Noël en islam


Convertis de l’islam

Ils s’appellent Joseph (Fadelle), Myriam, Hayette, Paul, Christophe, Eric, Laurence. Ils sont Irakiens, Marocains, Algériens, Maliens, Français. Il y a 5 ans, 10 ans, 30 ans, jamais ils n’auraient imaginé vivre ce qu’ils ont vécu. Ils étaient musulmans, à la recherche de Dieu. Ils sont devenus catholiquesAujourd’hui, ils témoignent à visage caché pour certains, à visage découvert pour d’autres. Ils dévoilent leur foi chrétienne alors même que certains risquent la mort pour cela. Ils évoquent simplement, sans aucune rancœur ni rancune, leur rejet de l’islam par amour de Dieu, leur découverte de la Bible qu’ils ont lue en cachette. Ils ont ainsi fait une rencontre, parfois mystique, avec le Christ et son Eglise, et cette rencontre a bouleversé intégralement leur vie d’alors. C’est un document inédit que reinformation.tv vous propose, loin des clichés habituels diffusés par les médias de masse. Un document animé de l’esprit de vérité, plein d’espérance et de charité pour les musulmans.

Gratuit, le journal du RBI, l’inconditionel !



•••••••••••••• C’est la tournée du Père Noël 2014 ! •••••••••••••• 
LE REVENU DE BASE INCONDITIONNEL (version journal gratuit)
à télécharger gratuitement !


Pour vous donner encore plus envie de vous procurer un exemplaire papier du journal, nous vous proposons maintenant de télécharger la version numérique :http://bit.ly/linconditionnel1

http://linconditionnel.info/wp-content/uploads/2014/11/linconditionnel_numero1_final.pdf

Le cancer économique, solutions !

Dans son entretien testamentaire au Spiegel de 1966, le philosophe Martin Heidegger a dit: 

«Seul un dieu peut encore nous sauver».

Le prix Nobel Maurice Allais l’avait prédit…

La Crise mondiale d’aujourd’hui

En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le « cancer » qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
Ce que je préconise, c’est un système où la création monétaire appartiendrait uniquement à un Banque centrale indépendante de l’État et des partis politiques au pouvoir, et où les revenus correspondant à la création monétaire reviendraient uniquement à l’État.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 185

  • Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [(à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures.

    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
  • La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’est possible, elle n’est souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 77

    La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 95

    Que les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de pocker, ne présenterait guère d’importance après tout, les uns gagnant ce que les autres perdent, si les fluctuations générales des cours n’engendraient pas , par leurs implications, de profondes vagues d’optimisme ou de pessimisme qui influent considérablement sur l’économie réelle. (…). Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il ne peut être avantageux que pour de très petites minorités.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 101

    Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110

    En fait on doit proclamer qu’un droit fondamental de l’homme c’est d’être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l’économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172

SOLUTIONS:

La Russie contre l’usure

Le gouvernement russe veut rendre l’économie conforme aux préceptes de l’Église orthodoxe.

Moscou — La Russie, inspirée par le succès de la finance islamique, veut lancer des services financiers conformes aux principes de la religion orthodoxe, au moment où elle se trouve isolée des marchés occidentaux par les sanctions liées à la crise ukrainienne.

« Grâce au [président américain Barack] Obama et à la crise, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas compter sur le système financier occidental et sommes obligés de créer notre propre système financier, indépendant des institutions occidentales », a déclaré lundi Dmitri Lioubomoudrov, un des promoteurs de cette initiative lors d’une conférence de presse à Moscou. « Similaire à la finance islamique, la finance orthodoxe[…] invite les entrepreneurs orthodoxes qui veulent se protéger dans des conditions de crise », a ajouté l’entrepreneur, membre de la Chambre du Commerce et d’Industrie de Russie.

Également présent, le porte-parole de l’Église orthodoxe russe, Vsevolod Tchapline, a appelé à des « mécanismes qui ne sont pas basés sur l’intérêt assimilé à l’usure ». À l’instar de la finance islamique, la nouvelle structure financière interdira à ses membres les prêts avec intérêt ainsi que tout investissement dans les activités non conformes à la morale orthodoxe, dont les jeux ou le tabac. De hauts représentants de l’épiscopat de l’Église orthodoxe russe formeront un Conseil de surveillance de la finance orthodoxe.

Pour les initiateurs, « 400 millions de roubles réunis par une dizaine de personnes juridiques ou physiques seront largement suffisants pour lancer ce système », selon leur projet présenté dans un communiqué. « La finance orthodoxe se base non seulement sur la législation mais aussi sur la morale orthodoxe », ajoute le texte.

La finance islamique, qui prohibe l’intérêt assimilé à l’usure, est actuellement en plein boom dans le monde, ayant doublé de volume en quatre ans à 2000 milliards de dollars…

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/427437/s-inspirer-de-la-finance-islamique

aplinCharlieMy Autobiography, Simon & Schuster, 1964


Charlie Chaplin and Social Credit
Most people have heard of Charlie Chaplin
(1889-1977), probably the most popular screen
comic of all times with his character of the tramp
that captivated audiences all over the world. But
did you know that Chaplin was in favor of Douglas’s
Social Credit? He mentioned it himself in
his autobiography, published in 1964:
“During the filming of City Lights, the stock
market crashed. Fortunately, I was not involved
because I had read Major C. H. Douglas’s Social
Credit, which analysed and diagrammed our
economic system… I was so impressed with
his theory that in 1928, I sold all my stocks and
bonds, and kept my capital fluid.”
On another page, Chaplin wrote: “I was discussing
Major Douglas’s book, Economic Democracy,
and said how aptly his credit theory
might solve the present world crisis.”

Source:

[PDF]

“In God’s family, no one ought to go without the necessities of life”

Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat – Version HTML
Social Credit and the Kingdom of God. By Eric D. Butler 4 to 7. Charlie Chaplin and Social Credit. 6. Full employment is outmoded. JP II 
www.michaeljournal.org/english-june-july-august-06.pdf – Pages similaires – À noter

page 6….

Further Reading

ChaplinCharlieMy Autobiography, Simon & Schuster, 1964 


More:


Chaplin also had a genius for many things besides filmmaking. According to his biographer, David Robinson, “he was particularly fascinated by economics.”
After reading “Social Credit,” by Major H. Douglas, Chaplin “was so impressed by its theory of the direct relationship of unemployment to failure of profit and capital” that he took growing U.S. unemployment as a warning and “in 1928 turned his stocks and bonds into liquid capital, and so [was] spared at the time of the Wall Street crash” of 1929.
In “Modern Times,” which he began filming in 1933, Chaplin anticipated the droll humor of Beckett’s “Waiting for Godot.” Two tramps on a park bench solemnly discuss the world economic crisis and their fears about going off the gold standard: “This means the end of our prosperity–we shall have to economize.”
In the 1930s and ’40s, the protean artist became a target for ultraconservatives who reviled his morals–all four of Chaplin‘s wives were teenagers when he married them, including two who were 16–as well as his left-wing politics.
During the McCarthy period, while on a trip to London for the 1952 world premiere of “Limelight” with his fourth wife, Oona (the daughter of Eugene O’Neill), and their children–the 63-year-old Chaplin was barred by the U.S. attorney general from reentering the country. (He subsequently moved to Vevey, Switzerland, but returned in triumph in 1972, invited back by the Film Society of Lincoln Center in New York.)
Many of the pictures in the Port’s mini-retrospective, “Between Laughter and Tears,” are readily seen on video. (“Limelight,” incidentally, has a scene with Buster Keaton, the only time the two greatest comedians of silent pictures appeared together, Robinson notes, “and the only time since 1916 that Chaplin had worked with a comic partner.”)
But this is a chance to catch Chaplin where he truly belongs–in a movie house on a screen that offers the proper treatment of his larger-than-life vitality and pathos.

Social Credit – Wikipedia, the free encyclopedia

– [ Traduire cette page ]

Names associated with Social Credit include Charlie Chaplin, William Carlos Williams, Ezra Pound, T. S. Eliot, Herbert Read, Aldous Huxley, Storm Jameson,

François de Siebenthal: L’usure tue, autres exemples.

http://desiebenthal.blogspot.com/2012/05/lusure-tue-autres-exemples.html
31 mai 2012 … entièrement de l’usure, et aussi de ne plus vendre du riz à bas prix après récolte, pour … François de Siebenthal: Pour un capital social local.

François de Siebenthal: La fin du dollar

http://desiebenthal.blogspot.com/2012/06/la-fin-du-dollar.html
2 juin 2012 … Exemples d’usure, l’usure est partout…: Les formes de l’endettement. Nombreuses sont les formes que prend l’endettement chronique – en …

François de Siebenthal: Le jugement BCV et la crise des familles.

http://desiebenthal.blogspot.com/2008/03/le-jugement-dans-laffaire-bcv-et-la.html
3 mars 2008 … Le jugement dans l’affaire BCV et la crise des familles, les 2 parents obligés de travailler hors de la maison, violences, simonie…Usure vorace …

Invitation à la presse et à tous les membres et partenaires du Club …

http://www.familiaplus.com/site03.htm
François de Siebenthal, Président de la FSF. Jubilé de Familiaris ….. d’usureconsiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu’il n’a reçu et à …

Vix pervenit

http://www.de-siebenthal.com/Vix%20pervenit.htm
leur avons enjoint de déterminer en fait d’usure les points de doctrine. auxquels les … d’usure consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu’il.

Famille de Siebenthal

http://www.de-siebenthal.com/site03.htm
C’est le symbole de toute la Comté de Gruyères ( Grue) dont nous sommes les héritiers et qui a été volé par les manipulateurs des taux d’intérêt et de l’usure.

Re: Taux d’intérêt et création monétaire – Forum Thomas Aquinas …

http://thomas.aquin.free.fr/Pages/Taux%20d%20interet.html
Auteur: François de Siebenthal (—.adslplus.ch) Date: 14/10/2003 11:17. Le catéchisme du Concile de Trente (1566) n’y va pas par quatre chemins : “L’usure fut …

12.3591 – Prolonger les intervalles entre les contrôles subséquents …

http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123591
15 juin 2012 … von Siebenthal Erich … la protection de l’environnement (p. ex. indicateur d’usure des freins, fonction ABS et contrôle des gaz d’échappement).

les banques islamiques sont-elles susceptibles de fournir la solution …

http://www.iefpedia.com/france/wp-content/uploads/2010/01/LES-BANQUES-ISLAMIQUES-SONT-ELLES-SUSCEPTIBLES-DE-FOURNIR-LA-SOLUTION-PARADOXALE-ET-CONCILIER-INVESTISSEMENT-ET-PLACEMENT-OU-PROFIT-ET-INT%C3%89R%C3%8AT-Dr-Sa%C3%AFd-BOUMENDJEL-Fateh-Eddine-BOUMENDJEL-Fatima.pdf
différente et qui ne soit pas fondée sur les cycles et sur les services de l’usure. Dans une …… capital, est illicite et usuraire” (De Siebenthal, 2008). Cependant …

Archives du Journal Vers Demain pour 2004

http://www.michaeljournal.org/archives04f.htm
François de Siebenthal Pour l’application du Crédit Social. Diane Boucher La dette publique, une absurdité (crédit provincial). L. Even L’usure, une plaie qui tue …

Le cancer économique, solutions !

Dans son entretien testamentaire au Spiegel de 1966, le philosophe Martin Heidegger a dit: 

«Seul un dieu peut encore nous sauver».

Le prix Nobel Maurice Allais l’avait prédit…

La Crise mondiale d’aujourd’hui

En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le « cancer » qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
Ce que je préconise, c’est un système où la création monétaire appartiendrait uniquement à un Banque centrale indépendante de l’État et des partis politiques au pouvoir, et où les revenus correspondant à la création monétaire reviendraient uniquement à l’État.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 185

  • Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [(à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures.

    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
  • La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’est possible, elle n’est souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 77

    La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 95

    Que les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de pocker, ne présenterait guère d’importance après tout, les uns gagnant ce que les autres perdent, si les fluctuations générales des cours n’engendraient pas , par leurs implications, de profondes vagues d’optimisme ou de pessimisme qui influent considérablement sur l’économie réelle. (…). Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il ne peut être avantageux que pour de très petites minorités.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 101

    Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110

    En fait on doit proclamer qu’un droit fondamental de l’homme c’est d’être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l’économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172

SOLUTIONS:

Bienvenue sur le site dénonçant les FAUX MONNAYEURS


La réflexion se poursuit, un peu plus technique, sur http://monnaie.wikispaces.com



LES FAUX MONNAYEURS ! 

Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, par Francois de Siebenthal

http://desiebenthal.blogspot.com/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html
9 juin 2014 … Les grandes banques de la planète se sont mises d’accord samedi 11 octobre pour modifier les règles de fonctionnement du marché de …

François de Siebenthal: Initiative pour une monnaie pleine ( Vollgeld).

http://desiebenthal.blogspot.com/2014/04/initiative-pour-une-monnaie-pleine.html
16 avr. 2014 … Initiative Vollgeld : argent garanti à l’usage de tous. Rendons la création d’argent à la banque nationale! (8.1.2014) Art 99 Architecture du …

Francois de SiebenthalVollgeld in der Romandie – YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=4e2KdHUGvTk
Jun 4, 2014 … Weitere Informationen http://www.vollgeld-initiative.ch Weitere Videos: https:// www.youtube.com/channel/UCZ_6wInT32lVVkgyueKTwtA/videos …

Francois de SiebenthalVollgeld in der Romandie on Vimeo

http://vimeo.com/105417270
Sep 6, 2014 … Weitere Informationen http://www.vollgeld-initiative.ch Weitere Videos: https:// www.youtube.com/channel/UCZ_6wInT32lVVkgyueKTwtA/videos …

« POUR UNE MONNAIE à L’ABRI DES CRISES … – Vollgeld Initiative

http://www.vollgeld-initiative.ch/fa/img/Unterschriftensammlung/Unterschriftenlliste_A4_Vollgeld-Initiative_franzoesisch_fuer_Download.pdf
3 juin 2014 … droit de vote : François de Siebenthal, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne; Thomas Jenni, Charmilles 14, 1400 Yverdon; Pierre Dimitri …

Pressedossier – Vollgeld Initiative

http://www.vollgeld-initiative.ch/pressedossier/
3. Juni 2014 … Zum offiziellen Start der Sammelfrist ist die Vollgeld-Initiative am … Rede von François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc.
« Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents »
La crise mondiale aujourd’hui, Maurice Allais, « Prix Nobel » de Sciences Économiques 1988. Ed. Clément Juglar 1999.
Outre leur droit de créer de la monnaie par simple inscription d’une créance en actif et un dépôt au nom du bénéficiaire au passif, si, en plus, les banques prêtaient nos dépôts dans on ne sait quelle spéculation ou quel paradis fiscal, ne serai ce pas encore plus grave?


Nous vous demandons de soutenir la pétition

Pour que l’argent nous serve au lieu de nous asservir !

et de faire connaitre cette adresse autour de vous. Plus de précisions ici

Sortir du féodalisme monétaire, 
préalable incontournable à une refondation économique, sociale et écologique

Le 7 février 1992, les Européens ont abandonné le droit “régalien” de l’État de création monétaire. Durant la campagne ayant précédé le référendum sur le traité de Maastricht, les débats s’étaient surtout focalisés sur le passage à  une monnaie commune, l’euro, et dans une moindre mesure, sur l’indépendance de la Banque centrale. Mais une “réforme” bien plus profonde était en jeu. L’article 104 du Traité de Maastricht, transposé  dans la loi française du 4 août 1993, interdit aux Banques centrales d’autoriser des découverts, d’accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre organisme ou entreprise publique.
Au plan national,  les avances au Trésor avaient déjà été supprimées lors de la réforme des statuts de la Banque de France, qui fit l’objet de la loi du 3 janvier 1973. Mais il s’agissait alors d’une loi, et celle-ci aurait donc pu être modifiée, par la suite, par de nouveaux élus : c’est le Parlement qui, d’après la constitution française, a le pouvoir de définir le régime d’émission de la monnaie. L’établissement d’une mesure similaire dans un texte de droit primaire de l’Union européenne représente un choix pratiquement irréversible. Un traité ne pouvant être modifié qu’à l’unanimité des États membres, une telle clause, une fois adoptée, est presque inamovible (comme celles qui, dans les traités UE, imposent inconditionnellement la libre circulation des capitaux entre l’UE et les autres pays, ou interdisent subtilement le maintien de services publics) : un seul gouvernement suffit pour exiger son maintien (sans doute sous la pression de lobbies). Quand bien même les peuples (quelques uns, et pas toujours) valident par référendum, ne peuvent pratiquement pas agir au stade des propositions, dans un tel processus. Il nous faudra ainsi compter sur la sensibilisation de très nombreux citoyens.

Parallèlement, les banques peuvent quasiment allouer autant de crédits qu’elles le souhaitent (que demandé) en créant, à cette occasion, la monnaie sur laquelle elles feront payer des intérêts à ceux à qui elles la prêtent.

Ce régime a de multiples conséquences, catastrophiques.
Il n’est pas simplement insupportable parce que les actionnaires des banques tirent indûment de gros dividendes d’une monnaie créée ex nihilo et ensuite prêtée à la collectivité. Car il ne s’agit pas que d’une affaire comptable et, par ailleurs,  on peut admettre  que, dans le circuit capitaliste, cette opération ne diffère guère de toutes les autres qui voient certains s’enrichir en prêtant à d’autres une monnaie… dont la valeur intrinsèque est quasi nulle. (autrement dit, la banque est une branche de l’industrie à part entière.)
Ce régime implique aussi et surtout une situation qui accroit à l’avenir la domination du marché .
Le volume d’emprunts en cours excède toujours plus celui de l’argent en circulation pour les rembourser.
D’où un surendettement (une impuissance) des États et d’un nombre croissant d’individus, ainsi qu’un pouvoir sans cesse accru pour les principaux détenteurs de capitaux : pouvoir d’achat, de rente, de décision sur les orientations de l’économie.
D’où un régime dans lequel les forts taux d’intérêts ne nuisent pas, au contraire, aux premiers prêteurs.
D’où un afflux de monnaie excédentaire, qui alimente les bulles spéculatives, moteurs d’un marché condamné à croître toujours pour survivre.
Cet énorme excédent de monnaie a, dans le régime contemporain, des effets inflationnistes d’une nature nouvelle, qui consiste à enrichir les spéculateurs et à appauvrir les salariés, les consommateurs et les États à moyen et long terme. Tandis que le spectre de l’inflation… n’est plus qu’un leitmotiv idéologique, conduisant une masse croissante de victimes à prêcher sans discernement pour les intérêts d’un petit nombre de rentiers.
Comme les « taux directeurs » de la BCE pilotent les taux d’intérêts du crédit bancaire, ces derniers donnent le “La” de cascades d’intérêts financiers. Or, ces intérêts pèsent de tout leur poids sur notre vie au quotidien :
– En tant que consommateurs : répercutés dans tous les prix, à tous les niveaux de l’équipement, du développement et de la production, ils sont toujours répercutés sur les prix et réduisent de plus de 30% notre pouvoir d’achat.
– En tant que travailleurs : sans minimiser les multiples facteurs nouveaux de la mondialisation sauvage, il faut rappeler qu’il n’y a de domination du capital sur une entreprise que si celle-ci est contrainte de rechercher des capitaux… réclamant de l’intérêt.
– Enfin, en tant que citoyens participants par l’impôt direct ou indirect au fonctionnement des services publics: Ainsi, entre 1980 et 2006, la dette a augmenté de 913 milliards d’euros, alors que nous avons payé 1176 milliards d’euros d’intérêts (…) Si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards d’euros sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait totalement remboursée en 2006 grâce aux 263 milliards d’euros économisés et nous disposerions en plus d’un solde de trésorerie positif de 263 – 229 = 34 milliards d’euros.  ( voir justificatif et précisions ) . Un calcul récent nous montre que nous avons payé plus de 1310 milliards d’euros d’intérêts depuis 1973… et nous continuons à raison de 120 millions par jour!
On sait comme la mondialisation a fait exploser les fondements de la fiscalité. Mais la récupération des biens détournés, quand bien même elle serait envisageable, ne rendrait pas pour autant à la nation le contrôle qualitatif de la croissance, à savoir celui de sa destinée. Contrairement à l’idée reçue, les impôts d’hier ne font pas les services publics de demain.
Dans une économie effondrée, se demande-t-on s’il faut cesser de financer l’instruction des enfants, la recherche, le Parlement, une presse libre ? Et si la violence des exclus s’accroît, qui demandera qu’on coupe les vivres de la police ?
Se demande-t-on, dans une société où le quart des actifs souffrent directement du chômage, alors qu’elle regorge de biens futiles, s’il faut cesser de construire, de pacifier, d’éduquer ?
Se demande-t-on encore, en l’an 2007, pourquoi l’humanité voit venir l’asphyxie de son environnement naturel en subissant la domination d’une instance abstraite, absurde, sans avoir idée de ce qui en est le premier fondement ?

Celui qui a le contrôle de la création monétaire est celui qui décide avant tout autre de ce que produit la nation.

La Nation doit pouvoir émettre la monnaie dont elle a besoin, en proportion de son développement.
Et la monnaie qu’elle crée, elle doit pouvoir l’affecter aux projets qu’elle décide pour demain, non pas au paiement de ceux qu’elle se voit imposer, aujourd’hui, impuissante, endettée.
Or, ce peuple qui ne tolère plus un régime consacrant l’impuissance du politique, la mort de l’État social, et la croissance aveugle, ce peuple qui subit à tout instant la domination du dieu marché, méconnaît grandement l’aliment de base de son bourreau : la monnaie. Ce peuple qui croit que l’argent n’a pas d’odeur, qui croît qu’il a aboli les privilèges voilà deux siècles, ignore depuis plus longtemps encore celui des banquiers.



Nous demandons…

Au niveau national :
Une reprise du droit collectif (national) d’émettre la monnaie (éventuellement par émission d’une monnaie complémentaire à l’euro, comme proposé dans le projet EMS ) et d’en toucher les intérêts.<>
A défaut, au niveau de la zone euro:
1 – Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l’eurozone, la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale (sans intérêt) par décision des députés des pays de la zone euro du parlement européen sur demande soit de la commission, soit du conseil européen (c’est-à-dire les chefs d’Etat), soit de députés européens des pays de la zone euro.



2 – Les critères de Maastricht doivent être revus et spécifier:



a) que les budgets des États doivent être équilibrés en “fonctionnement” + “amortissements” par la fiscalité.   Nul État de la zone euro ne peut déroger à cette règle.


b) que les États peuvent faire financer leurs équipements (budget d’investissements) par un appel à création monétaire sans intérêt de la BCE. Néanmoins, les députés de la zone euro du Parlement Européen disposent, à la majorité simple, d’un droit de veto concernant une demande d’un État s’ils estiment que le projet n’est pas fondé ou qu’il contredit les orientations générales de la politique européenne.


Mais plus que ce simple emplâtre, notre proposition est développée sur la page « propositions 1 »  :

“Je suis en train de découvrir le détail d’une situation financière incroyable.
Vous croyez que la monnaie est créée par l’État ? Vous vous trompez : ce sont les banques privées qui créent la monnaie, et qui en perçoivent le prix (le taux d’intérêt).
Si c’était l’État qui créait la monnaie, la prêtait aux banques et en percevait l’intérêt, alors cet intérêt (environ 280 milliards d’euros pour l’Europe en 2006 ?) pourrait financer les services publics au lieu de partir vers les paradis fiscaux.
L’État (c’est-à-dire nous tous) a perdu le droit de créer la monnaie et ce sont des banques privées à qui nos soi-disant “représentants” ont abandonné ce pouvoir décisif.
Vous pensez que la monnaie est un outil qui sert l’intérêt général ? Vous vous trompez : la monnaie est devenu (discrètement) un outil qui sert d’abord des intérêts privés.
La construction de l’Union européenne pourrait bien être motivée principalement par ce hold-up, notamment à travers à l’article 104 du traité de Maastricht : « Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales » d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des États membres; l’acquisition directe des instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, est également interdite. » “

Vous trouverez sur cette page le compteur des intérêts depuis le 1 er janvier 2007, intérêts que VOUS payez (par les taxes et impôts) aux détenteurs de la dette des administrations publiques, intérêts que VOUS ne devriez pas payer si l’Etat avait gardé pour lui le même droit de création monétaire que celui que certains politiques ont, dans le passé, accordé aux banques commerciales privées, tout en interdisant à la Nation de procéder de même… Hallucinant!!!    

 

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Joyeux Noël, Happy Christmas


Vous pouvez cliquer sur la photo pour mieux la voir. 
Click to enlarge, please.
Tous nos voeux 
Music from Hyperborée
https://www.youtube.com/watch?v=aHjpOzsQ9YI

Happy New Year – Gutes Neues Jahr – Buon Capo d’Anno – Feliz Ano Nuevo – Bo Nadal e Feliz Aninovo – Feliz ano novo – An nou Fericit – Gelukkig nieuwjaar – Gott nytt ar! – Godt Nytar  – Szczesliwego Nowego Roku – Onnellista Uutta Vuotta – Kenourios Chronos – Boldog Ooy Ayvet – Sretna Nova godina! – Stastny Novy rok – Chestita Nova Godina – Stastny Novy rok –  – Shchastlyvoho Novoho Roku – Blwyddyn Newydd Dda! – Snorhavor Nor Tari – Bliain nua fe mhaise dhuit – Yeni Yiliniz Kutlu Olsun – Beste wensen – С Новым Годом  С Новым Счастьем …



Tous nos voeux de bonne année, pour vous et tous les vôtres, voeux d’abord de bonne santé, puis de joies, réussites dans vos entreprises, bonheur en un mot, en espérant qu’on sortira de ces crises fabriquées à dessin par des méchants ou des inconscients pour détruire les familles et les nations.
Nous espérons que les idées créditistes soient enfin appliquées pour le bien de tous.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/12/partage-de-labondance-et-du-bonheur.html



We would like to wish you a joyful Christmas within your family and in peace !
We send you as well all our best wishes


for this New Year.



Feliz Navidad a ti y a tu familia!!! Prospero Anio y Felicidad
BUON NATALE
Proponendovi questi giochi di ispirazione natalizia, vi augurano Buone Feste a tutta la Famiglia.
Maligayang Pasko.
Nous vous souhaitons de tout coeur une joyeuse Fête de Noël en Famille et dans la Paix !
Également tous nos meilleurs voeux pour l’année et tous les siècles à venir
Wir wünschen Ihnen und Ihrer Familie von ganzem Herzen ein frohes, friedvolles Weihnachtsfest !
Ebenfalls alle unsere besten Wünsche für das Neue Jahr.





Meilleurs souvenirs



à voir absolument…A must see:





How to open local banks with local new currency but without any interest ?
How to create and share surpluses ?





Comment créer et partager les surplus:




http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/12/partage-de-labondance-et-du-bonheur.html

Avec nos meilleurs voeux de Noël et pour une bonne santé dans toutes
les années à venir, surtout à tous vos proches.





Famille François et Cecilia de Siebenthal
et leurs enfants encore vivants
Jimmy, Marina, Inès, Maximilien, Marc, Nicolas, Alexandre, Isabel
sans oublier nos trois additions Vanessa, Amédée, Filip
et nos deux petits anges déjà au Ciel.



Douce nuit, Sainte nuit… en deux versions :
celle du diaporama ci-dessus (avec l’histoire de ce chant) et celle des petits chanteurs à la Croix de bois ci-dessous
Entre le bœuf et l’âne gris…paroles ci-dessous…
Les anges dans nos campagnes (petits chanteurs à la Croix de bois aussi)



23, Av. Ed. Dapples
CH 1006 Lausanne
Suisse, Switzerland


021 616 88 88
FAX: 616 88 81



00 41 21 616 88 88
FAX: 00 41 21 616 88 81







1 – Entre le bœuf et l’âne gris
Dort, dort, dort le petit fils
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.



2 – Entre la rose et le lys
Dort, dort, dort le petit fils
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.



3 – Entre les pastoureaux jolis
Dort, dort, dort le petit fils
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.



4 – Entre les deux bras de Marie
Dort, dort, dort le petit fils
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.



5 – Entre les deux larrons sur la croix,
Dort, dort, dort le Roi des rois
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.



Source :

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Entre le bœuf et l’âne gris
Les récits évangéliques de la naissance de Jésus sont à l’origine d’une riche tradition artistique et folklorique. La réalisation d’une crèche fait partie de nos coutumes depuis que saint François eut l’idée, lors d’une fête de Noël à Greccio, de rassembler hommes et animaux pour constituer une crèche vivante. Tout en lui reconnaissant la paternité de cette tradition devenue populaire, on constate que la plus ancienne représentation de la crèche de Bethléem se trouve sur un petit monument de l’an 343 découvert à Rome.
     Toute crèche qui se respecte se doit de faire figurer l’âne et le bœuf auprès de la mangeoire où repose l’enfant Jésus, même si leur présence n’est pas mentionnée par l’évangéliste Luc. Comme la fête de Noël a été fixée au solstice d’hiver, il allait de soi de penser que Jésus soit né en hiver. Comme beaucoup de traditions proviennent des pays nordiques et que les gens habitant ces contrées ont le sens pratique, on a souvent raconté que l’haleine de l’âne et du bœuf servait de système de chauffage à air chaud pour l’enfant Jésus. C’est une belle tradition, mais il y a une autre raison, biblique celle-là, qui justifie la présence de ces deux animaux dans la crèche.
     La représentation de l’âne et du bœuf dans la crèche de Bethléem est inspirée du prophète Isaïe qui reproche au peuple d’Israël de ne pas connaître son Dieu alors que l’âne et le bœuf connaissent leur maître : Le bœuf connaît son propriétaire et l’âne la crèche de son maître, Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas (Is 1, 3). Il faut ajouter à cela la référence à une phrase du livre d’Habacuc (un prophète contemporain de Jérémie) qui, dans la Bible grecque (Septante) et les vieilles versions latines (avant la Vulgate de saint Jérôme), diffère de l’original hébreu. Peu avant le siège de Jérusalem par les Babyloniens en 587, le prophète supplie le Seigneur de réitérer son œuvre de salut et s’écrie : Au milieu des années, fais-la revivre! Au milieu des années, fais-la connaître (Ha 3,2, en hébreu). Mais en grec, on lit plutôt : Au milieu de deux animaux, qu’il soit connu! Au temps qui s’approche, qu’il soit reconnu! Les chrétiens des premiers siècles (qui lisaient les Écritures en grec ou en latin), ont relu ces deux textes à la lumière de la naissance de Jésus. Au temps accompli, Dieu s’était effectivement manifesté dans la grotte de Bethléem. Et les deux animaux sont devenus l’âne et le bœuf.
     Mais le travail d’interprétation des Écritures ne s’est pas arrêté là. Un autre passage d’Isaïe vient éclairer la naissance de Jésus comme l’incarnation du Fils de Dieu et l’accomplissement des temps messianiques. C’est le célèbre texte où le prophète Isaïe décrit, avec des accents poétiques d’une rare beauté, l’avènement du descendant de David qui établira la paix de Dieu sur terre : La vache et l’ours paîtront, ensemble se coucheront leurs petits. Le lion comme le bœuf mangera de la paille (Is 11, 7; repris en Is 65, 25).
     La crèche de Bethléem apparaît ainsi comme le lieu où naissent les temps nouveaux. La mission de Jésus est déjà présente en germe. Il est celui par qui Dieu vient rassembler les êtres humains, en créant un peuple nouveau où les différences et les oppositions sont réconciliées afin que tous les humains vivent dans la paix. En se rappelant qu’il était interdit d’atteler un âne et un bœuf pour labourer un champ, certains commentateurs ont même vu dans l’âne et le bœuf le symbole de la réconciliation des juifs et des païens au sein du peuple nouveau.
     En terminant cette petite exploration des coulisses bibliques de la crèche, je vous cite ce poème de Paul Verlaine qui évoque le mystère qui se déploie sous nos yeux lorsque nous contemplons l’amour du Père dans l’enfant de la crèche. On y retrouve aussi, comme en écho, l’invitation de Jésus à adopter la simplicité de l’enfant pour accueillir l’infinie présence de Dieu dans notre vie :

Petit Jésus qu’il nous faut être,
Si nous voulons voir Dieu le Père,
Accordez-nous d’alors renaître

En purs bébés, nus, sans repaire
Qu’une étable, et sans compagnie
Qu’un âne et qu’un boeuf, humble paire;
D’avoir l’ignorance infinie
Et l’immense toute-faiblesse
Par quoi l’humble enfance est bénie;
Paul Verlaine, Noël.
Avec mes meilleurs vœux de Joyeux Noël.
Yves Guillemette, ptre
Directeur du Centre biblique et du Site InterBible
Curé de la Paroisse Saint-Léon de Westmount
Président de la Société catholique de la Bible
Chronique précédente :
Il parlait en paraboles

Autres chants:

https://www.youtube.com/watch?v=mSGn8BcVYOw

https://www.youtube.com/watch?v=Hh72fU45e4g


Retrouvez ici les paroles (en anglais) de l’« Hallelujah » du père
Kelly :


We join together here today,
To help two people on their way,
As Leah and Chris start their life together,
And now they’ve reached their special date,
We’ve come to help them celebrate,
And show them how much we all love them too,
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah,
As Leah‘s walking up the aisle,
And Chris looks up and gives a smile,
The love that flows between them fills the church,
With Leah’s friends and family at  her side,
She really is the blushing bride,
With love and pride they lead her
Hallelujah,
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah,
With the priest and the family who lead the prayers,
We say our lines and they say theirs,
I guide them through the ceremony, in union
And in this house of God above,
They join their hands to show their love,
And say those most important words i do,
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah,
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah,
Hallelujah,
Hallelujah.

C’est sur Aleteia que vous l’avez découvert en avril. En quelques semaines, le père Kelly, simple prêtre irlandais, était connu sur toute la terre par la magie de YouTube. La raison ? Sa reprise du « Hallelujah » de Leonard Cohen, et plus précisément de la version chantée par Jeff Buckley, alors qu’il célébrait un mariage. Vue 2,6 millions de fois en à peine trois jours, franchissant la barre des 14 millions de vues en cinq jours seulement, elle a été, fin 2014, regardée en ligne plus de 39 millions de fois.


C’est le 5 avril que le Père Kelly a célébré le mariage de Chris et Lea O’Kane, et adapté le célèbre « Hallelujah » de Leonard Cohen, jadis repris par Jeff Buckley. Une interprétation qui aura tiré des larmes des yeux des mariés, épatés par sa « prestation » surprise, et reçu un tonnerre d’applaudissements. L’invité qui a filmé la scène ne s’y attendait sans doute pas, mais, après tout, le père Kelly est tout sauf un chanteur du dimanche :  ancien membre du groupe The All Priests Show à Dublin, il a donne de nombreux concerts, et il n’est pas rare qu’il se mette à chanter durant les mariages qu’il célèbre.
Une autre version:
https://www.youtube.com/watch?v=KRpZ0HY22YM

Pause sourire : le quizz de Noël

Suis-je prêt pour Noël ?
Le Quizz !

Je suis prêt pour Noël quand je suis passé chez :

a. mon coiffeur
b. mon traiteur
c. mon confiseur
d. mon confesseur


Les sept verrous qui bloquent le dragon qui est en chacun d’entre nous.

On triomphe des 7 vices capitaux par l’exercice des 7 vertus opposées.
Ainsi on triomphe :
de l’orgueil par l’humilité,
de l’avarice par la libéralité,
de la luxure par la chasteté,
de la colère par la patience,
de la gourmandise par l’abstinence,
de l’envie par l’amour fraternel,
de la paresse par la diligence et l’ardeur dans le service de Dieu.
Un combat à la fois, un par jour est plus efficace.
Sagesse de la première Alliance…Isaïe 11.1-3

Un rejeton sortira de la souche de Jessé,
un surgeon poussera de ses racines.
Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur,
esprit de sagesse et d’intelligence,
esprit de conseil et de force,
esprit de connaissance et de crainte du Seigneur
son inspiration est dans la crainte [piété] du Seigneur.



ll y a sept dons du Saint-Esprit qui nous aident dans ce combat :
1 le don de Sagesse ;
2 d’Intelligence ;
3 de Conseil ;
4 de Force ;
5 de Science ;
6 de Piété ;
7 de Crainte de Dieu.
A quoi servent les 7 dons du Saint-Esprit ?
Les 7 dons du Saint-Esprit servent à nous confirmer dans la Foi, l’Espérance et la Charité ; et à nous rendre prompts aux actes de vertu nécessaires pour acquérir la vie chrétienne et le CIEL.
Qu’est-ce que la Sagesse ?
La Sagesse est un don par lequel, élevant notre esprit au-dessus des choses terrestres et fragiles, nous contemplons les choses éternelles, c’est-à-dire la Vérité qui est Dieu, en qui nous nous complaisons et que nous aimons comme notre souverain Bien.
Qu’est-ce que l’Intelligence ?
L’Intelligence est un don par lequel nous est facilitée, autant que c’est possible pour un homme mortel, l’intelligence de la Foi et des divins mystères que nous ne pouvons connaître par les lumières naturelles de notre esprit.
Qu’est-ce que le Conseil ?
Le Conseil est un don par lequel, dans les doutes et les incertitudes de la vie humaine, nous connaissons ce qui contribue le plus à la gloire de Dieu, à notre salut et à celui du prochain.
Qu’est-ce que la Force ?
La Force est un don qui nous inspire de l’énergie et du courage pour observer fidèlement la sainte loi de Dieu et de l’Eglise, en surmontant tous les obstacles et toutes les attaques de nos ennemis.
Qu’est-ce que la Science ?
La Science est un don par lequel nous apprécions sainement les choses créées, et nous connaissons la manière d’en bien user et de les diriger vers leur fin dernière qui est Dieu.
Qu’est-ce que la Piété ?
La Piété est un don par lequel nous vénérons et nous aimons Dieu et les Saints, et nous avons des sentiments de miséricorde et de bienveillance envers le prochain pour l’amour de Dieu.
Qu’est-ce que la Crainte de Dieu ?
La Crainte de Dieu est un don qui nous fait respecter Dieu et craindre d’offenser sa divine Majesté, et qui nous détourne du mal en nous portant au bien dans l’amour.

Les dons du Saint Esprit
(CEC 1830-1831 ; ST I-II 68.1-8)

Les dons sont des habitudes, habitus infus, qui sont nous rendent réceptifs aux motions du Saint-Esprit, pour nous faire agir.

« Les dons sont des habitus qui perfectionnent l’homme pour qu’il suive promptement l’impulsion du Saint-Esprit, de même que les vertus morales disposent les facultés appétitives à obéir à la raison. Or, de même qu’il est naturel pour les facultés appétitives d’être mues par le commandement de la raison ; de même il est naturel pour toutes les facultés humaines d’être mues par l’impulsion de Dieu comme par une puissance supérieure. » ST I-II 68.4

Les sept dons du Saint Esprit
(ST I-II 68.4)

Intelligence : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans l’appréhension, par l’intelligence, des vérités spéculatives (ST II-II 8.1-8).
Conseil : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans l’appréhension, par l’intelligence, des vérités pratiques (ST II-II 52.1-4).
Sagesse : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans le jugement, par l’intelligence, des vérités spéculatives (ST II-II 45.1-6).
Connaissance : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans le jugement, par l’intelligence, des vérités pratiques (ST II-II 9.1-4).
Piété : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans les appétits de l’amour des choses qui concernent un autre (ST II-II 121.1-2).
Force : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans les appétits de la crainte des choses qui nous concernent (ST II-II 138.1-2).
Crainte : nous rend réceptifs à l’action de l’Esprit Saint dans les appétits du désir des choses nous concernant (ST II-II 19.1-12).

Plus de temps aux parents


Cette lettre d’une maîtresse m’a fait pleurer comme un bébé.


“Chers parents : à propos de CET enfant…”, par Amy Murray.

Chers parents :
Je sais. Vous êtes inquiets. Chaque jour, votre enfant rentre à la maison et vous parle de CET enfant. Celui qui est toujours occupé à frapper, pincer, griffer et même parfois mordre les autres enfants. Celui à qui je dois toujours tenir la main dans le couloir. Celui qui a son coin spécial sur le tapis de jeu et préfère s’asseoir sur une chaise plutôt que par terre. Celui qui a du quitter la classe parce qu’on ne jette pas les jouets. Celui qui a grimpé la grille de la cour alors que je lui disais d’arrêter. Celui qui a aspergé le sol avec le lait de son voisin parce qu’il était en colère. Exprès. Alors que je le regardais. Et quand je lui ai demandé de nettoyer, il a vidé le rouleau de sopalin. Exprès. Alors que je le regardais. Celui qui a prononcé le mot en M en cours de gym.
Vous êtes inquiet que CET enfant n’empêche le votre d’apprendre. Vous avez peur qu’il me prenne trop de temps et d’énergie pour que le votre ait sa part d’attention. Vous avez peur qu’il ne blesse quelqu’un un jour. Vous avez peur que ce “quelqu’un” soit votre enfant. Vous avez peur que votre enfant ne devienne agressif pour obtenir ce qu’il veut. Vous avez peur que votre enfant ne devienne un cancre parce que je n’aurais pas remarqué qu’il a du mal à écrire. Je sais.
Votre enfant, à son âge et dans cette classe, n’est pas CET enfant. Votre enfant n’est pas parfait, mais en général, il obéit. Il partage ses jouets sans problème. Il ne jette pas son matériel. Il lève la main pour parler. Il travaille quand c’est l’heure de travailler, et joue quand c’est l’heure de jouer. On peut le laisser aller seul aux toilettes et en revenir sans craindre une mauvaise blague. Il pense que le mot en P est “purée” et que le mot en M est “mercredi”. Je sais.
Je sais, et je m’en inquiète aussi.
Vous savez, je m’inquiète tout le temps. Pour TOUS les enfants. Je m’inquiète de l’écriture de votre enfant, de la prononciation d’un autre, de la timidité de celui-ci ou de tel autre qui ne mange pas le midi. J’ai peur que le manteau de Gavin ne soit pas assez chaud et que le père de Talitha ne la gronde parce qu’elle écrit les B à l’envers. Tous mes trajets en voiture et toutes mes douches, je les passe à m’inquiéter.
Mais je le sais, vous voulez parler de CET enfant. Parce que les B à l’envers de Talitha ne causeront pas un oeil au beurre noir à votre enfant.
Moi aussi je veux parler de CET enfant, mais il y a tellement de choses que je n’aurais pas le droit de vous dire.
Je ne ne pourrais pas vous dire qu’il a été adopté dans un orphelinat quand il avait 18 mois.
Je ne pourrais pas vous dire qu’il suit un régime spécial à cause de ses allergies alimentaires et qu’il a faim TOUT. LE. TEMPS.
Je ne pourrais pas vous dire que ses parents sont en plein divorce et qu’il habite chez sa grand-mère.
Je ne pourrais pas vous dire que j’ai peur que sa grand-mère ne commence à boire…
Je ne pourrais pas vous dire que son traitement contre l’asthme le rend agité.
Je ne pourrais pas vous dire que sa mère est seule, et que cet enfant est à la garderie à la seconde où elle ouvre jusqu’à la seconde où elle ferme le soir. Il a ensuite 40 minutes de trajet pour rentrer chez lui, et dors donc moins que la plupart des adultes.
Je ne pourrais pas vous dire qu’il a assisté à des violences domestiques.
Vous comprenez. Vous savez que je ne peux pas divulguer d’informations personnelles. Vous voulez juste savoir ce que je FAIS à propos du comportement de CET enfant.
J’aimerais vous le dire. Mais je ne peux pas.
Je ne peux pas vous die qu’il reçoit des cours d’orthophonie, qu’un examen a révélé retard de langage, et qu’un thérapeute a lié son agressivité à ses difficultés à communiquer.
Je ne peux pas vous dire que je rencontre ses parents TOUTES les semaines, et que le plus souvent, ils crient pendant ces rencontres.
Je ne peux pas vous dire que cet enfant et moi avons un signal secret avec nos mains quand il veut s’asseoir tout seul dans son coin.
Je ne peux pas vous dire qu’il passe le temps de la sieste blotti sur mes genoux parce que sentir mon coeur battre “le fait se sentir bien”.
Je ne peux pas vous dire que depuis trois mois, je note chacun de ses accès de colère et que leur nombre a baissé de 5 par jour à 5 par semaine.
Je ne peux pas vous dire que le secrétaire de l’école à accepté que je l’envoie dans son bureau quand il a besoin de prendre l’air.
Je ne peux pas vous dire qu’à une réunion de professeurs, les larmes aux yeux, j’ai supplié mes collègues de le surveiller de près, de lui prêter attention, même quand ils sont en colère parce qu’il a encore frappé quelqu’un JUSTE DEVANT EUX.
Le truc c’est qu’il y a TELLEMENT DE CHOSES que je ne pas dire à propos de cet enfant. Même les bonnes choses je ne peux pas vous les dire.
Je ne peux pas vous dire que son travail dans la classe est d’arroser les plantes, et que quand l’une d’elle est morte pendant l’hiver, il a pleuré toutes les larmes de son corps.
Je ne peux pas vous dire qu’il embrasse sa petite soeur tous les matins pour lui dire au revoir, et lui murmure “Tu est mon soleil” avant que sa mère n’emporte la poussette.
Je ne peux pas vous dire qu’il en sait plus à propos des orages que bien des mététorologues.
Je ne peux pas vous dire qu’il me propose souvent d’aider à tailler les crayons pendant les récréations.
Je ne peux pas vous dire qu’il coiffe les cheveux de sa meilleure amie pendant la sieste.
Je ne peux pas vous dire que lorsqu’un de ses camarades pleure, il se précipite pour lui lire une de ses histoires préférées.
Le truc, chers parents, c’est que je ne peux vous parler que de VOTRE enfant. Alors je peux vous dire ceci :
Si jamais un jour VOTRE enfant devient CET enfant…
Je ne partagerai pas vos histoires de famille avec d’autres parents.
Je communiquerai avec vous régulièrement, clairement, et gentiment.
Je m’assurerai qu’il y a des mouchoirs sur mon bureau pendant nos rencontres, je vous tiendrai la main si vous pleurez.
Je me battrai pour que vous receviez les services des meilleurs spécialistes, et je coopérerai avec eux pour obtenir les meilleurs résultats.
Je m’assurerai que votre enfant reçoive le surplus d’amour et d’attention dont il a besoin.
Je porterai sa voix auprès du personnel de l’école.
Quoiqu’il arrive, je continuerai à chercher tous ses bons côtés, toutes ses qualités et tout ce qui le rend exceptionnel.
Je lui rappellerai ces choses, ainsi qu’à vous, encore et encore.
Et quand un parent viendra se plaindre de VOTRE enfant…
Je lui répéterai tout ça,encore et encore.
Avec tout mon amour;
La maîtresse.
Solutions vraies, rapides, sûres, concrètes, efficaces:
plus de temps pour les parents.
Parmi les pires maltraitances et tortures morales, psychiques et manipulatrices, ignorer l’enfant, le menacer de l’ignorer ou faire croire que l’autre parent ne s’intéresse plus vraiment à l’enfant par des mensonges, ruptures affectives et conflits de loyauté. 

Selon les psychiatres, notamment le Dr Philip Ney, ces souffrances sont atroces, pires que des souffrances physiques, gifles, coups etc… et laissant des traces psychiques graves pour toute la vie…


Blaise Rossellat 15 décembre 18:40
L’utilité de l’argent dans le fond c’est quoi?

C’est acheter et recevoir du temps de travail. Je te donne 50.-, tu me donne une heure de travail en échange. Le résultat de ce travail va valoir une certaine quantité d’argent (le pris de revente), pour finalement ne plus rien valoir du tout… ou avoir un prix négatif (le déchet que je vais mettre dans ma poubelle).

Sans pouvoir acheter du “temps de travail”, l’argent n’a aucun intérêt.

Quand je paye mes impôts, mes taxes, j’offre des heures de mon travail à l’Etat, en échange d’autre heures de travail.

Maintenant je peux aussi offrir 10 heures de mon travail contre 1 heure (par exemple d’un avocat, d’un dentiste), mais l’argent n’est qu’un outil pour échanger des heures de travail.

Quand je prend des dettes, je demande un certain nombre d’heures de travail, que je m’engage à rembourser par un autre nombre d’heures de travail.

Quand j’achète un diamant, je paye le travail de la personne qui a extrait ce diamant, celle qui a mis des gens ensemble pour extraire ce diamant, les transporteurs, celui qui a transformé ce diamant, mais à la fin j’échange de nouveau de l’argent contre des heures de travail.

Maintenant à chaque transfert, il y a des pertes, et c’est bien ce qu’optimise la “nouvelle économie” (sharing economy), ou d’ailleurs particulièrement les multi-nationales. Comment éviter ces pertes. L’embêtant c’est qu’une partie de ces pertes permet à l’Etat de recevoir du temps de travail de personnes qui font tourner l’Etat. Plus j’optimise, plus une société optimise, plus l’Etat sera dans la merde et va devoir trouver d’autre sources pour augmenter ce temps de travail.

Maintenant si les 75% de la fortune appartiennent à 10%, cela veut dire que 75% de mon temps de travail potentiel appartient à 10% des plus riches. Il faut pondérer ce taux par la capacité de transfert (car c’est bien le transfert qui crée de la valeur, pas la possession – avoir de l’argent dans un coffre n’a aucune valeur si il n’achète par du temps de travail d’autres personnes.).

D’où ma conclusion que la moitié de notre temps de travail en moyenne est “offerte” aux 1% des plus riches puisqu’ils possèdent 40% de la fortune en Suisse, donc de la capacité de travail.

D’où mon autre conclusion que si on veut sortir un pays de la m****, il faut enlever tous les impôts, toutes les taxes, et demander à chacun d’offrir 20% de leur temps à l’Etat (temps que l’Etat peut retransformer en argent en “louant” un employé ce 20% de ce temps à sa société.). 20% c’est une moyenne à la louche du temps qu’on passe à travailler pour gagner de l’argent qu’on reverse à l’Etat. – avec Gabriel Klein.

Le Conseil Fédéral suisse admet le risque systémique

Selon le Conseil Fédéral suisse : « L’argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas cette monnaie scripturale des banques qui, contrairement aux avoirs à vue auprès de la BNS, connaît un risque d’insolvabilité. 
La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution. »
Le président de la communauté … de Baden a aidé financièrement la femme avec qui Geri Müller échangeait des images intimes. Plus …

Curia Vista – Objets parlementaires

12.3305 – Interpellation

Création de monnaie en Suisse (1)

Déposé par

Date de dépôt
16.03.2012
Déposé au
Conseil national
Etat des délibérations
Liquidé

Texte déposé

Face à la crise de l’euro et de la dette, je prie le Conseil fédéral de prendre position sur la question de la création de monnaie en Suisse. Selon la théorie économique qui prévaut, la plus grande part de la masse monétaire M1 est créée par l’accroissement de la somme des bilans des banques commerciales et non par la Banque nationale suisse (BNS), ce que confirme d’ailleurs le lexique de cette dernière: “Les banques créent de la monnaie en accordant des crédits; cf. lexique de la BNS”.
Partant de ce constat, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes:
1. Aux termes de l’article 2 de la loi fédérale sur l’unité monétaire et les moyens de paiement (LUMMP), seuls sont considérés comme moyens de paiement, les espèces métalliques, les billets de banque et les avoirs à vue auprès de la BNS. Sur quelle base légale se fonde la pratique générale (suivie également par les autorités) de considérer les avoirs à vue auprès des banques comme des moyens de paiement légaux, alors qu’ils ne constituent qu’une créance sur ceux-ci, qui sera honorée ou non par les banques selon leur solvabilité?
2. La création de monnaie scripturale des banques commerciales est-elle conforme au droit régalien de la Confédération, selon l’article 99 de la Constitution, qui dispose que “la monnaie relève de la compétence de la Confédération”?
3. Comme le Conseil fédéral l’a relevé dans son message du 26 mai 1999 concernant la LUMMP, “Les avoirs à vue auprès d’une grande banque, d’une banque cantonale ou régionale, ou encore d’une organisation de cartes de crédit, ne sont effectivement pas la même chose que ceux déposés à la BNS, qui est le seul établissement du pays … à pouvoir créer de l’argent à son gré”. L’Etat ne peut donc déclarer la monnaie scripturale des banques comme moyen de paiement légal (99.051). Or vu qu’elle est considérée dans les faits comme telle, le Conseil fédéral ne pense-t-il pas qu’il serait nécessaire de préciser cette distinction dans la loi parce que la majorité de la population continue de penser que la mise en circulation de moyens de paiement libellés en francs est exclusivement du ressort de la BNS et par conséquent garantie?
4. Comment le Conseil fédéral légitime-t-il ce droit des banques commerciales de créer de la monnaie, sans qu’elle soit entièrement garantie par un capital, en accordant des crédits, qui augmentent la somme de leur bilan, alors que les particuliers ne peuvent consentir des prêts que s’ils disposent de l’argent?

Réponse du Conseil fédéral du 25.04.2012

1. Les moyens de paiement légaux et ceux considérés dans les faits comme tels sont loin d’être sur pied d’égalité. Les moyens de paiement ayant cours légal font l’objet d’une énumération exhaustive à l’article 2 de la loi fédérale sur l’unité monétaire et les moyens de paiement (LUMMP). Etant donné les différences de solvabilité des établissements gérant des comptes, les avoirs à vue auprès des banques ne jouissent pas des caractéristiques des dépôts auprès de la banque centrale: la standardisation et la fongibilité.
Contrairement aux moyens de paiement légaux, nul n’est tenu d’accepter la monnaie scripturale des banques, à moins qu’un tel moyen de paiement ait été convenu par contrat, ou que les circonstances (l’usage) ou une disposition légale particulière l’exigent.
2. La fixation de l’unité monétaire et la désignation des moyens de paiement ayant cours légal font partie des compétences conférées par le monopole de la Confédération en matière d’émission du numéraire (art. 99 al. 1 de la Constitution). L’article 2 LUMMP précise que les moyens de paiement légaux sont les espèces métalliques, les billets de banque et les avoirs à vue auprès de la Banque nationale suisse (BNS). L’argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas la monnaie scripturale des banques qui, contrairement aux avoirs à vue auprès de la BNS, connaît un risque d’insolvabilité. La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution. La Confédération a toutefois la possibilité, dans le cadre de sa compétence législative, d’intervenir contre les développements qui échappent au contrôle du processus de création monétaire exercé par la BNS, ou qui sont susceptibles de miner d’une autre manière la confiance placée dans le numéraire émis par l’Etat. Le législateur a limité les possibilités des banques de créer de la monnaie scripturale, par le biais de dispositions légales régissant les réserves minimales, ainsi que par les prescriptions relatives aux fonds propres et aux liquidités inscrites dans la loi sur les banques.
3. Voir les chiffres 1 et 2. L’article 2 LUMMP indique clairement quels sont les moyens de paiement légaux. Comme l’ont montré les débats sur la garantie des dépôts menés dans le sillage de la crise financière, la population est consciente que les avoirs à vue en francs déposés auprès de banques ne sont pas garantis par la BNS.
4. Conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution, la croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés. En acceptant les dépôts du public et en octroyant des crédits, les banques remplissent leur fonction principale et essentielle pour l’économie d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs. En vertu de sa compétence législative, la Confédération peut toutefois limiter et réglementer la création de monnaie par les banques (voir ch. 2). Le législateur a ainsi édicté diverses prescriptions détaillées (par ex. sur les fonds propres, les liquidités ainsi que les réserves minimales).

Chronologie / procès-verbaux

Date Conseil
15.06.2012 CN La discussion est reportée.
21.03.2014 En suspens depuis plus de deux ans; classement.

Descripteurs (en allemand):

Aide

Indexation complémentaire:

24
Les banques gagnent un multiple de la différence des intérêts, car elles prêtent plusieurs fois le capital de base par la création de multiples crédits, création ex nihilo, du néant, sic
Donc en Suisse, l’argent créé “ex nihilo” est bien de la “fausse monnaie” très risquée comme le démontrait le prix Nobel Maurice Allais.
Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent. 

Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.


Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:


Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.


Pour une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.


État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :



1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).


2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.

4. La crise de l’UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?

5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.

6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.

Ainsi :

 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel

Article 128a :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
       

Dispositions transitoires :

La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.

2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.

3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.

Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.

Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.

Interdire toute dévaluation compétitive.

Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.

Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :

 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               

Maurice Allais, prix Nobel d’économie.


Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette Initiative.


Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux “jouets” utilisés par certaines forces obscures. 


Pour une lutte organisée et efficace contre les sociétés secrètes qui sont les parasites de l’économie, de la justice et de la politique. Ce sont elles qui provoquent la violence, le terrorisme, les crises et les guerres…


Merci.

GERIGATE

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    Un revenu universel de 2’500 francs: inquiétant ou séduisant?
    Un revenu de 2'500 francs pour tous, afin de vivre dignement: inquiétant ou séduisant? [Bernd Ege - Fotolia]

    Un revenu de 2’500 francs pour tous, afin de vivre dignement: inquiétant ou séduisant? [Bernd Ege – Fotolia]

    Un revenu universel garanti, permettant à tous de “mener une existence digne”: c’est ce que propose l’initiative populaire “Pour un revenu de base inconditionnel”. Lancée il y a un an, cette initiative a déjà réuni les 100’000 signatures nécessaires. Une véritable surprise selon les initiants eux-mêmes. Certaines de ces signatures doivent encore être examinées, mais il est fort probable que nous soyons bientôt appelés à nous prononcer sur l’idée d’une allocation universelle.

    Alors l’idée d’un revenu universel est-elle inquiétante ou séduisante? Selon vous, est-il acceptable de toucher un revenu sans rien offrir en échange?


    Pour les partisans de ce revenu de base pour tous, estimé entre 2’000 et 2’500 francs par mois, l’objectif est d’améliorer la qualité de vie de chacun des citoyens, qu’il soit riche ou pauvre, qu’il travaille ou non. Pour d’autres, cela revient à payer les gens à ne rien faire. Cette profonde remise en question de notre système économique et social divise, même au sein du parti socialiste.



    On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?


    Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
    Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire. Ce n’est que justice que de nous rendre ce qui nous est volé par de rusés escrocs.


    Plus d’informations sur l’initiative populaire suisse sous 

    http://bien-ch.ch/fr/page/initiative-federale


    www.inconditionnel.ch


    (www.bedingungslos.ch)



    Par ici pour signer la pétition européenne : http://basicincome2013.eu


    Suivez-nous sur facebook pour suivre la campagne:https://www.facebook.com/RevenudeBase

    Le Revenu de Base est universel, individuel, inconditionnel et suffisant pour assurer à chacun une vie digne et sa participation dans la société.

    Ce nouveau droit fondamental pour l’humanité éradiquerait non seulement l’extrême pauvreté mais encouragerait également les activités non-marchandes: artistes, parents ou bénévoles. Mais c’est aussi une mesure économique ! Un revenu de base pour tous signifie des besoins solvables pour nos entreprises locales.

    Il nous permettrait donc d’exercer pleinement notre citoyenneté.

    http://www.youtube.com/watch?v=pZOUv5QQMz0

    —————————————
    Italian Version: http://youtu.be/v5BvxZ2XTms
    English Version: http://youtu.be/lqXXO0GGNRI
    Spanish Version: http://youtu.be/rHFi7EB5jKg

    Vous voulez traduire cette vidéo ? Contactez nous: video@revenudebase.info

    Notes récentes de M. Allais…


     Thème A : créer des ensembles régionaux où la concurrence sera équilibrée
    La libéralisation totale des mouvements de biens, de services et de capitaux à l’échelle
    mondiale, objectif affirmé de l’Organisation Mondiale du Commerce, doit être considérée à la
    fois comme irréalisable, comme nuisible et comme non souhaitable.
    Elle n’est possible, elle n’est avantageuse, elle n’est souhaitable que dans le cadre
    d’ensembles régionaux économiquement et politiquement associés, groupant des pays de
    développement économique comparable, chaque Association régionale se protégeant
    raisonnablement vis-à-vis des autres.
    En fait, une analyse correcte de la théorie des coûts comparés ne conduit en aucune façon à la
    conclusion que l’application à l’échelle mondiale d’une politique généralisée de libre-échange
    pourrait correspondre à l’intérêt réel de chaque pays, que ce soient les pays développés de
    l’Europe occidentale et de l’Amérique du Nord ou du Japon, ou que ce soient les pays en voie
    de développement de l’Europe de l’Est, de l’ex-URSS, de l’Afrique, de l’Amérique latine ou
    de l’Asie.
    (..) Ceux qui, par là-même, sont responsables d’innombrables misères et de la perte de leur
    emploi par des millions de chômeurs, ne sont en réalité que les défenseurs d’une idéologie
    abusivement simplificatrice et destructrice.
    P 233 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **
     Thème B : aspects sociaux et éthiques de la politique économique
    Une mondialisation précipitée et anarchique ne peut qu’engendrer partout instabilité,
    chômage, injustice, désordres, et misères de toutes sortes, et elle ne peut que se révéler
    finalement désavantageuse pour tous les peuples.
    P 86 (« L’Europe en crise, que faire ? ». Edition Clément Juglar, 2005)
    **
    Le libéralisme ne saurait se réduire au laissez-faire économique ; c’est avant tout une doctrine
    politique, destinée à assurer les conditions pour faire vivre ensemble des ressortissants d’une
    collectivité donnée.
    P 92 (« L’Europe en crise, que faire ? ». Edition Clément Juglar, 2005)
    **
    L’économie doit être au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie.
    (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément Juglar,
    1999)
    **
    Il faut repenser complètement notre politique sociale, et les moyens de concilier éthique et
    efficacité.
    P 277 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **
    Dans le cadre d’une société libérale et humaniste, c’est l’homme qui doit constituer l’objectif
    final et la préoccupation essentielle. Un Etat qui n’est capable ni d’assurer du travail à des
    millions de gens, ni d’assurer la sécurité des personnes, doit se réformer, et il doit se réformer
    profondément.
    P 286 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **
     Thème C : politique agricole et autosuffisance alimentaire
    Dans le cas de l’agriculture communautaire européenne, l’alignement de ses prix sur des prix
    mondiaux qui peuvent rapidement varier de un à deux en raison d’une situation toujours
    instable n’a aucune justification.
    P 74 (« L’Europe en crise, que faire ? ». Edition Clément Juglar, 2005)
    **
    Dans le domaine de l’agriculture, le libre-échange n’aurait d’autre effet que de faire
    disparaître presque totalement l’agriculture de l’Union Européenne. Une telle disparition peut
    être légitimement regardée comme non souhaitable du point de vue sociologique et politique,
    et elle est de nature à compromettre l’indépendance de l’Union Européenne en matière
    alimentaire. (..) Il en est de même pour un grand nombre de pays du Tiers Monde disposant
    d’un avantage relatif pour certains produits tropicaux. Une spécialisation excessive ne peut
    que compromettre leur autosuffisance alimentaire.
    P 230 (« La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance ». Edition Clément
    Juglar, 1999)
    **

    Le texte de l’ importante encyclique qui règle les bons et les mauvais contrats économiques  vix pervenit a été détruit dans tous les pays du monde et même au Vatican.[13] 

    1. François de Siebenthal: Disparition de Maurice Allais

      12 oct. 2010 – Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et 

    2. François de Siebenthal: Maurice Allais prophétique.

      desiebenthal.blogspot.com/…/maurice-allais-prophetique.ht…

      31 mars 2010 – Par Philippe Bourcier de Carbon [1] Président de l’AIRAMA, Alliance Internationale pour la Reconnaissance des Apports de Maurice Allais en 

    3. François de Siebenthal: Les faits donnent raison à M. Allais.

      3 avr. 2010 – Mais qui connaît Maurice Allais, à part ceux qui ont tout fait pour le faire taire ? On savait que la pensée unique n’avait jamais été aussi 

    4. François de Siebenthal: Bilderberg en Suisse…Destruction Discrète 

      15 mai 2011 – François de Siebenthal: Maurice Allais par Hugues de Blignières. 19 oct. 2010 … Création et destruction des moyens de paiement par le .

    5. François de Siebenthal: Débat: un revenu de base de 2500 francs 

      7 mai 2012 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous  http://desiebenthal.blogspot.com/2010/10/disparition-de-maurice-allais.html « Un revenu, c’est 

    6. François de Siebenthal: Dettes US, images

      13 juin 2012 –  sont des tigres en papier, du vol pur et simple par astuce selon le prix Nobel Maurice Allais Posted by François de Siebenthal at 13:36:00 

    7. Famille de Siebenthal

      www.de-siebenthal.com/

      La vie de Jean de Siebenthal …. A Zurich se présenta Lucie, celle que j’allais épouser, sans apparence universitaire, mais qui allait déterminer une orientation 

    8. Veritas in Caritate: Hommages au Prof. M. Allais, ce samedi 16

      13 oct. 2010 – M. Allais, ce samedi 16. Hommages au Prof. Maurice Allais, ce samedi 16.10.2010 à 10 heures  Publié par François de Siebenthal à 04:51 

    9. The interest kills children, kills nations

      Here are excerpts from a text written in 1995 by Mr. François de Siebenthal, from  Maurice Allais, 1988 Nobel Prize winner in Economics, wrote that the present 

  • La Suisse doit sortir du FMI et de la Banque mondiale

  • Voici les liens sur le site de la confédération suisse concernant les 3 interpellations Création de monnaie en Suisse 

    12.3305 – Interpellation, Création de monnaie en Suisse (1)
    http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305
    Déposé par : Geri Müller (Verts)
    Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), Reimann Maximilian (UDC), Rytz Regula (Verts), Stamm Luzi (UDC), Vischer Daniel (Verts), von Graffenried Alec (Verts), Wermuth Cédric (PS)

    12.3306 – Interpellation, Création de monnaie en Suisse (2)
    http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123306
    Déposé par : Geri Müller (Verts)
    Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), Rytz Regula (Verts), Stamm Luzi (UDC), von Graffenried Alec (Verts), Wermuth Cédric (PS)

    12.3200 – Interpellation, Economie réelle et économie fictive
    http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123200
    Déposé par : Reimann Lukas (UDC)
    Cosignataires:
    Büchel Roland Rino (UDC), Estermann Yvette (UDC), Freysinger Oskar (UDC), Müller Geri (Verts), Reimann Maximilian (UDC), Schwander Pirmin (UDC), Stamm Luzi (UDC), Wermuth Cédric (PS)
  • Four Horsemen of Apocalypse – Feature Documentary

    Warnings:

    Commenting.

    Dear Dean and Wally,

    Here, in Switzerland, we have the direct democracy and to win, we need large alliances.
    We can not win if we are too “pure”.
    Then, as said, some facts are well explained in those videos.
    See under solutions about what are the next steps. Thank you.

    François

    Dear François,

    I watched most of this video and found myself in almost complete agreement until about 15 minutes before it ended when the lie finally emerged.  As I watched the video, I kept waiting for them to reveal that there are indeed no shortages of anything – only misallocation and waste.  I kept waiting for them to  reveal the gap and the artificial shortages.  But alas, the solution we are offered is that old worthless filthy rag that has never worked – gold-backed money. 
    Francois you offered this to me as something you claim is of value.  All this shows me is that you don’t truly understand why our economy fails.  It is indeed very simple.  There is a shortage of money.  That shortage is entirely driven by the simple math behind the A + B theorem that is in force in all markets, with all goods and services ant at all times.  Until THIS simple fact is grasped by a critical mass of people, we will not throw off these chains.  The world suffers from what it does not know that it does not know.  If you want to be of service to your fellow man, it is this drum and this drum alone that you must beat. 
    What you must come to terms with is a clear recognition of the difference between these gold advocates AKA Von Mises Institute “experts” AKA gold bugs AKA libertarians  AKA Austrian School economists; and those who propose addressing the root cause of money shortage.  I have only ever seen two methods I believe can be made to work – Frederick Soddy’s National Economy and CH Douglas’s Social Credit.  The better of the two is definitely the latter because it does two things particularly well.  It provides for equitable distribution of a nation’s wealth and it bears witness to an inescapable fact – that we don’t need 100% of our labour force to produce 100% of the goods needed by our society.  To advocate the many feel-good principles this film advocated without addressing these root causes is to offer our posterity a guaranteed repeat of history at some point in the future.  On this simple point – the cause of the gap and its proper solution – I am absolutely steadfast, unyielding and immovable.  All other efforts and initiatives are simply futile and will ultimately fail.  I encourage you to get your mind straight on this.  You are close but you’re not there yet.
    Sincerely,
    Dean

    Yes, Dean, the video is worth watching for the presentation it makes of some of our contemporary problems.  It deals with the creation of money “out of nothing” by banks and their monopoly and depredations exercised by the control and administration of credit.  But at this point they stumble by failing entirely to identify the real problem with banks, i.e., that they claim the ownership of the credit which they create to monetize the community’s real credit and in so doing virtually appropriate the communal real capital.  The participants are generally well-intended but they are blinded by financial ignorance, and the cohesion of their destructive criticism disintegrates when they progress to the area of practical remedial proposals which are sterile without the Social Credit insight.  Douglas’s ideas would propel then into the light and free them from the ideological  maelstrom in which they are trapped in ceaseless circular motion, forever prevented from breaking out from the mental prison which confines them.  A tragedy indeed.  Each of these speakers should receive a copy of Dr Oliver Heydorn’s recent bookSocial Credit Economics:

     Wally

    The problems

    FOUR HORSEMEN is an award winning independent feature documentary which lifts the lid on how the world really works. 

    As we will never return to ‘business as usual’ 23 international thinkers, government advisors and Wall Street money-men break their silence and explain how to establish a moral and just society. 

    FOUR HORSEMEN is free from mainstream media propaganda — the film doesn’t bash bankers, criticise politicians or get involved in conspiracy theories. It ignites the debate about how to usher a new economic paradigm into the world which would dramatically improve the quality of life for billions.

    “It’s Inside Job with bells on, and a frequently compelling thesis thanks to Ashcroft’s crack team of talking heads — economists, whistleblowers and Noam Chomsky, all talking with candour and clarity.” – Total Film

    “Four Horsemen is a breathtakingly composed jeremiad against the folly of Neo-classical economics and the threats it represents to all we should hold dear.”
    – Harold Crooks, The Corporation (Co-Director) Surviving Progress (Co-Director/Co-Writer)



    The solutions


    http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/09/kennedys-robolution-against-bankstersss.html

    A robolution, robots at work and we share…

    Swiss basic income, arguments

    A new paradigm ! Too much products thanks to robots ? How to distribute all those goods ?





    I am forwarding the following link for the interest of  all persons of good will:

    http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/09/kennedys-robolution-against-bankstersss.html

    Unconditional Basic Income


    Other NGOs

    Press articles


    Invitation to join us to discuss and implement solutions, every year, two periods, either May or August-September..

    Week of study  held in Rougemont, Canada in four languages end of August or in May followed by the Congress beg. of September or in April-May week of studies April 21 up to the 3 May. Adoration and Jericho up to the 10 May.

    Free meals, free pilgrimages ( St Joseph, N-D du Cap et St Anne )and free rooms for all our guests from countries outside of Canada.


    François de Siebenthal
    Economiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
    23, av. ed. Dapples
    CH 1006 Lausanne
    Suisse, Switzerland
    https://www.facebook.com/desiebenthal https://www.facebook.com/desiebenthal
    skype: siebenthal
    Tel. en Suisse: 021 616 88 88
    Fax en Suisse:  021 616 88 81
    Fax intern. : 00 41 21 616 88 81

    Krach ? Solutions…
    Example:
    Local Exchange Systems in 6 languages


    to apply without any interest rate, thank you.

    see “vix pervenit”

    http://www.zoominfo.com/p/Fran%C3%A7ois-de%20Siebenthal/832409528

    Switzerland is the poorest country in natural ressources but Swiss are rich, why ?
    Switzerland has two money systems, one is free, no interests, see “bank wir” on google…
    http://en.wikipedia.org/wiki/WIR_Bank
    http://www.mit100.ch/?gclid=CJ36nbaL8pcCFQwgZwodDUHYCg

    How to do ?



    http://www.easyswap.org/view/presentation/presentation.php



    Wir began with seven swiss citizen


    example of legal…
                                                adopted ( dated)
                                                Association not for Profit
    1. Name
    ….. …………………………………………is a Society (hereinafter “Society /
    Social Credit”) according to the provisions of art 60 and al. of Swiss Civil Code.
    2. Domicile
    The local head office of the Social Credit will be located in ……………….
    And all activities will be begin in the area of ……………..
    3. Objects
    The objects for which the Social Credit is established are as follows:
    (A) To protect and promote the common interests of its members;
    (B) To promote, study, advance and protect trading, commercial, financial and
    manufacturing interests and relations, as a financial aid to poor people, without any interests.
    A Local Social Credit Bank is a business owned and controlled by the people who use its services. They
    finance and operate the business or service for their mutual benefit. By working together, they
    can reach an objective that would be unattainable if acting alone.
    The purpose of the Local Social Credit Bank is to provide greater benefits to the members such as
    increasing individual income or enhancing a member’s way of living by providing important needed
    services. The Local Social Credit Bank, for instance, may be the vehicle to obtaining improved markets or
    providing sources of supplies or other services otherwise unavailable if members acted alone.
    Distinctive Features
    In many respects, Local Social Credit Banks resemble other businesses. They have similar physical
    facilities, perform similar functions, and must follow sound business practices. They usually
    incorporate under State laws and require bylaws and other necessary legal papers. Members elect a
    board of directors to represent their interests. The board sets policy and hires a manager to run
    the Local Social Credit Bank’s day-to-day business.
    Even though Local Social Credit Banks are similar to many other businesses, they are distinctively
    different. Some differences are found in the Local Social Credit Bank’s purpose, ownership, control, and
    distribution of benefits. Local Social Credit Banks follow three principles that define or identify their
    distinctive characteristics:
    user-owned, user-controlled, and user-benefited.
    The user-owned principle means the people who own and finance the Local Social Credit Bank are those who use it. “Use” usually means buying supplies, marketing products, or using services of the
    Local Social Credit Bank business.
    Members finance the Local Social Credit Bank through different methods: 1) by a direct contribution
    through a membership fee or investment; 2) by an agreement to withhold a portion of net
    earnings (profit); or 3) by assessments based on units of product sold or purchased 4) By local money creation 5) By distribution of the social dividend 6) By the compensated discount .
    Sharing of the profits help finance the Local Social Credit Bank’s operations.
    The user-controlled principle (also called democratic control) says those who use the
    Local Social Credit Bank also control it by electing a board of directors and voting on major organizational
    issues. This is done on a one-member, one-vote basis.
    The user-benefited principle says that the Local Social Credit Bank’s sole purpose is to provide and
    distribute benefits to members on the basis of their use. Members unite in a Local Social Credit Bank to
    receive services otherwise not available, to purchase quality supplies, to increase market
    access, or for other mutually beneficial reasons. Members also benefit from distribution of net
    earnings or profit based on the individual’s business volume with the Local Social Credit Bank.
    To operate under these distinctive principles, an important practice, particularly for
    new Local Social Credit Banks, is to conduct continuing member education. This is especially important for attracting and recruiting new members. It is also necessary because the Local Social Credit Bank’s membershipsince conception, continually changes. Older members retire and new ones join.
    Keeping owners informed is an important practice for any business, but vital in a
    Local Social Credit Bank for at least three reasons:
    (1) The democratic control principle, exercised through majority rule, requires that
    the entire ownership (members) be informed and involved to assure that enlightened
    decisions are made;
    (2) Members must indicate their needs and accept the accompanying financial
    responsibilities before the Local Social Credit Bank can fulfill those needs; and
    (3) Some people are not familiar with the Local Social Credit Bank form of business. The educational
    system contains little, if any, information about Local Social Credit Banks.
    So, the Local Social Credit Bank, itself, must become the educational institution.
    All members sign a declaration not to be a member of any secret society and pay a fine of             Pesos if the fact is proven
    .
    To help in the attainment of these objects, but not in limitation of them, the Social Credit
    may inter alia:
    * Collect and disseminate statistical and other information relating to the aforesaid
    interests;
    * Maintain the necessary contacts relating to the aforesaid interests with appropriate
    government or trade authorities and bodies;
    * Promote, support or oppose legislative or other measures affecting the aforesaid
    interests;
    * Undertake by arbitration the settlement of disputes arising out of trading,
    commercial, financial or manufacturing questions submitted to its decision;
    * Institute through appropriate channels legal or other proceedings for the protection
    of any commercial interests in the local community, provided that, and so far as, no breach be committed of the rules of
    law against maintenance or champerty, if and so far as such rules of law are
    applicable in the country in which such proceedings are instituted;
    * Supply, without guarantee, information respecting the standing of companies, firms
    and persons in the local community;
    * Give advice and assistance to its Members and others in establishing commercial
    connections, finding agents and evaluating trade conditions in the
    The local community;
    * Sell, lease, mortgage or dispose of or otherwise deal with all or any part of the
    property of the Social Credit without any interest rate if applicable;
    * Do any other lawful things as may be conducive to the extension of any
    trade, commerce, finance, manufacturing or economic interests or incidental to the
    attainment of any or all of the above objects.
    4. Membership
    4.01 The Social Credit shall consist of members who may be:
    (a) Individual since conception;
    (b) Companies or corporations incorporated in, or firms with a place in RP.
    (c) Companies or corporations incorporated in, or firms with a place of business in ,
    the   village (“The village”);
    (d) Any other persons, partnerships, companies or corporations which the Council of
    the Social Credit, having regard to the interest and objects of the Social Credit, shall deem
    suitable for membership. For the purpose of registration, the number of Members of
    the Social Credit is declared as being unlimited.
    4.02 The amount of the annual subscription of members as well as the categories of
    membership shall be determined by the Council from time to time by regulations
    issued by it but subject to such regulations being ratified by the next General Meeting
    of the Social Credit, which may also amend the regulations being proposed and such
    amended regulations will be effective from the commencement of the following
    calendar year. Should the General Meeting or any continuation thereof, fail to ratify
    such regulations, they shall cease to have effect from the commencement of the
    following calendar year. Any regulations may also prescribe any additional amounts
    to be due from members for late payment of subscriptions and reductions of
    subscriptions as it may determine.
    Subscriptions for the current year are payable no later than January in each year but
    the first subscription of a Member admitted during the year shall be limited to a
    proportion of the full year calculated as from commencement of the quarter
    immediately preceding his election. The liability of each Member to the Social Credit and
    to third parties is limited to his subscriptions due hereunder.
    The Council shall also be entitled to nominate members to be patrons of the
    Social Credit on conditions as it considers appropriate
    For the purposes hereof, an “Individual Asset Member” shall be a person with a
    teaching qualification in languages either being self-employed or working for a small
    enterprise (nor more than 5 employees) offering language tuition and related
    services, or a teacher employed by a school which is not exclusively a language
    school. Whether a Member is eligible to be considered as an Individual ASSET
    Member shall be determined by the President (or in his absence or incapacity a Vice
    President) whose decision shall be final”.
    Notwithstanding the foregoing or the provisions of Article 8.01 (g) below, the Council
    shall have the authority by resolution to introduce a subscription rate for Individual
    Members and a “small business” subscription for Ordinary Members at a rate below
    the amount stated above and under conditions as the Council may consider
    appropriate.
    4.03 A candidate for election shall sign a written application for election and an
    agreement to be bound, if elected, by the Articles of Association. The application
    shall be brought before the Council at their next or subsequent meeting, when a
    majority of the Members of the Council then present or represented may admit the
    candidate as a Member. Such admission, together with submission of an application
    for membership and payment of the subscription, shall constitute membership and
    an agreement to be bound by these Articles of Association. The Executive Director
    shall keep a list of all members at the Social Credit’s head office.
    4.04 A Member must give written notice to the Social Credit at its Head office care of its
    Executive Director before the end of December in any year of his wish to retire, or he
    will be liable for his subscription for the ensuing year. A Member whose subscription
    is in arrears, shall not be entitled to vote on any questions, and if his subscription
    remains unpaid on the 30th June, all privileges of membership will be forfeited until
    payment is made, and his name may be posted in an arrears list in the offices of the
    Social Credit; but the arrears will still be a debt due to and recoverable by the Social Credit.
    4.05 A majority of Members present and voting at an Annual or Special General
    Meeting of the Social Credit may by resolution expel any Member whose conduct in their
    opinion renders him unfit to be a Member of the Social Credit. Any such person shall
    from the passing of such resolution cease to be a Member of the Social Credit, provided
    that seven days’ notice at least shall be given to such Member of the intention to
    propose such a resolution and he shall be given an opportunity of being present at
    the Meeting at which such resolution is proposed, and being heard in his defense.
    4.06 The Council may admit to honorary life membership of the Social Credit individuals
    distinguished in statesmanship, diplomacy, commerce, or finance, who shall not be
    required to sign the application mentioned above, or to pay any subscription.
    Notwithstanding the foregoing, honorary Members shall have all rights as Members
    as set out herein.
    5. Application of resources
    (A) The income and property of the Social Credit, whensoever derived, shall be applied
    solely towards the promotion of the objects of the Social Credit as set forth herein; and
    no portion hereof shall be paid or transferred directly or indirectly, by way of dividend,
    bonus or otherwise, to the members of the Social Credit, provided that nothing herein
    shall prevent the payment, in good faith, of reasonable and proper remuneration to
    any officer or servant of the Social Credit, or to any Member of the Soc. Credit in return for
    any services actually rendered to the Social Credit, nor prevent any payment of interest at
    any rate ( according to Vix Pervenit) or reasonable and proper rent for premises demised
    or let by any Member to the Social Credit; and provided that a member of the Council of
    the Social Credit may be appointed to any salaried office of the Social Credit or any office of
    the Social Credit paid by fees, and that in such event remuneration or other benefit in
    money or money’s worth may be given by the Social Credit to any Member of such
    Council, and Members shall be entitled to repayment of out-of-pocket expenses and
    A share on the profits aforesaid on money lent or reasonable and proper rent for
    premises demised or let to the Social Credit.
    (B) If upon the winding up or dissolution of the Social Credit, there remains, after the
    satisfaction of all its debts and liabilities, any property whatsoever, the same shall
    not be paid to or distributed among the Members of the Social Credit, but shall be given
    or transferred to some other Any or Swiss Institution or Institutions having objects
    similar to the objects of the Social Credit, and which shall prohibit the distribution of its
    or their income and property amongst its or their members, to an extent at least as
    great as is imposed on the Social Credit under and by virtue of Clause 5 hereof, such
    Institution or Institutions to be determined by the Members of the Social Credit at or
    before the time of dissolution, and if and so far as effect cannot be given to the
    aforesaid provision, then to some Any or Swiss charitable object.
    6. Audit
    At least once every year the accounts shall be examined by the electedAuditors who will give their opinion on the financial statements on the compliance of
    the accounts. The Auditors’ report shall be open to inspection at the
    Social Credit’s Head office during the three week period prior to the Annual General
    Meeting of the Social Credit.
    7. Council
    7.01 The business of the Social Credit shall be managed by a Council who shall either
    be Members of the Social Credit or the nominated representative of a company
    partnership or corporation which is a Member. Notwithstanding any such nomination
    they shall act on the Council in an individual capacity. The Members of the Council
    shall be elected at an Annual General Meeting of the Social Credit, and they shall hold
    office until the third Annual General Meeting after their election. Council Members
    shall use their best efforts to attend meetings of the Council.
    7.02 At the Annual General Meeting of the Social Credit in each year the Members of the
    Council whose office has expired shall retire but shall be eligible for re-election. The
    Council shall give at least 10 days’ notice before the Annual General Meeting of the
    names of the Members so retiring and of the fact that they are eligible for re-election.
    Such notice shall be given in the Social Credit Bulletin, or such other manner as notices
    are by these Articles of Association authorized to be given.
    7.03 All Members have the right of nominating candidates for election as Members of
    the Council. Candidates must be nominated at least 21 days before the Annual
    General Meeting, and their names must be notified to Members by publication in the
    issue of the Bulletin appearing before the date of meeting, or by notice given in
    manner authorized by these Articles, and be posted on the notice board at the
    Social Credit’s Head office.
    7.04 The Council shall elect from its own body by ballot or otherwise as they may
    determine, a President, Vice-Presidents as required, and an Honorary Treasurer,
    who are herein called “the officers” of the Social Credit. Each officer shall have a term of
    office of three years or such other term as the Council shall, from time to time,
    decide. Each officer shall be eligible for re-election. The President shall also be
    entitled to appoint an officer, after consultation with the Steering Committee, provided
    that such appointee shall be submitted to the Council for election at the next Council
    meeting. Councilors wishing to be considered for election as an officer shall be
    proposed and seconded by other Councilors giving written notice to the President
    not less than 45 days prior to the next Council meeting due to consider election of
    officers. Candidates shall not be entitled to vote for themselves. The Council shall
    otherwise establish rules, from time to time as it considers appropriate, for the
    conduct of elections, failing which the procedures shall be laid down by the Steering
    Committee .
    7.05 The Council shall meet at least twice a month. Members of the Council shall
    receive at least two days’ notice of such meeting. Meetings of the Council shall be
    presided over by the President or by a Vice-President, or, in their absence, by one of
    the Council, who shall be elected Chairman for the day. The President only shall
    have a casting vote as well as an original vote. Three Members of the Council (taking
    into account proxies and alternates) shall form a quorum. At meetings of the Council
    voting by proxy (as provided below) or letter shall be permitted and it shall be valid for
    a majority of the Members of the Council to authorize in writing either the Executive
    Director or the President to follow a certain course of action and such authority shall
    be ratified at the next meeting of the Council. A Member of the Council not able to
    attend a Council Meeting shall be entitled, to appoint (by notice to the President in
    writing) a colleague working for the same Social Credit Member or another Member of
    the Council, as an alternate, to attend meetings of the Council in his or her place or
    to give such person a written proxy to vote on his or her behalf. Such appointee may
    exercise all rights of the Member of the Council but a proxy holder shall only be
    entitled to vote in accordance with the terms of the proxy . The Members of the
    Council may act notwithstanding any vacancy in their body. Notwithstanding the
    above, resolutions of the Council may also be adopted in writing by telex, cable,
    facsimile or electronic mail by not less than eight Council Members provided that
    seven days’ notice shall have been given to all Council Members of the intention to
    adopt a resolution in this manner and no two Council Members have requested oral
    deliberation. Any resolution so adopted shall be binding as if a physical meeting of
    the Council had taken place.
    7.06 Special meetings of the Council may be convened by order of the President, or
    in his absence by a Vice-President. They shall also be called by the President upon
    the requisition in writing of at least eight Members of the Council. In each case not
    less than seven days’ notice of the proposed meeting shall be given to all Council
    Members.
    7.07 In the event of any Member of the Council not attending, resigning, dying or
    becoming insolvent between the regular periods of annual election, the Members of
    the Council may declare the seat vacant, and may elect another Member of the
    Social Credit to fill such vacancy. Further, the Members of the Council may elect
    Members (or their representatives) as additional members of the Council. In each
    case, the Member or representative so elected shall only hold office until the next
    Annual General Meeting, but shall be re-eligible for election to the Council in the
    usual manner.
    7.08 At the Annual General Meeting in every year the Council shall lay before the
    Social Credit an income and expenditure account for the period since the last preceding
    account made up to a date not more than 6 months before such meeting, together
    with a balance sheet made up as the same date. Every such balance sheet shall be
    accompanied by reports of the Council and the Auditors, and copies of such account,
    balance sheet and reports (all of which shall be framed in accordance with any
    statutory requirements for the time being in force) and of any other documents
    required by law to be annexed or attached thereto or to accompany the same shall,
    not less than twenty-one clear days before the date of the meeting, be sent to the
    Auditors and to all other persons entitled to receive notices of General Meetings in
    the manner in which notices are hereinafter directed to be served.
    7.09 The Council shall have power:
    (a) to take offices or acquire premises for the use of the Social Credit;
    (b) to appoint and to determine the duties of an Executive Director and such other
    officials as may be necessary for the due conduct of the business of the Social Credit,
    with annual salaries or otherwise;
    (c) to engage professional assistance and to remunerate all persons employed by
    them provided that no Council Member shall vote on any Council decision relating to
    his employment by the Social Credit or where he or the Member he represents would
    benefit by such decision;
    (d) subject to these Articles of Association, to call their own meetings and regulate
    their own organization and proceedings;
    (e) to act in the name of the Social Credit and to determine the officials or Council
    Members authorized to represent the Social Credit;
    (f) to manage and superintend the affairs of the Social Credit;
    (g) to arrange luncheon seminars and other events on behalf of the Social Credit and
    (h) generally to exercise all powers and functions of the Social Credit not hereby
    conferred upon General Meetings of the Social Credit.
    Copies or extracts from minutes or other documents shall be certified by the
    signature of the President, or failing him, of an Officer. The Council may appoint
    Chapters or committees for any special object and shall appoint a Steering
    Committee (which shall consist of the officers of the Social Credit and Chairmen of other
    Council Committees and Chapters and other Councillors, Members and employees
    of the Social Credit , as shall be determined by the President) to manage day to day
    matters on behalf of the Council. The Steering Committee shall act and meet as the
    President shall consider appropriate and otherwise in accordance with regulations
    adopted from time to time by the Council. Such committees shall work under the
    control of the Council and report to the Steering Committee (where appropriate) and
    the Council as often as circumstances shall require.
    7.10 The funds of the Social Credit shall be under the control of the Council for the time
    being. The operation of this control may, however, be delegated by the Council to and
    exercised by any two officers from among the President, the Vice-Presidents, and the
    Treasurer, or by any one of these officers jointly with the Executive Director, and they
    may be empowered to operate the bank and post-office accounts of the Social Credit
    and to withdraw and deal with on behalf of the Council, any of its assets or property.
    Accounts shall be kept in accordance with the guidelines appropriate for a non profit
    organization. The financial year of the Social Credit shall be the calendar year and the
    Treasurer shall be responsible for ensuring that the Social Credit’s accounts are
    appropriately made up to the 31st December of each year, for submission (after
    audit) to the Annual General Meeting.
    7.11 The Council shall have the power to elect Members of the Social Credit, in
    recognition of meritorious services rendered to the Social Credit, to a seat on the
    Council and to take part in the proceedings of the Council and to vote at all Council
    meetings, but they shall not be taken into account in reckoning the quorum present.
    Each Honorary Member of the Council shall hold office as such for such period (not
    exceeding three years) as the Council shall determine, but shall be eligible for
    re-appointment. These honorary members shall be in addition to those allowed by
    Article 2 but they shall not be able to be an officer of the Social Credit. Her Britannic
    Majesty’s Ambassador to the Confederation of The village and the Ambassador of
    the Swiss Confederation to the Court of St. James, or their nominated
    representatives, shall be ex-officio members of the Council with full voting rights.
    8. Annual and General Meetings of the Social Credit
    8.01 An Annual General Meeting of the Members of the Social Credit shall be held in
    each year not more than fifteen months after the holding of the last preceding Annual
    General Meeting to:
    (a) receive the report of the Council;
    (b) receive the statement of accounts;
    (c) elect new Members of the Council and, if appropriate to consider the removal of
    existing Council Members;
    (d) consider, and if necessary take action with reference to any business or motion of
    which due notice has been given;
    (e) receive communications from Members on any subject connected with the work,
    progress, or welfare of the Social Credit;
    (f) elect the Auditors;
    (g) determine any change to Membership subscriptions;
    (h) discharge the Council and the Auditors from liability for their actions;
    (i) where appropriate expel members of the Social Credit or revise these Articles of
    Association;
    (j) if appropriate consider liquidation of the Social Credit.
    8.02 Special General Meetings may be called by the President or, in his absence, by
    a Vice-President. They shall also be called by the Executive Director upon the
    requisition in writing of at least eight Members of the Council.
    8.03 Twenty-one days’ notice in writing at least of every General Meeting (including
    the Annual General Meeting), exclusive in every case both of the day on which it is
    served or deemed to be served and of the day for which it is given, shall be given in
    the Social Credit’s Bulletin or other official publication or in manner hereinafter
    mentioned to such persons (including the Auditors) as are under these presents
    entitled to receive such notices from the Social Credit; but with the consent of twenty
    (20%) percent of all Members having the right to attend and vote thereat, in the case
    of meetings other than Annual General Meetings, a meeting may be convened by
    such notice as those members may think fit. Any notice for a General Meeting shall
    specify the place, the day and the hour of meeting, and in the case of special
    business (but not general business as set out in Article 8.01 above) the general
    nature of that business. At all meetings, 12 Members personally present shall form a
    quorum.
    8.04 (a) Each Member shall be entitled to one vote at all General Meetings of
    Members, which may be given personally or by the Member’s duly authorized agent.
    Any Member shall be allowed to vote by proxy. Proxies may only be given to persons
    having themselves the right to vote. Decisions of the General Meeting shall be by
    simple majority of those present or represented at such meeting unless otherwise
    stated herein.
    (b) At any General Meeting a resolution put to the vote of the meeting shall be
    decided on a show of hands, unless a poll is, before or upon the declaration of the
    result of the show of hands, demanded by the Chairman or by at least three
    Members, or by a Member or Members representing one-tenth of the total voting
    rights of all the Members having the right to vote at the meeting, and unless a poll be
    so demanded a declaration by the Chairman of the meeting that a resolution has
    been carried, or carried unanimously or by a particular majority, or lost, or not carried
    by a particular majority, and an entry to that effect in the minute book, shall be
    conclusive evidence of the fact without proof of the number or proportion of the votes
    recorded in favor of or against that resolution. The demand for a poll may be
    withdrawn.
    (c) If a poll be demanded in manner aforesaid, it shall be taken at such time and
    place, and in such manner as the Chairman of the meeting shall direct, and the
    result of the poll shall be deemed to be the resolution of the meeting at which the poll
    was demanded.
    (d) No poll shall be demanded on the election of a Chairman of a meeting, or on any
    question of adjournment.
    8.05 Elections to the Council shall be by simple majority in open meeting. The
    names of the candidates shall be sent to Members prior to the Annual General
    Meeting at which the election is to take place. In the election of Members of the
    Council proxies shall be allowed.
    8.06 Each meeting of the Social Credit shall be presided over by the President or, in his
    absence, by a Vice-President, and in their absence the meeting shall elect a
    Chairman who shall be a Council member. The President, the Vice-President or
    other Council member acting as chairman shall have an original and also a casting
    vote.
    8.07 Correct minutes of the proceedings of the Social Credit at its General Meetings
    shall be open to the inspection of Members at the Social Credit’s Local Head Office at all
    convenient times.
    9. Publications of the Social Credit
    The Council shall determine what information shall be published and circulated to
    Members of the Social Credit (whether as a written or electronic publication) . The
    Council shall have the right to delegate such powers and day to day administration of
    Social Credit publications to the Steering Committee other parties as it shall, in its
    discretion, think fit. All members receive the journal .
    10. Notices
    10.01 A notice may be served by the Social Credit upon any Member, either personally,
    by facsimile transmission, or by sending it through first class post in a prepaid letter,
    addressed to such Member at his registered place of abode or registered office (as
    appropriate).
    10.02 A notice may be served by a Member on the Social Credit either personally, by
    facsimile transmitting it through first class post in a prepaid letter addressed to the
    Executive Director at the Social Credit’s Head Office.
    10.03 Any notice, if served by post, shall be deemed to have been served at the time
    when the letter containing the same would be delivered in the ordinary course of the
    post; and in proving such service it shall be sufficient to prove that the letter
    containing the notice was properly addressed and put into the post office.
    11. Interpretation or Construction of the Articles of Association
    If any question shall arise upon the interpretation or construction of these Articles of
    Association, the Council shall decide the point and their decision shall be final.
    12. Amendment of Articles of Association
    These Articles of Association shall come into effect on xxx and may be
    added to or varied or any one or more of these Articles of Association may be
    rescinded at any General Meeting of the Social Credit provided that not less than twenty
    one days’ notice of any proposed amendments is given to the President, who shall
    inform members of such proposed amendments at the same time as he gives
    notice of the meeting at which the amendments are to be discussed. Any
    amendment shall be adopted only if passed by three quarters of all members
    present or represented at such meeting.
    We can send you a pdf annex with imprimatur and nihil obstat,







    Please, subscribe to be kept informed. http://michaeljournal.org

  • François de Siebenthal: NORTH DAKOTA’S BANKING …

    desiebenthal.blogspot.com/…/north-dakotas-banking-system-role-model….

    18 mars 2009 – [Local solutions, local control. On every level, the … In fact, North Dakota has the only state-owned bank in the nation. The state legislature  …

  • Money creation management by the Swiss National Bank.

    desiebenthal.blogspot.com/…/money-creation-management-by-swiss.htm…

    9 oct. 2013 – 2009 – How Does the Central Bank Control the Money Supply ( and … the … François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la “création monétaire . … of the matter, meanwhile searching for a solution; after this consideration, they were to write out their conclusions. …. Local Exchange Systems in 6 languages

  • An interview with a former Swiss banker

    www.michaeljournal.org/swissbanker.htm

    Traduire cette page

    He recently spoke to Francois de Siebenthal, who is a former banker from … world today and what solutions he would suggest to correct the chaos that is occuring. …States did in 1929; establish local banks with 6,000 local currency systems.

  • We have a clear vision, the theory and the doctrine is there, but politics is an art of the possible, it is not a science.
    Anyway, the implementation was a total failure in the real world until now, at all levels, everywhere. Canada, USA, UK, etc
    Can you show us a success somewhere, except in our small experiments in Madagascar, Congo, Columbia ?
    http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/10/new-world-disorder-absolute-power.html
    We try our way and our best  here in Switzerland, we need a large alliance and we will teach, we have years for that. 
    Please, help us.
    They are cheating even the votations to stop us, they spent millions to manipulate TV, news, mass-media, academics etc.
    They troll internet.
    We  not need  help, and we will all succeed, if it is positive here in Switzerland, you will benefit too.
    If you want 100 % at once, you will not climb the mountain. You need to go step by step, we are used to this way because we love mountains and we know how to climb them
    Anyway, Switzerland is an exception already and is the most SC country in the world already, we resist to all those ugly empires since 2’000 years, and we will continue.
    We are at peace since centuries, we love peace and we know that peace needs the dividend, a social money system without usury and a compensated discount, we understand the A+B thorem, we are on the good wayand it is sometimes to easy to be against people moving ahead, doing some mistakes but at least trying at all levels possible.
    They killed Kennedy, the stopped all trials in Canada, show me another concrete better way if you can and anyway, help the little swiss in a fight for a true and feasible economical democracy thanks to a possible robolution.
    Some people are pure like angels, but they have no hands. We say in french: “qui fait l’ange fait la bête”, People like angels are in fact beasts. 
    We are humans, with mistakes, but we try our best and Switzerland, the poorest country of the world, no mines, no petrol, no sea, no nothing is in fact one of the richest, because we have an economy based on the spirit of association, with a cross on our flag.
  • http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/10/new-world-disorder-absolute-power.html
  • Deutschland unter alles, l’Allemagne s’écroule.

    Le défi démographique de l’Allemagne Par Sylvain Fontan

    Créateur du Site  www.leconomiste.eu

    L’Allemagne présente d’indéniables performances économiques : chômage faible, excédents extérieurs record et comptes publics sains. Toutefois, il n’en demeure pas moins que les perspectives à plus long terme sont moins positives, notamment de par sa démographie déclinante et sa population vieillissante. Le recours aux populations du Sud de l’Europe semble pouvoir être une solution au moins partielle de court terme à ce problème structurel.
    Evolution de la population en France et en Allemagne de 1960 à 2060_leconomiste.eu
    Evolution démographique de l’Allemagne
    Les trajectoires démographiques de l’Allemagne et de la France sont divergentes. En effet, les deux pays sont dans des situations radicalement différentes. L’Allemagne est peuplée d’environ 15 millions d’habitants de plus que la France (respectivement 80,5 millions contre 65,5 millions). Toutefois, alors que la France a pu conserver un taux de fécondité satisfaisant, pratiquement suffisant pour garantir la stabilité à long terme de la population, la dénatalité allemande va entraîner une baisse  rapide et importante de la population et un vieillissement nettement plus prononcé qu’en France. Dès lors, les projections soulignent qu’en 2045, la France devrait être plus peuplée que l’Allemagne. D’ici 2060, l’Allemagne devrait perdre presque 15 millions d’habitants et avoir une population de 66 millions d’habitants, contre près de 74 millions en France qui en aura gagné 9 millions dans le même temps. Dès lors, en 2060, la part des plus de 65 ans atteindra presque le tiers de la population en Allemagne, contre 27% en France.
    Les trajectoires divergentes entre ces deux pays sont essentiellement le produit de l’Histoire. En effet, en Allemagne, les générations les plus nombreuses sont celles nées depuis les années 1930 et jusqu’en 1945 (période du nazisme qui correspond à une incitation forte à la natalité). La seconde vague de natalité intervient au milieu des années 1960 avec les enfants issus des générations nées pendant la période nazie. Inversement, en France, les générations des années 1930 sont peu nombreuses. Après la seconde guerre mondiale, alors que le baby-krach intervient en Allemagne, la France entre quant à elle dans la période du baby-boom. La natalité s’estompe ensuite progressivement à partir de la crise des années 1970.
    Défi démographique pour l’Allemagne
    La situation démographique de l’Allemagne est très dégradée. En effet, le vieillissement accéléré de sa population est directement lié à sa faible natalité. Avec 670’000 naissances par ans et 870’000 décès, le pays connaît un déficit de natalité de 200’000 habitants par an. Ainsi, l’Allemagne est dans le trio de tête mondial des pays avec la plus petite proportion de jeunes : seulement 13% de la population a moins de 15 ans et seulement 22% a moins de 25 ans. Avec 18 naissances pour 1’000 habitants, l’Allemagne a un taux de fécondité très faible de 1,36 enfant en moyenne par femme, quand un taux de 2,1 est requis pour assurer le maintien de la population en l’état.
    Les conséquences pour l’Allemagne seront majeures. Au-delà des questions de marché du travail (difficulté à accroître le taux d’activité), de capacités productives (difficultés à accroître l’innovation et la productivité) et de soutenabilité de la dette (moindre avec une population plus faible), le principal problème porte sur le poids des dépenses publiques de retraite qui va mécaniquement augmenter. A ce titre, malgré un âge de départ à la retraite qui est déjà passé à 67 ans, ce seuil est d’ores et déjà insuffisant. En effet, les futurs salariés allemands n’auront pas les moyens de satisfaire les besoins de leurs aînés à la retraite. Dès lors, la retraite des allemands semble de plus en plus dépendante de leurs patrimoines accumulés. D’ailleurs, c’est une des raisons (en plus de celle liée au traumatisme de l’hyperinflation de l’entre-deux guerres) qui explique pourquoi les allemands ne souhaitent pas une inflation trop élevée en Europe, car cela dégraderait la valeur de leur patrimoine (« l’euthanasie du rentier » de J.M. Keynes).
    Consciente de ce défi l’Allemagne développe des politiques visant à y faire face. En effet, le pays a multiplié les aides pour rattraper son retard démographique et stopper son déclin. En plus de l’Elterngeld qui est un congé parental d’un an pris en charge par l’Etat, les deux principales et plus récentes mesures sont la garantie d’une place en crèche ou chez une nourrice pour les enfants de plus d’un an (contre plus de trois ans auparavant), ainsi qu’une prime allant de 100 euros à 150 euros pour les familles qui décident de garder leur enfant elles-mêmes. Si la première mesure est consensuelle (malgré des problèmes pratiques probables à venir dans un pays réputé pour son manque d’infrastructures en la matière), la seconde fait débat au sein de la société allemande. Notons qu’il est également question de diminuer le temps de travail hebdomadaire des femmes ayant un enfant à charge.
    La « solution » des chômeurs issus du Sud de l’Europe
    L’Allemagne est plutôt encline à aider les jeunes du Sud de l’Europe. La part de cette catégorie de population qui est au chômage a explosé (+50% en 5 ans) avec la crise dans ces pays (Espagne, Grèce, Italie, Portugal). Avec plus de 50% des moins de 25 ans au chômage, la Grèce et l’Espagne détiennent les moins bons résultats en la matière, tandis que le chômage des jeunes en Allemagne est de seulement 8% (à titre indicatif, en France le niveau du chômage des jeunes est d’environ 25%). A ce titre, l’Allemagne s’est avérée être une solution contre le chômage pour bon nombre d’étrangers. En effet, ce pays est celui qui compte le plus d’arrivées sur son sol d’étrangers en 2012 avec l’absorption d’un million de migrants, ce qui constitue un record depuis 1995/1996. Entre 2011 et 2012, le nombre de grecs s’étant installés en Allemagne a bondi de +75%, ainsi que le nombre de portugais et d’espagnols (+50%) et les italiens (+35%). Au total, ce sont plus de 130’000 européens du Sud qui ont rejoint l’Allemagne en 2012, et probablement au moins autant en 2013.
    La démographie déclinante et la nécessite de trouver de la main d’œuvre dans l’industrie sont à l’origine de cet afflux de populations étrangères. L’essentiel des flux de population est très souvent diplômé car le chômage des diplômés du supérieur est de 20% en Grèce, 17% en Espagne contre seulement 2,5% en Allemagne. Des pays commencent à s’inquiéter car cela implique d’une part, une fuite des cerveaux nécessaires à la « reconstruction » des pays du Sud, et d’autre part, une perte financière en matière de formation qui ne bénéficie pas aux pays d’origine. Au final, le risque global de cette politique est le creusement de l’écart entre l’Europe du Nord (productive et qualifiée) et l’Europe du Sud (qui cumule les problématiques économiques structurelles), ainsi que le risque d’hypothéquer la croissance future des pays d’Europe du Sud, à fortiori si ces populations restent en Allemagne. Parallèlement, l’avantage global est celui lié au rééquilibrage des niveaux de productivité et la diminution du coût du chômage pour les pays d’Europe du Sud avec des populations qui vont passer du statut de chômeur dans leur pays à celui d’employé en Allemagne.
    Sylvain Fontan, “Le défi démographique de l’Allemagne : sa démographie”, analyse publiée sur «leconomiste.eu» le 4/12/2014.
    Pour aller plus loin
    Sylvain Fontan, “Les non-dits du « New deal » en faveur de la lutte contre le chômage des jeunes en Europe”, analyse publiée sur «leconomiste.eu» le 12/06/2013.

    Le Pape entre la Vérité et la diplomatie

    Voir les demandes de Fatima tout en bas de ce texte, merci.

    http://michaeljournal.org/juvdm/caricatures-cs/page-09.html

    Le Pape entre la Vérité et la diplomatie

    L’art de la guerre

    « Aujourd’hui on dit que beaucoup de choses ne peuvent pas se faire parce que l’argent manque. Et pourtant on trouve de l’argent pour acheter des armes, on en trouve pour faire les guerres » : cette affirmation du Pape François a été ignorée par les milieux gouvernementaux italiens et occidentaux, qui taisent le fait que la dépense militaires mondiale (environ 1750 milliards de dollars annuels selon le Sipri) est entraînée par celle des USA/Otan (plus de 1000 milliards de dollars annuels, plus d’autres dépenses à caractère militaire).
    Pratiquement ignorée, dans ces mêmes milieux, l’affirmation du Pape qui sonne indirectement comme une critique au système capitaliste : « Nous sommes en train de vivre une troisième guerre mondiale par morceaux, par chapitres », derrière laquelle se trouvent des problèmes politiques et économiques corrélés à la tentative de « sauver ce système où le Dieu argent est au centre ».
    Un relief particulier a par contre été donné, à Rome et dans les autres capitales occidentales, au fait que le Pape, arrivé à Ankara, a exprimé son appréciation pour « le rôle important de la Turquie dans l’aire moyen-orientale, en en soulignant notamment l’engagement humanitaire pour l’accueil des réfugiés fuyant les zones de conflit » (L’Osservatore Romano, 28 novembre). Le Pape avait fait pareil quand, à Amman, il avait remercié le royaume jordanien pour « le généreux accueil fait aux réfugiés irakiens et provenant d’autres zones de crise, en particulier de la Syrie voisine, emportée par un conflit qui dure depuis trop longtemps », en encourageant la Jordanie à « continuer à s’engager dans la recherche de la paix désirée pour toute la région » (L’Osservatore Romano, 24 mai).
    Ces déclarations qui font les louanges (probablement sur la base d’un calcul diplomatique) du rôle de la Turquie et de la Jordanie dans la région moyen-orientale et de leur engagement en faveur de réfugiés, se prêtent à être un instrument utile dans la campagne conduite par les gouvernements et par les médias occidentaux pour mystifier la réalité. Ce n’est pas un hasard si le président Napolitano, dans son message à la veille du départ du Pape pour la Turquie, souligne « le rôle crucial qu’Ankara est appelé à jouer dans une région secouée par de fortes tensions et de sanglants conflits ».
    En réalité la Turquie et la Jordanie constituent les avant-postes de l’opération guerrière USA/Otan, dont le vrai objectif n’est pas la destruction de l’Emirat islamique, fonctionnel à cette stratégie, mais la démolition de l’Etat syrien (après le yougoslave et le libyen), la reconquête de l’Irak (éventuellement en le démembrant pour pouvoir mieux le contrôler) et en perspective l’attaque de l’Iran. Comme le documentent aussi des enquêtes du New York Times et du Guardian, en Turquie et en Jordanie la Cia a ouvert des centres de formation militaire où sont entraînés des groupes islamiques (auparavant définis comme terroristes par Washington) provenant d’Afghanistan, de Libye et d’autres pays, à infiltrer en Syrie ; y compris les groupes qui ont formé l’EI en Syrie, avant de lancer l’offensive en Irak. Les armes arrivent surtout via l’Arabie Saoudite et le Qatar. En Turquie -où l’Otan a plus de vingt bases aériennes, navales et d’espionnage électronique- a été transféré le Landcom, le commandement allié des forces terrestres des 28 pays membres de l’Otan, y compris donc des forces turques ; il a été activé à Smyrne, d’où il dirige les opérations en Syrie et en Irak. En Jordanie -d’après l’Associated Press (28 novembre)- ont été formées, dans un programme Cia d’entraînement de deux années, les forces rebelles appuyées par les Etats-Unis qui opèrent conjointement avec la branche d’Al Qaeda en Syrie. En provoquant d’autres vagues de réfugiés qui bénéficieront du « généreux accueil » de la Turquie et de la Jordanie.
     Manlio Dinucci
    Géographe et journaliste
    Edition de mardi 2 décembre 2014 de il manifesto
    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

    Scandale, Obama a signé pour que les avions turcs aient l’arme nucléaire, des guerres atroces contre les populations civiles de la Syrie, de l’Iran, de la Russie et finalement de la Chine…

    Des guerres atroces, des boucheries, même nucléaires, vont être facilitées.

    Logo du Saker[A LIRE ABSOLUMENT !] UNE DÉCLARATION DE PREMIÈRE IMPORTANCE DE SERGUEÏ LAVROV

    Qui est Sergueï Lavrov ? Sorti diplômé en 1972 (il a alors 22 ans) de l’Institut d’État des relations internationales du ministère des Affaires étrangères de l’URSS, il devient la même année ambassadeur de l’URSS au Sri Lanka. Puis, de 1976 à 1981, il travaille au département des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères de l’URSS.

    Sergueï LavrovSergueï Lavrov

    Il est ensuite successivement premier secrétaire, conseiller puis conseiller en chef de la représentation permanente de l’URSS auprès de l’ONU, de 1981 à 1988 ; puis chef adjoint du département des relations économiques internationales du ministère des Affaires étrangères de la Russie de 1988 à 1990 ; enfin, directeur du département des organisations internationales et des problèmes globaux du ministère des Affaires étrangères, de 1990 à 1992.
    De 1992 à 1994, sous la présidence de Boris Eltsine, le voici vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, puis, pendant dix ans, de 1994 à 2004, représentant permanent de la Fédération auprès de l’ONU.
    Finalement, le 9 mars 2004, il a remplacé Igor Ivanov au poste de ministre des Affaires étrangères de la Russie. Depuis lors, il possède le rang d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Russie, et il estmembre permanent du conseil de sécurité russe.
    Sergueï Viktorovitch Lavrov est un diplomate. De formation et de profession. Il l’a été toute sa vie. Il s’exprime comme un diplomate (il « use de diplomatie »). Raison de plus pour prêter attention lorsqu’il arrive que se fassent fortes et directes les paroles (et les mots qui sont derrière les mots) de l’un des hommes clefs de l’ère Poutine, qui est aussi l’un des rares dirigeants à occuper un tel poste depuis le début des présidences du chef du Kremlin.
    Et encore plus lorsque ses paroles font directement suite à celles que le président de la Russie a lui-même prononcées il y a peu devant le club de Valdaï.
    Il est clair que la Russie parle. Et tant pis pour ceux qui n’écoutent pas.
    Le Saker francophone
    ___________________________

     Déclaration tout à fait cruciale de Sergueï Viktorovitch Lavrov (A LIRE ABSOLUMENT !)

    Remarque : Enfin, le ministère russe des Affaires étrangères a trouvé le temps, l’énergie et le personnel pour traduire cette déclaration des plus importantes. Ils l’ont même publiée (merci à Jonathan Jarvis de me l’avoir signalée !). Et si l’un d’entre vous détecte une certaine irritation de ma part, vous avez raison : je suis frustré par la façon dont les Russes se montrent incompétents pour tout ce qui concerne l’information du public. Quoi qu’il en soit,
    J’ai mis en caractères gras ce que je considère être les passages les plus importants de la déclaration de Lavrov ce jour-là. Je voudrais juste ajouter ce qui suit :
    1) Lavrov est considéré comme très « modéré » et son langage a toujours été strictement diplomatique. Alors, quand vous lisez Lavrov, imaginez seulement ce que pensent les gens des autres ministères russes.
    2) Lavrov ne fait pas mystère de son point de vue concernant les États-Unis et leurs plans pour l’avenir de notre planète. Quand vous lisez ses mots, essayez d’imaginer ce que peut ressentir et penser un « néoconservateur » états-unien et vous comprendrez immédiatement pourquoi les élites américaines éprouvent à la fois de la haine et de la crainte à l’égard de la Russie.
    3) Enfin Lavrov admet ouvertement que la Russie et la Chine ont conclu une alliance stratégique à long terme (prouvant à tous les dénégateurs qui prédisaient que la Chine poignarderait la Russie dans le dos qu’ils avaient tort). Cela seul est, je dirais, le développement stratégique le plus important de la dernière décennie.
    4) Pour terminer, notez le mépris évident que Lavrov a pour un « Occident » pseudo-chrétien qui n’ose pas prendre la parole pour la défense des chrétiens persécutés, qui renie ses propres racines et ne respecte même pas ses propres traditions.
    Amis, ce à quoi nous assistons ici, ce n’est pas une simple déclaration au sujet de la petite Ukraine ou des sanctions, c’est la reconnaissance par Lavrov lui-même d’un « choc des civilisations » fondamental, non pas entre un certain « Occident chrétien » parfaitement imaginaire et l’islam, mais entre la Russie chrétienne et l’Occident post-chrétien.
    La Russie ne voulait pas ce conflit. Elle a fait tout ce qui était en son pouvoir pour l’empêcher. Mais l’Occident ne lui a laissé d’autre choix que de déclarer maintenant ouvertement sa volonté de combattre et de l’emporter.
    Le Saker
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    Allocution prononcée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la XXIIème assemblée du Conseil sur la politique étrangère et la défense, à Moscou, le 22 Novembre 2014
    (vidéo en russe, non sous-titrée)
    Je suis heureux d’assister à cette assemblée annuelle du Conseil sur la politique étrangère et la défense (abréviation russe SVOP). C’est toujours pour moi un grand plaisir de rencontrer des gens et se sentir le potentiel intellectuel qui permet au Conseil, à ses dirigeants et ses représentants, de répondre aux évolutions mondiales et de les analyser. Leur analyse est toujours libre de toute hystérie, et les arguments présentés par ses membres sont sérieusement fondés et solides, du fait notamment qu’ils peuvent prendre un peu de recul ; car il est difficile à ceux qui se trouvent pris au milieu même des événements d’adopter un point de vue impartial. Quant à nous, nous sommes inévitablement influencés par les divers développements en cours, ce qui rend vos observations, analyses, discours et suggestions encore plus précieux pour nous.
    Pour autant que je sache, l’Assemblée de cette année mettra l’accent sur les perspectives d’accélération de la croissance intérieure en Russie. Il ne fait aucun doute que les efforts concertés de notre société dans son ensemble pour assurer le développement économique, social et spirituel global, sont une condition préalable pour faire de l’avenir de la Russie quelque chose de durable. Cela dit, en raison de mes obligations professionnelles, il me faut me concentrer sur les questions de politique étrangère, lesquelles sont toujours pertinentes pour l’ordre du jour de l’Assemblée puisque, dans ce monde interconnecté et globalisé, isoler le développement interne du monde extérieur s’avère impossible. Le président de la Russie Vladimir Poutine a fourni une analyse détaillée des développements internationaux lors de la réunion du Club de Valdaï, à Sotchi, ainsi que dans les divers entretiens qu’il a accordés au cours de son voyage en Asie. Pour cette raison, je n’entends pas offrir ici d’observation conceptuelle, dès lors que tout a déjà été dit. Néanmoins, je voudrais partager avec vous quelques considérations fondées sur nos efforts de politique étrangère au jour le jour. Même s’il n’est pas dans mon intention de livrer une vision globale et éclaircie, puisque à ce stade, toutes les prévisions sont provisoires, quel que soit celui qui les fait. En outre, les diplomates cherchent à influencer les développements tels qu’ils se déroulent, non simplement à les contempler.
    Naturellement, je vais commencer avec l’Ukraine. Bien avant que le pays ait été plongé dans la crise, il y avait dans l’air un sentiment que les relations de la Russie avec l’Union européenne et avec l’Occident étaient sur le point d’atteindre leur moment de vérité. Il était clair que nous ne pouvions plus continuer à mettre en veilleuse certaines questions dans nos relations, et qu’il fallait choisir entre un véritable partenariat ou, comme le dit le dicton, en venir à « casser de la vaisselle ». Il va sans dire que la Russie optait pour la première solution, tandis que, malheureusement, nos partenaires occidentaux se contentaient de la dernière, que ce soit consciemment ou non. En fait, ils se sont tous engagés en Ukraine et ils ont soutenu les extrémistes, renonçant ainsi à leurs propres principes d’un changement de régime démocratique. Ce qui en est ressorti, c’était une tentative de jouer au « jeu du dégonflé » [1] avec la Russie, histoire de voir qui cillerait le premier. Comme disent les petits durs, ils voulaient voir la Russie « se déballonner » (je ne puis pas trouver un meilleur mot pour cela), nous forcer à avaler l’humiliation des Russes et de ceux dont la langue maternelle est le russe en Ukraine.
    L’honorable Leslie Gelb, que vous ne connaissez que trop bien, a écrit que l’accord d’association de l’Ukraine avec l’Union européenne n’avait rien à voir avec une quelconque invitation de l’Ukraine à adhérer à l’Union européenne, et qu’il ne visait à court terme qu’à l’empêcher de rejoindre l’Union douanière. C’est là ce qu’en a dit une personne impartiale et objective. Quand ils ont délibérément décidé de s’engager sur la voie de l’escalade en Ukraine, ils ont oublié beaucoup de choses, alors même qu’ils avaient une compréhension claire de la façon dont ces mouvements seraient considérés en Russie. Ils ont oublié les conseils de, disons, Otto von Bismarck, lequel avait dit que dénigrer le grand peuple russe, fort de millions d’âmes, constituerait la plus grande erreur politique que l’on puisse faire.
    Le président Vladimir Poutine a dit l’autre jour que nul dans l’histoire n’a encore réussi à soumettre la Russie à son influence. Ce n’est pas une évaluation, mais un état de fait. Une telle tentative a pourtant été faite, qui visait à étancher la soif d’expansion de l’espace géopolitique sous contrôle occidental, et qui trouvait son origine dans la peur mercantile de perdre les dépouilles de ce que, de l’autre côté de l’Atlantique, ils s’étaient persuadés être la victoire dans la guerre froide.
    Ce que la situation actuelle a de plus, c’est qu’une fois que tout s’est mis en place, le calcul qui sous-tendait les actions de l’Occident s’est trouvé révélé, en dépit de cette volonté que l’on proclamait haut et fort de bâtir une communauté de sécurité, une maison commune européenne. Pour citer (le chanteur auteur-compositeur) Boulat Okoudjava : « Le passé devient de plus en plus clair ». Cette clarté est de plus en plus tangible. Aujourd’hui, notre tâche n’est pas seulement de régler le passé (même si cela doit être fait), mais plus important encore, de penser à l’avenir.
    Les discours au sujet de l’isolement de la Russie ne méritent aucune discussion sérieuse. Je n’ai pas vraiment besoin de m’attarder sur ce point devant le présent auditoire. Bien sûr, il est possible d’endommager notre économie, et ce sont d’ailleurs bien des dommages que l’on cause en ce moment, mais seulement en faisant aussi du mal à ceux qui prennent les mesures correspondantes et, tout aussi important, en détruisant le système des relations économiques internationales, et les principes sur lesquels il est fondé. Précédemment, lorsque des sanctions étaient appliquées (je travaillais à l’époque pour la mission russe auprès de l’ONU), nos partenaires occidentaux, lorsqu’ils discutaient de la République populaire démocratique de Corée, de l’Iran ou d’autres États, déclaraient qu’il était nécessaire de formuler les restrictions de manière à rester dans des limites humanitaires et à ne pas causer de dommages à la sphère sociale et à l’économie, en ciblant sélectivement la seule élite. Aujourd’hui, c’est tout le contraire : les dirigeants occidentaux déclarent publiquement que les sanctions doivent détruire l’économie et déclencher des protestations populaires. Par conséquent, en ce qui concerne l’approche conceptuelle de l’utilisation de mesures coercitives, l’Occident démontre sans équivoque qu’il ne cherche pas seulement à changer la politique russe (ce qui en soi est illusoire), mais qu’il cherche à changer le régime ; et pratiquement personne ne le nie.
    Le président Vladimir Poutine, en parlant avec des journalistes récemment, a déclaré que l’horizon en fonction duquel les dirigeants occidentaux d’aujourd’hui établissent leurs plans est limité. Et cela constitue en effet un danger que des décisions sur les problèmes clés de l’évolution du monde et de l’humanité dans son ensemble soient prises sur la base de cycles électoraux courts : aux États-Unis, le cycle est de deux ans, et l’on doit à chaque fois imaginer et faire quelque chose pour gagner des voix. C’est le côté négatif du processus démocratique, et nous ne pouvons nous permettre de l’ignorer. Il ne nous est pas possible d’accepter cette logique, lorsque l’on nous dit de démissionner, de nous détendre et d’accepter simplement comme un incontournable que tout le monde ait à souffrir simplement parce qu’il y a des élections aux États-Unis tous les deux ans. Cela n’est pas juste. Nous ne nous y résignerons pas, parce que les enjeux sont trop importants, que ce soit dans la lutte contre le terrorisme, dans les menaces de prolifération d’armes de destruction de masse ou dans de nombreux conflits sanglants dont l’impact négatif dépasse de loin le cadre des États et des régions concernées au premier chef. Le désir de faire quelque chose qui permette d’obtenir des avantages unilatéraux ou de s’attacher l’électorat avant une prochaine élection conduit au chaos et à la confusion dans les relations internationales.
    C’est toujours la même rengaine, quotidiennement répétée, que nous entendons nous dire : Washingtonest conscient de son caractère unique et de son devoir de supporter ce fardeau qui consiste à diriger le reste du monde. Rudyard Kipling a parlé du « fardeau de l’homme blanc ». J’espère que ce n’est pas ce qui pousse les Américains. Le monde d’aujourd’hui n’est pas blanc ou noir, mais multicolore et hétérogène. Si le leadership dans ce monde peut être assuré, ce n’est pas en se persuadant soi-même de sa propre exclusivité et d’un devoir conféré par Dieu d’être responsable de tout le monde, mais seulement par la capacité et l’habileté à former un consensus. Si les partenaires américains appliquaient leur pouvoir à cet objectif, ce serait inestimable, et la Russie les y aiderait activement.
    Jusqu’à présent, toutefois, les ressources administratives américaines n’ont travaillé que dans le cadre de l’Otan, et encore avec des réserves substantielles, et leurs décrets n’atteignaient pas au-delà de l’Alliance de l’Atlantique Nord. J’en veux pour preuve  les résultats de la tentative des États-Unis de contraindre la communauté internationale à suivre leur ligne de conduite en ce qui concerne les sanctions et les principes anti-russes. J’en ai parlé plus d’une fois déjà et nous avons des preuves suffisantes du fait que les ambassadeurs et les envoyés américains à travers le monde sollicitent des réunions au plus haut niveau pour faire valoir que les pays correspondants sont tenus de sanctionner la Russie avec eux, ou bien d’en subir les conséquences. Cela se fait à l’égard de tous les pays, y compris de nos alliés les plus proches (cela en dit long sur le genre d’analystes dont dispose Washington). Une écrasante majorité des États avec lesquels nous avons un dialogue continu sans aucune restriction, et sans isolement, comme vous le voyez, attachent de la valeur au rôle indépendant que joue la Russie dans l’arène internationale. Non parce qu’ils aiment voir quelqu’un contester les Américains, mais parce qu’ils se rendent compte que l’ordre du monde ne sera pas stable si personne n’est autorisé à dire ce qu’il pense (bien qu’en privé, l’écrasante majorité d’entre eux expriment leur opinion, ils ne veulent pas le faire publiquement par peur des représailles de Washington).
    De nombreux analystes raisonnables comprennent qu’il y a un écart grandissant entre les ambitions mondiales de l’administration américaine et le réel potentiel du pays. Le monde change et, comme cela a toujours été le cas dans l’histoire, arrivé à un certain point, l’influence et le pouvoir de l’un atteignent leur apogée, tandis qu’un autre commence à se développer encore plus rapidement et plus efficacement. Il faut étudier l’histoire et partir des réalités. Les sept économies en développement dirigées par les BRICS ont déjà un PIB plus important que le G7 occidental. Ce sont des faits de la vie qu’il faut partir, et non d’un sentiment erroné de sa propre grandeur.
    Il est devenu à la mode de faire valoir que la Russie mène une sorte de « guerre hybride » en Crimée et en Ukraine. C’est là un terme intéressant, mais que j’appliquerais surtout aux États-Unis et à leur stratégie de guerre : il s’agit vraiment d’une guerre hybride, visant non pas tant à vaincre l’ennemi militairement qu’à changer les régimes dans les pays qui poursuivent une politique que Washington n’aime pas. Cette stratégie recourt aux pressions financières et économiques, aux attaques par le moyen de l’information ; elle se sert d’autres intervenants sur le périmètre de l’état visé, agissant par personnes interposées ; et bien sûr elle use de pression, par l’information et l’ idéologie, au travers d’organisations non gouvernementales financées par des ressources extérieures. N’est-ce pas là un processus hybride, et non ce que nous appelons la guerre ? Il serait intéressant de discuter du concept de la guerre hybride pour voir qui la mène vraiment, ou s’il s’agit seulement de « petits hommes vêtus de tenues vertes ».
    Apparemment, la boîte à outils de nos partenaires américains est plus grosse encore, et ils sont devenus habiles à s’en servir.
    En tentant d’établir leur prééminence à un moment où se font jour de nouveaux centres de pouvoir économique, financier et politique, les Américains provoquent une neutralisation en accord avec la troisième loi de Newton, et ils contribuent à l’émergence de structures, de mécanismes et de mouvements qui cherchent des alternatives aux recettes américaines pour résoudre les problèmes urgents. Je ne parle pas d’anti-américanisme, encore moins de former des coalitions conçues comme des fers de lance dirigés contre les États-Unis, mais seulement du désir naturel d’un nombre croissant de pays de sécuriser leurs intérêts vitaux et de le faire de la façon qu’ils pensent juste, non d’après ce qui leur est dicté « depuis l’autre côté de l’étang ». Personne ne va jouer à des jeux anti-américains juste pour contrarier les États-Unis. Nous sommes confrontés à des tentatives et à des faits d’utilisation extra-territoriale de la législation américaine, à l’enlèvement de nos citoyens en dépit des traités conclus avec Washington, traités selon lesquels ces questions doivent être résolues grâce à l’application de la loi et par les organes judiciaires.
    Si l’on en croit leur doctrine de sécurité nationale, les États-Unis auraient le droit d’utiliser la force n’importe où, n’importe quand, sans avoir à solliciter l’approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une coalition contre l’État islamique a ainsi été formée à l’insu du Conseil de sécurité. J’ai demandé au secrétaire d’État John Kerry pourquoi ils n’étaient pas allés devant le Conseil de sécurité des Nations Unies pour cela.
    Il m’a dit que s’ils le faisaient, il leur faudrait en quelque sorte préciser le statut du président syrien Bachar El-Assad. Bien sûr, ils l’auraient dû, parce que la Syrie est un État souverain et qu’elle est toujours membre de l’ONU (nul ne l’a exclue en tant que membre). Le secrétaire d’État a dit que cela ne convenait pas, parce que les États-Unis sont en lutte contre le terrorisme et que le régime El-Assad est ce qui galvanise le plus les terroristes de partout dans le monde, qu’il agit comme un aimant qui les attire vers cette région pour tenter de renverser le régime syrien.
    Je crois que c’est là une logique perverse. Si nous parlons des précédents (les États-Unis adhèrent au système jurisprudentiel), il est utile de rappeler le processus de désarmement chimique en Syrie, dans lequel le régime Assad était un partenaire tout à fait légitime des États-Unis, de la Russie, de l’OIAC et d’autres. Les Américains maintiennent bien aussi des discussions avec les talibans. Chaque fois qu’ils ont la possibilité de profiter de quelque chose, les États-Unis agissent de façon tout à fait pragmatique. Je ne sais pas pourquoi la position dictée par l’idéologie a pris le dessus cette fois et pourquoi les États-Unis ont choisi de croire qu’Assad ne peut pas être un partenaire. Peut-être ne s’agit-il pas vraiment d’une opération contre l’État islamique, mais plutôt d’une entreprise destinée à ouvrir la voie à un renversement d’El-Assad, sous le couvert d’une opération de lutte contre le terrorisme.
    Récemment, Francis Fukuyama a écrit un livre intitulé « Ordre politique et déclin politique » [2], dans lequel il affirme que l’efficacité de l’administration publique aux États-Unis est en déclin, et que les traditions de gouvernance démocratique se trouvent progressivement remplacées par des méthodes féodales de domination de fief. Cela s’inscrit dans une discussion à propos de quelqu’un qui vit dans une maison de verre et qui jette des pierres.
    Tout cela se passe au milieu des défis et des problèmes croissants du monde moderne. Nous assistons à un « bras de fer » continu en Ukraine. Le trouble se prépare à la frontière sud de l’Union européenne. Je ne pense pas que les problèmes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord disparaîtront par eux-mêmes. L’Union européenne a formé une nouvelle commission. De nouveaux acteurs étrangers ont émergé, qui feront face à un combat sérieux pour savoir où envoyer leurs ressources de base : soit ce sera pour la poursuite de schémas irresponsables en Ukraine, en Moldavie, etc., c’est-à-dire dans leur partenariat oriental (tel que le préconise une minorité agressive dans l’Union européenne), ou bien ils écouteront les pays d’Europe du Sud et se concentreront sur ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée.
    C’est un enjeu majeur pour l’Union européenne.
    Jusqu’à présent, ils ne sont pas guidés par de vrais problèmes, mais plutôt par le désir de se saisir rapidement de ce qu’offre un sol fraîchement retourné. C’est déplorable. Exporter des révolutions – qu’elles soient démocratiques, communistes ou autres – n’apporte jamais rien de bon.
    Les structures d’État, publiques et civilisationnelles sont effectivement en désintégration dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Etant donnée l’énergie destructrice libérée dans le processus, les flammes pourraient atteindre certains États situés bien au-delà de cette région. Des terroristes (y compris l’État islamique) revendiquent un statut national. De surcroit, ils commencent déjà à créer là-bas des organes quasi-gouvernementaux, qui s’engagent dans le travail administratif.
    Sur cette toile de fond, les minorités, y compris les chrétiens, sont bannis. En Europe, ces questions sont réputées non politiquement correctes. Ils ont honte, lorsque nous les invitons à faire quelque chose ensemble à l’OSCE [3]. Ils se demandent : pourquoi devrions-nous nous concentrer spécifiquement sur les chrétiens ? En quoi est-ce spécial ? L’OSCE a organisé une série de manifestations destinées à garder vivant le souvenir de l’Holocauste et de ses victimes. Il y a quelques années, l’OSCE a commencé à animer divers événements contre l’islamophobie. Nous, nous offrirons une analyse des processus menant à lachristianophobie.
    Les 4 et 5 décembre, des réunions ministérielles de l’OSCE auront lieu à Bâle, où nous allons présenter cette proposition. La majorité des États membres de l’Union européenne éludent ce sujet, parce qu’ils ont honte d’en parler. Tout comme ils avaient honte d’inclure dans ce qui était alors le projet de Constitution européenne, élaboré par Valéry Giscard d’Estaing, une phrase indiquant que l’Europe a des racines chrétiennes.
    Si vous ne vous souvenez pas de vos propres racines et traditions ou si vous ne les respectez pas , comment voulez-vous respecter les traditions et les valeurs des autres personnes ? C’est une logique toute simple.En comparant ce qui se passe maintenant au Moyen-Orient à une période de guerres de religion en Europe, le politologue israélien Avineri a déclaré qu’il est peu probable que la crise actuelle prenne fin avec ce que l’Occident veut dire quand il parle de « réformes démocratiques ».
    Le conflit israélo-arabe est comme éteint. Il est difficile de jouer plusieurs parties à la fois. C’est ce que les Américains tentent d’accomplir, mais cela ne fonctionne pas pour eux. En 2013, il leur a fallu neuf mois avant de comprendre le conflit israélo-palestinien. Je ne vais pas entrer dans les raisons, elles sont connues, mais là aussi ils ont échoué. A présent, ils ont demandé davantage de temps afin d’essayer de parvenir à des progrès avant la fin de 2014, de sorte que les Palestiniens n’aillent pas à l’ONU signer les Statuts de la Cour pénale internationale, etc. Et tout soudain, voilà qu’on apprend que des négociations sur l’Iran sont en cours. Le Département d’État américain a laissé tomber la Palestine pour se concentrer sur l’Iran.
    Le Secrétaire d’État américain John Kerry et moi avons accepté de parler de ce sujet dans quelque temps. Il est important de comprendre que l’on ne peut pas garder le problème de l’État palestinien en état de congélation profonde pour toujours. L’échec de sa résolution depuis près de 70 ans a été un argument majeur de ceux qui recrutent des extrémistes dans leurs rangs : « Il n’y a pas de justice : il avait été promis de créer deux États ; l’État juif a été créé, mais ils ne créeront jamais un État arabe ». Utilisés sur une rue arabe affamée, ces arguments sonnent tout à fait plausibles, et l’on commence à appeler à un combat pour la justice en recourant à d’autres méthodes.
    Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, lors de la réunion du Club de Valdaï à Sotchi, que nous avons besoin d’une nouvelle version de l’interdépendance. C’était une déclaration tout à fait d’actualité. Les grandes puissances doivent retourner à la table des négociations et se mettre d’accord sur un nouveau cadre de discussion qui prenne en compte les intérêts légitimes fondamentaux de toutes les parties clés (je ne peux pas vous dire comment on devrait l’appeler, mais il devrait en tout cas être fondé sur la Charte des Nations Unies) ; elles devraient se mettre d’accord sur des restrictions auto-imposées raisonnables et sur une gestion collective des risques dans un système de relations internationales soutenues par les valeurs démocratiques.Nos partenaires occidentaux font la promotion du respect de la primauté du droit, de la démocratie et de l’opinion des minorités au sein des différents pays, tout en omettant de défendre les mêmes valeurs dans les affaires internationales. Cela laisse à la Russie le rôle de pionnier dans la promotion de la démocratie, de la justice et de la primauté du droit international. Car un nouvel ordre mondial ne peut être que polycentrique, et il devrait refléter la diversité des cultures et des civilisations dans le monde d’aujourd’hui.
    Vous êtes informés de l’engagement de la Russie à garantir l’indivisibilité de la sécurité dans les affaires internationales, et à la maintenir dans le droit international. Je ne m’étendrai pas sur ce point.
    Je tiens à soutenir cet argument que le SVOP a souligné, selon lequel la Russie ne parviendra pas à devenir une grande puissance du 21ème siècle qui connaisse succès et confiance, sans développer ses régions orientales. Sergei Karaganov était parmi les premiers à conceptualiser cette idée, et je suis entièrement d’accord. Amener à un nouveau niveau les relations de la Russie avec les pays de la zone Asie-Pacifique est une priorité absolue. C’est dans cette optique que la Russie a travaillé lors de la réunion de l’APEC à Pékin, et lors du forum du G20. Nous allons continuer à aller dans cette direction au sein du nouvel environnement créé par le lancement prochain de l’Union économique eurasiatique (Union européenneEA), le 1er Janvier 2015.
    Nous avons été traités comme des « sous-hommes ». Depuis plus d’une décennie, la Russie a tenté d’établir des liens de partenariat avec l’Otan par le biais de l’OTSC [4]. Il ne s’agissait pas seulement, par ces efforts, de faire jouer l’Otan et l’OTSC « dans la même catégorie ». C’est un fait, l’OTSC est axée sur la capture des trafiquants de drogue et des migrants illégaux aux alentours de la frontière afghane, tandis que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord est l’épine dorsale des forces de sécurité internationales qui, entre autres choses, ont été chargées de la lutte contre la menace terroriste et de l’élimination de ses programmes de financement, lesquels impliquent le trafic de drogue. Nous avons tout essayé : nous avons plaidé et exigé des contacts en temps réel, de sorte que lorsque l’Otan vient à détecter une caravane transportant de la drogue et se trouve dans l’incapacité de l’arrêter, elle nous avertisse à travers la frontière, afin que cette caravane puisse être interceptée par les forces de l’OTSC. Ils ont tout simplement refusé de nous parler. Dans des conversations privées, ceux qui nous veulent du bien à l’Otan (et c’est réellement dans un sens positif que j’entends cela) nous ont dit que c’était pour des raisons idéologiques que l’alliance ne pouvait considérer l’OTSC comme un partenaire à part entière. Jusqu’à récemment, nous avons constaté la même attitude condescendante et arrogante à l’égard de l’intégration économique eurasiatique. Et ce malgré le fait que les pays qui ont l’intention de se joindre à l’Union européenneEA ont beaucoup plus en commun en termes d’économie, d’histoire et de culture, que de nombreux membres de l’Union européenne. Cette union n’a pas pour but la création de barrières avec qui que ce soit. Nous soulignons toujours à quel point nous souhaitons que cette union soit ouverte. Je crois fermement que cela contribuera de façon significative à la construction d’un pont entre l’Europe et l’Asie Pacifique.
    Je ne peux pas ne pas mentionner ici le partenariat global de la Russie avec la Chine. D’importantes décisions bilatérales ont été prises, ouvrant la voie à une alliance énergétique entre la Russie et la Chine. Mais il y a plus que cela. Nous pouvons à présent même parler d’une alliance émergente en matière de technologie entre les deux pays. Le tandem que la Russie forme avec Pékin est un facteur crucial pour assurer la stabilité internationale et au moins un certain équilibre dans les affaires internationales, ainsi que pour assurer la primauté du droit international. Nous ferons pleinement usage de nos relations avec l’Inde et le Vietnam, qui sont des partenaires stratégiques de la Russie, ainsi qu’avec les pays de l’ASEAN [5]. Nous sommes également ouverts à l’élargissement de la coopération avec le Japon, si nos voisins japonais peuvent considérer leurs intérêts nationaux et cesser de regarder en arrière en direction de certaines puissances de l’étranger.
    Il ne fait aucun doute que l’Union européenne est notre plus important partenaire collectif. Personne n’a l’intention de « se tirer une balle dans le pied » en renonçant à la coopération avec l’Europe, mais il est maintenant clair que la poursuite des affaires courantes telles qu’elles existent n’est plus une option. C’est ce que nos partenaires européens nous disent, mais nous non plus ne voulons pas continuer à faire les choses à l’ancienne. Ils ont cru que la Russie leur devait quelque chose, alors que nous voulons être sur un pied d’égalité avec eux. Pour cette raison, les choses ne seront plus jamais les mêmes. Cela dit, je suis convaincu que nous serons en mesure de surmonter cette période, que les leçons seront apprises et qu’un nouveau fondement de nos relations émergera.
    On entend parler ici et là de l’idée de créer un espace économique et humanitaire unique de Lisbonne à Vladivostok ; cette idée gagne du terrain. Le ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, a dit publiquement (nous-mêmes le disons depuis longtemps) que l’Union européenne et l’Union européenneEA devraient engager le dialogue. La déclaration que le président Vladimir Poutine a faite à Bruxelles en janvier 2014, quand il a proposé une première étape avec le lancement de négociations sur une zone de libre-échange entre l’Union européenne et l’Union douanière à l’horizon de 2020, n’est plus considérée comme quelque chose d’exotique. Tout cela est déjà devenu partie intégrante de la diplomatie et de la politique réelle. Bien que cela reste pour le moment au stade des discussions, je crois fermement que nous atteindrons un jour ce que l’on appelle « l’intégration des intégrations ». C’est l’un des principaux sujets que nous voulons promouvoir au sein de l’OSCE lors du Conseil ministériel de Bâle. La Russie est sur le point d’assumer la présidence des BRICS et de l’OCS [6]. Les deux organisations tiendront leurs sommets à Oufa[7]. Ce sont des organisations très prometteuses pour la nouvelle ère qui s’ouvre. Ce ne sont pas des blocs (surtout les BRICS), mais des groupes où les membres partagent les mêmes intérêts, représentant des pays de tous les continents, qui partagent des approches communes concernant l’avenir de l’économie, de la finance et de la politique mondiales.
    Sergueï LavrovTraduit par Goklayeh pour vineyardsaker.fr
    Notes
    [1] : le jeu de celui qui se dégonfle le premier, lorsqu’aucun des joueurs n’accepte d’abandonner, quitte à ce que s’ensuive la pire issue possible ; typiquement lorsque deux automobiles se font face et foncent l’une vers l’autre sur une route ou un pont à voie unique, chacun des deux conducteurs repoussant au maximum le moment de donner le coup de volant de côté qui signifiera qu’il a perdu (le premier qui s’écarte, c’est-à-dire abandonne, perd) ; si aucun des joueurs ne consent à abandonner, c’est la collision frontale assurée.
    [2] « Ordre politique et déclin politique : de la révolution industrielle à la globalisation démocratique », paru en septembre 2014 (en anglais).
    [3] L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe : anciennement Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) jusqu’en 1995, l’OSCE est une organisation internationale ayant pour but de favoriser le dialogue et la négociation entre l’Est et l’Ouest. C’est la seule organisation européenne à vocation généraliste ; elle accueille la totalité des États du continent européen, ainsi que ceux qui n’en sont pas, mais qui sont nés de la dissolution de l’Union soviétique.
    [4] L’Organisation du traité de sécurité collective : organisation à vocation politico-militaire regroupant la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, et le Tadjikistan.
    [5] L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, également dénommée ANASE : organisation politique, économique et culturelle regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est (Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Brunei, Viêt Nam, Laos, Birmanie (actuel Myanmar) et Cambodge)
    [6] L’Organisation de Coopération de Shanghaï : organisation intergouvernementale régionale asiatique créée en 2001 qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.
    [7] La capitale de la république de Bachkirie, en Russie. Située juste à l’ouest de l’Oural, à mi-distance de Kazan et de Chelyabinsk, la ville est un centre industriel et culturel, et compte 1.106.635 habitants.
    Des solutions:
    Les demandes de Fatima sont-elles vraiment 

    honorées ?
    Pourquoi est-il si difficile de le faire ? Quels évêques sont-ils si réticents et pourquoi ? Une simple consécration, une simple cérémonie qui coûte si peu, allons, en cas de doute, si elle a été faite, on pourrait la refaire juste pour en être sûr, juste pour éviter une gigantesque catastrophe et des boucheries nucléaires…
    Beaucoup en seraient heureux…

    Voici les simples et faciles conditions requises pour accomplir la demande de Notre Dame :

    1. Il doit s’agir d’un acte solennel et public, effectué à la face de toute l’Eglise et du monde entier de manière claire et nette, excluant toute ambiguïté.
    2. Il est demandé un acte de réparation et de consécration de la Russie et seulement de la Sainte Russie, c’est-à-dire que l’esprit de réparation, si présent dans l’ensemble du message de Fatima, doit totalement imprégner cet acte.
    3. La Russie doit être l’objet précis et unique de cette consécration.
    4. Le Saint Père doit engager son autorité suprême de chef de l’Eglise universelle, non seulement en faisant cet acte, mais en ordonnant à tous les évêques catholiques du monde de le faire avec lui.
    5. Enfin, le Saint Père doit promettre de promouvoir la dévotion réparatrice envers le Cœur Immaculé de Marie.

    Les trois bienfaits attachés par Notre Dame à l’acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie q’elle venait demander

    Notre Dame, dans son secret du 13 juillet 1917, a attaché l’obtention de trois grandes grâces à l’acte de réparation et de consécration de la Russie à son Cœur Immaculé :

    1°) la conversion de la Russie à la foi catholique ;
    2°) un certain temps de paix dans le monde ;
    3°) le salut éternel de beaucoup d’âmes.

    Le miracle du soleil a converti même des agnostiques présents:

    http://www.lejardindeslivres.fr/PDF/photos-fatima.pdf



  • LES PHOTOS DES MIRACLES DE NOTRE-DAME DE FATIMA

    www.lejardindeslivres.fr/photos-fatima.htm

    L’apparition de la Vierge à Fatima et son célèbre miracle du soleil du 13 octobre 1917 représentent le plus grand événement surnaturel de l’histoire humaine.

  • 13 octobre 1917 à Fatima : le soleil danse devant 50.000 …

    www.mariedenazareth.com/…/13-octobre-1917-fatima-le-soleil-danse-de…

    12 oct. 2010 – Le miracle du soleil, devant 50.000 personnes …. L’Evêché de Leira Fatima recueillera à la suite du « miracle du soleil » des milliers de  …

  • Imaginez, les avions des fanatiques turcs chargés de bombes nucléaires attaquant la Russie … , pour qui, pourquoi ?

    pour une dépopulation massive, sic…

    Voir http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/10/georgia-guidestones-2014-but-que-500.html

    Discours du Saint-Père prononcé devant le Parlement européen le 25 novembre 2014.
    Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Vice-présidents,
    Honorables Députés Européens,
    Mesdames et messieurs qui travaillez à des titres divers dans cet hémicycle,
    Chers amis,
     Je vous remercie pour l’invitation à prendre la parole devant cette institution fondamentale de la vie de l’Union Européenne, et pour l’opportunité qui m’est offerte de m’adresser, à travers vous, à plus de cinq cents millions de citoyens des 28 pays membres que vous représentez. Je désire exprimer une gratitude particulière à vous, Monsieur le Président du Parlement, pour les paroles cordiales de bienvenue que vous m’avez adressées, au nom de tous les membres de l’Assemblée.
    Ma visite a lieu plus d’un quart de siècle après celle accomplie par le Pape Jean Paul II. Beaucoup de choses ont changé depuis lors, en Europe et dans le monde entier. Les blocs opposés qui divisaient alors le continent en deux n’existent plus, et le désir que « l’Europe, se donnant souverainement des institutions libres, puisse un jour se déployer aux dimensions que lui ont données la géographie et plus encore l’histoire », se réalise lentement.
    A côté d’une Union Européenne plus grande, il y a aussi un monde plus complexe, et ce monde est en pleine évolution. Un monde toujours plus interconnecté et globalisé, et donc de moins en moins « eurocentrique ». A une Union plus étendue, plus influente, semble cependant s’adjoindre l’image d’une Europe un peu vieillie et comprimée, qui tend à se sentir moins protagoniste dans un contexte qui la regarde souvent avec distance, méfiance, et parfois avec suspicion.
    En m’adressant à vous aujourd’hui, à partir de ma vocation de pasteur, je désire adresser à tous les citoyens européens un message d’espérance et d’encouragement.
    Un message d’espérance fondé sur la confiance que les difficultés peuvent devenir des promotrices puissantes d’unité, pour vaincre toutes les peurs que l’Europe – avec le monde entier – est en train de traverser. L’espérance dans le Seigneur qui transforme le mal en bien, et la mort en vie.
    Encouragement pour revenir à la ferme conviction des Pères fondateurs de l’Union Européenne, qui ont souhaité un avenir fondé sur la capacité de travailler ensemble afin de dépasser les divisions, et favoriser la paix et la communion entre tous les peuples du continent. Au centre de cet ambitieux projet politique il y avait la confiance en l’homme, non pas tant comme citoyen, ni comme sujet économique, mais en l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante.
    Je tiens avant tout à souligner le lien étroit qui existe entre ces deux mots : « dignité » et « transcendante ».
    La « dignité » est la parole-clé qui a caractérisé la reprise du second après guerre. Notre histoire récente se caractérise par l’indubitable centralité de la promotion de la dignité humaine contre les violences multiples et les discriminations qui, même en Europe, n’ont pas manqué dans le cours des siècles. La perception de l’importance des droits humains naît justement comme aboutissement d’un long chemin, fait de multiples souffrances et sacrifices, qui a contribué à former la conscience du caractère précieux, de l’unicité qu’on ne peut répéter de toute personne humaine individuelle. Cette conscience culturelle trouve son fondement, non seulement dans les événements de l’histoire, mais surtout dans la pensée européenne, caractérisée par une riche rencontre, dont les nombreuses sources lointaines proviennent « de la Grèce et de Rome, de fonds celtes, germaniques et slaves, et du christianisme qui l’a profondément pétrie», donnant lieu justement au concept de « personne ».
    Aujourd’hui, la promotion des droits humains joue un rôle central dans l’engagement de l’Union Européenne, en vue de favoriser la dignité de la personne, en son sein comme dans ses rapports avec les autres pays. Il s’agit d’un engagement important et admirable, puisque trop de situations subsistent encore dans lesquelles les êtres humains sont traités comme des objets dont on peut programmer la conception, le formatage et l’utilité, et qui ensuite peuvent être jetés quand ils ne servent plus, parce qu’ils deviennent faibles, malades ou vieux.
    Quelle dignité existe vraiment, quand manque la possibilité d’exprimer librement sa pensée ou de professer sans contrainte sa foi religieuse ? Quelle dignité est possible, sans un cadre juridique clair, qui limite le domaine de la force et qui fasse prévaloir la loi sur la tyrannie du pouvoir ? Quelle dignité peut jamais avoir un homme ou une femme qui fait l’objet de toute sorte de discriminations ? Quelle dignité pourra jamais avoir une personne qui n’a pas de nourriture ou le minimum nécessaire pour vivre et, pire encore, de travail qui l’oint de dignité ?
    Promouvoir la dignité de la personne signifie reconnaître qu’elle possède des droits inaliénables dont elle ne peut être privée au gré de certains, et encore moins au bénéfice d’intérêts économiques.
    Mais il convient de faire attention pour ne pas tomber dans des équivoques qui peuvent naître d’un malentendu sur le concept de droits humains et de leur abus paradoxal. Il y a en effet aujourd’hui la tendance à une revendication toujours plus grande des droits individuels, qui cache une conception de la personne humaine détachée de tout contexte social et anthropologique, presque comme une « monade » (μονάς), toujours plus insensible aux autres « monades » présentes autour de soi. Au concept de droit, celui – aussi essentiel et complémentaire – de devoir, ne semble plus associé, de sorte qu’on finit par affirmer les droits individuels sans tenir compte que tout être humain est lié à un contexte social dans lequel ses droits et devoirs sont connexes à ceux des autres et au bien commun de la société elle-même.
    Par conséquent je considère qu’il est plus que jamais vital d’approfondir aujourd’hui une culture des droits humains qui puisse sagement relier la dimension individuelle, ou mieux, personnelle, à celle de bien commun, de ce « nous-tous » formé d’individus, de familles et de groupes intermédiaires qui s’unissent en communauté sociale. En effet, si le droit de chacun n’est pas harmonieusement ordonné au bien plus grand, il finit par se concevoir comme sans limites et, par conséquent, devenir source de conflits et de violences.
    Parler de la dignité transcendante de l’homme signifie donc faire appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans nos cœurs et que Dieu a imprimée dans l’univers créé ; cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu, mais comme un être relationnel. Une des maladies que je vois la plus répandue aujourd’hui en Europe est la solitude, précisément de celui qui est privé de liens. On la voit particulièrement chez les personnes âgées, souvent abandonnées à leur destin, comme aussi chez les jeunes privés de points de référence et d’opportunités pour l’avenir ; on la voit chez les nombreux pauvres qui peuplent nos villes ; on la voit dans le regard perdu des migrants qui sont venus ici en recherche d’un avenir meilleur.
    Cette solitude a été ensuite accentuée par la crise économique, dont les effets perdurent encore, avec des conséquences dramatiques du point de vue social. On peut constater qu’au cours des dernières années, à côté du processus d’élargissement de l’Union Européenne, s’est accrue la méfiance des citoyens vis-à-vis des institutions considérées comme distantes, occupées à établir des règles perçues comme éloignées de la sensibilité des peuples particuliers, sinon complètement nuisibles. D’un peu partout on a une impression générale de fatigue et de vieillissement, d’une Europe grand-mère et non plus féconde et vivante. Par conséquent, les grands idéaux qui ont inspiré l’Europe semblent avoir perdu leur force attractive, en faveur de la technique bureaucratique de ses institutions.
    A cela s’ajoutent des styles de vie un peu égoïstes, caractérisés par une opulence désormais insoutenable et souvent indifférente au monde environnant, surtout aux plus pauvres. On constate avec regret une prévalence des questions techniques et économiques au centre du débat politique, au détriment d’une authentique orientation anthropologique. L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser, de sorte que – nous le remarquons malheureusement souvent – lorsque la vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin, ou des enfants tués avant de naître.
    C’est une grande méprise qui advient « quand l’absolutisation de la technique prévaut», ce qui finit par produire « une confusion entre la fin et moyens ». Résultat inévitable de la « culture du déchet » et de la « mentalité de consommation exagérée ». Au contraire, affirmer la dignité de la personne c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, qui nous est donnée gratuitement et qui ne peut, pour cette raison, être objet d’échange ou de commerce. Dans votre vocation de parlementaires, vous êtes aussi appelés à une grande mission, bien qu’elle puisse sembler inutile : prendre soin de la fragilité des peuples et des personnes. Prendre soin de la fragilité veut dire force et tendresse, lutte et fécondité, au milieu d’un modèle fonctionnaliste et privatisé qui conduit inexorablement à la « culture du déchet ». Prendre soin de la fragilité de la personne et des peuples signifie garder la mémoire et l’espérance ; signifie prendre en charge la personne présente dans sa situation la plus marginale et angoissante et être capable de l’oindre de dignité.
    Comment donc redonner espérance en l’avenir, de sorte que, à partir des jeunes générations, on retrouve la confiance afin de poursuivre le grand idéal d’une Europe unie et en paix, créative et entreprenante, respectueuse des droits et consciente de ses devoirs ?
    Pour répondre à cette question, permettez-moi de recourir à une image. Une des fresques les plus célèbres de Raphaël qui se trouvent au Vatican représente la dite École d’Athènes. Au centre se trouvent Platon et Aristote. Le premier a le doigt qui pointe vers le haut, vers le monde des idées, nous pourrions dire vers le ciel ; le second tend la main en avant, vers celui qui regarde, vers la terre, la réalité concrète. Cela me parait être une image qui décrit bien l’Europe et son histoire, faite de la rencontre continuelle entre le ciel et la terre, où le ciel indique l’ouverture à la transcendance, à Dieu, qui a depuis toujours caractérisé l’homme européen, et la terre qui représente sa capacité pratique et concrète à affronter les situations et les problèmes.
    L’avenir de l’Europe dépend de la redécouverte du lien vital et inséparable entre ces deux éléments. Une Europe qui n’a plus la capacité de s’ouvrir à la dimension transcendante de la vie est une Europe qui lentement risque de perdre son âme, ainsi que cet « esprit humaniste » qu’elle aime et défend cependant.
    Précisément à partir de la nécessité d’une ouverture au transcendant, je veux affirmer la centralité de la personne humaine, qui se trouve autrement à la merci des modes et des pouvoirs du moment. En ce sens j’estime fondamental, non seulement le patrimoine que le christianisme a laissé dans le passé pour la formation socioculturelle du continent, mais surtout la contribution qu’il veut donner, aujourd’hui et dans l’avenir, à sa croissance. Cette contribution n’est pas un danger pour la laïcité des États ni pour l’indépendance des institutions de l’Union, mais au contraire un enrichissement. Les idéaux qui l’ont formée dès l’origine le montrent bien: la paix, la subsidiarité et la solidarité réciproque, un humanisme centré sur le respect de la dignité de la personne.
    Je désire donc renouveler la disponibilité du Saint Siège et de l’Église catholique – à travers la Commission des Conférences Épiscopales Européennes (COMECE) – pour entretenir un dialogue profitable, ouvert et transparent avec les institutions de l’Union Européenne. De même, je suis convaincu qu’une Europe capable de mettre à profit ses propres racines religieuses, sachant en recueillir la richesse et les potentialités, peut être plus facilement immunisée contre les nombreux extrémismes qui déferlent dans le monde d’aujourd’hui, et aussi contre le grand vide d’idées auquel nous assistons en Occident, parce que « c’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence ».
    Nous ne pouvons pas ici ne pas rappeler les nombreuses injustices et persécutions qui frappent quotidiennement les minorités religieuses, en particulier chrétiennes, en divers endroits du monde. Des communautés et des personnes sont l’objet de violences barbares : chassées de leurs maisons et de leurs patries ; vendues comme esclaves ; tuées, décapitées, crucifiées et brûlées vives, sous le silence honteux et complice de beaucoup.
    La devise de l’Union Européenne est Unité dans la diversité, mais l’unité ne signifie pas uniformité politique, économique, culturelle ou de pensée. En réalité, toute unité authentique vit de la richesse des diversités qui la composent : comme une famille qui est d’autant plus unie que chacun des siens peut être, sans crainte, davantage soi-même. Dans ce sens, j’estime que l’Europe est une famille des peuples, lesquels pourront sentir les institutions de l’Union proches dans la mesure où elles sauront sagement conjuguer l’idéal de l’unité à laquelle on aspire, à la diversité propre de chacun, valorisant les traditions particulières, prenant conscience de son histoire et de ses racines, se libérant de nombreuses manipulations et phobies. Mettre au centre la personne humaine signifie avant tout faire en sorte qu’elle exprime librement son visage et sa créativité, au niveau des individus comme au niveau des peuples.
    D’autre part, les particularités de chacun constituent une richesse authentique dans la mesure où elles sont mises au service de tous. Il faut toujours se souvenir de l’architecture propre de l’Union Européenne, basée sur les principes de solidarité et de subsidiarité, de sorte que l’aide mutuelle prévale, et que l’on puisse marcher dans la confiance réciproque.
    Dans cette dynamique d’unité-particularité, se pose à vous, Mesdames et Messieurs les Eurodéputés, l’exigence de maintenir vivante la démocratie des peuples d’Europe. Il est connu qu’une conception uniformisante de la mondialité touche la vitalité du système démocratique, affaiblissant le débat riche, fécond et constructif des organisations et des partis politiques entre eux.
    On court ainsi le risque de vivre dans le règne de l’idée, de la seule parole, de l’image, du sophisme… et de finir par confondre la réalité de la démocratie avec un nouveau nominalisme politique. Maintenir vivante la démocratie en Europe demande d’éviter les « manières globalisantes » de diluer la réalité : les purismes angéliques, les totalitarismes du relativisme, les fondamentalismes anhistoriques, les éthiques sans bonté, les intellectualismes sans sagesse.
    Maintenir vivante la réalité des démocraties est un défi de ce moment historique, en évitant que leur force réelle – force politique expressive des peuples – soit écartée face à la pression d’intérêts multinationaux non universels, qui les fragilisent et les transforment en systèmes uniformisés de pouvoir financier au service d’empires inconnus. C’est un défi qu’aujourd’hui l’histoire vous lance.
    Donner espérance à l’Europe ne signifie pas seulement reconnaître la centralité de la personne humaine, mais implique aussi d’en favoriser les capacités. Il s’agit donc d’y investir ainsi que dans les domaines où ses talents se forment et portent du fruit. Le premier domaine est surement celui de l’éducation, à partir de la famille, cellule fondamentale et élément précieux de toute société. La famille unie, féconde et indissoluble porte avec elle les éléments fondamentaux  pour donner espérance à l’avenir. Sans cette solidité, on finit par construire sur le sable, avec de graves conséquences sociales. D’autre part, souligner l’importance de la famille non seulement aide à donner des perspectives et l’espérance aux nouvelles générations, mais aussi aux nombreuses personnes âgées, souvent contraintes à vivre dans des conditions de solitude et d’abandon parce qu’il n’y a plus la chaleur d’un foyer familial en mesure de les accompagner et de les soutenir.
    A côté de la famille, il y a les institutions éducatives : écoles et universités. L’éducation ne peut se limiter à fournir un ensemble de connaissances techniques, mais elle doit favoriser le processus plus complexe de croissance de la personne humaine dans sa totalité. Les jeunes d’aujourd’hui demandent à pouvoir avoir une formation adéquate et complète pour regarder l’avenir avec espérance, plutôt qu’avec désillusion. Ensuite, les potentialités créatives de l’Europe dans divers domaines de la recherche scientifique, dont certains ne sont pas encore complètement explorés, sont nombreuses. Il suffit de penser par exemple aux sources alternatives d’énergie, dont le développement servirait beaucoup à la protection de l’environnement.
    L’Europe a toujours été en première ligne dans un louable engagement en faveur de l’écologie. Notre terre a en effet besoin de soins continus et d’attentions ; chacun a une responsabilité personnelle dans la protection de la création, don précieux que Dieu a mis entre les mains des hommes. Cela signifie, d’une part, que la nature est à notre disposition, que nous pouvons en jouir et en faire un bon usage ; mais, d’autre part, cela signifie que nous n’en sommes pas les propriétaires. Gardiens, mais non propriétaires. Par conséquent, nous devons l’aimer et la respecter, tandis qu’« au contraire, nous sommes souvent guidés par l’orgueil de dominer, de posséder, de manipuler, d’exploiter; nous ne la “gardons” pas, nous ne la respectons pas, nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont il faut prendre soin». Respecter l’environnement signifie cependant non seulement se limiter à éviter de le défigurer, mais aussi l’utiliser pour le bien. Je pense surtout au secteur agricole, appelé à donner soutien et nourriture à l’homme. On ne peut tolérer que des millions de personnes dans le monde meurent de faim, tandis que des tonnes de denrées alimentaires sont jetées chaque jour de nos tables. En outre, respecter la nature, nous rappelle que l’homme lui-même en est une partie fondamentale. À côté d’une écologie environnementale, il faut donc une écologie humaine, faite du respect de la personne, que j’ai voulu rappeler aujourd’hui en m’adressant à vous.
    Le deuxième domaine dans lequel fleurissent les talents de la personne humaine, c’est le travail. Il est temps de favoriser les politiques de l’emploi, mais il est surtout nécessaire de redonner la dignité au travail, en garantissant aussi d’adéquates conditions pour sa réalisation. Cela implique, d’une part, de repérer de nouvelles manières de conjuguer la flexibilité du marché avec les nécessités de stabilité et de certitude des perspectives d’emploi, indispensables pour le développement humain des travailleurs ; d’autre part, cela signifie favoriser un contexte social adéquat, qui ne vise pas l’exploitation des personnes, mais à garantir, à travers le travail, la possibilité de construire une famille et d’éduquer les enfants.
    De même, il est nécessaire d’affronter ensemble la question migratoire. On ne peut tolérer que la Mer Méditerranée devienne un grand cimetière ! Dans les barques qui arrivent quotidiennement sur les côtes européennes, il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d’accueil et d’aide. L’absence d’un soutien réciproque au sein de l’Union Européenne risque d’encourager des solutions particularistes aux problèmes, qui ne tiennent pas compte de la dignité humaine des immigrés, favorisant le travail d’esclave et des tensions sociales continuelles. L’Europe sera en mesure de faire face aux problématiques liées à l’immigration si elle sait proposer avec clarté sa propre identité culturelle et mettre en acte des législations adéquates qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l’accueil des migrants ; si elle sait adopter des politiques justes, courageuses et concrètes qui aident leurs pays d’origine dans le développement sociopolitique et dans la résolution des conflits internes – cause principale de ce phénomène – au lieu des politiques d’intérêt qui accroissent et alimentent ces conflits. Il est nécessaire d’agir sur les causes et non seulement sur les effets.
    Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs les Députés,
    La conscience de sa propre identité est nécessaire aussi pour dialoguer de manière prospective avec les États qui ont demandé d’entrer pour faire partie de l’Union Européenne à l’avenir. Je pense surtout à ceux de l’aire balkanique pour lesquels l’entrée dans l’Union Européenne pourra répondre à l’idéal de paix dans une région qui a grandement souffert des conflits dans le passé. Enfin, la conscience de sa propre identité est indispensable dans les rapports avec les autres pays voisins, particulièrement avec ceux qui bordent la Méditerranée, dont beaucoup souffrent à cause de conflits internes et de la pression du fondamentalisme religieux ainsi que du terrorisme international.
    À vous Mesdames et messieurs les législateurs, revient le devoir de protéger et de faire grandir l’identité européenne, afin que les citoyens retrouvent confiance dans les institutions de l’Union et dans le projet de paix et d’amitié qui en est le fondement. Sachant que « plus grandit le pouvoir de l’homme plus s’élargit le champ de ses responsabilités, personnelles et communautaires ». Je vous exhorte donc à travailler pour que l’Europe redécouvre sa bonne âme.
    Un auteur anonyme du IIème siècle a écrit que « les chrétiens représentent dans le monde ce qu’est l’âme dans le corps » . Le rôle de l’âme est de soutenir le corps, d’en être la conscience et la mémoire historique. Et une histoire bimillénaire lie l’Europe et le christianisme. Une histoire non exempte de conflits et d’erreurs, de pêchés même, mais toujours animée par le désir de construire pour le bien. Nous le voyons dans la beauté de nos villes, et plus encore dans celle des multiples œuvres de charité et d’édification commune qui parsèment le continent. Cette histoire, reste encore en grande partie, est encore à écrire. Elle est notre présent et aussi notre avenir. Elle est notre identité. Et l’Europe a fortement besoin de redécouvrir son visage pour grandir, selon l’esprit de ses Pères fondateurs, dans la paix et dans la concorde, puisqu’elle-même n’est pas encore à l’abri de conflits.
    Chers Mesdames et Messieurs les Eurodéputés, l’heure est venue de construire ensemble l’Europe qui tourne, non pas autour de l’économie, mais autour de la sacralité de la personne humaine, des valeurs inaliénables ; l’Europe qui embrasse avec courage son passé et regarde avec confiance son avenir pour vivre pleinement et avec espérance son présent. Le moment est venu d’abandonner l’idée d’une Europe effrayée et repliée sur elle-même, pour susciter et promouvoir l’Europe protagoniste, porteuse de science, d’art, de musique, de valeurs humaines et aussi de foi. L’Europe qui contemple le ciel et poursuit des idéaux ; l’Europe qui regarde, défend et protège l’homme ; l’Europe qui chemine sur la terre sûre et solide, précieux point de référence pour toute l’humanité !
    Pape François
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