USA: bluffs killing human beings and markets.

The Federal Reserve Reveals 16 $ Trillions in Secret Bailouts

The first ever GAO(Government Accountability Office) audit of the Federal Reserve was carried out in the past few months due to the Ron Paul, Alan Grayson Amendment to the Dodd-Frank bill, which passed last year. Jim DeMint, a Republican Senator, and Bernie Sanders, an independent Senator, led the charge for a Federal Reserve audit in the Senate, but watered down the original language of the house bill(HR1207), so that a complete audit would not be carried out. Ben Bernanke(pictured to the right), Alan Greenspan, and various other bankers vehemently opposed the audit and lied to Congress about the effects an audit would have on markets. Nevertheless, the results of the first audit in the Federal Reserve’s nearly 100 year history were posted on Senator Sander’s webpage earlier this morning.
What was revealed in the audit was startling:
$16,000,000,000,000.00 had been secretly given out to US banks and corporations and foreign banks everywhere from France to Scotland. From the period between December 2007 and June 2010, the Federal Reserve had secretly bailed out many of the world’s banks, corporations, and governments. The Federal Reserve likes to refer to these secret bailouts as an all-inclusive loan program, but virtually none of the money has been returned and it was loaned out at 0% interest. Why the Federal Reserve had never been public about this or even informed the United States Congress about the $16 trillion dollar bailout is obvious – the American public would have been outraged to find out that the Federal Reserve bailed out foreign banks while Americans were struggling to find jobs.
To place $16 trillion into perspective, remember that GDP of the United States is only $14.12 trillion. The entire national debt of the United States government spanning its 200+ year history is “only” $14.5 trillion. The budget that is being debated so heavily in Congress and the Senate is “only” $3.5 trillion. Take all of the outrage and debate over the $1.5 trillion deficit into consideration, and swallow this Red pill: There was no debate about whether $16,000,000,000,000 would be given to failing banks and failing corporations around the world.
In late 2008, the TARP Bailout bill was passed and loans of $800 billion were given to failing banks and companies. That was a blatant lie considering the fact that Goldman Sachs alone received 814 billion dollars. As is turns out, the Federal Reserve donated $2.5 trillion to Citigroup, while Morgan Stanley received $2.04 trillion. The Royal Bank of Scotland and Deutsche Bank, a German bank, split about a trillion and numerous other banks received hefty chunks of the $16 trillion.
“This is a clear case of socialism for the rich and rugged, you’re-on-your-own individualism for everyone else.” – Bernie Sanders (I-VT)
When you have conservative Republican stalwarts like Jim DeMint(R-SC) and Ron Paul(R-TX) as well as self identified Democratic socialists like Bernie Sanders all fighting against the Federal Reserve, you know that it is no longer an issue of Right versus Left. When you have every single member of the Republican Party in Congress and progressive Congressmen like Dennis Kucinich sponsoring a bill to audit the Federal Reserve, you realize that the Federal Reserve is an entity onto itself, which has no oversight and no accountability.
Americans should be swelled with anger and outrage at the abysmal state of affairs when an unelected group of bankers can create money out of thin air and give it out to megabanks and supercorporations like Halloween candy. If the Federal Reserve and the bankers who control it believe that they can continue to devalue the savings of Americans and continue to destroy the US economy, they will have to face the realization that their trillion dollar printing presses will eventually plunder the world economy.
The list of institutions that received the most money from the Federal Reserve can be found on page 131 of the GAO Audit and are as follows..
Citigroup: $2.5 trillion ($2,500,000,000,000)
Morgan Stanley: $2.04 trillion ($2,040,000,000,000)
Merrill Lynch: $1.949 trillion ($1,949,000,000,000)
Bank of America: $1.344 trillion ($1,344,000,000,000)
Barclays PLC (United Kingdom): $868 billion ($868,000,000,000)
Bear Sterns: $853 billion ($853,000,000,000)
Goldman Sachs: $814 billion ($814,000,000,000)
Royal Bank of Scotland (UK): $541 billion ($541,000,000,000)
JP Morgan Chase: $391 billion ($391,000,000,000)
Deutsche Bank (Germany): $354 billion ($354,000,000,000)
UBS (Switzerland): $287 billion ($287,000,000,000)
Credit Suisse (Switzerland): $262 billion ($262,000,000,000)
Lehman Brothers: $183 billion ($183,000,000,000)
Bank of Scotland (United Kingdom): $181 billion ($181,000,000,000)
BNP Paribas (France): $175 billion ($175,000,000,000)
and many many more including banks in Belgium of all places
View the 266-page GAO audit of the Federal Reserve(July 21st, 2011): http://www.scribd.com/doc/60553686/GAO-Fed-Investigation. Source: http://www.gao.gov/products/GAO-11-696… FULL PDF on GAO server: http://www.gao.gov/new.items/d11696.pdf … Senator Sander’s Article: http://sanders.senate.gov/newsroom/news/?id=9e2a4ea8-6e73-4b…
 

www.Dailypaul.com

L’Allemagne rate son emprunt. Des vérités taboues.

Elle n’ a obtenu hier que 3,644 milliards d’euros de nouvelles obligations à 10 ans alors qu’elle devait placer plus de 6 milliards. 

Sans l’intervention de la Bundesbank, le vrai taux de couverture n’aurait été que de 0,65 fois. 

La situation va être de plus en plus délicate si les responsables politiques ne prennent pas enfin toute la mesure du problème, qui est surtout démographique.

Gravissime crise en Allemagne, un asile de vieillards

Depuis 1970, le taux de natalité allemand est passé sous la barre des deux enfants par femme, ce qui ne suffit plus à un renouvellement complet d’une population. En 2007, ce taux était de 1,37 et est attendu autour des 1,4 enfant/femme en 2020. On s’attend ainsi à une diminution de la population allemande de 20% d’ici 2060, ce qui pourrait faire passer son nombre de 82 à 65 millions.

Chute démographique couplée à un vieillissement de la population

Cette chute démographique sera accompagnée d’un phénomène de vieillissement de la population, aggravé par l’allongement de la durée de vie moyenne. Sur les mêmes bases de calcul, 34% de la population aura plus de 65 ans (20% de plus qu’en 2009) et 14% aura plus de 80% (5% de plus qu’en 2009).

« Tandis que la part des personnes âgées augmentera, de moins en moins seront en âge de travailler », explique Roderich Egeler dans le rapport publié par l’institut de statistiques. « Cela aura des conséquences pour le système de sécurité sociale » et notamment pour les pensions, ajoute-t-il. 
Courbe sans tenir compte d’une pandémie.par simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de Renouvelllement en dessous de 2 ).
[Europe-hiver.jpg]



Ces crises déjà annoncées en 1989 lors d’un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques.

Le livre: ” Europe: l’hiver démographique” en parlait déjà en 1989. ( Édition l’age d’homme, Lausanne et Paris )

Les courbes de population utilisées qui y étaient utilisées était notamment celles de Jean Bourgeois Pichat.

On l ‘avait déjà annoncé en 1989, extrait du texte dans ce livre:

Début de citation:

De plus, les crises économiques actuelles ne sont pas des crises de ressources mais de manque de partage et de distribution des biens et des connaissances. La technique actuelle permet de nourrir plus de cent milliards d’hommes.

 La cause réside souvent dans le désir égoïste de certains privilégiés de garder intact leur pouvoir. On ne peut bien apprendre à partager et à pardonner que dans le cadre de familles joyeuses et ouvertes à la vie. La vie n’est pas un calcul, à trop calculer on devient froid et triste.

Nous devons éduquer à la générosité et ceci grâce à des familles qui dynamisent les sociétés et qui donneront les cadres inventifs et créatifs de demain .

Les grandes entreprises européennes se plaignent déjà du manque de cadres.

Ils doivent aller les chercher à l’extérieur, leur apprendre la langue et les former.

A partir d’un certain seuil, et nous en sommes proches, nous atteindrons une situation de non-retour qui entraînera de grands coûts sociaux.

De plus, au niveau macro-économique, on ne voit souvent que le gâteau, l’actif, à partager entre moins de convives, ce qui est faux par ailleurs car le gâteau grandit plus vite que le nombre de convives.

Mais, on oublie le passif, le coût et l’entretien des infrastructures.

De grands hôpitaux pour soigner les personnes âgées demanderont beaucoup d’investissement et de personnel.

D’autant plus si les familles n’acceptent plus en leur sein les personnes âgées et si elles les confient toutes à l’État social.

3.4. Le rôle des grands-parents dans la culture A ce titre, un concept souvent oublié mérite d’être souligné En effet, les parents sont souvent pressés alors que les grands-parents ont le temps. Les petits enfants en profitent pour écouter des histoires et découvrir le monde. Les mariages tardifs, puis les naissances retardées, puis les crèches et autres garderies font que souvent les enfants sont coupés en grande partie de leur patrimoine culturel.

3.5. Le court-terme et le long-terme La famille est le garant du long terme. Or, trop souvent, certains milieux économiques, poussés par les chiffres sacrés à montrer aux investisseurs, privilégient les résultats de l’année où même du semestre, c’est-à-dire le court-terme. Mais, de manière globale, et on le constate dans la vie économique aussi, les sociétés qui réussissent sont celles qui ont une vue à long terme, un programme d’action qui encadre les plans annuels.

Une entreprise ou une société qui privilégie, comme nous le faisons, le court terme, court à la ruine. …

Fin de citation:
Voici un graphique qui montre que pour maintenir 100 $ en circulation avec le système actuel de création monétaire, il nous en coûte à tous chaque jour de plus en plus cher.

Crise provoquée inexorablement simplement pour maintenir à flot la masse monétaire du pays concerné…empirée chaque année exponentiellement et aggravée car à chaque remboursement de crédit, le montant correspondant est détruit automatiquement par le système fractionnaire…

Voici un exemple d’un pays, le Canada,  qui ne met plus aucune limite à ces créations monétaires.

dette du Canada
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c’est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
Pollution www.m-c-s.ch
L'EFF utilise le ruban bleu pour symboliser leur défense de la liberté d'expression


Tout coûte plus cher, mais l’essentiel du budget va aux banquiers qui gagnent des sommes folles en regardant leur montre, jour et nuit, y compris les jours fériés.
http://ferraye.blogspot.com/2009/10/1-vaccin-pour-lelite-1-autre-pour-la.html



“Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites”

Georges Pompidou.

La crise financière est-elle sans limites ? Vous pouvez poser des limites. Comment ?

Plus de gens devraient lire cet article, tout simplement

Sur l’Internet les lecteurs ont le pouvoir! Ils décident quelle information fera le tour du globe! Peut-être vous n’en êtes pas conscient, mais si chaque lecteur envoie un lien à trois autres personnes intéressées, il suffit de vingt pas pour atteindre 3,486,784,401 personnes! Vous voulez le voir se produire? Utilisez votre pouvoir !

3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 = 3,486,784,401

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.



Loi “Pompidou-Giscard-Rothschild” : surendettement exponentiel.

En 50 ans, 117 fois (sic) le capital si on fait le jeu du banquier à seulement 10 %

 http://www.dailymotion.com/video/xf1sbw_la-dette-publique-de-la-france-loi_news#rel-page-8

Vincent Lindon, renseignez-vous sur Giscard !

Vincent Lindon, renseignez-vous sur Giscard !

Rencontre “surréaliste” entre Vincent Lindon, artiste ayant plutôt l’air engagé contre le surendettement et Valéry Giscard d’Estaing qui, en tant que ministre des finances du président Pompidou, a impulsé la loi dite “Pompidou-Giscard” du 3 janvier 1973. L’article 25 de cette loi est à l’origine du surendettement quasi exponentiel de l’état français dont la dette publique était nulle auparavant. Voir les liens ci-dessous.

http://monnaie.wikispaces.com/file/view/tractdetteNB.pdf
http://financerlavenir.fnh.org/billet-invite/la-proposition-cent-pour-cent-monnaie-andre-jacques-holbecq/
http://www.dailymotion.com/video/xm1h2j_nda-la-tromperie-des-plans-de-rigueur_news

PS:

  1. François de Siebenthal: Risque systémique ! Le dividende national

    desiebenthal.blogspot.com/…/risque-systemique-le-dividende-nationa…

    4 nov. 2010 – 25 janvier 1973 : M. Pompidou a succédé quatre ans plus tôt à de Gaulle ce 25 janvier, fait passer une loi (portée V. Giscard d’Estaing) qui

    Vous Vous avez partagé ce résultat.
  2. François de Siebenthal: Souverains retraités et volés !

    desiebenthal.blogspot.com/2010/10/souverains-retraites-et-voles.html

    16 oct. 2010 – Marine le Pen sur la loi PompidouGiscard de 1973 Par Antipenseunique. Posted by François de Siebenthal at 11:31:00

    Vous


Entretien de Fenêtre sur l’Afrique avec Dr Yves Amaïzo : Crise financière mondiale

[11/13/2011]  | Kanal K  



Entretien de “Fenêtre sur l’Afrique” avec le Dr Yves Ekoué Amaïzo sur son livre: Crise financière mondiale: des réponses alternatives de l’Afrique.




 Radio Kanal K – « Fenêtre sur l’Afrique » est une émission hebdomadaire de Radio Kanal K à Aarau en Suisse

Email : fenetre.afrique@gmail.com – Tél : 004178 949 19 14

Samedi 12 Novembre 2011, 20h – 21h.

Partenaires : Togocity.com et icilome.com

Journalistes : Sylvain Amos et un confrère basé en Allemagne : Romain Koudjodji

Invité : Dr Yves Ekoué AMAÏZO, auteur du livre Crise financière mondiale. Des réponses alternatives de l’Afrique, éditions Menaibuc : Paris, 2010 et Coordinateur général du Collectif pour la Vérité des Urnes –Diaspora (www.cvu-togo-diaspora.org).

Questions posées par les Journalistes et Réponses de l’invité :
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Point saillant de l’interview du Dr Amaïzo :
La dictature au rabais au Togo : Faure Gnassingbé opte pour le régime présidentiel
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Interview :

1- Dr Yves Ekoué Amaïzo, vous êtes économiste et auteur et c’est justement à ce titre que vous avec publié en 2010 un livre intitulé Crise financière mondiale: des réponses alternatives de l’Afrique aux Editions Menaibuc à Paris. Pourquoi parle-t-on depuis quelques années de crise financière mondiale ?

YEA. Une crise financière concerne les acteurs en difficultés financières, ayant du mal à payer leurs engagements à leurs créanciers. En l’espèce aux Etats-Unis, il s’agit des ménages pris à la gorge par des prêts usuriers dus à un manque de régulation de l’Etat. Cela a entrainé la faillite des ménages mais aussi des institutions de prêts qui y étaient liées, puis a contaminé les entreprises privés et les structures bancaires, d’assurance et de fonds de pension qui avaient spéculé sur la capacité de ces gens à rembourser ou à honorer leurs engagements. C’est aussi la priorité donnée à la dérégulation et les
opérations hors bilans des banques qui a permis l’absence de contrôle et l’introduction d’actifs toxiques.

Le fait de ne plus être en mesure d’honorer les engagements rentrés dans les comptes des banques et autres institutions entraine la faillite et l’Etat a dû intervenir comme un pompier en s’engageant à prêter
et à se faire rembourser quand la situation se sera améliorée. Sauf que depuis 2007/2008, d’autres volets de la crise ont pris le dessus, ce d’autant que personne n’a changé le système de dérégulation dans sa
profondeur et personne n’a touché aux évasions dans les paradis fiscaux. On parle de crise financière qui perdure dès lors que ce sont les Etats qui socialisent les pertes, ce qui revient à payer pour les Banques qui ont mal géré. L’avenir du monde repose sur la croissance économique des pays émergents des pays en développement, notamment l’Afrique qui a plus de 5 %.

2- Selon vous, dans la résolution de la crise mondiale de 2008, l’Afrique n’est en rien responsable de la misère de l’Europe. L’Afrique doit-elle refuser de payer sa dette et y ajouter partiellement celle des pays
riches justement parce qu’elle n’est pas responsable. Pourtant nous vivons dans un monde interdépendant, comment est-ce possible ?

YEA. La dette publique correspond à la dette de l’ensemble des administrations publiques considérées parties de la comptabilité nationale. On parle de dette consolidée pour les dettes à long terme et de dette flottante pour la dette à court terme. La dette extérieure se constitue quant à elle de l’ensemble des engagements pris envers d’autres États ou institutions financières étrangères. Alors il faut d’abord distinguer entre la dette inique basée sur la corruption et des mauvais arbitrages imposés par le monde extérieur et la dette réelle qui sert à soutenir les capacités productives d’un pays. Pour dire que l’on ne veut pas payer, il faut aussi être propre. Alors qui, des dirigeants en Afrique, peut facilement dire qu’il ne veut pas payer ? Avec quel pouvoir de décision en économie, ce que l’on appelle la marge économique qui permet d’ailleurs une marge politique ? C’est justement l’interdépendance qui sert de levier à tout ceci. Au lieu de permettre d’offrir des opportunités aux pays pauvres, surtout africains, la mondialisation offre plus sa face lugubre, celle des inégalités à l’échelle de la planète avec les riches qui deviennent de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres, condamnés à s’indigner.
3- Nous avons noté dans votre livre que la crise financière de 2007/2008 n’est que le début d’une crise profonde qui peut se prolonger sur plusieurs décennies. Ne faites-vous pas quelque part l’oiseau du malheur en étant trop pessimiste ?

YEA. Non, je suis optimiste de nature. Mais en économie, nous travaillons avec des statistiques et des projections. Rien ne permet d’éviter la récession en union européenne… Les effets collatéraux pourraient toucher l’Afrique s’il y a resserrement du crédit. Par ailleurs, l’Afrique vend de plus en plus en Asie et obtient aussi ses crédits fournisseurs ou acheteurs de là-bas… donc oui, la crise va durer en Europe qui va rentrer en récession en 2012 avec des chances de sortie de crise d’ici 2016 si l’on ne rentre pas en guerre d’ici là. La guerre contre l’Iran est déjà programmée. Comme toujours, l’Occident croit faire une guerre-éclair et on risque après des tergiversations et des négociations de paix sans fin de retrouver le monde partagé entre d’un côté les agresseurs sans preuves et les pays amis de l’Iran comme la Russie et peut-être même la Chine… Les attentats pourraient aussi recommencer. L’Afrique croit être immunisée. Oui si elle reste neutre. Mais si elle s’aligne sur les positions occidentales comme le Kenya ou le Nigeria, ce sont des séries d’attentats qui vont réveiller l’Afrique qui croit qu’elle peut encore jouer de sa neutralité coupable. Non, je ne suis pas pessimiste mais réaliste quant à l’avenir du monde. Je pense même que cela pourrait être pire que ce que j’envisage pour le moment.

4- A la page 15 de votre livre, on peut remarquer aisément que vous dénoncez l’allégement de la dette africaine comme des opérations d’écritures comptables qui permettent à l’Afrique de se rendetter assez
facilement. Pourriez-vous être plus explicite ?

YEA. Il y a deux problèmes ici. Personne ne peut être contre un effacement de dettes. Personne ne peut être contre un allégement de dettes. Mais vous ne savez pas à quelles conditions se font ces réductions de dettes. Si on vous propose de réduire la dette du Togo et en contrepartie de privatiser les capacités productives ou les institutions financières du pays comme c’est d’ailleurs le cas, la réduction de dette
pourrait signifier que l’on oublie la mauvaise gouvernance passée de l’Etat togolais mais, en compensation, cet Etat doit céder des actifs du pays… Le port appartient-il au Togo ? La réponse est négative. Le phosphate ne va pas tarder à être cédé. L’électricité est fournie par des Américains. Enfin, les institutions financières sont en passe d’être privatisées. C’est souvent l’occasion d’une grande corruption.
La deuxième partie de votre question est qu’il y a bien un jeu d’écritures comptables. Si on remplace une partie de la dette publique du Togo par une somme et que cette somme équivaut à la vente du port du Togo, vous comprenez qu’il suffit de céder le port du Togo pour que le nom du Togo en tant qu’actionnaire disparaisse au profit du nouvel actionnaire majoritaire, une multinationale française par exemple. La réalité au niveau du ministère des finances est que si le poids de la dette du Togo était de
68 % et qu’il tombe maintenant à environ 27 % du produit intérieur brut, ou la richesse du pays, il faut comprendre que le Togo a cédé son port contre une dette. Mais en réduisant le poids de sa dette, le Togo
peut se ré-endetter de nouveau. Si le système politico-économique ne change pas, et que ce sont les mêmes qui ont mal géré qui peuvent se ré-endetter, vous comprenez qu’ils ne peuvent que refaire ce qu’ils ont déjà fait. D’où l’importance de changer les approches et les individus. Le peuple le souhaite avec les élections, mais si la vérité des urnes n’est pas respectée et que les occidentaux soutiennent le système en place car bénéficiant du rachat du port à un prix favorable, il est difficile d’envisager les alternances de politique économique au Togo.

5- Par ailleurs, à la page 50 de votre livre dans votre proposition de réponses alternatives de l’Afrique, vous affirmez que la régulation de la crise financière sans l’Etat, ou avec un Etat affaibli, est une erreur
économique. Quels sont vos arguments qui soutiennent cette affirmation?

YEA. D’abord tentons d’être clair car l’exhaustivité en cette matière et avec le temps imparti n’est pas possible.

Premièrement, l’économie du « laisser faire » ou la « main invisible » qui affirme que les marchés s’équilibrent d’eux-mêmes est un mythe en économie de développement, ce qui ne veut pas dire que
c’est faux dans un marché concurrentiel totalement libre. Mais dites-moi où vous trouverez ces marchés libres de toutes interventions faussant justement la concurrence ? La première chose qu’ont faite les
Etats-Unis lors de la crise financière de 2007/2008 est de l’interventionnisme, y compris jusqu’à entrer dans le capital de sociétés privés, même s’il fut question de ne pas y rester éternellement et d’en profiter pour faire de l’argent lors des remboursements. Donc, on est bien en économie de l’interventionnisme.

L’autre argument en faveur de cette thèse est que les arbitrages de l’Etat ne sont jamais neutres. C’est cela la politique. Il faut donc veiller à ce que l’Etat lui-même repose sur une base démocratique, ce qui
n’est pas le cas du Togo où l’Etat sert d’abord une catégorie, des amis extérieurs comme intérieurs de Faure Gnassingbé et une clientèle attirée par le pouvoir et l’argent d’abord. Donc l’interventionnisme de
l’Etat n’a rien de répréhensible en soi. C’est la discrimination aux dépens du peuple qui fait problème et qu’il faut corriger.
Enfin, il y a un troisième argument et c’est le plus important : L’Etat est toujours le payeur en dernier ressort. Il est le garant en dernier ressort. En principe, il sera le dernier à faire faillite. A ce titre, si l’Etat
est affaibli, défaillant ou si l’Etat n’existe même pas, il est difficile même qu’il intervienne efficacement.

Par ailleurs, l’Etat doit avoir des alternatives financières à défaut de stratégie de long terme. Un pays sans un Etat fort au plan économique et sans marge économique ne peut entreprendre et réussir une
régulation de ses contradictions économiques internes, à fortiori contenir par la régulation une crise financière interne ou en provenance de l’étranger. C’est donc une erreur économique de pousser des
Etats défaillants, faibles ou inexistants en termes d’indépendance économique à faire de la régulation.

Ces Etats sont souvent alignés sur les injonctions économiques de structures externes au pays. Il faut citer les institutions internationales adeptes du consensus de Bretton-Woods, les Etats ex-coloniaux et, plus
fréquemment, les entreprises transnationales dont les chiffres d’affaires sont des multiples des budgets des Etats africains.

6-Vous êtes de ceux qui soutiennent que l’Afrique ou du moins les Etats de l’Afrique de l’Ouest doivent créer leurs propres monnaies. Comment cela est-il possible sans conflit d’intérêt ? Et si cela est possible, pensez-vous que ce soit possible dans ce monde de globalisation de confier la création de monnaies, source d’indépendance économique à une institution étrangère ?

YEA. Je soutiens que l’Afrique a besoin d’une monnaie commune. Mais qu’il est plus sérieux et efficace de commencer par une monnaie sous-régionale fondée sur les Etats qui acceptent volontairement et
démocratiquement d’en faire partie. Il ne faut pas en faire une obligation. Il n’est pas possible aussi d’y admettre un Etat qui ne s’engage pas à respecter les critères de convergence économique, critères qui ne peuvent être calqués sur ceux de l’union européenne notamment ceux de Maastricht que les Européens eux-mêmes ne respectent pas.

Il n’y a là aucun conflit d’intérêt dès lors que l’approche est démocratique pour céder une part du pouvoir national au niveau sous-régional ou continental. C’est ce que l’on appelle la subsidiarité et que le pouvoir togolais refuse de respecter dans le cadre de la réintégration des députés de l’Alliance Nationale pour le Changement, abusivement écartés, pour ne pas dire licenciés, du parlement togolais. Rappelons que la décision de réintégration émane de la Cour de Justice de la CEDEAO et que le Togo a accepté son autorité, malgré l’article 106 de la Constitution togolaise qui stipule que la Cour constitutionnelle décide
en dernier ressort… Ceci est vrai au niveau national mais faux au niveau sous-régional ou continental.

Enfin, il n’est pas question de confier la monnaie commune à une structure étrangère ou avoir un structure étrangère qui a un droit de véto dans la décision comme c’est le cas dans le système du Franc
CFA avec Paris qui influence pratiquement tout au service, en priorité, des entreprises actives dans le réseau « Françafrique ».

7- Pensez-vous à la pertinence de la thèse de la «malédiction des ressources naturelles», un livre écrit par un Général Français, qui soutient que pour plusieurs raisons, être richement doté en ressources
naturelles est un frein au développement ?

YEA. Il n’y a aucune pertinence dans la thèse de la « malédiction des ressources naturelles ». J’ai eu un débat avec ce Général français sur Radio France International. Quand j’ai expliqué que si ces ressources
naturelles se trouvaient sur le territoire français, à Marseille, Bordeaux, Lyon ou Paris, le Gouvernement français ne pourrait penser un instant qu’il s’agit d’une malédiction mais plutôt une bénédiction. Par ailleurs, si c’est une malédiction comme le pétrole ou l’uranium, pourquoi les pays occidentaux, la France et les Etats-Unis en tête, se précipitent pour courir après la malédiction pour se l’accaparer. Le frein au développement n’est pas la matière première mais bien la gestion des recettes tirées de cette matière première. La mauvaise gouvernance provient justement de l’interventionnisme des Etats occidentaux qui
ne perdent jamais une occasion de ne pas intervenir alors que l’Afrique ne leur a rien demandé.

La malédiction en l’espèce, ce sont les représentants de ces pays ou de ces entreprises transnationales qui refusent de payer le prix du marché et s’organisent autour d’un système de corruption pour que
certains dirigeants des Etats africains envoient volontairement les recettes de ces matières premières, vendues le moins cher possible pour ne pas dire gratuitement parfois, à l’extérieur, non sans prendre au passage leurs commissions. Cette forme moderne de l’économie de la corruption est générée par le corrupteur. Donc, la malédiction, c’est d’abord le corrupteur qui avec son allié, le corrompu, détourne les
richesses extraites des ressources naturelles vers d’autres cieux, au lieu de les utiliser pour le bien-être des populations et le développement.
8- A votre avis, la performance médiocre des pays en Afrique subsaharienne jusqu’à la fin des années 90 est-elle attribuable à un environnement géopolitique peu propice à la croissance ?

YEA. La réponse est oui, mais l’environnement géopolitique n’explique pas tout. La mauvaise gestion et la gabegie des dirigeants africains, extrêmement irresponsables à cette époque doivent être décriées.
Aujourd’hui, l’amélioration des prix des matières premières et une meilleure gestion tendent à donner une meilleure image à l’extérieur de l’Afrique. Mais il y a encore beaucoup de pays où l’utilisation des
recettes produites ne sert pas le pays mais le petit club de ceux qui accaparent le pouvoir en dehors des règles démocratiques, ce avec le soutien extérieur de ceux qui choisissent leur candidat le mieux capable
de les servir.

9- Dans votre ouvrage, vous parlez de plus en plus de l’implication de la Diaspora Africaine dans la résolution des crises politiques, économiques, sociales et culturelles en Afrique : Comment cela est-il
possible ?

YEA. L’implication de la Diaspora africaine dans les affaires de l’Afrique et du monde noir est une évidence. Que vous choisissiez le secteur que constitue la résolution des crises politiques, économiques,
sociales et culturelles en Afrique n’est pas neutre. C’est en fait l’absence de vérité des urnes. Regardez le Cap Vert, la Zambie ou le Ghana, la Diaspora africaine est présente. Elle investit et n’a pas trop à s’occuper de résoudre des crises car la démocratie est fondée sur la Vérité des urnes et les crises sont résolues dans le cadre d’institutions de la République fonctionnant sans l’intervention du pouvoir central.
Au Togo, il n’y a pas eu de vérité des urnes lors des élections présidentielles de 2005, ni lors de celles de 2010. La constitution veut que Faure Gnassingbé soit dans son dernier mandat. Donc si Faure Gnassingbé est un démocrate, il devrait annoncer qu’il n’est pas candidat en 2015 et certainement que le Togo assistera à la fin de la contre-vérité des urnes. Si cela est fait, les candidats potentiels de la Diaspora pourront s’organiser et choisir une représentation pour mieux s’affirmer et aider le Togo.

10- Parlons maintenant avec votre permission de l’actualité au Togo, puisque vous êtes également Coordinateur Général du Collectif pour la Vérité des Urnes – Diaspora (CVU-Togo-Diaspora.org), un
mouvement citoyen indépendant. L’actualité politique au Togo, c’est la décision de la Cour de justice de la CEDEAO qui condamne le Gouvernement togolais à réparer les dommages causés aux 9 députés de l’ANC lesquels d’après la Cour de Justice de la CEDEAO n’ont pas démissionné et ne sont pas exclus de l’Assemblée Nationale. Une manifestation a été organisée mercredi dernier (9 novembre 2011) par l’ANC qui demande la réintégration de ses 9 députés. Certains togolais pensent que l’opposition doit mettre un peu de l’eau dans son vin afin de trouver une solution politique et pacifique à part les manifestations qui n’arrivent pas à faire fléchir le pouvoir de Faure: Quel est votre point de vue ?

YEA. Tout d’abord, je rappelle que le Collectif pour la Vérité des Urnes est le prolongement du travail d’un groupe de réflexion que je dirige aussi qui s’appelle Afrology. La partie Diaspora de CVU est
financièrement et intellectuellement autonome. Cette précision est importante pour éviter d’être assimilé à des bruits infondés qui circulent au Togo.
Comme, je l’ai indiqué tantôt, le Gouvernement togolais a été condamné par la Cour de Justice de la CEDEAO. Il y a autorité de la chose jugée. L’article 106 de la Constitution togolaise n’a de valeur juridique qu’au Togo. Dès lors que le Togo a accepté de signer des accords sous-régionaux ou continentaux, c’est le principe de la subsidiarité qui prime. L’Etat togolais doit simplement arrêter de croire qu’il est un modèle de bonne gouvernance et stopper ses interférences dans le principe de la séparation des pouvoirs entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif. A ce titre, le Gouvernement se propose de payer les 3 millions de FCFA à chacun des députés comme cela a été demandé par la cour de justice. Cela a été rejeté par l’ANC qui risque alors de donner l’impression d’accepter une sorte de demi-mesure. Il faut donc refuser de prendre cet argent car c’est un problème de principe, de droit et de justice. Le Gouvernement de
Faure Gnassingbé utilise l’Etat togolais pour des règlements de compte sur la scission entre l’UFC aujourd’hui réduite à AGO et l’ANC. L’Etat togolais a été condamné parce qu’il est juge et partie dans ce
dossier. Les députés doivent être réintégrés et l’argent payé de manière concomitante. En dehors de cette option, il faut saisir la Cour de justice par un recours en révision pour permettre de constater le
refus d’exécuter l’autorité de la chose jugée, notifier l’Union africaine, les autres structures régionales et les Etats occidentaux qui soutiennent Faure Gnassingbé et son gouvernement RPT/AGO qu’ils
soutiennent un hors-la-loi.

Sur les manifestations, vous avez tort de croire que les manifestations ne vont pas faire fléchir Faure Gnassingbé. Avec le cas de l’interventionnisme des occidentaux en Côte d’Ivoire et en Libye, il faudra bien peu pour intervenir au Togo dès lors que les Occidentaux qui se sont trompés sur Faure Gnassingbé et ont soutenu un anti-démocratie auront compris leur erreurs. Les manifestations sont des rappels car les dirigeants du monde occidental sont parfois très amnésiques quand il s’agit de se rappeler les crimes, les abus de droits humains et les dénis de démocratie au Togo. Les pays occidentaux se cachent derrière la dictature de la Cour constitutionnelle. Mais, tout cela ne devrait pas durer avec les médias de plus en plus libres à l’extérieur du Togo ; le peuple ne peut que devenir de plus en plus mûr en politique. Enfin, les élections de mai 2012 en France, quel que soit le gagnant, vont modifier les comportements entre la France et le Togo. Le Président Yayi Boni a été reçu moins de 20 minutes par Nicolas Sarkozy lors de sa visite officielle du 9 novembre 2011 ; cela a été interprété comme une mauvaise réception surtout lorsque Yayi Boni pense, après avoir tant donné à la France en respectant scrupuleusement les injonctions de Paris, qu’il ne méritait pas cela. Il a tellement été vexé qu’il a refusé de rencontrer la diaspora béninoise à Paris, laissant d’ailleurs une ardoise assez importante aux organisateurs qu’il refuse pour le moment de payer. Il faut voir dans ces changements d’attitudes des dirigeants occidentaux que les dirigeants africains qui jouent les « béni oui-oui » ne sont plus en odeur de « sainteté ». Il y a de nombreux changements à venir et ce sont les dictateurs africains, avec ou sans la Cour constitutionnelle, qui seront surpris.

11- Parlons maintenant du dialogue en cours. A sa 7ème séance cette semaine, les participants au Cadre Permanent de dialogue et de concertation (CPDC) ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord sur le régime idéal pour le Togo, notamment les polémiques politiciennes sur le régime semi présidentiel et régime présidentiel. Quelle analyse faites-vous au sein du CVU-Togo-Diaspora?

YEA. Vous avez raison de parler de « polémiques politiciennes ». En effet, le problème n’est pas un Cadre permanent de dialogue et de concertation. C’est pour endormir le peuple ou donner un peu à manger à ceux qui n’arrivent pas à se classer dans le système togolais. Il n’y a que deux catégories au Togo pour le CVU : ceux de la mouvance présidentielle qu’ils ou elles se soient déclarés ou pas et ceux de la mouvance des alternatives à la situation actuelle. Alors il suffit pour chaque citoyen togolais de faire le classement pour s’apercevoir que certains ont varié d’un camp à l’autre assez régulièrement, d’autres moins régulièrement, d’autres pas du tout et d’autres hésitent encore mais le peuple togolais peut les classer.

C’est cette incapacité du peuple togolais à classer comme il faut ses dirigeants qui crée la confusion que Faure Gnassingbé ne fait qu’exploiter en jouant au gentil une fois qu’il a usurpé les élections par deux fois sur la base des contre-vérités des urnes. Il lui suffit à l’international de s’aligner sur les positions de la France ou des Etats-Unis pour se croire immunisé et protégé. Il devrait se méfier d’un Barack Obama ou d’un Nicolas Sarkozy qui n’auront aucun état d’âme à redorer leur blason en ne soutenant plus des dirigeants africains détestant la démocratie mais font semblant d’être des démocrates. Il suffit à Faure Gnassingbé de déclarer qu’il ne se présente pas en 2015 pour toute la crise politique togolaise commence à trouver un début de solution. Bref, le problème aujourd’hui, c’est celui qui veut changer la constitution pour perdurer. Le Togo n’est pas nécessairement le Burkina ou le Cameroun.

Quel que soit le régime politique choisi, parlementaire, semi parlementaire, présidentiel ou semiprésidentiel ou autre, il ne fonctionne qu’en fonction du pouvoir uniformisant de Faure Gnassingbé et son réseau. Tant que les dirigeants occidentaux vont s’entêter de croire qu’ils ont choisi le bon cheval au Togo, les risques d’explosion seront là et la contre-vérité des urnes aussi. Il faut convaincre aussi les dirigeants occidentaux qu’ils créent en fait des bombes à retardement en ne laissant pas le processus démocratique togolais fonctionner normalement. Car Faure Gnassingbé d’après les évaluations de CVUTogo-Diaspora, ne représente pas plus de 15 % des voix si des élections libres et démocratiques à deux tours étaient organisées. Bref, Faure Gnassingbé ne serait pas au deuxième tour. Mais il a plus d’un tour dans son escarcelle. C’est d’abord l’armée qui va jouer le 3e tour en l’imposant comme chef puis la Cour constitutionnelle du Togo comme président des contre-vérités des urnes. Il n’y a que les occidentaux, pour défendre leur intérêts et croire à la paix des cimetières, qui vont laisser faire. C’est aussi cela la politique du « laisser-faire » dont je parlais au début en économie.

12. La CVJR, Commission Vérité Justice et Réconciliation, créée à la demande du Président Faure Gnassingbé et chargée de faire la lumière sur les évènements violents survenus au Togo entre 1958 et
2005, a un travail difficile pour réconcilier les Togolais. La CVJR sert-elle finalement à quelque chose dans ce processus de réconciliation ?
YEA. Le CVJR a été créée parce que les Occidentaux ont honte d’avoir à accepter pour la deuxième fois un Président élu sur la base de la contre-vérité des urnes. Faure Gnassingbé ayant peur de ces gens choisit
de faire bavarder les Togolaises et Togolaises. C’est une véritable cure de thérapie collective qui n’attire pas grand monde.
Il faut aussi poser la question à ceux qui sont allés faire des déclarations si le CVJR change quelque chose à leur quotidien, une fois les déclarations faites. Je le répète, il s’agit d’une séance de thérapie collective où il faut des médecins psychologues et non un ecclésiastique qui confond la confession et la plaidoirie des tribunaux de l’Etat.
Sur la réconciliation, dites-moi qui peut afficher une véritable réconciliation au Togo depuis que la CVJR dit qu’elle travaille. Au contraire, le fait de bavarder et de s’apercevoir que ceux qui ont commis des crimes circulent librement au Togo et souvent à côté des victimes, quand elles ne sont pas mortes ou blessées, est une atteinte à la liberté de circuler librement. La CVJR expose les gens et personne ne sait le nombre de familles et personnes subissant des harcèlements, voire des outrages ou autres depuis qu’ils ont bavardé. Car je me refuse à considérer le travail de la CVJR comme un témoignage. Il s’agit d’un bavardage à haute voix.

Mais plus grave, au lieu de laisser la justice faire son travail, le système mis en place par la CVJR permet de « bavarder » et donne l’impression que l’on peut obtenir l’absolution une fois la confession faite. On
oublie donc les morts, les blessés, les handicapés et autres personnes qui ont souffert des affres des systèmes militaires et politiques togolais. Et tout sera résolu une fois morts au paradis, pour ceux qui
croient. La réalité c’est que Monseigneur Nicodème Anani Barrigah oublie que le processus de réconciliation dans la Bible qui lui sert de support intellectuel ne peut avoir lieu sans vérité et justice.
Mais le bavardage ne permet pas de faire la justice et les harcèlements sur les gens ne permettent pas à toute la vérité de sortir. Il n’est d’ailleurs pas sûr que certains, encouragés par le Pouvoir d’aller bavarder, disent toute la vérité. Bref, c’est à une justice indépendante de faire ce travail avec du personnel qualifié au plan juridique et au plan médical pour les volets psychologiques. Il faut y rajouter la transparence en acceptant qu’un comité de journalistes indépendants puisse toujours siéger pour toutes les audiences y compris les nombreux « huis clos » qu’autorise le Président de la CVJR. Sur ces derniers bavardages, il ne rend pas compte à Faure Gnassingbé mais directement à Dieu. A moins que Dieu ne l’ait pas encore
entendu ?

La CVJR retarde le processus et l’avènement d’une justice indépendante au Togo, continue à créer la confusion dans la séparation des pouvoirs entre l’Eglise et l’Etat, la confusion entre le pouvoir judiciaire et
le pouvoir exécutif car la CVJR rend compte à Faure Gnassingbé… et comme le bavardage va se prolonger après 2015, il faudra que Faure Gnassingbé explique qu’il doit rester au pouvoir pour écouter la suite du
feuilleton des bavardages de la CVJR.

Pour être plus proche de la vérité de ce que fait réellement la CVJR et pour que le Peuple togolais ne se fasse pas tromper en croyant à un travail difficile pour réconcilier les Togolais, Le CVU-Togo-Diaspora
propose de renommer la CVJR : le Club de la Vraisemblance, de la Justification et du Rafistolage.

La Réconciliation des Togolais passe par le départ du réseau élargi de Faure Eyadéma du pouvoir. S’il part volontairement en 2015, il pourra espérer gagner le Prix « pour le leadership d’excellence en Afrique » de
la Fondation Mo Ibrahim doté de 5 millions de $US cash et 5 autres millions de $US pour réaliser des projets de développement. Il devra commencer par le Togo où il n’a fait avancer le développement que
de son réseau aux dépens de celui du pays, ce depuis 2005.

YEA.

12 novembre 2011

Solutions:


http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=711

http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf

https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
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Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste MBA HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland
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Admiration.
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Krach ? Solutions…

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Un abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16 pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par année (envois prioritaires)
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merci.
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à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Catholiques asiatiques courageux

L’Eglise catholique au Japon ( la Conférence des évêques catholiques du Japon) publie un message pour demander la fermeture immédiate de toutes les centrales nucléaires au Japon. J’espère que d’autres catholiques vont suivre cette voie courageuse.
La Iglesia Católica en Japón (Conferencia de Obispos Católicos de Japón) publica un comunicado para exigir el cierre inmediato de todas las centrales nucleares en Japón. Que otros católicos sigan este camino. /
The Catholic Church in Japan (Catholic Bishops’ Conference of Japan) releases a message to demand the immediate closure of all the nuke power plants in Japan. I hope other Catholics to follow this path.

End nuclear power now, say bishops

‘Tragedy’ of Fukushima proves need for other means of producing energy

ucanews.com reporter, Sendai
Japan
November 10, 2011
Catholic bishops in Japan said today they want an immediate end to nuclear power generation.
During a press conference at Motoderakoji Cathedral in Sendai City, they launched a document entitled End Nuclear Energy Now: Coming to terms with the tragic disaster of the Fukushima Daiichi accident.
Five bishops were present in person as representatives of the Catholic Bishops’ Conference of Japan (CBCJ). They addressed their message to “all those living in Japan.”
In 2001, the CBCJ issued a publication which touched on the same subject. They wrote of nuclear power plants: “In order to avoid tragedy, we must develop safe alternative means of producing energy.”
Today’s document points out that the “tragedy” referred to in the 2001 message “has truly come about in the form of the incident at Fukushima Daiichi.”
The bishops acknowledged that, if nuclear energy were to be abolished, Japan would be left with an energy deficit, and that the problem of CO2 would still need to be addressed. But they insisted that humans have a responsibility to protect “nature and all life, which are God’s creatures,” and to pass a safe environment on to future generations.
There are 54 nuclear power stations in Japan. According to the new document, every one of those “holds within itself the danger of another enormous accident like [Fukushima Daiichi].”
Japan has “a culture, national wisdom, and tradition of living in harmony with nature,” and its Shinto and Buddhist religions are also infused with a similar mentality. And “in Christianity, we also have the mentality of noble poverty.”
The bishops want their countrymen to change their lives fundamentally, if necessary: “The essential thing is to adapt our lifestyle, which is excessively dependent on nuclear energy; to turn that lifestyle around in its whole way of being.”
295 words
 from:

www.cbcj.catholic.jp

 東日本大震災によって引き起こされた福島第1原発の事故により、海や大地が放射能に汚染され、多くの人々の生活が奪われてしまいました。現在でも、福島第1原発近隣の地域から10万人近くの住民が避難し、多くの人々が不安におびえた生活を余儀なくされています。
· · Partager · Hier, à 13:52, à proximité de Valence ·

    • ¿Pero porqué dijo Dalai Lama en Tokio que estaba a favor de las centrales nucleares? / But why did Dalai Lama say at Tokyo that he was in favour of nuke power plants?

Bishop ‘still supports’ anti-nuclear protest

Denies media reports he wanted Church to stay away from action at site of plant

Leo Fernando, Chennai
India
November 11, 2011
Catholic Church News Image of Bishop ‘still supports’ anti-nuclear protest
Women protesters listening to organisers
A Catholic prelate today denied media reports that he had instructed his diocese officials to stay away from an ongoing protest against a nuclear plant.
“I am morally and spiritually with the protestors and support their cause,” said Bishop Yvon Ambroise of Tuticorin.
He was reacting to reports in two newspapers yesterday that said Tuticorin diocese had asked its priests and nuns to stay away from those protesting against the imminent opening of the new Koodankulam nuclear power plant.
The reports said anti-nuclear activists have relented in their opposition after discussions with government-appointed nuclear scientists.
People in three southern districts of Tamil Nadu state started the protest on September 11.
The US$3 billion plant, built with Russian technology, is scheduled to start operating in December. It is expected to produce 2000 MW of electricity.
Bishop Ambroise said he had asked his priests and nuns to support the protest. “But I have also instructed my people to allow the lay people to take leadership.”
He also dismissed an allegation that Church leaders have hijacked the struggle.
Related reports:
Fishermen call off anti-nuclear fast
Protesters take aim at nuclear plant
175 words

Lausanne. Genève, ordures italiennes radio-actives ?

Nous apprenons de M. Claude Monnod, ing. EPFL, que des déchets radio-actifs dangereux ont été détectés dans des ordures en Suisse.
Des ordures viennent illégalement de l’étranger, notamment d’Italie ? Quels en sont les contrôles ?
Qui aura le courage d’y mettre fin ?
La mafia contrôle ce juteux marché, avec des ordures très toxiques qui rendent malades nos compatriotes. ( Gomorra ).

  1. François de Siebenthal: Gomorra, best-seller qui évoque l’essor de

    desiebenthal.blogspot.com/…/gomorra-best-seller-qui-voque-lessor-d…

    13 août 2008 – A 29 ans, ce journaliste italien est l’auteur de Gomorra, best-seller qui évoque l’essor de la Camorra, la mafia napolitaine.

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  2. François de Siebenthal: Gomora dans 33 pays…Ordures et mafia…

    desiebenthal.blogspot.com/…/gomora-dans-33-paysordures-et-mafia…

    13 août 2008 – Gomorra: een reis door het economische imperium van de Camorra. Netherlands www.de-siebenthal.com skype siebenthal 00 41 21 652 54 83

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  3. François de Siebenthal: 01/08/08

    desiebenthal.blogspot.com/2008_08_01_archive.html

    24 août 2008 – Posted by François de Siebenthal at 18:01:00 0 comments · Links to …… Gomorra: een reis door het economische imperium van de Camorra

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  4. François de Siebenthal: Corruptions & mafias

    desiebenthal.blogspot.com/…/corruptions-mafias…  Traduire cette page

    22 Apr 2010 – François de Siebenthal The result of this work is the publication of a bestselling book entitled “Gomorrah“, with five million copies sold, and a

  5. François de Siebenthal: Comment l’agent britannique illuminati

    desiebenthal.blogspot.com/…/comment-lagent-britannique-illuminati…

    15 août 2008 – www.de-siebenthal.com Posted by François de Siebenthal at 11:04:00 …. Gomorra, best-seller qui évoque l’essor de la Camo.

  1. François de Siebenthal: Tridel avoue ses importations. Les

    desiebenthal.blogspot.com/…/tridel-avoue-ses-importations-les.html

    18 janv. 2011 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous ignorent, ensuite ils se moquent Camion Tridel Della Santa à travers les Alpes, Italie-Suisse

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  2. François de Siebenthal: Tridel, 5 milliards de m3 de nano-particules

    desiebenthal.blogspot.com/…/tridel-5-milliards-de-m3-de-nano.html

    20 janv. 2011 – François de Siebenthal Composants pire que l’amiante dans l’air, Tridel et ses 5 milliards de m3 Camions Della Santa, une noria de 5 ans.

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  3. François de Siebenthal: Film de Tridel et des camions Della Santa

    desiebenthal.blogspot.com/…/film-de-tridel-et-des-camions-della.htm…

    5 juil. 2009 – Depuis plusieurs semaines, on peut voir d’énormes camions et leurs remorques notamment “Della Santa” monter péniblement vers Tridel à

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  4. François de Siebenthal: Tridel : Fr. 352,50 la tonne et beaucoup plus

    desiebenthal.blogspot.com/…/tridel-fr-35250-la-tonne-et-beaucoup.h…

    20 juil. 2009 – François de Siebenthal Ordures italiennes Della Santa en vrac et sans contrôles à Quels en sont les coûts pour la santé publique ?

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Fraudes électorales. Secret du vote ? Une blague qui dure.

Il n’y a plus de secret de vote, dans aucun greffe d’aucune commune vaudoise, valaisanne, genevoise, fribourgeoise, neuchâteloise, jurassienne, très probablement de la Suisse entière.
Il suffit d’un spot ikea ou une lampe de poche à LED sous une couverture opaque et de plaquer l’enveloppe jaune contre la vitre du spot. Ils ont des machines à lecture optique professionnelles pour tricher dans les grandes communes comme Lausanne, Genève… ( avec des flashs très forts dont j’ai moi-même vu les éclairs depuis la place Chauderon à Lausanne) , machines qui figurent dans la comptabilité, sic… Voir avec la loi sur la “transparence”… Il y a de l’humour même dans le domaine aride du “droit”…
Fraudes électorales. Quel secret de vote ? Une mauvaise blague qui perdure. Le système est fait pour tricher, depuis le début, sic… La Suisse est devenue une république bananière de la pire espèce, hypocrite jusqu’à l’os, eh oui, y en point comme nous…




Le système de vote par correspondance a été fait pour tricher, il n’ y a plus de secret de vote possible, ces enveloppes à la lumière sous spot à 20 watts dans chaque greffe municipal sont une insulte à l’intelligence et à la prudence.

On peut trop facilement pendant des semaines remplacer les enveloppes par d’autres sans même les ouvrir… et ainsi modifier la volonté du Souverain.

Le Canton imprime quelque 40’000 enveloppes et bulletins supplémentaires plus 15 % de maculature ( 101’000 ). Que deviennent-ils avant, pendant et après le vote ?

Nous avons prouvé que des tricheries électorales ont été organisées déjà en 2003 …et très probablement bien avant ( pour nous faire passer en-dessous des 5 % et nous faire payer mesquinement la facture, M. P. C. a fini à l’asile et a du démissionner…).

Le vote par correspondance, qui coûte une fortune, est une farce et une mascarade, c’est si facile de tricher.
Ils ont détruits tous les bulletins de vote, alors qu’il y avait recours pour tricherie, parce qu’ils savaient que nous pouvions prouver leurs tricheries.

Vous avez dit ” fraude électorale massive ” ?

Affaires des votes arrangés à Bâle, de l’UDC, de l’ONU, de la révision de la constitution en 1999, de la vente d’or de la BNS, de la LAMAL à 16 voix glaronnaises de l’étranger….
Tricheries démocratiques par transparence…RFID…

M. Mühl a fait un faux témoignage par écrit dans notre précédente procédure en affirmant que ces enveloppes jaunes ne sont pas transparentes, ce qui est un mensonge avéré et prouvé et un pur mépris de la réalité que chacun peut vérifier chez soi.

( voir les photographies ci-dessus )

Ces enveloppes jaunes sont à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe. Vu les plus de 40’000 imprimées en plus, plus 15% de maculature…soit 101’000 enveloppes jaunes et bulletins de trop ( en tout cas facturé aux contribuables à chaque votation depuis plus de 10 ans… quel gaspillage écologique et économique…) il y a assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes par d’autres plus “justes”…..

Le Conseil d’État vaudois rejette deux recours déposés après l’approbation des passeports biométriques le 17 mai en votation. Le non tient, après leurs tricheries à l’échelle suisse, surtout sur les milliers de votes électroniques truqués par les polices fédérales secrètes et illégales Tigris et Tiago, à seulement 2’753 voix, soit la moitié de l’écart plus une voix…

Cette décision est grotesque. Il n’y a plus dans le canton de Vaud de secret de vote. En effet, vu la transparence des enveloppes jaunes sous simple spot lumineux à 20 watts et 12 volts (sic, merci Ikea ), transparence jamais corrigée depuis des années malgré les promesses des autorités et notamment du Chancelier, le rapprochement nominatif est possible dans chaque greffe municipal pendant des semaines avec nos bulletins gris signés.
Nous avions alors déjà fait recours et ils ont détruit tous les bulletins de vote pourtant sous séquestre ( une preuve, ils avaient peur que nous ayons ainsi les preuves de notamment leurs empreintes digitales ), alors qu’il y avait péril en la demeure pour tricherie par tri sous spots lumineux, parce qu’ils savaient que nous pouvions prouver leurs tricheries. C’est un aveu honteux pour notre démocratie. Nous aurions pu le prouver par les empreintes digitales des tricheurs sur les bulletins détruits illégalement.


Matériel suffisant pour voir à travers les enveloppes suisses de vote par correspondance.
Lampe expressivo à moins de SFR 8.-, ampoule comprise
Ampoule halogène G4 12V 20W, sic 12 volts et vingt watts…

ou une simple lampe torche par exemple LED


Il suffit de presser l’enveloppe contre la vitre de la lampe et de voir par la transparence ainsi obtenue…la croix du non près du carré noir permettant de mieux viser les votes ou le nom du candidat.


Près de 101’000 (sic, cent un mille, quel gâchis ) enveloppes prêtes et imprimées par Edipresse pour bourrer les urnes, seulement dans le canton de Vaud (resic ) !

En Suisse, aucun canton n’a accepté de recompter quelques votes, même par sondages, malgré près de 500 recours de citoyens inquiets dans tous les cantons…

En Iran, ils ont accepté de recompter près de 10 % des votes, au choix des opposants…


Recours final au tribunal fédéral


Le nom des partis et des candidats est très visible par transparence sous halogène à 20 Watts

Un vrai sceau et à côté, un sceau trafiqué sans les inscriptions officielles.





Réactions mitigées en cours :

Extraits du Conseil fédéral…


La libéralisation du vote par correspondance en 1994 remonte à 

deux motions adoptées à l’unanimité (motions des députés Eva

Segmüller, conseil national – BO 1987 N 993 s.; BO 1988 E 6 – et

 René Rhinow, conseil des Etats – BO 1988 E 940 s.; BO 1990 N

 284). Ces motions constituaient une solution pour pallier le taux

 croissant d’abstention aux scrutins.

En ce qui concerne la problématique générale du risque

 d’irrégularités lors des votations et des élections, le Conseil fédéral

 a déclaré le 13 mai 2009 qu’il était prêt à accepter le postulat

 Rennwald 09.3174 (Votations et élections. Attention à la

fraude) et à établir un rapport sur la question.( en suspens…). 

Ce rapport présentera les différentes formes de participation au

 scrutin (par les urnes, par correspondance, par voie électronique)

 selon le risque de fraude. Il s’agit d’examiner la question de la 

sécurité en amont du scrutin par voie électronique, par les urnes ou

 par voie postale, de vérifier si les citoyens subissent des pressions 

et d’examiner l’effet de pressions éventuelles sur le bon 

fonctionnement de la démocratie. L’objectif global de ce rapport

 est devoir comment garantir le fonctionnement sans faille de notre

 démocratie.



Le système est fait pour faciliter les fraudes dans toute la Suisse…



Bâle-Ville (56,6%/52,1%) par exemple était le seul canton alémanique se rangeant dans le camp du double non. On connaît la facilité de ce canton à tricher les votes par correspondance, des Suisses de l’étranger ou votes par électronique ( impossible d’en savoir le nombre, en tout cas à Genève.

A Bâle, il n’y même pas besoin de savoir la date de naissance des votants selon le juge fédéral Martin Schubarth.
http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/504b032e-2ff3-11e1-9ccd-c22de03c200e/Martin_Schubarth_contre_les_juges


Les affaires Lumengo ( seulement 10 jours amende et il reste en place…, Letellier au Conseil fédéral etc… ). de Porrentruy au Jura, tricheries massives constatées juridiquement, fraudes électroniques et par correspondance à Genève etc….

Un député radical bâlois a avoué avoir falsifié des bulletins de vote, un autre candidat au Grand Conseil se trouve dans le collimateur du ministère public. Le Démocrate suisse Eric Weber aurait offert à une femme d’acheter son matériel de vote. Une information de la «Basler Zeitung» est à l’origine de l’enquête, avait indiqué  le ministère public.




http://euroracket.blogspot.com/2009/06/recours-final-au-tribunal-federal.html


Trop, c’est trop… que font notamment Tiago et Tigris, les polices fédérales illégales qui ne s’occupent que de personnes âgées peu dangereuses ? …


Archives:


On brûle les preuves.


Georges Letellier +

Candidat au Conseil fédéral, printemps 2006

Où sont donc passées les 24 voix annoncées ?

Il semblerait que la presse arrange les choses quelque peu. Le résultat réel de l’élection au Conseil fédéral, donnant une minorité symbolique à Georges Letellier, est passé sous silence. Doris Leuthard est élue avec un score soviétique, comme si le parlement suisse ne cherchait même plus à se donner une apparence démocratique. Réaction de notre candidat :

Le chiffre nous a été communiqué à chaud par un employé du Palais fédéral, me demandant de me préparer à intervenir devant l’Assemblée. Les 4 ou 5 personnes présentes à ce moment, dont J. C. Kollros (qui a fait la traduction du suisse-allemand en français), ont entendu les propos du fonctionnaire : D. Leuthard ne va pas passer au premier tour, vous êtes le candidat le mieux placé. Préparez-vous à faire une intervention, suivez moi. Nous avons alors escaladé les gradins avec lui, j’ai sorti le discours que j’avais préparé au cas où, et nous avons attendu les instructions de la Chancellerie. Nous les attendons toujours…



Vous connaissez la suite : boycott total du citoyen Letellier. Je l’avais prévu, les 80 millions de subventions par année que touchent les groupes de presse doivent bien servir à quelque chose !




En Suisse, si l’annulation d’un important scrutin ne s’est encore jamais produite, en revanche il arrive que certains fraudeurs soient mis en examen et avouent leurs forfaits, comme à Bâle ou à Payerne. Prouver leur culpabilité et les condamner relève alors d’une mission de Titan.

Le 22 décembre 2003, nous avons la confirmation par un courrier du Lecteur de 24 Heures, en l’occurrence par M. Alfred Graf, scrutateur du Conseil communal à Lausanne, que le Conseil d’État a effectivement fraudé les résultats de la Ville de Lausanne après que le responsable lui ait transmis les chiffres…

Consultez la réponse de M. Burdet au courrier de M. Graf, de même que mon courrier adressé à 24Heures et qui n’a bien évidemment pas été publié jusqu’à ce jour (31.12.2003)… *** Durant toute la campagne électorale, 24 Heures n’a fait que pratiquer la désinformation de ses Lecteurs à l’encontre des candidats du Défi Vaudois.

http://www.marcburdet.ch/index1.html
site maintenant censuré, nous fournissons les preuves sur simple demande.

Signalons à ce propos que nous sommes toujours en état de déni de justice vu que le Conseil d’Etat vaudois n’a toujours pas publié sa décision à la Feuille des avis officiels comme sa propre procédure l’indiquait sous la signature de M. Broulis. ( publié partiellement pendant les vacances, en cachette…)

Une entrevue avec M. Mühl, ancien responsable cantonal, avait fait apparaître que ce problème était possible au niveau de chaque commune et qu’un postulat parlementaire Jaquemet , Réf : 03/POS/086, avait été déposé au niveau cantonal pour changer la procédure du vote par correspondance. Ces enveloppes jaunes sont à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe. On peut même penser à un fichage politique dans certaines communes, vu qu’ils peuvent faire le rapprochement avec la fiche d’envoi signée.
Il est apparu aussi que les signatures des initiatives et référendum sont aussi saisies par informatique, sans oublier les courriers de certaines personnes ouverts et fichés par vos services…Il n’y a plus de secret de vote vu la transparence des enveloppes jaunes, transparence jamais corrigée depuis des années malgré les promesses de notamment le Chancelier, M. Vincent Grandjean.

En fait, le même M. Mühl a dû faire un faux témoignage par écrit dans notre précédente procédure en y affirmant que ces enveloppes ne sont pas transparentes, ce qui est un mensonge avéré et prouvé et un pur mépris de la réalité que chacun peut vérifier chez soi. Ces enveloppes jaunes sont à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe. Vu les plus de 40’000 imprimées en plus, plus 15% de maculature…il y a assez de matériel ( plus de 101’000, sic, cent mille facturé au canton ou aux communes à chaque votation dont au moins le 80 % gaspillé pour les tricheries ou la poubelle ) en réserve pour changer simplement les enveloppes par d’autres plus “justes”….. selon des règles dictées par la franc-maçonnerie et autres organisations occultes. D’autant plus que nous avons prouvé que plus de la moitié des sceaux en plomb ou même en plastic (sic) étaient faux selon un certificat établi par le fabricant des pinces à sceller…
Au niveau fédéral, à la demande du conseiller national Jean-Claude Rennwald (PS/JU), il est nécessaire de lancer une vaste enquête sur les risques de fraude lors de votations et d’élections en Suisse.

«On m’a rapporté des cas où des employeurs auraient soudoyé des employés pour voter pour tel ou tel candidat, explique le député. Le vote par correspondance favorise aussi la fraude: dans certains cantons un peu claniques, comme le Jura ou le Valais, il n’est pas rare d’entendre que certains font la tournée des homes pour récolter les enveloppes de personnes âgées influençables. Ou, pire, des enveloppes de vote inutilisées sont récupérées au vieux papier!» Fort de constat et du risque aussi lié à l’introduction du vote électronique, Jean-Claude Rennwald estime nécessaire de mener une enquête approfondie à l’échelle nationale et de voir comment élimer le risque de pression en particulier sur les personnes fragilisées et peu mobiles.
Le Conseil fédéral dit «suivre la situation avec attention et être prêt à établir le rapport demandé»

plus sur http://www.union-ch.com/articles.php?lng=fr&pg=45



You posted an announcement to the cause No more secret of vote ? Check and balance democracy
On se fout de notre gueule.  
La solution, les élections par tirage au sort, comme dans les vraies démocraties historiques.

Dans cette vidéo [1], Etienne Chouard[2] fait un véritable éloge de la démocratie participative et du tirage au sort, qui fait réfléchir quant à l’omniprésence de l’élection et à la faiblesse des contrôles des élus dans nos régimes modernes.

Ces démocraties, qu’il s’agisse de républiques ou de monarchies parlementaires, sont des systèmes dits représentatifs[3].

Mais la démocratie athénienne était bien différente : l’ensemble des citoyens pouvait proposer des motions à l’Ecclésia[4] (l’Assemblée). Les projets de loi étaient ensuite rédigés par la Boulè[5], un conseil composé de 500 citoyens tirés au sort. Le pouvoir législatif était donc exercé sous une forme mêlant démocratie directe[6] et tirage au sort.

Les autres pouvoirs étaient également exercés pas des représentants généralement tirés au sort (Héliée[7], archontes[8]). Tous les représentants de la cité étaient soumis à des procédures de contrôle (comme la dokimasia pour les magistrats[9]), et devaient rendre des comptes en fin de mandat.

Une indemnité journalière de présence, le misthos[10] (salaire), a même été mise en place pour permettre aux plus pauvres des tirés au sort de pouvoir assurer leurs fonctions civiles et politiques.

Une conférence qui bouleverse les idées reçues sur l’élection.


[1] http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news
[2] http://etienne.chouard.free.fr/
[3] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_repr%C3%A9sentative
[4] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Eccl%C3%A9sia#.C3.80_Ath.C3.A8nes
[5] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Boul%C3%A8#R.C3.A9forme_de_Clisth.C3.A8ne
[6] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_directe
[7] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne#L.27H.C3.A9li.C3.A9e
[8] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Archonte#.C3.80_Ath.C3.A8nes
[9] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne#Les_magistrats
[10] https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne#R.C3.A9formes_de_P.C3.A9ricl.C3.A8s


Maintenant, qui parmi vous sont des candidats aux élections par tirage au sort ? ( chacun peut refuser, nul n’est obligé ).»

Crise: Le document du Vatican irrite le Cardinal Bertone

Trop de confusion. Bertone verrouille la curie

Le document de “Justitia et pax” relatif à la crise financière mondiale sous le feu des critiques. Le secrétaire d’état le désavoue. “L’Osservatore Romano” le massacre. Désormais tout nouveau texte du Vatican devra obtenir l’autorisation du cardinal avant d’être publié

par Sandro Magister

ROME, le 10 novembre 2011 – Le jour même, vendredi 4 novembre, où à Cannes le G20 allait parvenir à sa faible et incertaine conclusion, un petit sommet était convoqué à la secrétairerie d’état, au Vatican, pour tenter de porter remède à un n-ième moment de confusion de la curie romaine.

Sur le banc des accusés : le document relatif à la crise financière mondiale publié dix jours plus tôt par le conseil pontifical Justice et Paix. Un document qui avait déconcerté beaucoup de gens, au Vatican et ailleurs.

Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’état, déplorait de n’en avoir rien su jusqu’au dernier moment. Et c’est précisément pour cela qu’il avait réuni ce sommet à la secrétairerie.

La conclusion du sommet a été de transmettre à tous les services de la curie romaine cet ordre péremptoire : désormais, aucun écrit ne doit être publié sans contrôle préalable et autorisation de la secrétairerie d’état.

*

Il est certes étonnant que Bertone et ses collaborateurs n’aient vu ce document qu’après sa publication.

Dès le 19 octobre, en effet, avec cinq jours d’avance, le bureau de presse du Vatican – qui dépend directement de la secrétairerie d’état – avait annoncé la conférence de presse de présentation du document au cours de laquelle le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix, et Mgr Mario Toso, secrétaire de ce conseil, prendraient la parole.

Toso, salésien comme Bertone et son ami de longue date, a été placé à ce poste justement parce que le cardinal secrétaire d’état l’a voulu.

Quant au texte du document, le bureau de presse du Vatican avait indiqué qu’il était déjà prêt en quatre langues et qu’il serait distribué aux journalistes accrédités trois heures avant d’être rendu public.

Le 22 octobre, nouvelle information : le professeur Leonardo Becchetti se joindrait aux deux autres présentateurs.

Becchetti, professeur d’économie à l’Université de Rome Tor Vergata et spécialiste du microcrédit et du commerce équitable et solidaire, est considéré comme le principal rédacteur du document.

Et en effet, le 24 octobre, lors de la conférence de presse de présentation, son intervention a été la plus spécifique ; elle tendait en particulier à demander l’introduction d’une taxe sur les transactions financières, dite “Tobin tax”, du nom de l’un de ses concepteurs, ou aussi “Robin Hood tax”.

Au G20 de Cannes l’idée de cette taxe est réapparue dans quelques allusions de Barack Obama et de Nicolas Sarkozy, mais sans aucun effet concret.

Une autre affirmation du document du Vatican, selon laquelle l’économie européenne serait menacée par l’inflation plutôt que par la déflation, a été contredite le 1er novembre par la décision du nouveau gouverneur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui a abaissé le taux d’escompte de l’euro, au lieu de l’augmenter comme on le fait toujours lorsque l’inflation constitue un véritable danger.

Quant à l’objectif principal du document  – rien de moins que la création d’un gouvernement unique mondial de la politique et de l’économie – il est sorti du G20 de Cannes littéralement en lambeaux. Non seulement personne n’a parlé, même vaguement, d’une telle utopie, mais les rares décisions concrètes qui ont été prises vont dans la direction contraire. Le désordre mondial est aujourd’hui plus grand qu’auparavant et l’incapacité accrue des gouvernements européens à assurer une “governance” du continent constitue son déficit le plus grave.

C’est une maigre consolation pour le document du Vatican que d’avoir été rapproché des idées des indignés d’”Occuper Wall Street”. Ou d’avoir eu un écho dans un article contestataire du primat anglican Rowan Williams, publié dans le “Financial Times” du 2 novembre, en faveur de la “Robin Hood tax”.

*

Mais, plus que ces très mauvais résultats, ce qui a le plus irrité beaucoup de lecteurs compétents du document du conseil pontifical Justice et Paix, c’est qu’il est en contradiction flagrante avec l’encyclique “Caritas in veritate” de Benoît XVI.

Dans son encyclique, le pape Joseph Ratzinger ne fait pas du tout appel à une “autorité publique à compétence universelle” pour la politique et l’économie, c’est-à-dire à cette espèce de grand Léviathan, inventé on ne sait ni comment ni par qui, dont le document du 24 octobre parle si favorablement.

Dans “Caritas in veritate” le pape parle plus justement de “governance” (c’est-à-dire de réglementation, en latin “moderamen”) de la mondialisation, à travers des institutions subsidiaires et polyarchiques. Cela n’a rien à voir avec un gouvernement monocratique du monde.

D’autre part lorsque l’on rentre dans le détail des analyses et des propositions spécifiques, on est également étonné de l’important écart entre ce que dit le document du conseil pontifical Justice et Paix et ce que soutient depuis longtemps “L’Osservatore Romano” dans les éditoriaux de son commentateur économique, Ettore Gotti Tedeschi, président de l’Institut pour les Œuvres de Religion [IOR], la banque du Vatican, lui aussi nommé à ce poste parce que le cardinal Bertone l’a voulu.

Par exemple, il n’y a pas une seule ligne, dans le document, qui attribue la crise mondiale de l’économie et de la finance à la baisse de la natalité et à sa conséquence, le vieillissement de plus en plus coûteux de la population.

Il était facile de prévoir que Gotti Tedeschi n’allait pas rester silencieux. Et de fait, le 4 novembre – le jour même où a eu lieu le sommet convoqué par Bertone à la secrétairerie d’état –”L’Osservatore Romano” a publié un éditorial de lui qui apparaît comme un désaveu total du document du conseil pontifical Justice et Paix.

Voici cet éditorial. En le lisant on se demande si sa rédaction initiale n’était pas encore plus dure…

__________


FACE AUX PERSPECTIVES DÉFLATIONNISTES, UN NOUVEAU MODÈLE DE LEADERSHIP

par Ettore Gotti Tedeschi

Les erreurs d’interprétation et la sous-évaluation de la crise économique actuelle ont été graves et elles perdurent.

Ses véritables origines, c’est-à-dire la baisse de la natalité, et ses conséquences qui ont conduit à augmenter les impôts portant sur le PIB pour absorber les coûts du vieillissement de la population, ont été mal interprétées. Et les effets des décisions prises pour compenser ces phénomènes ont été sous-évalués, en particulier la délocalisation de la production et la consommation fondée sur l’endettement.

Ensuite l’urgence d’une intervention et les critères à respecter pour dégonfler l’endettement provoqué n’ont pas été correctement pris en considération. On n’a donc pas prévu la forte perte de confiance qui a conduit au redimensionnement des valeurs boursières et à la crise de la dette.

Désormais, il n’y a plus beaucoup de solutions.

Pour réduire la dette totale – la dette publique et celle des banques, des entreprises, des ménages – et la ramener aux niveaux d’avant la crise, c’est-à-dire à environ 40 % de moins, il est imaginable, mais pas recommandable, d’en annuler une partie par une sorte de concordat préventif sur la base duquel les créanciers seraient payés à 60 %.

Il est pensable, mais il s’agit d’une hypothèse sans perspectives, d’inventer une nouvelle bulle pour compenser la dette par une croissance des valeurs mobilières ou immobilières.

On peut envisager – mais espérons que ce ne soit qu’une tentation – une taxation de la richesse des ménages, mais cela revient à sacrifier une ressource nécessaire au développement et à créer en même temps une injustice.

On peut également rechercher une voie de développement rapide, grâce à une augmentation de la compétitivité, mais celle-ci n’est pas facile à générer dans un contexte de crise mondiale. Il n’y a pas de capitaux à investir, les banques sont faibles, le problème démographique pénalise la demande et les investissements. De plus, dans ce contexte, les consommations fondées sur l’endettement ne sont même pas imaginables.

Les pays occidentaux sont coûteux et, pour les rendre économiques en peu de temps, il faudrait intervenir sur le coût du travail. Mais des interventions à caractère protectionniste pour soutenir les entreprises non compétitives produiraient des inconvénients pour les consommateurs et réduiraient les consommations déjà en déclin.

On pourrait dévaluer la monnaie unique, mais cette initiative aboutirait à l’augmentation du prix des biens importés.

D’aucuns pensent aussi à l’inflation pour dégonfler la dette. Mais l’inflation ne démarre pas si la croissance économique est nulle, si les salaires ne progressent pas, si l’ombre du chômage est présente et si les prix des matières premières eux-mêmes sont en baisse.

On pourra dire que la spirale inflationniste ne démarre pas tant que l’on éprouve de la méfiance vis-à-vis de sa propre monnaie. Le problème, c’est qu’aujourd’hui on ne peut faire confiance à aucune monnaie : toutes, y compris l’euro et le dollar, sont faibles.

Si l’inflation ne démarre pas, c’est aussi parce que la liquidité ne circule pas, mais c’est surtout parce que celle qui a été créée par les banques centrales a remplacé celle qui avait été produite par les systèmes bancaires pour soutenir la croissance fondée sur l’endettement.

Le principal problème, aujourd’hui, n’est donc pas l’inflation mais la déflation. En effet les marchés privilégient la liquidité. Cela parce que la valeur de la monnaie s’accroît dans les périodes de déflation, tandis qu’elle diminue dans les périodes d’inflation.

Aujourd’hui, faire progresser l’économie sans augmenter la dette publique signifie établir une corrélation entre les taux d’intérêt et le PIB. Dans les pays dont la dette publique est supérieure à 100 % du PIB, il est évident que, pour obtenir une croissance de 1 % sans provoquer d’augmentation de la dette, il faut avoir des taux d’intérêt qui ne dépassent pas 1 %, ce qui a pour effet de pénaliser l’épargne.

La solution est dans les mains des gouvernements et des banques centrales, qui doivent mener une action stratégique coordonnée de ré-industrialisation, de renforcement des institutions de crédit et de soutien de l’emploi.

Cela demandera du temps, un temps d’austérité pendant lequel il faudra reconstituer les fondamentaux de la croissance économique.

Mais surtout les gouvernements doivent redonner confiance aux individus et aux marchés en adoptant une “governance” qui corresponde à la situation et qui, tout en assurant une adaptation technique, soit aussi un modèle de leadership. C’est-à-dire un outil pour atteindre cet objectif qu’est le bien commun.

Démographie : la chute a commencé


Courbe sans tenir compte d’une pandémie.par simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de Renouvelllement en dessous de 2 ) qui sont à la baisse.


Qui veut investir à long terme en Europe avec de telles prévisions ?
[Europe-hiver.jpg]



La crise 2008 déjà annoncée en 1989 lors d’un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques. 

Le livre: ” Europe: l’hiver démographique” en parlait déjà en 1989. ( Edition l’ Age d’homme, Lausanne et Paris ).
http://books.google.ch/books?id=r68RzMwd6qIC&pg=PA195&lpg=PA195&dq=siebenthal+europe+hiver&source=bl&ots=Zca64qAfmL&sig=cXpRrD_DYgFHrenhEKfoUUqXU-k&hl=fr&ei=7JA1TcaBI42TswaTyOGjCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CB8Q6AEwAg#v=onepage&q=siebenthal%20europe%20hiver&f=false

Les dettes sont devenues impossibles à supporter, des exponentielles qui explosent vers l’infini. de plus en plus de dettes sur de moins en moins d’épaules jeunes et solvables. Le ciseau se referme. Sans robots et immigrants, les banques notamment explosent. Le système doit donc être changé de fonds en comble:



Le système doit être changé de fond en comble.
La seule solution, le dividende direct ou des guerres atroces.
http://desiebenthal.blogspot.com/2011/01/1000-chacun-rend-les-hommes-libres.html


__________

Parmi les nombreuses interventions d’Ettore Gotti Tedeschi à propos de la baisse de la natalité comme cause ultime de l’actuelle crise économique mondiale, voici une synthèse de l’article qu’il a publié l’été dernier dans “Atlantide”, revue de la Fondation pour la subsidiarité, qui est proche de Communion et Libération :

> Riprendiamo a fare figli e l’economia ripartirà

Dans “L’Osservatore Romano” du 27 août 2011, Gotti Tedeschi s’est également prononcé avec énergie contre la taxation des patrimoines qui est soutenue par des hommes politiques, des syndicalistes, des économistes, des entrepreneurs et des hommes d’affaires de différents pays, ainsi que par de nombreux dirigeants catholiques :

> L’orizzonte di Noè, per una vera soluzione della crisi

Gotti Tedeschi est par ailleurs fermement opposé à une taxation des transactions financières dans un pays comme l’Italie, où l’épargne des ménages est très élevée. À son avis, cette épargne privée devrait être non pas punie par de nouvelles taxes mais orientée, avec des garanties données par l’état, vers le financement des petites et moyennes entreprises qui sont l’ossature de l’économie productive italienne.

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Un commentaire critique du document de Justice et Paix par Jean-Yves Naudet, professeur à l’Université Paul Cézanne d’Aix-Marseille III, président de l’Association des économistes catholique:

> Un texte qui doit inviter à la réflexion

Un éreintement très net du document est aussi dû à un économiste laïc italien faisant autorité, le professeur Francesco Forte, qui fut titulaire à l’Université de Turin de la chaire qui avait été celle du grand économiste libéral Luigi Einaudi, gouverneur de la Banque d’Italie puis président de la république de 1948 à 1955 :

> Il professor Forte boccia il temino targato Bertone

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Le document publié le 24 octobre 2011 par le conseil pontifical Justice et Paix :

> “Pour une autorité financière et monétaire à compétence universelle”

Et la présentation qui en a été faite par le cardinal Turkson, Mgr Toso et l’économiste Becchetti :

> Conferenza stampa del 24 ottobre 2011

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L’encyclique “sociale” de Benoît XVI :

> “Caritas in veritate”

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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.

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Les derniers trois articles de www.chiesa:

7.11.2011
> Il y a un nouvel astre dans le ciel russe. Il s’appelle Aleksandr
À Assise, il a dirigé la délégation du patriarcat de Moscou. C’est, avec le métropolite Hilarion, le leader émergent de la nouvelle génération. En grande harmonie avec l’Église du pape Benoît XVI

5.11.2011
> Journal du Vatican / La catholique Irlande retire le triple A au pape
Dublin rappelle de Rome son ambassadeur et déclasse ses liens diplomatiques avec le Saint-Siège. Mais au même moment d’autres états ont au contraire décidé de les renforcer. Parmi eux, le Royaume-Uni

3.11.2011
> Afrique. Cette religion qui immole les enfants
À Assise, sous une forme générale, et devant les évêques d’Angola, avec un blâme direct, Benoît XVI a critiqué les religions traditionnelles. Qui en arrivent à tuer des personnes âgées et des enfants comme dans une chasse aux sorcières moderne

Dettes à intérêts, des monstres juridiques iniques.

…Le prêt à intérêt est donc un « monstre » juridique, un hybride contradictoire.

D’un côté, le prêteur n’est pas considéré comme propriétaire de la somme prêtée, puisqu’il n’a pas part aux pertes.

De l’autre, le prêteur est considéré comme propriétaire de la somme prêtée, puisqu’il a part aux profits.

Le prêt à intérêt introduit donc une incohérence — et constitue par conséquent un corps étranger — dans l’ordre juridique.

L’intérêt rompt l’équilibre des prestations entre les parties, ce qui fait du prêt à intérêt un contrat « lésionnaire » ou « léonin », c’est-à-dire un contrat inéquitable par lequel une partie (le prêteur) se taille « la part du lion » au détriment de l’autre partie (l’emprunteur).

http://salve-regina.com/index.php?title=La_r%C3%A9mun%C3%A9ration_du_capital_%C3%A0_la_lumi%C3%A8re_de_la_doctrine_de_l%27%C3%89glise

( NdE: les partenaires sont de plus en plus inégaux, le contrat empire avec le temps, de manière exponentielle, 1+i puissance n années…  117 fois le capital sur 50 ans à seulement 10 %, c’est la cause principale de la crise, les citoyens n’ont pas assez de pouvoir d’achat, A ne peut pas acheter  A+B sur la période de temps considérée, les banquiers contrôlent de plus en plus la réalité pour leurs objectifs égoîstes, ne pas partager et dépeupler la terre).

 Prof. Dr. Jean de Siebenthal, EPFL, ETH, Univ. Lausanne, CH


Vix pervenit: texte le plus détruit de l’histoire

desiebenthal.blogspot.com/2017/08/vix-pervenit.html

Existe-t-il des alternatives équitables au prêt à intérêt et aux autres pratiques usuraires ?
Pour une rémunération équitable du capital

Dans l’encyclique Vix pervenit, Benoît XIV ne se contente pas de condamner le prêt à intérêt, il indique aussi des alternatives. Voici ce qu’il écrit : « On pourra souvent investir et utiliser son argent de façon régulière par d’autres contrats, distincts de par leur nature du contrat de prêt, soit pour obtenir des revenus annuels, soit aussi pour faire un commerce ou des affaires licites, et en percevoir des gains honorables »[23]. En effet — nous l’avons dit dès le départ — la doctrine catholique ne condamne pas la rémunération du capital en tant que telle, mais uniquement cette forme particulière qu’est le prêt à intérêt, ainsi que d’autres formes de rémunération du capital qui lui sont apparentées. Quels sont ces « autres contrats » permettant de « percevoir des gains honorables » ?

Le contrat de société
Outre la rente foncière, qui est traitée ci-dessous, il s’agit principalement du contrat de société, qui permet de « faire un commerce ou des affaires licites » en « confiant son argent à autrui de façon à en tirer un profit légitime »[24]. Exemple typique : une personne qui a de l’argent – un investisseur – et une autre personne qui a un savoir-faire s’associent pour produire et vendre un bien ou un service. Les associés ou sociétaires « mettent en commun le gain et le dommage »[25]. En vertu du principe res perit domino, le fait que l’investisseur participe juridiquement aux pertes est le signe de son droit sur les apports engagés dans l’entreprise (parmi lesquels son argent). En vertu du principe res fructificat domino, ce droit sur les apports engagés lui donne celui de percevoir une part des profits réalisés par l’entreprise grâce à ces apports. Le contrat de société permet à l’investisseur de prétendre, légitimement cette fois, à une part des profits réalisés par d’autres avec son argent.

Qu’en est-il du prêt partiaire ?
Il existe une forme particulière de prêt à intérêt dont certaines modalités se rapprochent de celles du contrat de société. Il s’agit du prêt « partiaire » ou prêt « participatif », dont l’intérêt se calcule en proportion non pas de la somme prêtée mais du profit réalisé par l’emprunteur. Fondamentalement, le prêt partiaire est affecté du même vice rédhibitoire que le prêt à intérêt « classique » : le prêteur participe aux profits sans participer aux pertes, ce qui – rappelons-­le – est contradictoire, puisque cela signifie qu’il est à la fois propriétaire et non propriétaire. Néanmoins, le prêt partiaire a l’avantage par rapport au prêt à intérêt classique d’éviter de couler, en l’écrasant sous les frais financiers, une entreprise dont l’exploitation est temporairement déficitaire voire insuffisamment bénéficiaire, puisqu’il n’y a pas d’intérêts à payer s’il n’y a pas de profit réalisé[26].
On pourrait d’ailleurs rapprocher encore le prêt partiaire du contrat de société en prévoyant une certaine forme de participation du prêteur aux pertes subies par l’emprunteur[27].

Obligations ou actions ?
Celui qui acquiert une obligation prête à intérêt le montant nominal à la société émettrice. C’est donc de l’usure. Au contraire, celui qui acquiert une action, ou tout autre titre représentant une part du capital de la société émettrice, accepte de participer aux éventuelles pertes de cette dernière. Si la société ne dégage pas de bénéfices, il ne touche pas de dividendes (alors que les intérêts des obligations sont versés de toute façon). Si la société fait faillite, il ne récupère quelque chose que si les créanciers, parmi lesquels les détenteurs d’obli­gations, ont été intégralement remboursés. Le fait que l’actionnaire participe juridiquement aux pertes est le signe de son droit sur les actifs de la société (res perit domino). Ce droit sur les actifs lui donne le droit de percevoir une part des profits réalisés par la société (res fructificat domino). L’actionnariat, qui est la forme la plus courante de contrat de société, n’est donc pas usuraire[28].

Hypothèque ou rente foncière ?
Le prêt hypothécaire n’est rien d’autre qu’un prêt à intérêt garanti par un gage immobilier. Toutefois, il serait possible de transformer cette pratique usuraire en une autre qui ne l’est pas : la rente foncière, laquelle permet, écrit Benoît XIV dans l’encyclique Vix pervenit,
« d’obtenir des revenus annuels »[29] non usuraires. La bulle Cum onus, promulguée par Pie V le 15 janvier 1569, assimile la rente foncière à une vente d’usufruit[30]. Le propriétaire d’un immeuble (terrain ou bâtiment) vend au rentier, contre une certaine somme versée par ce dernier au début du contrat, tout ou partie des revenus[31] que l’immeuble générera jusqu’au rachat de la rente, c’est-à-dire jusqu’à ce que le propriétaire mette fin au contrat en remboursant au rentier la somme que celui-ci a versée au début.
Prenons un exemple. Quelqu’un désire acheter une maison pour y habiter. Au lieu que la banque lui prête à intérêt tout ou partie de la somme nécessaire, elle lui donne tout ou partie de cette somme, charge à lui de verser périodiquement à la banque tout ou partie du revenu qu’il en tire, c’est-à-dire de l’argent qu’il économise en n’ayant pas à payer de loyer. Les versements ne prennent fin que lorsque le propriétaire rembourse à la banque la somme qu’elle lui a donnée pour acheter la maison.
La différence fondamentale entre le prêt hypothécaire et la rente foncière se concrétise en cas de perte partielle ou totale de la valeur de l’immeuble[32], que cette perte soit d’origine physique (dommage ou destruction) ou juridique (expropriation partielle ou totale). Si la vente de l’immeuble endommagé ne suffit pas à rembourser entièrement la dette, le créancier hypothécaire peut s’en prendre à l’ensemble du patri moine du débiteur et continuer à prétendre à son remboursement intégral même après la faillite de ce dernier. Le créancier hypothécaire assume donc un risque de pur fait. Au contraire, en cas de dommage physique ou juridique entraînant une diminution des revenus générés par l’immeuble, l’acheteur d’une rente voit sa rente réduite d’autant. Si l’immeuble disparaît[33], le contrat de rente s’éteint, sans que l’acheteur soit remboursé de la somme qu’il a versée au début du contrat. L’ache­teur de la rente assume donc juridiquement le risque de perte, ce qui manifeste son droit sur l’immeuble lui-même, droit sur l’immeuble qui légitime l’acheteur de la rente à percevoir tout ou partie des revenus que l’immeuble génère.
Signalons que le droit suisse connaît une institution très proche de la rente foncière : la « lettre de rente ». Cet instrument de crédit étant de moins en moins utilisé, même dans les quelques cantons catholiques de Suisse orientale où il a eu un relatif succès, en particulier à Lucerne, les autorités helvétiques envisagent sérieusement de le supprimer.

Petit crédit ou mont-de-piété ?
Le « petit crédit » (aussi appelé « crédit à la consommation ») est plus petit par les sommes prêtées que par les taux pratiqués… Car la seule manière de réaliser des profits substantiels en prêtant de petites sommes, c’est de les prêter au taux le plus élevé possible. En France, le taux d’intérêt maximal pour une opération don née est fixé relativement au taux d’intérêt moyen pratiqué pour ce type d’opération. En Suisse, une loi fixe le taux d’intérêt maximal, qui est en pratique le taux auquel prêtent les établissements de petit crédit. Actuellement, ce taux est fixé à 15%. A ce taux, en trois ans seulement, les intérêts s’élèvent à près de la moitié de la somme prêtée. Si l’on met à part ceux, de plus en plus nombreux, qui mettent sans nécessité, par pure faiblesse, le doigt dans l’engrenage du surendettement, la principale raison qui pousse à recourir au petit crédit est la survenance d’un coup dur. Or le recours au petit crédit aggrave la situation plus sûrement qu’il ne l’améliore.
C’est justement pour éviter aux personnes en difficulté de tomber dans les griffes des usuriers qu’à la fin du XVe siècle des religieux eurent l’idée de fonder des établissements de crédit charitables, les fameux monts-de-piété qui, étant à but non lucratif, pourraient pratiquer le prêt sur gage à des taux défiant toute concurrence. Il y eut alors une controverse dans l’Eglise : ces taux, fussent-ils les plus bas possibles, ne sont-ils pas malgré tout usuraires ? En 1515, Léon X trancha la question dans la bulle Inter multiplices[34] : les monts-de-piété sont légitimés à demander à l’emprunteur quelque chose en plus du remboursement du prêt, pour vu que ce soit « sans lucre et à titre d’indemnité ».
Actuellement – à titre d’exemple – les taux pratiqués par la Caisse publique de prêts sur gages de Genève vont de 0% pour les prêts inférieurs à 200 francs suisses à 8,5% pour les prêts supérieurs à 500 francs suisses.

Crédit à court terme et escompte
Le crédit à court terme a été explicitement censuré par le Magistère catholique en 1679, quand Innocent XI a « condamné et prohibé […] comme scandaleuse et pernicieuse dans la pratique »[35] la proposition suivante : « Une somme versée étant plus précieuse qu’une somme à verser, et puisqu’il n’y a personne qui ne préfère une somme présente à une somme future[36], le prêteur peut exiger du débiteur quelque chose en plus du capital prêté, et être excusé d’usure à ce titre »[37].
Au contraire du prêt de longue durée, le crédit à court terme peut difficilement être transformé en prise de participation. Les formes de crédit à court terme (lignes de crédit, comptes courants etc.) ne devraient donc être que des facilités offertes par les banques à prix coûtant, c’est-à-dire avec couverture des frais mais sans prélèvement d’une marge bénéficiaire, dans le cadre d’un autre contrat à plus long terme, lucratif celui-ci.
Quant à l’escompte, qui consiste à verser une somme inférieure à ce qui était prévu si on la verse avant l’échéance, il n’est que l’opération inverse du crédit à court terme. C’est donc aussi une usure, dont la particularité est d’être pratiquée non pas par le créancier mais par le débiteur.

Banque ou fonds de placement ?
Les banques islamiques, c’est-à-dire celles qui appliquent la loi coranique, ne pratiquent pas le prêt à intérêt (riba). Comment fonctionnent-elles ? Comme des fonds de placement : au lieu de prêter à la banque de l’argent que celle-ci va ensuite prêter à ses clients, l’épargnant participe au capital de la banque, laquelle participe à son tour au capital des entreprises qu’elle finance. Reposant sur la prise de participation, et donc la prise de risque, l’activité des banques islamiques, comme celle des fonds de placement, n’est pas usuraire. Outre la prise de participation (musharaka), les banques islamiques connaissent d’autres types d’investissements non usuraires, dont les principaux sont la commandite (mudarabah), qui est une forme de société, et la location-vente (ijara), aussi appelé leasing[38]. La première banque islamique d’Europe vient d’ouvrir ses portes en Angleterre. Le succès que lui prédisent les analystes incitera-t-il les autres banques à renoncer à leurs pratiques usuraires ?
* * *
L’usure est partout, semble-t-il. Mais dans divers cas, bien qu’il y ait apparence d’usure, la réalité n’y est pas. Qu’il s’agisse des emprunts d’Etat (émissions d’obligations, « bons du Trésor »), de l’épargne bancaire ou même de l’épargne privilégiée (taux surélevés dans le cadre de politiques redistributives), les intérêts servis ne couvrent que fictive ment l’inflation réelle… En même temps, certaines pratiques bancaires comme le « petit crédit » ou les taux de découverts, sont ressenties comme usuraires mais considérées comme un mal nécessaire. Une sorte d’idéologie « bancocratique » fait barrage à la moindre remise en cause.
Le prêt à intérêt et les pratiques apparentées sont comme telles inéquitables. Il existe cependant d’autres formes de rémunération du capital, qui se révèlent à la fois équitables et praticables même dans le cadre d’une économie libérale. Elles sont certes plus complexes, mais l’équité, qui est de l’ordre de la justice, doit en tout état de cause l’emporter sur la facilité, qui est de l’ordre de l’utilité. Telle est la doctrine dont on ne voit guère de justification de s’écarter. Elle heurte de plein fouet la pensée unique libérale-socialiste, qui associe une économie dérégl(ement)ée et un Etat occupant l’entier du champ social. Le problème est systémique et à long terme. Il mériterait donc une réflexion aussi critique que soutenue. Comment une telle réflexion pourrait-elle avoir lieu quand ceux-là même qui font profession d’éclairer moralement leurs semblables conçoivent l’éthique comme un « supplément d’âme » destiné à mettre de l’huile dans le système et évitent soigneusement d’en contester la légitimité de principe ?

DENIS RAMELET , Lausanne.

[1] La doctrine catholique ne se confond donc pas avec la doctrine marxiste.
[2] Denzinger / Hünermann, Symboles et définitions de la foi catholique, Paris, Cerf, 1996 (ci-après : Denzinger), n. 2546-2550.
[3] Il est important de distinguer la doctrine, qui est ce que l’Eglise enseigne au sujet d’une chose, de la discipline, qui est le comportement que l’Eglise impose par rapport à une chose.
[4] Denzinger n. 2722-2724.
[5] A. Utz, La Doctrine sociale de l’Eglise à travers les siècles, Rome/Paris, Herder/Beauchesne, 1970, vol. 3, p. 1981.
[6] Denzinger n. 3105-3109.
[7] E. Marmy, La Communauté humaine selon l’esprit chrétien, Fribourg/Paris, Editions St-Paul, 1949, pp. 295-334.
[8] Id., p. 298, n. 434.
[9] « Si une chose fongible est donnée à quelqu’un en propriété et ne doit être restituée ensuite qu’en même genre, aucun gain à raison du contrat lui-même ne peut être perçu ; mais dans le prêt d’un chose fongible, il n’est pas illicite en soi de convenir d’un profit légal, à moins qu’il n’apparaisse immodéré, ou même d’un profit plus élevé, si un titre juste et proportionné peut être invoqué ».
[10] Cette dépêche (en anglais), référence ZE99041403, est disponible sur la version anglaise du site Internet de Zenit : www.zenit.org/english (sous « Archive »).
[11] Benoît XIV écrit que l’usure « consiste dans le fait que quelqu’un veut qu’en vertu du prêt lui-même – qui de par sa nature demande qu’il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu – il soit rendu davantage que ce qui a été reçu » (Vix pervenit § 3/I, Denzinger n. 2546).
[12] Vix pervenit § 3/II, Denzinger n. 2547.
[13] Benoît XIV parle « des titres qui ne sont pas inhérents et intrinsèques à ce qu’est communément la nature du prêt lui-même, mais dont il résulte une raison tout à fait juste et légitime d’exiger plus que le capital dû sur la base du prêt » (Vix pervenit § 3/III, Denzinger n. 2548).
[14] De malo, qu. XIII, art. 4, sol. 14. Questions disputées sur le mal, traduction par les moines de Fontgombault, Paris, Nouvelles Editions Latines, 1992, p. 674.
[15] Somme théologique, partie 2/2, qu. 62, art. 4. De même pour les citations suivantes.
[16] « Pour être lavé de cette souillure [c’est-à-dire pour justifier l’intérêt], on ne pourra pas recourir […] au fait que celui dont on exige ce gain pour la seule raison du prêt […] ne laissera pas la somme prêtée inactive mais l’utilisera de la façon la plus utile pour augmenter sa fortune, ache ter de nouveaux domaines, ou se livrer à un négoce fructueux » (Vix pervenit § 3/II, Denzinger n. 2547).
[17] On dit aussi, improprement, « fongibles » et « non fongibles ».
[18] Même purement scripturale, la monnaie est une chose au sens du droit, c’est-à-dire, un « objet de droit », par opposition aux « sujets de droit » que sont les personnes.
[19] Art. 1893 : « Par l’effet de ce prêt [de consommation], l’emprunteur devient le propriétaire de la chose prêtée ; […] ».
[20] Art. 312 : « Le prêt de consommation est un contrat par lequel le prêteur s’oblige à transférer la propriété d’une somme d’argent ou d’autres choses fongibles à l’emprunteur […] ».
[21] Art. 547 : « Les fruits », c’est-à-dire les profits, « […] appartiennent au propriétaire ». Art. 1893 : « […] c’est pour lui [l’emprunteur] qu’elle [la chose prêtée] périt […] ».
[22] L’emprunteur est tenu de rembourser intégralement à l’échéance, même s’il a perdu la somme prêtée, « de quelque manière que cette perte arrive » (art. 1893 du Code civil français).
[23] Vix pervenit § 3/III, Denzinger n. 2548.
[24] Vix pervenit § 9, passage non repris dans le Denzinger.
[25] Jean de La Fontaine, La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion. Notons que cette fable, qui nous donne une définition si élégante du contrat de société, se termine mal : le Lion finit par se tailler… « la part du lion ».
[26] C’est le prêt partiaire et non le prêt à intérêt classique qu’a légitimé Calvin dans sa fameuse réponse à Claude de Sachin de 1545. En effet, la quatrième condition (sur sept !) à laquelle il subordonne la licéité d’un prêt à intérêt est que « celui qui emprunte fasse autant ou plus de gain de l’argent emprunté » que celui qui prête. Ce texte a été édité et commenté par Edouard Dommen, « Calvin et le prêt à intérêt », Finance et bien commun n. 16 (automne 2003), Genève, 2004, pp. 42-58.
[27] Voir S. Ordody de Ordod, « Epargne responsable et solidaire et principe du partage des profits et pertes », Finance et bien commun, n. 5, hiver 2000/2001, pp. 42-49 ; « Autonomie et durabilité de l’entreprise grâce au partage des pertes et profits », Finance et bien commun, n. 6/7, Printemps/été 2001, pp. 84-87.
[28] La spéculation boursière, qui consiste à prendre des parts dans une société en vue non pas de toucher des dividendes mais de réaliser une plus-value en cédant ces parts à un cours boursier plus élevé, pose un problème éthique important mais distinct de celui de l’usure. Disons seule ment que la spéculation, qui constitue une escroquerie apparentée au « jeu de l’avion », est un risque inhérent à l’actionnariat mais contre lequel il existe des moyens de se prémunir si on en a la volonté politique.
[29] Vix pervenit § 3/III, Denzinger n. 2548.
[30] Voir Denis Ramelet, « La prohibition de l’usure au Moyen Age », Finance et bien commun n. 17 (hiver 2003/2004), Genève, 2004, pp. 18-27, spécialement pp. 23-25.
[31] Les revenus d’un terrain sont les produits du sol (récoltes) ou du sous-sol (sources d’eau…), ainsi que les loyers et fermages. Les revenus d’un bâtiment mis en location par son propriétaire sont les loyers qu’il perçoit. Le revenu d’un bâtiment occupé par son propriétaire est le loyer dont il fait l’économie (valeur locative).
[32] Nous laissons de côté le cas, en pratique le plus fréquent, où la perte est couverte par une assurance, pour faire ressortir ce qui distingue fondamentalement la rente foncière du prêt hypothécaire.
[33] Par exemple « si l’Elbe déborde en arrachant tout », comme le dit Luther quand il parle de la rente foncière dans ses Propos de table (Tischreden, Weimarer Ausgabe, vol. 5, n. 5429).
[34] Denzinger n. 1442-1444.
[35] Décret du Saint-Office du 2 mars 1679, Denzinger n. 2166.
[36] La « préférence pour le présent » était donc connue des théologiens catholiques au moins deux siècles avant les travaux de l’économiste autrichien Eugen von Böhm-Bawerk dans les années 1880… Et même six siècles avant, puisqu’on lit chez Thomas d’Aquin : « Minus est habere ali quid virtute quam habere actu » (Somme théologique, partie 2/2, qu. 62, art. 4).
[37] Décret du Saint-Office du 2 mars 1679, Denzinger n. 2141.
[38] Lahsen Sbai el Idrissi, « La rémunération du capital en Islam », Finance et bien commun n. 16 (automne 2003), Genève, 2004, pp. 16-36. Cet auteur reconnaît que l’interdiction du riba est parfois « contournée par le recours à des astuces et ruses. La plus subversive parmi elles étant [la] double vente ou moukhatara ». Il s’agit du fameux contrat « mohatra » dont Pascal se moque dans Les Provinciales (huitième lettre).

Le monopoly ou polypoly ? La polyarchie à la suisse.

Plaidoyer pour une Société basée sur de Petites Unités Autonomes.

Commençons par faire notre monnaie locale pour nous exercer à distribuer toutes nos richesses locales.
Léopold Kohr
Nous aimons croire que la misère dans laquelle le monde se trouve est due au fait que l’humanité est divisée en trop de pays. Et nous aimons croire que tous les maux de notre globe seraient éliminés simplement en effaçant tous les états par l’union – les démocraties maintenant, les continents plus tard, le monde finalement. Les exemples qu’on cite d’habitude pour montrer la faisabilité de telles unions sont les Etats-Unis d’Amérique et la Suisse.
En ce qui concerne les Etats-Unis, ce n’est pas un modèle sur lequel on pourrait réorganiser l Europe parce que ce n’est pas une union d’entités différentes. Il n’y a aucune réelle différentiation entre les peuples, les langues, les coutumes et les races vivant dans les différents états. Il y a un seul peuple, le peuple Américain, qui vit aux Etats-Unis, lesquels sont pluriels de nom, mais non de fait. Les Etats-Unis ne sont pas un pays, c’est un pays. La seule leçon qui peut être tirée de sa forme constitutionnelle est que, malgré l’uniformité humaine qui le caractérise, il a été trouvé plus pratique de le subdiviser en 48 états au lieu d’essayer de diriger le continent entier de Washington par des représentants. Ainsi des différentiations ont été artificiellement créées parce qu’elles se sont avérées être une façon plus simple de réaliser l’union que ne l’aurait été l’unification.
Mais plus que les Etats-Unis, c’est la Suisse qui est considérée comme la preuve de la faisabilité des rêves unionistes même pour le Continent Européen, où ils n’y a ni type uniforme d’homme continental, ni langue commune, ni contexte culturel et historique commun. Là, dans un endroit minuscule dans les Alpes, trois ennemis jurés – des Italiens, des Allemands et des Français – se sont unis dans un but commun de liberté, de paix et de réussite économique. La Suisse pour l’unioniste, est l’exemple éternel de la faisabilité de la vie commune de nations différentes, et pour cette raison il la loue comme sa terre sainte.
Mais en réalité, la Suisse, aussi, démontre quelque chose de tout à fait différent de ce que l’on lui fait démontrer. La proportion de ses trois groupes nationaux (sans parler des Romanches, sa quatrième nationalité) est grossièrement de 70 % de germanophones, 20 % de francophones et 10 % d’italophones. Si ces trois groupes nationaux étaient en tant que tels la base de son union si renommée, il en résulterait inévitablement la domination du gros bloc germanophone sur les deux autres nationalités, lesquelles seraient dégradées au statut logique de minorités représentant seulement 30 % de la population totale. Les règles de la démocratie favoriseraient automatiquement cette évolution et les raisons pour les francophones et italophones de rester dans une entreprise principalement allemande disparaîtraient. Il n’y aurait aucun sens pour eux à écarter une réunion plus logique avec leurs peuples parents, qui, par leur nombre, ont formé les puissantes nations d’Italie et de France. Il n’y aurait pas plus de sens pour le bloc allemand à rester à l’extérieur du Reich.
En fait la base de l’existence de la Suisse et le principe de vie commune de groupes nationaux variés n’est pas la fédération de ses trois nationalités, mais la fédération de ses 22 états, qui représentent une division de ses nationalités et créent ainsi la condition préalable essentielle à n’importe quelle fédération démocratique : l’équilibre physique des participants, l’égalité approximative en volume. La grandeur de l’idée suisse, donc, est la petitesse de ses cellules qui en sont le garant. Le Suisse de Genève n’affronte pas le Suisse de Zurich comme un confédéré français un allemand, mais comme un confédéré de la République de Genève un confédéré de la République de Zurich. Le citoyen du canton germanophone d’Uri est autant un étranger pour le citoyen germanophone d’Unterwalden que pour les citoyens du Tessin italophone. Entre le canton de Saint Gall et la fédération suisse il n’y a aucune organisation intermédiaire du type ” cantons de langue allemande “. Le pouvoir délégué à Berne dérive de la petite république membre et pas de la nationalité, parce que la Suisse est une union d’états, pas de nations. Il est important de se rendre compte qu’en Suisse vivent (approximativement) 700,000 Bernois, 650,000 Zurichois, 160,000 Genevois, etc, et pas 2,500,000 Allemands, 1,000,000 de Français et 500,000 Italiens. Le grand nombre de cantons fiers, démocratiques et presque souverains et le petit volume de population de chaque canton élimine toute possibilité d’ambition impérialiste de la part de n’importe lequel d entre eux, parce que sa population serait toujours dépassée par même une très petite combinaison d’entre les autres. Si jamais, pour faire allégeance à la simplification et la rationalisation contemporaine, une tentative de réorganiser la Suisse sur la base de ses nationalités réussissait, les 22 états ” superflus ” avec tous leurs parlements séparés et leurs gouvernements deviendraient trois provinces – non pas provinces de la Suisse, mais au contraire de l’Allemagne, de l’Italie et de la France.

Souveraineté Cantonale

Les gens qui argumentent pour une union de nations en Europe parce qu’ils croient que cette sorte d’union a été réalisée et a ainsi prouvé sa faisabilité en Suisse, n’ont jamais basé leurs merveilleux arrangements sur le principe de souveraineté cantonale ou de petit état. L’idée nationale a tant dérangé les esprits des penseurs politiques que, par contraste, la notion d’état, tellement plus flexible, adaptable et multipliable que celle de nation, a été presque entièrement oubliée. Car on a vu le mérite seulement dans les grands et les plus grands ensembles tandis qu on a pensé, et enseigné, que les petites entités étaient la source de toute discorde et de tout mal. Nous avons été instruits dans l’adoration de la grandeur, de l’universel, du colossal et nous nous sommes écartés du minuscule, du parfait et de l’universel à l’échelle la plus petite – l’individu, qui est le protoplasme de toute vie sociale. Nous avons appris à louer l’unification de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Italie et de l’Allemagne dans la croyance qu’ils donneraient naissance à une humanité unifiée. Mais elles n’a créé que des Grandes Puissances.
Si l’expérience suisse devait être appliquée à l’Europe, alors la technique suisse et non seulement l’apparence de son résultat – devra aussi être employée. Ceci consistera dans la division de trois ou n’importe quel nombre des blocs inégaux, en autant de parties plus petites qu’il sera nécessaire, pour éliminer toute prépondérance numérique conséquente. C’est-à-dire qu’il faudrait créer 40 ou 50 états également petits au lieu de 4 ou 5 inégalement grands. Sinon, même une Europe fédérée contiendra toujours 80 millions d’Allemands, 45 millions de Français, 45 millions d’Italiens, etc, ce qui signifie que n’importe quelle fédération européenne se terminerait par une hégémonie allemande de façon tout aussi inévitable que la fédération allemande, dans laquelle 24 petits états ont été liés avec la puissance d’une Prusse de 40 millions d habitants, s’est terminé par l’hégémonie prussienne.
La suggestion, donc, consiste à diviser l’Allemagne dans un certain nombre d’états de sept à dix millions d’habitants. Ceci pourrait être facilement fait puisque les anciens états allemands (ou un certain nombre d’entre eux) pourraient être reconstruits, et même la Prusse pourrait être divisée sur une base naturelle et historique. La division de l’Allemagne seule, cependant, n’aurait aucun effet permanent. Avec la tendance naturelle de toutes les choses vivantes, l’Allemagne se réunirait à moins que toute l’Europe ne soit cantonisée en même temps. La France, l’Italie et la Russie doivent être divisées aussi. De la même façon dans leurs cas leurs contextes historiques faciliteraient la tâche : nous aurons de nouveau une Vénétie, une Lombardie, une Bourgogne, une Savoie, une Estonie, une Biélorussie, etc. Mais comme avec les états allemands, ici aussi les nouvelles entités croîtraient de nouveau sur des bases ethniques, à moins d’être rassemblées dans de nouvelles combinaisons rendant la création d’états nationaux impossibles. C’est-à-dire que la vraie signification de la Suisse ou de l’Empire Austro-Hongrois devra être réalisée dans de nombreux nouveaux cas : les petits états seront fédérés, mais pas avec leur parent le plus proche, de telle façon que la nouvelle carte de l’Europe pourrait montrer une Poméranie-Pologne-Occidentale et une Prusse-Orientale-Baltique, une Austro-Hongrie-Tchécoslovaquie, une Bade-Bourgogne, une Lombardie-Savoie, etc. Alors les grandes puissances, qui sont la matrice de toutes les guerres modernes, parce qu’eux seuls sont assez forts pour donner à la guerre son atrocité moderne, auront disparu. Mais c’est seulement en découpant entièrement le continent européen qu’il sera possible d’éliminer honorablement l’Allemagne ou toute autre grande puissance sans avoir à infliger à aucune l’anathème d’un nouveau Versailles. Une fois que l’Europe sera divisée en paquets suffisamment petits, nous aurons la base suisse d’une Union Pan Européenne, basée non sur la collaboration de nations puissantes, mais sur la petitesse de tous les états.

Glorification du Petit

Tout ceci est une défense d’un principe très ridiculisé qui glorifie la souveraineté de la plus petite et non de la plus grande entité d’état – Kleinstaaterei, comme disent les allemands. Le théoricien de notre temps, qui semble être capable de voir seulement le grand et de s’émouvoir sur des mots comme “l’humanité” (personne ne sait ce que cela signifie vraiment et pourquoi il faudrait mourir pour cela), qualifie l’idée même de création de plus plutôt que de moins d’états de régression médiévale. Ils recherchent tous l’unionisme et le colossalisme, alors que l’unionisme n’est qu’une autre expression pour le totalitarisme, même s’il est pensé comme une garantie pour la paix. C’est le système à parti unique transplanté dans le domaine international. Contre le dédain de nos théoriciens je voudrais seulement signaler quelques uns des avantages de ce système “médiéval”. L’unioniste dira que le temps où des centaines d’états ont existé était sombre et que des guerres y étaient menées presque continuellement. C’est vrai. Mais à quoi ressemblaient ces guerres ? Le Duc de Tyrol déclara la guerre au Margrave de Bavière pour un cheval volé. La guerre dura deux semaines. Il y eut un mort et six blessés. On s’empara d un village et on but tout le vin qui était dans la cave de l’auberge. La paix fut faite et 35 $ payés en dédommagements. Ni le Duché contigu du Liechtenstein ni l’Archevêché de Salzbourg ne furent au courant qu’il y ait eu quelque guerre que ce soit. Il y avait la guerre à un coin de l’Europe ou un autre presque chaque jour, mais c’étaient des guerres avec des conséquences minimes. Aujourd’hui nous avons relativement peu de guerres et elles ne sont pas pour de meilleures raisons qu’un cheval volé. Mais les conséquences sont considérables.
De plus économiquement les avantages de la coexistence de nombreux petits états étaient énormes, bien que les synchroniseurs et les économistes modernes ne soient pas d’accord avec cela depuis qu’ils se sont habitués à voir le monde à l envers. Au lieu d’une administration nous en avions vingt, au lieu de deux cents parlementaires nous en avions deux mille et, donc, au lieu de satisfaire les ambitions de quelques-uns, le système permettait de satisfaire les ambitions de beaucoup. Il n’y avait aucun chômeur parce qu’il y avait trop de professions identiques qui rivalisaient moins parce qu’elles étaient exercées dans plus de pays. Il n’y avait aucune nécessité de socialisme (une autre notion totalitaire), parce que la vie économique d’un petit pays peut être surveillée depuis son clocher sans les interprétations (quelque brillantes qu’elles soient) de Marx ou Schacht. Il y eut le développement des arts dans les nombreuses capitales qui excellèrent dans la création d’universités, de théâtres et dans la production de poètes, de philosophes et d’architectes. Et il n’y avait pas plus d’impôts que nous n’en avons maintenant, à l’époque de la rationalisation, où des gens et des entreprises ont été “économisés” pour des raisons économiques et où le phénomène du chômage est apparu. Nous nous sommes débarrassés de ce que nous pensions être le gaspillage des cours et des rois et avons ainsi créé la splendeur militaire des dictateurs. Nous avons ridiculisé la foule des petits états; maintenant nous sommes terrorisés par leurs rares successeurs.
Non seulement l’histoire mais aussi notre expérience propre nous ont appris que la vraie démocratie en Europe ne peut être réalisée que par des petits états. C’est seulement là que l’individu peut conserver sa place et sa dignité. Et si la démocratie est une idée digne d’intérêt, nous nous devons de créer à nouveau les conditions de son développement, le petit état, et donner la gloire de la souveraineté (plutôt que de rogner une institution que personne ne veut abandonner) à la communauté la plus petite et à autant de personnes que possible. Il sera facile d’unir de petits états sous un système fédéral continental et ainsi de satisfaire également, secondairement, ceux qui veulent vivre sur des termes universels. Une telle Europe représente une inspiration fertile et une image grandiose, bien que ce ne soit pas un image moderne que l’on peint d’un seul trait grisâtre. Ce sera comme une mosaïque avec des variations et une diversité fascinantes, mais aussi avec l’harmonie du tout organique et vivant.
C’est un système ridicule, conçu pour l’homme vu comme une réalité pleine d’esprit, vive et individualiste. L’unionisme, d’un autre côté, est un système mortellement sérieux sans humour, conçu pour des hommes en tant que collectivité et animaux sociaux d’ordre inférieur; et il me rappelle constamment, dans toute sa sérieuse complexité, le professeur allemand qui soumit à Satan un nouveau plan pour organiser l’Enfer. A quoi Satan répondit avec un rire à secouer les montagnes : “Organiser l’Enfer ? Mon cher Professeur, l’organisation, c’est ça l’Enfer.”
  1. François de Siebenthal: Pour un capital social local. Le Polypoly.

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    10 mai 2011 – Cercles de création de capital ( 3C )

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  2. François de Siebenthal: Eva Joly souhaite un revenu universel

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    29 oct. 2011 – http://pavie.ch/ Posted by François de Siebenthal at 11: Solutions… Local Exchange Systems in.

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  3. François de Siebenthal

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    29 oct. 2011 – François de Siebenthal. “D’abord ils nous ignorent, ensuite ils se moquent de nous, puis ils nous http://pavie.ch/file/capitallocal.pdf

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  4. François de Siebenthal: Dette US, 100 000 milliards de dollars.

    desiebenthal.blogspot.com/…/dette-us-100-000-milliards-de-dollars.h…

    23 juin 2011 – Posted by François de Siebenthal at 21: http://pavie.ch/ Local Exchange Systems in 6 languages


https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr
 

  1. François de Siebenthal: Modèle suisse, la vraie démocratie directe

    desiebenthal.blogspot.com/…/modelesuisse-la-vraie-democratie.html

    6 juin 2011 – (A diffuser largement). La Suisse.

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  2. François de Siebenthal: Le modèle suisse, non aux guerres.

    desiebenthal.blogspot.com/…/le-modelesuisse-non-aux-guerres.html

    1 juil. 2010 – François Garçon signe un nouveau livre avec exactement.

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  3. François de Siebenthal: L’Union européenne veut abolir le modèle

    desiebenthal.blogspot.com/…/lunion-europeenne-veut-abolir-le-mod

    10 nov. 2010 – L’Union européenne veut abolir le modèle. ….. Répondre |. Posted by François de Siebenthal at.

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  4. Le modèle suisse

    www.windowtofrance.com/2008/10/01/le-modelesuisse/

    1 oct. 2008 – Deux auteurs se sont penchés récemment sur le modèle suisse et nous J’ai lu un article dans le Matin qui concluait que le modèle suisse

G20 de Cannes et notre défense à chaud.

Voici un texte “catholique” qui nous attaque depuis hier à l’occasion du G20 de Cannes et notre défense à chaud.
EN rouge leurs “vérités”:
1) ILS ACCEPTENT UNE PART DE NOS ANALYSES.

 « crédit social ».

Les défenseurs de cette doctrine ont raison dans la mesure où ils mettent l’Eglise en garde contre l’existence, actuelle et potentielle, de revenus injustes qui résultent d’une production monétaire injuste. 
NOUS AJOUTONS: … EXISTENCE PASSéE DE REVENUS INJUSTES, CUMULATIFS ET EXIGEANT LEURS REMBOURSEMENTS, AU MOINS 4 FOIS COMME ZACHéE, POUR SIMPLEMENT REMBOURSER LES VOLS SUR LA DURéE PAR LES TAUX D’INTéRÊTS SUR AU MOINS  de 40 ANNéES MALHEUREUSES ( TAUX DE 25 % ACTUELLEMENT SUR LA GRèCE ),
4 FOIS SELON l’évangile selon saint Luc (19, 1-10)
La rencontre de Jésus et de Zachée.
Voici un exemple d’un pays, le Canada,  qui ne met plus aucune limite à ces créations monétaires du néant (sic).
dette du Canada

2) AVEUGLEMENT DEVANT DES FAITS éVIDENTS.
LA PRODUCTION N’EST PAS SEULEMENT éTOUFFéE, ELLE EST JETéE POUR GARDER LES PRIX HAUTS.
50% de la nourriture produite est jetée ou gaspillée.
La crise en cours est celle d’une crise de sous-consommation causée par une contraction des salaires compensée par une forte expansion notamment des petits crédits revolving ou des cartes de crédit à près de 20 %. ( au moins 33 % de taux d’intérêts sur le micro credit Desjardins à Madagascar…).
  • faute d’investissements rentables dans l’industrie et le commerce, ces profits ont été massivement investis dans les marchés financiers spéculatifs ;
  • Les revenus mondiaux se tournent de plus en plus vers de l’improductif spéculatif dangereux :
    – Le marché des dérivés, selon la BRI à Bâle,  était déjà supérieur à 1 suivi de 15 zéros…
    1 000000000000000 en 2008…, on dit quadrillion en anglais et la courbe est exponentielle. 
    one thousand Trillion to make a Quadrillion… ). En 2011, plusieurs quadrillions, le chiffre est secret ou difficile à trouver…
  • http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/bilderberg-en-suissedestruction.html
  • l’insuffisance des revenus salariaux a poussé les ménages à s’endetter dans des proportions excessives sur ces marchés financiers, en particulier pour accéder à la propriété de leur logement ( subprime) ou même à la simple consommation, ce qui a mené à une crise permanente structurelle depuis des années ;
  • Les collectivités sont aussi tombées dans le piège. ( Dexia etc…).

La terre est très généreuse, le pharaon croyait aussi que l’Égypte était surpeuplée mais il se trompait déjà.

Trop souvent, nous avons perdu le contact avec la réalité,observons la croissance du maïs. 
Si vous plantez un grain de maïs; il vous donnera normalement trois épis demaïs: Un grain meurt et il pousse trois épis de ce seul grain. Il donne une plante, cette plante vous donne donc environ deux cents grains de maïs. Ce qui veut dire que si vous avez dix grains de maïs, vous en obtiendrez 2,000, cent grains de maïs, vous en avez 20,000. 

À Madagascar ou aux Philippines, vous pouvez faire trois récoltes par année, donc vous avez du 60,000 %, 20,000 fois 3 pour 100 grains fait 60,000 %. 
Voilà pourquoi la Corée voulait louer plus de 1,3 millions d’hectares à Madagascar…
Ceci est la générosité de Dieu dans de nombreux domaines. On a trop de blé, trop de lait, de beurre, de fromage, trop de viande, trop de tout. On est capable de surproduire tout. Donc, nous sommes actuellement à une époque de surabondance. Le vrai problème est de distribuer cette surabondance, qui peut être de plus en plus grande grâce aux robots et aux nouvelles techniques et connaissances…


Ce sont les hommes qui font monter les prix et qui jettent des montagnes de produits pour pouvoir payer leurs dettes fabriquées du néant par le monopole bancaire privé du FED US. http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=765

Ils jettent du lait, de la viande, du beurre et même du vin par tonnes.

L’homme a une bouche mais deux mains pour produire et distribuer. Il est capable de surproduire de tout.

L’Argentine bien exploitée pourrait nourrir l’Europe entière.

Le Texas pourrait loger le monde entier dans des villas avec jardin bio et piscine, le reste de la terre serait vide… http://desiebenthal.blogspot.com/2009/07/chute-de-population-et-savoir-les.html
L’économiste Julian Simon affirme qu’il avait été payé pour prouver que la terre est surpeuplée, ce qu’il croyait sincérement au début de son étude. Il raconte, dans son livre ” the ultimate ressource”, qu’il lui a fallu deux ans pour se prouver à lui-même qu’il avait tort et finalement il démonte dans ses plus récents ouvrages le mensonge pour lequel il était censé travailler.
Par contre, la croissance des masses monétaires m1 m2 est énorme, ce qui crée de graves problèmes écologiques… http://desiebenthal.blogspot.com/2008/03/scandales-bancaires-ordures-pollution.html
http://www.youtube.com/watch?v=YDEe0Ai6lTM

celle de m3 par la FED, qui est une banque privée (sic) est secrète depuis 2006… http://www.vimeo.com/1711304
http://www.vimeo.com/2095828

Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l’abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c’est à dire de la fausse monnaie, 
selon Maurice Allais, Prix Nobel d’économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd’hui »
(Ed. Clément Juglar 1999). Voici la chute démographique mondiale  avec les tendances actuelles dans
Le livre: ” Europe: l’hiver démographique” qui en parlait déjà en 1989. ( page 240, Edition l’ Age d’homme, Lausanne et Paris ).

[Europe-hiver.jpg]

Les dominateurs du monde trouvent que la crise ne va pas assez vite vers le bas…

La crise 2008 déjà annoncée en 1989 lors d’un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques.

Le livre: ” Europe: l’hiver démographique” en parlait déjà en 1989. ( Edition l’age d’homme, Lausanne et Paris )

Les courbes de population utilisées qui y étaient utilisées était notamment celles de Jean Bourgeois Pichat.

Ces graphiques mis en conclusion du livre démontrait que si aucune réaction sérieuse n’intervenait, nous aurions un maximum de population vers 8 milliards autour de 2040 puis l’effondrement d’une population vieillie retombant en 2100 bien en dessous du niveau actuel. En vérité nous devons faire face aux deux problèmes à la fois et, sur le plan écologique, aboutir à de vrais efforts en matière de respect de la nature, de lutte contre les gaspillages, d’éducation des populations.

“La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies”…?
(Vladimir Poutine – interview Agence TASS – Septembre 1995)

Vladimir Poutine a dit aussi :

“Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c’est que je suis le seul pur démocrate au monde. Depuis la mort du Mahatma Gandhi, je n’ai plus personne à qui parler”

(Sources: Courrier International, Quid.fr)

la patate a augmenté de + de mille quatre cents pour cent, 1435 %.! plus de 14 fois plus cher…

La crise économique tout le monde en parle…….mais concrètement qu’elle a été l’augmentation des prix depuis… 2000 à …2008 ?

L’aliment de base … « le pain du pauvre » la pomme de terre a augmenté entre 200 et 2008 de…. + 1435 %…… en Europe…!!!  plus de 14 fois plus cher…

Plusieurs produits en hausse ne sont pas dans le “panier de la ménagère” qui sert à calculer le taux “officiel” d’inflation…Beaucoup trop de tricheries… Goldman Sachs et JP Morgan profitent de la crise après l’avoir provoqué.Ils veulent tout concentrer en quelques mains de plus en plus rares. Il faut savoir que Goldman Sachs est la principale des deux banques d’affaires qui ont participé à la titrisation des crédits subprime en connaissant très bien leur toxicité.A fin 2007, alors que les principales banques étaient dans le rouge, Goldman Sachs a réalisé plusieurs milliards de gains sur des produits dérivés liés aux subprime… En outre les dirigeants de cette banque sont régulièrement présents aux réunions des Bilderberg, dont l’ex secrétaire aux trésor US, H. Paulson (membre Bilderberg qui s’est mis à genoux (sic) devant le Congrès US pour gagner ses milliards…) était auparavant PDG de Goldman Sachs.
Sachant aussi que Warren Buffet était prêt à investir plusieurs milliards dans Goldmann Sachs, il paraît évident que Goldmann Sachs ait été désignée par l’oligarchie financière pour mener cette crise. En ce qui concerne JP Morgan celle-ci serait en mains des Rockefeller. “Le pire est à venir dans le secteur financier. Il faut se tenir loin des valeurs bancaires”, déclare à l’AFP Stuart Plesser de Standard & Poor’s.

Inflation, baisse du pouvoir d’ achat, augmentation des prix, etc… INSEE, experts, OCDE, gouvernement, droite, gauche tout le monde en parle mais concrètement pour quelqu’un de normal QUELLE EST L’AUGMENTATION DES PRIX DEPUIS 2000 ?
Voici les chiffres réels de l’augmentation des prix concrète (entre 2000 et 2006) des choses qu’achètent les gens normaux.(Un prochain article actualisera ces prix avec leur situation en 2008 et on verra que l’augmentation constatée en 2006 était de la rigolade )

A la fin de la liste des augmentations de prix du lait, du beurre, du fromage, du fuel domestique, des pommes de terre, du pain, du café, vous verrez aussi la variation du salaire moyen entre 2000 et 2005 ainsi que la variation du salaire présidentiel entre 2000 et 2007 (ainsi que celle du budget de l’Elysée)..

Une conclusion s’impose: le président de la république actuel, Mr Sarkozy, peut consommer du beurre, du lait, des pommes de terre, du café en même quantités que son prédécesseur de 2000 …
Inflation du prix de la baguette de pain entre 2000 et 2006 : + 85%
http://blog.aufeminin.com/blog/seeone_323218_7439103/La-femme-aux-semelles-de-vent/Un-petit-comparatif-2000-2008

http://www.impots-utiles.com/les-vrais-chiffres-de-l-inflation-et-de-l-augmentation-des-prix-depuis-2000.php


L’économie du salut:
J’aime bien montrer une pièce de monnaie de la Confédération helvétique. C’est 5 Fr, la plus grosse pièce suisse. D’un côté, vous avez la croix suisse: le Royaume du Christ; de l’autre côté vous avez la justice sociale: l’image de Guillaume Tell, le libérateur des pauvres et des opprimés; et sur le long de la tranche de la pièce écrit en latin: Dominus providevit (Dieu vous donnera tout le reste par surcroît). C’est vraiment une monnaie qui est encore chrétienne, qui explique l’Évangile sous forme d’argent.

Un autre élément important à signaler: rappelez aux gens que Dieu est généreux. Ce «Dominus providevit» c’est vraiment un Dieu généreux. 


Nous avons donc démontré que leur texte ci-dessous est complétement faux et même évidemment opposé à la simple observation des faits qui sont têtus. Pourquoi nient-ils des évidences ? :
Mais les réformes économiques, financières et sociales qu’ils recommandent sont basées sur une fausse analyse des faits, notamment sur l’affirmation selon laquelle la production réelle serait systématiquement étouffée dans notre économie contemporaine par une insuffisance de crédits et de production monétaire ; ou encore l’affirmation selon laquelle la demande globale, dans une économie de marché, serait nécessairement insuffisante pour absorber l’offre globale.

Les réformes préconisées sous le nom du « crédit social » ne résoudraient pas nos problèmes actuels, mais les aggraveraient surtout à long terme, car elles détruiraient les fondements d’une économie libre.

Bien au contraire.

En 1939, les évêques du Québec avaient chargé une commission de neuf théologiens d’étudier le Crédit Social en regard de la doctrine sociale de l’Eglise, pour savoir s’il était entaché de socialisme, et ils concluaient qu’il n’y avait rien dans la doctrine du Crédit Social qui était contraire à l’enseignement de l’Eglise, et que tout catholique était donc libre d’y adhérer sans danger. (Voir l’Annexe A pour le texte complet de cette étude des neuf théologiens. http://www.michaeljournal.org/annexA.htm )

Ce rapport des théologiens n’avait pas fait l’affaire des financiers, et en 1950, un groupe d’hommes d’affaires chargèrent un évêque du Québec (dont nous tairons le nom par respect pour sa mémoire) d’aller à Rome pour obtenir du Pape Pie XII une condamnation du Crédit Social. De retour au Québec, cet évêque fit rapport aux hommes d’affaires: «Pour avoir une condamnation du Crédit Social, ce n’est pas à Rome qu’il faut aller. Pie XII m’a répondu: “Le Crédit Social créerait dans le monde un climat qui permettrait l’épanouissement de la famille et du christianisme.”»
Conclusions:

Que tous ceux qui ont soif de justice se mettent donc à étudier et à répandre le Crédit Social, en prenant notamment de l’abonnement à Vers Demain et en réalisant sa doctrine !

Pour de vraies démocraties économiques polyarchiques:

Les délégués de l’institut Louis Even pour la Justice Sociale et Pèlerins de saint Michel, réunis en congrès international  à Saint Michel de Rougemont, Canada, forts de l’appui de presque tous les citoyens qu’ils visitent ou de leurs près de 100’000 abonnés et de leurs millions de lecteurs-sympathisants, présentent aux membres des gouvernements de tous les pays, la résolution suivante:

Attendu que les biens de la terre ont été créés par Dieu pour tous les êtres humains et qu’ils doivent être à la disposition de tous et chacun, pour le développement de tout l’homme et de tous les hommes , selon la sainte Volonté de Dieu;
Attendu que tous les chrétiens doivent travailler à changer les structures du système économique actuel, afin de le rendre serviteur de chaque personne humaine, sans exception;
Attendu que la grande pauvreté actuelle des peuples ne provient pas d’un manque de biens réels, mais du système financier contrôlé par les financiers internationaux;
Attendu que le pouvoir de créer l’argent des pays est concédé inconstitutionnellement par les gouvernements aux banques privées; alors que ce pouvoir souverain relève des véritables représentants des peuples;
Attendu que nos gouvernements et nos peuples sont littéralement écrasés sous le fardeau des dettes publiques et privées, des taxes et des impôts;

Il est proposé;
Que les congressistes et les sympathisants prient instamment leurs gouvernements à:
Stopper toutes démarches visant à instaurer un gouvernement mondial qui aurait pour effet d’établir une dictature sans égale, sur l’univers entier;
Reprendre leur droit souverain de créer l’argent de leur pays, sans dette et sans intérêt, en le basant sur la production du pays.
Cesser d’emprunter des banques privées et de prendre les mesures pour effacer immédiatement leur dette nationale, dont plus de 90% est attribuable aux intérêts composés, qu’ils considèrent comme de l’usure outrancière inacceptable pour un honnête gouvernement et ses citoyens;
De distribuer un dividende mensuel à chaque être humain, de la conception à la tombe, pour la prospérité de chaque personne et pour la bonne marche de l’économie du pays. Ce qui aurait pour effet de mettre fin au scandale de la pauvreté et répondrait au désir de toutes les personnes de bonne volonté.
Que les congressistes prient aussi les gouvernements inférieurs et les municipalités de se servir de tout leur pouvoir pour obliger le gouvernement de leur pays à agir dans ce sens. Un système d’argent national permettrait à tous les gouvernements de s’administrer sans dettes, sans taxes et sans impôts.
Que copie de cette résolution soit envoyée aux Membres des gouvernements de chaque pays, ainsi qu’aux média d’information pour publication.

Venez à nos congrès et à nos cercles d’études. Merci.

Les dettes à intérêts sont des offenses graves et mortelles. Ce sont des armes de destruction massive qui tuent par millions les plus faibles et les plus innocents.
Se taire est CRIMINEL.
http://www.pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=337



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