Invitation: “Le sort et l’avenir des Chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient”

I N V I T A T I O N
Au nom du Comité du Cercle International de la Fondation pour Genève,

Madame Florence Notter, Présidente,

vous convie à une conférence-débat exceptionnelle de

Monseigneur Jean-Clément Jeanbart, Archevêque d’Alep,

qui viendra spécialement à Genève depuis Alep pour s’adresser à nous sur

“Le sort et l’avenir des Chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient”

le jeudi 8 octobre 2015

à 18h45 précises

dans la salle B106 à l’Université Bastions
Rue De-Candolle, 5 | 1204 Genève

Parking: Uni-Dufour – Transports publics: trams 12, 14, 15 et 18, arrêt Plainpalais

Madame Florence Notter se réjouit de vous voir en cette occasion unique et vous
remercie de vous inscrire à l’adresse suivante:

en indiquant précisément votre nom et
prénom ainsi que ceux des personnes qui vous accompagneront.
 

 

 
Le Cercle International de la Fondation pour Genève se réserve le droit de ne pas accéder
à toutes les demandes en raison du nombre limité de places disponibles.
Pour le groupe Conférences du Cercle International de la Fondation pour Genève:
Florence Notter, responsable
Zeina Marchettini-Jeanbart, organisatrice
Jenny Megevand, organisatrice
I N F O R M A T I O N
 
Son Excellence Monseigneur Jean-Clément Jeanbart est né le 3 mars 1943 à Alep, en
Syrie. Il est ordonné prêtre selon le rite grec melchite. Depuis 1995 il est Archevêque grec
melchite d’Alep.

Ces quatre dernières années ont été un cauchemar sans fin pour la Syrie et tout son
peuple : guerre, faim, destruction, haine. Plus particulièrement, à court terme, la minorité
chrétienne risque littéralement de disparaître de cette terre. L’archevêque melkite d’Alep
explique la position des évêques avant et durant la guerre, position très critiquée par
certains. Il demande un sursaut à l’Occident afin d’arrêter DAECH et reconstruire la paix,
condition nécessaire pour la reprise.

Fanatiques musulmans dangereux

Allemagne : des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans
«Là où nous sommes règne la charia»

Les premières répliques du séisme migratoire qui secoue actuellement l’Europe se font sentir. Et on peine à y croire. Des réfugiés fuient aujourd’hui l’Allemagne, pour échapper aux mêmes persécutions que celles qui les avaient poussés à quitter leur pays d’origine.

En Bavière, en Saxe ou dans le Brandebourg, les témoignages s’accumulent. De nombreux réfugiés chrétiens en provenance de Syrie, d’Irak ou du Kurdistan subissent intimidations et agressions de la part de réfugiés musulmans. Dans plusieurs centres d’accueil mis en place par les autorités locales, la charia s’applique et les chrétiens – minoritaires – sont victimes de brimades.

Le pasteur luthérien de l’église de la Trinité de Berlin-Steglitz (sud de Berlin) Gottfried Martens témoigne de la situation très précaire des chrétiens dans l’édition dominicale du quotidien berlinois Die Welt du 27 septembre : « Les musulmans très croyants répandent dans les foyers l’idée suivante : là où nous sommes règne la charia. » Et ceux qui souffrent le plus sont les musulmans convertis au christianisme : « Ceux-là ont 100% de chance d’être agressés », précise le pasteur.

La situation n’est pas récente : l’hebdomadaire Die Zeit s’est lui aussi fait l’écho d’agressions et d’une ambiance délétère dans les foyers de réfugiés dès juillet 2014. Voilà plus d’un an, donc, que les autorités allemandes sont conscientes des dangers qui menacent les réfugiés chrétiens. « Il y a une ambiance d’intimidation et d’hostilité envers les chrétiens », explique le prêtre maronite de Francfort Gaby Magea. L’accès aux cuisines communes est restreint pour les chrétiens, traités de « porcs » par certains musulmans, et leurs enfants sont agressés.

La solution proposée par les autorités locales ? Une ségrégation des réfugiés selon leur religion, y compris entre musulmans chiites et sunnites, qui ont importé pour certains leurs conflits sur le sol allemand. Outre-Rhin, des voix s’y opposent, au nom justement de l’asile, et prônent la distribution d’une charte fondamentale des valeurs allemandes, telles que l’égalité entre les hommes et les femmes, la liberté d’opinion ou de religion. Mais sans beaucoup d’espoir que les migrants y adhèrent, comme l’explique dans le quotidien berlinois Max Klingberg, qui travaille depuis 15 ans pour la Société internationale des droits de l’homme : « La situation va empirer, prévient-il. Les agressions sont le plus souvent le fait des Pakistanais et des Afghans, ils sont encore plus islamistes que les Syriens. » Pour lui, l’aveuglement n’est plus de mise : « Il faut arrêter de croire que tous les réfugiés sont des défenseurs des droits de l’homme. Parmi ceux qui arrivent, une portion non négligeable a des croyances d’une intensité équivalente à celle des frères musulmans. » Rien d’étonnant à ce que les témoignages recueillis en Allemagne, au sein même de foyers de réfugiés, se rapprochent de propos tenus par l’Etat islamique.

Les foyers sont désormais devenus des lieux de violence religieuse, et l’Allemagne ne peut plus l’ignorer. A Suhl, en Thuringe (centre du pays), une cinquantaine de demandeurs d’asile sunnites ont organisé ce que le mensuel bavarois Bayern Kurier (édité par le parti conservateur CSU) décrit comme « une chasse à l’homme » contre un Afghan qui avait déchiré des pages du Coran. Dix-sept personnes, donc six policiers, ont été blessées dans l’émeute qu’ils ont provoquée. L’hebdomadaire de gauche Der Spiegel, qui a consacré à cette émeute un article sur son site web, n’a pour sa part pas indiqué la raison de cette flambée de violence.

S’agit-il pour le journal d’entretenir encore un peu l’illusion, alors que l’Allemagne attend désormais près d’1 million de réfugiés d’ici la fin de l’année ? Sur les six premiers mois de 2015, 20% seulement étaient Syriens, 5,2% Irakiens, les autres provenant surtout du Kosovo et d’Albanie (17 et 13%). En 2014, le pays à accueilli deux fois et demi plus de musulmans que de chrétiens. Ces derniers ont donc été rattrapés par la peur. En Allemagne, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer d’être hébergés au sein des églises locales. Mais pour certains, l’aide arrive trop tard. Une famille de chrétiens d’Irak a préféré rentrer à Mossoul : des islamistes présents dans leur foyer, à Geissen, les avaient menacés de les tuer et de « boire leur sang » s’ils ne partaient pas, rapporte Die Welt. Et ce départ est sans retour : tout réfugié qui quitte le pays doit s’engager à ne pas demander l’asile une deuxième fois.

*Photo : SIPA. AP21788852_000006


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Publié le 30 septembre 2015 à 9:00 dans Politique Religion

Mots-clés : AllemagnechariaChrétiensmigrantsréfugiés

Revenu de Base inconditionnel, UN POUR TOUS, TOUS POUR UN.

La phrase latine Unus pro omnibus, omnes pro uno est inscrite dans la coupole du palais fédéral

UN POUR TOUS, TOUS POUR UN, Rejoignez-NOUS, merci

Principes de base:

La réalité, une abondance magnifique à se distribuer.
La Suisse, comme souvent, montre l’exemple au monde.
La Suisse cherche la paix, et la paix a besoin de la justice, et ce n’est que justice que de se distribuer l’abondance, cette nouvelle donne économique du XXIème siècle.

Rendre la création monétaire aux citoyens, car on est tous volés actuellement.
Justice pour tous
Pour une vraie démocratie économique, on vote tous les jours avec son argent
Pour de vraies libertés, sans argent, on n’est pas libres…
Pour la distribution de la productivité énorme des robots, machines et ordinateurs.

“Responsabilité individuelle ? Contrairement aux inquiets, nous la voyons dans la confiance plus que dans la surveillance”

“C’est une utopie! – c’est quoi une utopie ? ” L’ AVS aussi était une utopie qui est bien utile maintenant.

La robotisation est une nouvelle donnée dont il faut tenir compte.


Ils financent les guerres sans limites, pourquoi pas les paix ?

http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/04/revenu-de-base-inconditionnel-reponses.html

“On supprime les assurances sociales – non, au mieux on les simplifie”

Et le financement ?

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/02/initiative-monnaie-pleine-questions.html

Le nouvel argent ne vient donc pas de taxes ou de salaires, mais de la création de l’argent réellement donnée aux banquiers par milliards, voire plus depuis des siècles …
Ces assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis … La nouvelle société suisse pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus du progrès technique, des ressources naturelles, de l’automatisation de plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres, c’est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes de la servitude.
L’ automatisation profitera à tous. Partageons la productivité massive, un dividende pour tous les peuples suisses, habitants de tous les États de la Confédération suisse, voici enfin une véritable démocratie économique, grâce aux robots, aux ordinateurs et aux machines.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d’un roi est de contrôler la création monétaire.

Ils trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou des banquiers cupides ( 1500 milliards “donnés” aux banquiers de l’UE par Merkozy…, nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix. Donnons un revenu à tous dès la conception et jusqu’à la mort naturelle, les robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants, écrire, faire de la recherche, de l’art, s’occupez de nos parents, des handicapés, des faibles etc… Laissons aux robots le reste, il est stupide d’avoir des milliards sans limites pour faire des guerres atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.

Sachons mieux comprendre nos limites !

http://martouf.ch/document/croissance/250-comprenons-la-croissance-avant-la-decroissance.html

Pour convaincre mon entourage, j’ai besoin de plus d’arguments pour dissiper leurs doutes:
1- Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
2- L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
3- Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?
4- Pourquoi certains “socialistes” sont contre ?
5- Inconditionnel ?

1. Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?

Seuls les habitants de la Suisse depuis plusieurs années sont concernés. Par contre, le concept est exportable, ce qui permet de stabiliser les populations, voir en Namibie, Brésil, Madagascar, Togo, etc…

2. L’homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
Matthieu, VI, 26
de Bible
1 citation
« Voyez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers et votre Père céleste les nourrit! Ne valez-vous pas plus qu’eux? »

Les hommes veulent des contacts, ils sortiront librement pour des tâches nobles.
Voir ligne directe de ce jour à la RTS, le rentier AI qui affirme qu’il veut travailler…
http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/en-ligne-directe/4823230-un-revenu-universel-de-2-500-francs-inquietant-ou-seduisant-23-04-2013.html?f=player/popup

3. Est-ce que l’essai dans d’autres pays fut concluant ?

Alaska, Brésil, Namibie, Libye que des succès… En Lybie, ils ont fait la guerre pour stopper le succès…

François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu’Obama, il distribue …
desiebenthal.blogspot.com/…/khadhafi-fait-mieux-quobama…Partager19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n’y a qu’« une seule caisse en Libye », celle qui …. Il criera, au contraire, à l’injustice si on lui refuse son dividende.

4, 5, 6… Plus sur

http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/04/revenu-de-base-inconditionnel-reponses.html
et

Actuellement, voici les sites web francophones suisses qui parlent de Revenu de Base Inconditionnel:

http://rbi-oui.ch => est le site du mouvement plus ou moins informel “Génération RBI” => plutôt mouvement citoyen
http://bien.ch => est le site web de l’association BIEN => plutôt théorie

http://inconditionnel.ch => le site web mis en place par le comité d’initiative et géré par notamment les zürichois.

http://rbi-bge.ch/ => le site web (encore en chantier) de l’association “Campagne nationale pour le Revenu de Base Inconditionnel” qui regroupe différents mouvements suisses qui veulent coopérer pour faire une campagne nationale commune.

Voici une page qui décrit les différents outils informatiques qui sont utilisés pour diffuser l’idée du Revenu de Base Inconditionnel en Suisse… Tu y retrouveras les sites web cités ci-dessus, mais aussi les mailing-listes globales et régionales, les pages et groupes facebook, twitter.. etc… nos agendas…. et quelques ressources…
http://rbi-oui.ch/outils-informatiques/

Snowden joining Twitter

https://twitter.com/twitter/status/648938950812274688/photo/1

Twitter mapped the world’s reaction to Snowden joining Twitter in an animated GIF image, showing that the leaker’s entry into the Twittersphere is being followed by people in all continents.
At the time of this writing, Edward Snowden follows only one Twitter account: the NSA’s. This is typical of Snowden’s gallows humor: in an interview with comedian John Oliver, Snowden talked about the different programs the NSA could use to spy on your “dick pics” (his words).
After famous astrophysicist Neil deGrasse Tyson welcomed Snowden to Twitter, Snowdentweeted back in response. We’ve included their conversation.
Given that the US government has charged Snowden with three felonies including espionage, it is indeed surprising that the US’s top fugitive has managed to maintain such a light sense of humor. The Obama administration, which issued these charges, has prosecuted more than twice as many whistleblowers under the Espionage Act as all previous administrations combined. Just 10 peoplein US history have ever been charged with espionage for leaking classified material, and 7 of these people were prosecuted under Obama.
The Espionage Act was a WWI-era law passed in 1917. Despite Snowden’s charges, no evidence has been made public showing that his leaks were undertaken with the intent to aid foreign governments.
In a tweet to Snowden, deGrasse Tyson did not mince words about his belief that the whistleblower is a patriot.
On the contrary, President Obama once said of Snowden, “No, I don’t think Mr. Snowden was a patriot… I called for a thorough review of our surveillance operations before Mr. Snowden made these leaks.”
The US isn’t the only government that isn’t a fan of Snowden: European countries also worked together to force Bolivia’s presidential plane to land and subject itself to a search, on the (false) suspicion that the wanted NSA whistleblower was on board. This caused a diplomatic crisis,infuriating Latin America.
None of this immense governmental pressure has deterred Snowden from continuing to conduct interviews detailing the NSA’s warrantless wiretapping program—or continuing to joke about it. His most recent tweet at the time of this writing cracks, “Meanwhile, a thousand people at Fort Meade just opened Twitter.”
Twitter mapped the world’s reaction to Snowden joining Twitter in an animated GIF image, showing that the leaker’s entry into the Twittersphere is being followed by people in all continents.

Ken Klippenstein is an American journalist who can be reached on Twitter @kenklippenstein or via email: kenneth.klippenstein@gmail.com

Saint-Maurice, 1500 ans d’histoire


L’Abbaye de Saint-Maurice d’ Agaune, 1500 ans d’histoire

Ce documentaire raconte l’histoire de l’Abbaye à travers 15 siècles d’existence, de sa fondation en 515 jusqu’à notre époque. L’histoire de l’abbaye est mise en perspective avec les grands courants de l’histoire européenne dont elle épouse les contours. La narration s’appuie sur des intervenants, spécialistes de l’archéologie, de l’histoire et de l’art médiéval. Ils nous font découvrir les richesses du site archéologique de Martolet, les pièces exceptionnelles du trésor et les archives de l’abbaye, miraculeusement conservées. On y apprend aussi l’exceptionnelle importance du culte de saint Maurice dans l’Europe médiévale. Une production FILMIC et RTS, 2014 – Christian Berrut

Plusieurs fois sur www.KTOTV.com cette semaine, ce vendredi à 20h40, samedi à 19h45 et dimanche à 18h23 , canal 135 sur Citycable à Lausanne ou sur internet.

http://www.ktotv.com/video/00090375/l-abbaye-de-saint-maurice-1500-ans-d-histoire

Autres informations:

Famille de Siebenthal
www.de-siebenthal.com/SITE04.HTM

Jubilé du 1er au 15 août,. à Gstaad, Saanen, G sana, Lô sana, G enf, Lausanne et St Maurice. alias St Moïscha ou encore St Moïse. des familles. de Siebenthal.

François de Siebenthal: 6’666 martyrs, St Maurice…Invitation …
desiebenthal.blogspot.com/…/6666-martyrs-st-mauriceinvitation-au.html

9 sept. 2014 – concélébrée en la Basilique de St-Maurice, retransmise à l’église Saint Sigismond et sur la place du Parvis La Messe est suivie de la

Invitation: Jubilé de St Maurice 21 et 22 septembre 2015 …

https://plus.google.com/…/posts/RTCufEDoLQ3


François de Siebenthal19 sept. 2015 – 21 et 22 septembre 2015 Programme des célébrations religieuses pour la Fête de Saint Maurice et du Jubilé des 1500 ans de la Fondation de l’Abbaye Le 22 …

François de Siebenthal: Invitation: Jubilé de St Maurice
desiebenthal.blogspot.com/2015/09/invitation-jubile-de-st-maurice.html

19 sept. 2015 – Collège de l’Abbaye de St-Maurice – Salle des Humanités Invitation au public … François de Siebenthal: 6’666 martyrs, St Maurice…Invitation .

François de Siebenthal: Invitation: Jubilé de St Maurice

https://plus.google.com/…/posts/DWAzMbr9EUU

François de Siebenthal19 sept. 2015 – François de Siebenthal: Invitation: Jubilé de St Maurice

Le Pape à l’ONU

Le Pape devant l’Assemblée générale de l’ONU

Notre résumé…
… Cela aidera à limiter tout genre d’abus et d’usure surtout par rapport aux pays en voie de développement. Les organismes financiers Internationaux doivent veiller au développement durable des pays, et à ce qu’ils ne soient pas soumis, de façon asphyxiante, à des systèmes de crédits qui, loin de promouvoir le progrès, assujettissent les populations à des mécanismes de plus grande pauvreté, d’exclusion et de dépendance”….


L’usure, exemples http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/05/lusure-tue-autres-exemples.html
Cité du Vatican, 26 septembre (VIS). Hier à New York, le Saint-Père a prononcé un discours devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies. Le Saint-Siège y est Observateur permanent depuis 1964 et le Pape François est le quatrième à s’y rendre Avant d’être introduit dans l’hémicycle. Après un entretien en privé avec le Secrétaire Général Ban-Ki-Moon, il a salué le personnel du siège central de l’ONU, “hommes et femmes qui sont, de maintes manières, la colonne vertébrale” de l’institution internationale. Le travail que vous accomplissez est largement inconnu du grand public. Or “vos efforts quotidiens rendent possibles beaucoup d’initiatives diplomatiques, culturelles, économiques et politiques… Vous êtes des experts et des personnes de terrain expérimentées, des cadres et des secrétaires, des traducteurs et des interprètes, des agents d’entretien et des cuisiniers, personnel de maintenance et de sécurité. Merci pour tout ce que vous faites”. Venus de pays très divers, “vous constituez un microcosme des peuples que l’ONU représente et cherche à servir… Soyez proches les uns des autres, respectez-vous les uns les autres, et donnez ainsi corps entre vous à l’idéal de cette organisation d’une famille humaine unie, vivant en harmonie, travaillant non seulement pour la paix, mais dans la paix, travaillant non seulement pour la justice, mais dans un esprit de justice”. Le Pape a ensuite rencontré en forme privée les Présidents des 69 et 70 sessions de l’Assemblée et le Président du Conseil de sécurité. Puis il est monté à la tribune de l’Assemblée générale pour prononcer le discours suivant:
C’est donc la cinquième fois qu’un Pape fait une visite au siège des Nations-Unies: Paul VI en 1965, Jean-Paul II en 1979 et en 1995, et Benoît XVI en 2008. “Aucun d’eux n’a été avare d’expressions de reconnaissance pour l’organisation, la considérant comme la réponse juridique et politique appropriée au moment historique caractérisé par le dépassement technologique des distances et des frontières et, apparemment, par le dépassement de toute limite naturelle de l’affirmation du pouvoir. Une réponse indispensable puisque le pouvoir technologique, aux mains d’idéologies nationalistes et faussement universalistes, est capable de provoquer de terribles atrocités. Je ne peux que m’associer à l’appréciation de mes prédécesseurs, en réaffirmant l’importance que l’Eglise catholique accorde à cette institution et l’espérance qu’elle met dans son action. L’histoire de la communauté organisée des Etats…qui célèbre ces jours-ci son 70 anniversaire, est faite d’importants succès communs, dans une période d’accélération inhabituelle des événements. Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut mentionner la codification et le développement du droit international, la construction de la législation internationale des droits humains, le perfectionnement du droit humanitaire, la résolution de nombreux conflits ainsi que des opérations de paix et de réconciliation, et tant d’autres acquis dans tous les domaines de portée internationale de l’activité humaine. Toutes ces réalisations sont des lumières en contraste avec l’obscurité du désordre causé par les ambitions incontrôlées et par les égoïsmes collectifs. Certes, les graves problèmes non résolus sont encore nombreux, mais il est évident que si toute cette activité internationale avait manqué, l’humanité pourrait n’avoir pas survécu à l’utilisation incontrôlée de ses propres potentialités. Chacun de ces progrès politiques, juridiques et techniques est un chemin d’accomplissement de l’idéal de fraternité humaine et un moyen pour sa plus grande réalisation…Au-delà de tous les acquis, l’expérience de ces 70 années montre que la réforme et l’adaptation aux temps est toujours nécessaire, progressant vers l’objectif ultime d’accorder à tous les peuples, sans exception, une participation et une incidence réelle et équitable dans les décisions. Cette nécessité de plus d’équité vaut en particulier pour les corps dotés d’une capacité d’exécution effective, comme c’est le cas du Conseil de sécurité, des organismes financiers et des groupes ou mécanismes spécialement créés pour affronter les crises économiques. Cela aidera à limiter tout genre d’abus et d’usure surtout par rapport aux pays en voie de développement. Les organismes financiers Internationaux doivent veiller au développement durable des pays, et à ce qu’ils ne soient pas soumis, de façon asphyxiante, à des systèmes de crédits qui, loin de promouvoir le progrès, assujettissent les populations à des mécanismes de plus grande pauvreté, d’exclusion et de dépendance”.
“Le travail des Nations-Unies, à partir des postulats du préambule et des premiers articles de sa Charte constitutionnelle, peut être considéré comme le développement et la promotion de la primauté du droit, étant entendu que la justice est une condition indispensable pour atteindre l’idéal de la fraternité universelle. Dans ce contexte, il faut rappeler que la limitation du pouvoir est une idée implicite du concept de droit. Donner à chacun ce qui lui revient, en suivant la définition classique de la justice, signifie qu’aucun individu ou groupe humain ne peut se considérer tout-puissant, autorisé à passer par-dessus la dignité et les droits des autres personnes physiques ou de leurs regroupements sociaux. La distribution de fait du pouvoir, qu’il soit politique, économique, sécuritaire, technologique, ou autre, entre une pluralité de sujets ainsi que la création d’un système juridique de régulation des prétentions et des intérêts, concrétise sa limitation. Le panorama mondial présente cependant aujourd’hui beaucoup de faux droits, et à la fois de grands secteurs démunis, victimes d’un mauvais exercice du pouvoir. Je pense à l’environnement ainsi qu’au le vaste monde des exclus. Ce sont deux secteurs intimement liés entre eux, que les relations politiques et économiques prépondérantes ont fragilisés. Voilà pourquoi il faut affirmer avec force leurs droits, en renforçant la protection de l’environnement et en mettant un terme à l’exclusion. Avant tout, il faut affirmer qu’il existe un vrai droit de l’environnement pour un double motif. En premier lieu, parce que nous, les êtres humains, nous faisons partie de l’environnement. Nous vivons en communion avec lui, car l’environnement comporte des limites éthiques que l’action humaine doit reconnaître et respecter. L’homme, même s’il est doté de capacités inédites qui montrent une singularité qui transcende le domaine physique et biologique, est en même temps une portion de cet environnement. Il a un corps composé d’éléments physiques, chimiques et biologiques, et il peut survivre et se développer seulement si l’environnement écologique lui est favorable. Toute atteinte à l’environnement, par conséquent, est une atteinte à l’humanité. En second lieu, parce que chacune des créatures, surtout les créatures vivantes, a une valeur en soi, d’existence, de vie, de beauté et d’interdépendance avec les autres créatures. Nous les chrétiens, avec les autres religions monothéistes, nous croyons que l’Univers provient d’une décision d’amour du Créateur, qui permet à l’homme de se servir, avec respect, de la création pour le bien de ses semblables et pour la gloire du Créateur. Mais l’homme ne peut abuser de la création et encore moins n’est autorisé à la détruire. Pour toutes les croyances religieuses l’environnement est un bien fondamental. La surexploitation et la destruction de l’environnement sont en même temps accompagnés par un processus implacable d’exclusion. En effet, la soif égoïste et illimitée de pouvoir et de bien-être matériel conduit autant à abuser des ressources matérielles disponibles qu’à exclure les faibles et les personnes ayant moins de capacités, soit parce que dotées de capacités différentes (les handicapés), soit parce que privées des connaissances et des instruments techniques adéquats, ou encore parce qu’ayant une capacité insuffisante de décision politique. L’exclusion économique et sociale est une négation totale de la fraternité humaine et une très grave atteinte aux droits humains et à l’environnement. Les plus pauvres sont ceux qui souffrent le plus de ces atteintes pour un triple motif grave. Ils sont marginalisés par la société, ils sont en même temps obligés de vivre des restes, et ils doivent subir injustement les conséquences des abus sur l’environnement. Ces phénomènes constituent la culture de déchet aujourd’hui si répandue et inconsciemment renforcée. Le drame de l’exclusion et de l’injustice, avec toute ses conséquences, me conduit, avec tout le peuple chrétien et avec tant d’autres, à prendre conscience aussi de ma grave responsabilité. Pour cette raison, je me joins à tous ceux qui souhaitent des solutions urgentes et efficaces. L’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable au Sommet mondial, qui commence aujourd’hui, est un signe important d’espérance. J’espère que la Conférence de Paris sur le changement climatique aboutira à des accords fondamentaux et efficaces”.
“Ceci dit, les engagements assumés solennellement ne suffisent pas, même s’ils constituent un pas nécessaire aux solutions. La définition classique de la justice, à laquelle je me suis référé plus haut, contient comme élément essentiel une volonté constante et permanente. Le monde réclame de tous les gouvernants une volonté effective, pratique, constante, des pas concrets et des mesures immédiates, pour préserver et améliorer l’environnement naturel et vaincre le plus tôt possible le phénomène de l’exclusion sociale et économique, avec ses tristes conséquences de traites d’êtres humains, de commerce d’organes et de tissus humains, d’exploitation sexuelle d’enfants, de travail esclave, y compris la prostitution, de trafic de drogues et d’armes, de terrorisme et de crime international organisé. L’ampleur de ces situations et le nombre de vies innocentes qu’elles sacrifient sont tels que nous devons éviter toute tentation de tomber dans un nominalisme de déclarations à effet tranquillisant sur les consciences. Nous devons veiller à ce que nos institutions soient réellement efficaces dans la lutte contre tous ces fléaux. La multiplicité et la complexité des problèmes exigent de compter sur des instruments techniques de mesure. Cela, cependant, comporte un double danger: Se limiter au travail bureaucratique consistant à rédiger de longues listes de bonnes intentions, objectifs et statistiques, ou bien croire qu’une unique solution théorique et aprioriste donnera une réponse à tous les défis. A aucun moment, il ne faut oublier que l’action politique et économique est efficace seulement lorsqu’on l’entend comme une activité prudentielle, guidée par un concept immuable de justice, et qui ne perd jamais de vue, qu’avant et au-delà des plans comme des programmes il y a des femmes et des hommes concrets, égaux aux gouvernants, qui vivent, luttent et souffrent, et qui bien des fois se voient obligés de vivre dans la misère, privés de tout droit. Pour que tant de personnes concrètes puissent échapper à l’extrême pauvreté, il faut leur permettre d’être de dignes acteurs de leur propre destin. Le développement humain intégral et le plein exercice de la dignité humaine ne peuvent être imposés. Ils doivent être édifiés et déployés par chacun, par chaque famille, en communion avec les autres hommes, et dans une juste relation avec tous les cercles où se développe la société humaine, amis et communautés, villages et communes, écoles, entreprises et syndicats, etc… Cela suppose et exige le droit à l’éducation, également pour les filles qui en sont exclues dans certains pays), droit qui est assuré en premier lieu par le respect et le renforcement du droit primordial de la famille à éduquer, et le droit des Eglises comme des regroupements sociaux à soutenir et à collaborer avec les familles dans la formation de leurs filles et de leurs fils. L’éducation, ainsi conçue, est la base pour la réalisation de l’Agenda 2030 et pour sauver l’environnement”.
“En même temps, les gouvernants doivent faire tout leur possible afin que tous puissent avoir les conditions matérielles et spirituelles minimum pour exercer leur dignité, comme pour fonder et entretenir une famille qui est la cellule de base de tout développement social. Ce minimum absolu a, sur le plan matériel, trois noms: Toit, travail et terre, et un autre sur le plan spirituel: Liberté de pensée, qui comprend la liberté religieuse, le droit à l’éducation et les autres droits civiques. Pour toutes ces raisons, la mesure et l’indicateur les plus simples et les plus adéquats de l’exécution du nouvel Agenda pour le développement seront l’accès effectif, pratique et immédiat, de tous, aux biens matériels et spirituels indispensables que sont le logement, un travail digne et convenablement rémunéré, une alimentation adéquate et l’accès à l’eau potable, mais aussi la liberté religieuse, la liberté de pensée et éducation. Ces piliers du développement humain intégral ont un fondement commun, qui est le droit à la vie, et, plus généralement, ce que nous pourrions appeler le droit à l’existence de la nature humaine elle-même”.
“La crise écologique, avec la destruction d’une bonne partie de la biodiversité, peut mettre en péril l’existence même de l’espèce humaine. Les conséquences néfastes d’une mauvaise gestion irresponsable de l’économie mondiale, guidée seulement par l’ambition du profit et du pouvoir, doivent être un appel à une sérieuse réflexion sur l’homme: Lhomme n’est pas seulement une liberté qui se crée de soi. L’homme ne se crée pas lui-même. Il est esprit et volonté, mais il est aussi nature. La création subit des préjudices là où nous-mêmes sommes les dernières instances. Le gaspillage des ressources de la création commence là où nous ne reconnaissons plus aucune instance au-dessus de nous, mais ne voyons plus que nous-mêmes. C’est pourquoi, la défense de l’environnement et la lutte contre l’exclusion exigent la reconnaissance d’une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme, et le respect absolu de la vie à toutes ses étapes et dans toutes ses dimensions. Sans la reconnaissance de certaines limites éthiques naturelles à ne pas franchir, et sans la concrétisation immédiate de ces piliers du développement humain intégral, l’idéal de préserver les générations futures du fléau de la guerre et de favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande court le risque de se transformer en un mirage inaccessible ou, pire encore, en paroles vides qui servent d’excuse à tous les abus et à toutes les corruptions, ou pour promouvoir une colonisation idéologique à travers l’imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l’identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables. La guerre est la négation de tous les droits et une agression dramatique contre l’environnement. Si l’on veut un vrai développement humain intégral pour tous, on doit poursuivre inlassablement l’effort pour éviter la guerre entre les nations et entre les peuples. A cette fin, il faut assurer l’incontestable état de droit et le recours inlassable à la négociation, aux bons offices et à l’arbitrage, comme proposé par la Charte des Nations-Unies, vraie norme juridique fondamentale. L’expérience des 70 ans d’existence des Nations Unies, en général, et en particulier l’expérience des 15 premières années du troisième millénaire montrent aussi bien l’efficacité de la pleine application des normes internationales que l’inefficacité de leur inobservance. Si l’on respecte et applique la Charte dans la transparence et en toute sincérité, sans arrière-pensées, comme point de référence obligatoire de justice et non comme instrument pour masquer des intentions inavouées, on obtient des résultats de paix. En revanche, lorsqu’on confond la norme avec un simple instrument, à utiliser quand cela convient et à éviter dans le cas contraire, on ouvre une véritable boîte de Pandore de forces incontrôlables, qui nuisent gravement aux populations démunies, à l’environnement culturel, voire à l’environnement biologique. Le préambule et le premier article de la Charte montrent quels sont les ciments de la construction juridique internationale: La paix, la résolution pacifique des conflits et le développement de relations d’amitié entre les nations. La tendance toujours actuelle à la prolifération des armes, spécialement les armes de destruction massive comme les armes nucléaires, contraste fortement avec ces affirmations et les nie dans la pratique. Une éthique et un droit fondés sur la menace de destruction mutuelle et probablement de toute l’humanité sont contradictoires et constituent une manipulation de toute la construction des Nations-Unies, qui finiraient par être des nations unies par la peur et la méfiance. Il faut œuvrer pour un monde sans armes nucléaires, en appliquant pleinement l’esprit et la lettre du Traité de non-prolifération, en vue d’une prohibition totale de ces instruments. Le récent accord sur la question nucléaire dans une région sensible de l’Asie et du Moyen Orient est une preuve des possibilités d’une bonne volonté politique et du droit, exercés de façon sincère, patiente et constante. Je forme le voeu que cet accord soit durable et efficace, et qu’il porte les fruits désirés avec la collaboration de toutes les parties impliquées”.
“En ce sens, ne manquent pas de rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n’ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale. C’est pourquoi, tout en souhaitant ne pas avoir besoin de le faire, je ne peux m’empêcher de réitérer mes appels incessants concernant la douloureuse situation de tout le Moyen Orient, du nord de l’Afrique et d’autres pays africains, où les chrétiens, avec d’autres groupes culturels ou ethniques, y compris avec les membres de la religion majoritaire qui ne veulent pas se laisser gagner par la haine et la folie, ont été forcés à être témoins de la destruction de leurs lieux de culte, de leur patrimoine culturel et religieux, de leurs maisons comme de leurs propriétés, et ont été mis devant l’alternative de fuir ou bien de payer de leur propre vie, ou encore par l’esclavage, leur adhésion au bien et à la paix. Ces réalités doivent constituer un sérieux appel à un examen de conscience de la part de ceux qui sont en charge de la conduite des affaires internationales. Non seulement dans les cas de persécution religieuse ou culturelle, mais aussi dans chaque situation de conflit, comme en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Libye, au Sud Soudan et dans la région des grands lacs, avant les intérêts partisans, aussi légitimes soient-ils, il y a des visages concrets. Dans les guerres et les conflits, il y a des êtres humains concrets, des frères et des sœurs qui sont nôtres, des hommes et des femmes, des jeunes et des personnes âgées, des enfants qui pleurent, souffrent et meurent, des êtres humains transformés en objet mis au rebut alors qu’on ne fait que s’évertuer à énumérer des problèmes, des stratégies et des discussions… La compréhension la plus élémentaire de la dignité humaine contraint la communauté internationale, en particulier en vertu des normes et des mécanismes du droit international, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour arrêter et prévenir d’ultérieures violences systématiques contre les minorités ethniques et religieuses et pour protéger les populations innocentes. Dans cette même ligne, je voudrais faire mention d’un autre genre de conflit pas toujours clairement déclaré mais qui, en silence, provoque la mort de millions de personnes. Un autre genre de guerre que vivent beaucoup de nos sociétés à travers le phénomène du narcotrafic. Une guerre ‘‘assumée’’ et faiblement combattue. Le narcotrafic, de par sa propre dynamique, est accompagné par la traite des personnes, le blanchiment des actifs, le trafic des armes, l’exploitation des enfants et par d’autres formes de corruption. Corruption qui a infiltré les divers niveaux de la vie sociale, politique, militaire, artistique et religieuse, en générant, dans beaucoup de cas, une structure parallèle qui met en péril la crédibilité de nos institutions”. Je voudrais conclure dans le prolongement “du discours de Paul VI, prononcées il y a exactement 50 ans, mais qui sont d’une valeur perpétuelle: Voici arrivée l’heure, disait-il, où s’impose une halte, un moment de recueillement, de réflexion, quasi de prière. Nous devons repenser à notre commune origine, à notre histoire, à notre destin commun. Jamais comme aujourd’hui n’a été aussi nécessaire l’appel à la conscience morale de l’homme. Car le péril ne vient, ni du progrès, ni de la science, qui, bien utilisés, pourront résoudre un grand nombre des graves problèmes qui assaillent l’humanité. Entre autres, sans doute, le génie humain, bien utilisé, aidera à affronter les graves défis de la dégradation écologique et de l’exclusion. Paul VI avait également affirmé que le vrai péril se trouvait dans l’homme, qui dispose d’instruments toujours plus puissants, aptes aussi bien à la ruine qu’aux plus hautes conquêtes. La maison commune de tous les hommes doit continuer de s’élever sur une juste compréhension de la fraternité universelle et sur le respect de la sacralité de chaque vie humaine, des pauvres, des malades et des personnes âgées, des enfants et des enfants à naître, des chômeurs et des abandonnés, de ceux qui sont jugés bons à exclure, parce qu’on ne les perçoit plus que comme des chiffres de l’une ou l’autre statistique. La maison commune de tous les hommes doit aussi s’édifier sur la compréhension d’une certaine sacralité de la nature créée. Cette compréhension et ce respect exigent un niveau supérieur de sagesse, qui accepte la transcendance, renonce à la construction d’une élite toute puissante, et comprenne que le sens plénier de la vie individuelle et collective se révèle dans le service dévoué des autres et dans la prudente et respectueuse utilisation de la création, pour le bien commun. Pour reprendre les paroles de Paul VI, l’édifice de la civilisation moderne doit se construire sur des principes spirituels, les seuls capables non seulement de le soutenir, mais aussi de l’éclairer… Le monde contemporain, apparemment relié, expérimente une fragmentation sociale, croissante et soutenue, qui met en danger tout fondement de la vie sociale et par conséquent finit par nous opposer les uns autres, chacun cherchant à préserver ses propres intérêts. Le temps présent nous invite à privilégier des actions qui créent de nouveaux dynamismes dans la société jusqu’à ce qu’ils fructifient en événements historiques importants et positifs. Nous ne pouvons pas nous permettre de reporter pour plus tard certains agendas. L’avenir exige de nous des décisions critiques et globales face aux conflits mondiaux qui augmentent le nombre des exclus et de ceux qui sont dans le besoin.
La louable construction juridique internationale de l’Organisation des Nations-Unies et de toutes ses réalisations, perfectible comme toute œuvre humaine et, en même temps, nécessaire, peut être le gage d’un avenir sûr et heureux pour les futures générations. Elle le sera si les représentants des Etats sauront laisser de côté des intérêts sectoriels et idéologiques, et chercher sincèrement le service du bien commun. Je demande à Dieu Tout-Puissant qu’il en soit ainsi, et je vous assure de mon soutien, de ma prière ainsi que du soutien et des prières de tous les fidèles de l’Eglise catholique, pour que cette institution, tous ses Etats membres et chacun de ses fonctionnaires rendent toujours un service efficace à l’humanité, un service respectueux de la diversité et qu’ils sachent renforcer, pour le bien commun, le meilleur de chaque peuple et de tout citoyen”.

Discours devant le Congrès américain

Notre résumé:
…Cette année marque le 150 anniversaire de l’assassinat du Président Abraham Lincoln, le gardien de la liberté, qui a travaillé sans relâche en sorte que cette nation, sous le regard de Dieu, puisse renaître dans la liberté. Bâtir un avenir de liberté implique avoir l’amour du bien commun et la coopération dans un esprit de subsidiarité et de solidarité…
La lutte contre la pauvreté et la faim doit être menée constamment et sur plusieurs fronts, spécialement en prenant en considération leurs causes. Je sais qu’aujourd’hui beaucoup d’Américains, comme par le passé, travaillent pour résoudre ce problème. Il va de soi qu’une part de ce grand effort est la création et la distribution de la richesse. La juste utilisation des ressources naturelles, la convenable application de la technologie et l’exploitation de l’esprit d’entreprise sont des éléments essentiels d’une économie qui vise à être moderne, inclusive et durable. L’activité d’entreprise, qui est une vocation noble orientée à produire de la richesse et à améliorer le monde pour tous, peut être une manière très féconde de promouvoir la région où elle installe ses projets, surtout si on comprend que la création d’emplois est incontournable….

Cité du Vatican, 25 septembre (VIS). Hier à Washington, le Saint-Père a prononcé un discours devant la Session conjointe du Congrès des Etats-Unis (Sénat et Chambre des représentants). Il est le premier Pape à s’exprimer sous la coupole du Capitole, où il a été accueilli par les plus hautes autorités du pays, dont le Vice Président des Etats-Unis et le Président exécutif du Sénat, mais aussi le Secrétaire d’Etat, les membres du Cabinet présidentiel et de la Cour suprême. Après avoir remercié l’assemblée de son invitation et dit que les Etats-Unis sont “le pays des hommes libres et la maison des hommes courageux”, le Pape François a dit être lui aussi, “un fils de ce grand continent, dont nous avons tous tant reçu et vis-à-vis duquel nous avons une responsabilité commune”.
“Dans un pays, chacun a une mission, une responsabilité personnelle et sociale. Votre responsabilité en tant que membres du Congrès est de permettre à ce pays de prospérer par le biais de l’activité législative. Visage de ce peuple…vous êtes appelés à défendre et à préserver la dignité de vos concitoyens dans la recherche inlassable et exigeante du bien commun… Une société politique perdure, si elle cherche, comme vocation, à satisfaire les besoins communs en stimulant la croissance de tous ses membres, spécialement ceux qui sont en situation de plus grande vulnérabilité ou de risque. L’activité législative est toujours fondée sur la protection du peuple. C’est à cela que vous avez été invités, appelés et convoqués par ceux qui vous ont élus. Votre travail m’inspire une double réflexion sur la figure de Moïse. D’une part, le patriarche et législateur du peuple d’Israël symbolise le besoin des peuples de maintenir vivant leur sens d’unité au moyen d’une juste législation. D’autre part, la figure de Moïse nous conduit directement à Dieu et ainsi à la dignité transcendante de l’être humain”. A la suite de Moïse “vous êtes chargés de protéger, à travers la loi, l’image et la ressemblance de Dieu façonnées en chaque être humain. A travers vous je voudrais m’adresser au peuple des Etats-Unis tout entier. Ici, avec ses représentants, je voudrais saisir cette occasion pour dialoguer avec les milliers d’hommes et de femmes qui s’efforcent chaque jour d’accomplir un honnête travail, pour apporter à la maison le pain quotidien, pour épargner de l’argent et – étape par étape – bâtir une vie meilleure pour leurs familles. Ce sont des hommes et des femmes qui ne sont pas concernés simplement par le paiement de leurs impôts, mais qui, individuellement et de façon discrète, soutiennent la vie de la société. Ils génèrent la solidarité par leurs actions, et ils créent des organisations qui tendent une main secourable à ceux qui sont le plus dans le besoin. Je voudrais aussi engager un dialogue avec les nombreuses personnes âgées qui représentent un patrimoine de sagesse forgée par l’expérience, et qui cherchent de diverses façons, spécialement à travers le travail bénévole, à partager leurs histoires et leurs savoirs. Je sais que beaucoup d’entre elles, bien qu’étant à la retraite, sont encore actives et continuent d’oeuvrer pour le bien du pays. Je voudrais aussi dialoguer avec tous les jeunes qui travaillent pour réaliser leurs grandes et nobles aspirations, et qui ne se laissent pas séduire par la facilité. Ces jeunes affrontent des situations difficiles, résultant souvent de l’immaturité de beaucoup d’adultes. Je voudrais dialoguer avec vous tous, et je voudrais le faire à travers la mémoire historique de votre peuple”.
Ma visite coïncide avec les anniversaires de plusieurs illustres Américains: “Malgré les complexités de l’histoire et la réalité de la faiblesse humaine, ces hommes et ces femmes, au-delà de leurs nombreuses différences et limites, parfois au prix de leur vie, ont oeuvré à bâtir un avenir meilleur. Ils ont forgé des valeurs fondamentales qui vont perdurer dans l’esprit du peuple américain. Un peuple doté de cet esprit peut traverser beaucoup de crises, de tensions et de conflits, tout en trouvant toujours des ressources pour avancer, et pour le faire dans la dignité. Ces hommes et ces femmes nous offrent une façon de voir et d’interpréter la réalité. En honorant leur mémoire, nous entendons puiser…aux réserves culturelles les plus profondes. Je veux mentionner Abraham Lincoln, Martin Luther King, Dorothy Day et Thomas Merton. Cette année marque le 150 anniversaire de l’assassinat du Président Abraham Lincoln, le gardien de la liberté, qui a travaillé sans relâche en sorte que cette nation, sous le regard de Dieu, puisse renaître dans la liberté. Bâtir un avenir de liberté implique avoir l’amour du bien commun et la coopération dans un esprit de subsidiarité et de solidarité. Nous sommes tous conscients de l’inquiétante situation sociale et politique du monde aujourd’hui, et nous en sommes préoccupés. Notre monde…est de plus en plus violent et conflictuel, rempli de haine et d’atrocités, perpétrées même au nom de Dieu et de la religion. Nous savons qu’aucune religion n’est exempte de formes d’illusion individuelle ou d’extrémisme idéologique. Cela signifie que nous devons faire tout spécialement attention à tout type de fondamentalisme, qu’il soit religieux ou de n’importe quel autre genre. Un équilibre délicat est nécessaire pour combattre la violence perpétrée au nom d’une religion, d’une idéologie ou d’un système économique, tout en sauvegardant aussi la liberté religieuse, la liberté intellectuelle et les libertés individuelles”.
“Mais il y a une autre tentation dont nous devons nous prémunir, le réductionnisme simpliste qui voit seulement le bien ou le mal ou, si vous voulez, les justes et les pécheurs. Le monde contemporain, avec ses blessures ouvertes…exige que nous affrontions toute forme de polarisation qui le diviserait en deux camps. Nous savons qu’en nous efforçant de nous libérer de l’ennemi extérieur, nous pouvons être tentés de nourrir l’ennemi intérieur. Imiter la haine et la violence des tyrans et des meurtriers est la meilleure façon de prendre leur place. C’est quelque chose qu’en tant que peuple vous rejetez. Notre réponse doit au contraire être faite d’espérance et de guérison, de paix et de justice. Nous sommes appelés à unir le courage et l’intelligence pour résoudre les nombreuses crises géopolitiques et économiques actuelles. Même dans le monde développé, les effets de structures et d’actions injustes sont trop visibles. Nos efforts doivent viser à restaurer l’espérance, à corriger ce qui va mal, à maintenir les engagements, et ainsi promouvoir le bien-être des individus et des peuples. Nous devons aller de l’avant ensemble, unis, dans un esprit renouvelé de fraternité et de solidarité, en coopérant généreusement pour le bien commun. Les défis qui nous attendent appellent un renouvellement de cet esprit de coopération, qui a accompli tant de bien tout au long de l’histoire des Etats-Unis. La complexité, la gravité et l’urgence de ces défis exigent que nous mettions en commun nos ressources ainsi que nos talents et que nous essayions de nous soutenir les uns les autres, dans le respect de nos différences et de nos convictions dictées par la conscience”.
“Dans ce pays, les diverses dénominations religieuses ont énormément contribué à construire et à renforcer la société. Il est important qu’aujourd’hui, comme par le passé, la voix de la foi continue d’être entendue, car c’est une voix de fraternité et d’amour, qui essaie d’exprimer le meilleur dans chaque personne et dans chaque société. Une telle coopération est une ressource puissante dans le combat pour éliminer les nouvelles formes d’esclavage, nées de graves injustices qui peuvent être vaincues seulement grâce à de nouvelles politiques et de nouvelles formes de consensus social. Je pense à l’histoire politique des Etats-Unis, où la démocratie est profondément enraciné… Toute activité politique doit servir et promouvoir le bien de la personne et être fondée sur le respect de sa dignité… Si la politique doit vraiment être au service de la personne, il en découle qu’elle ne peut être asservie à l’économie et aux finances. La politique est, en effet, une expression de notre impérieux besoin de vivre unis, en vue de bâtir…une communauté qui écarte les intérêts particuliers au bénéfice général… Je ne sous-estime pas la difficulté que cela implique, mais je vous encourage dans cet effort. Je pense à la marche que Martin Luther King conduite…il y a cinquante ans, dans le cadre de la campagne pour la réalisation des pleins droits civils et politiques des afro-américains. Son rêve continue de nous inspirer tous et je suis heureux que l’Amérique continue d’être, pour beaucoup, un pays de rêves. Des rêves qui conduisent à l’action, à la participation, à l’engagement. Des rêves qui réveillent ce qu’il y a de plus profond et de plus vrai dans la vie d’un peuple”.
“Au cours des derniers siècles, des millions de gens sont venus dans ce pays pour poursuivre leur rêve de bâtir un avenir de liberté. Nous, le peuple de ce continent, nous n’avons pas peur des étrangers, parce que la plupart d’entre nous était autrefois des étrangers. Je vous le dis en tant que fils d’immigrés, sachant que beaucoup d’entre vous sont aussi des descendants d’immigrés. Tragiquement, les droits de ceux qui étaient ici longtemps avant nous n’ont pas été toujours respectés. À ces peuples et à leurs nations, du cœur de la démocratie américaine, je souhaite réaffirmer ma plus haute estime et mon appréciation. Ces premiers contacts ont été souvent mouvementés et violents, mais il est difficile de juger le passé avec les critères du présent. Cependant, quand l’étranger parmi nous nous sollicite, nous ne devons pas répéter les péchés et les erreurs du passé. Nous devons nous résoudre à présent à vivre de manière aussi noble et aussi juste que possible, alors que nous éduquons les nouvelles générations à ne pas tourner le dos à nos ‘‘voisins’’, ni à rien autour de nous. Bâtir une nation nous demande de reconnaître que nous devons constamment nous mettre en relation avec les autres, en rejetant l’esprit d’hostilité en vue d’adopter un esprit de subsidiarité réciproque, dans un constant effort pour faire de notre mieux. Je suis confiant que nous pouvons le faire. Le monde est confronté à une crise de réfugiés d’une ampleur inconnue depuis la seconde guerre mondiale, qui nous place devant de grands défis et des décisions difficiles”. Ici comme en Europe, “des milliers de personnes sont portées à voyager vers le Nord à la recherche d’une vie meilleure pour elles-mêmes et pour leurs proches, à la recherche de plus grandes opportunités. N’est-ce pas ce que nous voulons pour nos propres enfants? Nous ne devons pas reculer devant leur nombre, mais plutôt les voir comme des personnes, en les regardant en face et en écoutant leurs histoires, en essayant de répondre le mieux possible à leur situation, de répondre d’une manière toujours humaine, juste et fraternelle. Il nous faut éviter la tentation fréquente de nos jours, qui est d’écarter tout ce qui s’avère difficile”. La règle d’or, Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour les autres aussi, “indique une direction claire. Traitons les autres avec la même passion et compassion avec lesquelles nous voulons être traités. Cherchons pour les autres les mêmes possibilités que nous cherchons pour nous-mêmes. Aidons les autres à prospérer, comme nous… En un mot, si nous voulons la sécurité, donnons la sécurité. Si nous voulons la vie, donnons la vie. Si nous voulons des opportunités, offrons des opportunités. La mesure que nous utilisons pour les autres sera la mesure que le temps utilisera pour nous. Cette règle d’or nous rappelle également notre responsabilité de protéger et de défendre la vie humaine à chaque étape de son développement. C’est cette conviction qui m’a conduit, dès le début de mon ministère, à défendre la cause de l’abolition totale de la peine de mort. Je suis convaincu que ce chemin est le meilleur, puisque chaque vie est sacrée, chaque personne humaine est dotée d’une dignité inaliénable, et la société ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes. Récemment, mes frères évêques des Etats-Unis ont renouvelé leur appel pour l’abolition de la peine de mort. Non seulement je les soutiens, mais aussi j’apporte mes encouragements à tous ceux qui sont convaincus qu’une juste et nécessaire punition ne doit jamais exclure la dimension de l’espérance et l’objectif de la réhabilitation”.
“En ces temps où des préoccupations sociales sont si importantes, je ne peux pas ne pas mentionner la servante de Dieu Dorothy Day, qui a fondé le Mouvement des travailleurs catholiques. Son activisme social, sa passion pour la justice et pour la cause des opprimés étaient inspirés par l’Evangile, par sa foi et par l’exemple des saints. Que de progrès ont été réalisés dans ce domaine dans de nombreuses parties du monde! Que de choses accomplies durant ces premières années du troisième millénaire pour sortir les peuples de l’extrême pauvreté ! Je sais que vous partagez ma conviction que beaucoup reste encore à faire, et qu’en temps de crise et de difficultés économiques, l’esprit de solidarité globale ne doit pas se perdre. En même temps, je voudrais vous encourager à vous souvenir de tous ces peuples autour de nous, enlisés dans le cycle de la pauvreté. Ils ont besoin eux aussi qu’on leur donne l’espérance. La lutte contre la pauvreté et la faim doit être menée constamment et sur plusieurs fronts, spécialement en prenant en considération leurs causes. Je sais qu’aujourd’hui beaucoup d’Américains, comme par le passé, travaillent pour résoudre ce problème. Il va de soi qu’une part de ce grand effort est la création et la distribution de la richesse. La juste utilisation des ressources naturelles, la convenable application de la technologie et l’exploitation de l’esprit d’entreprise sont des éléments essentiels d’une économie qui vise à être moderne, inclusive et durable. L’activité d’entreprise, qui est une vocation noble orientée à produire de la richesse et à améliorer le monde pour tous, peut être une manière très féconde de promouvoir la région où elle installe ses projets, surtout si on comprend que la création d’emplois est incontournable. Le bien commun inclut aussi la terre, un thème central de ma récente encyclique, qui tend à faire dialoguer” sur tout ce qui touche à l’avenir de la terre et de l’humanité. “Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Dans Laudato Si’, j’ai invité au courage et à la responsabilité” en vue de redresser la barre “et d’inverser les effets les plus graves de la détérioration environnementale causée par l’activité humaine. Je suis certain que nous pouvons faire la différence et je n’ai aucun doute que les Etats-Unis ont un rôle important à jouer. C’est le moment d’actions et de stratégies courageuses, visant à mettre en œuvre une culture de protection et une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature. La liberté humaine est capable de limiter la technique, de l’orienter”. Elle interpelle notre intelligence et nous dit comment cultiver et limiter notre pouvoir, comment mettre la technologie “au service d’un autre type de progrès, plus sain, plus humain, plus social, plus intégral A ce sujet, je suis confiant que les remarquables institutions académiques et de recherches américaines peuvent apporter une contribution vitale dans les années à venir”.
“Il y a un siècle, au début de la Grande Guerre, que Benoît XV a qualifiée de massacre inutile, naissait un autre illustre américain le cistercien Thomas Merton. Il demeure la source d’une inspiration spirituelle et un guide pour beaucoup de personnes. Il a dit être né libre par nature, à l’image de Dieu, mais avoir été prisonnier de sa propre violence et de son propre égoïsme, à l’image du monde dans lequel il était né. C’était avant tout un homme de prière, un penseur qui a défié les certitudes de son temps et ouvert de nouveaux horizons pour les âmes et pour l’Eglise. Il était aussi un homme de dialogue, un promoteur de paix entre les peuples et les religions. Dans cette perspective de dialogue, je voudrais reconnaître les efforts réalisés au cours des derniers mois pour aider à surmonter les différences historiques liées à de déplorables épisodes du passé. C’est mon devoir de bâtir des ponts et d’aider tous les hommes et toutes les femmes, de toutes les manières possibles, à faire de même. Lorsque des pays qui avaient été en désaccord reprennent le chemin du dialogue…de nouvelles opportunités s’offrent pour tous. Cela a demandé, et demande, courage et hardiesse, qui ne sont pas synonymes d’irresponsabilité. Un bon dirigeant politique a à l’esprit les intérêts de tous. Il saisit le moment dans un esprit d’ouverture et de pragmatisme. Il choisit toujours d’initier des processus plutôt que d’occuper des espaces. Etre au service du dialogue et de la paix signifie aussi être vraiment déterminé à réduire et, sur le long terme, à mettre fin aux nombreux conflits armés dans le monde. Demandons nous pourquoi des armes meurtrières sont-elles vendues à ceux qui planifient d’infliger des souffrances inqualifiables à des individus et à des sociétés? Malheureusement, la réponse, comme nous le savons, est simple: Pour de l’argent taché dans de sang, souvent du sang innocent. Face à ce honteux et coupable silence, il est de notre devoir d’affronter le problème et de mettre fin au commerce des armes. Trois fils et une fille de ce pays” ont eu “la capacité au dialogue et l’ouverture à Dieu. Ils sont de bons représentants du peuple américain”.
“Je terminerai ma visite dans votre pays à Philadelphie, où je prendrai part à la Rencontre mondiale des familles. Je souhaite qu’à travers ma visite la famille puisse être un thème récurrent. Que la famille a été importante pour la construction de ce pays. Et combien elle demeure digne de notre soutien et de notre encouragement. Mais je ne peux cacher ma préoccupation pour la famille, qui est menacée, peut-être comme jamais auparavant, de l’intérieur comme de l’extérieur. Les relations fondamentales sont en train d’être remises en cause, comme l’est la base même du mariage et de la famille. Je peux seulement rappeler l’importance et, par-dessus tout, la richesse et la beauté de la vie familiale. En particulier, je voudrais attirer l’attention sur ces membres les plus vulnérables des familles, les jeunes. Devant beaucoup d’entre eux s’ouvre un avenir plein d’innombrables possibilités, cependant beaucoup d’autres semblent désorientés et sans but, piégés dans les dédales désespérants de la violence, des abus et du désespoir. Leurs problèmes sont nos problèmes. Nous ne pouvons pas les éviter. Il nous faut les affronter ensemble, échanger à ce sujet et chercher des solutions efficaces au lieu de nous enliser dans des discussions. Au risque de simplifier à l’extrême, nous pourrions dire que nous vivons dans une culture qui pousse les jeunes à ne pas fonder une famille, parce qu’il n’y a pas de perspectives d’avenir. Par ailleurs, la même culture offre à d’autres tant d’options qu’ils sont aussi dissuadés de créer une famille. Une nation peut être considérée comme grande quand elle défend la liberté comme Lincoln l’a fait, quand elle promeut une culture qui permet aux personnes de rêver de droits pléniers pour tous leurs frères et sœurs, comme Martin Luther King a cherché à le faire, quand elle consent des efforts pour la justice et la cause des opprimés, comme Dorothée Day l’a fait par son travail inlassable, fruit d’une foi devenue dialogue et semence de paix dans le style contemplatif de Thomas Merton. A travers ces réflexions, j’ai cherché à présenter quelques-unes des richesses de votre héritage culturel, de l’esprit du peuple américain. Je souhaite que cet esprit continue de se développer et de croître, en sorte que le plus de jeunes possible puissent en hériter et le perpétuer dans un pays qui a inspiré le rêve de tant de personnes. Que Dieu bénisse l’Amérique!”.

Après cette intervention, souvent entrecoupées d’applaudissements, le Pape a été accompagné jusqu’au balcon, où il a salué la foule rassemblée le long de National Mail. Il a tenu à bénir les personnes présentes et en particulier les familles, demandant de prier pour elles et pour lui, et à qui ne croit pas de souhaiter leur bien. En passant, alors qu’il faisait remettre une Bible précieuse à la Bibliothèque du Congrès, il avait pu voir la statue de saint Junípero Serra. Après la visite au Capitole de Washington, le Saint-Père s’est rendu en l’église St.Patrick.

Visite à des sans abris

Cité du Vatican, 25 septembre (VIS). Le Saint-Père s’est ensuite rendu à 11 h (hier 17 h heure de Rome) à l’église St.Patrick, la première paroisse de la ville, fondée en 1794 par les ouvriers irlandais ayant construit la Maison Blanche. Le centre d’accueil et d’assistance de la paroisse est dédié au Cardinal James Hickey, Archevêque de Washington de 1980 à 2000 qui passa la fin de sa vie dans une maison de retraite pour personnes sans revenus. Le Pape s’est adressé à 200 sans abris:
“Chers amis, la première parole que je vous voudrais vous adresser, c’est merci. Merci de me recevoir et de l’effort que vous avez réalisé afin que cette rencontre puisse avoir lieu. Ici, je me rappelle une personne que j’aime, qui est et qui a été très importante tout au long de ma vie. Elle a été un soutien et une source d’inspiration. C’est à elle que je recours lorsque je suis un peu à l’étroit. Vous me rappelez saint Joseph. Vos visages me parlent de son visage. Dans la vie de Joseph, il y a eu des situations difficiles à affronter. L’une d’elles, ce fut quand Marie était sur le point d’accoucher, d’avoir Jésus. La Bible dit: Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né, elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. La Bible est très claire, il n’y avait pas de logement pour eux. J’imagine Joseph, avec son épouse sur le point d’avoir un enfant, sans toit, sans maison, sans logement. Le Fils de Dieu est entré dans ce monde comme quelqu’un qui n’a pas de maison. Le Fils de Dieu a su ce que c’est que de commencer la vie sans un toit. Imaginons les questions de Joseph à ce moment-là. Comment se fait-il que le Fils de Dieu n’ait pas un toit pour vivre? Pourquoi sommes-nous sans foyer, pourquoi sommes-nous sans toit? Ce sont des questions que beaucoup parmi vous peuvent se poser chaque jour. Comme Joseph, vous vous demandez: pourquoi sommes-nous sans toit, sans foyer? Ce sont des questions qu’il nous ferait du bien de nous poser tous: Pourquoi ces frères sont-ils sans foyer, pourquoi ces frères n’ont-ils pas un toit? Actuelles, lLes questions de Joseph habitent tous ceux qui, au long de l’histoire, ont vécu et sont sans un foyer. Joseph était un homme qui se posait des questions, mais surtout, il était un homme de foi. C’est la foi qui a permis à Joseph de trouver la lumière à ce moment qui paraissait tout obscur, c’est la foi qui l’a soutenu dans les difficultés de sa vie. Par la foi, Joseph a su aller de l’avant quand tout paraissait s’arrêter. Face à des situations injustes, douloureuses, la foi nous apporte cette lumière qui dissipe l’obscurité. Tout comme à Joseph, la foi nous ouvre à la présence silencieuse de Dieu dans toute vie, dans toute personne, dans toute situation. Il est présent en chacun de vous, en chacun de nous. Nous ne trouvons aucun genre de justification sociale, morale, ni de n’importe quelle espèce, pour accepter le manque de logement. Ce sont des situations injustes, mais nous savons que Dieu les souffre avec nous, il les vit à nos côtés. Il ne nous laisse pas seuls. Nous savons que Jésus non seulement a voulu se solidariser avec chaque personne, non seulement il n’a voulu que personne se sente ou soit privé de sa compagnie, de son aide, de son amour, mais encore il s’est identifié à ceux qui souffrent, qui pleurent, qui subissent une quelconque forme d’injustice. Il nous le dit clairement: J’avais faim, et vous m’avez donné à manger. J’avais soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli. C’est la foi qui nous fait savoir que Dieu est avec vous, Dieu est parmi nous et sa présence nous incite à la charité. Cette charité qui naît de l’appel d’un Dieu qui continue de frapper à notre porte, à la porte de tous, pour nous inviter à l’amour, à la compassion, au don des uns pour les autres. Jésus continue de frapper à nos portes, aux portes de notre vie. Il ne le fait pas de façon magique, il ne le fait pas avec des attirails, avec des affiches lumineuses ou des feux d’artifice. Jésus continue de frapper à notre porte à travers le visage du frère, à travers le visage du voisin, à travers le visage de celui qui se trouve à nos côtés”.
“Chers amis, l’une des manières les plus efficaces d’aider à notre portée, nous la trouvons dans la prière. La prière nous unit, nous rend frères et sœurs, elle nous ouvre le cœur et nous rappelle une belle vérité que parfois nous oublions. Dans la prière, nous apprenons tous à dire Père, papa, et à travers elle, nous nous rencontrons comme frères. Dans la prière, il n’y a ni riches ni pauvres, il y a des fils et des frères. Dans la prière, il n’y a pas de personnes de première ou de seconde catégorie, il y a la fraternité. C’est dans la prière que notre cœur trouve la force de ne pas devenir insensible, froid devant les situations d’injustice. Dans la prière, Dieu continue d’appeler à la charité et de la susciter. Que cela nous fait du bien de prier ensemble! Que cela nous fait du bien de nous retrouver dans cet espace où nous nous regardons comme frères et où nous reconnaissons avoir besoin les uns de l’appui des autres! Aujourd’hui, je voudrais m’unir à vous, j’ai besoin de votre soutien, de votre proximité. Je voudrais vous inviter à prier ensemble, les uns pour les autres, les uns avec les autres. Ainsi, nous pourrons garder ce soutien qui nous aide à vivre la joie de savoir que Jésus est toujours au milieu de nous”.

Après cette rencontre, le Saint-Père et son entourage ont regagné la nonciature, puis de là l’aéroport d’où ils ont pris l’avion pour New York.

Vêpres en la cathédrale de New York

Cité du Vatican, 25 septembre (VIS). Le Saint-Père et sa suite sont arrivés à New York à 17 h locales d’hier (23 h heure de Rome), accueillis à leur descente d’avion par les autorités civiles et religieuses locales. Un hélicoptère a transporté le Pape jusqu’à Brooklyn. La papamobile a été utilisée enfin de l’héliport à la cathédrale St.Patrick, où le Pape François a présidé les vêpres célébrées avec les prêtres, les religieux et consacrés. Il a introduit son homélie par un salut fraternel aux musulmans qui fêtent l’Aïd al-Kebir, évoquant les nombreux fidèles victimes hier d’une bousculade durant le pèlerinage à La Mecque. Puis, à propos de la “magnifique cathédrale construite grâce aux sacrifices de nombreux hommes et femmes”, il a dit qu’elle peut servir de symbole du travail de générations de prêtres, religieux et laïcs ayant bâti l’Eglise aux Etats-Unis: “Rien que dans le domaine de l’éducation, les prêtres et les religieux ont joué un rôle central, en aidant les parents à donner à leurs enfants l’aliment qui les nourrit pour la vie! Beaucoup l’ont fait au prix d’un sacrifice extraordinaire et avec une charité héroïque. Je pense par exemple à sainte Elisabeth Anne Seton, qui a fondé la première école catholique gratuite pour filles, ou à saint John Neumann, le fondateur du premier système de l’éducation catholique aux Etats-Unis”.
“Ce soir, chers frères et sœurs, je suis venu me joindre à vous pour prier afin que toutes nos vocations continuent de construire le grand édifice du Royaume dans ce pays. Je sais que…vous avez beaucoup souffert dans un passé récent, en prenant sur vous la honte de certains de vos frères qui ont porté préjudice à l’Eglise et l’ont scandalisée dans les plus vulnérables de ses membres…. Je sais que vous venez d’une grande épreuve…et je vous accompagne en ce moment de peine et de difficulté, remerciant Dieu du service fidèle que vous offrez à son peuple. En espérant vous aider à persévérer sur le chemin de la fidélité à Jésus-Christ, je voudrais vous offrir deux brèves réflexions. La première concerne l’esprit de gratitude. La joie des hommes et des femmes qui aiment Dieu attire d’autres. Les prêtres et les religieux sont appelés à trouver et à rayonner d’une satisfaction durable dans leur vocation. La joie jaillit d’un cœur reconnaissant. En vérité, nous avons beaucoup reçu, tant de grâces, tant de bénédictions, et nous nous en réjouissons. Cela nous fera du bien de penser à nos vies avec la grâce de la mémoire. Mémoire du moment où nous avons reçu le premier appel, mémoire du chemin parcouru, mémoire des grâces reçues… Il faut faire mémoire de l’émerveillement que notre rencontre avec Jésus. Chercher la grâce de la mémoire de manière à grandir dans l’esprit de gratitude. Peut-être avons-nous besoin de nous demander si nous sommes bons pour compter les bénédictions reçues? Un second aspect est l’esprit du travail dévoué. Un cœur reconnaissant est spontanément poussé à servir le Seigneur et à s’exprimer dans une vie dévouée au travail. Une fois que nous avons réalisé tout ce que Dieu nous a donné, une vie de sacrifice de soi, de travail pour lui et pour les autres, devient une façon privilégiée de répondre à son grand amour. Cependant, pour êtres honnêtes, nous savons combien l’esprit du sacrifice de soi généreux peut facilement s’atténuer. Cela peut arriver selon deux manifestations de cette mondanité spirituelle qui affaiblit notre engagement à servir, et qui diminue l’émerveillement de notre première rencontre avec le Christ. Nous pouvons être pris à ce piège en mesurant la valeur de nos labeurs apostoliques à l’aune de l’efficacité, du bon management et du succès visible qui régit le monde des affaires. Non pas que ces choses soient sans importance. Nous avons été chargés d’une grande responsabilité, et le peuple de Dieu attend de nous avec raison que nous en répondions. Mais la vraie valeur de notre apostolat est mesurée par celle qu’il a aux yeux de Dieu. Voir et évaluer les choses dans la perspective de Dieu demandent une constante conversion durant les premiers jours et les premières années de notre vocation et, exigent, je dirais, une grande humilité. La croix nous montre une manière différente de mesurer le succès. Il nous revient de semer: Dieu voit les fruits de nos labeurs. Et si parfois nos efforts et notre travail semblent échouer et ne pas porter fruit, nous devons nous souvenir que nous sommes les disciples de Jésus dont la vie, humainement parlant, s’est achevée dans l’échec, l’échec de la croix. Un autre danger survient lorsque nous sommes jaloux de notre temps libre, quand nous pensons que nous entourer du confort mondain nous aidera à mieux servir. Le problème avec ce raisonnement, c’est qu’il peut émousser l’appel de Dieu à la conversion, à le rencontrer. Lentement mais sûrement, il diminue notre esprit de sacrifice, de renoncement et de travail dévoué. Il éloigne aussi les personnes qui souffrent de pauvreté matérielle et qui sont forcées de faire de plus grands sacrifices que nous. Le repos est nécessaire, comme le sont les moments de divertissement et de ressourcement personnel, mais nous avons besoin d’apprendre à nous reposer d’une manière qui approfondisse notre désir de servir avec générosité. La proximité avec les pauvres, les réfugiés, les migrants, les malades, les personnes exploitées, celles qui sont âgées et seules, les prisonniers et tous les autres pauvres de Dieu, nous enseignera une manière différente de nous reposer, une manière qui est plus chrétienne et plus généreuse”.

“La gratitude et le travail dévoué sont les deux piliers de la vie spirituelle que j’ai voulu partager avec vous ce soir. Je vous remercie des prières et du travail, ainsi que des sacrifices quotidiens que vous faites dans les divers domaines de votre apostolat. Nombre de ces sacrifices sont connus de Dieu seul, mais ils portent d’abondants fruits pour la vie de l’Eglise. Je voudrais exprimer mon admiration et ma gratitude aux religieuses des Etats-Unis. Que serait l’Eglise sans vous? Femmes fortes, combatives, armées de cet esprit de courage qui vous place en première ligne dans l’annonce de l’Evangile. A vous, religieuses, sœurs et mères de ce peuple, j’exprime un grand merci… Je vous apprécie beaucoup. Je sais que beaucoup d’entre vous sont sur le front face à la nécessité de s’adapter à un paysage pastoral en évolution. Quelles que soient les difficultés et les épreuves que vous affrontez, je vous demande, à l’instar de saint Pierre, de vous réjouir en elles, de ne pas perdre patience et de répondre comme le Christ l’a fait, en remerciant le Père, prenant sa croix et allant de l’avant”. 

Tout est truqué, 1 million de milliards de dollars ?



1 million de milliards de dollars de produits dérivés de crédit et l’argent du néant même pas imprimé mais simplement “créé” dans les ordinateurs ont rendu les banquiers riches et incroyablement puissants. 
Le système bancaire mondial est un gigantesque système ou schéma de Ponzi.


La démographie devient récessive et va précipiter une chute abyssale, la seule solution et la monnaie pleine et le crédit social ou la nouvelle démocratie économique à la suisse… Réveillons-nous, des guerres atroces ou la paix suisse ? 
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/07/le-capital-suisse.html


Démographie : la chute a commencé




Courbe sans tenir compte d’une pandémie.
par simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de Renouvelllement en dessous de 2 ) qui sont à la baisse.









Gravissime crise en Allemagne: 




Depuis 1970, le taux de natalité allemand est passé sous la barre des deux enfants par femme, ce qui ne suffit plus à un renouvellement complet d’une population. En 2007, ce taux était de 1,37 et est attendu autour des 1,4 enfant/femme en 2020. On s’attend ainsi à une diminution de la population allemande de 20% d’ici 2060, ce qui pourrait faire passer son nombre de 82 à 65 millions.
Chute démographique couplée à un vieillissement de la population


Cette chute démographique sera accompagnée d’un phénomène de vieillissement de la population, aggravé par l’allongement de la durée de vie moyenne. Sur les mêmes bases de calcul, 34% de la population aura plus de 65 ans (20% de plus qu’en 2009) et 14% aura plus de 80% (5% de plus qu’en 2009).


« Tandis que la part des personnes âgées augmentera, de moins en moins seront en âge de travailler », explique Roderich Egeler dans le rapport publié par l’institut de statistiques. « Cela aura des conséquences pour le système de sécurité sociale » et notamment pour les pensions, ajoute-t-il. 




L’amour de l’argent est la racine de tous les maux !


Réveillons-nous !


“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le Pape à l’endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792

“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux” a déclaré le Pape à l’endroit même où près de 800 Suisses ont été massacrés le 10 août 1792 en obéissance au Roi, alors qu’ils avaient gagné la première manche et reçu l’ordre de cesser le combat du Roi lui-même.


“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux”, a dénoncé Benoît XVI devant plus de 260 000 personnes réunies sur l’Esplanade des Invalides, à Paris, dans la matinée du 13 septembre 2008. Lors d’une grande messe au cour de Paris, le pape a les fidèles à fuir “le culte des idoles” et a lancé un appel “confiant” aux “jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale”.


“L’amour de l’argent est la racine de tous les maux”, a ainsi affirmé Benoît XVI en reprenant les paroles de l’apôtre saint Paul. “L’argent, la soif de l’avoir, du pouvoir et même du savoir n’ont-ils pas détourné l’homme de sa Fin véritable ?”, s’est demandé le pape devant un parterre d’hommes et de femmes politiques dont le chef du gouvernement français, François Fillon, la garde des Sceaux Rachida Dati, ou encore Bernadette Chirac.


Fuir le culte des idolesDevant une esplanade comble, Benoît XVI a alors appelé les fidèles à “fuir les idoles” créées par “le monde contemporain”. “L’idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume des apparences”, a-t-il ajouté.


Le pape, près de l’autel réalisé par les jeunes de la Fondation d’Auteuil, a alors mis en garde contre la “tentation d’idolâtrer un passé qui n’existe plus, en oubliant ses carences, tentation d’idolâtrer un avenir qui n’existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l’homme réalisera le bonheur éternel sur la terre !” “Fuyez le culte des idoles, ne vous lassez pas de faire le bien !”, a-t-il lancé.


“Cette condamnation radicale de l’idolâtrie n’est en aucun cas une condamnation de la personne de l’idolâtre”, a ensuite affirmé Benoît XVI au cours d’une messe très recueillie. “Jamais, dans nos jugements, nous ne devons confondre le péché qui est inacceptable, et le pécheur dont nous ne pouvons pas juger l’état de la conscience et qui, de toute façon, est toujours susceptible de conversion et de pardon”.


Dans son homélie, le pape a également invité les fidèles à “faire usage” de leur “raison” et de leur “foi” pour “parvenir à Dieu”. “C’est le culte des idoles qui détourne l’homme de cette perspective, et la raison elle-même peut se forger des idoles”, a-t-il affirmé. “Demandons donc à Dieu qui nous voit et nous entend, de nous aider à nous purifier de toutes nos idoles, pour accéder à la vérité de notre être, pour accéder à la vérité de son être infini !”


Répondre au ChristDevant une foule composée de beaucoup de familles et de jeunes, Benoît XVI a enfin lancé “un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n’ayez pas peur !” N”‘ayez pas peur de donner votre vie au Christ !”, a lancé le pape. “Rien ne remplacera jamais le ministère des prêtres au cœur de l’Église ! Rien ne remplacera jamais une messe pour le Salut du monde ! Chers jeunes ou moins jeunes qui m’écoutez, ne laissez pas l’appel du Christ sans réponse”, a-t-il insisté.


Un chœur majestueux de près de 2000 personnes rassemblant toutes les chorales d’Ile de France avait pris place près du grand podium de bois blanc où 12 oliviers, symboles de paix, avaient été installés.


Comme il est désormais de coutume depuis mai dernier, Benoît XVI a distribué la communion à quelques dizaines de fidèles à genoux et à la bouche.


Plus de 260 000 fidèlesAu début de la messe, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait évoqué devant le pape la présence d’un “groupe important de jeunes” qui, tout au long de la nuit, ont rejoint l’Esplanade des Invalides, traçant “dans la ville endormie un chemin de lumière, signe de l’espérance que représentent leur foi chrétienne et leur engagement dans la cité”.


A 3h du matin, près de 60 000 jeunes avaient déjà rejoint le cadre majestueux des Invalides. Au petit matin, près de 45 000 brioches préparées dans la nuit par les boulangers d’Ile de France leur avaient été distribuées.


Plus de 260 00 fidèles ont participé à cette messe sur l’Esplanade des Invalides ainsi que sur une place proche où avaient été installés des écrans géants. La messe à été concélébrée par 1500 prêtres et quelque 90 cardinaux et évêques.


MS

« Honneur et Fidélité ». la devise des Suisses désarmés et massacrés, morts pour le Roi.
« On a comparé la journée du 10 août à celle des Thermopyles. Les Spartiates combattaient pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leur gloire, pour leur patrie, pour les autels de leurs dieux, les Suisses pour le sentiment du devoir, de la foi aux serments, de l’honneur de leur pays. Les Spartiates et les Suisses savaient d’ avance qu’ils marchaient à une mort inévitable; ils l’ont acceptée de sang-froid, sans délibérer ni se plaindre. »
Colonel Pfyffer.
Plus de 930 signataires à ce jour demandent simplement et tranquillement le transfert de la plaque commémorative à la mémoire des Gardes Suisses assassinés les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 (dévoilée devant le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre 2005) du Musée de l’Armée aux Invalides à la Chapelle Expiatoire.
Les signataires ont tout à fait conscience que l’ ensemble des Gardes Suisses n’ a pas été « inhumé » en ce seul lieu. Il n’ en reste pas moins le plus représentatif et le plus symbolique aux yeux de l’ Histoire.
Plus d’ un million de Gardes Suisses ont servi la France…. La moitié d’ entre eux sont morts pour la France…
N’ est-il pas temps de leur rendre un hommage particulier?

« Ὦ ξεῖν’, ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα, τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι »
— Hérodote, 7, 228

« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois. »
” Passant, va dire au monde que les Suisses sont morts pour obéir aux lois de Dieu “

http://www.swissinfo.ch/fre/dossiers/paris/L_horreur_aux_Tuileries.html?siteSect=21201&sid=7320399&cKey=1167893931000&ty=st

Famille et argent

Jean de Siebenthal

Généralités

Celui qui vous parle est mathématicien ; il n’est pas financier.
Cependant, il ne peut s’empêcher d’être stupéfait en considérant certains
certains résultats : la télévision nous apprend par exemple que dans
l’affaire relative au crash de Swissair, un montant supérieur à 700
millions de francs figurait au titre d’une dette portant uniquement sur
des intérêts.
Cela étant, on a là l’indice d’un problème très profond, que
l’on peut considérer dans le cas de la famille qui songe à s’établir ou à
se développer, à bâtir, à acheter une voiture par exemple. Si elle n’arrive
pas à économiser en temps utile, elle se voit dans l’obligation de
contracter un emprunt, auprès d’une banque, ou autrement. Il y a là
matière à réflexion, car aujourd’hui, il est impossible d’emprunter, sans
recourir à un taux fixé par le prêteur, par une banque, avec un plan de
remboursement.
Prenons un exemple aussi simple que possible : M. A
emprunte 100 francs à M. B. La somme due se monte donc à 100 francs
; elle est normalement indépendante du temps ; M.A peut signer un
papier: je dois 100 francs à M. B. Mais B va exiger que le temps soit de
la partie, et qu’au bout d’une année, A lui fournisse 120 francs (intérêt
20 %). En composant, au bout de deux ans, la somme prétendûment due
se monte à 144 francs, etc. Sans rien faire, sans aucun travail de B, ce
dernier s’attend à empocher 44 francs de plus. Seul le calendrier a
fonctionné. B pratique ainsi l’usure, il recueille les fruits d’une terre
qu’il n’a pas cultivée. C’est un usurier. Si vous mettez 100 francs dans
un coffret, et attendez une année, vous retrouverez vos 100 francs :
l’argent, de soi, est stérile.
Réclamer plus a toujours été très mal qualifié par tous les
grands auteurs, par les philosophes, les Conciles (Nicée en 325, Reims
en 1583), les Pères de l’Eglise (Saint Grégoire de Nazianze), accusant
les usuriers de vol, de fraude, de rapine, d’idolâtrie, de simonie, de crime
même, de viol du septième commandement, etc.
Le catéchisme du Concile de Trente est catégorique :
– L’usure est tout ce qui se perçoit au delà de ce qui a été
prêté, soit argent, soit autre chose qui puisse s’acheter et s’estimer à prix
d’argent. – Il est écrit dans le Prophète Ezéchiel (15) : « Ne recevez ni
usure ni rien au delà de votre prêt. » Et Notre-Seigneur nous dit dans S.
Luc (16) : « Prêtez sans rien espérer de là. » Ce crime fut toujours très
grave et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime : Qu’estce
que prêter à usure ? Qu’est-ce que tuer un homme ? pour marquer
qu’à leurs yeux, il n’y avait pas de différence. En effet prêter à usure,
n’est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois la même chose, ou bien
vendre ce qui n’est pas ?
Notre civilisation, hélas caractérisée par le viol systématique
des dix commandements, n’en oublie aucun !
Réfléchissons, si A emprunte à B, c’est qu’il est en position de
faiblesse ; B va en profiter pour hypothéquer les efforts de A. ” Mon
cher, tu vas couvrir les risques que je cours, avec un intérêt, et plus le
temps s’écoule et plus tu me dois. C’est toi qui vas assurer le rendement
de mes 100 francs ; tes risques, je m’en moque. Ainsi A va s’épuiser à
couvrir les risques hypothétiques de B, qui prend ainsi les allures d’un
profiteur.
Notons que l’emprunteur A devient propriétaire des choses qui
lui sont prêtées, et que dans le prêt, celui qui emprunte demeure obligé,
tenu, de rendre la somme même empruntée. De plus, l’emprunteur,
maître de la chose prêtée, est seul chargé de tous les risques, et que le
profit toujours incertain doit lui appartenir.
Prenons divers exemples, avec intérêt 0 d’abord, puis divers
cas avec intérêt composé à 20%, puis un cas avec intérêt composé à 10 %

Situation «normale»

Famille et argent

Considérations diverses

En face du monde nouveau créé par les découvertes
scientifiques, les transformations industrielles et les révolutions sociales,
l’Eglise ne doit rien abandonner de la -doctrine que lui ont léguée les
siècles passés, les Pères de l’Eglise et les grands scolastiques du Moyen
Age sur la grave -question de l’usure. Elle a donné des solutions
pratiques pour les confesseurs, mais elle a refusé de se prononcer
doctrinalement, attendant de juger à ses fruits l’arbre économique
qu’avaient planté, hors de son champ, la Réforme et la Révolution.
Mais voici que ces fruits apparaissent et sont jugés de plus en
plus mauvais. Les économistes eux-mêmes commencent à se demander
avec angoisse quels épouvantables abus et quelles douloureuses misères
va créer le capitalisme moderne, dont l’une des affirmations
fondamentales est le droit absolu de l’argent à produire intérêt.
L’effondrement des deux tours du World Trade Center à New
York ne serait-il pas le signe d’une décadence ?
On commence à se retourner vers la doctrine de l’Eglise
comme vers une doctrine de salut. Il est temps de revenir vers des écrits
solides.

Encyclique Vix pervenit ( Benoît XIV )

…l. – L’espèce de péché qu’on appelle usure réside
essentiellement dans le contrat de prêt (mutuum). La nature de ce contrat
demande qu’on ne réclame pas plus qu’on a reçu. Le péché d’usure
consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu’il n’a reçu
et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit, en plus du
capital rendu. Ainsi tout profit de ce genre, qui excède le capital, est
illicite et usuraire.
La raison qui rend juste ou injuste la perception d’un intérêt
dans le contrat de prêt, ce n’est pas tant que l’emprunteur en tire profit ou
non, mais plutôt que le prêteur se prive d’un profit estimable en argent.
Le titre, qui donne droit à un profit ou à une compensation, doit être
formellement cherché, non pas dans l’utilité que l’autre va tirer de mon
acte, mais dans l’utilité dont je me prive en faveur de cet autre, bien que
ces deux choses soient souvent unies et dépendantes l’une de l’autre.
Aussi formellement et directement le péché d’usure ne résulte pas, … de
ce que le contrat de prêt est un prêt de consommation ou de production
pour l’emprunteur, comme quelques-uns le pensent, mais de ce que, en
général, ou pour le prêteur dans des cironstances particulières où il se
trouve, l’argent est productif ou non. Telles sont les raisons pour
lesquelles celui qui donne de l’argent à un autre peut demander à cet
autre une compensation sans injustice. Il n’importe pas au point de -vue
de la justice que l’emprunteur perçoive un profit ou non ».
En résumé celui qui confie de l’argent à autrui sous la forme
d’un contrat de prêt ne doit vouloir un intérêt que pour se compenser des
pertes qu’il subit du fait de ce contrat. S’il a en confiant cet argent une
autre intention, celle de participer au bénéfice éventuel, réalisé par autrui
avec cet argent, il n’y a pas en réalité un contrat de prêt mais un contrat
dont on peut déterminer la nature. C’est l’intention du propriétaire de
percevoir, ou une indemnité pour pertes subies, ou un profit pour
bénéfice réalisé, qui détermine la vraie nature du contrat passé et les
devoirs qui en résultent.

Une absurdité

J’ai cautionné une somme de Fr 300’000.-que je dois
rembourser, en payant un intérêt fixé à 5% pour simplifier, avec un
amortissement insignifiant. Chaque année, je verse à la banque un intérêt
de 15 000 Fr. En 20 ans, je verse à la banque Fr 300’000, et je n’ai rien
remboursé. La banque empoche sans rien faire, et elle peut continuer
cette opération fructueuse. N’est-ce pas aussi un vol ? Le principe selon
lequel le temps, c’est de l’argent, n’est-il pas immoral ?
Une mutation de civilisation devient urgente. Arrêtons ces
pratiques insensées.
Jean de Siebenthal

Doctrine sociale chrétienne

Nos Pèlerins de saint Michel de Pologne ont traduit dans leur
langue, les trois brochures de notre fondateur Louis Even, qu’ils ont
éditées en un seul livre, et ils lui ont donné le titre : « GLOBALNE
OSZUSTWO 1 D, (L’escroquerie mondiale et le moyen de s’en sortir).
La couverture représente Jésus qui chasse les voleurs du Temple.
Vous lirez ci-dessous la lettre de Mgr Edward Frankowski qui
constitue l’avant-propos de ce livre. Sans aucun doute, ces lignes de Mgr
Frankowski encourageront les « assoiffés de justice » à lire les écrits de
Louis Even; elles auront pour effet de donner une nouvelle ferveur aux
apôtres du Crédit Social, qui mènent le bon combat depuis 65 ans.
Avant-propos de Mgr Edward Frankowski évêque auxiliaire
de Sandomierz en Pologne pour le livre de Louis Even qui contient
« L’Ile des Naufragés », « Qu’est-ce que le vrai Crédit Social » et « Une
finance saine et efficace »
La collection « Autour du Crédit Social » rencontre un plus
grand intérêt alors que la scène politique et économique de notre pays
s’assombrit davantage. Sur les ruines du communisme, occupées par les
gens en place lors de l’écroulement du système, se superpose une vague
toute aussi destructive de postmodernisme provenant de l’Ouest, le
capitalisme sauvage qui vole le peuple, et veut s’accaparer sans scrupule
du pouvoir et de l’argent, non pas pour la nation, mais pour quelques-uns.
L’État s’abaisse davantage, et les puissances d’argent internationales
deviennent plus fortes. Par conséquent, le pouvoir de l’État diminue
continuellement au profit des forces du marché. Il semble que Jean-Paul
II avait ces tendances à l’esprit lorsqu’il déclarait à Sosnowiec, en
Pologne, le 14 juin, 1999 :
« Un peu partout, au nom des lois du marché, on oublie les
droits de l’homme. Ceci survient par exemple lorsque l’on estime que le
profit économique justifie la perte du travail pour quelqu’un qui, en plus
du travail perd la possibilité de vivre et de pouvoir faire vivre sa famille.
Ceci survient aussi lorsque, pour augmenter la production, on refuse à
celui qui travaille le droit de se reposer, de s’occuper de sa famille, de
programmer sa vie de tous les jours. C’est toujours ainsi lorsque la
valeur du travail est définie non pas en fonction de l’effort de l’homme
mais du prix du produit, et ceci a également pour conséquence que la
rémunération ne correspond pas à la fatigue ».
On pourrait dire que notre nation est devenue semblable au
« gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie
et du pauvre Lazare. L’ampleur du phénomène met en cause les
structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et
commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses,
régissent l’économie mondiale : ils s’avèrent incapables de résorber les
injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux
exigences éthiques du présent. » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, n.
16.)
On devrait promouvoir le développement d’un monde meilleur
pour la vie publique de notre pays par l’introduction de principes
chrétiens, surtout dans le domaine économique. L’argent n’est pas le seul
problème, mais c’est le plus urgent à régler, parce que tous les autres
problèmes sont causés par l’argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de
créer l’argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et
gouvernent le crédit et l’administrent à leur gré. Ils veulent nous mener
au point où, pendant la moitié de l’année, nous vivons de ce crédit, et
l’autre moitié, travaillons pour les taxes.
« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme
économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans
leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique
Quadragesimo Anno, n. 106.) « L’État… est tombé au rang d’esclave et
devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les
ambitions de l’intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)
Le pouvoir de l’argent ou, en d’autres mots, le pouvoir des
financiers internationaux, repose dans l’ignorance du peuple. Les
financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira
leur escroquerie. L’Etat retrouvera alors sa force, et toute la société
deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force
publique. L’application de l’esprit chrétien dans la politique est donc la
mission la plus importante et la plus urgente de l’histoire polonaise.
Une réforme économique pourrait être appliquée,
spécialement par l’application du système de Crédit Social, qui est en
accord avec la doctrine sociale de l’Église catholique. Il semble donc que
les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement
dignes d’être considérées par les plus hautes autorités économiques et
politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d’appliquer
ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous
permettront de comprendre et d’élucider au plus haut point la situation
dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des
solutions en accord avec la doctrine sociale de l’Église catholique.
J’exprime ma reconnaissance et mes remerciements aux
membres de la rédaction du journal Vers Demain, ainsi qu’aux auteurs et
à la maison d’édition de la collection « Autour de la doctrine du Crédit
Social », pour tout cela. Ce journal et cette collection n’ont pas seulement
une valeur scientifique, mais aussi une valeur de vulgarisation, pour
rendre ces idées accessibles à la population. C’est ce qu’est la présente
œuvre de Louis Even, « L’escroquerie mondiale et le moyen de s’en
sortir ». A tous les éditeurs, rédacteurs et lecteurs de Vers Demain, je
vous bénis de tout mon cœur !
Mgr Edward M. Frankowski
Evêque auxiliaire de Sandomierz, Pologne



Réveillons-nous, des guerres atroces ou la paix suisse ? 
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/07/le-capital-suisse.html

Aléas moral, banquiers pervers et cupides


Les jeux des banquiers…


Pile ou face ? Face, je gagne, pile, tu perds et tu dois payer par tes impôts, tes primes, tes amendes, la perte de pouvoir d’achat caché dans tous les prix et surtout la dilution de ton vrai argent que je coule avec ma fausse monnaie émise par des dettes à intérêts…


Je fais les lois, j’achète les consciences, les c..  paient les pots cassés, les faibles exploités, tout coûte plus du double, l’immobilier est 80 % plus cher…


De toute manière, je gagne, je privatise les profits et je socialise les pertes, en anglais, c’est plus à la mode… Bail in, bail out, too big to fail

L’aléa moral bancaire illustré par Arthur Rotnik, un casino mondial…

Une personne dispose de 200.000 $. Elle ouvre une banque avec 100.000 $ et s’inscrit au système de garantie des dépôts. La Banque reçoit 900.000 $ en dépôts en offrant un taux d’intérêt supérieur à ses concurrentes.
Les ressources de cette banque s’élèvent donc à 1.000.000 $ (dont 100.000 $ de fonds propres et 900.000 $ de dépôts)
Pour rentabiliser ces ressources, notre banquier se rend dans un casino et mise la totalité des ressources de la banque sur le noir, soit 1.000.000 $..
Puis il place les 100.000 $ dont il dispose toujours par ailleurs sur le rouge..
L’investissement est risqué pour la banque, mais ne l’est pas pour notre banquier actionnaire.
Si le rouge sort, la banque est en faillite et n’a plus de fonds propres Mais avec sa mise personnelle de 100.000 $ sur le rouge, il empoche 200.000 $.
Il n’a plus qu’à recommencer son opération de départ.
En revanche, si le noir sort, il a perdu 100.000 $ mais l’augmentation des fonds propres de sa banque qui atteignent à présent 1.100.000 $ (2.000.000 $ moins 900.000 $ de dépôts) compense très largement cette perte.
Enfin les déposants ne se soucient pas des activités de la banque puisque leurs dépôts sont rémunérés à un taux supérieur à celui des concurrentes, et qu’ils bénéficient d’un système de garantie des dépôts en cas de crise.

2- Dissocier le métier du prêteur du métier de l’émetteur …
prosperite-et-partage.org/spip.php?article139

… excessive des banquiers puisqu’ils peuvent dès lors privatiser les bénéfices et socialiser les pertes, L’aléa moral bancaire fut illustré par Arthur Rotnik.

Le prêteur en dernier ressort – [Prospérité et Partage]
prosperite-et-partage.org/spip.php?article17

… encourage la prise de risque excessive des banquiers puisqu’ils peuvent dès lors privatiser les bénéfices et socialiser les pertes, ce qu’illustra Arthur Rotnik.


Ils trichent systématiquement depuis des siècles… de la fausse monnaie par milliards, qui nous vole tous, sauf eux…


La notion d’ « Aléa moral » a été introduite au XVIIème siècle par Adam Smith, qui la caractérise comme « la maximisation de l’intérêt individuel sans prise en compte des conséquences défavorables de la décision sur l’utilité collective ». Il peut s’agir de situations où l’un des contractants dissimule ou fausse des informations, augmentant sa prise de risque, convaincu que les coûts potentiels seront totalement ou partiellement supportés par les autres contractants.

Un dirigeant peut par exemple aggraver son endettement, quitte à augmenter le risque de faillite de son entreprise ; un trader peut prendre des positions non autorisées sur les marchés pour augmenter ses bénéfices et donc son bonus ; etc. 


Le terme d’ « aléa moral » trouve ses origines dans le secteur de l’assurance, où les assurés, se sentant protégés, peuvent avoir tendance à adopter des comportements coûteux.

Ce type d’asymétrie d’informations a été particulièrement mis en lumière ces dernières années, notamment pour expliquer les origines de la crise des subprimes où, non concernés par le risque systémique qu’ils créaient, des opérateurs financiers ont permis à des ménages à faible capacité de remboursement de s’endetter massivement.

« L’aléa moral, l’un des plus grands dangers pour le capitalisme », affirmait Adam Smith, l’un des pères du libéralisme…

C’est ce que certains résument par la formule privatisation des profits, nationalisations des pertes.

Goldman Sachs aujourd’hui (V) – Le jour où Wall Street paria sur sa propre perte

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Goldman Sachs aujourd’hui (I) – Résultats financiers du second trimestre 2010

Goldman Sachs aujourd’hui (II) – La dénonciation de la supercherie par Michael Lewis

Goldman Sachs aujourd’hui (III) – Se débarrasser de la camelote : le CDO

Goldman Sachs aujourd’hui (IV) – Se refaire : le CDO synthétique

En 2008, en multipliant les paris sur la dépréciation des titres adossés à des crédits subprime, dans une tentative désespérée de se refaire rapidement, Goldman Sachs ne s’était pas contentée de jouer un rôle passif dans la crise mais en avait délibérément démultiplié les effets ravageurs. Les sénateurs américains en feraient la remarque à de multiples reprises aux représentants de la firme qu’ils interrogeaient lors de l’audition du 27 avril 2010 (1).

Était offert à la face du monde le spectacle inédit d’une industrie financière précipitant sa propre perte en pariant sur celle-ci, et démarchant fébrilement pour accepter le pari, des contreparties éventuelles moins pessimistes qu’elle, ces dernières ignorant pour leur part la détermination du secteur bancaire à gagner coûte que coûte, même au prix de sa propre perte, et étant privées du coup de cette information cruciale quant à leurs propres chances de l’emporter. La stratégie adoptée n’apparaît invraisemblable que dans l’optique où il existerait un intérêt collectif de cette industrie financière, or, dans le climat de sauve-qui-peut généralisé qui était apparu, il ne s’agissait plus pour chacune des banques impliquées que de tirer son épingle du jeu avant l’effondrement final.

L’aléa moral est l’encouragement à l’abus inscrit dans un certain type de situations. Or le déroulement de la crise a mis en évidence une multitude de configurations impliquant un aléa moral. Ainsi, la titrisation implique en soi un aléa moral. Dans la titrisation, l’émetteur du titre, qui a accordé les crédits qui sont reconditionnés par paquets de plusieurs milliers selon des critères qu’il a lui-même définis, se défait du risque de non-remboursement en le transmettant à l’acheteur du titre. Son intérêt à lui sur l’opération, ce sont les commissions qu’il prélève au passage. N’étant plus exposé au risque, mais bénéficiant directement de tout accroissement du volume de la titrisation, il est incité à relâcher les critères utilisés dans la décision d’accorder ou non un crédit.

Durant la crise, l’aléa moral a souvent pris la forme suivante : alors qu’une situation est déjà mal engagée, il existe de facto, pour les acteurs impliqués, une incitation – en général financière – à l’aggraver encore. L’exemple typique est celui des firmes définies comme « Too big to fail » : trop importantes pour qu’on les laisse faire défaut en raison du risque systémique que leur défaillance entraînerait : à savoir une généralisation de leur défaut à l’ensemble du système économique. Dans un tel contexte, les opérations les plus risquées de ces firmes sont encouragées de fait puisque, d’une part, ce sont celles qui débouchent sur les plus gros profits (et aussi, bien entendu, sur les pertes les plus sévères) et, d’autre part, le risque pour elles est neutralisé du fait que s’il devait se matérialiser, l’État interviendrait automatiquement pour se porter à leur secours. Dans la situation qui était née lors de la mise au point du CDO et du CDOsynthétique, l’aléa moral atteignait son comble puisqu’il devenait avantageux pour les banques américaines de parier sur l’effondrement de l’industrie du crédit dans le secteur de l’immobilier résidentiel, avec les conséquences que cela pouvait avoir pour l’économie dans son ensemble. De manière révélatrice, quand, en juillet 2010, les parlementaires et les sénateurs américains votèrent conjointement un ensemble de lois censées réformer la finance, le « financial overhaul » long de 2 300 pages, aucune des mesures comprises dans le projet de loi ne visait à prévenir ce type de comportement suicidaire pour l’industrie financière.

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(1) Audition de représentants de la firme Goldman Sachs au sénat américain (I)

Audition de représentants de la firme Goldman Sachs au sénat américain (II)

Audition de représentants de la firme Goldman Sachs au sénat américain (III)

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


Urgence: Réduire 12 banques « systémiques ».

Urgence: Réduire 12 banques « systémiques » et interdire les sociétés secrètes.

Faire le contraire de ce qu’ils veulent faire, déconcentrer AU LIEU DE CONCENTRER.


Les 12 banques systémiques : 

Cinq banques américaines: la FED, banque en fait privée, Bank Of America, Citigroup, Goldman Sachs et JP Morgan Chase.

Trois banques britanniques: Barclays, HSBC et Royal Bank Of Scotland.

Deux banques de la zone euro: BNP Paribas et Deutsche Bank

Deux banques soit-disant suisses: Crédit suisse et UBS.






Caricatures de M. Jude Potvin

Le Rotary, une annexe de la franc-maçonnerie qui contrôle la justice.

Le Tagi fait des révélations sur le Rotary …et les maçons ? …

Légende: Contre la puissance des sociétés secrètes, interdiction des francs-maçons, Suisses, votez oui.


http://www.tagesanzeiger.ch/zuerich/kanton/Handelsrichter-wird-man-nur-wenn-Rotary-einverstanden-ist/story/12853515

Les acteurs principaux des crises au Rotary…( Swissair, Subprime, bonus…).

UBS, Credit Suisse, Swiss Life, Zürcher Kantonalbank, Axa-Winterthur-Versicherung, die Zürich-Versicherung ou encore KPMG parmi beaucoup d’autres…


Mgr Gianfranco Girotti a rappelé que la Déclaration sur la franc-maçonnerie de la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée en 1983 par Jean-Paul II, affirmait « que l’inscription aux associations maçonniques ‘demeure interdite par l’Eglise’ et que les fidèles qui s’y inscrivent ‘sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion’ ». Pour le prélat romain, la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi était « devenue nécessaire » pour mettre fin à l’opinion erronée qui se diffusait parmi les fidèles, selon laquelle l’adhésion à une loge maçonnique était licite.
date : 10/3/2007

De même pour le Rotary Club condamné par le Vatican notamment le 20.12.1950

Naissance du premier Rotary club à Chicago, Illinois. Paul Harris, un juriste franc-maçon de Chicago, envisage une nouvelle forme d’association où les membres pourraient établir des relations d’affaires et nouer des amitiés. Le 23 février 1905, il invite 3 amis à une réunion qui est à l’origine de la création de la plus ancienne et prestigieuse organisation de clubs-service.

Paul P. Harris, avocat, tint la première réunion, en compagnie de trois amis, Silvester Schiele , négociant encharbonGustave E. Loehr , ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur. Ils étaient d’origine allemande, suédoise, irlandaise, américaine et représentaient les confessions protestantecatholique et israélite. Deux des quatre fondateurs étaient franc-maçons, P. Harris et Gustave E. Lehr, qui d’ailleurs ne restera membre que très peu de temps avant de retourner à la franc-maçonnerie. Hiram E. Shorey quittera également très vite le Rotary, pour semble-t-il, des raisons professionnelles.

Dans les années 1920, de nombreuses critiques furent dirigées sur le … rôle de ‘façade’ donné par le Rotary à la franc-maçonnerie. Elles étaient majoritairement causées, selon la littérature rotarienne elle-même, par une loge maçonnique de Londres composée de Rotariens.

Dans le même genre, le groupe Palestinien Hamas déclare dans sa charte que le Rotary est son ennemi, au même titre que la maçonnerie et les organisations sionistes.

Ce sont eux qui ont poussé les lois facilitant les aides aux suicides et à l’euthanasie active notamment.
La civilisation de la mort, cause des crises, ce sont eux.

 


Article du Tagi, traduction.



Juge commercial ? Seulement grâce au Rotary

Par René Staubli. Mise à jour le 01/02/2009
Le Tribunal de commerce de Zurich a la réputation de ne pas être très indépendant. Un livre renforce maintenant ces soupçons avec des faits.


Daniel Schwander
Das Zürcher Handelsgericht und
die branchenspezifische Zusammensetzung seines Spruchkörpers.
Herkunft – Praxis – Kritik
ISBN 978-3-86573-413-6
119 S. 19,80 EUR. 2009
Wissenschaftlicher Verlag, Berlin

www.wvberlin.de/data/fach/jura.html#C-413

Rita Fuhrer, présidente du Rotary Club de Zurich.

Infos

Le Tribunal de commerce de Zurich et sa composition sectorielle selon son porte-parole – origine, pratique, critique, selon Verlag Berlin.
Ce lundi, dans le canton, une routine sur l’ordre du jour, l’élection d’un nouveau membre du Tribunal de Commerce. 
Sont proposés l’ingénieur civil Thomas Huonder et le planificateur de l’environnement Christopher Terre.
Une double proposition est une habitude pour la Commission qui appartient au ministère des affaires économiques de Rita Fuhrer (UDC). Dans ce conseil de neuf membres, cinq membres des Rotary clubs forment la majorité. Le président de la Commission, Rita Fuhrer, est également présidente du Rotary Club de Zurich. En d’autres termes, un juge ne ​​peut pas être élu contre la volonté des Rotariens. Cependant, les chances sont meilleures si vous êtes pris en charge par eux. Selon les statuts écrits, les Rotariens se doivent mutuelle amitié et assistance “s’entraider les uns les autres peut se révéler utile.”
Où est l’indépendance?
Mais qui sont ceux qui recourent à ces juges à temps partiel? Un regard sur le système est intéressant. Si une affaire est jugée, décident cinq juges: deux juges professionnels et trois juges commerciaux. Les trois juges commerciaux sont généralement du même secteur concerné par le différend. Alors, pour qui se bat contre une assurance, dans la cour de cinq membres, on se trouve avec une majorité de juges qui sont  des assurances. Les critiques voient ce que le principe d’indépendance et d’impartialité est bafoué. Selon l’interprétation stricte de la loi, on ne donne même pas l’apparence de partialité ou de parti pris des juges.
Le Tribunal de commerce de Zurich n’ a pas toujours fonctionné selon ce principe. A l’origine, les représentants de l’industrie ont aussi régulièrement que possible distribué aux différentes chambres d’apporter une vaste expertise. Seulement en 1963 a disparu des chambres de l’industrie cette indépendance, à savoir cette nouvelle situation contraires aux dispositions légales. Cette information est écrite par l’avocat zurichois Daniel Neuenschwander dans un livre *, publié la semaine dernière.
Selon les avocats, le tribunal de commerce est considéré comme favorable aux entreprises. 
Comme le confirme le syndic de Swissair Karl Wüthrich contre la Banque Cantonale de Zurich pour le remboursement de 80 millions de francs, le Tribunal de commerce a rejeté sa demande. Le tribunal fédéral en a décidé autrement et a critiqué les juges Zurich commerciaux pour leur “action impossible.” 
Plus tard et à contrario, la Cour fédérale a ordonné aux banques de passer sur les paiements des fournisseurs de fonds aux clients, “a précisé” le jugement de la Cour du commerce – avec le résultat que les cinq milliards de francs annuels finissent toujours dans les coffres des banques.
Qui à savoir qui forme le tribunal de commerce, çà devient difficile de s’informer à quelles entreprises ou associations appartiennent les juges commerciaux concernés. 
Sur le site de la Haute Cour sont simplement inscrit leurs noms. 
Qui veut savoir où les juges commerciaux travaillent, ils doivent obtenir un annuaire de l’État. 
Mais même là, il n’ y a en aucun cas de transparence complète. 
Dans le septième Chambre, par exemple, les juges de litiges en matière de brevets, on voit le juge commercial Ulrich Alder ou Anna Menzl. 
Le fait qu’ils appartiennent au cabinet d’avocats de brevet Zurich Schaad, Balass, Menzl & Partner est passé sous silence.
Intéressant aussi est le fait que certaines grandes entreprises ont depuis longtemps des membres  réguliers au tribunal de commerce. 
Par exemple, UBS, Crédit Suisse, Swiss Life, Banque Cantonale de Zurich, Winterthur Assurances, l’assurance Zurich ou KPMG. 
Les chefs de ces entreprises sont aussi bien représentés dans le Rotary. 
Ce qui nourrit l’impression que chacune de ses sociétés a exercé dans les coulisses de leur propre influence dans leur intérêt sur ​​le choix des juges de commerce.
Le Rotary comme cercle secret…
Ces processus restent cachés au public. Pour cela, les Rotariens gardent leurs listes de membres strictement sous le boisseau. Selon les articles des statuts, l’ annuaire de l’année peut «seulement être montré aux personnes qui sont membres de ces clubs.” Chaque Rotarien doit s’assurer que «son ancien annuaire est détruit et qu’il ne peut pas tomber dans de mauvaises mains.”
Bien que depuis 23 ans les Rotariens et les juges commerciaux sont en collusion à Zurich, cette information est nouvelle pour Robert Ober. 
Le président de l’Association de la ville de Zurich, par exemple, ne savait pas que les grandes entreprises ont depuis de nombreuses années des membres réguliers dans le tribunal de commerce. Il ne savait pas que la Commission a une majorité de rotariens, ce qui suggère que les nouveaux juges commerciaux cantonaux sont entre les mains des Rotariens.
(Tages-Anzeiger)
  

Un livre à lire d’urgence : Mon Banquier, 
la crise et moi d’Olivier Magnan
PAR THE WOLF LE 18/10/2009 • ( 1 COMMENTAIRE )

Si ce n’est déjà fait bien entendu car le livre date de Mars 2009 mais il reste hélas tout à fait d’actualité… Voici un ouvrage plein d’humour « noir » au pays des Banquiers, au pays des Banksters Français là ou la vie est plus chère à cause des commissions et des rackets en tout genre sur vos comptes de dépôts pour services plus ou moins bien rendus…

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Voici un voyage à l’intérieur même de votre Agence ou vous découvrirez que votre Banquier n’est ni votre ami , ni même un bon conseiller faute la plupart du temps des compétences nécessaires…Juste un bon commerçant payé à la com. pour vous « fourguer » produits bancaires et assurances maisons….Bref vous comprendrez enfin pourquoi en France la monnaie est un bien trop précieux pour que vos finances soient confiées à la seule gestion des Banquiers….

http://www.amazon.fr/Mon-banquier-crise-moi-conseiller/dp/2354170432/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1255881336&sr=1-2 (cliquez sur le lien pour commander le livre)

Faut il nationaliser la Banque, émission c’est dans l’air du 10 mars 09 avec OLIVIER MAGNAN : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1106 (cliquez sur le lien )

OLIVIER MAGNAN SUR RMC : http://www.rmc.fr/blogs/bourdinandco.php?post/2009/03/10/Olivier-Magnan-decrypte-votre-banquier (cliquez sur le lien)

Mon banquier, la crise et moi

Interview de l’auteur, Olivier Magnan, qui explique pourquoi il ne faut pas toujours faire confiance à son banquier…

Frédéric Lorenzini | 31-03-09 morningstar

Un des chapitres de votre livre débute sur cette interrogation « Puis-je faire confiance à mon conseiller ? »

A priori, on peut difficilement faire confiance à son banquier même si cela n’a rien de systématique. Il faut en effet être attentif à ce qu’il vous propose et ne pas signer les yeux fermés. Tout simplement parce que votre conseiller est d’abord là pour vous vendre des produits financiers comme des autorisations de découvert, des « packages » plus ou moins attractifs, les placements à court ou à long terme, des crédits à la consommation ou immobiliers, etc.

Votre banquier est d’abord là pour vous vendre des produits. En outre il est là dans la majorité des cas pour vous vendre les produits maison, ce qu’il a en catalogue. Quand il met en avant un produit financier, cela ne signifie pas que le produit correspond à votre besoin, cela signifie que lui a un intérêt à vous faire acheter ce produit.

Bref, il faut garder à l’esprit que son banquier n’est pas un tiers de confiance au même titre que le gendarme, le médecin, le notaire ou l’avocat que vous rémunérez pour qu’il soit à votre service !

Quelles sont les chausse-trappes à éviter ?

Le premier piège réside sans doute dans les frais. Les banquiers préfèrent parler de « commissions ». Ce sont souvent de petites sommes qui mises bout à bout finissent par représenter un budget conséquent sur l’année. Alors qu’au sein de l’Union Européenne les frais bancaires que supportent les particuliers s’élèvent en moyenne à 70 euros, la moyenne en France s’établit à 140 euros ! Cela ne tient pas compte bien sûr des intérêts d’emprunt.

Dans ces frais on trouve les agios pour découvert, les différents frais liés par exemple à des virements à ou des incidents de paiement. Ainsi que les divers abonnements que votre banquier vous propose de souscrire dans le cadre de « packages » ou de « conventions ». En réalité ces frais peuvent représenter jusqu’à 80% du PNB (produit net bancaire) de certaines banques. C’est dire s’ils sont importants pour elles.

Depuis février 2009, la réglementation en France fait obligation aux banques de communiquer à leurs clients au moins une fois par an l’ensemble des frais qu’ils ont payé sur la période. Mais pour l’heure, il semble que cette mesure n’ait pas suscité énormément de réactions chez les clients : le Crédit Agricole avait anticipé cette mesure en commençant plus tôt à communiquer cette information à ses clients, la banque fait état de remontées de pas plus de 1% de ses clients.

Il y a un autre élément important qu’il faut avoir à l’esprit, c’est la façon dont votre banquier vous note. Votre « note » va schématiquement de A si vous êtes un très bon client que l’on souhaite garder à D si on a plutôt envie de se séparer de vous ou de vous ficher à la Banque de France.

Mais attention, votre note peut évoluer assez rapidement : vous êtes A aujourd’hui avec une situation confortable et un « potentiel à développer », votre banquier vous chouchoute et vous appelle dès que vous avez de l’argent à placer ou au contraire si une découvert s’annonce. Si 18 mois plus tard votre situation se dégrade, votre note passera à B ou C et là il y a des chances qu’il ne prenne même plus la peine de vous appeler en cas de découvert…

Quels sont vos conseils pour bien travailler avec son banquier

Si le courant ne passe pas avec votre conseiller, essayer d’en changer en discutant avec le directeur de l’agence. Ou même essayer de l’avoir lui comme conseiller : il a un pouvoir de décision plus important et sans doute une vision de la relation à plus long terme alors que les conseillers changent souvent.

Quoi qu’il en soit, il ne sert à rien de s’énerver avec son banquier. Restez courtois, d’abord parce que votre banquier peut vous chasser, décider qu’il ne veut plus de vous comme client ! Cette situation existe et dans le cas, si on a des crédits, il faut procéder à des remboursements anticipés avec le cas échéant les pénalités prévues.

Rester courtois ne signifie pas accepter n’importe quoi, au contraire. Si vous ne comprenez pas quelque choses, les frais qui vous sont prélevés, les placements qui vous sont proposés… dites-le simplement et clairement. De préférence par écrit, en formulant des questions factuelles, l’humour et l’ironie ne vous serviront à rien.

Si vous en avez les moyens, avoir une deuxième banque peut être une bonne chose. Pas tant pour « faire jouer la concurrence », dans ce domaine il faut être un peu fortuné pour obtenir un traitement privilégié, mais pour votre propre confort : savoir qu’on n’est pas pieds et mains liés avec son banquier donne une grande liberté psychologique et permet de dialoguer d’égal à égal avec lui.

Enfin garder à l’esprit que comme avec n’importe quel fournisseur, les relations avec votre banquier ne doivent pas être unilatérales. Certes, il faut se demander si votre banquier vous sert bien, mais en retour il faut comprendre que lui aussi se demande si vous êtes un intéressant pour lui… Imaginez par exemple que vous cherchiez un crédit immobilier, vous faites le tour des banques juste pour connaître le meilleur taux de chacun. Certains banquiers appellent cela un « lapin », un client qui court dans tous les sens et qui ne sera sans doute pas fidèle. On déroule rarement le tapis rouge pour un tel client. Si en revanche vous arrivez avec un dossier bien ficelé, cela rassurera le banquier qui aura alors envie de vous garder.

Si on ne peut pas faire confiance à son banquier, quels conseil alors donner en matière de placements ?

D’abord faites attention aux phénomènes de mode : il y a 2 ans par exemple il fallait acheter de l’immobilier à n’importe quel prix, aujourd’hui on dit qu’il faut attendre, que les prix vont baisser. Même si les prix baissent encore, sur le long terme l’immobilier résidentiel pour se loger représente toujours un bon choix. D’abord parce que l’on a tous la nécessité de se loger ; et aussi parce que la France connaît un déficit de logements et que ce marché est donc structurellement porteur.

Concernant les placements financiers, la règle de base est de ne jamais signer si on ne comprend pas. N’hésitez pas à poser des questions, à votre conseiller mais aussi à des proches, en surfant sur internet, etc. Et si, après cela, la façon dont vous être susceptible de gagner de l’argent avec un placement demeure un mystère… alors il faut savoir passer son chemin.

Ne jamais oublier qu’il n’y a pas de placements miracles : si vous ne voulez prendre aucun risque, il faut opter vers un Livret A ou une autre épargne réglementée (PEL, CEL, LDD, etc). En tout état de cause, un placement dont le rendement est sans surprise ni à la hausse ni à la baisse, de l’ordre de 2,5 à 3,5% par an. Si vous souhaitez obtenir plus, alors il faut prendre des risques et investir dans des fonds actions ou obligataire. Mais attention : un fonds actions peut rapporter 6, 10 ou 15% une année et perdre 6, 10 ou 15% l’année suivante…

Actuellement, les marchés actions ont beaucoup reculé et il est tenté d’y aller ; mais les marchés boursiers peuvent encore baisser. Don si votre horizon de placement est à court terme, de l’ordre de 2 ans dans l’attente de faire un achat immobilier par exemple, il n’est pas raisonnable d’aller sur les actions.


Synonymes de aléas
évènement
événement
aventure
chance
contingence
danger
destin
difficulté
fortune
hasard
imprévu
incertitude
inconvénient
insuccès
malchance
mésaventure
obstacle
péril
péripétie
risque
traverse

Economie, avant, après en 2 graphiques

Le système actuel absurde, toute la monnaie est de la dette à intérêt créée du néant par les banques commerciales, ex nihilo, pour les grands profits de quelques privilégiés, sic


LE PIRE, LA MONNAIE EST DéTRUITE à CHAQUE REMBOURSEMENT, DONC LA POLITIQUE DE RIGUEUR AGGRAVE LES CRISES EN RETIRANT LE SANG DES ORGANISMES ECONOMIQUES, SIC…

Le niveau idéal est le niveau régional, en commençant par le local. Le mondial est trop grand et sous le contrôle des meurtriers…

De façon générale, Helmut Creutz et M. Kennedy nous démontraient, chiffres et tableaux à l’appui, que plus de 40% des coûts proviennent des intérêts qui rentrent dans le prix des produits que nous achetons :
à chaque niveau, les entreprises répercutent le prix de l’intérêt sur leur clients immédiats.
80% de la population paie plus qu’elle ne reçoit
10% reçoivent beaucoup plus qu’ils ne pourraient jamais dépenser même en ayant plusieurs vies.

De plus, Helmut Creutz avait calculé que, du fait de l’ajout du coût de l’intérêt dans chaque étape et à chaque cycle de la production des biens, ceux-ci nous coûtent à tous le double et que tous ceux qui travaillent consacrent trois heures par jour en plus pour en payer les conséquences.
Et voilà que, nos logements sont 77 % plus petits …que ceux que nous pourrions avoir sans les sangsues subtiles du système à intérêt qui s’ajoute à chaque cycle et valeur ajoutée.

La nouvelle situation de 2008-2009 monte ces coûts encore plus hauts, à environ 85 % de surcoût pour les logements…


http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/ecologie-et-creation-monetaire.html
LA SOLUTION.


Remarque liminaire:

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait.
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, l’ oeuvre humaine noble et digne n’est financée ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes.

MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.

Puisque, VU L’AUTOMATION GRANDISSANTE, les salaires ne suffisent pas pour acheter toute la production,

LA BNS 3.0 peut combler la différence par l’émission d’un dividende périodique à tous les citoyens.

VOIR ART.99a du projet monnaie-pleine…

3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps.

De l’argent est avancé au producteur (industrie) par LA BNS 3.0 OU L’ OFFICE NATIONAL DU CRÉDIT OU LES BANQUES CANTONALES, pour la production de nouveaux biens, ce qui amène (flèche de gauche) un flux de produits étiquetés avec des prix et (flèche de droite), des salaires distribués aux employés.

La rencontre des consommateurs et des produits se fait chez le marchand, et lorsqu’un produit est acheté (consommé), l’argent qui avait été avancé au début de la production de ce produit retourne à sa source,

LA BNS 3.0, ayant ainsi accompli sa fonction et terminé sa course dans le circuit financier, puisque le produit a atteint le consommateur.

 En tout temps, il y a une égalité entre les moyens d’achat entre les mains de la population, et les prix à payer pour les biens consommables mis en vente sur le marché.

La création monétaire est actuellement volée (sic) par le système bancaire.

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste pourrait être dans certains cas de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation.
Libérons-nous des chaînes de la rareté…

LE DIVIDENDE POUR TOUS EST UN REVENU DE BASE INCONDITIONNEL, RBI,  QUI DéPEND DE LA ROBOTISATION ET DU PARTAGE DES INVENTIONS ET BREVETS DEVENUS PUBLICS.


Réveillons-nous, des guerres atroces ou 


la paix suisse ? 


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/07/le-capital-suisse.html


Les dix stratégies de manipulation de masses
Ces stratégies ont été décrites par Cody Goodfellow dans son livre
« Silent Weapons for quiet wars ».

1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité,
délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


« Cette société durera, avec ses souffrances et ses injustices, tant et aussi longtemps qu’on prétendra que les engins de mort créés par les hommes sont limités, que la Terre est inépuisable et que le monde est une poubelle sans fond. A ce stade de l’histoire, il n’y a plus qu’une alternative. Ou bien la population prend sa destinée en main et se préoccupe de l’intérêt général guidée en cela par des valeurs de solidarité ou bien c’en sera fait de sa destinée tout court. »


Message d’un lecteur du blog (24/04/12) : Pardonnez-moi mais c’est une erreur factuelle grave que de porter le mérite du travail d’un intellectuel à un autre.

Plusieurs sites internet donnent le mérite à Chomsky qui a écrit des livres qui traitent du sujet comme dans Necessary Illusions, il n’a jamais développé clairement les 10 stratégies comme Cody Goodfellows.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Silent_Weapons_for_Quiet_Wars


Silent Weapons for Quiet Wars

Silent weapons for quiet wars, surtitré An introductory programming manualOperations Research, Technical Manual, TM-SW7905.1 (en français : « Armes silencieuses pour guerres sans bruits ; Un manuel introductif sur la programmation, Recherches pour les Opérations, Manuel Technique, TM-SW7905.1 ») est le titre d’un document dactylographié en anglais se présentant comme un inquiétant protocole de manipulation des masses (« programmation sociale ») au moyen de techniques baptisées métaphoriquement « armes silencieuses », protocole émanant d’une organisation inconnue. Malgré la croyance populaire attibuant l’origine à William Milton Cooper, l’auteur réel de ce document est Lyle Hartford Van Dyke, Jr., emprisonné en 2011 au Waseca Federal Correctional Institute, dans le Minnesota1, une prison de faible sécurité plus connu sur Internet comme Waseca Federal Prison2.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le programme Silent weapons for quiet wars fit sa première apparition publique en 1986 dans la America’s Promise Newsletter. Il aurait été découvert, d’après l’article précité, par un employé de Boeing le 7 juillet 1986 aux États-Unis, dans une photocopieuse achetée à l’occasion d’une vente de surplus de matériel militaire de la base aérienne de McChord. Selon Van Dyke, la copie y a été intentionnellement laissée ou oubliée par un militaire à qui il avait donné une copie du programme en main propre en 1980.
Le programme a été repris et publié en 1991 par l’écrivain conspirationniste William Milton Cooper en annexe de son livre Behold a pale horse. Il circule, du reste, énormément sur Internet (voir dans les liens externes), sur des sites véhiculant diverses théories du complot.

Contenu[modifier | modifier le code]

Le texte Silent weapons for quiet wars prétend faire le point sur ce qui y est appelé la « Troisième Guerre mondiale » – guerre de l’élite contre les peuples, par laquelle la première cherche à prendre le contrôle des seconds – pour les vingt-cinq ans de cette dernière. Une entrée en matière comporte une mise en garde sur la démarche d’ « automatisation de la société » au moyen d’ « armes silencieuses » et sur le caractère sine qua non du non-respect de la vie humaine impliqué par une telle démarche ; le texte engage ensuite le lecteur au silence (« un tel écrit doit être tenu à l’abri du regard du public ») et à la négation de toute morale (« La solution aux problèmes de notre temps requiert une approche impitoyablement cynique, sans s’embarrasser d’une quelconque valeur »), avant de dresser le contexte historique à l’origine des « armes silencieuses », puis d’entrer réellement dans le protocole, lequel mêle des concepts de physique, de cybernétique et d’économie, en comparant les composantes de la société humaine à des structures informatiques, « programmables » en vue d’une fin.

Origine du document[modifier | modifier le code]

L’auteur de ce document serait Lyle Hartford Van Dyke, Jr. Le document aurait été publié pour la première fois en 1979 et distribué à différentes personnes, organisations et amis proches de l’auteur. L’auteur ignorerait ce qui est advenu de ces copies et un exemplaire aurait été acheté à une vente aux enchères de la base aérienne McChord (McChord Air Force Base). Le document lui-même serait, selon les propres mots de l’auteur, un “collage”, c’est-à-dire un assemblage de plusieurs documents pré-existants3.
En 1999, l’auteur aurait été sous le coup d’une ordonnance de cessation et d’abstention pour une affaire de fraude4 et en 2001-2002, il aurait rédigé un document intitulé How to Create Currencies for Local Communities.
Présentement, il n’existe aucune version française de la version originale anglaise de Silent Weapons for Quiet Wars, aucune version complète incluant les diagrammes. Les versions disponibles sur Internet sont traduites de la version publiée en annexe de Behold a Pale Horse, à laquelle manquent plusieurs parties du texte original et les diagrammes. La version originale anglaise de Hartford Van Dyke peut être trouvée ici.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  http://maps.google.fr/maps/place?cid=2322856245722862415 [archive]
  2.  http://www.paranoiamagazine.com/vandykeletters.html [archive]
  3.  *Lettre soi-disant de l’intéressé [archive]
  4.  http://web.archive.org/web/20101102132300/http://www.dfi.wa.gov/sd/orders/SDO-045-99.pdf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Killarmy : Silent Weapons for Quiet Wars

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Quelques sites Web parmi tant d’autres qui présentent le texte de Silent weapons for quiet wars :
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