Non aux abus d’embryons humains

…Le juge Royce Lamberth, de la cour fédérale du district de Columbia, estime que cette décision viole l’amendement Dickey-Wicker, reconduit chaque année par le Congrès depuis 1996. Ce texte interdit d’utiliser des fonds publics pour financer des recherches impliquant la destruction d’embryons humains.

Obama marchait donc sur des œufs: il a autorisé les financements publics pour la recherche sur les lignées de CSE une fois créées mais l’extraction de ces lignées devait être payée par de l’argent privé.

Le juge Lamberth a rejeté cette distinction, estimant qu’à partir du moment où un projet de recherche impliquait la destruction d’un embryon il ne pouvait pas être financé par l’argent public.

Deux chercheurs derrière la plainte

La plainte a été à l’origine déposée par plusieurs personnes, dont une association chrétienne opposée à la destruction des embryons surnuméraires, ainsi que deux chercheurs qui travaillent sur les cellules souches adultes. La plainte avait d’abord été rejetée au motif que les plaignants n’étaient pas directement concernés par les conséquences de la législation Obama. En appel, la cour a considéré que les deux chercheurs pouvaient en pâtir en recevant moins d’argent pour leurs travaux. Ce sont donc eux seuls, James Sherley (Boston Biomedical Research Institute) et Theresa Deisher (AVM Biotechnology), qui sont les plaignants.

Les cellules souches sont prélevées à des stades très précoces de la formation de l’embryon –avant implantation : le stade de la morula (elle contient une trentaine de cellules et son nom vient du latin "petite mûre" à cause de sa forme) ou du blastocyste (5 à 6 jours après la fécondation).

Cellules souches reprogrammées

Les problèmes éthiques posés par la recherche sur les cellules souches humaines ont amené les chercheurs à explorer d’autres voies: cellules souches adultes et surtout, plus récemment, reprogrammation des cellules adultes en cellules souches embryonnaires (dites CSE induites). …

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr

24/08/10

Non aux vaccins à base d'embryons humains

USA: NON à la recherche embryonnaire.


USA: NON à la recherche embryonnaire. 

Un juge courageux a interdit lundi tout financement fédéral de la recherche sur les cellules souches embryonnaires aux USA.  Le juge du tribunal fédéral de Washington donne raison à des associations chrétiennes qui estiment que l'embryon est un être humain. 


On ne peut le détruire, même pour sauver d'autres vies. 


Barack Obama pourrait faire appel.

En 2009, Obama avait autorisé la recherche embryonnaire, interdite par l'administration Bush pour des raisons morales et religieuses. 

La recherche sur des cellules souches prises sur des adultes est très efficace et sans problèmes de conscience.

Mordor mondialiste

A l’ombre des tours du Mordor
Tout citoyen libre foulant la terre de ses ancêtres avec fierté ne peut être que souverainiste dans son cœur. Cela étant, il faut qu’il redouble de vigilance s’il entend opposer quelque résistance au dragon fou du nouvel ordre mondial qui veut imposer sa loi aux plus faibles au mépris des lois internationales et de l’autodétermination des nations souveraines. L’empire ne peut tolérer que dans son cercle d’influence quelque chose lui échappe. Pour régner, il divise, pour faire triompher sa justice, il prétend l’internationaliser, pour répandre sa manne humanitaire, il occupe, pour fertiliser les terres qui résistent, il les bombarde et les pollue. Il enrichit ses riches et appauvrit l’uranium, il exerce ses armées en situation réelle et se fait payer son engagement par les populations meurtries, il prétend agir sur ordre de la communauté internationale en lui dictant les ordres qu’il désire recevoir. Depuis la chute du mur de Berlin, le bombardement de la Serbie, le sightseeing tour avorté en Somalie, l’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak et finalement le soutien à des soulèvements populaires dans la sphère d’influence russe, l’empire bande régulièrement son muscle, impose sa « pax americana », bafoue des libertés, défend ses intérêts géopolitiques. Et les multiples nains de jardin qui entourent toujours le géant impérial, embouchent le clairon de ses conquêtes, prennent ses tanks en marche et s’agglutinent sous les ailes de ses bombardiers. Le nombre, toujours le nombre. La meute qui dépèce la carcasse du gibier vaincu. Et encore personne pour juger les atrocités du très britannique « Bomber Harris » à Dresde, en 1945, personne pour juger les champignons vénéneux et leurs spores mortels à Nagasaki et Hiroshima, personne pour appeler le général Westmoreland et son Napalm à la barre des accusés, pour juger le comportement des casques bleus au Rwanda, au Timor et au Kosovo. Car l’empire est la justice. Malheur au vaincu, il sera condamné ! Vive le vainqueur, il condamnera. Il condamnera le vaincu à ramper dans la poussière, à s’auto flageller, à répercuter son mea culpa sur tous les écrans dévoyés du cirque médiatique. Il définira le bien et le mal et déniera tous ses droits au « mal » par lui décrété, après l’avoir savamment déshumanisé. Il ne restera plus, à celui-ci, que le triste sort de cirer les bottes qui l’écrasent, de faire reluire le joug qui lui courbe l’échine, d’offrir de temps en temps un bouc émissaire au rite sacrificiel purificateur qu’exige de lui la vindicte internationale. Oh, l’empire sait être magnanime, tant que l’on ne vient pas déranger ses cercles. Il peut fermer les yeux sur la plantation et le commerce d’opium, les ventes d’armes, la traite des humains et quelques menus génocides réparateurs. Pour cela, il suffit à ses valets de faire allégeance, de se rendre utile, d’être l’un des maillons forts par lesquels l’empire enchaîne les nations à ses intérêts particuliers. A chaque conflit, à chaque félonie, l’empire se rapproche des sources énergétiques, rend plus sûr l’acheminement du pétrole vers ses industries assoiffées d’or noir. S’il doit, pour cela, fouler des pieds quelques principes et quelques droits nationaux, qu’importe, puisqu’il détient le droit suprême, celui du plus fort. La Serbie fut, dans l’histoire récente, le premier des peuples souverains à subir le courroux de l’empire. Elle y perdit son honneur, son cœur géographique, son berceau culturel. Elle fut mise au ban de la société, salie, méprisée, jetée à la vindicte des lansquenets de l’empire, son sol fut violé, sa mémoire enterrée vivante. A un certain moment de l’histoire, le simple fait d’appartenir à cette race honnie était déjà un crime et méritait châtiment. Ainsi, sur les gravats du conglomérat ethnique façonné par Tito, sur les ruines fumantes de centaines de couvents orthodoxes partis en fumée lors d’opérations punitives d’étranges « victimes », se construisit, sous l’œil attentif de la très chrétienne et très veule Union, le premier état musulman d’Europe. Jouant de la mafia locale et du pogrom, l’empire transforma une province en nation, tête de pont bienvenue sonnant le retour du califat dans les Balkans. Les combattants d’Allah, que le nouvel ordre mondial désigne depuis comme l’ennemi public numéro un, furent hissés à l’état d’indépendance par ce même ordre mondial, au Kosovo et en Bosnie. Mais l’empire n’est pas à une contradiction près. Ce qui guide ses actions politiques, n’est pas la justice, ce qui l’anime n’est pas le respect, ce qui cire le bruit de ses bottes n’est pas la dignité. L’empire ne saurait se contenter du pouvoir, il veut le contrôle absolu. L’empire, c’est l’avènement, sur les pauvres restes des états nations avachis, d’un dogme socialo-libéral prônant le relativisme de toutes les valeurs pour ne pas avoir à se justifier devant le tribunal de la vérité. La Serbie, l’Afghanistan et l’Irak furent ses jouets de choix. D’autres encore suivront dans le futur. Oh, ce n’est pas que ces pays bombardés ou occupés seraient plus blancs que les autres, plus innocents de la cruauté déchirant les entrailles de leur population et gorgeant leur terre de sang. Ce n’est pas qu’ils n’eussent compté et compteront encore quelques fieffés coquins dans leurs rangs. Mais ils devraient avoir le droit, auraient dû l’avoir, de pouvoir s’auto déterminer autrement que sous la pression des bombes et des légions de l’empire. Car si ces états dits félons, selon le diktat internationaliste, ont mérité l’enfer, le paradis n’a pas mérité les USA. Deux poids, deux mesures, deux intérêts distincts, une seule vérité imposée par la force, l’éternelle danse macabre du pouvoir. Car, depuis toujours, pour avoir une chance de subsister, dans l’histoire, lorsqu’on est plus faible, il ne faut pas faire d’histoires. Pour avoir des droits, il faut dire oui de la tête quand le cœur dit non. Pour gagner la liberté de ne pas penser, il faut penser juste, c'est-à-dire comme tout le monde. Pour gagner le droit de s’attacher à un lieu, il faut que celui-ci devienne commun. Le cas de l’ex Yougoslavie fut un laboratoire complaisant pour le phénix de l’OTAN renaissant des cendres froides de l’ancienne bipolarisation du monde. Elle fut un terrain d’exercice idéal pour les marchands de mort et les vendeurs de bonne conscience. A y regarder de plus près, la Suisse a beaucoup à apprendre de cet exemple malheureux. Elle aussi s’accroche à sa souveraineté, à son droit à l’autodétermination à l’intérieur d’un jeu subtil d’équilibre entre entités linguistiques et ethniques diverses. Elle aussi a eu le malheur d’irriter l’empire et a dû ramper vers son Canossa, dans l’affaire des fonds en déshérence. Elle aussi se voit menacée, si elle n’obéit pas au droit des autres, et à l’œil, si ce n’est pas au prix coûtant. Le pire, c’est que les élites qui gouvernent ce pays ont peur de l’empire, qu’ils veulent se soumettre et commencent à lever des impôts, à l’intérieur même de leurs frontières, pour satisfaire à sa faim dévorante. A mon grand regret et à ma très grande honte, la Suisse maintient même un ridicule « corps expéditionnaire » au Kosovo pour faire bonne figure. Mais l’espoir est permis tant qu’il y a de l’opposition à cette occupation dite « pacifique et humanitaire » qui ne sert en fait qu’à maintenir en place un système mafieux, plaque tournante de la traite des humains, de la drogue et de la vente d’armes. La Suisse avait jusqu’à présent le mérite de refuser le nouvel ordre mondial, malgré l’appel des sirènes grandissant dans ses propres rangs. Une partie de son peuple se méfie toujours du grand bloc prétendument monolithique qui n’est qu’un conglomérat maintenu compact par une terre glaise dégoulinant des promesses politiques mensongères salivées par ses élites. Mais la gangrène est plus profonde que ça : Dans le bain marie de la modernité, l’idée de la famille est corrompue, la culture réduite au rang du cassoulet en boîte, la responsabilité civile remplacée par un juridisme et un légalisme de mauvais aloi. Quant au spirituel, il s’en est allé vers des cieux plus cléments. Face à ce vide, la semence de l’Islamisme pénètre, avec facilité et délectation, la chair gangrenée et attend que ses germes se propagent. Bientôt, elle se repaîtra du corps putride d’un occident en décomposition que ne sauvera pas l’empilement par l’union des cadavres que sont devenus ses états nations. Certains ont osé l’affrontement. La Suisse s’essaye à la négociation. Quoique plus petite et donc moins dangereuse pour les intérêts de l’empire que ses victimes précédentes, elle est néanmoins soumise aux pressions de celui-ci. Grâce à un parti souverainiste déterminé, l’UDC, et à l’association pour une Suisse indépendante et neutre, elle fait barrage à l’offensive néolibérale et internationaliste de la nouvelle Europe. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait depuis sa création, en 1291. Dans sa longue histoire, ce petit pays alpin a côtoyé et confronté de nombreux empires qui ont disparu comme ils sont venus : dans le sang. Elle leur a survécu parce qu’elle a réussi à ne pas se renier elle-même dans sa culture, ses racines, parce qu’elle a refusé d’étancher sa soif de liberté à la fontaine trouble du communautarisme béat. L’Union Européenne actuelle n’est qu’un valet de pied de l’empire, le paillasson aux portes du moyen orient et de l’Asie. Voilà pourquoi les USA la veulent si vaste et si faible politiquement. Dénuée de volonté politique, de projet véritablement social, coupée de ses racines culturelles, vidée de toute spiritualité, cette carapace vide ne se met à ramper que lorsque l’empire y injecte ses gladiateurs conquérants. Et Néron de regarder brûler le monde chrétien d’occident depuis l’autre côté de l’Atlantique. Il a transformé la planète entière en cirque et recrute spectateurs, animaux sauvages, torches vivantes, martyrs, gladiateurs et rétiaires, pour offrir au monde une apocalypse joyeuse entre Big Maquerau et Grande Pomme, le tout arrosé de Coca (sans Cola). L’union Européenne, vaisseau amiral de sa volonté conquérante, est un navire qui se veut tellement ouvert qu’il refuse de reconnaître les vertus de l’étanchéité. Peu importe, il ne sert que de ponton échoué en eau peu profonde, à nos oncles d’Amérique, et ne doit en aucun cas pouvoir manœuvrer librement en haute mer. Les quelques pays qui, jusqu’à présent, refusent de participer à cette grande farce, se préservent d’un cruel réveil. En refusant d’abdiquer, de déléguer leur destin à des organes supranationaux pour devoir les subir en retour, ils font œuvre de pionnier. Ils ont décidé de choisir la voie difficile de l’individualité, de l’indépendance, de la souveraineté. Ils refusent de se renier pour entrer dans un grand machin anonyme ne servant que les intérêts de quelques grands trusts économico industriels. Ma sympathie ira toujours vers le petit qui ose affronter le grand, l’individu qui ose s’opposer à la masse, l’imagination faisant un pied de nez aux lieux communs et la quête de vérité se frayant son chemin de croix à travers le labyrinthe de l’opinion publique. La Suisse a toujours résisté et résiste encore, même si ses défenses sont volontairement affaiblies par une classe politique dévoyée. Espérons que d’autres nations se réveilleront et la rejoignent souverainement à la croisée des chemins. Avant qu’il ne soit trop tard et tant qu’il y aura encore des chemins qui se croisent en dehors de la voie impériale.   Vive la souveraineté ! Vive l’autodétermination des peuples ! Vive la liberté !   Oskar Freysinger
http://www.ofreysinger.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=33&Itemid=90

Démocratie directe économique & crises.


La crise est structurelle dans le monde entier.



Le principal problème est l’écart entre les productions suabondantes grâce aux machines, robots… et le trop faible pouvoir d’achat des populations et celui trop fort des banquiers qui ne le dépensent pas mais l’affectent à l’économie casino hors du monde réel, plus de 90 % par dans leurs produits incompréhensibles et irréels.


http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/01/l-ecart-entre-les-prix-et-le-pouvoir.html

Que changer ? Quoi ? Comment ? Quand ?
Voici quelques solutions suisses de la vraie démocratie directe économique.
KISS
Keep it small and simple…Gardez le petit et simple
Small is beautiful…Petit, c’est si beau,
La Suisse est petite mais très efficace, Il vous suffit de suivre notre exemple, des solutions locales avec un centre qui fait le moins possible, sur délégation écrite, négociée et testée, révocable et économique. Le fameux principe de la vraie subsidiarité.
On doit casser ces gigantesques monstres économiques qui tuent ( sic ) des millions de personnes ( faim, suicides, dépressions, chômage, …) et qui gaspillent des milliards de milliards donnés à des “banquiers” sans scrupules, avides et cupides, alors qu’il n’y a soi-disant plus d’argent même pour les hôpitaux ou nos parents âgés et malades.
Un grand problème est toujours plus facile à résoudre si on le segmente en plusieurs unités à taille humaine.

La paix en soi, autour de soi , entre les peuples et avec la nature, grâce à une action commune qui peut se faire partout dans le monde.
Une création de monnaie locale, cantonale, communale ou nationale en Sfr par la BNS ou alternative et libre en Wfr par le Wir. ( le Nous ).

www.wir.ch :
Toutes les autres « recettes » ont échoué, nous proposons une solution qui fonctionne en Suisse et qui a contribué à rendre ce pays l’un des plus riches du monde.

Principes suisses :
La Suisse est un des seuls pays qui redistribue les profits de sa banque centrale, pourquoi ?
Parce que sa constitution commence encore avec une invocation divine:
La constitution Suisse a toujours été rédigée Au nom de Dieu Tout-Puissant, Im Namen Gottes des Allmächtigen, In nome di Dio Onnipotente, En num da Dieu il tutpussent ! Elle reprend le début du pacte fédéral : In nomine Domini.
Elle a été acceptée en votation populaire du 18 avril 1999, très probablement par tricheries électorales, notamment dans les cantons de Vaud, Lucerne et du Tessin, pour faire passer en cachette quelques articles honteux, mais tout le reste respecte le génie historique suisse…
http://www.lexilogos.com/declaration/suisse_pacte_tableau.htm

Il existe un capital privé et un capital appartenant à tout le monde, l’allmend territorial par exemple, les régies fédérales, cantonales, communales…contrôlés par des corps intermédiaires et sous le vrai principe de subsidiarité.

Les produits communs sont distribués selon une juste clé mutuellement définie (contrats de consortage, d’alpage, de fermages, baisses de prix, PTT, Swisscom, profits en milliards de la Banque Nationale Suisse, contrairement à la FED ou à la BCE qui restent en mains privées (sic…).

Les conflits sont réglés localement par arbitrage, sans juges étrangers…La bonne foi personnelle et la sécurité des contrats prime. 


La notion des 7 sabbats festifs, des 7 jours (dimanche), des 7 semaines (vacances scolaires), des 7 mois (vacances patates), des 7 années ( année sabbatique et remise des dettes), des 3 fois 7 ans ( fête des vignerons) et des 7 fois 7 années ( 49 ans, Jubilé des 50 années avec remise des dettes et surtout hypothèque divine sur les propriétés agricoles et leur retour aux familles endettées, ou 10 lustres) et celui des 7 siècles après la mort et la résurrection de NSJC ( St Gall en Suisse, 732 Poitiers; 1432, St Nicolas de Flüe en Suisse, fin de la guerre de 100 ans, 2132 ?) est plus ou moins respecté en Suisse, à notre connaissance, le mieux au monde, surtout par les péréquations confédérales et les redistributions locales ( autonomie communale, Banque Nationale Suisse qui redistribue tous les profits de l’or après 50 ans, assurances mutuelles, banques cantonales, locales, Raiffeisen, Wir…).

Il est indispensable de définir socialement ces remises à zéro périodiques ( 7 périodes) des compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt pour 1’000 ans, mais qui a oublié la remise en cause des propriétés, au moins tous les 50 ans…

Il existe un système de création monétaire local communal ou cantonal ou fédéral sans taux d’intérêt (monnaies locales, cantonales, création par les crédits des banques cantonales et système wir)

La recherche de la paix prime, par convention collective. Les péchés publics, selon St Nicolas de Flüe, provoquent les guerres, en fomentant le vice dans les coeurs des confédérés, et sont donc à dénoncer publiquement. La paix est à ce prix…
Faiblesses suisses et internationales :
La monnaie est un bien commun, il est incroyable que les banquiers gagnent plus de US $ 15’000.- par heure…ou 18’000 $ ou même plus par bonus…?
Solutions pratiques rapides et immédiates (Vix, à peine…) :

Pourquoi ce lien entre Jubilé et “justice sociale” ? La réponse se trouve dans l’Ancien Testament, au chapitre 25 du livre du Lévitique. Nous y lisons que Dieu invite son peuple à célébrer, tous les 50 ans, une ” année sainte”au cours de laquelle il doit libérer les esclaves, remettre les dettes, permettre à chacun de retrouver sa terre. Car il est impossible d’honorer Dieu sans rendre à chacun de ses fils leur dignité, sans restaurer entre les humains des relations justes. Le système actuel fait exactement le contraire, ce qui provoque notamment les hausses infernales de prix, de taxes, d’impôts, de primes…et les guerres, conflits…
Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules…Un autre forme d’usure dévorante…qui tue les plus faibles, par millions…

L’encyclique Vix pervenit doit être mise en pratique, avec en plus une remise en vigueur de toutes les régles jubilaires, ce qui manque dans le texte original, y compris sur les propriétés, qui ne sont qu’en gérance sous le regard de Dieu, et non des idoles absolues…:Le mot jubilé vient du latin jubilæus (de jubilare, « se réjouir »), traduction parJérôme de Stridon de l’ hébreu yôbel qui désigne un cor en corne de chèvre. Dans la Bible, ce cor est utilisé pour annoncer le début d’une année spéciale qui a lieu tous les cinquante ans. Cette année-là, les terres devaient être redistribuées de façon équitable et les esclaves libérés. Le Lévitique (25:8–11) déclare ainsi :

« Tu compteras sept semaines d’années, sept fois sept ans, c’est-à-dire le temps de sept semaines d’années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l’appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l’affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. »
articles.php?lng=fr&pg=337

Texte en français pages 18 et 19 http://www.michaeljournal.org/maijuinjuillet2005.pdf

Résumé:

I. L’Etat doit reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit en faveur des familles. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.

IV. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers seulement. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, le Crédit Social propose un dividende dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque citoyen, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus.

Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux “jouets” utilisés par certaines forces obscures. Pour une lutte organisée et efficace contre les sociétés secrètes qui sont les parasites de l’économie, de la justice et de la politique. Ce sont elles qui provoquent la violence, le terrorisme, les crises et les guerres…

Suite à donner à l’action protection du franc suisse à la BNS

Quelques idées en plus des questions et des motions, à préparer pour l’année prochaine.

Pour une BNS plus démocratique ! Propositions pour une nouvelle BNS.

La justice commence par une bonne monnaie.

Battre monnaie seulement pour le peuple:

Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’œuvre et engendre un chômage permanent.

Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement.

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus. La BNS ouvre un compte à chaque suisse et lui alloue une action et un dividende fixé démocratiquement.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c’est un fait.

Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.

Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus de personnes, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes – le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, le dividende universel n’est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d’argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html

Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.

L’ écart entre les prix et le pouvoir d’argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le combler par la création d’argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l’escompte.

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants… Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté…

Pour être clair, nous soulignons aussi que l’argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l’argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C’est seulement le dividende et l’escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l’écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l’automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.

Oeuvres à faire avec le dividende

Pour une Suisse avec moins de dettes, d’impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.

État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :

1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).

2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.

3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’œuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.

4. Les crises de l’UBS ( deux faillites… ) et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?

5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.

6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.

Ainsi :

– le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel
Article 128a ou une loi d’application de monnaie-pleine selon les principes suivants:

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle ait ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.

Dispositions transitoires :

La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :
Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.


2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.


3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.


Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.


Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.


Interdire toute dévaluation compétitive.


Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.


Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec un système approprié d’indexation.


Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelle que soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :

« Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »

Maurice Allais, prix Nobel d’économie.


Texte en français pages 18 et 19 http://www.michaeljournal.org/maijuinjuillet2005.pdf

http://www.moneyasdebt.net/
www.bankster.tv


Admiration.http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv

L’escroquerie des prêts aux étudiants, invitation aux congrès.



Les cartes de crédit sont à près de 20 % réel…



L’escroquerie des prêts aux étudiants, exemple en UK.


La campagne pour une réforme réelle de la façon dont l’argent est créé:

Etudiants – Vous devez savoir ceci:

La façon dont l’argent est créé à déterminer votre qualité de vie
Pour les 45 prochaines années
Une faille voulue dans la loi ( et les banquiers intelligents en profitent ), signifie que tout l’argent est maintenant créée par des entreprises privées …
C’est pourquoi vous – chacun personnellement – devrez payer
£ 480 000 en dette au cours des 45 prochaines années.

Il est vrai – il pourrait être difficile à croire, mais tout l’argent est maintenant créée par les banques privées. 
Sauf pour l’argent comptant physique dans votre portefeuille, tous les montants de votre compte en banque ont été créés par des banques comme Barclays, HSBC, Lloyds TSB, JPMorgan et ainsi de suite. 
Ils ne peuvent créer de l’argent quand quelqu’un contracte une dette – à travers les procédures comptables qu’ils utilisent, tous les prêts qu’ils font de l’argent crée de nouvelles dettes du néant, de plus en plus grandes automatiquement par les intérêts composés.
Cela signifie que:

  • Pour chaque € dans votre compte bancaire, quelqu’un d’autre à une dette du même montant
  • Si vous souhaitez rester en dehors de la dette, alors quelqu’un d’autre doit aller plus loin dans la dette
  • La seule façon que nous pouvons obtenir de l’argent dans l’économie est en empruntant auprès des banques – générant d’énormes profits pour eux et les frais d’intérêt énormes pour nous tous, qui peuvent croître sur ordre du “marché”. Les taux monteront si nous ne résistons pas…
  • Si l’on prend tout l’argent dans l’économie pour rembourser la totalité de la dette, personne ne va avoir de l’argent, mais nous devrons encore £ 379 000 000 000 pour les banques.
  • Parce que l’offre de monnaie est entièrement créé par les banques lorsqu’elles accordent des prêts, ils sont capables de percevoir des intérêts chaque année sur chaque montant dans chaque compte bancaire. Vous payez que les intérêts (que vous le réalisiez ou non).
  • Pire, si vous remboursez, l’argent meurt et va au cercueil, ce qui aggrave la crise (sic).

Si vous acceptez cet état de choses ou d’une campagne pour changer elle va déterminer votre qualité de vie pour les quelques décennies à venir et toute votre vie et celle de vos enfants et petits-enfants. 

Si vous êtes un étudiant, et même si vous ne l’ êtes pas, s’il vous plaît, nous vous prions de transmettre ce message à tous les étudiants (ou aux parents d’élèves) que vous connaissez. 

Nous avons besoin de faire passer le mot, et rapidement .
Merci!

Ben Dyson

Visitez www.pavie.ch pour en savoir plus.

Si vous n’êtes pas un étudiant, s’il vous plaît, nous vous prions de transmettre  ce message à tous les étudiants que vous connaissez.

Si vous voulez éviter ce piège de la dette, puis
s’inscrire à la Conférence des étudiants Call4Reform
le 18 
& 19 Septembre 18th 2010 à Londres.


107 Fleet Street, LONDON, EC4A 2AB ou au


Congrès mondial en 4 langues qui a lieu chaque année au Canada, voir ci-dessous, tout en bas, merci: 



LE SUPER-MÉCANISME CONCENTRATIONNAIRE MONDIALISTE

par Jean-Gaston BARDET, Prophète FRANÇAIS, Publié en 1950.


Mais parmi tous les mécanismes concentrationnaires, il en est un plus subtil et plus puissant, dont l’ignorance était quasi totale il y a trente ans (ndlr, écrit en 1950, donc en 1920). Aussi suis-je bien obligé de l’exposer en détail. C’est le mécanisme bancaire qui multiplie les méfaits de l’usure et du crédit. En effet, d’un côté, par l’addition des intérêts il double, puis quadruple toute dette en quinze puis trente ans, d’un autre côté, par le subterfuge du crédit et de la monnaie scripturale, il vampirise toutes les richesses mobilières et surtout immobilières d’une nation, puis du monde.

L’usure a toujours été interdite par le Droit canon romain, puis par le Coran. Le catéchisme du concile de Trente est formel: “Tout ce qu’on prend au delà de ce qu’on a donné est usure… c’est pourquoi le prophète Ezéchiel (18-17) dit que Celui-là sera juste qui n’aura rien pris au-delà de ce qu’il aura prêté . Et Notre Seigneur nous ordonne, dans Saint-Luc (6-35), de prêter sans en rien espérer. Ce péché a toujours été considéré, même par les païens, comme un crime très grave et très odieux” et le concile ajoute, “c’est ce qui fait dire à Ciceron que prêter à usure ou tuer un homme c’est la même chose. Et en effet, ceux qui prêtent à usure vendent deux fois une même chose, ou ils vendent ce qui n’est point”. 


Il faudrait bien peu connaître l’histoire des civilisations pour s’imaginer qu’il ne s’agit là que d’un principe de morale et non pas d’un principe fondamental de bonne organisation de la société civile… car il n’y a qu’une seule clé pour les Deux Royaumes (celui de la Terre et celui du Ciel).

La civilisation égyptienne a duré quelques cinq mille ans; elle ignorait la monnaie. Les diverses civilisations mésopotamiennes se sont effondrées les unes après les autres, au bout de quelques siècles, s’entre-déchirant, s’entre-détruisant. Elles connaissaient non seulement le trafic des lingots, mais l’usure, c’est-à-dire le “croît de l’argent” comme l’appelle le code d’Hammourabi. L’intérêt pouvait légalement atteindre 25% et montait jusqu’à 100 et 140%… 


L’Encyclopaedia Britanica (article Money, édition de 1929) souligne que l’écroulement de la Grèce au VIème siècle comme l’effondrement de l’Empire romain sont également dus à l’usure. Ainsi que l’a montré G. Ferrero dans: la Grandeur et le déclin de Rome, Jules César fut brisé pour s’être montré incapable de résoudre “la gigantesque accumulation d’intérêts inaliénables qui avaient concentré toute la richesse en quelques mains, réduisant les petits propriétaires en esclavage”.

Vous commencez à soupçonner pourquoi Cicéron est plus dur dans ses jugements que les Pères de l’Église!

Précisons que le mot usure ne s’applique pas au taux pratiqué mais au caractère du prêt …
http://www.pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=337 

Pour le comprendre, il faut étudier la constitution et le développement de la Banque d’Angleterre, type du système bancaire moderne, né en pays protestant où l’usure avait été autorisée par Elisabeth.

En 1694, Guillaume d’Orange, devenu Guillaume III d’Angleterre, n’avait plus d’argent pour payer son armée. Ce Hollandais, dont le succès avait été financé par les banquiers protestants de son pays, va — juste retour des choses — être pris dans l’engrenage des usuriers anglo-hollandais. Un syndicat d’usuriers, dirigé par William Paterson, lui proposa la combinaison suivante: a) Le syndicat privé avancera au gouvernement un prêt en or de 1 200 000 livres, au taux de 6%, le capital et l’intérêt étant garantis par l’État et payés en or; b) en récompense, le syndicat privé a le droit de s’appeler Banque d’Angleterre; c) comme le syndicat se démunissait ainsi de tout son capital pour financer le prêt, il avait en échange (?) le droit d’émettre et de négocier des billets à ordre jusqu’à la concurrence des 1 200 000 livres prêtées en or, à l’Etat.

Jusque-là, seul l’Etat avait le droit régalien de battre monnaie, c’est lui qui aurait pu et dû émettre ces billets gagés sur l’or qu’il avait emprunté. Le syndicat, abusant de son titre de Banque d’Angleterre, fit imprimer des billets reconnus valables à Londres, puis dans tout le pays, sous caution morale du roi et matérielle du prêt en or. C’était génial, le public avait confiance en des papiers que la Banque — n’ayant plus de capital — était incapable de rembourser. Ainsi est né le crédit moderne en argent-papier, véritable contrefaçon du Credo.

Par cet abus de confiance envers le peuple anglais, doublé de haute trahison envers le roi, dit Thomas Robertson (1), le clan des usuriers doubla d’un trait de plume sa fortune. Elle fit même plus que doubler, puisqu’il touchait non seulement l’intérêt sur son prêt en or, mais l’intérêt sur les billets en papier qu’il se mit à prêter — le 6% sur le capital initial devenant du 12%, en huit ans il doublait à nouveau (2).

Ainsi la Banque avait créé une double dette, l’une du gouvernement — lequel, après tout, empochait l’or — l’autre du peuple anglais. L’endettement simultané du gouvernement et du peuple ne fera que croître sans cesse, le gouvernement faisant évidemment tout retomber sur le peuple par le système des impôts. Telle est l’origine de la Dette nationale anglaise, nulle avant Guillaume III et qui atteignait, en 1948, 24 milliards de livres. Le mécanisme comporte trois stades: usure, dette, impôts, dont 60% servent à payer les intérêts de la dette. 


Guillaume III continua à emprunter à la Banque jusqu’à concurrence de 16 millions de livres-or. Et celle-ci émit la même somme en billets. Bien plus, comme les billets avaient cours au même titre que l’or, même à l’étranger, la Banque avança désormais au gouvernement du papier… cautionné par lui, et non plus en or. Le tour était joué. Il est évident qu’à ce moment-là le gouvernement aurait pu reprendre son droit régalien et décider d’imprimer lui-même, les billets; il n’aurait ainsi jamais eu d’intérêts à verser ni de dette nationale en boule de neige.

Au début, la banque n’émit des billets que jusqu’à concurrence de l’or prêté, et conserva une réserve-or destinée à couvrir les demandes de remboursement. Petit à petit, elle s’aperçut que les gens préféraient manier des billets plus légers que l’or, et qu’on pouvait émettre des billets en se contentant de garder une réserve de 10%.



Mises en goût par une opération aussi fructueuse, les banques se multiplièrent comme des champignons. Entre 1694 et 1830, on trouve dans les îles Britanniques 684 banques privées, émettant chacune ses propres billets.


En dehors de toute considération morale le prêt à la production suffit à déséquilibrer toute économie qui n’est pas purement agricole ou pastorale, c’est à dire la seule économie où le “croît biologique”, don de Dieu, éternellement renouvelé, peur dépasser le “croît de l’argent” lorsque le taux est faible. L’industrie, elle, ne fait que transformer, et par l’extraction, épuiser. 


Tout d’abord, c’est l’inflation. Il y a dix fois plus de signes monétaire légaux en 1836 qu’en 1694. Or cette monnaie-papier n’est pas seulement prêtée mais dépensée directement par les banques, qui jouent ainsi le rôle de commerçants. Elles peuvent ainsi faire marcher leur commerce, avec seulement 10% du capital réel, tandis que les industriels qui veulent lancer une usine ou constituer un stock empruntent aux banques, au taux de 6%, des billets qui ne représentent quasi rien et hypothèquent leurs moyens réels de production pour du vent. Cela explique le peu de faillites des banques et la vampirisation des industries et du commerce par les “banques d’affaires”.

Toutefois, en 1836, le gouvernement britannique eut conscience du danger. Après une enquête secrète, le chancelier Robert Peel prit l’initiative du Bank Charter Act de 1844. Cette lois retira aux quelques 600 banques privées le droit d’émettre des billets en ne reconnaissant qu’à la -seule- Banque d’Angleterre, obligée cette fois d’avoir une couverture-or de 100% — ce qui dura jusqu’en 1914…— Aujourd’hui, la couverture n’est plus que symbolique. 


Pauvre gouvernement! Les 600 banquiers se réunirent en un nouveau syndicat, le Joint Stock Banks- et -remplacèrent l’émission des billets interdits par l’émission de chèques facilitant l’avance bancaire, c’est à dire l’ouverture de crédit en compte courant. Ce n’était qu’une émission camouflée de billets, et d’autant plus avantageuse qu’elle allait servir principalement à enfler la production des gros emprunteurs et non à faciliter la consommation des petits, comme la monnaie légale.

C’était un nouveau coup de génie. Cette fois, ce n’est plus le roi qui cautionnera l’émission, ce sont les déposants, par suite d’une confusion habilement entretenue.




Le secret de la toute-puissance bancaire dans le monde entier, précise Robertson, réside dans le fait suivant: “Lorsqu’un individu dépose aujourd’hui 1 000 £ en espèces à la banque, celle-ci ne prête pas ces 1 000 £ à un autre client, mais les garde en réserve, et prête en avance bancaire, ou par chèque 9 000 £, c’est à dire neuf fois le montant du dépôt qu’elle a reçu”. C’est le premier client qui constitue la réserve de 10%… alors que le bon public croit que toute Banque n’est qu’un intermédiaire qui avance l’argent mis chez elle en dépôt, soit 1 000 £ pour 1 000 £. C’est d’ailleurs ce qui est déclaré dans tous les traités orthodoxes, et qui était officiellement inscrit dans l’ Encyclopaedia Britanica jusqu’en 1910; mais dans l’édition de 1929, vous lisez que “les banques prêtent en créant du crédit, elles créent leurs moyens de paiement ex nihilo” précise M. R. Hawtrey, secrétaire adjoint au Trésor.

En général, l’emprunteur a déposé des garanties. S’il ne peut rembourser son emprunt, la banque saisit les garanties et fait là un bénéfice absolu, pendant que l’emprunteur, lui, fait faillite. S’il rembourse, la banque touche 6% sur 9000 £, soit 54% sur les 1 000 £ qui lui avait été déposées jadis, joli bénéfice pour avoir fait un simple jeu d’écriture. L’opération est annulée, la somme inscrite est rentrée dans la colonne Avoir, elle annule le montant porté en sortie dans la colonne Doit. Les 9 000 £ se dissolvent dans le vent, d’où elles étaient venues!… 


De là le pouvoir quasi magique des banques. Non seulement elles créent et détruisent de la monnaie, mais des affaires. Elles provoquent des booms, des crises artificielles, des périodes de suractivité ou de chômage, suivant que — comme une coquette — elles accordent ou non leurs faveurs, c’est-à-dire des crédits de compte courants. Elles sont maîtresses du “cycle du commerce”. Leur pouvoir est invincible, quel que soit le parti qui triomphe temporairement. Elles concentrent progressivement tout entre leurs mains, sur la ruine des nations.


Lorsqu’en 1919, Vincent C. Vickers — gouverneur de la Banque d’Angleterre depuis 1910 — s’apercevra de cette destruction irrémédiable, il démissionnera et commencera à dénoncer cet engrenage implacable (3). Il en résultera l’Official Governmental Report on Finance and Industry, dit MacMillan Report (4), au Parlement anglais de 1931, puis le Canadian Government Report of the Committee on Banking and Commerce, de 1939 (5), qui confirmèrent tous ces faits et révélèrent que le mot: dépôt bancaire est une escroquerie verbale, il fait croire à un actif alors qu’il représente au contraire un passif, une dette des emprunteurs. Il faut lui substituer l’expression “crédit financier” ou mieux “argent négatif”. 


Avec ce système une banque peut tout acheter, tout faire passer entre ses mains, puisqu’elle peut doubler en deux ans non seulement son capital réel mais l’argent qu’on lui dépose. Elle réalise l’idéal concentrationnaire, n’ayant besoin ni de déplacer des hommes, ni de rassembler des machines, quelques traits de plume suffisent. C’est la reine des machines-en-papier! (ndlr, les ordinateurs)


Pas de concentration sans destruction



Le mécanisme moderne du Crédit, portant sur la production va conduire au même effondrement que la simple usure de l’antiquité, portant sur la consommation , car il ne possède plus d’autorégulation venant des signes monétaires légaux, de l’argent accumulé ou thésaurisé, de l’épargne.

Lorsque des consommateurs investissent leur épargne, tout d’abord, le taux d’intérêt réel reste limité, inférieur à 10% mais surtout, l’industrie qui emprunte ne peut se développer qu’en fonction de cette épargne, de ce surplus qui n’a pas été dépensé pour la consommation. À moins de fabriquer des objets superflus, cette industrie risque peu de surproduire, c’est-à-dire de produire au-delà des possibilités d’achat des consommateurs. Tandis que dans le cas du financement par les banques, qui émettent une monnaie scripturale anticipée , basée sur l’hypothèse de la vente des objets produits, les exploitations de la production s’enflent à une vitesse dépassant les pouvoirs d’achat réels qui sont désormais négligés et ignorés. 


Il s’en suit une hystérie de la production qui offre l’alternative: chômage ou guerre pour la destruction des biens qui encombrent le marché.

Il y a donc deux financements possibles de caractères totalement opposés: l’un provenant de l’épargne, de l’argent en supplément et l’autre projeté par anticipation . Dans le premier cas, l’autorégulation doit venir de l’offre des capitaux existants, dans le second, de la demande en besoins primaires les plus certains.




Ainsi le financement bancaire — mis en lumière — est tout indiqué pour la construction et l’équipement immobilier profitant à l’ensemble du pays. Là où il n’y a point à craindre de surproduction, c’est vraiment la demande qui fixe l’émission. Ce sont les besoins en logements, en routes, en ponts, en hôpitaux, en écoles, en forêts, qui cette fois, deviennent les régulateurs de la monnaie scripturale anticipée, si dangereuse dans ses anticipations. Mais dans ce cas, seuls des offices régionaux — et non une banque de crédit centralisée (6) — permettraient d’avoir la confiance du public de la région et le contrôle effectif des besoins proches. Comme là, il s’agit de prêt de consommation et non plus de production, il ne peut plus être question d’intérêt. La Région ne peut être usurière. Le mécanisme bancaire, en tant que mécanisme , est utilisé sans compromission avec l’usure, il possède son autorégulation organique: la connaissance de la communauté dans ses besoins propres. C’est le seul cas où posant le Bien au départ, nous le récoltons à l’arrivée.


Lorsque s’ajoutent les méfaits de prêt à intérêt de taux scandaleux, de la monnaie scripturale non freinée par les besoins et de l’hystérie de la production, on dévale à roue libre vers la destruction obligatoire. 


La ruine vient, d’une part de la Dette nationale et de ses intérêts reportés sur le peuple par l’impôt qui n’est plus “juste”, ne répondant pas à un service rendu. Aussi se pose la question: faut-il rendre à César ce qui est à Mammon?

La ruine est augmentée par l’inflation qui déprécie les biens du travail et qui est telle qu’en juillet 1945, les banques réunies des îles Britanniques possédaient en caisse 600 millions de £ et avaient accepté environ 5 400 millions de £, soit neuf fois plus, en reconnaissances de dettes, prêts, avances, investissements. Ces 5 400 millions n’ayant aucune existence réelle ont été créés par les banques, à partir de rien, depuis 1844, au taux de 1 million par semaine (7).



Le système est très exactement satanique. L’homme ne peut rien créer ex-nihilo. L’argent-négatif ou dette peut, et doit, être détruit par un jeu d’écritures sur le grand Livre: la colonne Avoir équilibrant la colonne Doit. Mais subsiste l’intérêt à payer, qui ne le peut être que grâce à une nouvelle création ex-nihilo d’argent-négatif et ainsi de suite… Il se produit une boule de neige de dettes, une marée d’argent-négatif, de néant, qui augmente sans cesse et entraîne à la destruction obligatoire des biens réels.

Le chaos économique qui conduit chaque pays à l’alternative: révolution ou guerre, provient d’une méconnaissance de vérités élémentaires, tant des marxistes d’ailleurs, que des économistes libéraux. Marx, en effet, n’a nullement soupçonné le mécanisme de l’argent-négatif, et a reporté ses attaques contre le profit et la propriété. Ces derniers ayant toujours été défendus — dans de justes limites — par l’Église, mère des Pauvres, la sagesse commandait de chercher une autre explication. 



La voici. Pour qu’il n’y ait pas coexistence de surproduction et de sous-consommation, il faut que le revenu national puisse acheter la production nationale donc lui soit égal (8) — la soupape des exportations étant de plus en plus réduite dans un monde qui s’unifie (9).

Or tout prix comporte deux parts: l’une de travail, l’autre de capital, l’une a) de salaires personnels (directs ou indirects mais versés à des personnes pour leur consommation), l’autre b) de rémunération des capitaux engagés, qui sont des capitaux d’argent-négatif en majeure partie — la monnaie légale servant à peine à 5% des échanges (avoua lors de l’enquête précitée M. C. Towers, gouverneur de la Banque du Canada). Tel est le phénomène a + b découvert expérimentalement par le major Douglas en 1920 et au sujet duquel M. de Valera déclarait en 1942: “Malgré mes demandes réitérées, aucun économiste n’a pu me démontrer la fausseté de ce théorème”. 


Si donc les producteurs touchent un total a, ils ne peuvent, en aucune façon, acheter un total a + b ; le revenu national reste toujours inférieur à la production nationale. Il y aura toujours des surplus et les consommateurs seront toujours en état de sous-consommation. Telle l’origine du phénomène surabondance-misère qu’aucun dirigisme ne peut réduire.

Faut-il souligner que plus la structure productrice est concentrée, plus les investissements dans d’énormes machines sont gigantesques, plus b croît aux dépens de a dans l’équation, moins les salarié peuvent acheter leur production, plus la misère augmente, ce qui se vérifie depuis un siècle, quelle que soit l’augmentation continue des salaires (10).




Le remède financier — dont nous avons déjà montré dans nos autres chapitres la valeur économique — consiste d’une part dans le micro-machinisme et la décentralisation diminuant b. Et d’autre part, dans le retour à l’Etat de son droit régalien de battre monnaie, enfin dans l’utilisation de crédit public retrouvé, sans intérêt , pour la construction des services publics nationaux, régionaux (routes et hôpitaux, écoles et forêts) où la part de salaires personnels est maxima et qui sont en dehors du circuit Production, dans lequel doit jouer seulement la monnaie légale (11).

Faut-il faire remarquer que, quelle que soit la Distribution: structure du commerce et répartition des biens parmi les citoyens, cela ne joue qu’à l’intérieur de a . Il peut y avoir des injustices, des bénéfices scandaleux ou un gaspillage dû à une cascade d’intermédiaires, mais les Salaires totaux, plus ou moins bien répartis, doivent d’abord permettre d’acheter la Production totale.




Le système bancaire actuel, autrement dit l’usure-à-l’argent-négatif ne peut rien créer de positif, il est très exactement inverti. Il prospère en temps de guerre, s’épanouit, apporte la prospérité matérielle aux ouvriers requis en usine, aux fournisseurs de l’État et aux fabriquants de munitions, pendant que la fleur de la nation est tuée ou mutilée. Il languit en temps de paix, se contracte, apporte le rétrécissement du pouvoir d’achat, les faillites, banqueroutes, le chômage et toutes les misères à la clé. Pourquoi ce paradoxe?

Il y a toujours assez de pouvoir d’achat pour les buts de guerre PARCE QUE les biens créés sont détruits. Ainsi la sous-consommation peut être ordonnée au nom du patriotisme, tandis que la surproduction est liquidée. 


Il ne s’agit point de mettre au pilori les banquiers actuellement inconscients, mais de considérer les faits. Les faits sont les suivants, ils crèvent les yeux: l’usure-à-l’argent négatif conduit à fournir toujours assez d’argent pour la guerre, la mort et la destruction et jamais assez pour la paix, la vie et la construction. Plus la guerre est terrible, dévastatrice, plus de pouvoirs d’achat sont créés, plus le flot d’argent-négatif s’enfle ainsi que les bénéfices des usuriers. Mais ce gonflement ne peut avoir lieu avec des biens qui encombreraient le marché, puisque les salaires sont toujours insuffisants pour les acheter, et ne peut avoir lieu que dans un seul cas, celui de la destruction délibérée des stocks. Le système ne fonctionne avec efficiency que si l’on détruit des biens réels (12). Il conduit implacablement à la guerre.


Jean-Gaston BARDET (1950) 


(1) In -Human Ecology-, (Maclellan ed. 240 Hope Street, Glasgow), admirablement documenté mais dont nous n’acceptons pas le remède.

(2) Savoir doubler l’intérêt fait partie de la science bancaire… Ainsi en est-il de la vente à crédit -mensuel- à 8%, qui est en réalité à 16%, et qu’on tente de généraliser en Europe (en 1950) 

(3) Economic Tribulations (Badley Heat, 1941).

(4) Publié par H. M. Stationary Office (Londres, 1931) 

(5) Publié par Hing’s Printer (Ottawa, 1939) 

(6) Dont les méfaits sont dénoncés par Robertson, -op. cit-, et le thomiste irlandais R. P. Denis Fahey in -Money manipulation and Social Order-, (Brown and Nolan. Dublin).

(7) Tel est le montant de l’impôt secret perçu sur toute la communauté de l’espace financier britannique, qui le paie non avec du vent mais avec son travail et ses propres biens réels. Et ce chiffre de 5 400 millions ne comporte pas toutes les acquisitions et investissements dans les affaires nationales ou internationales qui se montent au moins à 5 000 autres millions. 


(8) Molotov, longtemps ministre des affaires étrangères de l’URSS, avoua que la seule chose qu’il craignait était que cette égalité soit réalisée en Occident…



(9) La recherche des grands espaces financiers, les accords financiers entre plusieurs nations n’ont, au fond (et peut-être inconsciemment), pour but que de trouver… chez les autres, de l’argent que l’on ne peut trouver chez soi; mais le théorème reste inexorablement valable pour l’espace considéré!

(10) Le personnel de certaines usines s’appauvrit au fur et à mesure que s’accroît leur modernisation. Il pouvait acheter, en 1947, environ la moitié de la production, et deux ans après seulement le quart, car la modernisation entraîne un accroissement des charges du capital et une diminution des pouvoirs d’achat. Cf. l’article de Georges Levard, in “revue d’Action Populaire” de décembre 1950.



(11) L’abîme qui sans cesse augmente entre le “progrès” matériel et le progrès moral, vient de ce que la production matérielle n’est plus organique. Elle n’est plus financée par le croît naturel, par les propres réserves des industries, mais par anticipation, par dettes d’argent-négatif. Elle s’enfle à une vitesse qui dépasse toute maturation possible des individus. Cela est fondamental pour comprendre l’hystérie de la production.



(12)Aussi les faillites des industries sont-elles acceptées avec complaisance par les banques, c’est une des soupapes de sûreté qui empêchent la chaudière d’éclater. Par contre, les bons “Serra” émis sans intérêt au Kenya, vers 1921, ou les “billets coopératifs” sans intérêt, J.A.K., au Danemark en 1931, furent stoppés par les banques nationales, car les professeurs d’économie démontrèrent (!!) “que c’était un gros -désavantage- pour tout le monde (!) d’emprunter sans intérêt”. Qu’en pensent les constructeurs de petites maisons familiales… qui paient deux fois leur maison?

extrait de: DEMAIN, C’EST L’AN 2000! de Jean-Gaston BARDET (éd. Jacques Petit, Angers, 1950) 

Jean-Gaston BARDET (1907-1989) architecte et urbaniste, professeur international, il fut en poste dans de nombreux endroits du monde, Europe, Afrique, Moyen-Orient, les Amériques, en particulier l’Amérique Latine, dont le Méxique, où il travailla à six reprises. Une grande partie de ce livre fut écrite quand il était en poste en Argentine.



Invitation au Canada.

Nous avons déjà reçu trois fois le Cardinal Agré, de Côte d’Ivoire, 4 Archevêques, et une dizaine d’évêques Africains et un des Philippines. Tous repartent d’ici illuminés vraiment par nos solutions pour les familles. C’est un grand espoir pour nous qui oeuvrons depuis tant d’années. Nous croyons que c’est le moment psychologique pour faire accepter une doctrine sociale efficace par toutes les classes de la société.

Notre semaine d’étude aura lieu comme d’habitude à la fin des vacances de l’été, soit du 27 août au 3 septembre et notre congrès international aura lieu les 4-5-6 septembre 2010. Ce serait un grand plaisir pour nous de vous recevoir. Nous irions vous cueillir à l’aéroport, nous vous offrons les repas et une chambre gratuitement, pendant toute la durée de votre séjour parmi nous. ( Vous pouvez faire des dons dont les montants sont libres).

Le monde est dans une crise économique, sociale et morale considérable et ne sait plus à quel saint se vouer ! La vraie démocratie économique est la seule, je le pense sincèrement, à pouvoir faire entrevoir aux familles qui en souffrent, une sortie de cette crise et de ramener un peu de justice sociale, d’éradiquer la misère et la violence qui en découle, à oeuvrer aussi pour sauver notre planète de maux de pire en pire et même de guerres et révolutions terribles et de plus en plus probables.

Le nombre de places est limité, il est donc urgent de s’inscrire. Les contacts internationaux informels lors des pauses et des soirées sont de très haute qualité.

Avec mes meilleures salutations.


Pour les 
Pèlerins de saint Michel


Comment lutter contre la faim et la pauvreté ?




Envoyez votre demande aux directeurs au centre international des Pèlerins de saint Michel, à Mmethtardif@sympatico.ca  1101 rue principale, Rougemont. Qc, Canada J0L 1M0


France, allie-toi à la Suisse ! Résistons au mondialisme.

Dans l'histoire, chaque fois que les deux pays étaient alliés, tout allait mieux.


La Banque Nationale Suisse est l'une des rares banques centrales qui redistribue vraiment ses profits au peuple et pas à une coterie toujours plus centralisée et discrète.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/12/prix-nobel-consortages-suisses-ou.html


Dans le système corrompu où nous sommes : les emprunts obligatoires auprès des banques privées se substituent aux versements directs de la banque centrale nationale qui pouvait financer les grands projets, par exemple pendant les 30 glorieuses en Europe. 

Il en en coûte aux seuls Français plus de 80 milliards d’ euros par an, soit plus de 2500 euros par seconde, pris par des impôts toujours plus confiscatoires ! (sic, et qui sont ceux qui en profitent ? en tout cas pas les malades qui font la queue…).

Voilà l'estimation de ce que vous, Français, continuez de payer depuis 1973, en euros constants, 
au titre des 
seuls intérêts* sur la dette publique, 
pour avoir abandonné votre pouvoir de création monétaire à des acteurs privés anonymes.
voir le chiffre en direct sur http://www.societal.org/dette/interets.htm  

(… oui, les 4 premiers chiffres représentent bien des milliards d'euros…) A l'heure du " pouvoir d'achat chancelant " et des " caisses vides ", ce forfait ne peut rester sans suite ! * la dette proprement dite, c'est-à-dire le capital du, était de 1250 milliards d'euros à fin 2007. 
Cela revient à dire que, si vous n'aviez pas du payer ces intérêts 
(de quasiment 1306 milliards d'euros au 01/09/2008), 
votre pays n'aurait pas de dette aujourd'hui!


C'est donc un argent créé au moyen des dettes infinies. 

Collectivement, ces dettes sont arithmétiquement irremboursables, elles sont nulles car ce sont des contrats impossibles et odieux

Tel est le résultat des intérêts bancaires, essentiellement les intérêts composés, les banques ne créent jamais l'argent des intérêts à leur verser, il faut se réendetter pour ça… pour l'éternité…ce qui amène les guerres, révolutions, violences, suicides, drogues, désespoirs…

C'est de l'argent-dette, l'argent n'est que dettes…

Il y a 4 grands types de dettes créées du néant à 99,9999% par les banques, ce qui leur permet de tout voler, sic, voler par astuce et en bande:

-La dette publique ( celle du gouvernement français qui a arrêté de produire son argent et a décidé de s'endetter, voir notamment l' art. 104 de Maastricht )
-La dette privée ( carte de crédit, voiture, maison de tout un chacun, qu'on paie plusieurs fois sur la durée )
-La dette d'entreprise( les sociétés se financent également par l'emprunt et tout coûte toujours plus cher en termes réels, l'argent perd de sa valeur, voir le $, €… )
-La dette financière (les banques se financent en empruntant entre elles et le montant de cette dette est secret, tellement grand qu'elles ne se font plus confiance entre elles et que les grandes veulent tout bouffer avec l'aide de leurs esclaves politiques et concentrer les petites, Mamon Leviathan qui dévore les enfants, il y a des millions de morts ).

image_090101111.gifLes cartes de crédit sont à près de 20 % réel…

L'escroquerie des prêts aux étudiants, exemple en UK.

La campagne pour une réforme réelle de la façon dont l'argent est créé:

Etudiants – Vous devez savoir ceci:

La façon dont l'argent est créé à déterminer votre qualité de vie
Pour les 45 prochaines années
Une faille voulue dans la loi ( et les banquiers intelligents en profitent ), signifie que tout l'argent est maintenant créée par des entreprises privées …
C'est pourquoi vous – chacun personnellement – devrez payer 
£ 480 000 en dette au cours des 45 prochaines années.

Il est vrai – il pourrait être difficile à croire, mais tout l'argent est maintenant créée par les banques privées.  Sauf pour l'argent comptant physique dans votre portefeuille, tous les montants de votre compte en banque ont été créés par des banques comme Barclays, HSBC, Lloyds TSB, JPMorgan et ainsi de suite.  Ils ne peuvent créer de l'argent quand quelqu'un contracte une dette – à travers les procédures comptables qu'ils utilisent, tous les prêts qu'ils font de l'argent crée de nouvelles dettes du néant, de plus en plus grandes automatiquement par les intérêts composés. Cela signifie que:

  • Pour chaque € dans votre compte bancaire, quelqu'un d'autre à une dette du même montant
  • Si vous souhaitez rester en dehors de la dette, alors quelqu'un d'autre doit aller plus loin dans la dette
  • La seule façon que nous pouvons obtenir de l'argent dans l'économie est en empruntant auprès des banques – générant d'énormes profits pour eux et les frais d'intérêt énormes pour nous tous, qui peuvent croître sur ordre du "marché". Les taux monteront si nous ne résistons pas…
  • Si l'on prend tout l'argent dans l'économie pour rembourser la totalité de la dette, personne ne va avoir de l'argent, mais nous devrons encore £ 379 000 000 000 pour les banques.
  • Parce que l'offre de monnaie est entièrement créé par les banques lorsqu'elles accordent des prêts, ils sont capables de percevoir des intérêts chaque année sur chaque montant dans chaque compte bancaire. Vous payez que les intérêts (que vous le réalisiez ou non).
  • Pire, si vous remboursez, l'argent meurt et va au cercueil, ce qui aggrave la crise (sic).

Si vous acceptez cet état de choses ou d'une campagne pour changer elle va déterminer votre qualité de vie pour les quelques décennies à venir et toute votre vie et celle de vos enfants et petits-enfants. 

Si vous êtes un étudiant, et même si vous ne l' êtes pas, s'il vous plaît, nous vous prions de transmettre ce message à tous les étudiants (ou aux parents d'élèves) que vous connaissez. 

Nous avons besoin de faire passer le mot, et rapidement .
Merci!

Ben Dyson

Visitez www.pavie.ch pour en savoir plus.

Si vous n'êtes pas un étudiant, s'il vous plaît, nous vous prions de transmettre  ce message à tous les étudiants que vous connaissez.

Si vous voulez éviter ce piège de la dette, puis 
s'inscrire à la Conférence des étudiants Call4Reform 
le 18 
& 19 Septembre 18th 2010 à Londres.


107 Fleet Street, LONDON, EC4A 2AB ou au


Congrès mondial en 4 langues qui a lieu chaque année au Canada, voir ci-dessous, tout en bas, merci: 



LE SUPER-MÉCANISME CONCENTRATIONNAIRE MONDIALISTE

par Jean-Gaston BARDET, Prophète FRANÇAIS, Publié en 1950.


Mais parmi tous les mécanismes concentrationnaires, il en est un plus subtil et plus puissant, dont l'ignorance était quasi totale il y a trente ans (ndlr, écrit en 1950, donc en 1920). Aussi suis-je bien obligé de l'exposer en détail. C'est le mécanisme bancaire qui multiplie les méfaits de l'usure et du crédit. En effet, d'un côté, par l'addition des intérêts il double, puis quadruple toute dette en quinze puis trente ans, d'un autre côté, par le subterfuge du crédit et de la monnaie scripturale, il vampirise toutes les richesses mobilières et surtout immobilières d'une nation, puis du monde.

L'usure a toujours été interdite par le Droit canon romain, puis par le Coran. Le catéchisme du concile de Trente est formel: "Tout ce qu'on prend au delà de ce qu'on a donné est usure… c'est pourquoi le prophète Ezéchiel (18-17) dit que Celui-là sera juste qui n'aura rien pris au-delà de ce qu'il aura prêté . Et Notre Seigneur nous ordonne, dans Saint-Luc (6-35), de prêter sans en rien espérer. Ce péché a toujours été considéré, même par les païens, comme un crime très grave et très odieux" et le concile ajoute, "c'est ce qui fait dire à Ciceron que prêter à usure ou tuer un homme c'est la même chose. Et en effet, ceux qui prêtent à usure vendent deux fois une même chose, ou ils vendent ce qui n'est point". 


Il faudrait bien peu connaître l'histoire des civilisations pour s'imaginer qu'il ne s'agit là que d'un principe de morale et non pas d'un principe fondamental de bonne organisation de la société civile… car il n'y a qu'une seule clé pour les Deux Royaumes (celui de la Terre et celui du Ciel).

La civilisation égyptienne a duré quelques cinq mille ans; elle ignorait la monnaie. Les diverses civilisations mésopotamiennes se sont effondrées les unes après les autres, au bout de quelques siècles, s'entre-déchirant, s'entre-détruisant. Elles connaissaient non seulement le trafic des lingots, mais l'usure, c'est-à-dire le "croît de l'argent" comme l'appelle le code d'Hammourabi. L'intérêt pouvait légalement atteindre 25% et montait jusqu'à 100 et 140%… 


L'Encyclopaedia Britanica (article Money, édition de 1929) souligne que l'écroulement de la Grèce au VIème siècle comme l'effondrement de l'Empire romain sont également dus à l'usure. Ainsi que l'a montré G. Ferrero dans: la Grandeur et le déclin de Rome, Jules César fut brisé pour s'être montré incapable de résoudre "la gigantesque accumulation d'intérêts inaliénables qui avaient concentré toute la richesse en quelques mains, réduisant les petits propriétaires en esclavage".

Vous commencez à soupçonner pourquoi Cicéron est plus dur dans ses jugements que les Pères de l'Église!

Précisons que le mot usure ne s'applique pas au taux pratiqué mais au caractère du prêt …
http://www.pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=337 

Pour le comprendre, il faut étudier la constitution et le développement de la Banque d'Angleterre, type du système bancaire moderne, né en pays protestant où l'usure avait été autorisée par Elisabeth.

En 1694, Guillaume d'Orange, devenu Guillaume III d'Angleterre, n'avait plus d'argent pour payer son armée. Ce Hollandais, dont le succès avait été financé par les banquiers protestants de son pays, va — juste retour des choses — être pris dans l'engrenage des usuriers anglo-hollandais. Un syndicat d'usuriers, dirigé par William Paterson, lui proposa la combinaison suivante: a) Le syndicat privé avancera au gouvernement un prêt en or de 1 200 000 livres, au taux de 6%, le capital et l'intérêt étant garantis par l'État et payés en or; b) en récompense, le syndicat privé a le droit de s'appeler Banque d'Angleterre; c) comme le syndicat se démunissait ainsi de tout son capital pour financer le prêt, il avait en échange (?) le droit d'émettre et de négocier des billets à ordre jusqu'à la concurrence des 1 200 000 livres prêtées en or, à l'Etat.

Jusque-là, seul l'Etat avait le droit régalien de battre monnaie, c'est lui qui aurait pu et dû émettre ces billets gagés sur l'or qu'il avait emprunté. Le syndicat, abusant de son titre de Banque d'Angleterre, fit imprimer des billets reconnus valables à Londres, puis dans tout le pays, sous caution morale du roi et matérielle du prêt en or. C'était génial, le public avait confiance en des papiers que la Banque — n'ayant plus de capital — était incapable de rembourser. Ainsi est né le crédit moderne en argent-papier, véritable contrefaçon du Credo.

Par cet abus de confiance envers le peuple anglais, doublé de haute trahison envers le roi, dit Thomas Robertson (1), le clan des usuriers doubla d'un trait de plume sa fortune. Elle fit même plus que doubler, puisqu'il touchait non seulement l'intérêt sur son prêt en or, mais l'intérêt sur les billets en papier qu'il se mit à prêter — le 6% sur le capital initial devenant du 12%, en huit ans il doublait à nouveau (2).

Ainsi la Banque avait créé une double dette, l'une du gouvernement — lequel, après tout, empochait l'or — l'autre du peuple anglais. L'endettement simultané du gouvernement et du peuple ne fera que croître sans cesse, le gouvernement faisant évidemment tout retomber sur le peuple par le système des impôts. Telle est l'origine de la Dette nationale anglaise, nulle avant Guillaume III et qui atteignait, en 1948, 24 milliards de livres. Le mécanisme comporte trois stades: usure, dette, impôts, dont 60% servent à payer les intérêts de la dette. 


Guillaume III continua à emprunter à la Banque jusqu'à concurrence de 16 millions de livres-or. Et celle-ci émit la même somme en billets. Bien plus, comme les billets avaient cours au même titre que l'or, même à l'étranger, la Banque avança désormais au gouvernement du papier… cautionné par lui, et non plus en or. Le tour était joué. Il est évident qu'à ce moment-là le gouvernement aurait pu reprendre son droit régalien et décider d'imprimer lui-même, les billets; il n'aurait ainsi jamais eu d'intérêts à verser ni de dette nationale en boule de neige.

Au début, la banque n'émit des billets que jusqu'à concurrence de l'or prêté, et conserva une réserve-or destinée à couvrir les demandes de remboursement. Petit à petit, elle s'aperçut que les gens préféraient manier des billets plus légers que l'or, et qu'on pouvait émettre des billets en se contentant de garder une réserve de 10%.



Mises en goût par une opération aussi fructueuse, les banques se multiplièrent comme des champignons. Entre 1694 et 1830, on trouve dans les îles Britanniques 684 banques privées, émettant chacune ses propres billets.


En dehors de toute considération morale le prêt à la production suffit à déséquilibrer toute économie qui n'est pas purement agricole ou pastorale, c'est à dire la seule économie où le "croît biologique", don de Dieu, éternellement renouvelé, peur dépasser le "croît de l'argent" lorsque le taux est faible. L'industrie, elle, ne fait que transformer, et par l'extraction, épuiser. 


Tout d'abord, c'est l'inflation. Il y a dix fois plus de signes monétaire légaux en 1836 qu'en 1694. Or cette monnaie-papier n'est pas seulement prêtée mais dépensée directement par les banques, qui jouent ainsi le rôle de commerçants. Elles peuvent ainsi faire marcher leur commerce, avec seulement 10% du capital réel, tandis que les industriels qui veulent lancer une usine ou constituer un stock empruntent aux banques, au taux de 6%, des billets qui ne représentent quasi rien et hypothèquent leurs moyens réels de production pour du vent. Cela explique le peu de faillites des banques et la vampirisation des industries et du commerce par les "banques d'affaires".

Toutefois, en 1836, le gouvernement britannique eut conscience du danger. Après une enquête secrète, le chancelier Robert Peel prit l'initiative du Bank Charter Act de 1844. Cette lois retira aux quelques 600 banques privées le droit d'émettre des billets en ne reconnaissant qu'à la -seule- Banque d'Angleterre, obligée cette fois d'avoir une couverture-or de 100% — ce qui dura jusqu'en 1914…— Aujourd'hui, la couverture n'est plus que symbolique. 


Pauvre gouvernement! Les 600 banquiers se réunirent en un nouveau syndicat, le Joint Stock Banks- et -remplacèrent l'émission des billets interdits par l'émission de chèques facilitant l'avance bancaire, c'est à dire l'ouverture de crédit en compte courant. Ce n'était qu'une émission camouflée de billets, et d'autant plus avantageuse qu'elle allait servir principalement à enfler la production des gros emprunteurs et non à faciliter la consommation des petits, comme la monnaie légale.

C'était un nouveau coup de génie. Cette fois, ce n'est plus le roi qui cautionnera l'émission, ce sont les déposants, par suite d'une confusion habilement entretenue.




Le secret de la toute-puissance bancaire dans le monde entier, précise Robertson, réside dans le fait suivant: "Lorsqu'un individu dépose aujourd'hui 1 000 £ en espèces à la banque, celle-ci ne prête pas ces 1 000 £ à un autre client, mais les garde en réserve, et prête en avance bancaire, ou par chèque 9 000 £, c'est à dire neuf fois le montant du dépôt qu'elle a reçu". C'est le premier client qui constitue la réserve de 10%… alors que le bon public croit que toute Banque n'est qu'un intermédiaire qui avance l'argent mis chez elle en dépôt, soit 1 000 £ pour 1 000 £. C'est d'ailleurs ce qui est déclaré dans tous les traités orthodoxes, et qui était officiellement inscrit dans l' Encyclopaedia Britanica jusqu'en 1910; mais dans l'édition de 1929, vous lisez que "les banques prêtent en créant du crédit, elles créent leurs moyens de paiement ex nihilo" précise M. R. Hawtrey, secrétaire adjoint au Trésor.

En général, l'emprunteur a déposé des garanties. S'il ne peut rembourser son emprunt, la banque saisit les garanties et fait là un bénéfice absolu, pendant que l'emprunteur, lui, fait faillite. S'il rembourse, la banque touche 6% sur 9000 £, soit 54% sur les 1 000 £ qui lui avait été déposées jadis, joli bénéfice pour avoir fait un simple jeu d'écriture. L'opération est annulée, la somme inscrite est rentrée dans la colonne Avoir, elle annule le montant porté en sortie dans la colonne Doit. Les 9 000 £ se dissolvent dans le vent, d'où elles étaient venues!… 


De là le pouvoir quasi magique des banques. Non seulement elles créent et détruisent de la monnaie, mais des affaires. Elles provoquent des booms, des crises artificielles, des périodes de suractivité ou de chômage, suivant que — comme une coquette — elles accordent ou non leurs faveurs, c'est-à-dire des crédits de compte courants. Elles sont maîtresses du "cycle du commerce". Leur pouvoir est invincible, quel que soit le parti qui triomphe temporairement. Elles concentrent progressivement tout entre leurs mains, sur la ruine des nations.


Lorsqu'en 1919, Vincent C. Vickers — gouverneur de la Banque d'Angleterre depuis 1910 — s'apercevra de cette destruction irrémédiable, il démissionnera et commencera à dénoncer cet engrenage implacable (3). Il en résultera l'Official Governmental Report on Finance and Industry, dit MacMillan Report (4), au Parlement anglais de 1931, puis le Canadian Government Report of the Committee on Banking and Commerce, de 1939 (5), qui confirmèrent tous ces faits et révélèrent que le mot: dépôt bancaire est une escroquerie verbale, il fait croire à un actif alors qu'il représente au contraire un passif, une dette des emprunteurs. Il faut lui substituer l'expression "crédit financier" ou mieux "argent négatif". 


Avec ce système une banque peut tout acheter, tout faire passer entre ses mains, puisqu'elle peut doubler en deux ans non seulement son capital réel mais l'argent qu'on lui dépose. Elle réalise l'idéal concentrationnaire, n'ayant besoin ni de déplacer des hommes, ni de rassembler des machines, quelques traits de plume suffisent. C'est la reine des machines-en-papier! (ndlr, les ordinateurs)


Pas de concentration sans destruction



Le mécanisme moderne du Crédit, portant sur la production va conduire au même effondrement que la simple usure de l'antiquité, portant sur la consommation , car il ne possède plus d'autorégulation venant des signes monétaires légaux, de l'argent accumulé ou thésaurisé, de l'épargne.

Lorsque des consommateurs investissent leur épargne, tout d'abord, le taux d'intérêt réel reste limité, inférieur à 10% mais surtout, l'industrie qui emprunte ne peut se développer qu'en fonction de cette épargne, de ce surplus qui n'a pas été dépensé pour la consommation. À moins de fabriquer des objets superflus, cette industrie risque peu de surproduire, c'est-à-dire de produire au-delà des possibilités d'achat des consommateurs. Tandis que dans le cas du financement par les banques, qui émettent une monnaie scripturale anticipée , basée sur l'hypothèse de la vente des objets produits, les exploitations de la production s'enflent à une vitesse dépassant les pouvoirs d'achat réels qui sont désormais négligés et ignorés. 


Il s'en suit une hystérie de la production qui offre l'alternative: chômage ou guerre pour la destruction des biens qui encombrent le marché.

Il y a donc deux financements possibles de caractères totalement opposés: l'un provenant de l'épargne, de l'argent en supplément et l'autre projeté par anticipation . Dans le premier cas, l'autorégulation doit venir de l'offre des capitaux existants, dans le second, de la demande en besoins primaires les plus certains.




Ainsi le financement bancaire — mis en lumière — est tout indiqué pour la construction et l'équipement immobilier profitant à l'ensemble du pays. Là où il n'y a point à craindre de surproduction, c'est vraiment la demande qui fixe l'émission. Ce sont les besoins en logements, en routes, en ponts, en hôpitaux, en écoles, en forêts, qui cette fois, deviennent les régulateurs de la monnaie scripturale anticipée, si dangereuse dans ses anticipations. Mais dans ce cas, seuls des offices régionaux — et non une banque de crédit centralisée (6) — permettraient d'avoir la confiance du public de la région et le contrôle effectif des besoins proches. Comme là, il s'agit de prêt de consommation et non plus de production, il ne peut plus être question d'intérêt. La Région ne peut être usurière. Le mécanisme bancaire, en tant que mécanisme , est utilisé sans compromission avec l'usure, il possède son autorégulation organique: la connaissance de la communauté dans ses besoins propres. C'est le seul cas où posant le Bien au départ, nous le récoltons à l'arrivée.


Lorsque s'ajoutent les méfaits de prêt à intérêt de taux scandaleux, de la monnaie scripturale non freinée par les besoins et de l'hystérie de la production, on dévale à roue libre vers la destruction obligatoire. 


La ruine vient, d'une part de la Dette nationale et de ses intérêts reportés sur le peuple par l'impôt qui n'est plus "juste", ne répondant pas à un service rendu. Aussi se pose la question: faut-il rendre à César ce qui est à Mammon?

La ruine est augmentée par l'inflation qui déprécie les biens du travail et qui est telle qu'en juillet 1945, les banques réunies des îles Britanniques possédaient en caisse 600 millions de £ et avaient accepté environ 5 400 millions de £, soit neuf fois plus, en reconnaissances de dettes, prêts, avances, investissements. Ces 5 400 millions n'ayant aucune existence réelle ont été créés par les banques, à partir de rien, depuis 1844, au taux de 1 million par semaine (7).



Le système est très exactement satanique. L'homme ne peut rien créer ex-nihilo. L'argent-négatif ou dette peut, et doit, être détruit par un jeu d'écritures sur le grand Livre: la colonne Avoir équilibrant la colonne Doit. Mais subsiste l'intérêt à payer, qui ne le peut être que grâce à une nouvelle création ex-nihilo d'argent-négatif et ainsi de suite… Il se produit une boule de neige de dettes, une marée d'argent-négatif, de néant, qui augmente sans cesse et entraîne à la destruction obligatoire des biens réels.

Le chaos économique qui conduit chaque pays à l'alternative: révolution ou guerre, provient d'une méconnaissance de vérités élémentaires, tant des marxistes d'ailleurs, que des économistes libéraux. Marx, en effet, n'a nullement soupçonné le mécanisme de l'argent-négatif, et a reporté ses attaques contre le profit et la propriété. Ces derniers ayant toujours été défendus — dans de justes limites — par l'Église, mère des Pauvres, la sagesse commandait de chercher une autre explication. 



La voici. Pour qu'il n'y ait pas coexistence de surproduction et de sous-consommation, il faut que le revenu national puisse acheter la production nationale donc lui soit égal (8) — la soupape des exportations étant de plus en plus réduite dans un monde qui s'unifie (9).

Or tout prix comporte deux parts: l'une de travail, l'autre de capital, l'une a) de salaires personnels (directs ou indirects mais versés à des personnes pour leur consommation), l'autre b) de rémunération des capitaux engagés, qui sont des capitaux d'argent-négatif en majeure partie — la monnaie légale servant à peine à 5% des échanges (avoua lors de l'enquête précitée M. C. Towers, gouverneur de la Banque du Canada). Tel est le phénomène a + b découvert expérimentalement par le major Douglas en 1920 et au sujet duquel M. de Valera déclarait en 1942: "Malgré mes demandes réitérées, aucun économiste n'a pu me démontrer la fausseté de ce théorème". 


Si donc les producteurs touchent un total a, ils ne peuvent, en aucune façon, acheter un total a + b ; le revenu national reste toujours inférieur à la production nationale. Il y aura toujours des surplus et les consommateurs seront toujours en état de sous-consommation. Telle l'origine du phénomène surabondance-misère qu'aucun dirigisme ne peut réduire.

Faut-il souligner que plus la structure productrice est concentrée, plus les investissements dans d'énormes machines sont gigantesques, plus b croît aux dépens de a dans l'équation, moins les salarié peuvent acheter leur production, plus la misère augmente, ce qui se vérifie depuis un siècle, quelle que soit l'augmentation continue des salaires (10).




Le remède financier — dont nous avons déjà montré dans nos autres chapitres la valeur économique — consiste d'une part dans le micro-machinisme et la décentralisation diminuant b. Et d'autre part, dans le retour à l'Etat de son droit régalien de battre monnaie, enfin dans l'utilisation de crédit public retrouvé, sans intérêt , pour la construction des services publics nationaux, régionaux (routes et hôpitaux, écoles et forêts) où la part de salaires personnels est maxima et qui sont en dehors du circuit Production, dans lequel doit jouer seulement la monnaie légale (11).

Faut-il faire remarquer que, quelle que soit la Distribution: structure du commerce et répartition des biens parmi les citoyens, cela ne joue qu'à l'intérieur de a . Il peut y avoir des injustices, des bénéfices scandaleux ou un gaspillage dû à une cascade d'intermédiaires, mais les Salaires totaux, plus ou moins bien répartis, doivent d'abord permettre d'acheter la Production totale.




Le système bancaire actuel, autrement dit l'usure-à-l'argent-négatif ne peut rien créer de positif, il est très exactement inverti. Il prospère en temps de guerre, s'épanouit, apporte la prospérité matérielle aux ouvriers requis en usine, aux fournisseurs de l'État et aux fabriquants de munitions, pendant que la fleur de la nation est tuée ou mutilée. Il languit en temps de paix, se contracte, apporte le rétrécissement du pouvoir d'achat, les faillites, banqueroutes, le chômage et toutes les misères à la clé. Pourquoi ce paradoxe?

Il y a toujours assez de pouvoir d'achat pour les buts de guerre PARCE QUE les biens créés sont détruits. Ainsi la sous-consommation peut être ordonnée au nom du patriotisme, tandis que la surproduction est liquidée. 


Il ne s'agit point de mettre au pilori les banquiers actuellement inconscients, mais de considérer les faits. Les faits sont les suivants, ils crèvent les yeux: l'usure-à-l'argent négatif conduit à fournir toujours assez d'argent pour la guerre, la mort et la destruction et jamais assez pour la paix, la vie et la construction. Plus la guerre est terrible, dévastatrice, plus de pouvoirs d'achat sont créés, plus le flot d'argent-négatif s'enfle ainsi que les bénéfices des usuriers. Mais ce gonflement ne peut avoir lieu avec des biens qui encombreraient le marché, puisque les salaires sont toujours insuffisants pour les acheter, et ne peut avoir lieu que dans un seul cas, celui de la destruction délibérée des stocks. Le système ne fonctionne avec efficiency que si l'on détruit des biens réels (12). Il conduit implacablement à la guerre.


Jean-Gaston BARDET (1950) 


(1) In -Human Ecology-, (Maclellan ed. 240 Hope Street, Glasgow), admirablement documenté mais dont nous n'acceptons pas le remède.

(2) Savoir doubler l'intérêt fait partie de la science bancaire… Ainsi en est-il de la vente à crédit -mensuel- à 8%, qui est en réalité à 16%, et qu'on tente de généraliser en Europe (en 1950) 

(3) Economic Tribulations (Badley Heat, 1941).

(4) Publié par H. M. Stationary Office (Londres, 1931) 

(5) Publié par Hing's Printer (Ottawa, 1939) 

(6) Dont les méfaits sont dénoncés par Robertson, -op. cit-, et le thomiste irlandais R. P. Denis Fahey in -Money manipulation and Social Order-, (Brown and Nolan. Dublin).

(7) Tel est le montant de l'impôt secret perçu sur toute la communauté de l'espace financier britannique, qui le paie non avec du vent mais avec son travail et ses propres biens réels. Et ce chiffre de 5 400 millions ne comporte pas toutes les acquisitions et investissements dans les affaires nationales ou internationales qui se montent au moins à 5 000 autres millions. 


(8) Molotov, longtemps ministre des affaires étrangères de l'URSS, avoua que la seule chose qu'il craignait était que cette égalité soit réalisée en Occident…



(9) La recherche des grands espaces financiers, les accords financiers entre plusieurs nations n'ont, au fond (et peut-être inconsciemment), pour but que de trouver… chez les autres, de l'argent que l'on ne peut trouver chez soi; mais le théorème reste inexorablement valable pour l'espace considéré!

(10) Le personnel de certaines usines s'appauvrit au fur et à mesure que s'accroît leur modernisation. Il pouvait acheter, en 1947, environ la moitié de la production, et deux ans après seulement le quart, car la modernisation entraîne un accroissement des charges du capital et une diminution des pouvoirs d'achat. Cf. l'article de Georges Levard, in "revue d'Action Populaire" de décembre 1950.



(11) L'abîme qui sans cesse augmente entre le "progrès" matériel et le progrès moral, vient de ce que la production matérielle n'est plus organique. Elle n'est plus financée par le croît naturel, par les propres réserves des industries, mais par anticipation, par dettes d'argent-négatif. Elle s'enfle à une vitesse qui dépasse toute maturation possible des individus. Cela est fondamental pour comprendre l'hystérie de la production.



(12)Aussi les faillites des industries sont-elles acceptées avec complaisance par les banques, c'est une des soupapes de sûreté qui empêchent la chaudière d'éclater. Par contre, les bons "Serra" émis sans intérêt au Kenya, vers 1921, ou les "billets coopératifs" sans intérêt, J.A.K., au Danemark en 1931, furent stoppés par les banques nationales, car les professeurs d'économie démontrèrent (!!) "que c'était un gros -désavantage- pour tout le monde (!) d'emprunter sans intérêt". Qu'en pensent les constructeurs de petites maisons familiales… qui paient deux fois leur maison?

extrait de: DEMAIN, C'EST L'AN 2000! de Jean-Gaston BARDET (éd. Jacques Petit, Angers, 1950) 

Jean-Gaston BARDET (1907-1989) architecte et urbaniste, professeur international, il fut en poste dans de nombreux endroits du monde, Europe, Afrique, Moyen-Orient, les Amériques, en particulier l'Amérique Latine, dont le Méxique, où il travailla à six reprises. Une grande partie de ce livre fut écrite quand il était en poste en Argentine.


Invitation au Canada.
Nous avons déjà reçu trois fois le Cardinal Agré, de Côte d'Ivoire, 4 Archevêques, et une dizaine d'évêques Africains et un des Philippines. Tous repartent d'ici illuminés vraiment par nos solutions pour les familles. C'est un grand espoir pour nous qui oeuvrons depuis tant d'années. Nous croyons que c'est le moment psychologique pour faire accepter une doctrine sociale efficace par toutes les classes de la société. 

Notre semaine d'étude aura lieu comme d'habitude à la fin des vacances de l'été, soit du 27 août au 3 septembre et notre congrès international aura lieu les 4-5-6 septembre 2010. Ce serait un grand plaisir pour nous de vous recevoir. Nous irions vous cueillir à l'aéroport, nous vous offrons les repas et une chambre gratuitement, pendant toute la durée de votre séjour parmi nous. ( Vous pouvez faire des dons dont les montants sont libres).

Le monde est dans une crise économique, sociale et morale considérable et ne sait plus à quel saint se vouer ! La vraie démocratie économique est la seule, je le pense sincèrement, à pouvoir faire entrevoir aux familles qui en souffrent, une sortie de cette crise et de ramener un peu de justice sociale, d'éradiquer la misère et la violence qui en découle, à oeuvrer aussi pour sauver notre planète de maux de pire en pire et même de guerres et révolutions terribles et de plus en plus probables.

Le nombre de places est limité, il est donc urgent de s'inscrire. Les contacts internationaux informels lors des pauses et des soirées sont de très haute qualité.

Avec mes meilleures salutations.
Pour les 
Pèlerins de saint Michel


Comment lutter contre la faim et la pauvreté ?


http://michaeljournal.org/societeargent.htm
http://michaeljournal.org/quoideneuf.htm


Envoyez votre demande aux directeurs au centre international des Pèlerins de saint Michel, à Mme thtardif@sympatico.ca  1101 rue principale, Rougemont. Qc, Canada J0L 1M0

“Justice” ? Qui jouit de la protection des autorités ?

  MUSTAPHA Mais une chose nous a réellement frappé: Les requérants d'asile propres, honnêtes, travailleurs, ceux qui ont toujours payé leurs impôts et leur AVS et qui n'ont jamais été un fardeau pour ce pays sont tous tombés sous le coup d'une mesure d'expulsion.  Et les éléments douteux tels qu'Oeztürk ont en tous temps joui de la protection illimitée des autorités.   Connaissez-vous l'histoire des croissants?   Client (au garçon): Garçon, siouplait, un café, avec deux croissants.   Garçon (aimable et décontracté): Je suis désolé, Monsieur, mais nous n'avons plus de croissants. Ils sont tous vendus.   Client: Mince alors, eh bien, apportez moi donc une tasse de thé, avec deux croissants.   Garçon (poli et patient): Monsieur, je viens de vous le dire, nous n'avons plus de croissants. Ils sont tous vendus.   Client: Non, mais c'est pas possible, ça. Bon, alors apportez moi une  ovomaltine chaude, avec deux croissants.   Garçon (tendu et crispé): Monsieur, je viens de vous le dire deux fois: Nous n'avons plus de croissants.   Client: Ouai, mais vous pouvez quand même pas me faire une chose pareille. Bon,  ben, si c'est comme ça, apportez moi une pression, avec  deux croissants.   Garçon (hurle, fou de rage): On n'a plus de croissants, vous m'entendez. Plus de croissants, z'avez compris, oui ou non?   Deuxième client (à la table voisine, au premier client): Z'avez fini d'embêter ce garçon, vous ? (se tourne vers le garçon): Et vous, Garçon, sachez que j'admire votre retenue et vos bonnes manières parce que si j'étais vous, y a longtemps que j'les lui aurais collés sur l'museau, moi, ses fichus croissants!   Cette histoire n'est pas stupide. Elle est de Fernand Raynaud en personne, et Fernand Raynaud est à mes yeux l'un des plus grands philosophes de l'époque contemporaine.   A la fin d'octobre 1987 – nous avions repris l'établissement depuis quatre semaines tout juste – je reçus une lettre de l'office cantonal  du travail. Et dans cette lettre, je me trouvais accusé d'avoir employé illégalement un Turc, depuis le 17 juin 1987. Je fus rendu attentif aux sévères règles concernant l'octroi de permis de travail aux étrangers. L'office cantonal du Travail me menaçait de rien moins que de me refuser systématiquement l'octroi de tels permis, en cas de récidive.   Je tombai des nues. Nous avions repris tout le personnel aux mêmes conditions que nos prédécesseurs, et j'étais parti du principe que les permis de travail étaient en règle. Je questionnai immédiatement l'employé en question – un garçon de buffet – et il me confirma qu'il n'avait pas de permis de travail.   Le même jour, j'écrivis à l'office cantonal du travail et demandai un permis de travail pour l'employé en question. En tant que requérant d'asile, argumentai-je, l'homme était hors contingent. L'octroi d'un permis de travail devait donc être sans autre possible.  Je mentionnai expressément que nous avions repris l'établissement le 23 septembre 1987, et que j'étais parti du principe que les permis de travail pour le personnel étranger étaient tous en ordre. J'assurai l'office du travail de ma bonne volonté et promis d'être plus vigilant à l'avenir. Dix jours plus tard, le permis de travail était là, et je pouvais oublier l'affaire.   Pensai-je.   Environ une semaine plus tard, je reçus la visite d'un agent de la police cantonale et ce digne fonctionnaire m'informa que plainte pénale avait été déposée contre moi, parce que j'avais employé un étranger illégalement – depuis le 17 juin 1987. Je lui expliquai calmement et longuement – pendant bien vingt minutes – que l'affaire était réglée, que nous avions repris l'affaire en date du 23 septembre seulement et que le permis avait été accordé par l'autorité compétente. Et je lui fis voir le permis de travail. L'homme s'éloigna.   Quelques jours plus tard, nous reçûmes de la police des étrangers une lettre avec amende et frais à cause de l'emploi illégal d'un étranger – depuis le 17 juin 1987. Le menace de ne plus accorder de permis de travail en cas de récidive fut renouvelée. Cette menace, mise à exécution, aurait signifié la mort de notre établissement. Cela commençait à bien faire. Je pris le chemin de  Soleure, avec l'intention de rencontrer l'un des fonctionnaires en chef de la police des étrangers.   J'avais en main toute la correspondance des autorités à propos de cette affaire. Je passai la porte du bureau situé dans la Cour des Ambassadeurs et fus accueilli par un rouquin en chandail. Je produisis mes papiers et voulus me présenter. Je n'arrivai pas si loin. Le rouquin me poussa dehors dans un bureau vide au bout d'un couloir et m'intima d'attendre. Je m'assis donc sur une chaise et attendis.   Après vingt minutes environ, le rouquin réapparu et me demanda si quelqu'un était venu s'occuper de moi. A peine eus-je le temps d'esquisser un geste de dénégation, que déjà il me rabrouait vertement: "Vous pourriez être un peu poli quand on vous cause!" avant de disparaître comme une fusée. Et je demeurai de nouveau seul.   Une demi heure plus tard environ, une sorte de nabot d'une cinquantaine d'année pénétra dans la pièce et m'apostropha rudement: "Qu'est-ce que vous fabriquez là, vous? Vous ne pouvez pas attendre dehors dans le couloir, comme tout le monde?" Je sortis en claquant violemment la porte.   Ce fut le début d'une correspondance aigre-douce avec les autorités dites compétentes. Un entrepreneur privé, écrivis-je, qui traiterait ses clients de telle manière pourrait déposer son bilan dans les trois mois. Un employé serait sûr d'être viré sur l'heure. Mais un arrogant crétin comme ce Monsieur Mutti pouvait se permettre, en sa qualité de fonctionnaire en chef, de traiter les contribuables comme de la merde. Je leur rappelai le fameux axiome du Chancelier du Reich allemand, Otto, comte de Bismark, selon lequel "il est possible de gouverner un pays avec de mauvaises lois et de bons fonctionnaires, mais la déchéance n'est plus très loin lorsque la situation contraire se produit". Le ton des lettres de l'administration concernée se faisait de plus en plus désespéré, mais pour les fonctionnaires le fait était et demeurait que nous avions employé un étranger illégalement depuis le 17 juin 1987.   J'exigeai que l'on me fît un procès. Les destriers du paragraphe ne purent me le  refuser. Et c'est au cours de ce "procès", qui dura bien cinq minutes et au cours duquel je n'eus même pas la possibilité d'ouvrir la bouche qu'il fut admis pour la première fois que nous avions employé un étranger illégalement depuis le 23 septembre 1987. Je fus libéré de toute charge, "car je pouvais assumer que la situation légale de tous les employés était en ordre au moment de la reprise". Les frais de la procédure furent payés par l'Etat.   Toute cette chienlit – car c'est bien là le terme adéquat – avait occupé une bonne douzaine de fonctionnaires durant plusieurs mois. En fin de compte vint la révélation. Ce n'est pas que nos fonctionnaires soient réellement stupides, certains d'entre eux ont même une certaine perception des problèmes. C'est simplement qu'il faut quelquefois expliquer le problème suffisamment longtemps et surtout, sur un ton approprié.   Au cours de années suivante, nos relations avec ces gens se sont remarquablement améliorées et un climat de confiance réciproque a pu se développer. On aurait donc tort de se résigner trop tôt.   Vers le milieu d'octobre 1987, je pris à notre service un requérant d'asile turc. (Que j'aie demandé aux instances compétentes un permis de travail en bonne et due forme ne devrait même pas être mentionné…) Il répondait au nom de Mustapha Oeztürk. Je le vois encore se présenter le jour où il vint me demander du travail: émacié, cradingue, crispé, cheveux jusqu'aux épaules. Ce type me répugnait, sans que je puisse dire pourquoi. Etait ce l'amertume dans les traits du visage, ou était ce le ton pleurnichard avec lequel il me suppliait de lui donner du travail. Maintenant que l'affaire est bien en main, un tel élément n'aurait pas la moindre chance. Mais c'était le tout début, l'affaire était en bonne voie, j'avais besoin de quelqu'un en cuisine. J'acceptai.   Je n'avais sûrement pas pris la bonne décision. Pour décrire le type en peu de mots: Mustapha était ce que l'on avait coutume d'appeler dans le village de mon enfance "un fléau de la Création", un quérulent et un minimaliste. En décembre déjà il se  fit porter pâle, pendant deux semaines.   Au début de janvier 1988 il alla auprès de Klara et demanda à être muté au buffet. Il souffrait de la solitude et était en proie à des crises de panique l'après midi à la cuisine, selon ses dires. Klara accepta, à la condition qu'il se lave et s'habille convenablement, et surtout qu'il fasse couper ses cheveux. Je ne présentai aucune objection. Le type n'était certainement pas une lumière et je voyais déjà poindre le moment de la séparation. Et c'est ainsi qu'il fut muté au buffet. C'était le 8 janvier 1988. Il devait prendre son service à sept heures du matin.   Je descendis vers neuf heures. Klara m'informa alors que notre bonhomme avait d'emblée refusé des instructions légitimes et avait quitté son service d'une minute à l'autre sans donner de raisons. Pour nous, il était donc définitivement hors circuit.   Le lendemain, il réapparut – à la cuisine. Mais sa place à la cuisine était évidemment prise. Il était démontré qu'il avait refusé des instructions légitimes et qu'il avait quitté son poste de travail d'une minute à l'autre sans raison valable. Il était démontré qu'il se retrouvait à bricoler à la cuisine, où il n'avait plus rien à faire.   Je lui payai donc son salaire et le  congédiai sans délai. Un tel élément n'était pas supportable dans l'établissement.   Un peu plus tard, le type déposa plainte contre moi au tribunal des prud'hommes, pour cause de licenciement abusif. Il obtint gain de  cause sur toute la ligne.   Dans le quotidien "Der Bund" du 11 novembre 1986 on pouvait lire un article de fond rédigé par l'avocat Rolf P. Steinegger sous le titre:   JUSTICE PéNALE BERNOISE Fossoyeuse de l'Etat de Droit ?   "C'est dans l'épreuve de la procédure pénale que l'Etat démontre l'estime qu'il accorde à la personne humaine" (Mark Pieth)   Ces derniers temps, un certain nombre de jugements rendus par les instances pénales bernoises on fait l'objet de critiques. Particulièrement visée est la seconde Chambre d'accusation du Tribunal cantonal. Les critiques formulées depuis plusieurs années par un certain nombre d'avocats trouve un écho dans le public en général. On doit espérer qu'une résonance politique parviendra à libérer les impulsions nécessaires à une analyse du malaise.   Premièrement, la procédure pénale révisée ignore le droit constitutionnel de chaque accusé à une défense efficace. Deuxièmement, il semble que dans la procédure d'élection des juges les garanties manquent, qui seraient en mesure d'assurer que seuls des candidats capables sont en mesures d'accéder à un tel poste. La possibilité de relever de sa fonction un juge incompétent est à la vérité extrêmement mince.   L'Inquisition est prépondérante   En ce qui concerne les raisons du malaise lié à la procédure pénale, nous nous référons essentiellement à l'excellent travail du Dr. Mark Pieth "L'Administration des Preuves dans le Droit pénal suisse",  Bâle/Francfort 1984. L'auteur examine dans la cadre national la coopération de l'accusé dans la procédure pénale. Les présentes explications s'appuient étroitement sur le texte de Pieth et reprennent même partiellement ses formulations.   L'ancien président du Tribunal cantonal bernois, Prof. Dr. Falb, assimile la procédure pénale bernoise à un système mixte. (Procédure préliminaire de type inquisitoire, procédure principale de type accusatoire). La réalité de la procédure démontre pourtant  que les éléments inquisitoires de la procédure sont largement sur représentés. Que le procès soit un endroit où le pouvoir s'exerce de manière unilatérale, qu'il dégénère en un "procès pathologique" (Où la force prime le Droit), que le défenseur soit cantonné dans un rôle de spectateur et tout au plus toléré comme un accessoire nécessaire bien que dérangeant, tout cela dépend de la (libre) appréciation du juge.   Un Concept de Dominance   Il est possible de constater avec Pieth que dans la réalité de la procédure bernoise, ce n'est pas la procédure, mais bien plutôt la personne de confiance élue qui est garante de la vérité. Les doutes inhérents à une décision sont rendus supportables par la confiance accordée à une personnalité plutôt que par la tenue d'une procédure formelle. Si des doutes naissent quant à l'intégrité du juge, alors la légitimité de la sentence est remise en question. Le rationalisme qui est à la base de notre procédure pénale est celui de la "raison pratique". On le remarque déjà lors de l'élection des juges: Aucunes connaissances professionnelles ne sont requises, ni aucune expérience des pratiques modernes d'interrogation. Les juges fonctionnent en tant que représentants de la "saine logique humaine", leur légitimité est dérivée de l'élection démocratique (Pieth). Si une sentence peut être jugée "raisonnable" – seul principe de contrôle – elle peut être certaine de survivre à un appel.   Quiconque est confronté aux pratiques de la deuxième Cour d'Appel du Tribunal cantonal bernois ne peut se défendre de l'impression que la procédure pénale est le plus souvent réduite à un simple concept de dominance. Combien souvent une simple suspicion est-elle suffisante pour justifier une culpabilité? Quel ton de voix les accusés doivent-ils supporter, qui ont la malchance d'apparaître devant certains juges? Avec quelle facilité des moyens de preuve valables et importants sont-ils refusés, alors qu'ils devraient suffire à établir l'innocence du prévenu ?   Attendus insuffisants   Combien souvent un accusé doit se rendre compte que son droit d'être entendu se limite au titillement de l'organe auditif du juge? Qu'un juge ne perde pas un seul mot à propos de l'argumentation fondée de la défense et se limite plutôt à un dialogue avec les représentants de l'instruction ou de l'accusation doit apparaître inimaginable au prévenu non habitué à une procédure pénale. Combien minables, contradictoires et prétentieux sont certains attendus de jugements, livrés propres en ordre devant le juge encore avant la  plaidoirie de la défense, et qui sont "arrangés" par le secrétaire dans la perspective d'une révision possible? On se contente simplement de célébrer le pouvoir.   Combien blessé dans sa dignité est le prévenu qui se retrouve "honoré" d'une peine complémentaire de quelques mois, simplement parce qu'il a lutté avec tous les moyens légitimes pour défendre son  bon droit? Un Etat anxieux d'obtenir des résultats rationnels ne  pourrait se servir d'une telle procédure que si la vérité était naturellement "donnée", et qu'il s'agissait simplement de la découvrir.   Si l'on part cependant du principe qu'il n'existe pas de vérité et de justice objective et omniprésente, mais bien plutôt des "faisceaux  concurrents de vérité et de justice", il devient apparent que seul le principe dialectique – dans la procédure d'enquête se forme la  vérité – peut fournir une garantie de la justesse de la décision du juge. C'est le grand mérite de Pieth que d'avoir démontré avec une clarté convaincante que seul le droit de l'accusé d'exiger la production de preuves (témoins, experts, documents officiels, inspection du site etc…) peut apporter une garantie constitutionnelle à une sentence acceptable: Le droit de l'accusé, même contre la volonté des autorités, de produire les preuves qu'il estime nécessaire à sa défense. La fonction essentielle de la  production de preuve est de contraindre les autorités judiciaires à des prises de position qui peuvent être soumises à un examen standardisé concernant la possibilité de décisions arbitraires. Un tel droit de présenter des preuves n'existe pas dans la procédure pénale actuelle: Le degré d'administration des preuves est laissé à l'appréciation des autorités judiciaires.   Préjugé et Erreur judiciaire   Selon Pieth, il ressort de l'observation structurelle de la procédure que la cause à juger s'enrichit dans un mouvement concentrique de prévisions factuelles et juridiques, mesures de preuves et prises de positions intermédiaires. Tant l'anticipation du résultat que l'appréciation intermédiaire des moyens de preuve existants sont par conséquent des techniques évidentes et nécessaires. A n'importe quel moment il est possible d'obtenir un résultat intermédiaire. La procédure de preuve a en soi une tendance "naturelle" à devenir une fixation continuelle. Toute procédure est d'entrée une procédure de décision. Le caractère nécessairement subjectif de la décision finale ou intermédiaire fait avancer l'administration des preuves, et représente en même temps un danger certain pour la découverte de la vérité.   Si le Droit veut empêcher que le préjugé officiel ne soit élevé sans autre au rang de jugement (jugement hâtif, erreur judiciaire),il est tenu de redresser la barre. Selon Pieth, les correctifs institutionnels (éliminations de fonctions de procédures, procédure  par étapes, principe d'immédiateté)  ne sont pas à la hauteur, alors que des critères matériels types manquent largement (devoir d'investigation, principe de base: dans le doute en faveur d'un complément de preuve, interdiction de l'appréciation anticipée des preuves).   L'Arbitraire sous Contrôle   Les chances de l'accusé d'influencer le processus d'investigation préliminaire et secret (enquête policière, enquête préliminaire) par le biais  de la présentation de preuves à décharge est extrêmement  mince. On peut constater avec Pieth que la valeur juridique des droits de représentation se limite à une interdiction de déni de justice, alors qu'au début il ne s'agit guère que d'une pétition. Des principes de décisions concrets concernant le dépôt de preuves sont largement manquants. Dans la pratique, des refus de preuves motivés par une appréciation prématurée des preuves existantes, ou plus simplement par des considérations opportunistes jouent un rôle prépondérant. La tenue des autorités d'investigation est soumise, mise à part l'examen de fautes matérielles de droit, à un simple contrôle d'arbitraire. Le but de l'investigation préliminaire, fixée unilatéralement sur les aveux de l'accusé, demeure le déroulement expéditif du procès, et simultanément l'absorption des protestations éventuelles.   A nouveau il faut donner raison à Pieth lorsqu'il déclare que la déplacement en direction de la soi-disant "ouverture aux parties' n'a  que peu changé au principe de base: L'accusé et son défenseur sont encore largement dépendants de la bonne volonté des autorités. Il ne peut être question d'une égalité des chances dans le courant de la procédure préliminaire. La procédure bernoise, de même que la procédure d'autres cantons suisses, se base sur une image démodée du défenseur: Il n'est en somme guère plus que le plaideur dans l'antique procédure de l'Inquisition.   De l'Immédiateté   Au cours de la procédure principale, la pratique est de faire un usage intensif de la possibilité légale de contrôler les dépenses. Selon Pieth, le principe de contrôle doit justifier largement la plausibilité des décisions intermédiaires et définitives des autorités prises sur la base du matériel de preuve. Mais l"évidence", en la qualité concrète des protocoles d'interrogation, est produite exclusivement par les autorités. En fin de compte, la question reste de savoir si la décision finale est justifiée de manière suffisamment crédible.   L'immédiateté de la procédure n'est pas un principe universellement admis. Elle est plutôt soumise à des considérations opportunistes. L'idée de base reste la recherche d'un procès aussi lisse, expéditif et bon marché que possible. En cas de conflit, elle est régulièrement sacrifiée aux intérêts de la répression, de la punition et de l'efficacité. Selon Pieth, c'est un phénomène typique du droit suisse de relativiser les principes par le biais d'exceptions au point que ces principes ne sont plus guère que facultatifs.   En ce qui concerne le contrôle de l'arbitraire – dans la pratique procédurale bernoise également l'appellation se rapproche fortement du recours en nullité – Pieth constate que la rédaction des attendus de jugement sont tout spécialement conçus po9ur transmettre la conviction de la justesse de la décision: la possibilité que des contradictions puissent être bagatellisées et que des minutes d'audiences puissent être manipulées n'est pas tue. Dans le domaine sensible de la limite de l'arbitraire, le devoir d'explication judiciaire demeure une lex imperfecta.   CRITIQUE à L'ELECTION DES JUGES   L'élection des juges est une élection purement politique. En plus de l'appartenance politique du candidat entrent en ligne de compte des critères qui n'ont rigoureusement rien à voir avec les qualifications du candidat au poste de juge. Aucune procédure électorale ne contient de garanties institutionnelles visant à vérifier ses aptitudes. Dans les petits districts, c'est en premier lieu la personnalité du candidat qui prime, alors qu'ici également la preuve de ces aptitudes n'est pas fournie. Une enquête concernant les élections au Tribunal cantonal bernois et  menée entre 1975 et 1985 dévoile que le Grand Conseil bernois en tant que corps électoral ne disposait d'aucune information concernant les candidats, en dehors du descriptif du parti politique. Des informations complémentaires, se rapportant à l'élection, demandaient l'élection du candidat étant donné qu'un autre poste lui avait été refusé, ou parce qu'il avait été contraint de céder la place déjà deux fois à d'autres candidats d'autres candidats. Le rôle de la Commission judiciaire du Grand Conseil demeure peu claire dans le cadre des élections des juges au Tribunal cantonal. Des discussions interparti ou interfraction semblent devenir la règle. La "plate forme" électorale actuelle a déjà incité plusieurs députés au Grand Conseil à s'abstenir de voter pour des candidats de leur propre parti: ils ne pouvaient pas prendre une telle responsabilité   Jusqu'à la Retraite   Après l'élection, il n'existe plus aucune possibilité, à l'exception de mesures disciplinaires, de priver de son mandat un juge incompétent, alors que la question se pose de savoir comment cette compétence peut être contrôlée en principe. Dans le cours des 30 dernières années, une seule répudiation a été enregistrée, en 1969. Il n'a pas été possible de savoir si, dans ce laps de temps, une non-réélection a eu lieu. Les membres du Tribunal cantonal  sont préservés de l'épreuve d'une réélection trop fréquente par le truchement d'un mandat d'une durée particulièrement longue(huit ans  au lieu de quatre). Si une élection complémentaire n'a pas lieu, et si le nouvel arrivant n'est pas confirmé lors de l'élection suivante, un membre du Tribunal cantonal peut sans autre rester en fonction jusqu'à sa retraite.   Rolf P. Steinegger   LA LISTE DES REFORMES PROPOSEES   Ainsi que Pieth le démontre de manière convaincante, il ne s'agit pas de prendre prétexte de cette critique pour chercher à imposer des maximes révolutionnaires, mais bien plutôt de concrétiser les idéaux de l'Etat de Droit libéral dans la réalité de la procédure. Sur le plan cantonal, il faut exiger d'entrée l'interdiction de l'appréciation anticipée des moyens de preuve, interdiction qui n'est même pas contraire aux codes de procédure existants. En principe, un juge ne devrait rendre une décision que lorsque tous les moyens de preuve existants ont été réellement épuisés.   La clause de libre appréciation doit être révoquée. La réalisation de l'égalité des moyens exige l'introduction d'un véritable droit à la production de moyens de preuve (à l'exclusion d'une appréciation préalable). Il va de soi qu'il ne peut être question de remplacer le droit de libre appréciation du juge par un droit infini de présenter des preuves.   Des Juges Redresseurs de Torts   L'auteur attache une importance particulière à la réalisation d'un droit de produire des preuves à l'échelon du Tribunal cantonal. Si l'on ne veut pas ignorer le fait que le jugement erroné n'est  pas une affabulation dans le paysage judiciaire bernois, il est nécessaire de faire un usage plus marqué de la liberté d'informer  l'instance judiciaire supérieure. Au vu de la professionnalisation minime de notre appareil judiciaire ainsi que des possibilités de contrôle restreintes accordées au Tribunal fédéral, l'accusé dépend largement de ces correctifs. Les chambres pénales du Tribunal cantonal bernois laissent depuis des années planer le doute quant  à leur intention de réellement utiliser les compétences légales  dans ce domaine et déjà existantes à ce jour. Elles devraient se faire à l'idée que le législateur ne les a pas créées pour en faire les consommateurs des conserves de preuves abandonnées par les instances subalternes.         Du Mode d'Election   Il ne peut s'agir ici que d'une esquisse qu'il serait nécessaire de discuter plus à fond. Qu'une dépolitisation de l'élection des juges soit désirable, que la coloration politique du candidat passe après sa compétence, est aussi incontestable qu'est naïve l'idée  que ce but peut être une fois atteint. Dans le cadre de l'élection des juges au Tribunal cantonal, il serait pensable de nommer une commission de juges cantonaux et d'avocats (selon un strict principe de rotation) qui soumettrait au Grand Conseil des propositions de candidatures. Ces propositions pourraient être discutées dans le  cadre de rencontres inter partis dans le cadre des institutions     C'est ainsi que la base d'appréciation des électeurs pourrait être élargie sans grande dépense. Et si l'on accordait à cet organe une fonction d'arbitrage, il serait alors aisé de rassembler du matériel utile lors d'une réélection. Est également intéressant le système pratiqué aux Etats Unis: Les candidatures à une  élection à la Cour suprême sont en principe soumises à un comité de l'Association du Barreau, et non appuyées sans son approbation.   Un Contrepoids à l'Omnipotence   La réalité de la procédure boite malheureusement derrière les postulats de l'Etat de Droit libéral. Dans le canton de Berne également, on ne peut se défendre de l'impression que la problématique d'une protection légale insuffisante de l'accusé n'a pas encore été reconnue.   Qu'il  soit toujours encore possible de trouver un moyen de rapprocher l'idéal et la réalité de la procédure est dû  à ces nombreux juges de première instances ainsi qu'à ces juges d'instruction qui tentent avec conviction et dévouement de remplir leur devoir de chercher la vérité et de conduire la procédure jusqu'à ce que les doutes raisonnables ne soit plus permis. C'est à eux que nous sommes redevables si notre justice pénale n'est pas devenue depuis longtemps la fossoyeuse de l'Etat de Droit. Et pourtant, leurs efforts ne rendent pas une réforme de la procédure pénale sans objet. L'Etat de Droit requiert impérativement une défense comme contrepoids à une omnipotence patriarcale et étatique."   Cet article, lu dans un journal respectable et conservateur, avait fait sur moi une profonde impression. Je n'étais pas un inconnu de la justice de deux cantons et la justice de ces cantons – Berne et Bâle-Campagne –  ne m'était pas inconnue non plus. Mon éducation scolaire n'est pas très grande: six ans d'école primaire, puis quatre ans d'école secondaire dans le canton de Vaud, un apprentissage de cuisinier à Soleure, un cours de service à l'Ecole hôtelière de Lucerne, un cours de cafetier à Lausanne. Je ne dispose d'aucune formation juridique. Tout ce que je sais sur ce sujet, je l'ai appris  sur le tas, au contact avec des juristes.   Si l'on change un tant soi peu le titre de l'article ci-dessus, si l'on écrit par exemple: Appareil Judiciaire Suisse: Fossoyeur de l'Etat de Droit ?   si l'on étend les faits reprochés à la justice pénale bernoise à l'ensemble de la justice civile et pénale de ce pays   alors on ne trouve rien de surprenant à la sentence prononcée par Dr. jur. Urs Bannwart, Président du Tribunal des prud'hommes et Président du Tribunal du district de Soleure-Lebern.   Dans les attendus de son jugement, Monsieur le Président a brillamment réussi à transformer l'abandon d'un poste de travail sans raison valable en un licenciement immédiat et abusif. Il est vrai que c'est notre parole contre celle du plaignant, en ce qui concerne le refus d'exécuter des ordres légitimes. Le plaignant n'a jamais contesté avoir quitté son poste de travail au matin du 8 janvier,  sans raison valable. Il suffisait qu'il réapparût le jour suivant à la cuisine – où il n'avait plus rien à faire – et à bricoler quelque chose pour donner un gage de son repentir, de ses regrets et de sa bonne volonté. Qu'il ait été remplacé à la cuisine, que l'établissement ne puisse pas s'accommoder de ses fantaisies, et que finalement ce sont des gens tels que Klara et moi, des commerçants, des artisans, des ouvriers qui doivent travailler dur et produire beaucoup afin d'assurer à Monsieur le Président Bannwart et à ses collègues un train de vie confortable est et demeure, pour reprendre l'expression distinguée de nos juristes distingués, parfaitement irrélevant et immatériel.   Le plaignant avait la possibilité de chercher et de trouver du travail ailleurs: A cette époque, 20.000 postes étaient vacants dans l'hôtellerie et la restauration, essentiellement dans les emplois subalternes. Une preuves de ses efforts ne fut jamais exigée,  alors que le contrat collectif de travail prévoit expressément une telle situation.   Un tel jugement autorise expressément un employé à venir au travail vêtu comme un vagabond, avec des cheveux sales jusque sur les épaules, et à saboter systématiquement les instructions de son employeur. Comme excuse, on peut toujours invoquer le fait que le pauvre diable "était dépassé par la situation" (sic).   Comme de bien entendu, je fis appel devant le Tribunal cantonal. Comme de bien entendu, mon appel fut rejeté. L'affaire repose maintenant devant la Commission européenne des Droits de l'Homme. Elle dort là bas, jusqu'à ce qu'un jour peut être quelqu'un vienne la réveiller.   Nous avons depuis lors employé un grand nombre de requérants d'asile, et avons fait la plupart du temps de bonnes expériences. Un type tel qu'Oeztürk n'entrerait plus jamais en ligne de compte. Je l'avais engagé sous la pression des événements et je n'avais pas eu le temps de vérifier ses antécédents. Mais une chose nous a réellement frappé: Les requérants d'asile propres, honnêtes, travailleurs, ceux qui ont toujours payé leurs impôts et leur AVS et qui n'ont jamais été un fardeau pour ce pays sont tous tombés sous le coup d'une mesure d'expulsion. Et les éléments douteux tels qu'Oeztürk ont en tous temps joui de la protection illimitée des autorités.
 1.
COMMENT TOUT A COMMENCE

Toute cette histoire a commencé en octobre 1987, lorsque nous – mon épouse Klara et moi – avons racheté cet établissement.

De dire que "nous avons racheté cet établissement" n'est pas tout à fait exact. En réalité, l'hôtel restaurant de la Gare à Granges SO appartient à une société immobilière, qui ne possède pas d'autre biens immobiliers. Ainsi, nous avons racheté toutes les actions de cette société, propriétaire de l'hôtel restaurant.

Ces explications tout au début de ce récit peuvent paraître passablement compliquées ou même pédantes, mais elles ont leur place dans cette histoire.

L'hôtel-restaurant de la Gare à Granges SO était alors – et demeure à ce jour – un bel établissement confortable, doté de 150 places au rez-de-chaussée, réparties sur quatre salles. Les locaux sont agencés dans un style durable. A l'extérieur, nous disposons d'une belle terrasse avec une place de jeux pour les enfants, et aussi un grill performant. Au sous sol se trouve un bar accueillant. La cuisine, l'économat, les caves sont spacieuses.

Au premier étage se trouve l'appartement, la buanderie et la lingerie, ainsi que quatre chambres d'hôtes. Avec cinq lits, l'hôtel de la Gare était sûrement le plus petit hôtel de Suisse.

La décision de reprendre cet établissement avait été précédée d'une longue recherche d'un établissement adéquat: Partout, dans le Jura, en Suisse Centrale, en Romandie, nous avions tenté notre chance, mais les prix demandés avaient d'emblée rendu toute discussion inutile.

Il n'existe en fait qu'un seul prix, ou valeur, pour un objet immobilier, et c'est la valeur de rendement. Et la valeur de rendement est la valeur, ou prix, qui permet au nouveau propriétaire d'entretenir l'objet de manière adéquate par le biais de l'autofinancement, tout en permettant un standard de vie acceptable.

Un prix plus élevé que la valeur de rendement est payé dans un but spéculatif, ou alors en méconnaissance de la situation.

Dans un cours de cafetier, on nous enseigne que le loyer, ou l'intérêt bancaire varie entre 8 et 15% du chiffre d'affaire, selon la nature de l'établissement: 8 … 10% pour un restaurant ordinaire, selon l'agencement. 10% est réellement le maximum permissible pour un restaurant. 15% pour un bar, un tea room ou un hôtel garni. Quiconque paie davantage est certain de couler.

Et ainsi, nous avions tenté notre chance et visité beaucoup, beaucoup d'objets: Le Journal des Cafetiers, ainsi que beaucoup d'autres publications sont pleins d'annonces d'établissements à remettre ou à vendre. Cela n'a rien d'étonnant si l'on considère que sur les 26 ou 27.000 établissements publics que compte ce pays, un quart change de mains chaque année. Nous avons visité un grand nombre de ces établissements et chaque fois, nous avons posé d'emblée deux questions: 

"Quel prix demandez-vous pour l'établissement?" et 

"A combien le chiffre d'affaire se monte-t-il?"

Il est tout à fait simple de calculer la valeur de rendement à partir de ces deux paramètres:

Le loyer, ou intérêt hypothécaire, qu'il est possible de payer dans un établissement ordinaire ne doit donc pas dépasser 10%. Un établissement qui déclare, disons, Fr. 1.000.000,- de chiffre d'affaire annuel, permet un intérêt bancaire et un amortissement de Fr. 100.000,- au plus. Si l'on se base sur un taux hypothécaire de 5,25% plus 1% d'amortissement (eh oui, ce fut une fois…), donc 6,25% au total, on arrive à une valeur de Fr. 1.750.000,-.pour un établissement en bon état d'entretien: 19 ou 20 mois de chiffre d'affaire.

Ceci en guise d'exemple. Au moment où ce livre a été écrit. en 1994, les taux hypothécaires étaient nettement plus élevés, mais le principe de la chose reste le même.

Cette calculation est simple, elle est même évidente, mais dans un établissement après l'autre, nous nous trouvions confrontés à des demandes sortant totalement de la réalité: 25, 32, 40 et jusqu'à 45 mois de chiffre d'affaire étaient requis pour entrer en matière. Et ainsi, déjà après le seconde question, on changeait poliment de sujet, on discutait du temps et des pronostics pour le prochaine saison de ski, on payait le café crème et on s'en allait.

Je garde encore en mémoire beaucoup de ces restaurateurs: éreintés des fatigue, quelquefois marqués par la maladie, abrutis et sans illusions, les épouses prématurément vieillies. Certains d'entre eux nous racontaient qu'ils avaient un fils, et qu'ils avaient gardé l'établissement pour lui; il avait fait un apprentissage dans une bonne maison, il était un bon cuisinier, il avait aussi fréquenté l'Ecole hôtelière, et maintenant, il ne voulait plus de cet établissement. Il travaillait maintenant comme comptable dans un commerce de vin – ou s'occupait d'une manière ou d'une autre, comme antiquaire, ou professeur de musique…

Mais malgré tout, c'était un bel établissement, bien situé et jusqu'à tout récemment aussi bien achalandé. Au cours de la dernière Guerre mondiale, l'état major de l'armée était constamment hébergé, même le Général Guisan y avait une fois passé une nuit. Mais maintenant, il fallait du sang jeune, des gens solides et pourvus d'une saine ambition, des gens comme ces deux là, ce Romand avec son allemand aux inflexions teutoniques et cette sympathique Bernoise.

Et je revois le regards pleins de désir et d'espoir, l'espoir que ces deux là viendraient les délivrer de ce fardeau devenu trop lourd, de leurs soucis financiers, de leur traintrain minable, de leur vie ratée.

Comment sommes-nous arrivés à Granges? Ma foi, un peu comme la Vierge est venue à l'Enfant. J'avais répondu à une annonce et demandé des renseignements. Par retour du courrier, toute une documentation m'était parvenue, avec plans et esquisses, une description complète de la maison ainsi que la mention du prix d'achat, si totalement au delà de nos moyens financiers que nous avions immédiatement laissé tomber le sujet.

Après quelques semaines, une lettre du notaire chargé de la vente nous était parvenue, une invitation polie de venir une fois visiter l'endroit. Nous avions donné suite à l'invitation, étions venus à Granges et avions immédiatement pris en charge par deux charmants messieurs. Ils avaient d'entrée indiqué le prix: Un montant à sept chiffres. Nous étions à l'époque locataires d'une boite déglinguée à Hofstetten près de Brienz, dans l'Oberland bernois. Nos moyens financiers étaient ridiculement minces. Et en cette belle après midi de juin 1987 nous nous retrouvions, Klara et moi, en présence de ces deux charmants messieurs et je me demandais alors si le prix demandé correspondait réellement à la valeur de rendement, et si nous pouvions réellement sortir les intérêts bancaires.

La place était là. Les pièces étaient apparemment en ordre. Les structures – les murs, le toit, les sols – également. Le mobilier de jardin était à bout de souffle. Il y avait trop de personnel. La tenue de l'établissement était approximative, on s'en rendait compte en lisant la carte des mets et des boissons. Il était difficile d'estimer l'état des installations, et cela pouvait coûter un saladier. Mais la question cardinale demeurait: Y-a-t-il une place pour moi, y-a-t-il pour Klara et moi une place dans un tel établissement?

Car cette question est vraiment d'une importance existentielle: Il n'est pas possible de mettre n'importe quel couple de restaurateurs à la tête de n'importe quel établissement: Certains préfèrent un style de sportif jeune et décontracté, d'autres un style distingué et exclusif. Certains ne peuvent même pas cuire de l'eau sans qu'elle colle et d'autres voient dans la réalisation d'un buffet de gala le couronnement de leur activité créatrice. Cela ne saurait être un jugement de valeur: chacun finit par prendre son plaisir où il le trouve, et il y a un couvercle pour chaque marmite.

Mais le fait est et demeure: la perte d'une clientèle encore existante constitue un sérieux échec au début d'une nouvelle activité. Il est tout à fait problématique, il n'existe aucune garantie, que la clientèle visée se laissera amadouer. C'est comme ça, une fois pour toutes: Les tenanciers et la clientèle s'accordent ensemble, ou alors tout est raté.

Eh bien! l'heure de la décision était venue. La location d'un établissement public est presque toujours une histoire désolante: Ou bien on reprend une affaire rénovée et dotée d'un loyer astronomique, ou alors on reprend une boite déglinguée et on paie un loyer plus modeste. Dans le premier cas, la faillite est aussi sûre que l'Amen après la messe. Dans le deuxième cas, cela dure un peu plus longtemps jusqu'à la débâcle finale.

Dans le second cas – Klara et moi l'avons expérimenté trois fois -les locataires dépensent des trésors d'énergie et d'ingéniosité. Ils nettoient, débarrassent, retapent, rénovent, réparent à l'envi. Ils le font en partie par générosité, mus par le désir de créer pour eux-mêmes et leur famille une situation saine. Mais ils le font également par pure nécessité, parce que sinon la baraque ne pourrait même pas être ouverte.

On pourrait objecter que le Code suisse des Obligations est pourvu des articles de loi susceptibles de régler cette sorte de situation. Par deux fois – une fois à Erlenbach dans le Simmental et une fois devant le Tribunal du District de Liestal dans la Bâle Campagne – j'ai tenté en tant qu'avocat de ma propre cause de faire usage desdits articles de loi. Le copinage, l'arrogance et l'incompétence crasse exhibés par les autorités dépasseraient largement le cadre de ce livre.

Or donc, nous étions assis dans cette belle salle à manger, Klara et moi, et hésitions encore avant le grand saut. Car c'était vraiment un grand saut: derrière nous une activité frustrante dans une petite boit déglinguée. Sous nos pieds une large admission de nos compétences professionnelles, mais également une base financière extrêmement fragile. Devant nous, un bel établissement diversifié dans sa structure, avec un personnel de huit ou dix personnes et – nous l'espérions du moins – un million de chiffre d'affaire. Oserions nous relever le défi ?

Nous osâmes.

Et alors tout alla très vite. Les deux charmants messieurs s'arrangèrent pour que le contrat fût signé encore avant la fin du mois. A la fin de juin nous résiliâmes notre contrat de bail – nous pouvions le faire, parce que j'avais stipulé lors de la signature du contrat que celui-ci pouvait être résilié dans les trois mois si le chiffre d'affaire tombait au-dessous d'un certain plancher. Le chiffre d'affaire fut réduit par le biais de quelques semaines de vacances supplémentaires. En date du 15 septembre, nous arrivâmes à Granges, flanqués de nos meubles, d'une bonne partie de notre matériel d'exploitation, de nos deux enfants et de deux chats. Le 23 septembre, nous reprîmes l'affaire à notre compte, de sorte que le gérant put être congédié plus tôt. Le contrat de vente entrait en vigueur le 1. octobre 1987.

La reprise d'un établissement public, grand ou petit, est toujours accompagné de la même problématique: Les tenanciers doivent dès le premier jour imposer leur personnalité sur l'établissement, alors qu'ils ne savent pas réellement comment la clientèle réagira à cette personnalité. C'est vraiment une alchimie étrange, en fait la même alchimie que lorsque deux personnes étrangères l'une à l'autre se rencontrent: on salue, on se tend la main, on se trouve sympathique – ou peut être pas. A cela près que lorsqu'il s'agit de la reprise d'un établissement public, de très grosses sommes sont en jeu. Et les tenanciers que ratent leur entrée devront travailler infiniment plus dur pour regagner la confiance et la bonne volonté de la clientèle.

Nous avons soigneusement planifié notre entrée. Nous avons, conjointement avec l'ancienne propriétaire, fait paraître une annonce dans la feuille d'avis locale, une invitation a venir pendre la crémaillère, en musique. Jusqu'à 21 heures nous avons offert à chaque client une consommation gratuite. Et aussi un bon d'une valeur de 10 francs, négociable à une autre date. Le sens et le but de l'opération étant d'inciter les clients à revenir. Autrement les gens viennent à une telle inauguration, s'en mettent plein la vue et on ne les revoit plus jamais. Cette opération était financée par nous-même pour une moitié, et par l'ancienne propriétaire pour l'autre moitié.

Et ils vinrent nombreux, très nombreux.

Une chose doit être dite d'emblée: Dès le début, l'affaire a bien marché, et elle a continué à bien marcher. Mais l'effort initial est énorme, et impossible à surestimer.

Car au début tout – et je dis bien: tout – est nouveau, et les problèmes tombent comme autant d'avalanches: Comment le chauffage fonctionne-t-il, où est le poste de police, le contrôle des habitants?

Qui donc livre les pommes de terre, comment organise-t-on le personnel au mieux, où se trouve l'école pour les enfants?

Quel client est un bon vivant, quel client est un râleur, combien y a t il de cadavres dans la cave à liqueur, pourquoi le compresseur du refroidissement est-il constamment en rideau?

Questions, questions, questions. une kyrielle de problèmes qui tous réclament impérativement une solution immédiate. Notre cuisine est-elle au goût des clients, avons le bon choix de vins, et toujours et toujours: comment les clients apprécient-ils notre effort?

Klara est une grande diplomate. Elle est une hôtesse par vocation, sourit beaucoup, possède une remarquable mémoire des noms – un facteur extrêmement important en pays germanophone – se soucie du moindre détail et réalise de fantastiques arrangements floraux.

De plus, une mère dévouée pour nos deux enfants, et pour moi une amante et une amie, toujours fidèle, à mes côtés même dans les pires moments, modeste et tranquille.

Une telle femme est un cadeau du Ciel.


La suite:

Les dettes odieuses tuent vraiment

Discours du Président Thomas Sankara du Burkina Faso

«La dette ne peut pas être remboursée parce que si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre, si nous payons, c'est nous qui allons mourir. Soyons en sûrs également.»

Thomas Sankara

Thomas Sankara (1949-1987) fut président du Burkina Faso (pays africain autrefois connu sous le nom de Haute-Volta), de 1983 à 1987. C’est lui qui changea en 1984 le nom du pays pour Burkina Faso, qui signifie «le pays des hommes intègres». Pour ne pas subir les dictats des financiers internationaux, il refusa toute aide du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Son pays semi-désertique, affamé, endetté, avec une mortalité infantile des plus élevée du monde, ne pouvait compter que sur lui-même. «Deux repas et 10 litres d’eau pour tous et tous les jours» devint son slogan et son programme; et en quatre ans, ce programme devint réalité: il avait en effet réussi à rendre son pays auto-suffisant dans le domaine alimentaire.

  

Cependant, le fardeau de la dette extérieure, accumulé par les gouvernements précédents, menaçait son pays. Le 29 juillet 1987, Sankara prononçait le discours suivant à la 25e Conférence au sommet des pays membres de l’OUA (Organisation de l’Union Africaine) à Addis-Abeba, en Éthiopie, appelant à un front uni tous les pays africains contre la dette, et déclarant, entre autres: «Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence!» Sankara fut assassiné le 15 octobre 1987, trois mois après ce discours. Pour un front uni contre la dette
par le Président Thomas Sankara
Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par ses origines. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont ceux-là qui nous ont colonisés, ce sont les mêmes qui géraient nos États et nos économies, ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fonds, leurs frères et cousins. Nous étions étrangers à cette dette, nous ne pouvons donc pas la payer. La dette, c’est encore le néo-colonialisme où les colonisateurs se sont transformés en assistants techniques; en fait, nous devrions dire qu’ils se sont transformés en assassins techniques; et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement. Des bailleurs de fonds, un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le bâillement suffisait à créer le développement chez les autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés; on nous a présenté des montages financiers alléchants, des dossiers; nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans, même plus c’est-à-dire que l’on nous a amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus. Mais la dette, c’est sa forme actuelle, contrôlée, dominée par l’impérialisme, une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéisse à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer les fonds chez nous avec l’obligation de rembourser. On nous dit de rembourser la dette: ce n’est pas une question morale, ce n’est point une question de ce prétendu honneur de rembourser ou de ne pas rembourser. Monsieur le président, nous avons écouté et applaudi le premier ministre de Norvège lorsqu’elle est intervenue ici même, elle a dit, elle qui est Européenne, que toute la dette ne peut pas être remboursée. La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre, si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons en sûrs également. Ceux qui nous ont conduits à l’endettement ont joué comme dans un casino; quand ils gagnaient, il n’y avait point de débat, maintenant qu’ils ont perdu au jeu, ils nous exigent le remboursement, et l’on parle de crise. Non! Monsieur le Président, ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu, la vie continue! Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous n’avons pas de quoi payer; nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous ne sommes pas responsables de la dette; nous ne pouvons pas payer la dette parce que, au contraire, les autres nous doivent ce que les plus grandes richesses ne pourront jamais payer c’est-à-dire la dette de sang. C’est notre sang qui a été versé! On parle du plan Marshall qui a refait l’Europe économique mais on ne parle jamais du plan africain qui a permis à l’Europe de faire face aux hordes hitlériennes lorsque leur économie était menacée, leur stabilité était menacée. Qui a sauvé l’Europe? C’est l’Afrique! On en parle très peu, on en parle si peu que nous ne pouvons pas nous être complices de ce silence ingrat. Si les autres ne peuvent pas chanter nos louanges, nous avons au moins le devoir de dire que nos pères furent courageux et que nos anciens combattants ont sauvé l’Europe et finalement ont permis au monde de se débarrasser du nazisme. La dette, c’est aussi la conséquence des affrontements et lorsque l’on nous parle aujourd’hui de crise économique, on oublie de nous dire que la crise n’est pas venue de façon subite, la crise existe de tout temps et elle ira en s’aggravant chaque fois que les masses populaires seront de plus en plus conscientes de leur droit face aux exploiteurs. Il y a crise aujourd’hui parce que les masses refusent que les richesses soient concentrées entre les mains de quelques individus; il y a crise parce que quelques individus déposent dans des banques à l’étranger des sommes colossales qui suffiraient à développer l’Afrique; il y a crise parce que face à ces richesses individuelles que l’on peut nommer, les masses populaires refusent de vivre dans les ghettos, dans les bas quartiers; il y a crise parce que les peuples partout refusent d’être dans Soweto face à Johannesburg. Il y a donc lutte et l’exacerbation de cette lutte amène les tenants du pouvoir financier à s’inquiéter. On nous demande aujourd’hui d’être complices de la recherche d’un équilibre, équilibre en faveur des tenants du pouvoir financier, équilibre au détriment de nos masses populaires. Non, nous ne pouvons pas être complices, non, nous ne pouvons pas accompagner ceux qui sucent le sang de nos peuples et qui vivent de la sueur de nos peuples, nous ne pouvons pas les accompagner dans leur démarche assassine. Monsieur le président, nous entendons parler de club, club de Rome, club de Paris, club de partout. Nous entendons parler du groupe des cinq, du groupe des sept, du groupe des dix peut être du groupe des cent et que sais-je encore. Il est normal que nous créions notre club et notre groupe faisant en sorte que dès aujourd’hui Addis-Abeba devienne également le siège, le centre d’où partira le souffle nouveau: le club d’Addis-Abeba. Nous avons le devoir aujourd’hui de créer le front uni d’Addis-Abeba contre la dette. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons dire aux autres qu’en refusant de payer la dette nous ne venons pas dans une démarche belliqueuse, au contraire, c’est dans une démarche fraternelle pour dire ce qui est. Du reste, les masses populaires en Europe ne sont pas opposées aux masses populaires en Afrique mais ceux qui veulent exploiter l’Afrique, ce sont les mêmes qui exploitent l’Europe; Nous avons un ennemi commun. Donc notre club parti d’Addis-Abeba devra également dire aux uns et aux autres que la dette ne saurait être payée. Et quand nous disons que la dette ne saurait être payée ce n’est point que nous sommes contre la morale, la dignité, le respect de la parole. Parce que nous estimons que nous n’avons pas la même morale que les autres. Entre le riche et le pauvre, il n’y a pas la même morale. La bible, le coran, ne peuvent pas servir de la même manière celui qui exploite le peuple et celui qui est exploité; Il faudrait alors qu’il y ait deux éditions de la bible et deux éditions du coran. Nous ne pouvons pas accepter qu’on nous parle de dignité, nous ne pouvons pas accepter que l’on nous parle de mérite de ceux qui payent et de perte de confiance vis-à-vis de ceux qui ne payeraient pas. Nous devons au contraire dire que c’est normal aujourd’hui, nous devons au contraire reconnaître que les plus grands voleurs sont les plus riches. Un pauvre, quand il vole, il ne commet qu’un larcin ou une peccadille tout juste pour survivre par nécessité. Les riches ce sont eux qui volent le fisc, les douanes et qui exploitent les peuples. Monsieur le président, ma proposition ne vise pas simplement à provoquer ou à faire du spectacle, je voudrais dire ce que chacun de nous pense et souhaite. Qui ici ne souhaite pas que la dette soit purement et simplement effacée? Celui qui ne le souhaite pas, il peut sortir, prendre son avion et aller tout de suite à la banque mondiale payer! Tous nous le souhaitons! Je ne voudrais pas que l’on prenne la proposition du Burkina Faso comme celle qui viendrait de la part de jeunes sans maturité et sans expérience. Je ne voudrais pas non plus que l’on pense qu’il n’y a que les révolutionnaires à parler de cette façon. Je voudrais que l’on admette que c’est simplement l’objectivité et l’obligation et je peux citer dans les exemples de ceux qui ont dit de ne pas payer la dette des révolutionnaires comme des non révolutionnaires, des jeunes comme des vieux. Monsieur le Président, ce n’est donc pas de la provocation. Je voudrais que, très sagement, vous nous votiez des solutions. Je voudrais que notre conférence adopte la nécessité de dire clairement que nous ne pouvons pas payer la dette, non pas dans un esprit belliqueux, belliciste, ceci pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner. Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence. Par contre, avec le soutien de tous, dont j’ai besoin, nous pourrons éviter de payer. Et en évitant de payer, nous pourrons (contribuer) à notre développement. Et je voudrais terminer en disant que chaque fois qu’un pays africain a une arme, c’est contre un Africain. Ce n’est pas contre un Européen. Ce n’est pas contre un Asiatique. C’est contre un Africain. Par conséquent, nous devons également, dans la lancée de la résolution de la question de la dette, trouver une solution au problème de l’armement. Je suis militaire et je porte une arme. Mais, monsieur le Président, je voudrais que nous nous désarmions; parce que moi, je porte l’unique arme que je possède, et d’autres ont camouflé les armes qu’ils ont! Alors, chers frères, avec le soutien de tous, nous pourrons faire la paix chez nous. Nous pourrons également utiliser ces immenses potentialités pour développer l’Afrique, parce que notre sol, notre sous-sol, sont riches; nous avons suffisamment de bras, et nous avons un marché immense, très vaste — du nord au sud, de l’est à l’ouest. Nous avons suffisamment de capacités intellectuelles pour créer, ou tout au moins prendre la technologie et la science partout où nous pouvons les trouver. Monsieur le Président, faisons en sorte que nous mettions au point ce front uni d’Addis-Abeba contre la dette. Faisons en sorte que ce soit à partir d’Addis-Abeba que nous décidions de limiter la course aux armements entre pays faibles et pauvres. Les gourdins et les coutelas que nous achetons sont inutiles. Faisons en sorte également que le marché africain soit le marché des Africains: produire en Afrique, transformer en Afrique, et consommer en Afrique. Produisons ce dont nous avons besoin, et consommons ce que nous produisons, au lieu d’importer. Le Burkina Faso est venu vous exposer ici la cotonnade (la fabrique du coton): produite au Burkina Faso, tissée au Burkina Faso, cousue au Burkina Faso, pour habiller les Burkinabés (les habitants du Burkina Faso). Ma délégation et moi-même nous sommes habillés par nos tisserands, nos paysans. Il n’y a pas un seul fil qui vienne de l’Europe ou de l’Amérique! Je ne fais pas un défilé de mode, mais je voudrais simplement dire que nous devons accepter de vivre africains, c’est la seule façon de vivre libres et de vivre dignes. Je vous remercie, monsieur le Président. La patrie ou la mort, nous vaincrons!
Thomas Sankara Avec un tel discours, le Président Sankara devenait pour les Financiers un scandale qui devait être éliminé. Il fut assassiné le 15 octobre 1987 par un coup d’État mené par Blaise Compaoré (le président actuel), qui se hâta de retourner dans le giron du FMI et de rejeter les réformes de Sankara, ce qui fait que le Burkina Faso compte aujourd’hui parmi les trois pays les plus pauvres au monde. Une semaine avant de mourir, Sankara déclarait: «Les individus peuvent être assassinés, mais vous ne pouvez pas tuer les idées.» La solution est donc d’éduquer non seulement une seule personne — le chef d’État ou président de la nation — mais toute la population, sur l’escroquerie du système actuel d’argent-dette, et d’informer les gens sur la façon dont un pays peut créer sa propre monnaie sans dette, et garantir la sécurité économique de tous ses citoyens. Telle est l’idée que le journal Vers Demain répand, et comme la vérité, cette idée ne peut pas être éliminée ou réduite au silence, au contraire, elle doit se répandre aux quatre coins de la terre! De retour à Quoi de neuf De retour à la page d'accueil de Vers Demain
http://ferraye.blogspot.com/2010/06/qui-detient-les-dettes-mondiales.html  

Bombe atomique et bombe des dettes

Sauvés de la bombe atomique Durant la 2ème guerre mondiale, la bombe atomique détruisit Hiroshima. Autour de l’impact, à 1,5 km à la ronde, il n’ y avait plus âme qui vive. Un désert de mort ! Or, une petite maison se trouvait près de l’église paroissiale, à 8 immeubles seulement du point central de l’explosion. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette maison resta absolument intacte ! Il s’agissait du presbytère des pères Jésuites. 8 Jésuites y habitaient. Aucun d’eux ne fut affecté le moins du monde par la bombe, ils sont ressortis du drame non seulement vivants, mais en parfaite santé. Ils sont morts âgés, de nombreuses années plus tard. Le Père Hubert Schiffer, l’un des jésuites, avait 30 ans lorsque la bombe éclata. Il vécut encore 33 ans en bonne santé, avant de mourir à Francfort en 1982. En 1976, pour le grand Congrès Eucharistique de Philadelphie, il sonna son témoignage publiquement. J’étais présente. A l’époque, les 8 membres de la communauté jésuite étaient encore vivants. Des experts se sont longtemps penchés sur cette énigme, investiguant à l’aide des meilleurs appareils et recherchant avec passion les moindres indices d’une force cachée dans la construction. Comment cette maison, qui n’avait rien de spécial et ressemblait à une simple maison japonaise, avait-elle pu résister à un tel cataclysme ? Par ailleurs, les Jésuites eux-mêmes durent se faire examiner par plus de 200 scientifiques. La conclusion restait la même : Ils ne comprenaient pas comment ces hommes avaient pu survivre au milieu de cette hécatombe où tous les autres êtres vivants avaient péri, par milliers. Sauvés de la bombe des dettes L'Espagne en faillite ?Le Roi de l'Espagne prie Dieu de nous sauver de la faillite. L'Etat ne paie plus ses factures notamment en Espagne, en Grèce, en Californie… http://www.bankster.tv/index.php?PHPSESSID=7f319a8584051a8cf17d3f4a3c51eef3&topic=331.msg609;topicseen#new

Allemagne et inflation, aussi pour le $ ?

C'était aussi un 9 Août 1923.
L'Allemagne est au plus bas : 1 dollar vaut 3 milliards de marks et demi !
9 Août 2010, il n'y plus de marks… et le $ va s'effondrer encore plus, les autres monnaies sont en risques systémiques…

Le Peuple plénipotentiaire et souverain a un droit régalien à la création monétaire, qui lui a été volé dans toute l' Europe et dans le monde, sauf partiellement notamment en Chine et en Suisse grâce à sa démocratie directe que certains cupides veulent jeter aux orties….
Les crises viennent essentiellement du fait que les créations monétaires sont sous un monopole privé d'une petite coterie de rapaces anonymes, cupides et sans pitié. Le prix à payer, des morts, des dépressifs, des alcooliques, des drogués…
www.bankster.tv 
« La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux monnayeurs. …» Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d'économie en 1988
•      « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
http://union-ch.nuxit.net/articles.php?lng=fr&pg=765
0004-Le-gros-banquier-4.lang-du.clp.300-w.jpg

Qui est derrière toutes ces folies ? A qui le crime profite-t-il ? Qui sont les vrais créanciers de ces montagnes de dettes ?
Suivez l'argent et vous trouverez les coupables de ces crimes abominables avec des millions de morts, sic, des centaines de millions…

 Avec mes meilleures salutations et voeux pour une bonne santé et de belles vacances.

Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement. 

François de Siebenthal

14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland

Krach ? Solutions…

Invitations chaque année, fin août, début septembre. http://michaeljournal.org/quoideneuf.htm
http://desiebenthal.blogspot.com/
00 41 21 616 88 88

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Allemagne et inflation, aussi pour le $ ?

C'était aussi un 9 Août 1923.
L'Allemagne est au plus bas : 1 dollar vaut 3 milliards de marks et demi !
9 Août 2010, il n'y plus de marks… et le $ va s'effondrer encore plus, les autres monnaies sont en risques systémiques…

Le Peuple plénipotentiaire et souverain a un droit régalien à la création monétaire, qui lui a été volé dans toute l' Europe, sauf partiellement en Suisse grâce à sa démocratie directe que certains cupides veulent jeter aux orties….
Les crises viennent essentiellement du fait que les créations monétaires sont sous un monopole privé d'une petite coterie de rapaces anonymes, cupides et sans pitié. Le prix à payer, des morts et des dépressifs.
www.bankster.tv 
« La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux monnayeurs. …» Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d'économie en 1988
•      « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
http://union-ch.nuxit.net/articles.php?lng=fr&pg=765

Traduction »