Fraudes démocratiques vaudoises et suisses, ça continue
On rajoute un carré noir pour faire croire qu’on tient compte de nos remarques mais même ce carré reste translucide sous une forte lumière !
Bulletin ailleurs que les grandes communes, sans machines à lectures automatiques
On rajoute un carré noir pour faire croire qu’on tient compte de nos remarques mais même ce carré reste translucide sous une forte lumière !
Bulletin à Lausanne, pour machines à lectures automatiques. Pas de carré noir au verso, donc facilement lisibles par les machines automatiques pendant les semaines du pré-dépouillement, sans ouvrir les enveloppes internes, par forts flash de lumière dans les machines liseuses, compteuses et à big data ( connections des votes, des personnes et opinions politiques optiques automatiques…). Il n’y a plus de secret des votes, contrairement à ce qui est écrit partout ! Sans oublier les trop nombreux codes-barres partout, y compris sur l’enveloppe externe, et aussi tout en bas ci-dessous, au verso ?
Les votations et élections Suisses sont falsifiables sur une grande échelle. Communauté d’intérêts vraie démocratie – Communiqué de presse http://vraie-democratie.ch/fr
Les votes par correspondance et électroniques en Suisse sont tous falsifiables. Celui qui vote par correspondance ou par Internet (vote électronique), risque que son vote soit falsifié et son «comportement de vote» est enregistré. Seule le vote personnel à l’urne assure la sécurité. Le problème doit maintenant être examiné par le Ministère public de la Confédération et par le Parlement.
Une enquête indépendante du vote par correspondance en Suisse met au grand jour les défauts alarmants du système et la nécessité de prendre des mesures appropriées. Lors de l’acheminement postal, du citoyen(ne) au bureau de vote le matériel de vote peut facilement être falsifié.
Des recherches et les informations d’insiders ont révélés comment il est facile de manipuler à grande échelle. Les vulnérabilités et les dites possibilités de surveillance furent principalement créés par le biais des innovations techniques et organisationnelles, ainsi que par des changements législatifs dans le domaine des droits politiques.
Par exemple l’enveloppe-réponse qui, en même temps, sert comme légitimation était remplacée par la carte de légitimation à cause des nouvelles exigences de la Poste Suisse. L’électeur ne signe plus sur l’enveloppe réponse, mais sur la carte de légitimation qu’il met avec les bulletins de vote, dans une petite enveloppe intérieure, dans une enveloppe-réponse neutre. Ainsi le matériel de vote est très facile à contrefaire.
Dans les administrations des communes et villes, très peu d’insiders sont responsables du stockage de centaines de milliers d’enveloppes réponses qui arrivent avant le vote. Surtout dans les villes, le matériel est conservé dans des endroits secrets. Les falsificateurs peuvent facilement et discrètement recevoir et/ou avoir accès au matériel de vote. Le risque de détection est minime, le potentiel de falsification et l’enjeu de falsification est énorme.
Les falsificateurs ont beau jeu. Ils ouvrent simplement le nombre désiré d’enveloppes réponse. À l’exception de la carte de légitimation, le matériel original est détruit et remplacé par le matériel de réserve préparé (comprenant des bulletins falsifiés et des enveloppes intérieures et extérieures). L’enregistrement du «comportement de vote» est possible. Le dimanche de la votation, le bureau de vote reçoit le matériel falsifié en masse pour le dépouillement. Parce que les adresses et signatures des électeurs ne sont pas présents sur les enveloppes-réponse, les responsables du bureau de vote n’ont aucune possibilité de détecter les fraudes.
Les communes et cantons ne tiennent pas des comptabilités publiques et transparentes sur l’utilisation du matériel de réserve officiel. Parce que le matériel de vote n’est pas muni d’éléments de sécurité efficaces, les falsificateurs n’ont même pas besoin du matériel officiel de réserve, mais ils peuvent le produire eux-mêmes. Dans les grandes villes romandes (Lausanne, Genève etc.) les administrations communales ouvrent tout le matériel avant le jour de la votation, ce qui rend les falsifications encore plus faciles. Particulièrement efficace et encore plus facile est la falsification systématique par des infiltrés dans la Poste Suisse, qui procèdent de manière ciblées et peuvent créer une base de données cachée sur le «comportement de vote» des électeurs.
Dans l’actualité, Edward Snowden se rappelle à votre aimable attention et si même l’ancien Conseiller fédéral Christoph Blocher affirme dans les Média que le E-Voting est bien sûr manipulable… il est logique d’affirmer que le vote électronique offre des possibilités de manipulations encore plus graves que le vote par correspondance.
Une communauté d’intérêts interconnectée dans toute la Suisse, la «COI vraie démocratie », est en contact avec des témoins et des insiders. Des cadres des administrations communales et des chefs de bureaux de vote ont confirmés les possibilités de manipulations. La COI exige une enquête sur ces délits par le Ministère public de la Confédération. Les questions des failles de sécurité, de la falsification et de la surveillance des votes doivent absolument être traitées par le Parlement. Des réformes appropriées et des changements législatifs sont indispensables.
La COI vraie démocratie propose une solution simple qui peut mettre un terme aux abus concernant le vote par correspondance: L’introduction d’un code individuel qui est exclusivement connu par l’électeur / votant et qui lui permet de contrôler si son vote est correctement transposé (dépouillé) dans le résultat global. Par ce moyen les électeurs pourront eux-mêmes assurer un dépouillement conforme du scrutin. Le secret du vote reste aussi protégé. Le principe de cette solution a déjà été testé avec succès lors d’un Référendum.
Sur le site http://vraie-democratie.ch/fr les insiders et les lanceurs d’alerte peuvent transmettre leurs expériences à la COI vraie démocratie (de manière nominative ou anonyme).
Jusqu’à ce qu’il soit remédié à ces graves vulnérabilités, la COI vraie démocratie recommande vivement que tous les électeurs renoncent à voter par correspondance ou par voie électronique. Aujourd’hui, seulement le vote à l’urne le dimanche du vote peut exclure la possibilité de falsifications.
1 Réception (A) recto puis verso telle que reçue, puis retour recto puis verso telle qu’elle sera renvoyée par vos soins. (B). 2 d’abord l’enveloppe la plus grande, souvent blanche ou grise avec fenêtre, recto puis verso.. 3 Enveloppe intérieure, généralement jaune, bleue, verte ou grise, souvent sans fenêtre. 4 La carte de vote, recto puis verso. 5 Les bulletins de vote au niveau fédéral, recto puis verso. 6 Bulletins cantonaux, si présents, recto puis verso. 7 Les bulletins de vote de la commune si présents, recto puis verso. 8 Toutes les informations, feuilles et brochures officielles supplémentaires. 9 Le test d’opacité, avec une simple lampe de poche à LED, de l’ enveloppe intérieure, généralement jaune, bleue, verte ou grise, souvent sans fenêtre avec la carte de vote fédérale à l’intérieur.
Hollande et son équipe, La banque Rothschild, Attali, BHL, SOROS, Mathieu Pigasse, Dassault, Pierre Berger, Xavier Niel, Vincent Bolloré, Bouygues, François Pinault, Laurence Haïm, Laurent Bigorgne, Richard Ferrand, Lagardère, Patrick Drahi, Alain Weil, Jean Pisani-Ferry, Les Bilderberg, la CFR, Manuel Valls, Marc Simoncini, Alain Minc, les médias corrompus, le FMI, le CRIF, le CAC40, la CITY, WALL STREET, la finance, l’économie, Goldman Sachs, Merkel, L’UE, la BCE, L’OTAN, les multinationales, l’oligarchie des clubs services ( rotary, lyons…) et les participants du dîner du siècle, la banque mondiale, le FMI etc etc…,
Comment et par qui à été financé la campagne Macron ?
Pourquoi les journalistes ne parlent-ils pas de ses casseroles financières, ministérielles, politiques, de son curriculum vitae exagéré… etc…
Si vous votez pour lui, il ne faudra pas venir vous plaindre d’être encore plus déçu que par Hollande et ses trop nombreux mensonges.
Beaucoup d’attentats ont été organisés par des loges de francs-maçons, c’est historiquement prouvé… P2, Gladio Otan, etc… Leur ordre par leur chaos, Ordo ab Chao…
La ficelle est si grosse… Plus bête, tu meurs !
Il est symptomatique que les Francs–maçons s’intitulent “les fils de la Veuve”. S’il y a veuve, c’est que le mari, le Père est mort …
L’article antimaçonnisme par pays expose les diverses formes que prend cette idéologie au … Le 17 août 1935, les nazis ont interdit la franc–maçonnerie, forte à l’époque de 60 000 membres, d’autant plus facilement ….. François de Siebenthal, citoyen suisse et Consul général honoraire de la République des Philippines en …
1 déc. 2012 – «Pas de commentaire à faire», répond Daniel von Siebenthal, syndic … Au fil des pages, l’auteur traite également de la franc–maçonnerie, dont …
1 juil. 2012 – François de Siebenthal: La vraie liste remise à Pierre Bérégovoy . ….. Le suspect des attentats d’Oslo serait un Franc–Maçon norvégien de 32 …
CETTE QUESTION SERA-T-ELLE AU CENTRE DE LA PROCHAINE REVELATION DE JULIAN ASSANGE ?
Avertissement : Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle vous explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page . Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou confusioniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en synergie des éléments. Bonne lecture.
Propos liminaires
Quand on parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux, ce n’est qu’un postulat!) que les cyber attaques russes sont une réalité. Dès lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage politique français. Les russes sauraient ils qui est Macron depuis longtemps ? Ont-ils suivi son ascension ?
Le questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia: “ Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (centrale d’écoute et de tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes.
Assange veut il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 ?
Peut – être. Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des russes qui le considèrent alors comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments troublants dans le parcours de Macron.
Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs: tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque? Eh bien vous vous trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle défini par les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde.
Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant !
L’histoire incroyable de MACRON, le nouveau messie français.
Le contexte
Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondations privée à but non lucratif des Etats Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit rien cette alliance gauche-droite?), bien que son orientation générale soit celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED finance de nombreux think tanks dans la monde. Ce sont les chambres de commerce américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la centrale qui s’occupait de cette stratégie auparavant. Rassurez vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des membres de la CIA.
L’action de la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre… plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties (l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre« les populismes » (tiens, tiens,) et les extrêmes.
La mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes » a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution Européenne.
En effet, en décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe.
Vous avez bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste !
Vous avez donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie.
Bon. Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont façonné, jour après jour, en« leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice américaine.
Macron entre dans la cour des grands.
Brillant élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au côté du Préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet l’établissement d’une zone commerciale.
Le patron concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarché. Homme de réseaux et d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.
Un détail qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou « social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta,(relation de Hermand?), est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think tank « progressiste » qu’il préside. Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.
Macron calibré au programme de la NED
Le formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet
En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi? A-t-il déterminé à cet instant que ce sera lui le messie libéral de demain? Il n’y a aucun doute. A l’inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune énarque.
Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion “néo-cons” aux Etats Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution européenne).
Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir ». Inutile de vous dire qui sont les intervenants et les sujets abordés (voir le site Aspen France) c’est édifiant! Laurent WAUQUIEZ , Jérôme GUEDJ, Olivier FERRAND, Cécile DUFLOT, Najat VALLAUD-BELKACEM, Jean Vincent PLACE sont les membres le plus connus des promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron. Mais lui il était en prise direct avec le président.
Pour être plus concret, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et 8 ème fortune mondiale a rencontré Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne pour parler économie. Bloomberg, au travers de « Bloomberg Philanthropies », travaille depuis de nombreuse années en partenariat avec l’Institut Aspen.
Dans la droite ligne de la stratégie de la NED, lors de l’élection présidentielle 2007 Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche – droite entre Royal et Bayrou . Il y entraine Macron. L’objectif est d’appeler la gauche au réveil libéral européen puis prôner deux pôles, l’un conservateur, l’autre social libéral avec les verts et l’UDF. Partisan de l’économie de marché, ils ont saisi la percée de Bayrou pour construire avec lui le pôle social libéral. Bien évidemment leur stratégie est la prise de pouvoir de la gauche libérale au PS et, dans un second temps, le faire imploser. On y est
2. Le formation économique : la mondialisation de l’économie de Jacques Attali.
Cette même année, Jouyet va suggérer le nom de Macron à Jacques Attali pour être rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite « commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est le saint des saints de libéralisme européiste. Socialistes et libéraux s’y retrouvent (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).
Quel est l’objectif de Jacques Attali? Défenseur de la constitution et de l’établissement d’un état de droit mondial, condition pour lui de la démocratie et des droits de l’Homme (tu parles!), il pense, en postulat, que l’économie régulée par une institution de surveillance financière mondiale peut être une solution à la crise. Cette institution financière serait une première étape vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale dont l’Union Européenne peut devenir un laboratoire. Tout est dit. Emmanuel Macron a bien compris la leçon puisqu’il propose dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et d’un budget européen.
C’est grâce à cette commission que Macron va développer ses réseaux. Il va notamment y rencontrer Serge Weinberg, homme d’affaire proche de Fabius. Weinberg est non seulement banquier, mais il est aussi membre de la “Trilatérale” dont les objectifs ont inspiré Attali.
Cette organisation privée a été créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bliderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du monde), pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.
En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présente Macron à François Henrot ami de Wienberg. Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild.
Macron est recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.
Destinée à favoriser les liens entre la France et les Etats Unis, la French American Fondation est née en 1976, durant les heures d’antagonisme entre les deux nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux Etats Unis entre le président Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés respectives. Ils sont né en 1981, avec pour parrain l’influent économiste libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en France, un autre temps équivalent aux Etats Unis, toujours dans des villes différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young Leaders français sont (liste non exhaustive): Juppé, Pécresse, Kosciusko Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut – Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand, Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde).
Côté américain : Bill et Hillary Clinton….Macron sera promu, lui, en 2012.
L’ascension et l’apothéose.
Macron est mûr pour être propulsé dans les hautes sphères de la République. En 2012, sous l’impulsion de Jouyet, il devient secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.
Hermand, Jouyet, Attali, Weinberg, Henrot, ces cinq personnages, chantres des objectifs de la NED et de la Trilatérale, membres de think tanks inféodés à la stratégie américaine ont fait Macron. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter à la candidature de la Présidence de la République.
Beau parcours, non?
Le 16 avril 2014, Jean-Pierre Jouyet deviendra Secrétaire Générale de l’Élysée ce qui achèvera la prise de pouvoir de la NED au cœur de la République.
C’est un véritable coup d’État! Soft, certes, mais un coup d’État!
MACRON a-t-il été ciblé par la CIA?
Assange nous a appris qu’en 2012, la CIA a demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligne que Macron est cité dans une e-mail d’Hillary Clinton, alors Secrétaire d’État, datant de 2012 où le personnage est décrit avec beaucoup de précision, mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions” chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection Générale des finances et (pouvant) aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie”.
« Pouvant aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie» est ce que la chose a été bien traduite ? Ne serait ce pas plutôt « pouvant, aussi, devenir ministre de l’Économie » ?
Pourquoi cette précision ?
Chose troublante, en 2012, Macron avait été pressenti par Hollande pour en faire son Ministre du Budget dans le premier gouvernement, mais il n’avait pas retenu ce choix parce que Macron n’avait pas de mandat électif (étonnant quand on sait qu’il en fera son Ministre de l’Économie deux ans plus tard)…
Comment Hillary Clinton pouvait être au courant de ce choix éventuel?
Au moment de la rédaction du mail, il est écrit que Macron est “banquier en fusions acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections présidentielles et législatives. Macron faisait partie du groupe dit de “La Rotonde” chargé d’alimenter le programme de Hollande, rassemblant des techniciens et les économistes Elie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani Ferry ceux là même qui ont pondu le programme économique de Macron en 2017. Hollande ne peut pas avoir parlé de ses choix de postes ministériels en public. Car, il est classique d’attendre les résultats des législatives pour composer le futur gouvernement. Et au moment de l’envoie de l’e-mail, elles ne pouvaient pas avoir eue lieu.
Il fallait donc être sacrément au fait de ce qui se passait à haut niveau pour oser ce détail. Qui informe avec autant de précision Hillary Clinton? La CIA via les interceptions de la NSA ou quelqu’un d’autre?
Mais la question cardinale est de savoir pourquoi ce message porte sur Macron, alors que c’est un quasi inconnu à cette époque? La CIA a-t-elle ciblé Macron ? Car enfin, cet e-mail n’est pas adressé à n’importe qui, mais à Hillary Clinton alors Secrétaire d’État d’Obama. Pourquoi une personnalité de ce niveau, s’intéresse-t-elle à un soutier du staff de Hollande?
En 2015, les documents obtenus par WikiLeaks et publiés par Libération et Mediapart révèlent que la NSA a, au moins de 2006 à mai 2012 (pourquoi mai 2012?) espionné Chirac, Sarkozy et Hollande. Ces documents étaient destinés à la CIA. Mais, la NSA a affirmé que ces interceptions de sécurité n’avaient jamais touché les chefs d’État, mais leur entourage.
Macron a-t-il était placé sur écoute quand il était secrétaire général adjoint de l’Élysée? Et si oui, les Etats Unis cherchaient ils à conforter leur choix du futur candidat à la Présidence?
Y-a-t-il eu collusion entre les Etats Unis et certains milieux libéraux politico-économiques français quant à la candidature possible de Macron?
A la vue de son parcours, la réponse est oui!
Une preuve?
L’implosion en cours du PS pour favoriser une alliance droite gauche afin de contrer les « populismes », l’alliance avec Bayrou (après un salto arrière spectaculaire et suspect) et un programme néo libéral, « progressiste » et européiste soutenu par les milieux politico- financiers. Toute cette stratégie reposent sur les piliers idéologiques de la NED et de la Trilatérale.
On comprend mieux l’inquiétude des russes qui se retrouvent avec un scénario à l’Ukrainienne dans l’un des deux plus importants pays d’Europe.
Un président français choisi directement par les américains? De Gaulle va se retourner dans sa tombe.
C’est peut-être ce scénario que nous révélera Assange dans les prochaines semaines.
Nota Bene : Ceux qui sont intéressés par cette publication trouveront une nombreuse documentation sur la toile. Mais attention aux sites complotistes ou confusionnistes ! Privilégiez les recherches universitaires! Voici les références des travaux qui ont permis d’écrire cet article :
Bulgarie Contre la dérive populiste, des « think tanks de gauche » La Vie des Idées numéro de mai/juin 2007 La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon.(financement Henry Hermand)
A propos de la NED, voir Ghilhot Nicolas, « Les professionnels de la démocratie : logiques savantes et logiques militantes dans le nouvel internationalisme américain », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 139, Septembre 2001, pp. 53-65.
A propos de Jacques Attali son livre Demain, qui gouvernera le monde ?, Fayard, 2011.
A propos de Jean-Pierre Jouyet article dans Le nouvel Economiste – n°1385 – Du 26 avril au 2 mai 2007 –
A propos de tous les protagonistes y compris Macron divers articles de presse recoupés
A propos de WikiLeaks , Libération et Médiapart/ 2017
payés d’un salaire de base de prèsd’un million de francs chacun par année pour définir notre politique monétaire, complètement “indépendants” et “irresponsables”, qui ne respectent aucune des valeurs suisses, ni la constitution, ni les lois, ni les ordonnances, ni leurs propres écrits et engagements, ni la neutralité, ni la paix, ni les accords internationaux signés et ratifiés par la Suisse ( climat, armes nucléaires, mines anti-personnelles ou à fragmentations…), ni la politesse, ni la vérité, ni les règles comptables, etc…
Le monde entier en est témoin, en 3 langues sur leurs propres vidéos.
Texte préparé notamment pour les traducteurs mais massacré par le Président Studer, idolâtre de l’argent et de l’estomac, qui a pris en otage tous les actionnaires en interdisant aux impatients ou aux gourmands de sortir vers le buffet avant les autres, sic…
Je viens de vérifier le site de la BNS, la vidéo est présente.
Monsieur le Président du Conseil de Banque, Madame et Messieurs les membres du Conseil de banque et de la Direction générale, Mesdames et Messieurs les confédérés, surtout les représentants des Cantons car la Confédération n’a aucune action de la BNS. Jeunes étudiants, collégiens et élèves présents à la tribune, avenir de notre pays. Mon nom est François de Siebenthal de Lausanne et de Gstaad / Gessenay alias Saanen, diplômé HEC, du Collectif AAA+ et de l’initiative « Monnaie Pleine », où, comme Winkelried, on m’a poussé en tant que premier signataire du comité d’initiative. Je suis aussi membre de la plateforme Dignité et développement de mon diocèse et je travaille à l’étranger avec l’institut Louis Even pour fonder de petites démocraties économiques pour les plus pauvres, une synergie de banques Raiffeisen et Wir. Le Conseil fédéral m’a aussi décoré de la médaille Carnegie, ainsi que la SSS.
Je vais parler notamment des réponses de M. T. Jordan que je remercie déjà, notamment pour les traductions. Le rapport annuel et le site internet sont excellents. Mais nous nous étonnons des courtes réponses que M. Jordan nous a faites, en moins de 8 minutes. Je ne vais pas toutes les reprendre mais me concentrer sur les faits les plus importants.M. Jordan nous a répondu l’année dernière qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! Ouvertes pour qui ? Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse !Et bien, ce n’est pas le cas. La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve.
Dans cette salle avertie, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas. M. Studer affirme que le cadre légal actuel suffit. Ce serait vrai si la BNS obéissait aux lois suisses mais ce n’est plus le cas, ils sont devenus hors la loi !
La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté…1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisseen 2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter et les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4’000 milliards pour 324 millions d’habitants et qu’ils veulent le réduire, au risque d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles et Communes, les Cantons et la Confédération.Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie.« Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »“Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon et moral. Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients…En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )…Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !
Nous sommes pour une Banque Nationale vraiment Suisse en coopérative intégrale, une BNS 3.0, sans juges étrangers ! Les lois suisses doivent appliquées ( neutralité., pollutions des gaz de schistes notamment.). Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. Les risques sont énormes ! Vos réponses sont trop partiales. Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum.
Conclusion :
« Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo«
… encore faut-il qu’elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre…La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux.
Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce… La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un
Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste.
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
… Hier, nous avons pas mal remué la bancosphère, la politosphère et la médiatosphère, à l’occasion de l’AG annuelle de la BNS, c’est un excellent signal, signal qui indique que nos graines semées sont en train de germer !
Si vous souhaitez être informés de la suite de nos actions, voici 3 moyens :
Si vous souhaitez devenir actionnaire de la BNS et nous rejoindre, il vous suffit d’acheter une action BNS via votre banque usuelle et de nous dire par retour de mail si vous souhaitez faire partie du collectif AAA+. Nous vous ajouterons, le cas échéant, à notre mailing list et vous recevrez les infos pour agir avec nous.
Au nom du collectif AAA+, je vous souhaite un excellent week end.
Solidairement,
Chloé Frammery
Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. C’est d’ailleurs toujours comme cela que ça s’est passé !
3. Présentation du rapport de l’organe de révision
[dure env. 9′]
4. Approbation du rapport financier 2016 – Jean Studer
[dure environ 20′]
A. Patrick
Dimier – Discussion sur le rapport financier et manque à gagner pour les
cantons [2′]
B. Bernard
Dugas – Explication sur le bénéfice net (avant le vote) [2′]
5. Décision relative à l’affectation du bénéfice porté au bilan
6. Décharge du Conseil de banque
C. Gérald Rossellat – On a
du sang sur les mains ! Investissements dans les entreprises produisant
des armes prohibées [2’]
D. Denis Bucher – Evocation
de la Convention on Cluster Munition (signée en 2008 par la Suisse)
interdisant les armes à sous munitions, violée par la BNS [2’]
7. Élection de l’organe de révision
E. Philip Koenig – Remise en
question de l’indépendance de KPMG sur la base des avis de l’Autorité
fédérale de surveillance en matière de révision (ASR) + conflit avec
économiesuisse [2′]
8.1 Proposition d’actionnaires
8.2 Proposition d’actionnaires
F. Lionel
Rossellat – Proposition 3 : Répartition du bénéfice [2′]
G. Bernard
Dugas – Exposé sur la dilution monétaire et sur la création monétaire
des banques commerciales [2’]
H. Chloé
Frammery – Proposition 5 : Indépendance organe de révision [3′]
9. Discussion générale
I. Nicolas
Etter – Combien de francs suisses créés par la BNS en 2016 ? +
Demande de répondre après chaque question [2’]
J. Patrick
Dimier – Proposition 6-7 : Publication de la création monétaire / Revenu
du seigneuriage de la BNS [2’]
K. Marc
Studer – Manque de transparence des investissements [2’]
L. François
de Siebenthal : Création par les banques commerciales de faux francs
suisses
M. Mathieu
Desponts – Proposition 1 : Qui gère les investissements de la
BNS ? BlackRock ? [2’]
O.
Philippe Koenig – Buts du développement durable [2’]
P. Reginald
Maître – Demande à la BNS de cesser d’investir dans les armes [2’]
10. Conclusion
1. Ouverture de l’AG,
allocution de Jean Studer [dure 32’43]
[2015 : voici la petite subtilité juridique qu’ils ont trouvé
pour faire passer le vote électronique. A 5’55 de la vidéo, Jean Studer nous
propose d’élire les scrutateurs à main levée conformément “à notre
réglement d’organisation”, soit messieurs Lukas Fricker et Gilbert Münger,
tous deux notaires, précisant qu’ils “connaissent et maîtrisent
les tâches qui leur incombent, à savoir la surveillance et le
contrôle des procédures et des systèmes liés à la comptabilité
des voix”. Il demande à l’Assemblée s’il y a d’autres propositions,
ce qui n’est pas le cas. Il fait donc procéder à l’élection des
scrutateurs à main levée par l’Assemblée sans opposition. Bingo, le tour
est joué, la procédure de vote (i.e le vote électronique) est
entérinée par l’Assemblée…]
2. Exposé de Thomas Jordan [dure 23’49]
3. Présentation du rapport de l’organe
de révision [dure
environ 4′ et présentation du vote électronique – 5′]
[Chaque point de vote peut faire l’objet d’une question
ou discussion relative à l’objet du vote.]
A. Patrick Dimier – Discussion sur le
rapport financier et manque à gagner pour les cantons et création monétaire
[à compléter]
B. Bernard Dugas – Explication sur le bénéfice net
Le bénéfice net, c’est la base du calcul de
l’impôt des entreprises, et c’est aussi la base du calcul de la redistribution
aux cantons du bénéfice de la création monétaire, selon l’article 99 de la
Constitution :
«Alinéa 4: Elle
[la BNS] verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons. »
Vous le comprendrez aisément, les Cantons préféraient
nettement recevoir 66% du bénéfice net plutôt que des impôts qui ne
dépasseraient jamais plus de 20% du même bénéfice net.
La BNS est exonérée de l’impôt, parce qu’elle doit payer
aux Cantons beaucoup plus que l’impôt.
Le bénéfice net est légalement défini par la LIFD
art.58 :
« 1 Le bénéfice net imposable
comprend :
a. le solde du compte de résultats … mais aussi
b. tous les prélèvements opérés sur le résultat commercial avant le calcul du solde du
compte de résultat, … tels que par exemple les versements aux fonds de réserve;
»
Quand a lieu un versement aux fonds de réserve ? Par
exemple quand la BNS achète un bien durable, disons un lingot d’or : c’est
une entrée, une addition dans son patrimoine, à l’actif.
La BNS ne paye jamais ses achats. Elle sait
qu’elle doit payer, un jour, ….. peut-être,.. ?
Toutefois, à la clôture du bilan, elle n’a pas encore
payé, ça c’est sûr.
Alors la BNS met en réserve : elle soustrait
de son résultat la somme à payer au passif, pour augmenter la réserve
fournisseurs, elle aussi au passif.
Cette réserve lui permettra de payer sa dette, un jour
futur, au fournisseur du bien acheté. Autrement dit, un achat non payé, c’est un
produit sans charge, c’est donc directement un bénéfice.
Pour la BNS, le fond de réserve fournisseurs, ce sont les
comptes fournisseurs qu’elle tient pour les banques, les assurances, la
Confédération, et même ses employées.
Quand, vu de la BNS, la BNS verse des résultats à son
fonds de réserve fournisseur, c’est cela la création de monnaie légale, vu des
banques, et vu de nous, les citoyens.
Voici ma question :
Pourquoi la base légale du calcul du
bénéfice net, défini par l’article 58 de la LIFD, qui intègre les versements
aux fonds de réserve, y compris pour le paiement futur des dettes envers les
banques, pourquoi ce calcul légal du bénéfice net, n’est pas pris en compte
dans le rapport financier de la BNS ?
L’oubli étant seulement de 83 milliards pour 2016,
plus que le budget de la Confédération, vous comprendrez que je m’étonne que
les Cantons ne s’intéressent pas à ce « détail ».
La tâche du réviseur est de vérifier l’application de la
loi. Dans le cas qui nous occupe, la base légale n’étant manifestement pas
respectée, j’invite tous les actionnaires scrupuleux du respect de la loi, en
particulier les Cantons, à refuser le rapport financier.
Je vous remercie de votre attention.
4. Approbation du rapport financier
2016
Présentation du rapport financier par Jean Studer
5. Décision relative à l’affectation
du bénéfice porté au bilan
6. Décharge du Conseil de banque
C. Gérald
Rossellat – On a du sang sur les mains ! Investissements dans les
entreprises produisant des armes prohibées
Bonjour, je m’appelle Gérald Rossellat, et viens
de Thônex à Genève,
Je fais partie de l’Assemblée des Actionnaires Actifs et positifs de
la Banque Nationale aussi appelée AAA+.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil de
Banque, Mesdames et Messieurs les Actionnaires.
J’ai été interpellé il y a quelque temps par le graffiti apposé par
une vieille dame sur les murs de la BNS qui disait que « l’argent de la
BNS tuait ».
Renseignements pris, il s’avère en effet que la BNS possède des actions
de la société qui fabrique les missiles Tomawaks que les États-Unis ont lancé
sur la Syrie.
Ceci est contraire avec la politique de placement mentionnée dans le
rapport de gestion de la BNS en page 75.
Du fait de cette négligence ou sciemment, ce qui serait plus grave,
nous, actionnaires avons du sang sur les
mains.
En conséquence de quoi, je vous invite à refuser de donner décharge au
Conseil de banque pour ce manquement grave à la bonne gouvernance de notre BNS
et à sa réputation.
Merci de votre attention.
D. Denis Bucher – Convention on Cluster Munition
(signée en 2008 par la Suisse) interdisant les armes à sous munitions, violée
par la BNS
« L’année passée, nous
avions averti sur les investissements par la BNS qu’on pourrait qualifier d’immoraux.
Entre temps, la presse a relayé des nombreuses critiques sur ces
investissements et en tant qu’actionnaires, nous nous inquiétons non seulement
des conséquences sur la sécurité du monde et de notre pays de ces
investissements dangereux mais nous attirons aussi votre attention sur la
mauvaise image que cela donne de la BNS et par conséquence de la Suisse.
Quelques exemples rapides, on a :
– « La BNS épinglée pour ces
investissements » dans le Temps
– «
– « dans le Tagge …
– La NZZ qui a aussi publié un article ce mois-ci
Or l’image de la BNS est de votre responsabilité.
J’attire votre attention sur le fait que votre
propre directive générale sur la politique de placement interdit ces
investissements normalement.
Or, nous avons appris par la presse notamment que
la BNS a investi dans les armes nucléaires et les armes à sous-munitions.
Malheureusement, d’une part au vu de tels investissements immoraux voire
illégaux ou au minimum contraires à vos directives, et plus précisément au vu du
fait que la Suisse a signé en 2008 et ratifié en 2012 la convention sur les
armes à sous-munitions, « Convention on cluster munitions », et donc que
vos investissements ne semblent pas respecter cette convention que notre pays a
signée et ratifiée, au vu de ces faits, malheureusement, avec regrets, je
préconise de ne pas donner décharge au Conseil de banque car il contrevient à
mon avis à ses responsabilités. »
7. Election de l’organe de révision
E. Philip Koenig – Manque d’indépendance
entre KPMG et la BNS
« Messieurs, Mesdames,
Comme l’a rappelé le Président du Conseil de banque, la LBN
stipule que « les réviseurs doivent être indépendants du Conseil de
banque » et précise que KPMG remplit ces critères.
«Or, il existe un conflit d’intérêt potentiel entre des membres du
Conseil de banque, dirigeant d’une organisation (Economiesuisse), et l’organe
de révision dans la mesure où KPMG est également membre de cette
organisation ».
L’Autorité fédérale de surveillance déclare dans son rapport 2011
que les cabinets d’audit ne sont pas assez indépendants. Il cible en
particulier KPMG et la BNS.
F. Lionel Rossellat – Proposition du collectif AAA+ n°3A2017-03 : Répartition du bénéfice
« Bonjour, mon nom est Lionel Rossellat, je suis médecin FMH,
de Genève.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil de banque, Mesdames et Messieurs
les actionnaires de la Banque nationale suisse,
Quel est l’objet de notre proposition ? Chaque année, cette
Assemblée vote le versement d’un dividende annuel de 6 % au maximum du
capital-action de 25 millions qui correspond à un montant de 15 francs par
action d’une valeur nominale de 250 francs.
Notre proposition vise à ajuster le dividende non pas en se basant sur
la valeur nominale de l’action, 250 francs, mais en se basant sur la valeur
réelle de l’action en fin d’exercice, soit 1750 francs pour cette année comme
cela se pratique dans la plupart des sociétés.
Nous constatons que, tout comme le bilan de la BNS du fait de la
création monétaire, qui est passé de 100 à plus de 700 milliards depuis 2008,
la valeur de l’action a été multipliée par 7. Pourtant, le dividende se calcule
toujours sur la base de la valeur nominale de l’action à 250 francs.
La BNS a créé des centaines de milliards de francs suisses, ce qui a eu
pour effet de diluer le pouvoir d’achat des francs que nous possédons
sur nos comptes bancaires et nos 2e piliers. La masse monétaire de
francs suisses légaux a été multipliée par 7 en l’espace de 10 ans mais est-ce
que votre épargne ou vos 2e piliers ont été multipliés par 7 dans le
même temps ? Bien évidemment que non.
Plusieurs actionnaires, lors des discussions générales des années
précédentes ont souligné le décalage entre le montant du dividende versé et
l’inflation des biens durables, par exemple, le marché immobilier. Ces
remarques n’ont pas eu grand effet, c’est pourquoi nous demandons concrètement
à l’Assemblée, par le biais des outils législatifs à notre disposition, de
statuer sur ce point.
Cette valorisation bénéficierait à tous les actionnaires et, en
particuliers, aux actionnaires majoritaires que sont les cantons. (Berne
6630 de 99’450 à 696’150, Zurich 5200, Vaud 3401 de 51’015 à 357’105,
Saint-Gall 3002, Genève 1800 de 27’000 à 189’000, Lucerne 1741). Le canton
de Berne, par exemple, avec un dividende de 105 francs par action gagnerait de 100’000
francs à 700’000 francs, en plus des milliards qui lui échappent déjà.
Mesdames et Messieurs les Conseillers d’Etat aux finances, Mesdames
et Messieurs les actionnaires pouvez-vous voter contre une mesure qui
augmentera vos revenus et limitera la perte du pouvoir d’achat du franc suisse
du fait de la dilution monétaire ?
Je vous remercie de votre attention. »
G. Bernard
Dugas – Exposé sur la dilution monétaire et sur la création monétaire des
banques commerciales
[à compléter]
8.2 Proposition d’actionnaires
H. Chloé
Frammery – Proposition du collectif AAA+ n°3A2017-05 : Indépendance organe de révision
Bonjour, mon nom
est Chloé Frammery, je suis mathématicienne et enseignante à Genève. Je fais partie du
collectif AAA+
Monsieur le
Président, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil de banque, Mesdames les Conseillères d’Etat, Messieurs les Conseillers d’Etat,
chers actionnaires,
· Notre proposition
porte sur le Réviseur des comptes comme vous le savez. Vous le savez sans
doute, KPMG est l’une des 4 plus grosses multinationales d’audit au niveau
mondial, avec Ernst & Young, Deloitte et PriceWaterhouseCoopers.
· Nous demandons donc 2 choses :
D’une part, nous
demandons une vraie indépendance du Réviseur des comptes. Pour ceci, il faut que
le Réviseur des Comptes de la BNS soit de nationalité suisse et qu’il n’ait
aucune dépendance par rapport à des organisations ou des autorités étrangères.
En
effet, l’article 49 de la Loi sur la banque nationale dispose que les employés
et les mandatés doivent respecter le secret de fonction et le secret des
affaires. Comment faire respecter cette loi à une institution qui ne serait pas
suisse ?
D’autre
part, nous demandons que l’Assemblée générale puisse élire le Réviseur des
comptes parmi un choix de plusieurs candidats. Pour ce faire, il est nécessaire
qu’un appel d’offre ait été fait au préalable pour le Réviseur des comptes. Nous
disposons en effet de quelques centaines de Cabinets d’audit compétents en
Suisse pour remplir avantageusement la mission du Réviseur des comptes.
Afin d’illustrer
notre proposition, je vais maintenant évoquer avec vous quelques articles
publiés ces dernières années par de grands médias suisses, ainsi que des
rapports officiels de l’Autorité fédérale de surveillance à propos de KPMG, de
la BNS et de délits d’initiés présumés :
Le
7 mars 2012, le journal Le Temps titre « Le rapport KPMG blanchit la
direction de la BNS[1] ».
Selon La Tribune de
Genève[2] du même
jour, KPMG a blanchi que ni l’ex-PrésidentPhilipp Hildebrand ainsi que les 5 autres
membres de la direction élargie de la Banque nationale suisse, en
particulier Thomas
Jordan, Thomas Moser et Dewet Moser. Les transactions financières des personnes proches des
membres de la direction ont été examinées à une exception près, celles de l’ex-épouse
de Philipp Hildebrand, Kashya Hildebrand, cette omission aurait eu lieu… « faute
de temps ».
Nous saurons quelques mois plus tard, dans l’émission du 13 juin 2012 de RTS info[3],
que suite à cette enquête, Philipp
Hildebrand a rebondi chez la
multinationale américaine… BlackRock, qui gère tout ou partie des investissements de la BNS. En effet, M.
Hildebrand a alors démissionné de la direction de la BNS pour occuper à peine 6
mois plus tard le poste de vice-président du Conseil d’administration de
BlackRock.
Nous apprenons également dans le journal 24 heures du 12 mars 2012[4] que cette fois encore, c’est le rapport de KPMG qui blanchit l’un des
membres de la direction de la BNS. En effet, cette fois, c’est Jean-Pierre Danthine, le vice-Président du
directoire de la BNS, qui est sous pression carila vendu le 20 mai
2010 quelque 126’000 euros, juste avant l’arrêt du soutien de la BNS à la
monnaie européenne, qui a fait plonger l’euro… A cette époque, c’était alors
PriceWaterhouseCoopers qui était Réviseur des comptes de la BNS, avant que KPMG
ne gagne ce poste… est-ce un hasard ou alors une récompense ?
Face à ces
présomptions de conflit d’intérêts, notre proposition apparaît nécessaire pour éviter
à l’avenir tout risque de collusion.
Déjà,
l’Autorité fédérale de surveillance déclare dans son rapport 2011 et également
en 2014 que les cabinets d’audit ne sont
pas assez indépendants, elle cible en particulier KPMG et la BNS[5].
Mesdames les Conseillères d’Etat, Messieurs les Conseillers d’Etat, chers
actionnaires,
au vu des scandales passés et afin de mettre la BNS en conformité avec
les lois en vigueur dans notre pays, COMMENT ne pas voter OUI à cette
proposition pour que la BNS se dote d’un Réviseur des comptes qui soit suisse,
réellement indépendant, et choisi parmi plusieurs candidats par l’Assemblée
générale ?
Je vous
remercie de votre attention. »
9. Discussion générale
I. Nicolas Etter – Combien de francs suisses créés par la BNS en 2016 ? + Demande de
répondre après chaque question
[à compléter]
J. Patrick Dimier – Proposition du collectif AAA+ n°3A2017-06-07 : Publication de la
création monétaire / Revenu du seigneuriage de la BNS
[à compléter]
K. Marc Studer –
Manque de transparence des investissements
[à rectifier]
« Monsieur
le Président du Conseil de Banque,
Messieurs les
membres du Conseil de banque et de la Direction générale
Mesdames et
Messieurs les actionnaires, petits et gros,
Mon nom est
Marc Studer, d’Etoy, dans le Canton de
Vaud.
Je préside Le
Lobby des Citoyens qui partage les inquiétudes du Collectif AAA+ et des auteurs
de l’initiative « Monnaie Pleine ».
L’an passé, à
cette même tribune, je m’étais inquiété de la suspension, début 2016, de la cotation de l’action BNS, les
analystes ayant été perturbés par cette perte 2015 de 24 milliards de francs,
évitable si la direction avait provisionné, comme les règles comptables le
prévoient, la perte qu’elle s’était auto-infligée par l’abandon du taux
plancher. Certes, j’en conviens, renoncer à distribuer les juteux profits 2014
n’aurait pas été très populaire.
L’an passé,
j’avais également posé la question de la pertinence de faire auditer le bilan
de notre banque centrale par un groupe américain. C’est un secret de
Polichinelle, en effet, que les Etats-Unis, dans le cadre des professions
comptables et d’audit, nous imposent des normes financières internationales,
appelées IFRS, qu’ils n’appliquent évidemment pas chez eux, mais qui leur
permettent d’accéder à des informations stratégiques concernant leurs concurrents.
Ils ont ensuite créé le PCAOB, pour Public Company Accounting Oversight Board, dont les
membres sont issus du FBI et de la CIA, un organisme chargé de superviser les
audits des entreprise cotées, de transmettre ses informations aux services de
renseignement américains en vertu du « Patriot Act », de détenir
en outre l’organe de réglementation internationale en matière d’audit et de
restreindre la révision de nos sociétés européennes à 4 grandes firmes
américaines : KPMG, notre
réviseur, Delloite, PriceWaterhouse et Ernst&Young.
Rappelons que
ce sont déjà des normes, fiscales cette
fois, qui ont coulé la place financière suisse. J’en sais quelque chose
puisque je fais partie des naufragés.
La transparence des investissements de
la BNS est le sujet
de l’inquiétude qui m’amène devant vous aujourd’hui. La BNS refuse en effet de
dévoiler le contenu de son portefeuille actions.
Pourquoi tant
de mystère ?
Si l’on s’intéresse à ces investissements depuis
près de 3 ans maintenant, c’est que le bilan de la BNS a été multiplié par 7
depuis 2008, dépassant aujourd’hui, avec ses 746,5 milliards, le PIB de la
Suisse. Or, plus de 93% de ce bilan est composés de
« placement de devises », comprenez de monnaies étrangères
investies en titres non suisses.
Face à des
sommes aussi colossales, on est en droit d’en questionner l’utilisation
– S’agissant
de la banque centrale d’un pays neutre, d’un pays de bons offices, qui plus est
berceau de la Croix-Rouge, ces
investissement sont-ils éthiques et responsables, voir cohérents avec la
politique menée par le Conseil fédéral ? En tant
qu’actionnaire, bien sûr, je suis ravi de l’envolée du titre BNS. En tant que Citoyen responsablecependant,je me m’interroge sur cette plus-value.
– Se
pourrait-il aussi que les investissements de la BNS soient dictés par d’autres
considérations que « l’intérêt général du pays » et qu’ils puissent
constituer une menace pour nos PME et notre économie ?
Grâce à la
SEC, le gendarme boursier américain, nous avons pu démontrer l’an passé, que la
BNS investissait notamment dans les gaz de schiste, les schistes bitumineux, le
nucléaire, l’armement et les OGM. C’est déjà ça de connu, mais cela ne
représente qu’une partie des actifs en dollars, en tout seulement 9.11% des investissements de la
BNS.
Qu’en est-il des autres positions,
dans les autres monnaies, sur les autres marchés ? On n’en sait absolument rien.
Je me tourne donc vers vous, Messieurs
les représentants des Cantons pour vous inviter à peser de tout votre poids,
pour qu’elle lève le voile sur l’intégralité de ses investissements.
Miser contre
le franc suisse, c’est aussi écarter les sociétés suisses et favoriser leurs
concurrents et leurs projets, c’est donc
de la distorsion de concurrence. Je vous
invite donc également à mesurer les répercussions directes ou indirectes de ces
investissements sur votre industrie, votre économie, sur les emplois, sur les
coûts sociaux et, au final, sur vos recettes fiscales futures.
Si la page
« questions et réponses sur la
gestion des placements » du site de la BNSnous indique que la division gestion des actifs gère les
portefeuilles, en majorité sur le plan interne, elle ne nous apprend cependant
rien sur qui décide de confier la
gestion à l’externe, dans quelles proportions et avec quel mandat autre que
celui de faire de l’argent. Ce point
mérite d’être éclairci.
Cette
problématique des investissements pose la question de la pertinence de la politique monétaire menée depuis quelques années
par notre banque centrale.
Après la politique molle de contrer
l’appréciation du franc suisse contre euro de 1.50 à 1,
il y a eu la création surprise taux plancher qui a
causé 20% de pertes sur les investissements en devises étrangères,
puis, l’abandon tout aussi surprise du taux
plancher, qui a causé encore 20% de pertes, avec à la clé, une manipulation
d’informations, la BNS jurant encore la veille de le maintenir,
il y a cette
concurrence déloyale causée par les centaines
de milliards de francs investis à l’étranger
il y a enfin
ces taux d’intérêts négatifs, appliqué
même aux Suisse, qui prend en otage tous les Citoyens et entrepreneurs de ce
pays.
On peut se
demander s’il n’aurait pas été plus sage de laisser le marché trouver sa voie
et d’accompagner les entreprises ou collectivités touchées par la force du
franc.
Et que ce
passera-t-il pour notre économie lorsque la BNS liquidera ses centaines de
milliards.
Elle ne le peut plus, tout simplement. Elle est condamnée à une fuite en
avant, donc… à créerencore plus de monnaie, générant encore plus d’investissements,
Restons donc vigilants et réclamons
cette transparence.
Je vous
remercie. »
L. François de Siebenthal – Création par les banques
commerciales de faux francs suisses
Texte préparé notamment pour les traducteurs. Monsieur le Président du Conseil de Banque, Madame et Messieurs les membres du Conseil de banque et de la Direction générale, Mesdames et Messieurs les confédérés, surtout les représentants des Cantons car la Confédération n’a aucune action de la BNS. Jeunes étudiants, collégiens et élèves présents à la tribune, avenir de notre pays. Mon nom est François de Siebenthal de Lausanne et de Gstaad / Gessenay alias Saanen, diplômé HEC, du Collectif AAA+ et de l’initiative « Monnaie Pleine », où, comme Winkelried, on m’a poussé en tant que premier signataire du comité d’initiative. Je suis aussi membre de la plateforme Dignité et développement du mon diocèse et je travaille à l’étranger avec l’institut Louis Even pour fonder de petites démocraties économiques pour les plus pauvres, une synergie de banques Raiffeisen et Wir. Le Conseil fédéral m’a aussi décoré de la médaille Carnegie, ainsi que la SSS.
Je vais parler des réponses de M. T. Jordan que je remercie déjà, notamment pour les traductions. Le rapport annuel et le site internet sont excellents. Mais nous nous étonnons des courtes réponses que M. Jordan nous a faites, en moins de 8 minutes. Je ne vais pas toutes les reprendre mais me concentrer sur les faits les plus importants.M. Jordan nous a répondu l’année dernière qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! Ouvertes pour qui ? Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse !Et bien, ce n’est pas le cas. La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/03/ermotti-pdg-dubs-ne-sait-pas-dou-vient.html Dans cette salle avertie, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté…1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisseen 2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter et les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4’000 milliards pour 324 millions d’habitants et qu’ils veulent le réduire, au risque d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles et Communes, les Cantons et la Confédération.Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie.« Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »“Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon et moral. Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients…En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )…Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !
Nous sommes pour une Banque Nationale vraiment Suisse en coopérative intégrale, une BNS 3.0, sans juges étrangers ! Les lois suisses doivent appliquées ( neutralité., pollutions des gaz de schistes notamment.). Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. Les risques sont énormes ! Vos réponses sont trop partiales. Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum.
Conclusion : « Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo« … encore faut-il qu’elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre…La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux. Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce… La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un
Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste.Je vous remercie. V.7
M.
Mathieu Despont – Proposition du collectif AAA+ n°3A2017-01 : Qui gère les investissements de la BNS ?
BlackRock ?
N.
Gérard Scheller – Proposition du collectif AAA+ n°3A2017-02 : Désinvestissement armes, OGM, fossile
[à rectifier]
« Bonjour,
je m’appelle Gérard Scheller et viens de Genève,
Je fais partie de l’Assemblée des Actionnaires Actifs et positifs
de la Banque Nationale aussi appelée AAA+.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du
Conseil de Banque, Mesdames et Messieurs les Actionnaires, Mesdames
et Messieurs les journalistes.
Ma question s’intitule :
La BNS doit-elle assurer une gestion éthique de ses investissements ?
Les
investissements de la Banque Nationale ont fait et font problème. Voici
quelques exemples de plaintes récentes dans les médias, de rapports d’ONG
et d’interpellations politiques au niveau fédéral :
· Le 30 juin 2015, d’après un rapport de 2000Watts.org,
aux USA d’un montant global de 37 Milliards de $ est consacré à l’exploitation
de l’énergie fossile aux USA. 2 Mds financent l’exploitation du gaz et
le pétrole de schiste. Le 11 septembre 2015, 2000Watts.org dénonce
une perte de la BNS de 940 Millions et c’est justement dans l’exploitation
du gaz de schiste.
· Le 12 décembre 2015, Marianne Streiff
Feller, Conseillère Nationale, dépose une interpellation devant le Conseil
National intitulée « Investissements de la Banque nationale dans les
entreprises d’armement, les mines terrestres et les armes à
sous-munitions »
A cette interpellation, le Conseil Fédéral
répond que les investissements de la BNS répondent à des critères dont la primauté
est la politique monétaire.
Pourtant, selon le Conseil Fédéral, la BNS a
décidé de critères d’exclusion, décrits dans l’article 3.2 de ses
directives générales qui stipule : (…) [la BNS] « renonce à
investir dans des entreprises qui produisent des armes prohibées par la
communauté internationale, qui violent massivement des droits humains
fondamentaux ou qui causent de manière systématique de graves dommages à
l’environnement. »
Or, nous avons des doutes sérieux sur l’application
stricte de cet article 3.2 et c’est en particulier pour cela que nous
intervenons aujourd’hui.
Le Conseil fédéral ajoute que la Suisse a signé
des traités internationaux et s’est dotée d’une loi sur le
matériel de guerre :
· En 1998, la Convention d’Ottawa interdit les
mines antipersonnel.
· En 2008, la Convention on Cluster Munitions
(CCM) interdit les armes à sous-munitions.
· Depuis 2013, la loi sur le matériel de guerre
interdit les armes prohibées.
J’ajoute que, bien que ce soit difficile, les
investisseurs doivent respecter la loi.
· Selon la
RTS, le 10 avril, Les tirs de missiles Tomahawk, jeudi 6 avril,
en Syrie ont fait bondir l’action de Raytheon, la société américaine qui les
produit comme l’a évoqué précédemment M. Rossellat. La hausse a bénéficié à
la BNS, détentrice de plus de 930’000 titres du groupe.
Raytheon n’est pas une exception : dans le portefeuille de la BNS, on
trouve des actions d’autres fabricants d’armes, comme Northrop Gumnman
(133 millions), United Technologies (242 millions) et l’israélien Elbit
(14 millions)
“Je suis très déçu de la situation actuelle et je pense que beaucoup de
citoyens doivent être choqués”, déclare le conseiller national Carlo
Sommaruga. “La BNS doit se donner un cadre très strict du point de vue
éthique, notamment concernant l’industrie de l’armement, l’industrie polluante
et les entreprises qui présentent des risques
majeurs.”
· Concernant maintenant le volet écologique, jeudi
passé 10 avril, la BNS a recu une lettre ouverte, signée par plus de
130 personnalités et plus de 2’700 citoyens. Elle demande à la BNS de présenter
une stratégie de sortie des énergies fossiles.
· Enfin sachez qu’une action de rue de l’Alliance climatique,
des Artisans de la Transition, des Grands-parents pour le climat et de
Fossil-free s’adresse en ce moment-même à Berne, à notre Assemblée générale.
Cette action prend appui sur une étude des Artisans de la transition qui
montre que la BNS place 11 % de ses actions dans l’industrie fossile. De plus,
il est intéressant de noter que les émissions de CO2 de ces
placements dépassent le total des émissions annuelles de CO2 de l’ensemble de la Suisse.
J’en
arrive à ma question qui est très simple : la BNS par l’intermédiaire
de son Conseil de Banque va-elle modifier sa politique
d’investissement ? Elle respecterait ainsi la volonté du Conseil
Fédéralet l’article 3.2 des directives générales.
On
aurait pu imaginer que l’excellent document intitulé « Charte de la BNS
sur l’environnement » ait l’ambition de rendre ses investissements
définitivement corrects. En lisant plus attentivement ce texte on y trouve des
recommandations sur la fabrication des billets, les locaux de la BNS, les
véhicules de fonction, la consommation courante de la BNS, incluant le papier
WC écologique. Il est vrai qu’au regard du papier WC, nos revendications sur
les investissements éthiques peuvent paraître bien futiles. Plus
sérieusement, parmi les propositions que nous avons envoyées dans les délais et
dans les formes au Conseil de Banque, pour les soumettre à cette Assemblée
générale, quatre ont été refusées dont celle-ci : Nous
proposions d’ajouter, en lettre h, alinéa 2 de l’art. 46 de la Loi sur la
Banque Nationale : « la BNS renonce à investir
dans des entreprises : – qui violent des droits
humains fondamentaux, – qui causent ou font courir le
risque de graves dommages à l’environnement (en particulier les OGM,
l’extraction du gaz ou du pétrole de schiste, les sources d’énergies fossiles,
l’énergie nucléaire) – qui produisent des armes
prohibées par la communauté internationale ou des armes nucléaires ou
des armes livrées directement ou indirectement à des pays en conflits. » Nous attendons des parlementaires
fédéraux, qui seraient présents dans cette salle, qu’ils fassent remonter
cette demande à l’assemblée fédérale. Nous
attendons enfin une réponse précise, de la part du Conseil de Banque,
sur ce point qui inquiète tellement les médias, les politiques, les ONG ainsi
que le peuple Suisse.
Il y va de l’image de la BNS en Suisse et dans le
Monde. Le plus important, pour nous, est de faire concorder concrètement la politique
d’investissement de la BNS avec ce qu’elle promet au niveau éthique dans
ses textes fondamentaux, en l’occurrence ses directives.
Je vous remercie de votre attention. »
O. Philippe Koenig – Buts du développement durable
[à compléter]
P. Réginale Maître – Demande à la BNS de cesser d’investir dans
les armes
[à compléter]
10. Conclusion
Actionnaires
participants à l’Assemblée générale de la BNS du 29 avril 2016
SNB Takes On Protesters, Croissant Critics at Annual Meeting by
Catherine Bosley
28 avril 2017 à 14:10 UTC+2
Supporters of sovereign money passed out flyers before AGM
Peace group wants SNB to stop buying defense company shares
At its annual shareholder meeting on Friday, it faced criticism about investments in certain companies, its part in the global financial system and even the food on offer for attendees.
It wasn’t just within the hall in Bern that the SNB found itself in the spotlight. The meeting was also used as a focal point by a group who want to change the nature of the banking system itself and staged a protest in the center of the city.
At the event against fractional-reserve banking, Switzerland was represented as a puppet of banks, with one person dressed as SNB President Thomas Jordan cutting the strings controlling the puppet.
The initiative would “free Switzerland from dependency of large banks, and therefore the Swiss National Bank should examine” it in detail,” supporters said in a statement.
The Vollgeld — or “whole money” in German — measure seeks to put the central bank solely in charge of money supply and forbid commercial banks from granting loans that aren’t fully backed by deposits, effectively ending the way banking has been conducted for centuries. Proponents also argue it would prevent financial market bubbles.
The SNB and the government both oppose the measure.
“The system that we have works pretty well,” Jordan said. We don’t want an “experiment that we don’t know what the end result will be,” he said. Investment Policy
Another popular initiative wants to restrict the SNB’s investments in weapons manufacturers, and a proponent addressed the meeting. Others also raised questions about its investments, which the SNB already limits on ethical grounds.
“We need to be careful that we don’t just go beyond these criteria to have certain preferences determining the entirety of the central bank’s investment policy,” Jordan said.
At times, speeches were met with applause and Vollgeld advocate Martin Alder was rewarded with calls of “bravo” from the crowd. SNB Bank Council President Jean Studer sought to enforce the allotted speaking times, but the event still ran for more than three hours.
The criticism didn’t stop with policy. There was also the investor who was concerned about the accuracy of his electronic voting device and also faulted officials for having too few croissants for the number of shareholders present.
Nevertheless, shareholders discharged the supervisory board for 2016 and approved the financial report for that year by a comfortable margin.
“Thank you very much for the many important questions,” Jordan said. “The shareholders are the guardians of the independence of the central bank.”
At its annual shareholder meeting on Friday, it faced criticism about investments in certain companies, its part in the global financial system and even the food on offer for attendees. It wasn’t just within the hall in Bern that the SNB found itself …
BERN, April 28 (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc ($24.64 billion) profit in 2016.
The Swiss National Bank, a rare central bank with listed shares, has seen a surge in interest from investors seeking alternative assets in a world of low interest rates.
Its stock has gained nearly 60 percent over the last year, but some shareholders are disgruntled with the payout that by law has been frozen at 15 francs for nearly a century.
A group of private shareholders proposed changing the bank’s rules to allow a higher payment, saying the bank’s foreign currency purchases had diluted the value of the Swiss franc.
“Our proposal aims to demonstrate the dilution of the purchasing power of the Swiss franc following the seven-fold increase in the SNB’s balance sheet since the financial crisis,” said shareholder Blaise Rossellat.
The Geneva businessman said the SNB was creating money out of thin air to buy foreign assets and not investing in Switzerland.
He said it was a perfect coincidence that SNB shares were quoted at 1,750 francs at the end of 2016, seven times more than its nominal value of 250 francs.
The SNB dividend is capped at 6 percent of its share capital of 25 million francs, allowing payment of 1.5 million francs.
For 2016 it paid 1.7 billion francs to the federal government and cantons. Remaining profit went into SNB reserves.
The rebel shareholders wanted a payout limit of 6 percent of the market value of the SNB’s shares, which could have potentially increased the dividend to 105 francs.
“We are being treated as third-class shareholders,” one supporter of the motion told fellow investors.
The motion was aimed not simply at a higher payout, but also to limit the central bank’s foreign currency inventions and foster a debate about money creation and the effect on the Swiss economy, Rossellat said.
“The seven-fold multiplication between the historical price of SNB shares and the current market price is a symptom that something is rotten in the monetary kingdom,” he said.
The SNB board opposed the motion, which was defeated with 87 percent of votes against a change. Individual shareholders’ voting rights are capped at 100 votes, skewing the results. Cantons and cantonal banks control the majority.
SNB shares fell 2.8 percent to 1,845 francs by 1050 GMT.
($1 = 0.9944 Swiss francs) (Reporting by John Revill, editing by David Evans)
Daily Mail – 20 hours ago BERN, April 28 (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc ($24.64 billion …
At its annual shareholder meeting on Friday, it faced criticism about investments in certain companies, its part in the global financial system and even the food on offer for attendees. It wasn’t just within the hall in Bern that the SNB found itself …
At its annual shareholder meeting on Friday, it faced criticism about investments in certain companies, its part in the global financial system and even the food on offer for attendees. It wasn’t just within the hall in Bern that the SNB found itself …
At its annual shareholder meeting on Friday, it faced criticism about investments in certain companies, its part in the global financial system and even the food on offer for attendees. It wasn’t just within the hall in Bern that the SNB found itself …
The Swiss National Bank, a rare central bank with listed shares, has seen a surge in interest from investors seeking alternative assets in a world of low interest rates. Its stock has gained nearly 60 percent over the last year, but some shareholders …
BERN (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds …
By John Revill BERN (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 …
BERN (Reuters) – The Swiss National Bank has all the tools it needs to conduct policy, Chairman Thomas Jordan said on Friday, dismissing a campaign that would make the SNB alone responsible for creating the country’s money. “We are convinced we have …
BERN (Reuters) – The Swiss National Bank has all the tools it needs to conduct policy, Chairman Thomas Jordan said on Friday, dismissing a campaign that would make the SNB alone responsible for creating the country’s money. “We are convinced we have …
BERN, April 28 (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc ($24.64 billion …
BERN Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds) profit in 2016.
BERN (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds …
BERN (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds …
BERN Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds) profit in 2016.
By John Revill. BERN, April 28 (Reuters) – Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc …
We don’t want to experiment where we don’t know what the final outcome would be,” he told the SNB’s annual shareholder meeting in response to a question. A Swiss group pushing the initiative has collected enough signatures necessary to put the matter …
We don’t want to experiment where we don’t know what the final outcome would be,” he told the SNB’s annual shareholder meeting in response to a question. A Swiss group pushing the initiative has collected enough signatures necessary to put the matter …
Negative interest rates and currency interventions have been the SNB’s main tools for two years as it tries to tame the franc amid demand by investors for the safe-haven currency whose strength makes life hard for Switzerland’s export-based economy.
(Bloomberg) — The Swiss National Bank has additional firepower on interest rates and interventions if needed to take pressure off the franc, President Thomas Jordan said. “If necessary, we can lower the negative interest rate further or buy additional …
(Bloomberg) — The Swiss National Bank has additional firepower on interest rates and interventions if needed to take pressure off the franc, President Thomas Jordan said. “If necessary, we can lower the negative interest rate further or buy additional …
ZURICH–Swiss National Bank Chairman Thomas Jordan on Friday left the door open to cutting interest rates more deeply into negative territory and intervening in markets to weaken the Swiss franc, as he said the central bank “continues to face major …
Given Switzerland’s low rate of inflation and underutilized production capacity, keeping policy expansive is the right course of action as the franc is still “significantly overvalued,” Jordan said. While in the past 12 months the global economy has …
The Swiss National Bank has additional firepower on interest rates and interventions if needed to take pressure off the franc, President Thomas Jordan said. “If necessary, we can lower the negative interest rate further or buy additional foreign …
ZURICH – Swiss National Bank Chairman Thomas Jordan on Friday left the door open to cutting interest rates more deeply into negative territory and intervening in markets to weaken the Swiss franc, as he said the central bank “continues to face major …
Negative interest rates and currency interventions have been the SNB’s main tools for two years as it tries to tame the franc amid demand by investors for the safe-haven currency whose strength makes life hard for Switzerland’s export-based economy.
Against the backdrop of low inflation and underutilised production capacity in Switzerland, the Swiss National Bank (SNB) is maintaining its expansionary monetary policy. Global economic developments are largely positive, although the euro area has …
By John Revill. BERN, April 28 (Reuters) – The Swiss National Bank could cut rates deeper into negative territory and step up currency market interventions if necessary to pursue its ultra-loose policy and rein in the strong Swiss franc, Chairman …
BERN, April 28 (Reuters) – The Swiss National Bank could cut rates deeper into negative territory and step up currency market interventions if necessary to pursue its ultra-loose policy and rein in the strong Swiss franc, Chairman Thomas Jordan said on …
Wall Street Journal (subscription) – Apr 28, 2017
ZURICH—Swiss National Bank Chairman Thomas Jordan on Friday left the door open to cutting interest rates more deeply into negative territory and intervening in markets to weaken the Swiss franc, as he said the central bank “continues to face major …
Investors rushed into regional and community bank stocks after the U.S. election, encouraged by higher interest rates and potential regulatory relief. Top executives and directors at banks used the rally for a different reason: to cash out. Are Traders …
Wall Street Journal (subscription) – Apr 27, 2017
ZURICH—The Swiss National Bank said Thursday that it ran a 7.9 billion Swiss franc ($8 billion) profit during the first three months of 2017, underscoring the appeal to investors of one of the few central banks with listed shares. The report …
We don’t want to experiment where we don’t know what the final outcome would be,” he told the SNB’s annual shareholder meeting in response to a question. A Swiss group pushing the initiative has collected enough signatures necessary to put the matter …
Wall Street Journal (subscription) – Apr 27, 2017
ZURICH—The Swiss National Bank said Thursday that it ran a 7.9 billion Swiss franc ($8 billion) profit during the first three months of 2017, underscoring the appeal to investors of one of the few central banks with listed shares. The report …
Negative interest rates and currency interventions have been the SNB’s main tools for two years as it tries to tame the franc amid demand by investors for the safe-haven currency whose strength makes life hard for Switzerland’s export-based economy.
The Swiss National Bank made a profit of 5.3 billion francs on its foreign currency holdings that rose to 683.18 billion francs at the end of March, a figure larger than Swiss GDP. [nL8N1HF1FX] The bank also made a profit of 2.2 billion francs …
The Swiss National Bank has additional firepower on interest rates and interventions if needed to take pressure off the franc, President Thomas Jordan said. “If necessary, we can lower the negative interest rate further or buy additional foreign …
ZURICH–Swiss National Bank Chairman Thomas Jordan on Friday left the door open to cutting interest rates more deeply into negative territory and intervening in markets to weaken the Swiss franc, as he said the central bank “continues to face major …
Against the backdrop of low inflation and underutilised production capacity in Switzerland, the Swiss National Bank (SNB) is maintaining its expansionary monetary policy. Global economic developments are largely positive, although the euro area has …
Investors rushed into regional and community bank stocks after the U.S. election, encouraged by higher interest rates and potential regulatory relief. Top executives and directors at banks used the rally for a different reason: to cash out. Are Traders …
La joie de deux combattants pour le bien commun, après la bataille
Pour une meilleure gestion des investissements, sur la place fédérale à Berne.
Le Téléjournal officiel suisse de 19h30 hier soir sur cette AG de la BNS était très fort et on y voyait notamment la fin de l’intervention énervée de Gérard qui a servi à alimenter le commentaire.
Voici les vidéo téléchargées directement depuis le live de l’AG de la BNS de ce matin. Merci à Gérard Foucher d’avoir fait le téléchargement et de nous avoir transmis les précieuses vidéos !
Et voici le téléjournal de ce soir qui parle de l’une de nos actions : la dénonciation des investissements de la BNS dans les armes et les énergies fossiles (à regarder dès 4:46) https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/19h30?id=8579475
La monnaie scripturale des banques commerciales est créée en grande partie par le crédit bancaire, nous avons donc payé leurs amendes par la dilution de notre monnaie ! ;-(. sic, la classe moyenne est le dindon de cette sinistre farce ridicule et grotesque, et même les PDG ne le comprennent pas vraiment…
Les salaires des patrons des grands groupes suisses. (awp) Société nom salaire total (fixe, part variable) UBS Sergio Ermotti 14,3 mio CHF Credit Suisse Tidjane Thiam 18,9 mio CHF ABB Ulrich Spiesshofer 9,1 mio CHF
Julius Bär Boris Collardi 6,2 mio CHF LafargeHolcim Eric Olsen 5,8 mio CHF Nestlé Paul Bulcke 9,1 mio CHF Novartis Joseph Jimenez 11,6 mio CHF Roche Severin Schwan 11,95 mio CHF SGS Frankie Ng 4,95 mio CHF Swatch Nick Hayek 6,9 mio CHF Swiss Life Patrick Frost 7,02 mio CHF Transocean Jeremy Thigpen 10,9 mio USD
Oui, Ana Sailland, un joli dossier datant de 2008 qui a permis de sauver le Crédit Suisse de la faillite.
Pourquoi le Crédit Suisse attaque en justice un journaliste d’investigation alors que le Ministère public de la Confédération n’a pas jugé bon d’attaquer cette banque lors du délit pénal dont elle s’est rendue coupable à l’époque en 2008 lors de l’augmentation de son capital, la FINMA ayant couvert la fraude?!?
Les banques, nous les laissons faire leurs magouilles tranquille, car la FINMA, dirigée de main de maître par Mark Branson, citoyen britannique, ancien directeur d’UBS Japon et accessoirement inculpé dans l’affaire des taux du Libor ferme les yeux sur les délits financiers de nos “chères” banques qui n’ont de Suisse plus que le nom!!!!
Voici ci-dessous l’article d’un avocat, bien plus perspicace que le ministère public de la Confédération…
“Il a fallu la révélation d’une nouvelle affaire à charge de Barclays révélée par la presse anglaise pour qu’il sorte publiquement que… le Credit Suisse avait fait la même chose en catimini: soutenir son cours et augmenter fictivement ses fonds propres par un crédit de 10 milliards de francs à un tiers pour souscrire dans son augmentation de capital. Et ce tiers est le même, le Qatar. En Angleterre la FSA et le Serious Fraud Office enquêtent sur cette manipulation – par laquelle Barclays avait visé à éviter de devoir être bailed out ou quasi-nationalisée comme à cette même époque RBS et Llodys TSB. Il y a là le problème technique, de fond: une souscription fictive de capital n’améliorant que fictivement les fonds propres avec la manipulation de cours que cela entraîne. Il y a le problème contextuel d’un secteur dirigé par des bandits prêts à tout pour conserver leur indépendance et leurs bonus – cette question ayant été centrale sur la période 2007-2009. Pour Barclays qui est décidément de tous les mauvais coups, il y a encore des suspicions de trafic d’influence, corruption et faux, certaines écritures et paiements ne correspondant probablement pas à la réalité de certains arrangements, au demeurant dépourvus de sens commercial, entre la banque et le Quatar. Mais en Suisse? Eh bien le Credit Suisse a fait la même chose apparemment avec l’accord de la Finma. Le double problème de fond évoqué ci-dessus se double d’un troisième aussi grave: cette opération n’a pas été révélée – alors qu’elle constitue pourtant un délit au-delà de la grave manipulation comptable et boursière qu’elle constitue. Mais dans la bucolique Dysfunctioning Corporate Switzerland, tout le monde s’en moque et ce n’est qu’à la faveur d’un article du FT que quelques entrefilets furent publiés en page 9 ou 14, par Le Temps par exemple le 4 février, mais reprenant l’information brute du FT sans aucune analyse ni commentaire supplémentaire. Aucun émoi ni sur la manipulation des fonds propres, ni sur la manipulation boursière, ni pire encore sur l’absence de transparence de cette opération. Est-ce le fait que la Finma semble avoir autorisé cette opération? Il est compréhensible que le ré-haussement des fonds propres du Credit Suisse ait été un élément crucial et impératif dans la crise catastrophique de l’automne 2008. Le seul motif exprimé du bout des lèvres pour justifier une opération autrement illicite réglementairement est celle-là: éviter une market uncertainty au pile moment du sauvetage de l’UBS. Et il est vrai que de devoir suspendre la cotation d’une banque ou les retraits, ou qu’elle se trouve en état de faillite comptable, constituaient des préoccupations réelles de la Finma et des régulateurs à l’époque. Mais son accord n’en rend certainement pas l’opération licite, encore moins au plan pénal, ni ne justifie l’absence de transparence et d’information des actionnaires s’agissant d’un groupe coté. Le communiqué de presse du Credit Suisse du 16 octobre 2008 mentionne l’augmentation de capital et l’intervention de Qatar Holding – mais naturellement pas le crédit. Y aura-t-il une interpellation parlementaire ou tout le monde s’en moque-t-il définitivement en Suisse, sachant que les autorités de poursuite pénale ne feront rien, n’en ayant ni les ressources, ni les connaissances, ni l’envie? Scary en tout cas sachant que c’est… la Finma qui disposera très prochainement de compétences élargies en matière de répression des délits d’initiés et abus de marché dans la nouvelle LBVM. Problématique et dépassé également qu’elle ne soit pas soumise à la LTrans. Ah oui dernière chose, le crédit à Qatar Holding n’avait pas à être révélé dans le cadre de l’augmentation de capital d’octobre 2008? Trois coups de bâtons à celui qui prétendra que cela est exact, que c’était une opération de crédit autonome distincte de l’augmentation de capital. C’était-là à l’évidence un fait susceptible d’avoir un impact sur le cours et devant donc être révélé. Et quelqu’un s’est-il posé la question du délit d’initié pour les opérations sur titres Credit Suisse de ceux qui connaissaient l’existence de ce prêt? Ah? Il fallait?”
12 oct. 2013 – Pourquoi des milliers de milliards pour les banquiers ou les guerres et pas pour la paix ? Les réfugiés doivent quitter leurs pays à cause de ces …
12 mai 2016 – “Le crédit est un mode de création monétaire : il fait apparaître sur un compte une somme qui. n’existait pas auparavant.” Livret “La monnaie et …
29 mai 2015 – Selon François De Siebenthal, tout le système financier actuel repose … On a crée du néant beaucoup trop de masse monétaire, ce sont les …
26 janv. 2017 – Ni Hamon, ni Vals n’ osent critiquer les “dettes” par création monétaire du néant. Argent du néant, ex nihilo, une usure vorace, cause des crises. Le vrai secret …
9 janv. 2016 – François de Siebenthal: Création monétaire bancaire du néant, Ex nihilo … ont au moins 7 manières de “créer” des “substituts” monétaires en …
23 juil. 2015 – François de Siebenthal, économiste HEC, répond aux questions concernant la création monétaire et l’initiative Monnaie pleine qui circule …
3 juin 2014 – La création monétaire et le système financier posent-ils problème? … Parmi ses soutiens, on trouve François de Siebenthal, économiste HEC …
7 juil. 2015 – LaBNSde papa, son symbole, St Martin qui donne la moitié de son … investit dans legazde schiste américain CONTRE le solaire suisse… etc.
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Monsieur le Président du Conseil de Banque, Madame et Messieurs les membres du Conseil de banque et de la Direction générale, Mesdames et Messieurs les confédérés, surtout les représentants des Cantons car la Confédération n’a aucune action de la BNS. Jeunes étudiants, collégiens et élèves présents à la tribune, avenir de notre pays.
Mon nom est François de Siebenthal de Lausanne et de Gstaad / Gessenay alias Saanen, diplômé HEC, du Collectif AAA+ et de l’initiative « Monnaie Pleine », où, comme Winkelried, on m’a poussé en tant que premier signataire du comité d’initiative. Je suis aussi membre de la plateforme Dignité et développement du mon diocèse et je travaille à l’étranger avec l’institut Louis Even pour fonder de petites démocraties économiques pour les plus pauvres, une synergie de banques Raiffeisen et Wir. Le Conseil fédéral m’a aussi décoré de la médaille Carnegie, ainsi que la SSS.
Je vais parler des réponses de M. T. Jordan que je remercie déjà, notamment pour les traductions. Le rapport annuel et le site internet sont excellents. Mais nous nous étonnons des courtes réponses que M. Jordan nous a faites, en moins de 8 minutes. Je ne vais pas toutes les reprendre mais me concentrer sur les faits les plus importants.M. Jordan nous a répondu l’année dernière qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! Ouvertes pour qui ? Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse !Et bien, ce n’est pas le cas. La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/03/ermotti-pdg-dubs-ne-sait-pas-dou-vient.html
Dans cette salle avertie, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté…1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisseen 2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter et les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4’000 milliards pour 324 millions d’habitants et qu’ils veulent le réduire, au risque d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles et Communes, les Cantons et la Confédération.Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie.« Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »“Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas nécessairement bon et moral. Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients…En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )…Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !
Nous sommes pour une Banque Nationale vraiment Suisse en coopérative intégrale, une BNS 3.0, sans juges étrangers ! Les lois suisses doivent appliquées ( neutralité., pollutions des gaz de schistes notamment.). Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. Les risques sont énormes ! Vos réponses sont trop partiales. Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum.
Conclusion : « Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo« … encore faut-il qu’elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre…La Suisse ou l’Histoire d’un Peuple heureux. Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce… La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un
Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste.Je vous remercie. V.7
PS:
—LA BATAILLE FINALEDE LA CHRÉTIENTÉ SE FERA AUTOUR DU PROBLÈME DE L’ARGENT ET TANT QUE CE PROBLÈME NE SERA PAS RÉSOLU, IL NE POURRA Y AVOIR L’APPLICATION UNIVERSELLE DU CHRISTIANISME —
(Honoré deBalzac)
Notre proposition d’actionnaires liée au dividende vise à démontrer la dilution du pouvoir d’achat du franc suisse depuis au moins 2008, suite à l’augmentation de 7 fois du bilan de la BNS. La BNS crée de l’argent «ex-nihilo» en ajoutant des dettes au passif tout en ne payant pas les achats d’actifs étrangers auprès des banques. À partir de 2008, le passif ajouté a été d’environ 600 milliards à partir d’un passif de 100 milliards en 2008: une multiplication par 7. Cette multiplication de monnaie dilue mathématiquement le franc suisse d’un facteur 7. Il n’est pas visible dans les prix courants car les banques centrales d’autres pays font la même chose voire plus. Mais nous pouvons voir l’effet à long terme de la dilution de la monnaie dans les actions de la BNS. Coïncidence parfaite, au 31 décembre 2016, l’action BNS était cotée à 1750 francs, soit 7 fois plus que sa valeur nominale de 250 francs. Le marché reflète donc par un heureux hasard notre démonstration mathématique de cette dilution monétaire à long terme. L’effet de dilution est encore plus nuisible pour les biens immobiliers ou sur l’épargne à long terme comme les fonds de pension. Nous pensons que c’est une cause fondamentale des problèmes de financement des fonds de pension en Suisse et dans d’autres pays. Le véritable objectif de notre proposition est notre volonté d’ouvrir un débat scientifique sur l’effet de la création monétaire sur l’économie réelle. Nous savons tous que la première «Arme de destruction économique de masse» a toujours été la création de monnaie, des guerres de Napoléon, de la guerre d’indépendance des États-Unis, de la 2e Guerre Mondiale ou du conflit entre le Pakistan et l’Inde. Connaissez-vous une étude scientifique qui décrit les effets mathématiques de la création de grande masse de fonds monétaires sur l’économie? Est-ce que ces effets mathématiques changeraient selon le nom du créateur de la monnaie? La multiplication par 7 entre le prix historique des actions BNS et le prix actuel du marché est un symptôme selon lequel «quelque chose est pourri dans le royaume monétaire»: nous voulons en savoir plus sur les mécanismes sous-jacents.
Swiss central bank shareholders lose battle over dividend hike
A Swiss national flag flutters in the wind atop the Swiss National Bank SNB headquarters in Bern, Switzerland April 16, 2015. REUTERS/Ruben Sprich/File Photo
Shareholders mounted an unsuccessful revolt against the Swiss National Bank on Friday for a higher payout from the central bank whose massive currency interventions helped it post a 24.5 billion Swiss franc (19.22 billion pounds) profit in 2016.
The Swiss National Bank, a rare central bank with listed shares, has seen a surge in interest from investors seeking alternative assets in a world of low interest rates.
Its stock (SNBN.S) has gained nearly 60 percent over the last year, but some shareholders are disgruntled with the payout that by law has been frozen at 15 francs for nearly a century.
A group of private shareholders proposed changing the bank’s rules to allow a higher payment, saying the bank’s foreign currency purchases had diluted the value of the Swiss franc.
“Our proposal aims to demonstrate the dilution of the purchasing power of the Swiss franc following the seven-fold increase in the SNB’s balance sheet since the financial crisis,” said shareholder Blaise Rossellat.
The Geneva businessman said the SNB was creating money out of thin air to buy foreign assets and not investing in Switzerland.
He said it was a perfect coincidence that SNB shares were quoted at 1,750 francs at the end of 2016, seven times more than its nominal value of 250 francs.
The SNB dividend is capped at 6 percent of its share capital of 25 million francs, allowing payment of 1.5 million francs.
For 2016 it paid 1.7 billion francs to the federal government and cantons. Remaining profit went into SNB reserves.
The rebel shareholders wanted a payout limit of 6 percent of the market value of the SNB’s shares, which could have potentially increased the dividend to 105 francs.
“We are being treated as third-class shareholders,” one supporter of the motion told fellow investors.
The motion was aimed not simply at a higher payout, but also to limit the central bank’s foreign currency inventions and foster a debate about money creation and the effect on the Swiss economy, Rossellat said.
“The seven-fold multiplication between the historical price of SNB shares and the current market price is a symptom that something is rotten in the monetary kingdom,” he said.
The SNB board opposed the motion, which was defeated with 87 percent of votes against a change. Individual shareholders’ voting rights are capped at 100 votes, skewing the results. Cantons and cantonal banks control the majority.
SNB shares fell 2.8 percent to 1,845 francs by 1050 GMT.
(Reporting by John Revill, editing by David Evans)
Chers amis et sympathisants de l’Alliance climatique
Ce matin, sur la Place fédérale, avec vue sur le siège de la Banque nationale suisse (BNS) et sur le Palais fédéral à Berne, nous avons réitéré notre demande à la Banque nationale pour qu’elle renonce à investir dans le pétrole, le gaz et le charbon.
Les 135 personnalités et les plus de 3000 cosignatairesde la lettre ouverte à la Banque nationale suisse remise la semaine dernière à la direction demandent à la BNS d’adopter une stratégie de placement compatible avec la protection du climat. Les émissions de CO2 dues aux investissements de la BNS dans les entreprises d’énergie fossile aux Etats-Unis sont de même ordre que les émissions annuelles totales de la Suisse.
Mais la BNS persiste et signe dans son opposition au simple bon sens climatique. À l’assemblée générale, elle a censuré une motion du groupe d’actionnaires «Assemblée des Actionnaires Actifs Positifs» qui allait dans le sens de nos revendications.
Soyez certains que nous ne lâcherons pas le morceau. Nous continuerons à faire monter la pression politique pour obtenir la fin des investissements de la BNS dans les énergies fossiles. La lettre ouverte est un premier pas, très important, qui a eu un écho médiatique international.
Merci beaucoup de votre soutien renouvelé. Vous aurez bientôt de nos nouvelles.
P.S. Nous vous invitons à participer activement à la Global divestment mobilisation qui aura lieu dans le monde entier du 5 au 13 mai. Voici le programme en Suisse romande.
L’AG de la BNS, c’est tout bientôt. C’est ce vendredi 28 avril 2017.
Nous y serons !
Seules 2 de nos 7 propositions sont passées outre la censure du conseil de Banque.
Il s’agit de propositions qui concernent “directement” les actionnaires. Le conseil de banque jugeant que ce serait nous donner trop de poids que de permettre de proposer de modifier la LBN pour des sujets qui ne concernent pas les actionnaires…. comme les placements.
Ainsi nous discuterons de l’indépendance de l’organe de révision qui nous semble trop complaisant à disculper les “responsables” de la BNS de leur actions douteuses…
Puis nous discuterons d’augmenter les dividendes des actionnaires. Ainsi les gens qui nous collaient l’étiquette de communistes lors de l’AG 2016 suite à notre proposition de transformer la BNS en coopérative, seront peut être convaincu que finalement nous ne sommes pas communistes.
En fait cette proposition vise surtout à montrer la notion de dilution monétaire que les dirigeants de la BNS ne semblent pas comprendre.
Cette dilution monétaire entraine la dilution du pouvoir d’achat du franc suisse depuis 2012 suite à la multiplication par 7 du bilan de la BNS. La création monétaire ex-nihilo en monnaie centrale opérée par la BNS pour acheter des actifs étrangers dilue mathématiquement le francs suisse d’un facteur 7.
Coïncidence parfaite, au 31 décembre 2016 l’action de la BNS cotait à 1750 francs soit 7 fois plus que sa valeur nominale de 250 francs. Le marché reflétant ainsi par un heureux hasard notre démonstration mathématique de cette dilution monétaire.
Pour suivre nos interventions durant l’Assemblée Générale de la BNS, il est possible de suivre en direct la webTV de la BNS.
Il est à rappeler que l’année dernière notre proposition d’avoir accès au PV de l’AG a été refusée !! mais cette AG est diffusée en direct en streaming sur le web !
Nous tenterons aussi de communiquer sur notre compte Twitter:
Toujours sur Twitter, il y a le hashtag: #SNBDivest qui est utilisé pour discuter du désinvestissement de la BNS des placements qui sont écologiquement nocifs.
On verra si d’autres hashtag autour de la BNS émergerons dans la journée.
Une AG sous haute sécurité
Pour terminer voici un aperçu du mur qui protège la BNS. La sécurité à été renforcée ces derniers jours pour se prémunir contre les tagueuses octogénaires…..
Nous ne ferons que passer devant. En effet, l’assemblée générale aura lieu 2 rues plus loin, au …… Casino ! Tout un symbole !
Texte pour les traducteurs,
Monsieur le Président du Conseil de Banque,Messieurs et
Mesdames les membres du Conseil de banque et de la Direction générale, Mesdames et
Messieurs les confédérés, surtout les
représentants des Cantons car la Confédération n’a aucune action de la BNS.Jeunes étudiants,
collégiens et élèves présents à la tribune, avenir de notre pays. Mon nom est
François de Siebenthal de Lausanne et de Gstaad / Gessenay alias Saanen, diplômé
HEC, du Collectif AAA+ et de l’initiative « Monnaie Pleine », où,
comme Winkelried, on m’a poussé en tant que premier signataire du comité d’initiative.
Je suis aussi membre de la plateforme Dignité et développement du mon diocèse
et je travaille à l’étranger avec l’institut Louis Even pour fonder de petites
démocraties économiques pour les plus pauvres, une synergie de banques
Raiffeisen et Wir. Le Conseil fédéral m’a aussi décoré de la médaille Carnegie,
ainsi que la SSS.
Je vais parler des réponses de M. T. Jordan que je remercie déjà, not.
pour les traductions. Le rapport annuel et le site internet sont excellents. Mais nous nous étonnons des courtes
réponses que M. Jordan nous a faites, en moins de 8 minutes. Je ne vais pas
toutes les reprendre mais me concentrer sur les faits les plus importants.M. Jordan nous a
répondu l’année dernière qu’il doit obéir à la constitution et aux lois,
notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! Ouvertes
pour qui ? Et que tout le monde sait comment les banques commerciales
créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc
suisse !Et bien, ce n’est pas le cas. La discussion à la TV de nos deux Sergio,
Ermotti, PDG UBS et Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. Dans cette salle
avertie, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie
des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la
monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.La Constitution
fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la
compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui
l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté…1 La monnaie
relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et
celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à
la Confédération….Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs
suisses, la Constitution n’est pas respectée, ni son esprit, ni les
considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d’émettre
leurs propres billets ( ce qu’ils font en fait à chaque crédit de facto, en
catimini… ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en
bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions
francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou
des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire,
maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et
étrangers des banques en Suisseen
2015… est de 3’026’125,8 en millions, sans compter et les nouvelles
technologies, notamment les nano-transactions, Source: selon la bns https://data.snb.ch
Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille
milliards pour 8 millions d’habitants, sic, alors que celui de la FED est
proche de 4’000 milliards pour 324 millions
d’habitants et qu’ils veulent le réduire, au risque
d’une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine
fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en
familles et Communes, les Cantons et la Confédération.Avec
monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à
créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que
l’argent-titre qu’elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la
Banque nationale. Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie.« Il s’agit de
réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de
citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées,
ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de
l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la
distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par
la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés
erronés. »“Les bonus élevés sont une bêtise”, selon Johann
Schneider-Ammann, Conseiller féd. M. T. Jordan a dit l’année passée
qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les
autres, à l’international… Et bien
NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes
pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. La
vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un
Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n’est pas
nécessairement bon et moral. Ces créations monétaires du néant par les banques
commerciales, “ex nihilo” en technique bancaire, violent la bonne foi
et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire
des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens
croient que ce sont des francs suisses mais c’est un pur mensonge et un viol de
leur confiance. Ce sont de “faux” francs “suisses”, un abus
de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement “des
substituts monétaires”… comme les points cumulus, les miles des compagnies
aériennes, au risque des clients…En résumé, on est face à des abus de
confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités
frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie
comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par
astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens
sociaux… Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en
Grèce, vu les exponentielles d’intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le
nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces
créations folles de la vraie épargne )…Le dernier rapport annuel de la BNS
montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous
assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions
mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer
la donne !
Nous sommes pour une Banque Nationale
vraiment Suisse en coopérative intégrale, une BNS 3.0, sans juges
étrangers ! Les lois suisses doivent appliquées ( neutr., poll.). Mervyn King, PDG
de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire
imaginable. Les risques sont énormes ! Vos réponses sont trop partiales.
Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé,
ce qui serait encore pire ! On veut exactement ce que beaucoup
pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque
nationale produise les francs suisses,
y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués
à tous, en décentralisation maximum.
Conclusion : « Dans l’histoire des peuples, la Suisse aura le
dernier mot », selon Victor Hugo« … encore faut-il qu’elle le dise
». Selon Denis de Rougemont dans son livre…La Suisse ou
l’Histoire d’un Peuple heureux. Nous le disons maintenant, sinon, on
risque une guerre nucléaire atroce… La Suisse est pour la paix depuis
des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans
cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse.
Un pour tous, tous pour un
Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la
suisse, démocratique et juste.Je vous remercie. V.7
Lors des XVIIe journées de la Théologie de la Charité organisées par Caritas Espagne à Saint Jacques de Compostelle, le discours de clôture prononcé par le cardinal philippin Luis Antonio Tagle a porté sur la mise en place d’un « Nouvel ordre économique » pour mettre fin au drame de la pauvreté et de « l’inégalité ». Il a accusé les médias et les centres de pouvoir d’être trop éloigné des pauvres et de leurs problèmes, affirmant que chacun devait se comporter comme le Bon Samaritain. Mais il en a surtout profité pour avancer des idées politiques, en déplorant qu’aujourd’hui huit personnes seulement sont aussi riches que la moitié de la totalité de la population de la planète, soit près de huit fois moins que l’année précédente. « Ce qui nous perturbe, c’est l’idée que toute cette richesse, produite par tant de travailleurs, ne soient pas distribuées équitablement », a-t-il ajouté, appelant à construire un Nouvel ordre économique où « priment les valeurs, ces valeurs des pauvres qu’ils gardent comme un trésor. » …
Les soumis ne prennent que le bulletin du système. ceux qui en prennent deux sont louches par définition.
Ceux qui prennent que celui de l’alternance sont trop visibles et cette situation est illégale car il n’y a aucun secret
En effet, le processus de vote est inadmissible et douteux, par exemple les piles de bulletins devraient être dans les isoloirs, comme dans les autres pays du monde. Or, ils sont au vu de tous, ce qui fait une grave pression morale et révèle souvent pour qui l’électeur vote… Le vote n’est plus secret, ce qui est une grave violation des droits de l’homme et de la charte européenne qui demande le secret des votes !
En effet, l’émission “Il en pense quoi Camille ?” , animée par Camille Combal sur C8, a diffusé lundi 24 avril un reportage au cours duquel on pouvait découvrir le vote de François Hollande. En effet, l’animateur avait repéré que le chef de l’État, qui avait fait le choix comme l’y autorise le code électoral de sélectionner plusieurs bulletins sur place plutôt que de venir avec les bulletins reçus à domicile avec la propagande électorale, n’a pris que cinq bulletins sur les onze proposés.
Au moment de choisir les bulletins des candidats, placés dans le même ordre que n’importe où ailleurs en France ou à l’étranger après un tirage au sort, le président a commencé à prendre ceux de Jean-Luc Mélenchon, Jean Lassalle, Emmanuel Macron, Nicolas Dupont-Aignan et, après avoir failli oublier, il a pris un dernier bulletin, celui de Benoît Hamon,le candidat du Parti socialiste, dont il est lui-même issu… Nul doute que le président, une fois dans l’isoloir, n’a sans doute pas glissé celui du candidat PS, pourtantlargement choisi par les Françaislors de la primaire de la gauche. Benoît Hamon était considéré comme un “frondeur” en raison de son opposition à plusieurs projets de loi du gouvernement, pour lequel il avait pourtant été brièvement ministre. …
L’émission Il en pense quoi Camille, sur C8, assure que le président de la République a failli omettre de prendre un bulletin Hamon. Mais c’est plus compliqué que cela.
Benoît Hamon a été lâché par de nombreux ténors du PS durant la campagne présidentielle. François Hollande, élu avec l’étiquette PS en 2012, ne l’a pas soutenu officiellement alors que des rumeurs assurent qu’il pencherait plutôt pour son ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée: Emmanuel Macron.
A l’occasion du premier tour de la présidentielle 2017 dimanche 23 avril, François Hollande est allé voter dans son fief de Tulle. BFMTV a retransmis en direct le moment où il choisit les bulletins de vote avant de se rendre à l’isoloir. Et le Président n’a pas pris tous les morceaux de papier.
C8 a repéré cela et en est arrivé à la conclusion qu’il a failli oublier de prendre un bulletin Benoît Hamon. En effet, les bulletins sont disposés dans un ordre précis défini par tirage au sort, un ordre identique dans toute la France. Ainsi, en observant les images ci-dessous on peut facilement deviner quels bulletins il a préféré laisser de côté.
François Hollande aurait donc pris les bulletins 9 et 8 rapidement, soit Mélenchon et Lassalle. Puis le 3 (Macron) et le 1 (Nicolas Dupont-Aignan), avant de se rendre compte qu’il avait oublié de prendre celui de Benoît Hamon, le 4.
Problème, l’émission avance donc l’hypothèse que les bulletins soient rangés dans l’ordre 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11, de la droite vers la gauche.
S’ils étaient rangés dans le sens inverse (de la droite vers la gauche), une autre combinaison de bulletins apparaît. Le Président prends alors sans hésiter le 9 (Macron) et le 8 (Hamon), avant de prendre le 3 (Mélenchon) puis le 1 (Fillon). Avant de reprendre, avec une hésitation, un dernier, celui… de Jean Lassalle (n°4).
Seul François Hollande connaît la vérité. Reste à savoir ce qu’il a glissé dans l’urne…