce n’est bientôt plus possible pour les familles nombreuses. La
TVA, la hausse de 40 % de l’électricité. les hausses d’impôts, de
loyer, d’écolage, des primes d’assurance sont pour vous des “
questions bassement matérielles”. Les ecclésiastiques sont
payés par l’État et nos impôts. Si on ne les paye pas, nous sommes
mis en faillite. Voici la vérité crue. Le sanctuaire, c’est les
entrailles de Marie, Marie, c’est la THEOTOKOS, Tokos, c’est la
mère et pas l’intérêt. Mettre dans la bible que tokos, c’est l’intérêt,
c’est mettre dans le sanctuaire de nos âmes l’abomination de
la désolation dont parlait Daniel. Le résultat: l’endroit le plus
dangereux pour les plus faibles, c’est l’utérus d’une mère, plus
qu’un pays en guerre. Il devrait y avoir 15’000 familles nombreuses
à Lausanne. Combien y en a-t-il ? Moins que 100 ! Estce
un péché social que d’avoir plusieurs enfants ? Que dit l’économie
du salut ? Le Créateur est-il égoïste ? La terre est-elle
généreuse ? Pourquoi le Gatt doit-il limiter les surplus ? Jeter la
nourriture ? Pousser les agriculteurs hors de leurs champs pour
les parquer dans des bidonvilles ? Pourquoi a-t-on payé les
pêcheurs français pour couler une partie de leurs bateaux alors
qu’en cultivant les mers, on pourrait nourrir des milliards
d’êtres humains ? Avez-vous les réponses ? Le Christ les a et son
message est vraiment libérateur, mais il faut d’abord chercher la
Vérité, toute la Vérité et sa Justice, toute sa Justice.
5.33. Les demandes économiques de la Bible n’ont
jamais été invoquées sérieusement ni appliquées.
Ceci est faux. Le Cardinal Ratzinger le démontre dans
ces derniers ouvrages. Sans compter que la jeune église
quait une grande générosité. De plus, Charlemagne et St Louis
notamment ont été d’une grande clairvoyance. Le jubilé de l’an
2’000, tel que demandé par Jean-Paul II, va dans ce sens d’une
fête qui renouvelle tout l’édifice social et les chrétiens se doivent
de montrer l’exemple, et surtout les institutions et les ordres. Le
communisme a tué plusieurs centaines de millions de personnes
innocentes, le colonialisme occidental aussi, si on compte les
indiens et surtout les esclaves, mais le système hédoniste actuel
a déjà tué en 30 ans plus de deux milliards d’embryons, car la
plupart des contraceptifs modernes sont en fait des abortifs.
Cette guerre silencieuse frappe en continu est reste souvent
remboursée par la “société”. Nous devons refuser ce massacre
qui est le fruit de notre manque de formation dans le domaine
moral de l’économie. Oekos nomos, c’est la loi de la famille, c’est
devenu la guerre contre l’élément le plus faible, l’enfant à venir.
6. Les élites.Vivons simplement afin que
les autres puissent simplement vivre
Au vu de tout ce qui précède, je crois pouvoir dire que
les élites ont du travail sur la planche et que, sans l’aide divine,
ce travail est impossible. Nous devons trouver les laïcs choisis
par Dieu pour ce travail. Je pense qu’ils ne peuvent exister que
parmi des personnalités qui ont prouvé leur amour et leur abnégation
dans le combat pour la vie, tolérant pour les personnes
mais clair dans les idées. Ces personnes doivent rechercher la
sainteté et croire qu’il est possible, avec l’aide du Seigneur, de
l’atteindre. Un Professeur Jérôme Lejeune reste un exemple
lumineux de cette possibilité. Leur travail est d’abord de défendre
les plus faibles, ils sont élus par les familles, au suffrage
familial, les voix des enfants comptant, ils décident de la création
monétaire et l’attribuent d’abord aux familles, vrais
investisseurs du futur. Ce pouvoir économique créera des
 176
richesses décentralisées et améliorera toute la répartition des
hommes sur la terre. Avant d’élire nos représentants, nous
devons prier pour eux et les aider à prendre des décisions chrétiennes
en les entourant de notre amitié.
7. Conclusion
“Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas”
Malraux
Le grand risque pour les matérialistes, c’est de perdre
non seulement la vie éternelle, mais aussi la vie terrestre et la
bourse. Le système va vers son explosion et ils auront tout
perdu. Quelle ironie, des signes sans valeur sur un compte en
banque, la tentation de se suicider et en plus le risque de l’enfer
pour l’éternité. Mgr le Cardinal Alfonso Lòpez Trujillo demandait,
lors du précédent sommet des leaders pro-life, un David
pour faire tomber le monstrueux Goliath de l’avortement. Ce
Goliath est dans notre coeur et dans celui de nos pratiques et de
notre culture, même ecclésiales. Nous devons favoriser des élites
chrétiennes, sinon le chaos sera terrible. Le grand jubilé va
nous coûter cher à tous mais quelle joie si nous réussissons.
Nous devons trancher le noeud gordien d’un coup décidé et
revenir à la pureté des premiers chrétiens, aussi dans la doctrine
sociale. Cherchez le royaume de Dieu et sa justice. La justice
permettra aux pauvres embryons de simplement vivre. Je
demande le respect de la vie selon l’unité de vie des premiers
chrétiens, dans tous les domaines. Pour ce faire, nous avons
besoin d’une position claire dans le domaine financier et économique.
Cette idole doit tomber pour le bien des enfants. Les
avortés et les embryons surnuméraires ne sont-ils pas de St
innocents ? Ne peut-on pas les racheter comme St Vincent De
Paul rachetait les chrétiens aux musulmans ? La vie n’est-elle
 177
pas supérieure aux idoles usuraires ? Le simple désir de vouloir
gagner de l’argent sans rien faire n’est-il pas déjà un péché ?
Après la demande de pardon aux femmes, pourquoi pas la
demande de pardon aux avortés pour raisons économiques,
aux petits enfants que nous jetons dehors de nos églises en les
frappant car ils font du bruit, alors que l’essentiel de la messe
peut être suivi dans le missel et que souvent, ils font moins de
bruit qu’un adulte qui tousse ? Pourquoi ne pas organiser des
cérémonies joyeuses pour les femmes enceintes, pourquoi ne
pas dater les anniversaires selon la date de conception qui est
maintenant connue grâce aux méthodes naturelles d’espacement
des naissances. Pourquoi ne pas régler la création
monétaire selon les enfants à naître et remettre cette création
aux parents ? Nous devons reprendre le contrôle de ce serviteur
que doit être l’argent.
Ceci n’est pas purement technique. Le monde a maintenant
besoin de plus d’investissements dans les endroits à
risques, ce qui signifie porteurs d’actions et capital et non de
dettes, emprunts ou prêts sur gage. La tentation de refuser de
mettre Dieu au faîte de l’économie n’est-elle pas la même que
celle du fruit défendu. Peut-on vraiment ne pas écouter la voix
de la sagesse éternelle qui. pendant des siècles, a affirmé que les
petits de l’argent mangeraient ceux des hommes et croire que
l’homme peut définir tout seul ce qui est bien et ce qui est mal ?
Que votre oui soit oui et votre non soit non, tout le reste vient
du Mauvais. De plus, devant les faits si évidents, l’intelligence
et l’intuition crient qu’il y a une vérité urgente à redécouvrir; ne
rien faire ne serait-ce pas un péché contre l’esprit, image de
l’Esprit en nous, le seul péché qui ne sera jamais pardonné ? Si
c’était vrai, que de changements à apporter à notre culture titanesque,
si fière et orgueilleuse, à l’image du Titanic qui sombra
en quelques minutes.
La bourse et la vie, les élites en économie.
 178
Tout ce travail est donné avec l’espoir que quelques
simples concepts économiques puissent être mieux expliqués
pour le bien des plus pauvres, des enfants non-nés, et spécialement
ceux des pays du tiers-monde et les nôtres et sous réserve
que le Saint Magistère de l’Église en accepte le contenu, et seulement
dans cette mesure. Ne croyez pas ceux qui compliquent
tout pour en garder le contrôle, surtout que le prix en est trop
élevé, soit des milliards de vies humaines qui ne verront jamais
le jour. Pourquoi ne pas regarder la réalité d’une façon positive
et encourager notre monde à vivre toute la vérité dans un esprit
de justice et de charité? L’idéal chrétien doit être élevé, pas seulement
dans la morale affective mais aussi dans le monde
économique, ce qui facilitera le reste de la vie. Il est certain que
les capitaux disponibles peuvent s’investir à titre de participations,
dans le but de recevoir une part du bénéfice, mais sans
jamais exiger la faillite. L’amour, le vrai amour, le bel amour ne
peut accepter l’intérêt. Ne croyez pas ceux qui disent le contraire,
ce sont des marchands d’illusion encore plus efficace que
le “magicien et illusionniste” David Copperfield. Le vrai amour
peut accepter le juste profit. L’intérêt, c’est la mort, c’est vendre
la vie des plus pauvres parmi les pauvres, les embryons, pour le
prix d’une sandale, le reliquat tous frais déduits de son compte
d’épargne, oreiller de paresse prenant la place des fonds
d’actions dynamiques ou de vrais investissements. Nous avons
tout à gagner en favorisant les familles nombreuses en payant
un vrai salaire aux mères qui éduquent notre futur et qui formeront
une demande dans tous les domaines, source de
dynamisme et de vie. Toutes les analyses sérieuses démontrent
que la lutte sera gagnée en misant sur la joie de vivre des mères
de famille, qui sont un élément stabilisateur du développement.
Son modèle en est la Theotokos, la mère de Dieu, Marie, qui est
aussi connue comme la Vierge enceinte, Notre Dame de Guadeloupe,
alias coatl lupé, Patronne et Protectrice des enfants à naître. Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est
au Christ et à sa mère que vous l’avez fait. Pariez sur l’amour.
Aimez-vous les uns les autres dans la joie du jubilé et de l’esprit
des noces de Cana.
P.S.: Considérations finales:
De toute manière, je place ce travail sous le jugement
de la Ste Église.
0.1. Doctrine sociale de l’Église.
Les principes de subsidiarité ( inversé par le traité
d’Amsterdam), de respect des Corps intermédiaires etc. ne sont
pas assez connus. Ce texte tente d’expliquer le pourquoi profond
et ses conséquences.
0.2. L’esprit “Golden Boy”
La frivolité financière existe aussi parmi nos frères
chrétiens. Il est humiliant de constater que les juifs et les musulmans
se prêtent entre eux sans intérêt alors que les chrétiens ne
se gênent plus.
0.3. Les enfants.
Les apôtres ont été grondés par notre Seigneur, qui
n’avaient pas compris que prendre un petit enfant dans ses bras
au nom du Christ, c’est tenir Dieu le Père. Je rêve d’églises où les
petits soient associés au St Sacrifice et non rejetés. Les personnes
qui ne supportent pas les enfants dans les églises ont souvent
été impliquées elles-mêmes dans une procédure d’avortement.
Ce texte explique certaines conséquences de ces mépris. Les
petites choses ont parfois de grandes conséquences, comme le
comprenait très bien Marie.
0.4. Le chrétien se doit de défendre le plus faible. C’est
l’embryon surnuméraire congelé (FIVET). Nous avons la vocation
de le protéger. Nous l’ adoptons grâce à des mères qui sont prêtes 
à le porter et à le nourrir, confiez-le nous. 

Contacts:

en Suisse au 00 41 21 6168888, fax 00 41 21 6168881. Merci. 






Comment créer et partager les surplus:

Lettre à mon curé sur la “création monétaire du néant”.

Lettre à mon Curé sur la “création monétaire du néant” des banques suisses, canadiennes et mondiales.

Vous vous êtes opposé ce matin devant plusieurs personnes à mon affirmation que les banques suisses notamment créaient de la monnaie du néant.

Le sujet est primordial pour le salut des âmes comme le dit le Pape Benoît XV, «c’est sur le terrain économique que le salut des âmes est en danger».

Jean-Paul II a mentionné à plusieurs reprises la nécessité de changer les systèmes économique et financier: «Une réforme structurelle du système financier mondial est sans nul doute une des initiatives les plus urgentes et nécessaires.» (Message aux Nations unies, 26 septembre 1985).

Je dois vous apporter les précisions suivantes:

Démonstration basée notamment sur les publications de la Banque nationale suisse ( BNS ou SNB ).

Ces dettes venues du néant écrasent les comptes publics de sommes devenues impayables par le jeu exponentiel des intérêts composés, qui obligent les plus pauvres et les familles nombreuses à enrichir les plus riches et les banquiers par notamment les impôts à la consommation ( TVA etc…).

Création de monnaie 

Les banques créent de la monnaie en accordant des crédits. Les dispositions légales régissant les réserves minimales et la politique de la Banque nationale, généreuse ou restrictive, en matière d’approvisionnement en monnaie influent sur leurs possibilités de créer de la monnaie.

Les banques créent donc de la monnaie en accordant des crédits. Elle ne doivent obtenir de la Banque nationale suisse qu’un petit pourcentage ( seulement 2 % en Suisse, ils peuvent créer du néant 98 % d’argent sous forme de crédits…, rien notamment au Canada, 0 %, donc “création” illimitée, 

Australia
None
Canada
None
United Kingdom
None
Mexico
None
New Zealand
None
Sweden
None

etc… in USA, souvent 0 %…sic…).

de liquidité qu’il leur permet de fabriquer du néant un multiple des fonds en garantie. Les dispositions légales régissant les réserves minimales et la politique de la Banque nationale, généreuse ou restrictive, en matière d’approvisionnement en monnaie influent sur leurs possibilités de créer de la monnaie du néant.

Si la BNS veut augmenter la quantité de monnaie à la disposition de l’économie, elle rend ses prêts plus avantageux en abaissant les intérêts que les banques lui versent. Les banques disposent alors de davantage de réserves de liquidités, avec lesquelles elles peuvent à leur tour octroyer des crédits à leurs clients et, partant, déclencher le mécanisme de création monétaire du néant. Si la Banque nationale veut réduire la quantité de monnaie, elle augmente les taux d’intérêt, ce qui renchérit les crédits.

Au Canada, il n’y a plus le limites pour cette création, si ce n’est de trouver des personnes prêtes à emprunter. 


transparent.gif

desiebenthal.blogspot.com/…/sauver-leconomie-oui-cest-possible-et.h…
23 févr. 2010 – Le système bancaire à couverture fractionnaire est totalement ….. l’association historique du Mouvement des Créditistes du Canada,


desiebenthal.blogspot.com/…/opus-dei-goldmann-sachs-opus-diaboli…
27 avr. 2010 – Voici un exemple d’un pays, le Canada, sic, qui ne met plus aucune limite à ces est détruit automatiquement par le système fractionnaire.


desiebenthal.blogspot.com/…/les-faits-donnent-raison-m-allais.html
3 avr. 2010 – L’impossibilité de contrôler un système à couverture fractionnaire étant ….. l’association historique du Mouvement des Créditistes du Canada,

desiebenthal.blogspot.com/…/krach-fr-3-ce-soir-ou-jamais-le-tabou.h…
5 févr. 2010 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous …. Voici un exemple d’un pays, le Canada, qui ne met plus aucune limite à ces créations monétaires.




Une autre forme d’usure vorace qui pèse sur les plus pauvres, surtout par les impôts de consommation ( TVA etc…)
Crise provoquée inexorablement simplement pour maintenir à flot la masse monétaire du pays concerné…empirée chaque année exponentiellement et aggravée car à chaque remboursement de crédit, le montant correspondant est détruit automatiquement par le système fractionnaire…
dette du Canada
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c’est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression


Tout coûte plus cher, mais l’essentiel du budget va aux banquiers qui gagnent des sommes folles en regardant leur montre, jour et nuit, y compris les jours fériés.
Le capital prêté a bien été créé à partir de rien, puisqu’aucune monnaie n’a circulé. Il ne s’agit pas de l’argent de Pierre, Paul et Jacques qu’on a prêté à Robert puisque les trois compères peuvent toujours vider leur compte à l’aide de leur carte de crédit, de leur chéquier ou d’une évasion de capitaux (ça s’appelle virement quand la destination est connue).
Le capital emprunté par Robert devra être remboursé, le plus souvent il faut le rappeler, par son travail (l’économie réelle qui crée les vrais richesses, palpables), et bien que cet argent ait surgi de la sphère financière. Le-dit capital une fois remboursé, sera annihilé. Il disparaîtra de l’économie. Cela renforce le problème des crises voulues par leur système, à savoir qu’il n’y a jamais eu, et qu’il n’y aura jamais assez de monnaie (sous quelque forme que ce soit) pour rembourser toutes les dettes contractées.
Le scandale selon moi c’est que la seule monnaie véritablement créé, les intérêts, va toujours dans la poche du banquier (qui en reverse quand même une partie à ses épargnants). Il me semble inadmissible que le pouvoir de création monétaire soit détenu par des privés, je trouve cela incroyable dans une société qui se dit démocratique.
Accessoirement, si c’était un établissement public qui créait la monnaie, l’Etat ne pourrait jamais être endetté (il ne se verserait pas à lui-même des intérêts). De braves économistes ont soutenu que l’Etat ne savait pas user sagement du pouvoir de créer la monnaie et qu’il était responsable de la crise de 74. Tout le monde trouva cette réflexion lumineuse et s’empressa de confier le pouvoir monétaire aux privés, nonobstant les avertissements de l’histoire. Je trouve ça complètement fou. La crise du subprime et ces mille milliards de $ écrasent les familles et les citoyens, pour engraisser quelques renards rusés aux salaires honteux.

Kennedy a dénoncé les sociétés secrètes qui profitent de ce système de voleurs.
“Le bureau présidentiel a été utilisé pour mettre sur pied un complot d’anéantissement de la liberté du peuple américain, et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique.”
John F. Kennedy, (A l’université de Columbia, 12th Nov. 1963 – 10 jours avant son meurtre le 22 Novembre 1963.)
Le chauffeur est mort 3 semaines après d’un étrange cancer foudroyant. Nombreux impliqués dans cette affaire seront victimes d’une mort brutale peu de temps après les faits (accidents de la route notamment).
Il y a donc des complots, not. financiers, voir Ferraye, 9-11, UBS, Or suisse etc…
Le 4 Juin 1963, le President Kennedy a signé un document
présidentiel nommé l’Ordre Exécutif 11110 ( toujours applicable), lequel a modifié l’Ordre Exécutif 10289 de 19 Septembre 1961.
Le Président des États Unis a exercé le droit juridique de produire l’argent, sans intérêts et libre de dettes. Il avait déjà
imprimé les billets des États Unis en ignorant complétement les billets de la Réserve Fédérale des banques privées (le FED est une organisation privée, sic.) Les registres montrent que Kennedy avait imprimé § 4,292,893,825.
Quelques mois après, en Novembre 1963, on l’a assassiné.
Le President Kennedy avait réduit l’Acte de la Fédéral Reserve voté la veille de Noël 1913 et redonné au Congrès des États Unis le droit de créer son propre argent.

“L’ordre exécutif 11110 a été limité par le Président Lyndon Baines Johnson, trente-sixième président des Etats-Unis – de 1963 à 1969 – alors qu’il se trouvait dans l’avion présidentiel AirForce One, entre Dallas et Washington, le jour même de l’assassinat du Président Kennedy ” écrivait un chroniqueur ( il serait encore applicable en quelques minutes par le Président Obama) .
Le décret présidentiel n’a jamais été officiellement abrogé, mais son application fut suspendue.
Fut abrogée l’autorisation d’imprimer de nouveaux billets et de frapper de nouvelles pièces, si bien que l’Executive Order n° 11110 demeure officiellement en vigueur … dans la stratosphère. On a donc retiré de la circulation ou détruit tous les billets des États Unis imprimés par Kennedy, par suite d’un ordre exécutif du nouveau President Lyndon Johnson, le même qui a donné l’ordre de couler le USS Liberty au large d’Israël et par Israël…

Cet assassinat était peut-être un avertissement aux futurs Présidents qui auraient voulu emboîter le pas à Abraham Lincoln et à Jahn Fitzgerald Kennedy et priver les banquiers de leur rente en éliminant le système de la monnaie-dette. Jahn Fitzgerald Kennedy aurait payé de sa vie cette provocation à la puissance de la finance internationale. Mais nous sommes là dans le domaine des innombrables coïncidences troublantes qui ont jalonné la vie de ce Président même si la célérité de la décision du Président Johnson donne du crédit à cette supposition. Eustace Mullins rappelle que le Président Abraham Garfield avait lui aussi été assassiné le 2 juillet 1881 après avoir fait une déclaration sur les problèmes de la monnaie. Que de coïncidences !
Depuis le Président Kennedy, aucun successeur ne s’est avisé d’apporter la moindre réforme au fonctionnement de la FED.

C’est le moment de le faire, yes, we can, yes, you can, notamment en mettant en pratique l’encyclique oubliée de Vix pervenit ( 4 pages A4 ).

Même la “vraie” Opus Dei, prélature “catholique”,  l’a oubliée, quel dommage et quel gaspillage. On le paie tous trop cher…
http://www.de-siebenthal.com/Vix%20pervenit.htm


Citations sur la création monétaire

(par ordre alphabétique des auteurs) “Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.” Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques en 1988.
“Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.” Napoléon Bonaparte, Empereur Français, (1769-1821).
“Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.” Henry Ford. (1863-1947)
“Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté.” John Kenneth Galbraith, Économiste. (1908-2006)
“Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce… et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent.” James A. Garfield, Président des États-Unis, assassiné (1831-1881)
“Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise.” Thomas Jefferson. (1743-1826)
“Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité.” Abraham Lincoln, Président des États-Unis, assassiné (1809-1865)
“Le système financier est devenu la Banque centrale américaine (Federal Reserve Board). Cette banque centrale gère un système financier au moyen d’un groupe de purs profiteurs. Ce système est privé et son seul objectif consiste à réaliser les profits les plus énormes possibles en utilisant l’argent des autres. Cette loi (de la Réserve fédérale) démontre la plus grande preuve de confiance au monde. Lorsque le président signe cet acte, il légalise le gouvernement invisible par le pouvoir monétaire. Les personnes ne s’en rendent peut-être pas compte pour le moment mais le jour du jugement n’est plus qu’à quelques années, le jour du jugement de cet Acte qui représente le pire crime de tous les temps commis au nom de la loi par l’intermédiaire d’un projet de loi.” Charles A. Lindbergh. (1902-1974)
“Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile… Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois… L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.” William Lyon Mackenzie King, Ex-premier ministre du Canada. (1874-1950) ”Les banquiers Illuminati gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde.” Henry Makow. Ecrivain Canadien né en 1949.
“Je n’ai jamais vu personne ayant pu, avec logique et rationalité, justifier que le gouvernement fédéral emprunte pour utiliser son propre argent… Je pense que le temps viendra où les gens demanderont que cela soit changé. Je pense que le temps viendra dans ce pays où ils viendront nous accuser, vous, moi, et toute personne liée au Congrès, d’être resté assis sans rien faire et d’avoir permis à un système aussi stupide d’être perpétué.” Wright Patman, Membre démocrate du Congrès US, de 1928 à 1976, Président du comité de la Banque et de la Monnaie de 1963 à 1975.
”Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.” David Rockefeller, Commission Trilatérale, 1991
“Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.” M.A. Rothschild. (1744-1812)
“Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.” Rothschild Brothers of London
“Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.” Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre (1880-1941) (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque 1920.)
“Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez les continuer à créer de l’argent.” Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre, (1880-1941)
“Chaque fois qu’une banque accorde un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. Ce sont de nouveaux dépôts, de l’argent entièrement nouveau.” Graham F. Towers, Directeur de la banque du Canada de 1934 à 1955


Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal


Annexes:

Réserves minimales

Les banques doivent détenir des réserves minimales sous forme de pièces, de billets de banque et d’avoirs en comptes de virement. La loi sur la Banque nationale fait obligation aux banques de couvrir, par des réserves minimales, un certain pourcentage de leurs engagements (notamment dépôts à vue, dépôts à terme et dépôts d’épargne). Les réserves minimales que les banques détiennent sous forme d’avoirs en comptes de virement à la Banque nationale jouent un rôle déterminant dans la gestion de l’approvisionnement en monnaie (avoirs en comptes de virement, liquidités).

Approvisionnement en monnaie

L’économie doit être approvisionnée en monnaie pour bien fonctionner. La quantité de monnaie ne doit être ni trop abondante ni trop faible pour éviter de courir le risque d’une inflation ou d’une déflation (politique monétaire). La gestion de l’approvisionnement en monnaie se fait à travers le système bancaire: la Banque nationale approvisionne les banques en monnaie ou en liquidités en mettant en œuvre ses instruments de politique monétaire. La monnaie passe ensuite du système bancaire vers le reste de l’économie. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.


Outre quelques définitions de la Banque Nationale Suisse, la transcription d’un courriel de Christian Gomez, un extrait d’un article de Frédéric Lordon, et d’un extrait de “l’argent” de John Kenneth Galbraith que vous trouverez ci dessous, j’ai inclus sur http://www.societal.org/monnaie/ un certain nombre “d’images” de pages de différents livres (surtout universitaires) que vous pourrez donc télécharger et lire afin de comprendre ce principe de la création monétaire, qui est loin d’être évident , mais qui est surtout peu enseigné en secondaire (et parfois oublié aussi bien par les banquiers que par les étudiants des universités)

Vous y trouverez (entre autres) des pages de:

“La monnaie et ses mécanismes” (ref: Plihon)
“Economie monétaire et financière” (ref: Amphi)
“La Banque de France et la monnaie” (ref: BDF)
“Théorie de la monnaie et de la banque” (ref : shumpeter)
“La monnaie” (ref : Brana)
“Déchiffrer l’économie” (ref : Clerc – Fondateur de “Alternatives économiques” )
“La fin du capitalisme… et après?” (ref: Pfeiffer – Inventeur du crédit-bail, il dirigea l’Union des Banques à Paris)
En anglais: “Modern Money Mecanisms” ( ref : MMM.pdf)

Vous trouverez également dans ce dossier une page web qui explique ce qu’il faut au moins savoir sur la création monétaire que vous pouvez également retrouver en word http://www.societal.org/monnaie/creation_monetaire.doc

Ajout du 13 avril: Certains lecteurs ayant trouvé cet article ” ce qu’il faut au moins savoir sur la création monétaire ” parfois trop difficile, j’ai écrit un autre article que j’espère plus accessible: “La création monétaire pour les nuls ” (ne croyez pas, cher lecteur, que je puisse vous considérer ainsi: c’est un clin d’œil à la série de livres biens connus..)
Vous pouvez les télécharger ici en 3 formats au choix en format pdfen format worden format odt d’open office.


Quelques définitions de la Banque Nationale Suisse

En commençant par http://www.snb.ch/f/welt/glossary/a.html#a4 et en suivant les liens
(la « Banque Nationale » est la banque centrale suisse. BNS)

Approvisionnement en monnaie

L’économie doit être approvisionnée en monnaie pour bien fonctionner. La quantité de monnaie ne doit être ni trop abondante ni trop faible pour éviter de courir le risque d’une inflation ou d’une déflation (politique monétaire). La gestion de l’approvisionnement en monnaie se fait à travers le système bancaire: la Banque nationale approvisionne les banques en monnaie ou en liquidités en mettant en œuvre ses instruments de politique monétaire. La monnaie passe ensuite du système bancaire vers le reste de l’économie. La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.

Système bancaire

Ensemble des banques et de la banque centrale d’un pays (approvisionnement en monnaie).


Instruments de politique monétaire

Instruments avec lesquels les banques centrales influent sur la quantité de monnaie et les taux d’intérêt sur le marché monétaire. La Banque nationale recourt principalement aux pensions de titres. Elle peut aussi utiliser les swaps devises contre francs et la facilité pour resserrements de liquidité (pensions de titres au taux spécial).

Marché monétaire

Marché sur lequel des fonds sont placés et empruntés pour de courtes durées (entre un jour et douze mois). Quand les durées sont plus longues, on parle de marché des capitaux. Le marché monétaire sert avant tout à équilibrer l’offre et la demande de liquidités entre banques (liquidités). Les banques centrales et les banques comptent parmi les principaux opérateurs sur le marché monétaire.

Liquidités

Les banques, en vertu des dispositions de la loi sur les banques, sont tenues de détenir suffisamment de liquidités. Ces dernières sont constituées des réserves minimales (notamment les avoirs en comptes de virement à la Banque nationale) et d’autres actifs disponibles (notamment des titres facilement réalisables). En recourant à ses instruments de politique monétaire, la Banque nationale influe sur les liquidités des banques et, partant, sur les taux d’intérêt appliqués sur le marché monétaire (approvisionnement en monnaie).

Réserves minimales

Les banques doivent détenir des réserves minimales sous forme de pièces, de billets de banque et d’avoirs en comptes de virement. La loi sur la Banque nationale fait obligation aux banques de couvrir, par des réserves minimales, un certain pourcentage de leurs engagements (notamment dépôts à vue, dépôts à terme et dépôts d’épargne). Les réserves minimales que les banques détiennent sous forme d’avoirs en comptes de virement à la Banque nationale jouent un rôle déterminant dans la gestion de l’approvisionnement en monnaie (avoirs en comptes de virement, liquidités).

Réserves monétaires

Actifs en monnaies étrangères (placements de devises) et or d’une banque centrale. Les réserves monétaires constituent une grande part des actifs de la Banque nationale; une autre part importante est formée des créances résultant de pensions de titres.

Banques

Etablissements qui acceptent en dépôt les fonds d’épargne du public et accordent des crédits (création de monnaie). En plus de cette fonction d’intermédiaires entre les épargnants et les emprunteurs, les banques jouent, à côté de la Poste et des banques centrales, un rôle important dans le trafic des paiements sans numéraire. Elles fournissent également des prestations dans les opérations de financement et de placement.

Bénéfice de la Banque nationale

Les titres et les devises que la Banque nationale achète aux banques et qu’elle paie en créant de la monnaie (avoirs en comptes de virement et billets de banque) génèrent des revenus. Avec ces revenus, la Banque nationale couvre ses frais d’exploitation et constitue des provisions pour divers risques. Sur le bénéfice net restant, elle verse aux actionnaires un dividende dont le montant maximal est fixé dans la loi. Le solde est distribué à la Confédération et aux cantons: en vertu de la Constitution fédérale et de la loi sur la Banque nationale, il revient pour deux tiers aux cantons et pour un tiers à la Confédération.

Billets en circulation

Somme de tous les billets de banque émis par une banque centrale et en circulation à un moment donné.


Système bancaire

Ensemble des banques et de la banque centrale d’un pays (approvisionnement en monnaie).

Dépôts à terme

Fonds qui sont déposés pendant une durée déterminée auprès d’une banque. Jusqu’à l’échéance convenue, le déposant ne peut généralement plus en disposer.

Dépôts à vue

Avoirs qui peuvent immédiatement et sans limitation être transférés sur un autre compte ou convertis en numéraire.

Dépôts d’épargne

Fonds que des particuliers ou des entreprises déposent dans une banque, le plus souvent sur un compte d’épargne, et qui rapportent des intérêts.

Numéraire

Pièces et billets de banque. Le numéraire est mis en circulation par les instituts d’émission ou banques centrales, et le public s’en sert surtout dans ses transactions quotidiennes courantes, généralement de faibles montants.

Institut d’émission

Expression désignant une banque jouissant du monopole d’émission des billets de banque. En Suisse, il s’agit de la Banque nationale suisse. Au lieu d’institut d’émission, on utilise également souvent le terme de banque centrale. Dans les deux cas, les établissements ainsi désignés mènent la politique monétaire.

Banque centrale

Synonyme d’institut d’émission. Le terme de «banque centrale» évoque un organe central qui émet la monnaie, gère l’approvisionnement du pays en monnaie et joue un rôle clé dans le trafic des paiements. Le terme d’«institut d’émission» met l’accent sur le monopole d’émission des billets de banque.

Monopole d’émission

Droit exclusif d’émettre les billets de banque d’un pays. En Suisse, le monopole d’émission est exercé par la Banque nationale. Les instituts d’émission de la zone euro ont transféré à la Banque centrale européenne leur ancien monopole, qui les autorisait à émettre des billets dans leur monnaie nationale.

Masse monétaire

Plusieurs masses monétaires ou agrégats monétaires peuvent être constitués à partir des moyens de paiement disponibles dans une unité monétaire, par exemple le franc. Selon leur degré de liquidité, soit la rapidité avec laquelle elles peuvent être mobilisées, les diverses formes de monnaie sont attribuées à l’un ou à l’autre des agrégats (masse monétaire M0 ou masses monétaires M1, M2 et M3).

Masse monétaire M0

Monnaie créée par la banque centrale. En Suisse, il s’agit de la monnaie centrale, et cet agrégat comprend les billets en circulation et les avoirs en comptes de virement, soit les avoirs à vue que les banques détiennent à la Banque nationale. Elle est parfois appelée également «base monétaire». La Banque nationale a une influence directe sur la masse monétaire M0.

Masses monétaires M1, M2 et M3

Outre la monnaie centrale M0, la Banque nationale suisse distingue trois autres agrégats, à savoir M1, M2 et M3. La masse monétaire M1 englobe la monnaie qui peut être utilisée en tout temps comme moyen de paiement, soit le numéraire en circulation et les dépôts à vue en francs suisses dans les banques et à la Poste. La masse monétaire M2 est formée de M1 et des dépôts d’épargne en francs suisses: jusqu’à une certaines limite, les dépôts d’épargne peuvent être convertis en numéraire de manière simple et rapide. La masse monétaire M3 est formée quant à elle de M2 et des dépôts à terme en francs suisses. Contrairement à la monnaie centrale, les agrégats M1, M2 et M3 sont constitués essentiellement de monnaie créée par les banques (création de monnaie).

Monnaie

Instrument de paiement et d’échange accepté comme tel par le public. La monnaie sert également de réserve de valeur et d’unité de compte. Elle peut revêtir de nombreuses formes. Elle doit exister en quantités juste suffisantes pour bénéficier de la confiance générale (politique monétaire).

Monnaie centrale

Somme des billets en circulation et des avoirs en comptes de virement, soit les avoirs à vue que les banques détiennent à la Banque nationale (masse monétaire M0).

Monnaie scripturale

Monnaie détenue sur des comptes, dans les banques et à la Poste, et virée d’un compte à un autre par de simples jeux d’écritures.



Un courriel de Christian Gomez


Faites attention et souvenez vous des paroles de Gladstone: “Il y a plus d’hommes qui sont devenus fous en étudiant les problèmes monétaires qu’il n’y en a qui ont perdu l’esprit par amour….”

…/…

1) il n’y a pas un banquier qui vous dira qu’il crée de la monnaie, car… il ne le sait pas ( sauf s’il a été un bon élève de l’IEP ou des facs d’Eco , et encore……)
2) le banquier de base (agences du réseau) vous dira plutôt qu’il se bat tous les jours pour attirer de nouveaux clients et donc de nouveaux dépôts…
3) il n’y a aucun “complot” dans cette attitude, aucune “omerta”, car il n’y a aucun besoin de connaitre le processus de création monétaire pour être un bon banquier ( il vaut bien mieux être un bon analyste financier pour évaluer les risques liés au crédit)

…/…

Pour comprendre le processus de création monétaire, il faut “déconstruire” le processus qui part du crédit accordé et se boucle par son “financement” au niveau de la banque et du système bancaire global en essayant de bien déterminer ce qui est génération d’un pouvoir d’achat ex-nihilo sur l’économie (création monétaire) ou un transfert d’épargne (intermédiation financière).

Accorder un crédit, c’est d’abord, par un simple jeu d’écriture, inscrire une somme au crédit d’un compte avec laquelle on pourra faire des paiements. Ensuite, l’histoire commence….. en fonction de ce que deviennent les flux d’argent, la banque va faire face à des besoins de financement différenciés.

CAS LE PLUS SIMPLE POUR COMPRENDRE LA PROBLEMATIQUE

Supposez qu’il n’y ait qu’une seule banque X et qu’une monnaie ( les dépôts à vue gérés par cette banque), on voit immédiatement que le crédit effectué trouve immédiatement son financement qui est le dépôt à vue créé lui-même puisque :

– toute dépense, cad tout transfert d’argent du récepteur du crédit (débit du compte dans la banque X et donc diminution du depot à vue dans cette banque)
– …va se retrouver comme reception d’une recette pour un autre agent ( crédit du compte dans la banque X et donc augmentation du dépôt à vue dans la même banque)

Globalement, on aura donc au niveau du bilan de la banque:

– à l’actif : une créance
– au passif: un dépôt à vue détenue par Durand alors que le crédit avait été accordé à Dupont.

Peut-on dire que la créance a été financé par Durand ? certainement pas car pour Durand, cet argent est immédiatement disponible et va entrer dans son plan de dépenses et ainsi de suite.
L’augmentation globale de la dépense et donc du revenu à la fin du process sera: delta (Dépenses) = V (vitesse de circulation de la monnaie) * delta (depots à vue).

CAS PLUS COMPLEXES POUR SE RAPPROCHER DU FONCTIONNEMENT REEL:

a) cas de 2 banques

Maintenant supposez qu’il y ait 2 banques qui se partagent le marché et que les dépôts se répartissent entre elles selon un certain rapport (parts de marché). Il est facile de montrer que si les augmentations de crédit et donc de dépôts se font selon ce rapport, la création de crédit/ monnaie n’a aucune limite car le “refinancement” des 2 banques sera “automatique”, les dépôts partant à la concurrence étant exactement compensés par les versements venant du concurrent.

b) Introduction d’une Banque Centrale pour gérer les déséquilibres de trésorerie entre les deux banques

Si ce n’est pas le cas, il faut un troisième “larron” (sans jeu de mots) : la Banque Centrale, car, s’il y a un déséquilibre entre les entrées et les sorties de fonds pour chacune de ces banques vis à vis de l’autre, il faudra que cela se règle par virements sur leurs comptes à la BC. Et, là l’affaire se COMPLIQUE…un peu……car, il y a désormais deux sortes de monnaies:

– la monnaie bancaire (les dépôts à vue détenues par les banques)
– la monnaie de base (Banque centrale)

c) système monétaire en économie fermée avec :

– monnaies bancaires ( depots à vue des banques)
– comptes des banques auprés de la banque Centrale (réserves)
– billets et pieces émis pour le compte du Trésor par la Banque centrale.

A partir de là, il est facile de reconstituer les notions jumelles/complémentaires de:

-multiplicateur de crédit ( une injection de monnaie banque centrale conduit à un multiple de monnaie en circulation via le mécanisme du crédit bancaire))
-diviseur de crédit: (une addition de nouveaux crédits entraine une demande supplémentaire de refinancement en monnaie banque centrale.)


INTRODUCTION DES DEPOTS A TERME.

Là , je vais m’arrêter car cela pourrait devenir trés complexe. En effet, il y aura création monétaire ou non selon la nature (substituabilité plus ou moins grande à l’encaisse) du dépôt en question.
Mais, si cela vous intéresse, il faudra y revenir.



Ancien Prof à l’Université de Rennes avant de devenir banquier d’investissement, je viens de me remémorer ce qui faisait la base des cours que je donnais en deuxième année de fac.
Je m’excuse auprés de ceux qui connaissent la matière et qui n’ont sans doute rien appris.

Mais, …/… il faut repartir de la base pour bien faire comprendre les notions essentielles.
– Mécanisme du crédit bancaire et création monétaire
– comportement d’encaisse et vitesse de circulation de la monnaie
– différence encaisse / épargne
etc…etc….





Où la question des institutions bancaires croise celle de la création monétaire

On ne peut qu’être étonné – et réjoui – de l’ampleur prise par ce débat qui a d’abord fait son chemin sur Internet à partir de la vidéo de Paul Grignon, Money as debt, mais qui reçoit un fameux coup de main de la crise financière – a-t-on jamais autant parlé qu’aujourd’hui de banques et de liquidités ?… Trop habitués à la parlotte entre initiés mais surtout persuadés de leur monopole « naturel » sur la chose économique, les économistes ne pouvaient imaginer un seul instant voir débarquer dans les cénacles bien propres de l’académie une horde de mal-élevés décidés à se saisir de la question monétaire. Mais les manants ne respectent rien et eux qui ont été si longtemps et si soigneusement tenus à l’écart des débats économiques ont décidé d’un coup que ces choses-là les concernaient aussi et qu’à défaut de se les voir expliquer ils s’en saisiraient eux-mêmes. Seul un réflexe d’ordre, hélas trop prévisible, peut avoir conduit certains économistes, nouvelle noblesse de robe, à s’être scandalisés et à avoir pris pour une insupportable intrusion dans le champ de leurs questions réservées ce qui devrait être tenu pour le plus admirable des réflexes démocratiques : le tiers-état s’intéresse. À la décharge des clercs, il faut bien reconnaître que ce débat « parallèle » sur la création monétaire a été lancé de la plus maladroite des manières et que le sens commun académique a quelques bonnes raisons de renâcler aux accents légèrement paranoïaques de la vidéo de Paul Grignon qui, sur fond de musique inquiétante, dévoile la formidable conspiration : la monnaie est créée ex nihilo par les banques… Évidemment le goût du sensationnel en prend un coup sitôt découvert que la conspiration de la création monétaire ex nihilo fait l’objet des enseignements de première année universitaire, et même des lycées, à l’occasion desquels la « révélation » a jusqu’ici provoqué peu d’évanouissements. Une bonne moitié de la vidéo-scoop de Grignon était donc déjà en vente libre et disponible dans n’importe quel manuel pour classes de Terminale SES…

Le principe symétrique du droit absolu de saisine des « amateurs », et de leur droit d’effraction dans les débats des « professionnels », devrait donc consister en un minimum de respect pour la division du travail et une obligation, non pas bien sûr d’avoir préalablement accumulé une connaissance « professionnelle », mais au moins de ne pas imaginer « tout inventer », de cultiver le doute méthodique que « la » question (n’importe laquelle) a dû être déjà travaillée, et de faire l’effort minimal « d’y aller voir avant » – manière d’éviter les boulettes du type « complot monétaire »… On pourrait cependant aussi imaginer que la position même du « savoir » devrait valoir à ceux qui l’occupent une sorte de devoir d’indulgence, pour mettre tout ça de côté. Et en venir plus rapidement aux vraies questions. Quitte à résumer grossièrement, il semble que l’objet du tumulte tourne autour des éléments suivants :

1. On croyait la création monétaire le fait de l’Etat – l’Etat n’était-il pas réputé « battre monnaie » ? – ; on découvre que c’est plutôt l’affaire des banques privées.

2. Non contente d’être privée, l’émission monétaire-bancaire s’effectue ex nihilo. Or ce qui ne coûte rien à « produire » (l’octroi de lignes de crédit) est facturé quelque chose : le taux d’intérêt. La chose n’est-elle pas profondément illégitime ? Nul ne questionne le privilège de quelques institutions privées, seules détentrices du droit de création monétaire, et encore moins les conditions réelles de leurs profits.

3. Un qui sait combien l’intérêt lui coûte, c’est l’Etat. Le service de la dette publique n’engloutit-il pas bon mal an l’équivalent des recettes de l’impôt sur le revenu ? Certes, ce ne sont pas des banques qui le lui facturent (l’Etat s’endette sur les marchés), mais – retour au point 1 – si l’Etat disposait du droit de création monétaire, il pourrait en profiter – lui, c’est-à-dire la collectivité des citoyens-contribuables – et, pour peu qu’il soit raisonnable, réserver « sa » création monétaire au financement de l’avenir, c’est-à-dire des biens d’équipement de la nation, le tout bien sûr à intérêt nul, donc avec les économies qu’on imagine.

4. Or il se trouve que les facilités monétaires que lui accordait la Banque de France ont été interdites par la loi de 1973, et que le verrouillage est devenu quasi définitif avec l’article 123 du Traité européen (Lisbonne) qui prohibe formellement toute avance de la BCE aux Etats membres.

Il faut bien reconnaître que l’idée de la création monétaire ex nihilo est suffisamment contre-intuitive et suffisamment contraire aux représentations spontanément formées par le sens commun en matière monétaire pour justifier l’effet de stupéfaction qu’entraîne presque systématiquement son énoncé. Car le sens commun se figure le banquier comme l’homme aux écus – il n’a pas totalement tort… – assis sur un tas d’or préalablement accumulé et par conséquent disponible pour être ensuite prêté. C’est là, au sens strict des termes, confondre la finance, où des détenteurs de capitaux déjà accumulés prêtent à des demandeurs de fonds, et la banque, dont l’action caractéristique est le crédit, qui procède par simple écriture et met des fonds à disposition hors de toute accumulation préalable, et sous la forme de la bien nommée monnaie scripturaire, simplement en créditant des comptes d’agent.



Source : « L’argent », John Kenneth Galbraith, Folio Histoire,

« Les banques de Venise et de Gênes furent les précurseurs reconnus des banques commerciales de notre vie quotidienne moderne. Celles de la plaine du Pô étaient à peine moins avancées et lorsque le prêt d’argent s’institutionnalisa à Londres, il s’installa tout naturellement dans Lombard Street.

Le processus par lequel les banques créent de l’argent est si simple que l’esprit en demeure confondu. Quand il s’agit de choses aussi importantes, on est en droit de s’attendre à un mystère plus profond. Les dépôts de la Banque d’Amsterdam dont on vient de parler pouvaient, sur instruction de leur propriétaire, être transférés à d’autres pour régler des comptes. (Un service qui avait longtemps été rendu par les précurseurs privés de la banque.)

Les pièces déposées ne servaient pas moins d’argent par le simple fait d’être enfermées dans une banque et susceptibles de transfert sous le seul effet d’un trait de plume.
Il était inévitable que l’on découvre — comme le firent les échevins conservateurs d’Amsterdam en se penchant avec un intérêt coupable sur leurs propres besoins en tant que directeurs de la Compagnie des Indes orientales — qu’un autre trait de plume permettrait à un débiteur de la banque, et non plus à un créditeur du titulaire du dépôt, de recevoir un prêt sur ce dépôt inemployé. Et bien sûr, c’était la banque qui percevrait des intérêts sur le prêt ainsi consenti ! On pouvait prévenir les auteurs de dépôts que ces derniers étaient susceptibles d’une telle utilisation — peut-être même les payer pour cela. Le dépôt original restait au crédit de son auteur. Mais il existait désormais un nouveau dépôt constitué par le prêt. Les deux dépôts pouvaient être utilisés pour effectuer des paiements, comme de l’argent. De l’argent avait donc bien été créé. La découverte de cette capacité des banques à ainsi créer de l’argent se produisit très tôt dans l’histoire de la banque. C’est qu’il existait cet intérêt à gagner sur les prêts. Avec ce genre de stimulant, les hommes ont un naturel instinct de novateur.

Il existait une autre possibilité faisant appel à des billets de banque et qui serait un jour merveilleusement exploitée par la future république américaine. L’emprunteur recevait non plus un dépôt, mais un billet rachetable dans les espèces qui avaient été placées à la banque comme capital ou comme dépôt sédentaire. Avec ce billet, l’emprunteur pouvait effectuer ses paiements ; le bénéficiaire d’un tel paiement, plutôt que de changer son billet pour de l’argent liquide, pouvait fort bien l’utiliser pour ses propres paiements, et ainsi de suite à l’infini. Entre-temps, la banque continuait de recevoir des intérêts sur le prêt original. Un jour, peut-être, le billet reviendrait à la banque pour être échangé contre du liquide. Mais alors l’emprunteur aurait déjà remboursé son emprunt, en liquide lui aussi. Tout serait pour le mieux, et l’on aurait gagné un intérêt. Il y avait aussi une chance pour que le billet continue de passer de main en main sans jamais être reconverti. Le prêt qui avait conduit à son émission produirait des intérêts puis serait remboursé. Le billet continuerait sa ronde. Personne ne viendrait jamais réclamer les liquidités originales qui avaient permis le prêt original. Dans les années 1960, M. George Bail, diplomate, politicien et avocat, chéri du succès, quitta le service public pour s’associer aux Lehman Brothers, la grande firme de Wall Street. « Pourquoi diable, l’entendit-on demander un peu plus tard, est-ce que personne ne m’avait parlé plus tôt de la banque? »



Une autre explication

Une banque A gère le compte d’un client “a” . Celui-ci dépose 100 € sur son compte. Nous ne préjugeons pas de l’origine (billets, virement, encaissement de chèques …) de ces 100 €. Nous supposons seulement que l’opération est faite dans les règles.

Cela veut dire que ce Dépot à Vue (DAV) de 100 est comptabilisé en M1, au passif de la banque A, et qu’ en plus cette banque A dispose de 20 € en monnaie centrale ( M0) sur son compte en Banque Centrale pour couvrir statistiquement les retraits en monnaie fiduciaire . Le client “a” va tirer disons 20 € en monnaie fiduciaire ( le DAV est diminué de 20, et 20 sont extraits de M0 et passent dans M1 ; M1 n’est pas changé car – 20 + 20 = 0) et payer un fournisseur “b” titulaire de compte dans une banque B, avec les 80 € restants, par virement ou chèque. ( N.B. Le cas où “b” serait aussi client de A est plus trivial et sans intérêt pour notre explication). M1 qui est la somme de tous les billets et pièces (monnaie fiduciaire) et de tous les DAV (monnaie scripturale) n’est toujours pas modifié mais le mouvement du chèque entre les banques A et B entraine un mouvement de compensation au niveau de M0 .

La banque A voit son compte à la Banque Centrale diminuer de 80 € et la banque B le sien augmenter de 80 € . (On sait bien qu’en réalité le mouvement ne se fait que sur les différences en fin de journée, mais conceptuellement c’est exactement comme si les mouvements s’effectuaient pour chaque chèque individuellement). Donc non seulement ce chèque est bien “couvert” en Banque Centrale mais il est “sur-couvert” car il suffit pour cela de 80 * 20 %= 16 €.

La banque B dispose donc de 80 – 16 = 64 € en monnaie centrale M0. Que peut-elle en faire ?

Hypothèse 1

Soit accorder – si elle trouve des emprunteurs – de nouveaux crédits en M1 jusqu’à une valeur totale de 64/0,20 = 320 € de M1 ! Voilà donc M1 qui, à partir des 100 € initiaux est devenu : 20€ en billets retirés par le titulaire “a” du crédit initial + 80€ du premier bénéficiaire “b” du chèque + 320€ des autres emprunteurs ultérieurs = 420 € de M1 soit une augmentation de 320 % …Il y a bien création monétaire.

Hypothèse 2

Soit les reprêter à la banque A qui, de toute façon, en a besoin. En effet elle n’avait attribué que 20€ de M0 à la couverture du dépôt initial de 100 € de M1, or elle a sorti de M0 les 20 € du retrait en billets et les 80 € du fait de la “fuite” du chèque de 80 € . Elle a donc son compte en Banque Centrale en déficit de 80 € ! Elle doit se “refinancer” d’urgence en monnaie de base M0 ! Pour cela elle peut se tourner vers la Banque Centrale ( seule émettrice de M0) et lui emprunter au taux directeur prévu moyennant des garanties en titres sérieux (éligibles au refinancement ) à moins que la banque B ne lui prête elle-même à un taux légèrement légèrement inférieur au taux directeur ce qui arrange tout le monde (aussi bien la banque A que la banque B qui n’a pas nécessairement trouvé des emprunteurs dans l’instant).

Ce ne sont donc pas les 80 € de M1 qui sont reprétés (ils sont toujours sur le compte de « b » dans la banque B) mais ce sont eux qui permettent à la banque B de disposer de 80 € de M0 pour d’une part couvrir le compte de « b » ( 16 € ) et d’autre part bénéficier de la capacité d’attribuer de nouveaux crédits sur la base des 64 € de M0 supplémentaires. Cette capacité autorise d’émettre jusqu’à 64/ 0,20 = 320 € nouveaux dans M1. Il n’y a pas de “reprêt” ; il n’y a que des prêts nouveaux adossés à la masse M0 en Banque Centrale , masse M0 qui va croissant par le “refinancement ” des banques auprès de la Banque Centrale. Ce refinancement se fait à la demande des banques sur la base de titres qu’elles ont acquis précédemment en créant de la monnaie dans M1 pour les acquérir (Il s’agit de la monétisation des actifs).

On pourrait donc dire que la monnaie M1 ( les moyens de paiements ) se déplace ( elle peut avancer (augmenter) mais aussi reculer (diminuer ) sur deux pieds : un fort (en volume) M1 et un plus faible M0. Les banques commerciales émettent, sous contraintes réglementaires, la monnaie M1 utilisée par l’économie et la finance et la Banque Centrale émet, sur requête des banques commerciales, la monnaie M0 qui leur est nécessaire. Le rapport de force qui peut apparaitre entre les parties n’implique jamais l’intérêt général si, du moins, la Banque Centrale est totalement indépendante de l’Etat comme le requiert l’orthodoxie actuelle.

On pourrait paraphraser Allais ainsi :

« Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiement ex nihilo, car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère à juste titre comme une encaisse disponible en billets , alors que, dans le même temps sur la base de la “monnaie centrale” reçue avec ce dépôt et, s’il le faut, d’un “refinancement” complémentaire adéquat , la banque a pu créer et prêter l’équivalent de la plus grande partie de ce dépôt qui, redéposé ou non dans une banque, est considéré à son tour et également à juste titre comme une encaisse disponible en billets par son récipiendaire. Mais les banques prennent ainsi des engagements qu’elles ne peuvent tenir autrement qu’en moyenne. À chaque opération de crédit il y a ainsi réplication monétaire partielle . Au total, le mécanisme du crédit aboutit à une création ex nihilo de monnaie effective M1 par de simples jeux d’écriture dans et par les banques commerciales, à un niveau qui dépasse très largement celui de la monnaie de base M0».


L’effet multiplicateur du crédit est un effet inhérent à l’émission de crédit.

Toute création de monnaie par la banque centrale d’un pays aboutit par un processus itératif à une émission supplémentaire de crédits dans l’économie, par les établissements de crédit, qui peut être bien plus importante que la monnaie émise initialement. Cette émission, qui se produit par effet multiplicateur, est une création supplémentaire de monnaie.

Cependant, comme l’explique Dominique Plihon, deux approches du processus de création monétaire peuvent être distinguées. Le multiplicateur monétaire repose sur l’hypothèse que la masse monétaire est exogène car elle est déterminée par la monnaie centrale, contrôlée par la banque centrale. L’approche dite du “diviseur” considère au contraire que la monnaie est endogène, c’est-à-dire que son évolution est déterminée par les besoins de financement des agents non bancaires; la causalité est alors inverse dans le sens M => MC. La banque centrale intervient in fine pour satisfaire les besoins de financement du système bancaire.





How Does the Central Bank Control the Money Supply ( and destruction)?
to be seen…http://paulgrignon.netfirms.com/MoneyasDebt/The_Un-payability_of_Interest.html

In 1998 the average cash reserve ratio across the entire United Kingdom banking system was 3.1%. ( Now = 0 )
Other countries have required reserve ratios (or RRRs) that are statutorily enforced.




 On  Wikipedia pages that there is a lot of discussion and disagreement about what the details really are. However, the section of my movie being questioned ends with the statement:



“So…while the rules are complex the common sense reality is actually quite simple.


Banks can create as much money as we can borrow.”…il n’y a plus le limites pour cette création, si ce n’est de trouver des personnes prêtes à emprunter. )



 (sourced from Lecture 8, Slide 4: Central Banking and the Money Supply, by Dr. Pinar Yesin, University of Zurich, Switzerland (based on 2003 survey of CBC participants at the Study Center Gerzensee

  1. ^ Monetary Macroeconomics by Dr. Pinar Yesin [1]
  2. http://www.iew.unizh.ch/study/courses/downloads/lecture8_467.pdf
  3. http://desiebenthal.blogspot.com/2009_12_01_archive.html



Australia
None
Canada
None
United Kingdom
None
Mexico
None
New Zealand
None
Sweden
None
Eurozone
2.00
Slovakia
2.00
Switzerland
2.50
Poland
3.50
Chile
4.50
Pakistan
7.00
Latvia
8.00
India
5.00
Burundi
8.50
Hungary
8.75
Ghana
9.00
United States
10.00
Sri Lanka
10.00
Bulgaria
12.00
China
15.50
Estonia
15.00
Zambia
17.50
Hong Kong
18.00
Croatia
19.00
Tajikistan
20.00
Surinam
35.00
Jordan
80.00
Note that the chart above gives the USA cash reserve ratio as 10% when the actual ratios stated in the text above the chart are more complex, significantly lower and with many cases of zero reserve. I have no idea how significant the exceptions to the stated percentages for other countries might be.
I notice on these Wikipedia pages that there is a lot of discussion and disagreement about what the details really are. However, the section of my movie being questioned ends with the statement:

“So…while the rules are complex the common sense reality is actually quite simple.
Banks can create as much money as we can borrow.”

Monetary Macroeconomics
Lecture 8:
Central Banking and
the Money Supply
Dr. P³nar Ye»sin
December 16, 2005
University of Zurich
1
plus see the wir bank at 
www.wir.ch

No cash reserve ratio means no limits and krachs :



dette du Canada








Resistance in 4 drawings


The FED is a private bank ( sic )

If it was a real bank for the people, as Presidents Kennedy were planning to do.


Réserves obligatoires par pays

Les réserves obligatoires pour les banques constituent l’obligation de posséder réellement un pourcentage des dépôts déposés dans les dites banques. Ces réservessont régulées par des lois ou par une banque centrale.

Tableau[modifier | modifier le code]

Montant des réserves obligatoires de divers pays, pour la monnaie domestique :
Pays Taux
Afrique du Sud 2.5 %
Antigua-et-Barbuda 5 %1
Australie 0 %
Bangladesh 6 %
Bénin 9 %
Brésil 20 %
Bulgarie 10 %
Burundi 8.5 %
Burkina 3 %
Canada 0 %
Côte d’Ivoire 5 %
Guinée-Bissau 3 %
Îles Caymans 15 %2
Chili 4.5 %
Chine 20 %3
Costa Rica 15 %
Croatie 14 %
États-Unis 0 % jusqu’à 14,5 m$, 3 % pour la tranche jusqu’à 103,6 m$, 10 % au-dessus4
Ghana 9 %
Hong Kong 18 %
Hongrie 2 %
Inde 4 %
Israël 9 %
Jordanie 8 %
Lettonie 3 %
Liban 30 %
Lituanie 6 %
Mali 3 %
Malawi 15 %
Mexique 10.5 %
Népal 5 %
Niger 5 %
Nouvelle-Zélande 0 %
Pakistan 5 %
Panama 8 %5
Pologne 3.5 %
République tchèque 2 %
Roumanie 15 %
Royaume-Uni 0 %
Russie 4 %
Sénégal 9 %
Sri Lanka 8 %
Suriname 25 %
Suède 0 %
Suisse 2.5 %
Taiwan 7 %
Tadjikistan 20 %
Togo 3 %
Turquie 8 %
Union européenne (BCE) 1 %6
Zambie 8 %

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Les “recommandations” du comité de Bâle III ne sont que des recommandations… les banques ont jusqu’en 2019 pour les appliquer ! avec des exceptions… 

more on http://pavie.ch/mobile/?lng=en


Le Vatican demande la réforme des institutions internationales

Le Conseil pontifical Justice et Paix demande la réforme des institutions internationales

Le Salon Beige , le 24 octobre 2011  



Ce matin, s’est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Justice et Paix, intitulée « Pour une réforme du système financier international dans la perspective d’une autorité publique de compétence universelle« . Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre à Cannes sur les questions relatives à l’économie et à la finance mondiale. Mgr. Toso a expliqué que la Note

« souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère socialle plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d’un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples« .

En abordant la question de la crise actuelle du système monétaire et financier,l’Eglise ne souhaite pas rentrer dans des questions techniques, mais s’exprime sur un plan éthique et religieux. Elle signale ainsi comme causes de la crise, non seulement celles qui ont un caractère éthique, mais plus précisément, celles de type idéologique

« qui, alors qu’elles réduisent le bien commun à des dimensions économiques, financières et techniques en absolu, mettent en danger l’avenir des institutions démocratiques elles-mêmes« .

Le Conseil pontifical propose de réformer les institutions internationalesactuelles qui

« doivent être l’expression d’un accord libre et partagé entre les peuples, plus représentatives, plus participantes, plus légitimes… Elles doivent être ‘super partes’, au service du bien de tous, en mesure d’être un guide efficace et, en même temps, de permettre à chaque pays d’exprimer et de poursuivre le bien commun, selon le principe de subsidiarité, dans le cadre du bien commun mondial. C’est seulement ainsi que les institutions internationales réussiront à favoriser l’existence de systèmes monétaires et financiers efficaces, ainsi que de marchés libres et stables, disciplinés par un cadre juridique adéquat, adapté au développement durable et au progrès social de tous. »

Pour que tout cela soit possible, il est nécessaire de « retrouver le primat du spirituel et de l’éthique et, avec eux, celui de la politique, responsable du bien commun« .

Extraits :
« il faut réaffirmer que le processus de mondialisation avec ses aspects positifs est à la base du développement important de l’économie mondiale du XX siècle. Il convient de rappeler qu’entre 1900 et 2000, la population mondiale a presque quadruplé et que la richesse produite à l’échelle mondiale s’est accrue de manière beaucoup plus rapide, ce qui a entrainé une forte augmentation du revenu moyen par habitant. Au même temps, toutefois, la distribution équitable de la richesse ne s’est pas améliorée, au contraire, souvent elle s’est aggravée. »
Extrait du document, sur la subsidiarité :
« Ce qui est valable au niveau national l’est aussi au niveau mondial. La personne n’est pas faite pour servir l’Autorité sans condition, cette dernière ayant pour tâche de se mettre à son service, en cohérence avec la valeur prééminente de la dignité de l’homme. De même, les gouvernements ne doivent pas servir l’Autorité mondiale inconditionnellementC’est plutôt celle-ci qui doit se placer au service des différents pays membres, selon le principe de subsidiarité, en créant, entre autres, les conditions socio-économiques, politiques et juridiques indispensables aussi à l’existence de marchés efficients et efficaces, parce que super-protégés par des politiques nationales paternalistes, et parce que n’étant pas affaiblis par les déficits systématiques des finances publiques et des produits nationaux qui, en fait, empêchent les marchés eux-mêmes d’opérer dans un contexte mondial en tant qu’institutions ouvertes et concurrentielles.
Dans la tradition du Magistère de l’Eglise, reprise avec force par Benoît XVI, le principe de subsidiarité doit régler les relations entre l’Etat et les communautés locales, entre les institutions publiques et les institutions privées, y compris celles monétaires et financières. Ainsi, à un niveau ultérieur, il doit régir les relations entre une future Autorité publique mondiale et les institutions régionales et nationales. Un tel principe garantit la légitimité démocratique mais aussi l’efficacité des décisions de ceux qui sont appelés à les prendre. Il permet de respecter la liberté des personnes, individuellement et dans les communautés, et, en même temps, de les responsabiliser quant aux objectifs et aux devoirs qui sont les leurs.
Selon la logique de la subsidiarité, l’Autorité supérieure offre son subsidium, c’est-à-dire son aide, lorsque la personne et les acteurs sociaux et financiers sont intrinsèquement inadéquats ou ne parviennent pas à réaliser eux-mêmes ce qui leur est demandé. C’est grâce au principe de solidarité que se construit un rapport durable et fécond entre la société civile planétaire et une Autorité publique mondiale, lorsque les Etats, les corps intermédiaires, les différentes institutions – y compris celles économiques et financières – et les citoyens prennent leurs décisions dans la perspective du bien commun mondial, qui transcende le bien national.
On lit dans Caritas in veritate : «la gouvernance de la mondialisation doit être de nature subsidiaire, articulée à de multiples niveaux et sur divers plans qui collaborent entre eux».C’est ainsi seulement que l’on peut éviter le danger de l’isolement bureaucratique de l’Autorité centrale, qui risquerait d’être délégitimée par un trop grand détachement des réalités sur lesquelles elle est basée, et pourrait aisément céder aux tentations paternalistes, technocratiques ou hégémoniques. »

On peut écrire à Le Salon Beige par email à : lsb@chretiente.info et visiter son site ici.

Vatican: danger & manipulations

The Vatican Said What?
The important piece of news out of Rome today is that the Vatican has allegedly called for a “central world bank” in reponse to the continuing speculation and instability in the world financial system.
I say “allegedly” because the text in which this call appears is not by Pope Benedict, but by a Vatican office, the Council for Justice and Peace. Such an office can issue papers which do not bear the Pope’s “seal of approval” in the same way that a papal encyclical would.
We are dealing here, then, with something on the order of a “position paper,” not a text containing authoritative magisterial teaching.
It is a serious document, worth weighing with real attention — and this is why I include the complete text below — but not a document with binding doctrinal authority.
Nevertheless, after the Vatican released the document at a press conference this morning, the internet was  abuzz with reports like the following one from Reuters, suggesting that this document’s call for some controls over global financial speculation links the Vatican ideologically to the US protest movement “Occupy Wall Street” (!!!).
That’s a bit of a stretch.
Here are selections from the Reuters article:
Vatican Calls for ‘Central World Bank’ to Be Set Up
Published: Monday, 24 Oct 2011 | 6:54 AM ET
Text By: Reuters

The Vatican called on Monday for the establishment of a “global public authority” and a “central world bank” to rule over financial institutions that have become outdated and often ineffective in dealing fairly with crises.

A major document from the Vatican’s Justice and Peace department should be music to the ears of the “Occupy Wall Street” (OWS) demonstrators and similar movements around the world who have protested against the economic downturn.

The 18-page document, “Towards Reforming the International Financial and Monetary Systems in the Context of a Global Public Authority,” was at times very specific, calling, for example, for taxation measures on financial transactions. (…)

It called for the establishment of “a supranational authority” with worldwide scope and “universal jurisdiction” to guide economic policies and decisions.

Such an authority should start with the United Nations as its reference point but later become independent and be endowed with the power to see to it that developed countries were not allowed to wield “excessive power over the weaker countries.” (…)

It said the International Monetary Fund (IMF) no longer had the power or ability to stabilize world finance by regulating overall money supply and it was no longer able to watch “over the amount of credit risk taken on by the system.”

The world needed a “minimum shared body of rules to manage the global financial market” and “some form of global monetary management.”

“In fact, one can see an emerging requirement for a body that will carry out the functions of a kind of ‘central world bank’ that regulates the flow and system of monetary exchanges similar to the national central banks,” it said.
 

============
Is the Vatican “to the left of Pelosi”?
Likewise, in an article in USA Today, entitled “Vatican meets OWS: ‘The economy needs ethics'”, reporter Cathy Lynn Grossman cites Jesuit Father Thomas Reese, senior fellow at the Woodstock Theological Center, Georgetown University, as saying that the Vatican view is “closer to views of the ‘Occupy Wall Street’ movement than anyone in the U.S. Congress.”

Grossman added: “Reese says it’s not only to the left of President Obama, it’s ‘to the left of Nancy Pelosi.'”

And she repeats the point, writing a second time that “on economic issues, the Pope is to the left of Obama. He is even to the left of liberal Democrats like Nancy Pelosi.”

====================
A Bit of Perspective
The feisty president of the Catholic League, Bill Donhue, then leaped into the fray, saying the “early chatter” has exaggerated what the document is actually saying.
Here is Donohue’s statement:

VATICAN COUNCIL CALLS FOR FINANCIAL REFORM

The Pontifical Council for Justice and Peace issued a document today titled, “Toward Reforming the International Financial and Monetary Systems in the Context of Global Public Authority.” Commenting on it is Catholic League president Bill Donohue:

There has been much hyperventilation from some quarters over the release of this document. All of it is unwarranted.

To begin with, the text is not an encyclical, nor is it the work of Pope Benedict XVI. Much of what it says is consistent with long-standing Catholic social teaching: the quest for the common good should guide social and economic policy. It properly calls for “abandoning all forms of petty selfishness and embracing the logic of the global common good.”

Much of the early chatter focuses on the document’s call for a global authority to render economic justice. It says, “Benedict XVI himself expressed the need to create a world political authority.” The reference is to the pope’s encyclical, Caritas in Veritate.

The term “world political authority” appears once in the encyclical, the context of which is a plea for “international cooperation” in the pursuit of a more just “political, juridical and economic order.” In the very next sentence, the Holy Father stresses that such an authority must “observe consistently the principles of subsidiarity and solidarity.”

The document released today also emphasizes the need to follow the Catholic principle of subsidiarity. This means that solutions to social and economic problems should begin at the most local level, not at the national, much less the international, level. Indeed, the pope explicitly said in his 2009 encyclical that “subsidiarity is the most effective antidote against any form of all-encompassing welfare state.”

Today’s statement uses terms like “supranational Authority” and “supranational Institution.” These neologisms are purely the creation of the authors, Cardinal Peter Turkson and Mario Toso. They are not found in the pope’s encyclical. No matter, those who are comparing this text to the demands of the “Occupy Wall Street” crowd should first detail what exactly it is the urban campers want.

E-mail: cl@catholicleague.org
 

====================
No one knows
I then received an email which expressed outrage about the Vatican’s new document, as follows:
Hello,

I am a practicing Catholic convert, baptized Holy Saturday 2003. I am a Jewish convert. My degrees are in mathematics and statistics but I have a great interest in economics.

I subscribe to the Austrian theory of economics. Many Austrians believe that central banking is at the root of the current financial crisis. The US Federal Reserve is not even a government agency; it is a cartel of privately owned international banking interests that disguises itself as a governmental body. (…)

Centralized banking is not a cure; it is the very disease itself. It was the root cause of the dot com bubble, then the housing bubble. The Federal Reserve is essentially a private piggy bank for Wall Street.

And I wake up to find the Vatican is calling for a WORLD CENTRAL BANK!

Look, the Holy Father is infallible on spiritual matters. But he needs to stay out of central banking. The Vatican is clueless on this matter.

The #1 impoverishment vehicle of the people is the Federal Reserve and other central banks. They are perpetrating the largest transfer of wealth from the bottom to the top in world history. (…)

Central banks need to be taken down, not built up further. We need less central banking, not more.

If Satan is operating anywhere in this world with impunity, central banking is the place where you’ll find him. It is sucking the financial life blood from the people to prop up bankers and the global elite, and turning a blind eye to every kind of fraud imaginable. It is the #1 place where the money changers of the world gather.

And the Vatican wants MORE of it!

Unbelievable, absolutely unbelievable.

Regards,

G. Atias
 

=======================
“No one knows”
I then placed several calls to see what some of my contacts might have to say about this document.
I concluded that there is one positive thing and one negative thing that can safely be said.
The positive thing: this document, in keeping with all of the Church’s social teaching, wishes to defend  honesty, transparency, truthfulness and justice in financial dealings over against dishonesty, opacity  false representations and injustice.
In this, the document is to be praised, and praised highly. We need honesty and truth-telling in a global economy that is seemingly careening toward a train wreck which will inevitably hurt the poor and weak most of all.
The negative thing: the global economy, and especially the global derivatives market, is big, enormous, in fact, so big, so opaque, so complex, that literally no one knows what the situation really is, or what measures to take to undo the financial detonator that seems ready soon to go off.
In this sense, the Vatican office’s policy recommendations are inevitably insufficient.
No one knows what to do about this looming financial train wreck, not even the Vatican.
That said, there is no doubt that the virtues of honesty, truthfulness and fair-dealing must be at the center of any possible global solution, and we all will be well-served if thoughtful, honest, good and competent men and women can be placed in a position where they can help unravel this time-bomb before it detonates, or salvage what is left of our economy after it detonates.
And this is the essential, laudable meaning of the Vatican’s suggestions in this document.
=============================================
Full Text: Note on financial reform from the Pontifical Council for Justice and Peace

Please find, below, an unofficial translation of the“Note on the reform of the international financial and monetary systems in the context of global public authority,” released Monday by the Pontifical Council for Justice and Peace. (The official translation has not yet been released, but when it is released, it is not likely to contain major changes; we publich the official Italian original below.)

******************

Pontifical Council for Justice and Peace

TOWARDS REFORMING
THE INTERNATIONAL FINANCIAL AND MONETARY SYSTEMS
IN THE CONTEXT OF GLOBAL PUBLIC AUTHORITY

Vatican City
October 24, 2011

Table of Contents

Preface

Presupposition

Economic Development and Inequalities

The Role of Technology and the Ethical Challenge

An Authority over Globalization

Towards Reforming the International Financial and Monetary Systems in a way that Responds to the Needs of all Peoples

Conclusions

Preface

“The world situation requires the concerted effort of everyone, a thorough examination of every facet of the problem – social, economic, cultural and spiritual. The Church, which has long experience in human affairs and has no desire to be involved in the political activities of any nation, ‘seeks but one goal: to carry forward the work of Christ under the lead of the befriending Spirit. And Christ entered this world to give witness to the truth; to save, not to judge; to serve, not to be served.’”

With these words, in the prophetic and always relevant Encyclical Populorum Progressio of 1967, Paul VI outlined in a clear way “the trajectories” of the Church’s close relation with the world. These trajectories intersect in the profound value of human dignity and the quest for the common good, which make people responsible and free to act according to their highest aspirations.

The economic and financial crisis which the world is going through calls everyone, individuals and peoples, to examine in depth the principles and the cultural and moral values at the basis of social coexistence. What is more, the crisis engages private actors and competent public authorities on the national, regional and international level in serious reflection on both causes and solutions of a political, economic and technical nature.

In this perspective, as Benedict XVI teaches, the crisis “obliges us to re-plan our journey, to set ourselves new rules and to discover new forms of commitment, to build on positive experiences and to reject negative ones. The crisis thus becomes an opportunity for discernment, in which to shape a new vision for the future. In this spirit, with confidence rather than resignation, it is appropriate to address the difficulties of the present time.”

The G20 leaders themselves said in the Statement they adopted in Pittsburgh in 2009: “The economic crisis demonstrates the importance of ushering in a new era of sustainable global economic activity grounded in responsibility.”

The Pontifical Council for Justice and Peace now responds to the Holy Father’s appeal, while making the concerns of everyone our own, especially the concerns of those who pay most dearly for the current situation. With due respect for the competent civil and political authorities, the Council hereby offers and shares its reflection: Towards reforming the international financial and monetary systems in the context of global public authority.

This reflection hopes to benefit world leaders and all people of good will. It is an exercise of responsibility not only towards the current but above all towards future generations, so that hope for a better future and confidence in human dignity and capacity for good may never be extinguished.

+ Cardinal Peter K.A. Turkson, President

+ Mario Toso, Secretary

Presupposition

Every individual and every community shares in and is responsible for promoting the common good. Faithful to their ethical and religious vocation, communities of believers should take the lead in asking whether human family has adequate means at its disposal to achieve the global common good. The Church for her part is called to encourage in everyone without distinction, the desire to join in the “monumental amount of individual and collective effort” which men have made “throughout the course of the centuries … to better the circumstances of their lives…. [T]his human activity accords with God’s will.”

1. Economic Development and Inequalities

The grave economic and financial crisis which the world is going through today springs from multiple causes. Opinions on the number and significance of these causes vary widely. Some commentators emphasize first and foremost certain errors inherent in the economic and financial policies; others stress the structural weaknesses of political, economic and financial institutions; still others say that the causes are ethical breakdowns occurring at all levels of a world economy that is increasingly dominated by utilitarianism and materialism. At every stage of the crisis, one might discover particular technical errors intertwined with certain ethical orientations.

In material goods markets, natural factors and productive capacity as well as labour in all of its many forms set quantitative limits by determining relationships of costs and prices which, under certain conditions, permit an efficient allocation of available resources.

In monetary and financial markets, however, the dynamics are quite different. In recent decades, it was the banks that extended credit, which generated money, which in turn sought a further expansion of credit. In this way, the economic system was driven towards an inflationary spiral that inevitably encountered a limit in the risk that credit institutions could accept. They faced the ultimate danger of bankruptcy, with negative consequences for the entire economic and financial system

After World War II, national economies made progress, albeit with enormous sacrifices for millions, indeed billions of people who, as producers and entrepreneurs on the one hand and as savers and consumers on the other, had put thei