La dette, les religions, le droit ?





La dette, les religions, le droit ?



Colloque international
Université Toulouse 1 Capitole
Centre Toulousain d’Histoire du Droit et des Idées Politiques
Montauban,

Les mardi 18, mercredi 19 et jeudi 20 juin 2013


avec MM et Mmes

-Alvaro Gil Robles y Gil Delgado, professeur émérite de l’Université Complutense de Madrid,
directeur du Centre d’Etudes de la Fondation Valsaín, premier Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe,
-Danielle Anex-Cabanis, professeur à l’université Toulouse 1 Capitole, De la dette envers Dieu au devoir envers les hommes.
-Azema Ludovic, maître de maître de conférences à l’université Toulouse 1 Capitole, La dette, l’Eglise, l’Etat en 1789, les doléances du Midi toulousain.
-Bernard Barbiche, professeur honoraire à l’Ecole des Chartes, Sully et la dette.
-Jacqueline Begluiti-Zonno, historienne du droit à l’université Toulouse 1 Capitole, La Dette, l’Etat, l’harmonie Sociale. Le Patronage, « un devoir de justice, une œuvre de préservation sociale » à travers l’exemple de Toulouse (1890-1910).
-Ahmed Ben Taleb, professeur à l’université de Tunis El Manar, Dette et morale en droit civil tunisien.
-Jacques Bichot, professeur émérite de l’université Jean Moulin Lyon 3, Quelle drôle de dette est devenue la piété filiale !
-Dominique Borne, président de l’Institut Européen en Sciences des Religions, Que devons-nous à nos aînés ?
-André Cabanis, professeur à l’université Toulouse 1 Capitole, Dieu, débiteur ?
-Miguel R. Capuano, consul général de la République du Nicaragua en Grèce, La dette : convergence d’influences entre l’Amérique Centrale et l’Europe.
-Hassen Chalgoumi, imam de Drancy, président de la conférence des imams de France, La dette et ses conséquences sur le lien social et l’intégration dans les quartiers populaires.
– Jacques Cremer,
-François Dermange, professeur à l’Université de Genève, Faut-il être équitable, humain ou charitable ? La Règle d’or et la dette selon Calvin.
-Olivier Devaux, professeur à l’Université Toulouse 1 Capitole, Ce que l’homme doit à Dieu dans l’ancienne France : grosses et menues dîmes ecclésiastiques dans quelques arrêts notables du Parlement de Toulouse (XVe-XVIIe siècle).
-Vincent Dussart, professeur à l’Université Toulouse 1 Capitole, La dette et l’impôt : un lien nécessaire ?
-Spyridon Flogaitis, ancien ministre, professeur à l’université d’Athènes, .
-Philippe Galinou, président honoraire de Max Havelaar France,
-Nikoletta Giantsi, professeur à l’université d’Athènes, Dette et usure pendant le bas Moyen Age : un dialogue entre l’Eglise et la Société.
19-Pandelis Kalaïtzidis, directeur de l’Académie d’Etudes Théologiques de Volos, Ethique évangélique et politiques de dette dans l’Europe post-chrétienne.
-S. E. Samuel Kleda, Archevêque de Douala, Dette, pauvreté et doctrine sociale de l’Eglise catholique.
-Jacques Krynen, professeur à l’Université Toulouse 1 Capitole, directeur du CTHDIP, La dette de la justice royale.
-Christian Lavialle, professeur à l’Université Toulouse 1 Capitole, La part du sacré dans la dette.
-Jacques Lecaillon, professeur émérite de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Dette, religion et sécularisation : le point de vue des économistes.
-Hervé Le Roy, maître de conférences à l’université Toulouse 1 Capitole, La dette dans l’histoire et la théologie de Jacques Ellul.
-Jacques Leroy, professeur à l’université d’Orléans, La peine assimilée à une dette.
-Christine Mengès-Le Pape, professeur à l’université Toulouse 1 Capitole.
-Julian Monte-Mayor, professeur à l’université Toulouse 1 Capitole, La Monarchie Catholique et la dette (1519-1800).
-Hugues Minguet, o.s.b., fondateur de l’Institut Sens et Croissance, Avant l’argent, la bénédiction.
-Paul Mironneau, directeur du Château national de Pau, La dette intellectuelle: exercices pratiques, d’après quelques manuscrits de la France méridionale vers 1390-1400
-Hiam Mouannès, maître de conférences à l’université Toulouse 1 Capitole, responsable pédagogique du CUTG-UT1. Une dette de quoi et envers qui ? Quand l’Etat a le devoir de garantir ce que le citoyen est en droit d’attendre.
-Philippe Nélidoff, professeur à l’université Toulouse 1 Capitole, .
-Mohamed Nouri, Président du Conseil français de la Finance Islamique, L’économie islamique : une economie sans dette.
-Léon Okioh, professeur à l’université d’Abomey, Famine et pauvreté en Afrique.
-Jean-Marie Pailler, professeur émérite de l’université Toulouse II-Le Mirail, Rome. Les liens de la dette.
-Bernadette Pierchon, maître de conférences à l’université Toulouse 1 Capitole , Le dû social des jeunes filles au XIXe siècle à travers les manuels d’éducation.
-Jean Pliya, ancien ministre, professeur et recteur honoraire de l’université nationale du Bénin, Donner à Dieu, secourir les faibles.
-Jean Pradel, professeur émérite de l’université de Poitiers, Que dit le droit pénal à celui qui ne paie pas ses dettes?
-Tanguy-Marie Pouliquen, professeur à la faculté de théologie de Toulouse, L’anthropologie du don gratuit comme personnalisme intégral.
-René-Samuel Sirat, ancien grand rabbin de France, directeur de la chaire Unesco Réseau de Connaissance réciproque des religions du Livre, L’Alliance du Sinaï et les lois bibliques fondamentales.
-Piotr Szwedo, professeur à l’université Jagellonne de Cracovie, « Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. » (Luc, 16.2). Le patrimoine commun de l’humanité comme une dette envers les futures générations. Une réflexion de droit international.
-Michel Stavrou, professeur à l’institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris), « Prêtez sans rien attendre en retour. » Les prêts à intérêt dans la tradition chrétienne byzantine.
-Claude Sumata, professeur à l’université catholique du Congo, Les défis de l’environnement financier international : Les politiques micro et macro prudentielles à l’échelle planétaire.
-Jeanne-Marie Tuffery, professeur à l’université de Strasbourg, L’évolution du régime juridique de la dette en droit des affaires. Faillite et banqueroute: l’enjeu d’une distinction.
-Mounir Tlili, professeur de droit musulman à l’université Zitouna de Tunis, Le droit islamique et la dette.
-Shmuel Trigano, professeur à l’université Paris, La dette et le problème de l’origine. Le dispositif biblique.
-Joseph-Marie Verlinde, professeur honoraire à l’institut catholique de Lyon, « Ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi » (Rm 13,8).
-Willy Bongo-Pasi, professeur et recteur de l’université panafricaine du Congo, Les principes de la doctrine sociale de l’Eglise face au crédit social et aux droits de la personne.



Participeront aussi notamment des économistes canadiens, Alain Pilote et Marcel Lefebvre.



http://www.youtube.com/watch?v=5enljAk_FlQ


Etienne Chouard explique pourquoi il faut libérer les Hommes de la quête nécessaire de l’argent par le travail marchand, facteur de soumission du peuple à ceux qui détiennent l’argent. Avec un revenu de base inconditionnel, on libérerait ainsi la créativité humaine, et on permettrait aux citoyens de se consacrer à ce qui leur semble bon et juste.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/04/paris-ces-veilleurs-qui-temoignent-aux.html

https://docs.google.com/open?id=1LULZl8uEZTZ1XOjSSBpopgN1KfmueeVa2PBVxGeKMu5lPf_0tGphrfmKYbpF

Madagascar, images


http://desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf
https://docs.google.com/document/d/1MRXDMGi4zbTYwFiKI8qpqFeAg3ayEkLaufWq4OrlQ0o/edit?hl=fr&authkey=CLrT-IwK

Comment créer et partager les surplus:
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=1Kxlo32UKwGx0fVhNYmkul1mr0oKs6RyIIdzKOUAlcWVv6n83Z-Cnr8lc-EHs&hl=fr

Avec mes meilleurs voeux notamment pour une bonne santé
Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.
François de Siebenthal
Economiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
CH 1006 Lausanne
Suisse, Switzerland
https://www.facebook.com/desiebenthal https://www.facebook.com/desiebenthal
skype: siebenthal
Tel. en Suisse: 021 616 88 88
Fax en Suisse:  021 616 88 81
Intern. 00 41 21 616 88 88
Fax intern. : 00 41 21 616 88 81
Please, subscribe to be kept informed.
Un abonnement nous encourage.  Pour la Suisse, 5 numéros par année de 16 pages par parution: le prix modique de l’abonnement est de 16 Sfr.- par année (envois prioritaires)
Nous vous prions de nous envoyer votre adresse postale pour l’abonnement au journal.
http://www.michaeljournal.org/abonnement.htm
merci.
www.familiaplus.com
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

L’Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt)

Une vidéo édifiante sur la nature de l’argent, son origine, le fonctionnement des crédits bancaires, et plus généralement le système monétaire actuel.


! Pour la vidéo complète en français, c’est ici 🙂   >>> http://www.alterinfo.net/L-argent-dette-Une-video-pour-comprendre_a24434.html <<< ou ici (sur vimeo) également.
La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D’ou vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d’argent à preter ?

La réponse est… qu’il n’y en a pas.

De nos jours, L’ARGENT S’EST FAIT DETTE.

S’il n’y avait PAS DE DETTE
Il n’y aurait PAS D’ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n’etes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, meme si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d’animation, dynamique et divertissant, de l’artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D’ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous.

En rapport avec cet article :
Voici un extrait du livre de Jean-Gaston BARDET, Demain, C’est l’An 2000! écrit en 1950!

LE SUPER-MÉCANISME CONCENTRATIONNAIRE

par Jean-Gaston BARDET

Mais parmis tous les mécanismes concentrationnaires, il en est un plus subtil et plus puissant, dont l’ignorance était quasi totale il y a trente ans (ndlr, écrit en 1950, donc en 1920). Aussi suis-je bien obligé de l’exposer en détail. C’est le mécanisme bancaire qui multiplie les méfaits de l’usure et du crédit. En effet, d’un côté, par l’addition des intérêts il double, puis quadruple toute dette en quinze puis trente ans, d’un autre côté, par le subterfuge du crédit et de la monnaie scripturale, il vampirise toutes les richesses mobilières et surtout immobilières d’une nation, puis du monde.

L’usure a toujours été interdite par le Droit canon romain, puis par le Coran. Le catéchisme du concile de Trente est formel: “Tout ce qu’on prend au delà de ce qu’on a donné est usure… c’est pourquoi le prophète Ezéchiel (18-17) dit que Celui-là sera juste qui n’aura rien pris au-delà de ce qu’il aura prêté . Et Notre Seigneur nous ordonne, dans Saint-Luc (6-35), de prêter sans en rien espérer. Ce péché a toujours été considéré, même par les païens, comme un crime très grave et très odieux” et le concile ajoute, “c’est ce qui fait dire à Ciceron que prêter à usure ou tuer un homme c’est la même chose. Et en effet, ceux qui prêtent à usure vendent deux fois une même chose, ou ils vendent ce qui n’est point”.

Il faudrait bien peu connaître l’histoire des civilisations pour s’imaginer qu’il ne s’agit là que d’un pincipe de morale et non pas d’un principe fondamental de bonne organisation de la société civile… car il n’y a qu’une seule clé pour les Deux Royaumes (celui de la Terre et celui du Ciel).

La civilisation égyptienne a duré quelques cinq mille ans; elle ignorait la monnaie. Les diverses civilisations mésopotamiennes se sont effondrées les unes après les autres, au bout de quelques siècles, s’entre-déchirant, s’entre-détruisant. Elles connaissaient non seulement le trafic des lingots, mais l’usure, c’est-à-dire le “croît de l’argent” comme l’appelle le code d’Hammourabi. L’intérêt pouvait légalement atteindre 25% et montait jusqu’à 100 et 140%…

L’Encyclopaedia Britanica (article Money, édition de 1929) souligne que l’écroulement de la Grèce au VIème siècle comme l’effonfrement de l’Empire romain sont également dus à l’usure. Ainsi que l’a montré G. Ferrero dans: la Grandeur et le déclin de Rome, Jules César fut brisé pour s’être montré incapable de résoudre “la gigantesque accumulation d’intérêts inaliénables qui avaient concentré toute la richesse en quelques mains, réduisant les petits propriétaires en esclavage”.

Vous commencez à soupçonner pourquoi Cicéron est plus dur dans ses jugements que les Pères de l’Église!

Précisons que le mot usure ne s’applique pas au taux pratiqué mais au caractère du prêt (Il n’en est pas de même du mot : usurier. Cependant les auteurs anglais qualifient d’usure le prêt à la production de l’argent qui n’existe pas, de l’argent négatif). Le prêt de consommation est seul qualifié d’usure dans les textes canoniques, le prêt à la production n’est pas un prêt, mais un apport de capital à une entreprise dont l’activité fournit des bénéfices. Ce prêt à la production n’est-il pas licite? Oui, dans certaines limites du taux de l’intérêt, mais non quand celui-ci atteint 50% à 60%, tel est cependant le taux réel des avances bancaires modernes.

Pour le comprendre, il faut étudier la constitution et le développement de la Banque d’Angleterre, type du système bancaire moderne, né en pays protestant où l’usure avait été autorisée par Elisabeth.

En 1694, Guillaume d’Orange, devenu Guillaume III d’Angleterre, n’avait plus d’argent pour payer son armée. Ce Hollandais, dont le succès avait été financé par les banquiers protestants de son pays, va — juste retour des choses — être pris dans l’engrenage des usuriers anglo-hollandais. Un syndicat d’usuriers, dirigé par William Paterson, lui proposa la combinaison suivante: a) Le syndicat privé avancera au gouvernement un prêt en or de 1 200 000 livres, au taux de 6%, le capital et l’intérêt étant garantis par l’État et payés en or; b) en récompense, le syndicat privé a le droit de s’appeler Banque d’Angleterre; c) comme le syndicat se démunissait ainsi de tout son capital pour financer le prêt, il avait en échange (?) le droit d’émettre et de négocier des billets à ordre jusqu’à la concurrence des 1 200 000 livres prêtées en or, à l’Etat.

Jusque-là, seul l’Etat avait le droit régalien de battre monnaie, c’est lui qui aurait pû et dû émettre ces billets gagés sur l’or qu’il avait emprunté. Le syndicat, abusant de son titre de Banque d’Angleterre, fit imprimer des billets reconnus valables à Londres, puis dans tout le pays, sous caution morale du roi et matérielle du prêt en or. C’était génial, le public avait confiance en des papiers que la Banque — n’ayant plus de capital — était incapable de rembourser. Ainsi est né le crédit moderne en argent-papier, véritable contrefaçon du Crédo.

Par cet abus de confiance envers le peuple anglais, doublé de haute trahison envers le roi, dit Thomas Robertson (1), le clan des usuriers doubla d’un trait de plume sa fortune. Elle fit même plus que doubler, puisqu’il touchait non seulement l’intérêt sur son prêt en or, mais l’intérêt sur les billets en papier qu’il se mit à prêter — le 6% sur le capital initial devenant du 12%, en huit ans il doublait à nouveau (2).

Ainsi la Banque avait créé une double dette, l’une du gouvernement — lequel, après tout, empochait l’or — l’autre du peuple anglais. L’endettement simultané du gouvernement et du peuple ne fera que croître sans cesse, le gouvernement faisant évidemment tout retomber sur le peuple par le système des impôts. Telle est l’origine de la Dette nationale anglaise, nulle avant Guillaume III et qui ateignait, en 1948, 24 milliards de livres. Le mécanisme comporte trois stades: usure, dette, impôts, dont 60% servent à payer les intérêts de la dette.

Guillaume III continua à emprunter à la Banque jusqu’à concurrence de 16 millions de livres-or. Et celle-ci émit la même somme en billets. Bien plus, comme les billets avaient cours au même titre que l’or, même à l’étranger, la Banque avança désormais au gouvernement du papier… cautionné par lui, et non plus en or. Le tour était joué. Il est évident qu’à ce moment-là le gouvernement aurait pu reprendre son droit régalien et décider d’imprimer lui-même, les billets; il n’aurait ainsi jaimais eu d’intérêts à verser ni de dette nationale en boule de neige.

Au début, la banque n’émit des billets que jusqu’à concurrence de l’or prêté, et conserva une réserve-or dstinée à couvrir les demandes de remboursement. Petit à petit, elle s’aperçut que les gens préféraient manier des billets plus légers que l’or, et qu’on pouvait émettre des billets en se contentant de garder une réserve de 10%.

Mises en goût par une opération aussi fructueuse, les banques se multiplièrent comme des champignons. Entre 1694 et 1830, on trouve dans les îles Britaniques 684 banques privées, émettant chacune ses propres billets.

En dehors de toute considération morale le prêt à la production suffit à déséquilibrer toute économie qui n’est pas purement agricole ou pastorale, c’est à dire la seule économie où le “croît biologique”, don de Dieu, éternellement renouvelé, peur dépasser le “croît de l’argent” lorsque le taux est faible. L’industrie, elle, ne fait que transformer, et par l’extraction, épuiser.

Tout d’abord, c’est l’inflation. Il y a dix fois plus de signes monétaire légaux en 1836 qu’en 1694. Or cette monnaie-papier n’est pas seulement prêtée mais dépensée directement par les banques, qui jouent ainsi le rôle de commerçants. Elles peuvent ainsi faire marcher leur commerce, avec seulement 10% du capital réel, tandis que les industriels qui veulent lancer une usine ou constituer un stock empruntent aux banques, au taux de 6%, des billets qui ne représentent quasi rien et hypothèquent leurs moyens réels de production pour du vent. Cela explique le peu de faillites des banques et la vampirisation des industries et du commerce par les “banques d’affaires”.

Toutefois, en 1836, le gouvernement britanique eut conscience du danger. Après une enquête secrète, le chancelier Robert Peel prit l’initiative du Bank Charter Act de 1844. Cette lois retira aux quelques 600 banques privées le droit d’émettre des billets en ne reconnaissant qu’à la -seule- Banque d’Angleterre, obligée cette fois d’avoir une couverture-or de 100% — ce qui dura jusqu’en 1914…— Aujourd’hui, la couverture n’est plus que symbolique.

Pauvre gouvernement! Les 600 banquiers se réunirent en un nouveau syndicat, le Joint Stock Banks- et -remplacèrent l’émission des billets interdits par l’émission de chèques facilitant l’avance bancaire, c’est à dire l’ouverture de crédit en compte courant. Ce n’était qu’une émission camouflée de billets, et d’autant plus avantageuse qu’elle allait servir principalement à enfler la production des gros emprunteurs et non à faciliter la consommation des petits, comme la monnaie légale.

C’était un nouveau coup de génie. Cette fois, ce n’est plus le roi qui cautionnera l’émission, ce sont les déposants, par suite d’une confusion habilement entretenue.

Le secret de la toute-puissance bancaire dans le monde entier, précise Robertson, réside dans le fait suivant: “Lorsqu’un individu dépose aujourd’hui 1 000 £ en espèces à la banque, celle-ci ne prête pas ces 1 000 £ à un autre client, mais les garde en réserve, et prête en avance bancaire, ou par chèque 9 000 £, c’est à dire neuf fois le montant du dépôt qu’elle a reçu”. C’est le premier client qui constitue la réserve de 10%… alors que le bon public croit que toute Banque n’est qu’un intermédiaire qui avance l’argent mis chez elle en dépôt, soit 1 000 £ pour 1 000 £. C’est d’ailleurs ce qui est déclaré dans tous les traités orthodoxes, et qui était officiellement inscrit dans l’ Encyclopaedia Britanica jusqu’en 1910; mais dans l’édition de 1929, vous lisez que “les banques prêtent en créant du crédit, elles créent leurs moyens de paiement ex nihilo” précise M. R. Hawtrey, secrétaire adjoint au Trésor.

En général, l’emprunteur a déposé des garanties. S’il ne peut rembourser son emprunt, la banque saisit les garanties et fait là un bénéfice absolu, pendant que l’emprunteur, lui, fait failite. S’il rembourse, la banque touche 6% sur 9000 £, soit 54% sur les 1 000 £ qui lui avait été déposées jadis, joli bénéfice pour avoir fait un simple jeu d’écriture. L’opération est annulée, la somme inscrite est rentrée dans la colonne Avoir, elle annule le montant porté en sortie dans la colonne Doit. Les 9 000 £ se dissolvent dans le vent, d’où elles étaient venues!…

De là le pouvoir quasi magique des banques. Non seulement elles créent et détruisent de la monnaie, mais des affaires. Elles provoquent des booms, des crises artificielles, des périodes de suractivité ou de chômage, suivant que — comme une coquette — elles accordent ou non leurs faveurs, c’est-à-dire des crédits de compte courants. Elles sont maîtresses du “cycle du commerce”. Leur pouvoir est invincible, quel que soit le parti qui triomphe temporairrement. Elles concentrent progressivement tout entre leurs mains, sur la ruine des nations.

Lorsqu’en 1919, Vincent C. Vickers — gouverneur de la Banque d’Angleterre depuis 1910 — s’apercevra de cette destruction irrémédiable, il démissionnera et commencera à dénoncer cet engrenage implacable (3). Il en résultera l’Official Governmental Report on Finance and Industry, dit MacMillan Report (4), au Parlement anglais de 1931, puis le Canadian Government Report of the Committee on Banking and Commerce, de 1939 (5), qui confirmèrent tous ces faits et révélèrent que le mot: dépôt bancaire est une escroquerie verbale, il fait croire à un actif alors qu’il représente au contraire un passif, une dette des emprunteurs. Il faut lui substituer l’expression “crédit financier” ou mieux “argent négatif”.

Avec ce système une banque peut tout acheter, tout faire passer entre ses mains, puisqu’elle peut doubler en deux ans non seulement son capital réel mais l’argent qu’on lui dépose. Elle réalise l’idéal concentrationnaire, n’ayant besoin ni de déplacer des hommes, ni de rassembler des machines, quelques traits de plume suffisent. C’est la reine des machines-en-papier! (ndlr, les ordinateurs)

Pas de concentration sans destruction

Le mécanisme moderne du Crédit, portant sur la production va conduire au même effondrement que la simple usure de l’antiquité, portant sur la consommation , car il ne possède plus d’autorégulation venant des signes monétaires légaux, de l’argent accumulé ou thésaurisé, de l’éparge.

Lorsque des consommateurs investissent leur épargne, tout d’abord, le taux d’intérêt réel reste limité, inférieur à 10% mais surtout, l’industrie qui emprunte ne peut se développer qu’en fonction de cette épargne, de ce surplus qui n’a pas été dépensé pour la consommation. À moins de fabriquer des objets superflus, cette industrie risque peu de surproduire, c’est-à-dire de produire au-delà des possibilités d’achat des consommateurs. Tandis que dans le cas du financement par les banques, qui émettent une monnaie scripturale anticipée , basée sur l’hypothèse de la vente des objets produits, les exploitations de la production s’enflent à une vitesse dépassant les pouvoirs d’achat réels qui sont désormais négligés et ignorés.

Il s’en suit une hystérie de la production qui offre l’alternative: chômage ou guerre pour la destruction des biens qui encombrent le marché.

Il y a donc deux financements possibles de caractères totalement opposés: l’un provenant de l’épargne, de l’argent en supplément et l’autre projeté par anticipation . Dans le premier cas, l’autorégulation doit venir de l’offre des capitaux existants, dans le second, de la demande en besoins primaires les plus certains.

Ainsi le financement bancaire — mis en lumière — est tout indiqué pour la construction et l’équipement immobilier profitant à l’ensemble du pays. Là où il n’y a point à craindre de surproduction, c’est vraiment la demande qui fixe l’émission. Ce sont les besoins en logements, en routes, en ponts, en hopitaux, en écoles, en forêts, qui cette fois, deviennent les régulateurs de la monnaie scripturale anticipée, si dangereuse dans ses anticipations. Mais dans ce cas, seuls des offices régionaux — et non une banque de crédit centralisée (6) — permettraient d’avoir la confiance du public de la région et le contrôle effectif des besoins proches. Comme là, il s’agit de prêt de consommation et non plus de production, il ne peut plus être question d’intérêt. La Région ne peut être usurière. Le mécanisme bancaire, en tant que mécanisme , est utilisé sans compromission avec l’usure, il possède son autorégulation organique: la connaissance de la communauté dans ses besoins propres. C’est le seul cas où posant le Bien au départ, nous le récoltons à l’arrivée.

Lorsque s’ajoutent les méfaits de prêt à intérêt de taux scandaleux, de la monnaie scripturale non freinée par les besoins et de l’hystérie de la production, on dévale à roue libre vers la destruction obligatoire.

La ruine vient, d’une part de la Dette nationale et de ses intérêts reportés sur le peuple par l’impôt qui n’est plus “juste”, ne répondant pas à un service rendu. Aussi se pose la question: faut-il rendre à César ce qui est à Mammon?

La ruine est augmentée par l’inflation qui déprécie les biens du travail et qui est telle qu’en juillet 1945, les banques réunies des îles Britaniques possédaient en caisse 600 millions de £ et avaient accepté environ 5 400 millions de £, soit neuf fois plus, en reconnaissances de dettes, prêts, avances, investissements. Ces 5 400 millions n’ayant aucune existence réelle ont été créés par les banques, à partir de rien, depuis 1844, au taux de 1 million par semaine (7).

Le système est très exactement satanique. L’homme ne peut rien créer ex-nihilo. L’argent-négatif ou dette peut, et doit, être détruit par un jeu d’écritures sur le grand Livre: la colonne Avoir équilibrant la colonne Doit. Mais subsiste l’intérêt à payer, qui ne le peut être que grâce à une nouvelle création ex-nihilo d’argent-négatif et ainsi de suite… Il se produit une boule de neige de dettes, une marée d’argent-négatif, de néant, qui augmente sans cesse et entraîne à la destruction obligatoire des biens réels.

Le chaos économique qui conduit chaque pays à l’alternative: révolution ou guerre, provient d’une méconnaissance de vérités élémentaires, tant des marxistes d’ailleurs, que des économistes libéraux. Marx, en effet, n’a nullement soupçonné le mécanisme de l’argent-négatif, et a reporté ses attaques contre le profit et la propriété. Ces derniers ayant toujours été defendus — dans de justes limites — par l’Église, mère des Pauvres, la sagesse commandait de chercher une autre explication.

La voici. Pour qu’il n’y ait pas coexistence de surproduction et de sous-consommation, il faut que le revenu national puisse acheter la production nationale donc lui soit égal (8) — la soupape des exportations étant de plus en plus réduite dans un monde qui s’unifie (9).

Or tout prix comporte deux parts: l’une de travail, l’autre de capital, l’une a) de salaires personnels (directs ou indirects mais versés à des personnes pour leur consommation), l’autre b) de rémunération des capitaux engagés, qui sont des capitaux d’argent-négatif en majeure partie — la monnaie légale servant à peine à 5% des échanges (avoua lors de l’enquête précitée M. C. Towers, gouverneur de la Banque du Canada). Tel est le phénomène a + b découvert expérimentalement par le major Douglas en 1920 et au sujet duquel M. de Valera déclarait en 1942: “Malgré mes demandes réitérées, aucun économiste n’a pu me démontrer la fausseté de ce théorème”.

Si donc les producteurs touchent un total a, ils ne peuvent, en aucune façon, acheter un total a + b ; le revenu national reste toujours inférieur à la production nationale. Il y aura toujours des surplus et les consommateurs seront toujours en état de sous-consommation. Telle l’origine du phénomène surabondance-misère qu’aucun dirigisme ne peut réduire.

Faut-il souligner que plus la structure productrice est concentrée, plus les investissements dans d’énormes machines sont gigantesques, plus b croît aux dépens de a dans l’équation, moins les salarié peuvent acheter leur production, plus la misère augmente, ce qui se vérifie depuis un siècle, quelle que soit l’augmentation continue des salaires (10).

Le remède financier — dont nous avons déjà montré dans nos autres chapitres la valeur économique — consiste d’une part dans le micro-machinisme et la décentralisation diminuant b. Et d’autre part, dans le retour à l’Etat de son droit régalien de bettre monnaie, enfin dans l’utilisation de crédit public retrouvé, sans intérêt , pour la construction des services publics nationaux, régionaux (routes et hôpitaux, écoles et forêts) où la part de salaires personnels est maxima et qui sont en dehors du circuit Production, dans lequel doit jouer seulement la monnaie légale (11).

Faut-il faire remarquer que, quelle que soit la Distribution: structure du commerce et répartition des biens parmi les citoyens, cela ne joue qu’à l’intérieur de a . Il peut y avoir des injustices, des bénéfices scandaleux ou un gaspilage dû à une cascade d’intermédiaires, mais les Salaires totaux, plus ou moins bien répartis, doivent d’abord permettre d’acheter la Production totale.

Le système bancaire actuel, autrement dit l’usure-à-l’argent-négatif ne peut rien créer de positif, il est très axactement inverti. Il prospère en temps de guerre, s’épanouit, apporte la prospérité matérielle aux ouvriers requis en usine, aux fournisseurs de l’État et aux fabriquants de munitions, pendant que la fleur de la nation est tuée ou mutilée. Il languit en temps de paix, se contracte, apporte le rétrécissement du pouvoir d’achat, les faillites, banqueroutes, le chômage et toutes les misères à la clé. Pourquoi ce paradoxe?

Il y a toujours assez de pouvoir d’achat pour les buts de guerre PARCE QUE les biens créés sont détruits. Ainsi la sous-consommation peut être ordonnée au nom du patriotisme, tandis que la surproduction est liquidée.

Il ne s’agit point de mettre au pilori les banquiers actuellement inconscients, mais de considérer les faits. Les faits sont les suivants, ils crèvent les yeux: l’usure-à-l’argent négatif conduit à fournir toujours assez d’argent pour la guerre, la mort et la destruction et jamais assez pour la paix, la vie et la construction. Plus la guerre est terrible, dévastatrice, plus de pouvoirs d’achat sont créés, plus le flot d’argent-négatif s’enfle ainsi que les bénéfices des usuriers. Mais ce gonflement ne peut avoir lieu avec des biens qui encombreraient le marché, puisque les salaires sont toujours insuffisants pour les acheter, et ne peut avoir lieu que dans un seul cas, celui de la destruction délibérée des stocks. Le système ne fonctioone avec efficiency que si l’on détruit des biens réels (12). Il conduit implacablement à la guerre.

Jean-Gaston BARDET (1950)

(1) In -Human Ecology-, (Maclellan ed. 240 Hope Street, Glasgow), admirablement documenté mais dont nous n’acceptons pas le remède.

(2) Savoir doubler l’intérêt fait partie de la science bancaire… Ainsi en est-il de la vente à crédit -mensuel- à 8%, qui est en réalité à 16%, et qu’on tente de généraliser en Europe (en 1950)

(3) Economic Tribulations (Badley Heat, 1941).

(4) Publié par H. M. Stationary Office (Londres, 1931)

(5) Publié par Hing’s Printer (Ottawa, 1939)

(6) Dont les méfaits sont dénoncés par Robertson, -op. cit-, et le thomiste irlandais R. P. Denis Fahey in -Money manipulation and Social Order-, (Brown and Nolan. Dublin).

(7) Tel est le montant de l’impôt secret perçu sur toute la communauté de l’espace financier britanique, qui le paie non avec du vent mais avec son travail et ses propres biens réels. Et ce chiffre de 5 400 millions ne comporte pas toutes les acquisitions et investissements dans les affaires nationales ou internationales qui se montent au moins à 5 000 autres millions.

(8) Molotov, longtemps ministre des affaires étrangères de l’URSS, avoua que la seule chose qu’il craignait était que cette égalité soit réalisée en Occident…

(9) La recherche des grands espaces financiers, les accords financiers entre plusieurs nations n’ont, au fond (et peut-être inconsciemment), pour but que de trouver… chez les autres, de l’argent que l’on ne peut trouver chez soi; mais le théorème reste inéxorablement valable pour l’espace considéré!

(10) Le personnel de certaines usines s’appauvrit au fur et à mesure que s’accroît leur modernisation. Il pouvait acheter, en 1947, environ la moitié de la production, et deux ans après seulement le quart, car la modernisation entraîne un accroissement des charges du capital et une diminution des pouvoirs d’achat. Cf. l’article de Georges Levard, in “revue d’Action Populaire” de décembre 1950.

(11) L’abîme qui sans cesse augmente entre le “progrès” matériel et le progrès moral, vient de ce que la production matérielle n’est plus organique. Elle n’est plus financée par le croît naturel, par les propres réserves des industries, mais par anticipation, par dettes d’argent-négatif. Elle s’enfle à une vitesse qui dépasse toute maturation possible des individus. Cela est fondamental pour comprendre l’hystérie de la production.

(12)Aussi les faillites des industries sont-elles acceptées avec complaisance par les banques, c’est une des soupapes de sûreté qui empêchent la chaudière d’éclater. Par contre, les bons “Serra” émis sans intérêt au Kenya, vers 1921, ou les “billets coopératifs” sans intérêt, J.A.K., au Danemark en 1931, furent stoppés par les banques nationales, car les professeurs d’économie démontrèrent (!!) “que c’était un gros -désavantage- pour tout le monde (!) d’emprunter sans intérêt”. Qu’en pensent les constructeurs de petites maisons familiales… qui paient deux fois leur maison?

extrait de: DEMAIN, C’EST L’AN 2000! de Jean-Gaston BARDET (éd. Jacques Petit, Angers, 1950)

Jean-Gaston BARDET (1907-1989) architecte et urbaniste, professeur international, il fut en poste dans de nombreux endroits du monde, Europe, Afrique, Moyen-Orient, les Amériques, en particulier l’Amérique Latine, dont le Méxique, où il travailla à six reprises. Une grande partie de ce livre fut écrite quand il était en poste en Argentine.

Pour plus d’informations à ce sujet, se rendre sur cette page (L’Argent Dette).
Mais l’heure est grave…! “Nous sommes les pantins et les vassaux des hommes riches qui se cachent derrière la scène ….. Ils tirent les ficelles … ET NOUS DANSONS.”

Chaque année, une semaine d’étude a lieu à Rougemont au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas, pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits pour tous nos invités des pays hors du Canada. Autre période de formation en mai chaque année, en 2013 du 9 au 18 mai pour les études et du 19 au 26 mai pour le Jéricho

23, av. ed. Dapples

Initiative…La contre-offensive commence…

Les manipulateurs veulent que le vol de la création monétaire continue…
au profit de quelques initiés…
Laissez-vous voler, les arguments volent bas…
Pourquoi les “capitalistes” peuvent-ils recevoir des dividendes et pas les jeunes…?
Pourquoi les héritiers peuvent-ils recevoir un héritage et pas les citoyens qui ont droit à l’héritage des techniques de nos aînés…
«Que la personne humaine soit ainsi servie dans ses nécessités primordiales, ce n’est après tout que la première condition d’une économie qui ne mérite pas le nom de barbare. Les principes d’une telle économie conduiraient à mieux saisir le sens profond et les racines essentiellement humaines de l’idée d’héritage, … en telle sorte que tout homme, en entrant dans le monde, puisse effectivement jouir, en quelque façon, de la condition d’héritier des générations précédentes.»
Jacques Maritain
(Humanisme Intégral, pp. 205-6)
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
On connaît leur pseudo-solidarité style Lamal qui nous écrase tous…
Leurs arguments spécieux et hypocrites, voici les premiers:
La dangereuse utopie du revenu de base inconditionnel
Pierre-Han Choffat. [Philippe Christin - RTS]


Pierre-Han Choffat. [Philippe Christin – RTS]
Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne. Plus de cent mille citoyens ont déjà souscrit à cette idée d’une prestation inconditionnelle versée par l’Etat. Un joli succès pour cette initiative qui en dit long sur le sentiment d’inégalité qui croît, chez nous aussi.


Pierre-Han Choffat



Sauf que la réponse est inadéquate. Utopique, philosophique peut-être. Choisir de travailler, reconnaître enfin les tâches ménagères et l’éducation des enfants, bannir la honte de devoir solliciter l’aide sociale. Tous ces objectifs sont louables. Mais ce modèle d’une rente, de la naissance à la mort, ne convainc pas.
Ne parlons même pas du financement supplémentaire estimé à 30 milliards de francs. Ce revenu universel est tout simplement dangereux, car il pervertit la valeur du travail. Le patron paiera moins pour le même emploi, puisque la salaire ne fera qu’améliorer ce socle de base. Et que dire du message adressé à un jeune de 18 ans quand l’Etat lui 2500 francs par mois, juste comme ça, parce qu’il vit dans notre société? Drôle d’incitation à développer le goût de l’effort.
Dangereux aussi parce qu’il menace un filet social aux mailles plutôt bien serrées. Avec ce minimum vital universel, c’est la diversité des assurances qui disparaît. Celui qui perd son emploi devrait par exemple s’en contenter, avec une menace accrue de paupérisation. Sans oublier le péril du côté des cotisations. Pour l’AVS, les gros salaires contribuent sur l’entier de leur revenu. Ils paient beaucoup plus que ce qu’ils peuvent espérer toucher un jour. Mais que restera-t-il de cette solidarité si c’est pour arroser tout le monde?
FAQ. Quelques réponses:

L’initiative dans quelques média.

L’initiative sur le revenu de base inconditionnel connaît un franc succès. En une année, les initiants ont déjà récolté plus de 103’000 signatures, ce qui devrait conduire le texte devant le peuple.

L’Initiative fédérale pour un revenu de base a déjà recueilli plus de 103’000 signatures depuis son lancement, il y a une année. Le texte lancé par un groupe de citoyens veut inscrire dans la Constitution le principe d’un revenu versé à l’ensemble de la population du pays. Le succès de cette proposition permet d’affirmer que les Suisses seront vraisemblablement amenés à se prononcer.

2500 francs mensuels pour tous

Il s’agit d’un test populaire intéressant pour une idée révolutionnaire:  l’Etat verserait une somme d’argent à l’ensemble de la population – riches comme pauvres, travailleurs comme inactifs, invalides comme bien-portants – sans exiger aucune contrepartie. Les initiants évoquent un montant de 2500 francs par mois pour chaque adulte, la moitié pour les enfants.
Il s’agit en fait d’une redistribution de la richesse “pour permettre à tous de mener une existence digne et de participer à la vie publique”. C’est la formulation choisie par les initiants.

Soutien d’intellectuels alémaniques

Le texte a déjà reçu le soutien de plusieurs artistes alémaniques d’envergure comme  l’homme de théâtre Christoph Marthaler, l’écrivain Adolf Muschg ou encore l’ancien directeur d’Expo02 Martin Heller. Quelques professeurs d’université adhèrent également à cette idée. Les syndicalistes et les politiciens, par contre, se comptent sur les doigts de la main.
Au-delà de la question de société posée par cette initiative, on pressent que les débats tourneront beaucoup autour de son financement. Le texte laisse au législateur de soin de régler la question financière. Les initiants estiment qu’avec un revenu de 2500 francs, leur modèle coûterait 30 milliards de francs de plus aux collectivités que le système actuel.
Stéphane Deleury/oang


http://www.rts.ch/info/suisse/4919399-les-suisses-voteront-probablement-sur-un-revenu-de-base-pour-tous.html



UNE IDÉE LANCÉE PAR BIEN-SUISSE

A l’origine de l’initiative, BIEN-Suisse se présente comme une association d’utilité publique, sans affiliation politique. Elle a été fondée en 2001 à Genève.


Son nom vient du sigle du réseau mondial auquel elle est affiliée : Basic Income Earth Network.


“L’association a pour but d’étudier et de promouvoir le concept et la pratique du revenu de base (allocation universelle), en Suisse et ailleurs.” (Art. 2 des statuts)


Elle s’engage pour une nouvelle approche de la politique sociale, susceptible de remplacer partiellement le système existant d’assurance et d’aide sociale par un modèle adapté à l’évolution de l’économie.


L’association regroupe actuellement plus de cent cinquante personnes, dans toute la Suisse.

Entre 20’30 et 21’30 on parle de l’initiative dans Metropolis 🙂

L’initiative pour un revenu de base inconditionnel va aboutir

L’OVNI RBI va bientôt atterrir

L’initiative populaire fédérale pour un revenu de base inconditionnel est assurée d’aboutir: cent mille signatures ont déjà été annoncées à six mois de son délai de récolte. Du beau travail, patient et discret.
PAR PIERRE KOLB
Et une surprise pour l’officialité, où l’on semble hésiter sur la manière de combattre cet OVNI. Voyez le mutisme jusqu’ici de la SSR. Les médias commerciaux, en revanche, ne s’y sont pas trompés, comprenant que le débat public était inévitable. Une récolte aussi fructueuse, c’est bien la preuve que «ça intéresse les gens»!. Dès l’annonce de ce premier succès, constaté en avril un an après le lancement de l’initiative, les articles se multiplient sur le RBI – mettons-en le sigle en mémoire, pour Revenu de Base Inconditionnel. L’idée n’est pas nouvelle. Elle a souvent été évoquée et discutée dans des cercles parfois élitaires sous l’appellation d’«allocation universelle».
Il s’agit de garantir à tout un chacun une sorte de minimum de subsistance à hauteur du minimum vital, estimé à 2500 francs par personne, par mois. Donc, sur le plan suisse, plus que l’AVS, puisque, cette institution n’a même pas atteint, plus d’un demi-siècle après sa création, cet objectif du minimum vital qui lui avait été assigné.
2500 francs à chacun, riches ou pauvres. Au fou!, répète à foison le choeur des grenouilles de l’establishment, jouant grossièrement sur la surprise que provoque immanquablement cette idée d’allocation universelle lorsqu’elle surgit dans les conversations. Mais très vite, pour peu que l’on soit attentif aux réflexions des promoteurs du RBI, on se rend compte que cette utopie n’en est pas une, que l’idée est fondée sur des analyses économiques éprouvées, qui intègrent tous les paramètres sociaux. Ces études tiennent compte des dépenses sociales déjà nécessaires aujourd’hui, et de la complexité induite par les différents systèmes d’allocations. Elles tiennent compte aussi, et c’est très important, des activités non rémunérées actuellement, telles le travail ménager et les tâches éducatives familiales, pour lesquelles le revenu de base inconditionnel ferait fonction d’indemnisation forfaitaire. Ce qui explique aussi qu’aux 2500 francs par personne doivent être ajoutés quelque 1000 francs par enfant.
L’obstacle est d’abord psychologique, exprimé de prime abord par une critique du principe de l’arrosoir: ces allocations, octroyées aux riches comme aux pauvres? Mais on sait que déjà l’AVS est distribuée aux ayants droit qu’ils soient riches ou pauvres, et qu’en dehors de quelques propos de bistrot sur les bourgeoises à qui elle sert d’argent de poche, le principe d’universalité de cette allocation n’est pas remis en cause, et ces modalités n’ont pas mis à mal son fontionnement. Ainsi a-t-on admis que cette rente soit un droit général des personnes âgées. L’approche est analogue avec le RBI, étendu à tous au titre d’un droit à l’existence. Il faut penser que l’évolution du travail est telle qu’un nombre toujours plus important de personnes, frappées par le chômage ou les handicaps de santé, ne pourra plus avoir accès au travail, ou partiellement seulement, malgré leur bonne volonté. Simultanément, la productivité générale ne cesse de s’améliorer. Il devient donc justifiable et nécessaire qu’une part importante des fruits de cette production économique soit distribuée (on se situe donc en amont de toute redistribution fiscale) à l’ensemble de la population. L’idée est simple. Tu vis ici, tu as droit au pécule de base, au-delà duquel, en fonction de tes capacités et de tes besoins, tu peux améliorer l’ordinaire minimal en exerçant une activité professionnelle.
Le financement de cette organisation sociale révolutionnaire ne serait pas donné. A cause de la distribution de ces revenus sans condition, donc sans la contrepartie d’un travail et sans la limitation des bénéficiaires en fonction de leur âge ou de leur condition sociale, les dépenses seraient lourdes, malgré les économies obtenues en sabrant dans la bureaucratie inhérente aux institutions sociales actuelles. Les promoteurs du RBI ont effectué des études, qui évaluent le surcoût prévisible à trente milliards annuels. Ils estiment que ces recettes nouvelles peuvent être trouvées sans mettre les revenus moyens en difficulté et évoquent plusieurs solutions possibles, mais il appartiendrait aux Chambres fédérales de trancher. On peut considérer les recherches effectuées comme des indications de faisabilité suffisant à motiver une adhésion à l’initiative populaire.
Elle a été lancée en dehors des partis traditionnels, mais on y trouve des personnalités ayant une longue expérience politique, comme l’ancien conseiller d’Etat genevois Guy-Olivier Segond, un radical, ou l’ancien vice-chancelier et porte-parole de la Confédération Oswald Sigg, un socialiste. Elle est pour l’instant mal reçue par la plupart des syndicats, peut-être parce que ces organisations, engagées dans des initiatives apparement plus réalistes comme celle introduisant un salaire minimum sur le plan fédéral ou l’initiative 1:12 (écarts de salaires) craignent de s’engager sur un terrain plus glissant. Mais il faudra voir comment se présenteront les choses une fois passés les scrutins sur ces deux initiatives. Une chose est cependant acquise, le débat public sur l’allocation universelle ne peut pas être complètement escamoté, vu le succès de la récolte des signatures. Quelle ampleur prendra-t-il? Question grevée d’incertitudes. Défendre une initiative devant le peuple est une tout autre affaire, et rien ne garantit – mais qui sait… – que le contexte qui a permis le succès de l’initiative Minder soit favorable dans ce cas. Affaire à suivre.
Article paru dans « Courant d’Idées« 
“Qui seront les bénéficiaires du revenu de base?

Principalement les femmes au foyer, qui ne bénéficient d’aucun revenu, les travailleurs pauvres ou à temps partiel, ainsi que les personnes invalides. Celles-ci sont actuellement piégées dans leur statut. Elles ne peuvent pas reprendre une petite activité au risque de perdre l’entier de leur rente. On les pénalise en les maintenant dans une situation d’inactivité, où elles perdent leur savoir-faire et la confiance d’employeurs potentiels. Avec le revenu de base, elles auraient un socle garanti, auquel pourrait s’ajouter un revenu complémentaire.”



On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?


Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.

Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu’il réduit la main-d’oeuvre et engendre un chômage permanent. 

Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d’achat des biens créés pour elle.

Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu’il ait ou non d’autres sources de revenus.

I. L’Etat doit donc reprendre le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l’exercera par une commission indépendante jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l’émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.


Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:


Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.

 


 

Pour une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l’argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.

 


État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :


1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d’emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d’Ambassades et d’outils d’informations tel Swissinfo… à l’heure de crises et de l’isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).

2. Les “solutions” sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu’il réduit les besoins de main-d’oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d’achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.

4. La crise de l’UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?

5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d’intérêts… SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.

6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d’intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes… par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes “familiers”, à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.

Ainsi :

 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel

Article 128a :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l’émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.

Il. Il l’exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l’autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L’émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu’un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d’un dividende et d’un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu’elle aie ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l’erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d’intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent – sans Commission externe indépendante de type FINMA – de l’Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d’or physique stocké qu’en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d’assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l’encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.

XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
       

Dispositions transitoires :

La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d’intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d’enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l’Assemblée fédérale (Plénum).

L’écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500’000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n’empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.

L’obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.

Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.

2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.

3) Banques d’affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d’éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.

Supprimer les programmes d’achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.

Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.

Interdire toute dévaluation compétitive.

Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d’échange et de réserve.

Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d’indexation.
 
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier…).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :

 « Il s’agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n’ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l’efficacité de l’économie, ni par les socialistes justement attachés à l’équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n’ont cessé d’être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               

Maurice Allais, prix Nobel d’économie.


Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette Initiative.


Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux “jouets” utilisés par certaines forces obscures. 


Pour une lutte organisée et efficace contre les sociétés secrètes qui sont les parasites de l’économie, de la justice et de la politique. Ce sont elles qui provoquent la violence, le terrorisme, les crises et les guerres…


Merci.

Un dividende pour tous ? Oui, et vite…

“Qui seront les bénéficiaires du revenu de base?

Principalement les femmes au foyer, qui ne bénéficient d’aucun revenu, les travailleurs pauvres ou à temps partiel, ainsi que les personnes invalides. Celles-ci sont actuellement piégées dans leur statut. Elles ne peuvent pas reprendre une petite activité au risque de perdre l’entier de leur rente. On les pénalise en les maintenant dans une situation d’inactivité, où elles perdent leur savoir-faire et la confiance d’employeurs potentiels. Avec le revenu de base, elles auraient un socle garanti, auquel pourrait s’ajouter un revenu complémentaire.”



On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ?


Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.



Le revenu de base, idée révolutionnaire?

LUNDI 27 MAI 2013

Pour le professeur Philippe Van Parijs, il est inconcevable de passer du jour au lendemain à un revenu de base de 2500 francs mensuels. «Il faudra commencer à mille francs, par exemple, et augmenter graduellement le montant. Tant que son niveau reste relativement modeste, le revenu de base sera en grande partie autofinancé.»
JEAN-PATRICK DI SILVESTRO
INTERVIEW Une initiative fédérale réclame l’instauration d’une allocation universelle en Suisse. Entretien avec l’un de ses plus brillants défenseurs, le professeur belge Philippe Van Parijs.
On peut parler de succès. Déjà 100 000 personnes ont signé l’initiative fédérale demandant l’instauration, dans notre pays, d’un revenu de base inconditionnel, également appelé allocation universelle ou revenu d’existence. C’est-à-dire une somme qui permet à tout un chacun de vivre dignement, indépendamment de son activité, de ses revenus ou de sa fortune. De la naissance à la mort, et ce sans contrepartie.
L’initiative sera déposée le 1er août prochain. Dans son intitulé, aucun montant n’est avancé, ni son mode de financement abordé. Cependant les initiants eux-mêmes ont articulé le chiffre de 2500 francs par adulte et par mois, et 635 francs (soit un quart) pour un mineur. Ce qui représenterait environ 200 milliards de francs par année pour l’ensemble de la population, selon les calculs d’Economiesuisse, soit un tiers du PIB helvétique. Une fois déduits les aides sociales et les transferts de charges salariales, les initiants estiment à trente milliards de francs le montant qu’il resterait à financer.
Philippe Van Parijs, philosophe et économiste, titulaire de la chaire d’éthique économique et sociale de l’université catholique de Louvain, en Belgique, est l’un des plus fervents et brillants défenseurs du revenu de base inconditionnel. Il était la semaine dernière à Genève. Nous en avons profité pour lui poser nos questions.
Qu’est-ce que le revenu de base?
Philippe Van Parijs: Il s’agit d’une forme particulière de revenu minimum garanti. La forme la plus connue est le Revenu minimum d’insertion (RMI), instauré en France en 1988 par Michel Rocard, devenu Revenu de solidarité active (RAS). Le revenu de base s’en différencie cependant de trois façons. Il est strictement individuel: son montant et son octroi sont indépendants de la situation familiale du bénéficiaire. Il est universel: tant les riches que les pauvres le touchent, indépendamment de leurs autres sources de revenu. Il est inconditionnel: il n’exige pas de contrepartie sous forme de travail.
Que pensez-vous de l’initiative suisse?
Elle est intéressante car elle crée le débat dans tout le pays. Même dans les milieux qui nous sont hostiles. Economiesuisse, par exemple, n’est pas d’accord avec l’initiative, mais a fait l’effort de construire un contre-argumentaire sérieux.
Qui payerait cette allocation universelle: les entreprises ou les salariés?
Cela dépend du mode de financement choisi. Il est très difficile d’établir des simulations car des personnes aujourd’hui exclues du monde du travail y auraient accès. Il faudra aussi procéder à des ajustements.
Sauf que l’argent ne tombe pas du ciel, il faudra bien le trouver quelque part…
Il est inconcevable de passer du jour au lendemain à 2500 francs mensuels. Il faudra commencer à mille francs, par exemple, et augmenter graduellement le montant. Tant que son niveau reste relativement modeste, le revenu de base sera en grande partie autofinancé. Les personnes qui aujourd’hui reçoivent des allocations – retraite, chômage, invalidité, etc. – verront le revenu de base se substituer à la tranche basse de cette allocation. La différence entre les deux sera versée en plus. Ceux dont le revenu du travail est régulier et important verront leur salaire diminuer de l’équivalent du revenu de base. Au final, le coût net du revenu de base ne constituera donc qu’une fraction du coût brut.
Concrètement, comment sera-t-il financé?
Nous proposons plusieurs pistes: un léger relèvement du taux d’imposition sur les personnes physiques, une augmentation de la TVA, un impôt écologique, voire une taxe sur la valeur ajoutée des entreprises. Les travailleurs semblent taxés davantage, mais cela dépendra du rapport de force.
Qui seront les bénéficiaires du revenu de base?
Principalement les femmes au foyer, qui ne bénéficient d’aucun revenu, les travailleurs pauvres ou à temps partiel, ainsi que les personnes invalides. Celles-ci sont actuellement piégées dans leur statut. Elles ne peuvent pas reprendre une petite activité au risque de perdre l’entier de leur rente. On les pénalise en les maintenant dans une situation d’inactivité, où elles perdent leur savoir-faire et la confiance d’employeurs potentiels. Avec le revenu de base, elles auraient un socle garanti, auquel pourrait s’ajouter un revenu complémentaire.
Vous prévoyez que les salaires diminuent de l’équivalent du revenu de base, quel intérêt dès lors pour le travailleur lambda?
Les possibilités de changements de comportements qu’il induit. De manière purement arithmétique, effectivement, il n’y aura pas d’évolution pour le salarié à temps complet: la baisse de son salaire sera compensée par le revenu de base, voire un peu plus si on prend en compte les autres membres du ménage. Mais d’un point de vue dynamique, certains emplois deviendraient intéressants alors qu’ils ne le sont pas aujourd’hui. Les stages, par exemple, sont formateurs, mais pas ou peu rémunérés car ils demandent un investissement important à l’employeur. D’autres emplois, au contraire, ne trouveront plus preneur car ils sont dangereux, physiquement difficiles, ennuyeux, etc. Dans ce contexte, la seule solution sera d’améliorer ces mauvaises conditions de travail ou de faire appel aux machines. Enfin, le salarié aura la possibilité de refuser un emploi ou de le quitter, pour se lancer dans une activité intéressante mais aux revenus incertains ou fluctuants, une coopérative d’artisanat par exemple. Et ce sans risquer de se retrouver sans ressources. Il pourra aussi ponctuellement choisir le temps partiel, pour s’occuper de sa famille par exemple.
Avec le risque que les travaux les plus difficiles et mal rémunérés échoient à ceux qui n’auront pas le droit au revenu de base, les sans-papiers par exemple…
Quel que soit le système de protection sociale, qu’il soit inconditionnel ou pas, il est impossible d’accorder un revenu à des personnes supposées ne pas exister. Ce problème-là ne sera ni empiré ni résolu. Le revenu de base, ce n’est pas la panacée universelle. Néanmoins, pour faire diminuer la pression de l’immigration clandestine, je suis partisan d’une forme de redistribution interpersonnelle et transnationale, à l’échelle de l’Europe ou du monde, via un revenu de base financé par la TVA qui permettrait de stabiliser les populations. Cela suppose un certain niveau de développement au niveau mondial. Une utopie pure!
Pourquoi donner de l’argent aux riches au lieu d’instaurer un impôt négatif, en dessous duquel c’est l’Etat qui verserait de l’argent au contribuable?
Ce n’est pas pour les enrichir qu’on donne de l’argent aux riches – ce qu’on leur donne est repris pas l’impôt –, mais pour transformer le filet social actuel en un socle sur lequel tout un chacun peut s’appuyer. L’économiste américain James Tobin, qui est connu pour sa taxe, était un grand défenseur de l’allocation universelle. Pour éliminer la pauvreté, il estimait qu’il vaut mieux donner à tout le monde plutôt que de prendre le risque d’oublier certaines personnes. L’impôt négatif suppose qu’on examine les déclarations fiscales de l’année précédente. Or les personnes les plus pauvres ne peuvent pas attendre. Dès lors, il faudrait mettre en place un système d’avance compliqué et coûteux. I

 

«Il n’y a pas que l’argent qui motive les gens à travailler»

Et si les gens ne veulent plus travailler?
Philippe Van Parijs: Je ne me fais guère de souci! Le revenu de base est proposé aux hommes et aux femmes tels qu’ils sont, en chair et en os, et non pas tels que décrits dans les manuels de micro-économie. Les motivations à travailler sont complexes: l’intérêt intrinsèque, sa dignité, la reconnaissance, les contacts humains, améliorer son CV, être promu, le prestige auprès de ses pairs, gagner plus d’argent… Surtout si on commence avec un revenu de base modeste: les gens ne voudront pas s’en contenter.
Les syndicats sont très critiques sur cette initiative. Ils estiment notamment qu’elle entraînera une diminution des salaires.
Ils sont méfiants, voire hostiles. C’est paradoxal. Le revenu de base est compatible avec un salaire minimum. Et surtout, il renforce le pouvoir des travailleurs. Ils pourront faire grève et continuer à toucher un revenu. De fait, ils seront moins dépendants du fonds de lutte du syndicat… Et puis, il y a une raison symbolique. Actuellement, c’est souvent le salaire de l’homme qui fait vivre le ménage. Avec le revenu de base, il y aurait plusieurs revenus qui s’additionneraient à un salaire net moins élevé.
Vous dites qu’il ne s’agit pas seulement de redistribuer les richesses mais aussi le pouvoir, pourquoi?
Avec le revenu de base, on renforce le pouvoir de négociation de ceux qui en ont le moins: par rapport au syndicat, au patron, au bureaucrate, au conjoint. Des expériences d’impôt négatif ont eu lieu au début des années 1970 aux Etats-Unis. Elles ont été abandonnées car leurs effets ont été jugés négatifs. Or quels étaient ces effets? Principalement l’abandon du travail salarié chez les femmes qui apportaient un second revenu dans le ménage. Et une augmentation des divorces.
Le revenu de base aura-t-il pour conséquence de revaloriser le travail non rémunéré, effectué le plus souvent par des femmes (tâches domestique, éducation, soins aux parents, etc.), ou au contraire de tenir les femmes durablement à l’écart du marché du travail?
Aujourd’hui, les femmes interrompent le plus souvent leur carrière lorsqu’elles ont des enfants en bas âge. Avec le revenu d’existence, les hommes auront un choix identique. Est-ce mauvais si c’est le choix des femmes? Il ne faudrait pas tomber dans un paternalisme mal placé. Le cas échéant, si risque de discrimination il y a, il faudrait prévoir des mesures d’accompagnement.
PROPOS RECUEILLIS PAR CPR

 

Le Courrier

QU’EST CE QU’UNE ACCORDERIE AMÉLIORÉE ? Un polypoly


  1. QU’EST CE QU’UNE ACCORDERIE AMÉLIORÉE ?

    La plus grande richesse est le temps, mis en valeur grâce surtout aux découvertes des nos ancêtres, qui sont gratuites, comme le soleil, la pluie, l’air, l’univers magnifique.
  2. Un médecin par exemple est l’héritier de connaissances passées gratuites, et a été formé grâce aux impôts de la société. Si tous disposeraient d’un revenu de base inconditionnel, il pourrait redonner, sic, redonner, ce qu’il a reçu gratuitement, en tout cas en Suisse, où la formation est presque gratuite. Actuellement, il doit emprunter des crédits très chers sur la durée, à intérêts composés exponentiels, et facturer pour le profit de banquiers qui ne font rien que créer du néant le crédit…
  3. Une Accorderie vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion en renforçant les solidarités entre des personnes d’âges, de classes sociales, de nationalités et de sexes différents.

    UNE ACCORDERIE AMÉLIORÉE ACCORDE UN DIVIDENDE À TOUS ET UN ESCOMPTE COMPENSé AUX ENTREPRENEURS,  POUR AMORCER LA POMPE MONÉTAIRE LOCALEMENT ET PROFITER DES PROGRÈS TECHNIQUES. UN POLYPOLY QUI VAUT MIEUX QUE LE MONOPOLY ACTUEL.


  4. Une Accorderie développe, par l’échange de temps, de services ou d’objets, la coopération, les conditions d’une amélioration réelle, et au quotidien, de la qualité de vie de tous ses membres, les Accordeurs.

    Ces derniers ont accès aux services des membres de « leur » Accorderie locale, ainsi qu’aux activités collectives d’échange , soit à des services d’intérêt général qui s’adressent à l’ensemble des Accordeurs.

    Une Accorderie œuvre dans le monde de l’économie sociale et solidaire, en proposant un système économique alternatif reposant sur la création d’une nouvelle forme de richesse. Une richesse collective et solidaire qui s’appuie essentiellement sur le potentiel des membres de toute la communauté. Une communauté, où trop souvent, les citoyens les plus pauvres sont jugés non productifs, car occupant un emploi mal rémunéré et étant exclus de la spirale de la surconsommation.

    Une Accorderie fait plutôt le pari qu’il est possible de créer cette richesse collective et solidaire en se basant sur la contribution de tous les membres de la communauté. Une Accorderie, c’est une façon démocratique et organisée de construire une alternative au système économique dominant, avec ce qu’il comporte d’inégalités, et d’entrer dans la spirale sympathique d’un réseau qui concrétise sa croyance que le monde peut fonctionner autrement, en ne laissant personne de côté, et qu’il est possible de produire et de consommer autrement.

    Vous pouvez commencer aujourd’hui les systèmes des fiches débits/crédits à l’intérieur de chaque famille, l’unité étant la minute,à échanger entre les membres de la famille.

    Vous comprendrez mieux la force de ce système si simple et si efficace. Du troc amélioré et profitable à tous.

    EXEMPLES:

    en vidéo…

  5. Accorderie | Echanger et Coopérer

    www.accorderie.fr/‎

    18 janv. 2013 – Bienvenue sur le site de l’accorderie. Vous allez trouver toute la documentation pertinente sur ce que sont les Accorderies Vous y trouverez …

  6. Accorderie | Echanger et Coopérer

    accorderie.ca/‎

    ATTENTION (*dates modifiées*): L’ensemble du site web de L’Accorderie, incluant l’Espace membre, sera inaccessible du vendredi 31 mai, 13h, jusqu’au …

  7. Les Accorderies | La fondation Macif

    www.fondation-macif.org › Nos actions › Les programmes

    Importé en France par la Fondation Macif, les Accorderies, un système d’échanges de services solidaire entre habitants d’un même quartier connaît un franc …

  8. Une Accorderie dans le 19ème arrondissement – Régie de quartier 

    regie19.over-blog.com/…/Une_Accorderie_dans_le_19eme_arrondissem…‎

    Système d’échange marchand mais non monétaire, les premières Accorderies ont émergé au Québec il y a 9 ans. Importé en France sous l’initiative de …

  9. Echangez votre temps à l’accorderie – Paris.fr

    www.paris.fr/…accorderie…a…/rub_9683_actu_109691_port_23863‎

    9 avr. 2013 – La toute première accorderie française vient d’ouvrir, rue de Crimée, au coeur du 19e. Elle propose aux habitants du quartier d’échanger entre …

  10. A Paris, les accorderies essaiment dans les quartiers – Paris.fr

    www.paris.fr/accueil/…accorderie…/rub_1_actu_128642_port_24329‎

    18 avr. 2013 – La toute première accorderie parisienne a été inaugurée en 2011, rue de Crimée, dans le 19e. Aujourd’hui, Paris en compte trois …

  11. Mairie du 19e – Accorderie dans le 19e

    www.mairie19.paris.fr › Accueil › ACTUALITÉS › Toute l’actualité

    Accorderie dans le 19e. Pour la première fois en France, une Accorderie se met en place dans le 19e ! Le principe est simple: il s’agit d’un troc de services.

  12. Les Accorderies (France) – TAOA

    www.taoaproject.org/clubs-de-troc/accorderies-quebec/‎

    Entre la parole et les actes, TAOA décide d’aller à la rencontre de l’Accorderie du 19e, première du genre en France, lancée en Septembre 2011. Au delà de …


Youtube: l’initiative suisse “revenu de base”.



En Suisse, l’initiative populaire pour le revenu de base lancée vient d’obtenir plus de 120.000 signatures un an après son lancement, et vise maintenant les 130.000 signatures. Ce succès devrait déclencher un référendum d’ici deux ans. http://revenudebase.ch


The Swiss popular initiative just achieved to collect more than 120k signatures in support of basic income, triggering a votation on the project in the coming years.


http://www.youtube.com/watch?v=Jq_kMJqitbE


TV report from Switzerland (click on cc for the english subtitles):

Revenu de base: 

un projet déficitaire à sa base? 

Non, car ce n’est que justice que de reprendre le contrôle de la création monétaire.
L’idée d’un revenu de base ou d’allocation universelle vise à découpler la couverture des besoins vitaux d’un travail rémunéré et de permettre à chacun de mener une existence digne. 

On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi 

pas la paix ?

Les machines, robots, ordinateurs rendent le “travail humain rémunéré ” de plus en plus rare, c’est un fait. Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables  mondialisées. Ce sont des gaspillages stupides. La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
Le dividende universel n’est pas financé par les impôts ni par des versements patronaux. Il vient de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.

 – le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.

– A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. 

Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d’autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.

– Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs “remboursements” sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous. On paie tout plusieurs fois, parfois plus de 50 fois la même chose sur 50 ans…

– Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la Banque Mondiale et du FMI.

Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :

Pour que tous puissent avoir une part de l’héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l’argent). C’est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l’indépendance de la Suisse.


  1. François de SiebenthalRevenu de base à la RTS le 23.04, de 8h à 

    desiebenthal.blogspot.com/…/revenu-de-base-la-rts-le-2304-de-8h-8h30….

    22 avr. 2013 – On peut financer des guerres à coup de milliards, pourquoi pas la paix ? François de Siebenthal: Débat: un revenu de base de 2500 francs .



  2. François de SiebenthalRevenu de base dans Le Monde 

    desiebenthal.blogspot.com/2013/04/revenu-de-base-dans-le-monde.html

    29 avr. 2013 – François de Siebenthal  C’est surtout sur le plan philosophique que lerevenu garanti pose des  APERÇUFinancer l’allocation universelle 



Invitation, Mariage, le Ve. 24.05.2013, 16h00

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151336891837035&set=oa.367965556645135&type=1&theater

Dear Guests,


We are very happy to invite you to share our joy on the day of our
wedding, which will be held in Saint-Cergue (VD) on Friday, May 24th
2013 starting at 4PM with a Catholic Mass at our local Sainte Madeleine
Chapel.



After the ceremony, we will gladly welcome you for a
reception at a wonderful wine-growing estate called La Capitaine, about
13km from the church. On the below link you can find the map and GPS
coordinates to safely get there. http://lacapitaine.ch/index_f.php?page=infoprat


Your presence at our marriage ceremony is a great present in itself!
However, if you feel like giving us a little something, we have created a
list online (http://jimmyandvanessa.zankyou.com/uk/wedding-list/index)
to present a few things we would be very happy about. Most gifts are participative (a little sum can be contributed).

Please confirm by May 1st if you can attend or not.

Jimmy and Vanessa

Chers invités,

Nous sommes heureux de vous inviter à partager notre joie pour le jour
de notre mariage qui sera célébré à Saint-Cergue (VD) le vendredi, 24
mai 2013 dès 16 heures en la chapelle Sainte-Madeleine.

Après
le cérémonie, nous nous réjouissons de vous accueillir pour un vin
d’honneur dans un magnifique domaine viticole, La Capitaine, qui se
situe à environ 13km de Saint-Cergue. Le lien ci-dessous vous indique la
carte ainsi que les coordonnées GPS du lieu si vous en avez besoin. http://lacapitaine.ch/index_f.php?page=infoprat

Votre venue à notre mariage est déjà un beau cadeau en soi! Si
toutefois vous voulez nous offrir un petit quelque chose, nous avons
édité une liste de mariage en ligne (http://jimmyandvanessa.zankyou.com/uk/wedding-list/index). La plupart des cadeaux sont participatifs (une petite somme peut être contribuée)

Merci de nous informer de votre présence ou de votre indisponibilité.

Jimmy et Vanessa


merci

Catastrophe sanitaire en France…


Le Commissaire de la CE John Dalli nous a trahi, et n’a pas respecté le sens de sa mission pendant deux ans et demi.
Or, il était membre de la Commission Européenne “en charge de la Santé et la Politique des Consommateurs”.
Traiter par dessous la jambe un demi million de morts en France sur 120 ans. Plus deux cent mille qui nous
arrivent sur 10 ans (INSERM), a joué contre lui. Il a fait passer l’argent avant les gens, et a été renvoyé
de la Commission Européenne. Si bien que MM. José Bové et Nigel Farage enquêtent sur son cas.

De plus, le dernier scandale où une décision de la Cour d’appel de Paris [blanchissant l’ex-ministre
Martine Aubry et l’Etat] a fuité vers le Canard enchaîné …deux jours avant la date, se trouve relevé par
l’article de Margarida de Catalogne, ci-dessous.

S’il vous plaît, ne survolez pas ce texte commme “si ce n`était rien“. Il s’agit de la plus grosse
catastrophe
sanitaire en France depuis 120 ans !!!!!!!! Dénoncée depuis 17 ans par mes soins … en vain, tant l’indifférence
s’incruste au pays du sang contaminé.

Pourquoi ? Parce que la vie humaine est considérée comme une quantité négligeable;

Madame la Sénatrice,

Ils devront me tuer pour m’empêcher de parler. Libre à
“eux”.
Je ne vivrai pas dans un trou de souris (x par 60 millions).

Comment allez-vous depuis Reims ? Denise Schneider a gagné sur
toute
la ligne, avec une deuxième cassation : “Mise en danger absolue de la vie d’autrui”.

Aucun suivi, évidemment. L’usine est toujours là au milieu du
Bourg, comme si de rien n’était.
Les sols pollués au plomb pour 1000 ans.
Les enfants non rétribués.
La France actuelle dans sa puanteur
extrême.

Avec mes respects,

Michel Langinieux

Madame la Commissaire Européenne à la Justice,

Je vous dois ainsi
qu’à Monsieur Martin SELMAYR, ma lettre (jointe) adressée à
Madame Christiane Taubira, notre Garde des Sceaux.

En effet, les
scandales constants dus à une justice inexistante en nos lieux,
causes de meurtres, malfaisances et désinformations éhontées sans suivi, doivent
être portés à votre attention.

Sur la simple affaire de “l’amiante à Censier Paris-III et la contamination du quartier”,
j’ai eu affaire à 93 magistrats (quatre vingt treize), et l’actuelle Ministre de la Justice
en France, Madame Taubira, ne
répond pas.
Sans doute, n’a-t-elle rien à dire.

À quoi donc sert-elle ? À cacher ? À jouer les jeux du monde ? À paraître ? À entretenir la gabegie
?
Triste pays où les mensonges et la mort règnent.

Merci de votre attention Européenne, terriblement importante pour nous tous.

Michel Langinieux

Madame la Garde des Sceaux,

Tout sort par Internet.
Y compris ma lettre (jointe) vers Madame la Commissaire chargée des droits fondamentaux en Europe.

Vive Internet, justice la plus rapide, indispensable, dont nous avons ultimement besoin partout, sur la planète.

Que ce soit :

sur le CRIME de l’amiante en France avec ses centaines de milliers de morts depuis 120 ans [rapports parlementaires et du Sénat, 2005-2006, conservés dans les tiroirs, sans suivi],
sur le travail remarquable de Madame le Juge
d’instruction BERTELLA GEFFROY, ignorée par l’exécutif et les pouvoirs publics,
sur la carapace incivique de Martine AUBRY, ministre du travail, épinglée avec l’Etat, par le Conseil d’Etat le 3 mars 2004,
pour “carences fautives” (un génocide en marche),
sur le travail remarquable de Madame PRADA BORDENAVE, Maître des requêtes au Conseil d’Etat,
sur les pratiques (dernières) de la Cour d’appel de Paris et de ses fuites vers la presse,
sur les façons dont les empoisonneurs se blanchissent en France franchouillarde, face à un “crime sociétal” dégueulasse,
sur le rôle de Viviane REDING, Commissaire à la Justice de l’Europe, pendant la période SARKOZY,
sur les trahisons du Commissaire John DALLI qui oublia le sens de sa mission de Santé publique pour celui de la finance,
sur les meurtres autorisés/organisés/banalisés (façons nazie), au pays des lumières et du sang contaminé.
En un mot, Madame la Ministre, sur la “jungle”
que vous connaissez bien
.

Tout sort, que cela plaise ou pas aux élites et veaux d’or en place, crustacés, mamifères, et autres hannetons mal piqués.

Voici le temps des échéances en ce doux mois de mai.
Et ce sera JUSTICE, divine autant qu’humaine.

Très sincèrement,


Michel Langinieux
l’article Arrestation de la militante basque Urtza Alkorta a été publié
hier mais aujourd’hui j’ai ajouté la vidéo de l’arrestation de la militante
basque Urtza Alkorta qui mérite d’être vu (cliquez sur les titres pour
accéder aux articles)
Traduction »